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  • Sur la côte roumaine de la mer Noire

    Sur la côte roumaine de la mer Noire

    En première, la saison estivale 2017 s’est ouverte le 15 avril sur la côte roumaine de la mer Noire. Les stations ont été préparées à l’avance, comme le plan d’événements, et les touristes sont invités à faire leurs réservations à l’avance, vu que pour certains hôtels, le taux de remplissage a connu une hausse constante. Certains affichent complet en fin de semaine. Promenades romantiques au bord de la mer, soleil et bains de soleil, détente, concerts, joie et bien-être, voilà ce que vous pouvez trouver sur la côte roumaine.

    Cristian Bărhălescu, président de l’Association Litoral – Delta Dunării, confirme l’agenda riche en événements de cette année : « En 2017, plusieurs événements auront lieu sur la côte roumaine. Il va sans dire que les hôtels, restaurants, sont déjà prêts, au niveau exigé par le marché roumain et étranger de cette année. Le fait que nous ayons eu 40.000 billets vendus à un seul événement à Mamaia le 1er mai, dont 8000 ont été achetés par des étrangers, est à mon sens une très bonne carte de visite pour cette saison. Neversea sera l’événement le plus important de l’été. Il aura lieu du 7 au 9 juillet à Constanţa, et nous estimons la participation à 50.000 personnes, roumaines et étrangères. Il est créé sous le label Untold. Ce sera le même genre de musique que le déjà célèbre festival Untold de Cluj. Il réunira DJs et vedettes de top qui donneront à coup sûr une très haute satisfaction à ceux qui seront sur la côte à cette époque-là. »

    Environ 245 km de plages, de Sulina à Vama Veche, à la frontière avec la Bulgarie. Neuf stations déclarées d’intérêt touristique national, qui proposent des vacances pour toutes les bourses, mais aussi pour tous les goûts.

    Voilà pourquoi la côte roumaine s’adresse à tous. Cristian Bărhălescu, président de l’Association Litoral – Delta Dunării : « Le bord de mer roumain couvre toutes les tranches d’âge. Dans le sud, nous avons des stations tout compris pour les enfants, comme à Mamaia. C’est une destination pour les jeunes, qui peuvent se détendre à Costineşti et dans la partie nord de Mamaia, où il y a les boîtes de nuit. Les personnes plus âgées peuvent choisir Mangalia, Techirghiol, Eforie Nord, Eforie Sud, qui sont aussi des stations de cure. La côte roumaine est une expérience agréable ; la combinaison mer et delta du Danube doit être expérimentée au moins une fois dans la vie. »

    La mer en Roumanie est calme, à salinité plus faible par rapport aux autres mers continentales. Les nageurs sont à leur avantage. Il n’y a pas de marées ni d’êtres vivants dangereux. La côte roumaine est intéressante aussi par les excursions qui l’ont pour point de départ, affirme Cristian Bărhălescu, président de l’Association Litoral – Delta Dunării : « Selon l’âge et le désir de connaître les lieux, on peut visiter des vestiges historiques, des musées militaires, de marine, d’archéologie ou d’art traditionnel. Il y a aussi des spectacles, concerts et on peut faire à coup sûr des excursions dans la région, au delta du Danube ou aller dans le sud du littoral, où on découvre des choses fabuleuses. Si les touristes aiment la nature, on peut faire des excursions en 4×4, des voyages à vélo faire des randonnées dans les forêts de la Dobroudja, nom de la région. Ce sera une expérience à part. La Dobroudja est un des berceaux de la civilisation européenne, et son mélange de civilisations – Juifs, Roumains, Bulgares, Russes, lipovènes, Grecs, Turcs ou Tatars offre à coup sûr une image particulièrement colorée et agréable. »

    Officiellement, il y a plus de 90.000 places d’hébergement enregistrées sur la côte roumaine de la mer Noire. En dehors de cela, il existe de nombreux campings. Pourtant, chaque année il y a des changements en bien. De nouveaux hôtels apparaissent et des investissements sont faits. C’est pourquoi les touristes qui sont venus l’année dernière et qui reviennent cette année peuvent avoir d’agréables surprises.

    Cristian Bărhălescu: « Nous entrons chaque année en contact avec des touristes étrangers qui viennent et visitent la côte roumaine, et ils sont surpris en bien de ce qu’ils trouvent en Roumanie. L’image de la Roumanie à l’étranger est totalement différente. Au moment où les étrangers arrivent ici et constatent que ce pays n’est pas différent d’un pays occidental, point de vue qualité des services ou de la satisfaction du séjour, ils sont effectivement étonnés. »

    Ana Maria Gheorghe est directrice à la Direction de tourisme et du milieu des affaires à la mairie de la ville de Mangalia. Elle fait un bref passage en revue de quelques-unes des stations.

    Ana Maria Gheorghe : «Saturn est une station estivale tranquille, pleine de verdure, où les touristes peuvent bénéficier pleinement des effets bénéfiques des facteurs naturels de cure. Venus est une station où la plupart des hôtels portent des noms féminins. La station mérite pleinement son nom, inspiré par la déesse de la beauté. Autour du lac central de la station, des dizaines de villas et de maisons de vacances coquettes ont été construites, et la végétation est abondante. La station de Cap Aurora a été inaugurée en 1973, et c’est la dernière station construite au bord de la mer Noire, en Roumanie. Elle se trouve sur une langue de terre de 250 m de largeur, longue d’un km. Jupiter est une station de 1969 qui avoisine la forêt de Comorova. La station est petite, mais coquette. A l’ouest de cette forêt, vous trouverez la station de Neptun, avec des bâtiments au style attrayant.»

    Dans es stations du sud du littoral, il n’y a pas d’événements de la taille de ceux de Mamaia et elles sont préférées par ceux qui sont à la recherche de la tranquillité. Pourtant, en 2016, Venus est arrivée 3e dans les préférences des vacanciers du bord de mer. Les deux premières positions ont été occupées par Mamaia et Vama Veche. A Venus, beaucoup d’hôtels de 4 et 5 étoiles sont apparus ces dernières années, qui proposent des vacances tout compris. A explorer ! (Trad. Ligia Mihaiescu)

  • Vacances francophones à Buzău

    Vacances francophones à Buzău

    C’est au département de Buzău que se déroule pour la 8e
    année consécutive la seule colonie de vacances à 100% francophone de Roumanie.
    Deux semaines durant, 164 enfants de primaire et de collège et de lycée des 4
    coins de la Roumanie sont accompagnés d’animateurs, professeurs et bénévoles de
    plusieurs pays francophones. Au programme : ateliers de création, visites
    guidées, découvertes gastronomiques mais aussi et surtout beaucoup de bonne
    humeur. Détails, avec Maria Monalisa Pleșea, directrice du Centre culturel
    francophone de Buzau et un des organisateurs de cette colonie de vacances
    francophones.

  • Ecoles d’été

    Ecoles d’été

    Adieu l’école, bonjour les grandes vacances ! Les écoliers et les lycéens roumains ont 3 mois à leur disposition pour bien s’amuser avant la rentrée du 11 septembre. Entre le soleil, la mer ou la montagne, il y a souvent des périodes avec pas trop d’activités, des périodes pendant lesquelles les parents vont au travail. Pour bon nombre de familles roumaines, il existe toujours la possibilité d’envoyer les enfants chez les grands parents, éventuellement à la campagne. Mais que faire si on n’a pas cette option ? Alors, les parents roumains cherchent souvent différentes activités pour leurs enfants. D’ailleurs, ils sont bien servis : cours de langues étrangères, ateliers de dessin et de peinture, cours d’informatique, de musique, découvertes urbaines, ateliers de théâtre etc. Les différents clubs pour enfants, les centres de langues étrangères, les musées et les instituts culturels proposent toute une variété d’activités par tranches d’âge. Décidemment, les parents d’une grande ville comme Bucarest ont de quoi remplir le temps libre des petits. Nous découvrons quelques-unes des offres de cours les plus intéressantes de l’été 2017.

  • 03.06.2017

    03.06.2017

    ONU – Le lancement officiel de la campagne de promotion de la candidature roumaine pour un mandat de membre non-permanent du Conseil de sécurité de l’ONU entre 2020 et 2021 a eu lieu vendredi en présence du chef de la diplomatie roumaine Teodor Melescanu, a annoncé aujourd’hui le MAE. L’événement s’est déroule au siège de l’ONU à New York en présence de diplomates de tous les groupes géographiques de l’Organisation et de responsables onusiens. Teodor Melrescanu a souligné que du point de vue de la Roumanie, obtenir un nouveau mandat de membre non permanent du Conseil de sécurité constituait un engagement stratégique et un objectif réalisable par l’implication de toute la scène politique. Dans l’intervalle qui s’est écoulé depuis son adhésion aux Nations Unies, en 1955, la Roumanie a détenu quatre mandats de membre non permanent du Conseil de Sécurité.

    TIFF – Poursuite aujourd’hui à Cluj de la 16e édition du Festival International du film Transilvania TIFF 2017. La comédie « Le roi des Belges », écrite et réalisée par Peter Brosens et Jessica Woodworth a été projetée ce vendredi dans le cadre de l’inauguration du festival dans une salle de cinéma en plein air au centre-ville. 12 productions sont en lice pour le trophée du TIFF. Au total 255 films de 53 pays seront projetés jusqu’au 11 juin dans plusieurs espaces et cinémas de Cluj et d’autres localités du département. Plus de 1200 représentants roumains et internationaux de cette industrie doivent participer aux projections mais aussi aux concerts, aux ateliers, aux débats et aux lancements programmés durant ce festival. L’invité d’honneur de cette édition est la star française Alain Delon qui se rend, à cette occasion pour la première fois en Roumanie. Il se verra attribuer un prix d’excellence pour l’ensemble de sa carrière.

    Bucuresti – Plus de 60.000 Roumains ont choisi de passer ce week-end prolongé au bord de la Mer Noire, selon les estimations des hôteliers. Les stations les plus recherchées restent Mamaia, Venus et Vama Veche, dans cette dernière le taux d’occupation des places d’hébergement étant de 100%. D’habitude, les familles préfèrent les stations de Saturn, Venus, Jupiter et Neptun, alors que les jeunes qui souhaitent faire la fête dans les clubs, se rendent à Mamaia et à Vama Veche. Par ailleurs, de nombreux Roumains ont opté pour la montagne pour ces mini-vacances. A Brasov, en Transylvanie, 80% des places d’hébergement sont occupés. Les surprises – culturelles et gastronomiques – s’enchaînent.

    Exercice – Un contingent formé de 50 militaires norvégiens participe, à partir de ce vendredi, à l’exercice multinational Noble Jump 2017 qui a lieu au polygone de Cincu, au département de Braşov (centre). Jeudi, huit convois militaires de l’OTAN sont arrivés en Roumanie, pour participer aux manœuvres. Ils sont composés d’environ 300 militaires et plus de 150 véhicules de combat et transporteurs de troupes. Rappelons que l’exercice Noble Jump 2017 a lieu jusqu’au 16 juin en Roumanie, en Grèce et en Bulgarie. Y prennent part 4000 militaires roumains de 11 Etats de l’OTAN et 500 moyens techniques. C’est le plus ample exercice de l’OTAN de cette année.

    Judo – 52 sportifs roumains participent aujourd’hui à l’Open européen de Judo, qui se déroule aujourd’hui à Bucarest. Dans la compétition féminine, la vice-championne du monde, Andreea Chitu n’est malheureusement pas disponible puisqu’accidentée. Tous les yeux sont pourtant rivés sur Monica Ungureanu, qui a remporté le bronze au championnat d’europe de 2016 et de 2017 et qui participe à la compétition des 48 kilos. C’est la plus importante compétition de judo accueillie pendant deux jours par la Roumanie, réunissant 438 sportifs de 38 pays des quatre continents.

    Tennis – La meilleure joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n° 4 mondiale, doit affronter ce samedi, dans la troisième manche du tournoi de Roland Garros, la Russe Daria Kasatkina (28e WTA). A l’épreuve de double messieurs, dans les huitièmes de finale, la paire formée par le Roumain Horia Tecau et le Néerlandais Jean-Julien Rojer, doivent affronter contre le double Ivan Dodig (Croatie)/Marcel Granollers (Espagne). Au double féminin, la Roumaine Irina Begu et sa partenaire Saisai Zheng affronteront le double Abigail Spears (USA)/Katarina Srebotnik(Slovénie).

  • Du 1er juin à la Pentecôte

    Du 1er juin à la Pentecôte

    Pour la première fois, le 1er juin a été jour férié en Roumanie, à l’occasion de la Journée mondiale de l’enfance. Une initiative du gouvernement censée permettre aux parents de passer davantage de temps avec leurs petits. De plus, vu que le 1er juin était un jeudi et que le lundi de la Pentecôte, 5 juin, sera un autre jour férié, l’Exécutif a déclaré le vendredi 2 juin jour férié pour les employés du système public, un jour qui sera récupéré par la suite. Par conséquent, les Roumains bénéficient de mini-vacances de 5 jours. Déjà une journée importante pour les familles aux enfants en bas âge, le 1er juin a été marqué par de nombreux événements partout en Roumanie : concerts, spectacles, concours, expositions, ateliers de création, actions caritatives.

    Par ailleurs, des dizaines d’enfants provenant de milieux défavorisés ont eu l’occasion de se rendre sur le littoral, grâce à la campagne « Le premier jour à la mer ». Une campagne qui se veut un projet national et qui souhaite attirer de plus en plus de tour-opérateurs à compter de l’année prochaine, afin de permettre à un nombre croissant d’enfants de familles pauvres de passer quelques jours au bord de la Mer Noire. Cette année, le programme comporte des visites au Delphinarium de Constanta, du port Tomis et du Casino de Constanta et de la Ferme des Animaux de Mangalia.

    Au total plus 50.000 Roumains sont attendus ce week-end prolongé au bord de la Mer Noire, selon les estimations des hôteliers. Les stations les plus recherchées restent Mamaia, Venus et Vama Veche, dans cette dernière le taux d’occupation des places d’hébergement étant de 100%. A Mamaia, dans le nord du littoral roumain, les tarifs varient entre 65 euros par nuitée dans un hôtel 3 étoiles à 300 dans un 5 étoiles. Dans le sud du littoral, les prix sont plus accessibles, allant de 10 euros jusqu’à 100 euros la nuitée. D’habitude, les familles préfèrent les stations de Saturn, Venus, Jupiter et Neptun, alors que les jeunes qui souhaitent faire la fête dans les clubs, se rendent à Mamaia et à Vama Veche.

    Par ailleurs, de nombreux Roumains ont opté pour la montagne pour ces mini-vacances. A Brasov, en Transylvanie, 80% des places d’hébergement sont occupés. Les surprises – culturelles et gastronomiques – s’enchaînent. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 30.04.2017

    30.04.2017

    Brexit — Garantir les droits des citoyens britanniques et européens est l’élément prioritaire des négociations sur le Brexit, ont fait savoir les leaders européens. Les droits de séjour, à l’emploi et à la retraite pour les ressortissants européens vivant au Royaume-Uni, soit quelque 3 millions de personnes, ont une place de choix parmi les lignes directrices de ces pourparlers, convenues à l’unanimité par les chefs d’Etat et de gouvernement des 27, a expliqué le président roumain Klaus Iohannis. Il a participé samedi à une réunion spéciale du Conseil européen consacrée au Brexit. La Roumanie souhaite que les négociations se déroulent rapidement, a encore indiqué Klaus Iohannis, ajoutant que Bucarest entendait clarifier de manière détaillée tous les aspects visant le statut des Roumains qui vivent et travaillent au Royaume-Uni. Ce n’est qu’après avoir discuté ces aspects que l’on peut se pencher sur les obligations financières liées au Brexit, a déclaré le président roumain. Les Etats membres de l’UE attendent que Londres observe tous ses engagements assumés avant le déclenchement du Brexit, a encore dit Klaus Iohannis.



    Vaccination — Point final, ce dimanche, à la « Semaine européenne de la vaccination », une initiative de l’Organisation mondiale de la santé mise en place en 2005 et dont le but est de sensibiliser les populations quant à l’importance de l’immunisation contre les différentes maladies transmissibles. En Roumanie, le taux de vaccination de la population est en fort recul, voire en dessous de la limite inférieure admise par l’OMS. Pour preuve, l’épidémie de rougeole qui sévit dans le pays et qui a provoqué 23 décès en quelques mois. Plus de 5000 personnes malades ont été recensées, à cette occasion, 95% d’entre elles n’étant pas vaccinées. Selon les médecins spécialisés, la campagne de sensibilisation contre la rougeole démarrée par le ministère roumain de la Santé, fin 2016, s’est avéré un échec.



    Tennis — Le duo roumano-pakistanais Florin Mergea/Aisam-Ul-Haq Qureshi doit affronter ce dimanche la paire germano-autrichienne Philipp Petzschner/Alexander Peya, dans la finale de l’épreuve de double messieurs du tournois de Barcelone. En demi-finale, Florin Mergea et son partenaire avaient dépassé un autre Roumain, Horia Tecau, et son coéquipier néerlandais Jean-Julien Rojer. Par ailleurs, la joueuse de tennis roumaine Simona Halep (nr 5 WTA) s’est inclinée samedi devant l’Allemande Laura Siegemund (49e WTA) dans les demi-finales du tournoi de Stuttgart, en Allemagne.



    1er mai — Une quarantaine de milliers de touristes ont bravé la météo défavorable et se sont rendus sur la côte roumaine de la mer Noire, à l’occasion des mini-vacances du 1er mai, qui ouvrent la saison estivale. Les stations les plus recherchées sont celles de Mamaia et de Vama Veche. Plus de 26.000 employés du ministère roumain de l’Intérieur assurent la sécurité des vacanciers ces jours–ci, soit une dizaine de milliers de policiers, 5000 pompiers, plus de 4300 gardes-frontières et environ 7000 gendarmes.



    Météo — Les températures sont en chute libre en Roumanie par rapport à samedi. Dans le sud, l’est et le centre du pays le temps sera frais pour cette période de l’année. Si le ciel est partiellement couvert dans l’ouest et le sud-est où l’on signale des pluies faibles, des averses importantes arrosent le centre et le sud-ouest, avec des tendances orageuses par endroits. Dans les Carpates méridionales et orientales, les quantités d’eau dépassent parfois les 20 litres au mètre carré. Les maximales de l’air vont de 8 à 22 degrés, avec seulement 12 degrés, à midi, à Bucarest.

  • Vacances de Pâques en Roumanie

    Vacances de Pâques en Roumanie

    S’évader pour les vacances de Pâques. D’accord. Mais où ? Vacances à thème ou vacances détente dans une belle région, avec RRI tout est possible. Cette fois-ci, on a choisi comme destination privilégiée le nord de la Roumanie, plus précisément deux régions riches en traditions : le Maramures et la Bucovine.

    Dan Carpov, du Bureau de tourisme du Conseil départemental de Maramures, nous parles des incontournables de la région à la veille de Pâques. Car, à la différence de nombreux Occidentaux, les Roumains préservent encore leur patrimoine culturel et religieux.

    Dan Carpov: « Chez nous, la fête de Pâques anime les esprits. Pas mal de traditions et de coutumes, vouées à l’oubli en Occident, existent toujours dans ce coin de la Roumanie. Le Maramures ressemble à un musée vivant. C’est une région où cohabitent plusieurs ethnies. On y trouve des Roumains, des Magyars, des Juifs, des Allemands et ce mélange d’influences est visible partout, même en musique. Chez nous, la fête de Pâques est sacrée et unique. On ne met pas nos costumes traditionnels pour faire bonne figure devant les touristes. On ne prépare pas tous ces plats délicieux pour impressionner les vacanciers. On le fait tout simplement parce que nous, on est comme ça. Venez voir sur place notre façon de vivre en ce plein siècle de la vitesse. D’ailleurs, on en profite aussi pour lancer une application en ligne, Visit Maramures, qui permet de connaître tous les événements programmés chez nous à Pâques et dans le reste de l’année. »

    Des costumes traditionnels, une boisson fortement alcoolisée et parfumée appelée horincă, des costumes originaux, faits main, et une cuisine du terroir savoureuse, voilà autant d’atouts de cette région unique en Roumanie qu’est le Maramures.

    Et ce n’est pas tout, opine Dan Carpov : « Si l’on y ajoute les petites églises en bois et le célèbre Cimetière joyeux de Săpânţa – unique au monde, on se retrouvera devant une destination de vacances inoubliable. Toujours parmi les coups de cœur de la région figure une balade en Mocăniţa, ce petit train à vapeurs, véritable symbole de la contrée, qui vous emmènera au sein d’une nature sauvage. Il circule presque quotidiennement, surtout en cette période de fête quand la demande est à la hausse. Quant aux tarifs, ils sont pour toutes les bourses. D’ailleurs, on essaie d’adapter l’offre aux tendances actuelles, ce qui fait que la plupart de nos hôtels proposent des services complets : hébergement et restauration. C’est une région où l’authenticité est chez elle, et c’est la raison pour laquelle que le Maramures fait figure à part parmi les autres régions touristiques de Roumanie. »

    Passons maintenant en Bucovine, en compagnie de notre guide, Cătălina Velniciuc, du Centre de tourisme du Conseil départemental de Suceava. Tout comme son confrère du Maramures, elle affirme que sa Bucovine natale est un véritable gardien des coutumes et traditions ancestrales : « A Pâques, les femmes de chez nous décorent des œufs, en utilisant une technique ancienne. La fête, on la commence une semaine à l’avance, quand les villageois se rendent à la messe chaque soir. Le dernier jeudi avant Pâques, dans un endroit nommé Poiana Stampei, on organise un rituel de purification connu sous le nom des Feux du Jeudi Saint. Vient ensuite la Nuit de Pâques, un moment tout à fait spécial, surtout dans la Saline Cacica, où a lieu une messe appelée de la Résurrection du tréfonds de la terre. Le dimanche de Pâques, toute la région résonne des sons des cloches. C’est une période de fête. Les touristes sont attendus aussi au Bal des fermiers ou au Monastère de Humor pour s’amuser à regarder les villageois cogner les œufs de Pâques dans le cadre de la compétition de l’œuf à la coque la plus dure. »

    Restons toujours en Bucovine pour suivre Cristian Catană, de l’Association de tourisme rural, écologique et culturel de Ciocăneşti, qui nous fera découvrir les attractions de sa commune natale : « Une fois sur place, je vous proposerais une visite du musée des œufs peints et une balade dans les rues de la commune pour admirer nos maisons décorées de motifs traditionnels. Aux touristes qui connaissent déjà la Bucovine et le Maramures, je conseillerais de partir à la découverte de la région de Vâlcea, dans le sud, et de ses églises en bois, plus nombreuses que celles du nord du pays. Une autre idée serait de visiter, au choix, la région de Gorj, également dans le sud, du Banat ou celle de l’entrée du Danube en terre roumaine, à l’ouest. Il y a par exemple la contrée de Mehedinţi ou le Delta du Danube qui, la Nuit de la Résurrection, offrent le spectacle inoubliable des embarcations de pêcheurs qui viennent chercher les touristes pour les emmener à la messe, et les ramener ensuite aux pensions où ils sont logés. »


    Pour sa part, Nicoleta Gîlmeanu, du Conseil départemental de Buzău, fait l’éloge de sa région natale comme destination privilégiée de vacances de Pâques : « Argument à l’appui : Buzău recense un nombre impressionnant d’églises en bois, de monastères et d’ermitages. Je vous rappelle à ce titre le Monastère Ciolanu, dont la renommée a dépassé les frontières du pays, ou bien ceux de Rătești et de Poiana Mărului. Je vous signale que certains de ces monastères offrent aussi de l’hébergement. Et puis, chaque monastère a son propre musée ouvert aux visiteurs. »

    Dirigeons-nous vers l’ouest du pays, plus précisément vers la station de Felix-les-Bains, qui est prête à accueillir des vacanciers : « Nous avons des séjours pour Pâques à des tarifs dégriffés. Par exemple pour trois nuits dans un trois ou un quatre étoiles, en chambre double, petit déjeuner compris, repas de fête le dimanche de Pâques et accès gratuit à la piscine, les touristes débourseront entre 75 et 125 euros par personne. Même tarifs pour les mini vacances du 1er Mai ou de la Pentecôte. A l’intention des familles avec des enfants en bas âge, on a des équipes d’animateurs qui organiseront différents ateliers créatifs et toute sorte de loisirs à même d’amuser nos chers petits clients. »

    Autant d’arguments pour choisir la Roumanie comme destination de vos vacances de Pâques. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Vacances d’hiver éxotiques.

    Vacances d’hiver éxotiques.

    Chers amis, les fêtes de fin d’année approchent, l’édition d’hiver de la Foire de tourisme a eu lieu le week-end dernier ; les gens rêvent d’évasion même en hiver. C’est aussi un sujet de mentalités, si vous voulez, car Noël est une fête en famille ; par contre, la Nouvelle année, on la passe entre amis. La fin de l’année et le début d’une nouvelle année sont des moments de joie que les gens souhaitent mémorables.

    Une hausse importante du nombre de touristes désireux de passer la Nouvelle année sur une plage exotique a été constatée cette dernière année, et les prix ont baissé dernièrement. Quelles sont les destinations les plus recherchées? Eh bien, il faut reconnaître que ces gens n’ont pas mauvais goût : aux Maldives, à Bali, en Thaïlande et à Dubaï.

    Le budget moyen pour un séjour à ces endroits-là est de 1300 euros par personne, selon le représentant d’une grande agence de voyages. Mais qui sont ces Roumains qui choisissent des vacances à des endroits exotiques à la place de vacances traditionnelles ? Ce sont d’habitude des couples dont l’âge moyen est de 35 ans. C’est le confort qui est le critère le plus important ; ils choisissent des séjours d’au moins 7 nuitées, avec hébergement et demi-pension dans un hôtel sur la plage.

    Quand il s’agit de vacances exotiques, les options des touristes roumains diffèrent selon l’âge, les intérêts et les revenus. De plus en plus de touristes roumains font choix de vacances personnalisées (sport et aventure, circuits culturels, parcs d’attractions, spa et bien-être). Pour ce qui est du budget alloué à de telles vacances, constat est fait que les gens sont disposés à payer davantage et à avoir des services de meilleure qualité. Par ses tarifs attrayants, l’Europe est une destination pour plusieurs catégories de public : jeunes, couples, familles, et même les seniors, mais la durée des vacances est de 5 nuitées tout au plus, avec petit déjeuner. Selon cette compagnie, la demande pour les vacances du Nouvel an a connu une hausse de 25% par rapport à la même période de l’année dernière.

    Le classement des préférences des Roumains pour les destinations européennes liste Amsterdam, Prague ou Berlin. Pour ce qui est des personnes qui demandent des séjours dans des destinations atypiques, leur nombre est à la hausse de 10% cette dernière année. Bien entendu, les vacances sur le continent sont moins coûteuses : 650 euros par personne. Les offres en Asie ou en Afrique dépassent les 1000 euros, somme qui comprend les billets d’avion, les transferts de l’aéroport vers l’hôtel et retour, ainsi que l’hébergement en demi-pension ou en formule tout compris.

    Les vacances les plus chères achetées par un Roumain chez ce voyagiste ont été de 2000 euros par personne, pour 7 jours en 5 étoiles tout compris à Bali. Pour l’Ile Maurice, c’était 1800 euros, et aux Maldives, 1400 euros. D’un autre côté, il est possible de passer 5 jours à Rome en ne déboursant que 220 euros par personne, en 3 étoiles cette fois-ci. En Roumanie, des mini-vacances de Noël dans une pension rurale coûtent une centaine d’euros par personne, mais 4-5 nuitées à la montagne pour le Nouvel an, tout compris, en 4 ou 5 étoiles, sont à pas moins de 1000 euros par personne. A vous de choisir !

  • Vacances dans le Delta du Danube

    Vacances dans le Delta du Danube

    Aujourdhui nous vous invitons dans le Delta du Danube. La plupart des touristes qui ont déjà choisi cette destination pour leurs vacances y sont revenus. Loffre touristique du Delta est très variée. Elle est destinée aux personnes actives, qui aiment la nature : excursion en hélicoptères, à vélo, en canot rapide, en barque de pêche sur les canaux et les lacs, à la découverte des chevaux sauvages et des colonies doiseaux.



    Doru Vlădescu gère un hôtel flottant 4 étoiles. Il connaît très bien la zone et en est amoureux. Et pour cause : le Delta du Danube est une des plus vastes zones humides du monde, habitat des oiseaux aquatiques et la plus vaste zone compacte de jonchaies de la planète : « Le Delta du Danube est un véritable musée vivant de la biodiversité, comportant 30 types décosystèmes. Il est dune valeur inestimable pour le patrimoine naturel universel. Le Delta du Danube sétend, dans le sud-ouest jusquau Plateau de la Dobroudja, au nord il y a la frontière avec lUkraine, à lest, il touche la Mer Noire. Son climat est tempéré, mi-aride, propres aux steppes pontiques. Les étendues recouverts deau sont parsemés dîles de sable, créant une surface active, propre au delta et aux lagunes. Le Delta du Danube est lunique delta au monde déclaré réserve de la biosphère. Cest en 1990 quil a intégré ce réseau international, dans le cadre du programme « Lhomme et la biosphère » lancé par lUNESCO. »



    Le Delta du Danube est une destination pas comme les autres – aussi le tourisme que lon y pratique est-il particulier. Doru Vlădescu : « Cest, avant tout, en raison des oiseaux. Le Delta en compte plus de 30 espèces. Il y a beaucoup de nature, beaucoup de végétation. Lair est très pur – le plus pur de Roumanie, semble-t-il. Des tests ont permis de constater quil est plus pur que lair des montagnes. Le touriste de passage dans le Delta y découvre ses habitants et leurs coutumes, leur façon de pêcher, inchangée depuis des siècles. Il peut également apprendre des choses sur notre grand sportif Ivan Patzaichin, multiple champion olympique de canoë. Il peut visiter le musée du canot de pêche spécifique du Delta et Sulina, ville ancienne et cosmopolite où lon peut admirer le phare turc, le vieux phare, de beaux bâtiments anciens. Sulina dispose également dune très belle plage au bord de la mer Noire. On peut également visiter la localité de Sfântul Gheorghe, qui vous donne limpression de vous trouver au bout du monde. On peut goûter à la cuisine locale, qui ne propose pas uniquement des plats à base de poison, la cuisine de la Dobroudja est très riche et variée. »



    Des moments inoubliables passés dans une ambiance spéciale, cest ce quoffre lhôtel flottant géré par Doru Vlădescu. Quest-ce quen fait un hôtel flottant ? « Un hôtel flottant est un concept différent dhébergement. Tout comme un escargot, on se promène, pour ainsi dire, la maison à son dos. On peut faire une croisière dune semaine ou de trois jours et voir beaucoup de choses sans avoir à prendre une barque, un canot à rames ou une chaloupe. On reste assis, à savourer une boisson rafraîchissante, une coupe de champagne ou un verre de bon vin et on regarde tout autour, car ces hôtels flottants peuvent entrer sur les canaux du Delta. Pratiquement, on se couche dans un endroit et le lendemain on se réveille dans un autre décor. Ou on prend le déjeuner en admirant la nature. Cest vraiment quelque chose de spécial. Une autre sorte de tourisme dans des conditions de confort. Seulement, pour un tel séjour, il faut des groupes de 14 à 18 personnes. La plupart des hôtels flottants comptent un maximum de 9 chambres. Ils sont de 2 à 5 étoiles. Le nôtre est un 4 étoiles. Nous nen avons pas reçu 5 parce quil y a quelques années, nous navions pas encore dascenseur ni de parking. Depuis, nous nous sommes dotés de jacuzzi, mais pas encore de parking. Pour un groupe de 18 personnes, un séjour en pension complète (soit repas et boissons – y compris alcoolisées – inclus), avec promenades en canot et guide spécialisé, coûte 60-65 lei par jour par personne. Nous disposons dune connexion Internet WI-FI et denviron 150 chaînes de télévision par satellite. »



    Au premier niveau, se trouvent les chambres doubles, meublés avec goût et disposant de climatisation. Lisolation phonique est très bonne. A létage au-dessus se trouvent le restaurant, le bar, la bibliothèque, une salle de conférence dotée déquipement audio-vidéo, dantennes paraboliques et de moniteurs plasma, et une terrasse pour se détendre et admirer la nature. Au dernier étage se trouve la terrasse destinée aux bains de soleil, dotées de 20 chaises-longues et de jacuzzi. La terrasse offre des conditions dobservation des oiseaux et de la nature, pour les fêtes et les soirées de danse, pour les jeux de société. A la fin du séjour, les touristes sont invités à noter leurs impressions dans notre livre dhonneur. Doru Vlădescu : « Nous avons un cahier où de nombreuses impressions ont été notées au fil du temps. Depuis louverture de notre hôtel, il y a 4 ans, nous avons reçu des touristes français, suisses, britanniques, américains. Nous navons eu aucun commentaire négatif. Tout le monde a apprécié la nourriture – une nourriture traditionnelle, très savoureuse. Nous utilisons, dans la mesure du possible, des produits provenant du Delta : fromage de chèvre ou de brebis, œufs, légumes saumurés et puis coq, poulet, dinde, cochon élevés ici. »



    Si vous souhaitez un hébergement conventionnel, Mihaela Andrei vous propose un 4 étoiles dont elle assure la gestion : « Nous offrons de nombreux services, y compris des promenades et des excursions dans le Delta. Lhôtel dispose dune vaste piscine en plein air, une piscine intérieure chauffée, un sauna, une saline, une salle de remise en forme, un jacuzzi, des terrains de sport. Notre ensemble hôtelier couvre 10 hectares. Nous organisons des excursions le long des canaux du Delta, à Sfântul Gheorghe, où les touristes peuvent voir le Danube se jeter dans la mer, ou encore aux monastères de la région. Loffre est très riche, pour un séjour de 7 jours, pour toute la famille. »



    Une chambre double coûte 83 euros la nuitée, pour deux adultes, alors que le prix dun appartement se monte à 104 euro. Le petit déjeuner est inclus. Les tarifs couvrent également la taxe hôtelière, le prix de location de la chaise-longue sur la terrasse en plein air, laccès à Internet, le parking, laccès dans la zone de détente et de pêche sur le lac Murighiol. (Trad. : Dominique)

  • Les gagnants du jeu-concours “Vacances au comté de Bistrita-Nasaud”

    Les gagnants du jeu-concours “Vacances au comté de Bistrita-Nasaud”

    RRI a reçu 352 réponses correctes à ce jeu! Nous remercions à tous ces auditeurs pour l’intérêt porté à cette partie de la Roumanie et à notre invitation à la découvrir.

    Le Grand prix consiste en une excursion de 8 jours (7 nuitées) en pension complète, du 15 au 30 septembre 2016, pour 2 personnes, dans le département de Bistriţa-Năsăud, plus précisément dans la ville de Bistriţa, à Piatra Fântânele (Hôtel Castel Dracula) et à Colibiţa, au bord du lac artificiel du même nom. Comme d’habitude, le transport international jusqu’en Roumanie, et le visa, si nécessaire, sont à la charge des gagnants.

    Pour ceux qui ne remportent pas les Grands prix, nous avons préparé des prix et des mentions en objets, offerts par les partenaires du concours.Les sponsors du concours sont l’hôtel Castel Dracula, de Piatra Fântânele, l’Hôtel Coroana de Aur, de Bistriţa, et Fisherman’s Resort, de Colibiţa. Le concours est soutenu par le Conseil départemental de Bistriţa-Năsăud, la Municipalité de Bistriţa, l’Evêché orthodoxe roumain de Năsăud, l’Union des artistes plasticiens de Roumanie – Filiale de Bistriţa, le Centre départemental de la culture de Bistriţa-Năsăud, le Musée d’art comparé de Sângeorz-les-Bains, par la Fondation culturelle Societatea de Concerte (La Société de concerts) de Bistriţa ainsi que par le journal « Rasunetul» de Bistrita.

    Comme d’habitude, nous vous avons invités à suivre les émissions de RRI, notre site www.rri.ro ainsi que nos profils Facebook, Google+, LinkedIn, à répondre correctement, par écrit, à nos questions. Le concours s’est achevé le15 juillet, date de la poste.

    Voici maintenant les réponses correctes à nos questions :

    – Quel est le chef-lieu du comté de Bistriţa-Năsăud ? Réponse correcte : la ville de Bistrita.

    – Comment s’appelle le lac artificiel de retenue au bord duquel se trouve la pension où les gagnants du concours seront hébergés? Réponse correcte : Le lac de Colibita.

    – Quel personnage célèbre de roman et de film lie son nom à Bistriţa-Năsăud ? Réponse correcte : Dracula.

    – Vous devriez nous dire aussi ce qui vous a déterminés à participer à ce concours, et surtout pourquoi vous écoutez les émissions de RRI ou pourquoi vous nous suivez en ligne.

    Et maintenant…. les gagnants:

    Parmi les 40 mentions que nous avons accordées, une revient à notre auditrice Jamilla Bekkai, du Maroc
    Notre amie nous dit dans son émail : « L’écoute de la Radio Roumanie m’a toujours intéressée et m’intéressera toujours surtout par la diversité de ses émissions très intéressantes riches et instructives et par le contact direct entre les animateurs et les auditeurs. L’écoute par les auditeurs de cette magnifique radio est en progression constante. Grâce à l’écoute de ma radio préférée je suis sûre d’avoir des informations actuelles sur la Roumanie et sur le monde. Heureuse invitée de RRI l’an dernier, j’ai passé un séjour passionnant qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. J’invite tous les auditeurs de RRI désireux de découvrir ce merveilleux pays de participer en force et peut être de décrocher le grand prix à savoir un merveilleux voyage en Roumanie car c’est un pays qu’il faut découvrir absolument. »

    10 participants au jeu seront récompensés du 3e Prix. Parmi eux: Gilbert Dupont, de France.
    Gagnant d’un séjour en Roumanie l’année dernière, Gilbert Dupont affirme : « Je n’insisterai jamais assez sur les nombreux attraits de la Roumanie, pays que j’ai découvert grâce à RRI. L’idée d’y retourner ne me déplairait pas, loin s’en faut… Depuis ce fameux mois de Septembre, je m’informe au quotidien de l’actualité roumaine par les nombreux moyens offerts par RRI…. et continue sans relâche de faire la promotion de ce beau pays.» 10 auditeurs de RRI ont décroché le 2e Prix de notre jeu Vacances à Bistrita Nasaud. Joël Lintz, de France, est un des heureux gagnants de ce 2e Prix.

    Notre ami nous dit : « C’est en écoutant votre émission en français que je suis allé sur votre site et j’ai découvert ce jeu-concours. Vous écoutant de temps à autres, et ceci depuis les années 1980, cela m’a incité à participer, et aussi à vous envoyer un rapport d’écoute. D’après votre galerie photo, la région de Bistrita Nasaud doit être vraiment magnifique. C’est justement à travers l’écoute des ondes courtes que j’aime découvrir des pays à travers l’histoire, les coutumes et traditions et ainsi qu’à travers la musique. »

    Le Premier Prix récompense 10 autres participants, dont notre ami de longue date Jean-Michel Aubier de France.
    M Aubier nous dit : « Concernant le concours, celui-ci m’a peut-être plus intéressé que les autres dans la mesure où Bistriţa est au cœur d’une région où les vallées alternent avec des paysages montagneux et où les forêts sont très présentes ; c’est certainement un petit paradis pour le randonneur que je suis. La simple évocation du nom de « Transylvanie » fait frissonner, c’est le pays mystérieux du comte de Dracula. Mais c’est aussi la région traversée plusieurs fois par Tintin, le fameux reporter belge. Car même si cela n’a pas été formellement établi, la Syldavie, ce pays imaginaire, s’étendrait de la Transylvanie à la Moldavie…Ecouter RRI, pour l’européen convaincu que je suis, cela coule de source. La Roumanie, est le pays le plus europhile de l’Union Européenne. Elle est également et incontestablement un pays francophile. (…) Il y a d’autres raisons qui me font écouter RRI sur Internet. Mais m’intéressant beaucoup à la géopolitique, c’est plutôt sur ces aspects que RRI est pour moi une source d’information très importante. » affirme encore Jean-Michel Aubier de France.

    Notre jeu comporte aussi des Prix Spéciaux qui seront envoyés cette fois-ci à 5 auditeurs de RRI: Alejandro Vázquez Orozco, du Mexic, Boudoukha Mohamed, d’Algérie, Giovanna Bertocco, d’Italie, Ashik Eqbal Tokon, du Bangladesh, et Muralidhar M, d’Inde.

    Merci à toutes et à tous de votre participation, nous espérons que vous allez aimer les prix gagnés.
    Et maintenant le moment que vous attendiez tous est arrivé! Qui est le grand gagnant de notre jeu Vacances à Bistrita Nasaud?

    C’est Liu Fajian, 50 ans, manager d’une compagnie de Shenzhen, en Chine. Il nous rendra visite à la fin septembre, en compagnie de son épouse. Félicitations et bon séjour à tous les deux!
    Dans sa participation, Liu Fajian écrivait: «J’ai été charmé par la beauté des montagnes et des rivières de Roumanie ! Le bleu Danube, les Carpates majestueuses, la Mer Noire si splendide – voici les 3 grands trésors de la Roumanie. S’y ajoutent la chaleur, l’honnêteté et l’esprit amical des Roumains. A mon avis, tout cela se traduit par le plaisir complet de visiter un pays tellement différent du mien. Depuis que la Chine et la Roumanie ont établi des relations diplomatiques le 5 octobre 1949, les deux pays ont maintenu sans interruption des relations amicales de coopération. J’espère que l’amitié entre les deux peuples durera à jamais !», conclut Liu Fajian, le grand gagnant de notre jeu concours.

    Les prix et les mentions seront envoyés par la poste dans les prochains mois. Nous vous prions de confirmer, par lettre, e-mail ou fax, l’arrivée de l’envoi postal ainsi que son contenu. Toutes nos félicitations et, une fois de plus, un grand merci à vous tous qui avez participé à ce jeu consacré à la région de Bistrita Nasaud ! Nous vous attendons nombreux à notre nouveau défi culturel : le jeu RadiRo 2016, consacré à la 3e édition du festival international des Orchestre de Radio, organisé par la radiodiffusion roumaine ! (Alecu Marciuc, Răzvan Emilescu, Eugen Cojocariu; trad.: Valentina Beleavski)

  • A la Une de la presse roumaine – 19.07.2016

    A la Une de la presse roumaine – 19.07.2016

    Le terrorisme a frappé de nouveau. Un fait qui commence à ressembler à ce qui pourrait être notre quotidien désormais. Et si ce n’est pas le terrorisme, c’est un coup d’Etat.


  • Nouari Naghmouchi (Algérie) – dans quels pays les Roumains préfèrent-ils passer leurs vacances?

    Nouari Naghmouchi (Algérie) – dans quels pays les Roumains préfèrent-ils passer leurs vacances?

    Une question que beaucoup d’entre nous se posent certainement aussi, en ce qui les concerne, s’ils n’ont pas déjà choisi. Les destinations les plus prisées par les Roumains sont depuis plusieurs années déjà la Bulgarie, la Grèce et la Turquie. La Bulgarie, pour sa proximité de la Roumanie, pour sa côté plus au sud, donc avec un climat plus doux, amis aussi pour de bons services et des prix abordables. Les Roumains accordent une préférence à la Bulgarie parce que son infrastructure touristique est plus récente que celle de la Roumanie ; il faut savoir qu’elle a été construite et gérée un certain nombre d’années par les Allemands, avant de revenir aux Bulgares. Il y a une touche différente dans l’accueil et surtout des services que la côte roumaine commence à peine à proposer dernièrement. C’est aussi un choix de proximité pour les familles avec des enfants plus petits, qui ne supportent pas de longs voyages. Malgré un attentat il y a quelques années, la Bulgarie n’est pas considérée comme un pays dangereux.

    La Turquie est préférée par les touristes roumains avec des enfants ou par ceux qui souhaitent des vacances grand confort dans les hôtels tout compris. Ce n’est pas très loin, le dépaysement est assuré, le pays a des paysages et un climat différents de la Roumanie, d’habitude les hôtels sont bons, et les prix sont corrects. La formule tout compris attire beaucoup de clients roumains qui aiment se reposer au soleil, sous les palmiers, bien manger – le choix est très grand – et, il faut le dire, bien boire aussi. Il faut noter que dans ce genre d’hôtels de 4 et de 5 étoiles notamment, les petits ne sont pas oubliés – il y a des animations assurées par les organisateurs à leur intention, donc les parents peuvent profiter aussi de leurs vacances. Quelques visites intéressantes complètent ce type de tourisme. Seulement, avec les attentats qui ont eu lieu dernièrement en Turquie, même avec les prix cassés, beaucoup de Roumains vont choisir d’autres destinations considérées plus sûres.

    La Grèce, avec toutes ses îles, fascine les touristes roumains. Les vacances en Grèce sont d’un genre différent par rapport à celles en Bulgarie ou en Turquie. Dans ce pays, on va pour découvrir les belles plages, les eaux turquoise et la végétation méditerranéenne, pour déguster les plats traditionnels et pour la visites de sites archéologiques, historiques et autres. En Grèce, on va pour une manière de vivre différente. Les tours-opérateurs proposent des offres variées pour ces destinations. Comme dans certaines îles, il y a un afflux massifs de migrants, ces endroits-là seront désertés par les touristes. Voilà, cher ami, une réponse pour les destinations d’été.

  • Tourisme rural en Roumanie

    Tourisme rural en Roumanie

    Situés en haut de la montagne où dans le delta du Danube, sur les collines verdoyantes ou à la lisière des forêts, les villages pittoresques de Roumanie restent une destination incontournable pour tous ceux qui recherchent la pureté de la vie à la campagne. Cela fait plus de 20 ans que l’Association nationale pour le Tourisme écologique et culturel, ANTREC, fait la promotion de l’agritourisme, un excellent moyen pour tous ceux qui souhaitent s’initier à la vie à la ferme, aux traditions rurales, à la gastronomie et au folklore roumain. Bien sûr, l’agritourisme n’est pas spécifique à la Roumanie.

    Du coup, la concurrence est acerbe, comme nous le dit M. Gabriel Zamfir, président de l’ANTREC: « La concurrence dans ce domaine est très serrée aussi bien en Europe que dans le monde. Mais l’avantage net de la Roumanie est représenté par ses habitants si accueillants et communicatifs. Et puis, il convient de mentionner que le tourisme rural s’est fortement professionnalisé dernièrement. Les propriétaires de pensions touristiques prêtent beaucoup d’attention aux détails, au confort ainsi qu’à la sécurité de leurs clients. Le représentant du Bureau roumain de tourisme de Rome m’a raconté que l’on dit souvent que ce sont surtout les seniors qui préfèrent le tourisme rural. Or permettez-moi de vous dire que la réalité contredit cette idée. Il y a de plus en plus de familles qui optent pour des vacances à la ferme, pour de telles sorties en week-end. J’ai connu même plusieurs hommes d’affaires qui ont choisi des pensions à la campagne pour tenir des conférences ».

    Les vacances en milieu rural sont de nos jours parfaitement adaptées aux besoins des clients et à leur désir de s’amuser grâce à toute sorte d’événements à caractère traditionnel: foires, fêtes foraines, ateliers.

    Gabriel Zamfir, président de l’ANTREC: « On fait la promotion du patrimoine naturel et culturel, mais aussi spirituel, qui renvoie aux traditions, coutumes, légendes, superstitions. On se donne pour tâche de préserver les métiers traditionnels, en consentant des efforts de transmettre le savoir-faire à la jeune génération. Parallèlement, on s’adapte aux temps modernes. On encourage le tourisme nautique sur le Danube. C’est un projet très ample. Pratiquement, on a imaginé un parcours de 1000 km, Le Danube touristique, censé offrir aux touristes la possibilité de s’aventurer sur une route fluviale extrêmement pittoresque depuis l’entrée du fleuve dans le pays, dans la région dite des Cazane (les Chaudrons) et jusqu’à l’endroit où le Danube se jette dans la mer Noire. C’est une aventure que l’on peut vivre aussi bien sur un voilier que sur un radeau. Et puisqu’on parle projets, il convient de préciser le fait que notre association se propose de former des éco-communautés afin d’inviter les gens à participer à des colonies bio au sein de la nature et dans le respect des traditions ».

    En parlant de l’agritourisme roumain, c’est notamment le nord du pays qui nous vient à l’esprit. Les deux provinces historiques, la Bucovine et le Maramures, rivalisent en matière de traditions, coutumes, foires et gastronomie. Surtout les grandes fêtes de l’année – Noël et Pâques – s’avèrent une excellente occasion pour les pensions touristiques de ces deux régions de faire de leur mieux pour attirer les visiteurs. Et pourtant, il n’y a pas que le nord du pays qui mérite d’être mentionné quand on parle de tourisme rural.

    Le sud aussi a du charme, selon Florina Teodora Potlogi, agent de tourisme dans le département de Dambovita: « On vous attend dans la commune de Potlogi pour visiter le Palais de Constantin Brancovan. Construit en 1689, l’édifice figure parmi les premières résidences érigées par les soins de ce prince régnant. Tout près, les visiteurs peuvent admirer l’Eglise dite brancovane dressée en 1683. Après Potlogi, vous pourriez vous rendre dans les communes avoisinantes qui se font une fierté d’abriter une série d’édifices religieux bâtis entre 1510 et 1790. Le palais de Brancovan a subi récemment des travaux de rénovation et il est ouvert au public. Dans la région, on a des pensions tout confort dotées de piscine extérieure ou encore de terrain de football ou de tennis ».

    Mme Roxana Dogaru du Centre d’information touristique d’Aninoasa, du département de Dambovita, fait la promotion des principaux objectifs touristiques de la région: « Le monastère de Dealu ou encore celui de Viforâta, le chêne vieux de 1000 ans de Manesti et puis nombre de petites églises très anciennes figurent parmi les destinations qu’il ne faut pas rater dans notre région. A Aninoasa, par exemple, on organise plein d’événements uniques en Roumanie. A titre d’exemple, notons le Festival des maires artistes, la Ronde d’Aninoasa ou bien les Soirées de poésie du Monastère de Viforâta. La plupart des touristes étrangers qui nous rendent visite viennent du Canada, d’Allemagne, de France ou d’Italie ».

    Amelia Papazisu possède à un haut niveau les connaissances et les savoir-faire nécessaires pour interpréter ou recréer des éléments spécifiques du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Voilà pourquoi elle a été désignée trésor humain vivant et décorée de l’Ordre du Mérite culturel. Originaire du département de Buzau, elle dirige un atelier artisanal dont les portes sont toujours grandes ouvertes aux touristes: « On y déroule toute sorte d’activités artisanales : tissage en poils de chèvre, peinture sur œufs, sculpture en bois ou encore peinture sur verre. Ma région est également renommée pour la production de vins ou encore pour les charcuteries, telles les célèbres saucisses de Plescoi. Personnellement, moi aussi je fais chambre d’hôte. J’ai même aménagé un petit atelier-musée chez moi pour présenter l’art du tissage en poils de chèvre sur un métier à tisser vertical. Ce n’est pas difficile à apprendre et j’ai déjà organisé des cours pour des touristes de France, du Japon ou du Royaume Uni ». ( Tradm. Ioana Stancescu)

  • Comment les Roumains ont passé la fin d’année 2015

    Comment les Roumains ont passé la fin d’année 2015

    Si, pour Noël, les touristes ont recherché des destinations avec de la neige et des marchés traditionnels, de nouvelles destinations telles Bethléem ou New York se faisant jour, pour la nouvelle année, ils ont souhaité s’évader dans des destinations plus ensoleillées, a précisé Remus Vişan, manager du site Paravion.ro. Cela ne veut pas dire que Vienne, Prague, Madère, Lisbonne, Amsterdam ou Athènes aient été délaissées. Plus de 147.000 de nos concitoyens ont choisi d’attendre la nouvelle année dans les stations du pays, un chiffre à la baisse de 3,5% par rapport à 2014. En cause, la neige qui n’était pas au rendez-vous. De ce fait, ils ont dépensé environ 140 millions de lei (30 millions d’euros), soit 1,5% de moins que l’année précédente.

    Près de 8200 touristes ont choisi l’étranger, un chiffre lui aussi à la baisse de 5% par rapport à la même période de l’année dernière. Ces vacanciers ont dépensé uniquement pour des services touristiques 4,8 millions d’euros, à peu près tout autant que l’année dernière, précise un communiqué de la Fédération des patronats du tourisme de Roumanie. Le taux de remplissage des structures touristiques a avoisiné les 100% en Roumanie, a déclaré pour l’agence de presse Mediafax Aurelian Marin, président de l’Association nationale des agences de tourisme.Pour le nouvel an, les Roumains ont préféré les pistes de ski de pays tels l’Autriche, l’Italie, la Bulgarie et la France. D’autres ont fait le trajet jusqu’en Laponie, mais Vienne, Prague et Berlin ont continué de figurer parmi les destinations favorites. Quelques centaines de familles ont fait choix de croisières de luxe aux Caraïbes, aux Maldives… D’autres sont allés à Dubaï, à Punta Cana, à l’île Maurice et en Thaïlande. Et cela parce que les tarifs ont baissé et il y a plus d’offres pour les vacances d’hiver.

    « En ce qui concerne les croisières, leur durée a été de 8 à 19 jours, à un prix moyen de 1700 euros par personne + le billet d’avion. Leur nombre est à la hausse chaque année. La croisière est en vogue maintenant et ont souhaité essayer quelque chose de plus spécial », a précisé Ioan Băşea, directeur de Croaziere.net, agence dont la part de marché est de 80%. Cela peut vous donner des idées pour vos prochaines vacances !

    A cause des attentats de Paris, le tourisme de city-break en Europe Occidentale a marqué une baisse.

  • Arieşeni

    Arieşeni

    L’hiver s’installe timidement en Roumanie. En l’absence de la neige, les pistes de ski n’ont été ouvertes que récemment. Pourtant, dans la station de montagne Arieşeni, des Monts Apuseni, dans l’ouest de la Roumanie, la couche de neige atteint déjà 15 à 30 cm d’épaisseur, ce qui rend praticables les pistes de ski. Arieşeni a été par le passé l’endroit favori des passionnés des sports d’hiver venus des comtés de Alba, Bihor, Cluj et des contrées avoisinantes.

    Dan Gligor, moniteur de ski et gérant de ce domaine skiable nous a parlé des raisons pour lesquelles il vaut la peine de se rendre à Arieşeni: Il a neigé et la couche de neige est suffisante sur toutes les pistes de ski. En plus, il fait très beau, bref toutes les conditions sont réunies pour s’adonner à son sport préféré. A Vârtop, nous avons deux pistes de ski. L’une d’entre elles, longue de 430 m, est équipée de téléski et d’éclairage nocturne et dispose d’installations d’enneigement artificiel. L’autre piste de ski, qui jouxte la première, mesure 750 m de long. Dotée elle aussi de téléski et d’éclairage nocturne, elle a un plus grand degré de difficulté. 400 m plus à l’ouest, on retrouve la piste appelée la Pierre parlante, qui fait 1350 m de long. On la remonte en télésiège à quatre places. Au pied de la piste, les touristes peuvent louer de l’équipement sportif et se restaurer dans la cabane avec restaurant en libre-service pendant les week-ends. Je ne saurais oublier de mentionner l’école de ski.

    Les pistes de skin de Vârtop-Arieşeni et de Vârtop-Nucet s’ouvrent dès que la couche de neige est suffisamment épaisse. D’habitude, la saison de ski débute vers la mi-décembre et s’achève à la mi-mars. Le plaisir de skier mis à part, la cuisine traditionnelle vous attend avec bien des délices.

    Dan Gligor nous la recommande chaleureusement: Vous êtes conviés à goûter à ce que l’on appelle « La besace de Papa Noël », à savoir plusieurs plats traditionnels spécifiques des fêtes d’hiver, dont les saucisses, le boudin et la viande grillée. On peut faire bonne cher chez nous!

    Si l’offre hivernale de la station d’Arieşeni a de quoi satisfaire tous les goûts, en été vous êtes invités à des randos, histoire de découvrir la multitude de chutes d’eau, de gorges, de grottes et de pics, mais aussi de visiter des musées, des ateliers d’artisans et les monastères de la contrée. Il ne faut surtout pas manquer de se rendre par exemple dans la réserve naturelle de la Cascade de Vârciorog, située dans la vallée du même nom, que couvre une belle forêt d’épicéas et de sapins. La chute d’eau mesure 15 m de haut. Considérées comme le phénomène karstique le plus intéressant de Roumanie, les grottes de Ponor représentent une autre attraction touristique de ces parages, très recherchée d’ailleurs. Les passionnés de spéléologie peuvent visiter aussi la grotte du Glacier dit du Feu vivant, qui s’ouvre au pied d’une parois calcaire. Une galerie descend en pente vers la Grande salle. Celle-ci abrite un bloc de glace fossile, deuxième plus grand glacier du pays après celui de Scărişoara.

    Notons aussi qu’à Arieşeni l’hébergement se décline pour tous les goûts et toutes les bourses. Vous aurez sans doute l’embarras du choix parmi les pensions, chalets et hôtels toutes catégorise confondues. (Trad. Mariana Tudose)