Author: Brigitta Pana

  • A la Une de la presse roumaine du 15.07.2013

    A la Une de la presse roumaine du 15.07.2013

    La condamnation à 5 ans de prison ferme prononcée, à la fin de la semaine dernière, par la Haute cour de cassation et de justice de Bucarest contre le déjà ancien ministre roumain des transports Relu Fenechiu fait le tour des journaux bucarestois de ce lundi.


  • A la Une de la presse roumaine du 08.07.2013

    A la Une de la presse roumaine du 08.07.2013

    ADEVARUL constate que la hausse des prix et des tarifs a mis à mal la majoration des salaires dans une vingtaine de secteurs économiques, sans pour autant, affecter les fonctionnaires ni les personnels des compagnies à capital majoritaire d’Etat. Le journal examine de près les données et les conclusions fournies par l’Institut national de la statistique et lance sa propre conclusion tranchante : « Avec des revenus de plus en plus bas et des salaires qui n’arrivent pas à « surmonter » la hausse des prix, les Roumains ne profitent pas de la croissance économique rapportée dans les statistiques officielles. C’est pourquoi l’impression générale est que les rapports sur les performances macroéconomiques sont fausses ».



    La crise est d’ailleurs tellement dure, raconte ADEVARUL, que « les Roms du comté de Dolj (dans le sud de la Roumanie) vendent leurs écus d’or » pour pouvoir couvrir leurs dépenses quotidiennes. Après la Révolution de 1989, les habitants du quartier Fata Luncii de la ville de Craiova, chef-lieu du comté en question, se sont construit des maisons imposantes, à 10 pièces et plus, qu’ils ont du mal à entretenir actuellement. Et pour cause ! Sans revenus stables, pratiquant des métiers obsolètes, les Roms de Fata Luncii se voient aujourd’hui obliger à vendre l’or hérité de leurs parents afin de pouvoir vivre, racontent-ils au journal ADEVARUL. L’un d’entre eux déclare même qu’il pense s’établir avec sa famille en Italie où la mendicité rapporte au niveau de 100 euros par jour, alors qu’en Roumanie ils sont discriminés et ne trouvent pas d’emploi.



    JURNALUL.RO se penche lui aussi sur les salaires des fonctionnaires et avertit : une nouvelle loi, en préparation pour l’année prochaine, introduira dans le secteur public le salaire en fonction de la performance individuelle. En fait, chaque catégorie de fonctionnaires recevra une somme fixe à laquelle s’ajoutera une somme qui va varier en fonction des performances professionnelles de chaque employé. Une petite révolution pour les près d’un million deux cent mille salariés du secteur public roumain.



    ROMANIA LIBERA a choisi de mettre en Une les scandales (de fraude) qui ont secoué l’édition 2013 du Bac national. Dans son analyse, le journal croit déceler une tendance au retour à un examen plus facile, comme c’était le cas dans un passé pas tellement éloigné. Une tendance que ROMANIA LIBERA explique par la peur des universités, notamment privées, de voir le nombre d’étudiants diminuer sévèrement, ce qui entraînerait des pertes financières sur mesure.



    Enfin, le même journal consacre aussi un article à « la Mer Noire, la nouvelle route du désespoir des réfugiés syriens » ; une vingtaine de personnes de Syrie et deux passeurs turcs voyageant à bord d’un voilier sans pavillon qui a été intercepté par les gardes-côtes roumains à seulement quelques miles marins du littoral, voulaient rejoindre l’Europe par la Roumanie.

  • A la Une de la presse roumaine 05.07.2013

    A la Une de la presse roumaine 05.07.2013


    GANDUL.INFO informe que la « population stable de la Roumanie était de 20.121.641 personnes » au moment du recensement, c’est à dire en octobre novembre 2011. Ce chiffre, remarque le journal, dépasse d’un million les données provisoires rendus publiques par l’Institut national de la statistique en août dernier. ADEVARUL.RO constate avec une certaine dose d’inquiétude qu’en Roumanie, « il n’y a plus que 20,1 millions de personnes, par rapport au 23,1 millions en 1989 ». Une baisse d’un million et demi de gens, principalement due à l’émigration vers d’autres pays, indique l’INS, les destinations privilégiées étant, dans un ordre décroissant, l’Italie, l’Espagne, le Royaume Uni, l’Allemagne et la France. Plus inquiétant encore que cette diminution de la population c’est la pyramide des âges, où « les juniors et les seniors sont dans un rapport de un à un », 15,9% d’enfants entre 0 et 14 ans, 16,1% de gens de plus de 65 ans, continue ADEVARUL.RO.



    Pour le président de l’INS, cette baisse de la population plus à cause la migration qu’à cause d’une croissance naturelle négative est inattendue, fait savoir le journal qui donne aussi la parole à un sociologue ; Alfred Bulai regarde de près les pourcentages et affirme : « Jamais depuis 20 ans, aucun gouvernement de la Roumanie ne s’est préoccupé de l’état de la natalité. Je ne pense pas que ce problème ait jamais été inscrit sur une quelconque liste de priorités. »



    Autre sujet, le Bac 2013, dominé, paraît-il, par la fraude de grosses dimensions découverte par les Renseignements généraux dans un lycée de Bucarest ; commission d’examen, direction du lycée et autres enseignants avaient perçu de belles sommes d’argent de la part des candidats qui s’assuraient ainsi un final heureux et un diplôme sans travail. Aujourd’hui, toutes les personnes impliquées sont interrogées par la police — enseignants, parents et une soixantaine d’élèves, raconte GANDUL.INFO et JURNALUL.RO, une centaine de jeunes anciens candidats, calcule COTIDIANUL.RO. Dans ADEVARUL.RO, le journaliste Mircea Vasilescu remarque amèrement que « chaque année, au début de l’été, notre cher petit pays résonne pendant quelques jours de commentaires et d’opinions sur le baccalauréat et l’examen de brevet ; pendant tout le reste de l’année, sur les vrais problèmes de l’éducation nationale pèse un lourd silence. »



    JURNALUL.RO dessine aussi le trajet « des autoroutes de la Roumanie, des routes vers « nulle part » et martèle : « l’incohérence politique et économique nous coûte des millions d’euros » et les projets n’existent que sur le papier, malgré le fait que le Corridor IV Paneuropéen de transport relie la Roumanie à l’Europe. Enfin, COTIDIANUL.RO, informe que « par hasard ou non, le jour de la Fête nationale des Etats Unis, les Russes de Gazprom annoncent l’ouverture de prospections en Roumanie », dans le comté de Bihor, en Transylvanie, où ils espèrent trouver des gisements de pétrole et de gaz naturels…

  • Brancusi – El Conjunto Monumental de Targu Jiu

    Brancusi – El Conjunto Monumental de Targu Jiu

    “Quiero que mis obras se levanten en parques y jardines públicos, que los niños jueguen sobre ellas, como si fuesen piedras o monumentos nacidos de la tierra, que nadie sepa que son y quien es su autor, pero que todo el mundo sienta su necesidad y su amistad, como parte del alma de la Naturaleza” – declaró el escultor rumano Constantin Brancusi, nacido el 19 de febrero de 1876, en el pueblo Hobita del distrito Gorj, a más o menos 24 kilómetros de la ciudad de Targu-Jiu. Es considerado el padre de la escultura moderna y el escultor más grande del siglo XX. Sus obras destacan por la elegancia de las formas y la utilización sensible de los materiales, combinando la simplicidad del arte popular con el refinamiento de la vanguardia parisina. Más tarde, el escultor confesó que quería modelar formas “capaces de traer alegría para la gente”.

    A los 61 años de edad, a la propuesta de la Liga Nacional de las Mujeres del distrito Gorj, Brancusi realiza el Conjunto concebido como un homenaje para los héroes caídos en la Primera Guerra Mundial. El artista siempre había querido “hacer algo por su país”, así que aceptó con alegría la propuesta, considerándola un punto culminante de su carrera. El Conjunto de Targu-Jiu, conocido y admirado en todo el mundo, es considerado una de las ejecuciones esculturales más importantes del siglo XX, “la única escultura moderna que se puede comparar con los grandes monumentos de Egipto, de Grecia o del Renacimiento”.


    El Conjunto completo fue estrenado en octubre de 1938, forma un eje de 1.275 metros de largo orientado de oeste a este y está formado por: la Mesa del Silencio, la Puerta del Beso y la Columna del Infinito. Brancusi había pensado en hacer solamente la Columna del Infinito siendo obsesionado por el tema de la columna, que la talló primero en madera. Es una estructura especial, que se diferencia de las columnas clásicas con base y capitel, ya que ella no tiene ni pie ni cabeza. Representa La Columna del Sacrificio Infinito dado por los héroes rumanos para la unificación de la nación. La Columna del Infinito de Targu-Jiu tiene una altura de 30 metros y un peso de 14 kg. A su base, se apoya en un impresionante pedestal de cemento circular, cubierto con tierra, que le asegura la estabilidad. La estructura contiene 17 elementos en forma de reloj de arena. Fue incluida entre las obras más importantes del siglo XX, junto con las obras de Pablo Picasso, Henri Matisse y Andy Warhol, según los resultados de una encuesta on-line realizada por la editorial francesa Le Figaro.


    Obra testamentaria, La Mesa del Silencio aparece como una expresión final de la meditación filosófica del escultor hacia la significación del silencio. El mensaje de la obra nos invita a descifrar el silencio de la sabiduría, la entrada hacia las tierras del silencio y de la armonía, la reconciliación con sí mismo y con los demás. Las doce sillas en forma de reloj de arena, lugar de descanso, de tranquilidad y de pensamiento, parecen organizar, de esta manera, en espacio y tiempo, sin discriminación, a todos los seres que podían ocupar los asientos alrededor de la mesa redonda, símbolo de la unión concéntrica, de la igualdad, de la solidaridad y la armonía. La línea de la Mesa del Silencio, como decía Brancusi, le sugiere la curva cerrada del círculo que junta, une y acerca.

    La Puerta del Beso, que se ubica en la alameda de la entrada principal del parque de la ciudad, es tallada de piedra porosa siendo compuesta por columnas gruesas, rectangulares, que apoyan un arquitrabe de tamaños más grandes que las columnas, con una latitud de casi 7m, altura de 5m y una espesor de casi 2m. En las facetas de cada columna se encuentra el símbolo del beso, muy característico en la obra de Brancusi. Se parece a un arco de triunfo, simbolizando el triunfo de la vida sobre la muerte. La Puerta del Beso, como decía Brancusi, le habla sobre la gran alegría de que el amor sigue siendo inmortal.



    Cabe destacar que durante la segunda guerra mundial, la Columna del Infinito resistió ante los esfuerzos de derribarla con tanques alemanes y rusos. Después de estos eventos, la columna se quedó con una desviación significativa en la parte superior. De su obra la Columna del Infinito, el escultor decía: No busquéis fórmulas oscuras o misterios. Lo que les ofrezco es pura alegría. Contemplen las pinturas hasta que sí las entienden. Los que son más cerca de Dios, las entendieron. Pero más tarde, añadió: Mirar más allá es una cosa, llegar allá es otra muy diferente. Su creencia entera se reduce a sus famosas palabras, que — a través de una síntesis lapidaria y esencial como la que está a base de sus obras — expresa la profunda verdad de la obra de Brancusi: La simplicidad no es una meta en el arte, pero llegas a ella sin proponerte, acercándote del sentido real de las cosas. Desde que era niño, soñaba con volar en los árboles y en el cielo. Quedé con la nostalgia de este sueño, y desde 45 años tallo aves. No al ave quiero expresar, sino su talento, el vuelo. No creo que pueda lograrlo alguna vez, afirmó el escultor.



    Brancusi fue uno de los artistas que ejercitaron la influencia más grande sobre la evolución de la escultura moderna del siglo XX. Ofreció a nuestro siglo la conciencia de la forma pura, aseguró la transición de la representación figurativa de la realidad, a la expresión de la esencia de las cosas, y modernizó el lenguaje plástico, enriqueciéndolo con una dimensión espiritual.

    El gran escultor Constantin Brancusi murió el 16 de marzo de 1957, a la edad de 81 años, dejando atrás más de 1200 fotografías y 215 esculturas, de un inmenso valor estético y cultural.

    “Hay que intentar continuamente a subir muy alto, si quieres vislumbrar muy lejos”.

  • A la Une de la presse roumaine 18.03.2013

    A la Une de la presse roumaine 18.03.2013

    La presse en ligne de Bucarest se penche en ce mardi notamment sur la démission du directeur général de l’Institut culturel roumain de Bucarest et présence à Bucarest de chefs de services spéciaux russes et américains.



  • A la Une de la presse roumaine du 14.06.2013

    A la Une de la presse roumaine du 14.06.2013

    Dans son édition électronique, EVENIMENTUL ZILEI s’arrête en ce vendredi sur la réaction des magistrats à certaines propositions collectées par la commission chargée de la modification de la Constitution du pays. Pour le journal, le Conseil supérieur de la magistrature est en train de « dynamiter les plans des politiciens concernant les modifications se référant à la justice ». Les membres du Conseil redoutent une diminution du rôle du procureur à l’intérieur du système judiciaire roumain, écrit EVENIMENTUL ZILEI dans son édition en ligne.



    Dans son chapitre économique, le même quotidien fait savoir que « L’Etat prépare des mesures sévères concernant l’achat de terrains agricoles ». Le ministère de l’Agriculture de Bucarest prépare un projet de loi pour réglementer le marché foncier national, un projet qui devrait « empêcher les transactions spéculatives » inspirées par l’Eldorado qu’est la Roumanie dans ce secteur. Petit bémol — pour l’instant, les responsables ministériels ne savent toujours pas en quoi consisteraient lesdites mesures. Enfin, EVENIMENTUL ZILEI en ligne continue de parler de la descente des mineurs sur Bucarest d’il y a 23 ans, jour pour jour, les 13-15 juin 1990 ; « ce fut, écrit EVENIMENTUL ZILEI, la plus brutale et la plus violente des six minériades produites en Roumanie après 1989 ».



    GANDUL.INFO montre à ses lecteurs le visage du nouveau pont qui enjambe le Danube entre la Roumanie et la Bulgarie et constate amèrement ironique que c’est « une île qui relie deux infrastructures quasi absentes ». Ce deuxième pont danubien entre les deux pays est enfin inauguré, au bout de 13 ans « de nombreux scandales, promesses, reports et menaces d’arrêt des travaux », comptabilise le journal. Mais, « au-delà de tous ces problèmes, il est spectaculaire et utile », conclut GANDUL.INFO. Au sujet de la minériade, le quotidien en ligne remarque l’absence des jeunes aux cérémonies consacrées à ce 23e anniversaire — commémoration et cite la conclusion d’un des participants aux événements tragiques de juin 1990 : « … il vaut mieux qu’ils jouissent de ce qu’ils ont aujourd’hui ».



    L’édition électronique de JURNALUL NATIONAL informe qu’en 2012, la Roumanie a occupé la 10e place au classement des producteurs de pétrole d’Europe et d’Eurasie, avec 86.000 barils/jour, c’est à dire 0,1% de la production mondiale, malgré tout de même une baisse de 2,8%. En début de week-end, le quotidien n’oublie pas les invitations culturelles, au FITS qui arrive lentement mais sûrement à la fin de cette édition, mais aussi à la nouvelle Street Delivery, des artistes qui vont investir à partir de vendredi soir une rue devenue piétonne de Bucarest, mais aussi de Iasi et de Timisoara. Bon week-end !

  • A la Une de la presse roumaine 04.03.2013

    A la Une de la presse roumaine 04.03.2013


    L’entrée de la Roumanie dans l’espace Schengen semble avoir pris un bon coup de frein et la série d’analyses de presse ou autres ne fait que commencer.


    ROMANIA LIBERA informe sur la décision de l’Allemagne de bloquer l’examen de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace de libre circulation, au Conseil Justice et Affaires intérieures prévu se tenir les 7 et 8 mars, une décision que le ministre fédéral de l’Intérieur, Hans-Peter Friederich, vient pratiquement d’annoncer. Sa démarche avait été précédée par une autre, du gouvernement de Bucarest, qui avait fait savoir son intention de retirer l’adhésion à Schengen de ses priorités, en cas d’échec à Bruxelles. « Un pas spectaculaire qui isole la Roumanie de l’Europe », lance România Libera qui constate l’apparition d’une « nouvelle crise des palais », puisque l’approche de la présidence de la République est tout le contraire de celle gouvernementale sur le sujet.


    Les problèmes sont à la fois constitutionnels (vu que les attributions du chef de l’Etat en matière de politique étrangère sont définies dans la Constitution) et de crédibilité extérieure, les positions divergentes adoptées par le président roumain et par son premier ministre ne pouvant pas passer inaperçues dans les chancelleries européennes, explique România Libera. « Pourquoi l’Allemagne ne veut pas de nous ? », s’interroge ADEVARUL, qui donne aussi une réponse.


    L’Allemagne a rejoint la position des Pays-Bas mettant ensemble dernier rapport négatif sur la justice roumaine et entrée de la Roumanie dans Schengen. Alors que Berlin menace d’opposer son veto y compris à une adhésion en deux étapes (frontières aériennes et maritimes d’abord, frontières terrestres ensuite), Bucarest connaît « une guerre des déclarations » entre la présidence de la République, le gouvernement et le Ministère roumain des affaires étrangères, autour du maintien ou non de cette interminable adhésion parmi les priorités politiques.


    ADEVARUL détaille également l’aspect économique de « ce que être ou ne pas être dans Schengen veut dire » : « un refus sera interprété comme un vote de blâme contre la Roumanie et contre la capacité du gouvernement de mener à bonne fin des réformes vitales dans le domaine de la justice et autres ». EVENIMENTUL ZILEI croit savoir qu’en prenant cette décision, le Cabinet de Bucarest pourrait, à l’avenir, ignorer les exigences de l’UE en matière de réforme de la justice « sous le prétexte d’une dignité nationale retrouvée », et en même temps « 1 milliard d’euros (le coût de la mise au niveau technique de la Roumanie en vue de l’entrée dans Schengen) risque de tomber à l’eau ».


    Enfin, JURNALUL NATIONAL parle carrément de « la crise Schengen » ; sous le titre « Si vous ne voulez pas de nous, nous non plus ne voulons pas de vous », le quotidien précise que « le gouvernement de la Roumanie prend en compte d’enlever l’adhésion à Schengen de son agenda des priorités. » et souligne la conclusion plus qu’évidente : cette adhésion est à nouveau reportée.

  • A la Une de la presse roumaine 27.02.2013

    A la Une de la presse roumaine 27.02.2013


    EVENIMENTUL ZILEI revient sur la scandale de la viande chevaline qu’il aborde sous un nouvel angle, celui des effets sur les exportations roumaines de viande, en général, aujourd’hui en baisse. « Les producteurs roumains sont exonérés de toutes accusations dans le scandale de la viande de cheval. Il leur sera, pourtant, plus difficile de revigorer les ventes », écrit le journal.


    Sur le court terme, les producteurs s’attendent même à une chute de 20% de la demande, ce qui ne leurs rend pas service, vu que la Roumanie n’est pas, de toute façon, un acteur important sur le marché intracommunautaire de la viande de bœuf. Elle l’est en revanche sur celui de la viande de cheval, étant le 5e exportateur en Europe. EZ cite les propos du président de la Fédération nationale des éleveurs de bovins, qui s’inquiète de la réaction des consommateurs et affirme que tout ce scandale porte un coup supplémentaire aux producteurs. JURNALUL NATIONAL reprend lui aussi le sujet, en faisant un petit tour de l’Europe sous le titre « Le danger de manger peu cher ».


    Pour le quotidien, « l’industrie européenne de la viande produit plusieurs milliards d’euros de chiffre d’affaires par an, ce qui fait qu’aucun pays ne veut être tenu pour responsable ». JURNALUL NATIONAL conclut en citant le NRC Handelsblad selon lequel les Etats se renvoient la patate chaude mais ignorent le vrai problème, celui des familles aux revenus modestes qui sont toujours plus dépendantes de la viande peu chère ». « Les Roumains veulent l’argent de l’UE, mais pas ses réglementations », lance ROMANIA LIBERA qui offre de la place dans ses pages à un Eurobaromètre interpellant : à cinq ans depuis l’adhésion à l’Union, les attentes des Roumains à l’égard de celle-ci continuent d’être liées à la sphère des bénéfices économiques. România Libera met sans ménagement les points sur les i : « 97% des Roumains s’informent par la télévision, 51% d’entre eux sont intéressés par un travail à l’étranger, 49% souhaitent s’installer définitivement dans un autre pays, mais seulement 51% d’entre eux se sentent citoyens européens. »


    ADEVARUL sait qu’en Europe, il existe des emplois uniquement pour les Roumains, à pourvoir notamment par le biais d’un réseau Internet connu. Cela s’explique par le fait que « la main d’œuvre roumaine est moins chère et que les Roumains sont plus flexibles en ce sens qu’ils ne revendiquent pas toujours leurs droits », croit savoir une coordinatrice de projets à la Fondation Friedrich Ebert Stiftung.


    Est-ce vrai ? « Qui vivra verra ! », disent les Roumains ; une formule de langage qui trahit, paraît-il, un comportement peu porté sur l’avenir. C’est ce que pense un linguiste américain, auteur d’une hypothèse étonnante, analysée par Jurnalul National. Si ce n’est pas vrai, en tout cas, c’est bien dit.

  • A la Une de la presse roumaine du 22.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 22.02.2013


    Le dernier jour ouvrable de la semaine et, en même temps, le premier du week-end lance une gamme de sujets bien divers dans les grands quotidiens roumains.


    JURNALUL NATIONAL parle, bien évidemment, de la visite à Paris du premier ministre roumain Victor Ponta, une visite dont le journal met en avant l’élément principal — le partenariat stratégique Roumanie — France, qui a été reconduit pour une période de cinq ans ; la relation bilatérale est spéciale, le chef du gouvernement roumain parlant même « d’un axe Paris — Bucarest » profitable aux deux parties mais aussi à l’UE dans son ensemble.


    Parmi les sujets nationaux, JURNALUL NATIONAL s’inquiète des dernières évolutions sur le marché roumain de l’automobile qui « roule avec le frein à main serré », ce qui signifie que « nous achetons de moins en moins de voitures, nous préférons les très vieilles et nous ne payons pas plus de 5.000 euros ». JURNALUL NATIONAL a retenu les résultats d’une étude réalisée par le site Auto.ro avec l’appui de la firme Daedalus Millward Brown, selon laquelle les Roumains qui ont l’intention de changer prochainement de voiture sont de 12% moins nombreux qu’auparavant. Les auteurs de l’étude analysée par JURNALUL NATIONAL ont également constaté un vieillissement du parc automobile national, la moyenne d’âge d’une voiture étant actuellement de 12 ans au lieu de 10 en 2008. Autant de données, auxquelles s’ajoutent d’autres qui montrent un vrai malaise de ce marché en Roumanie.


    ROMANIA LIBERA s’étonne de « la manœuvre choquante de (Maria) Grapini », la ministre déléguée aux PME et au Tourisme qui vient d’annuler la participation de la Roumanie à la Foire de Tourisme de Munich à trois jours seulement de son ouverture. ROMANIA LIBERA s’interroge : « comment les autorités expliqueront-elles aux organisateurs l’absence de la délégation roumaine ? » et puis « qui couvrira les pertes ? », puisque, selon l’Association nationale des agences de tourisme, des billets d’avions avaient déjà été achetés, des chambres d’hôtel réservées et même certaines personnes étaient déjà en route vers l’Allemagne. La ministre n’aurait donné pour l’instant d’autre explication que « nous ne participons pas, un point c’est tout ! », remarque ROMANIA LIBERA. C’est un sujet qui fera probablement des vagues dans les jours qui viennent. ROMANIA LIBERA publie aussi une interview très intéressante avec le patron du Service roumain de renseignement, où il parle du travail de ses équipes, de politique intérieure, extérieure, terrorisme international, relations avec les anciens de la Maison.


    Enfin, ADEVARUL donne des détails sur la conférence de presse de la PDG de la compagnie pétrolière la plus grande de Roumanie, PETROM qui vient d’annoncer des résultats financiers excellents obtenus en 2012, malgré une crise qui ne nous lâche pas d’une semelle ou d’un pneu.

  • A la Une de la presse roumaine du 19.02.2013

    A la Une de la presse roumaine du 19.02.2013


    Le scandale de la viande chevaline continue de trouver de la place dans la presse bucarestoise de ce mardi. EVENIMENTUL ZILEI en fait même sa Une, sous un titre — « On mange bien les chevaux » qui rappelle le cultissime film américain de Sidney Pollack « On achève bien les chevaux » (They Shoot Horses, Don’t They ? » de 1969. Un reportage réalisé dans une commune du comté de Iasi (est de la Roumanie) met les choses en perspective : si manger du cheval est quelque chose d’impensable pour un Anglais ou un Américain, les habitants de ladite commune, en consomme pas mal, non seulement parce que cette viande est sensiblement moins chère que d’autres (3 lei, environ 70 centimes d’euro, le kilo) mais aussi parce qu’ils en aiment le goût. Les habitants de Grajduri (en français, Les écuries), eux, sont en bonne compagnie, celle des Français, Italiens, Suisses et autres populations d’Amérique latine, Asie centrale et du Japon, amateurs de ce produit que les nutritionnistes considèrent comme sain, riche en protéines et pauvre en cholestérol, raconte Evenimentul Zilei.


    JURNALUL NATIONAL revient lui aussi sur le sujet mais en détaillant un reportage de la chaîne de télévision allemande N-TV dont les reporters avaient passé deux jours en Roumanie pour le réaliser. La conclusion des journalistes est claire : l’image de notre pays a été entachée à un point tel qu’il sera difficile de récupérer les dégâts. JURNALUL NATIONAL y ajoute les propos du premier ministre Victor Ponta selon lequel la leçon à retenir par la Roumanie est de ne plus baisser constamment la tête.


    JURNALUL NATIONAL s’intéresse également à ce qui attend les Roumains après le 1er juillet, date de l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence, en prenant comme exemple la Bulgarie voisine, tout cela sous un titre qui dit tout : « L’esclavage (dans le secteur de) l’énergie ». EVENIMENTUL ZILEI enfonce le clou en ajoutant une analyse peu réjouissante et « 4 raisons (à cause desquelles) le pain ne sera pas moins cher en 2013 ».


    ROMANIA LIBERA se penche sur un sujet d’administration et de gestion du territoire national, à forte composante politique — le futur découpage des régions de la Roumanie — et constate l’absence d’un projet cohérent, chaque parti parlementaire ayant sa propre vision en la matière. Toujours ROMANIA LIBERA donne des détails sur l’inauguration, à Bucarest, du premier musée de l’ethnie rom, un projet qui a coûté 900 mille euros. ADEVARUL, quant à lui, regarde de plus près l’idée, qui n’est pas nouvelle d’ailleurs, du ministre roumain de la santé que les personnels médicaux soient payés en fonction de leur performance professionnelle, un sujet qui va faire couler beaucoup d’encre. Enfin, tous les journaux s’arrêtent sur la performance sportive d’un jeune patineur roumain de short-track âge de 16 ans qui a réussi à monter sur la deuxième marche du podium au Festival olympique de la jeunesse européenne de Brasov.

  • A la Une de la presse roumaine 05.02.2013

    A la Une de la presse roumaine 05.02.2013


    ROMANIA LIBERA s’intéresse aux transports; ferroviaires, d’abord, pour constater que « l’Etat coupe les subventions pour les trains Intercity et internationaux » . Cette année, 20% de l’argent censés couvrir la différence entre les revenus et les coûts des transporteurs dépendront aussi du nombre de voyageurs transportés, en plus du nombre de rames mises en circulation — une modalité pour le ministère de tutelle de mettre un terme à la pratique, adoptée notamment par les opérateurs privés, de faire circuler des rames vides dans le seul but d’empocher les dites subventions. România libera se tourne aussi vers les transports aériens, plus précisément vers la compagnie privée Carpatair, impliquée, à la fin de la semaine dernière, dans un incident à l’aéroport Fiumicino de la capitale italienne.


    L’occasion pour le journal de passer en revue l’histoire, pas enviable à son avis, des prestations domestiques et internationales de Carpatair sous le titre « combien sûrs sont les vols » de cette compagnie. Pour ce qui est de la grande économie, le quotidien fait le point sur le dernier rapport de la Banque mondiale, « Global Economic Prospects », qui identifie 20 zones au développement marqué par la lenteur, et constate : « la Roumanie (est) au top des économies stagnantes dans les trois années à venir ».


    ADEVARUL martèle : « la ministre du travail jète des millions d’euros dans un projet inutile », celui de convaincre les mamans à reprendre le travail avant la fin du congé parental auquel elles ont droit après avoir accouché. Les experts, affirme le journal, pointent du doigt l’inutilité de ce projet vu que la Roumanie ne compte qu’une place en crèche pour 35 enfants. ADEVARUL s’arrête aussi sur la situation des usines chimiques Oltchim qui sont convoitées, malgré leur insolvabilité, par un actionnaire minoritaire et par un des clients.


    Au chapitre politique, notons la page entière consacrée par ADEVARUL au scandale déclenché par le vice-président des libéraux du comté d’Alba qui a posté sur Facebook un message soutenant la stérilisation des femmes Rom. Il a d’ailleurs démissionné lundi de ces fonctions de parti, suite justement à ces propos.


    JURNALUL NATIONAL revient sur la rencontre, à Bruxelles, du premier ministre roumain Victor Ponta avec le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et cite les propos de celui-ci : « la liberté de la presse est sacrée », autrement dit, il n’existe aucune intention de proposer une réglementation de la presse en Roumanie. JURNALUL NATIONAL parle aussi d’un regain de confiance parmi les investisseurs dans l’économie roumaine, une réalité mise en avant par un volume double du marché constaté par une compagnie de conseil et d’audit réputée.


    Enfin, Adevarul fait un tour dans Bucarest, une ville indéfendable comme style mais inoubliable, grâce à beaucoup de détails, tels ce maître du café roumain d’inspiration turque que présente JURNALUL NATIONAL.

  • A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013


    Deux sujets se détachent en tête du peloton dans les journaux de ce mercredi : la fin de la visite à Bucarest de la délégation des créditeurs internationaux de la Roumanie et le nouveau rapport de la Commission européenne sur la justice roumaine.


    D’abord, les conclusions de la visite des bailleurs internationaux à Bucarest. JURNALUL NATIONAL a retenu « les échanges musclés (des parlementaires roumains) avec le FMI sur le thème des privatisations ». Mardi, relate le quotidien, la rencontre de la délégation du Fonds avec la commission « budget » de la Chambre des députés a fourni au président de cette dernière, le libéral Dan Radu Rusanu, l’occasion de critiquer « durement les privatisations désavantageuses faites sous ‘‘l’influence’’ des institutions financières internationales ainsi que les mesures d’austérité imposées à la Roumanie en 2009, ce qui a freiné le développement économique du pays et la récupération des décalages avec l’UE ». JURNALUL NATIONAL cite les propos tranchants de Dan Radu Rusanu, selon lequel le FMI est responsable des mesures et des limitations introduites par Bucarest en 2009 mais aussi en 2013 et qui ne sont pas à même de faire renouer avec la relance économique. Le chef de la délégation du FMI, Erik de Vrijer, a bien sûr rejeté ces affirmations et demandé que les journalistes quittent la salle de réunion, une absence qui encourageait, dans son opinion, un dialogue constructif, précise encore JURNALUL NATIONAL.


    Pour ROMANIA LIBERA, le FMI a donné des consignes au gouvernement roumain : « oubliez la TVA réduite pour les produits alimentaires, ne fâchez pas les banques ! », titre le journal qui commente : « le FMI croit qu’en 2012 la croissance a été sublime mais qu’elle a été complètement absente et que pour cette année nous pouvons espérer, tout au plus, une progression de 1,5% du PIB ».


    EVENIMENTUL ZILEI, lui, se penche plus en détail sur une exigence du FMI, la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, qu’il décrit comme une mission difficile pour l’USL, au pouvoir. Le quotidien y ajoute la liste des « critiques du FMI à la fin de sa mission (en Roumanie) » dont Bucarest devra tenir compte.


    Le second sujet à l’ordre du jour — le rapport sur la justice et le Mécanisme de coopération et de vérification, que la Commission européenne rend public à Bruxelles ce mercredi ; ROMANIA LIBERA, ADEVARUL remarquent le fait que pour la première fois depuis des années, la Commission n’a plus remis au gouvernement de Bucarest le projet de rapport, par peur des fuites dans la presse avant la publication officielle ; une autre première s’y ajoute — un communiqué dans lequel le gouvernement roumain souligne la réalisation de toutes les actions exigées par la Commission européenne l’été dernier. Vu que le rapport est délivré par Bruxelles ce mercredi, la presse bucarestoise y reviendra à coup sûr dans les prochains jours.

  • A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 30.01.2013


    Deux sujets se détachent en tête du peloton dans les journaux de ce mercredi : la fin de la visite à Bucarest de la délégation des créditeurs internationaux de la Roumanie et le nouveau rapport de la Commission européenne sur la justice roumaine.


    D’abord, les conclusions de la visite des bailleurs internationaux à Bucarest. JURNALUL NATIONAL a retenu « les échanges musclés (des parlementaires roumains) avec le FMI sur le thème des privatisations ». Mardi, relate le quotidien, la rencontre de la délégation du Fonds avec la commission « budget » de la Chambre des députés a fourni au président de cette dernière, le libéral Dan Radu Rusanu, l’occasion de critiquer « durement les privatisations désavantageuses faites sous ‘‘l’influence’’ des institutions financières internationales ainsi que les mesures d’austérité imposées à la Roumanie en 2009, ce qui a freiné le développement économique du pays et la récupération des décalages avec l’UE ». JURNALUL NATIONAL cite les propos tranchants de Dan Radu Rusanu, selon lequel le FMI est responsable des mesures et des limitations introduites par Bucarest en 2009 mais aussi en 2013 et qui ne sont pas à même de faire renouer avec la relance économique. Le chef de la délégation du FMI, Erik de Vrijer, a bien sûr rejeté ces affirmations et demandé que les journalistes quittent la salle de réunion, une absence qui encourageait, dans son opinion, un dialogue constructif, précise encore JURNALUL NATIONAL.


    Pour ROMANIA LIBERA, le FMI a donné des consignes au gouvernement roumain : « oubliez la TVA réduite pour les produits alimentaires, ne fâchez pas les banques ! », titre le journal qui commente : « le FMI croit qu’en 2012 la croissance a été sublime mais qu’elle a été complètement absente et que pour cette année nous pouvons espérer, tout au plus, une progression de 1,5% du PIB ».


    EVENIMENTUL ZILEI, lui, se penche plus en détail sur une exigence du FMI, la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, qu’il décrit comme une mission difficile pour l’USL, au pouvoir. Le quotidien y ajoute la liste des « critiques du FMI à la fin de sa mission (en Roumanie) » dont Bucarest devra tenir compte.


    Le second sujet à l’ordre du jour — le rapport sur la justice et le Mécanisme de coopération et de vérification, que la Commission européenne rend public à Bruxelles ce mercredi ; ROMANIA LIBERA, ADEVARUL remarquent le fait que pour la première fois depuis des années, la Commission n’a plus remis au gouvernement de Bucarest le projet de rapport, par peur des fuites dans la presse avant la publication officielle ; une autre première s’y ajoute — un communiqué dans lequel le gouvernement roumain souligne la réalisation de toutes les actions exigées par la Commission européenne l’été dernier. Vu que le rapport est délivré par Bruxelles ce mercredi, la presse bucarestoise y reviendra à coup sûr dans les prochains jours.

  • Cementerio alegre de Sapanta

    Cementerio alegre de Sapanta

    Al nombrar Rumanía, de manera automática viene a la cabeza el nombre de Drácula y el castillo. Es un monumento rumano muy visitado y desde luego es una visita muy recomendable, pero hay otros sitios muy bonitos y son igual de macabros ya que hay un cementerio que es uno de los lugares más visitados del país por los turistas. La muerte y como se le rinde tributo en los diferentes países y culturas siempre ha sido un motivo de curiosidad, muchas veces por la forma macabra de sus rituales y en otras ocasiones por la decoración que se manifiesta en las sepulturas que convierten a los cementerios en atractivos puntos de interés artístico. Este último caso es el que se puede observar en Rumanía, con más exactitud en Sapanta, donde el Cimitirul Vesel, cuya traducción significa Cementerio Alegre exhibe una manera distinta, original y colorida de homenajear a los muertos. Aproximadamente 25 km de Vadu Izei por el camino local Sighet-Satu Mare, hay el pueblo de Sapanta, probablemente el lugar más conocido de la región de Maramures. El nombre de Sapanta es ligado a un objetivo extraordinario: El Cementerio Alegre, que es un museo popular, original y verdadero de arte, único en el mundo por su originalidad, ya que en lugar de lágrimas lo que provoca son sonrisas de aquellos que lo visitan. Se encuentra en Rumania, en la localidad de Sapanta, cerca de la frontera con Ucrania y ocupa el primer lugar entre los monumentos funerarios más visitados en Europa y el segundo del mundo, después del Valle de los Reyes, en Egipto. Se llega por una carretera por la que circulan carromatos tirados por bueyes y también vehículos que van al pueblo.




    Hace 76 años que en la pequeña localidad rumana de Sapanta, la muerte dejó de afrontarse con el luto y la extrema sobriedad. Desde que en 1935 Stan Ioan Pătraş (1909-1977), artista oriundo, talló en madera la primera de las coloridas lápidas y cruces que pueblan el alegre cementerio de Sapanta, los lugareños perciben la muerte con mayor desenfado. Desde entonces, el camposanto ha acumulado unas 800 tumbas de este tipo y gracias a ellas Sapanta ha cobrado un cierto interés turístico.¿Pero, cuál es la peculiaridad de las lápidas del cementerio de Sapanta? ¿Qué patrón sigue su composición? Pues, todos los sepulcros están coronados con una cruz griega –hasta aquí todo muy tradicional–, muy llamativamente decorada con alegres colores y con una serie de adornos que le confieren un aspecto sobradamente barroco, aunque muy agradable a la vista. Bajo la cruz se dibuja una imagen del difunto en la que aparece realizando su oficio o alguna de sus actividades favoritas. Debajo de ella se deja un generoso espacio para redactar un epitafio en tono de broma o que invite a la reflexión y que describe con suave ironía las circunstancias en que el fallecido dejó de existir, por supuesto, siempre con el máximo respeto. El mismo Stan Ioan Pătraş quiso que lo venidero le recordase por esta breve biografía: cito sus palabras: “Desde que era un niño chico fui conocido como Stan Ioan Pătraş. Escuchadme, individuos: no hay mentiras en lo que voy a decir. A lo largo de toda mi vida intenté no hacer daño a nadie, sino que hice el bien cuanto pude a cualquiera que lo pidió. Oh, mi pobre mundo, porque fue duro vivir en él.”




    En Sapanta, el espíritu nativo de los rumanos está todavía vivo. Ioan Stan Patras había compuesto y tallado su propia cruz, que ahora marca su tumba. La casa en la que el artista vivió y creó es ahora un pequeño museo, llamado por su nombre. La intención de Ioan fue de crear un lugar de celebración para los queridos. El acabó por crear una de las atracciones más visitadas en Rumania, así como un sitio verdaderamente extraordinario en el mundo. En el taller-museo, discípulos de Patras continúan haciendo cruces similares. Las cruces talladas y coloreadas reproducen las calidades y especialmente los defectos en la vida de los que se murieron.




    Sapanta es una región protegida de muchas trasformaciones a lo largo del tiempo, conservando las tradiciones con una arquitectura característica, casi todo está hecho de madera esculpida que representa el mundo etnográfico de la zona de Maramures, iglesias, casas, puertas, porche, tejados…Así ha nacido una cultura insertada en las costumbres tradicionales religiosas de entierro, donde Ioan Stan Patras, esculpiendo en roble y pintando los cabezales de las tumbas en el cementerio del pueblo, ha dado un toque alegre también añadiendo poemas-textos que expresan los mejores momentos de la vida, calidades o defectos del difunto, hablando en primera persona. El cementerio ha llegado a ser una crónica de la comunidad local. Las estrofas acompañadoras con rimas sencillas son a veces líricas, a veces irónicas, pero siempre sinceras y nunca indulgentes.



    Algunos de los Epitafios escritos en las cruces suenan así:



    “Aquí descansa mi suegra, si hubiera vivido otro año más, yo ocuparía su lugar”

    “Y otra cosa que mucho me gustaba era sentarme al calor de una taberna acompañado de un vaso de vino y una mujer siempre que fuera la mujer de otro.”

    “Qué bien estoy en la tumba en el umbral de la iglesia. Tú también vendrás aquí”

    “Arde en el infierno, maldito taxi que viniste de Sibiu. Con todo lo grande que es Rumanía. ¿No pudiste encontrar otro lugar donde pararte? ¿Tuvo que estar frente a mi casa, para matarme?”


    También hay otros Epitafios graciosos para suegras, esposas, maridos:

    «Señor, recíbela con la misma alegría con la que yo te la mando»

    «Ya estás en el paraíso, y yo también»

    «Aquí yaces y yaces bien, tú descansas y yo también»

    «Tanta paz encuentres, como tranquilidad me dejas»

    «Aquí yace mi mujer, fría como siempre»

    «Aquí yace mi marido, al fin rígido» o

    «Aquí te espero».

  • A la Une de la presse roumaine du 16.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 16.01.2013


    Les journaux bucarestois de ce mercredi proposent une gamme assez diverse de sujets, cependant il y en a certains dont toutes les rédactions cherchent à donner la meilleure explication.


    Le cas de l’eurodéputé roumain Adrian Severin, impliqué dans une affaire de corruption, en est un exemple. Un immense scandale faisait irruption au Parlement européen au printemps 2011, suite à une enquête menée par deux journalistes britanniques du Sunday Times : quatre parlementaires européens, dont le Roumain, étaient accusés d’avoir accepté 100 mille euros pour promouvoir des amendements au PE. Aujourd’hui, écrit EVENIMENTUL ZILEI, l’Autrichien Ernst Strasser, un des quatre, vient d’être condamné par la Justice de son pays à quatre années de prison ferme, au bout d’un procès qui n’a pas traîné ; l’explication nous est fournie par le journal qui cite le juge ayant prononcé la sentence – « dans le cas de la grande corruption, la Justice se doit d’agir immédiatement », affirme le juge viennois. Dans le cas d’Adrian Severin, « aucune ressemblance avec Strasser », précise EVENIMENTUL ZILEI. Chassé de ses rangs par le PSD roumain, cet ancien ministre des Affaires étrangères de la Roumanie, refuse de renoncer à son mandat d’élu européen, affirmant que « on ne sort pas du terrain de jeu quand on sait qu’on est innocent ». Pour ce qui est de l’enquête menée par le Parquet national anti-corruption de Bucarest, Adrian Severin affirme ne pas être au courant de son évolution. ADEVARUL considère que « le cas Severin est plus grave que celui de l’eurocorrompu condamné en Autriche », puisque le Roumain fait aussi l’objet d’accusations de faux et usage de faux, ce qui lui aurait permis de causer un préjudice de plus de 400 mille euros au PE. ROMANIA LIBERA titre, quant à lui, « le « SEVERIN » d’Autriche a reçu quatre années de prison » et montre quels éléments font la différence entre les deux affaires, de Strasser et de Severin.


    JURNALUL NATIONAL se tourne lui aussi vers les eurodéputés roumains et se penche sur une « attaque du Parti Démocrate-Libéral au Parlement européen » ; le journal détaille la prise de position de l’europarlementaire roumain Cristian Preda au plénum de Bruxelles où il a demandé à la Commission européenne de faire attention à ce qu’il à ce qu’il a appelé « le dérapage inacceptable » du premier ministre Victor Ponta à l’adresse de l’indépendance des magistrats. Ces propos ont provoqué la réaction de la députée européenne et vice-présidente du Parti Social-Démocrate Corina Cretu ; celle-ci a accusé Preda de continuer la campagne de dénigrer la Roumanie, exigeant des excuses, informe JURNALUL NATIONAL.


    Autre sujet qui revient dans les pages de toutes les éditions des quotidiens bucarestois rappelle l’histoire et le cinéma — « Octobre rouge » est en fait le nom d’une action d’espionnage informatique dirigé contre des Etats ex-soviétiques mais aussi d’autres, tels la Roumanie, afin de saisir des informations de politique internationale ou économique. Les détails suivront dans les jours qui viennent.