Category: Actualités

  • La semaine du 10 au 16 mars 2025

    La semaine du 10 au 16 mars 2025

    Des élections présidentielles sans Calin Georgescu

     

    Fin de dépôt de candidatures à l’élection présidentielle de mai prochain en Roumanie. Les processus de validation des dossiers se poursuivent après le 15 mars, la date finale des inscriptions. Le moment le plus attendu a été l’avis final sur la candidature de l’extrémiste pro-russe Călin Georgescu. Pour rappel, ce personnage quasi-inconnu jusqu’ici a fait la surprise générale en novembre dernier en remportant la grande majorité des suffrages du premier tour du scrutin présidentiel. Ce premier tour a pourtant été annulé par la Cour Constitutionnelle de Roumanie une fois que des ingérences extérieures ont été dévoilées dans son organisation, une décision sans précédent dans le pays. Etant donné que la CCR a décidé que l’ensemble du processus électoral en vue de l’élection du chef d’Etat de la Roumanie soit repris à zéro, les candidats ont dû déposer de nouveaux leurs dossiers accompagnés de listes de signatures de soutien nécessaires. Călin Georgescu n’a pas hésité à déposer une nouvelle fois sa candidature, que le Bureau Electoral Central (BEC) a rejetée dimanche dernier, invoquant justement la décision de la CCR de décembre dernier. Selon le Bureau, le dossier de Călin Georgescu ne réunit pas les conditions imposées par la loi, puisque, compte tenu du fait qu’il n’avait pas respecté les normes électorales lors du scrutin initial, il avait violé l’obligation même de défendre la démocratie, fondée, elle, sur des suffrages corrects, intègres et impartiaux. Mardi, la CCR a confirmé la décision du BEC et c’est ainsi que cette véritable aventure électorale de Călin Georgescu, démarrée sur TikTok l’automne dernier et qui a tellement nuit au système politique roumain, a pris fin. En apprenant la décision du rejeter de la candidature de M Georgescu, ses partisans ont protesté avec véhémence au centre-ville de Bucarest, si bien que plusieurs gendarmes ont été blessés et ont eu besoin de soins médicaux et que de nombreux dégâts matériels ont été causés.

     

    De nouveaux et anciens candidats

     

    Plongés dans le dérisoire une fois que leur soi-disant leader idéologique a quitté la course pour le fauteuil présidentiel, les chefs des deux partis populistes et ultranationalistes du Parlement roumain, à savoir George Simion de l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR) et respectivement Anamaria Gavrilă du Parti des Jeunes (POT), conseillés par Calin Georgescu, ont déposé eux aussi leurs candidatures. Toujours du côté du courant souverainiste, la cheffe du parti SOS Roumanie, Diana Şoşoacă, a renouvelé sa candidature, alors qu’elle avait vu rejeté son dossier par la CCR l’automne dernier. Également en lice, Victor Ponta, ex-premier ministre social-démocrate, qui se porte candidat indépendant cette fois-ci, ce qui lui a valu l’exclusion du Parti Social-Démocrate. Pour rappel, le même Victor Ponta avait aussi tenté ses chances en 2014, lorsqu’il avait perdu face à Klaus Iohannis. On ne saurait oublier non plus le candidat de la coalition gouvernementale formée du Parti Social-Démocrate (PSD), du Parti National Libéral (PNL) et de l’Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) : l’ancien chef des Libéraux, Crin Antonescu, représentant du camp pro-européen. S’y ajoute l’actuel maire de la capitale, Nicuşor Dan, en lice pour la première fois à la plus haute fonction de l’Etat, ainsi que la cheffe de l’Union Sauvez la Roumanie (USR), Elena Lasconi, arrivée en 2e position au scrutin présidentiel de novembre dernier et qui aurait dû disputer le second tour contre Calin Georgescu, si l’élection initiale n’avait pas été annulée.

     

    Un mercenaire poursuivi en justice

     

    Cette semaine encore, les juges ont rejeté les contestations déposées par le mercenaire Horaţiu Potra, un proche de Călin Georgescu, par son fils, Dorian Potra, et par un autre membre de leur famille Alexandru Potra, et a maintenu en vigueur les mandats d’arrêt émis à leur encontre il y a deux semaines. Les trois hommes ont quitté le territoire de la Roumanie et sont donc concernés par des poursuites générales. En revanche, les juges ont également décidé de la libération des 11 mercenaires du groupe de Horaţiu Potra, les plaçant en détention provisoire ou détention à domicile, alors que 4 autres personnes ont été placées sous contrôle judiciaire dans la même affaire. Pour rappel, suite aux perquisitions menées dans l’enquête concernant le financement de la campagne électorale de Călin Georgescu, les procureurs ont découvert dans les logements utilisés par Horaţiu Potra et ses proches un véritable arsenal militaire, des sommes impressionnantes d’argent et même des lingots d’or. Selon les procureurs, Horaţiu Potra et ses mercenaires avaient l’intention de s’infiltrer dans les protestations organisées tout de suite après l’annulation des élections présidentielles de l’année dernière, pour y semer le chaos.

     

    Des bonus accordés et d’autres supprimés

     

    L’Exécutif de Bucarest a décidé cette semaine d’accorder une aide financière de 800 lei (160 euros environ) aux retraités dont la pension ne dépasse pas les 2 574 lei (515 euros). Plus de 2 millions et demi de personnes sont concernées. Elles recevront cet argent en deux tranches : l’une en avril, l’autre en décembre prochain. Par contre, pour ce qui est des privilégiés du système public, le ministre de l’Environnement, Mircea Fechet, a fait savoir que le gouvernement avait supprimé le bonus éhontés dont bénéficiaient les salariés de la régie forestière nationale Romsilva lorsqu’ils partaient à la retraite. « On veut s’assurer que de telles situations n’auront plus lieu chez Romsilva, où le défi remplace le bon sens. Je pense notamment aux bonus de 100 000 euros reçus par plusieurs employés lors de leur retraite, et qui ont tout de suite après repris leurs fonctions », a déclaré le ministre. Selon celui-ci, rien que ces 2 dernières années, plus de 1 200 salariés de la régie forestière ont touché des bonus d’environ 200 millions de lei (l’équivalent de 40 millions d’euros).

     

    Fin de parcours européen pour les footballeurs roumains

     

    Du sport pour terminer. L’équipe du club Champion de Roumanie de football, FCSB Bucarest, a été éliminée dans les 8e de finale de la Ligue Europa par les Français de l’Olympique Lyonnais, qui ont dominé le match et se sont imposés par 4 buts à 0, et, lors du match-aller de Bucarest, les Roumains s’étaient inclinés 3 buts à 1. Somme toute, FCSB a eu 4 victoires et 2 matchs nuls dans son groupe, s’inclinant seulement devant deux grandes équipes, à savoir : Manchester United et Glasgow Rangers. Puis, dans les 8e de finale, les Bucarestois ont par deux fois vaincu les Grecs de PAOK Thessalonique, entraînés par le Roumain Razvan Lucescu. (trad. Valentina Beleavski)

  • 15.03.2025

    15.03.2025

    Ukraine – Le président roumain par intérim, Ilie Bolojan, participe ce samedi à une vidéoconférence organisée par le Premier ministre britannique Keir Starmer, à la suite du sommet du 2 mars à Londres, au cours duquel les États participants se sont mis d’accord sur un plan en quatre points visant à instaurer une paix durable en Ukraine. Des dirigeants de plusieurs pays européens, de l’Ukraine, de l’OTAN, de la Commission européenne, du Canada et de l’Australie ont annoncé leur participation à cette réunion virtuelle. Les participants souhaitent clarifier la manière dont ils peuvent contribuer en cas de cessez-le-feu avec la Russie.

     

    Notation – L’agence de notation Moody’s maintient la note souveraine de la Roumanie, recommandée pour l’investissement, mais a révisé ses perspectives à la baisse. Ces dernières sont donc passées de stables à négatives. Moody’s indique que le déficit budgétaire devrait rester élevé cette année, à 7,7 % du PIB, en l’absence de nouvelles mesures de réforme fiscale et de réduction des dépenses. Le rapport de l’agence indique que la Roumanie est également exposée à un risque géopolitique en raison de sa proximité avec la guerre en Ukraine. Moody’s est la seule des trois grandes agences à avoir une perspective stable sur la note souveraine de la Roumanie. Fitch et Standard & Poor’s ont déjà émis une perspective négative, ce qui confère à la Roumanie un statut désavantageux, peu recommandé pour les investissements.

     

    Elections – C’est aujourd’hui le dernier jour pour soumettre les candidatures aux élections présidentielles roumaines de mai au Bureau électoral central. Deux candidats indépendants – l’actuel maire de Bucarest, Nicușor Dan, et l’ancien Premier ministre social-démocrate Victor Ponta – se sont déjà vu confirmer leur candidature. Ils sont rejoints par Crin Antonescu, qui se présente au nom de l’Alliance pour le progrès de la Roumanie, composée des partis actuellement au pouvoir, à savoir le PSD, le PNL et l’UDMR. Le Bureau électoral central a également validé les candidatures de la présidente de l’USR (opposition), Elena Lasconi, et du leader du parti d’extrême droite AUR, George Simion. Cependant, parmi les candidats rejetés figure l’indépendant d’extrême droite et pro-russe Călin Georgescu, arrivé en tête des options de vote des Roumains lors des élections présidentielles de l’hiver dernier, annulées par la Cour constitutionnelle, suite à des soupçons d’ingérence étrangère. Les juges de la Cour ont estimé que les irrégularités qui ont été attribuées à Călin Georgescu lors des élections de 2024 avaient implicitement affecté son droit à se présenter aux nouvelles élections de mai. Le 20 mars, les candidatures deviendront définitives et le 22 mars, l’ordre dans lequel elles figureront sur le bulletin de vote sera décidé. La campagne pour l’élection présidentielle commence le 4 avril et se termine le 3 mai au matin. Le premier tour aura lieu le 4 mai et le second – si nécessaire – le 18 mai.

     

    Automobile – L’usine Otosan Ford de Craiova (sud) a livré vendredi les premiers véhicules entièrement électriques produits en Roumanie. Présent lors de la présentation des nouveaux modèles, le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu a déclaré que le constructeur automobile roumain est actuellement l’une des entreprises les plus importantes du pays, grâce à son rôle clé dans la croissance des exportations roumaines. Ford Otosan, l’un des plus grands fabricants de véhicules utilitaires en Europe, est détenu par Ford Motor Company (41 %) et Koç Holding of Turkey (41 %), les 18 % d’actions restantes étant placées à la bourse d’Istanbul. Ces dernières années, un demi-milliard d’euros a été investi dans l’usine de Craiova, la transformant en l’un des sites de production automobile les plus avancés et les plus flexibles d’Europe.

     

    Arc de triomphe – À partir d’aujourd’hui, l’Arc de triomphe de Bucarest est ouvert en permanence aux touristes, ainsi qu’aux habitants de la capitale passionnés d’histoire et de culture. Le programme sera ouvert du mardi au dimanche entre 10h00 et 18h00. L’Arc de triomphe est un monument symbolique de la victoire de l’armée roumaine lors de la Première Guerre mondiale. De vendredi à dimanche prochain, la cour et l’intérieur du palais de Cotroceni, siège de la présidence roumaine, seront ouverts au public, qui pourra se promener dans les jardins ou entrer dans l’église située sur le terrain. Le public pourra également visiter la zone du palais où se déroulent les réunions officielles. Les soldats du bataillon de garde, présents tous les week-ends, constitueront un point d’attraction, de même que la fanfare qui jouera dans la cour du palais.

     

    Météo – La Roumanie connaît ce samedi une chaleur exceptionnelle pour la saison, avec des températures qui pourraient atteindre 31°C dans le sud-est du pays, soit 15 à 18 degrés au-dessus des normales saisonnières. Toutefois, ce pic de chaleur sera de courte durée. Dès aujourd’hui, un rafraîchissement s’amorce dans l’extrême nord et le nord-ouest, annonçant un net changement de temps. D’ici mardi, le mercure chutera drastiquement, avec des maxima oscillant entre 0 et 9°C, notamment dans le centre du pays où un froid glacial s’installera. Ce refroidissement s’accompagnera d’averses : un avertissement de niveau jaune est en vigueur pour des précipitations attendues dès ce samedi dans l’ouest, le centre, le nord et les zones montagneuses, avant de s’étendre à l’ensemble du territoire dimanche. 21 degrés et un ciel voilà aujourd’hui à Bucarest

  • 14.03.2025 (mise à jour)

    14.03.2025 (mise à jour)

    Elections – Les partis, alliances, organisations citoyennes des minorités nationales et les candidats indépendants peuvent déposer les dossiers de candidature aux élections présidentielles de Roumanie du mois de mai jusqu’au 15 mars à  minuit, conformément au calendrier approuvé par le gouvernement. Pour le moment, la liste des compétiteurs politiques, qui sont passés par les filtres de la commission électorale centrale et de la Cour Constitutionnelle de Roumanie est assez courte. Deux candidatures ont été jusqu’ici validées : celle de Crin Antonescu – soutenu par la coalition gouvernementale PSD-PNL-UDMR – et celle du maire de la Capitale roumaine, Nicuşor Dan – candidat indépendant. Les autres candidats qui se sont inscrits au Bureau électoral central sont l’indépendant Victor Ponta, actuellement député et ancien premier ministre, la présidente de l’USR, Elena Lasconi, l’eurodéputée Diana Şoşoacă (SOS Romania) et un autre eurodéputé Cristian Terheş, de la part du Parti national conservateur. Par ailleurs, la décision de la Cour Constitutionnelle d’éliminer définitivement de la course électorale  Calin Georgescu, candidat indépendant pro-russe qui avait remporté d’une manière inattendue le premier tour des présidentielles de l’année dernière, a déterminé les partis qui le soutenaient – l’AUR et le Parti des Jeunes – POT de changer de stratégie électorale. Par conséquent, le chef de file du parti ultranationaliste AUR, George Simion, tout comme la responsable du parti POT, Ana Maria Gavrila ont inscrit vendredi leur candidature auprès de la commission électorale centrale pour l’élection présidentielle du mois de mai. Vendredi encore, une autre candidate, Lavinia Sandru, de la part du Parti humaniste social libéral s’est également portée candidate.

     

    CCR – La CCR a rendu publique la raison pour laquelle Calin Georgescu a été éliminé de la course présidentielle. Les juges ont précisé que le droit de se porter candidat ne lui a pas été retiré à vie. Dans sa motivation, la Cour précise que le fait d’interdire à M. Georgescu la candidature en raison de la violation de certains principes et valeurs constitutionnelles n’est pas à perpétuité. Les magistrats ont déclaré aussi que depuis décembre 2024, ils reconnaissent la compétence de la commission électorale centrale de se prononcer sur le degré d’éligibilité des candidats.

     

    Diaspora – Les citoyens roumains de la diaspora ayant le domicile dans un autre pays membre de l’UE que la Roumanie pourront détenir une pièce d’identité délivrée par l’Etat roumain, au terme d’un décret d’urgence soumis au débat publique par le ministère de l’Intérieur. A l’heure où l’on parle, l’acte normatif stipule la numérisation de la délivrance des pièces d’identité. La demande se fait au terme d’une procuration, authentifiée auprès des missions diplomatiques ou les consulats roumains. C’est toujours auprès des missions diplomatiques que les ressortissants peuvent demander la libération de la première carte d’identité pour les mineurs âgés de 14 ans. Une fois obtenus, les documents peuvent servir à voyager à travers l’UE ou à se voir accorder des services que l’Etat roumain met à la disposition de ses citoyens.

     

    Foire du Livre – La Foire internationale du livre est de retour à Bruxelles. Du 13 au 16 mars, des milliers d’auteurs, illustrateurs, éditeurs, critiques littéraires et lecteurs se donnent rendez-vous dans la capitale de l’UE pour mettre à l’honneur les livres. La Roumanie et la République de Moldova sont présentes au stand de l’Institut culturel roumain avec plus de 500 titres, parmi lesquels plusieurs traduits du roumain en français grâce au soutien financier de l’Institut culturel roumain.

     

    Statistiques – La Roumanie recensait à la fin de l’année dernière 8,17 millions de personnes actives, parmi lesquelles 7,7 millions personnes actives occupées et 478 mille au chômage selon les chiffres publiés vendredi par l’Institut national de la statistique. Le taux d’occupation de la main d’œuvre était de 20% plus élevé dans les rangs des hommes que des femmes et très bas parmi les jeunes. En 2024, le taux de chômage au niveau national s’élevait à 5,9%. Sur l’ensemble des sans emplois de Roumanie, 25% ont moins de 24 ans.

     

    BERD – La présidente de la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement, Odile Renaud-Basso visitera la semaine prochaine la Bulgarie et la Roumanie, a annoncé l’institution financière dans un communiqué de presse. Cette visite intervient au moment où la Banque prépare de nouvelles stratégies pour les cinq prochaines années pour les deux pays. Les investissements de la BERD en Roumanie sont passés de 658 millions d’euros à 707 millions en 2024. Une fois à Bucarest, Mme Odile Renaud-Basso aura des entrevues avec le chef du gouvernement roumain, Marcel Ciolacu, le ministre des Finances, Tanczos Barna, et de l’Energie, Sebastian Burduja, et des représentants du milieu des affaires, des diplomates et des représentants de la société civile.

     

    Déficit – Le déficit commercial de la Roumanie a augmenté de 38% en janvier, par rapport à la même période de l’année dernière, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique. En 2024, la Roumanie a exporté des marchandises d’une valeur de 92,6 milliards d’euros alors que le volume des importations s’est monté à 133,4 milliards d’euros. Le pays se confronte toujours à un déficit majeur notamment dans les relations avec la Chine, l’Allemagne et la Pologne, alors que les excédents sont enregistrés dans le cas des relations commerciales avec le Royaume-Uni, la République de Moldova et les Etats-Unis, même si les volumes sont beaucoup plus bas. Le commerce avec les produits agricoles et alimentaires est toujours vulnérable.

     

    Aide – Le gouvernement de Bucarest a approuvé jeudi de verser 160 euros d’aide à deux millions et demi de retraités en situation de vulnérabilité financière, qui touchent une pension de moins de 515 euros par mois. La première tranche de cette aide sera accordée au mois d’avril et la deuxième en décembre.

     

    Météo – Ces 24 prochaines heures, le ciel sera variable, plutôt couvert et des pluies tomberont presque partout. Le vent soufflera assez fort en altitude à plus de 70 km/h. Les températures maximales monteront samedi à 30 degrés.

  • 14.03.2025

    14.03.2025

    Politique – Les candidats aux élections présidentielles de Roumanie disposent de deux jours avant de pouvoir s’enregistrer au Bureau électoral central, étant donné que la date butoir est le 15 mars à minuit. Pour le moment, la liste des compétiteurs politiques, qui sont passés par les filtres du Bureau électoral central et de la Cour Constitutionnelle de Roumanie est assez courte. Elle commence par Crin Antonescu – soutenu par la coalition gouvernementale PSD-PNL-UDMR – et par le maire de la Capitale roumaine, Nicuşor Dan – candidat indépendant. Le député Victor Ponta a également enregistré son dossier de candidat indépendant, une décision pénalisé par les sociaux-démocrates avec l’exclusion du PSD. Par ailleurs, la décision de la Cour Constitutionnelle d’éliminer définitivement de la course électorale  Calin Georgescu, candidat indépendant pro-russe qui avait remporté d’une manière inattendue le premier tour des présidentielles de l’année dernière, a déterminé les partis qui le soutenaient – l’AUR et le Parti des Jeunes – POT de changer de stratégie électorale. Les leaders des deux partis, George Simion et Ana-Maria Gavrilă, ont annoncé qu’ils se porteraient candidats ensemble aux présidentielles et ensuite un des deux se retirerait en faveur de l’autre, si les deux candidatures sont acceptées. Elena Lasconi la cheffe de l’USR qui s’était également qualifiée en finale en décembre s’est portée candidate à nouveau, tout comme Diana Sosoaca, du parti nationaliste SOS Roumanie, qui s’est déclarée confiante que cette fois-ci les autorités lui permettraient de participer aux élections ainsi que l’eurodéputé Cristian Terheş, du Parti national conservateur roumain.

     

    Aide – Le gouvernement de Bucarest a approuvé jeudi une aide financière de quelque 160 euros pour deux millions et demi de retraités. Le premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu a expliqué que ce soutien était destiné aux personnes aux faibles revenus, qui touchent moins de 515 euros par mois. La première tranche de cette aide sera accordée au mois d’avril et la deuxième en décembre.

     

    Déficit – Le déficit commercial de la Roumanie a augmenté de 38% en janvier, par rapport à la même période de l’année dernière, selon les chiffres de l’Institut national de la statistique. En 2024, la Roumanie a exporté des marchandises d’une valeur de 92,6 milliards d’euros alors que le volume des importations a grimpé à 133,4 milliards d’euros. Le pays se confronte toujours à un déficit majeur notamment dans les relations avec la Chine, l’Allemagne et la Pologne, alors que les excédents sont enregistrés dans le cas des relations commerciales avec le Royaume-Uni, la République de Moldova et les Etats-Unis, même si les volumes sont beaucoup plus bas. Le commerce avec les produits agricoles et alimentaires est toujours vulnérable, puisque la Roumanie exporte principalement des matières premières et importé des produits finis. Afin de réduire le déficit commercial enregistré dans ce domaine, de quelque 5 milliards d’euros, les experts recommandent aussi une stratégie basée sur les exportations de produits à grande valeur ajoutée et sur l’utilisation plus efficace des statistiques dans le processus de prise de décisions économiques.

     

    Tarifs – Le président américain Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 200 % sur tout type d’alcool entrant aux États-Unis en provenance de l’Union européenne. Cette menace est une réponse aux projets de l’UE d’imposer une taxe de 50 % sur les importations de whisky produit aux États-Unis, dans le cadre de ses représailles aux tarifs douaniers imposés par Trump sur toutes les importations d’acier et d’aluminium. Le président américain a appelé à la suppression immédiate des droits de douane de l’UE sur le whisky américain, qualifiant le bloc d’« hostile et abusif » et de « formé dans le seul but de profiter des États-Unis ». Un porte-parole de la Commission européenne a déclaré que Bruxelles avait contacté la partie américaine pour parler de la situation. La présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a averti qu’une escalade des différends concernant les tarifs douaniers imposés par le président Donald Trump pourrait avoir un effet néfaste sur l’économie mondiale, rapporte Bloomberg.

     

    Statistiques – La population active de Roumanie s’élevait l’année à 8,17 millions de personne. Sur ce, près de 7,7 millions étaient occupés et 478 mille étaient au chômage selon les chiffres publiées aujourd’hui par l’Institut national de la statistique. Le taux d’occupation de la main d’œuvre était de 20% plus élevé parmi les hommes par rapport à celui des femmes et très bas parmi les jeunes. Le taux de chômage au niveau national, fon 2024 s’élevait à 5,9%, avec un niveau élevé de 25% parmi les jeunes de moins de 24 ans.

     

    Météo – En Roumanie, une nouvelle alerte code jaune à cause du vent fort est en vigueur, aujourd’hui, sur l’ouest, le sud-ouest, sur la majeure partie de la Transylvanie et sur les Carpates occidentales et méridionales. Jeudi, des orages ont frappé Bucarest et plusieurs départements, et les météorologues ont même émis un code rouge à cause des tempêtes, de la grêle et de la foudre pendant plusieurs heures. Un homme de 80 ans est décédé après avoir été frappé par un sapin abattu par le vent, et deux personnes ont eu besoin de soins médicaux après avoir été blessées par une branche et un morceau de tôle. Dans le nord, la tempête a arraché deux toits, brisé des poteaux électriques et plongé plus de 35 localités dans le noir. Dans deux départements de l’ouest, une alerte code rouge a été instituée à cause des vents forts, alors que dans un autre comté, un code orange a été institué. Les pompiers de Bucarest et du département voisin d’Ilfov ont participé à plus de 90 missions. En quatre heures seulement, plus de 60 arbres ont été abattus par le vent et 49 voitures ont été endommagées à cause des intempéries. Aujourd’hui, temps exceptionnellement chaud pour la mi-mars, avec un ciel variable, des nuages et des pluies et orages sur la plupart des régions. Les maxima iront de 16 à 24 degrés. Il fait beau aussi à Bucarest, avec des maxima inhabituellement élevées allant jusqu’à 23…24 degrés C.

     

    Foot – Le club du FCSB a été sanctionné, jeudi, par la Commission d’appel de l’Union européenne de football (UEFA) d’une amende et de la fermeture partielle du stade en raison d’incidents survenus lors du match contre l’Olympique lyonnais (1-3), le 6 mars, en huitième de finale aller de Ligue Europa. Le champion de Roumanie de football, le FCSB, a reçu une amende de 30 000 euros et a été sanctionné de la fermeture d’un secteur de l’Arène Nationale lors du prochain match de Coupe d’Europe en raison de manifestations racistes ou discriminatoires de ses supporters. De plus, pour avoir allumé des torches, le club a été condamné à une amende de 1 500 euros. Défait 3-1 à Bucarest la semaine dernière, le FCSB a été éliminé de la Ligue Europa après la victoire 4-0 de l’Olympique lyonnais jeudi soir, à domicile, au match retour.

     

     

  • La Roumanie face à une aggravation de son déficit commercial

    La Roumanie face à une aggravation de son déficit commercial

    Le déficit commercial de la Roumanie a enregistré une envolée préoccupante de 38,5 % en janvier 2025 par rapport à la même période l’année précédente, dépassant ainsi les 40,8 milliards d’euros, selon les dernières données de l’Institut national de la statistique. Cette détérioration s’explique par une croissance déséquilibrée des échanges : si les exportations ont progressé de 2,4 %, les importations ont bondi de plus de 10 %. En 2024, la Roumanie avait exporté des marchandises pour un total de 92,6 milliards d’euros, tandis que ses importations atteignaient 133,4 milliards d’euros, creusant ainsi un écart commercial toujours plus large.

     

    Selon Vladimir Alexandrescu, chef de cabinet du président de l’Institut national de la statistique, les principaux partenaires commerciaux de la Roumanie restent l’Allemagne et l’Italie, qui représentent ensemble près d’un tiers du commerce total du pays. Côté importations, la Chine détient le plus grand déficit bilatéral, représentant 5,4 % du total. Parmi les secteurs les plus vulnérables figure le commerce des produits agricoles et alimentaires, où la Roumanie continue d’exporter majoritairement des matières premières, tout en important des produits finis. Vladimir Alexandrescu :

     

    « En 2024, les exportations ont atteint 6,5 milliards d’euros, contre 11,4 milliards d’euros d’importations, générant un déficit de près de 5 milliards d’euros. Pourtant, avec ses ressources naturelles, la Roumanie pourrait inverser cette tendance, à condition d’opérer une mutation dans la structure de ses échanges. Il est impératif de dépasser le stade où nous exportons des produits agricoles bruts pour importer des produits transformés. Par tradition, la Roumanie dispose d’un potentiel considérable dans ce domaine. »

     

    Malgré ce tableau contrasté, la Roumanie enregistre également des excédents commerciaux. Fait surprenant, son premier partenaire bénéficiaire est le Royaume-Uni, qui représente 1,6 % du total des excédents, suivi par la République de Moldova et les États-Unis.

     

    Une dépendance accrue aux importations

     

    Les données statistiques confirment également une dépendance croissante de l’économie roumaine vis-à-vis des importations complémentaires, notamment en matière de matières premières, de matériaux et de sous-ensembles, souligne Mihai Ionescu, président exécutif de l’Association nationale des exportateurs et importateurs de Roumanie. Selon lui, un autre défi majeur réside dans le manque de financement alloué par l’exécutif pour soutenir la présence des entreprises roumaines sur la scène internationale. Mihai Ionescu :

     

    « Cette année, nous avons épuisé l’ensemble des fonds destinés à financer la participation des entreprises aux foires et expositions internationales. Depuis juin dernier, il n’y a plus de budget disponible, alors que près de 100 événements internationaux étaient prévus, notamment l’Exposition universelle d’Osaka. Sans un déblocage urgent de ce programme, plus aucune entreprise ne pourra représenter la Roumanie à l’étranger, ce qui ne fera qu’aggraver le déficit commercial. »

     

    Ce dernier a également insisté sur la nécessité pour le gouvernement de réorienter les aides d’État et les fonds européens vers les secteurs capables de réduire durablement le déséquilibre de la balance commerciale. Une stratégie plus proactive permettrait ainsi de renforcer la compétitivité des entreprises roumaines sur les marchés internationaux et d’atténuer la pression exercée par l’augmentation des importations.

  • Une aide financière pour les retraités roumains aux revenus modestes

    Une aide financière pour les retraités roumains aux revenus modestes

    Cette aide s’adresse aux bénéficiaires du système public de retraite et aux retraités du secteur militaire dont les revenus ne dépassent pas 2 574 lei (environ 515 euros). Le Conseil économique et social, organe consultatif, estime que la mesure est bénéfique mais aurait dû inclure les retraités percevant jusqu’à 2 806 lei (environ 560 euros), ce qui correspondait à la pension moyenne en janvier 2025. Cette proposition a cependant été écartée par le Premier ministre roumain Marcel Ciolacu, qui a invoqué des contraintes budgétaires. Selon le ministère du Travail, de la Famille, de la Jeunesse et de la Solidarité sociale, environ 2,7 millions de retraités roumains sont concernés par cette aide, dont plus de 86 000 vivent à l’étranger.

     

    Des versements en deux temps et des exclusions prévues

     

    Le gouvernement prévoit de distribuer cette aide en deux tranches égales de 400 lei (environ 80 euros), en avril et en décembre, via les caisses de retraite territoriales et sectorielles. Cette somme ne sera pas prise en compte pour l’accès à certains dispositifs sociaux, comme le programme de compensation  à 90 % des médicaments, le revenu minimum d’insertion ou les chèques vacances pour les cures thermales. Cette mesure s’inscrit dans un contexte de restrictions budgétaires. Le gouvernement n’a pas indexé les pensions sur l’inflation en début d’année en raison du déficit budgétaire élevé. À la place, il avait promis des aides ponctuelles aux retraités. Toutefois, l’indexation générale des pensions, initialement envisagée pour septembre, n’a pas été incluse dans le budget 2025, comme l’a confirmé le ministre des Finances, Tanczos Barna.

     

    Un contexte économique sous tension

     

    La Roumanie doit composer avec un déficit budgétaire massif de 8,6 % du PIB en 2024 et vise une réduction à 7 % cette année. Dans ce cadre, le gouvernement privilégie des aides ciblées plutôt qu’une revalorisation généralisée des pensions. Par ailleurs, le nombre de retraités a diminué de 32 000 en février, atteignant environ 4,6 millions de personnes, selon l’Office national des pensions. Parmi eux, 570 000 anciens travailleurs agricoles perçoivent une pension moyenne de 667 lei (environ 130 euros). Les retraités représentent 3,7 millions d’individus, dont près des deux tiers sont des femmes.

  • 13.03.2025 (mise à jour)

    13.03.2025 (mise à jour)

    [mise à jour 20:00]

    Cartes d’identité électroniques – Les premières cartes d’identité électroniques roumaines seront délivrées dans le département de Cluj (nord-ouest) dès la semaine prochaine, avant d’être progressivement disponibles dans tout le pays d’ici deux mois, a annoncé le ministère roumain de l’Intérieur. Ce nouveau document adoptera un format standard, similaire à une carte bancaire. Il comportera, en version imprimée, les informations essentielles : nom, prénom, nationalité, date de naissance, sexe, photographie, numéro national d’identité (CNP) et signature manuscrite. La puce électronique intégrée stockera des données supplémentaires, notamment le nom des parents, l’adresse, deux empreintes digitales et des certificats numériques permettant l’authentification sécurisée et la signature électronique. Le ministère assure que ces cartes seront dotées de mécanismes de sécurité avancés pour lutter contre la falsification et l’usurpation d’identité. Toutefois, leur utilisation ne sera pas obligatoire : les citoyens qui le souhaitent pourront demander une carte d’identité classique, dépourvue de puce électronique.

     

    [mise à jour 18:30]

    Elections – La scène politique roumaine s’agite à l’approche de l’élection présidentielle de mai prochain. Elena Lasconi, présidente du parti d’opposition pro-européen Union Sauvez la Roumanie (USR), a officiellement déposé sa candidature. Dans le même temps, Diana Șoșoacă, figure de l’opposition populiste et ultranationaliste à la tête de SOS Roumanie, a également annoncé son intention de briguer la présidence. Déjà candidate lors de la précédente élection, Diana Șoșoacă avait vu sa candidature rejetée par la Cour constitutionnelle roumaine (CCR). Cette dernière a également annulé le scrutin présidentiel de novembre dernier en raison d’irrégularités, après que Calin Georgescu, candidat controversé d’extrême droite, se soit qualifié pour le second tour face à Elena Lasconi. La Cour constitutionnelle roumaine a définitivement invalidé sa candidature pour cette nouvelle élection. Cette décision a déclenché une nouvelle vague de dépôt de candidatures, dont celles de George Simion, leader du parti nationaliste AUR, et d’Ana Maria Gavrilă, présidente du Parti des jeunes, qui ont tous deux annoncé leur participation. Par ailleurs, l’ancien Premier ministre Victor Ponta, ex-dirigeant du PSD, s’est également lancé dans la course, provoquant son exclusion du parti. Du côté du gouvernement de coalition PSD – PNL – UDMR, un candidat unique a été désigné : l’ancien leader libéral Crin Antonescu. Lui et Nicușor Dan, actuel maire de Bucarest, sont pour l’instant les seuls à avoir obtenu la validation officielle de leur candidature par le Bureau électoral central (BEC) et la Cour constitutionnelle. Les prétendants ont jusqu’au 15 mars pour déposer leur dossier auprès du Bureau électoral central, laissant encore place à de nouveaux rebondissements dans cette campagne présidentielle sous haute tension.

     

    Allocations – Le gouvernement roumain a approuvé ce jour une aide financière destinée aux retraités percevant une pension inférieure ou égale à 2 574 lei (517 euros). Ce soutien, d’un montant total de 800 lei (160 euros), sera versé en deux tranches de 400 lei (80 euros), en avril et en décembre. Pour les personnes prenant leur retraite après le 1er avril, un unique versement de 400 lei sera effectué en décembre. Cette mesure concerne aussi bien les retraités vivant en Roumanie que ceux résidant à l’étranger. Selon les données officielles, environ 2,7 millions de retraités sont éligibles, dont plus de 86 000 hors du pays. Par ailleurs, l’exécutif a adopté une ordonnance d’urgence modifiant le statut du personnel forestier. Il a notamment supprimé les primes de fin de carrière, qui équivalaient à au moins cinq salaires mensuels, voire dix pour les dirigeants de l’Office national des forêts. Cette décision est vivement contestée par les employés de Romsilva, qui dénoncent une baisse de 25 % de leurs revenus. Leurs représentants syndicaux ont annoncé l’organisation d’une manifestation à Bucarest la semaine prochaine pour protester contre ces changements.

     

    Déficit – Le déficit commercial de la Roumanie a bondi de 38 % en janvier par rapport à la même période de l’an dernier, selon les chiffres publiés par l’Institut national des statistiques. En début d’année, le pays a exporté pour 6,5 milliards d’euros de biens, tandis que ses importations ont atteint 11,4 milliards d’euros, creusant un écart commercial d’environ 5 milliards d’euros. La Roumanie enregistre un déficit particulièrement marqué avec la Chine, l’Allemagne et la Pologne, tandis qu’elle affiche des excédents plus modestes avec le Royaume-Uni, la Moldavie et les États-Unis. Le secteur agroalimentaire demeure l’un des points faibles du commerce extérieur roumain, le pays exportant principalement des matières premières tout en important des produits finis. Face à cette situation, les experts préconisent une stratégie axée sur l’exportation de biens à plus forte valeur ajoutée. Une meilleure exploitation des données statistiques pourrait également permettre d’orienter les décisions économiques et d’améliorer l’équilibre commercial du pays.

     

    Réunion – Lors d’une réunion de travail avec les chefs des missions des Etats membres accrédités à Bucarest, le chef de la diplomatie roumaine, Emil Hurezeanu, a réitéré le soutien de la Roumanie à l’Ukraine voisine et à la politique de sécurité et de défense de l’UE. Le responsable roumain a également mis en lumière l’importance d’un partenariat transatlantique solide, un élément essentiel pour la sécurité et la prospérité européennes. La réunion de Bucarest a été organisée dans le contexte de la présidence polonaise du Conseil de l’UE.

     

    Protestations – Des dizaines de salariés des usines sidérurgiques Liberty Galati, dans le sud-est de la Roumanie, ont protesté mercredi pour dénoncer le retard de paiement de leurs salaires et la perte d’autres droits après que le combinat a cessé ses activités depuis neuf mois déjà. Les salariés ont affirmé ne pas déclarer la grève générale, mais attendre plutôt une prise de position de la part de la direction. Selon les experts, la situation des usines de Galati reflète la crise générale que traverse l’industrie sidérurgique européenne.

     

    Inflation – En Roumanie, le taux annuel de l’inflation est passé de 4,95% en janvier à 5,02% en février. Le prix des aliments a connu une hausse de 4,54%, celui des produits non alimentaires, de 4,79%, et celui des services de 6,42%, informe l’Institut national de la Statistique dans un rapport publié jeudi. La Banque centrale roumaine a révisé à la hausse ses prévisions inflationnistes pour la fin de l’année, en passant de 3,5 à 3,8%. Selon les estimations présentées en février par le gouverneur de la BNR, Mugur Isarescu, le taux d’inflation sera de 3,1% à la fin de l’année prochaine.

     

    Grève – Une grève d’avertissement de deux heures a eu lieu ce jeudi aux usines aéronautiques roumaines de Ghimbav, près de Brasov. Le mouvement de protestation a été déclenché suite à l’adoption par le gouvernement d’un décret d’urgence portant sur la réduction des dépenses publiques. Selon les syndicats, le document prévoit que le bonus retraite stipulé par la convention collective de travail soit échelonné sur 5 ans et ne puisse pas dépasser le montant d’un salaire mensuel. Selon les protestataires, un tel document qui entraîne la perte de certains droits doit entraîner la renégociation du contrat de travail.

  • Vers une guerre commerciale Etats-Unis – Union Européenne ?

    Vers une guerre commerciale Etats-Unis – Union Européenne ?

    Malgré plusieurs atouts économiques, soit le port fluvial le plus grand de Roumanie, situé près des frontières avec la République de Moldova et l’Ukraine, mais aussi son université – la ville de Galati dépend depuis des décennies de ses usines sidérurgiques. Il s’agit de l’aciérie la plus importante du pays. Inauguré en 1966, six années plus tard, l’entreprise comptait plus de 50 000 ouvriers. Selon une étude de 2011, deux tiers de la population de la ville de Galati travaillait ou avait travaillé dans les aciéries ou dans les usines connexes. Même l’équipe de foot de la ville et le principal club de foot du département, championne de Roumanie il y a 14 ans s’appeler Otelul, soit l’acier.

     

    Privatisation d’un fleuron de l’industrie roumaine

     

    Après la chute de la dictature communiste, les usines sidérurgiques de Galati ont été privatisées. Actuellement elles sont détenues pas le groupe Liberty House, fondé par le britannique d’origine indienne Sanjeev Gupta. Les usines ressentent de plein fouet l’actuelle crise de l’industrie lourde européenne. Mercredi des dizaines de travailleurs des usines Liberty de Galaţi ont protesté mécontents par les délais enregistrés dans le paiement des salaires. En effet, la production des aciéries s’est arrêtée il y a neuf mois et la direction a obtenu en Justice l’obtention d’une procédure permettant un ajournement de quatre mois des procédures d’insolvabilité. Les travailleurs de Galati attendent toujours des précisions de la part de la direction du combinat avant de décider s’ils entament oui ou non la grève générale.

     

    L’usine risque de fermes définitivement

     

    L’Eurodéputé social démocrate Dan Nica, qui vit depuis une quarantaine d’années à Galaţi, avertit sur le danger d’une fermeture des usines sidérurgiques, suite à laquelle des milliers de familles seraient dépourvues de tout revenu : « L’industrie européenne se trouve dans une situation pire que jamais. L’usine de Galati risque fortement de cesser son activité et de voir des dizaines de milliers de personnes perdre leur emploi. Il en va de même pour l’industrie de l’aluminium, pour l’industrie du ciment, pour l’industrie des engrais chimiques, car nous n’avons pas pris certaines mesures et c’est pourquoi nous nous confrontons à des prix élevés de l’énergie, à des importations en provenance de pays extérieurs à l’Union européenne qui sont fabriquées avec de fortes émissions de dioxyde de carbone et qui ont envahi le marché de l’Union européenne, au manque de financement de quelque source que ce soit : programmes européens, Banque européenne d’investissement qui refuse d’ailleurs de financer tous ces programmes. »

     

    Impact des tarifs américains

     

    En outre, selon les experts, l’augmentation des tarifs américains sur les importations d’acier touchera fortement l’industrie sidérurgique de l’Union européenne et, implicitement, de la Roumanie. Iuliu Winkler, député européen de l’UDMR : « Si nous pensons que nous ajoutons 25 % supplémentaires aux coûts, cela ne fait qu’aggraver en réalité la crise dans laquelle se trouve l’industrie sidérurgique, tant dans l’Union européenne qu’en Roumanie, car c’est une crise qui vient, en premier lieu, du prix de l’énergie. L’énergie est environ trois fois plus chère en Europe qu’aux États-Unis, ce qui met fin à toute idée de compétitivité européenne. » En termes de volume, la Roumanie est le troisième exportateur européen d’acier vers les États-Unis et, avec l’Allemagne, le principal exportateur d’aluminium.

  • 13.03.2025

    13.03.2025

    Réunion – Lors d’une réunion de travail avec les chefs des missions des Etats membres accrédités à Bucarest, le chef de la diplomatie roumaine, Emil Hurezeanu, a réitéré le soutien de la Roumanie à l’Ukraine voisine et à la politique de sécurité et de défense de l’UE. Le responsable roumain a également mis en lumière l’importance d’un partenariat transatlantique solide, un élément essentiel pour la sécurité et la prospérité européennes. La réunion de Bucarest a été organisée dans le contexte de la présidence polonaise du Conseil de l’UE.

     

    Elections – La cheffe du parti SOS Roumanie, dans l’opposition populiste, Diana Sosoaca, a déposé ce jeudi sa candidature à la présidentielle roumaine. La responsable du parti pro-occidental, USR, Elena Lasconi, se portera également candidate et inscrira sa candidature dans le courant de la journée. Sosoaca s’est déjà portée candidate à la présidentielle du mois de novembre, mais la Cour constitutionnelle a rejeté sa candidature. Quant à Elena Lasconi, celle-ci s’était qualifiée aux côtés du souverainiste Calin Georgescu, au second tour de l’élection présidentielle de l’année dernière, avant que la Cour invalide le scrutin en invoquant des ingérences étrangères. La Cour a exclu définitivement l’indépendant Calin Georgescu de la course au fauteuil présidentiel, en rejettant sa candidature. Suite à cette décision, les responsables des partis ultra-nationalistes AUR et POT, George Simion et respectivement, Ana Maria Gavrilă, partisans de Georgescu, entrent dans la course. L’ancien premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, s’est également porté candidat, une décision suite à laquelle il a été exclu du parti. La coalition au pouvoir en Roumanie, PSD-PNL-UDMR, soutient un seul candidat, à savoir l’ancien chef de file libéral, Crin Antonescu. Celui-ci et l’édile de Bucarest, Nicusor Dan, sont les seuls candidats dont la candidature a été acceptée par la commission électorale centrale et validée par la CCR. Le dernier délai pour le dépôt des candidatures auprès de la commission électorale centrale est le 15 mars.

     

    Protestations – Des dizaines de salariés des usines sidérurgiques Liberty Galati, dans le sud-est de la Roumanie, ont protesté mercredi pour dénoncer le retard de paiement de leurs salaires et la perte d’autres droits après que le combinat a cessé ses activités depuis neuf mois déjà. Les salariés ont affirmé ne pas déclarer la grève générale, mais attendre plutôt une prise de position de la part de la direction. Selon les experts, la situation des usines de Galati reflète la crise générale que traverse l’industrie sidérurgique européenne.

     

    Inflation – En Roumanie, le taux annuel de l’inflation est passé de 4,95% en janvier à 5,02% en février. Le prix des aliments a connu une hausse de 4,54%, celui des produits non alimentaires, de 4,79%, et celui des services de 6,42%, informe l’Institut national de la Statistique dans un rapport publié jeudi. La Banque centrale roumaine a révisé à la hausse ses prévisions inflationnistes pour la fin de l’année, en passant de 3,5 à 3,8%. Selon les estimations présentées en février par le gouverneur de la BNR, Mugur Isarescu, le taux d’inflation sera de 3,1% à la fin de l’année prochaine.

     

    Grève – Une grève d’avertissement de deux heures a eu lieu ce jeudi aux usines aéronautiques roumaines de Ghimbav, près de Brasov. Le mouvement de protestation a été déclenché suite à l’adoption par le gouvernement d’un décret d’urgence portant sur la réduction des dépenses publiques. Selon les syndicats, le document prévoit que le bonus retraite stipulé par la convention collective de travail soit échelonné sur 5 ans et ne puisse pas dépasser le montant d’un salaire mensuel. Selon les protestataires, un tel document qui entraîne la perte de certains droits doit entraîner la renégociation du contrat de travail.

     

    Aide – 2,5 millions de retraités roumains se verront verser de la part du gouvernement une aide financière de 800 lei, soit 160 euros. Le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a expliqué que ce soutien financier sera versé en deux tranches, aux séniors ayant des pensions de retraite de moins de 515 euros par mois. Une première tranche sera accordée en avril et la seconde en décembre. Ce jeudi encore, le gouvernement roumain s’apprête à approuver une proposition de décret d’urgence censé modifier le statut du personnel forestier. Le premier ministre a annoncé que les sylviculteurs ne se verront plus octroyer les primes significatives dont le montant approche cinq salaires par mois et même dix salaires, dans le cas des chefs. En janvier, le ministre de l’Environnement, Mircea Fechet, a déclaré que des centaines de salariés Romsilva ont touché des indemnités de 100.000 euros au moment de leur départ à la retraite.

     

    Foot – L’équipe de football championne de la Roumanie FCSB et Olympique Lyon joueront ce soir leur match de retour des huitièmes de finale de l’UEFA Europa League. Lors du match allé, Olympique Lyon a battu FCSB par 3 à 1. Les Tricolores roumains ont obtenu leur qualification aux huitièmes de finale après une double victoire contre les Grecs de PAOK Thessalonique, dirigés par le roumain, Razvan Lucescu.

     

    Météo – Le vent souffle fort ce jeudi, sur la plupart des régions roumaines. Les températures continuent à dépasser la moyenne de la saison. Les rafales peuvent atteindre les 120km/h en altitude. Le ciel est nuageux et des averses de pluie tombent sur les régions de l’ouest, du nord-ouest, du centre et du sud. Les températures se situent entre 14 et 25 degrés. Nous avons 22 degrés à midi, à Bucarest et quelques gouttes de pluie.

  • La Roumanie continue de soutenir l’Ukraine

    La Roumanie continue de soutenir l’Ukraine

    Le chef de la diplomatie roumaine, Emil Hurezeanu, a participé ce mercredi à une réunion des ambassadeursdes Etats membres de l’UE accrédités à Bucarest. Sur toile de fond de la situation sécuritaire en Ukraine voisine et suite aux décisions des leaders politiques de l’UE, Emil Hurezeanu a rappelé le soutien de la Roumanie au renforcement de la politique de sécurité et de défense de l’Union. Le ministre a également souligné la nécessité que ces démarches soient menées aux côtés de l’OTAN. Et de réitérer l’importance d’un partenariat transatlantique solide, essentiel pour la sécurité et la prospérité européennes.

    Le ministre a rappelé que la Roumanie soutenait la poursuite de l’appui pluridimensionnel à l’Ukraine voisine. Et à lui de souligner la contribution de Bucarest à la réalisation d’une paix juste et durable, conformément aux principes du droit international.

    D’ailleurs, le chef de la diplomatie de Bucarest a réitéré le soutien de la Roumanie à la poursuite du processus d’élargissement de l’UE. Et d’ajouter des remarques sur l’importance de l’adhésion à l’Union des partenaires des Balkans orientaux et occidentaux.

     

    Soutien à la République de Moldova

    En ce qui concerne la République de Moldova voisine, Emil Hurezeanu a évoqué les pas franchis par Chisinau dans son parcours européen et remarqué la nécessité d’un soutien continu de l’Union et des Etats membres aux efforts des autorités moldaves consacrés à l’intégration européenne.

    Par ailleurs, le chef de la diplomatie roumaine a salué les récents développements au niveau du Parlement européen concernant l’octroi d’une aide à la République de Moldova.

    Emil Hurezeanu a souligné l’importance du développement de la compétitivité économique européenne, par la consolidation du marché unique, la promotion de l’innovation et de la connectivité. Le responsable roumain a également évoqué la nécessité pour le futur cadre financier pluriannuel de l’Union de répondre aux priorités convenues au niveau européen dans le cadre de l’Agenda stratégique 2024-2029. Dans ce contexte, le chef de la diplomatie roumaine a illustré le rôle important de la politique de cohésion et de la politique agricole commune, en tant qu’instruments essentiels pour la mise en œuvre des politiques de compétitivité et pour parvenir à la convergence au niveau européen. Rappelons-le, le mois dernier, le président roumain par intérim Ilie Bolojan a également fait savoir aux ambassadeurs accrédités à Bucarest que les principales orientations de la politique étrangère roumaine restaient inchangées. Il a rappelé le partenariat stratégique de la Roumanie avec les Etats-Unis, mais aussi le statut du pays de membre de l’OTAN et de l’Union européenne. « Nous restons un Etat qui croit fermement en l’avenir de l’Union européenne. Nous restons pro-atlantiques et un Etat allié responsable », a assuré Ilie Bolojan.

  • 12.03.2025 (mise à jour)

    12.03.2025 (mise à jour)

    [mise à jour 19:00]

     

    Parlement européen – Le Parlement européen a salué un cessez-le-feu de 30 jours en Ukraine, proposé lors des pourparlers avec les États-Unis en Arabie saoudite mardi. Dans une résolution adoptée à Strasbourg ce mercredi, les législateurs de l’UE attendent de la Russie qu’elle accepte le cessez-le-feu de 30 jours et qu’elle mette fin à toutes les attaques contre les civils, les infrastructures et le territoire ukrainiens. Pour dissuader toute nouvelle agression russe, le Parlement estime que l’UE doit contribuer à offrir de solides garanties de sécurité à l’Ukraine et que Kiev doit rejeter les accords précipités qui affaibliront sa sécurité à moyen et à long terme. La résolution adoptée par le Parlement européen précise également qu’il ne peut y avoir de négociations sur la sécurité européenne sans la présence de l’Union européenne.

     

    [mise à jour 18:30]

    UE – Le Parlement européen appelle l’UE, dans une résolution adoptée ce mercredi, à agir d’urgence pour assurer sa propre sécurité, en renforçant ses relations avec des partenaires de même sensibilité et en réduisant fortement sa dépendance à l’égard des pays non membres de l’UE, rapporte un communiqué de presse du PE. Pour parvenir à la paix et à la stabilité en Europe, l’UE doit soutenir l’Ukraine et devenir elle-même plus résistante, estiment les députés. La résolution indique que « l’Europe est actuellement confrontée à la menace militaire la plus profonde pour son intégrité territoriale depuis la fin de la guerre froide » et appelle les États membres, les partenaires internationaux et les alliés de l’OTAN à lever toutes les restrictions sur l’utilisation des systèmes d’armes occidentaux livrés à l’Ukraine contre des cibles militaires sur le territoire russe. Dans le même temps, le Parlement européen avertit que sans une augmentation substantielle des investissements, les objectifs de l’UE en matière de sécurité et de défense ne seront pas atteints, qu’il s’agisse du soutien militaire à l’Ukraine ou de l’amélioration de la sécurité européenne commune.

     

    Sécurité énergétique – La Roumanie est plus proche que jamais de son objectif de devenir un fournisseur de sécurité énergétique pour l’Union européenne, et l’intérêt croissant des Etats régionaux pour le pays en tant que principal producteur de gaz de l’UE n’est qu’un des éléments confirmant ce nouveau rôle, selon le ministre de l’Energie Sebastian Burduja. Dans un message publié sur un site de réseau social, le fonctionnaire a souligné que Bucarest n’avait pas l’intention d’abandonner le processus de transition énergétique, mais qu’il considérait que le pragmatisme était important dans l’ensemble du processus. Selon lui, la Roumanie a l’avantage de disposer de diverses ressources – gaz, hydroélectricité, nucléaire, éolien, solaire – et notre stratégie consiste à capitaliser sur ce mélange pour assurer la sécurité énergétique et des prix compétitifs. La Roumanie doit être un pilier de la sécurité énergétique européenne, a ajouté le ministre.

     

    [mise à jour 15:00]

    Candidats – Le président de l’Alliance pour l’Union des Roumains George Simion et la présidente du Parti des Jeunes Gens Anamaria Gavrila ont annoncé leur intention de se porter candidats aux élections présidentielles de mai prochain. Après la validation des candidatures par le Bureau électoral central, l’un des deux se retirera de la course présidentielle. Rappelons-le, George Simion avait déclaré à plusieurs reprises, y compris mardi soir, qu’il ne se porterait pas candidat aux présidentielles. Tant Anamaria Gavrila que George Simion ont soutenu le candidats indépendant ultranationaliste et pro-russe, Calin Georgescu, élliminé de la course électorale par la Cour Constitutionnelle de Roumanie.

     

    Georgescu – La Cour constitutionnelle a confirmé, mardi, la décision par laquelle le Bureau électoral central avait rejeté la candidature de Călin Georgescu aux élections présidentielles de mai prochain. Pour rappel, en décembre, la Cour a annulé l’élection présidentielle de Roumanie, en justifiant la décision par le fait que le processus électoral aurait été influencé par des irrégularités en faveur de Calin Georgescu. De son côté, le premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu a déclaré que la décision unanime des juges de la Cour constitutionnelle concernant la candidature de Călin Georgescu mettait fin à un épisode extrêmement tendu et dangereux que la Roumanie a connu ces derniers mois.

     

    Diplomatie – Le ministère roumain des Affaires étrangères considère comme inacceptable la dernière déclaration du porte-parole du président russe Vladimir Poutine, concernant les élections présidentielles en Roumanie. Dmitri Peskov a déclaré que, sans la candidature de Călin Georgescu, les élections roumaines de mai prochain n’auraient aucune légitimité et que la Roumanie avait choisi la voie du mépris de la démocratie. La diplomatie de Bucarest répond que la Russie n’a pas organisé d’élections libres depuis près de 20 ans et qu’un Etat agresseur ne peut pas donner de leçons de démocratie. La Roumanie n’accepte pas l’ingérence étrangère, écrit également le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

     

    Industrie automobile – Les deux producteurs roumains de l’industrie automobiles Dacia Renault et Ford Otosan ont rapporté en février une baisse de la production de plus de 5 % par rapport à la même période de l’année dernière, selon les données publiées ce mercredi par l’Association des Constructeurs d’Automobiles ACAROM. Par contre, au cours des deux premiers mois, la production des deux usines situées dans le sud de la Roumanie a baissé de 14 % sur toile de fond des problèmes auxquelles se confronte l’industrie automobile entière.

     

    Foot – L’équipe championne de la Roumanie FCSB de Bucarest affrontera ce mercredi soir l’Olympique Lyonnais lors du retour des huitièmes de finale de la Ligue Europa. Rappelons-le, les Français ont remporté la match aller par le score de 3 buts à 0.

  • 12.03.2025

    12.03.2025

    Candidature – L’Alliance pour l’Union des Roumains (parti d’opposition d’orientation souverainiste au Parlement roumain) a qualifié d’abusive la décision de la Cour constitutionnelle d’invalider la candidature de l’extrémiste Călin Georgescu aux élections présidentielles. D’ailleurs, le parti a annoncé qu’il observerait ce mercredi une grève parlementaire aux côtés des autres partis dits souverainistes. La Cour constitutionnelle a confirmé, mardi, la décision par laquelle le Bureau électoral central avait rejeté la candidature de Călin Georgescu aux élections présidentielles de mai prochain. Pour rappel, en décembre, la Cour a annulé l’élection présidentielle de Roumanie, en justifiant la décision par le fait que le processus électoral aurait été influencé par des irrégularités en faveur de Calin Georgescu. De son côté, le premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu a déclaré que la décision unanime des juges de la Cour constitutionnelle concernant la candidature de Călin Georgescu mettait fin à un épisode extrêmement tendu et dangereux que la Roumanie a connu ces derniers mois.

     

    Diplomatie – Le ministère roumain des Affaires étrangères considère comme inacceptable la dernière déclaration du porte-parole du président russe Vladimir Poutine, concernant les élections présidentielles en Roumanie. Dmitri Peskov a déclaré que, sans la candidature de Călin Georgescu, les élections roumaines de mai prochain n’auraient aucune légitimité et que la Roumanie avait choisi la voie du mépris de la démocratie. La diplomatie de Bucarest répond que la Russie n’a pas organisé d’élections libres depuis près de 20 ans et qu’un Etat agresseur ne peut pas donner de leçons de démocratie. La Roumanie n’accepte pas l’ingérence étrangère, écrit également le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

     

    Fièvre aphteuse – L’Autorité nationale sanitaire, vétérinaire et de sécurité alimentaire (ANSVSA) de Bucarest a interdit le transport d’animaux vivants, d’aliments pour animaux, de paille, de compost et de lisier de Hongrie vers la Roumanie, en raison d’une épidémie de fièvre aphteuse confirmée dans une ferme en Hongrie, près de la frontière avec la Slovaquie. L’Autorité a également imposé des restrictions sur les produits d’origine animale, tels la viande, le lait et les produits laitiers en provenance des deux pays. Mardi, l’Autorité nationale sanitaire et vétérinaire a organisé une réunion d’urgence avec les producteurs laitiers pour discuter des mesures nécessaires pour protéger les exploitations agricoles roumaines. Il y a quelques jours, l’Allemagne a également annoncé sa première épidémie de fièvre aphteuse des 36 derniers années, dans une ferme près de Berlin. La fièvre aphteuse, une maladie très contagieuse, est l’une des maladies virales les plus graves pouvant affecter l’industrie de l’élevage.

     

    Parlement – Réunis mardi en séance plénière, les députés et sénateurs roumains ont approuvé la création d’une Commission spéciale conjointe des deux chambres chargée de lutter contre la traite des êtres humains. L’objectif de l’initiative est de sensibiliser la société face à l’existence de la traite des êtres humains, mais surtout d’adopter des mesures urgentes pour lutter contre ce fléau. Parmi les objectifs de la Commission mentionnons : analyser les causes qui favorisent la traite des êtres humains, notamment l’exploitation du travail, l’exploitation sexuelle ou la traite des mineurs, ainsi qu’examiner l’activité des institutions et des autorités de l’administration publique centrale et locale dans la prévention, l’identification, l’enquête et la résolution de la traite des êtres humains. La Commission fonctionnera jusqu’à la fin de la législature actuelle, en 2028. Selon les autorités, l’année dernière, l’on a enregistré 610 victimes de la traite des êtres humains et 152 personnes ont été condamnées pour leur implication dans ce type d’acte criminel.

     

    Droits de douane – La Commission européenne a annoncé mercredi matin qu’elle appliquerait des droits de douane « forts mais proportionnés » sur une série de produits américains a partir du 1er avril, en réponse aux taxes américaines de 25 % sur l’acier et l’aluminium. L’UE « regrette profondément » les mesures décidées par le président Donald Trump, a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, dans un communiqué. « Les droits de douane sont des taxes. Elles sont nuisibles aux affaires et encore pires pour les consommateurs », a-t-elle ajouté. La Commission européenne estime que les mesures américaines affecteront 28 milliards de dollars de marchandises, soit 26 milliards d’euros, ce qui représente environ 5 % du total des exportations de l’UE vers les Etats-Unis.

     

    République de Moldova – Le Parlement européen a approuvé, à une large majorité, un plan de croissance économique pour la République de Moldova s’élevant à 1,9 milliard d’euros sous forme de subventions et de prêts à faible taux d’intérêt. Les fonds seront accordés deux fois par an, suite aux demandes du gouvernement de Chisinau, et la Commission européenne vérifiera si les conditions du plan de réforme ont été – oui ou non – remplies. L’argent sera utilisé pour le développement des infrastructures et l’intégration progressive de la République de Moldova dans le marché unique de l’Union européenne, ainsi que pour la mise en œuvre de réformes socio-économiques fondamentales.

     

    Gheorghe Hagi – Le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, a décoré ce mercredi l’ancien fotballeur international Gheorghe Hagi de l’Ordre national « Etoile de Roumanie » au rang de Chevalier, informe l’Administration présidentielle. La plus haute distinction de l’Etat roumain lui est décernée en reconnaissance et en appréciation de toute sa carrière sportive, ainsi que pour son implication active dans la popularisation du football auprès des jeunes générations. « A travers les performances remarquables réalisées au fil du temps avec l’équipe nationale de football, mais aussi au sein de prestigieux clubs internationaux, à travers le dévouement et le professionnalisme mis au service de la promotion du sport roumain et de l’image de la Roumanie dans le monde, ainsi qu’à travers la promotion de l’excellence sportive, Gheorghe Hagi est un modèle et une source d’inspiration pour toutes les générations », souligne l’Administration présidentielle dans un communiqué.

     

    Météo – En Roumanie, les températures dépassent de beaucoup la normale saisonnière, allant ce mercredi de 14 à 24 degrés. Le ciel est temporairement nuageux et il pleut par endroits sur le sud. Le vent souffle légèrement sur le relief étant plus fort en altitude où les rafales pourraient atteindre les 60 km/h. Sur les montagnes, à des altitudes supérieures à 2000 m, on s’attend à des précipitations mixtes. 21 degrés à midi à Bucarest.

  • La Cour Constitutionnelle de Roumanie et les élections présidentielles.

    La Cour Constitutionnelle de Roumanie et les élections présidentielles.

    Depuis la soirée du 24 novembre dernier lorsque Calin Georgescu remportait à la surprise générale le premier tour des élections présidentielles et éliminait de la course électorale des poids lourds de la politique roumaine, le nom de ce quasi-inconnu devenait du jour au lendemain le plus prononcé dans les journaux télévisés et le plus répandu sur les sites d’information. Ce fut au Conseil suprême de défense de la Roumanie de répondre d’une manière pas trop convaincante à la question comment tout cela a-t-il été possible. Ce conseil qui réunit le président, le premier ministre et les responsables des principales institutions en charge de la sécurité nationale a synthétisé les rapports des renseignements roumains et conclu que l’indépendant Calin Georgescu avait bénéficié d’une attaque hybride perpétrée par un acteur étatique étranger – et on entend ici la Russie, principalement par le biais d’une exposition immense sur la plateforme TikTok, utilisée par un Roumain sur deux.

     

    Mais qui est Calin Georgescu?

     

    Ce n’est qu’après le premier tour de scrutin que le grand public a pu découvrir les points du programme du candidat Georgescu et connaitre enfin un personnage qui pendulait entre la bizarrerie et la toxicité. Farouche critique de l’Occident et du statut de la Roumanie de membre de l’OTAN et de l’UE et admirateur de la Russie de Poutine, Georgescu était le promoteur d’un système économique autarchique, rappelant de la dernière partie du communisme roumain et de la dictature de Nicolae Ceausescu, faisant l’éloge de l’exceptionnalisme roumain. Et parmi ses représentants les plus appréciés aux yeux de Georgescu se trouvaient les figures de proue du fascisme roumain des années ‘30. Le 6 décembre, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a émis un arrêt sans précédent dans l’histoire de 3 décennies et demi de démocratie roumaine : elle a annulé les élections présidentielles invoquant le fait que l’intégralité du processus électoral avait été viciée pour favoriser Georgescu.

     

    Une nouvelle tentative de s’inscrire aux élections

     

    Soutenu par les partis qui se proclament souverainistes, en fait populistes et ultranationalistes, Georgescu s’est inscrit vendredi dernier dans une nouvelle course au fauteuil présidentiel. Rappelons-le, le premier tour du scrutin présidentiel est prévu pour le 4 mai alors que le second pour le 18 mai. Et pourtant, dimanche, le Bureau électoral central a exclu Calin Georgescu de la course présidentielle invoquant justement la décision de la Cour Constitutionnelle de Roumanie issue en décembre. Et de toute évidence, la Cour a rejeté mardi la contestation déposée par Calin Georgescu à la décision du Bureau électoral central par une décision définitive. Conformément au Bureau électoral central, étant donné qu’il n’a pas respecté la procédure électorale, Calin Georgescu a transgressé même l’obligation de défendre la démocratie, qui repose sur des élections correctes, intègres et impartiales. Les souverainistes, menés par l’Alliance pour l’Unité des Roumains ont dénoncé ce qu’ils ont appelé une décision abusive de la Cour Constitutionnelle. Démarrée pratiquement sur Tiktok, la carrière politique de Calin Georgescu, fulminante, mais extrêmement brève, semble avoir pris fin à la Cour Constitutionnelle de Roumanie.

     

    La surexposition a ouvert la voie à des démêlées avec la Justice.

     

    L’ex-candidat vient d’être placé sous contrôle judiciaire, dans un dossier qui vise des délits extrêmement graves. Le premier est un des plus graves du Code Pénal, à savoir instigation à des actions contre l’ordre constitutionnel. Les autres délits sont la communication de fausses informations, faux dans ses déclarations de patrimoine et dans la publication des sources de financement de sa campagne électorale, initiation ou constitution d’organisations à caractère fasciste, raciste ou xénophobe et antisémite et adhésion ou soutien à de tels groupes, ainsi que promotion dans l’espace public du culte de personnes coupables de génocide, crimes contre l’Humanité et crimes de guerre. Calin Georgescu nie toutes ces accusations.

  • Le Parlement européen soutient la République de Moldova

    Le Parlement européen soutient la République de Moldova

    Le Parlement européen a voté mardi, à une large majorité, le plus  important plan de soutien financier pour la République de Moldova, d’un montant d’1,9 milliard d’euros. Le mécanisme de réforme et de croissance économique est censé soutenir Chisinau à contrecarrer les effets de la guerre en Ukraine sur sa sécurité, son économie et  sa population.

     

    520 millions d’euros de subventions et un milliard et demi d’euros de prêts

    Les négociateurs sont convenus d’octroyer 520 millions d’euros de subventions, en plus du milliard et demi d’euros de prêts à faibles taux d’intérêts, afin que le pays puisse mettre en place ses réformes sans accumuler des dettes trop importantes. Le plan prévoit aussi un préfinancement de 18% du montant total pour une mobilisation rapide des ressources censées stimuler la sécurité énergétique, la lutte contre la corruption et la modernisation des services publiques. 20% des fonds issus des subventions seront attribués à la consolidation des institutions moldaves grâce à des systèmes de gouvernance numérique, la formation des fonctionnaires et les réformes judiciaires – qui constituent des pas essentiels pour une gestion efficace des fonds européens.

     

    Un Etat plus fort et plus proche de l’UE

    Aux dires de l’europarlementaire roumain Siegfried Muresan, ces fonds permettront à la République de Moldova de devenir un Etat  plus fort du point de vue économique, institutionnel et social et de se rapprocher davantage de l’UE. « L’argent sera alloué à des projets d’infrastructure ferroviaire, routière, aux travaux de construction du pont sur la rivière Prut, bref des projets censés relier la République de Moldova à l’UE. Le financement sera investi dans des projets énergétiques, dans des réseaux d’électricité  et de gaz entre la Roumanie et la Moldavie. Le soutien permettra des investissements dans des écoles et des maternelles, dans la construction de deux grands hôpitaux régionaux, un dans le nord et l’autre dans le sud du pays »

     

    Le PE ouvre un bureau à Chisinau

    Siegfried Mureşan a pourtant avertit que si le pays se trouve à sa tête avec des gouvernements qui manquent à leurs engagements envers Bruxelles, alors le plan est en danger. L’adoption d’un tel plan de croissance a poussé le Parlement européen a décidé de l’ouverture d’un bureau à Chisinau, censé faciliter les rapports entre Bruxelles et les Parlements nationaux, la société civile et les partenaires régionaux des pays de cette partie de l’Europe, à savoir l’Ukraine, la Géorgie et la République de Moldova. Le président du Parlement moldave, Igor Grosu, a salué la décision, tout en précisant qu’un tel Bureau contribuera à améliorer le processus législatif, tout en informant les citoyens des bénéfices de l’adhésion européenne de leur pays. A son tour, la vice-présidente moldave chargée de l’Intégration européenne, Cristina Gherasimov, a salué la décision du Parlement européen qu’elle considère comme un signal important. La République de Moldova a fait une demande d’adhésion européenne en mars 2022 et a reçu le statut de pays candidat en juin de la même année.

  • 11.03.2025 (mise à jour 2)

    11.03.2025 (mise à jour 2)

    Contestation – La Cour constitutionnelle de Roumanie a rejeté la contestation déposée par l’extrémiste pro-russe Călin Georgescu contre la décision de la commission électorale roumaine d’interdir sa participation à la prochaine élection présidentielle du mois de mai. Rappelons qu’en prenant cette décision, la commission a invoqué la décision adoptée par la Cour constitutionnelle d’annuler les élections présidentielles déroulées  fin 2024, en affirmant que la candidature de M. Georgescu ne respectait pas les normes légales. L’annonce du rejet de la candidature de Georgescu par la commission électorale centrale dimanche dernier, a déclenché des manifestations violentes lors desquelles 13 gendarmes ont été blessés et de nombreux dégâts ont été causés. Lundi, le Parquet général a ouvert une enquête pénale pour incitation publique à la violence. Le parti REPER (en opposition extraparlementaire) a lui aussi déposé une plainte pénale pour incitation publique à la haine et pour outrage après des déclarations publiques faites par le président de l’Alliance pour l’Union des Roumains, George Simion, le mercenaire Horaţiu Potra et Călin Georgescu lui-même. Si Calin Georgescu et les partis qui le soutiennent souhaitent inscrise dans la course électorale un autre candidat, ils devront déposer d’ici le 15 mars un dossier et une liste de 20.000 signatures. Par ailleurs, l’actuel maire de Bucarest, Nicusor Dan, pourra se porter candidat aux présidentielles après que la CCR a rejeté toutes les contestations contre la décision de la commission électorale centrale de valider sa candidature. La même commission a décidé mardi d’enregistrer la candidature de Crin Antonescu à l’élection présidentielle. M. Antonescu est soutenu par la coalition au pouvoir en Roumanie, qui réunit le Parti Social-Démocrate, le Parti National Libéral et l’Union Démocrate Magyare de Roumanie.

     

    OTAN – « L’OTAN a préparé des scénarios militaires pour toute situation de sécurité qui pourrait mettre en danger les Etats membres, y compris ceux se trouvant sur son flanc oriental. », a déclaré le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan. Sa déclaration intervient après que l’administration de Washington a laissé entendre qu’elle pourrait réduire sa présence en Europe et que certaines troupes américaines pourraient être repositionnées. Par ailleurs, selon les médias roumains, l’expansion de la base militaire de l’OTAN à Mihail Kogălniceanu (sud-est) se poursuit selon le plan initial et rien n’indique qu’elle s’arrêtera. Environ 200 habitants de la région travaillent déjà sur la base, et leur nombre pourrait augmenter, sachant que ce projet de plus de 2,5 milliards d’euros vise à transformer la zone en une véritable ville, pouvant accueillir 10 000 militaires et civils.

     

    Moldavie – Le Parlement européen a voté mardi, à une large majorité, un nouveau plan d’un montant d’1,9 milliard d’euros pour accélérer les réformes socio-économiques en République de Moldavie.  Le nouveau plan de soutien a été adopté avec 499 voix pour, 117 contre et 44 abstentions. Lors des débats déroulés lundi, les parlementaires européens ont affirmé que par ce financement, la Moldavie est appuyée à gagner son indépendance énergétique envers la Russie. Les négociateurs sont convenus d’octroyer 520 millions d’euros de subventions, en plus du milliard et demi d’euros de prêts à faibles taux d’intérêts. Le financement sera accordé deux fois par an, sur demande du gouvernement de Chisinau et suite à des vérifications effectuées par Bruxelles. L’instrument devrait  permettre à la Moldavie de développer son infrastructure, de bénéficier d’une assistance financière renforcée, d’intégrer progressivement le marché unique européen, et de mettre en place des réformes socio-économiques fondamentales.

     

    Conseil Affaires économiques et financières – Le ministre roumain des Finances, Tanczos Barna, a participé ce mardi à Bruxelles à la réunion du Conseil Affaires économiques et financières, portant sur la compétitivité et l’amélioration de l’environnement des affaires, la coopération dans le domaine fiscal, l’agression menée par la Russie contre l’Ukraine et le mécanisme de relance et de résilience. La Commission a présenté aux ministres le paquet « Omnibus » dont l’objectif est de réduire d’au moins 25 % les charges administratives et d’au moins 35 % celles pesant sur les PME d’ici la fin du mandat actuel. Concernant l’agression menée par la Russie contre l’Ukraine, les ministres ont eu un échange d’opinions sur  les conséquences économiques et financière du conflit, sur les sanctions actuellement en place et sur leurs effets notamment douaniers. Les ministres des 27 Etats membres ont dressé aussi le bilan de la mise en œuvre du mécanisme de relance et de résilience.

     

    Parlement – Réunis ce mardi en séance plénière, les parlementaires roumains ont approuvé la création d’une Commission spéciale conjointe des deux chambres chargée de lutter contre la traite des êtres humains. A l’origine de cette initiative l’on retrouve Ciprian Şerban, à la tête de la Chambre des Députés de Bucarest. Parmi les objectifs de la Commission mentionnons : analyser les causes et les facteurs qui favorisent la traite des êtres humains, y compris l’exploitation au travail, l’exploitation sexuelle, la traite des mineurs et d’autres formes d’abus, examiner l’activité des institutions de l’administration publique et des autorités chargées aux niveaux central et local de prévenir, identifier, enquêter et résoudre la traite des êtres humains, évaluer l’efficacité des mesures mises en œuvre et élaborer des propositions législatives visant à modifier la législation dans ce domaine. Autre objectif : identifier, évaluer et promouvoir les meilleures pratiques, outils et stratégies en matière de prévention et de lutte contre la traite des êtres humains, y compris l’exploitation par le travail et d’autres formes d’abus, sans oublier les mesures de protection, soutien et réinsertion sociale des victimes.

     

    Météo – En Roumanie, les températures dépassent de beaucoup la moyenne de la saison, en se situant entre 14 et 24 degrés. Des pluies vont toucher la moitié sud du pays, tout comme les régions de montagne et collinaires  où les précipitations pourront dépasser 10 à 15 litres par mètre carré. Le vent soufflera légèrement sur le relief et plus fort en altitude où les rafales pourraient atteindre les 60 km/h.