Author: Fromenteaud Charlotte

  • Une aide financière pour les retraités roumains aux revenus modestes

    Une aide financière pour les retraités roumains aux revenus modestes

    Cette aide s’adresse aux bénéficiaires du système public de retraite et aux retraités du secteur militaire dont les revenus ne dépassent pas 2 574 lei (environ 515 euros). Le Conseil économique et social, organe consultatif, estime que la mesure est bénéfique mais aurait dû inclure les retraités percevant jusqu’à 2 806 lei (environ 560 euros), ce qui correspondait à la pension moyenne en janvier 2025. Cette proposition a cependant été écartée par le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu, qui a invoqué des contraintes budgétaires. Selon le ministère du Travail, de la Famille, de la Jeunesse et de la Solidarité sociale, environ 2,7 millions de retraités roumains sont concernés par cette aide, dont plus de 86 000 vivent à l’étranger.

     

    Des versements en deux temps et des exclusions prévues

     

    Le gouvernement prévoit de distribuer cette aide en deux tranches égales de 400 lei (environ 80 euros), en avril et en décembre, via les caisses de retraite territoriales et sectorielles. Cette somme ne sera pas prise en compte pour l’accès à certains dispositifs sociaux, comme le programme de compensation  à 90 % des médicaments, le revenu minimum d’insertion ou les chèques vacances pour les cures thermales. Cette mesure s’inscrit dans un contexte de restrictions budgétaires. Le gouvernement n’a pas indexé les pensions sur l’inflation en début d’année en raison du déficit budgétaire élevé. À la place, il avait promis des aides ponctuelles aux retraités. Toutefois, l’indexation générale des pensions, initialement envisagée pour septembre, n’a pas été incluse dans le budget 2025, comme l’a confirmé le ministre des Finances, Tanczos Barna.

     

    Un contexte économique sous tension

     

    La Roumanie doit composer avec un déficit budgétaire massif de 8,6 % du PIB en 2024 et vise une réduction à 7 % cette année. Dans ce cadre, le gouvernement privilégie des aides ciblées plutôt qu’une revalorisation généralisée des pensions. Par ailleurs, le nombre de retraités a diminué de 32 000 en février, atteignant environ 4,6 millions de personnes, selon l’Office national des pensions. Parmi eux, 570 000 anciens travailleurs agricoles perçoivent une pension moyenne de 667 lei (environ 130 euros). Les retraités représentent 3,7 millions d’individus, dont près des deux tiers sont des femmes.

  • Entretien avec l’historienne Catherine Durandin, spécialiste de la Roumanie

    Entretien avec l’historienne Catherine Durandin, spécialiste de la Roumanie

    Depuis la Révolution de 1989, qui mit fin à la dictature communiste de Nicolae Ceaușescu, la Roumanie semble sans cesse osciller entre une volonté affirmée de s’ancrer dans l’Europe occidentale et une montée en puissance des courants nationalistes et souverainistes. L’annulation récente des élections et l’arrestation du candidat à la présidentielle Călin Georgescu soulève de nombreuses questions sur l’avenir politique de la Roumanie, et plus largement sur celui de l’UE.

    Dans le contexte actuel troublé, marqué par la montée des extrêmes droites partout en Europe, par la guerre en Ukraine et par le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, il semble plus qu’urgent de s’interroger sur « ce que nous avons fait, ou au contraire n’avons pas fait » pour en arriver-là, comme le souligne notre invitée au micro de RRI, Catherine Durandin, historienne spécialiste de la Roumanie.

     

  • Le courrier des auditeurs du 07.03.2025

    Le courrier des auditeurs du 07.03.2025

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez ! Après trois semaines d’un hiver comme Bucarest en connaît rarement ces dernières années, le soleil a enfin  refait son apparition. La neige a fondu, les trottoirs glissants sont redevenus praticables, et l’air s’est nettement réchauffé !  Il y a quelque chose de réconfortant dans ce retour progressif du beau temps, comme une promesse de renouveau, une invitation à lever les yeux vers l’horizon au lieu de garder la tête baissée contre le vent glacial. Mais si le ciel s’éclaircit, l’atmosphère, elle, reste chargée. L’actualité, marquée par des incertitudes politiques et géopolitiques, ravive ici, en Roumanie, des souvenirs et des angoisses profondes. Comme si l’Histoire, jamais très loin, se rappelait à nous. En tant que Française, je ressens ces frémissements, ces peurs diffuses qui se glissent dans les discussions. Car si les rapports de force font du bruit, l’intelligence collective, elle, construit dans la durée. Face aux défis, je veux croire que le dialogue et la diplomatie restent nos meilleures armes. Que les débats, aussi vifs soient-ils, permettent d’ouvrir des portes plutôt que d’ériger des murs. Après l’hiver, le printemps finit toujours par s’imposer. Espérons que, dans nos esprits comme dans nos pays, il apporte un peu plus de sérénité et d’espace pour chercher ensemble des solutions.

     

    Et en attendant, je vous propose de nous plonger dans vos courriers.

     

    On commence en douceur avec notre cher auditeur M. Nouari  qui nous écoute depuis l’Algérie. C’est toujours un plaisir de recevoir vos messages et, bien sûr, vos poèmes. Votre fidélité à cette émission et votre générosité à partager vos mots nous touchent. Votre dernier poème, dont je vais lire un extrait ensuite, que nous avons découvert avec joie, porte une très belle empreinte. Ces poèmes que vous partagez régulièrement sont-ils de vous ?  Ils sont en tout cas une invitation à la réflexion, parfois à la rêverie, et toujours à la rencontre. En ces temps où l’incertitude plane, la poésie nous rappelle que la beauté et la force des mots peuvent apporter un peu de lumière et de réconfort. Comme promis, voici un extrait de ce que vous avez partagé avec nous :

    Tant qu’il y aura des enfants
    Pour déjouer la routine
    Qu’ils crieront « Papa! Maman! »
    Sous les parfums de la cuisine
    Tant qu’il y aura des enfants
    Pour éclairer l’innocence
    Nous nous créerons des instants
    Noyant l’indifférence
    ​Des enfants, des bonheurs
    Des enfants, des tits cœurs

    Tant qu’il y aura de l’amour
    Qu’on en mettra sur la table
    Il y en aura tous les jours
    Aux étrangers, nos semblables
    Tant qu’il y aura de l’amour
    Dans les bras de la chance
    Nous serons des troubadours
    Pour soigner la souffrance
    ​De l’amour, à ton tour
    De l’amour, à mon tour

    Tant qu’il y aura de l’argent
    Pour nourrir ses habitudes
    L’être humain n’aura pas le temps
    D’habiter sa solitude
    Tant qu’il y aura de l’argent
    Pour nourrir des regards anonymes
    L’être humain, lui, perdra son temps
    À vouloir qu’on le surestime
    De l’argent, s’il t’en manque

     

    On poursuit avec Mme  Desbiens qui nous écoute depuis la ville de Québec au Canada et qui nous a récemment écrit « Je vis à Québec, au Canada. J’ai commencé récemment à écouter la radio ondes courtes et j’écoute fréquemment Radio Romania international en français, en anglais et parfois en roumain et en espagnol. J’apprécie beaucoup la qualité de votre programmation, en particulier les segments sur la culture et l’histoire de la Roumanie. La qualité de la réception est souvent très bonne dans la région de la ville de Québec, même avec un simple petit récepteur. Je vous prie s’il vous plaît de conserver votre service en français sur ondes courtes, car il est très important et d’un grand intérêt. Poursuivez votre excellent travail ! » Quel plaisir de recevoir votre message Mme Desbiens ! Savoir que nos ondes voyagent aussi loin, jusqu’à Québec, et qu’elles trouvent une oreille attentive comme la vôtre nous remplit de joie. Votre fidélité à nos émissions, et dans plusieurs langues en plus, est une belle preuve de votre curiosité et de votre ouverture d’esprit. Nous sommes ravis que nos segments sur la culture et l’histoire de la Roumanie vous passionnent. C’est justement pour des auditrices et auditeurs comme vous que nous avons à cœur de faire vivre et partager la richesse de ce pays, ses traditions, ses personnalités marquantes et son patrimoine parfois méconnu. Quant à votre attachement au service en français sur ondes courtes, sachez qu’il est précieux pour nous aussi. Nous mesurons pleinement l’importance de maintenir ce lien avec les auditeurs du monde entier, et vos encouragements renforcent notre engagement à poursuivre cette mission. Merci encore pour votre chaleureux message et votre soutien. Continuez à nous écouter, à nous écrire, et pourquoi pas, à partager avec nous votre regard sur le Québec et le Canada !

     

    Bien le bonjour à M. Carlier, qui nous a fait part de ses observations d’auditeur aguéri dans l’un de ces dernier messages dont voici un extrait : « Certains d’entre vous, équipés d’un récepteur DRM type 2009-2010, s’en sont peut-être aperçus : Radio Roumanie Internationale peut de nouveau être entendue sur les ondes lors de ses émissions du soir en DRM. Depuis maintenant quelques jours, c’est l’ancien codec AAC qui est de nouveau utilisé, seul codec compatible avec les récepteurs du type cité ci-dessus ». Merci pour votre message et pour ces précieuses informations ! Vous êtes un auditeur passionné et averti, et nous apprécions toujours vos retours sur la réception de nos émissions en ondes courtes et en DRM. Votre enthousiasme et votre engagement envers la diffusion en ondes courtes sont un vrai moteur pour nous. La qualité de la réception étant excellente ces derniers jours, nous espérons que vous pourrez profiter pleinement de nos émissions ! Continuez à nous écouter, à partager vos observations et à faire vivre cette belle communauté d’auditeurs passionnés. Et bien sûr, n’hésitez pas à nous écrire à nouveau !

     

    Nos amitiés à M. Augustin de France dont nous saluons les participations régulières par messages. Vos questions sont toujours pertinentes et permettent d’aborder sous un autre angle l’actualité roumaine, un grand merci à vous. Dans l’une de vos dernières lettres vous nous avez demandé : « Quant au bois ,la télévision diffusa récemment un documentaire sur la déforestation sauvage en Roumanie pour le compte d’Ikea société suédoise. Qu’en est-il exactement ? Cela me chagrine de voir pareil massacre du bois et de la nature. » J’imagine que votre question fait suite au documentaire Arte sur le rôle d’Ikea dans la déforestation illégale en Roumanie. Documentaire que j’ai moi-même vu, très bien réalisé et qui a fait beaucoup de bruit en Roumanie comme ailleurs. La question de la déforestation en Roumanie, notamment en lien avec des entreprises comme Ikea, est effectivement préoccupante et mérite une attention particulière. Des enquêtes récentes ont mis en lumière des pratiques d’exploitation forestière controversées dans le pays. Selon un rapport de Greenpeace, les fournisseurs d’Ikea profiteraient de la corruption qui gangrène le pays, ce qui conduit à une déforestation accrue.  De plus, des investigations ont montré que des forêts anciennes, riches en biodiversité, ont été exploitées, affectant des espèces protégées comme l’ours brun, le loup et le lynx.  En réponse à ces accusations, Ikea affirme gérer durablement les forêts roumaines et respecter les normes environnementales en vigueur. Cependant, des images récentes montrent de vastes zones de forêts fraîchement abattues, remettant en question ces déclarations. Les experts estiment que ces pratiques sont loin des standards de foresterie durable attendus. La situation est complexe et met en lumière les défis liés à la gestion durable des ressources naturelles en Roumanie. Les autorités locales, les organisations environnementales et les entreprises impliquées sont appelées à collaborer pour trouver des solutions équilibrées, préservant à la fois l’économie et l’environnement.

    Un nouveau Code forestier a récemment été promulgué, apportant plusieurs changements significatifs pour lutter contre l’exploitation illégale du bois, mais aussi des mesures controversées. Parmi les principales mesures introduites, on note :

    – Un renforcement des sanctions : désormais, les véhicules transportant plus de 5 mètres cubes de bois sans documents peuvent être confisqués (contre 10 m³ auparavant).

    – Des règles contre les conflits d’intérêts : il est interdit à un forestier d’être impliqué dans une entreprise d’exploitation du bois ou d’avoir des liens familiaux directs avec ce secteur.

    – Une obligation de reboisement des forêts abandonnées : l’État pourra reboiser des terres déboisées et laissées à l’abandon, même sans l’accord du propriétaire.

    – L’usage de la technologie et de l’intelligence artificielle pour surveiller les forêts et détecter les transports illégaux de bois.

    Cependant, plusieurs critiques ont émergé, notamment de la part des militants écologistes. Ces dernier soulignent notamment l’absence d’un cadastre forestier complet (seulement 9 % des forêts sont enregistrées), ce qui compliquerait la surveillance et la replantation. Ils pointent aussi une faille qui pourrait aggraver la déforestation : les propriétaires de forêts jusqu’à 100 hectares peuvent désormais décider eux-mêmes de leur mode d’exploitation, y compris pour la production de cellulose, ce qui permettrait d’abattre de jeunes forêts, mettant en péril la biodiversité.

    Ce nouveau Code forestier vise donc à mieux encadrer l’exploitation du bois, mais certains craignent qu’il ne permette, paradoxalement, une plus grande destruction des forêts. Une affaire à suivre de près donc, mais la Roumanie sait que les yeux sont désormais tournés vers elle.

    Encore un grand merci à vous M. Augustin. N’hésitez pas à nous faire part de vos questions ou préoccupations futures dans vos prochains courriers.

     

    Sur cette question s’achève notre rubrique ! Je vous souhaite à tous et toutes un excellent week-end et vous dit à très bientôt pour une prochaine rubrique du courrier des auditeurs !

  • La déforestation en Roumanie

    La déforestation en Roumanie

    Nos amitiés à M. Augustin de France dont nous saluons les participations régulières par messages. Vos questions sont toujours pertinentes et permettent d’aborder sous un autre angle l’actualité roumaine, un grand merci à vous. Dans l’une de vos dernières lettres vous nous avez demandé : « Quant au bois ,la télévision diffusa récemment un documentaire sur la déforestation sauvage en Roumanie pour le compte d’Ikea société suédoise. Qu’en est-il exactement ? Cela me chagrine de voir pareil massacre du bois et de la nature. » J’imagine que votre question fait suite au documentaire Arte sur le rôle d’Ikea dans la déforestation illégale en Roumanie. Documentaire que j’ai moi-même vu, très bien réalisé et qui a fait beaucoup de bruit en Roumanie comme ailleurs. La question de la déforestation en Roumanie, notamment en lien avec des entreprises comme Ikea, est effectivement préoccupante et mérite une attention particulière. Des enquêtes récentes ont mis en lumière des pratiques d’exploitation forestière controversées dans le pays. Selon un rapport de Greenpeace, les fournisseurs d’Ikea profiteraient de la corruption qui gangrène le pays, ce qui conduit à une déforestation accrue.  De plus, des investigations ont montré que des forêts anciennes, riches en biodiversité, ont été exploitées, affectant des espèces protégées comme l’ours brun, le loup et le lynx.  En réponse à ces accusations, Ikea affirme gérer durablement les forêts roumaines et respecter les normes environnementales en vigueur. Cependant, des images récentes montrent de vastes zones de forêts fraîchement abattues, remettant en question ces déclarations. Les experts estiment que ces pratiques sont loin des standards de foresterie durable attendus. La situation est complexe et met en lumière les défis liés à la gestion durable des ressources naturelles en Roumanie. Les autorités locales, les organisations environnementales et les entreprises impliquées sont appelées à collaborer pour trouver des solutions équilibrées, préservant à la fois l’économie et l’environnement.

    Un nouveau Code forestier a récemment été promulgué, apportant plusieurs changements significatifs pour lutter contre l’exploitation illégale du bois, mais aussi des mesures controversées. Parmi les principales mesures introduites, on note :

    – Un renforcement des sanctions : désormais, les véhicules transportant plus de 5 mètres cubes de bois sans documents peuvent être confisqués (contre 10 m³ auparavant).

    – Des règles contre les conflits d’intérêts : il est interdit à un forestier d’être impliqué dans une entreprise d’exploitation du bois ou d’avoir des liens familiaux directs avec ce secteur.

    – Une obligation de reboisement des forêts abandonnées : l’État pourra reboiser des terres déboisées et laissées à l’abandon, même sans l’accord du propriétaire.

    – L’usage de la technologie et de l’intelligence artificielle pour surveiller les forêts et détecter les transports illégaux de bois.

    Cependant, plusieurs critiques ont émergé, notamment de la part des militants écologistes. Ces dernier soulignent notamment l’absence d’un cadastre forestier complet (seulement 9 % des forêts sont enregistrées), ce qui compliquerait la surveillance et la replantation. Ils pointent aussi une faille qui pourrait aggraver la déforestation : les propriétaires de forêts jusqu’à 100 hectares peuvent désormais décider eux-mêmes de leur mode d’exploitation, y compris pour la production de cellulose, ce qui permettrait d’abattre de jeunes forêts, mettant en péril la biodiversité.

    Ce nouveau Code forestier vise donc à mieux encadrer l’exploitation du bois, mais certains craignent qu’il ne permette, paradoxalement, une plus grande destruction des forêts. Une affaire à suivre de près donc, mais la Roumanie sait que les yeux sont désormais tournés vers elle.

  • Les ONGs se mobilisent pour le climat

    Les ONGs se mobilisent pour le climat

    En 2006, à la veille de l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne, l’ONG REPER 21 voyait le jour avec une mission claire : sensibiliser le public aux enjeux environnementaux et accompagner la transition écologique du pays. Depuis, alors que les défis climatiques n’ont cessé de s’intensifier, cette organisation est devenue un acteur incontournable dans la mobilisation citoyenne pour une Europe plus verte.

     

    Pourtant, cette dynamique se heurte à de nombreux obstacles. À l’échelle mondiale, le climato-scepticisme continue de freiner les avancées, incarné par des figures comme Donald Trump, qui, durant son mandat, a retiré les États-Unis de l’Accord de Paris et minimisé l’urgence climatique. En Europe, les contradictions s’accumulent : alors que le Pacte vert européen semblait marquer un tournant ambitieux, les coupes budgétaires récentes dans les fonds dédiés à la transition écologique jettent une ombre sur les engagements pris.

     

    Dans ce contexte, le rôle des ONG comme REPER 21 devient plus crucial que jamais. Face aux reculs politiques et aux inerties institutionnelles, ces dernières continuent de sensibiliser les citoyens pour que la lutte contre le changement climatique reste une priorité. Bogdan Gioară, président de de l’association, est notre invité au micro de RRI.

     

     

  • Inflation en Europe : la Roumanie toujours dans le top trois

    Inflation en Europe : la Roumanie toujours dans le top trois

    L’Office statistique européen a récemment publié des données révélant un changement notable dans le classement des taux d’inflation annuels moyens au sein de l’Union européenne. Après avoir occupé pendant dix mois consécutifs la première place de ce classement indésirable, la Roumanie a été dépassée en janvier 2025 par la Hongrie, qui affiche désormais un taux d’inflation de 5,7 %. La Roumanie suit de près avec 5,3 %, tandis que la Croatie se positionne en troisième place avec 5 %.

     

    Tendances générales de l’inflation dans l’UE

     

    Au niveau de l’Union européenne, le taux moyen de variation des prix à la consommation, calculé sur les 12 derniers mois, a légèrement augmenté, passant de 2,7 % en décembre 2024 à 2,8 % en janvier 2025. Dans la zone euro, cette hausse est passée de 2,4 % à 2,5 % sur la même période. Ces chiffres restent au-dessus de l’objectif d’inflation de 2 % fixé par la Banque centrale européenne, considéré comme optimal pour une croissance saine de l’Union.

     

    En Roumanie, une inflation en légère baisse

     

    Selon l’Institut national des statistiques, la Roumanie a enregistré une diminution de son taux d’inflation annuel, passant de 5,14 % en décembre 2024 à 4,95 % en janvier 2025. Cette baisse est principalement attribuée à une augmentation plus modérée des prix des denrées alimentaires (+4,54 %), des biens non alimentaires (+4,60 %) et des services (+6,54 %). Malgré cette tendance à la baisse, la Banque nationale de Roumanie (BNR) a révisé à la hausse ses prévisions d’inflation pour la fin de l’année, les portant de 3,5 % à 3,8 %. Le gouverneur de la BNR, Mugur Isărescu, anticipe une trajectoire fluctuante de l’inflation au cours du premier semestre 2025, suivie d’une légère diminution. Cependant, il estime que le taux ne descendra pas en dessous de 3,5 % avant le premier trimestre 2026.

     

    « Le pays entre dans une période de pénurie de la demande, alors voyons ce qu’il en est. L’important est qu’en la combinant avec la politique fiscale et la politique monétaire, cette nouvelle situation ne conduise pas à la récession. Si la croissance économique repose principalement sur l’investissement et en particulier sur l’absorption des fonds européens, nous pensons que cela peut être évité et que nous pouvons avoir une inflation en baisse. Il s’agit d’une croissance économique – pas très importante, mais une croissance tout de même. » a conclu le gouverneur de la BNR

     

    Défis et perspectives économiques pour la Roumanie

     

    Mugur Isărescu a également mis en évidence que la Roumanie est sur le point d’entrer dans une période de demande insuffisante, ce qui pourrait avoir un double impact : une pression à la baisse sur l’inflation, mais aussi un risque potentiel pour la croissance économique. Il a insisté sur l’importance de combiner judicieusement les politiques fiscales et monétaires pour éviter une récession. Selon lui, une croissance économique, même modeste, pourrait être soutenue par des investissements accrus et une meilleure absorption des fonds européens.

     

    Par ailleurs, le gouverneur a souligné que l’évolution future de l’inflation est entourée de risques et d’incertitudes, tant internes qu’externes. Parmi les facteurs internes, l’année électorale pourrait engendrer des tensions politiques et sociales. Sur le plan externe, une éventuelle guerre commerciale entre les États-Unis et l’Union européenne pourrait avoir des répercussions négatives significatives sur l’économie roumaine.

     

    Dans ce contexte, la décision du gouvernement roumain de faire de l’absorption des fonds européens une priorité absolue est perçue positivement. La relance des investissements est également considérée comme cruciale pour soutenir la croissance économique et maîtriser l’inflation. La Banque centrale de Roumanie prévoit un taux d’inflation annuel de 3,1 % d’ici la fin de l’année 2026.

  • Le courrier des auditeurs du 07.02.2025

    Le courrier des auditeurs du 07.02.2025

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez. Je ne vais pas vous faire mon couplet habituel sur le réchauffement climatique mais partagerais simplement avec vous mon émotion d’avoir vu la première neige tomber ce matin sur Bucarest. Une neige très légère qui semblait tomber au ralenti et qui évidemment n’a pas tenu bien longtemps. Le spectacle n’en est pas moins resté splendide. A ce propos, j’en profite pour rentrer immédiatement dans le vif du sujet avec l’un de nos plus fidèle auditeur :

     

    Un grand merci à notre ami Paul Jamet pour sa fidélité et pour son engagement en faveur de la radio ! Vous nous avez récemment écrit « Si votre station décide de participer à cette Journée Mondiale de la Radio le 13 février prochain, pourriez-vous m’avertir de la diffusion d’émissions spéciales afin que je puisse en faire mention sur le site du Radio Club du Perche et auprès des membres du Club afin d’assurer la plus grande écoute possible. » Nous avons le plaisir de vous annoncer que oui, la Section française de Radio Roumanie Internationale participera bien à la Journée Mondiale de la Radio le 13 février prochain avec une émission spéciale consacrée à cet événement. Toute l’équipe s’est mobilisée pour préparer un programme riche et passionnant, en lien avec le sujet de cette année proposé par l’UNESCO « La radio et le changement climatique ». Nous espérons que cette émission suscitera l’intérêt du plus grand nombre et nous serions ravis de savoir que nos auditeurs fidèles, comme vous, seront à l’écoute !

    Quel est le rôle de la radio dans la lutte contre les changements climatiques ? La radio peut-elle encore aider à changer les mentalités afin d’avoir une meilleure implication des communautés dans cette lutte ?

    Nous attendons avec intérêt vos réponses écrites, arguments à l’appui, à notre adresse service_francais_rri@yahoo.fr et ce avant lundi prochain, le 10 février, afin que nous puissions les inclure dans notre émission spéciale.

     

     

    Bien le bonjour et un grand merci à M. Frayssignes de France, à M. Carreyn de Belgique et à M. Olivero de France pour les précieux rapports d’écoute que vous nous avez envoyés. Votre fidélité et votre engagement nous touchent énormément, et c’est toujours un plaisir de savoir que nos émissions traversent les frontières pour vous accompagner où que vous soyez. Vos retours sont essentiels pour nous permettre d’améliorer continuellement notre programmation et de mieux répondre à vos attentes. Merci pour votre soutien et votre passion pour la radio, et au plaisir de vous retrouver sur nos ondes !

     

     

    Nos amitié à notre fidèle auditeur Jacques Augustin, qui nous a récemment fait parvenir le message suivant : « Je remercie Radio Roumanie Internationale et particulièrement Alex de m’avoir répondu sur la place des femmes dans la chanson Roumaine ainsi que sur le droit ou non de Calin Georgescu de se présenter à l’élection présidentielle de Mai. Vos réponses m’ont éclairé alors que je doutais sur les chanteuses et les voyaient malencontreusement reléguées. Je me réjouis de votre réponse. » Un grand merci pour votre message chaleureux ! Nous sommes ravis d’apprendre que nos réponses ont pu éclairer vos questionnements sur la place des femmes dans la chanson roumaine ainsi que sur la candidature de Călin Georgescu à l’élection présidentielle de mai. Votre intérêt pour ces sujets et votre engagement dans la réflexion nous honorent, et c’est toujours un plaisir d’échanger avec des auditeurs aussi curieux et passionnés. N’hésitez pas à nous écrire à nouveau si d’autres questions vous viennent à l’esprit, nous serons heureux d’y répondre. Vous nous demandez aussi quand les femmes ont-elles obtenu le droit de vote en Roumanie et si cela a nécessité un long combat ?

    Les femmes ont obtenu le droit de vote en Roumanie en 1938, mais de manière limitée. Il a fallu attendre la première constitution roumaine communiste de 1948 pour qu’elles obtiennent les mêmes droits que les hommes, du moins en théorie.

    Avant cela, la Constitution roumaine de 1923 reconnaissait le suffrage universel masculin, mais les femmes en étaient exclues. Cependant, le débat sur les droits politiques des femmes existait déjà, porté par des militantes féministes et des organisations comme le Conseil National des Femmes Roumaines. Sous la dictature du roi Carol II, la nouvelle Constitution de 1938 accorde un droit de vote limité aux femmes. Elles peuvent en effet voter aux élections locales, mais avec des restrictions d’âge et de statut social (seules les femmes instruites et d’un certain âge sont éligibles). Ce droit reste surtout symbolique, car le régime de Carol II devient autoritaire et restreint globalement la démocratie. Les choses commencent à changer à partir de  1946. Après la Seconde Guerre mondiale et avec l’instauration du régime communiste, le droit de vote est pleinement accordé aux femmes. Lors des élections législatives de novembre 1946, les femmes votent pour la première fois sans restriction, dans un contexte où le Parti communiste cherche à afficher une égalité entre les sexes. Sous le régime communiste, l’égalité entre hommes et femmes est officiellement promue, bien que le pouvoir reste largement contrôlé par le Parti unique, dominé par les hommes. Pour la première fois dans l’histoire du pays, une femme pourrait être élue à la tête de la Roumanie, car si vous avez suivi les élections de novembre dernier, qui seront répétées en mai prochain, la candidate Elena Lasconi du parti USR est arrivée au second tour des présidentielles. Beaucoup de Roumains sont réticents à la voir occuper la fonction de présidente du pays, mais elle reste l’une des favorites.

     

     

     

    On termine en douceur avec notre cher M. Nouari  qui nous écoute depuis l’Algérie et qui nous a envoyé ce joli poème intitulé Jour et nuit que voici :

     

    Il est vrai qu’être

    Peut mal paraître

    Mais l’ennui

    C’est qu’à ne paraître

    Je m’ennuie

    Quelle vie

    Quand on s’ennuie!

     

    Sans nuit

    Sans l’ombre d’une nuit

    N’affichant que figure

    Du meilleur de mes jours

    Refusant les aveux

     

    De mon cœur malheureux

    Qui sans cesse se défile

    Alors que se faufilent

    De si sombres envies

    Dans l’épaisse fêlure

    De mes brillants discours

     

    Que vienne la nuit

    Que vienne la vie

    La vie vraie

    Avec son blé et son ivraie.

     

     

     

     

    Chers auditeurs, n’oubliez pas de nous envoyer votre participation pour la Journée mondiale de la radio du 13 février prochain. En attendant je vous souhaites à tous et à toutes un excellent week-end et je vous dis à très bientôt pour une prochaine édition du courrier des auditeurs !

  • Nicolae Gheorghe, intellectuel et militant rom

    Nicolae Gheorghe, intellectuel et militant rom

    En août dernier, à l’occasion de la Journée internationale des Rroms, la capitale roumaine, Bucarest, a écrit une page importante de son histoire en inaugurant, dans le secteur 4, la place Nicolae Gheorghe. Cet événement marque un tournant historique, car pour la première fois, une place publique rend hommage à un intellectuel roumain d’origine rom. Fruit d’un travail collectif porté par des associations engagées telles que Roma Education Fund Romania, Roma for Democracy, European Roma Institute for Art and Culture (ERIAC) et Roma Entrepreneurship Development Initiative (REDI), ce projet a reçu le soutien du maire de Bucarest, Nicușor Dan, qui était présent lors de l’inauguration. Invité au micro de RRI, Ciprian Necula, sociologue et militant rom, nous a raconté qui était Nicolae Gheorghe, offrant un éclairage précieux sur la vie et l’héritage de cet intellectuel engagé qui s’est battu tout au long de sa vie pour la reconnaissance de sa communauté.

  • « La Princesse Bibesco – Frondeuse et cosmopolite » d’Aude Terray

    « La Princesse Bibesco – Frondeuse et cosmopolite » d’Aude Terray

    Bien que prolifique et auteur d’une œuvre majeure, Marthe Bibesco a été largement oubliée, en France comme dans son pays d’origine la Roumanie. Retour avec l’autrice sur la vie et le parcours de cette figure injustement méconnue, entre élégance, diplomatie et engagement intellectuel. « La Princesse Bibesco – Frondeuse et cosmopolite » d’Aude Terray vient tout juste de paraître en roumain, l’occasion pour le public de Roumanie de redécouvrir cette figure oubliée de son histoire, dont l’héritage littéraire et intellectuel mérite d’être célébré.

     

  • Le courrier des auditeurs du 10.01.02025

    Le courrier des auditeurs du 10.01.02025

    Bonjour à tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez ! Je vous souhaite une excellente année 2025, tous mes vœux de bonheur, en espérant qu’elle apporte avec elle joie et bonnes nouvelles, dont nous avons je crois tous bien besoin. Je suis ravie de débuter cette nouvelle année avec vous ! Je rentre pour ma part tout juste de vacances, vacances que j’ai passé avec ma famille au Canada pour rendre visite à ma sœur qui y vit. Je ne vais pas vous mentir, c’était une expérience incroyable et très dépaysante. J’ai pris pleinement la mesure de ce que signifiait le mot hiver, avec des températures allant parfois jusqu’à -18 degrés. Heureusement j’étais bien équipée. C’était incroyable, tous ces paysages recouverts de neige, les rivières et les lacs entièrement gelés. Difficile de rester longtemps dehors, mais le spectacle était exceptionnel ! J’ai même failli avoir la chance d’admirer des aurores boréales. En effet, je ne sais pas si vous avez un peu suivi cette affaire mais la semaine dernière a eu lieu ce que l’on appelle une tempête géomagnétique. Il s’agit de fluctuations brusques et intenses du magnétisme terrestre suite à d’importantes éruptions solaires. Celle de la semaine dernière était très intense, provoquant ainsi des aurores boréales qui étaient visibles même en Europe. Malheureusement pour moi, le ciel était couvert cette nuit-là, et malgré mes prières et mon courage (je suis restée debout une bonne partie de la nuit à scruter le ciel malgré la température) je n’ai rien vu. J’ai découvert le lendemain que ceux qui avaient eu le courage de descendre jusqu’au lac avaient pu admirer de superbes aurores boréales toute la nuit. Mais bon, je n’ai aucun regret. Ce sera pour une prochaine fois. Quoi qu’il en soit, il semblerait que ces phénomènes deviennent plus courants au cours des prochaines années. Qui sait, peut-être aurons nous la chance d’en voir en France prochainement ? En attendant, voici les messages que nous avons reçu de votre part pour la nouvelle année, ainsi que vos réactions suite à l’émission sur la personnalité de l’année !

     

    On commence avec notre fidèle ami et auditeur Paul Jamet de France qui nous écrit « concernant la personnalité de l’année 2024, j’avoue que je suis tout de même surpris du choix de votre auditoire tant cette personnalité suscite des réactions très contrastées !  Sur le plan positif, il est facile de s’accorder sur ses apports en matière d’innovation dans le spatial, dans celui des voitures électriques, etc. Mais les points qui font débat concernent sa gestion controversée de Twitter / X , ses déclarations publiques polémiques, ses décisions managériales contestées  et l’impact de ses tweets dans le monde de la finance. Vos auditeurs qui l’ont proposé ne semblent pas avoir réellement expliqué les raisons de leur choix hormis l’auditeur argentin que vous citez. Ce choix, je pense, reflète plus les capacités d’influence du personnage que ses actions concrètes. Son entrée en politique aux côtés de Donald Trump nous dira au cours de l’année 2025 si cette désignation est pleinement justifiée. » Merci M. Jamet pour votre message. L’intérêt de cette émission est aussi de susciter débat et discussion. Il serait en effet intéressant que les auditeurs ayant fait cette proposition justifie leur choix, s’ils nous écoutent, nous serons ravis d’avoir leur réponse à ce sujet.

     

    On continue avec André Biot de Belgique qui nous envoie ses vœux que voici « Un tout tout grand merci pour vos voeux, et à mon tour, je vous souhaite à tous les membres du service français une très belle année 2025. Continuez à nous présenter des programmes intéressants. » Un grand merci et une très belle année à vous. Nous ferons de notre mieux pour être à la hauteur de votre requête !

     

    On poursuit avec Jean-Marc Orly de France qui nous a aussi adressé ses vœux « ‌« Bonjour à toute l’équipe, Je vous adresse un grand merci pour votre carte de vœux. Je vous souhaite à vous et à vos proches un joyeux Noël, de bonnes fêtes de fin d’année. J’adresse aussi ces vœux à ceux et celles qui se sont éloignés des micros,  Dominique, Andrei, Ligia … Bon courage pour ceux d’entre vous qui assurent les émissions durant cette période … bonnes vacances aux autres. ». Merci et une très belle année 2025 à vous M. Orly. Nous ne manquerons pas de transmettre votre messages à nos collègues et amis qui se sont comme vous le dites si joliment «éloignés du micro ».

     

    Une belle et heureuse année 2025 à notre fidèle auditeur du Sénégal, M. Amady Faye, qui nous écrit « A moins de deux jours de la fin de l’année, j’anticipe en souhaitant une Bonne et Heureuse Année 2025 à tous les Services de Radio Roumanie Internationale. Un An Nou Fericit ! » Va multumim pour ce gentil message et bravo pour vos progrès en Roumain !

     

    On poursuit avec notre poète préféré d’Algérie, M Naghmouchi  Nouari, qui nous a envoyé un joli poème pour célébrer la nouvelle année :

    Un zest de réussite
    Un soupçon d’imprévu
    Une pointe d’ humour
    Le tout arrosé de bonheur et d’amour !
    Et cette nouvelle année aura une saveur inoubliable…
    Meilleurs Voeux !

    Merci à vous pour ce joli poème, une très belle et heureuse année 2025 et tous nos vœux de la part de l’équipe de la section française !

     

    Nos amitiés à Guy Le Louet de France, que nous remercions chaleureusement pour sa cybercarte très originale qui ressemble à un petit dessin animé de noël. Très originale ! Je ne connaissais pas du tout. Vous êtes bien plus moderne que moi !

     

    Un grand merci à notre fidèle auditeur Gilles Gautier et à toute l’équipe du Radio Club du Perche pour leur superbe carte de vœux et leur petit message « Au nom du RCP, je souhaite à toute votre équipe une excellente année 2025. Que vos vœux les plus chers se réalisent… Continuez à nous faire des émissions toujours aussi intéressantes et vos auditeurs seront ravis. Un de mes vœux plus personnel est que la paix règne enfin sur notre planète ». Un grand merci M. Gautier pour ce message touchant. Je ne peux que vous rejoindre sur cette dernière partie et espérer que les esprits s’apaisent et que 2025 apporte avec elle la paix pour mettre un terme à la guerre et aux tensions qui règnent partout.

    Nous saluons René et Reine Poingt que nous remercions pour leur carte de vœux et leur jolie photo. Nous vous souhaitons une belle et heureuse année 2025 à tous les deux et espérons qu’elle vous apporte à vous aussi plein de belles choses.

     

    Bien le bonjour à M. Bashir qui nous écoute depuis le Pakistan et nous a envoyé ces vœux en anglais. En voici pour vous la traduction : « Alors que nous disons adieu à 2024 et que nous accueillons l’aube de 2025, je vous adresse mes vœux les plus chaleureux, ainsi qu’à toutes les personnes présentes à la radio. Votre dévouement et votre travail acharné tout au long de l’année écoulée ont apporté une joie et un savoir immenses à des auditeurs comme moi. Je suis vraiment reconnaissant pour les moments mémorables que vos émissions ont créés. Pour 2025, je vous souhaite, ainsi qu’à toute l’équipe, bonheur, bonne santé et succès continu. Que cette nouvelle année apporte prospérité et joie dans vos vies.  Merci pour votre engagement inébranlable en faveur de l’excellence. Je vous souhaite à tous une bonne année remplie de nouvelles opportunités et de moments précieux ! » Un grand merci M. Bashir pour ce message chaleureux et plein d’optimisme qui réchauffe le cœur. Nos meilleurs vœux de la part de toute l’équipe et nous ne manquerons pas de continuer à mener à bien notre mission afin de vous offrir le meilleur de la radio !

     

    Voilà chers auditeurs. Toute l’équipe de la section française se joint à moi pour vous remercier pour vos doux messages et vos vœux de nouvelle année. Nous vous souhaitons à toutes et tous une excellente année 2025. Une année de partage, de paix et de découverte, durant laquelle nous poursuivrons notre mission afin de vous offrir le meilleur de la radio pour en apprendre davantage sur ce beau pays qu’est la Roumanie ! A très bientôt pour une prochaine rubrique du courrier des auditeurs !

  • La magie de Noël, un baume pour le cœur roumain

    La magie de Noël, un baume pour le cœur roumain

    Sibiu : « Christmas Unboxed », une tradition toujours plus féerique

    Le marché de Noël de Sibiu, considéré comme l’un des joyaux des fêtes roumaines, a ouvert ses portes le 15 novembre, dévoilant un univers enchanteur qui ravivait les souvenirs d’enfance. Depuis son lancement en 2007, en tant que premier marché de Noël de Roumanie, Sibiu est devenue la « Capitale de Noël » par excellence. Cette 17ᵉ édition s’étend sur trois places emblématiques du centre historique : la Grand Place, la Petite Place et la Place Huet, toutes magnifiquement décorées et illuminées.

    Plus de 120 chalets en bois proposent une myriade de trésors : des décorations artisanales, des objets faits main, et bien sûr des spécialités culinaires locales, comme les brioches cozonac, les saucisses fumées et le vin chaud épicé. Les visiteurs ont également pu découvrir des nouveautés, notamment la Maison du Père Noël avec son Ascenseur Magique, où les enfants plongent directement dans l’univers des contes de fées. Non loin de là, un chalet tyrolien, directement importé d’Autriche, ajoute une touche internationale à cette fête locale.

    La Petite Place, transformée en « Pays du Père Noël », regorge d’attractions pour petits et grands : un carrousel, un petit train, des projections multicolores sur les façades historiques et des animations immersives. Pour faciliter l’accès à cette féerie, un service spécial de bus, le « Sibiu Christmas Shuttle », a été mis en place pour les visiteurs venant de Bucarest. Les festivités, qui ont accueilli des milliers de personnes, se poursuivent jusqu’au 5 janvier, laissant des souvenirs impérissables.

     

    Craiova : un conte de fées lumineux

    Craiova a aussi inauguré son marché de Noël le 15 novembre dernier, plongeant immédiatement la ville dans une ambiance féerique. Sur la Place Mihai Viteazul (Michel le Brave), des milliers de visiteurs de émerveillés sont déjà venus admirer les innombrables lumières scintillantes. Ce marché, récompensé à plusieurs reprises comme étant l’un des meilleurs d’Europe, a franchi un nouveau cap cette année avec des attractions inédites et des thématiques originales.

    Le thème principal, « La Belle et la Bête », a transformé la place centrale en un décor de conte de fées. Chaque espace a son propre univers, avec des zones inspirées de « Star Wars » ou du « Village du Père Noël ». Parmi les nouvelles attractions, les visiteurs ont pu tester la luge volante la plus haute d’Europe de l’Est ou encore l’ascenseur du Père Noël, qui offre une expérience unique aux enfants. Les classiques sont également au rendez-vous : une grande roue spectaculaire, des carrousels, une montagne russe, une patinoire et des films en réalité virtuelle ont captivé toutes les générations.

    Les stands de nourriture et de boissons viennent ravir les gourmets, avec des spécialités locales telles que les saucisses « caltaboș », le pain d’épices, ou encore les fameux kurtos kalacs (brioche hongroise sucrée en forme de tube). Les visiteurs, qu’ils soient locaux ou venus de loin, peuvent savourer cet événement magique, et ce jusqu’au 5 janvier.

     

    Bucarest : des marchés pour tous les quartiers

     

    Place de la Constitution : le cœur battant des fêtes

    À Bucarest, le marché de Noël principal, situé Place de la Constitution devant le majestueux Palais du Parlement, a ouvert ses portes le 29 novembre. Avec ses 130 chalets, il représente un véritable carrefour de traditions et d’artisanat roumain. Les visiteurs ont pu y explorer des stands regorgeant de décorations, de cadeaux et de mets typiques, tout en profitant des nombreuses attractions comme la grande roue panoramique et la maison du Père Noël.

    Cette édition s’est distinguée par des initiatives inclusives, notamment la journée « Silent Day », dédiée aux enfants en situation de handicap, avec des ajustements pour leur permettre de profiter pleinement de la magie des fêtes. Des concerts variés ont également rythmé le marché, culminant avec une performance exceptionnelle de l’Orchestre métropolitain le 24 décembre pour célébrer Noël.

     

    West Side Christmas Market : la magie à Drumul Taberei

    Dans le quartier ouest de Drumul Taberei, le « West Side Christmas Market » offre une expérience immersive à ses visiteurs. Illuminé par des milliers de lumières et dominé par un sapin majestueux, ce marché combine tradition et modernité avec des activités telles que la patinoire, des spectacles de contes pour enfants et des concerts en plein air. Les visiteurs apprécient particulièrement les jeux en réalité virtuelle qui retracent la route des rennes du Père Noël.

     

    Laminor Winter Wonderland : un voyage thématique unique

    Le marché de Noël organisé dans les anciennes halles Laminor, dans le 3ᵉ arrondissement, a émerveillé les visiteurs par ses thématiques variées : Pôle Nord, Forêt Magique ou encore Noël Tropical. Ce lieu, mélangeant histoire et festivités modernes, propose des activités inédites, comme des montgolfières ou des manèges spécifiques.

    Timișoara : une ambiance musicale et festive

    À Timișoara, le marché de Noël a débuté le 30 novembre, marquant sa 17ᵉ édition avec un programme riche en festivités. La place de la Victoire s’est transformée en une véritable scène enchantée, accueillant chaque soir des concerts en tout genre. Des artistes locaux et internationaux ont offert des performances mémorables, contribuant à l’atmosphère festive.

    Outre les animations musicales, les attractions comme la grande roue, les carrousels et le train touristique ont attiré de nombreuses familles. Les stands gastronomiques, proposant des plats traditionnels et des sucreries artisanales, sont un véritable délice pour les visiteurs. Le marché a également organisé des moments spéciaux, comme l’arrivée du Père Noël ainsi qu’un spectacle sur glace, qui a enchanté les plus jeunes.

     

    Oradea : l’élégance festive au rendez-vous

    Oradea (nord-ouest) a brillé de mille feux dès le 29 novembre, accueillant son marché de Noël dans deux lieux emblématiques : les places de l’Union et Ferdinand. Ce marché, connu pour son élégance et son atmosphère conviviale, a attiré un grand nombre de visiteurs. Les chalets proposent des produits artisanaux, des décorations festives et des spécialités culinaires rappelant les traditions roumaines.

    Les lumières féeriques qui illuminaient chaque recoin de la ville ont contribué à l’ambiance magique, faisant d’Oradea une destination incontournable pour les amateurs de fêtes de fin d’année.

     

    Iasi met à l’honneur authenticité et convivialité

    Enfin, plongez dans la magie des fêtes en découvrant les marchés de Noël enchanteurs de la ville de Iași, où traditions locales et esprit festif s’entremêlent pour le bonheur des petits et des grands. Ces événements lumineux et chaleureux offrent aux habitants comme aux visiteurs l’opportunité d’explorer un éventail de décorations féériques, de cadeaux artisanaux, de boissons réconfortantes et de mets traditionnels. Les charmants chalets en bois, ornés de guirlandes scintillantes et de lumières éclatantes, animent cinq espaces distincts de la ville. Sur le boulevard Ștefan cel Mare (Etienne le Grand), un parc d’attractions promet des moments inoubliables grâce notamment à sa majestueuse grande roue.

    Du Palais de la Culture jusqu’à la Maison du Livre (Casa Cărții), les visiteurs se laisseront séduire par les stands débordant de trésors : articles en cuir et en fourrure, vin chaud parfumé, produits fermiers authentiques, objets religieux et délices culinaires locaux. Devant l’Hôtel de Ville, l’ambiance est tout aussi festive, avec des étals proposant artisanat, décorations, pâtisseries gourmandes, thés et produits issus de l’apiculture. Enfin, pour compléter cette aventure féerique, la foire « Traditions de la rue Lăpușneanu » promet aux visiteurs une immersion totale dans l’authenticité et la convivialité des fêtes de fin d’année.

     

    Un Noël sous le signe de la tradition et du renouveau

    En 2024, les marchés de Noël en Roumanie ont prouvé, une fois encore, leur capacité à rassembler les cœurs et à sublimer les traditions. Ces événements ne se contentent pas de célébrer Noël : ils incarnent une identité culturelle riche et une convivialité unique. Dans un contexte politique chargé, ils ont permis aux Roumains et aux touristes de partager des moments de joie.

    Qu’il s’agisse des chants traditionnels, des mets savoureux ou d’attractions innovantes, ces marchés parviennent à conjuguer tradition et modernité, créant des souvenirs inoubliables. Alors que les lumières s’éteignent et que l’année s’achève, ces instants magiques rappellent que Noël, au-delà des cadeaux, est avant tout un moment d’union et de partage.

  • Rencontre avec la pianiste Axia Marinescu

    Rencontre avec la pianiste Axia Marinescu

    Axia Marinescu est née et a grandi à Bucarest avant de partir faire ses études à l’étranger, comme bon nombre de ses compatriotes roumains. Elle a accepté notre invitation et revient pour nous sur son parcours et sa passion pour la musique au micro de RRI.

     

  • Le courrier des auditeurs du 13.12.2024

    Le courrier des auditeurs du 13.12.2024

    Bonjour a tous et à toutes qui nous écoutez où que vous soyez ! Je suis ravie de vous retrouver pour cette nouvelle rubrique du courrier des auditeurs, qui sera d’ailleurs pour moi la dernière de cette année 2024. J’ai en effet la joie immense de partir en vacances la semaine prochaine, direction Montréal au Canada, où j’aurais le bonheur de passer quelques jours pour célébrer les fêtes de fin d’année avec ma famille. Je suis enchantée à cette idée et cela fait plusieurs semaines que je prépare le départ. J’appréhende un peu car les hivers sont rudes de l’autre côté de l’Atlantique. Mais je dois admettre que je suis curieuse de découvrir le froid du grand nord qui, j’imagine n’a rien à voir avec le nôtre. Qui plus est, je ne suis pas mécontente de quitter la Roumanie pour quelques semaines car comme vous l’avez sûrement entendu, le climat est assez tendu depuis les résultats du premier tour des élections présidentielles. Si vous n’avez pas suivi, alors voici rapidement ce qu’il en est : le premier tour des élections présidentielles s’est déroulé le 24 novembre dernier. A la surprise générale, le candidat indépendant Câlin Georgescu est arrivé en tête avec 22 % des voix. La Roumanie était en état de choc. Plusieurs enquêtes ont été ouvertes, avec le soutien de la Commission européenne, permettant de mettre en lumière de nombreuses irrégularités. Suite à quoi la Cour constitutionnelle de Roumanie a pris la décision d’annuler le premier tour. Ce qui oblige le pays à réorganiser l’ensemble du processus électoral en revotant aussi un nouveau calendrier. Entre temps, les Roumains ont aussi voté pour les élections législatives, qui ont confirmé la monté des extrêmes avec l’arrivée du parti AUR qui a remporté de nombreux sièges dans le nouveau parlement roumain. Bref, vous l’aurez compris, comme partout ailleurs, le climat en Roumanie n’est pas au beau fixe, et l’incertitude règne. C’est pour cette raison que je me réjouis de pouvoir prendre un peu le large car la tension ici est très palpable. Vous avez d’ailleurs été nombreux et nombreuses à partager avec nous vos inquiétudes et votre soutien. Je vais donc m’empresser de répondre à vos messages en ce sens.

     

    Nos amitiés à notre fidèle auditeur M. Marsan de France qui nous a écrit, en réaction à la situation électorale : « Le résultat du 1er tour de l’élection présidentielle en Roumanie ne m’étonne pas. L’exemple de la France aux élections européennes puis aux élections législatives placent en tête un parti “nationaliste” très à droite et d’idéologie favorable à la Fédération de Russie. Dans d’autres pays comme la Hongrie, la Pologne ce phénomène apparait. A en savoir les causes, cela est plus difficile notamment concernant une influence extérieure. Je me rappelle des anciens qui avaient connu en France la deuxième guerre mondiale. Ils citaient la 5ième colonne. ” Français, soyez prudents, , soyez sur vos gardes des oreilles ennemies vous écoutent…” Taisez vous ! ». Effectivement je pense que de nombreux Roumains ont été surpris de la percée fulgurante de ces partis ou partisans pro-russes. Chez beaucoup, cela a réveillé de vieilles terreurs et notamment la peur de voir la Russie reprendre la main sur les affaires du pays. D’autant que la situation en Géorgie et en République de Moldavie voisine avait déjà accentué les craintes de nombreux Roumains. De nombreuses enquêtes ont été ouvertes afin de faire la lumière sur la situation, et comme je le disais en préambule, le premier tour des élections a finalement été annulé. La Roumanie devra donc voter un nouveau calendrier électoral afin que de nouvelles élections soient organisées en 2025. La situation est un peu chaotique, et avec toutes ces émotions, je pense qu’il n’est pas simple de comprendre ce qui s’est passé. Des enquêtes ont été ouvertes afin de déterminer le rôle de la Russie, la plateforme TikTok, accusée d’avoir favorisé le candidat Calin Georgescu, a elle aussi dû rendre des comptes. Je pense que l’on y verra plus clair dans quelques semaines, quand les tensions seront un peu retombées, si elles retombent, car il n’est pas exclu que les partisans et soutiens de Calin Georgescu montent au créneau prochainement en réaction à la décision de la CCR d’annuler les élections.

     

     

     

    On poursuit avec notre ami Jacques Augustin de France qui écrit quant à lui « Le temps continue de défiler comme si de rien n’était et nous voici dans le mois de la Nativité dernier de l’année Olympique et de la Paix. Cela m’Incite à écouter les émissions en français de Radio Roumanie Internationale ne serait-ce que pour analyser les résultats de l’élection présidentielle après recomptage des bulletins. J’attends les résultats en espérant qu’un pro-européen et non un pro-russe devienne président de la Roumanie. Ceci m’amène à vous demander si la Roumanie pourrait se retirer de l’Otan et de l’UE,? Mais qui est Calin Georgescu? Vive inquiétude de votre auditeur pour l’avenir de la belle Roumanie mais peut-être abus du pouvoir? »

    Merci pour votre message et pour votre fidélité. Vous soulevez plusieurs points d’actualité et de réflexion auxquels je vais tenter de répondre du mieux possible, étant donné que je ne suis pas roumaine. Concernant les résultats des élections présidentielles, la Roumanie, comme tout État démocratique, suit des procédures strictes pour garantir la transparence du scrutin, y compris en cas de recomptage des bulletins comme ce fut le cas la semaine dernière. Nous espérons, tout comme vous, que le choix des citoyens reflétera un avenir stable et tourné vers des valeurs de démocratie et de coopération internationale. C’est en tout cas le message qu’ont récemment fait passer les partis qui cherchent à former une coalition au sein du Parlement récemment élu, afin de garantir la stabilité politique dans le pays.

    Vous vous interrogez également sur l’éventualité d’un retrait de la Roumanie de l’OTAN et de l’Union européenne. À ce jour, il n’existe aucun signe concret indiquant une telle volonté politique puisque le candidat ayant évoqué de telles aspirations n’a pas été élu au poste de président. En outre, la Roumanie a toujours montré son attachement à ses engagements euro-atlantiques, qui garantissent la sécurité et la prospérité du pays. Une sortie de ces organisations serait un choix complexe, qui nécessiterait un large débat public et des décisions majeures au plus haut niveau. Le PSD, le PNL, l’USR et l’UDMR ont même choisi de s’accorder au sein du nouveau parlement roumain afin de rassurer leurs électeurs en affirmant leur volonté claire à tous de rester tournés vers l’europe.

    Quant à Călin Georgescu, il s’agit d’une figure controversée dans le paysage politique roumain. Connu pour ses prises de position critiques envers les institutions occidentales, son affinité avec le pouvoir russe et ses opinions nationalistes radicales inquiètent. Son influence reste limitée, mais ses idées suscitent des débats sur l’avenir de la Roumanie, qui a soudainement pris conscience que l’extrême droite avait gagné en importance dans le pays. Le déni n’est aujourd’hui plus possible, et comme en France, il est grand temps que les dirigeants roumains s’interrogent sur ce qui pousse une partie de l’électorat à se tourner vers ce genre de personnage. Je comprends donc vos inquiétudes pour l’avenir, car force est de constater qu’ici comme ailleurs, il y a fort à parier que les représentants politiques cherchent à instrumentaliser cette montée des extrêmes pour chercher à se faire réélire, plutôt que de résoudre les problèmes de fond qui gangrènent le pays.

     

     

    Voilà pour vos réactions suite aux résultats des élections présidentielles et législatives en Roumanie. Poursuivons à présent sur une note un peu plus légère avec un message de Joël Touchard qui nous écrit « je reprends les écoutes après quelques mois d’interruption depuis mon petit village du Perche à coté de gréez sur roc, siège du Radio Club du Perche dont je fais parti depuis plusieurs années ». Et bien cher M. Touchard, bon retour parmi nous, j’espère que vous aurez l’occasion de reprendre une écoute régulière et que nous aurons la joie de recevoir vos messages ! Nos amitiés à vos camarades et amis du Radio Club du perche !

     

    Salutations à Joel Destrade  avec son très gentil message dans lequel il nous écrit « J’aime toujours autant vous écouter même si je ne vous envoie pas à chaque fois un rapport d’écoute. Peut être devrais je le faire d’ailleurs. Je pense que ma femme et moi devons enfin envisager un voyage touristique dans votre pays. Peut-être l’an prochain… En tout cas continuez comme ça à faire rayonner votre pays ». Merci cher M. Destrade. Je ne peux que vous encourager à franchir le pas pour venir visiter la Roumanie. Je pense que vous ne serez pas déçu, ni vous ni votre femme. En attendant, pour vous mettre l’eau à la bouche, je vous recommande nos rubriques « Radio Tour » et « Visitez le Roumanie » que vous pouvez retrouver sur notre site internet et qui peuvent déjà vous donner quelques idées de destinations pour votre voyage. Vous verrez qu’il y a de quoi faire !

     

     

     

    Nos amitiés à Amady Faye que nous remercions chaleureusement pour son petit message que voici « Bonjour à toute la rédaction française de la radio amie, Je souhaite au Peuple roumain une belle célébration de la fête nationale. La Multi Ani Romania ! » Merci à vous pour cette gentille attention, et surtout bravo pour cette belle expression en roumain. Vous êtes sur la bonne voie, je vous encourage à poursuivre votre initiation avec notre rubrique « la leçon de roumain » sur notre site. Et qui sait, peut être pourrez-vous bientôt partager vos rapports d’écoute en roumain ?

     

     

    Un grand merci à Thomas Begue de France qui nous a lui aussi écrit à l’occasion de la fête nationale roumaine. Voici son message : « En tant qu’auditeur fidèle de votre station, je me permets de vous adresser une grande Fête Nationale, en ce Dimanche 1er Décembre 2024, que tout se passe dans la joie et la bonne humeur, toujours à l’écoute sur internet, recevez mes sincères salutations. »  Merci M. Begue pour ce gentil message. Si vous étiez sur les ondes le 1e décembre dernier, vous n’êtes pas sans savoir que l’ambiance en ce début décembre était plutôt morose en Roumanie. Cela n’a pas empêché les Roumains de suivre la parade en l’honneur de la fête nationale. J’ai d’ailleurs moi-même assisté, à mon corps défendant, au défilé aérien puisque les avions sont tous venus terminer leur pirouette au-dessus de mon immeuble.

     

     

    Enfin on termine avec un message de notre fidèle auditeur Paul Jamet qui nous écrit « J’espère que vous allez toutes et tous  très  bien … Ce court message pour vous souhaiter une belle journée pour la  Saint-Nicolas. Et pour illustrer cet envoi, j’ai demandé à une intelligence artificielle de concevoir une image de St-Nicolas devant l’Église princière de Curtea de Argeş ; j’espère que cette image vous plaira . Je vois que vous poursuivez votre exploration du fonctionnement de l’intelligence artificielle. Chapeau bas ! Je suis en tout cas impressionnée du résultat. Un grand merci pour cette image et ce gentil message.

     

     

    Voilà chers auditeurs et auditrices, c’est ici que s’achève cette rubrique du courrier des auditeurs. Je vous souhaite à tous et à toutes d’excellentes fêtes de fin d’année qui je l’espère, remonteront le moral des troupes pour débuter l’année 2025 du bon pied.

  • Ecoutez l’émission du 08.12.2024

    Ecoutez l’émission du 08.12.2024

    On passe aujourd’hui en revue l’actualité avec un dossier consacré à l’exercice « Southern Shield » qui se déroule en Roumanie, coordonné par le Commandement des Forces armées des Etats-Unis en Europe, en coopération avec les structures militaires roumaines. On revient aussi sur le 1e décembre 1918, date historique, aujourd’hui fête nationale de la Roumanie. Sans oublier votre rubrique musicale préférée ainsi qu’une nouvelle éition du courrier des auditeurs. Bonne écoute !

  • « Nos pères ne rêvent plus en Roumain »

    « Nos pères ne rêvent plus en Roumain »

    Selon les dernières estimations du Conseil national pour l’étude des archives de la Securitate (les services secrets du régime de l’ancien dictateur roumain Nicolae Ceausescu), près de 97 000 Roumains auraient fuit le régime entre 1968 et 1989. Parmi eux, beaucoup se sont établis à l’étranger et ont choisi d’y rester, même après la chute du régime en 1989. Leurs enfants sont donc nés et ont grandi dans un autre pays que le leur. Des enfants pour qui la Roumanie est aujourd’hui un pays lointain, voire étranger, dont ils ne parlent pas forcément la langue. Un pays dont ils ont pourtant entendu parler, dont ils connaissent parfois l’histoire et la culture, qu’ils peinent à s’approprier, tant le silence règne sur le passé de leurs parents. Pourtant, on le sait aujourd’hui, le silence n’empêche pas la transmission d’une génération à l’autre. Et c’est justement de ce silence qu’on choisit de parler nos deux invitées du jour, Lia Ionel et Wanda Efremov – Bobescu, toutes deux nées en France d’un père roumain et d’une mère française, au travers de leur pièce de théâtre « Nos pères ne rêvent plus en Roumain ». Un projet qu’elles ont co-écrit et qui approche avec sensibilité le poids du silence, soulève des questions parfois sans réponse, et interroge sur l’identité. Comment savoir qui l’on est et où l’on va lorsque l’on ne sait pas tout à fait d’où l’on vient ? Un spectacle entièrement inspiré de leur expérience personnelle et dont elles ont accepté de nous parler au micro de RRI.