Author: Iulia Hau

  • 2025年2月19日:人工智能是否会抢走我们的工作?我们该怎么办?

    2025年2月19日:人工智能是否会抢走我们的工作?我们该怎么办?

    人工智能是否会引发失业危机,使人类劳动变得无关紧要,这是当今时代的一个迫在眉睫的问题。尽管一些较为乐观的预测认为,人工智能只会取代那些重复性的工作,即不需要员工创造力和创新的工作,但媒体和创意行业的员工清楚地意识到,情况可能比这更加严峻。超过1/3的翻译工作者的工作量因人工智能而减少了,而一些公司甚至裁掉了撰稿人职位,只保留最低限度的员工,以使人工智能生成的内容“听起来更人性化”。此外,美国的一项研究显示,46%的受访者担心人工智能将会取代新闻记者和书籍作者。

    卢伊扎·巴恩亚伊(Luiza Banyai)是一位拥有20多年人力资源经验的专家兼组织转型顾问。她认为,在这种情况下,持续学习和自我提升的重要性比以往任何时候都更加重要。然而,雇主和员工对此都应当担责任,她说:“首先,人工智能的出现应该激发学习的需求。我们每个人都有责任学习——也就是说,我的老板不能为我的个人发展负责,但他有责任确保我拥有必要的工具和知识,能够胜任我被雇佣的工作。或者,我能够在公司内成长,因为这对我和公司都是有利的。最困的难并非是提升一个人的技能,而是让他在文化上适应。一旦我在文化上适应了一家公司,了解公司的运作方式,理解业务,那么实际上,投资于我的成长是最容易的,这样我就可以迈向其他职位。这是经理的工作。而我的责任是为自己的成长负责。”

    卢伊扎·巴恩亚伊认为,对于那些直接受到人工智能影响的人而言,由于对他们所精通的职业不再有需求,恐惧会产生负面影响。专家建议采取另一种态度:“每次都是一个过程,我需要回到起点,理解我想要什么,我喜欢做什么,我做的哪些事情是可以获得报酬的?我做的哪些事情不再有市场?好吧,我可以做些什么不同的事情来保持自己的相关性?然后你就需要开始学习其他技能,仅此而已。一切都在变化。几年前有主播这个职业吗?有Uber吗?有做全球翻译能力吗?未来会出现人工智能伦理专家,会出现假新闻检测员,这些职位在公司中将会变得非常重要。”

    专家认为,近年来在罗马尼亚,人力资源部门的能力发展没有得到足够且有效的投资,因此人力资源无法在组织发展和员工成长方面发挥最大作用。此外,专家还认为中层管理者的能力没有与公司基础设施有机且协调地增长,导致这些管理者不知道如何以可持续和健康的方式发掘团队中的人力潜力。担任这些职位的人不再拥有必要或合适的工具来帮助他人成长、保持积极性和参与感。

    卢伊扎·巴恩亚伊说:“这就像2008年至2009年的上次大危机一样。当然,之后我们还经历了其它危机,比如新冠疫情等等……现在我们又面临新的挑战。但当时的情况是:公司需要迅速走出困境,生存下来。因此,他们需要那些专注于交付结果的人。这些人成长了,交付了结果。但他们交付的只是业务/流程的结果。在人员管理方面,要想提升管理能力,你需要以有机和战略性的方式进行投资,促进发展。你必须教会经理如何使用工具。你必须履行你的职责,教会他们,然后为他们创造一个适合应用的环境,但当时已经没有时间了。因此,许多人只是被赋予了头衔和职位;在某种程度上,职位提升被用作一种保留员工的手段,这是错误的,因为从长远来看,这只会形成安全感,而不会带来发展,不会形成参与感,只是一种合同的安全感。这在公司行为中是显而易见的,体现在压力中,体现在缺乏领导者的事实中,因为经理的角色最终也是指挥者。就像一个乐队的指挥,从影响力的角度来看,他可以如此微妙和美好……。”

    最近的一项研究显示,50%的罗马尼亚员工认为,公司目前的再培训/提升计划未能培养出适应现实生活场景的沟通和人际关系能力(软技能)。在大公司中,这一比例上升到56%。

    卢伊扎·巴恩亚伊认为,公司在员工生活中扮演的角色是值得尊敬的,因为他们有机会为人们提供有用的技能,不仅在工作中,而且在生活的各个方面。学会有效沟通、参与决策、提供和接受反馈,这些品质有助于过上更好的生活,也有助于构建一个更好的社会。因此,那些拥抱持续学习的组织将拥有能够应对时代变化的员工。对他们来说,技术将成为盟友,而不是恐惧的根源。

     

     

     

     

     

    逸雪(翻译)

     

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  • « Travail de femme », des solutions pour lutter contre l’inégalité de genre dans les domaines scientifiques

    « Travail de femme », des solutions pour lutter contre l’inégalité de genre dans les domaines scientifiques

    Le plafond de verre roumain

    Au niveau mondial, les statistiques de l’UNESCO montrent que les femmes ne représentent qu’un tiers des chercheurs scientifiques et que cette proportion est restée stable au cours des dix dernières années. Aux niveaux supérieurs, c’est-à-dire aux postes de direction et en tant que membres des académies nationales des sciences, les femmes ne sont que 12 %.

    Selon les données de 2023, en Roumanie, les femmes représentent 41 % des diplômés dans les domaines des STIM (sciences, technologies, ingénierie et mathématiques), ce qui est supérieur à la moyenne européenne de 32,8 %. Dans le classement européen, les deux pays suivants avec les pourcentages les plus élevés sont la Pologne et la Grèce. Toutefois, les femmes roumaines titulaires d’un doctorat en sciences et technologies ne représentent que 0,24 % de la population totale du pays, ce qui place la Roumanie au dernier rang de l’UE. En outre, seule une personne sur cinq employée dans les domaines des STIM en Roumanie est une femme.

    Les experts scientifiques estiment que nous devrions moins nous intéresser aux chiffres qui placent la Roumanie en tête des pays où les femmes sont diplômées ou travaillent dans le domaine scientifique qu’à la faible représentation des femmes dans les postes de recherche de haut niveau. Une explication possible de l’implication apparente des femmes roumaines dans les domaines des STIM, c’est-à-dire le fait que nous ayons le pourcentage le plus élevé de femmes diplômées en Roumanie, peut être attribuée au passé communiste. Or les efforts d’alphabétisation de masse et de professionnalisation des femmes dans le but de moderniser la société n’étaient pas fondés sur des politiques d’égalité des sexes ou des mouvements féministes.

     

    Une initiative ciblée

    Toutefois, certaines solutions viennent de l’intérieur des écoles, des filles directement touchées par cette inégalité. Le projet « Girls in STIM » a été lancé en mai-juin 2024 par l’organisation Girl Up Neuroscience, financée par les Nations unies, sous la houlette de dix jeunes lycéennes.

    Marina Suvac, élève de terminale au lycée national «Vasile Alecsandri» de Galati et présidente de Girl Up Neuroscience, déclare :

     J’ai remarqué ce manque de représentation en termes de féminisme et de femmes réelles pour ainsi dire dans ce domaine. Moi je suis passionnée par les neurosciences. C’est une passion personnelle – il y a beaucoup de projets du type Girl in STIM, qui concernent les femmes dans les sciences en général et qui sont généralement centrés sur les lycéennes, mais j’ai pensé faire quelque chose de plus spécifique dans les neurosciences parce que les STIM sont un domaine vaste, qui englobe beaucoup de choses C’est ainsi que Girl Up Neuroscience a vu le jour. C’est aussi parce que j’ai découvert cette initiative internationale, Girl Up – ils ont un site web très, très détaillé, et à partir de là, j’en ai appris un peu plus sur eux et j’ai voulu participer à un changement d’une manière ou d’une autre.

    Bien qu’il existe des projets visant à encourager les filles à s’engager dans ces domaines, Marina précise qu’ils s’adressent principalement aux lycéennes. Selon elle, il est déjà trop tard : le profil des lycéens a déjà été choisi et l’idée que la science est davantage un domaine masculin est déjà ancrée. Alors l’association cible un public plus jeune.  Marina Suvac :

     « Nous avons organisé neuf webinaires, si je me souviens bien, en ligne, qui étaient des événements nationaux, où nous invitions des intervenantes de différents domaines. Il y a eu beaucoup d’intervenantes dans de nombreux domaines : des femmes dans les STIM, mais aussi du côté du féminisme ou du côté des neurosciences. Cette année, nous avons également abordé le thème de la santé mentale. Girls in STIM, notre projet d’été, s’est déroulé en juin-août et a consisté en une conférence et trois ateliers – qui étaient des ateliers pratiques, c’est-à-dire des activités où les filles âgées de 10 à 14 ans étaient invitées à mettre la main à la pâte et à faire des expériences pour de vrai.

     

    Des stéréotypes de genre toujours ancrés

    En ce qui concerne les effets tangibles du manque de représentation des femmes dans les sciences, Marina Suvac dit les avoir ressentis directement :

     « En troisième, je suis allée dans un lycée où les performances étaient basées sur les olympiades et principalement sur les sciences, et dans ma classe, à l’époque, il y avait cinq filles sur 21 personnes. Il s’agissait d’un cours d’informatique et de chimie. »

    Les événements organisés par Girl Up Neuroscience ont été soutenus par des femmes roumaines diplômées de facultés de sciences ou travaillant dans les domaines des STIM en Roumanie et à l’étranger. Outre les conférences, les webinaires et les ateliers comportant des dizaines d’expériences, l’équipe de Girl Up Neuroscience, composée de plus de deux cents lycéennes bénévoles, a publié de nombreux articles explicatifs sur le site web. Parmi les sujets abordés figurent l’intelligence émotionnelle, les effets des traumatismes, le circuit de la dopamine, la neurodiversité et l’égalité des sexes.

    Une étude menée en 2021 dans sept pays a montré que l’inclusion des stéréotypes de genre des parents pouvait jouer un rôle décisif dans la perpétuation de l’inégalité entre les sexes dans les domaines des STIM. Ainsi, selon les réponses, les parents participant à l’enquête avaient six fois plus de chances d’imaginer un homme lorsqu’on leur demandait de penser à un scientifique (85 %) et huit fois plus de chances d’imaginer un homme ingénieur plutôt qu’une femme (89 %).

  • «Cosa de mujeres»: soluciones a la desigualdad de género en los campos STEM

    «Cosa de mujeres»: soluciones a la desigualdad de género en los campos STEM

    Las estadísticas de la UNESCO muestran que, en todo el mundo, las mujeres representan solo un tercio de los investigadores científicos y esta proporción se ha mantenido estable durante la última década. Sin embargo, en los niveles superiores, es decir, en los puestos de dirección y como miembros de las academias nacionales de ciencias, las mujeres solo representan el 12 %.

    Según los datos de 2023, en Rumanía las mujeres representan el 41 % de los licenciados en campos STEM (ciencia, tecnología, ingeniería y matemáticas), por encima de la media europea del 32,8 %. En la clasificación europea, los dos siguientes países con porcentajes más elevados son Polonia y Grecia. Sin embargo, las doctoras en ciencia y tecnología solo representan el 0,24 % de la población total de Rumanía, lo que nos sitúa en el último lugar de la UE, y solo una de cada cinco personas empleadas en campos STEM en Rumanía es mujer.

    Los expertos en ciencia creen que deberíamos prestar menos atención a las cifras que sitúan a Rumanía a la cabeza de los países con mayor porcentaje de mujeres licenciadas o trabajando en campos de la ciencia y más a la escasa representación femenina en los puestos de investigación de alto nivel.

    Una posible explicación de la aparente implicación de las mujeres rumanas en los campos STEM (ciencia, tecnología, ingeniería y matemáticas) es el pasado comunista, ya que en Rumanía tenemos el porcentaje más alto de licenciadas. Los esfuerzos masivos de alfabetización y profesionalización de las mujeres para modernizar la sociedad no se basaron en políticas de igualdad de género ni en movimientos feministas.

    Algunas soluciones provienen de los centros educativos y las aportan las chicas que son directamente afectadas por esta desigualdad. El proyecto Chicas en STEM (Girls in STEM) fue iniciado en mayo-junio de 2024 por la organización Chicas en la Neurociencia (Girl Up Neuroscience), financiada por Naciones Unidas y liderada por diez estudiantes de secundaria.

    Marina Suvac, estudiante de 12º curso en el Instituto Nacional «Vasile Alecsandri» de Galati (este de Rumanía) y presidenta de la organización Chicas en la Neurociencia, afirma:

    «He notado esta falta de representación en términos de feminismo y de mujeres en la ciencia. A mí me fascina la neurociencia. Hay muchos proyectos como Chicas en STEM que suelen estar centrados en estudiantes de secundaria interesadas en las ciencias. Sin embargo, yo quise hacer algo más específico en neurociencia porque STEM es un área más amplia que incluye muchas cosas. Así es básicamente como surgió el proyecto Chicas en la Neurociencia. También encontré esta iniciativa a nivel internacional, Chica arriba (Girl Up), que tiene una página web muy detallada que proporciona mucha información. A partir de ahí aprendí un poco más sobre este proyecto y quise ser parte del cambio».

    Aunque hay proyectos que pretenden animar a las chicas a estudiar estas disciplinas, Marina afirma que se dirigen sobre todo a estudiantes de secundaria. En su opinión, en esta etapa es demasiado tarde: ya se ha elegido la especialidad para estudiar y la idea de que las ciencias exactas son terreno masculino está arraigada. A la pregunta de qué han conseguido hacer en su tiempo libre, cuando no asisten a clase, Marina Suvac responde:

    «Hemos organizado nueve seminarios web, que son eventos nacionales a los que invitamos a ponentes de diferentes campos. Hubo muchas ponentes femeninas: mujeres en campos STEM, pero también expertas en feminismo y en neurociencia. Este año también hemos hablado de salud mental. Chicas en STEM, nuestro proyecto de verano, tuvo lugar entre junio y agosto, y consistió en una conferencia y tres talleres prácticos en los que se invitó a niñas de 10 a 14 años a hacer experimentos científicos».

    Marina Suvac, confiesa haber sentido en carne propia los efectos palpables de la falta de representación de las mujeres en las ciencias:

    «En el noveno grado iba a un instituto en el que el rendimiento se basaba en olimpiadas y, sobre todo, en ciencias, y en mi clase había cinco chicas de 21 personas. Era una clase de informática y química».

    A los actos organizados por Chicas en la Neurociencia asistieron mujeres rumanas licenciadas en ciencias o que trabajan en campos STEM en Rumanía y en el extranjero. Además de conferencias, seminarios web y talleres con decenas de experimentos, el equipo de Chicas en la Neurociencia, formado por más de doscientas estudiantes de secundaria que trabajan como voluntarias, publicó numerosos artículos explicativos en la web. Entre los temas tratados figuran la inteligencia emocional, los efectos de los traumas, el circuito de la dopamina, la neurodiversidad y la igualdad de género.

    Un estudio realizado en 2021 en siete países demostró que la inclusión de los estereotipos de género de los padres podía desempeñar un papel decisivo en la perpetuación de la desigualdad de género en los campos STEM. Así, según las respuestas, los padres que participaron en la encuesta tenían seis veces más probabilidades de imaginar a un hombre cuando se les pedía que pensaran en un científico (85 %) y más de ocho veces más probabilidades a la hora de pensar en un ingeniero (89 %).

    Versión en español: Victoria Sepciu

  • „Treabă de femei”: soluții pentru inegalitatea de gen în domeniile STEM

    „Treabă de femei”: soluții pentru inegalitatea de gen în domeniile STEM

    La nivel mondial, statisticile UNESCO arată că femeile alcătuiesc doar o treime din cercetătorii științifici și că această proporție a rămas stabilă pe parcursul ultimilor zece ani. La nivelurile superioare, adică în funcțiile de conducere și ca membrii ai academiilor naționale de știință, femeile reprezintă, însă, doar 12%.

    Conform datelor din 2023, în România, fetele și femeile reprezintă 41% dintre absolvenții din domeniile STEM (știință, tehnologie, inginerie și matematică), peste media europeană de 32,8%. În clasamentul european, următoarele două țări cu cele mai ridicate procente sunt Polonia și Grecia. Cu toate acestea, absolventele românce de studii doctorale în știință și tehnologie reprezintă doar 0,24% din totalul populației României, ceea ne plasează pe ultimul loc în Uniunea Europeană. Mai mult, doar una din cinci persoane angajate în domenii STEM în România este femeie.

    Experți din domeniul științei sunt de părere că ar trebui să ne uităm mai puțin spre cifre care plasează România în topul țărilor cu femei care au studii de licență sau lucrează în știință şi mai mult către slaba reprezentare a femeilor în funcții de conducere în cercetare. O posibilă explicație pentru aparenta implicare a femeilor din România în domenii STEM, adică prin faptul că avem cel mai ridicat procent de absolvente din România, poate fi atribuită trecutului comunist. Eforturile de alfabetizare și profesionalizare în masă a femeilor cu scopul modernizării societății nu au avut la bază politici de egalitate de gen sau mișcări feministe.

    Unele soluții vin, însă, chiar din mediul școlar, de la fetele afectate direct de această inegalitate. Proiectul „Girls in STEM” a fost inițiat în mai-iunie 2024 de către organizația Girl Up Neuroscience, finanțată de Națiunile Unite și condusă de zece tinere liceene.
    Marina Suvac, elevă în clasa a XII-a la Colegiul Național „Vasile Alecsandri” din Galați și președinta organizației Girl Up Neuroscience spune:

    „Eu am observat această lipsă de reprezentare în ceea ce privește feminismul, femeile în domeniul acesta, real, ca să spun așa, iar pe mine mă pasionează neuroștiința. Este o pasiune personală există multe proiecte de tipul Girl in STEM, adică, pur și simplu, femei în știință în general vorbind și, de obicei, sunt centrate pe liceeni, dar m-am gândit să fac ceva mai specific în neuroștiințe, pentru că STEM este o arie mai mare, include mai multe, și așa a apărut practic Girl Up Neuroscience. Am găsit și inițiativa aceasta internațională, Girl Up — ei au un site foarte, foarte detaliat, care permite foarte multe, și de-acolo m-am informat puțin mai mult despre ei și am vrut să fac și eu parte cumva din schimbarea lor”.

     

    Deși există proiecte care își propun să încurajeze fetele către aceste domenii, Marina spune că ele se adresează mai ales elevelor de liceu. În opinia ei, această etapă este deja prea târzie: profilul liceului a fost deja ales, iar ideea că științele exacte sunt mai degrabă un domeniu masculin, este deja înrădăcinată. Întrebată despre ce au reușit să facă până acum, în timpul liber, în care nu participă la ore, Marina Suvac răspunde:

    „Am făcut nouă webinarii, dacă îmi amintesc bine, online, care sunt evenimente naționale, în care invităm speakeri din diverse domenii. Au fost foarte multe (femei speaker), din foarte multe domenii: și femei în STEM în sine, dar și doar pe partea de feminism (sau) doar pe partea de neuroștiință. Am ajuns anul acesta și în partea de sănătate mintală. Girls in STEM, care a fost proiectul nostru de vară, s-a desfășurat în iunie-august, a constat într-o conferință și trei workshopuri — care au fost hands on workshops, adică activități în care au fost invitate fete cu vârste între 10-14 ani să pună mâna să facă pe bune experimente.”

     

    Când vine vorba de efectele palpabile pe care le are lipsa de reprezentare a femeilor în științele exacte, Marina Suvac spune că le-a simțit pe pielea ei:

    „Eu, în clasa a IX-a am fost la acest liceu unde se făcea perfomanță pe bază de olimpiade și, în principal, științe, iar în clasa mea de atunci erau cinci fete din 21 de persoane. Era o clasă de informatică și chimie.”

     

    La evenimentele organizate de Girl Up Neuroscience au participat femei românce care au absolvit facultăți din științele exacte sau lucrează în domenii STEM în România și în străinătate. Pe lângă conferințe, webinarii și workshop-uri cu zeci de experimente, echipa Girl Up Neuroscience, alcătuită din peste două sute de elevi de liceu care lucrează ca voluntari, au publicat pe site numeroase articole explicative. Între subiectele abordate se numără inteligența emoțională, efectele traumei, circuitul dopaminei, neurodiversitatea, dar și teme care abordează egalitatea de gen.

    Un studiu realizat în 2021 în șapte țări arăta că inclusiv stereotipurile de gen ale părinților ar putea juca un rol hotărâtor în perpetuarea inegalității de gen privind domeniile STEM. Astfel, conform răspunsurilor, părinții participanți la sondaj au fost de șase ori mai înclinați să își imagineze un bărbat atunci când li se cerea să se gândească la un om de știință (85%) și de peste opt ori mai înclinați în privința profesiei de inginer (89%).

     

  • L’abitazione come diritto umano fondamentale

    L’abitazione come diritto umano fondamentale

    I costi abitativi rappresentano la spesa maggiore delle famiglie nell’Unione Europea, e l’aumento dei prezzi delle case e degli affitti, i costi elevati di costruzione e l’aumento dei tassi di interesse ipotecari sono solo alcuni degli effetti. Dove si colloca la Romania in questo panorama? “L’alloggio deve essere considerato un diritto fondamentale, affinché tutti gli europei, compresi i giovani e i gruppi vulnerabili, possano godere di condizioni di vita dignitose e sostenibili.” Questo è stato il sentimento espresso all’unisono durante il primo forum sull’edilizia abitativa tenutosi alla fine dello scorso anno a Bruxelles.

    Un rapporto del 2023 ha mostrato che quasi la metà degli europei che pagano l’affitto ritiene di vivere con il rischio di dover lasciare la propria abitazione nei prossimi tre mesi perché non possono più permettersela. Nel frattempo, i senzatetto stanno diventando uno dei maggiori problemi del continente, con quasi un milione di persone senza tetto.

    Secondo il segretario generale della rete Housing Europe, Sorcha Edwards, l’attuale crisi immobiliare ha molti volti. Oltre alle aree e agli alloggi sovraffollati, che contrastano con le regioni sottooccupate, dobbiamo affrontare anche la povertà energetica, ovvero alloggi che non sono stati modernizzati e isolati e che spingono le persone in condizioni precarie: troppo caldo d’estate e troppo freddo d’inverno. Un altro problema sono gli alloggi per anziani e disabili, che non sono adatti alle loro esigenze. “Ci sono anche le vittime della violenza domestica che non hanno nessun posto dove andare. Poi abbiamo, ovviamente, il volto più visibile della crisi immobiliare: i senzatetto. Ma il problema e la ragione di questi problemi in alcune aree sono complessi. In alcuni casi, proprio perché si tratta di una questione molto complessa, gli enti locali e i governi non dispongono delle risorse necessarie; spesso non hanno le conoscenze necessarie per gestire questo complicato settore. Si sperava che il mercato si occupasse di questo problema e, naturalmente, quando lasciamo un settore come quello immobiliare esclusivamente al mercato, l’opportunismo e il profitto avranno la precedenza».

    Sebbene, secondo le statistiche Eurostat del 2023, la Romania sia il paese con la più alta percentuale di proprietari di casa (il 93% dei romeni possiede la casa in cui vive e solo il 7% la affitta), le case dei romeni sono tra le più affollate (40%), superati solo da quelli della Lettonia, con il 40,9%. Inoltre, le case in Romania e Slovacchia hanno il numero più basso di stanze per persona: 1,1 stanze contro una media europea di 1,6. Al polo opposto ci sono Malta e Lussemburgo, rispettivamente con 2,3 e 2,2 camere per persona. Nel 2023, solo l’1,5% dell’intera popolazione dell’UE viveva in famiglie senza servizi igienici all’interno, doccia o vasca da bagno, ma la percentuale di gran lunga più alta si trovava in Romania, oltre il 20% (seguita da Bulgaria e Lettonia, con il 7% ciascuna).

    Alla domanda su quali soluzioni la Romania potrebbe adottare, ispirandosi ai progetti di successo di altri stati membri, Sorcha Edwards ha risposto : “Ovviamente nel campo dell’edilizia abitativa un semplice copia-incolla delle soluzioni non è possibile. Bisogna considerare, tra l’altro, i bisogni locali, gli scenari specifici, le tendenze, il reddito medio della popolazione. Quali sono le previsioni riguardo agli sviluppi demografici, alle opportunità di lavoro; ci sono aree in cui sono previste maggiori opportunità di lavoro? I fattori da considerare sono quindi numerosi, ma una soluzione molto efficace è aumentare il numero di alloggi pubblici, sociali o a reddito limitato, a seconda del modello che meglio si adatta alla cultura e ai bisogni locali. I benefici di un simile approccio sono quelli di ridurre il rischio di esclusione abitativa, il tasso di sovraffollamento abitativo e offrire alle persone delle opzioni».

    Sebbene il panorama differisca da uno stato membro all’altro e anche da un’area all’altra, le principali difficoltà nel ridurre la crisi abitativa a livello europeo non differiscono molto da quelle affrontate dalla Romania. Sorcha Edwards: “Ora assistiamo a un aumento significativo dei prezzi dei materiali da costruzione, che rallenta il processo di consegna e al fatto che non abbiamo abbastanza accesso ai terreni necessari. Poi, se parliamo del potenziale di adattamento sostenibile degli edifici esistenti, che rappresenta un’ottima soluzione per ridurre l’impronta di carbonio (già incorporata nelle nuove abitazioni), uno degli ostacoli principali è ottenere i permessi da chi ha diritti di proprietà. Tutti questi problemi possono essere superati se abbiamo una visione chiara, una ferma volontà politica e obiettivi ben stabiliti”.

    Sebbene la Romania debba riprendersi sotto aspetti diversi rispetto agli altri stati membri, e sebbene anche qui i prezzi degli affitti e delle case siano aumentati, gli aumenti sono stati meno drammatici che nella maggior parte degli Stati. Se dal 2010 all’ultimo trimestre del 2024 i prezzi sono aumentati del 230% in Ungheria ed Estonia, del 181% in Lituania, del 113% in Portogallo e del 110% in Bulgaria, in Romania l’aumento è stato inferiore al 30%.

    Inoltre, secondo le parole dell’esperta Sorcha Edwards, “il settore immobiliare gioca a favore degli investitori”, e se il loro interesse non va oltre la massimizzazione del profitto nel più breve termine possibile, l’accesso alle case per tutti i cittadini europei continuerà a rimanere un problema.

  • 2025年2月5日:富国穷民

    2025年2月5日:富国穷民

    贫困或社会排斥风险是指一个家庭至少面临三种相关风险中的一种:收入低于贫困线(2023年为每人每月1619 列伊,约合325欧元)、物质和社会匮乏以及劳动力参与率低(成年人的年工作潜能不足20%)。据欧盟统计局2023年的统计数据,罗马尼亚居民在这一风险方面排名第一(32%),其次是保加利亚(30%)、西班牙(26.5%)和希腊(26.1%)。

    此外,根据“拯救儿童”民间组织的一项研究,几乎41.5%的罗儿童受到贫困的影响,并面临被社会排斥的风险,这几乎是欧洲平均水平的两倍。欧盟统计局的其它数据也显示,在罗马尼亚,贫困是遗传性的,在这一点超过了其它任何欧盟国家。在低教育水平家庭长大的罗人中,只有4% 能上大学。这一比例只有在保加利亚比罗马尼亚更低,为3.9%,而西班牙人、葡萄牙和希腊来自没有受过高等教育的家庭的儿童最有可能获得大学学位,比例分别为49.8%、37.6%和34.5%。

    2023年,罗马尼亚的国内生产总值同比增长了2.4%,我们是欧洲每周工作时间最长的国家之一,达到39.7小时,而欧洲的平均工作时间仅为36.4小时。在这种情况下,为什么还有1/3的罗人生活在贫困线上?

    布加勒斯特国立政治与行政研究学院(SNSPA)讲师、政治学家安德烈·泽拉努(Andrei Țăranu)解释这一差距说:“在我们国家,尽管有各种社会政策,还是获得了经济增长。此外,1990年代后的人反对社会援助,反对老年人,希望新一代人能够彻底取消与乡村地区和小城镇的人的关系,尤其是与养老金领取者,清除罗共产党政权时期留下的遗产。在我的家乡,国家北部地区的雅西(Iasi),有一幅令人毛骨悚然的画面:年轻人向一位老人扔一列伊纸币,让他去收钱。我认为那是最糟糕的时刻。”

    安德烈·泽拉努解释这里谈到的是指1990年以后出生的罗人,即“千禧一代”。专家认为,这一代人生活在大城市的经济和社会泡沫中,忘记了罗马尼亚还有其它地区,希望与过去断绝关系,却对过去一无所知。政治学家将这一代人定义为新资本主义的一代人,他们对另一代人的存在感到“困惑”,这一代人是在共产党政权时期后的过渡时期出生的,并有着不同的消费行为和生存方式。安德列·泽拉努说:“2004年之后,罗马尼亚制定的所有公共政策都完全以经济发展为目的。钱都给了微型企业、中小型企业和初创企业。现在,巨额资金被投入到高速公路上,但社会援助和大部分弱势社会群体却被遗忘了。而那些浮出水面的问题,例如不同村庄的老人问题,则是出于选举的原因而浮出水面,是为了反对统治者,因为他们忘记了我们的祖先,忘记了传统的最后守护者。”

    当被问及如何能解决这些社会和经济失衡问题时,安德列·泽拉努并不太乐观。他回答道:“显然,解决办法只能是政治上的。为此,需要一个临界质量,了解社会和代际群体。我认为这是无法实现的。这些被遗忘的人,大多数从事不稳定的工作,没有受过教育或教育程度一般,他们在建筑业或其它不稳定的领域工作,包括在国家国有单位–例如,他们中的一些人是清扫工……这个群体如今都走上街头,支持着一些被视为激进主义的运动。显然,其他社会世代不会向他们伸出援手,这正是因为他们把他们视为敌人,‘那些想让我们脱离欧盟、脱离北约的人,那些想炸毁罗马尼亚的人……’。这些人并不想炸毁罗马尼亚,但他们根本无法在罗马尼亚生活。”

    安德列·泽拉努认为,2004年是一个决定性的时刻,进一步分化了不同的社会阶层,而媒体对此负有很大责任。他认为,媒体急于追求轰动效应,却没有介绍悲剧、异常行为和犯罪情况发生的更广泛背景,而这些情况往往与贫困和社会排斥的高风险地区有关。这些被媒体利用的所谓“贫困地区”,是国家中被遗忘的地区和人口中没有采取任何措施缩小与大城市特权人口差距的群体。

     

     

     

     

     

     

    逸雪(翻译)

     

    注意:本文版权仅属罗马尼亚国际广播电台所有,并受国家版权法保护。任何复制,引用及转载需得本电台同意,并不得超过500字,且须在文后注明文本出处及链接网页。

     

  • Die Wohnung als grundlegendes Menschenrecht

    Die Wohnung als grundlegendes Menschenrecht

    „Wohnen muss als fundamentales Recht behandelt werden, durch das alle Europäer, einschließlich junger Menschen und vulnerabler Gruppen, in den Genuss angemessener und nachhaltiger Wohnbedingungen kommen.“ Dieses Gefühl wurde einstimmig während des ersten Wohnungsforums Ende letzten Jahres in Brüssel geäußert.

    Ein Bericht aus dem Jahr 2023 zeigte, dass fast die Hälfte der Mieter in Europa das Gefühl hatte, mit dem Risiko zu leben, innerhalb der nächsten drei Monate ihr Zuhause verlassen zu müssen, weil sie es sich nicht mehr leisten konnten. Inzwischen wird Obdachlosigkeit zu einem der größten Probleme auf dem Kontinent, mit fast einer Million Menschen, die kein Dach über dem Kopf haben.
    Laut Sorcha Edwards, Generalsekretärin des Netzwerks Housing Europe, nimmt die aktuelle Wohnungskrise viele verschiedene Formen an. Neben überfüllten Wohnräumen, die im Kontrast zu unterbelegten Regionen stehen, gibt es auch das Problem der Energiearmut: Wohnungen, die nicht modernisiert oder isoliert wurden, zwingen Menschen in prekäre Bedingungen – im Sommer zu heiß, im Winter zu kalt. Ein weiteres Problem betrifft Wohnungen für ältere Menschen oder Menschen mit Behinderungen, die nicht an ihre Bedürfnisse angepasst sind:

    „Es gibt auch Opfer häuslicher Gewalt, die keinen sicheren Zufluchtsort haben. Dann haben wir natürlich das sichtbarste Gesicht der Wohnungskrise: Obdachlose. Doch das Problem und die Ursachen dieser Schwierigkeiten sind in bestimmten Gebieten äußerst komplex. In manchen Fällen fehlt es lokalen Behörden und Regierungen nicht nur an den notwendigen Ressourcen, sondern oft auch am Fachwissen, um diesen schwierigen Sektor zu verwalten. Es wurde gehofft, dass der Markt dieses Problem lösen würde – doch wenn wir einen Sektor wie den Wohnungsmarkt ausschließlich dem Markt überlassen, steht Opportunismus und Profitmaximierung an erster Stelle.“

    Obwohl Rumänien laut Eurostat-Statistiken aus dem Jahr 2023 das Land mit dem höchsten Anteil an Wohneigentümern ist (93 % der Rumänen besitzen das Haus, in dem sie leben), gehören die rumänischen Wohnungen zu den am stärksten überfüllten in Europa (40 %), nur übertroffen von Lettland mit 40,9 %. Zudem haben Rumänien und die Slowakei die geringste Anzahl an Zimmern pro Person: 1,1 Zimmer im Vergleich zum europäischen Durchschnitt von 1,6. Am anderen Ende der Skala stehen Malta und Luxemburg mit 2,3 bzw. 2,2 Zimmern pro Person. Im Jahr 2023 lebte nur 1,5 % der gesamten EU-Bevölkerung in Haushalten ohne Innen-Toilette, Dusche oder Badewanne – doch der mit Abstand höchste Anteil davon war in Rumänien, mit über 20 % (gefolgt von Bulgarien und Lettland mit jeweils 7 %).
    Gefragt nach möglichen Lösungen für Rumänien, inspiriert von erfolgreichen Projekten anderer EU-Mitgliedstaaten, antwortet Sorcha Edwards:

    „Natürlich ist im Wohnungsbereich ein einfaches Copy-Paste von Lösungen nicht möglich. Man muss sich unter anderem die lokalen Bedürfnisse, spezifischen Szenarien, Trends und das durchschnittliche Einkommen der Bevölkerung anschauen. Welche demografischen Entwicklungen sind zu erwarten? Welche Beschäftigungsmöglichkeiten gibt es? Werden in bestimmten Regionen mehr Arbeitsplätze prognostiziert? Es gibt also eine Vielzahl von Faktoren, die berücksichtigt werden müssen. Eine sehr effektive Lösung ist jedoch die Erhöhung der Anzahl öffentlicher, sozialer oder gemeinnütziger Wohnungen – je nach Modell, das besser zur lokalen Kultur und zu den Bedürfnissen passt. Der Vorteil dieses Ansatzes besteht darin, das Risiko der Wohnungsnot zu verringern, die Überbelastungsrate zu senken und den Menschen mehr Optionen zu bieten.“

    Obwohl die Situation von Mitgliedstaat zu Mitgliedstaat und sogar von Region zu Region unterschiedlich ist, unterscheiden sich die größten Herausforderungen bei der Bewältigung der Wohnungskrise in Europa nicht wesentlich von denen Rumäniens. Sorcha Edwards erklärt weiter:

    „Wir beobachten derzeit einen signifikanten Anstieg der Baukosten, was den Bau neuer Wohnungen verlangsamt. Zudem fehlt es an ausreichend verfügbarem Bauland. Wenn wir über das Potenzial der nachhaltigen Anpassung bestehender Gebäude sprechen – eine großartige Lösung zur Reduzierung des CO₂-Fußabdrucks (der bereits in Neubauten steckt) –, ist eine der größten Hürden, die Genehmigung der Eigentümer zu erhalten. All diese Probleme lassen sich überwinden, wenn wir eine klare Vision, einen starken politischen Willen und gut definierte Ziele haben.“

    Auch wenn Rumänien in vielen Bereichen noch Aufholbedarf gegenüber anderen EU-Staaten hat und die Miet- und Immobilienpreise gestiegen sind, waren die Preissteigerungen hier weniger dramatisch als in den meisten anderen Ländern. Während die Preise zwischen 2010 und dem letzten Quartal 2024 in Ungarn und Estland um 230 %, in Litauen um 181 %, in Portugal um 113 % und in Bulgarien um 110 % gestiegen sind, lag der Anstieg in Rumänien unter 30 %.

    Doch, wie Sorcha Edwards betont: „Der Wohnungssektor spielt nach den Regeln der Investoren – und solange ihr einziges Interesse die kurzfristige Profitmaximierung bleibt, wird der Zugang zu Wohnraum für alle Europäer weiterhin eine Herausforderung bleiben.“

  • Trabajar después de jubilarse en Europa y Rumanía

    Trabajar después de jubilarse en Europa y Rumanía

    Un reciente estudio publicado por Eurostat muestra que apenas el 13% de los ciudadanos de la UE siguen activos en el mercado laboral después de la edad de jubilación. Para el 36%, el deseo de seguir siendo productivos y de disfrutar con lo que hacen es la principal motivación, mientras que más del 28% lo hace por necesidades económicas. Otras razones citadas por los encuestados son el deseo de seguir integrados socialmente (11%) y el atractivo económico del trabajo (9%).

    La misma encuesta muestra que los Estados bálticos tienen las proporciones más elevadas de personas mayores que siguen trabajando después de jubilarse –casi el 55% (Estonia), el 44% (Letonia) y casi el 44% (Lituania)–, con Grecia y España (4,2% y 4,9% respectivamente) en el extremo opuesto de la escala, y con Rumanía en la cola, con solo un 1,7% de jubilados que siguen activos en el mercado laboral.
    Sin embargo, una encuesta del portal de anuncios laborales BestJobs contradice la estadística. En 2021, ocho de cada diez empleados rumanos declararon que piensan seguir trabajando después de la jubilación. Para entender mejor la realidad rumana, hablamos con Sorina Faier, especialista en recursos humanos con más de 17 años en el sector.

    «Creo que la verdad está en algún punto intermedio. Tampoco creo que Eurostat tenga toda la razón, porque no tiene todos los datos, y el otro estudio mencionado solo indica que tienen intención de trabajar, pero no que estén trabajando. Porque, de hecho, muchos jubilados no tienen suficiente pensión de ningún tipo –todos sabemos lo bajas que son nuestras pensiones en Rumanía– y por eso trabajan. Pero muchos empresarios contratan a gente ilegalmente y está claro que no aparecen en la nómina, por ello Eurostat ni siquiera posee la manera de tenerlos en cuenta».

    A la pregunta de por qué los pensionistas rumanos deciden permanecer en el mercado laboral, Sorina Faier opina que prevalecen las necesidades económicas, pero también es importante el deseo de no aislarse.

    «Como personas sociables, aún dinámicas, física y mentalmente sanas, tienen muchas ganas de seguir trabajando para mantener ese tono».

    Sin embargo, existen diferencias significativas entre los empleados de alta dirección y los de nivel medio, y entre los trabajadores cualificados y los no cualificados. En el caso de los primeros, la mayoría quiere permanecer en el mismo campo. Como la mentalidad de los empresarios ha cambiado en los últimos diez años, afirma Sorina Faier, están más abiertos a retener o contratar a personas que superan la edad de jubilación, al darse cuenta de las ventajas de la experiencia de los profesionales de alto nivel en puestos directivos.

    «De todas las entrevistas que hacemos y de todas las reuniones que mantengo con altos directivos, observo que están mucho más abiertos a contratar a personas mayores, con la baza de su antigüedad y los conocimientos que pueden aportar como ventaja. Pero si hablamos de mano de obra cualificada y no cualificada, lo cierto es que la mayoría se va a otros sectores, y los principales serían los servicios de seguridad, ya que podemos ver por todas partes guardias de seguridad bastante mayores y claramente jubilados. Por lo general, cuando se jubilan, como he dicho, se dedican a los servicios, posiblemente servicios de limpieza, servicios de seguridad, tal vez servicios de catering y taxis».

    También hay personas mayores que, tras jubilarse, optan por la vía empresarial, a menudo en el campo en el que han adquirido experiencia, con la confianza suficiente para crear una empresa desde cero.

    «Por supuesto, la mayoría de ellos emprenden un negocio pequeño como para proporcionarles una comodidad y complementar su pensión, y se centran en los ámbitos que conocen y en el área donde han construido una red lo suficientemente fuerte como para que ese negocio tenga éxito».

    Sorina Faier afirma que la mentalidad ha cambiado desde hace diez años, cuando la gente rara vez se planteaba trabajar más allá de la edad de jubilación. Hoy en día, los rumanos se dan cuenta de que mantenerse activos tiene muchos beneficios, tanto en términos de salud y equilibrio mental como económicos. Otra opción es trabajar por cuenta propia en proyectos de enseñanza, traducción, tutoría o incluso informática. Estos últimos, aunque no representan un gran porcentaje, suelen ser personas que han perfeccionado constantemente sus conocimientos y se han mantenido al día en las últimas tecnologías.

    Los datos del Instituto Nacional de Estadística muestran que 4,9 millones de rumanos son pensionistas, de los cuales un millón aún no ha alcanzado la edad legal de jubilación. La edad de jubilación de Rumanía es una de las más bajas de la UE, con 59,5 años, apenas igualada por Austria, con 59,6 años. En cambio, Islandia, Dinamarca, los Países Bajos y Suecia tienen la edad más alta a la que se paga la primera pensión: entre 64 y 66,2 años.

    Los expertos rumanos consideran que, por término medio, existen diferencias muy grandes entre los que se jubilan anticipadamente del mercado laboral y los que siguen trabajando hasta una edad avanzada. Entre las profesiones que ofrecen jubilación anticipada en Rumanía están la policía, la gendarmería, los servicios secretos, el servicio militar, la judicatura y el ejército del aire.

    Versión en español: Antonio Madrid

  • Housing as a fundamental human right

    Housing as a fundamental human right

    Housing costs are the biggest expense in households in the European Union, and the rising house prices and rents, the high construction costs and the rising mortgage interest rates are just some of the effects. Where does Romania stand in this context? ‘Housing must be treated as a fundamental right, so that all Europeans, including young people and vulnerable groups, should enjoy decent and sustainable living conditions.’ This was the sentiment expressed in one voice during the first housing forum at the end of last year in Brussels.

     

    A 2023 report showed that nearly half of the rent-paying Europeans felt they were living at the risk of having to leave their home in the next three months because they could no longer afford it. Meanwhile, homelessness is becoming one of the continent’s biggest problems, with nearly a million people without a home.

     

    According to the General Secretary of Housing of Europe, Sorcha Edwards, the current housing crisis has many facets. In addition to overcrowded areas and housing, which contrasts with under-occupied regions, we also face energy poverty, meaning houses that have not been modernized and insulated and thus push people into poor conditions, that is too hot in the summer and too cold in the winter. Another problem is housing for the elderly or disabled, which is not adapted to their needs.

     

    Sorcha Edwards: “We see also people, victims of domestic violence for instance, who do not find alternative accommodation. And of course, we see the most visible face of the housing crisis is homelessness. But the problem and why we have these problems in some areas is mixed. So, it’s sometimes a lack of capacity within local authorities, within governments, because this is a very complex issue.  And very often we have lost the knowledge within our governments to manage this complex sector.  And we have hoped that in many cases that the market would take care of it. And of course, when we leave a sector like this only to the market, we see opportunism, we see extraction of profit.”

     

    Although, according to Eurostat statistics from 2023, Romania is the country with the highest percentage of homeowners (93% of Romanians own the house they live in and only 7% are rent payers), Romanians’ houses were among the most crowded (40%), surpassed only by those in Latvia, with 40.9%. In addition, houses in Romania and Slovakia have the lowest number of rooms per person: 1.1 rooms against a European average of 1.6. At the opposite pole are Malta and Luxembourg, with 2.3 and 2.2 rooms per person respectively. In 2023, only 1.5% of the entire EU population lived in households without an indoor toilet, shower or bathtub, but, by far, the highest percentage of these were in Romania, over 20% (followed by Bulgaria and Latvia, with 7% each).

     

    Asked what solutions Romania could adopt, inspired by the successful projects of other member states, Sorcha Edwards answers: “Obviously in housing a copy-paste is not really possible. You have to look at your local needs, local scenarios, trends, average income of the population, what are the forecasts in terms of demographic forecasts, in terms of employment opportunities, are there areas where you predict more employment opportunities. So, you have a range of different considerations. But one that we have seen as a very successful approach is to increase the supply of limited profit, public or social housing, depending on which of those models fits more within the local culture and the local needs. So, what that can do is that it can ensure that you avoid housing exclusion, you help to avoid housing overburden rate, and you have to help to provide a choice for people.”

     

    Although the landscape differs from one member state to another, even from one area to another, the main difficulties in reducing the housing crisis at the European level do not differ much from those faced by Romania. Sorcha Edwards is back at the microphone: “So, what we are seeing now is a huge hike in the price of construction materials. This is obviously slowing down the delivery. We are also seeing difficulty in accessing the right amount of land. And if we think about also the potential for conversion of existing buildings, which obviously is also a fantastic option in terms of reducing CO2-embedded carbon in new housing deliveries, we are also seeing delays in the permits because of complexity around ownership of existing buildings. So, these are all issues that can be overcome if we have a clear vision and a clear political will and targets to reach.”

     

    Although Romania has to recover in different aspects compared to the other member states, and although rent and housing prices have also increased in this country, the increases were less dramatic than in most states. If from 2010 to the last quarter of 2024, prices increased by 230% in Hungary and Estonia, by 181% in Lithuania, by 113% in Portugal and by 110% in Bulgaria, in Romania, the increase was below 30%.

     

    Also, according to the expert Sorcha Edwards, the housing sector plays to the tune of the investors, and if their interest does not go beyond maximizing profit in the shortest possible time, access to homes for all European citizens will continue to remain a problem. (LS)

  • Le droit au logement : un droit fondamental

    Le droit au logement : un droit fondamental

    Le coût du logement, un problème public majeur

     

    Le coût du logement est la principale dépense des ménages dans l’Union européenne. L’augmentation des prix de l’immobilier et des loyers, les coûts élevés de la construction et la hausse des taux d’intérêt hypothécaires, ce ne sont que quelques difficultés qu’éprouvent les européens en matière de logement. Quelle est la place de la Roumanie dans ce contexte ? « Le logement doit être considéré comme un droit fondamental permettant à tous les Européens, y compris les jeunes et les groupes vulnérables, de bénéficier d’un logement décent et durable ». Tel était le sentiment exprimé à l’unisson lors du premier forum sur le logement organisé à Bruxelles à la fin de l’année dernière.

     

    Un rapport publié en 2023 a montré que près de la moitié des Européens payant un loyer estimaient qu’ils risquaient de devoir quitter leur logement dans les trois mois à venir parce qu’ils n’avaient plus les moyens de le payer. Parallèlement, près d’un million de personnes vivent sans abris en Europe, ce qui constitue un défi majeur pour l’UE.

     

    Selon Sorcha Edwards, secrétaire générale de Housing Europe, la crise actuelle du logement a plusieurs visages. Outre les zones et les logements surpeuplés, qui contrastent avec les régions sous-occupées, nous sommes également confrontés à la pauvreté énergétique, c’est-à-dire à des logements non modernisés et non isolés qui plongent les gens dans des conditions précaires – trop chauds en été et trop froids en hiver. Il y a aussi le problème du logement des personnes âgées et handicapées, qui n’est pas adapté à leurs besoins.

     

    Sorcha Edwards : “Il y a aussi les victimes de violence domestique qui n’ont nulle part où aller. Et puis, bien sûr, il y a le visage le plus visible de la crise du logement : les sans-abris. Mais le problème et la cause de ces problèmes dans certaines régions sont complexes. Dans certains cas, précisément parce qu’il s’agit d’un problème très complexe, les autorités locales et les gouvernements ne disposent pas des ressources nécessaires. Ils n’ont souvent pas l’expertise nécessaire pour gérer ce secteur complexe. Certains espéraient que le marché s’occuperait de ce problème mais lorsqu’on laisse un secteur comme le logement au seul marché, l’opportunisme, la recherche du profit, prévalent”.

     

    Être logé ou être bien logé ?

     

    Bien que, selon les statistiques d’Eurostat, en 2023, la Roumanie soit le pays où le pourcentage de propriétaires est le plus élevé (93 % des Roumains sont propriétaires de la maison dans laquelle ils vivent et 7 % seulement sont locataires), les maisons des Roumains étaient parmi les plus surpeuplées (à hauteur de 40 %), dépassées seulement par celles de Lettonie (40,9 %). C’est en Roumanie et en Slovaquie que le nombre de pièces par personne est le plus faible : 1,1 pièce, contre une moyenne européenne de 1,6. À l’opposé, on trouve Malte et le Luxembourg, avec respectivement 2,3 et 2,2 pièces par personne. En 2023, seulement 1,5 % de l’ensemble de la population de l’UE vivait dans des ménages sans toilettes, douche ou baignoire à l’intérieur, mais c’est en Roumanie que ce pourcentage est le plus élevé et de loin, avec plus de 20 % (suivie de la Bulgarie et de la Lettonie, 7 % chacune).

     

    Interrogée sur les solutions que la Roumanie pourrait adopter en s’inspirant des projets menés avec succès dans d’autres États membres, Sorcha Edwards répond :

    « Il est évident qu’en matière de logement, un simple copier-coller de solutions n’est pas possible. Il faut tenir compte, entre autres, des besoins locaux, des scénarios spécifiques, des tendances, du revenu moyen de la population. Quelles sont les prévisions en termes de tendances démographiques, d’opportunités d’emploi ; y a-t-il des zones où l’on prévoit davantage d’opportunités d’emploi ? Il y a donc un large éventail de facteurs à prendre en considération, mais une solution très efficace consiste à augmenter le nombre de logements publics, sociaux ou à profit limité, en fonction du modèle qui convient le mieux à la culture et aux besoins locaux. Les avantages d’une telle approche sont de réduire le risque d’exclusion du logement, de réduire le taux de surpeuplement des logements et de donner le choix aux gens ».

     

     Ne faudrait-il pas réguler le marché ?

     

    Bien que le paysage diffère d’un Etat membre à l’autre, voire d’une région à l’autre, les principales difficultés pour réduire la crise du logement au niveau européen ne sont pas très différentes de celles rencontrées par la Roumanie.

     

    Sorcha Edwards : « Nous assistons actuellement à une augmentation significative du prix des matériaux de construction, ce qui ralentit le processus de livraison et le fait que nous n’avons pas suffisamment accès aux surfaces de terrain nécessaires. Ensuite, si nous parlons du potentiel que représente la rénovation durable des bâtiments existants, qui est une excellente solution pour réduire l’empreinte carbone (déjà intégrée dans les nouveaux logements), l’une des principales pierres d’achoppement est l’obtention des permissions de la part des propriétaires. Tous ces problèmes peuvent être surmontés si nous avons une vision claire, une volonté politique forte et des objectifs bien définis.

     

    Bien que la Roumanie ait un certain retard à rattraper par rapport aux autres États membres, et bien que les loyers et les prix des logements aient également augmenté en Roumanie, les hausses ont été moins spectaculaires que dans la plupart des autres pays. Si de 2010 au dernier trimestre 2024, les prix ont augmenté de 230 % en Hongrie et en Estonie, de 181 % en Lituanie, de 113 % au Portugal et de 110 % en Bulgarie, en Roumanie, l’augmentation a été inférieure à 30 %.

     

    Mais pour l’experte Sorcha Edwards, « le secteur du logement joue le jeu des investisseurs », et à moins que ceux-ci ne sortent d’une quête de profit à court terme, l’accès au logement pour tous les citoyens européens continuera de poser problème. (trad. Clémence Lheureux)

  • 2025年1月29日:欧洲和罗马尼亚的退休后工作情况

    2025年1月29日:欧洲和罗马尼亚的退休后工作情况

    欧盟统计局最近公布的一项研究显示,只有13%的欧盟公民在退休年龄后继续工作。对其中36%的人来说,保持生产力的愿望和喜欢自己的工作是主要动机,而超过28%的人则是出于经济需要。受访者提到的其它原因还有希望继续融入社会(11%)和工作的经济吸引力(9%)。

    同一调查还显示,波罗的海国家老年人退休后继续工作的比例最高:爱沙尼亚–近55%、拉脱维亚–44%、立陶宛—近44%。与之相反的是希腊和西班牙,分别为4.2%和4.9%,以及罗马尼亚,只有1.7%的退休人员仍活跃在劳动力市场。

    然而,BestJobs的一项调查却与这一统计相矛盾。2021年,80%的罗雇员表示,他们计划退休后继续工作。为了更好地了解罗马尼亚的实际情况,本台记者采访了在该领域工作超过17年的人力资源专家索林娜·法耶尔(Sorina Faier)。她说:“我认为真相位于中间。我认为欧盟统计局的说法也不完全正确,因为并不掌握所有数据,而另一项研究只说他们打算工作,却不说他们正在工作。因为事实上,许多领取养老金的人无论如何也拿不到足够的钱所以他们工作。但很多雇主都是非法雇佣他们的,所以他们不会出现在工资单上,欧盟统计局也就无法将他们计算在内。”

    在被问及罗养老金领取者为何选择留在劳动力市场时,索林娜·法耶尔认为,经济需求占了上风,但不愿意自己孤立无援也很重要。她说:“作为善于交际、仍然充满活力、身心健康的人,他们非常渴望继续工作,以保持精力充沛。”

    不过,高层和中层管理人员以及技术员工和非技术员工之间存在很大的差异。对于前者来说,大多数人都希望留在同一领域。索林娜·法耶尔说,由于雇主的心态在过去十年中发生了变化,他们更愿意留住或聘用已过退休年龄的人员,因为他们意识到了管理岗位上的高级专业人员的专业知识所带来的好处。索林娜·法耶尔说:“从我们的所有访谈以及我与高层管理人员的所有会晤中,我发现他们对聘用年长者持更加开放的态度,他们的王牌就是他们的资历以及他们能够带来的知识。但,谈到熟练工人和非熟练工人,其中大多数肯定会转向其它领域,主要是保安服务。我们在各地看到的保安人员都相当年长,而且显然已经退休。通常他们退休后,会进入服务行业,也许是清洁服务或保安服务,也许是餐饮或出租车服务。”

    也有一些老年人在退休后选择走创业之路,他们往往在自己已经积累了经验的领域,有足够的信心可以白手起家。索林娜·法耶尔说:“当然,他们中的大多数人做的都是相当小的生意,为他们提供足够的舒适度,并补充他们的退休生活。他们专注于他们熟悉的领域,以及他们已经建立了足够强大的网络的领域。”

    索林娜·法耶尔说,与十年前相比,人们的心态已经发生了变化,那时人们很少考虑工作到退休年龄。如今,罗人意识到了,保持活跃不仅对健康和心理平衡有好处,在经济上也有很多好处。另一种选择是从事教学、翻译、家教甚至信息技术方面的自由职业。后者虽然所占比例不大,但往往是那些不断磨练自己的技能、掌握最新技术的人。

    国家统计局的数据显示,罗马尼亚有490万退休人员,其中100万人尚未达到标准退休年龄。罗马尼亚是养老金领取年龄最低的欧盟国家,退休年龄为59.5岁,只有奥地利的退休年龄几乎一样低,为59.6。另一方面,冰岛、丹麦、荷兰和瑞典首次领取养老金的年龄最高,在64岁至66.2 岁之间。

    罗专家认为,因为这是一个平均值,提前从劳动力市场退休的人与继续工作到老年的人之间有很大的差距。罗马尼亚提供提前退休的职业包括警察、宪兵、特工、兵役、法官和空军。

     

     

     

     

     

     

    逸雪(翻译)

     

    注意:本文版权仅属罗马尼亚国际广播电台所有,并受国家版权法保护。任何复制,引用及转载需得本电台同意,并不得超过500字,且须在文后注明文本出处及链接网页。

     

  • Paese più ricco, gente più povera

    Paese più ricco, gente più povera

    Il rischio di povertà o di esclusione sociale rappresenta la situazione di una famiglia che affronta almeno uno dei tre rischi associati: reddito inferiore alla soglia di povertà (che, nel 2023, era di 1619 lei al mese – circa 325 euro a persona), deprivazione materiale e sociale e bassi livelli di lavoro (quando gli adulti lavorano meno del 20% del loro potenziale annuo). Secondo le statistiche Eurostat del 2023, gli abitanti della Romania erano al primo posto per quanto riguarda questo rischio (32%), seguiti da quelli di Bulgaria (30%), Spagna (26,5%) e Grecia (26,1%).

    Inoltre, secondo uno studio condotto dall’organizzazione « Salvate i Bambini », quasi un bambino romeno su due (41,5%) è colpito dalla povertà ed è a rischio di esclusione sociale, quasi il doppio della media europea. Anche altri dati forniti da Eurostat mostrano che in Romania, più che in qualsiasi altro paese dell’UE, la povertà è ereditaria. Solo il 4% dei romeni che crescono in famiglie con un basso livello di istruzione proseguono gli studi universitari. Solo in Bulgaria questa percentuale è più bassa (3,9%) mentre gli spagnoli, i portoghesi e i greci hanno le maggiori possibilità di progresso generazionale e di conseguimento di un titolo universitario provenendo da famiglie senza istruzione superiore: rispettivamente il 49,8%, 37,6% e 34,5%.

    Perché un terzo dei romeni vive sulla soglia di povertà se, nel 2023, il Prodotto Interno Lordo del Paese è aumentato del 2,4% rispetto al 2022 e se siamo tra gli europei che trascorrono il maggior numero di ore settimanali al lavoro, 39,7 ore, rispetto a una media europea di 36,4 ore? Andrei Țăranu, politologo e professore universitario presso la Scuola Nazionale di Studi Politici e Amministrativi, a Bucarest, spiega questo divario: «Nel nostro Paese la crescita economica è stata fatta nonostante e contro tutte le politiche sociali. Inoltre, è stata la vostra generazione che, nel 2017, era contro l’assistenza sociale, contro gli “sdentati”, desiderando un tipo di generazione che fosse completamente purificata da quelli provenienti dalle campagne, dalle piccole città, da tutto ciò che significava il passato comunista della Romania – e soprattutto i pensionati. C’è un’immagine terribile a Iași (nord-est della Romania), da dove tra l’altro provengo, dove alcuni giovani lanciavano banconote da 1 leu contro un anziano affinché (lui) raccogliesse i soldi. Penso che quello sia il momento più terribile.”

    Andrei Țăranu spiega che la generazione problematica a cui fa riferimento sono i romeni nati dopo il 1990, addirittura dopo il 1985, l’inizio dei Millenials. Una generazione che, secondo l’esperto, vive in una bolla economica e sociale nelle grandi città, che dimentica che esiste un’altra parte della Romania e che vuole rompere ogni legame con il passato, senza capirne nulla. Il politologo definisce questa generazione come quella del nuovo capitalismo, “ostacolata” dall’esistenza dell’altra generazione, che proviene dal periodo di transizione dalla fine del comunismo e che ha altri comportamenti di consumo e stili di vita: « Tutte le politiche pubbliche realizzate in Romania dopo il 2004 sono state realizzate esclusivamente con l’idea dello sviluppo economico. Sono stati dati soldi per le microimprese, per le PMI, per le start-up. Oggi si investono ingenti somme nelle autostrade, ma si dimenticano l’assistenza sociale e buona parte delle classi sociali vulnerabili. E quelli che vengono fatti emergere, ad esempio gli anziani dei vari villaggi, vengono fatti emergere piuttosto per ragioni elettorali, contro i governanti che si dimenticano dei nostri antenati, gli ultimi custodi della tradizione».

    Alla domanda su quali sarebbero le soluzioni per correggere questi squilibri sociali ed economici, l’esperto non è troppo ottimista. “Ovviamente le soluzioni sono politiche, non possono che essere politiche. E ciò richiederebbe una massa critica che comprenda i gruppi sociali e generazionali. Non penso che sarà possibile. Buona parte di questi rimasti indietro, che svolgono lavori precari, senza istruzione o solo con istruzione secondaria, che lavorano nel campo dell’edilizia o in altri settori precari, compreso quello statale – che una parte di loro sono, ad esempio, spazzini (anche loro sono considerati dipendenti statali, di cui dobbiamo sbarazzarci)… tutta questa categoria è scesa oggi in piazza e sostiene tutti questi movimenti radicali-fascisti. Ovviamente le altre categorie socio-generazionali non tenderanno loro la mano, proprio perché li considerano nemici, “quelli che vogliono portarci fuori dall’Ue, dalla Nato, quelli che vogliono far saltare in aria la Romania…”. Queste persone non vogliono far saltare in aria la Romania, ma semplicemente non possono più viverci».

    L’esperto ritiene che il 2004 sia stato un momento decisivo che ha diviso ulteriormente le diverse categorie sociali e che gran parte della responsabilità sia dei media. Sostiene che, nella corsa al sensazionalismo, i media omettono di presentare il contesto più ampio in cui si verificano tragedie, casi di deviazione comportamentale e situazioni di criminalità, il più delle volte associati ad aree ad alto rischio di povertà ed esclusione sociale. Queste cosiddette “sacche di povertà”, sfruttate dai media, sono quelle zone del Paese e categorie dimenticate della popolazione, per le quali non vengono prese misure per la riduzione dei divari rispetto alla popolazione privilegiata delle grandi città.

  • Locuința ca drept uman fundamental

    Locuința ca drept uman fundamental

    Costurile locuințelor reprezintă cea mai mare cheltuială în gospodăriile din Uniunea Europeană, iar prețurile tot mai mari la case și chirii, costurile ridicate de construcție și dobânzile în creștere la creditele ipotecare sunt doar o parte din efecte. Unde se situează România în acest peisaj? „Locuința trebuie tratată ca un drept fundamental, prin care toți europenii, inclusiv tinerii și grupurile vulnerabile, să se bucure de condiții de locuire decente și sustenabile”. Acesta a fost sentimentul exprimat la unison în timpul primului forum dedicat locuirii, la sfârșitul anului trecut, la Bruxelles.

    Un raport din 2023 arăta că, aproape jumătate din locuitorii Europei care plăteau chirie simțeau că trăiesc cu riscul de a fi nevoiți să își părăsească locuința în următoarele trei luni din cauză că nu și-o mai puteau permite. Între timp, lipsa adăpostului devine una dintre cele mai mari probleme de pe continent, cu aproape un milion de oameni neavând un acoperiș deasupra capului.

    Conform secretarei generale a reţelei Housing Europe, Sorcha Edwards, actuala criză a locuințelor îmbracă multe fețe. Pe lângă zone și locuințe super-aglomerate, care contrastează cu regiuni subocupate, ne confruntăm și cu o sărăcie energetică, adică locuințe care nu au fost modernizate și izolate și care împing oamenii la condiții precare — prea cald în timpul verii și prea frig iarna. O altă problemă sunt locuințele persoanelor în vârste sau cu dizabilități, care nu sunt adaptate pentru nevoile lor.

    “Mai sunt și persoanele victime ale violenței domestice, care nu au unde să se mute. Apoi avem, desigur, cea mai vizibilă față a crizei locuințelor: persoanele fără adăpost. Dar problema și motivul acestor probleme în anumite zone sunt complexe. În unele cazuri, tocmai pentru că este vorba de o problemă foarte complexă, autoritățile locale și guvernele nu au resursele necesare; adesea, nu au cunoștințele necesare pentru a gestiona acest sector complicat. S-a sperat că piața se va ocupa de această problemă și, bineînțeles, când lăsăm un sector precum cel al locuințelor exclusiv în seama pieței, va prima oportunismul, extragerea profitului ».

    Deși, conform statisticilor Eurostat din 2023 România este țara cu cel mai mare procent de proprietari de locuințe (93% dintre români dețin casa în care locuiesc și doar 7% stau în chirie), casele românilor erau printre cele mai aglomerate (40%), depășite doar de cele din Letonia, cu 40,9%. În plus, locuințele din România și Slovacia au cel mai mic număr de camere pe persoană: 1,1 camere la o medie europeană de 1,6. La polul opus se află Malta și Luxemburg, cu 2,3 și respectiv 2,2 camere pe persoană. În 2023, doar 1,5% din toată populația UE locuia în gospodării fără toaletă interioară, duș sau cadă, însă, de departe cel mai mare procent dintre acestea erau în România, peste 20% (urmat de Bulgaria și Letonia, cu 7% fiecare).

    Întrebată ce soluții ar putea adopta România, inspirate de proiectele de succes ale altor state membre, Sorcha Edwards răspunde:
    “Evident, în domeniul locuințelor, un simplu copy-paste al soluțiilor nu este posibil. Trebuie să te uiți, printre altele, la nevoile locale, scenariile specifice, tendințele, venitul mediu al populației. La care sunt prognozele în ceea ce privește evoluțiile demografice, oportunitățile de angajare; există zone în care se anticipează mai multe oportunități de muncă? Așadar, sunt o gamă variată de factori de luat în considerare, dar o soluție foarte eficientă este creșterea numărului de locuințe publice, sociale sau cu profit limitat, în funcție de modelul care se potrivește mai bine culturii și nevoilor locale. Beneficiile unei astfel de abordări sunt reducerea riscului de excluziune locativă, a ratei de supraîncărcare locativă și le oferă oamenilor opțiuni ».

    Deși peisajul diferă de la un stat membru la altul, chiar de la o zonă la alta, principalele dificultăți în reducerea crizei legate de locuințe la nivel european nu diferă prea mult de cele cu care se confruntă România.

    Sorcha Edwards: “Observăm acum o creștere semnificativă a prețurilor la materialele de construcție, ceea ce încetinește procesul de livrare și faptul că nu avem suficient acces la suprafețele necesare de teren. Apoi, dacă vorbim despre potențialul pe care îl are adaptarea sustenabilă a clădirilor existente, care este o soluției excelentă pentru reducerea amprentei de carbon (deja încorporat în locuințele noi) una dintre piedicile principale este obținerea autorizațiilor de la cei care au drept de proprietate. Toate aceste probleme pot fi depășite dacă avem o viziune clară, o voință politică fermă și obiective bine stabilite“ .

    Cu toate că România are de recuperat sub diferite aspecte față de celelalte state membre și, deși prețurile la chirii și locuințe au crescut și la noi, totuși majorările au fost mai puțin dramatice decât în majoritatea statelor. Dacă din 2010 până în ultimul trimestru al anului 2024, preţurile au crescut cu 230% în Ungaria și Estonia, cu 181% în Lituania, cu 113% în Portugalia și cu 110% în Bulgaria, în România, creșterea a fost de sub 30%.

    De asemenea, în cuvintele expertei Sorcha Edwards, “sectorul locuințelor joacă după cum cântă investitorii“, iar dacă interesul acestora nu merge mai departe de maximizarea profitului pe termen cât mai scurt, accesul la case pentru toți cetățenii europeni va continua să rămână o problemă.

  • Страна богаче, люди беднее

    Страна богаче, люди беднее

    В 2023 году чуть более 21% населения Европейского союза подвергалось риску бедности или социальной изоляции, а Румыния была страной с самым высоким показателем: 32%. Во втором квартале того же года Румыния входила в тройку стран ЕС по темпам экономического роста. Как эксперты объясняют такое противоречие?

    Риск бедности или социальной изоляции – это ситуация, когда домохозяйство сталкивается хотя бы с одним из трех сопутствующих рисков: доход ниже черты бедности (который в 2023 году составлял 1619 лей в месяц – около 325 евро на человека), материальные и социальные лишения и низкий уровень участия в рабочей силе (когда взрослые работают менее 20% от своего годового потенциала). Согласно статистике Евростата за 2023 год, жители Румынии занимают первое место по этому риску (32%), за ними следуют Болгария (30%), Испания (26,5%) и Греция (26,1%).

    Более того, согласно исследованию организации «Спасите детей», почти каждый второй румынский ребенок (41,5%) страдает от бедности и подвержен риску социальной изоляции – почти вдвое выше, чем в среднем по Европе. Другие данные Евростата также показывают, что в Румынии – больше, чем в любой другой стране ЕС, – бедность передается по наследству. Только 4% румын, выросших в малообразованных семьях, поступают в университет. Только в Болгарии этот процент ниже (3,9%), в то время как испанцы, португальцы и греки чаще других представителей поколений получают высшее образование в семьях без высшего образования: 49,8%, 37,6% и 34,5% соответственно.

    Почему треть румын живет на грани бедности, если валовой внутренний продукт страны в 2023 году будет на 2,4% выше, чем в 2022 году, и если мы входим в число европейцев, проводящих на работе больше всего часов в неделю – 39,7 часа, в то время как в среднем по Европе этот показатель составляет 36,4 часа?

    Андрей Цэрану, политолог и преподаватель Национальной школы политических и административных исследований (SNSPA) в Бухаресте, объясняет этот разрыв:

    «В нашей стране экономический рост был достигнут вопреки против всей социальной политике. Более того, именно ваше поколение в 2017 году выступало против социальной помощи, против «беззубых», желая создать поколение, которое будет полностью очищено от выходцев из сельской местности, из малых городов, от всего, что означало коммунистическое прошлое Румынии, – и особенно от пенсионеров». В Яссах, откуда я тоже родом, есть ужасающая картина: молодые люди бросают старику купюры в один лей, чтобы он забрал деньги. Я думаю, это самый страшный момент».

    Андрей Цэрану объясняет, что проблемное поколение, о котором он говорит, – это румыны, родившиеся после 1990 года, даже после 1985 года, ранние миллениалы. Поколение, которое, по словам эксперта, живет в экономическом и социальном пузыре в больших городах, забывает, что существует другая часть Румынии, и хочет разорвать все связи с прошлым, не понимая ничего из него. Политолог определяет это поколение как поколение нового капитализма, «сбитое с толку» существованием другого поколения, которое пришло из переходного периода в конце коммунизма и которое имеет другое потребительское поведение и быт:

    «Вся государственная политика, которая проводилась в Румынии после 2004 года, была направлена исключительно на экономическое развитие. Деньги выделялись микропредприятиям, малым и средним предприятиям и стартапам. Сейчас огромные суммы вкладываются в автострады, но о социальной помощи и значительной части уязвимых социальных категорий просто забыли. А те, кто остается в стороне, например, пожилые люди в различных деревнях, остаются в стороне скорее по предвыборным причинам, против правительств, которые, действительно, забывают о наших предках, последних хранителях традиций».

    Отвечая на вопрос о том, каковы будут решения для устранения этих социальных и экономических дисбалансов, эксперт не слишком оптимистичен.

    «Очевидно, что решения политические, они могут быть только политическими. А для этого нужна критическая масса, понимание социальных и поколенческих групп. Я не думаю, что это будет возможно. Значительная часть этих левых, которые занимаются нестабильной работой, без образования или со средним образованием, которые работают в строительстве или в других нестабильных сферах, в том числе в государстве – что некоторые из них, например, подметальщики (они также считаются бюджетниками, от которых мы должны избавиться)… вся эта категория сегодня находится на рынке и поддерживает все эти радикально-фашистские движения. Понятно, что другие социально-поколенческие категории не протянут им руку помощи, именно потому, что считают их врагами, «теми, кто хочет вывести нас из ЕС, из НАТО, теми, кто хочет взорвать Румынию…». Эти люди не хотят взрывать Румынию, но они просто не могут в ней жить».

    Эксперт считает, что 2004 год стал решающим моментом, который еще больше разделил различные социальные категории, и что большая часть ответственности лежит на средствах массовой информации. Он утверждает, что в погоне за сенсациями СМИ не представляют более широкий контекст, в котором происходят трагедии, случаи девиантного поведения и криминальные ситуации, чаще всего связанные с районами, подверженными высокому риску бедности и социальной изоляции. Эти так называемые «очаги бедности», эксплуатируемые прессой, – те забытые районы страны и категории населения, в отношении которых не принимается никаких мер для сокращения разрыва с привилегированным населением больших городов.

  • Paradox Rumänien: Aufstrebende Wirtschaft, armutsgefährdete Bevölkerung

    Paradox Rumänien: Aufstrebende Wirtschaft, armutsgefährdete Bevölkerung

     

     

    Experten beschreiben das Armutsrisiko und die Gefahr der sozialen Ausgrenzung als die Situation eines Haushalts, in der mindestens einer der drei folgenden Zustände gegeben ist: Einkommen unterhalb der Armutsgrenze (im Jahr 2023 waren dies 1 619 Lei im Monat – umgerechnet etwa 325 Euro pro Person), materielle und soziale Entbehrungen und geringe Erwerbsbeteiligung (etwa wenn Erwachsene in einem Umfang unter 20 % ihres jährlichen Potenzials arbeiten). Den Eurostat-Statistiken für das Jahr 2023 zufolge stehen die Einwohner Rumäniens bei diesem Risiko an erster Stelle (32 %), gefolgt von Bulgarien (30 %), Spanien (26,5 %) und Griechenland (26,1 %).

    Darüber hinaus ist laut einer Studie der Organisation „Save the Children“ fast jedes zweite rumänische Kind (41,5 %) von Armut betroffen und von sozialer Ausgrenzung bedroht – fast doppelt so viel wie der europäische Durchschnitt. Andere Eurostat-Daten zeigen auch, dass in Rumänien – mehr als in jedem anderen EU-Land – Armut vererbt wird. Nur 4 % der Jugendlichen, die in Familien mit niedrigem Bildungsniveau aufwachsen, besuchen anschließend eine Universität. Nur in Bulgarien ist dieser Prozentsatz unbedeutend niedriger (3,9 %), während Spanier, Portugiesen und Griechen am ehesten in der Lage sind, einen Hochschulabschluss zu erwerben, wenn sie aus Familien ohne Hochschulbildung stammen: 49,8 %, 37,6 % bzw. 34,5 % – in der Reihenfolge der erwähnten Länder.

    Doch warum lebt ein Drittel der Rumänen am Rande der Armut, wenn das Bruttoinlandsprodukt des Landes im Jahr 2023 im Vergleich zu 2022 um 2,4 % gestiegen ist und die aktive Bevölkerung zu den Europäern gehört, die mit 39,7 Stunden pro Woche die meisten Stunden am Arbeitsplatz verbringen, während der europäische Durchschnitt bei 36,4 Stunden liegt?

    Das haben wir Andrei Țăranu, Politikwissenschaftler und Professor an der Bukarester Hochschule für politische und administrative Studien (SNSPA), gefragt, und er hat eine Erklärung für diesen Widerspruch. Dabei hat er auch Vorwürfe gegen die Generation der Interviewerin parat:

    Hierzulande hat sich das Wirtschaftswachstum trotz der und gegen alle sozialpolitischen Maßnahmen durchgesetzt. Übrigens war es Ihre Generation, die [bei den sozialen Unruhen – Anm. d. Red.] [von] 2017 gegen die Sozialhilfe war, gegen die sogenannten „Zahnlosen“, die von einer Art Gesellschaft schwadronierte, die vollständig von den Menschen vom Land, jenen aus den Kleinstädten und insbesondere von Rentnern gesäubert werden müsste. Dabei galten die Rentner als verachtete Verkörperung all dessen, was die kommunistische Vergangenheit Rumäniens bedeutet hatte. In der Stadt Iași (Jassy), wo ich auch herkomme, gab es diesen erschreckenden Bericht über junge Leute, die einen alten Mann nur so zum Spaß mit Ein-Leu-Scheinen bewerfen, um zuzusehen, wie dieser das Geld vom Boden aufsammelt. Ich denke, das war ein schrecklicher Moment der Kaltschnäuzigkeit.“

     

    Der Politikwissenschaftler Andrei Țăranu ist der Auffassung, dass die Generation mit dieser problematischen sozialen Einstellung insbesondere Jugendliche sind, die nach 1990 oder sogar nach 1985 geboren wurden, die sogenannten frühen Millennials. Eine Generation, die, wie der Experte beschreibt, in einer wirtschaftlichen und sozialen Blase in den Großstädten lebt. Eine Generation, die ausblendet, dass es auch noch ein anderes Rumänien gibt, und die jeden Bezug zur Vergangenheit kappen will, ohne diese Vergangenheit überhaupt verstanden zu haben. Der Politikwissenschaftler definiert diese Generation als die Kohorte des neuen Kapitalismus, die sich durch die schlichte Existenz der anderen Generationen gestört fühlt, weil die letzteren einen Bezug zur Übergangszeit seit dem Ende des Kommunismus haben, eine unterschiedliche Lebensweise pflegen und ein anderes Konsumverhalten an den Tag legen:

    Alle öffentlichen Maßnahmen, die in Rumänien nach 2004 ergriffen wurden, waren ausschließlich auf die reine wirtschaftliche Entwicklung ausgerichtet. Es wurden Gelder für Kleinst- und mittlere Unternehmen und Neugründungen bereitgestellt. Jetzt werden riesige Summen in Autobahnen investiert, aber die Sozialhilfe und eine ganze Reihe von sozial schwachen Gruppen werden einfach vergessen. Und wenn überhaupt von Sozialmaßnahmen des Staates die Rede ist, werden zum Beispiel ältere Menschen aus dem ländlichen Milieu ins Rampenlicht gebracht, damit sich Politiker aus wahltaktischen Gründen profilieren und als Beschützer der Senioren und Hüter der Tradition inszenieren können.“

     

    Eine Lösung, um diese sozialen und wirtschaftlichen Ungleichgewichte auszugleichen, sieht der Experte allerdings nicht. Seine Prognose ist eher pessimistisch:

    Natürlich kann eine Lösung dieses Problems nur politisch sein – ohne politischen Willen kann es keine Lösung geben! Und das würde eine kritische Masse voraussetzen, die die sozialen und Generationsunterschiede nachvollzieht. Ich glaube nicht, dass das möglich sein wird. Ein großer Teil dieser Abgehängten (auf Englisch heißen sie »Left-Behinders«), die in prekären Arbeitsverhältnissen arbeiten, keine oder nur eine unterdurchschnittliche Ausbildung haben, die auf dem Bau oder in anderen prekären Bereichen arbeiten, sind heute Befürworter rechtsradikaler bis faschistischer Bewegungen. Zu den Verachteten gehören beispielsweise auch die Straßenkehrer, die als Angestellte der Kommunalverwaltung ebenfalls als »Staatsbedienstete« verspottet werden. Und es ist offensichtlich, dass diese neue, urbane Elite diesen Abgehängten nicht die Hand reichen will, weil die Elite sie als Feinde betrachtet, als diejenigen, die uns aus der EU und der NATO angeblich herausbugsieren und Rumänien generell in die Luft jagen wollen. Diese Leute wollen Rumänien nicht ins Chaos stürzen, sondern ihr Leben in Rumänien ist in ihren Augen einfach unerträglich geworden.“

     

    Der Politologe Andrei Țăranu ist ferner der Ansicht, dass das Jahr 2004 ein Wendepunkt war, der die Spaltung zwischen den verschiedenen sozialen Gruppen und Generationen weiter vorangetrieben hat. Außerdem hätten die Medien einen großen Teil der Verantwortung für dieses Missverhältnis getragen. Er argumentiert, dass die Medien in ihrer Sensationslust den größeren Kontext nicht beleuchtet hätten, in dem sich Tragödien abspielen, abweichendes Verhalten und kriminelle Situationen entstehen. Solche Sachverhalte entstünden meist in sozialen Milieus mit hohem Risiko für Armut und soziale Ausgrenzung. Die so genannten „Armutsblasen“, die von der Presse immer wieder ausgeschlachtet werden, seien die vernachlässigten Regionen und Bevölkerungsgruppen des Landes. Und für sie ergreife der Staat keine Maßnahmen, um den Abstand zur privilegierten Bevölkerung in den Großstädten zu verringern.