Tag: Voyage

  • Le Danube à vélo

    Le Danube à vélo

    Le voyage — découverte, de terres, d’histoires, de soi-même. Emmanuel Ruben est géographe et écrivain, auteur de 6 romans, où il parle de ses thèmes de prédilection – la frontière, la mémoire, l’utopie, le voyage impossible. Né à Lyon, il entame une carrière d’enseignant de géographie, avant de se forger une dans le domaine littéraire. Ses romans sont intimement liés au voyage — surprenant pour un géographe, non ? -, s’appuyant sur les carnets du bourlingueur Emmanuel Ruben. Ce weekend, il se trouve à Bucarest, pour présenter son dernier voyage en date — celui qu’il est en train de faire, « Le Danube à vélo, d’Odessa à Novi Sad ». Entretien non pas à vélo, mais dans un train…




  • Snagov

    Snagov

    Cette localité se trouve au bord d’un lac, un endroit idéal bénéficiant de larges espaces à l’ombre des arbres et d’une plage aménagée. Sur le lac Snagov, on peut faire des promenades en bateau de plaisance ou en canot que l’on peut louer. Le site dispose également de terrains de tennis, d’aires de jeux pour les enfants, de terrasses et de restaurants proposant aux visiteurs des plats savoureux.

    Le circuit en bateau est une occasion unique d’admirer les beautés du lac et les attractions touristiques de la zone : la palais de Snagov, le monastère, les villas de Ceauşescu ainsi que d’autres sites des environs. Le lac Snagov est une aire naturelle abritant plus de 120 espèces de plantes, d’animaux et d’oiseaux protégés. A Snagov se trouvent des zones importantes pour le tourisme rural.

    L’une d’entre elles, Grădina Vlahiia, a récemment reçu la Marguerite d’Or, prix accordé par l’Association Nationale de Tourisme Rural, Ecologique et Culturel (ANTREC). Le représentant de ce complexe de loisirs primé, Cristian Dumitrescu, nous explique ce que les touristes peuvent y trouver: C’est un endroit magnifique, car nous y avons transporté 5 maisons anciennes du Maramureş, contrée de l’extrême nord du pays. Là, nous avons 20 chambres à louer. Autour des maisons il y a des étables, du bétail, des chevaux, des poneys, un verger, un espace planté de vigne, un musée d’icônes et un musée du paysan, où l’on peut voir des objets anciens. Nous accueillons des ateliers et différents événements. »

    Le prix accordé par l’Association Nationale de Tourisme Rural, Ecologique et Culturel récompensait Grădina Vlahiia pour la façon dont elle a su préserver et promouvoir en 2016 les traditions et les coutumes locales, l’hospitalité des lieux, son identité gastronomique, ses loisirs et même son potager. Cristian Dumitrescu nous invite dans cette partie du village de Snagov pour un séjour plus ou moins long : « Vous pouvez venir chez nous pour deux heures ou pour une semaine. A vous de choisir le laps de temps que vous voulez y passer. Vous y découvrirez la cuisine traditionnelle roumaine. »

    A Snagov on peut louer des vélos et emprunter un des 7 itinéraires aménagés, pédaler jusqu’aux monastères de Snagov et de Căldăruşani ou même faire le tour du lac. Au milieu du lac se trouvent les ruines du monastère de Snagov, où l’on suppose que se trouve la tombe du prince régnant Vlad l’Empaleur, tué en décembre 1476, peu après avoir réussi à monter, pour la troisième fois, au trône de la Valachie. Parmi les constructions qui constituaient jadis l’ensemble monastique de Snagov, seuls l’église et le clocher se sont conservés. Les autres constructions sont en ruine. Se trouvant loin de tout habitat, au 19e siècle, le monastère a servi de prison. Au 17e siècle, le monastère disposait d’une imprimerie dont sont sortis de nombreux ouvrages en roumain, grec et arabe. ( Trad.: Dominique)

  • 23.05.2017

    23.05.2017

    Explosion – 22 personnes ont trouvé la mort et une soixantaine dautres ont été blessées dans une explosion qui sest produite lundi soir à la Manchester Arena, dans le nord-ouest de lAngleterre, à la fin dun concert. Les autorités britanniques ont confirmé que lauteur de lattaque avait été un terroriste kamikaze. Les mesures de sécurité ont été accrues, et le gouvernement britannique sest réuni aujourdhui durgence. La première ministre conservatrice Theresa May et le leader de lopposition travailliste Jeremy Corbyn ont suspendu leur campagne électorale pour les législatives anticipées du 8 juin. Cest lattentat le plus grave en territoire britannique depuis ceux de juillet 2005 à Londres, lorsque 52 personnes ont perdu la vie et près de 700 ont été blessées. Voici deux mois, un adepte de lislam radical a foncé en voiture sur les piétons du pont de Westminster, tuant 5 personnes, dont une Roumaine. Bucarest a condamné fermement lattaque dhier soir, et a exprimé sa solidarité avec le peuple britannique.



    Salaires – Le Sénat roumain a adopté aujourdhui le projet de loi de la grille unique des salaires, qui prévoit des majorations salariales pour les personnels publics, par étapes, jusquen 2022. La ministre du Travail, Lia Olguţa Vasilescu, a précisé devant les sénateurs que le projet était ajusté sur le nouveau Code fiscal et quil prévoit une hausse moyenne des salaires de 56%. La responsable a expliqué que la loi était nécessaire pour corriger les dysfonctionnements existants dans le système public de salaires. Le projet sera envoyé à la Chambre des députés, qui est lassemblée décisionnelle. Mécontents de la variante proposée, les syndicats de ladministration publique ont annoncé des protestations dans tout le pays pour la semaine prochaine. Selon les leaders syndicaux, 120.000 salariés sont attendus aux meetings.



    Enquête – Lex leader social-démocrate Mircea Geoana, vaincu au second tour du scrutin présidentiel de Roumanie en 2009, et le chef de sa campagne électorale, lancien parlementaire social-démocrate Viorel Hrebenciuc, seront entendus aujourdhui par la commission parlementaire denquête du scrutin dil y a huit ans. Lundi, les membres de la Commission ont auditionné le vice-président de lAutorité électorale permanente, Marian Muhuleţ, et Dan Andronic, un journaliste controversé dont les révélations ont constitué le point de départ de la création de la commission. Il a précisé quil ne possédait pas dinformations supplémentaires par rapport à celles qui ont déjà été présentées par les médias, ni dautres renseignements indiquant que les élections de 2009 auraient été fraudées. Consultant politique du président Traian Basescu, qui avait remporté à lépoque son deuxième mandat présidentiel, M Andronic a affirmé que le soir du deuxième tour de lélection présidentielle de 2009, il avait rencontré dans un cadre informel la procureure générale Laura Codruta Kövesi, lex directeur du Service roumain de renseignements George Maior et son premier adjoint, Florian Coldea. Tous ces responsables semblaient participer à une cellule de crise, parce quils risquaient tous dêtre destitués en cas de victoire de Mircea Geoana, a déclaré Dan Andronic.


    Economie – Le modèle économique roumain dans lUnion européenne est le thème des débats daujourdhui dune conférence organisée au Palais du Parlement de Bucarest par lAssociation détudes et de prévisions économiques et sociales. Représentants du gouvernement, du milieu des affaires, du milieu académique et de la société civile présentent leur vision sur lévolution durant les 10 prochaines années du niveau de vie, de léducation et de la main dœuvre. Selon les statistiques les plus récentes, la Roumanie connaît la croissance économique la plus importante de lUnion. Dautre part, la Commission européenne a envoyé au gouvernement de Bucarest un avertissement sur le dépassement des objectifs budgétaires à moyen terme.



    Voyage – Le navire-école roumain Mircea est parti aujourdhui dans un voyage dinstruction à travers le monde qui durera 122 jours, soit jusquau 22 septembre. Le navire fera des escales dans 11 ports de 9 pays et naviguera en Méditerranée, en mer du Nord, en mer Baltique et dans lOcéan Atlantique. Aux côtés des 163 membres de léquipage, dont 70 étudiants et élèves roumains, le navire accueille aussi 8 cadets étrangers des académies navales de Bulgarie, Chine, Grèce et Pologne. Léquipage fera des visites officielles aux académies navales des Pays-Bas, dAllemagne, du Portugal et dEspagne. Au cours de ces escales, le voilier-école participera aussi à deux prestigieux événements nautiques. Cette année, les forces navales roumaines et la marine militaire allemande ont conclu en première un accord de coopération dans le domaine de la formation des futurs officiers de marine, qui se déroulera durant ce voyage international. Pas moins de 110 cadets et 143 instructeurs allemands embarqueront à bord du voilier-école Mircea cet été.



  • Le Regard qui s’entend…

    Le Regard qui s’entend…

    Echapper au temps surchargé de stress ces temps en perte et en quête de repères, par une immersion quasi complète dans des lieux mythiques. C’est un pari que tout un chacun risque de gagner en Roumanie, où de tels lieux sont nombreux et acceptent plutôt facilement à dévoiler leurs beautés et leurs richesses. C’est un tel voyage que nous fait découvrir le dossier du numéro 77 du magazine francophone REGARD francophone, tout de suite dans RRI Spécial, la voie de la diversité.




  • Voyage au comté de Gorj

    Voyage au comté de Gorj

    Montagne, monastères, monuments d’architecture – il est difficile de résister aux charmes touristiques de cette contrée. Le point de départ d’une expédition à Gorj est la ville de Târgu Jiu, scène citadine du grand ensemble sculptural en plein air créé par Constantin Brancusi, l’artiste roumain qui a changé le parcours de l’art moderne dans la première moitié du 20e siècle.Il est important de visiter la ville et ses environs justement pour découvrir et comprendre ainsi les sources d’inspiration de Brancusi, explique Adrian Tudor, adjoint au maire de Târgu Jiu. « C’est une chance que de pouvoir aller aux sources d’une œuvre artistique, de découvrir l’environnement dans lequel Brancusi s’est formé, les traditions qui l’ont imprégné… On comprendra ainsi pourquoi il avait affirmé que tout ce qu’il créait de neuf descendait de quelque chose de très ancien. Après avoir visité l’ensemble « La voie des héros », situé au centre de Târgu Jiu, on peut également visiter la maison musée de Constantin Brancusi, située dans le village de Hobiţa, près de la ville. Il n’y a pas que les passionnés de culture qui seront accaparés par ce qu’ils trouvent dans notre département. Le tourisme d’aventure n’est pas moins bien loti, avec les descentes dans les grottes Polovragi ou Muierii, les randonnées et l’escalade dans le massif de Parâng ou le rafting sur la rivière Jiu. Un circuit des monastères de la région est également à envisager, pour le côté spirituel certes, mais aussi pour la dimension gastronomique, car ces saintes demeures sont des gardiennes très strictes des traditions culinaires de l’endroit ».

    Tismana, Polovragi et Lainici sont les couvents les plus importants du département de Gorj. C’est toutefois Tismana qui polarise l’essentiel de l’attention, étant le plus grand lieu de pèlerinage du sud-ouest de la Roumanie. Situé à une trentaine de kilomètres à l’ouest de Târgu Jiu, Tismana a été bâti entre 1375 et 1378, étant à ce jour un des monuments les mieux préservés du Moyen âge valaque. Vous pouvez visiter ce monastère dans le cadre d’un voyage guidé organisé par la filiale locale du Centre national d’information touristique, qui peut également vous fournir les bonnes astuces pour une expédition sur mesure à travers le département, précise Adrian Tudor, adjoint au maire de Târgu Jiu : « Il s’agit d’un projet coordonné par la municipalité – nous avons rassemblé une belle équipe, formée de jeunes qui ont travaillé pour des agents de tourisme, qui ont de l’expérience en la matière. Pour les groupes francophones ou anglophones, nous pouvons leur mettre à disposition des guides, pour un accompagnement gratuit. Le Centre d’information touristique propose aussi toute sorte de publications sur Constantin Brancusi et son ensemble sculptural de la ville ».

    Gorj est aussi une contrée des traditions gardées en l’état et où l’on œuvre constamment pour ne pas les vider de leurs sens et de leur poids d’origine, explique Adrian Tudor : « A Curtisoara, par exemple, on organise encore des noces selon les anciennes coutumes de Gorj. Et c’est toujours dans cette localité qu’existe un musée du village très bien organisé par le musée départemental d’histoire. Par ailleurs, nous sommes en train de développer un programme visant à raviver les métiers traditionnels, notamment le tissage, la réalisation de costumes traditionnels, le travail du bois. Une des sources d’inspiration de Brancusi étaient les piliers des portes en bois de la région, fameux pour la beauté et leurs modèles insolites. On en fait de nos jours encore et ils ne sont pas rares les touristes qui en emportent des répliques dans leurs valises. Et puis, il y a l’art des sirops naturels, du miel à toute sorte de parfums, des gourmandises réalisées à partir des produits du terroir ».

    Et comme un peu de détente ne peut pas faire de mal après un beau trajet, on est vraiment au bon endroit, dans le département de Gorj, pour une plongée dans les sources thermales inédites de Săcelu. L’eau des bassins y a toujours une autre couleur, allant du vert-rainette au rose, selon les saisons. C’est que les micro-organismes qui vivent dans ces bassins ont une activité particulièrement intense, précise Oana Paloş, porte-parole du Conseil départemental de Gorj. « Săcelu est la seule station thermale de Gorj, attestée dans les documents depuis l’époque romaine. Les premiers bassins ont d’ailleurs été creusés à ce moment-là. Les thermes de Săcelu sont un endroit idéal pour bien chouchouter son corps et son âme ».

    Ce serait une excellente occasion de vous ressourcer avant de participer aux très nombreux événements culturels organisés à travers le département de Gorj, tout au long de l’année, selon Adrian Tudor, adjoint au maire de Târgu Jiu : « Presque chaque mois nous avons quelque chose d’intéressant. Grâce aux partenariats avec Radio Roumanie et la télévision publique roumaine, nous attirons nombre de touristes roumains et étrangers aux événements culturels, aux festivals ou aux foires des métiers traditionnels. Nous avons, par exemple, un Festival international du folklore, un autre de la blouse roumaine ou encore celui du VTT. En août prochain, nous mettrons en route un nouveau festival – Brancusi Art – dédié aux jeunes artistes plastiques, visuels, et musiciens. Ils viendront créer sur les lieux qui jadis avaient inspiré Brancusi aussi. Nous espérons que vous serez de la compagnie », a conclu Adrian Tudor, adjoint au maire de Târgu Jiu.(Trad. Andrei Popov)

  • Visite à Brasov

    Visite à Brasov

    En 2016, les hôtels et les pensions de Braşov ont accueilli plus d’un million de touristes, chiffre en progression de près de 10% par rapport à l’année précédente, selon la Direction départementale de statistique de Braşov. Le nombre de touristes étrangers a progressé de 12,6%, la plupart provenant d’Allemagne, d’Israël, de Pologne et d’Italie. A part la mer, cette ville peut tout offrir du point de vue touristique – estime Cecilia Doiciu, représentante de la municipalité : « Il y a des sites historiques à visiter, mais aussi des opportunités pour les passionnés du sport, aussi bien en hiver qu’en été. Braşov est la destination idéale pour les personnes qui souhaitent passer des vacances actives ou enrichir leurs connaissances. En 1235, Braşov était connu dans les documents de l’époque sous le noms de Corona, la Cité de la Couronne. Pendant cette période historique, Braşov était décrit comme un centre commercial important. De nos jours, il est devenu une ville touristique. »

    La ville de Braşov offre un modèle de coexistence pacifique des habitants de différentes ethnies, les Saxons et les Magyars représentant les minorités les plus nombreuses. Ionuţ Gliga, directeur exécutif de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme dans le département de Braşov : « L’influence des différentes ethnies dans l’histoire et la vie de la ville est à remarquer à tout pas. On la retrouve dans son architecture, dans ses coutumes et traditions, dans sa gastronomie. Ce mélange d’éléments est très intéressant et unique à sa façon. »

    La première attestation documentaire de la ville date de 1235. Le Musée d’histoire de Braşov, abrité par l’ancienne Maison du Conseil, située au centre ville, réunit une intéressante collection d’objets et de documents anciens sur l’existence et l’évolution de cette cité médiévale. Le Musée n’est pourtant pas le seul à en receler. La ville entière est un musée vivant. Cecilia Doiciu, représentante de la municipalité, explique : « Il s’agit des murs de l’ancienne citadelle, de ses tours et bastions de défense, érigés aux 13e – 14e siècle. Le Bastion des Tisserands compte parmi les constructions de ce genre les mieux conservées dans cette région de l’Europe. S’y ajoutent la Tour Blanche et la Tour Noire. « Derrière les Murs » est une zone moins connue des touristes. Elle s’étend le long du Canal Graft et elle est magnifique, chargée d’histoire. C’est là que se trouvent la Porte Şchei et la Porte Ecaterina, sur laquelle on peut voir les armoiries de la ville, symbole de Braşov de nos jours encore. N’oublions pas, non plus, la Rue de la corde, la plus étroite du sud-est de l’Europe, qui relie deux rues fréquentées de la ville. Et nous voilà arrivés devant la silhouette imposante de l’Eglise Noire. Monument d’architecture néo-gothique, elle recèle les plus grands orgues du sud-est de l’Europe et la plus riche et précieuse collection de tapis datant des 11e-14e siècles. »

    La ville de Braşov offre à ses visiteurs de nombreux loisirs et un riche agenda culturel. Elle vous attend également avec un grand nombre d’hôtels et de pensions, où vous pouvez trouver un hébergement en toute saison. Ionuţ Gliga, directeur exécutif de l’Association pour la promotion et le développement du tourisme dans le comté de Braşov, précise : « Vous pouvez loger dans un hôtel ou une pension de 3, 4 ou 5 étoiles, dans un bungalow ou louer un appartement. A Braşov il y a de nombreux restaurants offrant une cuisine traditionnelle roumaine ou internationale, des bistros et des cafés qui, à part une large variété de boissons à prix accessible, vous offrent gratuitement l’accès à un réseau WI-FI. Vous pouvez faire un tour guidé de la ville, pour visiter l’ancienne citadelle de Braşov. Cela vous permettra de découvrir l’Eglise Saint Barthélemy, datant du 13e siècle, qui est l’édifice le plus ancien de la ville, ou l’Eglise Saint Nicolas et le musée de la première école roumaine. Vous pouvez faire une randonnée jusqu’aux Pierres de Salomon ou sur la colline Tâmpa, au pied de laquelle est située la ville ou encore le long de l’ancienne route menant à Poiana Braşov. De nombreux musées – d’histoire, d’art, d’ethnographie, de civilisation urbaine – étalent devant les visiteurs leur patrimoine inédit. L’agenda culturel de la ville est très riche aussi : y figurent de nombreux spectacles de théâtre et d’opéra, ainsi que des concerts. »

    Une fois arrivés à Braşov, les touristes trouveront toutes les informations dont ils ont besoin, ainsi que des guides pour visiter la ville et ses alentours. Ionuţ Gliga : «La documentation touristique est surtout en anglais. Les centres d’information et les sites touristiques disposent pourtant aussi de matériel en allemand, français, italien et espagnol. Il y a également un réseau de guides qui parlent l’anglais, l’allemand, le français et même le japonais, la ville de Braşov étant jumelée à la ville nippone de Musashino. Les après-midis, à 18 h, on peut bénéficier d’un tour gratuit proposé par des bénévoles. »

    Les touristes recherchent et apprécient beaucoup les objets artisanaux. Il n’est pas difficile d’en trouver à Braşov. Ionuţ Gliga vous offre quelques conseils : « De tels souvenirs – tapis faits main, objets en céramique, masques traditionnels – on peut en trouver sur la principale avenue de la ville, rue de la République ou à proximité des sites touristiques. Une association des créateurs d’art traditionnel et contemporain a été créée à Braşov, qui dispose d’un espace d’exposition – où ils travaillent aussi d’ailleurs. Les visiteurs peuvent donc les voir à l’œuvre. Les produits sont authentiques et les prix – accessibles. »Voilà donc des points de repères pour des vacances réussies à Braşov, au centre de la Roumanie. (Aut. : Daniel Onea ; Trad. : Dominique)

  • Traditions de Noël

    Traditions de Noël

    Màrginimea Sibiului est une contrée pleine d’histoire, dont la richesse touristique exceptionnelle offre des moments de pure joie aux amateurs de traditions.

    Ainsi, par exemple, la ronde des jeunes est-elle la plus ancienne et la plus belle des traditions de Noël. Elle met en scène un groupe des jeunes hommes à la vingtaine, célibataires et qui, dans le temps, avaient déjà effectué le service militaire. Ce groupe se forme à Saint Nicolas et prépare ses cantiques et rondes de Noël ainsi que les costumes nécessaires à la mise en scène de cette tradition. Les jeunes gens commencent à visiter les maisons du village et de chanter leurs cantiques à la veille de la Nativité. Tout le monde accueille les bras ouverts ces jeunes qui annoncent la naissance de l’Enfant Jésus. Et puis, les vieux du village vont annoncer, à leur tour, la naissance du Seigneur. Autre tradition de Noël oblige les filleuls à faire cadeau à leur parrain et marraine une brioche ronde, faite de farine de blé et cuite dans le four familial ; c’est une bonne occasion pour les filleuls de rencontrer leurs parents spirituels et d’échanger avec eux. Le Maramures est une autre zone ethno-folklorique où les traditions de Noël, surtout les cantiques, sont conservées et promues par les gens de la contrée. Pour eux, les célébrations de la Nativité symbolisent les transformations apportées par le temps qui passe.

    Au Maramures, selon une tradition ancienne, ces Fêtes incluent aussi le Nouvel An, car en réalité, Noël commence le 15 novembre et se termine le 7 janvier, à travers plusieurs étapes. Il y a d’abord celle des préparations, autrement dit du Carême de Noël, rigoureusement observé au Maramures. Vient ensuite l’étape de la Veille de Noël jusqu’au troisième jour de la fête. On dit que, désormais, les gens et les animaux sont rassasiés. Une troisième étape, celle du « Petit Noël », s’étend du 27 décembre au 7 janvier. »

    Pendant les célébrations de Noël, les voix des habitants de Maramures retentissent dans les rues des villages. Hormis les enfants qui chantent leurs rondes et cantiques, qui entrent dans chaque maison et y reçoivent des bretzels, des noix et des pommes, les adultes forment des groupes impressionnants, dont les membres sont costumés et masqués en personnages de l’imaginaire populaire, qui représentent l’année qui finit et celle qui commence.

    La tournée des cantiques est toujours très présente au Maramures, mélangeant des chants préchrétiens et des rondes orthodoxes. Le chemin est ouvert par les groupes d’enfants, qui sont les premiers à entrer dans les maisons, la Veille de Noël, juste après le service divin à l’église. Les enfants portent des sacs avec des graines de blé et de maïs dont ils arrosent leurs amphitryons, dans un transfert symbolique de force depuis le végétal, qui annonce la prochaine récolte. Après les enfants, c’est le tour des groupes de jeunes. C’est la plus belle tournée de chants de Noël car leur répertoire est très étendu. Les gens disent qu’en fait, les groupes de jeunes devraient avoir un cantique spécifique pour chaque habitant de la maison – chasseurs, pêcheurs, bergers, jeunes filles à marier ou veuves – et les jeunes doivent savoir quel chant entonner dans chaque maison.

    La brioche ronde offerte aux chanteurs de cantiques par les maîtres des maisons représente le symbole solaire et les bâtons utilisées par les chanteurs étaient considérés comme des « arbres de la vie ». Les coups frappés aux seuils des maisons invoquent une nouvelle année fertile. Le repas de Noël est, peut-être, le symbole le plus fort des jours de fête ; il est l’élément central, autour duquel se réunissent tous les membres de la famille pour partager la joie de la Nativité.

  • Attractions touristiques dans le comté de Vâlcea

    Attractions touristiques dans le comté de Vâlcea

    Vous pouvez visiter cette contrée en toute saison, elle vous offre des itinéraires de randonnée en été et des pistes de ski en hiver, des centres d’équitation, une impressionnante mine de sel et vous pouvez vous aventurer sur la route de montagne la plus haute de Roumanie : Transalpina. Petit tour d’horizon avec Monica Ghiorghiu, coordinatrice du Centre national d’information et de promotion touristique du comté de Vâlcea : « Sur le territoire du comté de Vâlcea se trouvent 3 des 9 stations balnéaires roumaines connues et reconnues en Roumanie et à l’étranger pour les vertus curatives de leurs eaux minérales. Je mentionnerais le Pays de Loviştea pour son patrimoine naturel et historique et la Vallée de la rivière Lotru pour ses légendes. Le domaine skiable de Transalpina, le plus moderne dont nous disposons, comporte 9 km de pistes de différents niveaux de difficulté, toutes équipées de canons à neige. Translapina est une des routes de montagne les plus spectaculaires du pays. Et puis n’oublions pas la dépression de Horezu, véritable creuset de traditions, histoire, culture et légendes.

    Le comté de Vâlcea se prête à merveille au tourisme religieux. Monica Ghiorghiu explique: « La contrée de Vâlcea compte près de 800 monuments historiques et ensembles architecturaux, dont un qui figure au patrimoine de l’UNESCO : il s’agit du monastère de Hurezi, auquel s’ajoute le fameux centre de la céramique de Horezu. Sur le territoire du comté s’élèvent de nombreux monastères et ermitages. Sur les 280 monastères figurant sur la liste des monuments historiques, 88 sont des églises en bois. Leur présence, au fil du temps, à côté des églises aux murs de briques et des grands monastères s’explique par le fait que les villages de la contrée sont éparpillés à travers des forêts séculaires et le long des cours d’eau, les habitants disposaient donc de bois en abondance. »

    Depuis les ermitages isolés jusqu’aux églises imposantes, les lieux de culte de Vâlcea offrent un véritable panorama de l’architecture religieuse de Valachie. La contrée a également préservé ses métiers traditionnels et ses coutumes – précise Monica Ghiorghiu, coordinatrice du Centre national d’information et de promotion touristique du comté de Vâlcea : « Dans la zone de Horezu, des mains habiles façonnent la glaise. A Olari, les métiers traditionnels ont été conservés. Le village de Vaideeni est connu pour ses produits laitiers. Si vous voulez apprendre un métier ayant trait au lait, vous pouvez le faire à Horezu. De nombreux touristes ont visité le comté de Vâlcea et ils tous ont été impressionnés par ce qu’ils ont vu. »

    Sorin Vasilache est le maire de la ville-station Olăneşti-les-Bains. C’est une des rares stations du pays à réunir deux facteurs naturels de cure : un climat doux et des eaux minérales aux vertus curatives : « Ces eaux sont efficaces pour le traitement des maladies rénales, des troubles digestifs et des allergies. De nombreux touristes étrangers ont trouvé leur guérison à Olăneşti-les-Bains. Parmi les stations balnéaires de Roumanie, Olăneşti-les-Bains occupe la première place pour ce qui est du nombre de sources d’eau minérale, de leur débit quotidien ainsi que de la composition et de la concentration de ces eaux. La station compte 35 sources hydrominérales – aussi bien des sources naturelles que des eaux captées à l’aide de puits et de galeries. 15 de ces sources servent à la cure interne, alors que deux sources et 4 sondes d’eau minérale sont utilisés pour la cure externe. »

    Si vous envisagez un séjour un peu plus long à Olăneşti-les-Bains, vous pouvez en profiter pour visiter des sites se trouvant à Olăneşti ou à proximité de la station. Le maire de la ville-station, Sorin Vasilache, a quelques suggestions : « A Olăneşti il y a plusieurs monuments d’une grande valeur. Je mentionnerais les ermitages de Iezer, Pahomie et Bradu, le monastère de Comanca et la petite église Horea d’Albac, dont l’architecture est particulière, sans oublier le monastère de Frăsinei, à environ 8 km de la station. La station se trouve au pied du Massif Căpăţânii, où se trouve la réserve Buila Vânturariţa. Des itinéraires de randonnée en montagne guident les touristes à travers cette aire protégée, avec sa riche flore et faune. On peut même y passer la nuit, car il y a là une structure d’hébergement. »

    L’offre d’hébergement à Olăneşti-les-Bains est très riche et les menus très diversifiés. La station dispose d’établissements modernes de cure et d’espaces de bien-être, avec des piscines intérieures, des saunas, des salles de remise en forme et de massage : « Un centre de bien-être de 2 mille m² a été ouvert cette année même. Le bâtiment de deux étages comporte des piscines pour enfants et pour les adultes et un établissement moderne de cure. Avant d’être maire, j’ai travaillé dans l’hôtellerie et j’ai connu de nombreux touristes étrangers qui venaient deux fois par an surtout pour traiter leurs allergies. Ils avaient essayé des traitements partout en Europe et même à l’extérieur de l’Europe, mais ils n’ont pu guérir qu’à Olăneşti-les-Bains. »

    Voilà autant de raisons pour faire un séjour dans le comté de Vâlcea. L’offre culturelle est riche et vous pouvez bénéficier, pendant quelques jours, des eaux minérales naturelles aux vertus curatives de la contrée. (Trad. : Dominique)

  • Impressions de voyage des gagnants du jeu-concours « Vacances à Bistriţa-Năsăud »

    Impressions de voyage des gagnants du jeu-concours « Vacances à Bistriţa-Năsăud »

    En avril dernier, nous vous invitions à participer à un nouveau jeu-concours censé vous faire connaître une des plus belles contrées de Roumanie. Le grand prix à la clé en était un séjour de 8 jours, en pension complète, dans le comté de Bistrita Nasaud.

    Les grands gagnants du jeu ont été Liu Fajian et son épouse, Huang Lingping, de Chine. Ils ont achevé leur séjour le 23 septembre. Arrivés le 16 septembre à Bucarest, ils se sont dirigés directement vers le nord du pays, où se trouve la contrée de Bistriţa-Năsăud, avec de petites haltes en cours de route. Nos gagnants ont commencé par visiter la ville de Bistriţa, avec son église évangélique. Du haut de sa tour, ils ont admiré le panorama de la ville. Ils se sont dirigés ensuite vers la plus ancienne église orthodoxe et vers la synagogue de la ville, devenue centre culturel. Ils se sont promenés dans le parc, où ils ont vu le lac plein de poissons et se sont reposés sur une terrasse du centre ville.

    En visite à la municipalité de Bistriţa, nos deux auditeurs se sont vu présenter les liens du comté avec la Chine. On leur a parlé de la fabrique de ciment de Chine à la construction de laquelle ont contribué des ingénieurs roumains dès avant 1989, des relations privilégiées avec la province de Hunan et de la collaboration bilatérale actuelle. Nos deux gagnants ont évoqué leurs relations de longue date avec la Roumanie, qui ont commencé, comme pour beaucoup d’autres amis chinois de la Roumanie, par un film : « Les flots du Danube », réalisé en 1959 par Liviu Ciulei.

    RRI a contribué beaucoup au développement de ce lien – affirmait Liu Fajian dans une interview accordée aux journalistes de Bistriţa, pour les émissions en langue chinoise de RRI, qui ont débuté le 1er octobre 1999. Voir de leurs propres yeux les régions dont ils entendaient parler à la radio a été pour eux une grande joie. Liu Fajian parle de sa visite à Bistriţa Năsăud : « Le premier soir nous avons été chaleureusement accueillis à l’Hôtel « Coroana de Aur » (La Couronne d’Or) de Bistriţa. Le lendemain, nous nous sommes rendus à la mairie de la ville où nous avons été reçus par le maire, Monsieur Ovidiu Creţu, ce qui a été un grand honneur pour nous. La municipalité à mis à notre disposition un guide, qui nous a présenté l’histoire de la ville. Il nous a ensuite accompagnés à l’église chrétienne-orthodoxe, à l’église évangélique et à la synagogue. Nous avons également visité une galerie d’art et plusieurs musées. Le lendemain, nous sommes allés au Musée d’art comparé de Sângeorz-Băi. Là, nous avons eu l’impression de pénétrer dans un palais des arts. Les œuvres d’art qui y sont réunies appartiennent à plus de 800 artistes. S’y ajoutaient de nombreux outils que les paysans utilisaient jadis pour travailler les champs. Nous avons également vu les ruines d’une cité ancienne, Rodna. Elle était en bois et nous avons eu la sensation qu’au moment de sa construction, elle avait quelque chose de spécial. »

    Située à 900 mètres d’altitude, la localité de Colibiţa est comme une porte qui s’ouvre sur les Monts Călimani. Entre 1923 et 1975, Colibiţa a été une station climatique, grâce à la qualité de l’air et, en effet, de nombreux malades atteintes de tuberculeuse y ont trouvé leur guérison. La qualité et les propriétés de l’air de la région ont été confirmées par une étude réalisée à la demande du Conseil départemental. La région est idéale pour le repos, car on peut y faire des randonnées, de l’équitation, des promenades en calèche ou en traîneau, en fonction de la saison. L’offre touristique de la contrée est très riche. Ceux qui aiment l’adrénaline et l’aventure trouvent eux aussi des loisirs à Colibiţa. Les offres sont multiples : canoë-kayak, rafting, parapente, alpinisme, escalade ou chasse. Liu Fajian, le gagnant du jeu-concours «Vacances à Bistriţa-Năsăud », nous parle de son séjour à Colibiţa : « Nous sommes restés trois jour au bord du lac de Colibiţa. Le paysage était magnifique et l’air très pur. Tout était très calme, nous nous sommes détendus, nous avons retrouvé la paix. Ce fut comme si nous avions passé des vacances au bord de la mer. »

    La plupart des touristes qui visitent la contrée de Bistriţa-Năsăud vont vers le massif de Bârgău. Ces montagnes offrent un décor d’une rare beauté et les pensions de la zone offrent de bonnes conditions d’hébergement pour tous ceux qui souhaitent passer des vacances au sein de la nature. L’endroit peut-être le plus connu en est le Col de Bârgău, par lequel on passe de Transylvanie en Moldavie. C’est ici que se trouve l’Hôtel « Château Dracula », avec le caveau du compte et un tunnel récemment construit. Liu Fajian, le gagnant chinois de notre jeu-concours, raconte : « La troisième étape de notre séjour, nous l’avons passée à l’hôtel « Château Dracula ». Nous avons visité le caveau souterrain de Dracula. Mon épouse a eu un peu peur durant le spectacle qui y a été présenté, car à un moment donné le cercueil s’est ouvert et un démon en est sorti. Nous avons vu une sorte de fantôme et nous avons été effrayés. »

    Les gagnants du jeu-concours « Vacances à Bistriţa-Năsăud » ont visité aussi d’autres attractions de la région. Et c’est toujours là, aux confins de la Transylvanie et de la Bucovine, qu’ils ont vu un beau monastère orthodoxe situé à plus de 1.200 mètres d’altitude. Liu Fajian : « Nous avons visité le monastère « Nativité de la Sainte Vierge » de Piatra Fântânele. Ce monastère a été construit en 1928 et, pendant la seconde guerre mondiale, il a servi d’infirmerie. Ensuite nous avons visité la voie romaine, une route en pierre datant de l’époque de l’Empire romain, qui se trouve toujours à proximité de Piatra Fântânele. Nous espérons que cette route mène vers l’avenir, afin que nous puissions voir à nouveau s’accomplir une destinée particulière pour la Roumanie. »

    Amis auditeurs, RRI vous remercie tous et prépare de nouveaux jeux-concours qui porteront vos pas vers d’autres régions touristiques du pays. (Trad.: Dominique)

  • Attractions touristiques dans le comté de Hunedoara

    Attractions touristiques dans le comté de Hunedoara

    Une fois arrivés là, vous souhaiterez y rester le plus longtemps possible, il y a tant de choses à voir ! Monica Cioran, du centre dInformation touristique de Hunedoara nous en donne un avant-goût. SON : « Du point de vue touristique, dans le comté de Hunedoara il y a de tout. On y trouve des cités daciques, des castres romains, des châteaux et des cités médiévales, des musées, des lieux de culte, ainsi que lun des plus importants parcs naturels de Roumanie.



    Le site le plus important du comté est pourtant le Château des Corvins, qui attire chaque année de nombreux touristes roumains et étrangers. Cest lun des plus importants monuments gothiques de Roumanie et un des plus beaux châteaux du monde. Il figure dailleurs parmi les 10 destinations de rêve dEurope. Organisées à Hunedoara chaque année, les journées du château sont un véritable festival médiéval : chevaliers, princesses et sorcières sont présents au rendez-vous.



    Lambiance est complétée par des danses médiévales et des projections de films. »Important monument dart gothique du sud-est de lEurope, le château des Corvins occupe la première place parmi les sites touristiques du comté. Erigé au 14e siècle et très bien conservé, il compte parmi les plus belles et imposantes constructions médiévales de ce genre. Il comporte 42 pièces, deux terrasses, deux ponts et une superficie de 7000 m². Laccès y est assuré par un pont en bois reposant sur 4 pylônes en pierre. Limage quil offre est vraiment impressionnante. Ioan Bodochi, muséographe du château, explique: « Cest le monument gothique le mieux conservé du centre et du sud-est de lEurope. Les touristes qui ont visité le château de Bran devraient simaginer une forteresse deux fois plus grande, avec une vaste cour intérieure. Le château de Hunedoara compte deux grandes salles de réception, la Salle des Chevaliers, qui accueille une exposition de technique militaire, et la Salle de la Diète. Des expositions ont été mises sur pied dans les autres salles où se tenaient les conseils. En fin de semaine et pendant la saison estivale, un ordre de chevaliers tâche dy faire revivre lambiance médiévale. »



    En mai dernier, le Château des Corvins a accueilli la Foire européenne des châteaux. Parmi les invités ont figuré le château de Bran, la cité princière de Suceava, la Cité de Făgăraş, la Tour de lHorloge de Sighişoara, ainsi que le Palais de Balchik, en Bulgarie, la cité de Postojnska, en Slovénie et le Château dEger, en Hongrie. Des touristes de tous les coins du monde ont été présents à cette Foire et ils ont été tous impressionnés. Et pour cause : « Arrivé dans la cour extérieure du château, le touriste est impressionné par une galerie prévue de petits balcons dont les décorations propres au gothique tardif sont très belles. Au-dessus des fenêtres on remarque surtout les blasons et armoiries des familles auxquelles le château a été confié. A lintérieur du château, on peut admirer la galerie néo-gothique, une construction de date plus récente, réalisée durant la seconde moitié du 19e siècle. De là on débouche sur Loggia Matia, la première construction comportant des éléments du style italien Renaissance précoce sur le territoire de la Transylvanie. Heureusement une fresque laïque de la Renaissance a été conservée – la seule à retrouver sur le territoire transylvain. »



    Cest toujours dans le comté de Hunedoara que se trouve la fortification médiévale la plus importante de Transylvanie. Il sagit de la Citadelle de Deva, rouverte cette année aux touristes après des travaux de restauration qui ont duré 3 ans. Plusieurs itinéraires de randonnée sont proposés aux visiteurs ; le tour complet du monument dure 2 heures. Lannée dernière, alors quil était encore en train dêtre restauré, le monument a accueilli 130.000 touristes. A partir de cette année, des événements culturels y seront organisés, on sattend donc à ce que le nombre de touristes augmente. Monica Cioran, du Centre dinformation touristique de Hunedoara nous donne des détails : « La citadelle de Deva est un autre site touristique important du comté. Elle a été construite au 13e siècle en haut dune colline située à proximité de la ville. La colline étant très haute, la citadelle dispose dune télécabine. Il est dailleurs préférable de monter en télécabine, pour ménager ses efforts et de descendre à pied, pour admirer la beauté des lieux. Le comté de Hunedoara abonde en vestiges historiques : il convient de rappeler les cités daces de Costeşti, Blidaru, Piatra Roşie, ainsi que la cité de Sarmizegetusa Regia, située dans les Monts Orăştiei, ancienne capitale politique et religieuse de la Dacie. Elle a été construite au IIIe-IIe siècle av. J-Chr. Seules quelques ruines se sont conservées, dont un grand sanctuaire circulaire. Et cest toujours dans le comté de Hunedoara que se trouve lancienne capitale de la Dacie devenue province romaine : Ulpia Traiana Sarmizegetusa. Les ruines de la cité offrent limage dune ville romaine comptant un forum, des thermes, un amphithéâtre. »



    Loffre est tout aussi riche pour les touristes qui aiment la nature. Le parc national Retezat est la plus grande réserve naturelle de Roumanie. Ce monument de la nature a été inscrit, en 1979, sur la liste des réserves naturelles de la Biosphère de lUNESCO. En 2004, le Parc national Retezat est devenu membre de PAN Parks, le premier de Roumanie a intégrer ce réseau européen daires protégées alliant protection de la nature et tourisme durable. Monica Cioran, du Centre dinformation touristique Hunedoara : « Ceux qui souhaitent admirer des paysages magnifiques peuvent choisir ce parc, un des plus importants de Roumanie. Il compte 80 lacs glaciaires et des sommets de plus de 2.500 mètres. Les stations de montagne Straja, Parâng, Râuşor et Pasul Vâlcan les attendent. »



    Et pour que loffre touristique du comté de Hunedoara soit complète, rappelons les stations balnéaires de Geoagiu-les-Bains, Călan-les Bains et Vatra. Parmi ces stations, cest Geoagiu-les-Bains qui est la plus connue. Ses eaux minérales thermales sont utilisées avec succès pour la cure interne et externe. Et les alentours de la station se prêtent à merveille aux randonnées. (Aut. : Daniel Onea ; Trad. : Dominique)

  • Oradea

    Oradea

    Les débuts de la ville d’Oradea sont étroitement liés à l’histoire du royaume hongrois, qui était en pleine expansion vers l’est, en Transylvanie, au cours du 11e siècle. A l’époque, le roi Ladislas Ier a fait bâtir un monastère à l’endroit où se trouve aujourd’hui la forteresse médiévale d’Oradea. Au fil du temps, Oradea a été habitée par des Roumains pour la plupart, mais aussi par des Hongrois, des Autrichiens, des Italiens, des Slovaques et des Juifs.

    La communauté magyare a eu une influence importante sur la ville, où elle a érigé plusieurs lieux de culte. Un des édifices les plus importants est la Cathédrale romano-catholique, construite entre 1751 et 1759, en style baroque autrichien et disposant d’un orgue impressionnant qui fonctionne toujours. Ce fut un cadeau de la part de l’impératrice Marie Thérèse d’Autriche. Sur la liste des objectifs touristiques à ne pas rater à Oradea, il faut rajouter aussi la Synagogue de Zion, bâtie en 1878, après la division de la communauté juive de la ville en orthodoxes et néologues.

    Mentionnons aussi qu’avant la Seconde guerre mondiale, les Juifs comptaient pour 35% de la population de la ville, mais la plupart ont été déportés et ont disparu dans les camps nazis. Par conséquent, aujourd’hui, la communauté juive d’Oradea ne compte plus que 700 membres et la synagogue de Zion n’est plus utilisée pour le service religieux. En revanche, elle a été récemment remise à neuf par la municipalité, qui l’a transformée en centre culturel.

    Oradea se remarque aussi par de nombreux bâtiments en style Art Nouveau datant de la fin du 19e et du début du 20e siècle. Parmi eux, la maison Darvas – La Roche, elle aussi récemment restaurée par la municipalité, et dont les propriétaires ont eu un destin tragique. Ce bâtiment est aujourd’hui un musée consacré au courant Art Nouveau. Un autre repère touristique du centre – ville, est le Palais de l’Aigle Noir, construit entre 1907 et 1908. Il comporte trois bâtiments et un passage en forme de Y.

    Tout près se trouve l’Eglise de la Lune, un lieu de chrétien orthodoxe datant de 1832. Son nom est donné par la sphère installée sur le clocher, qui indique les phases de la lune grâce à un mécanisme mis au point en 1793 par le maître horloger Georg Hueppert. Notre invité d’aujourd’hui est Mihai Jurcă, directeur de l’Association pour la Promotion du Tourisme d’Oradea et de sa Région. Il a participé à de nombreux projets visant à attirer les visiteurs, dont une application pour les portables et un paquet appelé « Oradea City Card ». Mihai Jurcă nous en parle : « L’application lancée l’année dernière contient des informations et des images, un GPS intégré, toutes les informations nécessaires sur le transport en commun, les hôtels et les restaurants, les hôpitaux, les garagistes, même sur les distributeurs de billets de la ville. Bref : tout ce dont un touriste a besoin pour visiter la ville. Elle propose aussi des trajets d’une destination à l’autre, en précisant les moyens de transport à utiliser. Par ailleurs, nous avons créé la carte Oradea City Card. C’est un paquet officiel qui comporte une carte de transport valable pendant 48 heures, un plan touristique de la ville, une brochure avec des réductions de prix chez une quarantaine de partenaires – hôtels, cafés, restos, centre commerciaux, etc. Elle inclut aussi un discount de 50% pour tous les musées et les objectifs touristiques de la ville. »

    Le plus grand investissement réalisé par la municipalité est sans doute le Parc aquatique, avec une capacité de 1500 personnes et qui sera inauguré prochainement. On y découvrira piscines couvertes ou en plein air, toboggans, aires de jeu pour enfants, centres de remise en forme, restaurants, bars et terrains de sport. Une autre attraction touristique est la forteresse médiévale, rénovée avec des fonds européens. Même si les travaux ne sont pas encore achevés, la citadelle a déjà accueilli le Marché de Noël 2015 et les Fêtes de la Cité d’Oradea, lors desquelles les visiteurs ont pu admirer des expositions et ateliers de maîtres artisans et assister à des spectacles de théâtre, à des concerts ou à des tournois et jeux d’armes rappelant le Moyen – Age.

    Oradea est aussi le point de départ pour nombre d’excursions permettant de découvrir les attractions de la région, a-t-on appris par Mihai Jurcă, président de l’Association de promotion touristique de la contrée : Aux environs de la ville d’Oradea, on peut faire du vélo sur les collines et des parties de pêche sur les lacs. A une quinzaine de minutes en voiture, en empruntant la route qui traverse la commune d’Ineu, vous découvrirez un complexe touristique proposant des loisirs divers, depuis la pêche et les promenades en pédalo jusqu’aux sauts en parachute, en passant par le vol en avion de tourisme, l’équitation et le golf. Et puis n’oublions pas qu’au bout de deux heures de route en voiture on peut atteindre les Monts Apuseni, avec leurs attractions bien connues, dont le Parc naturel, les grottes, les aires protégées et la possibilité de faire du rafting, des randonnées pédestres ou de découvrir le plateau Padiş, accessible par voie ferrée. Bref, il y a plein de choses à voir et à faire

    Notons aussi qu’à seulement quelques km d’Oradea se trouve une des stations thermales les plus importantes de Roumanie, Felix les Bains. Elle dispose d’une capacité d’hébergement de près de 6 mille places, de nombres de centres de cure et de piscines alimentées en eaux thermales. (Trad. Valentina Beleavski, Mariana Tudose)

  • Le Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa

    Le Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa

    Notre destination d’aujourd’hui est bien à l’abri des grandes routes touristiques, ce qui fait que son apparence sauvage est restée presqu’intacte. Nous allons faire un tour rapide du Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa. Nous nous trouvons donc dans le sud-ouest de la Roumanie, dans une région comprenant la partie méridionale des monts Anina, les massifs Domogled et Semenic ainsi que la vallée de la rivière Cerna. Un vrai trésor naturel pour le département de Caraş-Severin, d’ailleurs, seule unité administrative roumaine de ce genre comportant trois grandes aires protégées d’intérêt national.

    Ce grand parc s’étale sur près de 37 mille hectares et il est à la fois un endroit de détente et d’exploration touristique qu’un lieu de recherche, précise Gheorghe Cifu, chargé de mission tourisme et gardiennage du Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa: « Le relief de l’endroit est karstique et il a été très peu modifié par l’intervention humaine. Il est rythmé par de nombreuses vallées, rivières, chutes d’eau, lacs et forêts demi-vierges ».

    Il est difficile de parcourir l’ensemble de ce parc et de tout voir en une seule visite. Alors, quels sont les incontournables de cet espace naturel vierge ? Gheorghe Cifu, chargé de mission tourisme et gardiennage nous propose un trajet des chutes d’eau : « On peut commencer tout d’abord par la cascade de Bigăr, située sur la vallée de la rivière Miniş, entre les localités Oraviţa et Bozovici, avant de poursuivre notre périple aux chutes d’eau de Beuşniţa et de Văioagă. En empruntant les passages creusés dans la roche ou les ponts suspendus, qui vous offrent des vues imprenables, vous allez arriver dans les gorges de Nera, la vallée de ce genre la plus longue du pays, s’étalant sur 24 kilomètres. Pour davantage d’informations, nous vous donnons rendez-vous à notre office du tourisme situé à Podul Bei. Sachez que le tarif d’un pass d’accès dans cette aire protégée est de 5 lei, soit un peu plus d’un euro. Venez nous voir au Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa. Nous vous attendons ! »

    Et c’est toujours dans cette réserve naturelle que se trouve le lac dit « du diable », l’unique lac karstique de Roumanie, apparu suite à l’effondrement du plafond d’une grotte. Sa profondeur est d’une douzaine de mètres, mais les eaux claires sont à l’origine d’une illusion optique – le fond de l’étendue d’eau paraît très proche de la surface laissant entrevoir un décor figé et plutôt glaçant, formé de roches pointues et de débris ligneux aiguisés. Si vous souhaitez réchauffer votre regard, tournez-vous vers les hauteurs, car le Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa est un terrain intéressant d’escalade, de randonnée à pied ou à VTT. Les grottes sont également ouvertes aux spéléologues, mais avec un accompagnement spécialisé fourni par le personnel du parc.

    Et c’est toujours ce dernier qui vous fournira l’appui nécessaire et obligatoire pour photographier ou filmer la faune et la flore protégées. Il y a très peu de structures d’hébergement sur le territoire du Parc national des Gorges de Nera-Beuşniţa, pour des raisons de protection environnementale – pensez, donc, à planifier votre voyage bien à l’avance. (trad.: Andrei Popov)

  • Les gagnants du jeu-concours “Vacances au comté de Bistrita-Nasaud”

    Les gagnants du jeu-concours “Vacances au comté de Bistrita-Nasaud”

    RRI a reçu 352 réponses correctes à ce jeu! Nous remercions à tous ces auditeurs pour l’intérêt porté à cette partie de la Roumanie et à notre invitation à la découvrir.

    Le Grand prix consiste en une excursion de 8 jours (7 nuitées) en pension complète, du 15 au 30 septembre 2016, pour 2 personnes, dans le département de Bistriţa-Năsăud, plus précisément dans la ville de Bistriţa, à Piatra Fântânele (Hôtel Castel Dracula) et à Colibiţa, au bord du lac artificiel du même nom. Comme d’habitude, le transport international jusqu’en Roumanie, et le visa, si nécessaire, sont à la charge des gagnants.

    Pour ceux qui ne remportent pas les Grands prix, nous avons préparé des prix et des mentions en objets, offerts par les partenaires du concours.Les sponsors du concours sont l’hôtel Castel Dracula, de Piatra Fântânele, l’Hôtel Coroana de Aur, de Bistriţa, et Fisherman’s Resort, de Colibiţa. Le concours est soutenu par le Conseil départemental de Bistriţa-Năsăud, la Municipalité de Bistriţa, l’Evêché orthodoxe roumain de Năsăud, l’Union des artistes plasticiens de Roumanie – Filiale de Bistriţa, le Centre départemental de la culture de Bistriţa-Năsăud, le Musée d’art comparé de Sângeorz-les-Bains, par la Fondation culturelle Societatea de Concerte (La Société de concerts) de Bistriţa ainsi que par le journal « Rasunetul» de Bistrita.

    Comme d’habitude, nous vous avons invités à suivre les émissions de RRI, notre site www.rri.ro ainsi que nos profils Facebook, Google+, LinkedIn, à répondre correctement, par écrit, à nos questions. Le concours s’est achevé le15 juillet, date de la poste.

    Voici maintenant les réponses correctes à nos questions :

    – Quel est le chef-lieu du comté de Bistriţa-Năsăud ? Réponse correcte : la ville de Bistrita.

    – Comment s’appelle le lac artificiel de retenue au bord duquel se trouve la pension où les gagnants du concours seront hébergés? Réponse correcte : Le lac de Colibita.

    – Quel personnage célèbre de roman et de film lie son nom à Bistriţa-Năsăud ? Réponse correcte : Dracula.

    – Vous devriez nous dire aussi ce qui vous a déterminés à participer à ce concours, et surtout pourquoi vous écoutez les émissions de RRI ou pourquoi vous nous suivez en ligne.

    Et maintenant…. les gagnants:

    Parmi les 40 mentions que nous avons accordées, une revient à notre auditrice Jamilla Bekkai, du Maroc
    Notre amie nous dit dans son émail : « L’écoute de la Radio Roumanie m’a toujours intéressée et m’intéressera toujours surtout par la diversité de ses émissions très intéressantes riches et instructives et par le contact direct entre les animateurs et les auditeurs. L’écoute par les auditeurs de cette magnifique radio est en progression constante. Grâce à l’écoute de ma radio préférée je suis sûre d’avoir des informations actuelles sur la Roumanie et sur le monde. Heureuse invitée de RRI l’an dernier, j’ai passé un séjour passionnant qui restera à jamais gravé dans ma mémoire. J’invite tous les auditeurs de RRI désireux de découvrir ce merveilleux pays de participer en force et peut être de décrocher le grand prix à savoir un merveilleux voyage en Roumanie car c’est un pays qu’il faut découvrir absolument. »

    10 participants au jeu seront récompensés du 3e Prix. Parmi eux: Gilbert Dupont, de France.
    Gagnant d’un séjour en Roumanie l’année dernière, Gilbert Dupont affirme : « Je n’insisterai jamais assez sur les nombreux attraits de la Roumanie, pays que j’ai découvert grâce à RRI. L’idée d’y retourner ne me déplairait pas, loin s’en faut… Depuis ce fameux mois de Septembre, je m’informe au quotidien de l’actualité roumaine par les nombreux moyens offerts par RRI…. et continue sans relâche de faire la promotion de ce beau pays.» 10 auditeurs de RRI ont décroché le 2e Prix de notre jeu Vacances à Bistrita Nasaud. Joël Lintz, de France, est un des heureux gagnants de ce 2e Prix.

    Notre ami nous dit : « C’est en écoutant votre émission en français que je suis allé sur votre site et j’ai découvert ce jeu-concours. Vous écoutant de temps à autres, et ceci depuis les années 1980, cela m’a incité à participer, et aussi à vous envoyer un rapport d’écoute. D’après votre galerie photo, la région de Bistrita Nasaud doit être vraiment magnifique. C’est justement à travers l’écoute des ondes courtes que j’aime découvrir des pays à travers l’histoire, les coutumes et traditions et ainsi qu’à travers la musique. »

    Le Premier Prix récompense 10 autres participants, dont notre ami de longue date Jean-Michel Aubier de France.
    M Aubier nous dit : « Concernant le concours, celui-ci m’a peut-être plus intéressé que les autres dans la mesure où Bistriţa est au cœur d’une région où les vallées alternent avec des paysages montagneux et où les forêts sont très présentes ; c’est certainement un petit paradis pour le randonneur que je suis. La simple évocation du nom de « Transylvanie » fait frissonner, c’est le pays mystérieux du comte de Dracula. Mais c’est aussi la région traversée plusieurs fois par Tintin, le fameux reporter belge. Car même si cela n’a pas été formellement établi, la Syldavie, ce pays imaginaire, s’étendrait de la Transylvanie à la Moldavie…Ecouter RRI, pour l’européen convaincu que je suis, cela coule de source. La Roumanie, est le pays le plus europhile de l’Union Européenne. Elle est également et incontestablement un pays francophile. (…) Il y a d’autres raisons qui me font écouter RRI sur Internet. Mais m’intéressant beaucoup à la géopolitique, c’est plutôt sur ces aspects que RRI est pour moi une source d’information très importante. » affirme encore Jean-Michel Aubier de France.

    Notre jeu comporte aussi des Prix Spéciaux qui seront envoyés cette fois-ci à 5 auditeurs de RRI: Alejandro Vázquez Orozco, du Mexic, Boudoukha Mohamed, d’Algérie, Giovanna Bertocco, d’Italie, Ashik Eqbal Tokon, du Bangladesh, et Muralidhar M, d’Inde.

    Merci à toutes et à tous de votre participation, nous espérons que vous allez aimer les prix gagnés.
    Et maintenant le moment que vous attendiez tous est arrivé! Qui est le grand gagnant de notre jeu Vacances à Bistrita Nasaud?

    C’est Liu Fajian, 50 ans, manager d’une compagnie de Shenzhen, en Chine. Il nous rendra visite à la fin septembre, en compagnie de son épouse. Félicitations et bon séjour à tous les deux!
    Dans sa participation, Liu Fajian écrivait: «J’ai été charmé par la beauté des montagnes et des rivières de Roumanie ! Le bleu Danube, les Carpates majestueuses, la Mer Noire si splendide – voici les 3 grands trésors de la Roumanie. S’y ajoutent la chaleur, l’honnêteté et l’esprit amical des Roumains. A mon avis, tout cela se traduit par le plaisir complet de visiter un pays tellement différent du mien. Depuis que la Chine et la Roumanie ont établi des relations diplomatiques le 5 octobre 1949, les deux pays ont maintenu sans interruption des relations amicales de coopération. J’espère que l’amitié entre les deux peuples durera à jamais !», conclut Liu Fajian, le grand gagnant de notre jeu concours.

    Les prix et les mentions seront envoyés par la poste dans les prochains mois. Nous vous prions de confirmer, par lettre, e-mail ou fax, l’arrivée de l’envoi postal ainsi que son contenu. Toutes nos félicitations et, une fois de plus, un grand merci à vous tous qui avez participé à ce jeu consacré à la région de Bistrita Nasaud ! Nous vous attendons nombreux à notre nouveau défi culturel : le jeu RadiRo 2016, consacré à la 3e édition du festival international des Orchestre de Radio, organisé par la radiodiffusion roumaine ! (Alecu Marciuc, Răzvan Emilescu, Eugen Cojocariu; trad.: Valentina Beleavski)

  • Voyage au comté de Covasna

    Voyage au comté de Covasna

    Blottie au pied des montagnes, la ville éponyme accueille, tous les juillets, un événement qui a déjà une longue tradition, à savoir Sântilia « La Saint Elie » ou la Fête des bergers de Voineşti, ancien village devenu actuellement un des quartiers de la ville de Covasna. Mihai Tozlovanu, qui travaille à l’Association culturelle chrétienne « Justinian Teculescu », nous a fourni des détails sur la fête de Sântilia : « Cette fête reconstitue une noce traditionnelle, avec jeunes mariés, parrains de mariage, beaux-parents, invités. L’occasion de faire revivre les coutumes et traditions locales liées à cet événement, dont la demande en mariage, la danse de la jeune mariée, le moment où les invités enlèvent leurs chaussures ou bien celui où l’on danse la ronde dite de la Saint Elie. Il est souvent arrivé que ceux et celles qui avaient interprété les rôles des jeunes mariés lient, ultérieurement, leur destins pour de bon. La fête dure deux jours, soit un samedi et un dimanche. Nous y avons invité aussi des groupes de musique traditionnelle, ainsi que beaucoup de maîtres artisans, de sorte à aider à la promotion de leur savoir-faire et de leurs produits faits main. »

    Covasna est, avant tout, connue comme une importante station touristique balnéaire, grâce à la multitude de sources d’eau minérale: eaux gazéifiées naturelles, bicarbonatées, chlorurées, ferrugineuses, calciques, magnésiennes, hypo et hypertonique. Un facteur thérapeutique naturel spécifique à cette station, ce sont les mofettes, émanations naturelles de gaz, et notamment de dioxyde de carbone.

    Hormis la cure balnéaire, la station offre aussi une large gamme d’activités touristiques, précise Mihai Tozlovanu, de l’Association culturelle chrétienne « Justinian Teculescu » : « Le touriste a l’embarras du choix. D’abord en ce qui concerne l’hébergement, car nous avons aussi bien des hôtels allant de 2 à 4 étoiles, que nombre de pensions qui attendent leurs hôtes. Ensuite, le visiteur peut opter pour des randonnées dans la forêt, sur les sentiers balisés, ou se rendre à la citadelle dace, où les fouilles archéologique sont en cours. Par ailleurs, le centre culturel de la ville propose bien des activités plus intéressantes les unes que les autres. D’autres attractions de la contrée sont la voie ferrée étroite et la locomotive à vapeur. La ville de Covasna est très recherchée pour les cures thermales, car la région bénéficie de facteurs naturels favorables au traitement des maladies cardiovasculaires ou du système nerveux central, ainsi que de la dépression. Nous disposons aussi d’un excellent centre médical de récupération des patients atteints de maladies cardiovasculaires. »

    Mihai Tozlovanu, notre interlocuteur, nous a également parlé de l’offre en matière de tourisme actif : « Des itinéraires balisés en montagne ont été aménagés à la suggestion des secouristes alpins, suite à leur constat que les touristes sont las des destinations archi-connues, telles les monts Bucegi et Piatra Craiului. Nous avons donc mis au point quatre trajets touristiques. Le premier est celui qui mène de Covasna à la station météorologique de Lăcăuţi, située à 1777 mètres d’altitude. Le balisage est un point bleu et l’itinéraire dure sept heures. Le deuxième trajet, au balisage jaune, emmène le touriste jusqu’à la cité dace, connue sous le nom de Citadelle des fées. Le troisième aboutit à la clairière Cocorea, avec une vue panoramique à couper le souffle. On peut y parvenir en suivant aussi le dernier itinéraire, qui traverse un autre versant. »Voilà, chers amis, pour cette nouvelle destination. Bon voyage et à bientôt!

  • La vallée du Vaser

    La vallée du Vaser

    Unique dans la chaîne carpatique, la Vallée de la rivière Vaser s’étale sur une cinquantaine de kilomètres, ayant l’apparence d’un canyon. Boisée et très peu habitée, elle est idéale pour les passionnés de randonnées insolites ou de VTT. Attention, pour autant – les trajets ne sont pas marqués, mais vous allez toujours trouver des routes forestières ou des sentiers ouverts par les bergers. Si vous souhaitez plutôt voir le paysage défiler devant vous, vous devez monter à bord du petit train type decauville, mocăniţa, utilisé par les habitants de la région.

    Vous allez voyager depuis la gare de Vişeu de Sus jusqu’au terminus, la station de Paltin, sur l’unique voie ferrée à faible écartement encore en fonction dans toute l’UE. Attachés à une petite locomotive à vapeurs, un ou deux wagons sont destinés aux voyageurs, le reste de la rame étant composé de wagons forestiers ou de fret, car ce train fournit également les petits magasins villageois de l’endroit. La voie suit le cours de Vaser, cette rivière en cascades pour entrer, à sept kilomètres de Vişeu de Sus, dans les bois sauvages. elle se faufile parmi les rochers abrupts des gorges creusées par l’eau et sillonne les tunnels qui la conduisent sur les cimes des montages.

    Les fêtes de fin d’année ou pascales sont les meilleurs moments pour visiter l’endroit, selon Adrian Andruşcă, directeur des ventes de l’antenne locale des Chemins de fer roumains. Et cela parce que la société prépare des programmes spéciaux sur ce trajet spectaculaire, dit-il: C’est mieux quand on passe ces fêtes dans des endroits où les traditions restent intactes. Or, de ce point de vue, le Maramureş est une des régions les plus gâtées d’Europe. A Pâques, un voyage avec notre mocăniţa est une véritable découverte de la spécificité de cet endroit. Les touristes sont accompagnés d’un guide pour leur donner une image globale du Maramureş, avec sa nature et son patrimoine. Des spécialités culinaires sont prévues, sans oublier la ţuica, l’eau-de-vie de l’endroit. A la station de Paltin, au terminus, un repas et un spectacle folklorique attendent nos visiteurs. Cette année, la Pâque orthodoxe tombe un 1er mai, moment idéal de point de vue de la météo aussi pour nous visiter. Le prix de ce voyage, qui commence à 10h, est de 17 euros pour les adultes, 15 euros pour les étudiants et les retraités et de 12,5 euros pour les enfants.

    Voyager dans un train tiré par une locomotive à vapeurs c’est une opportunité plus que rare, ces temps-ci, en Europe. Voilà pourquoi, la mocăniţa, ce petit train type decauville, attire des milliers de visiteurs chaque année, voire largement plus que la population de la vallée de Vaser, explique Adrian Andruşcă, directeur des ventes de l’antenne locale de la société roumaine des Chemins de fer: La vallée de cette rivière est inhabitable, car le relief ne permet que difficilement à l’être humain à s’y installer. Le paysage sauvage est, en revanche, d’une beauté troublante. A Pâques, les visiteurs pourront admirer le spectacle de la nature qui renaît, la couleur verte de la verdure, par ici, a des nuances inattendues. Nos visiteurs viennent surtout de l’espace germanophone, mais ils sont aussi des Français, des Italiens, des Espagnols ou des Polonais. Ils sont invariablement très surpris par ce qu’ils trouvent chez nous, par cette image de la nature, largement plus forte que les paroles. Nous vous attendons tous pour découvrir le Maramureş et la ‘mocăniţa’, conclut Adrian Andruşcă, directeur des ventes de la filiale de Vişeu de Sus de la société roumaine des Chemins de fer.

    Un seul détail à ajouter – si vous vous décidez pour une aventure à bord de ce petit tain, n’hésitez pas à consulter son livre d’or. Vous aurez devant vous une tranche d’histoire attachante, gardée en l’état, dans ce territoire de transition entre le passé et l’avenir qui est le présent… (trad.: Andrei Popov)