Author: Fromenteaud Charlotte

  • Manuel gastronomique à destination des élèves roumains

    Manuel gastronomique à destination des élèves roumains

    Connaissez-vous la méthode Escoffier, du nom de l’un des plus grands cuisiniers français, celui que l’on appelait « Le roi des cuisiniers, le cuisinier de rois » ? Connu pour avoir codifié, modernisé et professionnalisé la cuisine des restaurants raffinés, Auguste Escoffier est aujourd’hui l’une des plus légendes de la gastronomie, en France comme à l’étranger. Ses méthodes, connues dans le monde entier, continuent de servir de référence aux apprentis et professionnels en cuisine.

    Stephane Oprea, notre invité du jour, a inauguré il y a quatre ans, le premier Institut Escoffier de Roumanie. Ce passionné de gastronomie a récemment publié un manuel à destination des élèves roumains, mais aussi des passionnés de cuisine, afin de partager et faire connaître la méthode Escoffier, et révolutionner à terme la gastronomie roumaine.

  • Le courrier des auditeurs du 15.11.2024

    Le courrier des auditeurs du 15.11.2024

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez ! Avec novembre s’installe l’hiver. Le ciel s’est couvert et les températures s’approchent enfin des normales saisonnières. Les Roumains s’emmitouflent et commencent à chauffer les bureaux et les magasins tous azimutes… La bonne nouvelle, c’est qu’à  Bucarest, on ne se laisse pas démoraliser par la météo. La vie culturelle et nocturne reste trépidante. Tenez, jusqu’à la semaine dernière par exemple, avait lieu le Festival des films de Cannes à Bucarest, pour tous ceux qui comme moi, n’avaient pas encore eu l’occasion de découvrir les derniers chefs d’œuvre du septième art. J’ai donc eu la joie de pouvoir visionner « Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde », un film roumain bouleversant qui a beaucoup fait parler de lui et qui raconte l’histoire d’un jeune roumain originaire de la région du delta du Danube et qui est victime de violence homophobe, non seulement de la part des habitant du village, mais aussi de sa propre famille. Je vous le recommande chaudement !

    Cette semaine, les Bucarestois ont la possibilité de participer au festival de danse Iridescent, organisé par le Centre national de danse de Bucarest (CNDB), qui propose plusieurs spectacles de danse ou de théâtre partout dans la capitale, mais aussi des visites. J’aurais pour ma part la chance de découvrir la Salle Omnia, semble-t-il l’une des plus belles salles d’architecture communiste qui n’est normalement pas accessible au public, mais qui ouvre ses portes dans le cadre du festival. Je suis très curieuse, d’autant que mes amis viennent me rendre visite ce week-end pour la deuxième fois et je suis contente de pouvoir leur proposer une sortie à la fois originale mais aussi culturelle en lien avec l’histoire de Bucarest. Voilà, en Roumanie, et à Bucarest en particulier, on trouve toujours de quoi s’occuper, hiver comme été. Voilà chers auditeurs, c’est à votre tour de vous blottir sous la couverture et de vous installer confortablement pour écouter vos messages, car après tout, c’est bien de cela qu’il s’agit dans cette chronique !

     

    Bien le bonjour à notre fidèle auditeur M. Gautier de France qui nous écrit « Dans une précédente émission vous parlez de l’obésité, d’où ma question: il y a de plus en plus de restaurants rapides comme Mc. Donald, Burger King (ce qui favorise ce problème d’obésité) de plus en plus de petites camionnettes qui se positionnent sur des parkings, dans les zones industrielles, à la sortie de grosses entreprises… pour des pizzas, hamburgers ou autres,  appelés «  food truck », qu’en est il en Roumanie ? »

    Très bonne question M. Marsan. Oui, ce que l’on appelle les fast food ont la quotte ici en Roumanie. KFC, Mc Donald, ou encore des chaînes roumaines comme Luca ou Matei qui vendent des bretzel ou des parts de pizza à emporter se sont largement développés en Roumanie et séduisent un très large public. Les jeunes en sont très friands et malheureusement ce que l’on appelle la Mal Bouffe est un véritable fléau en Roumanie, dans les villes comme dans les campagnes. Je pense qu’au-delà de la popularité des fast-food, il semble évident que l’éducation à une nourriture saine est encore très peu répandue, notamment dans les écoles. Et les Roumains sont très attirés par ce qu’ils considèrent être le « style occidental », ce qui contribue aussi à faire des ces chaines de fast-food des lieux branchés pour les jeunes. A cela s’ajoute l’histoire de la Roumanie, avec le rationnement sous le régime communiste, il existe aussi une forme de traumatisme, la peur de manquer d’une part, mais aussi le besoin de consommer tout ce qui est à portée de main, sans aucune restriction. Je pense que tous ces facteurs combinés pèsent largement dans la balance si je puis m’exprimer ainsi.

    Nos amitiés à Maguy Roy de France que nous remercions pour ces gentils messages. Merci pour vos compliments sur la qualité de nos rubriques et sur notre site internet. Voici un extrait de l’un de vos derniers messages dans lequel vous écrivez « Votre fin d’année va être chargée avec toutes les élections qui vont se dérouler en Roumanie.  Le vote est-il obligatoire dans votre pays ? Sinon, l’abstention est-elle élevée ?  Quel poids représente la diaspora ? Surtout, il est à craindre que les  “partis extrêmes” progressent encore grâce à leurs idées et à la multiplicité du nombre de petits partis. Espérons que cela ne sera pas le cas ! »

    Question tout à fait pertinente et absolument d’actualité car comme vous le savez sûrement si vous écoutez régulièrement nos émissions, 2024 est une année électorale très chargée pour la Roumanie. Après les élections européennes, municipales et régionales en juin dernier, les Roumains s’apprêtent à retourner une nouvelle fois aux urnes fin novembre et début décembre pour élire leur président et leur parlement. Le vote n’est pas obligatoire en Roumanie, ou le taux d’abstention varie selon le type d’élection. Le taux de participation est généralement plus élevé pour les élections présidentielles que pour les élections locales par exemple. D’où la proposition du gouvernement d’organiser par exemple, en juin dernier, un scrutin simultané pour les élections européennes et les locales, dans l’espoir de voir augmenter le taux de participation. Rappelons que la situation de la Roumanie est assez particulière puisqu’un quart de sa population vit à l’étranger, ce qui fausse en grande partie les estimations quant au taux de participation. C’est aussi un vrai défi pour le pays qui doit tout mettre en place pour s’assurer que la Diaspora participe aux élections. Ainsi plus de 900 bureaux de vote ont été installés à l’étranger afin de permettre aux roumains concernés de pouvoir voter. Les chiffres de juin 2024 pour les élections europarlementaires ont révélé que le nombre de Roumains de la diaspora ayant voté était inférieur à celui de 2019. D’autre part, c’est une donnée sociologique importante à prendre en compte, car le vote de la Diaspora n’est pas le même que celui des Roumains restés au pays. Cette configuration singulière de la Roumanie en fait un cas d’étude de choix d’une certaine façon. Les résultats des élections européennes pour la diaspora ont montré que les partis au pouvoir dans la coalition PSD- PNL étaient arrivés en tête, suivi de près par le parti nationaliste AUR, ce qui pour une française comme moi est assez surprenant, je dois l’admettre.

    Quoi qu’il en soit vous pourrez suivre tout cela à nos côtés au cours des prochaines semaines et nous ne manquerons évidemment pas de vous transmettre toutes les informations dont nous disposons à ce sujet.

     

    Bien le bonjour à M. NAJIMUDDIN qui nous écoute depuis l’Inde et qui nous écrit « Un jour, je visiterai la Roumanie, c’est pourquoi je recueille beaucoup d’informations sur ce grand pays. Les sites web de RRI sont mis à jour, bien discutés et bien analysés, ce qui me donne une image réelle de la Roumanie, ainsi que de l’Europe et de sa perspective sur les aspects internationaux, les problèmes, les événements, etc. Je suis très intéressé d’en savoir plus sur votre pays. Ainsi, la Roumanie est un pays dont l’histoire et la culture sont très longues et mouvementées. À cet égard, je suis un fan de Radio Romania International et de son site web, qui me donne beaucoup d’informations sur ce sujet. » Un grand merci à vous pour ce gentil message. Nous sommes ravis d’apprendre que notre site vous plait. Ne manquez pas nos rubriques « Fêtes et traditions », « Radio Tour » ou encore « Visitez la Roumanie » qui sont les mieux adaptées me semble-t-il pour en apprendre davantage sur le pays d’un point de vue culturel et touristique. Cela pourra peut-être vous donner des idées de destination plus spécifique pour votre voyage chez nous !

  • La Roumanie lutte contre une hémorragie démographique

    La Roumanie lutte contre une hémorragie démographique

    Depuis la chute du communisme, puis l’entrée de la Roumanie dans l’Union européenne en 2007, le pays assiste à une fuite massive de ses citoyens vers l’Ouest, en quête d’opportunités et d’une meilleure qualité de vie. 3 millions de Roumains auraient ainsi émigré entre 2008 et 2022. Paris, Bruxelles, Londres, Rome, Madrid : les communautés roumaines sont aujourd’hui bien implantées dans toutes les grandes métropoles européennes, fournissant aux économies locales une main-d’œuvre qualifiée, souvent à moindre coût. Ce phénomène, avantageux pour les pays d’accueil, constitue cependant une véritable hémorragie pour la Roumanie, qui voit ses « cerveaux » et travailleurs qualifiés quitter le pays sans toujours envisager un retour.

     

    Un quart de la population roumaine vivait à l’étranger en 2023

     

    Ces derniers mois de campagnes électorales – européennes, locales, puis présidentielles et législatives – ont vu les autorités roumaines intensifier leurs appels à la diaspora, encourageant leurs compatriotes à revenir au pays. En 2023, avec une population de 19 millions d’habitants, plus d’un quart des Roumains, soit près de 5 millions de personnes, vivaient à l’étranger. Une émigration massive qui affaiblit le pays, non seulement en raison d’un manque de main-d’œuvre, mais, plus inquiétant encore, en le précipitant dans un déclin démographique préoccupant. Pourtant, pour de nombreux Roumains, revenir au pays est perçu comme un échec ou un retour en arrière, l’image d’une Roumanie aux perspectives limitées restant solidement ancrée dans les esprits. Ce phénomène d’exode touche également les étudiants, de plus en plus nombreux à partir à l’étranger pour poursuivre leurs études, jugeant que la qualité des écoles et universités y est supérieure et que leurs perspectives d’avenir en seront améliorées. D’après l’UNESCO, près de 20 000 étudiants roumains étudieraient actuellement hors des frontières, principalement au Royaume-Uni, aux États-Unis et aux Pays-Bas.

     

     

    Une tendance qui semble s’inverser pour la première fois

     

    Pourtant, d’après les chiffres de 2023 de l’Institut national roumain de statistiques, une inversion historique semble en cours. En 2022, pour la première fois dans l’histoire récente de la Roumanie, le nombre de retours a surpassé celui des départs, avec 82 000 Roumains de plus rentrés au pays que partis à l’étranger, la plupart revenus d’Espagne, du Royaume-Uni ou de la République de Moldova voisine. Ce retournement s’explique en partie par la croissance économique que connaît le pays, attirant un nombre croissant d’entreprises étrangères offrant des salaires compétitifs. À cela s’ajoutent les répercussions de la guerre en Ukraine voisine, qui a suscité une vague d’investissements européens et internationaux, notamment dans les secteurs de l’énergie, de la défense et des technologies de pointe. Cependant, il convient de nuancer cette tendance : si de plus en plus de Roumains choisissent de revenir, le flux des départs reste également en hausse. Les données de 2023 de l’Institut national roumain de statistiques révèlent en effet que le nombre de Roumains quittant le pays continue de croître (700 000 en 2023). Ce double mouvement illustre une réalité complexe : malgré les opportunités économiques nouvelles, beaucoup de Roumains persistent à chercher une vie meilleure à l’étranger, témoignant de défis persistants au sein de la Roumanie, comme la qualité de vie, les infrastructures et la confiance des citoyens en leurs institutions.

     

    L’immigration pour faire face à la pénurie de main d’œuvre

     

    Pour pallier sa pénurie de main-d’œuvre, la Roumanie se tourne de plus en plus vers une immigration en provenance d’Asie. Ces dernières années, des travailleurs venus du Népal, du Bangladesh, du Sri Lanka et du Pakistan occupent une place croissante dans des secteurs essentiels de l’économie roumaine, répondant aux besoins des entreprises locales en quête de personnel. Ce flux migratoire est appelé à se renforcer, car la demande des employeurs pour une main-d’œuvre stable et disponible ne cesse d’augmenter dans un contexte de pénurie nationale persistante. Cette dynamique contribue à transformer le paysage du marché du travail roumain, marqué désormais par une ouverture accrue vers l’Asie. En effet, les chiffres officiels indiquent que le nombre de travailleurs asiatiques a doublé au cours des quatre dernières années, passant de 46 535 fin 2020, à 113 555 fin 2023.

     

    Le « patriotisme économique » roumain

     

    Le Premier Ministre roumain Marcel Ciolacu s’était déjà exprimé en 2023 sur sa volonté de voir ses compatriotes rentrer au pays, évoquant la nécessité d’un « patriotisme économique ». Son gouvernement s’était alors engagé à développer l’économie en augmentant la production nationale et en attirant les investissements étrangers européens d’une part, mais aussi en créant des emplois plus nombreux et mieux rémunérés. L’avenir nous dira si les solutions proposées par le gouvernement les ont convaincus.

     

    Alors que la Roumanie tente de stopper l’hémorragie démographique en incitant ses expatriés à revenir, elle fait face à un double défi : retenir ses talents tout en accueillant une nouvelle main-d’œuvre étrangère pour combler ses propres besoins. L’équilibre entre retours et départs reste précaire, témoignant des défis économiques et sociaux persistants dans le pays. Dans ce contexte, le « patriotisme économique » prôné par le gouvernement apparaît comme une tentative ambitieuse de reconquête de ses citoyens. Mais au-delà des promesses, l’enjeu pour la Roumanie est d’offrir des conditions de vie et de travail capables de rivaliser avec l’Occident. La question reste ouverte : le retour des talents roumains se transformera-t-il en un mouvement durable, ou restera-t-il un simple frémissement dans une émigration toujours vivace ?

     

  • A la découverte de la langue Rromani avec Cristian Pădure

    A la découverte de la langue Rromani avec Cristian Pădure

    Sans même s’en rendre compte, beaucoup de Roumains utilisent au quotidien des mots empruntés à la langue Rromani, la langue de la communauté Rom. Cette dernière vient du Sanskrit et fait partie de la famille des langues indo-européennes et appartient plus particulièrement à la branche indo-iranienne.

    Même si elle peine à se faire une place dans les milieux académiques, la langue Rromani serait aujourd’hui parlée par 6 à 10 millions de personnes dans le monde, même s’il ne s’agit là que d’une estimation. Si l’on en croit les chiffres du recensement de 2011, 1,2 %  de la population de Roumanie déclare avoir le Rromani comme langue maternelle, ce qui en fait la troisième langue la plus parlée dans le pays derrière le roumain et le magyar.

    A ce titre, la Roumanie est considérée comme l’un des pays membres de l’UE ayant la législation la plus aboutie en terme de droits des minorités linguistiques. Ainsi, la loi roumaine stipule que toute personne issue d’une minorité linguistique a le droit de pouvoir utiliser sa langue dans les administrations locales, dans le système judiciaire et de pouvoir être scolarisé dans sa langue maternelle.

    Pour en apprendre davantage sur cette langue encore méconnue, nous avons invité au micro de RRI Cristian Padure, lecteur et chercheur à l’Université de langue et littérature étrangère de Bucarest.

     

     

     

     

  • Nos recommandations pour sortir à Bucarest fin octobre

    Nos recommandations pour sortir à Bucarest fin octobre

    Eté comme hiver, il y a toujours de quoi faire à Bucarest. La capitale Roumaine ne se repose jamais et, une fois l’été fini, les festivals et activités se poursuivent. Voici quelques recommandations pour sortir ce week-end et passer un bon moment !

     

    Nouvelle édition du Spooky Fest

     

    On commence avec le festival Spooky Fest qui se déroule les 26 et 27 octobre, en plein cœur de Bucarest, dans le jardin du Victoria Hub sur l’avenue de la Victoire, une zone très fréquentée et appréciée aussi bien par les Bucarestois que par les touristes roumains et étrangers. Pour célébrer Halloween en bonne et due forme, les organisateurs proposent de nombreuses activités « spooky ». Pour cette édition spéciale Halloween, les visiteurs sont invités à se déguiser (rien d’obligatoire évidemment) et à venir découvrir les nombreux stands installés pour l’occasion : bijoux, designs, cosmétiques naturels, vêtements ou encore viennoiseries. Il y en a pour tous les goûts !

     

    2ème édition du Collage Festival

     

    On reste sur l’avenue de la Victoire pour cette nouvelle édition du Collage Festival qui se tient au Green Hours café du 25 au 27 octobre. Ce bar, très apprécié des habitants de Bucarest, dispose d’une immense terrasse très chaleureuse qui accueille régulièrement concerts et spectacles, notamment de jazz.

     

    Cette fois-ci, le lieu accueillera la deuxième édition du festival organisé par l’association roumaine « Să fiți cuminți » (Soyez sages). Au programme : concerts, vernissages d’expositions, soirée avec DJ, spectacles de danse contemporaine, performances, live painting ou encore projections de film. Vous l’aurez compris, cette année les organisateurs ont vu les choses en grand.

     

    Evidemment, le collage est surtout à l’honneur avec artistes et ateliers en tout genre, l’objectif des organisateurs étant avant tout de soutenir les artistes roumains et de promouvoir l’art du collage. Un festival qui devrait donc plaire aux petits et aux grands !

     

    UrbanEye Film Festival

     

    Le cinéma Elvire Popesco de l’Institut français de Bucarest accueille la 11e édition du Festival du film UrbanEye, qui se déroulera du 6 au 10 novembre 2024.

     

    Cette année, le festival explore, à travers des projections spéciales et des événements, comment nos espaces et nos communautés peuvent devenir plus inclusifs et accessibles à tous. Une sélection de documentaires du monde entier met en lumière des sujets liés aux villes, à l’architecture, aux communautés et aux transformations qui façonnent la vie urbaine. Le programme couvre des sujets tels que l’accessibilité des espaces publics pour les personnes vulnérables, la résilience des communautés et des individus, ainsi que des portraits d’architectes et de bâtiments emblématiques.

     

    Le festival ouvrira ses portes avec la projection du film « Living Together : The Story of De Warren », suivie d’une discussion avec le réalisateur Sam van Zoest et l’architecte Lucian Luță. Les spectateurs auront aussi la possibilité de participer à des débats, des visites guidées et des ateliers pour les enfants et les adolescents.

     

    INDAGRA 2024 à Romexpo

     

    Enfin, si vous êtes d’humeur moins festive, sachez que le centre d’expositions Romexpo (dans le nord de Bucarest) accueille du 30 octobre au 3 novembre la nouvelle édition du Salon INDAGRA, le rendez-vous incontournable des agriculteurs roumains. Il s’agit de l’équivalent roumain du Salon de l’agriculture. L’occasion pour les agriculteurs roumains de se rencontrer, d’échanger et de partager leur savoir et connaissances sur le développement de l’agriculture moderne.

     

    Lors de ce salon, les professionnels auront l’occasion de découvrir les dernières technologies et les solutions innovantes qui peuvent transformer les processus de production et de gestion dans l’industrie alimentaire.

     

    En outre, les participants pourront s’informer sur les stratégies durables qui non seulement protègent les ressources naturelles, mais soutiennent également la croissance et l’efficacité des entreprises dans le secteur.

     

     

  • Le courrier des auditeurs du 18.10.2024

    Le courrier des auditeurs du 18.10.2024

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez ! Je suis ravie de vous retrouver pour cette nouvelle édition du courrier des auditeurs ! Je commence avec une excellente nouvelle : nous avons constaté que vous étiez de plus en plus nombreux et nombreuses à nous faire parvenir vos rapports d’écoute via notre site internet ! Nous sommes ravis de voir qu’après des débuts difficiles, notre site internet est désormais fonctionnel. Nous avons donc reçus plusieurs rapports d’écoute par ce biais et il semblerait que cela fonctionne très bien. Nous n’avons pour le moment pas encore de QSL, mais nous vous encourageons vivement à poursuivre cette démarche. Pour ceux qui souhaiteraient tenter l’expérience, rien de plus facile : rendez-vous sur notre site www.rri.ro dans la section française, déroulez notre page d’accueil, et sous le bandeau bleu de RRI, vous aurez le plaisir de découvrir un petit encadré blanc intitulé « Radio Feedback ». Cliquez alors sur le bouton « rapport d’écoute » et le tour est joué ! Nous avons déjà commencé à recevoir de nombreux rapports par cet intermédiaire, alors surtout n’hésitez pas !

    Nous avons aussi commencé à recevoir vos nombreux messages pour la Journée de l’auditeur qui aura lieu le 03 novembre prochain. Il fera suite à la Journée de la Radio publique roumaine, marquée chaque année le 1er novembre.

    Comme d’habitude, nous vous invitons à exprimer votre opinion, sur un sujet d’actualité et cette fois-ci nous nous pencherons sur … l’intelligence artificielle.

    Semblant être issue tout droit de la littérature de science-fiction, mais établie en fait en tant que discipline académique depuis déjà 1956, l’intelligence artificielle – ou l’IA tout court – est de plus en plus présente dans notre vie quotidienne, causant des transformations majeures au sein de la société, à tous les niveaux. Souvent comparée en termes d’impact à la révolution industrielle, l’IA arrive avec de bénéfices incontestables, mais aussi avec des défis et des risques à ne pas négliger.

    Les avis des experts sont partagés. Alors que certains considèrent l’intelligence artificielle comme un outil qui nous sera indispensable à l’avenir, d’autres mettent en avant son potentiel catastrophique, à même de détruire l’humanité.

    C’est pourquoi, pour cette édition de la Journée de l’Auditeur, nous vous invitons à nous faire part de votre opinion sur l’IA. Pensez-vous qu’elle changera la face de notre monde ? Comment influera-t-telle sur les métiers de l’avenir ? Deviendrons-nous dépendants de l’IA ? Qui devrait réglementer l’utilisation de l’intelligence artificielle et comment ? Quels avantages, désavantages et risques trouvez-vous dans l’utilisation de cette nouvelle technologie ? L’antenne est à vous, chers amis !

    Nous attendons avec un vif intérêt vos réponses et vos exemples de bonnes pratiques pour les inclure dans notre émission spéciale du dimanche 3 novembre prochain. Envoyez-nous vos réponses écrites ou enregistrées en format audio par email, à l’adresse service_francais_rri@yahoo.fr avant le 30 octobre !

    Vous pouvez aussi nous transmettre des messages audio sur WhatsApp, au numéro +40 744 31 26 50. Ou bien, si vous préférez, laissez un commentaire sur  cet article sur nos profils Facebook ou sur notre site internet.

    Enfin, ceux qui le souhaitent, peuvent nous envoyer leur numéro de contact et nous fixerons une date pour enregistrer leur message dans le studio, par téléphone.

    Cette année, pour la Journée de l’auditeur, nous parlons intelligence artificielle sur RRI ! Nous vous attendons nombreux !

    Voilà, après cette longue introduction, je me penche maintenant sur vos messages et questions, puisque c’est surtout pour ça que nous sommes là !

     

     

     

    Commençons par remercier Jayce Gilbert qui nous écoute depuis l’Australie. Un grand  merci pour votre rapport d’écoute détaillé dans lequel vous nous écrivez  « Je trouve la qualité sonore facile à écouter et les contenus intéressants. J’apprécie beaucoup ces émissions en français et les infos de votre superbe pays latin. Merci. » Merci pour ces retours très positifs et à très bientôt de vous lire à nouveau !

     

    Nos amitiés à Jacques Augustin de France qui nous envoie régulièrement ses lettres électroniques dans lesquelles il nous interroge toujours sur des sujets très intéressants. Cette fois-ci vous nous écrivez :  « Dans votre émission, votre auditeur a bien aimé la présentation d’Oradea et de son orgue d’où sortent certainement de superbes notes lors d’un concert. Mais précisément, combien d’orgues recense-t-on en Roumanie et où se situe le plus ancien? ». Difficile de connaître le nombre exacte d’orgues en Roumanie. Ce que je peux vous dire en revanche, c’est qu’ils sont bien moins répandus que chez nous dans les églises, car les orthodoxes n’utilisent pas d’instruments, ou très rarement, dans leur lieu de culte. A la place, ce sont les prêtres ou des chœurs qui chantent pour animer les cérémonies. Sachez en tout cas que la salle de concert de la radio dispose d’un orgue absolument magnifique. J’ai moi-même eu l’occasion d’assister à un concert que je tenais à ne surtout pas rater (ils sont assez rares ici) et j’ai été très très impressionnée ! D’abord visuellement, car c’est un vrai chef d’œuvre. Mais aussi du point de vue sonore ! L’organiste a joué de grands classiques, mais nous a tous surpris à la fin en interprétant  Bohémien Rapsody du groupe Queen. C’était incroyable ! J’en ai encore des frissons. Je vous recommande en tout cas à assister à de tels concerts, c’est un vrai régal !

     

    On reste dans le domaine musical avec un message de notre fidèle auditeur Christian Ghibaudo qui nous écrit « En ce moment, le Festival musical Enescu se déroule à Bucarest. Ce festival est-il toujours aussi populaire en Roumanie ?  Par ailleurs, les jeunes générations s’intéressent elles à la musique classique ? Ici dans le sud de la France, que cela soit à l’Opéra de Nice ou l’Opéra de Monaco, c’est toujours un peu la même “population” qui fréquente les concerts.  Il faut dire que les médias publiques en France, ne font pas grand chose pour initier les plus jeunes ». Le festival Enescu est toujours un grand succès en Roumanie. J’ai pu le voir de mes propres yeux, les lieux des concerts étaient plein à craquer ! Je pense qu’on ne peut pas généraliser, et il en va de  même pour la France, mais les jeunes de Bucarest semblent s’intéresser à la musique. Notre radio en est la preuve, puisque nous accueillons régulièrement des enfants et adolescents pour des représentations. La Radio dispose aussi de sa propre chorale d’enfants. Sans compter que je me rends moi-même régulièrement aux concerts dans notre superbe salle, et je suis toujours ravie de voir que de nombreux parents ou grands-parents sont venus accompagnés de leurs enfants. J’ai aussi eu le bonheur de découvrir l’orchestre des jeunes à l’occasion du concert du centenaire de l’Institut français à l’Athénée de Bucarest. Et j’ai été conquise ! Tous très jeunes, j’ai été très impressionnée par leur performance scénique, ils étaient vraiment exceptionnels. Enfin pour terminer, la Radio se trouve à quelques rues seulement du conservatoire devant lequel je passe chaque matin, et la rue est toujours pleine à craquer de jeunes arrivant ou quittant leur cours de musique avec leur instrument sous le bras. Et ils sont très nombreux ! Je pense donc que la musique classique a encore de beaux jours devant elle. Je pense juste que comme le vin, l’intérêt pour la musique classique arrive généralement à l’âge adulte. Il faut développer sa sensibilité, éduquer son oreille. Peut-être avez-vous raison toutefois de souligner le rôle des médias qui présentent toujours la musique classique comme un domaine réservé, celui des élites ou en tout cas des intellectuels, dans le cadres d’émissions souvent peu attractives pour les jeunes. Je crains qu’il en soit de même en Roumanie.

     

    Bien le bonjour à Bernard Grondin qui nous écoute depuis la Réunion et nous a écrit « Je vis à l’île de La Réunion, dans l’Océan Indien et je fais de l’écoute radio, depuis 50 ans (cette année). » Merci pour ce message et surtout bravo pour ces 50 ans d’écoute ! Merci aussi pour la photo de votre coin radio ainsi que les liens de téléchargement de vos enregistrements. Je suis admirative que vous soyez un auditeur si assidu et surtout passionné !

     

     

    On termine cette rubrique avec Eloi Guillaud de France qui nous demande « Diffusez-vous tous les jours sur la shortwave ? Ou seulement une fois par moi , comme j’ai pu l’entendre dans l’émission du 06/09/2024 ? et dernière question : étant novice dans le DX :  les rapports d’écoutes captés via un WebSDR sont ils valables ? multumesc ! » Pour vous répondre, sachez que nous diffusions chaque jour à heure fixe, 13h, 19h, 23h, 4h et 8h en ondes courtes. Chacun de ces créneaux horaires a une fréquence différente. Vous pouvez retrouver nos fréquences d’émission sur notre site dans la rubrique « info utile » dans l’onglet « fréquences ». Attention toutefois, avec le passage à l’heure d’hiver, nous allons bientôt changer nos fréquences, le dernier week-end d’octobre, dans la nuit du 26 au 27. Sachez que vous pouvez aussi retrouver chaque jour notre émission qui est diffusée sur internet puis disponible sur notre site dans la rubrique « écoutez RRI ».

     

    Voilà chers auditeurs et auditrices, c’est tout pour moi. Encore merci pour tous vos messages et à très bientôt pour une nouvelle édition de ce Courrier des auditeurs !

  • Ecoutez l’émission du 05.10.2024

    Ecoutez l’émission du 05.10.2024

    Plein phare aujourd’hui sur l’actualité roumaine, on vous fait aussi découvrir « Bestiaire » une recherche réalisée par le biais des focus-groupes en neuf sessions d’ateliers de psychoéducation et d’exploration par des moyens vidéo à l’intention des adolescents. Puis focus sur l’innovation avec le témoignage de Victor Ioan Stoian, qui a remporté le 3e prix d’un concours international de création de jeux vidéo en langue française : “Jeu parle français” en 2024. Sans oublier votre recette du plat du jour pour découvrir ce que la cuisine traditionnelle roumaine à de mieux à vous offrir, ainsi que votre rubrique musicale préférée. Bonne écoute !

  • Le courrier des auditeurs du 19.09.2024

    Le courrier des auditeurs du 19.09.2024

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez ! Semaine mouvementée en Roumanie avec les conséquences de la tempête Boris d’une part et le tremblement de terre à Vrancea qui s’est produit lundi. Une large partie de l’est de la Roumanie peine encore à se redresser après les violentes averses qui se sont produites la semaine dernière. Les ONG comme l’église ainsi que la diaspora se sont mobilisés pour envoyer de l’aide et des fonds afin de venir en aide aux victimes qui se trouvent aujourd’hui sans domicile, relogées dans des camps et dans l’attente de pouvoir reconstruire ce qu’elles ont perdu. Les autorités ont fait tout leur possible pour réagir rapidement et intervenir sur place afin de limiter les dégâts. Malheureusement, la Roumanie, comme ses voisins, n’était pas préparée à de telles intempéries, très rares dans notre région. Toutefois, les choses ont été dites clairement, les pays d’Europe doivent désormais se préparer à subir plus souvent ce type de tempête, dont la fréquence va augmenter, conséquence du réchauffement climatique que nous faisons subir à notre planète. Quelques jours plus tard, ce lundi, un tremblement de terre de 5,2 sur l’échelle de Richter, s’est produit dans le centre-est de la Roumanie. Heureusement ce dernier n’a fait ni dégât ni victime. Une chance, si je puis m’exprimer ainsi, au vu des circonstances de la semaine passée. Je tiens quand même à préciser qu’après 8 ans en Roumanie, je n’avais eu qu’une légère expérience des tremblements de terre, puisque je n’en avais senti qu’un seul, dans mon sommeil. Difficile de se faire une idée. Mais cette fois j’étais bien réveillée, assise sur mon canapé, et tout mon appartement s’est mis à onduler. Le temps que je comprenne ce qui était en train de se passer et c’était déjà terminé ! Je me suis empressée de vérifier que je n’avais pas rêver en cherchant des informations sur internet. Vraiment une drôle de sensation ! Bref, la météo et les plaques tectoniques n’étaient pas avec nous ces derniers jours. Trêve de bavardage. Penchons nous plutôt sur vos messages !

     

    Nos amitiés à M. Augustin de France que nous remercions chaleureusement pour ses lettres régulières et ses nombreuses questions qui permettent d’alimenter en continue cette rubrique ! Vous nous avez écrit dans l’un de vos messages déjà daté du mois d’août : « Pour ouvrir cette lettre, permettez-moi de remercier Radio Roumanie Internationale et particulièrement Charlotte de m’avoir répondu dans le courrier des auditeurs du 02 Août sur la protection des oiseaux dans le delta du Danube. Cette émission reste ma favorite comme pour beaucoup de radio écouteurs je pense. Dans votre émission, la palme est revenue à  la route des vins de la Dobroudjra. Mais quels sont les plats que l’on y déguste au niveau régional.? »

     

    Je vous remercie donc à mon tour et vais m’empresser de répondre à cette nouvelle question. Comme vous le savez peut-être, grâce à nos nombreuses rubriques sur le sujet, la Dobroudja se trouve entre la mer Noire et le Danube. C’est pour cette raison que le poisson est à l’honneur dans bon nombre de plats traditionnels de cette région, contrairement aux autres régions de Roumanie où la viande reste l’ingrédient principal ! Rappelons que la Dobroudja a aussi été très marquée par son passé Ottoman qui a largement influencé sa cuisine. Ainsi, le mouton et la chèvre sont des viandes très utilisées dans les plats typiques de la région, là où le porc et le bœuf restent à l’honneur dans le reste du pays. Si vous avez un jour la possibilité de vous y rendre, ne manquez pas de goûter l’agneau rôti, la moussaka à la viande de mouton ou encore les friands au fromage de brebis appelés « placinta dobrogeana ». Voilà, j’espère que cette réponse vous aura mis l’eau à la bouche. Je vous rappelle que vous pouvez aussi retrouver de nombreuses recettes de plats traditionnels des différentes régions de Roumanie sur notre site internet dans la rubrique « Le plat du jour ».

     

    Direction le Brésil à présent, d’où nous écoute M. Reginaldo qui nous écrit dans l’un de ses messages « comment allez-vous , salutations du brésil , mon nom est Reginaldo. J’ai écouté radio Roumanie  internationale en langue française . Aussi les nouvelles et informations sur Roumanie et sa région. La Roumanie, c’est un beau pays , j’aime  beaucoup  la musique traditionnelle  de votre pays . » Merci pour ce gentil message. Il est vrai que la musique traditionnelle roumaine est très festive et très originale de par son style unique. Merci pour ce compliment, d’autant plus touchant que les Brésiliens ont la réputation d’être fin connaisseurs en matière de musique et de rythmes endiablés !

     

    Salutations à M. Christian Louhou originaire du Congo Brazzaville mais qui nous écoute depuis la France et nous écrit « Je suis un fidèle auditeur de radio Roumanie internationale et je réside en France. Je suis ressortissant du Congo Brazzaville (Afrique centrale). Je voudrais savoir combien d ‘albums de musique sont produits chaque année en Roumanie, mais, aussi le nombre de films de long métrage sont produits chaque année en Roumanie et le nombre le livres qui sont publier dans le pays ? Enfin, je voudrais savoir combien il y a t-il d’artistes interprètes,  d’écrivains, de réalisateurs de films de long métrage et du nombre de maisons d’édition de livres, de labels de musique et de sociétés de production de films long métrage en Roumanie? » Je m’excuse, je ne vais pas être en mesure de répondre à vos questions, car les informations que vous demandez ne semblent pas disponibles. Toutefois, selon un article datant de 2016, la valeur totale du marché du livre cette année là s’élevait à 60 millions d’euros en Roumanie, contre 45 milliards de dollars aux Etats-Unis, et une moyenne de 30 milliards d’euros dans l’UE. Même si l’on ne peut pas dire que le marché du livre se porte mal en Roumanie, on ne peut pas non plus affirmer qu’il se porte bien. Les Roumains lisent en moyenne assez peu. Toutefois, je vous invite si vous ne la connaissez pas encore, à découvrir sur notre site internet, la rubrique littéraire de notre collègue Ioana qui met à l’honneur la littérature roumaine et moldave contemporaine. J’espère que cela satisfera votre curiosité, faute de pouvoir vous donner les chiffres que vous avez demandé.

     

    Bien le bonjour à notre ami et fidèle auditeur Paul Jamet dont voici les retours suite à mon reportage sur l’Europe en train « Vous avez rediffusé ce matin l’interview d’Alan qui est retournée en France en train et en bus pour diminuer son bilan carbone ; il était interviewé par Charlotte Fromenteaud …  Je voudrais attirer votre attention sur le fait qu’Alan n’a en rien modifié le bilan carbone global ! IL a modifié son propre bilan carbone de manière virtuelle, sur le papier mais pas concrètement ! Et cela pour une raison toute simple : l’avion Bucarest – Paris qu’il aurait pu prendre a tout de même volé, mais sans lui à bord … mais en transportant un autre passager ou un siège vide ! Au final, les mêmes quantités d’énergie ont été consommées ; cela n’a rien changé . » Merci Monsieur Jamet comme toujours de faire avancer le débat. Evidemment je pense que notre propos était surtout d’encourager les gens à changer leurs habitudes, car beaucoup, contrairement à vous, continuent encore à prendre souvent l’avion, les vols low-cost permettant de voyager le temps d’un week-end et ce à moindre frais. Evidemment, nous n’avons pas de solution miracle pour le moment, il ne s’agit pas non plus de faire culpabiliser les gens. Simplement de montrer que d’autres façons de voyager sont possibles et agréables. Et je reste convaincue que c’est à nous de faire changer les choses, car si nous attendons que les politiques et les entreprises le fassent à notre place, nous ne sommes pas sortis de l’auberge, le poids économique du pétrole et du gaz dans notre monde étant encore beaucoup trop important aujourd’hui.

     

    On part cette fois en Algérie pour retrouver notre cher M. Nouari qui nous en dit un peu plus sur sa ville et son pays et nous raconte sa passion pour la radio. Voici ce qu’il nous écrit : « Bonjour et comment allez vous et ma belle radio RRI. J’habite dans la ville de Sétif distant de la capitale d’Algérie de 250 kms, c’est une belle ville touristique. Je m’appelle Naghmouchi  Nouari fidèle auditeur à RRI depuis plus de trente années à ce jour et pour toujours, j’ai eu ma première connexion à RRI quand j’étais un étudiant au lycée technique j’ai un ami qui écoute à l’époque les radios ondes courtes et m’a parlé de ces stations et qui organisent des concours, alors, j’ai décidé d’acheter un radio avant il existe en Algérie des radios et moins cher, j’ai commencé à écouter ces radios en langue Arabe et Français comme radio Suisse, radio Berlin, la BBC, la VOA, la kbsworld et RCI et surtout RRI.  Je passe tout mon temps aux études et le soir j’écoute la radio au lieu de regarder la TV et je ne vous cache pas que depuis cette date que j’écoute la radio et c’est mon souhait dans la vie et je suis très connu par ces radios à ce jour et j’ai des Amies de classe qui écoutent ces radios et on parlent souvent de ces stations et ces concours. Un grand bravo à RRI service français. » Un grand merci pour ce message chaleureux. Nous sommes ravis que la radio vous passionne autant, surtout dans ce monde ou la télévision et les réseaux sociaux occupent une large place dans nos cœurs et nos esprits. J’espère que vous aurez l’occasion d’écoutez nos réponses à vos messages. Nous vous envoyons nos amitiés à vous et vos amis de classe !

     

    Voilà chers auditeurs et auditrices, c’est sur ce dernier message que s’achève cette nouvelle rubrique du courrier des auditeurs. Un grand merci à tous et toutes pour vos messages réguliers et à très bientôt !

     

     

  • L’association Solidarité PloemeuRoumanie

    L’association Solidarité PloemeuRoumanie

    En 1989, le dictateur roumain Ceausescu est renversé, la Roumanie se libère de ses chaînes et s’ouvre à nouveau au monde. Les premières images qui parviennent jusqu’à l’Occident sont glaçantes. Les Français découvrent avec horreur les photos des orphelinats roumains. Des images qui ont marqué à jamais notre invité du jour, Loïc Thétio, qui était déjà très investi à l’époque dans l’aide humanitaire en ex-Yougoslavie. Au fil des rencontres, le voilà sur les routes d’Europe de l’est, direction la Roumanie, pour apporter son aide à ce pays et ses habitants. C’est ainsi qu’est née l’association Solidarité PloemeuRoumanie, dont Loïc Thétio, son fondateur, a accepté de nous parler au micro de RRI.

     

    Vous pouvez retrouver l’ensemble des missions accomplies sur le site internet de l’association asso.ploemeuroumanie.free.fr

     

  • 31.08.2024 (mise à jour)

    31.08.2024 (mise à jour)

    Législation – La loi sur l’ordonnance de protection étendue est entrée en vigueur ce samedi en Roumanie. Elle vise à protéger toutes les victimes, quelle que soit leur relation avec l’agresseur. La ministre de la Justice, Alina Ghorghiu, a déclaré que jusqu’à présent, en Roumanie, l’ordonnance de protection ne s’appliquait qu’aux cas de violence domestique, mais que la nouvelle loi incluait désormais la violence psychologique. Elle a encouragé toutes les victimes à chercher de l’aide et à dénoncer les abus, quelle que soit la forme qu’ils prennent et quel que soit l’agresseur. Dans ce contexte, le ministère de la justice de Bucarest a lancé une campagne d’information intitulée « Une vie vécue dans la peur n’est pas une vie ». En 2023, près de 80 000 cas de violence domestique ont été portés à l’attention de la police, et dans plus de 30 000 cas, les victimes étaient des femmes.

     

    Moldova – Le président roumain Klaus Iohannis, et la présidente de la République de Moldova, Maia Sandu, ont signé samedi à Chisinau une déclaration commune sur la coopération bilatérale visant à renforcer la résilience de la République de Moldova. Le document définit et renforce la coopération bilatérale dans ce domaine vital pour la consolidation et la sauvegarde de la démocratie et de la stabilité dans le pays voisin. La présidente Maia Sandu a déclaré que la Roumanie a énormément investi dans le développement de la République de Moldova et continue à être son plus grand soutien au niveau international, en appuyant sa trajectoire européenne. Pour sa part, Klaus Iohannis a assuré que l’engagement de Bucarest à soutenir Chisinau dans toute situation de crise, y compris dans le domaine de l’énergie, est plus fort que jamais. Selon M. Iohannis, la guerre hybride menée contre la République de Moldavie et ses citoyens devient de plus en plus intense et prend des formes de plus en plus graves. La Roumanie sera le soutien le plus fiable et le plus actif de la voie européenne de la République de Moldova et j’encourage tous les partenaires internationaux à soutenir constamment cet État et ses citoyens à long terme, a déclaré Klaus Iohannis. Sa visite à Chisinau a eu lieu dans le contexte des célébrations roumaines et moldaves de la Journée de la langue roumaine du 31 août.

    Retraite – Le projet de loi visant à augmenter le seuil d’imposition des retraites en Roumanie à 3.000 lei (environ 600 euros), contre 2.000 lei (environ 400 euros) actuellement, devrait être adopté la semaine prochaine par la Chambre des Députés, en tant qu’organe de décision, a annoncé la ministre de la Culture, Raluca Turcan. Elle a précisé aujourd’hui que la mesure est promue depuis 2022 par le Parti national libéral et qu’avec son adoption au Parlement, elle entrera en vigueur à partir du 1er octobre. La coalition gouvernementale formée par le Parti social-démocrate et le Parti national libéral a convenu l’autre jour que l’augmentation du seuil d’imposition des pensions serait adoptée par le biais d’une procédure parlementaire accélérée et non par le biais d’une ordonnance d’urgence émise par l’exécutif.

     

    Anniversaire – Environ 35 000 spectateurs ont assisté au plus grand spectacle aérien de Roumanie, BIAS 2024, qui s’est déroulé à l’aéroport Băneasa de Bucarest. Plus de 100 avions et plus de 150 pilotes et parachutistes de 13 pays ont offert un spectacle de puissance aérienne avec des manœuvres spectaculaires et des avions au sol. L’entrée était gratuite pour cet événement, un spectacle qui s’est achevé ce samedi soir par un feu d’artifice et un concert. Il s’agit de la 14e édition du spectacle aérien qui marque le 20e anniversaire de l’entrée de la Roumanie dans l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord.

     

    Journée de la langue roumaine  – La Journée de la langue roumaine est célébrée ce samedi, en Roumanie aussi bien que chez sa voisine la République de Moldova, où cette fête a été instituée à l’origine pour marquer le retour, en 1989, à la langue roumaine comme langue officiel du pays, et à l’alphabet latine. Des événements sont organisés sur les deux rives du Prut. Dans un message prononcé à cette occasion, le président Klaus Iohannis a déclaré que la langue roumaine n’est pas seulement un lexique, mais un moyen de transmission du patrimoine culturel et un héritage inestimable que nous laissons aux générations futures pour qu’elles le chérissent et l’enrichissent. La langue roumaine est une langue officielle en République de Moldova depuis l’année dernière, avec la promulgation de la loi remplaçant l’expression « langue moldave » par « langue roumaine » par la présidente Maia Sandu. Cette mesure était essentielle pour rétablir la vérité scientifique selon laquelle les Roumains des deux côtés du Prut partagent une communauté de langue, de culture et d’histoire, a souligné M. Iohannis. La langue roumaine est étudiée dans 59 universités de 37 pays à travers le monde. Une série de lectures publiques, d’expositions d’art, de projections de films, de concerts et de débats littéraires seront organisés par les instituts culturels roumains du monde entier à l’occasion de la Journée de la langue roumaine.

      

    Dette publique – L’agence de notation Fitch a reconfirmé vendredi la note  triple B (BBB-/F3)  de la dette publique à long terme et à court terme en monnaie étrangère de la Roumanie et la perspective stable, rapporte le ministère roumain des Finances. Selon la source citée, la décision de reconfirmer la notation souveraine et de maintenir la perspective stable est soutenue, selon l’agence, par les entrées de capitaux de l’Union européenne, qui soutiennent la convergence réelle des revenus, des finances extérieures et de la stabilité macroéconomique du pays, ainsi que par l’évolution positive du PIB par habitant et des indicateurs de gouvernance et de développement humain, qui sont à des niveaux plus élevés que les pays de la même catégorie de notation (‘BBB’). La décision de l’agence de notation Fitch confirme la confiance dans les mesures adoptées par le gouvernement roumain pour assurer la viabilité des finances publiques, a déclaré le ministre des finances Marcel Bolos. D’autre part, les points forts qui ont conduit au maintien de cette notation sont contrebalancés par le niveau des déficits du budget de l’État et des comptes courants par rapport aux États souverains ayant une notation similaire, par le niveau élevé de rigidité budgétaire et par la position de la dette extérieure nette. L’agence s’attend à ce que l’économie roumaine connaisse une croissance de 2,5 % en 2024.

     

    Concours Enescu – La 19e édition du concours international George Enescu, l’un des événements les plus célèbres et les plus prestigieux du monde de la musique classique au niveau international, s’ouvre ce samedi à l’Athénée roumain de Bucarest, l’une des salle de concert les plus prestigieuses du pays. Le concours réunit, jusqu’au 27 septembre, des interprètes de renom, ainsi que des artistes et des orchestres à fort potentiel en début de carrière. Trois concours seront organisés : violoncelle, violon et piano. La nouveauté de cette année réside dans les masterclasses, qui consistent en des ateliers de direction d’orchestre, de violon, de piano et de violoncelle, et qui seront coordonnées par le maestro Cristian Măcelaru. Le célèbre artiste roumain est largement reconnu et apprécié sur la scène international : il est, entre autres, directeur musical de l’Orchestre national de France et de l’Orchestre symphonique de Cincinnati. Le concert d’ouverture, les trois finales avec l’orchestre, les cinq récitals des membres des jurys et des lauréats des éditions précédentes, ainsi que le concert de clôture seront retransmis en direct sur Radio Romania Muzical. À la suggestion de Radio Romania Muzical, le concert d’ouverture du concours fait également partie de la saison d’été Euroradio, l’un des projets les plus importants de l’Union européenne de radio-télévision. Le concours George Enescu a débuté en septembre 1958. Le concours musical, qui alterne avec le festival international du même nom, est rapidement devenu l’un des événements européens les plus importants de son genre et, depuis 2002, il est membre de la Fédération mondiale des concours internationaux de musique.

     

    Météo – Températures légèrement à la hausse en Roumanie qui marquent un retour de la canicule dans certaines régions, notamment l’ouest et le sud-ouest du pays. Le ciel reste variable, avec des nuages, des averses et des orages occasionnels attendus sur les reliefs, dans le sud-est et l’est. Les températures maximales seront comprises entre 26 et 36 degrés. 33 degrés et un ciel couvert à Bucarest

     

  • Le courrier des auditeurs du 23.08.2024

    Le courrier des auditeurs du 23.08.2024

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez ! Contrairement à mon collègue Alex qui estime que voir les températures passer de 44 à 38 degrés en Roumanie marque l’arrivée de l’automne, je continue à souffrir de la canicule et des fortes chaleurs ici à Bucarest. Heureusement j’ai l’immense privilège d’habiter à proximité d’un parc, le parc Cismigiu, dont je peux profiter de la fraîcheur matin et soir sur ma route en me rendant à la radio. Je me faisais la réflexion, Bucarest reste une ville relativement verte, et c’est fort appréciable en ces temps caniculaire. Pas plus tard que dimanche, je me suis rendue avec une amie à un concert de musique traditionnelle géorgienne (j’y reviendrai). Nous avons décidé de rejoindre la salle de concert à pied, ce qui représentait un peu plus d’une heure de marche. J’ai mis mon amie au défi de ne passer que par des parcs ! Nous avons donc un peu rallongé notre itinéraire, et avons mis une heure et demi pour arriver à destination. D’abord en traversant le parc Cismigiu que je vous ai déjà mentionné, ensuite en gagnant le parc Izvor, qui se trouve de l’autre côté de la Dâmboviţa, et nous avons fini par une balade dans le jardin botanique, ce qui était ma foi fort agréable. J’ai été ravie par cette belle promenade, qui nous a permis de marcher au frais malgré la forte chaleur. Petit détail appréciable, les parcs bucarestois sont aussi remplis de fontaines, ce qui nous a permis de nous désaltérer régulièrement !

    Pour ce qui est du concert, je ne m’étendrais pas trop longtemps dessus mais tiens tout de même à partager avec vous mon enthousiasme. Il s’agissait du groupe Trio Mandili, composé de trois jeunes femmes géorgiennes. Je ne le savais pas mais le trio a représenté la Géorgie à l’eurovision. Ensemble, elles remettent au goût du jour les chansons traditionnelles de leur pays, au son de leurs voix envoutantes. Elles chantent presque a capella, puisqu’elles ne sont accompagnées que d’un seul instrument, un panduri, une sorte de petit banjo. Bref, vous l’aurez compris, j’ai été conquise par l’ensemble, c’était une très chouette expérience et je vous recommande chaudement d’aller les voir si vous avez l’occasion. Je me faisais la réflexion durant le concert, on retrouve aussi ce folklore en Roumanie, il existe de nombreux groupes et musiciens qui mettent à l’honneur les vieilles chansons traditionnelles des campagnes roumaines, racontant l’amour, la vie à la campagne et dans les champs. Or, je ne connais rien de tel chez nous en France, à part quelques chants bretons. Je me demandais si un tel répertoire existait aussi chez nous ? J’attends vos réponses pour éclairer ma lanterne !

     

    Passons aux choses sérieuses car je suis quand même là pour répondre à vos messages, pas pour vous raconter mon week-end ! Commençons donc par envoyer nos amitiés à Gilles Gautier de France qui nous a envoyé un très gentil message que je cite ici : « Je ne vous oublie pas comme je n’oublie pas les radios que j’écoute, que j’aime beaucoup et bien sûr dont vous faites parti. Continuez à nous faire des émissions toujours aussi intéressantes instructives, elles nous permettent de mieux connaître et comprendre votre pays, ne changez rien. » Merci M. Gautier pour votre chaleureux message. Nous faisons de notre mieux pour trouver des sujets qui nous l’espérons vous intéressent et vous surprennent mais qui, surtout, vous donnent un petit aperçu de ce qui se passe ici en Roumanie, car ce pays reste encore bien méconnu, même si sa présence dans l’OTAN l’a mise au premier plan ces deux dernières années notamment pour son rôle de soutien à l’Ukraine. Or il se passe énormément de choses en Roumanie, sur le plan culturel, politique, sociologique etc. Nous avons de quoi vous en mettre plein les mirettes donc restez à l’écoute !

     

     

    Bien le bonjour à M. Muhammad,  notre auditeur indonésien. Merci pour vos nombreux rapports d’écoute. Vous nous écrivez dans l’un d’entre eux que vous écoutez notre émission via Almeria en Espagne. Je suis impressionnée par cette prouesse technique qui nous rappelle les supers pouvoirs de la radio qui nous permet de rester proches malgré la grande distance qui nous sépare. Cela ne cessera jamais de m’impressionner !

     

    спасибо большое à Serghei de Russie qui, si je ne m’abuse, a réussi à faire son rapport d’écoute directement depuis notre site internet. Chapeau bas l’artiste ! Ce qui veut dire que cela fonctionne désormais, alors chers auditeurs n’hésitez pas à tenter l’expérience à votre tour.

     

    Nos amitiés à M. Nouari qui nous écrit depuis sa belle Algérie

    « Aujourd’hui même la température dépasse les 48 degrés dans notre ville Sétif en Algérie. En temps de canicule, prendre une friandise glacée ou une boisson très froide rafraichit… momentanément. En revanche, leur consommation ne contribue pas à refroidir le corps. Etonnamment, on se rafraichirait davantage en prenant un thé ou un café, par exemple: «L’ingestion d’une boisson chaude stimule des récepteurs situés dans la bouche, lesquels envoient un signal au cerveau pour l’aviser du changement de température.  Le cerveau déclenche aussitôt le processus de transpiration afin d’abaisser la température corporelle. Le refroidissement sera encore plus perceptible si l’air ambiant est assez sec pour permettre à la sueur de s’évaporer efficacement. À l’inverse, boire des boissons glacées ralentirait le processus de sudation. » Tout à fait, je ne sais plus à quelle occasion mais je me souviens très bien qu’on m’ait donnée cette information. Il m’avait été recommandé de boire plutôt de l’eau tiède voire chaude en m’indiquant que cela était préférable en période de fortes chaleurs, car cela « active » si je puis m’exprimer ainsi, notre système de refroidissement. J’avais d’ailleurs été très surprise de l’apprendre car il est vrai que spontanément, lorsque j’ai trop chaud, j’ai plutôt envie de boire un grand vers d’eau bien fraîche.

    Dans un autre de vos courriers vous nous demandez « Je souhaiterais connaitre le climat en Roumanie ». Et bien le climat en Roumanie est très changeant. Lorsque je suis arrivée dans ce beau pays, il y a maintenant 8 ans, les hivers étaient très froids. Je me souviens d’ailleurs que nous avions dû fermer à plusieurs reprises l’établissement scolaire dans lequel je travaillais à cause d’importantes chutes de neiges. C’était très impressionnant. Aujourd’hui les hivers sont très doux, je crois que cette année il a à peine neigé à Bucarest. A l’inverse, comme partout en Europe, les étés sont de plus en plus chauds. La Roumanie était je pense habituée aux fortes chaleurs estivales, mais l’on parle tout de même désormais de canicule, et le thermomètre à récemment atteint les 44 degrés. Je trouve cela difficilement supportable, mais de temps en temps le vent souffle ce qui permet d’avoir un petit sentiment de fraicheur bien qu’elle soit tout à fait relative. Evidemment presque tous les appartements en ville sont désormais équipés de climatisation. Alors que l’on sait aujourd’hui que la solution pour avoir de la fraicheur c’est bien de verdir les villes. Mais cela ne rapporte pas d’argent alors on préfère construire des immeubles à la place et faire tourner la clime à fond, ce qui paradoxalement réchauffe encore plus l’atmosphère.

     

    Un grand merci à Joandric Ávila Fernández du Costa Rica et M. Kotas de Pologne pour leurs rapports d’écoute respectifs. Nos salutations aussi à Abdelilah Izzou qui nous salue depuis le Maroc et nous a lui aussi envoyé son rapport d’écoute. En parlant de Maroc, on m’a récemment proposé d’aller faire une randonné dans le désert et je dois dire qu’en me renseignant j’ai vu des photos exceptionnelles qui m’ont mise l’eau à la bouche. Le désert a vraiment l’air d’être un lieu magique. N’hésitez pas à partager davantage de détails avec nous à ce sujet, je suis très curieuse. On parle en Roumanie de la formation d’un désert à cause de la sècheresse des terres. Mais je crains malheureusement que l’expérience ne soit pas du tout aussi magique, bien au contraire.

     

    Voilà chers auditeurs et auditrices, sur ces envies de désert je vous laisse et vous dis à très bientôt pour une nouvelle édition du courrier des auditeurs !

  • Ana Maria Bărbosu récupère sa médaille de bronze en finale de gymnastique au sol des JO 2024

    Ana Maria Bărbosu récupère sa médaille de bronze en finale de gymnastique au sol des JO 2024

    Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a décidé que la médaille de bronze au sol des Jeux olympiques de Paris reviendrait à la gymnaste roumaine Ana Maria Bărbosu, suite aux plaidoiries de la Fédération roumaine de gymnastique et du Comité olympique et sportif roumain, a annoncé samedi la Fédération roumaine de gymnastique sur sa page Facebook.

    Sabrina Voinea n’a quant à elle pas reçu de réponse favorable à sa procédure d’appel contre sa disqualification et termine à la 4e place du classement final.

    La médaille d’or a été remportée par la Brésilienne Rebeca Andrade, avec 14,166 points, tandis que la médaille d’argent est revenue à l’Américaine Simone Biles (14,133).

  • Le courrier des auditeurs du 02.08.2024

    Le courrier des auditeurs du 02.08.2024

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez. Me voici de retour de vacances après 3 semaines sous la pluie bretonne. Autant vous dire que le retour à Bucarest en pleine canicule n’est pas simple. Difficile de se remettre au travail par cette chaleur. Heureusement, j’ai grand plaisir à retrouver mes collègues de la radio et à lire tous vos messages. Cela permet de remettre le pied à l’étrier en douceur, et je vous en remercie. J’ai le sentiment de vivre au ralenti, le moindre effort est compliqué. D’autant que j’essaie de ne pas trop utiliser l’air conditionné chez moi. Bref, malgré la météo peu propice à la bronzette, cette petite escapade en Bretagne m’a fait le plus grand bien. C’est toujours l’occasion pour moi de redécouvrir le littoral, les plages sauvages, et je rentre toujours un peu nostalgique. Même si avec l’ouverture des JO aujourd’hui même, je suis bien heureuse de ne pas être en France et encore moins à Paris. Cela doit être intenable. Ici Bucarest se vide tranquillement, les gens commencent à partir en vacances. C’est très calme, l’atmosphère est très étrange. On est loin du tumulte habituel, et ce n’est pas plus mal. Je profite donc de ce calme pour fouiller dans la boîte mail de la Radio et découvrir avec joie vos messages estivaux. Sans plus attendre, nous y voilà, il est grand temps pour moi d’y répondre !

     

     

    Commençons par saluer chaleureusement M. Busneag d’Allemagne, qui nous a écrit le mois dernier en roumain ! je traduis donc pour nos auditeurs : « Quelle bonne surprise dimanche, le 23 juin, de découvrir RRI en langue française ! quelle bonne nouvelle, je vous félicite du fond du cœur et vous souhaite de pouvoir continuer à émettre pendant encore de très nombreuses années ! ». Va multumim Dl Busneag, nous vous remercions pour ses encouragements et sommes ravis d’avoir des retours d’auditeurs roumains. Nous espérons nous aussi pouvoir continuer à émettre pendant longtemps ! on croise les doigts !

     

     

    Nos amitiés à notre cher Paul Jamet de France, qui sait toujours trouver ce qu’il faut pour alimenter nos rubriques du courrier des auditeurs ! Vous nous avez fait parvenir un article des plus surprenants au sujet de la cavale du couple Ceausescu en 1989, qui après avoir pris la fuite en hélicoptère, a terminé sa course à bord de trois Dacia différentes avant de se faire arrêter. Vous nous écrivez à ce sujet: « Qu’en pensez-vous ? Certes, vous avez souvent abordé dans vos émissions ces pages de l’histoire contemporaine de la Roumanie, de la chute du régime de Ceausescu mais pas forcément celui du rôle (involontaire) de quelques véhicules de la marque DACIA dans la fuite éperdue du couple Ceasescu … ». Vous avez raison, cette partie de l’histoire est rarement évoquée, je n’en avais d’ailleurs personnellement jamais entendu parlé et l’ai découvert grâce à l’article que vous avez partagé avec nous. Je dois reconnaître que malgré la violence des évènements, cette partie semble presque surréaliste, tant elle semble sortie d’un mauvais western. Pour ce qui est du rôle joué par les automobiles Dacia, je dirais qu’il n’est pas surprenant puisque la marque était la seule disponible sur le marché roumain sous le communisme. En tout cas un grand merci pour cet épisode de l’histoire roumaine que l’on ne mentionne pas assez selon moi !

     

     

    Bien le bonjour à M. Belgrid du Maroc que nous remercions pour son message dans lequel il nous écrit « Je vous souhaite du bonheur et du succès. Je m’excuse d’être en retard à cause des souffrances causées par le tremblement de terre. Nous vivons toujours dans les pires conditions et nous vivons toujours dans des tentes en plastique. , ma patience est à bout. C’est la raison qui m’a fait ne plus pratiquer le passe-temps de l’écoute ou même de la messagerie. ». Nous avons beaucoup entendu parlé du tremblement de terre lorsqu’il s’est produit dans votre pays, mais très peu de la suite des évènements. Nous sommes désolés d’apprendre que la situation ne s’est pas améliorée depuis et que vous êtes obligés de continuer à vivre dans des tentes. Nous vous envoyons tout notre soutien et espérons que des choses seront bientôt mises en place pour vous venir en aide afin que vous puissiez retrouver un semblant de normalité.

     

     

    Salutation à notre cher Jacques Augustin de France qui nous écrit régulièrement pour partager avec nous ses rapports d’écoute mais aussi pour nous poser des questions au sujet de la Roumanie. Vous nous avez récemment demandé « Pratiquer le kayak dans le delta du Danube ou un défi à relever pour la jeunes dans la région si particulière reste captivante. Votre volet sur le sujet m’a vivement Intéressé. Mais le réchauffement climatique fait-il fuir les oiseaux dans le delta du Danube? ». Le delta est une réserve naturelle protégée, la plus importante de Roumanie, et les Roumains en sont très fiers ! Les associations ainsi que les autorités locales œuvrent pour protéger aux mieux ce paradis pour les oiseaux. Mais vous mettez en effet le doigt sur un sujet épineux, puisque le réchauffement climatique a  en effet un impact sur l’environnement et donc sur l’habitat des oiseaux. Ainsi, ces derniers sont surveillés de très près afin de s’assurer qu’ils reviennent bien chaque année nicher dans les méandres du delta. Et bien sûr, les ONG font tout leur possible pour que le tourisme ne mette pas en péril la vie de la faune et de la flore locale. Je vous invite à vous rendre sur notre site dans la rubrique « planète verte », de nombreuses chroniques ont abordé ce sujet sous plusieurs angles, je suis certaine que cela pourra vous éclairer sur le sujet et vous permettre d’en apprendre davantage. N’hésitez pas non plus à vous rendre sur le site de la SOR (société ornithologique de Roumanie), une association très engagée  dans la protection des oiseaux, qui devrait vous permettre d’approfondir encore davantage ce sujet.

     

     

    Un grand merci à M. Saber qui nous écrit quant à lui du Maroc, et qui nous a fait parvenir son rapport d’écoute. Je n’ai pas souvent croisé votre nom dans notre boîte mail, alors je vous remercie chaleureusement et vous encourage à nous écrire davantage pour nous faire part de vos impressions sur nos émissions. Nous sommes toujours ravis d’avoir des retours de nos auditeurs du monde entier !

     

     

     

    Bien le bonjour à M. Faye qui nous écoute quant à lui du Sénégal ! Vous nous aviez contacté il y a peu au sujet de notre nouveau site internet. Merci d’avoir pris le temps de nous répondre à nouveau au sujet de la question des podcasts de nos émissions. En effet, maintenant que j’ai mieux compris votre question, j’ai le regret de vous confirmer que nous ne proposons pas nos chroniques sous forme de podcast individuel. Vous pouvez réécouter notre émission en intégralité sur le site via la plateforme Soundcloud, ainsi que certaines de nos émissions comme RRI Alternatives ou Le Son des mots. En tout cas merci d’avoir soulevé cette question qui fournit une bonne piste de réflexion pour notre équipe. Enfin, vous me demandez dans votre dernier message si je suis française, la réponse est oui, mais je suis installée en Roumanie depuis bientôt 8 ans.

     

     

    Nos amitiés à notre fidèle M. Marsan de France lui aussi, qui nous écrivait en juin

    « Merci à Charlotte pour ce courrier et avoir lu mon message d’espoir en une société plus juste, plus humaniste, plus fraternelle. Vous avez évoqué le sujet de la Transnistrie. Où en est la situation vis à vis de la Russie ? Et de la guerre en Ukraine ? La population est elle proche de l’idéologie européenne ? ». Merci à vous pour ce chaleureux retour, vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis heureuse de lire ce genre de message et il me semble important de les partager. Pour ce qui est de la Transnistrie, il me semble que la situation est quelque peu tendu en République de Moldova, qui semble se revendiquer en grande partie pro-européenne. Toutefois, la Transnistrie s’est toujours alignée sur la Russie, dont elle accueille les troupes, elle s’est d’ailleurs autoproclamée indépendante en 1992. Toutefois il est intéressant de souligner qu’elle n’est pas reconnue comme telle par de nombreux pays, notamment les états membres de l’UE, mais surtout, pas même par la Russie. Au-delà de la question de l’indépendance de cette région russophone, les autorités moldaves s’inquiètent non seulement de la présence militaire russe sur ce territoire, mais aussi des similitudes qui existent entre la situation de l’Ukraine et celle de République de Moldova, dans sa relation avec son voisin russe. Pour cette raison, le pays tente de se rapprocher au plus vite de l’UE et de l’OTAN, avec le soutien des pays alliés et voisins, dont la Roumanie.

     

    Voilà chers auditeurs, j’espère que cette petite chronique estivale vous aura plu. Je vous souhaite un excellent week-end et vous dis à très bientôt !

     

  • Harcèlement sexuel dans le milieu universitaire roumain.

    Harcèlement sexuel dans le milieu universitaire roumain.

    Le ministère de l’éducation de Bucarest a ordonné des vérifications dans les établissements d’enseignement supérieur sur les cas impliquant des éléments de harcèlement sexuel (ou infractions similaires) suite à de récents rapports. Ces mesures ont été annoncées après que plusieurs étudiantes ont affirmé dans l’espace public, ces derniers jours, avoir été victimes d’abus sexuels de la part de leurs professeurs. Jusqu’à présent, trois noms ont été cités dans la presse et sur les réseaux sociaux. Le sociologue Alfred Bulai nie les allégations mais a demandé à prendre sa retraite. La SNSPA (L’Institut de sciences politiques et administratives) l’a suspendu de ses fonctions de directeur du département de sociologie et il n’enseignera plus pendant que le comité d’éthique de l’université mène une enquête interne. 

     

    Au moins dix victimes ont contacté le procureur en charge de l’affaire

    Entre-temps, au moins dix personnes ont envoyé des courriels au bureau du procureur public au sujet de son comportement, après que les procureurs ont appelé les citoyens à signaler l’affaire aux autorités s’ils disposaient d’informations à ce sujet. Les messages ne sont pas forcément des plaintes pénales, ils doivent être déposés après une audience au bureau du procureur, mais une enquête pénale a également été ouverte dans le cas du professeur Bulai, accusé d’avoir utilisé sa position pour abuser de certaines élèves. Le professeur Ștefan Adam, de l’université d’architecture de Bucarest, a lui-même demandé à être suspendu de ses fonctions après que plusieurs étudiantes l’ont accusé de leur avoir envoyé des messages indécents et des photos de lui nu. L’architecte se défend en affirmant qu’il s’agit de sa vie privée qui ne devrait pas affecter l’image de la faculté.

     

    D’autres professeurs accusés

    Enfin, le professeur Marius Pieleanu, également employé de la SNSPA, a quant à lui été accusé de harcèlement sexuel par l’ancienne ministre de la justice Ana Birchall, mais le ministère public affirme n’avoir reçu aucune plainte dans cette affaire. La sociologue a toujours été convoquée dans les studios de télévision et il n’y a pas eu d’enquête journalistique sur cette affaire qui s’est produite il y a 16 ans, a écrit Ana Birchall sur les réseaux sociaux.

     

    “Le harcèlement sexuel est un fléau qui a des conséquences dévastatrices à la fois pour les victimes et pour le climat professionnel dans toute organisation. Lorsque les harceleurs sont également en position de confiance et d’autorité, comme les enseignants, l’impact est d’autant plus grave. J’apprécie le courage de tous ceux qui se sont manifestés et ont dit la vérité, et j’encourage toute personne ayant été victime d’un abus, quel qu’il soit, à le signaler. J’invite les universités à veiller à ce que tout manquement à l’éthique et à l’intégrité soit sévèrement sanctionné et à ce que les victimes bénéficient d’une protection et de conseils pour faire face au traumatisme que cela représente “, a déclaré la ministre de l’Education, Ligia Deca.

     

    La réaction du gouvernement 

    Les représentants du Ministère de l’Education soulignent que le harcèlement sexuel, ainsi que toute forme de harcèlement, est considéré comme une déviation des normes éthiques et déontologiques sur le respect de l’être humain et de la dignité humaine, étant donné qu’il ternit la dignité des bénéficiaires directs du droit à l’éducation et le prestige de la profession, conformément aux dispositions de la loi sur l’enseignement supérieur de 2023. Le Premier ministre Marcel Ciolacu s’est dit convaincu que “les mesures prévues par la loi seront prises”.

     

  • L’Institut Culturel Roumain de Paris

    L’Institut Culturel Roumain de Paris

    Cioran, Ionesco, Popesco, Brancusi… autant de noms exotiques qui semblent pourtant familiers à nos oreilles. Les auteurs, compositeurs, artistes et intellectuels roumains ont de tout temps été très présents sur la scène culturelle française. Cela s’explique par les liens diplomatiques et culturels très étroits entre la France et sa cousine des Balkans. Malgré cette proximité apparente, les idées reçues sur les Roumains et leur pays persistent encore et toujours. Comment y remédier ? Comment faire connaître ce beau pays, son histoire et sa culture aux Français ? Voilà la mission de l’Institut Culturel Roumain de Paris. Ce dernier a ouvert ses portes en 1990, après la chute du régime communiste en Roumanie. Cet établissement, qui a célébré ses trente ans il n’y a pas si longtemps, a pour mission principale de promouvoir la culture et la langue roumaine en France.

    Doina Marian, sa directrice, a accepté de nous parler plus en détail du rôle de l’ICR à travers son programme et les activités qu’il propose.