Tag: vacances

  • Sports d’hiver dans la Vallée de Prahova

    Sports d’hiver dans la Vallée de Prahova

    Si vous souhaitez passer vos vacances à la montagne, nous vous proposons une destination idéale en toute saison: la Vallée de la rivière Prahova (sud). Située à environ deux heures de Bucarest, avec une grande variété de pistes de ski, elle attend les amateurs de sports d’hiver avec des offres de saison de plus en plus diversifiées d’une année à l’autre. Il s’agit de la zone de montagne la plus développée de Roumanie et des stations ayant des pistes de tous les degrés de difficulté, allant de celles pour débutants à celles destinées aux compétitions sportives.

    Anda Popa, Secrétaire générale de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme du comté de Prahova, nous en parle. « En janvier, nous recommandons les domaines skiables, les pistes du département de Prahova, appréciées par les Roumains, mais aussi par les étrangers. Ainsi, nous vous recommandons les trois stations où vous pouvez pratiquer des sports d’hiver, allant du ski au snowkite et à d’autres sports extrêmes. Nous avons plus de 30 kilomètres de pistes dans notre comté. Les trois stations qui peuvent vous accueillir sont Sinaia, Buşteni et Azuga. Vous y trouverez des remontées mécaniques, des installations de neige artificielle, des centres de location d’équipements sportifs, des moniteurs de ski. Ces derniers sont également demandés à l’étranger. »

    En général, les montagnes roumaines sont idéales pour ceux qui veulent apprendre à skier. Cependant, il existe aussi des pistes qui sont recommandées pour les plus avancés. Anda Popa précise : « Il y a par exemple, à Sinaia, une vingtaine de pistes qui totalisent 23 km. Ces pistes sont desservies par neuf installations câblées : télésiège, télécabine, téléski. Il y a aussi un tapis roulant pour les skieurs, surtout là où les débutants apprennent à skier. À Sinaia, il y a plus de dix écoles de ski. Il existe deux endroits où les débutants peuvent prendre leurs premières leçons de ski ou de surf des neiges : l’une au pied de la piste, l’autre, à Cota 2000, à 2000 m d’altitude. Il existe sept pistes pour les débutants et les personnes de niveau intermédiaire, mais aussi trois pistes marquées en noir, de grande difficulté. Parmi ces dernières, la piste Carp est la plus raide homologuée en Roumanie pour les amateurs de poudreuse et de ski libre. Les amateurs de sports d’hiver ont également quelques lieux pour l’après-ski, où ils peuvent se réchauffer autour d’un verre de vin chaud, spécifique à la région, et profiter d’une collation. Des canons à neige sont en service si cas est, mais cette saison s’annonce déjà bonne. »

    A seulement huit km de Sinaia, on retrouve la station appelée la Perle de sous le Mont Caraiman ou la Porte des Monts Bucegi. Vous l’aurez compris, il s’agit de Buşteni. De là, vous pouvez connaître la montagne de près sur pas moins de 200 sentiers. Anda Popa, Secrétaire générale de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme de Prahova, ajoute : « Si nous parlons de Buşteni, il y a deux pistes principales : Kalinderu 1 et Kalinderu 2. Là aussi, il y a un espace réservé aux débutants, où les moniteurs de ski sont présents, et il existe aussi des centres de location d’équipement. Azuga est également une station de plus en plus appréciée par les débutants en sports d’hiver. Là, deux colonies de ski sont devenues traditionnelles, et tout au long de la saison d’hiver, on peut y envoyer les enfants pour qu’ils apprennent les mystères de ce sport. A Azuga il y a cinq pistes, avec une télécabine, deux remontées mécaniques, deux tapis roulants pour les débutants, et la longueur totale des pistes s’élève à sept kilomètres. Vous y trouverez trois écoles de ski renommées et divers événements qui ont lieu autour des sports de glisse. »

    En tant que zone touristique, la Vallée de la Prahova a ses débuts dans la seconde moitié du XIXe siècle et elle est due à la construction du château de Peleş, à Sinaïa, et à l’établissement de la résidence d’été du roi de Roumanie, Carol Ier. Depuis lors, l’intérêt pour les villes de montagne a augmenté, et elles se transforment au fil du temps en stations. Le château était la résidence d’été des rois de Roumanie, et a été bâti suite au désir du roi Carol Ier de Roumanie (1866 – 1914). Le château de Peleş dispose aussi d’une salle de théâtre avec une petite scène, la loge royale et 60 places. Le château avait des équipements très modernes pour l’époque où il a été élevé. Par exemple, le plafond en verre du Hall d’honneur est mobile, il peut être actionné par un moteur électrique, et depuis 1883, le château dispose de chauffage central.

    Anda Popa nous en dit davantage : « Le château de Peleş est dans le top cinq des attractions touristiques de Roumanie. Les touristes qui viennent ici font une visite au château de Peleşn ouvert toute l’année. Par conséquent, les touristes qui viennent skier sont invités à connaître un peu d’histoire du pays, à en apprendre davantage sur la royauté, parce que la station même de Sinaïa a été créée par les rois de Roumanie comme destination de vacances. Une fois à Sinaia, je recommande une visite au Musée George Enescu. George Enescu est une figure de proue de la Roumanie dans le domaine de la musique. Au musée, les mélomanes apprendront beaucoup de choses sur le grand artiste. On vous attend dans un coin de paradis ! Ce n’est pas par hasard que la Roumanie est considérée le jardin des Carpates. Maintenant, nous vous invitons à connaître le département de Prahova vêtu de blanc, à profiter de la neige, à pratiquer les sports d’hiver ou à apprendre à les pratiquer, parce que nous avons de nombreux professionnels, et à savourer les plats roumains, à écouter notre musique, mais aussi à découvrir d’autres formes de loisirs. Les hôtels vous attendent avec leurs spas et avec d’autres surprises. »

    Vous ne devriez pas manquer d’aller en vacances sur la Vallée de la Prahova. Rien ne vaut en cette période quelques jours passés au cœur de la montagne, dans les hôtels et les chalets accueillants de la Vallée de la Prahova. (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • La structure de l’année scolaire, en débat

    La structure de l’année scolaire, en débat

    Les vacances d’hiver sont terminées. Après 3 semaines de pause, les élèves roumains sont rentrés à l’école ce lundi 13 janvier. Ce second semestre de l’année scolaire est plus long que d’habitude, vu qu’il a 5 semaines de plus par rapport au premier trimestre, suite à quelques modifications de la structure de l’année scolaire. La ministre de l’Education, Monica Anisie, a donc demandé aux élèves de se concentrer davantage pour les tests qui les attendent.

    Elle a aussi fait savoir que les méthodologies concernant l’organisation des concours pour les postes de l’inspecteur général et directeur d’école seraient lancées en débat public cette semaine. Cela fait plusieurs années que leurs mandats sont expirés, alors que de nouveaux concours pour ces postes n’ont pas été organisés depuis 2016. « Cette situation de provisorat dans laquelle se retrouvent nos collègues proviseurs, inspecteurs ou inspecteurs généraux n’est pas bénéfique, puisque nous permettons au politique de s’impliquer dans l’éducation », a ajouté la ministre dans une interview pour une télévision privée.

    Par ailleurs, quelque 6000 élèves de 5 écoles bucarestoises se rendront désormais à l’école en bus scolaire, a fait savoir la maire générale de la capitale, Gabriela Firea. Elle a aussi mentionné les mesures prises pour assurer la sécurité des enfants. « A part le transport des élèves, nous nous préoccupons aussi pour leur sécurité. Par conséquent, à l’aide de la police locale des secteurs, la police nationale et la Police de la capitale, nous assurerons tout le nécessaire pour garantir l’intégrité des élèves et des professeurs », a déclaré l’édile de Bucarest.

    Selon le calendrier approuvé par le ministère de l’Education, les prochaines vacances scolaires sont prévues du 4 au 21 avril. Avant, il faudra organiser les simulations pour l’évaluation nationale pour les élèves en dernière année de collège et pour le Bac. Ce second semestre s’achèvera le 12 juin.

    Des débats au sujet de la durée de l’année scolaire sont en cours entre les représentants de la Fédération la Coalition pour l’Education, les représentants élèves et le ministre. La Fédération estime que la rentrée devrait avoir lieu plus tôt et que les vacances devraient être raccourcies. A son avis, « les 3 mois de vacances d’été sont trop longues et ont un impact majeur sur les enfants. Il faudrait en revanche imaginer des vacances plus courtes mais plus fréquentes pendant l’année scolaires qui permettent à consolider l’apprentissage et les progrès des enfants et aux professeurs de mieux se reposer et de planifier leurs activités », lit-on dans un communiqué de presse de la Coalition pour l’Education. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Tourisme pour les fêtes

    Tourisme pour les fêtes


    Ces dernières années, les Roumains changent leurs
    habitudes pour les fêtes de fin d’année. De plus en plus d’entre eux renoncent
    au traditionnel repas de Noël en famille et partent en voyage dans le pays ou à
    l’étranger. Les destinations ensoleillées ont la cote parmi ceux qui choisissent
    l’étranger à cette période de l’année : les Maldives, Thaïlande, Zanzibar,
    Dubaï, la République dominicaine, Mexique ou Egypte, pour ne nommer que
    quelques-unes. Les familles avec enfants, de leur côté, optent souvent pour la
    Laponie ou… Disneyland Paris. Les destinations préférées des Roumains dans le
    pays sont, sans surprise, la Bucovine et le Maramureş (nord), Felix-les-Bains
    (ouest) et la Vallée de la Prahova (sud).

    Et pour se faire plaisir ou pour
    vivre un Noël comme au temps d’autrefois, à la campagne il y a la possibilité de se loger
    dans une maison traditionnelle. L’ANTREC, l’Association nationale pour le tourisme
    rural, écologique et culturel de Roumanie, recommande vivement ces pensions. Les
    maisons en bois et en pierre, parfois vieilles de plus de 150 ans, sont de
    vrais exemples d’architecture traditionnelle. Livia Sima, du bureau de
    Maramureş de l’ANTREC, évoque une autre catégorie d’hébergement, très prisée
    par les touristes actifs : les auberges des stations de ski. Il est vrai que
    cette année la neige s’est laissé attendre en Roumanie, mais les canons à neige
    ont quelque peu remédié à cela. Si séjour à la campagne rime avec mets
    traditionnels, coutumes et traditions de Noël, au pôle opposé, ceux qui ont
    choisi des vacances bien-être, ont pu profiter des eaux thermales et des soins
    thalasso.


    L’engouement des Roumains pour les
    destinations nationales ne s’est pas manifesté uniquement pendant les fêtes.
    C’est une évolution croissante générale sur l’année 2019, montrée par les
    données de l’Institut national de la statistique. Le nombre de séjours a
    augmenté de 4,4% sur les neuf premiers mois de l’année, par rapport à la même
    période de l’année précédente. Environ 20% des touristes étaient étrangers,
    soit plus de deux millions de personnes. Ils ont dépensé près de 5,5 milliards
    de lei (environ 1,15 milliards d’euros) en Roumanie entre janvier et septembre
    2019. Près de la moitié sont venus en Roumanie pour le travail, pour participer
    à des conférences, réunions, cours, foires et expositions. Les autres se sont
    rendus en Roumanie en vacances ou pour rendre visite aux amis ou à leur
    famille. Près de 50% du budget total des étrangers a été dédié à l’hébergement.
    Environ 17% des dépenses étaient destinées aux sorties – restaurants et bars -
    et le reste, un peu plus de 30%, est allé vers les cadeaux et les souvenirs.
    (Trad. Elena Diaconu)

  • Gilles Gautier (France) – Les régions les plus prisées par les vacanciers?

    Gilles Gautier (France) – Les régions les plus prisées par les vacanciers?

    Une étude qui vient d’être publiée, qui a réalisé un classement des stations de montagne de Roumanie, indique que 62% des Roumains passeront leurs vacances d’hiver en Roumanie. Avec 25% des réponses, Poiana Braşov (centre) arrive en tête du classement, Sinaia a recueilli les suffrages de 11% des répondeurs, Predeal la talonne avec 9%, suivi par Buşteni (toutes ces trois, dans le sud du pays), et Vatra Dornei a réuni 6% des voix. Poiana Braşov a été plébiscitée par les touristes roumains en famille, par les couples et aussi par les jeunes. Point de vue rapport qualité-prix, Poiana Braşov est aussi considérée la meilleure, suivie par Sinaia, Predeal et Buşteni, et ensuite par Vatra Dornei et Rânca. Selon les préférences de 29% des vacanciers, les meilleures pistes sont aussi à Poiana Braşov, suivie par Predeal, Sinaia et Buşteni. Point de vue paysages, la gagnante est la même, oui, Poiana Braşov, avec 20%, et elle remporte le premier prix aussi pour la qualité des services, avec 22% qui estiment qu’ils y trouvent la meilleure nourriture. Sinaia arrive en deuxième position avec 10%, suivie par Predeal et Vatra Dornei. 41% des sujets questionnés ont considéré Poiana Braşov comme la station de montagne la plus luxueuse du pays.



    Pour les Roumains qui préfèrent passer leurs vacances en Roumanie, les raisons sont le prix accessible (pour 33%), les paysages impressionnants (19%), alors que le temps d’arriver à destination est important pour 11%, les activités et l’accès aux pistes pour 10%. Une autre raison pour les Roumains de souhaiter passer leurs vacances au pays, c’est le fait de pouvoir payer avec des tickets vacances. A l’opposé, 11% des personnes interrogées n’iront nulle part pendant ces vacances d’hiver.



    Pour les Roumains qui vont à l’étranger à ce moment de l’année, le Royaume Uni est le pays préféré, avec 23% de billets achetés. L’Italie arrive en deuxième position avec 22%, et l’Allemagne est troisième, avec 14,5%, suivie par l’Espagne (9%) et la France (6%) ; l’Autriche et la Suisse réunissent 4% des préférences chacune. Pour cette fin d’année, 50% des voyages des Roumains à l’étranger durent entre 7 et 14 jours, et 35,5% auront une durée comprise entre 1 et 7 jours. Bonnes vacances !

  • Vacances dans les villages roumains

    Vacances dans les villages roumains

    Vous oublierez vite l’agitation des villes en regardant les artisans au travail, en écoutant les légendes des parages et en vous reconnectant à la nature. Marilena Stoian, fondatrice et présidente de l’Association nationale pour le tourisme rural, écologique et culturel (ANTREC), directrice de la revue « Vacances à la campagne », nous assure qu’il y a en Roumanie de très beaux villages qui préservent et mettent en valeur le spécifique de leur région. « Je pense par exemple à la Bucovine, contrée du nord-est du pays, notamment aux villages de Vama ou de Ciocănești. Ciocănești est un véritable village-musée situé sur la rive de la rivière Bistrița. Là, sur les maisons, les clôtures et les puits se retrouvent les motifs décoratifs des costumes traditionnels. Toutes les maisons respectent la même architecture ancienne, pourtant, chacune a son individualité. A Ciocănești se trouve un musée des œufs décorés et chaque année, à la mi-août, le village accueille le Festival de la truite. De là, je conseillerais aux touristes de se diriger vers le Maramureș voisin, pour visiter le village de Botiza, très connu pour ses nombreuses églises en bois – anciennes et nouvelles. Le village de Botiza est également connu pour les magnifiques couvertures en laine, véritables chefs-d’œuvre, tissées par les femmes, qui utilisent des teintures végétales. La cuisine y est délicieuse et les plats traditionnels sont arrosés de « palinca », une eau-de-vie de prunes à forte teneur en alcool, spécifique de la région.

    Ces deux contrées du nord de la Roumanie, la Bucovine et le Maramureș, sont très connues et elles attirent déjà de nombreux touristes. Pourtant, le sud du pays offre, lui aussi des destinations touristiques rurales intéressantes. A part les habitats situés dans le Delta du Danube, qui compte, lui aussi, parmi les hauts lieux du tourisme roumain, je mentionnerais également les comtés de Giurgiu et de Călărași, se trouvant, eux aussi, au bord du Danube, où de nombreuses pensions ont été créées et des itinéraires touristiques commencent à s’ébaucher. Marilena Stoian. « Un village appelé Ciocănești existe aussi dans le comté de Călărași, tout près du Danube, et il mérite d’être visité. On peut y faire des randonnées en vélo le long du fleuve. Et puisque nous parlons du Danube, je mentionnerais également la commune d’Eșelnița, située à l’entrée du fleuve en Roumanie par les « chaudrons », comme on appelle les gorges du Danube et qui représentent de plus en plus une attraction touristique et un site à visiter. De nombreux touristes s’y rendent pour faire des promenades sur le fleuve dans des barques à rames ou des bateaux de plaisance et, bien sûr, pour manger du poisson. On peut également y visiter des villages peuplés en grande partie par des Tchèques ou des Slovaques. Le climat y est doux, sous-méditerranéen, ce pourquoi on y cultive des figuiers et la confiture de figue que l’on y prépare est très appréciée. Pour rester dans le sud du pays, rappelons aussi une des plus belles localités de Roumanie, Tismana, connue aussi pour son fameux monastère et pour les magnifiques forêts qui nous invitent à des randonnées au sein de la nature. Depuis Tismana, on peut se diriger vers Hobița, le village natal du grand sculpteur d’origine roumaine Constantin Brancusi, où l’on peut admirer certaines de ses œuvres. »

    De nombreux touristes qui ont visité la Roumanie ont été impressionnés par les objets d’art traditionnel réalisés dans les villages. Pour connaître leur créateurs et la façon dont ils travaillent, on peut aller à leur rencontre – et un nombre grandissant de touristes le font, depuis quelques années. La Transylvanie est une des régions privilégiées pour découvrir l’art traditionnel. On peut choisir l’une des cités saxonnes de la zone de Criț et de Viscri. Une maison paroissiale y a été transformée en pension, où l’on peut participer à des activités artisanales et goûter la cuisine spécifique. Une fois arrivé là, on peut faire un tour des cités de Sighișoara, Rupea, Viscri, Saschiz. Nous avons demandé à notre invitée si, parmi tous les villages roumains qu’elle connaît si bien, il y en un auquel elle se sent particulièrement attachée. Marilena Stoian, fondatrice et présidente de l’ANTREC. « Depuis 30 ans, je suis très attachée à la région de Bran Moeciu du comté de Brașov et j’aime beaucoup le village de Măgura, de la commune de Moeciu. Il est situé sur des collines dont on voit, d’un côté, le Massif de Piatra Craiului et de l’autre côté le Massif de Bucegi. On est comme dans un amphithéâtre. Il y a beaucoup de forêts, des itinéraires de randonnée qu’on peut parcourir à pied ou à vélo en été et, dans un traîneau tiré par des chevaux, en hiver. Souvent, quand je suis à l’étranger et que j’ai le mal du pays, c’est le souvenir de cet endroit-là qui surgit le premier. »

    Et puisque les fêtes de fin d’année approchent, nous vous suggérons deux autres lieux situés l’un tout près de la ville de Sibiu, appelé Mărginimea Sibiului, l’autre en Moldavie, dans l’Est du pays. Il s’agit de la ville de Târgu Neamț et de ses environs, où il y a de nombreuses pensions qui proposent des séjours spéciaux pour Noël et pour le Nouvel An, au programme desquels figurent des spectacles de cantiques, des promenades en traîneaux et des repas de fête. Marilena Stoian. « Dans les villages roumains du 21e siècle, de nombreuses maisons sont dotées de jacuzzis, de petits aménagements spa. Pourtant, pour ceux qui souhaitent un séjour vraiment inédit, il y a aussi des maisons où l’on a reconstitué la vie des temps jadis. Ils ne sont pas nombreux : tout près de Bucarest, à Snagov, il y a Grădina Vlahia, dans le comté de Prahova, il y a Ferma Dacilor (la Ferme des Daces), dans le comté d’Alba il y a aussi plusieurs offres de ce genre. Les pensions des villages roumains vous attendent pendant la période des fêtes et tout au long de l’année, d’ailleurs, car chaque saison apporte aux villages roumains son charme particulier. »

    Voilà pour aujourd’hui. Nouvelles destinations touristiques de Roumanie, dans une prochaine édition de notre rubrique RADIO TOUR. (Trad. : Dominique)

  • Tentations pour les Roumains à la Foire du tourisme de Bucarest

    Tentations pour les Roumains à la Foire du tourisme de Bucarest

    Très animée, très colorée et proposant des offres
    envoûtantes, voilà en quelques mots l’édition d’automne de la Foire du tourisme
    2019. Ligia l’a visitée pour vous. Entretien avec un voyagiste pas comme les
    autres.



  • La rentrée scolaire 2019-2020

    La rentrée scolaire 2019-2020

    Près de 3 millions d’élèves et d’enfants de maternelle ont commencé ce lundi une nouvelle année scolaire marquée par une série de changements. A la différence de l’année dernière, la structure est légèrement modifiée dans le sens où les élèves se sont vu supprimer la semaine de vacances du mois de février. Du coup, les vacances d’hiver auront lieu du 20 décembre au 13 janvier et celles d’été débuteront le 12 juin. Ne font d’exception à cette règle que les classes terminales dont les cours prendront fin le 29 mai, pour faire place aux épreuves du baccalauréat. Quant aux élèves en dernière année de collège, ceux-ci finiront l’année scolaire 2019-2020 le 5 juin, avant qu’ils ne passent les épreuves de l’évaluation nationale nécessaires à leur entrée au lycée.

    Cette année, les enfants roumains n’auront donc, que trois périodes de vacances: celles de Noël, du 21 décembre au 12 janvier, celles de Pâques du 4 au 21 avril et enfin, celles d’été, à partir du 13 juin 2020. Tandis que la plupart d’établissements scolaires du milieu rural ne proposent pas forcément des conditions modernes de travail en classe, certains font figure à part. Un exemple en ce sens est l’école de la commune de Floresti, du département de Cluj. Avec ses 24 salles de classe, 6 laboratoires et plusieurs espaces destinés aux enseignants et à l’administration, cette école est une des plus grandes jamais construites en dehors des agglomérations urbaines de Roumanie.

    Un succes d’autant plus important que le financement de quelque 10 millions de lei, soit 2,1 millions d’euros, provient entièrement du budget local, s’énorgueillit le maire, Horia Şulea: Pour l’instant, la capacité d’accueil de notre école est de 900 places ce qui nous permet d’accueillir, dans un premier temps, seulement les enfants du cycle primaire. Mais, à partir de l’année prochaine, on espère mettre en place aussi deux classes de lycée, l’une pour ceux intéressés par les sciences et l’autres pour ceux tournés vers la littérature.

    Tandis que l’école de Floresti est un exemple de bonnes pratiques, d’autres structures scolaires se confrontent à de graves problèmes qui mettent en danger la sécurité des enfants. A l’heure où l’on parle, les statistiques montrent que de nombreux établissements scolaires du milieu rural fonctionnent sans autorisation sanitaire, puisqu’ils ne bénéficient ni de canalisation, ni d’eau potable. D’autres ne se sont pas vu délivrer une autorisation de sécurité incendie ou encore ils manquent de gardien ou de médecin.

    Si on ajoute à tout cela le fait que les bus scolaires se font plutôt rares, on peut s’imaginer que la rentrée pose des problèmes aux responsables politiques qui s’apprêtent à se lancer dans la course électorale. Plusieurs d’entre eux ont choisi de participer personnellement à la cérémonie marquant la rentrée des classes. Ce fut le cas du chef de l’Etat, Klaus Iohannis et de la première ministre, Viorica Dancila. Présent dans une école de Bucarest, le président roumain s’est penché, dans son discours, sur l’échec des politiques publiques de l’éducation. Quant à la première ministre, Viorica Dancila, celle-ci a insisté sur le rôle de l’éducation dans la lutte contre la pauvreté, lors d’une allocution devant les élèves d’une école de Hunedoara, en Transylvanie.

  • Vacances à la mer Noire

    Vacances à la mer Noire

    La Roumanie dispose dun littoral qui sétend sur 245 kilomètres avec des plages de sable fin et au bord dune mer dont les eaux peu salées peuvent atteindre, en été, 25 degrés. Si une journée au bord de la mer Noire rime notamment avec des bains de soleil et avec des baignades, la soirée et surtout la nuit, lambiance se réchauffe dans les clubs et les boîtes qui poussent dans les stations maritimes roumaines comme les champignons après la pluie. Adriana Deoancă, porte parole de la Municipalité de Constanta, nous servira de guide pour une escapade radiophonique au bord de la mer Noire. « On vous invite à vivre lexpérience appelée Constanta-Mamaia. Deuxième ville de Roumanie, selon son importance, Constanta figure parmi les plus belles villes portuaires dEurope. Avec plus de 300.000 habitants, elle offre un mélange parfait dancien et de moderne, un exemple unique de pluriculturalisme et un contexte favorable aux affaires qui poussent les visiteurs roumains et étrangers à linscrire sur la liste de leurs destinations de vacances estivales. A part la station de Mamaia, connue pour ses loisirs et pour ses plages larges de sable fin, le port de Constanta vaut un détour. »



    Du coup, à la suggestion de notre guide, Adriana Deoanca, on vous propose de faire de Constanta le point de départ de notre escapade daujourdhui: « Une fois sur place, les visiteurs peuvent admirer des vestiges archéologiques uniques au monde ou encore des édifices appartenant au patrimoine culturel roumain tels le Casino, lEdifice romain à mosaïque, les thermes romains, la Place Ovide, le centre historique ou le port de plaisance Tomis. Ce ne sont là que quelques-unes des attractions touristiques que les visiteurs ne doivent pas rater. En plus, Constanta est une destination facile à rejoindre aussi bien par voie routière que ferroviaire, maritime ou aérienne. Il ne faut pas oublier quil sagit de la ville portuaire la plus importante de la mer Noire. »




    Sise dans la partie nord de la ville, la station de Mamaia est considérée comme la station roumaine la plus moderne, la plus populaire et la plus peuplée de la mer Noire. La station la plus dynamique de Roumanie, confirme Adriana Deoanca de la Municipalité de Constanta: « Cette appellation, Mamaia la décrochée en 2012, lors du Festival international de Monté Carlo. Franchement, les nuits blanches de Mamaia sont uniques. Sise entre la mer Noire et le lac Siutghiol, la station est lendroit idéal pour des vacances de rêve. Les séances de bronzette à lombre des parasols, un cocktail à côté, saccompagnent parfaitement dexpériences culinaires des plus savoureuses lors desquelles les touristes peuvent goûter aussi bien à la cuisine du terroir quà la cuisine haut de gamme du monde. Ville pluriculturelle, Constanta vous invite à vous régaler des plats issus de la cuisine turque, grecque ou encore méditerranéenne qui se construit souvent autour des fruits de mer, des huîtres ou du poisson. Après avoir bien mangé, un peu de sport simpose: kite surf, kayak, parapente ou windsurf, ce ne sont que quelques activités sportives que vous pourriez pratiquer au bord de la mer Noire. Raison de plus dajouter le littoral roumain aux destinations estivales privilégiées. »



    En général, la partie nord du littoral roumain est reconnue pour des fêtes jusquau matin, alors que la partie sud – pour sa tranquillité, cest pourquoi elle est appréciée par les familles avec enfants. Il existe toutefois des événements pour les familles sur lensemble de la côte roumaine. Adriana Deoancă, porte-parole de la Mairie de Constanţa, précise :« Nous nous félicitons de ce que toujours plus dopérateurs économiques commencent à fournir des services tout compris, des paquets de services complets pour les familles avec enfants ou pour les familles plus nombreuses qui souhaitent venir ici. La partie nord de Mamaia est reconnue parce quelle attire des jeunes du monde entier. Nous avons beaucoup dévénements consacrés aux jeunes. Il y a au moins deux festivals, Sunwaves et Neversea, qui attirent des jeunes étrangers en grand nombre. Toutefois, nous avons aussi des événements consacrés aux familles. Au mois de juin, par exemple, un festival de la glace les attend Place Ovidiu. En juillet, nous avons des rallyes. Color Run est un autre événement déjà bien connu et il a lieu à Mamaia. En août, nous avons des événements à lintention de ceux qui aiment la lecture. Puis, un festival de fraîche date, lHistoire du vin de Dobroudja, qui commence déjà à se faire connaître, vu son thème. Toujours plus de caves présentent toute leur production, et non seulement celle de lannée en cours – celles des années précédentes aussi. »



    Un autre point dintérêt des autorités, cest la sécurité des touristes, ajoute Adriana Deoancă.« Nous prenons soin de nos touristes. Nous essayons davoir des sauveteurs en mer avec une formation toujours meilleure. A compter du 1er juin, plus de 120 sauveteurs travaillent sur les plages. Ainsi, tous les touristes et les locaux peuvent se sentir en sécurité. Les sauveteurs disposent de 29 postes dobservation en hauteur et de sept postes premiers secours. Ils sont équipés dembarcations rapides et de jet skis pour les interventions urgentes. Pour nous, la sécurité et le confort sont importants et nous essayons de rendre la destination Constanţa – Mamaia aussi attrayante que possible. »



    Et si le temps vous le permet, un large éventail dexcursions dans les parages peut être fait. En partenariat avec les voyagistes, les opérateurs économiques ont mis au point plusieurs tours en Dobroudja, dans les caves ou au delta du Danube. Que vous préfériez des vacances actives, tranquilles, une incursion dans la culture et lhistoire riche et pluriethnique de la région, la côte roumaine de la mer Noire est la destination idéale. (trad. Ligia Mihaiescu, Ioana Stancescu)

  • 01.05.2019

    01.05.2019

    Fête – Les Roumains fêtent le 1er Mai – la Journée internationale du Travail juste après les Pâques orthodoxes, ce qui se traduit par plusieurs jours fériés. Les Roumains ont choisi de passer ces mini-vacances principalement dans les stations de la côte roumaine de la mer Noire, mais aussi dans le delta du Danube, au Maramureş (nord-ouest) ou bien à l’étranger. Selon les agences de tourisme, les stations de Mamaia et de Vama Veche, au bord de la Mer Noire, figurent en tête du classement des destinations privilégiées de vacances. Les agents du ministère de l’intérieur sont notamment mobilisés pour assurer la sécurité des événements rassemblant un grand nombre de personnes. Malheureusement, la météo capricieuse risque de gâcher les projets des touristes.

    Intempéries – Huit départements de la moitié sud du pays et la capitale, Bucarest, ont été touchés, hier, par des orages et des pluies torrentielles. Plus d’un millier de sapeurs-pompiers sont intervenus pour évacuer l’eau des maisons inondées et pousser les arbres et les poteaux électriques déracinés par les rafales. Une tornade produite dans le département de Călăraşi a renversé un car et l’a projeté sur un champ, au bord de la route. 12 passagers ont été blessés, tandis que le vent a arraché les toits d’une vingtaine de maisons. C’est la deuxième tornade jamais produite en Roumanie, après celle de 2002. Ce mercredi, les météorologues ont placé en vigilance jaune au vent très fort 18 départements du sud et la capitale. Des orages peuvent faire leur apparition, accompagnés de pluies à verse et de la grêle. Par ailleurs, 21 départements du nord et de l’ouest Roumanie sont concernés par une alerte jaune et orange aux inondations. Les températures maximales vont de 9 à 20 degrés. 14 degrés, à midi, à Bucarest.

    Conférence – Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, sera présent vendredi, en tant qu’invité d’honneur, à la Conférence sur l’état de l’Union, organisée par l’Institut Universitaire européen de Florence. La présence du leader roumain intervient dans le contexte de la présidence roumaine du Conseil de l’UE. Cette année, la conférence portera sur la démocratie européenne au XXIème siècle, à la veille des élections européennes. Klaus Iohannis aura également une entrevue avec le président du Conseil italien des ministres, Giuseppe Conte.

    Visite – La première ministre de la Roumanie, Viorica Dăncilă, a entamé une visite de deux jours, en Pologne. Ce mercredi, 1er mai, Mme Dăncilă participera à la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement des pays centre et est-européens à avoir adhéré à l’Union européenne après 2004. A la conférence accueillie par la capitale polonaise, Varsovie, participeront les représentants de la Bulgarie, Croatie, Estonie, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Malte, République tchèque, Roumanie et Slovaquie. Le jeudi 2 mai, la première ministre roumaine prendra part à la Marche des Vivants, un événement éducatif annuel au cours duquel, les participants se rendent à pied de l’ancien camp d’extermination nazi d’Auschwitz à celui de Birkenau. Mme Dăcilă sera également présente à une cérémonie commémorative à Birkenau, aux côtés d’autres leaders de la communauté internationale, de responsables gouvernementaux, de représentants de cultes religieux et d’organisations d’étudiants et d’enfants.


    Pape – Les autorités roumaines ont décidé de reporter au 15 mai les délais d’inscription à la messe que le pape François officiera à la Cathédrale catholique Saint Joseph, de Bucarest. On s’attend à ce que 40.000 personnes se réunissent ce jour là devant l’édifice pour assister à la messe qui sera diffusée sur 15 écrans. Le pape François effectuera sa visite en Roumanie du 31 mai au 2 juin, à l’invitation du président Klaus Iohannis et de l’église catholique roumaine. Placé sous la devise « Cheminons ensemble ! », l’itinéraire du Souverain Pontife inclura la capitale, Bucarest, les villes de Iaşi (la plus grande agglomération urbaine de l’est du pays, où vit une importante communauté de confession catholique) et Blaj (centre spirituel des Roumains de confession grecque-catholique), ainsi que le sanctuaire marial franciscain de Şumuleu Ciuc (qui se trouve dans une zone à population majoritaire d’origine ethnique hongroise). Ce sera la deuxième visite d’un Souverain pontife en Roumanie, après la visite du pape Jean-Paul II de 1999. Des centaines de milliers de fidèles, y compris venus d’ailleurs, se sont inscrits en ligne pour participer aux messes que le pape officiera en Roumanie.

  • 05.01.2019

    05.01.2019

    Ministères – A Bucarest, la situation des ministères des Transports et du Développement régional est toujours incertaine. Suite à la publication des décrets de révocation des anciens titulaires, le président Klaus Iohannis a déclaré vendredi qu’il n’acceptait pas les propositions du Parti Social-Démocrate (au pouvoir) qui doit avancer de nouvelles nominations. M Iohannis a également fait savoir qu’il allait se porter candidat pour un nouveau mandat de chef de l’Etat aux élections présidentielles de cette année. Vendredi encore, il a précisé qu’il n’allait pas révoquer de ses fonctions le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar, se déclarant content de l’activité de celui-ci. Quant à la demande de révocation formulée par le ministre de la Justice, le président estime qu’elle n’est pas conforme à la loi. En réplique, le PSD accuse de chef de l’Etat de vouloir bloquer l’activité du gouvernement par son refus de nommer les ministres des Transports et du Développement régional, la Roumanie étant obligée d’assumer la présidence tournante de l’UE avec deux ministères sans direction. Les sociaux-démocrates dénoncent également « une complicité de nature pénale entre le président et le procureur général, à même de défier la Constitution et l’Etat de droit. Pour rappel, le ministre de la Justice avait avancé la proposition de destitution du procureur général, l’accusant d’avoir outrepassé ses attributions et d’avoir enfreint grièvement les lois et les droits fondamentaux de l’homme.

    Ambassadeur – Le Sénat américain a renvoyé au président Donald Trump la nomination d’Adrian Zuckerman au poste d’ambassadeur des Etats-Unis en Roumanie, pour des raisons de procédure. Selon le règlement du Sénat américain, les nominations qui n’ont pas été examinées lors d’une session ne peuvent pas être reportées à une autre sans être envoyées par le président. Fin juillet 2018, le président américain avait envoyé au Sénat la nomination d’Adrian Zuckerman au poste d’ambassadeur. Dans sa présentation il est mentionné que M Zuckerman avait quitté la Roumanie pour les Etats Unis à l’âge de 10 ans et qu’il parle couramment le roumain. Il est actuellement partenaire au sein d’une société d’avocats de New York spécialisée dans les transactions immobilières. Il est un proche de la famille Trump depuis deux décennies et un membre connu du milieu des affaires de New York. S’il est voté par le Congrès Américain, Adrian Zuckerman remplacera l’actuel ambassadeur à Bucarest, Hans Klemm. Une nouvelle séance du Congrès américain a démarré jeudi.

    Vacances – En Roumaine, le secteur de l’hôtellerie a gagné plus de 40 millions d’euros pendant ces vacances de fin d’année, constate un bilan des Patronats du Tourisme. Quelque 166.000 Roumains ont fêté le Nouvel An dans les stations touristiques, une croissance considérable par rapport au nombre de touristes autochtones recensés une année auparavant. Les zones pittoresques riches en traditions ont été les plus recherchées, tout comme les villes thermales, sans oublier le littoral, le delta du Danube ou les grandes villes. Les Roumains qui ont préféré se rendre à l’étranger pour marquer le Nouvel An ont opté, eux, pour les stations de montagne d’Autriche, de France, d’Italie ou de Bulgarie ou bien pour des destinations exotiques.

    Epiphanie – Les chrétiens orthodoxes célèbrent dimanche le Baptême de Jésus Christ, une des fêtes les religieuses les plus anciennes connues sous le nom de l’Epiphanie. Lundi, les Roumains célébreront la Saint Jean, la derrière grande fête religieuse de l’hiver. En revanche, pour les chrétiens de rite ancien, notamment d’ethnie russe, ukrainienne et serbe, les célébrations ne font que commencer. Ils marqueront Noël le 7 janvier. A noter que de nombreux habitants de la République de Moldova voisine se rendent ces jours-ci en Roumanie pour marquer les fêtes selon le rite ancien. Rappelons-le, la division de l’église orthodoxe a eu lieu au début du 20e siècle, lorsque la Patriarchie de Constantinople a fait le passage du calendrier julien à celui grégorien, qui comporte un décalage de 13 jours.

    Sport – La sélection nationale de volleyball féminin de la Roumanie rencontrera ce samedi dans la ville d’Alexandria, dans le sud du pays, la sélection espagnole dans le match décisif des préliminaires du groupe F comptant pour le Championnat européen. L’équipe gagnante sera qualifiée au tournoi final qui se déroulera du 23 août au 8 septembre, et dont l’organisation est partagée entre la Turquie, la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie. A part la Roumanie et l’Espagne, le groupe F compte les sélections de Lettonie et de Bosnie-Herzégovine. Les deux premières classées de chacun des 6 groupes préliminaires sont assurées d’avoir leur ticket pour la finale.

    Météo – Il fait froid aujourd’hui en Roumanie et il neige sur l’ouest, le nord et par endroits sur le centre du pays. Les températures maximales iront de – 8 à 2°. -3 degrés et du soleil à midi à Bucarest. Par ailleurs, le temps est extrêmement défavorable ces jours-ci en Grèce, en Bulgarie et en Serbie, met en garde le ministère roumain des AE. En Bulgarie, une alerte orange est en vigueur dans le nord en raison des chutes abondantes de neige et du vent très fort. En Grèce l’on enregistre des températures polaires, des chutes massives de neige et de rafales de vent allant jusqu’à 105 km/h ainsi que des vagues géantes hautes de plus de 12 m en Mer Egée. La Serbie aussi est concernée par des alertes jaune et orange à la neige.

  • 26.12.2018 (mise à jour)

    26.12.2018 (mise à jour)

    Justice – Le ministre roumain de la Justice Tudorel Toader a l’intention de finaliser le jeudi 27 décembre la procédure de révocation du procureur général Augustin Lazar, démarrée en octobre dernier. A son tour, Augustin Lazar a introduit une action contre le ministère de la Justice à ce sujet. Pour leur part, les adversaires du pouvoir de Bucarest affirment que cette révocation, qui survient après celle de la procureure en chef de la Direction Nationale Anticorruption, l’été dernier, n’est qu’une forme pour la coalition formée du Parti Social – Démocrate – l’Alliance des Libéraux et des Démocrate de prendre sa revanche politique et une tentative d’arrêter la lutte contre la corruption.


    Commerce En 2018, la Roumanie a continué à importer plus de produits qu’elle n’a exportés, a fait savoir l’Institut national de la statistique. Au cours des 10 premiers mois de l’année, le déficit commercial a augmenté de plus d’un milliard d’euros par rapport à la même période de 2017, approchant les 12 milliards d’euros. Les exportations ont augmenté d’environ 9% par rapport à la même période et les importations – de 10%. Notons aussi que plus de trois quarts des échanges commerciaux internationaux de la Roumanie ont été faits avec des Etats membres de l’UE.


    Noël – Les chrétiens orthodoxes et gréco-catholiques de Roumanie ont célébré mercredi la seconde journée de Noël, fête qui marque la naissance de Jésus Christ. Mercredi c’était une journée consacrée à la Sainte Marie, une des fêtes les plus anciennes qui lui sont consacrées et dont les origines remontent au 5e siècle. Mardi, au premier jour de Noël, le Patriarche de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, Daniel, a affirmé que cette fête était aussi une des cadeaux offerts aux enfants, aux personnes âgées, aux orphelins, aux malades et aux personnes seules, étant la réponse des fidèles au cadeau de l’amour de Dieu, représenté par la Naissance de Jésus. A son tour, l’archevêque romano-catholique de Bucarest, Ioan Robu, a fait un appel à l’éducation des enfants dans l’esprit de la foi, de l’amour pour son pays et pour son peuple. Les leaders politiques ont eux aussi transmis leurs messages de Noël ; parmi eux le président Klaus Iohannis et la première ministre Viorica Dancila.


    Guide des fêtes – Le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest a lancer « Le guide de voyage pour les fêtes d’hiver de 2018 » à destination des citoyens roumains. Le document contient des recommandations utiles pour les séjours à l’étranger et plusieurs informations d’intérêt général sur les destinations touristiques les plus recherchées en cette période de l’année, dont l’Autriche, la Bulgarie, la Suisse, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Grande Bretagne. Le guide est à retrouver sur le site du ministère des AE. Par ailleurs, des policiers roumains aideront trois mois durant au maintien de la sécurité publique dans la station de montagne de Bansko, en Bulgarie, une des destinations préférées des touristes roumains.


    Vacances – De nombreux Roumains ont souhaité passer leur fête de Noël dans des gîtes ruraux à travers le pays, dont le taux d’occupation a été d’environ 90%. Selon les données de la Fédération des patronats du tourisme roumain, les destinations les plus recherchées ont été la région de Bran et Sibiu (au centre), Maramures (nord) et la Bucovine (nord-est). Ce sont des zones où les traditions sont toujours respectées : les gens chantent des cantiques, portent des costumes traditionnels ou organisent des promenades en traîneau. Les stations balnéaires figurent sur la 2e place parmi les préférences des Roumains. D’autres ont opté pour des séjours à l’étranger, notamment pour des destinations exotiques, telles Dubaï, l’Egypte ou le Maroc ou bien pour des city breaks en Europe. Les amateurs de ski ont visé principalement l’Autriche, la Bulgarie, la Suisse et la France, attirés aussi par les marchés de Noël qui y ont été organisés.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures le ciel sera plutôt couvert en Roumanie, à l’exception du sud. On attend des précipitations mixtes sur le centre et le nord. Le vent sera assez fort en montagne. Les températures maximales iront de 0 à 7 degrés

  • 02.09.2018 (mise à jour)

    02.09.2018 (mise à jour)

    PNL – Dimanche, à Bucarest, la veille de la session parlementaire d’automne, le PNL (d’opposition) a discuté de ses priorités législatives pour les mois à venir. A l’issue des débats, le chef de file des Libéraux, Ludovic Orban a déclaré que son parti participerait à son propre compte aux élections euro-parlementaires de l’année prochaine. De même, les libéraux ont reconfirmé leur soutien pour la candidature de l’actuel chef de l’Etat, Klaus Iohannis, à l’élection présidentielle de 2019. Par ailleurs, les libéraux insistent que la première ministre Viorica Dancila soit auditionnée par le Parlement au sujet des violences survenues pendant la manifestation anti-gouvernementale du 10 août dernier et au sujet de la peste porcine que les autorités responsables ont du mal à contrôler.

    Peste porcine – Deux nouveaux cas d’infection avec le virus de la peste porcine africaine ont été confirmés en Roumanie, où quelque 800 foyers existent déjà. Les autorités sanitaires-vétérinaires continuent de prendre les mesures nécessaires afin d’arrêter la propagation du virus, alors que dans les départements où celui-ci a déjà été confirmé, soit trois quarts du total, on continue d’euthanasier les cochons. Par précaution, des restrictions de vente de viande de porc ont été imposées dans les foires et marchés locaux et des filtres routiers ont été mis en place aux frontières des départements touchés par la peste. Pour sa part, l’Exécutif assure que tous les fermiers qui ont souffert à cause de cette crise recevront des dédommagements.

    Vacances – En Roumanie, les employés du système public recevront des chèques-vacances l’année prochaine aussi, a fait savoir le ministère du Tourisme. Les chèques auront la même valeur, à savoir 315 euros. Selon le ministère, cette année, ces chèques ont été une véritable bouffée d’oxygène pour le tourisme local, ayant permis à de nombreux Roumains de prendre des vacances qu’ils ne se seraient pas permis autrement. 1,2 millions de Roumains bénéficié de ces chèques dont l’objectif principal est de stimuler le tourisme national, précise encore le ministère.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures les températures seront à la baisse en Roumanie, mais la chaleur persistera, notamment dans le sud et le sud-est. L’instabilité atmosphérique sera plus accentuée sur l’ouest et sur le relief, où l’on attend des phénomènes orageux. Les températures maximales iront jusqu’à 34 degrés.

  • La Dobroudja, une destination inédite

    La Dobroudja, une destination inédite

    Mais avant de faire l’expérience unique d’une promenade en canoë à travers les canaux et les roselières, je vous propose de grimper en haut des Monts Macinului, les plus anciens de Roumanie et du coup, les plus bas. Avec une altitude de seulement 467 mètres, ces montagnes âgées de 250 à 300 millions d’années représentent un milieu favorable pour une multitude d’espèces végétales menacées d’extinction. Classés en réserve naturelle, les Monts Macinului abritent plus de la moitié de toutes les espèces de plantes recensées en Roumanie.

    Stanica Enache est à la tête d’une organisation qui se propose de trouver des solutions novatrices appliquées au tourisme dans la région de Dobroudja. A la différence des années précédentes, 2018 a apporté un changement de stratégie: « Cette année, on a changé de paradigme pour nous concentrer davantage sur les expériences inédites que la Dobroudja propose. On veut mettre en lumière le caractère authentique, traditionnel et pluriethnique de cette contrée où vivent, en parfaite harmonie, 18 nationalités. Parallèlement, on fera aussi la promotion des cépages autochtones, du delta du Danube et de la richesse historique et culturelle de la Dobroudja continentale. »

    Pour une visite complète sur place, on vous conseille de vous rendre aussi dans la Réserve géologique des Gorges de Dobroudja, une région impressionnante par la taille des blocs en pierre qui bordent la route. Ces rochers sont en fait des restes des anciens récifs coralliens datant de l’époque où toute la contrée était sous les eaux de la Mer Téthys. Le relief calcaire a contribué à plusieurs phénomènes karstiques dont différentes grottes de dimensions allant de quelques mètres à des centaines de mètres et qui conservent, de nos jours encore, des traces de vie datant de la nuit des temps. La visite d’une telle grotte se fait sur réservation auprès d’une agence de tourisme locale et le prix se monte à une trentaine d’euros.Stanica Enache nous conseille de continuer notre visite dans la région par une escapade dans le delta du Danube : « Une visite en Dobroudja est un incontournable de toutes vacances en Roumanie. Surtout qu’une fois sur place, vous aurez droit au delta du Danube, aux plages de la mer Noire et à un tas d’expériences que notre organisation pourrait vous offrir. Grâce à nous, vous allez découvrir le fameux delta, les cépages autochtones, la mosaïque ethnique, les repères historiques, bref autant d’aspects qui font de cette région un endroit unique en Roumanie. »

    Si vous voulez un loisir pour tout âge et en toute saison, une idée serait d’opter pour un séjour équitation. Le programme ne s’adresse qu’aux débutants, du coup, ne vous inquiétez pas, vous serez bien pris en charge. Une heure de cheval vous fera débourser 21 euros et vous aurez l’occasion de vous promener autour du centre d’équitation. Si faire du cheval ne vous dit pas trop, vous pourriez choisir un programme de dégustation de produits du terroir parmi lesquels la fameuse zacusca. Le programme s’étalera sur 8 heures, coûtera 38 euros et vous aurez trois séances de dégustation dont une de vins locaux. La journée s’achèvera par un spectacle de danses et de chansons spécifiques aux minorités ethniques de la contrée. C’est un programme offert par une agence de tourisme partenaire, nous informe Stanica Enache: « C’est une agence de niche, spécialisée dans l’organisation de tels programmes. Ce sont, pour la plupart, des séjours complets qui s’adressent notamment aux groupes pour leur proposer des visites culturelles, gastronomiques, historiques ou encore des expériences inédites au sein de la nature. Pourtant, cette agence peut servir aussi aux couples ou aux touristes solitaires qui, par un jour de pluie, voudraient découvrir la cuisine du terroir, se balader un peu dans la région péninsulaire, visiter un musée avant d’assister à un spectacle folklorique. Bien sûr, pour les touristes en quête d’adrénaline, notre partenaire a prévu des classes de plongée sous-marine, de cyclotourisme, d’équitation ou encore des vols en montgolfière. »

    Pour une expérience mémorable, une idée serait de vous payer une journée baptême de l’air en hélicoptère, l’occasion d’admirer les paysages magnifiques des alentours du lac de Sinoe. Pour 200 euros, vous bénéficierez d’une heure de vol, une autre de stationnement et d’un repas pour deux compris.

    Est-ce que les touristes aiment bien la contrée de Dobroudja telle que l’organisation dirigée par Stanica Enache la leur fait découvrir? : « Certains commentaires de nos touristes, on les a même rendus publics. Un détail que j’aimerais bien préciser porte sur la présence dans presque chaque groupe de vacanciers d’un Roumain de la diaspora. L’occasion pour moi de lancer un appel aux médias s’adressant aux ressortissants roumains pour leur demander de continuer à nous promouvoir. Les touristes qui se rendent en Dobroudja ne le font pas pour les clubs ou les casinos. Mais pour le côté traditionnel, culturel et historique de cette contrée. Bien sûr, les jeunes s’intéressent aussi aux boîtes de nuit et aux sports d’aventure. Mais bon, les notes que nos clients nous ont données sont parmi les meilleures. On travaille en collaboration avec tous ceux qui se proposent de faire la promotion de la région. Je profite de l’occasion pour appeler les touristes à nous contacter, car ils seront surpris par l’amélioration nette des services et des expériences dans la région. » Madame, Monsieur, ceci dit, on vous conseille d’ajouter la région de Dobroudja sur la liste des meilleures destinations de vacances une fois en Roumanie. Vous n’allez pas le regretter!

  • La saison estivale sur le littoral roumain

    La saison estivale sur le littoral roumain

    L’offre touristique du littoral est riche et variée. Elle inclut des stations caractérisées par leur vie de nuit trépidante, des stations balnéaires, et jusqu’aux plages désertes aux apparences sauvages, d’une beauté inouïe, confinées entre la mer Noire et le delta du Danube.

    Corina Martin, présidente de la Fédération des associations de promotion touristique, nous confie : « C’est l’une des destinations de rêve de Roumanie, à ne manquer sous aucun prétexte. Le long des environ 250 Km de bord de mer au sable fin, on découvre des stations de rêve, prêtes à satisfaire les mille goûts et préférences de nos touristes, mais aussi suffisamment abordables pour tous les budgets. Prenez Mamaia, par exemple, qui est la première station du littoral roumain en termes de nombre de boîtes de nuit, de discothèques, de bars et de clubs, mais qui est en égale mesure une station qui s’adresse aux familles. Tout le monde désire y passer quelques jours de vacances et, s’adressant aux touristes étrangers, Mamaia propose une foule d’événements internationaux, des festivals de musique de taille internationale, et puis pleins d’événements sportifs, de mode et encore de la musique. Les touristes friands de vacances balnéaires, de SPA et de bien-être, sont attendus à Eforie Nord et à Eforie Sud, où ils pourront profiter des bienfaits des boues thermales du lac de Techirghiol. Quant aux vacanciers assoiffés de calme, qui veulent passer quelques jours en famille, avec leurs enfants, ils devraient choisir plutôt la partie Sud du littoral. Mais les formules all inclusive, on les trouve partout. Des croisières de dépaysement d’une journée sont organisées dans le delta du Danube. En toute franchise, notre littoral comble les désirs les plus variés de tout un chacun. »

    Mais le littoral demeure également le haut lieu des événements culturels pendant la saison estivale. A nouveau, Corina Martin : « Il est connu que depuis un bon moment, les événements qui comptent, c’est ici qu’ils se passent. L’été, c’est à Mamaia, mais pas seulement. Toutes les stations du littoral regorgent d’événements des plus divers. Vama Veche, en traduction libre « L’ancienne douane », car située près de la frontière bulgare, c’est la station « flower power » du littoral roumain, la belle jeune fille, un brin libertine, de notre littoral. On peut y passer de très belles vacances, tranquilles et sans soucis, mais sans ennui non plus. La vie reprend du goût et des couleurs sur place. Et puis, à Mamaia vous allez trouver les meilleures boîtes de nuit de tout le Sud-est européen. C’est là que l’on organise la deuxième édition de NeverSea, la réplique du célèbre festival Untold, de Cluj. Les meilleurs DJ vont évoluer là au mois de juillet. En outre, n’oublions pas la largeur exceptionnelle des plages de Mamaia. Quoi qu’il en soit, Mamaia sait vous attirer pour de nouvelles expériences et d’inédites aventures. »

    Corina Martin remarque le fait que les touristes étrangers semblent souvent bien plus satisfaits de leur séjour sur la côte roumaine de la mer Noire que leurs homologues autochtones. Pourtant, il y a quelques années, les préjugés étaient là. Maintenant, la perception a changé et nombre de ces touristes potentiels semblent persuadés que la station de Mamaia vaut vraiment le détour.

    Corina Martin : « A Mamaia, que l’on arrive par bateau de croisière depuis le port de Constanta, pour des séjours, pour un city break ou tout spécialement pour un événement, tel le festival NeverSea, on trouve tout ce dont on rêve. Les touristes vont ensuite partager leurs expériences via les réseaux sociaux. Cela nous fait souvent une excellente publicité. L’image de notre littoral prend du galon. Dernièrement, on constate que les touristes étrangers les plus nombreux sont les Israéliens. En effet, nous bénéficions du savoir faire d’un tour opérateur israélien que nous avons par ailleurs beaucoup soutenu dans ses initiatives, telle l’ouverture d’une liaison aérienne directe entre Tel Aviv et Constanta. Tous les ans, la fréquence des vols a augmenté pendant la saison estivale. Nous avons débuté avec un seul vol hebdomadaire, pour en arriver à quatre vols actuellement. Nous avons également rouvert d’autres routes aériennes, reliant Constanta à d’autres destinations européennes. Cela facilite la vie aux touristes en provenance de Rome, de Paris, de Bruxelles ou encore de Milan, qui peuvent ainsi rapidement joindre la cote roumaine. Londres est également présente. On a débuté récemment cette liaison aérienne avec une seule compagnie, et puis le nombre des vols a doublé. De plus en plus de touristes britanniques se font plaisir sur le littoral roumain. Pour tout vous dire, les bacheliers britanniques désertent Ibiza en faveur de Mamaia pour faire les 400 coups. »

    La société locale de transport de Constanta met à disposition des touristes des bus à étage, moyennant des tickets de transport d’une durée de validité de 24 heures. La ligne, baptisée City Tour, dessert les plus importants objectifs touristiques de Constanta, tels les bâtiments industriels érigés par Anghel Saligny, célèbre architecte roumain, contemporain de l’ingénieur Eiffel, l’ancienne Bourse maritime, la Gare maritime, le Musée d’histoire et d’archéologie, l’édifice romain à mosaïques, la mosquée portant le nom de premier roi de Roumanie, Carol Ier, le célèbre Casino, l’Aquarium, le Phare génois, le port de plaisance Tomis, le Delphinarium, le village de vacances ou encore le Casino de Mamaia. Le prix du ticket avoisine un euro. Quant à la région environnante, on y serait étonné.

    Corina Martin, présidente de la Fédération des associations de promotion touristique, est formelle : « Avec le delta du Danube, on ne rate jamais. C’est le diamant du tourisme roumain, une destination unique dans toute l’Europe, insuffisamment connue et promue, mais c’est une expérience unique, fascinante et inoubliable. »

    C’est encore et toujours d’expériences que nous a parlé Ştefan Necula, directeur d’une agence de tourisme. Pour lui, son séjour en Roumanie, sur la côte de la mer Noire, ne serait pas complet si on ignorait l’offre des excursions d’une journée, proposées pour visiter la région toute proche de Dobroudja.

    Ştefan Necula : « Je ne pourrais pas ignorer l’offre balnéaire, celle gastronomique ou encore la route du vin. Nous organisons de telles excursions et nous mettons à disposition des touristes des guides qui parlent l’anglais. On ne nous a pas demandé d’autres langues pour l’instant, mais l’on peut nous le proposer. Ce sont des trajets d’une journée, au départ de Constanta ou de n’importe quelle autre station du littoral. Certes, la destination la plus demandée c’est bien le Delta. Là, le programme est riche et condensé, le déjeuner et le dîner sont servis dans un petit village de pécheurs à proximité de Tulcea. Un programme artistique, comprenant des danses traditionnelles des Roumains du sud du Danube, les Aroumains, leur est proposé. Bon, je ne vais pas m’éterniser, mais soyez rassurés : nos touristes ne resteront pas sur leur faim. »

    L’invitation a été lancée. A la prochaine édition, pour de nouvelles aventures. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Gilles Gautier (France) – Tourisme en Roumanie en 2018

    Gilles Gautier (France) – Tourisme en Roumanie en 2018

    Les chiffres de l’Institut national de la statistique pour les six premiers mois de l’année en cours sont encourageants. Ainsi, plus de 5,2 millions d’arrivées ont été enregistrées dans les structures d’accueil touristique de Roumanie les six premiers mois de l’année en cours, en hausse de 4,1% par rapport à la période similaire de l’année dernière. Près de 78% ont été des touristes roumains. Pour ce qui est des étrangers, les Allemands ont été les plus nombreux (près de 145.000), suivis par les Israéliens (120.000) et les Italiens (112.500). L’Institut a dénombré 10,36 millions de nuitées dans les structures d’accueil touristique dans la première moitié de 2018, soit une augmentation de 2,5% par rapport à la période janvier — juin 2017. Là encore, près de 77% des nuitées étaient celles des touristes roumains. La durée moyenne du séjour a été de deux jours, tant pour les Roumains que pour les étrangers. Les hôtels ont été préférés par près de 33% des touristes, près de 25% ont choisi des navires, près de 20% des auberges de jeunesse, environ 20% ont été accueillis dans des villas et 18% dans des pensions touristiques.



    Par départements, selon le nombre d’arrivées dans les structures d’hébergement, près d’un million ont été attirés par Bucarest, près de 600.000 par Braşov, près de 300.000 par Cluj et Constanţa. 1.600.000 nuitées ont été enregistrées à Bucarest, 1.150.000 à Braşov, 975.000 à Constanţa et 526.000 à Cluj, mais c’était avant le Festival Untold. Pour ce qui est des touristes étrangers en Roumanie, 5,1 millions d’arrivées ont été constatées dans la période de référence, soit une progression de 7% environ par comparaison avec la même période de l’année dernière. Plus de 92% des visiteurs sont d’Europe, et 51% des Etats de l’UE. Pour ce qui est des touristes de l’UE, la plupart provenaient de Bulgarie et de Hongrie (environ 28%). Près de 9,6 millions de Roumains ont visité des pays étrangers, un chiffre lui aussi en hausse de 3,8% par rapport au premier semestre 2017. Les moyens de transport routier ont été préférés par 68% de ceux qui sont partis à l’étranger.



    Lonely Planet recommande à ceux qui aiment voyager de venir en Roumanie, parce que c’est un des plus beaux pays à visiter. Un journaliste de Lonely Planet recommande aux vacanciers étrangers de visiter les Châteaux de Peleş et de Pelişor de Sinaia, le Château de Bran (connu comme celui de Dracula), Braşov et son Eglise noire, Sighişoara, Cluj, la Mine de sel de Turda et la ville de Sibiu, sans oublier Bucarest. Pour ce qui est des lieux privilégiés des Roumains qui vont en vacances en été, la côte de la mer Noire arrive en première position ; Mamaia et Eforie Nord sont les stations les plus recherchées, mais suite aux investissements réalisés dernièrement, les touristes visitent aussi Venus, Jupiter et Cap Aurora. Le directeur d’une agence de voyages précise que le littoral de la mer Noire est une destination à la hausse depuis plusieurs années. Le tourisme balnéaire et de montagne a connu une hausse spectaculaire en 2018. Les stations les plus recherchées sont Felix, Herculane, celles de la Vallée de la rivière Prahova, Vatra Dornei, les régions de Maramureş et de Bucovine — ces dernières pas seulement en été. Certains des personnels publics roumains ont reçu des tickets vacances afin d’encourager le tourisme intérieur, ce qui explique l’augmentation spectaculaire enregistrée, de près de 40%. Les vacanciers préfèrent maintenant des séjours bien-être, de courte durée, à la place des cures de douze, voire de dix-huit jours qui étaient courantes auparavant. Environ 60% des Roumains qui partent en vacances ont choisi une destination roumaine cette année, ce qui ne veut pas dire que le tourisme à l’étranger soit à la baisse. Au contraire. Selon Eurostat, la Roumanie est dernière en Europe point de vue du nombre des nuitées passées dans les structures d’hébergement en moyenne par les touristes roumains et étrangers. En moyenne, un vacancier séjournait moins de deux jours en Roumanie ; à l’opposé, à Malte, le séjour moyen était de 21 jours. Bien entendu, les atouts des deux pays ne sont pas comparables. La Roumanie est, pour la plupart des étrangers, une destination d’affaires, pas de loisirs. Gilles, malgré toute ma bonne volonté, je n’ai pas pu trouver d’informations sur le taux d’occupation des hôtels et des campings en Roumanie.