Tag: voitures

  • 03.09.2024

    03.09.2024

    Session –  Les sénateurs et députés roumains se sont réunis mardi, à Bucarest, pour la dernière session de l’actuelle législature, alors que les élections législatives auront lieu le 1er décembre, jour de la Fête nationale. Parmi les priorités, mentionnons la proposition législative qui vise la majoration à 600 euros du seuil au-delà duquel les pensions de retraite seront frappées d’impôt. Le projet est soumis ce mardi au débat avant de recevoir par la suite, le vote de la Chambre des députés et d’entrer en vigueur à partir du 1er octobre. Par ailleurs, le Sénat a adopté un acte normatif autorisant la Roumanie de faire don à l’Ukraine d’un de ses systèmes de missiles sol-air Patriot. Le projet sera voté en urgence par la Chambre des députés aussi.

     

    Immatriculations – Le nombre d’immatriculations de voitures neuves en Roumanie a grimpé durant les 8 premiers mois de l’année de 6,35% par rapport à la même période de 2023, en recensant 106.534 unités. Selon des données officielles, par rapport à août 2023, en août 2024, les immatriculations de voitures neuves ont chuté de 22,64%, en se chiffrant à 9972 unités. Dans le classement par marque dressé fin août, les marques les plus vendues étaient: Dacia en première place, avec plus de 32009 autos neuves vendues Toyota (9206), Hyundai (6961), Skoda (6938), Renault (6.873), Volkswagen (6.352), Ford (4.503), Mercedes (3.689), BMW (3.420) et Suzuki (3.301).

     

    Etudiants – Le ministère roumain des Affaires Etrangères a annoncé les noms des étudiants provenant des pays en dehors de l’UE qui bénéficieront des bourses offertes par l’Etat roumain à partir de  l’année universitaire 2024- 2025. Cette année, le MAE roumain a reçu un nombre record de demandes de bourses, 81914, provenant des candidats de 160 pays des 5 continents. Les candidatures ont été déposées en ligne durant la période 16 janvier-16 mars dernier. Parmi les critères de sélection, le jury a tenu principalement compte du niveau académique, de la diversité géographique et de l’équilibre de genre, tout comme des objectifs diplomatiques de la Roumanie en rapport avec les pays d’origine des candidats. 500 boursiers intégreront les universités de Braşov, Bucureşti, Cluj-Napoca, Constanţa, Craiova, Iaşi, Sibiu, Timişoara pour des études dans des domaines de pointe tels les relations internationales, l’ingénierie, les Technologies de l’Information, l’Agronomie, le Droit, les Arts du spectacle, la Philologie, l’Economie et les Sciences de l’éducation.

     

    Hackers – Les données personnelles dérobées lors de la cyber-attaque à laquelle sont tombées victimes la municipalité de Timisoara, la Direction fiscale et la Police locale auraient été mises en vente par les pirates cybernétiques sur Telegram. C’est ce qu’a découvert le fondateur d’une plateforme de consultance en ligne qui travaille avec les institutions concernées. L’édile de Timisoara, Dominic Fritz, n’a ni confirmé, ni infirmé le vol d’informations. Il a juste déclaré attendre le résultat de l’enquête déclenchée par les autorités. Suite à la cyber attaque d’il y a dix jours, la mairie de Timisoara a annoncé avoir initié une série de mesures pour que le système ne soit pas entièrement compromis. Par précaution, l’institution a décidé de suspendre le paiement des impôts en ligne.

     

    Fret aérien – Au premier semestre de l’année en cours, le fret aérien roumain, poste comprise, a connu une hausse de 7,4% par rapport à la même période de l’année d’avance, en passant de 24400 tonnes de marchandises à 26200 tonne, selon les données fournies par l’Institut national de la Statistique. Parmi les aéroports effectuant des envois de fret aérien, c’est l’aéroport international Henri Coanda de Bucarest qui se classe en première position avec 7100 tonnes de marchandises chargées et 11900 tonnes déchargées, suivi par Avram Iancu de Cluj Napoca, dans le nord-ouest, avec 1800 tonnes de marchandises chargées et 2000 déchargées et Traian Vuia de Timisoara, dans l’ouest, 1300 tonnes de marchandises chargées et 2100 tonnes déchargées. En ce qui concerne le fret aérien intérieur, c’est l’aéroport Avram Iancu de Cluj qui s’est situé en première position, en assurant 48% avec du total de marchandises chargées en Roumanie, suivi par Traian Vuia de Timisoara, 29,8 % et  Henri Coanda de Bucarest 22,1%.

     

    Tennis – Les joueuses roumaines de tennis Irina Begu et Anca Todoni se sont qualifiées dans les 8ème de finale du tournoi 125 de Montreux, en Suisse. Agée de 34 ans, Irina Begu a eu besoin de seulement 68 minutes pour battre la Suisse Céline Naef, 19 ans. A ses 19 ans, Anca Todoni a eu raison de la polonaise Maja Chawlinska, 22 ans. Son prochain match, Irina Begu le disputera contre la brésilienne Laura Pigossi, tandis que Anca Todoni rencontrera sur le terrain la gagnante du match opposant Maria Lourdes Carle, d’Argentine à Victoria Jimenez Kasintseva, d’Andorre. Une autre Roumaine, Miriam Bulgaru, se trouve également au tableau principal et s’apprête à jouer contre l’Italienne, Camilla Rosatello.

     

    Météo – Les météorologues ont placé mardi plusieurs départements de l’ouest et du sud-ouest de la Roumanie en vigilance orange à la canicule. Dans ces régions, l’indice humidex sera particulièrement élevé et les températures maximales iront jusqu’à 37 degrés. Mardi encore, le reste du territoire sera concerné par une vigilance jaune à la grande chaleur. 35 degrés et du soleil à midi, à Bucarest.

  • Un budget record pour des voitures moins polluantes

    Un budget record pour des voitures moins polluantes

    Un parc automobile national vieilli

     

    Selon les statistiques, la Roumanie possède toujours un parc automobile national vieilli, dominé par des voitures anciennes et polluantes, dont la plupart ont été importées d’occasion depuis les pays d’Occident. Et cela fait des années que les autorités tentent d’améliorer l’état des choses par un programme appelé « le Tacot » qui offre des primes à la casse aux Roumains qui souhaitent remplacer leur vieille voiture par une autre flambant neuve et moins polluante. Il est encourageant d’observer que les ventes de véhicules électriques n’ont fait qu’augmenter. De 38 unités seulement en 2016, à plus de 2 400 en 2020. En 2021 les Roumains en on acheté plus de 10 000 et en 2023, plus de 11 000. Le long de toutes ces années, l’Etat a subventionné l’achat de plus de 38 000 véhicules électriques. Le ministère de l’environnement de Bucarest a lancé ce mardi une nouvelle édition du programme de renouvellement du parc automobile destinée exclusivement à l’achat de véhicules hybrides plug-in et électriques. L’enveloppe allouée est de quelque 200 millions d’euros, un montant record dont bénéficieront tant les personnes morales que les institutions d’Etat. Les fonds se sont épuisés en moins de deux heures depuis le lancement du programme, conformément aux chiffres analysées par la presse économique roumaine.

     

    La première auto électrique produite en Roumanie

     

    L’édition de cette année du programme le Tacot a été inaugurée par le ministre de l’environnement, Mircea Fechet, dans le cadre d’une visite aux usines Ford Otosan à Craiova (sud), premier producteur de véhicules électriques de Roumanie. Mircea Fechet : « Et parce que nous évoquons ce budget record d’un milliard de lei, il est lié à un autre élément de nouveauté, tout aussi important, respectivement le fait que c’ici en Roumanie, aux usines Ford, que sera produite prochainement la première auto électrique de Roumanie. C’est une nouvelle extraordinaire pour la qualité de l’air de Roumanie et aussi une nouvelle extraordinaire, j’en suis sûr pour l’économie roumaine en général », a déclaré le ministre Fechet. Celui-ci est également convaincu qu’une des principales raisons pour lesquelles les Roumains ont choisi d’acheter un véhicule électrique a été le fait que l’Etat leur avait accordé des bonus.

     

    La société turco-américaine Ford Otosan est un investisseur stratégique dans la région et une de ses usines les moins polluantes est celle de Craiova – affirme pour sa part le président de Ford Otosan România, Mujdat Tiryaki. Conformément aux statistiques fournies par le producteur, toutes les 61 secondes, une voiture sort des portes des usines de Craiova, où se produisent également un millier de moteurs par jour.

     

    Et c’est également à Craiova que le président de l’Administration du fonds de l’environnement, Laurenţiu Neculaescu, a précisé que le programme de renouvellement du parc automobile vient de fêter son 20e anniversaire. Au cours de ces deux décennies le ministère de l’environnement a subventionné l’achat de plus de 700 000 voitures neuves.

  • Prévisions sur l’industrie automobile

    Prévisions sur l’industrie automobile

    Le marché de l’automobile roumain ne cesse de se développer, intégrant chaque année les nouvelles technologies du domaine. Selon une analyse de l’Association des producteurs et importateurs d’automobiles, l’APIA, le marché va continuer à évoluer en 2024 avec une croissance de l’ordre de 5.3%, néanmoins en recul par rapport à 2023. Les données montrent une adaptation aux nouvelles dynamiques économiques, sociales et politiques. Les véhicules écologiques devraient représenter environ 29% du marché total en Roumanie d’ici la fin de l’année, et le nombre de véhicules neufs immatriculés dans le pays va continuer à augmenter.

    Malgré les quelques 150 000 voitures neuves qui vont être vendues en 2024, selon les estimations de l’APIA, le marché roumain restera sous les niveaux enregistrés en 2018 et 2019, ce qui démontre l’impact sur le long terme de la pandémie de coronavirus. La vente de véhicules électriques va continuer à croitre mais à un rythme plus lent. Dan Vardie, le président de l’APIA brosse le portrait des prévisions pour 2024.

    Les prévisions de l’APIA partent du principe que nous allons avoir une croissance plus faible par rapport à l’année dernière. Cette croissance concerne principalement les voitures, cependant l’évolution des véhicules commerciaux, des camions et des bus électriques va être spectaculaire. Il en va de même pour les voitures tout électrique dont la part de marché va augmenter, à un rythme moins soutenu qu’auparavant, seulement 27.7% mais ça représente tout de même une croissance importante pour 2024. Par contre, il va y avoir une croissance moins forte  concernant les véhicules hybrides rechargeables de l’ordre de 9%. Et bien sûr les voitures 100% hybrides vont continuer à très bien évoluer. Ce qui va baisser en 2024 et on s’y attendait ce sont bien entendu les moteurs diesel.

     

    Le président de l’APIA a ajouté que l’an passé, 15 000 voitures électriques avaient été vendues en Roumanie. A titre de comparaison, en Allemagne, ce sont 500 000 voitures de ce type qui ont été vendues. Les données montrent également qu’au cours de l’année vont être immatriculées trois fois de voitures vertes que de voitures diesel. Pour 2024, les producteurs et importateurs considèrent que la tendance va être stable, les véhicules électriques devraient enregistré une croissance de 24.4% comme l’année dernière.

    Selon l’APIA, les véhicules commerciaux légers vont enregistrer une croissance de 7.2% par rapport à 2023, avec une part de marché de l’ensemble des véhicules immatriculés de l’ordre de 10.8%, à savoir proche du taux de 10.6% enregistré l’an passé. Par ailleurs les 4×4 devraient représenter environ 25.9% de part du marché total des véhicules immatriculés en 2024, soit une hausse de 14.4% par rapport à 2023.

  • Le programme « le tacot local » 

    Le programme « le tacot local » 

    C’est à commencer par ce lundi que les propriétaires de vielles voitures peuvent s’inscrire dans le programme « le tacot local » et envoyer leurs véhicules à la casse en échange d’une prime. Pourtant, le programme a mal commencé puisqu’après quelques minutes seulement depuis son lancement, l’application mise en place par l’Administration du Fonds de l’environnement s’est bloquée. Les problèmes ont été pourtant rapidement remédiés et le ministre de l’environnement, Mircea Fechet, affirme que déjà certaines localités ont épuisé le budget alloué à ce programme. Rien que durant le premier jour, plus de 12 mille tickets de valeur ont été émis. 500 mairies se sont inscrites dans le programme et le budget alloué s’élève à 48 millions d’euros.

    Le mécanisme est assez simple : les propriétaires qui décident d’envoyer à la casse un véhicule ancien qui respecte la norme de pollution Euro 3 ou inférieure recevront quelque 3000 lei soit 600 euros en liquide. Sur ce montant 2 400 lei sont assurés par le ministère de l’Environnement et 600 de la part des autorités locales. La différence principale par rapport au programme de renouvellement du parc automobile national, le programme « le tacot » qui se déroule depuis une bonne vingtaine d’années, c’est que « le tacot local » n’offre pas un rabais sur le prix de catalogue d’une voiture nouvelle, mais une prime en argent.

    Le premier pas est la création d’un compte sur le site de l’administration du Fonds de l’environnement, www.afm.ro, et uniquement après la vérification des conditions d’éligibilité, le demandeur sera admis. Ces conditions sont un âge du véhicule d’au moins 15 ans, le domicile dans la localité où le paiement se réalisera et le paiement à jour des taxes et des impôts. Le propriétaire doit aussi vérifier si l’unité administrative – commune, ville, municipalité, arrondissement – participe à ce programme. Les autorités comptent sur l’envoi à la casse de 100 000 véhicules anciens et surtout polluants. Le public peut s’inscrire à ce programme jusqu’au 31 août ou dans la limité du budget alloué.

    Selon l’Association européenne des producteurs d’automobiles, à la fin 2021, la Roumanie détenait un des parcs automobiles les plus anciens d’Europe avec un âge moyen de 15,1 ans, dépassé pourtant par la République Tchèque (15,6 ans), l’Estonie (16,8 ans) et Grèce (17 ans). Au pôle opposé se situent le Luxemburg (7,6 ans), le Danemark (8,5 ans) si l’Autriche (8,7 ans). Selon la Direction générale des permis de conduire et d’immatriculations, (DGPCI), à la fin 2022, la Roumanie comptait 7,8 millions d’automobiles, dont un tiers (2,4 millions) âgés de plus de 20 ans et 2,3 millions âgés de 16 à 20 ans. Sur le total des autos circulant sur les routes de Roumanie, seules 1 million et demie sont sorties des portes des usines ces dix dernières années.

    Les Roumains préfèrent notamment les véhicules diesel, avec plus de 50% de voitures roulant au gasoil et les voitures les plus achetées sont celles de la marque Volkswagen et Dacia, dont ces dernières étant produites aux usines de Mioveni, dans le sud, détenues par le groupe français Renault. Rappelons aussi qu’à la fin 2022, plus de 24 mille véhicules électriques roulaient en Roumanie, soit le double par rapport à l’année précédente.

  • 29/07/2023

    29/07/2023

    Décrets – Deux décrets d’urgence – un pour la réduction
    des dépenses publiques et l’autre, pour la hausse des recettes budgétaires,
    seront votés bientôt par le gouvernement de Bucarest. Ce paquet de
    modifications fiscales et administratives entrera en vigueur progressivement,
    en trois étapes, à partir du 1 septembre, du 1 octobre et du 1 janvier 2024.
    Une discussion en ce sens est prévue lundi, avec le ministre des Finances. Par
    ailleurs, l’Agence nationale de l’Administration fiscale doit pour sa part,
    élaborer un rapport après que la Roumanie a enregistré une diminution des
    recettes fiscales issues des taxes et des impôts dans le contexte d’une baisse
    de la consommation et de la production industrielle. Les nouvelles mesures
    pourraient déboucher sur la suppression de 200.000 emplois vacants dans la
    fonction publique, sur la réorganisation ministérielle ou encore sur
    l’unification de certaines institutions. Les débats ont porté aussi sur la
    possibilité de mettre en place deux TVA de 9 et respectivement de 19%, tout
    comme sur l’élimination de l’exonération de la taxe santé dans plusieurs secteurs
    d’activité tels les Technologies de l’Information, le BTT et l’agriculture. Les
    autorités envisagent aussi d’introduire un taux d’imposition de 1% sur des
    propriétés d’une valeur dépassant les 500.000 euros. Le premier ministre a
    rassuré la population en affirmant que les nouveaux changements fiscaux ne
    risquent pas de produire des crises sociales ou des déséquilibres
    macro-économiques. Il n’y a pas de risque de récession et le pays enregistrera
    une croissance économique en fin d’année, a-t-il assuré.










    Enquête – La Direction nationale
    anticorruption a ouvert une enquête pénale in rem pour abus de fonction, après
    qu’un nouveau foyer pour personnes âgées en difficulté a été identifié dans le
    département de Mures. 7 personnes y ont été retrouvées détenues dans des
    conditions irrégulières au sous-sol, en plus des 23 qui figuraient dans les
    documents officiels de l’établissement. Trois personnes ont été arrêtées dans
    cette affaire par le parquet anti-mafia qui les a accusées de création de
    groupe criminel organisé et de trafic de personnes. Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu,
    a déstitué le préfet et le sous-préfet du département de Mures et a annoncé le
    changement du cadre juridique de fonctionnement de ces maisons de retraite. Rappelons
    qu’il y a quelques semaines, le scandale des « maisons de retraites de
    l’horreur » a éclaté en Roumanie, où des personnes âgées ou handicapées étaient
    traitées de manière inhumaine. Les procureurs du DIICOT (le bureau du procureur
    anti-mafia) se sont alors rendus dans trois de ces instituts près de Bucarest,
    et ont procédé à des perquisitions avant de s’entretenir avec plusieurs
    suspects. Suite à cette affaire, les ministres du Travail et de la Famille ont
    démissionné. D’autre part, l’administration pénitentiaire a décidé de contrôler
    le centre éducatif de Buziaş (ouest), destiné à la resocialisation des mineurs
    et des jeunes ayant commis des actes criminels, après qu’un jeune détenu a été
    brutalement violenté par des gardes. Le ministre de la Justice a déposé une
    plainte et a limogé la direction du Centre en question.






    Céréales – La Roumanie s’est dit prête à mettre en place
    de nouvelles routes pour les exportations des céréales ukrainiennes après la
    décision de Moscou de se retirer de l’accord céréalier de la mer Noire ce qui
    lui permettrait d’attaquer les navires ukrainiens. Dans une déclaration pour
    l’agence de presse Bloomberg, la cheffe de la diplomatie roumaine, Luminita
    Odobescu, a affirmé que la Roumanie peut inaugurer de nouveaux points de passage
    à la frontière commune avec l’Ukraine, tout en mobilisant des pilotes et des
    militaires en réserve afin d’accélérer la navigation des navires sur le Danube.
    La Roumanie a déjà facilité le transit de plus de 20 millions de tonnes de
    céréales ukrainiennes. Malgré sa modernisation, le port roumain de Constanta, à
    la mer Noire, préféré des compagnies ukrainiennes, risque de devenir saturé en
    raison de la production céréalière nationale. Pour sa part, la Bulgarie
    envisage d’utiliser son réseau de chemins de fer pour acheminer les produits
    alimentaires ukrainiens vers les ports grecs.






















    Le Tacot – Coup d’envoi, lundi, des
    inscriptions au programme Le tacot du renouvelement du parc automobile avec
    l’appui des mairies locales. Celles-ci assureront presque 20% de la prime de
    600 euros qui sera versée aux propriétaires qui mettent à la casse des voitures
    ayant plus de quinze ans d’ancieneté. Les chauffeurs ne sont pas obligés
    d’utiliser l’argent pour s’acheter une voiture neuve. En revanche, ils
    s’engagent à ne pas se payer dans les trois ans à venir une auto Euro 5 ou
    moins. En plus, pour bénéficier d’une prime à la casse, il faut ne pas avoir
    des arriérés fiscaux ou des amendes à payer. Selon le Ministère de
    l’Environnement, le programme permettra de mettre hors circulation 10.000
    voitures polluantes. 500 mairies participent à ce programme et toutes les
    informations nécessaires se trouvent mises en ligne sur le site de
    l’Administration du Fond environnemental à l’adresse afm.ro.


    Hymne – A l’occasion de la Journée de
    l’Hymne national de la Roumanie, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a
    rappelé l’importance de se battre pour respecter les valeurs et les idéaux
    nationaux tels la liberté, la démocratie, le pluralisme et le respect de la
    loi. « Où que l’on soit, l’hymne national nous unit et nous fait penser à
    la Roumanie, à nos valeurs et aux idéaux nationaux. » C’est ce qu’a
    déclaré le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, dans un message transmis
    ce samedi, à l’occasion de la Journée de l’Hymne national roumain. Des
    cérémonies et des manifestations culturelles et religieuses seront organisées
    pour l’occasion. La Journée de l’Hymne national roumain, symbole de la
    Révolution de 1848, est marquée chaque année le 29 juillet, depuis 1998.
    Reprenant en musique un poème d’Andrei Muresanu, « Eveille-toi,
    Roumain » a encouragé les soldats roumains durant la Guerre d’indépendance
    de 1977-1878 et durant les deux guerres mondiales.


    Natation – Les nageurs roumains ont
    remporté vendredi deux médailles d’or et une de bronze au Festival olympique de
    la Jeunesse européenne qui se déroule à Maribor, en Slovénie. Robert Badea a
    gagné l’or du 400 mètres quatre nages, Daria Silişteanu celui du 100 mètres dos
    femmes, tandis que Darius Coman a remporté le bronze de l’épreuve du 100 mètres
    brasse messieurs. Formée de 92 sportifs qui participent à 9 disciplines, la
    délégation roumaine détient actuellement dans son palmarès 7 médailles d’or.
    Lors de la précédente édition du Festival olympique de la Jeunesse européenne,
    la Roumanie s’est classée huitième dans le classement final, avec un total de
    19 médailles dont 5 en or, 8 d’argent et 6 de bronze.
















    Météo – La
    grande chaleur semble revenir en Roumanie avec des températures qui grimperont
    ce samedi jusqu’à 34 degrés. Il fait chaud notamment dans le sud, tandis que
    dans la moitié occidentale et dans le nord-est, les météorologues annoncent des
    phénomènes orageux. 31 degrés et un beau soleil à midi, à Bucarest.



  • Des fonds publics aux programmes environnementaux

    Des fonds publics aux programmes environnementaux

    Le gouvernement de Bucarest vient d’approuver le budget de l’Administration du Fonds de l’environnement, ce qui permettra le donner le coup d’envoi du programme de renouvellement du parc automobile national avant la fin du mois en cours. Les deux programmes par le biais desquels les Roumains peuvent envoyer leurs voitures anciennes à la casse et bénéficier d’une réduction du prix de catalogue d’une voiture flambant neuve, soit à moteur thermique soit hybride ou électrique, bénéficie d’un budget majoré s’élevant cette année à plus de 300 millions d’euros.

    Pourtant, l’édition 2023 de ces programmes gouvernementaux introduit deux changements majeurs par rapport aux années précédentes. Le programme « Le tacot classique », par le biais duquel les bénéficiaires peuvent s’acheter toujours des voitures à moteur thermique mais aux émissions carbone plus réduites propose une prime à la casse de 1400 euros, par rapport à 1200 euros offerts l’année dernière, afin de compenser pour un taux d’inflation de près de 16% enregistré fin 2022. Au total, les Roumains peuvent utiliser deux primes à la casse et bénéficier d’un rabais de près de 3 000 euros, soit le quart du prix d’une Dacia Logan ou d’une citadine, mais toujours en prix de base, sans trop d’options.

    Le programme « Le tacot plus », propose, lui, un rabais de près d’onze mille euros du prix d’une voiture électrique. Cette année, le ministère de l’Environnement a pourtant introduit un seuil maximum du prix du véhicule de 75 000 euros, donc le rabais ne s’applique pas aux véhicules électriques de luxe. A ces deux programmes vient s’ajouter un autre appelé « Le tacot local » et qui sera mis en place en collaboration avec les municipalités. Son budget de près de 50 millions d’euros sera assuré en grande partie par le Fonds pour l’environnement, alors que les municipalités en couvriront 20%. Tout propriétaire d’un véhicule vieux de plus de 15 ans pourra l’envoyer à la casse afin de bénéficier d’un montant d’un peu plus de 600 euros. Evidemment, ce programme vise à retirer des routes et surtout des espaces publics les voitures délabrées et abandonnées.

    D’autres programmes environnementaux bénéficieront de financements de la part du gouvernement roumain cette année. Le programme d’aménagement des pistes cyclables dispose d’un budget de 10 millions d’euros. 15 millions d’euros ont également été alloués au programme qui encourage les Roumains à remplacer leur électroménager, selon le modèle du programme « Le tacot ». Un autre programme particulièrement attendu cette année est celui appelé « La maison verte » qui subventionne l’installation de panneaux photovoltaïques sur les maisons individuelles. C’est un programme dont le nombre de bénéficiaires ne fait qu’augmenter, annonce Nicolae Ciuca, le premier ministre roumain : « Au niveau du gouvernement, nous avons décidé de doubler le financement alloué à ces projets. Quelque 2 milliards d’euros iront à l’installation de panneaux photovoltaïques afin de porter le nombre de bénéficiaires à 80 000 », a déclaré le premier ministre roumain.

    Et si on vient de mentionner l’énergie, disons aussi que la compagnie Public Power Corp, le fournisseur historique et principal d’électricité en Grèce, a racheté les opérations roumaines du géant énergétique italien Enel pour 1,26 milliards d’euros. De l’avis des experts, c’est par des couts de productions réduits, que la Public Power Corp compte doubler sa production d’électricité de sources renouvelables, vu qu’en Grèce elle a été obligée de réduire sa part de marché. Avec 3 millions de clients actuellement, Enel est un des plus importants acteurs du marché énergétique de Roumanie, où la compagnie était présente depuis 2005. Par cette transaction, la compagnie grecque, qui compte au total 6 millions de clients, renforcera sa position géostratégique dans la région des Balkans, pour devenir le principal acteur de l’Europe du sud-est. (trad. Alex Diaconescu)

  • 19.01.2023

    19.01.2023

    Davos – Le chef de la
    diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, participe au Forum économique mondial de
    Davos, qui se déroule à Berne, les 19 et 20 janvier. A cette occasion, le
    ministre roumain présentera la position et le rôle de la Roumanie dans le
    contexte des récentes évolutions géopolitiques et sécuritaires et mènera des
    pourparlers bilatéraux avec des responsables gouvernementaux et des
    participants de haut rang. Le ministre Aurescu sera l’orateur principal du
    débat Un nouvel Helsinki pour le monde prévu le 20 janvier. Au
    cours du débat, le ministre roumain mettra en lumière la nécessité de renforcer
    le dialogue au niveau mondial en matière de sécurité.








    Voitures
    – En 2022, les immatriculations de voitures neuves ont chuté de 4,1% en Europe,
    et ont connu une hausse de 6,7% en Roumanie, selon les données fournies par
    l’Association des constructeurs automobiles européens. Le déclin intervient
    dans le contexte de déficit mondial de semiconducteurs et de perturbations dans
    les chaînes d’approvisionnement. Parmi les cinq marchés automobiles les plus
    importants d’Europe, seule l’Allemagne a rapporté en 2022 des ventes à la
    hausse. La France, l’Italie, l’Espagne et la Grande Bretagne ont enregistré des
    chutes. Quant à la Roumanie, le pays a affiché en 2022 plus de 129.000
    immatriculations de voitures neuves, 8000 de plus qu’en 2021. Presque 13
    millions de personnes travaillent en Europe, dans le secteur automobile qui
    représente 8% du PIB de l’Union.


    Commerce – La Chambre de
    commerce roumano-ukrainienne organise aujourd’hui la conférence Reconstruire
    l’Ukraine qui débouchera sur la signature d’un
    mémorandum d’entente avec l’Ambassade de Kiev à Bucarest. Le document
    porte sur la participation de la Chambre de commerce bilatérale à la mise en
    place d’une base de données qui répertorie les entreprises capables de
    participer à la reconstruction de l’Ukraine. La conférence se déroule en
    présence de l’ambassadeur ukrainien à Bucarest, Ihor Prokopchuk et du président
    de la Chambre de commerce roumano-ukrainienne, Nasty Vladoiu.










    Exposition – Des produits authentiques
    roumains seront présentés sur le stand du Ministère roumain de l’Agriculture dans
    le cadre de l’exposition internationale « La semaine verte 2023 » qui
    se déroule à Berlin, du 20 au 29 janvier. Une occasion pour le public de
    découvrir une soixantaine de produits roumains parmi les 700 figurant dans le
    Registre national des produits traditionnels. Au fromage fort de brebis appelé burduf
    originaire de Bran ou à la truite fumée dans une écorce de sapin, de Suceava
    s’ajoutera une sélection de vin issus des grands vignobles et une grande
    variété de miel, de confiture, de sirop ou de jus de fruits bio. L’exposition
    se veut aussi bien une plateforme pour les affaires qu’un festival des
    traditions gastronomiques et folkloriques à fort impact médiatique en Europe et
    dans le monde.
















    Tennis – La joueuse
    roumaine de tennis, Irina Begu, 30e mondiale, s’est inclinée jeudi
    devant l’Allemande, Laura Siegemund, 148e mondiale, au deuxième tour
    de l’Open d’Australie. Jeudi encore, le duo roumano- allemand, Ana Bogdan-
    Tatjana Maria a été éliminé au premier tour du concours de double par les
    australiennes Olivia Gadecki/Priscilla Hon. En revanche, la roumaine Monica Niculescu et
    la suisse Viktorija Golubic se sont qualifiées au deuxième tour du concours de
    double après une victoire contre la roumaine Jacqueline Cristian et l’allemande
    Tamara Korpatsch. Le duo roumano-suisse jouera son prochain match contre la
    hongroise Anna Bondar et la belge Greet
    Minnen.


    Météo – Il fait extrémement
    doux pour ce mois de janvier, avec des températures maximales allant de 10 à 22
    degrés. Dans la moitié occidentale du pays, le ciel reste couvert et des
    averses (de pluies), accompagnées de coups de foudre feront leur apparition
    dans le courant de la journée. Les quantités d’eau risquent de dépasser les 10
    litres par mètre carré, voir même 20 litres par mètre carré. Les pluies
    toucheront aussi les régions de montagne, tandis que les flocons de neige ne
    tomberont qu’en haute altitude. Le vent souffle sur le sud et l’ouest du pays,
    avec une vitesse de 100km/heure à la montagne. Mercredi, la Roumanie a
    enregistré une température record pour le mois de janvier, avec un pic de 22,5
    degrés à Turnu Magurele, dans le sud, du jamais vu dans l’histoire du baromètre
    météorologique national.











  • Nouvelle session du programme “Rabla”

    Nouvelle session du programme “Rabla”

    Une nouvelle session du programme de renouvellement du parc automobile national a été lancée ce vendredi 30 septembre et le budget alloué a été rapidement épuisé. Ce programme vise à retirer des routes roumaines les véhicules polluants et de les remplacer par des voitures neuves. Cela fait déjà 18 ans que les autorités encouragent les Roumains à envoyer à la casse leurs vieux véhicules polluants, en leur offrant des primes qui se traduisent par une réduction à l’achat d’un véhicule flambant neuf. P

    lus de 700 000 véhicules ont été achetés par le biais de ce programme. Selon une statistique datant d’avant la pandémie, pour une population de quelque 19 millions d’habitants, la Roumanie comptait, plus de 8,7 millions d’habitants, dont presqu’un quart sont des voitures vieilles de plus de 20 ans. C’est-à-dire des véhicules qui respectaient la norme de pollution Euro 1 et même des véhicules non-catalysées. Désormais, les véhicules nouveaux commercialisés en Roumanie à moteurs diesel ou essence doivent absolument respecter la norme de pollition Euro 6d.

    Au cours de ses 18 ans d’existence, ce programme s’est diversifié pour y inclure et même privilégier les véhicules hybrides ou électriques. Désormais, le programme de renouvellement du parc automobile national, appelé par les autorités et la presse le programme « le tacot » a été décliné en deux variantes : le programme « le tacot classique » et le « tacot plus ». Le premier ne vise pas comme on pourrait le croire à première vue les voitures classiques et de collection. Il est destiné aux Roumains qui souhaitent s’acheter un véhicule neuf à moteur thermique, essence ou diesel, avec un faible niveau d’émissions de CO2.

    Le programme « tacot plus » s’adresse quant à lui aux automobilistes qui souhaitent acheter un véhicule hybride ou entièrement électrique. Les deux programmes sont destinés aux personnes physiques, morales et aussi aux institutions publiques. Rien qu’un exemple, l’armée roumaine a acheté l’année dernière des véhicules tout terrain justement par le biais de ce programme.Mentionnons que le budget du programme « le tacot plus » destiné aux personnes morales a été épuisé en seulement 21 minutes depuis l’ouverture de la session, durant lesquelles pas moins de 2 316 dossiers ont été déposées.

    Le budget destiné aux personnes physiques a quant à lui été épuisé en deux heures par 1 749 bénéficiaires. Actuellement seules les institutions publiques disposent de certains fonds du budget de ce programme. L’intérêt tellement important pour le programme « le tacot plus » est du au fait qu’il propose un rabais à l’achat d’un véhicule hybride ou électrique de pas moins de 10 000 euros. Dans le cas du programme qui encourage les Roumains à s’acheter des véhicules à moteur thermique, le programme « le tacot classique », la valeur du rabais est de 1500 euros. Mais l’État offre aux personnes intéressées la possibilité d’envoyer à la casse deux véhicules anciens pour une prime cumulée de 1 800 euros.Cette nouvelle session des programmes « le tacot » se déroule du 30 septembre au 25 novembre et bénéficient au total d’un budget cumulé de plus de 130 millions d’euros.

  • Jusqu’à 600 BMWs pour la police roumaine

    Jusqu’à 600 BMWs pour la police roumaine

    « La
    police roumaine pourrait se doter de 600 berlines allemandes
    BMW série 3 X-drive
    pour renforcer son parc de Dacia Logan, Duster et VW Polo »
    ,
    c’est l’info qui est apparue dans la presse roumaine provoquant un véritable
    débat en Roumanie. C’est le syndicat des policiers Europol qui a fait cette
    annonce et qui accuse les responsables de la police nationale d’avoir favorisé
    cette marque par le biais des critères inscrits dans le cahier des charges de
    l’appel d’offres. D’ailleurs, un seul compétiteur s’y était inscrit : le
    concessionnaire roumain de la marque BMW. Et ce n’est pas tout, les voitures
    devraient être délivrées sans toute autre modification ou équipement
    spécifique, c’est-à-dire le châssis n’est pas renforcé, il n’y a pas de feux supplémentaires
    et les places arrière ne sont pas isolées du reste de l’habitacle. Un
    autocollant avec le signe « Police » et un gyrophare ne suffisent pas
    pour transformer une voiture banale en un véhicule de police, déplorent les
    syndicalistes de la police roumaine.




    D’ailleurs,
    depuis la chute du communisme, l’achat de voitures nouvelles pour la police
    roumaine a toujours été un événement public. Au début des années ’90, la police
    s’est dotée de Renault 19 Chamade, premières voitures étrangères ayant
    intégré les forces de l’ordre roumaines après la chute du communisme. Elles
    furent suivies ensuite par des Volkswagen Vento et Passat à la
    fin des années 90 et le début des années 2000, puis par des Dacia Logan
    et ensuite par d’autres Volkswagen Polo achetées il y a 5 ans environ.
    Actuellement, la vaste majorité des voitures de la police roumaine sont des Dacia
    Logan
    et Duster assez récentes auxquelles s’ajoutent aussi les Polos.
    Un parc automobile constitué donc de voitures spartiates, peu puissantes, mais
    économiques. Il n’y a que quelques voitures plus rapides, des Audi A4 Quattro
    dans les cortèges officiels. Mais voilà que désormais le ministère de
    l’intérieur souhaite se doter de véhicules beaucoup plus puissants et rapides.
    Mais comment est-on arrivé à choisir la marque bavaroise ?




    L’ex
    ministre des Transports, Catalin Drula, de l’Union sauvez la Roumanie,
    actuellement en opposition accuse le ministère de l’Intérieur d’avoir organisé
    un appel d’offres « à dédicace ». En effet, même si on admet
    que la police a besoin de berlines rapides, puissantes, à traction intégrale,
    la présence dans le cahier de charges, de certains critères, comme le nombre de
    rapports de la boite automatique, une hauteur maximum du véhicule et une
    certaine capacité du moteur a éliminé d’autres modèles aux performances
    dynamiques similaires qui auraient pu remporter l’appel d’offres. La Mercedes
    classe C a un moteur de 1,5 litres au lieu de 1,9 litres comme prévu dans le
    cahier de charges, même si ses performances sont similaires. L’Audi A4 Quattro
    a une boite de vitesse à 7 rapports alors que la police demandait une boite
    avec au moins 8 rapports. Enfin, la Skoda Octavia et la VW Passat dépassaient
    la hauteur maximum demandée par le ministère de l’Intérieur, un critère pour le
    moins étrange. D’autres véhicules qui auraient pu respecter les critères
    techniques de l’appel d’offres – Mercedes, Alfa Romeo e Jaguar – sont
    proposés à des prix de catalogue de beaucoup supérieurs à celui de la BMW série
    3, explique dans sa petite analyse du marché, l’ex ministre des Transports
    Catalin Drula. Mais d’où vient cette passion des responsables du ministère
    roumain de l’intérieur pour les limousines bavaroises ? Les chefs de la
    police ont argué que les hommes de la loi avaient besoin de voitures rapides,
    censées rivaliser avec les autos puissantes importées dernièrement en Roumanie
    après la suppression de la taxe de pollution en 2017.




    Et
    pourtant, toute la presse a immédiatement rappelé que le patron du
    concessionnaire officiel de la marque BMW en Roumanie est un ami proche du
    président roumain Klaus Iohannis. Ce dernier s’est vu obligé de réagir et a
    déclaré que ses amitiés n’ont pas pesé dans le résultat de l’appel d’offres et
    que d’ailleurs, la Roumanie dispose de suffisamment d’autorités à même de
    vérifier ces procédures. Entre temps, l’USR promet de saisir les institutions
    de Bruxelles vu que la moitié du budget consacré à cet appel d’offres provient
    de fonds européens.




    Certes,
    même si le prix unitaire d’une BMW dotée d’un gyrophare et d’un set
    supplémentaire de roues d’hiver dépasse de peu les 32 mille euros – soit un
    rabais de 10 000 euros du prix de catalogue du même véhicule – les spécialistes
    se demandent quels seraient les couts d’entretien de ces véhicules ? Pour
    une commande tellement importante, d’autres véhicules aux performances
    similaires auraient couté même moins et auraient des coûts d’entretien
    inférieurs.




    Enfin,
    on pourrait se demander aussi si la police avait-elle vraiment besoin d’un
    nombre aussi élevé de véhicules performants – rappelons-le jusqu’à 600 – vu que
    le réseau autoroutier roumain n’est pas tellement étendu. Autant de questions
    qui jettent une ombre sur la fin du second mandat présidentiel de Klaus
    Iohannis.

  • La voiture dans la Roumanie socialiste

    La voiture dans la Roumanie socialiste


    Le monde d’aujourd’hui ne serait sans doute pas le même en l’absence de l’automobile. Comme toute nouveauté technologique, l’automobile avait d’abord été adoptée par des gens fortunés, avant de devenir un objet utilitaire, accessible à Monsieur et Madame Tout-le-monde.



    Dans la Roumanie des années 1945/1989, l’évolution du marché automobile avait subi des évolutions de plus diverses, suivant les politiques publiques décidées par le parti communiste, à la tête du pays durant cette période. En effet, si, pendant les premières années de l’après-guerre, l’achat d’une voiture était strictement réservé aux membres de la nomenklatura, à partir des années 60, le marché s’était progressivement démocratisé.



    Șerban Cornaciu, vice-président du Retro-mobile club Roumanie, se souvient de cette période : « La première vague de libéralisation s’était produite grâce aux importations d’Europe occidentale. La clientèle était surtout formée de ce que l’on appelle les professions libérales- avocats, médecins, artistes- une catégorie de privilégiés, alors même sous le régime communiste. Ils avaient pris les devants et avaient eu le courage, car il fallait avoir une certaine dose de courage, de s’inscrire sur les listes d’attente. La Fiat 850 et la Renault 16 furent les premiers modèles importés, disponibles avant la mise en production de l’usine Dacia. Il y avait aussi des modèles plus chers, telle la Fiat 1800. Mais ce n’était pas dépourvu de risques. L’on pouvait se réveiller avec les agents de la police économique à sa porte, et devoir s’expliquer sur la nature de ses revenus. Rappelez-vous, l’on était dans les années 1960, en plein régime communiste, et la Securitate veillait au grain. »



    L’économie roumaine se redressait péniblement des suites de la guerre. En plus, elle fut aussi chamboulée, comme dans tous les pays de l’Est, par le changement de paradigme, passant d’une économie capitaliste, libérale, à une économie d’Etat, planifiée. Par ailleurs, la Roumanie a dû se passer du plan Marshall, pour des raisons idéologiques. Alors, le redressement marquait le pas. Et ce n’est que vers la fin des années 60 que l’Etat roumain décida de la construction, à Pitesti, d’une usine automobile, destinée à fabriquer deux modèles sous licence Renault, la Renault 8 et la Renault 12. Ils deviendront la Dacia 1100 et la Dacia 1300. Cela marqua le coup d’envoi d’une période faste pour l’automobiliste roumain, à la production interne s’ajoutant les importations en provenance des pays de l’Est.



    Serban Cornaciu : « Au début de la production de la marque Dacia, il fallait s’inscrire sur une liste d’attente, aller à la banque, solliciter un prêt, et puis la voiture convoitée allait vous parvenir dans un horizon de temps acceptable. Dès 1974, le modèle Dacia 1300 se présentait même en trois options d’équipement. L’on pouvait aussi choisir la couleur. Une nouvelle version, la Dacia 1310, sortit de l’usine en 1984. Et puis, il y avait les importations en provenance des autres pays du bloc communiste, alors que les importations d’Europe occidentale avaient été arrêtées dès 1972, lorsque l’usine de Pitesti avait pris sa vitesse de croisière. Il y avait les modèles Lada, la Moskvitch, la Trabant. La liste d’attente pour cette dernière n’était pas énorme, même si, à partir de 1988, il fallait quand même attendre jusqu’à trois ans pour pouvoir entrer en possession de cette voiture fabriquée en Allemagne de l’Est. »



    Mais la crise du pétrole et la crise économique mondiale de la fin des années 70 frappa de plein fouet le régime et, par ricochet, l’industrie automobile.



    Șerban Cornaciu : « Les années 80 ont amené une crise de l’automobile. S’il y a eu un renouvellement de la gamme produite à Pitesti, l’accès aux voitures importées était devenu bien plus difficile. Et l’usine de Pitesti peinait à satisfaire la demande interne, car le régime, en quête de devises, cherchait à brader ses modèles à l’exportation. Dans les années 80, il fallait attendre jusqu’à 5 ans pour se voir livrer la voiture commandée. Les options sont passées à leur tour à la trappe, l’on recevait un modèle dont la couleur avait été choisie par le fabriquant. Les couleurs vives avaient disparu, une année c’était le bleu, une autre année le vert ou le blanc. »



    En 1978, Nicolae Ceaușescu décide de l’utilisation exclusive des modèles issues de la production interne par les institutions publiques et les membres de la nomenklatura. Malgré tout, au milieu des années 1980, la crise avait continué de s’aggraver. La consommation de carburant n’avait pas échappé au rationnement généralisé des produits de base. La mobilité automobile de week-end devait observer les règles de la circulation alternée. La chute de neige en hiver était l’occasion pour la suppression complète de la circulation des voitures des particuliers sur des périodes de plus en plus étendues. La vie de l’automobiliste roumain devenait un calvaire.



    Mais qu’en était du marché auto d’occasion ? Șerban Cornaciu répond : « Les voitures passaient de main en main, d’un propriétaire à l’autre. Vu l’absence de voitures neuves, qui soient disponibles sur ce marché réglementé, le prix des voitures d’occasion avait considérablement augmenté, surtout à la fin des années 80, alors même qu’il devenait compliqué de pouvoir se procurer de l’essence. On achetait sa voiture et puis, à la première neige, la circulation était mise à l’arrêt par décret. Et alors, il n’y avait plus que les voitures dotées de plaques minéralogiques jaunes, les voitures des apparatchiks, les étrangères, celles du corps diplomatique, c’étaient les seules voitures autorisées à rouler. Prenez, le célèbre metteur en scène de l’époque, Sergiu Nicolaescu, eh bien, pour pouvoir se déplacer en voiture sur le tournage de son film, il était parvenu à se munir d’une plaque de ce genre, de résident étranger. C’est dire combien les choses avaient dégénéré à la fin des années 80. »



    Ce n’est qu’après la chute du régime communiste, fin 1989, que le marché automobile roumain se libéralise et se démocratise. Un changement de régime qui acheva de descendre l’automobile de la place convoitée d’objet du désir à l’époque communiste, à celle de simple objet utilitaire, à l’époque actuelle. (Trad. Ionuţ Jugureanu)




  • Le programme de renouvellement du parc automobile

    Le programme de renouvellement du parc automobile

    Le programme de renouvellement du parc automobile de Roumanie, connu traditionnellement sous le nom du programme « rabla », « le tacot », a été relancé en ce début février et bénéficie dune enveloppe de quelques 240 millions deuros, un chiffre record dans toute son histoire. Cela fait déjà 18 ans que les autorités encouragent les Roumains à envoyer à la casse leurs vieux véhicules polluants, en leur offrant des primes qui se traduisent par une réduction à lachat dun véhicule flambant neuf. Plus de 700 000 véhicules ont été achetés par le biais de ce programme.



    Et pourtant, le problème est loin dêtre réglé, puisque le pays dispose dun des parcs automobiles les plus vieillis de lUE, lâge moyen des voitures en circulation en 2021 étant de 16,5 ans, alors quil est denviron 10 ans en France. En effet, selon les chiffres publiés par le registre automobile roumain, analysés par la société « masinapotrivita », spécialisée dans lévaluation des véhicules doccasion, en 2021 la Roumanie comptait quelques 7,6 millions de voitures. La vaste majorité des automobiles qui circulent sur les routes roumaines ont plus de 10 ans. Celles âgées de 11 à 15 ans représentent 23,5% du parc automobile, celles de 16 à 20 ans 28,9%, alors que les voitures de plus de 20 ans représentent 28,3%. Qui plus est, en une année, le nombre de ces dernières a augmenté, passant de 1 760 000 unités à 2 150 000, soit une progression inquiétante de 20% entre 2020 et 2021. A linverse, les véhicules de moins de 2 ans ne représentaient en 2021 que 3 % du nombre total de voitures immatriculées en Roumanie.



    Tout comme les années précédentes, les personnes intéressées peuvent se rendre chez les concessionnaires certifiés par lAdministration du Fonds de lEnvironnement en vue de réaliser les modalités dinscription au programme de renouvellement du parc automobile, qui se décline cette année en deux variantes : « le tacot classique » et « le tacot plus ». Le programme « tacot classique » ne vise pas comme on pourrait le croire à première vue les voitures classiques et de collection. Il est destiné aux Roumains qui souhaitent sacheter un véhicule neuf à moteur thermique, essence ou diesel, avec un niveau démissions de CO2 faible.



    Le programme « tacot plus » sadresse quant à lui aux automobilistes qui souhaitent acheter un véhicule hybride ou entièrement électrique. Et ce nest pas tout, les entreprises et les institutions publiques peuvent également participer à ce programme. Rien quun exemple, larmée roumaine a acheté lannée dernière des véhicules tout terrain justement par le biais de ce programme. Les deux programmes «tacot » proposent cette année plusieurs nouveautés par rapport aux années précédentes. Si lannée dernière la prime standard à la casse était de 1 500 euros, cette année elle nest que de 1200 euros. Mais lÉtat offre aux personnes intéressées la possibilité denvoyer à la casse deux véhicules anciens pour une prime cumulée de 1 800 euros. Sy ajoutent aussi des bonus de 300 euros pour chaque véhicule de plus de 15 ans et dont la norme de pollution est équivalente ou inférieure à Euro 3.



    Si lannée dernière lâge minimum dune voiture éligible au programme «tacot » était de 8 ans, il est de 6 ans cette année. Mais sachez que le véhicule en question doit absolument avoir été immatriculé en Roumanie il y a plus de 6 ans. Il nest donc pas possible dimporter une vieille voiture dAllemagne, par exemple pour quelques centaines deuro, de limmatriculer en Roumanie pour lenvoyer ensuite directement à la casse. Dans le cas du programme « tacot plus », les bonus accordés par lÉtat sont encore plus généreux. A la prime à la casse relative à lachat dun véhicule électrique ou à hydrogène vient sajouter un ticket dune valeur de 10 200 euros. Pour un véhicule hybride, la prime à la casse peut atteindre jusquà 6 000 euros. Du coup, le prix de certains modèles mild-hybrid est même plus bas que celui dun véhicule similaire à moteur thermique. Des primes sont offertes aussi à lachat de motos neuves à moteur thermique et électrique : respectivement de 1 800 et de 5 200 euros. La valeur du financement ne pourra pourtant pas dépasser 50% du prix du nouveau véhicule.



    Ce programme a été lancé sur une toile de fonds assez particulière sur le marché automobile qui nencourage pas les Roumains à changer de voiture. La flambée du prix des véhicules neufs a engendré aussi une hausse significative des prix sur le marché de loccasion et même le prix des anciennes voitures a augmenté. Qui plus est, les délais de livraison des véhicules neufs sont extrêmement élevés, et peuvent aller jusquà un an dans le cas de certains modèles. Noublions pas non plus que malgré une progression impressionnante de 8 millions du nombre de voitures, la Roumanie est dernière dans le classement européen du taux de motorisation, avec seulement 355 véhicules pour mille habitants, alors que la moyenne européenne était de 569 véhicules pour mille habitants. Et si lon ajoute à cela lincertitude économique actuelle, limpact de ce programme particulièrement généreux en 2022 demeure toujours relativement incertain.

  • Les voitures de la Roumanie socialiste

    Les voitures de la Roumanie socialiste

    L’automobile est un objet d’intérêt fondamental pour l’être humain contemporain. La voiture est un élément constitutif de l’existence de son propriétaire, mais dans le cas des passionnés de quatre roues, il faut ajouter aussi la curiosité, le désir de connaître l’histoire du véhicule. Le « Retromobil Club România », fort de plus de 3000 adhérents à travers le pays, a récemment organisé l’exposition « Les socialistes de la ville », pour laquelle il a collaboré avec le Musée national d’art contemporain. Plusieurs dizaines de voitures ont investi l’esplanade devant l’institution muséale bucarestoise, afin de montrer aux visiteurs une partie du passé automobile de la Roumanie. Les véhicules exposés, propriétés d’Etat ou privées, avaient parcouru les routes nationales et locales entre 1964-1989, à l’époque où le parti communiste régnait en maître sur le pays. Le choix du nom de l’exposition évoque les voitures, la période historique et le quotidien des Roumains de ces années-là.Șerban Cornaciu, vice-président du Retromobil Club România et organisateur de l’exposition « Les socialistes de la ville », a expliqué la conception de l’événement : « C’est un événement qui vient contrebalancer l’exposition d’objets d’art-hommage ouverte à l’intérieur du Musée national d’art contemporain, par une sélection d’automobiles fabriquées entre 1964 et 1989 et qui ont circulé dans cette ville. Nous avons voulu reconstituer l’atmosphère de ces temps-là à travers des voitures qui avaient vraiment circulé dans la capitale. Nous essayons de raconter comment ces automobiles avaient été achetées, qui et comment s’en servait, quelle était leur place dans la vie des gens à l’époque socialiste. »

    C’est ainsi que 20 automobiles, une camionnette, un bus, un camion et 4 motos ont été réunis dans une exposition captivante. La plupart des voitures étaient fabriquées en Roumanie, dont sept Dacia 1300, le modèle le plus populaire avant 1989, fabriqué à Pitești (sud). C’était en fait une Renault 12 fabriquée sous licence en Roumanie. Un modèle extrêmement longévif puisque produit de 1968 à 2004. Trois d’entre elles étaient des Dacia 1300 version de base, une Dacia Sport (version coupé de la 1300), une Dacia 1100 (soit une Renault 8 produite en Roumanie) une Dacia 1300 qui avait servi de véhicule utilitaire de la Milice et une Dacia 2000, le modèle utilisé par Nicolae Ceaușescu et par les membres de la direction du parti communiste. Ce dernier véhicule était en fait une Renault 20 assemblée en Roumanie et portant le badge Dacia. Une autre marque de voiture roumaine, Oltcit, a été représentée par le modèle Oltcit Special, fabriqué à Craiova (sud) avant 1989. L’OLT-cit est en fait une Citrën Axel.

    La troisième marque roumaine présente dans l’exposition « Les socialistes de la ville » a été Aro, avec quatre véhicules: deux Aro 243, un Aro M461 C et un Aro Dacia 10. Toutesz ces voitures tout-terrain étaient conçus et fabriqués intégralement en Roumanie. Les marques étrangères sont elles aussi représentées dans les collections des passionnés de voitures vintage. Trois marques soviétiques, les célèbres Moskvitch, Volga et Lada, étaient visibles sur l’esplanade du Musée national d’art contemporain de Bucarest. Une Volga M 21, fabriquée en 1961 et utilisée par les institutions d’État et par les hauts dignitaires, a attiré de nombreux curieux. La Moskvitch 403 a été un des premiers modèles vendus à la population et la Lada 1200 s’est attiré les appréciations de ceux qui l’avaient achetée. L’expo aurait été incomplète en l’absence de la Trabant 601, la fameuse « Trabi », fabriquée dans l’ex RDA et très demandée dans les années 1980, mais aussi sujet de quelques blagues savoureuses. Quant aux marques occidentales, l’on a pu admirer une Mercedes 2200, deux « coccinelles » Volkswagen et une Fiat 850, des modèles très populaires à l’époque. La camionnette TV, le bus Roman Diesel et le camion Carpați, tous les trois fabriqués en Roumanie, ont été des présences inédites, remarquait Serban Cornaciu : « Tous les objets exposés ici ont une histoire spéciale. Ils ont fait partie des équipements de l’Etat roumain. Je pense au bus Roman Diesel, long de 11,3 mètres, aux automobiles exportées durant la période socialiste et récupérées par nos adhérents, dans une démarche de récupération du trésor technique de la Roumanie. Ce sont des voitures exportées en Hongrie, en France, que mes collègues ont récupérées et remises en état. Nous avons également un objet unique en Roumanie, une camionnette TV, qui a roulé dans les années 1970, une des premières utilisées par l’Etat roumain, exposée pour la première fois parmi « Les socialistes de la ville ». Et puis, il y a un camion militaire Carpați, à traction intégrale, qui a été restauré jusqu’à la dernière vis de carrosserie. »

    Deux motos allemandes BMW, une roumaine, la très connue Mobra, et le scooter Carpați, de fabrication également roumaine, avaient rejoint les quatre roues. Pour Șerban Cornaciu, l’exposition est un acte de culture et un devoir assumé par les membres du Retromobil Club România. Track: « C’est en quelque sorte un devoir pour nous autres, membres du Retromobil Club România, de montrer au public et à notre communauté les objets et les voitures de cette collection. Notre plus grande joie est d’avoir réussi à présenter des véhicules que vous pourriez voir circuler dans la rue. »L’exposition « Les socialistes de la ville » a été une occasion d’évoquer la civilisation de l’automobile dans la Roumanie d’avant 1989. Une évocation difficile à réaliser en l’absence des passionnés de voitures anciennes.

  • Le programme de renouvellement du parc automobile

    Le programme de renouvellement du parc automobile

    L’édition 2021 du programme gouvernemental de renouvellement du parc automobile de Roumanie, connu sous le nom du programme « Le tacot », a été lancé le 26 avril. Cela fait une quinzaine d’années que ce programme se propose d’encourager les Roumains à s’acheter des voitures neuves, alors que le marché automobile roumain est dominé par les véhicules étrangers d’occasion. En fait neuf roumains sur dix s’achètent des véhicules d’occasion, et sur ce, dans 80% des cas, il s’agit d’entreprises qui remplacent leurs flottes.

    Financé par l’Administration du Fonds de l’Environnement avec quelque 170 millions d’euros, le programme est destiné aux personnes physiques et morales qui souhaitent remplacer un véhicule ancien avec un autre nouveau, afin de réduire la pollution causée par le trafic routier. Selon les statistiques, fin 2019, la Roumanie comptait quelque 19 millions d’habitants, plus de 8,7 millions de véhicules, dont 24% vieux de plus de 20 ans, ce qui signifie qu’ils respectent les normes de pollution euro 1 ou bien non-euro. La norme euro 1 fait référence aux voitures fabriquées à commencer par l’année 1992. Actuellement en Roumanie, tout comme dans le reste de l’Europe, toute voiture nouvelle, qu’elle soit dotée d’un moteur à essence ou bien diesel, doit respecter la norme de pollution Euro 6. Et c’est justement ces véhicules très polluants que le programme le tacot tente de faire sortir des routes roumaines.

    Désormais, les personnes physiques ont à leur disposition deux programmes du type « Le Tacot », classique et plus. Le programme « Tacot classique », qui heureusement n’a rien à faire avec les voitures classiques, propose une prime à la casse de 1500 euros, soit 200 euros de plus que l’année dernière, à toute personne qui décide d’acheter une voiture nouvelle, qu’elle soit essence ou diesel. S’y ajoutent des bonus pour l’achat de véhicules hybrides et de voitures aux émissions de dioxyde de carbone inférieures à 96 grammes par cent kilomètres. Ces bonus s’ajoutent à la prime à la casse, arrivant ainsi à une réduction de 2400 euros du prix d’un véhicule neuf. Qui plus est, pour l’achat de motos nouvelles en échange de l’envoi à la casse d’un véhicule ancien, la prime proposée est de 1100 euros. Le montant disponible en 2021 au programme « Tacot classique », donc pour l’achat de voitures nouvelles à moteur thermique ou hybride est de 90 millions d’euros, ce qui se traduit par plus de 58 mille tickets et autant de véhicules anciens mis hors des routes roumaines.

    Pour acheter des automobiles électriques ou bien des véhicules hybrides rechargeables, la valeur de la prime à la casse est beaucoup plus importante. Deux types de tickets de valeur sont disponibles : à savoir 9 mille euros pour ceux qui souhaitent s’acheter un véhicule électrique et 4 mille euros dans le cas des véhicules hybrides plug-in. Les rabais ne peuvent pourtant pas dépasser un taux de 50% du prix du véhicule acheté. Ceux qui souhaiteront renoncer à leur vieux tacot polluant en échange d’un véhicule électrique bénéficieront tant de la prime à la casse de 1500 euros, que d’un ticket accordé dans le cadre du programme « Tacot plus ».

    Par rapport au programme similaire des années précédentes, le programme « Le Tacot » (Rabla) offre la possibilité de transférer le ticket de valeur entre personnes physiques et morales. Ce changement vise à booster davantage les ventes de voitures neuves et l’envoi à la casse des voitures anciennes. Un petit marché informel pourrait donc se créer entre propriétaires de voitures anciennes et très usées et ceux qui souhaitent s’acheter un véhicule flambant neuf, ayant les concessionnaires pour intermédiaires. Pourtant, le propriétaire d’un véhicule neuf acheté via ces programmes gouvernementaux n’a pas le droit de le vendre une année durant, sinon il est tenu de rembourser l’intégralité de la prime à la casse dont il a bénéficié.

  • 26.04.2021 (mise à jour)

    26.04.2021 (mise à jour)

    Coronavirus – Bucarest, la capitale, reste dans la zone rouge de la pandémie avec 3,46 cas de contamination par 1000 habitants dépistés en 14 jours. S’y ajoutent les départements d’Ilfov (sud) et Cluj (nord-ouest). Les chiffres sont à la baisse, mais dans les trois cas, des restrictions plus dures sont toujours en vigueur. 20 départements sont dans le scénario jaune, avec un taux d’incidence des cas de contamination allant de 1,5 à 3 cas par 1000 habitants. 19 autres départements sont dans la zone verte, avec moins de 1,5 cas de coronavirus par 1000 habitants. Lundi, 1256 nouveaux cas de contamination ont été rapportés sur près de 12 000 tests effectués dimanche. En même temps, 10 500 malades de Covid sont hospitalisés en ce moment, dont 1350 – en soins intensifs. 117 décès causés par cette maladie ont été rapportés ce lundi, ce qui porte le bilan mortel à 27 511, depuis le début de la pandémie en Roumanie. Jusqu’ici environ 1 047 000 de Roumains ont été malades de Covid, dont 976 000 ont guéri. La Roumaine s’est vu attribuer lundi sa plus grande tranche du vaccin Pfizer-BioNTech : plus de 725 000 doses, a fait savoir le Comité national de coordination des activités visant la vaccination anticovid, auxquelles se sont ajoutées 41 000 doses du sérum Astra Zeneca reçues toujours lundi. Depuis le début de la vaccination anticovid, en décembre dernier, près de 5 millions de doses ont été administrées à plus de 3 millions de Roumains. C’est-à-dire qu’environ 1 million 800 mille personnes ont déjà reçu les deux doses.

    Diplomatie – Les autorités roumaines ont déclaré persona non grata sur le territoire roumain Alexey Grishaev, adjoint de l’attaché militaire au sein de l’Ambassade russe à Bucarest. Selon un communiqué officiel, la décision survient après qu’on a découvert que « les activités et les actions de M. Grishaev contrevenaient aux prévisions de 1961 de la Convention de Venise au sujet des relations diplomatiques ». Cette prise de position a été communiquée à la partie russe lundi, lors de la convocation au siège du Ministère roumain des Affaires Etrangères de l’ambassadeur de la Fédération de Russie à Bucarest, Valery Kuzmin.

    PNRR – Le ministre roumain chargé des Investissements et des Projets européens,
    Cristian Ghinea, a annoncé lundi, que la Roumanie avancera le Plan national de redressement et de résilience (PNRR) le 31 mai. L’annonce
    a été faite à l’issue d’une réunion de travail convoquée par le président roumain Klaus Iohannis, avec la participation du premier
    ministre Florin Cîtu, du président de la Chambre des Députés Ludovic Orban et des vice-premiers ministres
    Dan Barna et Kelemen Hunor. Le gouvernement s’est engagé à faire d’ici fin mai
    quelques modifications au plan après que la Commission européenne s’est dit
    contre le financement des systèmes d’irrigations et pour une réduction de
    l’enveloppe destinée à l’infrastructure, enveloppe qu’elle considère trop consistante. Le
    PNRR est un plan à court terme qui se donne pour principal
    objectif de soutenir les économies européennes à se redresser rapidement après
    la pandémie. Ces derniers jours, une dispute intestine a eu lieu au sein de la
    classe politique roumaine après que le PSD eut affirmé que l’Exécutif européen
    aurait rejeté le plan roumain, tandis que le gouvernement a expliqué que la
    Commission n’a fait que quelques remarques. Le leader du PSD, Marcel Ciolacu
    insiste que le PNRR soit débattu au sein du Législatif.

    Voitures -Coup d’envoi à partir de lundi, des programmes de renouvellement du parc automobile et de mise à la casse, appelées le « Tacot Clasic » et le « Tacot Plus ». Le premier dispose d’un budget de 440 millions de lei (environ 88 millions d’euros), soit 35 millions de lei de plus qu’en 2020, ce qui permettra l’achat de plus de 55.000 véhicules neufs moins polluants. Dans le même temps, le programme le Tacot Plus, destiné à l’achat de voitures électriques, bénéficie d’un budget de 400 millions de lei (près de 80 millions d’euros). Des primes de 10.000 euros seront accordées pour les voitures à 100% électriques et d’autres, de 4.500 euros – pour les voitures hybrides rechargeables, à condition que le montant de la prime ne dépasse pas 50% de la valeur du nouveau véhicule. Grâce au budget alloué cette année, le programme Le Tacot Plus permettra l’achat de 6.600 voitures à 100% électriques et d’environ 5.000 voitures hybrides plug-in.

    Météo – Ces 24 prochaines heures, les températures baisseront légèrement dans la plupart des régions, tout en restant près des valeurs saisonnières. Le ciel sera plutôt couvert et des pluies tomberont sur la partie nord du territoire. En altitude, les températures chuteront en dessous de 0 degré, tandis que dans le reste du pays, les températures maximales iront de 11 à 17 degrés.

  • 25.04.2021

    25.04.2021

    Covid en Roumanie – Le nombre des nouveaux cas de Covid 19 dépistés chaque jour, ainsi que celui des malades hospitalisés est à la baisse en Roumanie. Ces dernières 24 heures, plus de 1500 cas de contamination et 127 décès ont été rapportés par les autorités. 1360 malades de Covid sont actuellement en réanimation. A Timisoara, importante ville de l’ouest de la Roumanie, plusieurs restrictions imposées durant le weekend ont été levées, vu que le taux d’infection au nouveau coronavirus a baissé sous le seuil des trois cas par mille habitants. Le relâchement vise le programme des magasins, le déplacement des personnes, la réouverture partielle des restaurants, des salles de jeux du hasard et des cinémas.

    Entre temps, les autorités locales de la même ville ont annoncé que le marathon de la vaccination anticovid a démarré vendredi, s’avère un réel succès, vu que jusqu’ici plus de 4500 personnes s’étaient fait vacciner. De vendredi à 16 heures et jusqu’à lundi à 8 heures, donc durant la nuit aussi, toute personne peut se faire vacciner en présentant uniquement une pièce d’identité. D’ailleurs, selon le modèle de Timisoara, Bucarest organisera un marathon similaire du 7 au 9 mai, a annoncé le coordinateur de la campagne nationale de vaccination le médecin Valeriu Gheorghita. La ville de Deva, dans l’ouest a inauguré ce samedi le premier centre « drive » de Roumanie, où les Roumains reçoivent les vaccins contre la Covid 19 depuis leurs voitures. Il est aménagé dans le centre commercial le plus important de la ville. Cette opération est également un réel succès, affirment les autorités, puisque plus de 600 personnes ont été immunisées.

    Au niveau national, les dernières 24 heures, près de 90 mille doses de vaccin ont été administrées. Plus de 3 millions de Roumains ont été vaccinés depuis le début de la campagne d’immunisation, dont près de 1,8 millions ont reçu aussi la seconde dose. Par ailleurs, le nombre des nouveaux cas de Covid 19 est à la baisse, tout comme celui des malades hospitalisés. 2200 cas ont été rapportés ces dernières 24 heures et 154 décès. Quelque 1380 malades sont actuellement en réanimation.

    Oscars – Le 93e gala de remise des Oscars aura lieu dimanche, aux Etats-Unis, deux mois plus tard que prévu en raison de la pandémie de coronavirus. Il s’agit d’un événement inédit, conçu comme un film qui se déroulera tant au théâtre Dolby, l’endroit celui-ci se tenait traditionnellement qu’à la Gare Union Station de Los Angeles, où un espace spécial a été imaginé. Cette année, le documentaire « Affaire collective » (Colectiv) du réalisateur roumain Alexander Nanau est en lice dans la catégorie du meilleur film documentaire et celle du meilleur long-métrage international. Cette coproduction roumano-luxembourgeoise présente les efforts communs déposés par les médecins, les responsables gouvernementaux et les journalistes d’investigation qui dévoilent une ample fraude au sein du système sanitaire roumain, suite à l’incendie tragique survenu dans la discothèque bucarestoise Colectiv, en octobre 2015 et qui a fait une soixantaine de morts et près de 200 blessés. Le film a déjà été désigné meilleur documentaire lors des prix de l’Académie Européenne du film et lors des prix du Cercle des critiques de film de Londres.

    Réunion – Le président roumain Klaus Iohannis a convoqué lundi une réunion avec les responsables gouvernementaux qui travaillent au Plan national de redressement et de résilience. Les autorités de Bucarest essaient d’améliorer ce plan pour qu’il soit accepté par Bruxelles, ce qui permettrait à la Roumanie de recevoir les 30 milliards d’euros disponibles. Le ministre des projets européens, Cristian Ghinea a déclaré hier que la Roumanie devrait déposer le Plan national de redressement et de résilience à la Commission européenne après un retard de plusieurs semaines. Il a précisé que le délai recommandé était de 30 avril, mais quelques pourparlers avec les représentants européens étaient encore nécessaires. La Commission européenne a envoyé une série d’observations et d’objections au projet proposé par la Roumanie. Les sociaux-démocrates, d’opposition, demandent que le Plan soit débattu par le Parlement, sinon ils menacent de déclencher une grève parlementaire.

    Voitures – Les programmes de renouvellement du parc automobile, appelées le « Tacot Clasic » et le « Tacot Plus » commencent lundi. Le premier disposera d’un budget de 440 millions de lei (environ 88 millions d’euros), soit 35 millions de lei de plus qu’en 2020, ce qui permettra l’achat de plus de 55.000 véhicules neufs moins polluants. Dans le même temps, le programme le Tacot Plus, destiné à l’achat de voitures électriques, bénéficie d’un budget de 400 millions de lei (près de 80 millions d’euros). Des primes de 10.000 euros seront accordées pour les voitures électriques et d’autres de quelque 4.500 euros pour les voitures hybrides rechargeables, mais pas plus de 50% de la valeur du nouveau véhicule. Grâce au budget alloué cette année, le programme Tacot Plus permettra d’acheter jusqu’à 6.600 voitures 100% électriques et environ 5.000 voitures hybrides plug-in.

    Istanbul – Au tournoi WTA d’Istanbul, la joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea affronte Elise Mertens de Belgique n°17 mondiale et principale favorite du tournoi. Sorana Cîrstea s’est qualifiée samedi en finale après avoir vaincu l’Ukrainienne Marta Kostiuk.

    Dimanche des Rameaux – Les chrétiens orthodoxes et catholiques de rite grec du monde, y compris de Roumanie célèbrent aujourd’hui le dimanche des Rameaux, une fête religieuse qui rappelle de l’entrée de Jésus Christ dans Jérusalem, avant sa crucifixion. C’est le début de la dernière ligne droite avant Pâques, la semaine sainte ou « des souffrances ».comme elle est connue en Roumanie. La Semaine sainte est composée de cérémonies liturgiques qui n’ont lieu qu’une fois par an et la première d’entre elles se déroule justement durant le dimanche des Rameaux. Cette année, à cause des restrictions imposées de la pandémie de coronavirus, en Roumanie les messes se sont déroulées à l’intérieur des églises uniquement si une distance d’au moins 2 mètres entre les fidèles a pu être maintenue. C’est également ce dimanche que l’on fête les Roumains qui portent le nom de fleurs.

    Météo – Il fait plutôt frais ce samedi, surtout dans la moitié nord de la Roumanie, où le ciel est couvert et des pluies sont signalées. Ciel variable sur le reste du territoire, avec quelques nuages sur le relief, où quelques pluies sont possibles. A plus de 1500 mètres d’altitude, des précipitations mixtes sont également possibles et la vitesse du vent est assez élevée. Les températures maximales iront de 10° à 21°. 17 degrés et du soleil à midi à Bucarest.