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  • Mesures européennes de relance économique

    Mesures européennes de relance économique


    Sur toile de fond de la crise engendrée par la pandémie
    de coronavirus, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen,
    a présenté mercredi, au Parlement européen, un plan de relance économique pour
    l’UE. Il repose sur trois piliers.






    Le premier : soutenir les économies les plus touchées par
    l’actuelle crise sanitaire à l’aide de la politique traditionnelle de cohésion,
    déjà prévue au budget pluriannuel 2021-2027. Tous les Etats communautaires en
    bénéficieront, qu’ils soient ou non membres de la zone euro. La CE propose aussi
    la création d’un fonds supplémentaire, dont les ressources financières consisteront
    en des prêts contractés par la Commission sur les marchés financiers et qui seront
    dirigés là où l’argent est nécessaire.






    Le deuxième pilier du plan envisagé par l’Exécutif communautaire
    vise à mobiliser des investissements privés massifs à même de soutenir les compagnies
    à bénéficier de capitaux.






    Enfin, le troisième pilier vise à consolider les
    mécanismes qui ont aidé les Etats membres à faire face au début de la pandémie,
    comme c’est le cas de RescEU, par exemple.






    Par ailleurs, la présidente de la CE, Ursula von der Leyen,
    a annoncé la création d’un nouveau programme spécialement dédié au secteur
    sanitaire.






    Et comme l’été approche à pas rapides, la Commission a
    présenté aussi un paquet de mesures régissant le fonctionnement des transports
    en commun et la reprise du tourisme au sein de l’UE. La levée des restrictions
    de voyage sera décidée par chaque Etat membre et elle aura lieu de manière progressive
    et coordonnée au niveau européen, avant de devenir générale, mais dans le
    respect de certaines mesures de sécurité sanitaire.






    A son tour, la commissaire européenne aux Transports, la
    Roumaine Adina Vălean, a mentionné plusieurs conditions pour les voyages en avion :
    « Il faut porter un masque à l’intérieur
    de l’avion. On limite le déplacement des passagers à bord de l’aéronef, l’interaction
    avec l’équipage et entre les passagers. Nous ne recommandons pas à ce stade la
    mise en place de mesures de distanciation physique à tout prix, c’est-à-dire nous
    ne demandons pas aux compagnies de condamner des places dans l’avion pour
    plusieurs raisons : un avion a des caractéristiques techniques qui garantissent
    une sécurité renforcée, dont le système des filtres à air qui est semblable à
    ceux des hôpitaux, donc il est très performant. »






    Enfin, la commissaire aux Transports a également précisé
    que le règlement européen portant sur l’obligation pour les compagnies
    aériennes de rembourser les billets en cas de vol annulé serait maintenue,
    malgré les insistances des Etats membres et des opérateurs aériens. (Trad.
    Valentina Beleavski)







  • 16.03.2020 (mise à jour)

    16.03.2020 (mise à jour)

    COVID-19 – En Roumanie, l’état d’urgence a été décrété lundi pour une période de 30 jours par le président Klaus Iohannis. Cela veut dire que tous les établissements scolaires publics et privés resteront fermés. Il est désormais possible de plafonner les prix des médicaments, des aliments de stricte nécessite et des services d’utilité publique. Les salariés bénéficieront de protection sociale. De même, l’état d’urgence permettra aux autorités d’adopter tout de suite ou graduellement des mesures telles la fermeture des frontières, de certains restaurants, cafés et clubs. La circulation routière, ferroviaire et aérienne pourrait être interdite pour différentes destinations, tout comme celle du métro de Bucarest. Dans le secteur sanitaire, il sera possible d’embaucher du personnel sans passer un concours, les médicaments et le matériel nécessaire seront achetés par acquisition directe et certains stocks de médicaments pourront être réquisitionnés. Le gouvernement peut aussi adopter des mesures censées soutenir les opérateurs économiques activant dans les domaines dont l’activité a été affectée par l’épidémie de coronavirus. Pour ce qui est de la Justice, son activité sera limitée aux urgences extrêmes. Le chef de l’Etat roumain a expliqué avoir pris cette décision pour que les autorités puissent mieux gérer la situation créée par la dissémination du nouveau coronavirus

    La Roumanie a confirmé jusqu’à présent 167 cas de contamination au COVID-19, dont neuf personnes qui ont guéri et ont pu quitter l’hôpital. Plus de 3.000 personnes sont placées en quarantaine et plus de 15.500 autres sont confinées à domicile, sous surveillance médicale. Jusqu’à présent, 36 poursuites pénales ont été engagées contre des personnes accusées de ne pas avoir respecté les règles de protection contre les maladies. Il a été aussi décidé que toutes les personnes qui arrivent en Roumanie depuis des pays enregistrant au moins 500 cas confirmés de contamination au COVID-19, tels la France, l’Allemagne, l’Espagne, l’Iran ou la Chine, soient placées en isolement à domicile pour 14 jours, même si elles ne présentent aucun symptôme clinique. La mesure s’applique à tous ceux qui entrent sur le territoire roumain par voie aérienne ou terrestre. Samedi, alors que la Roumanie est officiellement entrée dans le stade 3 de l’épidémie, les mesures pour contenir la dissémination du coronavirus ont été encore renforcées. Il s’agit, entre autres, de restrictions concernant les activités culturelles, scientifiques, artistiques, religieuses, sportives et de divertissement rassemblant plus de 50 personnes. En plus, le personnel essentiel pour le fonctionnement de la centrale nucléaire de Cernavodă (sud-est) est placé en isolement préventif. Le Parlement roumain a également modifié son règlement pour permettre, dans des situations exceptionnelles, d’organiser les séances et le vote à l’aide des moyens électroniques.

    Economie – Les autorités roumaines sont en train de définir le cadre pour offrir du soutien aux secteurs économiques affectés par l’épidémie de COVID-19. Le premier ministre Ludovic Orban a déjà annoncé un premier paquet de mesures, comme le remboursement rapide de la TVA, le versement aux compagnies des montants dus pour les arrêts maladie ou des mesures relatives au chômage technique. Par ailleurs, la Réserve fédérale américaine a annoncé la baisse du taux d’intérêt de référence à près de zéro et la relance de ses achats de titres sur les marchés pour 700 milliards de dollars, dans le contexte de la propagation rapide du coronavirus. Après une semaine de baisses historiques des marchés financiers, les banques centrales de Grande Bretagne, Japon, Suisse et de la zone euro se concertent pour aider la monnaie américaine à maintenir ses cotations au niveau mondial. Lundi matin, les bourses européennes ont ouvert sur une baisse de 8% et les mesures dramatiques de politique monétaire adoptées par les banques centrales n’ont pas réussi à calmer les inquiétudes quand à une future crise économique. Par ailleurs, la Commission européenne a annoncé la décision d’allouer 37 milliards d’euros de la Politique de cohésion au financement des investissements, pour combattre les effets économiques de la pandémie de COVID-19.

    Coronavirus dans le monde – La Commission européenne introduira des restrictions des voyages non nécessaires au sein de l’UE pour une période de 30 jours, une mesure s’inscrivant dans les efforts des 27 d’endiguer la propagation du virus. Les leaders des Etats-membres en débattront dans le cadre d’une vidéo-conférence. Entre temps, de plus en plus de pays européens – le nouveau foyer mondial de la pandémie de COVID-19, selon l’Organisation mondiale de la santé – ont annoncé des mesures drastiques pour endiguer la propagation du virus. L’Italie, pays en quarantaine quasi-totale, a annoncé son jour le plus meurtrier ce dimanche, avec 368 décès en 24 heures. L’Espagne, deuxième pays européen le plus touché après l’Italie, est presque entièrement à l’arrêt. Les autorités de Madrid ont annoncé lundi que la période de quarantaine de 15 jours sera élargie.

    Vaccin – Les premiers tests sur des sujets humains d’un vaccin contre le coronavirus démarrent aujourd’hui à Seattle, dans le nord-ouest des Etats-Unis. 45 jeunes bénévoles sains seront les premiers à être vaccinés. Ils ne seront pas infectés, car le vaccin ne contient aucune des composantes du coronavirus. En échange, le vaccin transmettra aux cellules de l’organisme l’ordre de produire des protéines qui préviennent, traitent ou guérissent la maladie. L’objectif est de tester si les doses provoquent une réaction d’immunité. Les experts en santé estiment que cela prendra entre 12 et 18 mois pour pleinement valider un potentiel vaccin, relate la BBC.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, il fera beau en Roumanie. On attend quelques nuages et quelques précipitations sur le nord – est. Les températures maximales iront de 7 à 15 degrés

  • Voyages littéraires

    Voyages littéraires

    Après un premier livre consacré à la Roumanie, le jeune auteur français installé à Bucarest, Grégory Rateau, publie un premier roman placé, lui, au Liban. Voyage littéraire dans le studio de RRI.



  • Tourisme pour les fêtes

    Tourisme pour les fêtes


    Ces dernières années, les Roumains changent leurs
    habitudes pour les fêtes de fin d’année. De plus en plus d’entre eux renoncent
    au traditionnel repas de Noël en famille et partent en voyage dans le pays ou à
    l’étranger. Les destinations ensoleillées ont la cote parmi ceux qui choisissent
    l’étranger à cette période de l’année : les Maldives, Thaïlande, Zanzibar,
    Dubaï, la République dominicaine, Mexique ou Egypte, pour ne nommer que
    quelques-unes. Les familles avec enfants, de leur côté, optent souvent pour la
    Laponie ou… Disneyland Paris. Les destinations préférées des Roumains dans le
    pays sont, sans surprise, la Bucovine et le Maramureş (nord), Felix-les-Bains
    (ouest) et la Vallée de la Prahova (sud).

    Et pour se faire plaisir ou pour
    vivre un Noël comme au temps d’autrefois, à la campagne il y a la possibilité de se loger
    dans une maison traditionnelle. L’ANTREC, l’Association nationale pour le tourisme
    rural, écologique et culturel de Roumanie, recommande vivement ces pensions. Les
    maisons en bois et en pierre, parfois vieilles de plus de 150 ans, sont de
    vrais exemples d’architecture traditionnelle. Livia Sima, du bureau de
    Maramureş de l’ANTREC, évoque une autre catégorie d’hébergement, très prisée
    par les touristes actifs : les auberges des stations de ski. Il est vrai que
    cette année la neige s’est laissé attendre en Roumanie, mais les canons à neige
    ont quelque peu remédié à cela. Si séjour à la campagne rime avec mets
    traditionnels, coutumes et traditions de Noël, au pôle opposé, ceux qui ont
    choisi des vacances bien-être, ont pu profiter des eaux thermales et des soins
    thalasso.


    L’engouement des Roumains pour les
    destinations nationales ne s’est pas manifesté uniquement pendant les fêtes.
    C’est une évolution croissante générale sur l’année 2019, montrée par les
    données de l’Institut national de la statistique. Le nombre de séjours a
    augmenté de 4,4% sur les neuf premiers mois de l’année, par rapport à la même
    période de l’année précédente. Environ 20% des touristes étaient étrangers,
    soit plus de deux millions de personnes. Ils ont dépensé près de 5,5 milliards
    de lei (environ 1,15 milliards d’euros) en Roumanie entre janvier et septembre
    2019. Près de la moitié sont venus en Roumanie pour le travail, pour participer
    à des conférences, réunions, cours, foires et expositions. Les autres se sont
    rendus en Roumanie en vacances ou pour rendre visite aux amis ou à leur
    famille. Près de 50% du budget total des étrangers a été dédié à l’hébergement.
    Environ 17% des dépenses étaient destinées aux sorties – restaurants et bars -
    et le reste, un peu plus de 30%, est allé vers les cadeaux et les souvenirs.
    (Trad. Elena Diaconu)

  • Le Salon du tourisme de Bucarest, bilan

    Le Salon du tourisme de Bucarest, bilan

    Le Salon du tourisme de la Roumanie, arrivé à
    sa 42 édition, a réuni à Bucarest, pendant quatre jours, les plus importantes
    agences de tourisme et tours opérateurs du pays, mais aussi les représentants
    des régions touristiques roumaines. En tout, plus de 230 compagnies de
    Roumanie, Albanie, Autriche, Bulgarie, France, Grèce, Hongrie, Inde, Israël, Italie,
    Japon, République de Moldova, Palestine, Sri Lanka, Turquie et Ukraine ont
    présenté leurs offres touristiques. Avec 21% d’exposants étrangers, les sociétés
    d’ailleurs semblent s’intéresser de plus en plus aux Roumains mordus de
    tourisme. Elles viennent à Bucarest proposer des destinations, des plus
    traditionnelles aux plus surprenantes, pour les vacances des locaux. Les offres
    se sont d’ailleurs pliées sur tous les goûts, saisons, mais aussi budgets. Les
    réductions ont pu même dépasser les 50%, car les remises pour les réservations
    anticipées se sont parfois cumulées avec les offres Black Friday.


    Les Roumains friands de promos ont pu à
    nouveau réserver des vacances dans les îles grecques pour 1 euro d’hébergement,
    alors que d’autres ont payé des milliers d’euros pour des destinations
    exotiques au Mexique, au Brésil ou en Thaïlande. Les vacances au ski en Autriche,
    Italie, Suisse ou Bulgarie ont été prisées, ainsi que les offres pour Noël et le
    Nouvel An, en Roumanie ou à l’étranger. Les séjours dans le Delta du Danube,
    dans les stations balnéaires roumaines, dans les villes touristiques d’ici ou d’ailleurs
    ont également eu la côte parmi les visiteurs du Salon.


    Bucarest consolide tranquillement sa position de
    destination touristique, même parmi les Roumains vivant en province. Les
    agences proposent des offres de weekend pour visiter la capitale, offres qui
    incluent souvent des visites dans les centres de bien-être. Les marchés de Noël
    dans les villes européennes ont aussi des fans en Roumanie, notamment ceux d’Athènes,
    Istanbul, Prague, Vienne, Barcelone, Rome ou Lisbonne. Les offres les plus
    exotiques proposées à Bucarest : Playa Bonita au
    Panama, Mexico, la péninsule du Yucatán et Cancún au Mexique, mais aussi la
    Laponie, le pays de… Père Noël. Un autre circuit a été proposé aux passionnés
    de nature : une virée en Islande, pour voir des endroits uniques au monde,
    soit le point de rencontre entre deux grandes plaques tectoniques :
    nord-américaine et eurasiatique.


    Les Roumains venus visiter le
    Salon du tourisme ont aussi pu réserver des voyages en petit groupe pour des
    destinations d’exceptions de Laos, Vietnam, Cambodge, Costa Rica, Ouganda ou Botswana
    encore inaccessibles au tourisme de masse. Enfin, pour les touristes pas comme
    les autres, il y a aussi eu des offres pour des pèlerinages dans des lieux d’histoire
    et de spiritualité, pour du tourisme médical, pour des vacances spa et
    bien-être, le tout avec des remises, bien évidemment. (Trad. Elena Diaconu)

  • Les Roumains et leurs voyages au 19e siècle

    Les Roumains et leurs voyages au 19e siècle

    “Il paraît que le Roumain a hérité des Daces (ses ancêtres), le don dêtre arrimé à son pays”, affirmait Dimitrie Ralet. Pourtant, dans les années 1800, un nombre croissant de boyards jeunes et même moins jeunes sont partis à la découverte, dabord, de louest de lEurope et ensuite du monde entier. Certains dentre eux ont fait publier leurs souvenirs et impressions de voyage, mais le premier à se faire connaître du grand public a été Dinicu Golescu, grâce à ses « Notes de mes voyages faits en 1824, 1825, 1826 ». Son circuit a débuté en Transylvanie, pour enchaîner par la suite la Hongrie, lAutriche, lItalie, lAllemagne et la Suisse. Le savant Gheorghe Asachi a été le premier jeune boyard roumain à faire des études dabord à Vienne et ensuite à Rome, en 1807. Les deux hommes ouvrent en fait un riche chapitre de littérature de voyage, dont les protagonistes sont des personnages intéressants, bien que peu connus.



    Le professeur des universités Mircea Anghelescu a rassemblé plusieurs de ces textes, dans une anthologie intitulée « Voyageurs roumains et leurs périples au 19e siècle » : « Le 19e est, pour nous, un siècle qui a resserré un certain nombre de choses que dautres peuples ont égrené sur deux ou trois siècles. Nous avons eu plein de réalisations, de nombreux voyageurs célèbres ont dit des choses importantes auxquelles on pense presque sans plus réfléchir. Il y en a aussi certains moins connus, mais extrêmement intéressants. Je vous donne lexemple dune dame, Otilia Cosmuţa, dont la vie a été plutôt agitée. Fille dun pope roumain du nord de la Transylvanie, elle a épousé, autour de lannée 1900, un fonctionnaire de lempire austro-hongrois. Mais elle avait des penchants artistiques qui lont poussée à partir en Allemagne, pour étudier la peinture, et là, elle a fait une passion pour le Japon. Elle y va, grâce à une bourse gouvernementale qui loblige à envoyer des correspondances, très intéressantes dailleurs, sur la vie et la culture des Japonais. Elle a aussi envoyé des correspondances depuis Paris, où elle aurait rencontré Constantin Brâncuşi ».



    Ce désir de récupérer les décalages sest prolongé jusquà lapproche de la Grande Guerre. Après des débuts assez timides, la seconde moitié du 19e siècle et surtout la première du siècle suivant ont vu de nombreux Roumains réaliser des voyages autour ou au bout du monde, pour se détendre, pour rencontrer laventure ou pour contribuer au développement de la science. Dimitrie Ghika-Comâneşti a voyagé en Afrique, Basil Assan a fait le tour du monde, Emil Racoviţă a fait des recherches en Antarctique. Parmi autant de noms connus, il y en a, pourtant, qui le sont moins, mais dont les contributions sont également importantes, affirme Mircea Anghelescu : « Certains sont tout simplement des aventuriers qui apparaissent et disparaissent sans explication. Cest le cas, par exemple, de soldats de la Légion étrangère qui se trouvaient en Afrique, vers lan 1900, et qui sy ennuyaient, probablement. Ils ont envoyés plusieurs lettres au pays et puis ils ont tout simplement disparu. Leur métier supposait pas mal de risques. Vers 1903-1904, un journaliste de gauche de la ville de Galaţi est parti en Afrique après la faillite de son journal. Il comptait y faire fortune grâce à lagriculture. Au bout de quelques années, il a échoué lamentablement dans son entreprise, mais ce fut aussi une expérience à raconter aux autres. Pour quelquun qui ne lit pas souvent de la littérature de voyage, il est intéressant de voir que les Roumains, réputés, fin 18e et début 19e, pour être « arrimés à leur pays », se transforment, en lespace de quelques dizaines dannées, en véritables aventuriers des mers et des terres ».



    Si la découverte de lOccident pousse nos voyageurs à se regarder dun œil critique, avec le temps, les Roumains ont aussi découvert autre chose, affirme Mircea Anghelescu: « Au 19e siècle, nous avons dès le début réussi un positionnement européen. Nous nous sommes rendu compte que nous étions, en fait, des Européens et nous avons adopté sciemment une conscience européenne. Cest toujours grâce aux voyages que débute lidentification des ressemblances et des zones de civilisation quil fallait remplir de matière européenne ». Mais pour ce faire, il a fallu créer, à travers les voyages, un choc qui nous aide à prendre conscience de notre retard et du fait que la modernisation ou leuropéanisation était à notre portée. Car les Roumains appartenaient plus à lOccident quà lOrient, malgré des siècles de rapprochement avec celui-ci. Et cest toujours au 19e siècle et à ses voyageurs que nous devons la récupération rapides des décalages par rapport à lEurope occidentale.


  • 26.12.2018

    26.12.2018

    Noël – Les chrétiens orthodoxes et gréco-catholiques de Roumanie célèbrent aujourd’hui la seconde journée de Noël, fête qui marque la naissance de Jésus Christ. Aujourd’hui c’est une journée consacrée à la Vierge Marie, une des fêtes les plus anciennes qui lui sont consacrées et dont les origines remontent au 5e siècle. Mardi, au premier jour de Noël, le Patriarche de l’Eglise Orthodoxe Roumaine, Daniel, a affirmé que cette fête était aussi une des cadeaux offerts aux enfants, aux personnes âgées, aux orphelins, aux malades et aux personnes seules, étant la réponse des fidèles au cadeau de l’amour de Dieu, représenté par la Naissance de Jésus. A son tour, l’archevêque romano-catholique de Bucarest, Ioan Robu, fait un appel à l’éducation des enfants dans l’esprit de la foi, de l’amour pour son pays et pour son peuple. Les leaders politiques ont eux aussi transmis leurs messages de Noël ; parmi eux le président Klaus Iohannis et la première ministre Viorica Dancila.

    Guide des fêtes – Le ministère des AE de Bucarest vient de lancer « Le guide de voyage pour les fêtes d’hiver de 2018 » à destination des citoyens roumains. Le document contient des recommandations utiles pour les séjours à l’étranger et plusieurs informations d’intérêt général sur les destinations touristiques les plus recherchées en cette période de l’année, dont l’Autriche, la Bulgarie, la Suisse, la France, l’Allemagne, l’Italie, la Grande Bretagne. Le guide est à retrouver sur le site du ministère des AE. Par ailleurs, des policiers roumains aideront trois mois durant au maintien de la sécurité publique dans la station de montagne de Bansko, en Bulgarie, une des destinations préférées des touristes roumains.


    Diplomatie – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu, effectue aujourd’hui une visite officielle à Belgrade, en Serbie voisine, à l’invitation de son homologue, Ivica Dačić. Selon le ministère des AE de Bucarest, M Melescanu doit également s’entretenir avec le président serbe Aleksandar Vučić, la première ministre Ana Brnabić et avec la présidente de l’Assemblée nationale, soit le Parlement serbe, Maja Gojkovic. A l’agenda de la visite : le développement des relations bilatérales au niveau économique et l’accélération des négociations d’adhésion de la Serbie à l’UE, pendant le mandat de la Roumanie à la présidence tournante de l’UE, au premier semestre 2018. S’y ajouteront d’autres sujets, tels la situation de la minorité roumaine de Serbie, dont les représentants doivent rencontrer le ministre roumain au cours de la même visite.

    Justice – Le ministre roumain de la Justice Tudorel Toader a l’intention de finaliser le jeudi 27 décembre la procédure de révocation du procureur général Augustin Lazar, démarrée en octobre dernier. A son tour, Augustin Lazar a introduit une action contre le ministère de la Justice à ce sujet. Pour leur part, les adversaires du pouvoir de Bucarest affirment que cette révocation, qui survient après celle de la procureure en chef de la Direction Nationale Anticorruption, l’été dernier, n’est qu’une forme pour la coalition formée du Parti Social – Démocrate – l’Alliance des Libéraux et des Démocrate de prendre sa revanche politique et une tentative d’arrêter la lutte contre la corruption.

    Moldova – Feu vert en République de Moldova voisine aux inscriptions des candidats en vue des élections parlementaires du 24 février prochain. En première, ces élections se dérouleront selon le système de vote mixte, dans le cadre duquel 50 députés seront élus sur des listes de parti et les autres 51 – dans des circonscriptions électorales uninominales, en un seul tour de scrutin. Selon les sondages d’opinion sur les intentions de vote, les socialistes pro-russes du président Iogor Dodon seraient les favoris, suivis par un groupe électoral de la droite pro-européenne, alors que le Parti Démocrate, de centre-gauche, actuellement au pouvoir, arrive en 3e position. Un référendum sera organisé simultanément avec ces élections, proposant la réduction du nombre des députés de 101 à 61 et la possibilité que ceux-ci soient révoqués par les citoyens.

    Handball – La sélection nationale de handball masculin de la Roumanie se rendra jeudi en Pologne pour participer à la compétition « 4 Nations Cup » (La coupe des 4 nations) aux côtés des équipes polonaise, tchèque et japonaise. Après le Réveillon du Nouvel An, l’équipe roumaine entraînée par l’Espagnol Manuel Montoya et par l’ancien joueur roumain Eliodor Voica, partira s’entraîner en Slovaquie avant une tournée à laquelle participera aussi l’équipe slovaque et néerlandaise. Pour rappel, les Roumains ont raté la qualification au Championnat du monde de handball masculin qui se tiendra le mois prochain en Allemagne et au Danemark. En revanche, la sélection nationale féminine sera présente au Mondial du Japon l’année prochaine, se classant 4e au Championnat d’Europe accueilli récemment par la France.

    Météo – Le ciel est couvert aujourd’hui sur le nord de la Roumanie, où des précipitations faibles sont signalées. Il se peut que des avalanches se produisent en montagne, avertissent les sauveteurs. Les températures maximales de la journée iront de -3 à 6 degrés. 2 degrés et du soleil à midi à Bucarest.

  • La Roumanie des jeunes

    La Roumanie des jeunes

    A quoi ressemble la Roumanie
    des jeunes ? Les jeunes ont une vision particulière du monde. Ils ont la
    capacité de voir la beauté là où les adultes ne regardent même pas. Ils sont
    tout le temps attirés par les nouveautés, les nouvelles tendances, même par les
    choses ou les endroits que les autres trouvent plutôt bizarres. C’est pourquoi
    nous avons décidé de leur donner la parole aujourd’hui, les laisser nous
    présenter leur Roumanie, celle qu’ils aiment, leurs endroits préférés ou leurs
    aspects préférés de ce pays. Ce qui plus est, aujourd’hui nous vous proposons
    trois regards différents sur la Roumanie : celui d’une Roumaine, d’une
    Ukrainienne et d’un Français. Tout d’abord nous en parlerons avec Anastasia
    Perun, étudiante en lettres à l’Université de Kiev, qui est aussi stagiaire à
    RRI. Elle nous dira comment elle a découvert la Roumanie et Bucarest et nous
    fera part de ses coups de cœur. Ensuite, nous donnerons la parole à Alina, une
    étudiante roumaine en 3e année de Licence de lettres. Enfin, notre 3e
    interlocuteur sera Victor, 23 ans, un Français de Dijon.

  • Sabine Fuchinran (France) – Feriez-vous confiance à une agence locale pour réaliser votre voyage?

    Sabine Fuchinran (France) – Feriez-vous confiance à une agence locale pour réaliser votre voyage?

    Pour
    ne pas vous donner une réponse personnelle, j’ai posé la question à un
    tour-opérateur qui propose des produits de niche, l’agence Extreme Travel de
    Brasov (centre) : ils emmènent les touristes visiter des montagnes
    célèbres (donc ascension) – le Kilimandjaro, le Mont Blanc, l’Aconcagua, le
    Mont Ararat, parmi beaucoup d’autres, ils proposent des expéditions d’aventure
    et safaris – au Pérou, au Serengeti, en Patagonie, en Inde, au Népal par
    exemple et aussi la découverte des montagnes roumaines.




    Le
    programme de ces vacances, qui va de 7 à 22 jours, est proposé par l’agence,
    mais à la demande des touristes, ils le personnalisent. Selon l’expérience de
    ce tour-opérateur de niche, environ 80% des clients prennent l’offre telle
    quelle, tandis que 10-20% demandent des modifications selon leurs préférences.
    Il ne s’agit donc pas de changements majeurs, mais de modifications et d’ajouts
    à un programme préétabli.




    Par
    exemple, une personne préfère un autre hôtel, plus de jours à la plage avant de
    rejoindre le groupe qui fait une escalade etc. Pour les touristes roumains, ce
    sont les tours en montagne, l’Afrique et l’Amérique du Sud (notamment la
    découverte de Cuba et du Venezuela) qui ont le plus grand succès.





    Effectivement, il existe
    en Roumanie des agences qui conçoivent pour vous un voyage sur mesure, mais ce
    sont les plus chères ; ce
    sont des voyages très longs, généralement dans plusieurs pays, avec plusieurs
    nuitées à des endroits différents, transport entre les hébergements, visites,
    éventuellement pratique de différents sports, billets d’avion etc. Encore
    faut-il pouvoir se le permettre. Dans tous les sondages d’opinion, 2% de la
    population déclare pouvoir s’offrir tout ce dont elle rêve. Les offres pour
    desservir cette tranche de population marchent très bien, semble-t-il.

  • A la Une de la presse roumaine 08.07.2014

    A la Une de la presse roumaine 08.07.2014

    Sujets divers ce mardi dans la presse roumaine, qui consacre d’amples articles aux voyages et aux vacances. Les politiciens britanniques préparent un projet censé limiter le nombre des travailleurs étrangers au Royaume-Uni. Entre temps, nombre d’étrangers passent chaque année leurs vacances dans un village transylvain qui a bénéficié d’une promotion inestimable de la part du Prince Charles. La côte roumaine de la Mer Noire se prépare pour accueillir une déferlante de touristes moldaves. Finalement les trains roumains comptent parmi les plus lents et les plus ponctuels de l’UE. Explication dans la revue de presse de RRI.