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  • Vacances à Vârtop

    Vacances à Vârtop

    Recherchez-vous la détente? Voulez-vous passer des vacances actives ou jouir de l’ambiance spécifique des fêtes de fin d’année? Eh bien, sachez que le village de vacances de Vârtop est une destination idéale et cela pour plus d’une raison. Tout d’abord, bien des skieurs trouvent que le domaine skiable de Vârtop est un des meilleurs de Roumanie. La neige y persiste jusqu’en avril. La station de départ du télésiège est située à 1189 mètres, celle d’arrivée à 1445 mètres. La différence de niveau des pistes de ski est de 256 mètres et l’installation mesure 1,1 km de long.

    Adrian Varga, représentant de l’Association des propriétaires de pensions touristiques de Vârtop, nous a appris que les investissements dans la zone ont démarré il y a 14 ans et que la plus moderne des pistes de ski a été ouverte en 2011: C’est un village de vacances assez jeune, situé aux confins de deux comtés, à savoir Bihor et Alba. Nous disposons de pistes de ski et pendant la belle saison nous organisons beaucoup d’activités à l’intention de nos visiteurs, lesquels ont aussi l’embarras du choix parmi les nombreuses attractions touristiques de la contrée. En été, les paysages sont vraiment magnifiques. Nous avons également des karts, des trottinettes et des tyroliennes. Quelques-unes des pensions touristiques sont dotées de piscines. En hiver, dans cette belle région de montagne, on peut faire non seulement du ski, mais aussi des randonnées pédestres ou en traîneau à cheval. Nos visiteurs sont également attirés par nos coutumes et traditions de fin d’année. Nous avons trois pistes de ski, aux différents niveaux de difficulté. La plus longue de ces pistes, qui s’étale sur 1.100 mètres, est équipée d’un télésiège débrayable moderne. Il y a plusieurs centres de location d’équipement sportif. En outre, 40 moniteurs se tiennent à la disposition de ceux qui souhaitent prendre des cours de ski. Les petits peuvent apprendre à skier en une semaine.

    Via Ferrata compte parmi les attractions de la zone. Il s’agit d’un itinéraire d’alpinisme, long de 200 mètres, destiné aux débutants et sécurisé par des câbles et des escaliers métalliques sur les passages plus difficiles. Les amateurs de sensations fortes bénéficient d’une instruction minimale avant de s’aventurer sur les rochers. Si vous manquez d’équipement, il vous sera offert par les propriétaires de pensions touristiques. Sachez que dans la saison froide vous devez prévoir 120 à 200 lei (soit 27 à 45 euros) pour une chambre double, en demi-pension.

    De nombreux gîtes ruraux sont décorés d’objets artisanaux. Les touristes peuvent même rendre visite aux maîtres artisans, affirme notre interlocuteur, Adrian Varga, représentant de l’Association des propriétaires de pensions touristiques de Vârtop: A tout moment de l’année, vous pouvez vous rendre chez certains maîtres artisans, qui vous présenteront des objets sortis de leurs mains ou hérités de leurs ancêtres. Les objets récents sont à vendre.

    La plupart des visiteurs qui arrivent dans le village de vacances de Vârtop, dans les Monts Apuseni, proviennent des pays voisins de la Roumanie et d’Europe, mais il y en a aussi qui viennent de très loin, par exemple d’Amérique du Nord ou d’Asie. (Trad. : Mariana Tudose)

  • Vacances à la campagne

    Vacances à la campagne

    En Roumanie, l’Agence nationale de Tourisme Rural, Ecologique et Culturel (ANTREC) déroule le programme «Vacances à la campagne». Qu’est-ce qu’il y a d’intéressant dans la campagne roumaine en automne ou en hiver ? Réponse tout de suite. Arrivé à sa 25e édition, le programme «Vacances à la campagne» concerne cette année la période du 20 septembre au 30 octobre. Un peu plus d’un mois donc, les tarifs d’hébergement varient de 175 lei (40 euro) par personne dans un gîte rural de 2 marguerites (l’équivalent roumain des épis) à 290 lei (65 euros) par personne dans un gîte de 5 marguerites. Il y a eu plein d’offres, dans tous les coins de la Roumanie.

    Davantage de détails, avec Marilena Stoian, présidente d’ANTREC : «Le programme est toujours intéressant parce qu’il donne la possibilité aux personnes ayant des revenus plus bas de passer des vacances à la campagne, dans les villages roumains. Un autre élément qui garantit son succès est sa longévité: nous avons de nombreux touristes fidèles qui cherchent nos offres chaque année. Des vacances dans les villages roumains, dans les pensions agro – touristiques – il y en a tout le long de l’année. Les offres spéciales s’enchaînent, même au-delà de ce programme. On peut se procurer facilement des week-ends ou des séjours plus longs en novembre, décembre et janvier, même si les tarifs sont un peu plus élevés qu’en septembre et octobre. Les hôtes sont tout aussi accueillants, les plats – tout aussi délicieux, les loisirs et les attractions culturelles – tout aussi variés. »

    Les Roumains ne sont pas les seuls à en profiter. Les touristes étrangers, des Européens pour la plupart, mais aussi Américains ou Asiatiques, notamment des Japonais – sont de plus en plus nombreux à vouloir connaître nos compatriotes chez eux et découvrir leurs traditions. La campagne est le meilleur endroit en ce sens, affirme notre invitée Marilena Stoian: «De nombreux touristes étrangers optent pour la Roumanie pendant la période des fêtes de fin d’année. Ils désirent connaître les traditions liées à la Saint Nicolas, à Noël, au Nouvel An etc. Ils s’intéressent aux plats traditionnels, aux dégustations de vins et aux objectifs touristiques tels que les musées et les monastères. Ils sont ravis par l’authenticité des lieux qu’ils visitent, par le fait que les gens sont très à l’aise, que la nourriture est naturelle, pas forcément bio, mais naturelle en tout cas. Ils sont ravis par la flexibilité du programme et par l’esprit accueillant des Roumains.»

    Très intéressant, n’est-ce pas? Alors, quand faut-il réserver son séjour d’hiver? Marilena Stoian : «Il faut absolument faire ses recherches et réserver dès maintenant. De nombreuses pensions sont déjà occupées par les touristes qui nous ont rendu visite l’année dernière. Ils se sont liés d’amitié avec les hôtes et ont fait des réservations. Mais il reste toujours des places disponibles dans de nombreux endroits très connus : Bran, Moeciu, Fundata, Marginimea Sibiului (en Transylvanie), ou bien dans la contrée de Neamt, dans le nord-est, ou encore dans des régions moins recherchées auparavant mais qui ont connu un grand essor ces dernières années : le nord de l’Olténie, la contrée de Gorj et de Vâlcea (dans le sud du pays). On y organise désormais des programmes touristiques spéciaux pour les fêtes d’hiver. Ce sont des régions où les touristes assistent à la fête authentique, organisée par les habitants qui ont gardé leurs traditions locales. Les visiteurs peuvent les aider à préparer les brioches – cozonac par exemple. Les Roumains sont très accueillants et les fêtes de fin d’année sont une période propice pour les connaître, mais aussi pour se reposer ».

    Passons le micro à Cornel Poenar, administrateur d’un gîte rural classé trois marguerites de Cavnic, comté de Maramures, dans le nord de la Roumanie : « Nous pouvons mettre en place des programmes allant de trois à cinq jours. Durant la première journée, nous recommandons un bref tour de la contrée de Maramures. Au programme : la visite du monastère de Bârsana, un des plus beaux lieux de culte en bois au monde, le cimetière joyeux de Sapânta, qui est unique, et un tour de l’ancienne prison communiste de Sighetul Marmatiei. Le deuxième jour, nous recommandons une visite à Viseul de Sus et un voyage en Decauville dans la Vallée de la rivière Vaser. Le voyage dure huit heures et je dois dire qu’il existe peu d’endroits similaires en Europe. Puis, on pourrait faire des visites au Musée du village et au musée d’histoire de Baia Mare. »

    Albumita Preotescu, l’administrateur d’une pension « quatre marguerites » de la localité de Vama, en Bucovine, dans le nord-est du pays, affirme que les traditions et la gastronomie constituent les atouts de la région :« La Bucovine est une merveilleuse contrée que Dieu aime tant. Nous vous attendons nombreux à la découvrir.» Amis auditeurs, il ne vous reste plus qu’à contacter votre tour-opérateur pour une offre de vacances d’hiver dans des gîtes ruraux de Roumanie. Dépêchez-vous, car les places sont limitées.

  • Parcs d’aventure

    Parcs d’aventure

    Trajets à obstacles, tyrolienne, paintball, chasse au trésor et même locations de tout terrain et instruction militaire – voilà quelques activités pour vous amuser. Nous apprendrons aujourd’hui où nous pouvons aller, ce que nous pouvons faire, combien, cela coûte et ce que ‘on peut voir dans les environs. Nous nous arrêterons pour commencer au cœur de la Transylvanie, à Sibiu. Une ville qui a été capitale européenne de la culture. Chaque année, la renommée des spectacles de danse, de théâtre et de musique qui ont lieu sur ses scènes dépassent les frontières du pays et même du continent. Il y a certaines périodes de l’année quand Sibiu est très plein, en raison des événements de taille internationale qui y ont lieu. Au milieu de l’automne, c’est la destination idéale pour des promenades tranquilles, sur des rues pavées, qui datent d’il y a plusieurs siècles.

    A moins d’une trentaine de km de Sibiu, vous retrouverez la station de Păltiniş. Là, dans une zone superbe, dans une forêt d’épicéas, à près de 1000 m d’altitude, nous nous arrêterons au premier parc d’aventures que nous visitons cette fois-ci, Arca Parc. Florentina Pribeagu, manager, dit que les attentes des touristes sont comblées par une combinaison d’activités qui comprennent escalade dans les arbres, tyrolienne, jeux dynamiques, donc on peut expérimenter des aventures inoubliables en famille, avec des amis ou des collègues. : « Le parc fonctionne depuis le printemps 2013, il a 1,5 ha, et dispose de 10 trajets d’escalade dans les arbres, pour les enfants, les adultes et les équipes, avec 130 éléments de jeu et quatre trajets de tyrolienne, avec des niveaux de difficulté progressifs, pour tous les âges. Les itinéraires sont divisés par couleurs. Outre l’activité de base – escalade dans les arbres, nous organisons aussi d’autres activités. Nous avons des programmes pour les écoles et les maternelles, nous organisons des fêtes pour les enfants. En saison froide, nous proposons aussi des activités telles que tubing et luge. Vous n’aurez aucun problème d’hébergement : il y a, à Păltiniş, tant des hôtels que des pensions. En dehors des touristes de Roumanie, beaucoup de touristes étrangers y viennent, de tous les coins du monde. D’Allemagne, de France, d’Italie, du Royaume Uni, de Belgique, des Etats Unis, du Canada, de Tunisie et même du Mexique. Nous nous félicitons de ce que certains soient même revenus. »

    Nous allons maintenant vers l’est et arrivons aux Bains Harghita. La station est préférée par les amateurs de sports d’hiver. On y fait du ski quatre mois par an, de décembre à mars. Il y a sept pistes de ski aménagées, mais nous nous arrêterons à Balu Adventure Park. Ce parc d’aventures vous garantit une expérience inoubliable, affirme Kristaly Peter, représentant de l’administration : « Nous avons une tyrolienne qui passe par-dessus un lac, avec une longueur de 1000 m. Le parc dispose de 150 jeux. Nous avons une patinoire, et une autre attraction qui ressemble à celles des parcs aquatiques. C’est une bouée avec laquelle on descend dans la neige, dans des tubes. Nous avons 7300 m de pistes de ski, et quatre téléskis. Le parc s’ouvre après les révisions techniques, à 9 h du matin, et il est ouvert jusqu’à 16h00. Notre tyrolienne est unique et inoubliable. Si vous en faites l’expérience une fois ou deux, vous n’allez plus l’oublier. Certains touristes viennent en été, d’autres en hiver. Pour Noël et la Nouvelle année, nous avons des programmes de deux ou trois jours, pour les personnes avec ou sans enfants. Je vous invite à visiter Harghita les Bains et notre parc, à 1400 m d’altitude. »

    Et si vous souhaitez encore plus d’adrénaline, nous vous invitons dans le centre-ouest de la Roumanie, à Orăştie. Situé sur une propriété de 88 ha, Arsenal Park este un parc à thématique militaire, qui propose des jeux tels que le paintball ou l’airsoft, un musée militaire et une zone de spa moderne. Musée militaire en plein air, territoire d’aventure, camp d’entraînement, adrénaline, oasis de détente, vous retrouverez tout cela dans ce parc thématique, nous dit Olav Bagyo, directeur des événements : « C’était auparavant une fabrique de munitions et une unité militaire qui sont devenues un parc touristique thématique. Nous avons actuellement 208 places d’hébergement, un très grand centre spa, avec piscine intérieure, piscine extérieure, deux salons de massage, un salon d’esthétique corporelle, une salle de force et quatre saunas. Nous avons un restaurant dans le parc, et des activités des plus spéciales, à commencer par le tir aux armes à feu, à munition réelle, jusqu’aux simulations militaires d’airsoft, paintball, instruction militaire, promenade en transporteurs à chenille. »

    Il va sans dire que l’offre d’hébergement n’est pas moins spectaculaire. Trois villas de quatre à cinq étoiles, avec deux dortoirs, salles de bains équipées d’hydro-massage, avec une salle à manger et une salle de séjour somptueuse. Olav Bagyo nous en dit davantage : « Nous recommandons les chambres Canon et TAB. Dans les premières, il y a un canon réel, avec la bouche à feu qui sort par la fenêtre, et derrière, sur l’affût de transport, qui a été fixé, vous avez le lit. Dans les chambres TAB, vous avez des moitiés de transporteurs amphibies blindés. Chaque moitié est fixée, et le lit est à l’intérieur de cette moitié. Chaque espace d’hébergement est différent chez nous, avec une ornementation spécifique. Même le restaurant est un musée. En fait, tout notre parc est un musée militaire en plein air. Nous avons au moins 150 objets de technique militaire, allant de mitrailleuses antiaériennes, de chars, T34, T55, S100, de TABs, de canons, jusqu’à des planteurs de mines, d’hélicoptères et d’avions. »

    Pour la Nouvelle année, vous avez une offre du 30 décembre au 2 janvier, avec 115 euros par personne et par séjour, pour une chambre officier. Les repas et un dîner de fête sont compris, ainsi que l’accès gratuit à la patinoire et aux terrains de sport.

  • Vacances dans le sud du littoral roumain de la mer Noire

    Vacances dans le sud du littoral roumain de la mer Noire


    Chers amis, RRI vous invite à participer à un nouveau jeu-concours, intitulé « Vacances d’été sur la côte roumaine de la Mer Noire ». D’ici fin avril, vous découvrirez les stations du sud du littoral roumain, à savoir Jupiter, Saturn, Venus, Neptun, Olimp et Cap Aurora, ainsi que la ville de Mangalia, qui se dresse sur l’ancien emplacement de la cité antique Callatis.



    Notre voyage commence dans la ville-station littorale de Manglia, destination idéale pour ceux qui souhaitent profiter de vacances sereines au bord de la mer Noire et des cures balnéaires, mais aussi pour les passionnés d’histoire. En matière d’attractions touristiques, la liste est longue. Parmi elles, les ruines de la cité Callatis, ancienne colonie grecque au bord du Pont Euxin, la mosquée d’Esmahan Sultan, les grottes Movile – qui est une réserve spéléologique – et Limanu, avec son labyrinthe souterrain s’étendant sur près de 4 km, ainsi que le fameux vignoble de Murfatlar, dont les vins sont primés aux concours internationaux. Il convient de mentionner aussi qu’en 1959, à Mangalia était découvert le plus ancien papyrus d’Europe, datant du IVe siècle avant Jésus-Christ. Après avoir passé un demi-siècle à Moscou, pour être restauré, il peut être de nouveau admiré au Musée d’Archéologie de Mangalia.



    Dumitru Filip, directeur du département du tourisme de la Municipalité de Mangalia, nous parle de ce chef-lieu qui gère six stations littorales aux noms de planètes: Jupiter, Saturn, Venus, Cap Aurora, Neptun et Olimp: Elles ne sont pas nombreuses les villes qui puissent s’enorgueillir d’une richesse de stations littorales aussi grande que la nôtre. Notre atout principal c’est justement le fait d’être une destination importante dans le paysage touristique roumain. Nous disposons d’une capacité d’hébergement d’environ 120.000 places dans des hôtels offrant tous les degrés de confort. Le chef-lieu de Mangalia et les stations adjacentes sont reconnus en tant que destinations balnéaires. Cela veut dire qu’en dehors du tourisme estival, nous proposons des cures thermales. Nos établissements disposent d’excellentes facilités en matière de physiothérapie. En plus, nombre d’hôtels offrent des procédures de balnéothérapie. Certains d’entre eux proposent également des cures de remises en forme et de beauté. Mangalia n’a pas un grand nombre d’habitants et puis une douce sensation de vacances éternelles flotte dans l’air de ses stations littorales. Le séjour y est d’autant plus agréable que l’on a l’embarras du choix parmi la multitude de terrasses, de restaurants gastronomiques ou traditionnels, d’aires expressément aménagées pour accueillir des activités sportives.



    Il y a de bonnes raisons pour choisir Mangalia, affirme Cristian Radu, le maire de la ville: Nous avons au total 9 kilomètres de côte. La région et également réputée pour la forêt de plus de 500 hectares, les six lacs, la boue sapropélique et les dix sources thermales. Nous avons démarré une série de projets financés par les fonds européens. Les travaux ont déjà commencé pour la construction d’un bord de mer piéton de 9 km, soit la longueur de notre segment du littoral. Une autre attraction touristique est le haras de Mangalia, vieux de plus de 90 ans, qui abrite des pur-sang arabes. Nous essayons donc d’améliorer le positionnement de nos stations sur la carte touristique du monde. Mangalia passe pour le plus ancien site d’habitat humain de Roumanie. Par ailleurs, nous sommes en train de mettre en valeur les vestiges de la cité antique de Callatis, au travers d’un projet européen. Nous souhaitons aussi avoir à nouveau à Mangalia la grande affluence de visiteurs de l’étranger qui, par le passé, venaient profiter, entre mai et fin septembre, des vertus thérapeutiques de nos sources chaudes et des soins prodigués dans nos établissements thermaux. Les tarifs de nos services sont accessibles et puis la boue sapropélique de Mangalia est unique en Europe.



    Tatiana Odobescu est directrice du complexe culturel Callatis, qui réunit la Maison de la culture, le Musée d’archéologie, la Bibliothèque municipale et la Bibliothèque française Arthur Rimbaud: Nous avons des vestiges importants, dignes de l’intérêt de nos hôtes venus de l’étranger. Le Musée d’archéologie de Mangalia leur fera découvrir l’histoire de ces parages. Plusieurs cités datant de l’antiquité grecque s’égrènent le long de la côte ouest de la mer Noire. Callatis en est une. C’est une cité dorienne vieille de plus de 2.500 ans, à l’histoire fort intéressante. Une flânerie dans les rues de Mangalia vous fera découvrir une partie des vestiges mis au jour par les fouilles archéologiques. Le projet Callatis – Histoire au bord de la mer Noire se propose justement de conserver et de mettre en valeur trois attractions touristiques situées aux environs de Mangalia. Ces vestiges ont une longue histoire. Au début du XXe siècle, les démarches visant à déplacer l’aire urbaine loin du site historique n’ayant pas abouti, ces vestiges éparpillés dans la ville moderne de nos jours constituent de véritables îlots d’antiquité. Trois d’entre eux sont facilement visibles. Il s’agit des flancs nord et est et de l’angle nord-ouest de la muraille de la cité Callatis, ainsi que des nécropoles paléochrétiennes. Les recherches sur ces vestiges désormais achevées, nous sommes parvenus à des conclusions très intéressantes, qui seront rendues publiques ultérieurement. Nous allons entamer l’étape d’étude architecturale, qui devrait déboucher sur l’identification des modalités permettant une meilleure mise en valeur de ces vestiges. Nous envisageons de créer un parc archéologique en plein air. Il en racontera l’histoire à tout visiteur du musée Callatis de Mangalia. Muni d’une carte, le touriste pourra les repérer aisément, à proximité de ce musée.



    Les hôtels situés dans le sud du littoral de la mer Noire s’adressent à toutes les catégorie de touristes. Il y en a qui pratiquent, depuis peu, le tourisme de niche, privilégiant les offres destinées aux jeunes, aux familles avec des enfants ou aux personnes désireuses de tester les bienfaits des facteurs thérapeutiques de la contrée.



    Andrei Ţigănaş, directeur des hôtels Delta et California, situés dans les stations littorales de Jupiter et respectivement Cap Aurora: Cela fait des années que nous ciblons les familles avec des enfants. Nos petits clients sont traités comme des rois. Nous avons conçu pour eux des activités à longueur de journée et leur avons réservé tout un segment de plage. A cela s’ajoute l’aire de jeu « Baby Land », les ateliers de création, le centre de danse moderne et classique, l’école de théâtre et le théâtre pour enfants. Toutes ces activités sont gratuites et constituent un complément de l’offre d’hébergement. (Trad. Mariana Tudose)


  • Arsenal Park

    Arsenal Park

    Doté de 200 places d’hébergement, Arsenal Park accueille des touristes excentriques, qui souhaitent vérifier la qualité du sommeil sur un affût de canon, dans des transporteurs amphibies blindés, dans des bunkers souterrains ou dans des chambres de luxe. L’année 2015 est arrivée avec de nouvelles offres et attractions touristiques.



    Olav Bagyo, directeur des événements, parle d’un projet de développement des loisirs: « Nous avons commencé ce projet l’année dernière ; nous avons réussi à terminer une aire de jeux pour les enfants âgés de 3 à 13 ans, respectueuse de toutes les normes internationales. Nous avons finalisé une aire de planche à roulettes, très appréciée par les amateurs de tout le pays, ainsi qu’un Parc Aventura, avec des parcours acrobatiques forestiers ; il y en a six, de couleurs différentes, en fonction de la difficulté. Le parcours le plus facile a la couleur jaune et ne dépasse pas une hauteur de 3 mètres, tandis que le plus difficile est rouge et passe jusqu’à 20 mètres de hauteur. Enfin, 16 pistes cyclables sont aménagées à 98%. »



    L’offre spéciale pour les différentes fêtes de lannée, à 89 euros par personne, inclut 2 nuits d’hébergement dans la Chambre Officier, deux petits déjeuners, un déjeuner « élégant », un dîner aux chandelles et feu de camp, ainsi qu’un accès gratuit à de nombreuses attractions.



    Olav Bagyo, directeur des événements : « Nous avons un autre projet qui sera bientôt finalisé : la tyrolienne, avec le point de départ en haut d’une tour d’eau haute de 45 mètres et un tracé de 600 mètres de longueur. La tour d’eau sert aussi de plate-forme pour des sauts Power Fan, un petit cousin du bungee jumping, si vous voulez. Le Power Fan n’utilise pas de corde élastique mais un câble en acier, sans dynamique, et doté d’un système de freinage malin, et qui n’a pas d’oscillation trop forte ; le diamètre d’oscillation est de seulement deux mètres. Le mécanisme freine au bout de 40 mètres, à 5 mètres du sol, le corps s’arrêtant à 30 cm au-dessus du sol. »



    Les paquets touristiques sont très alléchants, avec par exemple deux ou trois nuits d’hébergement dans des chambres 3 étoiles, une soirée barbecue, de la bonne cuisine et du divertissement.



    Olav Bagyo, directeur des événements à l’Arsenal Park : « Nous avons construit une patinoire artificielle synthétique, large d’environ 800 mètres carrés et une installation d’éclairage nocturne. Et puis, également au cours de cette année, nous allons inaugurer un gymnase multifonctionnel, qui pourra être aussi utilisé comme salle de conférences de 1000 places, ainsi qu’un Parc aquatique, avec sept piscines dont trois extérieures, toboggans et jacuzzi. »



    Territoire illimité daventure, musée militaire en plein air, aire de jeu – le tout au cœur de la nature, sur un camp dentraînement, base dexpéditions touristiques et fournisseur dadrénaline – ainsi se recommande lArsenal Park cette année.



    2015 est une année riche en événements, précise Olav Bagyo, chargé de la gestion dévénements: « Le parc a été déjà réservé pour des activités sur plusieurs mois. Même sil fut inauguré en 2009, une année néfaste pour léconomie, nous navons connu que de bonnes surprises. Le nombre de touristes a augmenté dune année à lautre. Dailleurs, nous avons reçu notre plus grand nombre de clients en 2014 et nous espérons bien que cette année nous réserve daussi belles surprises. Nous attendons des groupes de touristes passionnés doff-road dEspagne, de France, du Danemark, bref de partout. Nous sommes en contact avec deux agences de tourisme de Chine qui nous everront des touristes désireux de pratiquer des activités considérées comme exotiques chez eux. Et je pense plus précisément au tir à larme à feu dans un polygone, un sport qui nexiste pas en Chine. En plus, nous navons pas de concurrence à lOccident. Je sais quil existe toute sorte de colonies, musées, boot camps, qui offrent une partie de nos activités, mais jusquici nous navons pas découvert doffre qui comporte tout ce que nous proposons. Si cela existe, jaimerais bien le savoir. »



    Voilà donc, une variante de vacances actives pas comme les autres. Des activités, il y en a pour tous les goûts et pour tous les membres de la famille, car les mères pourront profiter de la piscine, alors que les enfants auront de quoi occuper leur temps dans les maisonnettes multicolores qui leur sont spécialement destinées. Le soir, toute la famille peut regarder des films en plein air ou assister aux feux de camp. Des vacances inédites pour tous. (Trad. Ileana Taroi, Valentina. Beleavski)

  • Paul Jamet – Qu’en est-il de la saison touristique en Roumanie?

    Paul Jamet – Qu’en est-il de la saison touristique en Roumanie?

    Munis d’une statistique fraîchement publiée par l’Institut national roumain de profil pour les six premiers mois de l’année en cours, je pense que nous pouvons procéder à esquisser une réponse. Près d’un million de touristes étrangers ont visité la Roumanie les six premiers mois de l’année en cours, selon la source citée, soit 25% du nombre total de touristes pour la période mentionnée.

    La plupart des visiteurs ont été Allemands, Italiens, Israéliens, Français, Américains, Britanniques et Hongrois. En ce qui concerne les arrivées des touristes étrangers dans les structures d’accueil touristique, les Européens ont représenté 75%, et parmi eux, ceux de l’Union européenne ont été les plus nombreux – 85%. Il est à remarquer que le nombre de touristes asiatiques a marqué un bond spectaculaire de 44% par rapport à la période similaire de l’année dernière.

    Ceux en provenance d’Amérique du Nord ont été de 15% plus nombreux à visiter la Roumanie. Même l’Amérique du Sud nous a envoyé 3% de touristes de plus. Par contre, le nombre d’Africains a connu un recul de près de 6%. Avec plus de 8 millions et demie, les nuitées dans les structures d’accueil touristique ont elles aussi marqué une tendance positive, 14% de plus que l’année dernière. Pour répondre à votre question, M Jamet, la durée moyenne du séjour au 1er semestre de 2015 est restée stable, elle a été de 2,2 jours pour les Roumains et de 2 jours pour les étrangers.

    Les hôtels ont été préférés par 30% environ des visiteurs, suivis de près par les espaces d’hébergement sur des navires; les auberges de jeunesse et les villas touristiques arrivent loin derrière, avec 16%. Les arrivées de visiteurs étrangers dans les postes-frontière ont progressé de 10%, la majorité écrasante des étrangers (93%) étant Européens, dont 58% des Etats de l’Union européenne. Où vont principalement les visiteurs étrangers une fois arrivés en Roumanie ? Beaucoup d’entre eux s’arrêtent dans l’ouest du pays pour admirer l’architecture ancienne et pour goûter à la gastronomie traditionnelle de l’endroit, précise Ziarul financiar.

    L’ancien centre-ville de Timişoara recèle beaucoup de bâtiments historiques, bien conservés, certains uniques en Europe. La Place de la Victoire et celle de l’Union comptent même parmi les plus photographiées d’Europe, selon la source citée. Pour mémoire, rappelle Capital, en 2014, nous avons eu 1.900.000 touristes étrangers toute l’année, qui ont dépensé 5,1 milliards de lei. Pour 62% d’entre eux, la principale raison du séjour a été les affaires, la participation à des congrès, conférences, cours, foires et expositions. Ils ont dépensé 68% de l’ensemble des dépenses touristiques.

    Les voyages à titre privé ont été la seconde raison du séjour, avec 39%, et leurs dépenses ont représenté 32% de l’ensemble. Ce type de voyages se fait pour des vacances, des achats, des évènements culturels et sportifs, pour visiter la famille et les amis et d’autres activités. Parmi les dépenses pour des affaires, les frais d’hébergement se classent premiers, avec 50%. 44% des touristes ont organisé leur séjour par des tours-opérateurs et 77% sont arrivés en avion.

    Il y a peu d’informations sur l’argent dépensé par les touristes en Roumanie. Une étude récente de la Fédération des patronats du tourisme roumain indique que pendant le week-end, un touriste roumain dépense sur la côte roumaine de la mer Noire en moyenne 45 euros par jour pour l’hébergement, la restauration et pour les loisirs. Bien entendu, les sommes dépensées par les touristes dépendent largement de la station choisie, de la catégorie de l’hôtel et du restaurant et aussi de l’activité de loisirs préférée. Une autre étude pour les 10 premiers mois de 2014, publiée par Adevărul, indique que les touristes étrangers ont dépensé 23% de plus en Roumanie par rapport à la période similaire de l’année précédente, sans donner de chiffre…

    En tout cas, la balance de tourisme continuait d’afficher un déficit de 250 millions d’euros par an entre les arrivées en Roumanie et les départs des Roumains à l’étranger, selon Adevărul. Enfin un chiffre sur wall-street.ro : 635 euro, la moyenne d’un séjour d’un touriste étranger en Roumanie en 2014. Au premier semestre de l’année en cours, le nombre des touristes roumains qui ont voyagé à l’étranger a été de 6,23 millions, à la hausse de 11,1% par rapport à la même période de 2014. Notons que ceux qui sont partis ont largement préféré les transports routiers (78%). Voilà, chers amis, j’espère avoir répondu à vos questions.

  • Vacances sur le littoral roumain de la mer Noire

    Vacances sur le littoral roumain de la mer Noire

    Une visite au Delphinarium, au haras de Mangalia et aux musées des villes riveraines ainsi quune excursion dans le delta du Danube peuvent compléter merveilleusement bien le programme de vos vacances. Les clubs ouverts notamment dans la station de Mamaïa et les sports nautiques feront la joie des jeunes. La station de Mamaïa a été déjà promue, en février, au Salon international de tourisme de Tel-Aviv, où lAssociation « Litoral – Delta Dunarii » a participé pour la première fois.



    Une campagne de promotion a dailleurs été lancée en Israël, suite à laquelle le nombre de touristes israéliens qui viendront passer leurs vacances sur le littoral roumain a doublé. Deux vols charter amèneront cet été à Constanţa 5.000 touristes israéliens. Corina Martin, présidente de lAssociation « Litoral-Delta Dunării » : « Ce sont des touristes qui ont préféré des vacances en pension complète. Ils sont passionnés dexcursions et intéressés par les sites touristiques. Ils souhaitent tous voir Bucarest et passer une journée au delta du Danube. Ils sintéressent aux spectacles de cirque, aux dégustations de vins, aux parcs aquatiques, ils veulent visiter les casinos et le parc daventures situé dans le sud du littoral, faire des courses à Constanţa et des croisières en mer Noire. »



    Le parc daventure mentionné par notre interlocutrice est une des plus récentes attractions du littoral. Il a été ouvert cette année dans la station de Neptun et il sappelle « Paradis Land ». Aurelian Marin, son directeur général, nous le présente : « On peut dire que nous avons enfin apporté laventure sur la côte de la mer Noire. Le parc est destiné aussi bien aux jeunes quaux adultes. Il a été construit dans la forêt. Tout se passe dans les arbres. Le parc comporte 14 trajets avec différents degrés de difficulté. Il y en a aussi bien pour les mômes de 4 ans que pour les sportifs professionnels et les alpinistes. Les touristes doivent parcourir différents trajets à travers la forêt, prévus de ponts, de tyroliennes, dobstacles, de câbles et de jeux. Certains trajets sont thématiques. A présent, le parc daventures de Neptun est le plus grand du pays, sétalant sur 2 hectares. Je suis certain que les touristes arrivés sur le littoral seront enchantés dy passer des moments agréables. »



    Le littoral roumain est une destination pour toutes les catégories de touristes – estime Mariana Gorbănescu, secrétaire général de lAssociation « Litoral – Delta Dunării », arguments à lappui : « Le littoral roumain se prête au tourisme balnéaire. Il y a beaucoup dendroits où les touristes peuvent venir pour la cure et la relaxation. La plupart des hôtels ont créé des conditions spéciales pour les familles qui emmènent leurs enfants et des programmes intéressants sont proposés aux touristes roumains et étrangers. »



    Le delta du Danube, qui figure depuis 1991 sur la liste du patrimoine de lUNESCO, est une destination incontournable pour les touristes qui arrivent sur la côte roumaine de la mer Noire. Seule région deltaïque au monde à être entièrement déclarée Réserve de la biosphère, le delta du Danube est un véritable coin de nature paradisiaque qui attire notamment par la diversité de la faune et de la flore. Loffre touristique du delta inclut aussi observation des oiseaux, promenades en barque ou en chaloupe, parties de pêche ou de chasse. Que vous optiez pour une excursion dune journée ou de trois jours à bord dun hôtel flottant, vous vivrez une expérience inoubliable. Doru Vlădescu gère une agence de tourisme.



    Ce tour-opérateur du delta du Danube dispose dun hôtel flottant quatre étoiles, baptisé Arca, dun remorqueur aménagé pour des croisières, de barques rapides et de barques de pêche dans les lagunes. Doru Vlădescu nous fournit des détails sur lhôtel flottant. « Cest un bateau de petites dimensions, pour les croisières. Il comporte neuf cabines, disposant de salle de bains privative et de climatisation. Il sagit dun voyage tout compris, avec aussi des facilités tels que connexion wi-fi gratuite et karaoké. Au dernier étage il y a un jacuzzi, un bar de plage et des chaises longues. Les touristes peuvent également faire des promenades en barques de pêche, accompagnés par un guide spécialiste de lornithologie, locuteur danglais, de français ou dallemand. Notre offre inclut aussi différents jeux de société, une bibliothèque, des DVDs, des films artistiques ou des dessins animés. Le programme est conçu suivant la durée du séjour. Ce peut être un week-end prolongé, soit trois nuitées et quatre jours, du jeudi au dimanche ou bien une semaine. »



    Lhôtel flottant présente lavantage de la mobilité, ajoute Doru Vlădescu, qui précise que litinéraire est défini demblée de sorte à visiter le plus grand nombre possible de sites dintérêt. « Par exemple, en empruntant le canal de Sulina, on peut atteindre la mer Noire, où lon découvrira une plage magnifique, au sable très fin. On peut aussi visiter la Forêt de Letea, classée au patrimoine mondial de lUNESCO. Le bras danubien Saint Georges débouche lui aussi en mer Noire. Nous avons eu des visiteurs de France, dItalie, dAllemagne, dAutriche, du Royaume-Uni, dUkraine, de République de Moldova et même des Etats-Unis. Notre livre dor consigne leurs appréciations au sujet de la cuisine du terroir, de lhébergement, de la nature sauvage des parages et de lhospitalité des habitants de ce coin de pays, les Lipovans. »



    Traditions, aventure, détente, boîtes de nuit, nature sauvage, tout cela est à découvrir si vous choisissez un séjour au bord de la mer Noire ou dans le delta du Danube. (Trad.: Mariana Tudose, Dominique)

  • 22.05.2015

    22.05.2015

    En Roumanie, l’été approche à grands pas et les Roumains commencent à se faire des projets de vacances. Et pour cause : plus de 12.000 Roumains choisissent des séjours d’une semaine, hors saison, en Bulgarie voisine ou en Grèce, à des prix avoisinant la centaine d’euros. Et oui, cela est bien possible une fois que l’on accepte de voyager en car et de se faire accueillir dans des studios ou hôtels classés deux étoilesn, affirme Teodor Calimanescu, actionnaire de l’agence Europa Travel spécialisée dans des séjours à prix dégriffés, citée ziare.com. « Les petits tarifs n’indiquent pas automatiquement un confort moindre, mais plutôt un éventail restreint de services ». Les vacances aux prix cassés sont d’habitude au mois de mai et de septembre. Malheureusement, le nombre de places est limité, affirme Teodor Calimanescu, tout en ajoutant que la demande dépasse largement l’offre. Les touristes qui guettent des vacances à une centaine d’euros la semaine sont des étudiants, des retraités ou des salariés aux petits revenus. Mais il y a aussi une autre catégorie : celle qui préfère économiser sur le séjour pour pouvoir se permettre, une fois sur place, toute sorte d’excursions, de sorties en ville et des souvenirs. Mes amis, dans les minutes suivantes, j’invite au micro M. Razvan Pascu, conseiller de marketing touristique pour discuter un peu des destinations privilégiées de la clientèle touristique roumaine, un sujet proposé par notre ami français Michel Minouflet.

    Découvrez le sujet ici:

    Bonjour ou bonsoir à vous, cher Jean-Michel Aubier. Comment ça va ? Merci à vous pour les lettres et les messages, pour les rapports d’écoute et les commentaires visant nos programmes. Je voudrais vous dire que moi aussi, j’ai lu il y a quelques mois le livre sur la vie de la jeune Malala, cette fillette de douze ans qui a failli mourir suite à un attentat contre sa personne en 2012 perpétré par les talibans. Un livre que je recommande chaleureusement. D’une part, parce qu’il est très bien écrit et qu’il explique le combat que Malala et sa famille a du mener pour défendre le droit des jeunes filles à l’éducation et de l’autre, parce qu’à part l’histoire autobiographique de cette fillette, il nous présente aussi des repères historiques d’une région en proie aux violences, tout en nous aidant à mieux comprendre comment tellement d’horreurs furent elles possibles. Un livre à ne pas rater !

    Dirigeons-nous vers le Canada pour un petit clin d’œil à notre nouvel auditeur Jocelyn Lacroix qui vient de découvrir nos émissions en français. Nous sommes très contents que nos programmes vous intéressent. En fait, chaque rapport d’écoute comportant le jour, l’heure, la fréquence et quelques détails de l’émission suivie sera récompensé d’une carte QSL. Je vous rappelle que l’actuelle série de carte de vérification vous offrira l’occasion de découvrir la beauté des grottes de Roumanie. Cher ami, j’espère que vous continuerez à nous écouter !

    Mes amis je vous invite à me suivre près de Passau, en Allemagne, pour passer le bonjour de nous tous à M. Günter Jacob. Alors, wi geht’s ? Ne vous faites pas trop d’illusions, mon allemand se résume à seulement quelques petits mots et expressions. Revenons à votre message. Nous sommes ravis de constater que la réception soit des meilleures de votre côté comme le confirme votre rapport d’écoute qui est très bien rédigé. J’espère que vous avez reçu depuis pas mal de temps la carte QSL. Si ce n’est pas le cas, faites-nous un petit signe pour vérifier auprès du Service de correspondance. Tschüss !

    Bonjour l’Afrique et bonjour à vous, cher Farid Boumechaal. Comment ça va ? Merci à vous pour le rapport d’écoute et merci d’avoir participé aux jeux-concours organisés par RRI. Je remarque que vous aussi, vous avez choisi Malala comme personnalité de l’année dernière. Effectivement, cette fillette a changé un peu la perception du monde et de nous tous sur ce qui se passe dans son pays natal et sur le combat que les filles doivent mener pour préserver leur droit à l’éducation.

    Je voudrais, dans les minutes suivantes, remercier nos amis du monde entier nous ayant envoyé des rapports d’écoute. Merci donc à notre auditeur brésilien Anselmo de Paula Camargo, à M. Pesce Edoardo d’Italie, à Dmitri Kutuzov de Russie, à Philippe Marsan de France qui a suivi les émissions consacrées à l’attentat de Charlie Hebdo, à Ferhat Bezazel d’Algérie. Merci à tous et bonne continuation sur les ondes de RRI.

    Comment allez-vous, cher Jean Marc Olry de France ? J’espère que tout va bien de votre côté et que vous vous portez bien. C’est très émouvante votre petite remarque au sujet de notre article concernant les attentats de Paris. Vous dites et je cite : j’ai adoré votre article Solidarité et unité contre le terrorisme et les photos l’accompagnant. Bravo pour la conclusion qui refuse l’amalgame et la récupération. Merci à vous, cela nous fait plaisir. Quant à mes articles sur le blog, vous savez à un moment donné j’ai pensé faire aussi un blog en français sur la Roumanie et sur les expériences que j’ai vécues en tant que jeune Roumaine en France. Mais, faute de temps, j’ai laissé ce projet de côté. Peut-être que je vais m’y attaquer un beau jour. Je pense que ce serait intéressant pour les Français de découvrir la façon dont on regardait l’Occident juste après la chute du communisme. En attendant, je compte sur vous pour me lire en roumain. Je suis très heureuse de retrouver vos commentaires. Merci de votre présence aussi bien sur les ondes que sur mon blog. Bises !

    Cher Amady Faye du Sénégal, comment allez-vous ? Cela nous fait grand plaisir de recevoir vos rapports d’écoute, riches en détails. Vous avez mentionné dans votre rapport le nom du groupe de musique Voltaj. Je ne sais pas si vous le savez, mais ce sont justement les gars de Voltaj qui représentent la Roumanie à l’Eurovision 2015. La chanson sélectionnée est très belle, je l’aime beaucoup, et elle traite d’un sujet sensible, à savoir le drame des enfants roumains laissés derrière par leurs parents partis à l’étranger à la recherche du travail. Les statistiques font état de quelque 350 milles enfants roumains élevés soit par un seul parent, soit par les grand-parents ou d’autres membres de leur famille après le départ d’au moins un de leurs parents. Et puisque je viens d’invoquer le nom de ce groupe de musique, je vous invite à l’écouter avec cette chanson très belle qui s’appelle « Repartir à zéro ». Quant à moi, Ioana, je vous remercie de votre attention et je vous donne rendez-vous d’ici deux semaine à une nouvelle édition du courrier. A la prochaine !

  • Les gagnants du jeu – concours “Vacances sur la côte roumaine de la Mer Noire”

    Les gagnants du jeu – concours “Vacances sur la côte roumaine de la Mer Noire”

    Chers amis, RRI vous a invités à participer, jusquau 30 avril 2015, le cachet de la poste faisant foi, au jeu – concours de culture générale « Vacances dété sur la côte roumaine de la Mer Noire ». Le concours été consacré à un des principaux points dattraction de Roumanie, pour les touristes étrangers et roumains, avec un accent particulier sur la ville de Mangalia (la cité antique de Callatis) et le collier de 6 stations du sud du littoral roumain, à savoir Jupiter, Saturn, Venus, Neptun, Olimp et Cap Aurora.



    Notre jeu-concours a suscité votre intérêt. A preuve, les 249 réponses correctes et complètes que nous avons reçues de votre part. Merci à vous, et nous vous invitons à participer à dautres jeux-concours organisés par RRI.

    Les grands prix consisteront en deux séjours pour 2 personnes, 7 nuitées dans une chambre double, en pension complète. Le premier séjour est prévu du 12 au 19 juin, alors que le second aura lieu du 6 au 13 septembre. Tous les gagnants seront hébergés à lHôtel Delta de la station de Jupiter, dans le comté de Constanta. Comme dhabitude, les frais de transport jusquen Roumanie et de visa, si nécessaire, sont à la charge des gagnants.



    Tout cela est possible grâce à notre sponsor, lHôtel Delta, la société Delta Aurora SA, et à nos partenaires, dont : la Mairie de Mangalia et le Musée darchéologie « Callatis » de Mangalia.



    Le concours a été sponsorisé par lHôtel Delta, la société Delta Aurora SA et organisé avec lappui de nos partenaires, dont la Mairie de Mangalia, le Musée dart de Constanţa, le Musée darchéologie « Callatis » de Mangalia, lArchevêché de Tomis, la filiale de Constanţa de lUnion des artistes plasticiens, Le Musée de la Marine roumaine de Constanţa, le Conseil du culte musulman de Roumanie, les Forces navales roumaines.

    Comme dhabitude, nous vous avons invités à suivre nos émissions, à consulter notre site Internet et nos profils Facebook, Twitter, Google+ et LinkedIn pour répondre correctement aux questions.



    Le jeu-concours a pris fin le 30 avril, le cachet de la poste faisant foi. Avant de vous dévoiler les noms des gagnants, rappelons les questions auxquelles vous deviez répondre:



    – Comment la ville de Mangalia sappelait-elle dans lantiquité? Réponse correcte: Callatis



    – Quelle grotte unique au monde se trouve non loin de Mangalia ? Réponse correcte: La grotte de Movile



    – Quel est le nom des stations du sud du littoral roumain de la Mer Noire? Réponse correcte: Mangalia, Jupiter, Saturn, Venus, Neptun, Olimp, Cap Aurora.



    – Nommez 5 attractions touristiques de Mangalia ou de ses alentours. – Là, vous pouviez choisir parmi plusieurs attractions : la Mosquée Esmahan Sultan, le Musée darchéologie « Callatis » (qui abrite lunique papyrus de Roumanie), le Monument des Héros, le Musée de la Marine, le Haras de Mangalia, la réserve naturelle de Hagieni, le port touristique, la grotte de Movile, la forêt de Comorova, la Colline de Documaci, lédifice byzantin, le lac de Mangalia, la citadelle de Callatis ou encore la grotte de Limanu.



    Voici maintenant la liste des gagnants.



    Les Mentions sont allées vers 50 de nos amis qui nous écoutent à la radio ou sur Internet: Idriss Bououdina, des Etats Unis, et El-Ihsani Bouchaïb, du Maroc, Li Hua, Wang Li, Long Dingzhong, Chu Changrong, Zhang Xiaohua et Xian Honglin, de Chine, Zhai Yizhuang, des Etats-Unis, qui a écrit à la Rédaction chinoise, Antonio Múñoz, dArgentine, Claudio Gerlach, du Brésil, Carmen Fuentes, de Cuba, Salvador Paxi, dEspagne, Miguel Ángel Bartos, du Chili, Antonnella Zappalà, Giorgio Borsier, Stefano Citterio et notre compatriote Natalia Călinescu, tous les 4 dItalie, Natalia Popenko et Natalia Zabolotna, dUkraine, Viktoria Hovard, de Bulgarie, qui a écrit à la Rédaction ukrainienne, Adervall Lima Gomez, du Brésil, qui a écrit à nos collègues de la Rédaction anglaise, Mofizur Rahman, du Bangladesh, Inger Holmberg, de Suède, Sabiha Mubeen, dOman, Brian Kendall, du Royaume-uni, Henk Poortvliet, des Pays-Bas, John et Roberta Selesky, John Rutledge, des Etats-Unis, Catherine Agboola, du Nigeria, Hafizur Rahman (Rainbow Listeners Club) du Bangladesh, Umesh Kumar Yadav, Priyanka Paul (Metali Listeners Club SB Sharma – SBS World Listener Club), Naved Raiyan (International DX Radio Listeners Club), tous dInde, Obaid Alamm; Shah Listeners Club; Jinnah DX Club, du Pakistan, Surendra Kumar, dInde, Georg Pleschberger, dAutriche, Svetlana Şpakovskaya, du Bélarus, Narendra Jangir, Chinmoy Mahato et Chitturi Venkataramana, dInde, Didarul Islam, Bangladesh, Michael Whing et Grant Skinner, tous les deux du Royaume-Uni, Shenaz Aziz, du Pakistan, Constantin Criţchi, de République de Moldova (qui a écrit à la Rédaction russe), Eugeniusz Krzemienczucki, de Pologne (lui aussi a écrit à la Rédaction russe), Alexei Gatsoura, du Bélarus.



    Alexei Gatsoura, du Bélarus: « Je participe à vos jeux – concours parce que je mintéresse depuis toujours à votre pays. Jécoute RRI, surtout les infos, les émissions dactualité ou celles qui parlent dhistoire et de culture. »



    Le Troisième Prix a été remporté par 20 de nos auditeurs ou usagers dInternet: Raïf Chaaban, du Liban, qui a écrit à la Rédaction française, Ali Alaoui, de Tunisie, Abdel Kader Hassan, dEgypte, Liu Fajian et Zhi Yanjiao, de Chine, Julio José Bravos, du Costa Rica, Juan Antonio Brea, dEspagne, Lucia Sandiano, Cristina Risso et Francesca Bernardino, tous les trois dItalie, Ihor Gurovoi, dUkraine, Jose Rivera, des Etats-Unis, Stu McLeod (Nouvelle Zélande), Shivendu Paul, Abhera Jaswal, Radhakrishna Pillai (Inde), Massoud Benaïssa, dAlgérie, qui a écrit à la Rédaction anglaise, Erik Oeffinger (Allemagne), Nikolaï Veselkov (Russie), Andreea Deea, de Roumanie.



    Raïf Chaaban, du Liban : « Je suis content de vous écrire pour exprimer ma grande joie et mon plaisir découter votre Radio avec assiduité depuis plus de 20 ans. Je vous suis en ondes courtes et en ligne car jaime être au courant de toutes les informations sur la Roumanie ».



    Voici maintenant les 20 gagnants du Deuxième Prix : Nouari Naghmouchi, (Algérie), auditeur des émissions en français de RRI, Abdel-Karim Ahmad Ali Al-Mabrouk (Libye), Gong Lei et Yu Baoguo (Chine), Pablo Ramírez, (Pérou), Franco Rodríguez (Colombie), Agide Melloni, Giovanna Bertocco, Roberto Carrus et Antonella Monti(Italie), Danny Flowers (Etats-Unis), Mohammad Shamim et Najim Uddin (Inde), Ayeni Jeremiah Adedayo (Nigeria, qui écoute nos émissions en anglais), Shahzad Shabbir et Nasir Aziz (Pakistan), Jehn Nooijen (Pays-Bas), auditeur des programmes en allemand), Vera Kuznetsova et Nikolaï Matveev (Fédération de Russie), Angela Olaru (République de Moldova).



    Nouari Naghmouchi, dAlgérie : « Jai participé à ce concours puisque je suis un fidèle auditeur de RRI. Les émissions du Service français de Radio Roumanie Internationale sont formidables, variées, très riches”.



    Voici la liste des 10 gagnants du Premier Prix : Amady Faye, du Sénégal, Emilian Teodorescu (de République Tchèque), Ana-Maria Avram, de Roumanie, qui étudie le chinois, Hugo Longhi (Argentine), Bogdan Timkiv (Ukraine), Ashik Eqbal Tokon (Bangladesh), Mitul Kinsal (Inde), Mogire Machucki (Kenya), Maxim Zabâtov (Russie), Fritz Andorf (Allemagne).



    Notre fidèle auditeur Amady Faye, du Sénégal, explique ce que RRI représente pour lui : « Je suis les émissions de RRI en ondes courtes et en ligne car cest grâce à lexcellent travail déployé au quotidien par les équipes rédactionnelles des différents services que je suis très bien informé sur la Roumanie. La radio amie est aussi la grande fenêtre ouverte sur le monde et doù viennent à chaud les actualités internationales. »



    10 Prix Spéciaux seront remis à nos auditeurs ou internautes fidèles: Gilbert Dupont, de France, Ben Amer Laïd dAlgérie, Guo Yanxin de Chine, Antonio-Ángel Morilla dEspagne, Anna Mahjar Barducci et Giovanni Sergi, les deux dItalie, notre auditeur de longue date, Hans Verner Lollike du Danemark, Hamad Kiani de Pakistan, Kamlesh Gautam dInde et Victor Varzin de Russie.



    Notre ami français, Gilbert Dupont de France, « Limportant, cest de participer » comme la si bien dit un certain baron français. Qui plus est si le thème est basé sur lhistoire et la géographie dune région que je ne connais pas… Cela permet de rêver un peu. Pourquoi suivre les émissions de RRI ?Eh bien, parce que les informations relatives à la Roumanie, pourtant membre de lUE, se font relativement rares en France. Radio Roumanie Internationale, dont le contenu des émissions est particulièrement diversifié, permet de combler cette importante lacune. Je suis personnellement resté fidèle à ces bonnes vieilles ondes courtes. »



    Antonio-Angel Morilla, dEspagne: « Cela fait pas mal dannées déjà que jécoute vos émissions en ondes courtes en tant que membre du Club des auditeurs de RRI. Je suis très intéressé à apprendre davantage sur la Roumanie, un pays dorigine latine, tout comme lEspagne, mais qui a sa propre spécificité. Je suis particulièrement intéressé par la région de la mer Noire, un territoire plein de contrastes que je prends plaisir à découvrir grâce à vos programmes en ondes courtes. Jaimerais bien visiter la Roumanie pour découvrir les attractions touristiques et culturelles, mais aussi pour avoir loccasion de vous rendre visite à la Radio. »



    Kamlesh Gautam dInde nous explique pourquoi elle se sent attachée aux programmes de RRI: « Je suis professeur de maths à New Delhi. Mon mari avait pris lhabitude découter les émissions de RRI. Parfois, il se voyait offrir des livres et des brochures sur la Roumanie que je feuilletais moi aussi. Cest comme cela quest né mon intérêt envers la Roumanie et le peuple roumain. Même mes enfants se plaisent à écouter de temps en temps de la musique roumaine sur Internet (…). Jai décidé de participer à ce jeu-concours pour me motiver à en apprendre davantage sur votre magnifique pays. »



    Nous remercions une fois de plus tous ceux dentre vous qui ont répondu aux questions, en faisant part de leurs motivations de participation. Bravo et félicitations à toutes et à tous!



    Et maintenant, chers amis, le moment est venu dapprendre le nom de nos deux gagnants du Grand Prix ayant décroché chacun un séjour tout compris, dune semaine, pour deux personnes, à lhôtel Delta de la station de Jupiter, dans le département de Constanta.


    Le premier séjour sera pour M. Jaroslaw Jedrzejczak de Pologne qui visitera la côte roumaine de la mer Noire du 12 au 19 juillet, tandis que le deuxième séjour a été gagné par M. Olexandr Getz dUkraine qui se rendra au bord de la mer Noire du 6 au 13 septembre. Un grand bravo et à bientôt en Roumanie!



    M. Olexandr Getz dUkraine, lun des deux grands gagnants de notre jeu-concours explique pourquoi il a décidé de participer: « Cela fait plus de 20 ans que jécoute vos émissions. Jai déjà participé à plusieurs de vos jeux- concours et il mest déjà arrivé de gagner des prix importants, mais jamais le Grand prix. En plus, je nai jamais visité la Roumanie sur laquelle jai appris des choses grâce à vos programmes et dernièrement, grâce à Internet. Jaimerais tellement visiter un beau jour votre pays. »



    Chers amis, ici prend fin ce jeu consacré au littoral roumain. Les prix seront envoyés par la poste et nous vous prions den confirmer la réception ainsi que le contenu du colis reçu. Nous vous remercions pour votre soutien et vous attendons nombreux à notre prochain concours qui démarre dans très peu de temps ! A bientôt ! (trad. : Mariana Tudose, Ioana Stancescu)

  • Neptun, une destination phare sur la côte roumaine de la Mer Noire.

    Neptun, une destination phare sur la côte roumaine de la Mer Noire.

    Vous le savez déjà, notre jeu-concours « Vacances sur la côte roumaine de la mer Noire », vous invite à visiter différentes destinations. Aujourd’hui nous vous proposons de faire une halte à Neptun, une des stations littorales roumaines les plus connues. Elle est située dans l’extrême sud-est de la Roumanie, près de la forêt de Comorova, à 7 km au nord de la ville de Mangalia et à 38 km au sud de Constanta. La plage de Neptun est un des points forts de cette station littorale. Se segment appelé « La steaguri », « Aux drapeaux » est, de l’avis des touristes, une des meilleures plages du littoral roumain. Son sable est fin et l’entrée dans la mer est progressive et le plus important pour le vacancier, sans aucune pierre ni cailloux.



    Côté cures, à Neptun on peut soigner des maladies rhumatismales dégénératives, inflammatoires, les maladies du système neveux périphérique, dermatologiques, ainsi que les troubles respiratoires. Les facteurs de cure naturels sont le climat marin riche en aérosols salins et les radiations solaires, l’eau de mer hypotonique, au chlore naturel, au souffre, sodium, magnésium et les sources d’eaux sulfureuses à température moyenne, entre 22 et 27 degrés et la boue sapropélique extraite du lac Techirghiol.



    Le climat marin est caractérisé par des étés très chauds, pendant lesquels le soleil brille chaque jour et la température moyenne au mois de juillet peut dépasser les 22 degrés. Détails sur la station de Neptun avec Dumitru Filip, responsable de la Direction de tourisme de la municipalité de Mangalia : « C’est une destination généreuse. Nous ne pouvons pas oublier de mentionner le fait qu’hormis les hôtels, il existe toute une série de facilités censées rendre votre séjour encore plus agréable. Parmi les nombreux restaurants et terrasses à différents spécifiques, je mentionnerais le restaurant et bar à vin Neptun, le restaurant Calul Balan. S’y ajoutent les espaces spécialement aménagés pour les loisirs et les différents sports aquatiques ou terrestres, tels le tennis. »



    Ajoutons aussi à la liste proposée par M Dumitru Filip le cinéma en plein air, le théâtre d’été, la bazar, le débarcadère, les terrains polyvalents de sport, deux terrains de mini golf, le luna park et les facilités pour les sports nautiques en mer ou bien sur le lac Neptun. Les restaurants proposent une riche variété de plats traditionnels roumains et à base de poisson, le tout dans une ambiance rustique accompagnée de musique traditionnelle.



    La station littorale de Neptun peut également servir de point de départ pour les voyages vers différents sites touristiques dans le delta du Danube ou aux ruines de la cité antique de Histria, du 7e siècle avt. J.- Ch. et au monument romain de Tropaeum Traiani d’Adamclisi. A ne pas rater non plus les visites organisées aux vignobles de Murfatlar, où des dégustations des meilleurs millésimes sont également prévues.

  • Callatis, une colonie antique sur la côte roumaine de la Mer Noire

    Callatis, une colonie antique sur la côte roumaine de la Mer Noire

    Du 6e au 8e siècle avant J.-Ch., l’histoire a connu le phénomène dit de « la grande colonisation grecque ». Des colons grecs ont quitté la mère patrie pour des raisons politiques ou économiques et en parcourant la Méditerranée, ils se sont établis sur les rives les plus accessibles et hospitalières où ils ont fondé des cités florissantes, en rapports commerciaux avec leurs régions natales. C’est de cette manière qu’apparurent au bord de la mer Noire les cités de Histria et de Tomis fondées par les colons grecs de Milet, tandis qu’à leurs confrères de Héraclée du Pont ont doit la création de la ville de Callatis. Celle-ci était, à en croire les experts et les archéologues, l’épicentre culturel de la Dobroudja antique, véritable centre économique et un des principaux ports à la mer Noire.



    Fondée par les colons grecs originaires de Héraclée du Pont sur les lieux d’une ancienne cité gète consignée par les documents historiques sous le nom de Acervetis ou Cerbates, Callatis fut habitée par les Géto-Daces et les colons grecs. De nos jours, à la place de l’ancienne cité grecque se trouve la ville de Mangalia dont la population s’élève à 33.000 habitants.



    Sorin Marcel Colesniuc, chef du Musée Callatis du Complexe culturel homonyme, nous présente les principaux indices selon lesquels la cité de Callatis a connu jadis une vie florissante: « Je mentionnerais en tout premier lieu des inscriptions découvertes à Mangalia et puis des représentations des professeurs sur des monuments funéraires. A tout cela s’ajoutent les écrivains antiques de la vieille cité de Callatis, comme par exemple Istros de Callatis, Demetrios, Heraclide connu aussi sous le nom de Lembos ou encore le rhéteur Thalès. D’ailleurs, c’est bien à Mangalia que les archéologues ont découvert, en 1959, le seul papyrus antique du territoire roumain qui, en l’absence de conditions de préservation propices, fut envoyé à Moscou. Par la suite, il a été considéré perdu un demi-siècle durant avant qu’il ne fût découvert en 2011, au centre de restauration et conservation de la capitale russe, par mon collègue, le docteur Paslaru, et moi-même. Il nous a fallu deux ans de recherches avant de le découvrir et de pouvoir le rapatrier. Malheureusement, on ne saurait vous dire exactement de quoi parlait le texte vu que le parchemin s’était désintégré en contact avec l’air et le soleil. Il aurait risqué la destruction totale si on n’était pas arrivés sur place pour le sauver. A présent, on dispose de 154 fragments dont plusieurs, plus grands, conservent des lettres de l’alphabet grec ancien. On n’a aucun mot entier, mais seulement des lettres disparates. Le papyrus date du 4e siècle avant J.Ch. »



    Dans les minutes suivantes, nous allons demander à Sorin Marcel Colesniuc de nous présenter brièvement le Musée de Callatis et ses collections: « Le musée renferme de nombreuses pièces architectoniques telles colonnes, capitaux, architraves, frises composées de métopes, corniches, différents vases en terre cuite dont plusieurs amphores. S’y ajoutent une collection de lampes antiques, des statuettes en terre cuite de Tanagra, des vases en verre, quelques objets funéraires, ainsi que des inscriptions et représentations de différentes divinités, des bijoux, des pièces de monnaie et des objets en métal. Juste en face du musée, les visiteurs peuvent admirer plusieurs fragments architectoniques. Il y a également un parc archéologique, des remparts encore debout du côté nord et vers le nord-ouest de l’ancienne cité, tout comme la tombe princière découverte à 3 km de Mangalia, sur la route menant à Albesti. »



    Un repère important de la vie économique de Callatis est le port antique, actuellement englouti sous les eaux de la mer. Sorin Marcel Colesniuc : « Le port de Callatis a été construit au 4e s. avt. J.Ch. Malheureusement, le niveau de la mer Noire ayant augmenté de près de 2 mètres en deux millénaires, le port et les aménagements portuaires se trouvent à présent sous les eaux. Dans les années ’60-’70, Constantin Scarlat a fait des plongées sous-marines à Callatis pour dresser la carte du port. Il y a découvert nombre de fragments architectoniques, dont beaucoup en céramique, surtout des tuiles et des amphores. La carte, il l’a publiée en 1973, dans une revue scientifique qui paraissait à Cluj. Sur cette carte-là sont également indiquées quelques épaves. Nous avons collaboré aussi avec des spécialistes d’Italie et de Hongrie, qui, équipés de scanners, ont balayé le fond de la mer Noire à la hauteur de la ville port de Mangalia. C’est à l’aide de ces scanners que l’on a découvert les épaves de navires antiques. »



    Sous l’effet des vagues successives de migrations, la cité de Callatis commence à décliner jusqu’à être réduite à l’état de ruines, précise Sorin Marcel Colesniuc : « Vers le 2e siècle avant J. Ch., les peuples migrateurs font leur apparition dans la région. Les premières invasions sont celles des Costoboques, suivis par les Goths et les Carpes. Les Huns arrivent au 5e siècle, tandis que vers la fin du 6e et au début du 7e les Avars et les Slaves y font irruption et saccagent la cité. Faute de sources archéologiques, on ignore le sort de la cité pendant les trois siècles qui s’ensuivent. Ce n’est que plus tard, au 13e siècle, que l’ancien emplacement de la cité antique de Callatis est consigné sous le nom de Pangalia. Enfin, le toponyme de Mangalia est mentionné pour la première fois dans un document datant de 1593. »



    Le peu de vestiges de la cité antique de Callatis ne fournit pas top d’informations sur la vie de ses habitants, mais certains autres de ses secrets seront sans doute dévoilés, ce qui rajoutera encore à l’attractivité de ce site. (trad. Ioana Stancescu, Mariana Tudose)

  • Vacances dans le comté de Bihor

    Vacances dans le comté de Bihor

    Nous pouvons prendre la ville d’Oradea comme point de départ de notre itinéraire, pour nous diriger ensuite vers la station de Felix-les-Bains et vers les stations de montagne. A Oradea, on peut admirer une des plus grandes cathédrales catholiques d’Europe Orientale, qui est en même temps le plus grand ensemble architectural de style baroque de Roumanie et remontant à 1752. Tout aussi célèbre, l’orgue de cette cathédrale date presque de la même époque, plus exactement de 1780 et elle a été offerte à la cité par l’impératrice Marie Thérèse.



    Notre guide à travers la ville est M. Adrian Dubere, chef du Centre national d’information et de promotion touristique de Bihor. « Oradea compte de nombreux objectifs touristiques : la citadelle, justement en train d’être remise à neuf, des bâtiments historiques de style « art nouveau ». La citadelle a une structure pentagonale et elle est vieille de 800 ans. Pour l’instant, en raison des travaux de rénovation, une seule des cours intérieures peut être visitée. L’église de la cité est toujours là et on peut voir aussi les anciennes écuries. A proximité de la ville de trouve la station balnéaire Felix-les-Bains, très recherchée par les touristes. »



    Les travaux de rénovation ont permis de découvrir une cuisine du Moyen-Age, presque intacte, avec les fours, les constructions en brique auxquelles étaient attachées les tables, un évier vieux de plus de 400 ans et la resserre pour les provisions. Cette cuisine sera intégrée au tour de la cité médiévale d’Oradea. Bogdan Pater, du Conseil départemental de Bihor, recommande Oradea aux touristes de tous les âges: « Oradea est une ville multiculturelle. De nombreuses religions y sont présentes. Par sa cité ancienne et par les monuments répandus à travers la ville, Oradea est une destination pour les amateurs de tourisme culturel et historique. Elle l’est aussi pour ceux qui aiment la vie nocturne, car de nombreuses boîtes de nuit y ont fait leur apparition. Au début de l’automne, nous organisons le festival « L’automne à Oradea » et un Festival international de théâtre bref. Ils sont précédés par les Journées de la cité. Ensuite, le 12 octobre, c’est la fête de la ville d’Oradea. »



    La station de Felix-les-Bains est une des plus connues de la région et la plus grande parmi les stations balnéaires permanentes de Roumanie. Elle dispose de près de 6 mille places d’hébergement, de plusieurs établissements de cure et de piscines couvertes ou en plein air, alimentées par des sources d’eau thermale dont la température va de 43 à 49 degré Celsius.



    Citadelle, églises, station balnéaire, traditions mais aussi destination pour le tourisme actif — voilà de quoi attirer les visiteurs et les vacanciers. Une offre séduisante, à laquelle il est difficile de résister — estime Adrian Iohas, propriétaire d’une agence de tourisme: « Le comté de Bihor se prête à de nombreuses formes de tourisme. Oradea et les autres villes attirent par leurs monuments historiques. A Vadul Crişului nous avons la tradition de la poterie blanche, conservée depuis très longtemps. Dans la zone de Beiuş des traditions anciennes sont préservées. A Roşia nous avons un moulin à eau unique en Europe. La zone karstique est magnifique, avec ses innombrables grottes — dont 300 à Vadul Crişului. Sur ces 300, 3 seulement sont accessibles aux touristes ; pour explorer les autres, on a besoin d’équipement et il faut s’y connaître. »



    Avez-vous jamais rêvé de vacances en montagne, dans une zone solitaire, dans une maison vieille de 100 ans, mais qui vous offre tout le confort auquel vous pouvez aspirer ? La contrée de Bihor est ce que vous cherchez. Le spéléologue Viorel Lascu et son fils sont devenus des entrepreneurs privés dans le massif de Pădurea Craiului. Là ils gèrent un projet touristique inédit. Les touristes qui franchissent le seuil de la maison où ils sont hébergés n’ont pas accès à Internet et doivent couper eux-même le bois pour se chauffer. Et il n’est pas sûr d’avoir le réseau pour utiliser le portable. La nuitée coûte 50 lei — soit environ 10 euros : « C’est un projet qui vise à faire revivre le village roumain ancien et il est fondé sur une passion que je partage avec ceux qui financent mon projet : la spéléologie. Dans les années ’80, j’explorais la région du Massif de Pădurea Craiului, à proximité de la commune de Roşia, quelques grandes grottes, connues pour leur patrimoine préhistorique. C’est là que l’on a découvert les plus anciennes traces des pas humains de Roumanie. A part le décor magnifique, nous avons été impressionnés par les maisons vieilles de 100 ou 200 ans, aux toits de chaume et aux âtres en argile. Nous avons commencé à les rénover. La première que nous avons achevée est exactement comme elle était il y a 2 siècles, avec, dans la cour, deux cerisiers encore plus vieux que la maison elle-même. Nous avons tout refait, avec du mobilier ancien, les adaptant aux besoins modernes, sans pourtant rien altérer à leur aspect. Il y a l’eau courante, un système de chauffage, et tout ce qu’il faut pour cuisiner. Comme je suis passionné de spéléologie, avec le concours de plusieurs de mes amis, j’ai jeté les bases d’une école de spéléologie. Nous disposons de guides spécialisés qui parlent l’anglais, le français, le hongrois et même le norvégien et qui peuvent apprendre à quelqu’un qui n’a jamais vu une grotte dans sa vie à explorer les grottes non aménagées de la zone comportant différents niveaux de difficulté. »



    Si les grottes ne vous tentent pas, vous pouvez pratiquer l’équitation ou vous exercer au tir à l’arc. Ou encore visiter l’atelier d’un artisan. La contrée de Bihor est renommée pour sa céramique blanche de Vadu Crişului, pour ses coffres à dot et pour son violon à pavillon, instrument unique en Roumanie utilisé dans la musique traditionnelle de la région. Les vacances finies, vous pouvez emporter dans vos bagages un objet artisanal — souvenir d’une des plus belles contrées roumaines, celle de Bihor.


    (Trad.: Dominique)

  • Planifiez vos vacances avec Qalendra

    Planifiez vos vacances avec Qalendra

    Souhaitez-vous suivre l’US Open, où bien visiter la Biennale d’architecture de Venise ? Peut-être que vous envisagez de découvrir les courses de buffles de Negara en Indonésie ou le festival de tango de Buenos Aires, en Argentine. Une application créée par un Roumain met à la disposition du voyageur à la recherche d’idées de vacances une base de données avec des milliers de festivals et d’événements du monde entier, le tout sous la forme d’un calendrier. D’où son nom : Qalendra.



    Cristian Munteanu est le fondateur de Qalendra. Il explique comment cette idée est née et comment elle s’est développée au cours de ses deux premières années d’existence: « Qalendra a évolué. Cette idée est née tout d’abord de mes besoins en tant que voyageur. Je suis un voyageur actif, j’aime visiter toute sorte d’endroits, vivre différentes expériences… Par exemple, je fais des sauts en parachute, je participe à des courses automobiles, je suis un voyageur à part. Initialement j’ai essayé de dresser le calendrier des choses que j’aimerais faire et des expériences que je voudrais vivre, comme la Tomatina, la bataille de tomates en Espagne. Et j’en oubliais toujours la date. Je me rendais compte en septembre que ce jour du mois d’août où l’on organise la bataille était passé et je le regrettais, me disant à chaque fois que je n’allais pas le manquer l’année suivante. C’est ainsi que j’ai commencé à noter dans un document Excel tous les événements importants d’une année. Puis, j’ai constaté que ce document, il fallait le mettre à jour. Et c’est ainsi que j’ai pensé à une application accessible à tous. Tout a donc commencé par un calendrier de festivals et d’événements. Par la suite, nous avons identifié d’autres besoins beaucoup plus précis des voyageurs. Qalendra est une compagnie de la technologie du tourisme, consacrée aux voyageurs actifs. Notre travail concret est de développer des algorithmes qui identifient les meilleures conditions pour dérouler une certaine activité, quel que soit son lieu de déroulement dans le monde, quel que soit le moment de l’année».



    On n’a qu’un millier de jours de vacances dans la vie et ce que l’on en fait dépend uniquement de nous. En partant de cette conviction de son créateur, Qalendra réunit des informations pour les demandes les plus spécifiques. Cristian Munteanu nous en parle: « Par exemple, je veux faire du ski au Chili du 1er au 8 juin. Nous identifions les meilleurs conditions pour faire du ski dans ce pays pendant cette période, en fonction d’une multitude de facteurs: le niveau de la couche de neige, la visibilité, la longueur des pistes, la vitesse de la télécabine ou du téléski, la possibilité de louer de l’équipement. Notre but: offrir la meilleure expérience de vacances. On prend donc en compte tous les paramètres qui pourraient affecter cette expérience. Nous réunissons les données sur la météo, les données historiques des 50 dernières années, les cartes des pistes de ski etc. Grâce au développement d’Internet, il y a plein de sites qui couvrent différents domaines et qui sont riches en informations. Quant à nous, nous offrons des données précises : allez à tel endroit, parce que vous aurez 8,3% plus de chances d’avoir une couche de neige de plus de 28 cm pendant la période qui vous intéresse ».



    Et peut-être qu’une des fonctions les plus importantes que Qalendra met à la disposition du voyageur, c’est le Travel Wishlist, soit la liste de destinations souhaitées. Chacun de nous peut ajouter à sa liste de voyage les festivals et les évènements auxquels il souhaite participer. Qalendra lui enverra des notifications et des alertes au moment où la date de ces festivals approche, lorsqu’il y a des discounts et des promotions, lorsque la date et l’endroit de ces festivals change, si d’autres choses intéressantes se passent dans la région ou bien si le prix des billets d’avion baisse.



    Que fait-on pratiquement si on est intéressé par le Festival du Tango d’Argentine ? Cristian Munteanu explique : « C’est super simple : il faut rechercher sur Qalendra des mots clé tels « festival » ou « tango », puis on peut accéder facilement à toutes les infos recherchées. A partir de l’idée de rendre plus agréable l’expérience du voyageur, nous recommandons un hôtel qui soit le plus proche de l’endroit où se déroule l’événement, nous recommandons un vol bon marché, nous recommandons dans le paquet initial que nous proposons le transfert de l’aéroport à l’hôtel, plus d’autres choses que le voyageur peut ajouter en cochant tout simplement une option sur le site, par exemple un dîner traditionnel argentin, un tour de la ville. Pratiquement, en quatre ou cinq clicks, la personne peut imaginer un paquet touristique. Nous lui expliquons aussi les raisons pour lesquelles nous faisons ces recommandations et finalement, l’utilisateur fait un seul et unique paiement ; c’est à nous de redistribuer l’argent vers tous les fournisseurs. »



    La sélection de toutes ces information se fait par une équipe d’éditeurs qui s’occupe de la documentation sur différents thèmes avant d’écrire des articles pour chaque festival à part. Par exemple, pour les événements culturels les plus importants d’Argentine, nous travaillons une semaine entière, a dit notre interlocuteur. Il faut d’abord identifier les événements, puis écrire les textes et les associer à des images avant d’ajouter toute sorte d’autres détails. La base de donnés est constamment mise à jour. Sachez enfin que Qalendra réunit des informations sur environ 2.000 festivals du monde, mais la plate-forme est ciblée notamment sur les festivals et les événements européens. (Trad. Valentina Beleavski, Alex Diaconescu)

  • Vacances d’hiver à Suceava

    Vacances d’hiver à Suceava

    Située au nord-est de la Roumanie, en Bucovine, la ville de Suceava est une destination idéale pour la saison hivernale. Elle vous propose un agenda culturel très riche — concerts, expositions, fêtes thématiques, soirées de folklore, tandis que ses monuments et musées vous dévoilent l’histoire de la région. Si vous voulez vous évader de la ville, vous pouvez faire des excursions d’une journée pour visiter des sites du voisinage.



    Claudiu Brădăţan, coordinateur du Centre d’informations touristiques de Suceava, nous le confirme: « Les fêtes d’hiver passées, vous trouverez facilement de l’hébergement à Suceava. La ville mérite bien un séjour, vous y découvrirez la Cité princière, l’église Saint Georges et le Musée d’ethnographie. Le musée du village de la Bucovine est la troisième grande institution de ce genre du pays. Le Musée des sciences de la nature sera, lui, le favori des jeunes. Aux visiteurs de tous les âges, je conseille de visiter le monastère de Dragomirna, situé non loin de la ville, un joyau parmi les fameux monastères peints de Bucovine. »



    Ouvert au public en 1980, le Musée du village de la Bucovine de Suceava est le dernier né des musées de Roumanie. Si vous en franchissez le seuil, vous découvrirez à quoi ressemble un village ancien de cette région du pays. En empruntant ses ruelles étroites, vous admirerez les maisons en style traditionnel et leurs annexes. A l’intérieur s’étalent le mobilier paysan, des objets décoratifs et des costumes traditionnels.



    Au centre de ce village-musée se trouve l’église et le clocher de la localité de Vama, les deux datant de 1783. Le musée du village de Suceava présente également des dioramas, mettant en situation des moments importants de la vie familiale et de la communauté : mariage, baptême, enterrement. Le billet d’entrée coûte 6 lei (soit 1,5 euros), la taxe pour la prise de photos est de 30 lei (soit 7 euros environ) et pour les captures vidéo de 50 lei (soit 12 euros).



    L’automne 2015 sera particulièrement riche en événements culturels, pourtant ce n’est pas là l’unique raison pour laquelle Claudiu Brădăţan, coordinateur du Centre d’informations touristiques de Suceava, considère l’automne comme une saison privilégiée pour visiter la ville : « Ce n’est pas seulement pour les événements culturels, mais aussi pour la beauté de la nature que je vous conseille de choisir l’automne. Au printemps il fait très beau aussi, c’est vrai, mais l’automne séduit par le spectacle des couleurs. Et puis, en automne, les fêtes traditionnelles s’enchaînent dans les villages, à l’occasion de la moisson. Aux mois d’août et de septembre 2015, l’agenda culturel de Suceava est très riche. Je mentionnerais tout particulièrement le Festival médiéval de la Cité de Suceava, d’autant plus que la cité est en train d’être rénovée, les travaux devant être achevés en mars prochain.»



    Concerts de musique médiévale, reconstitutions historiques, défilé des chevaliers avec torches, spectacles interactifs — voilà ce que vous propose, chaque année, trois jours durant, le Festival Médiéval de la Cité de Suceava. Dans le même laps de temps, vous pouvez vous initier à la poterie ou vous exercer au tir à l’arc dans cette vieille cité dont la naissance remonte à 1388.



    Si vous êtes de passage à Suceava pendant cette période de l’année, ne ratez pas les environs. Claudiu Brădăţan. « Nous vous conseillerons de vous diriger vers les montagnes. La première localité à visiter est Gura Humorului, station touristique d’intérêt national. La station possède deux pistes de ski, l’une de 1.300 mètres, l’autre de 500 mètres de longueur, pour les débutants. Ou, si vous préférez, vous pouvez échanger le ski contre la nage, car Humor dispose d’une piscine olympique. La localité de Humor est également très connue pour ses fameux monastères à fresques extérieures: Voroneţ et Humor (ce dernier étant situé à quelque 600 mètres de la ville). Après Humor, on peut continuer la route vers Pojorâta, une destination touristique de date récente, qui se prête à des vacances actives, vous pouvez y faire du ski et du patinage. De Pojorâta, on peut monter vers le Massif de Rarău et vers Pietrele Doamnei, symbole de la Bucovine. Tous les trajets de randonnée passent par le massif de Rarău et on peut aussi y pratiquer le VTT. C’est ici que se donnent rendez-vous les meilleurs grimpeurs de Roumanie et de l’étranger, pour profiter de la quarantaine de falaises. »



    Nous apprenons par Claudiu Brădăţan que la plupart des touristes étrangers qui ont franchi le seuil du Centre d’informations touristiques de Suceava avaient déjà entendu parler de la Bucovine, grâce à sa riche offre de tourisme actif. Pourtant, quelles que soient vos préférences ou la période que vous choisissez pour visiter Suceava, vous tomberez sous le charme de cette ville et de ses environs.( Trad.: Dominique)

  • Radio Tour: Pistes de ski en Roumanie

    Radio Tour: Pistes de ski en Roumanie

    La Roumanie ne peut pas s’enorgueillir de domaine skiables trop grands, bien que des dizaines de pistes de skis nouvelles soient aménagées chaque année. Selon les données fournies par le ministère du tourisme, notre pays compte actuellement 154 pistes de ski, la plupart de moins d’un km de longueur. Aujourd’hui nous allons donc faire le tour des stations de montagne de Roumanie où l’on peut faire du ski. En route, donc !



    Premier arrêt : la Vallée de la Prahova (au centre de la Roumanie).. C’est ici, dans la station de Predeal, que Mihai Rotăreanu est moniteur de ski depuis 42 ans. Comment se présentent les pistes de ski en ce début d’année? Mihai Rotăreanu répond: « Les stations sont en bon état. Il y a plein de neige en cette période de l’année, plus que les années antérieures. Mais là où la neige fait défaut, il existe des canons à neige artificielle, notamment à Sinaia, Busteni, Predeal et Poiana Brasov. Dans cette dernière station, les pistes de ski ont été récemment réaménagées et additionnent une cinquantaine de km. Les équipements à louer sont eux aussi de meilleure qualité, ce sont en fait les mêmes équipements utilisés en Autriche ou en Allemagne. Côté prix, à Predeal par exemple, vous devez débourser 25 lei (soit 6 euros environ) pour la location d’un équipement complet, avec skis, battons et chaussures. Plus on monte, plus les prix sont élevés, arrivant jusqu’à 35 lei (soit 8 euros). La location est valable pour une journée. Tous les moniteurs parlent au moins une langue étrangère, pour pouvoir enseigner aux skieurs débutants les essentiels de ce sport. »



    Selon Mihai Rotăreanu, les touristes venus en Roumanie pour faire du ski se sont dit très contents de leur expérience et ont promis d’y revenir. Surtout qu’en hiver, dans les montagnes roumaines, le passe — temps ne se limite pas à skier. S’y ajoutent les patinoires, les piscines couvertes ou les centres de bien-être. Après une journée active ou de détente, les touristes peuvent goûter aux plats typiquement roumains dans les restos de la Vallée de la Prahova, où résonne la musique traditionnelle de la région.



    Somme toute, un séjour qui impressionne beaucoup les touristes étrangers, constate Mihai Rotăreanu: « A mon avis, la Roumanie a beaucoup changé ne mieux, en ce qui est du tourisme. Ceux qui iront à la montagne, seront parfaitement encadrés par les moniteurs sur les pistes de ski et seront très bien reçus dans les hôtels. Les Roumains sont connus pour leur hospitalité. »



    Direction maintenant Poiana Brasov, sans doute la principale station de ski de Roumanie. Ses pistes sont idéales pour les skieurs débutants et aguerris, ses installations de transport par câble sont très variées. Un abonnement de 10 jours (consécutifs ou non) pour adultes en pleine saison coûte 1000 lei (soit 230 euros). Un abonnement d’une journée coûte 140 lei (soit 30 euros environ). Poiana Brasov attire chaque année plus de 3000 touristes anglais, qui l’ont votée comme la destination de ski la moins chère au monde. C’est toujours ici qu’a eu lieu le premier concours de ski de Roumanie, en 1906. En 1951, à Poiana Brasov, ont été organisés les Jeux mondiaux universitaires d’hiver.



    Dans les minutes suivantes, nous vous invitons à nous suivre au nord du pays, à 18 km de Baia Mare, dans le Maramures, là où se trouve la station de ski Suior, dans le massif Mogosa. Pour plus de détails, nous passons le micro à M. Horia Buhan, directeur de marketing d’un complexe touristique. « La station est principalement destinée aux amateurs de sports d’hiver, notamment par ses pistes de ski et les activités sportives pratiquées en hiver. Long de 3600 mètres, le domaine skiable est prévue d’installation d’enneigement artificiel et d’éclairage nocturne. Nous mettons à la disposition des touristes un espace spécialisé dans la location de matériel de ski ou d’autres glisses, doté de plus de 250 équipements tout neufs. Nous avons aussi une école de snowboard et de nombreux moniteurs prêts à transmettre leur passion pour le ski aux vacanciers sur place. »



    Par ailleurs, des guides de haute montagne seront à la disposition des touristes qui souhaitent s’aventurer sur les sommets en toute sécurité, en suivant, bien évidemment, des itinéraires balisés. Horia Buhan: « Nous sommes basés au cœur du Maramures, à une cinquantaine de kilomètres des objectifs touristiques de la zone. Je pense au Monastère de Barsana, au Musée de Sighet connu sous le nom de « Mémorial de la souffrance », au Cimetière joyeux de Sapanta ou encore au Lac Bleu. Comme vous voyez, il y a pas mal de sites à visiter qui attirent de nombreux touristes, surtout en été quand ils se déplacent plus facilement dans la région. »



    Nous revenons maintenant dans la région la plus convoitée et donc la plus animée de Roumanie, à savoir la Vallée de la Prahova. Pour plus de détails sur les attractions que cette région propose en hiver, nous invitons au micro Anda Baciu, secrétaire général de l’Association pour la promotion et le développement du Tourisme: « Le département de Prahova abrite au total trois stations des sports d’hiver: Sinaia, Busteni et Azuga. Le domaine skiable continue au département de Brasov regroupant les stations de Predeal, Poiana Brasov et Cheile Gradistei. Une fois sur place, les amateurs des sports d’hiver ont à choisir entre différents forfaits de ski adaptés à toutes les envies, afin de bénéficier au maximum des vacances. Et puisque à chacun son budget, les vacanciers auront à choisir entre des hôtels de luxe ou économiques, avec des services au même niveau que dans le reste de l’Europe. Les hôtels plus grands mettent à la disposition des touristes des salles de consigne pour stocker votre équipement de ski ou de snowboard. »



    La liste des stations des sports d’hiver de Roumanie pourrait continuer. Une fois décidés de passer vos vacances d’hiver en Roumanie, vous aurez certainement à choisir parmi les nombreux domaines skiables qui vous attendent.