Tag: violences

  • 11.03.2025

    11.03.2025

    Contestation – La Cour constitutionnelle de Roumanie examine ce mardi les contestations concernant la candidature de l’extrémiste pro-russe Călin Georgescu aux élections présidentielles roumaines de mai prochain. Dans l’une des plaintes, le candidat conteste la décision du Bureau Electoral Central d’invalider sa candidature. Rappelons qu’en prenant cette décision, le Bureau a invoqué la décision de la Cour constitutionnelle d’annuler les élections présidentielles à la fin de 2024, affirmant que la candidature de Calin Georgescu ne répondait pas aux conditions imposées par la loi. Selon la même source, Monsieur Georgescu n’avait pas respecté de la procédure électorale, transgressant ainsi l’obligation même de défendre la démocratie, qui est fondée sur un suffrage juste, honnête et impartial.

    L’annonce du rejet de la candidature de celui-ci par le Bureau Electoral Central, dimanche dernier, a été suivie par de violentes manifestations de rue organisées par ses partisans, lorsque 13 gendarmes ont été blessés et de nombreux dégâts ont été causés. Lundi, le Parquet général a ouvert une procédure pénale pour incitation publique et le parti REPER (en opposition extraparlementaire) a lui aussi déposé une plainte pénale pour incitation publique et outrage contre les déclarations publiques faites par le président de l’Alliance pour l’Union des Roumains, George Simion, le mercenaire Horaţiu Potra et Călin Georgescu lui-même, suite à la décision du Bureau.

    Ce mardi également, la Cour Constitutionnelle discutera de la contestation de la décision du Bureau Electoral Central d’accepter la candidature du maire général de la capitale, Nicuşor Dan, aux élections présidentielles de mai prochain.

     

    OTAN – « L’OTAN a préparé des scénarios militaires pour toute situation de sécurité qui pourrait affecter les Etats membres, y compris ceux se trouvant sur son flanc oriental. », a déclaré le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan. Sa déclaration intervient après que l’administration de Washington a laissé entendre qu’elle pourrait réduire sa présence en Europe et que certaines troupes américaines pourraient être repositionnées. Par ailleurs, selon les médias roumains, l’expansion de la base militaire de l’OTAN à Mihail Kogălniceanu (sud-est) se poursuit selon le plan initial et rien n’indique qu’elle s’arrêtera. Environ 200 habitants travaillent déjà sur la base, et leur nombre pourrait augmenter, sachant que ce projet de plus de 2,5 milliards d’euros vise à transformer la zone en une véritable ville, pouvant accueillir 10 000 militaires et civils.

     

    Conseil Affaires économiques et financières – Le ministre roumain des Finances, Tanczos Barna, participe ce mardi à Bruxelles à la réunion du Conseil Affaires économiques et financières, avec pour principaux points de l’ordre du jour : la compétitivité et l’amélioration de l’environnement des affaires, la coopération dans le domaine fiscal, l’agression menée par la Russie contre l’Ukraine et le mécanisme de relance et de résilience. La Commission présentera son paquet « Omnibus » aux ministres dont l’objectif est de contribuer à la réalisation de l’objectif visant à réduire les charges administratives d’au moins 25 %, et d’au moins 35 % pour les petites et moyennes entreprises (PME).

    Concernant l’agression menée par la Russie contre l’Ukraine, les ministres auront l’occasion d’échanger sur la situation actuelle concernant l’impact économique et financier de l’agression, y compris sur la mise en œuvre des sanctions, en mettant l’accent sur leur application pratique dans le domaine douanier. Enfin, les ministres des 27 feront également le bilan de la mise en œuvre du mécanisme de relance et de résilience.

     

    Parlement – Les députés et sénateurs roumains se réunissent ce mardi en séance plénière, pour voter entre autres la création d’une Commission spéciale conjointe des deux chambres chargée de la lutte contre la traite des êtres humains. Parmi ses objectifs mentionnons : analyser les causes et des facteurs qui favorisent la traite des êtres humains, y compris l’exploitation du travail, l’exploitation sexuelle, la traite des mineurs et d’autres formes d’abus, examiner l’activité des institutions de l’administration publique et des autorités chargées aux niveaux central et local de prévenir, identifier, enquêter et résoudre la traite des êtres humains, évaluer l’efficacité des mesures mises en œuvre et élaborer des propositions législatives visant à modifier la législation dans ce domaine. Autre objectif : identifier, évaluer et promouvoir les meilleures pratiques, outils et stratégies en matière de prévention et de lutte contre la traite des êtres humains, y compris l’exploitation du travail et d’autres formes d’abus, sans oublier la protection, le soutien et la réintégration des victimes de ces pratiques.

     

    Guerre – Feu vert aux négociations ukraino-américaines sur un cessez-le-feu partiel entre Kiev et Moscou. Les négociations ont démarré ce mardi à Jeddah, en Arabie Saoudite. « L’Ukraine est prête à négocier pour mettre fin à la guerre avec la Russie », a déclaré un conseiller de haut rang du président Volodymyr Zelensky, en ouverture des discussions avec des responsables américains en Arabie saoudite. « Nous sommes prêts à tout faire pour parvenir à la paix », a déclaré le chef du bureau présidentiel ukrainien, Andriy Yermak, à des journalistes en entrant dans la salle des négociations.

     

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Jaqueline Cristian a été éliminée ce mardi au troisième tour du tournoi de tennis WTA 1000 d’Indian Wells (Californie, Etats-Unis). Elle a perdu, en trois sets, face à la favorite numéro 6 de la compétition, l’Italienne Jasmine Paolini. Auparavant, Jaqueline Cristian avait vaincu l’ancienne finaliste de l’US Open, la Canadienne Leylah Fernandez.

     

    Météo – En Roumanie, les températures seront bien supérieures à la normale saisonnière. Pourtant elles sont à la baisse par rapport à la veille dans l’ouest, le nord-ouest et partiellement dans le centre du pays. Les maxima de la journée iront de 13 à 25 degrés. Il y a des averses sur l’ouest, le nord-ouest, le centre, le sud-ouest et par endroits le sud et l’est. En montagne, à haute altitude, il y a des précipitations mixtes. Il fait beau à Bucarest, où la température maximale atteindra les 23 degrés.

     

  • 10.03.2025 (mise à jour 2)

    10.03.2025 (mise à jour 2)

    Contestation – L’indépendant Calin Georgescu a annoncé avoir contesté auprès de la Cour constitutionnelle la décision de dimanche du Bureau électoral central de rejetter sa candidature aux élections présidentielles du mois de mai. De son côté, le recteur de l’Ecole nationale des Sciences politiques et administratives, Remus Pricopie, a avancé à son tour un mémoire pour demander à la CCR de maintenir en place la décision du Bureau électoral central, en affirmant qu’une validation de la candidature de M. Georgescu contrevenait aux normes constitutionnelles. Ce lundi encore, une autre contestation contre la candidature à la présidentielle roumaine de Nicusor Dan a été également déposée sur la table de la CCR. Celle-ci a annoncé examiner mardi, dans l’après-midi, toutes les contestations. Ce fut le leader du parti ultranationaliste AUR, George Simion, qui a annoncé la contestation déposée par Calin Georgescu devant la Cour. Et M. Simion d’ajouter que le Bureau électoral central n’était pas autorisé à rejeter une candidature et donc, qu’il a commis un abus. Simion a appelé les partisans de Georgescu de protester pacifiquement.

     

    Violences – A Bucarest, le Parti REPER, de l’opposition extraparlementaire, a déposé lundi une plainte pénale pour instigation publique et insulte dans le cadre des incidents survenus dimanche soir, devant le Bureau Electoral Central. La plainte concerne notamment les déclarations publiques faites par le président de l’Alliance pour l’Union des Roumains (parti représentant opposition populiste et ultranationaliste), George Simion, par le mercenaire Horațiu Potra et par l’ancien candidat indépendant à la présidence, l’extrémiste anti-occidental Călin Georgescu. Selon REPER, par leurs messages, ceux-ci ont incité à la violence contre les autorités de l’Etat, ayant pour résultat direct le vandalisme et l’agression des forces de sécurité présentes sur place. A son tour, le PNL (membre de la coalition gouvernementale), a fermement condamné et rejeté toute forme de violence dans la vie publique ou privée. Somme toute, la police a vérifié les papiers d’identité de plus de 500 personnes rassemblées dans le centre de la capitale et, grâce aux enregistrements faits par la police, les gendarmes ou des témoins, les protestataires ayant commis des actes d’agression et de vandalisme pourront être identifiés, précise la Gendarmerie. Suite à ces incidents, 13 gendarmes ont été blessés et ont nécessité des soins médicaux. Parmi eux, 4 sont toujours hospitalisés. Les manifestants ont provoqué aussi des dégâts. Les violences ont éclaté après l’annonce par le Bureau électoral central de rejet de la candidature de Georgescu à l’élection présidentielle du moi de mais. Le BEC a invoqué la décision de la Cour constitutionnelle d’annulation des élections présidentielles à la fin de l’année dernière, en affirmant que la candidature de Calin Georgescu ne réunit pas toutes les conditions légales, puisque celui-ci, par le non respect de la procédure électorale, a violé l’obligation même de défendre la démocratie.

     

    Désinformation – La Gendarmerie roumaine transmet qu’une campagnie de désinformation est en cours sur Tik Tok et Facebook au sujet des violences enregistrées durant les protestations de dimanche soir, de Bucarest. Des messages mensongers accusent les forces de l’ordre d’agression contre des femmes, de recours aux gaz lacrymogènes et aux balles en caoutchouc, de violences contre les protestataires ou même d’utilisation de drones pour le lancement de grenades lacrymogènes. Toutes ces informations sont fausses et leur rôle est de manipuler les Roumains afin d’alimenter la violence, communique la Gendarmerie.

     

    Incendies – Les sapeurs pompiers, les gardes forestiers et des équipes bénévoles de secours, appuyés par des avions des ministères de l’Intérieur et de la Défense nationale, essaient de maitriser les incendies de végétation déclarés dans plus de 20 localités en Roumanie. A l’heure où l’on parle, le feu a déjà tué deux personnes et provoqué des blessures à plusieurs autres Dans certaines zones, l’intervention des pompiers a été particulièrement difficile, en raison d’un terrain escarpé et accidenté, ce qui a rendu impossible l’accès des camions citernes dans la zone. Les autorités rappellent aux citoyens que le débroussaillement par le feu est interdit par la loi et que les contrevenants s’exposent à des sanctions sévères. Ces derniers jours, plusieurs amendes ont été infligées et plusieurs procédures pénales ont été ouvertes. Par ailleurs, les autorités appellent les citoyens à respecter les normes de protection de l’environnement et à adopter des méthodes alternatives pour éliminer les résidus végétaux secs sans mettre le feu à l’air libre.

     

    Finances – Cette année, les réglementations visant les taxes et les impôts ne seront pas modifiées, assure le ministère roumain des Finances de Bucarest, qui n’exclut pourtant pas d’opérer des améliorations dans la mise en œuvre des normes en vigueur, si cela s’avère nécessaire. Le secrétaire d’État Alin Marius Andrieș précise que toute modification de la législation doit être effectuée après des consultations avec toutes les parties impliquées. L’objectif principal de cette année est la consolidation fiscale, afin de renforcer la confiance des partenaires, y compris celle des agences de notation internationales et de la Commission européenne – ajoute M Andries.

     

     Grève – La compagnie nationale roumaine de transport aérien TAROM a décidé d’annuler ses vols à destination de Francfort en ce lundi, 10 mars,  en raison d’une grève des employés de l’aéroport allemand. Le mouvement à l’appel du syndicat des services VerDi a été massivement suivi par les quelque 25 000 salariés des services publics aéroportuaires. La grève a paralysé les aéroports allemands de Francfort, Munich, Stuttgart, Cologne, Düsseldorf, Dortmund, Hanovre, Brême, Hambourg, Berlin et Leipzig-Halle.

     

    Médaille – L’athlète roumain Andrei Rareș Toader a remporté la médaille d’or au concours du lancer du poids aux Championnats d’Europe d’athlétisme indoor d’Apeldoorn (Pays-Bas). Il s’est imposé grâce à sa performance de 21,27 mètres, un nouveau record national. Somme toute, la Roumanie termine les Championnats d’Europe en salle d’Apeldoorn avec deux médailles, l’or de Toader et l’argent remporté par l’athlète Diana Ana Maria Ion au triple saut. Sept athlètes roumains ont été présents au tableau des Championnats d’Europe à Apeldoorn.

     

    Météo – Il fait beau en ce début de semaine en Roumanie, avec des températures qui dépassent toujours la normale saisonnière. Il pleut quand même par endroits sur le nord et le centre.

  • 10.03.2025 (mise à jour 1)

    10.03.2025 (mise à jour 1)

    Elections – En Roumanie, le Bureau électoral central (BEC) a rejeté la candidature du candidat indépendant Călin Georgescu aux élections présidentielles de mai prochain. L’institution déclare avoir fondé sa décision sur l’arrêt de la Cour constitutionnelle (CCR) visant à annuler les élections présidentielles à la fin de l’année dernière et considère que l’ancien candidat ne remplit pas les conditions légales, étant donné qu’il n’avait pas respecté la procédure électorale transgressant ainsi l’obligation même de défende la démocratie, fondée, elle, sur des suffrages corrects, intègres et impartiaux.M. Georgescu peut contester aujourd’hui devant la CCR de la décision du rejet de sa candidature. Dimanche, à Bucarest, la décision du BEC a été suivie par de violentes manifestations, lorsqu’il y eu aussi des heurts entre les partisans de Georgescu et les gendarmes.

     

    Violences – A Bucarest, le Parti REPER, de l’opposition extraparlementaire, a déposé lundi une plainte pénale pour instigation publique et insulte dans le cadre des incidents survenus dimanche devant le Bureau Electoral Central. La plainte concerne notamment les déclarations publiques faites par le président de l’Alliance pour l’Union des Roumains (parti représentant opposition populiste et ultranationaliste), George Simion, par le mercenaire Horațiu Potra et par l’ancien candidat indépendant à la présidence, l’extrémiste anti-occidental Călin Georgescu. Selon REPER, par leurs messages, ceux-ci ont incité à la violence contre les autorités de l’Etat, ayant pour résultat direct le vandalisme et l’agression des forces de sécurité dans le centre de la capitale. A son tour, le PNL (membre de la coalition gouvernementale), a fermement condamné et rejeté toute forme de violence dans la vie publique ou privée. Somment toute, la police a vérifié les papiers d’identité de plus de 500 personnes dans la zone de la manifestation de dimanche, et sur la base des vidéos réalisés par la police et les gendarmes et publiques, les personnes qui ont commis des actes antisociaux seront identifiées, rapporte la Gendarmerie de la capitale. Suite à ces incidents, 13 gendarmes ont été blessés et ont nécessité des soins médicaux, dont 4 sont toujours hospitalisés. Une procédure pénale pour destruction a également été lancée après que les manifestants ont renversé et détruit la voiture d’une chaîne de télévision privée.

     

  • 10.03.2025

    10.03.2025

    Elections – En Roumanie, le Bureau électoral central (BEC) a rejeté la candidature du candidat indépendant Călin Georgescu aux élections présidentielles de mai prochain. L’institution déclare avoir fondé sa décision sur l’arrêt de la Cour constitutionnelle (CCR) visant à annuler les élections présidentielles à la fin de l’année dernière et considère que l’ancien candidat ne remplit pas les conditions résultant du serment prêté par la personne élue pour devenir chef d’Etat. Dimanche, à Bucarest, la décision du BEC a été suivie par de violentes manifestations, lorsqu’il y eu aussi des heurts entre les partisans de Georgescu et les gendarmes. M. Georgescu peut contester aujourd’hui devant la CCR de la décision du rejet de sa candidature.

     

    Violences – A Bucarest, le Parti REPER, de l’opposition extraparlementaire, a déposé lundi une plainte pénale pour instigation publique et insulte dans le cadre des incidents survenus dimanche devant le Bureau Electoral Central. La plainte concerne notamment les déclarations publiques faites par le président de l’Alliance pour l’Union des Roumains (parti représentant opposition populiste et ultranationaliste), George Simion, par le mercenaire Horațiu Potra et par l’ancien candidat indépendant à la présidence, l’extrémiste anti-occidental Călin Georgescu. Selon REPER, par leurs messages, ceux-ci ont incité à la violence contre les autorités de l’Etat, ayant pour résultat direct le vandalisme et l’agression des forces de sécurité dans le centre de la capitale. A son tour, le PNL (membre de la coalition gouvernementale), a fermement condamné et rejeté toute forme de violence dans la vie publique ou privée. Somment toute, la police a vérifié les papiers d’identité de plus de 500 personnes dans la zone de la manifestation de dimanche, et sur la base des vidéos réalisés par la police et les gendarmes et publiques, les personnes qui ont commis des actes antisociaux seront identifiées, rapporte la Gendarmerie de la capitale. Suite à ces incidents, 13 gendarmes ont été blessés et ont nécessité des soins médicaux, dont 4 sont toujours hospitalisés. Une procédure pénale pour destruction a également été lancée après que les manifestants ont renversé et détruit la voiture d’une chaîne de télévision privée.

     

    Finances – Cette année, les réglementations visant les taxes et les impôts ne seront pas modifiées, assure le ministère roumain des Finances de Bucarest, qui n’exclut pourtant pas d’opérer des améliorations dans la mise en œuvre des normes en vigueur, si cela s’avère nécessaire. Le secrétaire d’État Alin Marius Andrieș précise que toute modification de la législation doit être effectuée après avoir consulté toutes les parties prenantes. L’objectif principal de cette année est la consolidation fiscale, afin de renforcer la confiance des partenaires, y compris celle des agences de notation internationales et la Commission européenne – ajoute M Andries.

     

    Incendies – Les pompiers militaires, les employés forestiers et les équipes des services d’urgence volontaires, avec l’appui aérien des avions du ministère de l’Intérieur et du ministère de la Défense nationale, interviennent pour contenir plusieurs incendies de végétation dans plus de 20 localités en Roumanie. Deux personnes ont perdu la vie et d’autres ont été blessées. Dans certaines zones, l’intervention des pompiers a été particulièrement difficile, en raison d’un terrain escarpé et accidenté, ce qui a rendu impossible l’accès de leurs véhicules dans la zone. Les autorités rappellent aux citoyens que l’incinération de la végétation sèche est interdite par la loi et que les contrevenants s’exposent à des sanctions sévères. Ces derniers jours, plusieurs amendes ont été infligées et plusieurs procédures pénales ont été ouvertes. Par ailleurs, les autorités appellent les citoyens à respecter les normes de protection de l’environnement et à adopter des méthodes alternatives pour assainir leurs terrains sans faire de feu à ciel ouvert.

     

    Moldova – Aujourd’hui à Strasbourg, le Parlement Européen débat d’un paquet de soutien de 1,9 milliard d’euros pour la République de Moldova (ex-soviétique, majoritairement roumanophone). Selon le correspondant de Radio Roumanie, l’argent servira à financer des hôpitaux et des écoles, à moderniser les infrastructures de transport et à construire de nouveaux ponts sur la rivière de Prut, qui sépare la Roumanie et la Moldavie. Les fonds aideront aussi à soutenir les investissements et les réformes nécessaires pour réduire la dépendance énergétique de ce petit pays par rapport à la Fédération de Russie. Chisinau pourra accéder aux premiers fonds à commencer par  le mois prochain. Ce lundi encore, la présidente moldave, la pro-occidentale, Maia Sandu, se trouve en France où elle doit rencontrer son homologue Emmanuel Macron. Les deux chefs d’État signeront des accords bilatéraux sur la sécurité sociale et la lutte contre la désinformation. Selon la présidence française, la visite de Maia Sandu est une nouvelle occasion de souligner l’engagement de la France envers la République de Moldavie, son indépendance, sa souveraineté et sa sécurité dans le contexte de la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine voisine.

     

    Grève – La compagnie nationale roumaine de transport aérien TAROM annonce qu’en raison de la grève des employés de l’aéroport de Francfort (Allemagne) qui a eu lieu lundi, elle a décidé d’annuler plusieurs vols à cette destination en ce lundi 10 mars : RO 305, Bucarest (OTP) – Francfort (FRA), et RO 306, Francfort (FRA) – Bucarest (OTP). Selon un communiqué de presse de la compagnie aérienne roumaine, la grève de 24 heures des employés de l’aéroport de Francfort bloquera les opérations régulières de l’aéroport. Au total, 11 aéroports allemands seront paralysés. Il s’agit des grands hubs de Francfort et de Munich, ainsi que des aéroports de Stuttgart, Cologne/Bonn, Düsseldorf, Dortmund, Hanovre, Brême, Hambourg, Berlin et Leipzig-Halle.

     

    Médaille – L’athlète roumain Andrei Rareș Toader a remporté la médaille d’or du lancer du poids aux Championnats d’Europe d’athlétisme en salle à Apeldoorn (Pays-Bas). Il s’est imposé grâce à sa performance de 21,27 mètres, un nouveau record national. Somme toute, la Roumanie termine les Championnats d’Europe en salle d’Apeldoorn avec deux médailles, l’or de Toader et l’argent de Diana Ana Maria Ion au triple saut. Sept athlètes roumains aux Championnats d’Europe à Apeldoorn.

     

    Météo – Il fait beau en ce début de semaine en Roumanie, avec des températures qui dépassent toujours la normale saisonnière. Il pleut quand même par endroits sur le nord et le centre. Les maxima de la journée vont de 10 à 23 degrés.

     

  • 20.07.2024

    20.07.2024

    Aviation – Aujourd’hui c’est la fête de l’aviation roumaine et des Forces aériennes, célébrée le même jour que le Saint Elie du calendrier religieux orthodoxe. En Roumanie, Saint Elie est le protecteur des aviateurs. Une cérémonie militaire et religieuse d’est déroulée ce matin à Bucarest à la mémoire des héros aviateurs roumains. Plusieurs avions et hélicoptères militaires des Forces aériennes roumaines ont survolé la Capitale : des chasseurs F-16 Fighting Falcon, des avions de transport tactique C-130 Hercules et C-27J Spartan, des hélicoptères IAR-330 PUMA et des avions d’école IAR-99. S’y sont ajouté les aéronefs du ministère de l’Intérieur des hélicos EC-135 SMURD et S-70M Black Hawk ainsi qu’un jet de transport médical Learjet 75, tout comme des hélicos SA-365 Dauphin du service roumain de renseignements. Enfin, le show a été complété par les avions d’acrobatie Extra 300 de l’aéroclub de Roumanie. Un avion de transport stratégique C17 Globemaster de l’OTAN basé en Hongrie et des avions F-18 Hornet des Forces aériennes finlandaises ont également participé au défilé aérien.

     

    Royaume Uni – Le consul général de Roumanie à Manchester maintient un lien permanent avec la famille de citoyens roumains impliquée dans un violent incident dans la ville de Leeds au Royaume Uni ainsi qu’avec la police locale, a annoncé le ministère des AE de Bucarest. L’annonce intervient alors que dans l’espace public des informations et des images sont apparues avec plusieurs roumains impliqués dans des incidents violents. Les heurts auraient été déclenchés par la tentative des autorités de protection de l’enfance de Leeds de prendre en charge plusieurs enfants roumains qui auraient été soumis à des abus en famille, selon la presse britannique. Le Ministère des AE a annoncé le déclenchement d’une enquête et  précisé que jusqu’ici aucun ressortissant roumain impliqué dans les heurts du 18 juillet n’a été arrêté. Dans le contexte des pourparlers avec les représentants des services sociaux du Conseil local de Leeds, qui gère le cas des enfants roumains, ainsi qu’avec la famille roumaine, les responsables du consulat roumain de Manchester œuvrent pour identifier une solution stable, à longue durée dans l’intérêt des enfants et dans le respect des décisions adoptées par les autorités britanniques en charge.

     

    Criminalité – Le directeur de la Direction de combat de la criminalité organisée de la Police roumaine, Cătălin Şerban, a déclaré, ce samedi dans le cadre d’une conférence de presse que durant le premier semestre de cette année, les policiers et les procureurs de la Direction d’investigation de la criminalité organisée et du terrorisme ont déroulé quelque 900 actions opératives, dont un tiers d’ampleur, à la hausse de 2,5% par rapport aux six premiers mois de l’année 2023. 3 400 personnes ont été poursuivie et 1 275 ont été placées en détention provisoire. Un millier de personnes ont été arrêtés, soit 8,9%de plus par rapport par la période similaire de l’année dernière, a précisé Cătălin Şerban. La direction de lutte contre la criminalité organisée a participé au cycle de politiques d’Europol, assumant des rôles de coordination et déroulant des activités dans les domaines de la traite de personnes, la traite de mineurs, la cyber criminalité et le trafic de drogue.

     

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu s’est qualifiée vendredi aux demi-finales du tournoi WTA 250 à Palerme en Italie après avoir disposé de l’américaine Ann Li. Irina Begu, championne en 2022, affronte aujourd’hui dans l’avant dernière étape la Tchèque Karolina Muchova. Une autre roumaine, Jaqueline Cristian, s’est inclinée dans les quarts de finale contre la Chinoise Qinwen Zheng, principale favorite du tournoi.

     

    Météo – Les météorologues roumains ont émis ce samedi deux alertes code orange et code jaune à cause de l’instabilité valables jusqu’à dimanche matin sur la moitié ouest du pays et sur le centre. Des pluies torrentielles, des orages et des tempêtes avec de la grêle sont attendues dur ces régions. De nouvelles alertes visent la canicule sur le sud du pays, où la vague de chaleur persiste et les maximas tournent autour des 38 degrés. Durant la nuit, les minimas ne devraient pas baisser en dessous des 20 degrés. L’alerte code jaune à la canicule vise aussi la capitale, où les maximas frôlent les 35 degrés.

     

     

     

     

  • L’Ukraine est entrée dans sa troisième année de guerre

    L’Ukraine est entrée dans sa troisième année de guerre

    Un contexte difficile

     

    L’Ukraine, que la Russie estimait pouvoir mettre à genoux en 30 jours, est entrée le 24 février dernier dans sa 3e année de guerre. Une guerre dont le bilan compte déjà des pertes humaines et matérielles terribles, et qui a mis à rude épreuve les équilibres géostratégiques anciens. Une guerre qui perdure et qui met la pression sur les capacités de résilience des forces ukrainiennes, qui ne cessent d’engranger des pertes de plus en plus considérables à cause du déficit en matière de munition, hommes sous le drapeau et armes disponibles.

     

    L’aide américaine appuyée par le président démocrate Joe Biden est toujours bloqué par les républicains majoritaires au Congrès, tandis que l’ombre d’une possible victoire de Donald Trump à la Maison Blanche devient de plus en plus menaçante.

     

    Le point sur la situation militaire 

     

    Invité sur les ondes de Radio Roumanie, le professeur des univertsitésȘtefan Popescu, spécialiste dans les relations internationales fait le point sur la situation militaire.

    « La guerre d’Ukraine est devenue une guerre de positions, une machine infernale qui fait un nombre significatif de victimes civiles et militaires, de l’ordre de centaines de milliers, qui détruit une quantité impressionnante de matériel, soit des milliers de blindés de part et d’autre, qui consomme des millions d’obus, mais sans percée significative. Une guerre que l’Europe n’avait plus connu depuis les deux guerres mondiales.  Quant à l’Ukraine, ses troupes s’étendent sur une ligne de front de plus de mille Km, alors que la Russie occupe, avec la Crimée, près de 20% du territoire ukrainien. Or, pour faire la différence dans une telle guerre d’usure, il faut disposer des réserves en matière de troupes, de l’ordre des centaines de milliers, du matériel, de munition. Et pour l’instant, l’avantage est du côté russe, car la Russie est de 4 à 5 fois plus peuplée, et qu’elle dispose d’une industrie de guerre localisée loin de la portée des missiles ukrainiens. La Russie dispose en outre du soutien militaire d’un certain nombre de puissances étrangères, telles la Chine, l’Iran, la Corée du Nord. La guerre se trouve donc à un moment charnière, et l’Ukraine se trouve en difficulté. Les Européens, aussi disposés à épauler l’effort de guerre ukrainien qu’ils se montrent, n’arrivent pas à remplacer l’aide militaire américaine, toujours victime des luttes intestines au Congrès américain, par la majorité républicaine de la Chambre des représentants ».   

     

     

    L’Ukraine bénéficie malgré tout de l’aide de l’UE et de l’OTAN

     

    Mais l’Ukraine bénéficie malgré tout de l’aide de l’UE et de l’OTAN, et peut toujours s’appuyer sur la détermination de résistance des Ukrainiens face à l’invasion brutale de leur puissant voisin. « Nous soutenons de manière plus déterminée que jamais l’Ukraine, financièrement, économiquement, militairement, moralement, jusqu’à ce que ce pays recouvre sa liberté », avait martelé à Kiev la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, saluant à la même occasion la « résistance formidable du peuple ukrainien ».

     

    Par ailleurs, à la fin du Sommet G7 qui s’est tenu exceptionnellement à Kiev, ce jour symbolique du 24 février, les leaders des 7 pays les plus développés se sont engagés à soutenir l’Ukraine aussi longtemps que nécessaire, tout en faisant payer à la Russie l’addition de son aventure militaire. Car même loin derrière le front, les Russes commencent à ressentir le fardeau des sanctions européennes, dont le 13e paquet a été adopté le 24 février dernier.

     

    Et la Russie ?

     

    Lle professeur des universités Ștefan Popescu, spécialiste en relations internationales, précise :

     

    « Les Russes font preuve de résilience. On le savait, on l’avait constaté lors de deux guerres mondiales précédentes. Ils s’accommodent pas mal, voire affectionnent et obéissent à cette figure paternelle du leader, que Vladimir Poutine incarne. Par ailleurs, les zones urbaines, les grandes agglomérations ont été encore peu touchées par les campagnes de recrutement qui ont ciblé les régions périphériques, la Russie profonde, où l’Etat s’est montré généreux envers les familles qui ont fourni des combattants. Cette politique fait que la Russie pourra mener à bien l’effort de guerre programmé pendant au moins cette année. Cela lui permettra d’attendre tranquillement l’issue des élections américaines et l’arrivée possible d’une nouvelle administration. Je crois aussi que nous, les analystes, avons sous-estimés les capacités de l’industrie de guerre russe. La Russie est parvenue à contourner les sanctions occidentales en la matière grâce à la Chine et à la Turquie et continue de produire de l’armement. La Russie a bénéficié encore de l’attitude ambiguë de beaucoup d’autres pays d’alors, tels l’Inde, les Etats du Caucase et de l’Asie centrale, de l’Inde, ce qui lui a permis de poursuivre les échanges commerciaux avec ces pays, voire avec l’Occident, via ces pays. »

     

    La défense, une urgence

     

    Si l’Europe a quelque chose à apprendre de ce conflit est qu’elle devrait investir bien davantage dans sa défense, bâtir sa propre industrie, renforcer ses capacités de production, mieux financer ses armées pour pouvoir défendre ses intérêts même en cas de défaillance de l’allié américain. Loin d’avoir dit son dernier mot, la crédibilité de l’Occident demeure étroitement liée à l’issue de la guerre en Ukraine, rappelle le professeur Ștefan Popescu.

    (Trad. Ionut Jugureanu)

  • Ukraine – dernières évolutions

    Ukraine – dernières évolutions

    L’organisation pour les droits de l’homme Human Rights Watch annonce avoir documenté de nombreux cas où les forces militaires russes ont commis des violations des lois de la guerre contre les civils dans les zones occupées des régions de Tchernihiv, de Kharkiv et de Kiev, en Ukraine. Du 27 février au 14 mars, les militaires russes sont accusés d’un viol à répétition, de deux exécutions sommaires, de violences et de menaces à l’adresse des civils. Les soldats se sont également livrés au pillage de différentes propriétés privées, où ils ont volé des aliments, des vêtements et du bois de chauffage. Après le retrait des troupes russes, une fosse commune a été trouvée dans la ville de Boutcha, dans le nord de l’Ukraine. Près de 300 personnes y auraient été enterrées. Des dizaines de cadavres jonchaient les rues, et certains avaient les mains liées. « La Russie a l’obligation légale internationale d’enquêter de manière impartiale les crimes de guerre potentiels commis par ses soldats », a dit Hugh Williamson, directeur pour l’Europe et l’Asie centrale de Human Rights Watch. Il souligne que toutes les parties du conflit armé d’Ukraine sont tenues de respecter le droit international humanitaire et les lois de la guerre.

  • Les abus à l’encontre des mineurs

    Les abus à l’encontre des mineurs

    Difficile de rassembler des données en temps de pandémie. Pourtant, lorganisation Salvați Copiii (Sauvez les enfants) a réussi à mener à bien ses recherches sur les violences à lencontre des mineurs, et ce grâce aux réponses denfants et de parents. Rien de surprenant, les enfants et les adultes ont des points de vue divergents sur le sujet. Par exemple, 46 % des enfants affirment subir souvent des châtiments corporels dans leur famille, alors que seuls 28 % des parents reconnaissent avoir recours à la violence. Le même écart apparaît dans les résultats des études menées en 2001 et 2013. Le sociologue Ciprian Grădinaru nous en apprend davantage :



    « On constate une légère baisse des agressions verbales, qui reste néanmoins relativement élevée. Certains éléments méritent toutefois dêtre mentionnés. Même si elle reste élevée, la violence physique, soit les coups frappés à la main sans produire de traces sur lenfant a tendance à diminuer, passant de 85 % en 2001, à 46 % en 2021, si lon en croit les réponses fournies par les enfants. Un aspect semble particulièrement inquiétant : la violence physique (coups ou utilisation dobjets) suite à laquelle il reste des traces sur le corps de lenfant na pas diminué et semble même plus élevée en 2021 quelle ne létait en 2013. Même constat pour labus émotionnel ou les menaces. On observe la même tendance pour la négligence de lenfant, lexploitation des enfants et les abus sexuels sur mineurs. Selon les réponses des enfants, seul le recours à de légères violences physiques est en baisse. Le plus probablement, cest ce que nous appelons la reconnaissance du phénomène. Les parents semblent prendre progressivement conscience quil nest pas bien de frapper ou de crier sur un enfant. Si lon en croit les données de 2013, le pourcentage était bien plus faible. Selon les réponses apportées par les enfants au sujet de leur environnement éducatif, on constate une baisse significative de la violence physique, passant de 30 % en 2001 à 5 % en 2021. On ne peut malheureusement pas en dire autant des violences psychologiques dont le pourcentage reste élevé encore aujourdhui. »



    A quoi correspond exactement le terme dabus émotionnel ? Le sociologue Ciprian Grădinaru explique :



    « Labus émotionnel (on emploie de gros mots à la maison ou on est insulté) atteint 12 %. Près de 90 % des enfants interrogés racontent être réprimandés par leurs parents. La moitié affirment être régulièrement témoins de querelles entre les deux parents, ce qui peut représenter une autre forme dabus émotionnel. Deux enfants sur dix affirment que leurs parents ne les laissent pas jouer avec dautres enfants. Un pourcentage similaire affirment quau moins lun des deux parents consomme trop dalcool. Une autre forme plus grave dabus consiste à ne pas nourrir un enfant. Si lon creuse un peu plus la question, on constate quun enfant sur trois affirme ne pas manger ou ne pas manger des repas préparés chez lui. Plus de deux enfants sur dix affirment ne pas consulter de médecin lorsquils sont malades. Dautres racontent rester seuls chez eux la nuit pour soccuper de leurs petits frères ou petites sœurs. Certains affirment rester seuls chez eux pendant plusieurs jours. On parle ici davantage de facteurs socio-économiques que de comportements ou de choix éducationnels des parents. »



    Le pourcentage relatif aux abus sexuels reste aussi très inquiétant : environ 3 % des parents interrogés affirment que leur enfant a été victime dabus sexuels au cours de lannée passée. Pour deux tiers dentre eux, lagresseur est un inconnu, et 2,9 % des adolescents déclarent avoir été victimes de viol. Les experts estiment toutefois que ce chiffre pourrait être sous-estimé. Ciprian Grădinaru nous en dit plus :



    « Près de deux à trois enfants sur dix a déjà vu à la télévision des images à caractère sexuel. Si lon part du principe quil sagit dun tabou, on peut imaginer que ces chiffres sont en fait plus élevés. Ce nest que la partie immergée de liceberg. Près de 7 % des enfants affirment toutefois avoir déjà vu, dans la vie réelle, des adultes dans des poses sexuelles. Ils racontent que des vidéos ou des images les montrant nus ou dans des positions sexuelles ont été postées ou envoyées sur Internet. Ce pourcentage ne semble pas diminuer pour le moment. »



    Quel rôle joue lécole dans la diminution ou dans la prévention de ce type dabus ? Les psychologues scolaires, malheureusement trop peu nombreux, peuvent nous apporter une réponse. Cest le cas dAura Stănculescu qui partage son expérience :



    « Nous cherchons à empêcher ces comportements. Cest en effet plus simple que davoir à les déconstruire plus tard pour rééduquer les enfants ensuite. Cest pourquoi en classe nous travaillons beaucoup sur la communication. Nous leur apprenons à communiquer de manière pertinente. Ainsi, ils apprennent à sexprimer, à parler de leur malaise, et surtout de la cause de ce malaise. Nous leur apprenons à le verbaliser et à se tourner vers la personne qui pourra les aider à résoudre leur problème. Un enfant qui sexprime est un enfant qui a appris à se défendre. Ce qui nous intéresse, cest que les enfants ne restent pas dans ce rôle de victime, car tout traumatisme peut saggraver, et lenfant risque de devenir un adulte malheureux qui se mettra à son tour dans une posture dagresseur. Nous cherchons à instaurer un environnement sain à lécole. »



    Pour ce faire, il faut aussi que la société évolue dans son ensemble, car nous ne pouvons continuer à vivre dans un monde où persiste la tradition du « qui aime bien châtie bien ».


    (Trad. : Charlotte Fromenteaud)

  • La semaine du 4 au 8 janvier 2021

    La semaine du 4 au 8 janvier 2021

    La vaccination anti-Covid se poursuit en Roumanie


    La campagne de vaccination anti-Covid a démarré en Roumanie le 27 décembre dernier. La première étape, celle de limmunisation du personnel médical et social de première ligne bat son plein, plusieurs dizaines de milliers de personnes ayant été vaccinées jusquici. Une 3e tranche de 150 000 doses de vaccin est arrivée mercredi en Roumanie. La 2e étape de la campagne devrait démarrer à la fin de la semaine prochaine. Elle visera les personnes de plus de 60 ans et les personnes atteintes de maladies chroniques, ainsi que les personnes hospitalisées dans les centres d’hébergement médico-sociaux. Enfin, la 3e étape concernera la population générale et pourrait être lancée au mois d’avril. De son côté, le premier ministre Florin Cîţu promet que Bucarest fera de son mieux pour accroître le nombre des doses de vaccin anti-Covid. De même, le ministère de la Santé se propose de simplifier la procédure de création et dautorisation des centres de vaccination anti-Covid. Le ministre de la Santé, Vlad Voiculescu, a précisé quun millier de centres devraient devenir fonctionnels dans les plus brefs délais, ayant une capacité dadministration denviron 150 000 vaccins par jour. Entre temps, la Commission européenne a autorisé mercredi un deuxième vaccin contre le Covid-19 – celui produit par la compagnie pharmaceutique américaine Moderna. Notons aussi que, depuis le début de la pandémie, plus de 660 000 Roumains ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus, alors que le bilan des décès causés par la Covid-19 est supérieur à 16 500.



    Débat sur le retour en classe des élèves roumains


    En Roumanie, les enfants pourraient revenir dans les salles de classe à compter du 8 février prochain, premier jour du second semestre. Mais la décision finale sera prise en fonction de la situation épidémiologique du moment, a fait savoir le ministre de léducation, Sorin Cîmpeanu. Il a rencontré jeudi les représentants des syndicats et ceux des associations d’élèves, d’étudiants et d’enseignants. Ensemble, ils ont examiné les mesures à mettre en place en vue d’une éventuelle réouverture des écoles et ils ont dressé un bilan des pertes subies par l’Education nationale durant la crise sanitaire. La santé des enseignants et des élèves est importante, mais il est tout aussi important de récupérer la matière étudiée, notamment pour les élèves de 3e et de terminale qui ont des examens à passer, surtout que les épreuves seront organisées en présentiel, a souligné le ministre. Entre temps, les vacances dhiver touchent à leur fin en Roumanie, et les cours reprendront en ligne à compter du lundi 11 janvier, a-t-il été décidé par décret durgence du gouvernement de Bucarest.



    Le gouvernement de Bucarest élabore le budget de la Roumanie pour 2021


    Le gouvernement de Bucarest sest penché cette semaine sur le budget de lEtat pour 2021. Le projet du budget sera finalisé avant la fin du mois en cours et transmis au Parlement pour débat le 4 février prochain. Dici là, il faut finaliser les analyses pour chaque ministère et pour les projets que ceux-ci souhaitent mettre en place cette année. Le premier ministre Florin Cîtu a fait savoir quil sétait déjà entretenu avec tous les ministres, leur demandant de présenter leurs projets. Il a également demandé que tous les projets avec des investissements viables soient identifiés, et de décider sils peuvent être financés à laide de fonds européens, pour ne pas mettre davantage de pression sur le budget de lEtat. Selon le premier ministre, le projet de budget 2021 table sur un déficit de 7% du PIB, un chiffre qui indique lengagement ferme du gouvernement pour lassainissement budgétaire du pays, sans pour autant freiner léconomie.



    Par ailleurs, jeudi, le ministre roumain des Finances, Alexandru Nazare, sest entretenu par téléphone avec le vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis. A lissue de la discussion, ce dernier a déclaré que lUE sattendait à ce que Bucarest présente un budget robuste pour 2021, dans le contexte où les dépenses budgétaires ont beaucoup augmenté en 2020, alors que les recettes au budget de lEtat ont considérablement diminué sur la toile de fond des conséquences économiques de la pandémie. Encourager les investissements est une priorité de la Roumanie, l’utilisation des fonds européens ayant une importance particulière en ce sens, a affirmé de son côté le ministre roumain des Finances, Alexandru Nazare. Il a également assuré que Bucarest envisageait de réduire graduellement le déficit budgétaire de 7% du PIB cette année à 3% en 2024.



    Nouvelle affaire de corruption


    Cette semaine encore, une nouvelle affaire de corruption a fait le tour des médias roumains. Lancien ministre de l’Environnement, des Eaux et des Forêts au gouvernement libéral précédent, Costel Alexe, fait lobjet dune enquête pour corruption, étant soupçonné de de pots-de-vin et d’instigation à la dilapidation. Selon les procureurs anticorruption, en mars et avril 2020, il aurait demandé au directeur d’une usine sidérurgique de lui donner une certaine quantité de produits de tôle, afin de s’acquitter de ses attributions professionnelles. Il s’agissait de l’allocation gratuite de certificats d’émissions de gaz à effet de serre à l’usine sidérurgique en question et du contrôle des mesures prises par la même entreprise pour fermer une décharge non conforme. Les 22 tonnes de produits de tôle mentionnés, qui auraient valu 103 000 lei (plus de 20 000 euros), auraient été livrés et reçus en deux tranches sur le site d’une société commerciale gérée par un membre de la famille de l’ancien ministre, affirment les enquêteurs. Pour sa part, l’ancien ministre Costel Alexe nie ces accusations et se dit confiant en l’acte de justice dont il fait lobjet.



    Violences à Washington et réactions internationales


    Enfin, des milliers de protestataires, partisans de Donald Trump, ont pris dassaut, mercredi, le Capitole de Washington, dans une tentative désespérée de renverser les résultats de lélection présidentielle de novembre dernier, estimant que le vote avait été fraudé. A Bucarest, le ministère des Affaires étrangères considère les violences de Washington préoccupantes et inacceptables, et exprime sa confiance en la démocratie américaine qui doit, à son avis, rester un modèle au niveau global.



    Entre temps, la situation dégénérait à Washington, où 4 civils et un policier ont perdu la vie et des dizaines de personnes ont été arrêtées dans lattaque contre siège du Congrès américain. Le chef du service de sécurité a démissionné et de nombreux collaborateurs quittent léquipe de Donald Trump. Celui-ci a fini par reconnaitre la fin de son mandat, promettant une transition ordonnée du pouvoir. Finalement, le Congrès a pu ratifier la victoire de Joe Biden. Létape finale du processus, son investiture, est prévue le 20 janvier prochain. Entre temps, les leaders du monde entier nont pas hésité à exprimer leur préoccupation au sujet des incidents de Washington et ont condamné les violences qui ont eu lieu.


    (Trad. Valentina Beleavski)


  • La semaine du 13 au 19 juillet 2020

    La semaine du 13 au 19 juillet 2020

    L’état d’alerte est prolongé

    La Roumanie maintient l’état d’alerte sanitaire pour une nouvelle période de 30 jours, à partir du 17 juillet, en raison du nombre, considéré comme élevé, de cas de Covid-19. Cela veut dire que, sur l’ensemble du territoire, la population doit encore patienter avant de pouvoir retrouver la vie sans contraintes d’avant la pandémie. Il n’y aura pas de nouvelles limitations, mais il n’y aura pas d’allègement non plus. Le port du masque reste obligatoire dans les espaces publics clos, dans les lieux de commerce et sur les lieux de travail, ainsi que dans les transports en commun. La population est appelée à respecter les gestes barrières – porter un masque, se laver fréquemment les mains et garder la distanciation physique. Les rassemblements et les manifestations dans des espaces extérieurs sont interdits. Dans les localités, le déplacement des groupes de plus de 6 personnes, qui ne sont pas des membres d’une même famille, n’est pas autorisé. Les événements privés ne peuvent rassembler plus de 20 participants, s’ils sont organisés dans des espaces clos, et plus de 50, s’ils se tiennent en plein air. Seules les terrasses des restaurants et des cafés sont ouvertes. Dans les centres commerciaux, les boutiques peuvent accueillir les clients, mais les salles de cinéma et les aires de jeux pour les enfants restent fermées. Les services religieux sont autorisés à l’intérieur des lieux de culte, mais les fidèles doivent porter le masque de protection et respecter la distanciation physique. Enfin, mais pas en dernier lieu, certains vols de compagnies aériennes continuent d’être suspendus et des points frontaliers terrestres sont toujours fermés.

    Par ailleurs, les mesures censées stimuler la relance économique du pays continueront d’être mises en place, a assuré le président Klaus Iohannis avant de participer au Conseil européen de Bruxelles, un sommet consacré à l’élaboration d’un budget communautaire pour les 7 années à venir et d’un budget censé contrecarrer les effets de la pandémie de coronavirus. Dans ce contexte, le gouvernement de Bucarest a adopté jeudi plusieurs projets. Il s’agit entre autres de l’octroi de fonds pour la numérisation et pour la formation du personnel destinés aux grandes compagnies et aux PME, d’aides financières pour les jeunes qui mettent sur pied des affaires innovatrices et pour la création d’entreprises en milieu rural. Un autre acte normatif porte sur le financement des idées nouvelles d’affaires proposées par des étudiants.

    Plusieurs pays imposent des restrictions de voyage aux Roumains compte tenu de la situation épidémiologique dans le pays

    Avec des centaines de nouveaux cas de Covid-19 rapportés d’un jour à l’autre, la Roumanie se retrouve dans une situation épidémiologique de plus en plus compliquée. Le nombre des cas est à la hausse depuis la levée des restrictions de circulation, surtout que tout le monde ne respecte pas les gestes barrières et les normes de sécurité sanitaire. Qui plus est, la Cour Constitutionnelle a décidé que la quarantaine, l’isolement à domicile ou l’hospitalisation ne pouvaient pas être imposées par décret ministériel, mais par la loi. En attendant l’adoption d’un tel document, de nombreuses personnes testées positives au coronavirus mais ne présentant pas de symptômes de maladie ont préféré quitter les hôpitaux. Le gouvernement a donc avancé un acte normatif réglementant l’isolement à domicile, l’hospitalisation ou la mise en quarantaine des malades. Adopté sans trop de problèmes par la Chambre des Députés, le document a reçu de nombreux amendements au Sénat, la chambre décisionnelle. Selon les représentants des groupes parlementaires, le résultat final est un compromis, offrant quand même le cadre légal nécessaire au système médical. Vu le contexte épidémiologique actuel en Roumanie, plusieurs pays européens ont imposé des conditions strictes, voire des restrictions d’entrée sur leur territoire. Certains demandent aux Roumains de présenter des tests négatifs récents, d’autres leur imposent la quarantaine ou auto-isolement. Les conditions exactes d’entrée sur le territoire de chaque Etat sont à retrouver sur le site du ministère roumain des AE à la rubrique « Avertissements de voyage en Europe Covid-19 » (Atenţionări de călătorie Europa COVID-19). Evidemment ces restrictions ne concernent pas uniquement la Roumanie, mais aussi d’autres pays à risque épidémiologique accru. Les listes sont mises à jour périodiquement.

    « Sans condamnés de justice dans la fonction publique » – une initiative votée par les députés

    La Chambre des Députés de Bucarest a adopté, cette semaine, en procédure d’urgence et avec un large consensus politique, la proposition législative issue de l’initiative citoyenne de réviser la Constitution, appelée « Fără penali în funcţii publice/Sans condamnés de justice dans la fonction publique ». Selon le texte du projet, les citoyens ayant écopé d’une peine de prison ferme pour des infractions intentionnelles ne peuvent plus être élus dans l’administration publique locale, au Parlement et aux fonctions de chef de l’Etat. La proposition législative fera l’objet de débats au Sénat et, selon la Constitution, afin de devenir loi, elle doit être ensuite validée par un référendum organisé dans les 30 jours suivant son adoption par la Chambre haute.

    Verdict partiel dans le dossier de la manifestation de la diaspora du 10 août 2018

    Deux ans après la manif de la diaspora roumaine, à Bucarest, contre le gouvernement social-démocrate de l’époque, la Direction d’investigation des infractions liées au crime organisé et au terrorisme a donné un verdict partiel dans le dossier des violences du 10 août 2018. A son avis, il n’y a pas de preuves pour justifier un coup d’état, comme l’avait appelé la Gendarmerie roumaine. Il n’y a pas de preuves non plus attestant le fait que la répression de la manif avait été préparée d’avance, comme le dénonçaient certains participants. Pour sa part, la procureure générale de la Roumanie, Gabriela Scutea, a déclaré comprendre l’émotion générale concernant cette enquête, plusieurs réactions critiques ayant circulé dans la presse suite à l’annonce du verdict. Tous les documents seront examinés attentivement dans le cadre du contrôle hiérarchique, a-t-elle encore précisé, vu qu’il a été décidé de transférer au Parquet militaire le volet du dossier qui porte sur l’intervention brutale des gendarmes contre les manifestants. Rappelons que lors de ces protestations contre le gouvernement social-démocrate de l’époque et qui avaient rassemblé près de 100 mille personnes, les forces de l’ordre sont intervenues brutalement et de manière disproportionnée, usant de gaz lacrymogène et de canons à eau. Il y a eu des blessés dans les deux camps et plusieurs poursuites pénales ont été ouvertes. Les procureurs ont constaté qu’il y a eu des situations où les forces de l’ordre avaient utilisé la violence de manière injustifiée. (Trad. Valentina Beleavschi)

  • 21.12.2019

    21.12.2019

    Révolution
    Poursuite aujourd’hui à Bucarest et à Cluj des cérémonies militaires et
    religieuses, ainsi que des manifestations civiques dédiées à la Révolution
    anticommuniste roumaine de décembre 1989. Déclenchée à Timisoara, dans l’ouest
    du pays, le 16, la Révolution s’est propagée le 21 dans d’autres villes
    roumaines pour culminer le 22 par la fuite en hélicoptère du dictateur
    communiste Nicolae Ceausescu du siège du Comité central du Parti communiste,
    assiégée par des centaines de milliers de protestataires. Capturé par la suite
    et soumis à un procès sommaire, Ceausescu fut exécuté le 25 décembre, dans une
    caserne militaire de Târgoviste, dans le sud. La Roumanie est l’unique pays de
    l’Europe Centrale et de l’Est où le renversement du régime communiste s’est
    réalisé par la force, suite à une révolution sanglante. Jeudi, le parlement européen
    a adopté une résolution sur la commémoration des 30 ans écoulés depuis la
    Révolution de décembre 1989, qui reconnaît que le sacrifice des protestataires
    pacifiques a ouvert la voie à la transition de la Roumanie vers la démocratie.
    Le texte précise qu’au cours des événements de 1989, 1142 personnes ont été
    tuées et plus de 3000 ont été gravement blessées, alors que plusieurs centaines
    de personnes ont été illégalement arrêtées et ensuite torturées. Le parlement
    européen commémore et rend hommage aux victimes, ainsi qu’à leurs familles,
    soulignant le fait que le sacrifice de l’époque a permis la transition de la
    Roumanie vers la démocratie, l’Etat de droit, l’économie de marché ainsi que
    son intégration ultérieure dans l’Alliance de l’atlantique nord en 2004 et dans
    l’Union européenne, en 2007. Le parlement européen demande à l’Etat roumain de
    redoubler d’efforts pour faire la lumière sur les événements de décembre 1989.
    Ils recommandent aux institutions de l’UE et aux Etats membres, la Roumanie
    comprise, de déployer tous les efforts pour s’assurer que les crimes commis par
    les régimes communistes ne seront pas oubliés et garantir qu’ils ne se répètent
    plus jamais.

    Iohannis – Le président roumain, Klaus Iohannis prête aujourd’hui serment devant les Chambres réunies du Parlement, pour son nouveau mandat à la tête du pays. Le 24 novembre, lors du second tour du scrutin présidentiel, M Iohannis, soutenu par le Parti national libéral, au gouvernement actuellement a décroché plus de 66% des voix, soit un score double par rapport à celui obtenu par son adversaire, l’ex première ministre roumaine la sociale-démocrate Viorica Dancila. Jeudi, il a présenté le bilan de son premier mandat, estimant que ces 5 dernières années avaient été parsemées de défis majeurs, dont le plus grave avait été le danger que la Roumanie quitte sa trajectoire occidentale. Il a rappelé que, ces trois dernières années, il y avait eu des tentatives d’affaiblir la Justice, et donc l’Etat, et que, pour contrecarrer ces forces profondément non démocratiques qui ont essayé d’arrêter la lutte contre la corruption, il avait recouru à tous les mécanismes constitutionnels. En matière de politique étrangère, Klaus Iohannis a notamment visé à accroître le rôle de la Roumanie au sein de l’UE et de l’OTAN, à élargir et à renforcer le partenariat stratégique avec les Etats-Unis.

    Gendarmerie – La Gendarmerie roumaine a désormais une nouvelle direction. Ses nouveaux chefs sont Bogdan Enescu, ancien commandant de la gendarmerie du département d’Ilfov, qui entoure la capitale et le chef du détachement de la gendarmerie envoyé en Afghanistan, Ionut Daniel Câmpanu, a annoncé le ministre libéral de l’intérieur, Marcel Vela. Il a précisé qu’à la demande des partenaires américains, l’officier roumain Gabriel Oanta a été proposé aux fonctions d’adjoint au directeur du département en charge de la formation des troupes de sécurité intérieure afghanes. Aux dires du ministre, les anciens chefs de la gendarmerie ont collaboré d’une manière déficitaire avec la direction du ministère, y compris pour ce qui est de la publication des documents liés à la répression violente le 10 août 2018 d’une protestation antigouvernementale. Vendredi, la ministre social-démocrate de l’Intérieur de l’époque, Carmen Dan a été auditionnée en tant que témoin par la Direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme, dans le cadre d’un dossier visant justement l’intervention des gendarmes à l’occasion de cette protestation convoquée par plusieurs organisations des Roumains de la diaspora. Des dizaines de milliers de Roumains, y compris enfants, femmes et personnes âgées, ainsi que des étrangers de passage par hasard dans le quartier de la Place Victoriei ont été dispersés à l’aide de gaz lacrymogène et de cannons à eau et plusieurs centaines ont été même battus par les gendarmes.

    Migrants – 23 ressortissants provenant d’Irak, d’Iran, de Syrie et d’Afghanistan qui comptaient arriver illégalement en Europe Occidentale, ont été arrêtés à la frontière de la Roumanie avec la Serbie. Ils ont été découverts par les agents de la police roumaine à l’intérieur d’un fourgon immatriculé en Roumanie et ont déclaré être entrés en Roumanie à pied, avant d’être pris en charge par un ressortissant roumain. L’homme âgé de 21 ans, il est poursuivi actuellement pour trafic de migrants.

    JO – La Roumanie participera avec 35 sportifs aux JO de la jeunesse prévus du 9 au 22 janvier 2020 à Lausanne en Suisse. Selon un communique remis à la presse par le Comité olympique et sportif roumain, les membres de la délégation olympique roumaine participeront aux compétitions de biathlon, bob, hockey, patinage, luge, sauts, ski alpin, ski alpinisme, ski fond et snowboard, soit 10 disciplines sur les 16 au programme. En 2016, à Lillehammer en Norvège, Eduards Căşăneanu et Mihaela Hogaş ont décroché les premières médailles de l’histoire de la participation roumaine aux JO de la Jeunesse, à savoir l’or dans la compétition de hockey et respectivement le bronze dans l’épreuve de patinage dans des équipes internationales mixtes.

    Météo – Temps morose en Roumanie avec des températures pourtant assez élevées pour cette période de l’année. Il pleut sur l’ouest, alors qu’en montagnes les précipitations sont mixtes. Les températures vont de 6 à 15 degrés. 5 degrés et un soleil assez timide en ce moment à Bucarest.

  • 21.10.2018

    21.10.2018

    Salaires — Le gouvernement de Bucarest envisage de geler les salaires dans le secteur public en 2019, au niveau du mois de décembre 2018 et d’ajourner les majorations prévues dans la loi. Ces aspects se retrouvent dans un document transmis par le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, aux commissaires européens en charge du dialogue social et des affaires économiques. L’Exécutif envisage aussi de geler le recrutement dans le secteur public. Ce sont là quelques – unes des mesures qui concernent l’exercice financier 2019 et qui devraient permettre de maintenir la cible du déficit de 2, 58% du PIB. Le ministère des Finances se propose aussi de maintenir inchangé le montant des chèques-vacances, lequel s’élève cette année à 1450 de lei, soit plus de 300 euros par salarié.



    Marche — Plusieurs centaines de personnes ont participé samedi, dans la capitale roumaine, à une marche pour la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes. Les ambassadeurs à Bucarest de plusieurs pays, dont celui des Etats-Unis, se sont joints aux participants à cette marche. Selon les statistiques, en 2017, 26% des crimes ont été perpétrés dans le cadre familial. Par ailleurs, sur les quelque 40.000 faits de violence en famille dénoncés, seulement 4 % ont été portés devant le tribunal.



    Festivals — Bucarest accueille, du 19 au 29 octobre la 28e édition du Festival national de théâtre. Au programme, plus de 100 évènements artistiques (spectacles, expositions, lancements de livres, rencontres avec des invités spéciaux). Mme Marina Constantinescu, la directrice du festival, a précisé que l’argent amassé irait à l’Association « Fais don de la vie » et serait utilisé pour la construction du premier hôpital d’oncologie et de radiothérapie pédiatrique de Roumanie. Un autre évènement culturel accueilli par la capitale roumaine c’est le festival intitulé Les films de Cannes à Bucarest”. Jusqu’au 28 octobre, les cinéphiles pourront visionner les films primés à Cannes, ainsi que des productions cinématographiques roumaines.



    Procession — Des milliers de fidèles et de prêtres romano-catholiques et gréco — catholiques de Bucarest et des alentours participent ce dimanche à la procession des reliques et de l’icône du pape Jean Paul II. C’est le cardinal Stanislaw Dziwisz, ex – secrétaire personnel de Jean Paul II et actuel archevêque émérite de Cracovie (Pologne) qui a offert cette relique, il y a 7 ans, à la Cathédrale Saint Joseph de Bucarest. Né le 18 mai 1920, à Wadowice, en Pologne, Karol Wojtyla a été élu pape en octobre 1978. Il est mort le 2 avril 2005, au Vatican. Canonisé en avril 2014, par le pape François, il figure dans le calendrier de l’Eglise catholique. La date de la mémoire liturgique du bienheureux Jean-Paul II est fixée au 22 octobre de chaque année. En 1999, le pape Jean-Paul II a entrepris un voyage en Roumanie. C’était la première visite d’un pape dans un pays à population majoritairement orthodoxe.



    Invictus Games — 15 militaires roumains blessés sur le front participent aux Jeux paralympiques militaires Invictus Games, qui se tiennent à Sydney, en Australie, du 20 au 27 octobre et qui réunissent 500 soldats du monde entier. La délégation roumaine, qui en est à sa deuxième participation à ces compétitions sportives, figure au tableau de plusieurs épreuves, dont tir à l’arc, athlétisme, ergomètre d’aviron, powerlifting, cyclisme, natation, volley-ball assis. Créés sur une idée du prince Harry de Galles, les Jeux Invictus sont une compétition multisports internationale destinée aux soldats et vétérans de guerre blessés ou handicapés, à l’image des Jeux Paralympiques ou des Warrior Games organisés aux Etats-Unis.



    Handball — Le CSM Bucarest, l’équipe championne de Roumanie de handball féminin, a vaincu samedi, en déplacement, les Norvégiennes de Vipers Kristiansand, score 29 à 27, dans un match comptant pour le groupe D de la Ligue des Champions. Les deux équipes devraient se rencontrer à nouveau le 4 novembre. Lors des deux premiers matchs du même groupe, les Roumaines ont battu les Hongroises de Ferencvaros, mais se sont inclinées devant les Allemandes de Bietigheim. Rappelons que depuis jeudi le Serbe Dragan Djukic est le nouvel entraîneur principal du CSM Bucarest. Djukic, qui remplace le Suédois Magnus Johansson, en est à sa deuxième expérience en Roumanie après celle de 2017- 2018, à la tête de l’équipe masculine HC Odorhei.



    Foot – Ilie Balaci, un des footballeurs roumains les plus connus, est décédé ce dimanche à l’âge de 62 ans, des suites d’un accident vasculaire cérébral. Balaci a fait ses débuts de footballeur en 1973 au club Universitatea Craiova. Sacré meilleur footballeur roumain des années 1981 et 1982, il a décroché trois titres de champion national et quatre coupes avec l’équipe Universitatea Craiova, où il a fait la plupart de sa carrière sportive, achevée en 1988. Reconverti en entraîneur, Balaci a remporté ses plus grands succès dans les pays arabes.



    Météo — Les températures sont en légère baisse et le ciel est plutôt nuageux. Il pleut surtout dans l’ouest du pays, tandis qu’en haute montagne, on attend des précipitations mixtes, sous forme de giboulées et de neige. Les maxima de l’air iront de 11° à 20°. Il faisait 14° à midi dans la capitale, Bucarest.


  • 22/09/2018

    22/09/2018

    PSD – Un remaniement gouvernemental des ministres socio- démocrates aura lieu lors du référendum sur la redéfinition de la famille prévu les 6 et 7 octobre, a fait savoir le leader du PSD, Liviu Dragnea, reconfirmé vendredi dans ses fonctions. Le remaniement sera décidé lors d’un nouveau comité exécutif du parti, a précisé le numéro 1 du PSD, tout en précisant qu’un des postes concernés sera celui du secrétaire général du gouvernement occupé actuellement par Andreea Lambru. Cette fonction a été proposée à l’ancien juge de la Cour Constitutionnelle de Roumanie, Toni Grebla, acquitté récemment dans un dossier de corruption. Rappelons-le, Liviu Dragnea a été reconfirmé vendredi dans ses fonctions après avoir gagné un vote de confiance de la plupart des leaders socio- démocrates, lors d’une réunion du Comité exécutif du parti. Cette réunion est intervenue suite une lettre ouverte publiée par des membres de haut rang du parti et dans laquelle ils demandaient la démission de Dragnea de la tête du parti et de la tête de la Chambre des députés. Les signataires du document soutenaient entre autres que la situation juridique de Liviu Dragnea est devenue une source de vulnérabilité pour le parti, en particulier dans la perspective des élections européennes de 2019 et des élections locales et législatives prévues en 2020.

    Gendarmes – Trois responsables de la Gendarmerie roumaine et un secrétaire d’Etat ont été mis en examen vendredi dans le dossier des violences survenues lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier à Bucarest. Il s’agit du commissaire en chef de la police, Mihai Dan Chirică, secrétaire d’Etat au Ministère de l’Intérieur, du chef de la gendarmerie roumaine, le colonel Ionut Cătălin et de son premier-adjoint, Sebastian Cucos et du commandant Laurenţiu Cazan, chef de la Direction Générale des Gendarmes de Bucarest. Ils sont accusés, entre autre, de complicité d’abus en fonctions et de comportement abusif. Selon les procureurs militaires, les 4 se font responsables d’avoir ordonné l’évacuation de la Place de la Victoire, tout en violant les dispositions légales ce qui a entraîné un nombre important de blessés. Pour rappel, des heurts violents ont eu lieu le 10 août dernier entre manifestants et gendarmes. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau pour disperser la foule. Les procureurs militaires ont ouvert une enquête pénale sur l’intervention des gendarmes, après que 770 personnes ont déposé plainte contre les forces de l’ordre. La ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, a déclaré que la manifestation présentait un risque en ce qui concerne l’ordre public et que l’intervention des gendarmes était légale.

    Décoration – La princesse Margarita, dépositaire de la couronne de la Roumanie, a remis vendredi la décoration royale Nihil Sine Deo à l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Hans Klemm. Tout comme la médaille du roi Michel Ier pour Loyauté et la Croix de la Maison Royale de Roumanie, cette distinction est offerte sur décision du chef de la Famille Royale de Roumanie. Instituée en 2009, la décoration Nihil Sine Deo récompense les personnalités qui ont marqué les domaines social, scientifique, éducatif, culturel, spirituel, économique, politique et militaire. Elle peut être remise aux ambassadeurs ou anciens ambassadeurs roumains ou étrangers qui ont apporté une contribution incontestable aux relations entre la Roumanie et le monde.

    Séminaire – Dernier jour, ce samedi, de la XVIIème édition du Séminaire international « Penser l’Europe » portant sur «la Roumanie et l’Europe de 1918 à 2018 ». Organisé par l’Académie roumaine de Bucarest, en collaboration avec la Fondation nationale pour les Sciences et les Arts et l’Académie des sciences morales et politiques de l’Institut de France, le séminaire s’est penché sur des différents thèmes tels les idéaux des nations européennes, les espoirs et les inquiétudes à l’issue de la première guerre mondiale, les modèles culturels européens, les rapports roumano- français ou encore les défis de la mondialisation. La première édition du séminaire remonte à 2002.Rougeole – 85 nouveaux cas de rougeole ont été confirmés cette semaine, en Roumanie, a fait savoir vendredi le Centre national pour la surveillance et le contrôle des maladies transmissibles. Les cas ont été diagnostiqués chez des enfants non vaccinés. Au total, 15500 cas de rougeole ont été confirmés en Roumanie dont 59 ont conduit au décès. Aux dires des médecins, une personne sur 4 qui contracte la maladie a besoin d’hospitalisation, tandis qu’un malade sur 1000 succombe aux complications que la rougeole peut provoquer.

    Fête – Ce samedi se poursuivent les cérémonies consacrées au 559e anniversaire de la capitale roumaine. Cette année, les Journées de Bucarest sont également consacrées au centenaire de la Grande Union, lorsque la Roumanie est devenue un état uni. Ce soir, le Palais du Parlement servira de scène à un spectacle grandiose de sons et de lumières en 3 D par lequel on marquera aussi la finale de la cinquième édition du concours international de cartographie vidéo iMapp Bucharest. Les Journées de Bucarest s’achèvent dimanche par un concert de Rod Stewart.

    Météo – Il fait beau et chaud en Roumanie pour cette période l’année avec des températures dépassant les normales saisonnières. Pourtant, le ciel se couvre au dessus du sud-ouest, du centre et du nord du territoire où des orages font leur apparition. Les maximales du jour vont de 18 à 31 degrés, avec 25 degrés, à midi, dans la capitale roumaine.

  • 21.09.2018 (mise à jour)

    21.09.2018 (mise à jour)

    PSD – Le leader social- démocrate,
    Liviu Dragnea a été reconfirmé vendredi dans ses fonctions après avoir gagné un
    vote de confiance lors de la réunion du Comité exécutif du PSD. L’occasion pour
    M. Dragnea d’annoncer une nouvelle réunion de la direction sociale – démocrate
    en octobre, quand un remaniement pourrait avoir lieu. La réunion de vendredi
    est intervenue suite une lettre ouverte publiée par des membres de haut rang du
    parti. Les signataires du document soutenaient entre autres que la situation
    juridique de Liviu Dragnea est devenue une source de vulnérabilité pour le
    parti, en particulier dans la perspective des élections européennes de 2019 et
    des élections locales et législatives prévues en 2020. Ils ont également
    demandé que la première ministre, Viorica Dancila, aussi présidente exécutive
    du PSD, assure l’intérim à la tête du parti jusqu’à l’organisation d’un congrès
    extraordinaire.


    Gendarmes – Le chef de la gendarmerie roumaine, le colonel Ionut Cătălin Sindile et le colonel Gheorghe Sebastian Cocos, ont été mis en examen vendredi dans le dossier des violences survenues lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier à Bucarest. Ils sont accusés, entre autre, de complicité de comportement abusif. Plusieurs autres chefs de la gendarmerie sont accusés dans le même dossier tel le commandant Laurenţiu Cazan, chef de la Direction Générale des Gendarmes de Bucarest, ainsi que le commissaire – chef de la police Mihai Dan Chirică, secrétaire d’Etat au sein du ministère de l’Intérieur. Pour rappel, des heurts violents ont eu lieu le 10 août dernier entre manifestants et gendarmes. Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène et de canons à eau pour disperser la foule. Les procureurs militaires ont ouvert une enquête pénale sur l’intervention des gendarmes, après que 770 personnes ont déposé plainte contre les forces de l’ordre. La ministre de l’Intérieur, Carmen Dan, a déclaré que la manifestation présentait un risque en ce qui concerne l’ordre public et que l’intervention des gendarmes était légale.



    USR– L’USR a déposé vendredi, sur la table du Parlement, une nouvelle liste de 450 milles signatures de soutien à l’initiative citoyenne Fara penali (sans condamnés de justice dans les fonctions publiques) de sorte qu’à présent le total des signatures se monte à 780.000. Dans un communiqué, l’USR affirme que l’initiative répond aux deux conditions imposées par la loi : elle réunit plus de 500.000 signatures valides et 20.000 signatures, au moins, appartiennent à des personnes vivant dans 21 départements de Roumanie. L’initiative propose que l’article 37 de la Constitution roumaine sur le droit à l’élection se complète par un alinéa qui interdise aux citoyens condamnés à des peines privatives de liberté d’exercer des fonctions publiques au sein des administrations locales, du Parlement ou encore en tant que président du pays.




    Rougeole – 85 nouveaux cas de rougeole ont été confirmés cette semaine, en Roumanie, a fait savoir vendredi le Centre national pour la surveillance et le contrôle des maladies transmissibles. Les cas ont été diagnostiqués chez des enfants non vaccinés. Au total, 15500 cas de rougeole ont été confirmés en Roumanie dont 59 ont conduit au décès.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, s’est inclinée vendredi devant la Grecque, Maria Sakkari, dans les quarts de finale du tournoi de Séoul. Lors du tournoi précédent, Begu a battu la polonaise Agnieszka Radwanska. Rappelons-le, Irina Begu a remporté le tournoi de Séoul en 2015.



    Météo – En Roumanie, le temps demeure au beau fixe, avec des températures qui dépassent légèrement la normale saisonnière, à l’exception de l’ouest et du nord-ouest où le ciel est plutôt nuageux et des orages risquent de faire leur apparition. Les températures minimales chuteront jusqu’à 2 degrés, tandis que les maximales grimperont jusqu’à 30 degrés.

  • 07.09.2018 (mise à jour)

    07.09.2018 (mise à jour)

    Violences — Les violences survenues à Bucarest, lors de la manifestation antigouvernementale du 10 août dernier, ainsi que la situation de la justice et de l’Etat de droit en Roumanie feront l’objet d’un débat au Parlement Européen début octobre. Cette décision a été prise dans le cadre de la Conférence des présidents, formée des chefs des groupes politiques du Parlement Européen, sur demande du Groupe des Verts/ Alliance libre européenne. Selon le président des Verts, Philippe Lamberts, son groupe croit fortement à la liberté du discours et à l’assemblée pacifique, tout comme à la lutte contre la corruption, estimant que les membres du PE doivent prouver qu’ils défendent les valeurs européennes telles la démocratie et l’Etat de droit.



    DNA — La procureure Adina Florea, proposée par le ministre de la Justice, Tudorel Toader, au poste de procureur en chef de la Direction nationale anticorruption (DNA) sera auditionnée par le Conseil supérieur de la magistrature le 27 septembre prochain. L’avis de l’institution est obligatoire, mais consultatif. Par la suite, la proposition sera transmise au président Klaus Iohannis. Mme Adina Florea est procureur de la Cour d’Appel de Constanta (sud-est). Le poste de procureur en chef du Parquet anticorruption est vacant depuis juillet dernier, lorsque sa titulaire, Laura Codruta Kovesi a été révoquée par le chef de l’Etat.



    Gouvernement — C’est le vice premier – minitre Viorel Ştefan qui assurera l’intérim à la tête du ministère de la Recherche et de l’Innovation. L’annonce a été faite par la cheffe du cabinet de Bucarest, Viorica Dăncilă, qui a précisé avoir soumis cette proposition au président Klaus Iohannis. Rappelons que ce poste est devenu vacant suite à la démission, le 31 août, de l’ancien titulaire de ce portefeuille, Nicolae Burnete. Ce dernier n’avait fourni aucune explication à son geste, mais, selon la presse, il aurait été mécontentent de l’enveloppe budgétaire de son ministère et visé par un éventuel remaniement gouvernemental.



    Réunion — Les représentants de plusieurs villes — ports d’Europe, à savoir Aberdeen (Ecosse), Anvers ( Belgique), Trieste (Italie) et Klaipeda ( Lituanie), ont participé vendredi à Constanţa (sud-est de la Roumanie), à la réunion annuelle qui se propose de dresser le bilan du projet Civitas Portis. Les participants essaient de trouver des solutions en vue d’une mobilité urbaine novatrice et durable dans les villes-ports d’Europe. Selon les spécialistes, le nombre croissant des véhicules en Roumanie et l’infrastructure déficitaire causent de la pollution, des blocages du trafic routier, des pertes économiques, beaucoup d’accidents de la route et des ennuis de santé pour la population.



    Visite — Le premier ministre néerlandais, Mark Rutte, se rendra mercredi prochain en Roumanie, dans le contexte de la future présidence roumaine du Conseil de l’UE, au premier semestre de 20219, peut-on lire sur la page Facebook officielle de l’ambassade des Pays-Bas à Bucarest. Le chef du gouvernement de la Haye s’entretiendra avec le président Klaus Iohannis et avec la première ministre Viorica Dăncilă sur des sujets relevant de la coopération politique et économique entre les deux pays, ainsi que sur les dossiers européens d’actualité.



    Statistiques — Le Produit intérieur brut de la zone euro et de l’UE a connu une progression de 0,4% sur le deuxième trimestre de l’année en cours, révèlent les données rendues publiques vendredi par Euostat. Les taux de croissance les plus élevés ont été enregistrés par Malte (1,9%), Roumanie et Estonie (1,4%). Toujours vendredi, l’Institut national de la statistique a annoncé que le PIB de la Roumanie sur le deuxième trimestre de 2018 avait augmenté de 1,4% par rapport à la même période de l’année dernière, grâce à la contribution de toutes les branches de l’économie, dont notamment l’industrie, le commerce et certains services.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera beau. Les tesmpératures maximale, légèrement plus élevées que la normale de saison, s’étaleront entre 20 et 30°.