Category: Actualités

  • 15.01.2013

    15.01.2013


    FMI – Les négociations entre la mission d’évaluation du FMI et les autorités roumaines commencent aujourd’hui à Bucarest et devraient s’achever le 29 janvier. Pour ce qui est du budget, le premier ministre Victor Ponta a fait savoir que la Roumanie avait rempli les obligations assumées aux termes de son accord avec le Fonds, mais que c’étaient les réformes structurelles qui posaient toujours problème. Principaux sujets à l’agenda des discussions: les perspectives économiques internes et internationales, le projet de budget public 2013, la réforme des compagnies d’Etat et les problèmes dans le domaine de la Santé. L’intention du gouvernement d’augmenter le SMIC de 700 à 800 lei, soit à environ 180 euros, et de réduire la TVA appliquée aux produits alimentaires de base comptera également parmi les sujets analysés par les deux parties. A Bucarest, la délégation du FMI évaluera l’accord préventif chiffré à 5 milliards d’euros conclu avec la Roumanie en 2011.


    Extradition – La Cour d’appel de Bucarest a approuvé l’extradition vers les Etats Unis d’un ressortissant roumain, ancien salarié du ministère de la défense de Bucarest. Aux Etats-Unis, celui-ci est accusé de terrorisme et soupçonné d’avoir commercialisé en Iran, par le biais de ses sociétés de Roumanie, des équipements qui peuvent être installés sur des avions de combat. En Roumanie, le dossier a été traité par le Service roumain de renseignement et par la Direction d’investigations des infractions de criminalité organisée et de terrorisme.


    Sondage – La suspension du président roumain, Traian Basescu a été le plus important événement politique de l’année 2012 en Roumanie, selon un sondage rendu public aujourd’hui l’ONG appelée l’Institut roumain pour évaluation et stratégie (IRES). La recherche montre que pour 35% des Roumains, le référendum pour la destitution du président, organisé en juillet a été le principal moment politique de l’année. Autres événements notables : l’investiture de l’actuel gouvernement, après de scrutin législatif de décembre et la chute du cabinet du premier ministre Mihai Razvan Ungureanu en avril. Avec trois gouvernements, trois scrutins et d’amples mouvements sociaux, 2012 a compté parmi les années les plus agitées depuis une décennie, précisent les auteurs de l’étude.


    Fête En Roumanie, aujourd’hui c’est la fête de culture nationale qui coïncide avec les 163 ans écoulées depuis la naissance du poète national Mihai Eminescu, un des derniers poètes romantiques européens. A cette occasion, les institutions culturelles roumaines organisent toute une série d’événements. Un récital du violoniste Alexandru Tomescu, un concert de l’orchestre philharmonique « George Enescu », des expositions de livre et de récitals de poésie figurent également au programme des événements organisés à Bucarest pour célébrer la culture roumaine. La naissance de Mihai Eminescu est officiellement marquée aussi en République de Moldova et dans les communautés roumaines de l’étranger.

  • Mesures financières du gouvernement de Bucarest

    Mesures financières du gouvernement de Bucarest


    La Roumanie enregistre des retards dans l’exécution des engagements assumés envers ses créanciers internationaux. Elle a aussi besoin de quelques mois supplémentaires pour remédier à ces lacunes et pour entamer des négociations pour un nouvel accord — c’est la position de Bucarest récemment exprimée par le premier ministre roumain, Victor Ponta.


    L’exécutif a notamment pris des retards sur la privatisation des grandes compagnies d’Etat et le déroulement de la privatisation dans le cas de certaines sociétés, telles la compagnie nationale de transport aérien, Tarom, les usines énergétiques Oltenia, ou la compagnie d’électricité Electrica.


    Des progrès sont encore nécessaires pour améliorer le système fiscal, mieux gérer les dépenses dans le secteur sanitaire, ou encore appliquer les politiques monétaires promues par la Banque centrale ou les mesures de surveillance du système bancaire de Roumanie. Autant de sujets à l’agenda de la visite qu’une délégation conjointe du FMI, de la Banque mondiale et de la commission européenne fait ces jours-ci à Bucarest afin d’évaluer l’accord de précaution d’environ 5 milliards d’euros, conclu avec la Roumanie au printemps 2011. Selon le ministre roumain délégué au budget, Liviu Voinea, le budget 2013 sera mis en discussion durant la première semaine de la visite, qui doit s’achever le 29 janvier. Et les négociations sur ce sujet ne s’annoncent pas difficiles, vu que, selon les autorités de Bucarest, les engagements sur le déficit et les dépenses budgétaires ont été respectés.


    Liviu Voinea a également souligné que le budget 2013 n’était pas d’austérité mais de croissance. Et ce après que le déficit budgétaire eut été réduit en 2010 et 2011 aux dépens de la population qui a vu baisser son niveau de vie. Selon le ministre roumain délégué au budget, en 2012, le pouvoir a notamment visé à réduire les investissements inefficaces ainsi que les pertes.


    L’analyste économique, Dan Suciu, estime qu’hormis le respect des engagements assumés, les autorités roumaines ont aussi un autre défi à relever. Il s’agit d’aboutir à une croissance économique durable, soit l’objectif de toutes les réformes et les ajustements de ces dernières années.


    Les responsables de Bucarest et les bailleurs internationaux feront aussi le point sur l’opportunité et l’impact de plusieurs mesures envisagées par le gouvernement roumain. Parmi elles : la hausse du SMIC jusqu’à 177 euros contre 155 à présent, ou encore la réduction de la TVA dans le cas des produits alimentaires de base.


    Pour sa part, la ministre de l’Emploi, Mariana Câmpeanu, a déclaré que les seules majorations des retraites et des salaires en 2013 seront celles que l’Union sociale libérale, au pouvoir, avait annoncées dans sa campagne électorale. Il s’agit d’une hausse de 4% dans le cas des retraites et de la récupération des 25% coupés en 2010, dans le cas des salaires de la fonction publique…( trad.: Alexandra Pop)

  • 14.01.2013

    14.01.2013


    FMI – Une délégation du FMI et de l’UE viendra en Roumanie le 15 janvier pour une mission d’évaluation de 2 semaines — c’est le premier test pour le gouvernement de Victor Ponta (de centre-gauche). Les dernières évolutions économiques, le projet de loi du budget pour 2013, des progrès dans le domaine des réformes structurelles et des politiques monétaires figurent à l’agenda. La Roumanie a conclu au printemps 2009 un accord avec le FMI et l’UE, concernant un crédit de 20 millions d’euros, s’engageant à mettre en œuvre des mesures dures d’austérité. 2 années plus tard, Bucarest a signé un nouvel accord de type préventif pour un crédit mixte de 5 millions d’euros environ. Récemment, le premier ministre Victor Ponta a annoncé avoir en vue la conclusion d’un nouvel accord.


    PE – Le Parlement Européen a repris aujourd’hui son activité à Strasbourg, se réunissant en une session plénière dominée par les priorités et le programme de la présidence irlandaise. Les discussions porteront également sur des sujets visant le système financier — bancaire et les dettes des Etats membres. Par ailleurs, les euro parlementaires sont invités à élaborer un rapport d’évaluation des résultats de la présidence chypriote de l’UE qui vient de prendre fin. Les eurodéputés examineront aussi des aspects portant sur le renforcement des échanges commerciaux entre l’UE et les Etats-Unis.


    Météo – Le temps se réchauffe en Roumanie, notamment dans l’ouest du territoire et à la montagne. Le ciel demeure couvert sur le sud et l’est du pays et des pluies sont attendues dans le sud, le sud-ouest et le nord du pays. Les maxima du jour vont de –5 à 8 degrés

  • L’enseignement pré-universitaire cette année

    L’enseignement pré-universitaire cette année


    Les vacances d’hiver sont finies! Aux dires de Remus Pricopie, le nouveau ministre de l’Education nationale, pour le moment aucune modification importante n’est à prévoir dans l’enseignement roumain. Des changements seront opérés là où ils sont nécessaires, parce que l’enseignement roumain a surtout besoin de stabilité, affirme le ministre Remus Pricopie.


    « A mon avis, le système doit être caractérisé par la stabilité et des changements ponctuels doivent intervenir uniquement après une évaluation claire de leur impact. Sinon, nous risquons de nous retrouver dans un état d’agitation permanente, sans savoir à quoi s’attendre dans les écoles roumaines: à de l’éducation ou à un carrousel de changements, » a déclaré Remus Pricopie, ministre roumain de l’Education nationale.


    Les cours de la classe préparatoire, connue aussi comme classe zéro, introduite l’automne dernier, seront toujours tenus dans les écoles. Rappelons que le premier ministre Victor Ponta soutenait l’organisation de ces cours dans les maternelles. L’actuel système a été fortement critiqué en raison des difficultés auxquelles s’étaient confrontés les autorités notamment pour ce qui est de l’aménagement des salles de classe.


    En ce qui concerne le BAC, le ministre Remus Pricopie a recommandé aux lycéens de se préparer rigoureusement pour passer cet examen de la maturité. En effet, les déclarations du responsable roumain interviennent alors que le BAC prLeyla Cheamilofessionnel, tellement débattu l’année dernière, n’existe pas du point de vue légal, à l’heure actuelle ce n’est qu’un projet. Le BAC professionnel se veut une nouvelle forme d’achever les études pour les lycéens qui ne souhaitent pas aller à l’université, mais qui veulent travailler. Par ailleurs, le ministre de l’Education nationale envisage de changer le programme scolaire, véritable pilier du système éducationnel.


    Remus Pricopie: « Après avoir accumulé toute une série d’observations et d’expériences, c’est le cas de refaire le programme scolaire depuis la classe zéro jusqu’à la terminale et puis, il faudra passer très rapidement à l’élaboration des manuels. En fait, ceux-ci pourraient sortir d’ici une année et demi, parce que, je le répète, le processus est assez complexe et le changement intégral des contenus ne peut pas se réaliser en une seule année, mais progressivement, par cycles d’enseignement. », a précisé Remus Pricopie. Il a ajouté que l’école d’arts et métiers, qui doit compter toujours parmi les options des élèves roumains, n’avait pas connu un développement clair ces dernières années; c’est notamment pourquoi les responsables de l’Education nationale se sont proposé de renforcer ce segment.


    Et pour finir, sachez que parmi les sujets à l’agenda du ministre Remus Pricopie figure aussi la lutte contre la violence dans les écoles, qui devrait s’appuyer, selon lui, sur un dialogue permanent entre parents, enseignants, police et médias, ainsi que sur l’installation de caméras de surveillance dans tous les établissements scolaires de Roumanie. (trad.: Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine

    A la Une de la presse roumaine


    Dans la presse roumaine, cette semaine commence dans la controverse. En témoignent les titres à la Une des quotidiens: «Révolution communiste dans la santé»! s’exclame par exemple Evenimentul zilei. « Est-ce qu’on réintroduit le monopole de l’Etat dans la santé ? », s’interroge pour sa part Romania libera. En effet, pour combler le manque d’argent des hôpitaux publics, le ministre roumain de la Santé, Eugen Nicolaescu souhaite, que les fonds de la Caisse nationale d’assurance maladie soient dirigés exclusivement vers le système public. Ainsi, les assurés ne pourront-ils bénéficier de services médicaux dans les établissements privés qu’en payant davantage, explique România libera.


    Pour Evenimentul zilei, « récemment installé à la tête du Ministère de la Santé, Eugen Nicolàescu annonce des mesures censées accabler davantage la classe moyenne, qu’il se vante de représenter, en tant que libéral. » «Dans le contrat — cadre sur 2013, qui entrera en vigueur le plus probablement le 1er mars, le financement des hôpitaux privés provenant des fonds de la Caisse nationale d’assurance maladie sera arrêté, pour que les fonds publics soient utilisés par les hôpitaux publics », a annoncé samedi le ministre, cité par Evenimentul zilei. Ainsi, les près de 10% destinés à présent au secteur médical privé, iront aux hôpitaux publics, poursuit Evenimentul zilei. Les réactions des managers des unités médicales privées n’ont pas tardé, explique de son côté Romania libera. Selon eux, les déclarations du ministre sont hâtives et ne tiennent pas compte des effets réels d’une telle mesure. Toutefois, « notre décision est bien claire », renchérit le ministre dans le même quotidien. Et lui de mettre en garde: le secteur public vit de l’argent public, le secteur privé de l’argent privé. Une opinion que le président du Conseil d’Administration du réseau médical privé, Medlife, Mihail Marcu, ne partage pas: « Nulle part en Europe ou aux Etats-Unis, le financement des hôpitaux privés ne se fait uniquement de fonds privés. Ce que monsieur le ministre souhaite représente une tendance anti-européenne ». Selon le représentant de cette unité privée, la mesure ne pourra pas être mise en place, justement en raison de ses effets négatifs trop importants et des résultats non significatifs pour la santé en Roumanie. De son côté, Adevarul donne la parole au président de l’Association nationale pour la protection des patients, Vasile Barbu. D’après lui, la principale catégorie de patients qui en serait le plus touchée est celle des femmes enceintes. Plusieurs maternités privées se sont développées ces derniers temps en Roumanie, les femmes enceintes y bénéficiant de réductions importantes et de meilleures conditions d’accouchement. Si le contrat de ces unités avec la CNAM se voit annuler, alors les tarifs pour un accouchement seront beaucoup trop élevés », estime encore le président de l’Association nationale pour la protection des patients, dont les propos sont repris par Adevarul.


    Par ailleurs, Jurnalul National annonce l’arrivée mardi du « docteur » FMI en Roumanie. Le quotidien note que les discussions avec les autorités de Bucarest seront centrés sur le projet de budget 2013. Et ce dans les conditions où un rapport réalisé par l’économiste en chef de l’institution, Olivier Blanchard a reconnu qu’on a exagéré avec l’austérité dans les politiques imposées aux Etats avec lesquels le FMI déroule des accords ».


    Enfin, Adevarul raconte l’histoire de celui qu’il appelle « Henri Coanda du vélo ». Un inventeur roumain, âgé de 19 ans, a imaginé un moteur à réaction pour les bicyclettes. Trois ans et 5 mille euros — voilà l’investissement du jeune Raul Oaida dans son invention. Il s’agit d’un moteur à réaction en miniature qui peut être attaché à n’importe quel véhicule à deux roues. Cette bicyclette pouvant atteindre les 40 kilomètre à l’heure a attiré l’admiration de la presse étrangère: « Monsieur Oaida marche sur les pas de son compatriote, Henri Coanda, un réputé inventeur », écrit à ce sujet le journal britannique The Daily Mail, cité par Adevarul.

  • Appel d’offres pour la téléphonie mobile

    Appel d’offres pour la téléphonie mobile


    C’est le début d’une nouvelle ère pour les communications mobiles en Roumanie. Suite au plus récent appel d’offres organisé par l’Autorité nationale pour l’administration et la réglementation des communications, les ressources de spectre dont disposent les opérateurs roumains ont augmenté de 77%, ce qui permet l’introduction de la technologie 4G.


    Aux dires du président de l’ANCOM, Catalin Marinescu, les résultats de l’appel d’offres ouvrent aux opérateurs de nouvelles opportunités d’affaires, facilitent les innovations, assurent la sécurité des investissements et une efficacité exceptionnelle dans l’utilisation du spectre radioélectrique. Pour les utilisateurs, cela se traduit par de l’accès à quatre réseaux nationaux, une meilleure couverture, des vitesses supérieures de transfert des données et des services meilleurs en général, le tout sur fond de concurrence réelle.


    Et c’est notamment de la concurrence entre opérateurs que découlent les bénéfices pour la population, affirme Catalin Marinescu : « L’utilisateur final n’aura que des bénéfices, puisque la compétition acerbe veut dire des services meilleurs à des prix raisonnables. Par ailleurs, par cet appel d’offres nous avons ouvert la porte aux nouvelles technologies. »


    5 opérateurs — Cosmote Romanian Mobile Telecommunications, Orange Roumanie, RCS&RDS, Vodafone Roumanie et 2K Telecom se sont adjugés 485 MHz dans les bandes de 800 MHz, 900 MHZ, 1800 MHz et 2600 MHz, soit des fréquences radio consacrées aux communications mobiles voix et Internet à large bande.


    Le Ministère des communications et de la société informationnelle estime que les opérateurs de télécoms ayant répondu à l’appel d’offres mettront plus d’un milliard d’euros dans les licences de télécommunication mobile et dans les réseaux. « Côté bénéfices pour l’Etat roumain, celui-ci encaissera plus de 682 millions d’euros rien que grâce aux coûts des licences. Si on y ajoute aussi les futurs investissements, alors on peut parler de plus d’un milliard d’euros », a précisé le ministre Dan Nica.


    Une autre bonne nouvelle c’est que les services 3G couvriront presque 700 villages et communes qui ne bénéficient pas de réseaux de communication en large-bande. Les organisateurs ont choisi d’organiser un appel d’offres afin de maximiser les bénéfices économiques et sociales pour les utilisateurs roumains. D’ailleurs, c’est pour la première fois qu’en Roumanie les licences de spectre radioélectrique sont attribué via une procédure compétitive.