Tag: Voyage

  • Sinaia

    Sinaia

    Le premier document qui mentionne son existence date de 1690. Cette localité est devenue célèbre notamment parmi les passionnés des sports dhiver. Les images dépoque prouvent que dès le début du 20e siècle, Sinaia accueillait des compétitions de bob et de ski. A lheure actuelle, Sinaia senorgueillit de posséder un des domaines skiables les plus étendus du pays avec plus de 20 kilomètres de pistes. Mais le plus important avantage de la station cest limportante différence de niveau, puisque Sinaia est lunique station dhiver de Roumanie dont les pistes descendent dune altitude de plus de 2000 m pour arriver aux confins de la ville, à moins de 1000 mètres daltitude.



    Les routes de montagne autour de Sinaia sont souvent sillonnées de touristes à pied, en vélo ou en quads ; ils ont ainsi loccasion dadmirer des paysages à couper le souffle. En hiver les itinéraires à pied durent une heure, une heure et demie de marche ininterrompue. En été, les itinéraires sont variés et peuvent durer jusquà six ou sept heures. Sachez que pour louer un quad, il faut absolument avoir un permis de conduire catégorie B et posséder des connaissances minimales de conduite dun tel moyen de transport. Souvent, les sociétés de location des quads mettent à la disposition des touristes non seulement le matériel spécifique : gants, casques et vêtements, mais aussi un guide spécialisé.



    Et si les sports dhiver ne vous attirent pas, vous pouvez vous rendre à Sinaia uniquement pour découvrir ses atouts culturels. Nhésitez surtout pas de visiter le Palais Peles, ex-résidence dété de la famille royale roumaine, le monastère de Sinaia ou le Casino qui accueille souvent pièces de théâtre et expositions dart. Les festivals et les autres événements qui se déroulent à Sinaia sont également très nombreux.



    La course Mountain Assaullt est ouverte à tous, bien que pour y participer il faut sentraîner rigoureusement. Ecoutons Ion Trandafir, président de lorganisation Outdoor Roumanie, qui organise cette course : « Nous organisons déjà la deuxième édition de cette course en partenariat direct avec la municipalité. Il sagit dune course nocturne en montagne, dont le coup denvoi est donné à 17 heures. Le point de départ cest la mairie de Sinaia alors que larrivée est à 2000 mètres daltitude. Les participants à la course font ce trajet en un peu plus dune heure. »



    Jusquici, 66 compétiteurs se sont inscrits sur le site de cette course ouverte à une centaine de personnes. Ion Trandafir, président dOutdor Roumanie, passe en revue les conditions de participation à cette course. « Les compétiteurs ne peuvent pas sinscrire directement au point de départ. Ils devraient consulter notre site outdoorromania.ro pour sinscrire avant la validation au départ. Pourtant, la course est à portée de tous. La taxe est presque symbolique puisquelle est de 30 lei, soit 7,5 euros. Les compétiteurs bénéficient de toute lassistance quune telle course nécessite : secours en montagne, gendarmerie, arbitrage, points dhydratation etc. Initialement la course était prévue pour le mois de janvier, mais en raison des conditions météo défavorables, nous lavons ajournée pour le 20 mars, date à laquelle elle se tiendra certainement ».



    Prête à accueillir les touristes en toute saison, Sinaia propose une variété dhôtels et de pensions, ainsi quune riche offre culinaire : à commencer par la cuisine roumaine, traditionnelle ou bien moderne et jusquaux spécialités internationales.

  • 07.01.2016

    07.01.2016

    Allemagne — Le premier ministre roumain Dacian Ciolos se trouve aujourd’hui à Berlin, à l’invitation de la chancelière Angela Merkel, avec laquelle il aura un entretien, un déjeuner de travail et une conférence de presse commune. Le chef du gouvernement roumain aura aussi des rencontres avec les représentants du Groupe parlementaire d’amitié germano-roumain du Bundestag et de la communauté roumaine d’Allemagne. A l’agenda des discussions officielles : la définition d’objectifs commun pour l’action européenne, y compris en matière de migration et de politique étrangère de l’UE, et le renforcement des relations bilatérales. L’Allemagne est le principal partenaire commercial de la Roumanie, étant le destinataire d’un cinquième du commerce extérieur roumain. Berlin est également un des principaux investisseurs dans l’économie roumaine, avec environ 7 milliards d’euros.



    Corée — Les USA, la Corée du Sud et le Japon ont annoncé une réponse commune à l’annonce de la Corée du Nord qui aurait testé, avec succès, mercredi, une bombe à hydrogène. Londres, Paris, Moscou et même Pékin ont condamné l’action nord-coréenne, tandis que le Conseil de sécurité des Nations Unies a décidé d’alourdir les sanctions contre Pyongyang. A Bucarest, le ministère des affaires étrangères a exprimé son inquiétude face à cette action qu’il juge de provocation contre la paix et la sécurité. C’est le quatrième essai nucléaire effectué par la Corée du Nord depuis 2006 et s’il est confirmé, ce sera le premier d’une bombe à hydrogène.



    Economie — La Banque Mondiale a amélioré ses prévisions de croissance économique pour la Roumanie : de 3,2 à 3,9% en 2016 et de 3,5 à 4,1% en 2017. Selon le rapport publié mercredi, l’institution a également révisé à la hausse ses estimations visant le progrès du PIB de la Roumanie en 2015, à savoir de 3 à 3,6%. Pour la région Europe et Asie Centrale — dont la Roumanie fait partie – sans y inclure la zone euro, la Banque Mondiale table sur une croissance de 3% en 2016 et de 3,5% en 2017 et 2018.



    Etudiants — C’est aujourd’hui que seront annoncés, à Bucarest, les gagnants de la Compétition pour l’excellence académique à l’étranger. Structurée sur plusieurs catégories, ce concours a rassemblé plus de 150 étudiants roumains qui font des diplômes dans des universités prestigieuses de France, Italie, Royaume Uni, Portugal ou Etats Unis. L’événement, arrivé à sa 7e édition, est organisé par la Ligue des étudiants roumains à l’étranger et réunira plus de 800 personnes — étudiants et jeunes diplômés, personnalités du milieu académique et des affaires, du secteur public et associatif.



    Hongrie — Plusieurs département de la Hongrie voisine sont placés en vigilance orange aux pluies verglaçantes jusqu’à minuit, ce soir, alors que les chutes abondantes de neige et le vent fort sont signalés dans l’ouest, le sud et le sud-est de la Slovénie informe le MAE de Bucarest, dans un conseil aux voyageurs posté sur son site.



    Intempéries — La Roumanie fait avec une météo morose aujourd’hui ; il pleut sur le sud-est, la neige tombe sur le nord, le nord-est et les reliefs, la pluie et la neige se mélangent dans le reste des régions. Les températures de la mi-journée vont de moins trois à trois degrés, jusqu’à six degrés sur la côte de la Mer Noire. Une vigilance jaune au vent fort, aux tempêtes de neige et aux précipitations mixtes est en vigueur jusqu’à demain matin dans quatorze départements de l’est, sud-est et nord-est du pays. 4° à Bucarest, à midi.

  • Le parc national Piatra Craiului

    Le parc national Piatra Craiului

    Trajets touristiques, traditions et offres dhébergements, voici ce que nous vous proposons dans cette édition de notre Radio Tour. La partie la plus intéressante est la crête calcaire, qui sétale sur 25 kilomètres, affirme Mircea Verghelet, directeur de ladministration du Parc National Piatra Craiului. Ecoutons-le :SON : « Sur cette crête il existe un itinéraire touristique qui traverse du nord au sud tout le par et plusieurs trajets reliant le couloir Rucar – Bran à la crête ou menant aux Vallées de la Bârsa et de la Dâmbovita.



    Les deux catégories ditinéraires sont très spectaculaires, mais les touristes doivent faire attention puisquils sont assez difficiles, notamment ceux des versants ouest. Il faut être bien équipé, se doter de bottes, dun manteau de pluie et surtout amener avec soi suffisamment deau, car celle-ci manque complètement sur les versants ». Sur les 14.800 hectares du parc naturel Piatra Craiului, pousse un millier despèces floristiques, soit un tiers du total des plantes supérieures de Roumanie.



    Mircea Vergheleţ, directeur du parc national Piatra Craiului nous donne quelques exemples : «Je mentionnerais lœillet de Piatra Craiului (Dianthus callizonus) qui est unique. Il ne pousse que dans cette région et fleurit dans la seconde moitié de juillet et la première moitié daoût. Cest toujours ici que lon peut admirer 41 espèces dorchidées des 58 répertoriées sur lensemble du pays. Parmi les espèces faunistiques du parc, je rappellerais le chamois, qui vit surtout en haute montagne. Comme la chasse y est interdite, ces chamois ne craignent plus lhomme. Si bien que de nombreux touristes les prennent en photos à 5 – 10 mètres de distance. Un véritable régal pour les visiteurs. Sy ajoutent les grands carnivores, tels le loup, lours et le lynx. Enfin, au pied du massif on peut voir des cerfs aussi».



    On ne saurait oublier non plus les 300 espèces de papillons déjà identifiées. Les responsables du parc font des efforts pour compléter cette liste. Une fois terminée, la liste complète des papillons de Piatra Craiului sera publiée sur le site officiel du parc : pcrai.ro. Cest là que vous trouverez également toutes les informations nécessaires sur les trajets en montagne, avant de planifier votre voyage. Détails avec Mircea Vergheleţ : «Notre page Internet comporte une carte qui réunit toutes les données touristiques: les endroits où se trouvent les refuges, les chemins de randonnée pédestre, leur signalisation. Cette carte peut être visualisée sur Google Earth. A préciser que tant le site que la carte sont en anglais. Nous vendons aussi la carte du massif. Elle fournit tous les renseignements utiles, dans les moindres détails, décrit les chemins de randonnée, accompagnés de leurs coordonnées GPS. Les visiteurs ont également la possibilité de se procurer des dépliants en roumain et en anglais. En plus, nous nous tenons à leur disposition pour tout conseil concernant le déplacement en montagne. Depuis lannée dernière, la visite du parc Piatra Craiului est payante. Des distributeurs automatiques de billets dentrée ont été installés dans les localités de Zarnesti et Plaiul Foii. On peut également acheter son billet par SMS sur les réseaux de téléphonie mobile existants en Roumanie, ainsi quaux chalets. »



    Plusieurs panneaux ont été installés sur les sentiers de montagne, dans la Réserve naturelle Piatra Craiului. Vous en saurez donc davantage sur les principaux trajets balisés, tout comme sur les règles à respecter une fois entrés dans la réserve. Le ticket daccès à la réserve naturelle est valable sept jour et coûte 5 lei (un euro environ). Les fonds ainsi collectés sont utilisés pour maintenir en bon état linfrastructure touristique, les trajets et les refuges. En plus, largent obtenu lan dernier a servi à repeindre les balises, à installer des flèches de direction et des panneaux informatifs sur deux des trajets les plus empruntés par les touristes. Toutes les informations sont bilingues roumain/anglais.



    A quel moment de lannée devrait-on nous rendre dans la réserve naturelle du Massif de Piatra Craiului pour profiter au maximum de sa beauté ? Selon le directeur du Parc, cette aire protégée est magnifique en toute saison. Pourtant, en fonction de nos préférences en matière de faune et de flore, plusieurs périodes sont à prendre en considération : « Une visite vaut le coup à nimporte quel moment de lannée. Par exemple, pour les accros à Noël, je recommanderais des vacances dans les régions de Rucar-Bran ou de Dambovicioara. Ces deux zones située au pied du massif Piatra Craiului, se trouvant la première dans le département de Brasov et la deuxième dans celui de Arges, font la joie des amateurs dagrotourisme. En plus, noublions pas que cest toujours dans cette contrée que se trouve e château de Bran. Cest une région qui au printemps et en automne vous propose toute sorte dévénements liés à la transhumance, tandis quen juillet et août, vous pouvez admirer la multitude de fleurs spécifiques à la flore subalpine et alpine. Quant à lautomne, je vous invite à nous rendre visite en septembre et octobre, lorsque la forêt se pare de ses couleurs flamboyantes! »



    Si vous êtes à la recherche dun hébergement dans les parages, sachez que le prix dune chambre dans une pension trois marguerites (équivalent romain des épis) de la ville de Zarnesti, situé juste à lentrée de la réserve naturelle, varie de 20 à 30 euros par jour. La plupart des pensions disposent aussi daires de jeu pour enfants. Enfin, on vous suggérera sans doute de visiter la plus grande réserve dours bruns dEurope, Libearty. (Trad. Alex Diaconescu, Valentina Beleavski, Ioana Stancescu)


  • Route des Cols des Pyrénées – un livre écrit par un cycliste roumain

    Route des Cols des Pyrénées – un livre écrit par un cycliste roumain

    Il bouge beaucoup et la passion du vélo l’a amené dans des endroits insolites. Alin Bonţa, accompagné par sa fille et un groupe d’amis aussi enthousiastes que lui, a parcouru, en 11 jours, le chemin entre la Méditerranée et l’océan Atlantique. Un millier de kilomètres sur deux roues. Il raconte cette aventure dans les pages d’un livre de 350 pages. « La Route des Cols des Pyrénées » présente également des photos prises par l’auteur et s’accompagne d’un DVD contenant le film de cette excursion tout au long de la chaîne montagneuse qui sépare la France de l’Espagne.



    Alin Bonţa nous parle de cette performance sportive devenue performance littéraire : « A l’origine de ce livre se trouve un journal, car depuis 5 ou 6 ans que je fais des excusions à vélo, j’ai pris l’habitude de tenir un journal des plus beaux itinéraires. C’était un journal à circuit fermé, que j’envoyais à mes amis par mail — l’occasion de leur dire par où j’étais passé et de leur montrer des photos. Pourtant, le trajet que nous avons parcouru l’automne dernier dans les Pyrénées a été tellement complexe et intéressant que mes amis ont fini par me convaincre de réunir mes souvenirs dans un livre. Je me plais à dire que ce livre est une sorte de journal de voyage. Bien que dense du point de vue de l’information, il est facile à lire. Il comporte beaucoup d’illustrations et ne parle pas uniquement de cyclisme ou de sports. C’est un livre sur le voyage, sur la photo, sur la nature et un petit peu aussi sur l’éducation civique, car, en voyageant à l’étranger, on rencontre des gens différents et on peut apprendre beaucoup de choses que l’on peut appliquer chez soi. »



    Parcourir les montagnes à vélo est la meilleure façon de vraiment savourer ce qui vous entoure, ce que vous ne pouvez faire ni en voiture, ni à moto, avec un casque sur la tête — estime notre interlocuteur. Et il ajoute : « Nous avons pris l’habitude de faire chaque année une excursion, avec nos amis — pas forcément les mêmes — car nous passons nos vacances à vélo. Nous avons été présents aux grands tours cyclistes — le Tour de France, le Tour d’Italie — en tant que « spectateurs pédaleurs », comme nous nous plaisons à dire. Nous nous y rendions, nous y passions une semaine, chaque matin nous faisions un petit tour en vélo dans la zone et l’après-midi nous attendions voir le peloton cycliste passer. Nous nous sommes rendus 3 fois en Italie et une fois en France — via l’Autriche et Innsbruck. En Roumanie, à part les routes de montagne très pittoresques Transfăgărăşan, Transalpina et, plus récemment, Trans-Rarău, il y a une nouvelle route, très belle, à travers la Moldavie. La Bucovine est tout simplement spectaculaire. Et je mentionnerais également, au Banat, le massif de Semenic. Les Carpates Occidentales sont également très belles, pourtant les routes sont moins bonnes. Nous préférons aller en vélo à la montagne car là-bas, on ne doit pas affronter le trafic. »



    Durant cette expédition, Alin Bonta et ses amis ont utilisé aussi une voiture avec chauffeur qui a transporté leurs bagages et vélos jusqu’au point de départ, à Barcelone. Les cyclistes s’y sont rendus en avion. Quand au parcours alpin proprement–dit, Alin Bonta a raconté que : « Dans les Pyrénées, l’itinéraire a duré 11 jours. Je suis parti d’un endroit tout près de Barcelone, au bord de la Méditerranée, et après 11 jours je suis arrivé au bord de l’Atlantique. L’itinéraire dans les Pyrénées je l’ai fait pour la plupart du temps du côté français du massif pour deux raisons. Primo, il y a plus de routes goudronnées que du côté espagnol et ces routes passent par de nombreux cols connus qui se retrouvent dans les grands tours cyclistes, le Tour d’Espagne et le tour de France, et que nous tous fans du cyclisme, nous souhaitions parcourir depuis longtemps. Secundo, cette Route des Cols des Pyrénées est une route touristique très connue et très bien marquée. Nous ne l’avons pas suivie exclusivement, puisqu’elle a environ 500 — 600 km. Nous avons fait aussi des détours à gauche et à droite pour voir d’autres endroits qui méritaient d’être visités. J’ai vu des parcs naturels très spectaculaires, le cirque de Gavarnie, le port de Boucharo. Parmi les cols les plus connus des passionnés de cyclisme, je mentionnerais celui de Tourmalet, des endroits de pèlerinage j’oserais dire pour les fans du cyclisme routier. »



    Alin se souvient aussi de toute une série de difficultés auxquelles ils se sont confrontés le long de leur voyage. Sa chaîne s’est cassée alors qu’il traversait un col. Ce fut la solidarité des cyclistes qui l’a sauvé puisque plusieurs de ses confrères espagnols de passage par le même endroit se sont arrêtés pour lui donner un coup de main.



    « Moi, ce voyage je l’ai fait pour la première fois avec ma fille qui adore nous accompagner et qui pédale depuis deux ans environ. Je voulais depuis longtemps que nous pédalions ensemble. Je me rappelle que l’unique pluie sérieuse de ces 11 jours, nous l’avons affrontée ensemble et ce fut une expérience particulièrement agréable, même si à la fin nous nous étions complètement mouillés. Ce fut un de ces moments que l’on n’oublie jamais. »



    Côté projets d’avenir, Alin a avoué que : « J’ai cette idée de faire une excursion, peut-être suivie par un autre livre, à travers les Carpates. Parce que dans les Carpates il existe également beaucoup de très belles routes et un tel livre serait non seulement intéressant pour les cyclistes amateurs de Roumanie, mais il serait une excellente publicité pour les étrangers passionnés du cyclisme. Dans les pays de l’Ouest de l’Europe, Italie, France, Espagne, Allemagne, il existe une importante tradition des excursions cyclistes sur la route. Et durant ce voyage à travers les Pyrénées, j’ai rencontré des gens qui affirmaient vouloir venir en Europe de l’Est. Pourtant ils ne connaissent pas les lieux, les itinéraires ni d’autres détails de ce genre. »



    Enfin, nous vous invitons à pédaler en tant que lecteurs, aux côtés d’Alin et de ses amis dans un voyage de mille kilomètres pour les rejoindre lors d’un éventuel itinéraire en Roumanie.


    (Trad.: Alex Diaconescu, Dominique)

  • Les débuts de la navette de Mamie Ruţă

    Les débuts de la navette de Mamie Ruţă

    Vous le savez déjà peut-être, un projet très ingénieux est né dans la contrée de Făgăraş, au centre de la Roumanie. Intitulé « La navette de Mamie Ruţă », son but est de faire découvrir au monde entier le village de Mândra, la région de Făgăraş et la Roumanie. Il s’agit d’une navette en bois utilisée jadis au métier à tisser, un objet authentique ayant appartenu à la Mamie Ruţă, une femme simple qui a passé toute sa vie en tissant et en rêvant de faire le tour du monde. En signe de respect pour sa vie exemplaire, les descendants de Mamie Ruţă décident d’accomplir ce rêve. Depuis plusieurs années de nombreux Roumains emportent cette navette dans leurs périples et la photographient dans différents endroits.

    L’initiative appartient à la petite fille de Mamie Ruta, l’actrice Alina Zară : «Je me rappelle la première année, lorsque nous avons commencé à réunir les enfants autour de la navette de Mamie Ruţă et à construire un musée de tissus et d’histoires, comme nous l’avons appelé. Après les premiers ateliers de contes, les enfants rentraient chez eux et ils cherchaient les navettes et les métiers à tisser de leurs grandes-mères. Certains ont réussi à en trouver, d’autres, plus nombreux, n’ont rien trouvé car ces objets n’existaient plus dans leurs foyers. Mais c’est sûr que tout enfant du village de Mândra a au moins une navette. En partant de la navette de Mamie Ruţă, nous avons commencé à refaire la tradition. Histoire de faire comprendre aux enfants pourquoi ils doivent être fiers du travail de leurs ancêtres et les déterminer à en faire de même. Dans «Le musée de tissus et d’histoires » nous avons consacré une chambre à la Navette de Mamie Ruţă pour y réunir toutes ses histoires et tout ce qui a été tissé à l’aide de cette navette. Jadis, toutes le femmes du village de Mândra se rendaient chez Mamie Ruţă qui notait leurs modèles. Et dans chaque maison du village il y a toujours quelque part un tissu réalisé par Mamie Ruţă à l’aide de sa navette. D’où les histoires: sont les histoires des gens qui ont vécu dans la communauté que Mamie Ruţă a tellement aimée, mais aussi les histoires que la navette recueille dans les voyages à travers le monde».

    Un des endroits visités par la navette de Mamie Ruta fut le mont Athos, de Grèce, interdit aux femmes. Alina Zară nous en dit davantage : «Selon la légende, une femme a réussi quand même à envoyer un de ses objets sur le mont Athos, car nous les femmes, nous sommes très curieuses de connaître cet endroit. La navette de Mamie Ruţă y a recueilli de nombreuses histoires : sur le paysage merveilleux, sur la force de la prière, sur le ciel qui est bleu clair pendant la journée et parsemé d’étoiles pendant la nuit. En plus les guides sont tellement attachés à la navette, qu’ils la cherchent à chaque fois qu’ils font un voyage».

    Les villageois de Mândra ont gardé la tradition: où qu’ils se trouvent dans le monde, ils accueillent la navette de Mamie Ruţă les bras ouverts. Alina Zară raconte : «Les jeunes du village se sont répandus partout dans le monde. Et lorsqu’ils apprennent que quelqu’un apporte la navette là où ils se sont établis, ils n’épargnent aucun effort pour accueillir l’objet et son guide. La dernière en date est Claudia, la voisine de Mamie Ruţă, qui a accueilli l’équipe de Today aux Etats-Unis. L’équipe de Today avait voyagé de New York à San Francisco, en passant une journée chez Claudia».

    La navette de Mamie Ruţă a déjà parcouru un million de km et son voyage et loin d’être terminé. Restez donc à l’écoute de RRI pour de nouveaux voyages sur les traces de cette navette pas comme les autres et pour découvrir les réponses correctes à notre jeu qui lui est consacré. (Trad. Valentina Beleavski)

  • A la une de la presse roumaine – 15.04.2015

    A la une de la presse roumaine – 15.04.2015

    Dans la presse en ligne de Bucarest : débat au Parlement européen sur le maintien du MCV pour la Roumanie et la Bulgarie, le classement des dix premières destinations aériennes au départ de Bucarest, la pénurie d’ouvriers qualifiés en Roumanie.


  • 03.01.2015

    03.01.2015

    Sondage – 50 % des Roumains trouvent que le pays va dans la bonne direction mais sont réservés en ce qui concerne leur niveau de vie en 2015. Une enquête sociologique, rendue publique samedi, révèle que 61% des personnes interrogées croient que le président libéral Klaus Iohannis et le premier ministre social-démocrate Victor Ponta réussiront à bien collaborer cette année. Egalement, de l’avis de 68% des participants à cette enquête sociologique, la Roumanie enregistrera une croissance économique en 2015, alors que 67% s’attendent à une hausse des investissements étrangers. Quant à leur propre vie en 2015, 43% des Roumains considèrent que leurs revenus augmenteront, par rapport à 39% d’entre eux qui pensent que leurs revenus se situeront au même niveau qu’en 2014.


    Avertissement — Le ministère des affaires étrangères de Bucarest avertit les ressortissants roumains voyageant en Hongrie que des chutes de neige abondantes sont attendues dans le nord-est, tandis que le verglas fera son apparition dans le sud-est du pays voisin. Les chauffeurs sont conseillés de bien équiper leurs véhicules pour faire face à ces conditions météo, mais aussi d’avoir suffisamment de carburants, d’eau et de nourriture pour le cas où ils seraient pris dans des embouteillages.


    Tennis — Quatre joueuses de tennis roumaines se retrouvent au tableau principal du tournoi de Shenzhen, en Chine. Simona Halep, numéro trois mondial et principale favorite du tournoi, rencontrera au premier tour l’Allemande Annika Beck. Irina Begu (numéro 41 mondial), tête de série numéro 6, affrontera la Tchèque Katerina Siniakova ; Monica Niculescu, numéro 46 mondial et tête de série n°7, rencontrera la Slovène Polona Hercog, tandis qu’Alexandra Dulgheru, numéro 83 WTA, sera opposée à la Chinoise Saisai Zheng. Dans le tournoi de double, Irina Begu et sa co-équipière Lara Arruabarrena, d’Espagne, sont les favorites numéro deux. Monica Niculescu fera équipe avec la Kazakhe Zarina Dias.


    Météo — En Roumanie, une alerte météo aux chutes de neige, verglas et vent fort est en vigueur jusqu’à lundi. Il neigera dans le nord, l’ouest et le centre, tandis que dans le sud et le sud-est, la neige sera mélangée à de la pluie et de la giboulée. Les températures minimales de l’air iront de moins 10 à 0°, les maximales — de moins 4 à 6°. La vague de froid polaire qui s’est emparée de la Roumanie ces derniers jours, a eu pour résultats la nuit de la Saint Sylvestre la plus froide depuis 53 ans (le mercure du thermomètre à chuté à moins 32°) et une hausse de 50% de la consommation d’énergie.

  • City breaks en Roumanie

    City breaks en Roumanie

    Quelques jours dans une destination touristique sont à même de recharger vos batteries pour une nouvelle semaine de travail.



    Mais la Roumanie est-elle prête à satisfaire à cette exigence moderne ? Réponse avec Anca Şerban, tour-opérateur : « Afin qu’une ville se prête aux city breaks, elle doit remplir certains critères, liés à l’accessibilité, aux attractions et aux possibilités d’hébergement. Peut-être bien que les attractions existaient depuis un certain temps, quant à l’accessibilité, cela posait encore problème jusqu’à un certain moment, mais plus maintenant. En ce moment, il existe une multitude de vols directs des compagnies à bas coûts et des vols de ligne qui relient les villes européennes à celles de Roumanie, à des prix tout à fait abordables ».



    Selon les statistiques, la principale raison de présence des étrangers en Roumanie pendant la première moitié de l’année ont été les affaires, la participation à des congrès, conférences, cours, foires et expositions (concernant 57,9% du nombre de touristes). Les voyages privés arrivent en deuxième position, avec 42,1% du nombre total de touristes, leurs dépenses représentant 35,7% de l’ensemble. Les voyages à des fins privées comprennent vacances, shopping, événements culturels et sportifs, visites d’amis ou de la famille, soins médicaux, fêtes religieuses ou autres.



    Voyons quelles sont les villes qui suscitent l’intérêt des visiteurs. Anca Şerban répond : « C’est surtout Bucarest, Sibiu, Cluj et Timişoara qui intéressent les touristes, la capitale étant la plus attrayante. Là, il se passe en permanence des choses qui tentent. Les spectacles d’opéra sont un point d’attraction important, à Bucarest, mais aussi à Cluj et à Timişoara. Il ne faut pas oublier non plus les jeunes, et là, Bucarest est très recommandé et de plus en plus demandé pour ses boîtes de nuit très animées. Si l’on pense à Sibiu, il y a là-bas une vie culturelle intense, avec un riche agenda culturel, où la collaboration entre les pouvoirs locaux et les tours-opérateurs est perceptible. On peut considérer Cluj sous l’angle de l’année 2015, quand il sera Capitale européenne de la jeunesse. Il est sûr que ce titre va attirer une série d’événements consacrés aux jeunes et de nature à susciter l’intérêt des visiteurs étrangers ».



    Chaque année, une centaine de milliers de touristes s’intéressent aux stations balnéaires de Roumanie, notamment à Covasna ou Herculane les Bains, où ils soignent leurs problèmes cardiaques et rhumatismaux. La plupart des touristes étrangers qui choisissent la Roumanie comme destination de santé viennent d’Israël, d’Allemagne et plus récemment d’Italie.



    A en croire les statistiques, les touristes étrangers nous ayant rendu visite durant la première moitié de l’année en cours ont déboursé une moyenne de 600 euros chacun par séjour. Il serait donc utile d’apprendre auprès de Anca Serban à combien se monte le tarif d’un city break en Roumanie : « Si l’on pense à Bucarest, hé bien, je pense que les tarifs tourneront autour de 238 euros par personne dans une chambre double pour un séjour de deux nuitées, dans un trois étoiles au centre ville, avec soirée folklorique et tour de ville inclus et transport aérien. Si le touriste préfère un cinq étoiles, le prix du séjour grimpera vers 268 euros. C’est un prix attractif et compétitif qui s’applique aussi dans le cas des autres destinations de Roumanie ».



    La Roumanie participe au Salon mondial du tourisme de Londres qui s’avère une excellente occasion pour les opérateurs roumains de faire connaître leurs offres. Anca Serban a également des idées censées faire de la Roumanie une destination encore plus privilégiée : « Une idée serait d’inclure la Roumanie dans le classement Lonely Planet des dix meilleures destinations pour 2015. Ce serait certainement une méthode pour accroître l’intérêt vis-à-vis de notre pays. A l’heure où l’on parle, l’Occident ne voit pas la Roumanie comme une possible destination de vacances, surtout en raison d’informations pas toujours favorables en ce qui nous concerne. Heureusement qu’une fois arrivés sur place, les touristes sont carrément fascinés par ce qu’ils découvrent et donc la publicité qu’ils nous font une fois de retour chez eux s’avère toujours la plus crédible et efficace des pubs ».



    Et puisque l’automne et le printemps sont toujours les meilleures saisons pour découvrir une ville, n’hésitez pas à vous adresser aux agences de tourisme afin de réserver dès maintenant votre séjour à destination de Roumanie aux tarifs dégriffés ! (trad. Ligia Mihaescu)

  • 03.11.2014

    03.11.2014

    Elections — Le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, et le maire de la ville de Sibiu (centre), le libéral Klaus Iohannis, s’affronteront le 16 novembre, au second tour de la présidentielle. Hier, au premier tour, ils se sont adjugé les deux premières places dans les préférences des Roumains, parmi les 14 candidats en lice. Suite à la centralisation de presque tous les suffrages, le candidat de l’alliance du PSD-UNPR-PC a obtenu 40,33% des voix, tandis que le représentant de l’Alliance chrétienne — libérale – 30,44%. Le taux de participation total a été de 53% environ. Dans la diaspora, les Roumains se sont présentés aux urnes en grand nombre. A plusieurs des bureaux de vote, les gens ont été mécontents d’avoir été contraints de faire la file pendant des heures, et dans certains cas, de ne pas avoir pu voter. L’intervention des forces de l’ordre françaises a même été requise pour détendre la situation à l’ambassade de Roumanie à Paris. A Bucarest, des centaines de personnes ont protesté, hier soir, devant le siège du ministère des Affaires étrangères, contre la manière dont le scrutin a été organisé à l’étranger. Le ministère se défend et fait valoir qu’il a agi conformément à la loi et aux décisions du Bureau électoral central. Nous reviendrons amplement après nos infos.



    Politique régionale — La commissaire européenne aux politiques régionales, la Roumaine Corina Creţu, aura aujourd’hui, à Bruxelles, la première rencontre de son mandat, avec le ministre roumain des Fonds européens, Eugen Teodorovici. L’entrevue porte sur les préparatifs du lancement de l’Accord de partenariat avec la Roumanie, prévu le 7 novembre, dans le cadre de la visite officielle que Corina Creţu fera en Roumanie. Rappelons que la nouvelle Commission européenne, présidée par le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a officiellement pris ses attributions le 1er novembre. Selon Juncker, la tâche primordiale de la Commission, c’est la relance de l’économie. Il se propose de réduire la bureaucratie et d’expliquer aux gens pourquoi ils ont besoin de l’UE — dans le contexte où il y a de plus en plus d’eurosceptiques non seulement au Royaume Uni, mais aussi en France, en Italie ou en Hongrie.



    Salon mondial du voyage — Plus de 60 compagnies roumaines participent, à partir d’aujourd’hui, quatre jours durant, à la 35e édition du World Travel Market — le Salon mondial du voyage de Londres. 50.000 spécialistes de l’industrie du tourisme de près de 180 pays y sont présents. La Roumanie prend part à ce salon depuis sa création. Cette année, elle met en avant la côte roumaine de la mer Noire et le delta du Danube. La ville de Sibiu (centre), haut lieu touristique et culturel, est également promue. Le Salon londonien du voyage est un des rendez-vous les plus importants et les plus renommés du monde, et il facilite la création d’un réseau entre compagnies du monde entier, des rencontres d’affaires et la mise en place de partenariats.



    Tourisme en Roumanie — Selon les données de l’Institut national des statistiques, publiées aujourd’hui, les arrivées et les nuitées dans les structures touristiques d’hébergement de Roumanie ont connu, en septembre dernier, des hausses de 10,8%, et respectivement de 5,4% par rapport au même mois en 2013. En septembre 2014, une augmentation de 7,7% a été constatée aux postes-frontières tant pour les arrivées des visiteurs étrangers que pour les départs des touristes roumains à l’étranger, 14,5%. En ce qui concerne les nuitées des touristes étrangers dans les structures d’accueil touristique, les Européens arrivent en tête, avec 76% du total des touristes étrangers, la plupart venant des pays de l’UE.



    Dacia — Les immatriculations de véhicules neufs Dacia sur le marché français ont connu, en octobre, un bond de 6,8% par rapport à la période similaire de l’année dernière, selon les données publiées aujourd’hui par le Comité des constructeurs français d’automobiles. Avec près de 87.000 Dacia commercialisées, les ventes entre janvier et octobre 2014 sont aussi à la hausse de 19,8% par rapport à la période similaire de l’année dernière. La compagnie roumaine Dacia a été rachetée par Renault en 1999. Relancée en 2004 par le modèle Logan, Dacia est devenue en 8 ans un joueur de notoriété sur le marché automobile européen.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep conserve sa 3e place au classement des meilleures joueuses de tennis du monde, rendu public aujourd’hui par la WTA. Les deux premières positions continuent d’être occupées par l’Américaine Serena Williams et la Russe Maria Sharapova. Trois autres joueuses roumaines se retrouvent parmi les 100 premières du monde : Irina-Camelia Begu — 42e, Monica Niculescu — 47e et Sorana Cîrstea, qui a grimpé deux places par rapport à la semaine dernière, et se retrouve 93e.



  • Depuis l’Inde aux Indes de l’Afrique

    Depuis l’Inde aux Indes de l’Afrique

    L’Inde, une mixture de sensations, de rythmes, de couleurs, de changements à l’instar de l’espace qui la inspirée. Une mixture qui rend dépendant une fois qu’on l’a réellement goûtée, à condition de passer outre les clichés et le premier abord. L’Inde, avec son meilleur, mais aussi son pire, se laisse explorer dans un des meilleurs journaux de voyage parus cet été à Bucarest – « Depuis l’Inde aux Indes de l’Afrique ». Son auteure, Daniela Tane, lève le rideau sur cet ouvrage…