Category: Actualités

  • 10.02.2025

    10.02.2025

    Président – Une troisième demande de suspension du président Klaus Iohannis pourrait être analysée aujourd’hui par la direction du Parlement à Bucarest, lors d’une réunion conjointe des bureaux permanents des deux chambres. La demande est signée par 178 élus nationaux, dont la plupart issus de l’opposition souverainiste – le Parti des Jeunes, Alliance pour l’Union des Roumains et SOS Roumanie – auxquelles s’ajoutent 26 signatures de l’USR qui se déclare pro-européenne. Selon la Constitution, le président ne peut être suspendu de ses fonctions uniquement par le vote majoritaire des sénateurs et des députés, que dans le cas d’actes graves violant la loi fondamentale. Au total, 234 voix sont nécessaires, ce que l’opposition ne possède pas. D’autre part, le candidat de la coalition gouvernementale PSD-PNL-UDMR aux élections présidentielles, l’ancien leader libéral Crin Antonescu, a admis que les dirigeants de la coalition pourraient rencontrer le président Iohannis, également aujourd’hui, dans le cadre de la démarche de l’opposition concernant la suspension. Dans une interview à la télévision publique, Antonescu a déclaré que la réunion n’avait pas été annoncée publiquement et qu’elle pourrait être l’option par laquelle le président déciderait de se retirer de ses fonctions. Klaus Iohannis a déjà déclaré à deux reprises qu’il n’avait pas l’intention de démissionner. Son second mandat aurait dû expirer le 21 décembre, mais il a été prolongé jusqu’à ce que l’élection d’un nouveau chef de l’État soit validée par la Cour Constitutionnelle de Roumanie.

     

    Buget – Le président roumain, Klaus Iohannis, a promulgué lundi la loi du budget d’Etat pour l’année 2025 etla loi du budget des assurances sociales d’Etat. Les deux lois ont été approuvées la semaine dernière par le Parlement dans le cadre d’une réunion plénière. Le budget repose sur une croissance économique de 2,5% et sur un déficit budgétaire de 7% du PIB.  Le ministre des Finances, Tanczos Barna, a affirmé devant les deux Chambres du Parlement roumain que le budget d’Etat 2025 était « modéré » et qu’il reposait sur une croissance prudente des recettes, « sans aucune exagération ». Selon le responsable roumain, la loi du budget des assurances sociales d’Etat prévoit « premièrement des paiements pour des retraites ».

     

    Supermarchés – Le premier ministre roumain, le social-démocrate Marcel Ciolacu, affirme qu’il faut intervenir dans la législation pour que tous les produits commercialisés dans les grandes surfaces aient la même marge commerciale. Dans un message posté sur les réseaux sociaux, il a présenté les produits roumains achetés à la veille d’un boycotte des supermarchés annoncé pour ce lundi par les fidèles de l’ex-candidat à la présidence de la Roumanie, Calin Georgescu. 800 000 Roumains travaillent dans les plus de 4 500 duper et hypermarchés ouverts en Roumanie et les impôts que ceux-ci paient comptent pour 13% des recettes de l’Etat. Qui plus est, selon les chiffres du ministère de l’agriculture, 70% des produits se trouvant dans les étals des super et hypermarchés sont roumains. Début février dans plusieurs Etats des Balkans, les clients ont rejoint un boycotte d’ampleur contre les supermarchés dans le contexte de la majoration des prix des produits alimentaires. Les protestations qui ont commencé en Croatie se sont propagées en Bosnie, au Monténégro et en Serbie.

     

    FMI – La délégation du Fonds monétaire international a conclu les pourparlers qu’elle a eus à Bucarest avec les représentants des principales institutions en charge des politiques monétaires et fiscales de la Roumanie. Ce ne fut pas une mission d’évaluation, mais une mission d’information. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a fait part aux experts du FMI de l’engagement de l’exécutif à respecter le déficit budgétaire de 7% du Produit Intérieur Brut et à mettre en œuvre les réformes assumées dans le cadre du Plan national de relance et de résilience. Le FMI a publié ses dernières prévisions concernant l’évolution de l’économie roumaine à l’automne de l’année dernière, lorsqu’il estimait un déficit au même niveau que celui fixé par le gouvernement, 7%, pour la fin 2025. Les estimations du Fonds sont plus optimistes tant en termes de croissance économique, 3,3%, contre seulement 2,5% pris en compte par les autorités de Bucarest, que d’inflation, calculée à 3,6%, en dessous de l’objectif de 4,4% fixé par le gouvernement. Par ailleurs, les responsables de la Banque mondiale ont salué le plan de réformes du gouvernement et l’attention accordée aux investissements, mentionnant que la Roumanie était un partenaire puissant et résilient.

     

    Urziceni – La police roumaine est toujours à la recherche des assaillants impliqués dans les heurts de samedi à Urziceni (sud, non loin de Bucarest), au cours desquels deux personnes ont été tuées et cinq blessées. Dimanche, la police a découvert plusieurs armes enterrées dans une cour de la ville : un fusil de chasse, un pistolet avec un chargeur non létal et une pochette contenant cinq cartouches. Selon les premiers rapports, le conflit aurait éclaté entre les membres de deux clans, et la raison serait liée à la relation entre deux jeunes hommes. Plus de 25 personnes ont été impliquées dans cet événement violent.

     

    Kosovo – Le Premier ministre du Kosovo, le nationaliste de gauche Albin Kurti, a revendiqué la victoire aux élections législatives de dimanche, se disant optimiste quant à la formation d’un nouveau gouvernement. Contrairement au mandat précédent, son parti ne parviendra toutefois pas à former à lui seul une majorité. Kurti et les autres dirigeants des partis du Kosovo ont clairement fait savoir qu’ils n’avaient aucune intention de collaborer, il est donc difficile de savoir comment une coalition exécutive pourrait être formée à Pristina.

     

    Météo – Il fait froid sur le centre, l’est et le sud de la Roumanie. Le ciel est variable mais plutôt dégagé, avec des nuages des pluies isolées sur l’est et le sud-est. Les maximas varient généralement de moins 1 et plus 8 degrés Celsius. A degré sous le soleil à Bucarest.

     

  • Les conclusions des missions du FMI et de la Banque Mondiale en Roumanie

    Les conclusions des missions du FMI et de la Banque Mondiale en Roumanie

    Fin de discussions entre les délégations du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque Mondiale (BM) avec les représentants des principales institutions du domaine fiscal et de politique monétaire de Roumanie. Plus concrètement, l’équipe du FMI a rencontré les représentants du nouveau gouvernement de Bucarest et ceux de la Banque Centrale de Roumanie, afin d’analyser les récentes évolutions financières et économiques et de mettre à jour les perspectives macro-économiques du pays. À noter qu’à présent, la Roumanie n’a pas d’accord de financement en déroulement avec le Fonds monétaire international, mais l’institution financière examine annuellement l’évolution de l’économie roumaine.

     

    Bucarest réitère son engagement de réduire le déficit

     

    À cette occasion, le premier ministre roumain, Marcel Ciolacu, a assuré les experts du FMI de l’engagement de son Exécutif de respecter le déficit budgétaire de 7 % du PIB fixé avec Bruxelles et de mettre en place les réformes assumées dans le cadre du Plan national de relance et de résilience de la Roumanie. Il a aussi présenté les mesures prises par son cabinet afin de réduire les dépenses publiques en matière de personnel, les mesures portant restructuration de l’appareil budgétaire et réorganisation du système administratif et territorial – autant de priorités pour la période à venir. À son tour, le ministre roumain des Finances, Tánczos Barna, a lui aussi réaffirmé, lors des entretiens avec la mission du FMI, l’engagement du gouvernement de réduire le déficit budgétaire, tout en assurant le développement du pays dans les 7 années à venir, par la croissance des investissements capables de soutenir l’économie. Selon le ministre des Finances, il faut mettre en place plusieurs mesures pour rétablir par étapes l’équilibre budgétaire et éviter une crise économique, similaire à celle de 2009.

     

    Les chiffres du dernier rapport du FMI

     

    Pour rappel, l’automne dernier le FMI avait publié ses prévisions, sur l’évolution de l’économie roumaine. A ce moment-là, l’institution tablait pour la fin 2025 sur le même déficit que celui établi par le gouvernement à savoir 7 % du PIB. Pourtant, les estimations du Fonds étaient plus optimistes en ce qui concerne la croissance économique de la Roumanie, à savoir : 3,3 % par rapport à seulement 2,5 %, comme estimé par Bucarest. Il en va de même pour le taux d’inflation, avec un niveau de 3,6 % prévu par le FMI, qui est inférieur aux 4,4 % estimés par le gouvernement roumain.

     

    La Banque Mondiale – “la Roumanie était un partenaire fort et résiliant”

     

    Présents eux aussi à Bucarest, les représentants de la Banque Mondiale ont salué le plan de réformes proposé par le gouvernement roumain et l’attention faite aux investissements, précisant que la Roumanie était un partenaire fort et résiliant de l’institution. Pour une meilleure gestion des projets communs, les deux parties se sont mis d’accord sur la création d’un mécanisme de travail, avec des rencontres plus fréquentes dans la période à venir. Le directeur exécutif du groupe représentant la Banque Mondiale, Eugene Rhuggenaath, a réaffirmé l’intention de son institution de multiplier les investissements en Roumanie, notamment dans l’énergie, la transition verte, l’infrastructure et autres domaines avec un potentiel de croissance.

     

    Et pas en dernier lieu, les représentants de la Banque Mondiale se sont félicités de l’appui offert par la Roumanie à la République de Moldova voisine et à l’Ukraine, tout comme de la contribution de Bucarest pour assurer la stabilité dans la région. Enfin, en discutant avec la mission de la BM, le premier ministre Macel Ciolacu a réitéré que les autorités roumaines continueraient d’appuyer le développement de l’infrastructure, des secteurs agricole et industriel et du BTP. Bucarest s’engage également à poursuivre les projets censés améliorer les services médicaux, sans oublier les projets du domaine de l’énergie, a encore précisé le chef du gouvernement de Bucarest lors de ces entretiens avec les représentants des institutions financières internationales. (trad. Valentina Beleavski)

  • Des irrégularités dans l’organisation de l’exposition d’Assen

    Des irrégularités dans l’organisation de l’exposition d’Assen

    Les autorités néerlandaises poursuivent activement leur enquête pour retrouver les objets du trésor roumain dérobés au musée Drents d’Assen le 25 janvier dernier. Malgré l’arrestation de trois suspects, ces derniers refusent de révéler le sort du casque et des trois bracelets en or dérobés. Un quatrième individu, identifié par la police, demeure toujours en fuite. Un détective d’art néerlandais estime qu’il existe 50 % de risques que les voleurs aient déjà fait fondre ces pièces précieuses, une hypothèse qui alimente les inquiétudes du côté roumain. Toutefois, la rapidité avec laquelle les suspects ont été arrêtés laisse espérer que le trésor soit encore intact. Néanmoins, leur mutisme face aux enquêteurs demeure préoccupant, rapporte la presse néerlandaise.

     

    Des failles dans la gestion du prêt des œuvres

     

    À Bucarest, l’organe de contrôle du Premier ministre a examiné les conditions dans lesquelles le musée national d’histoire de Bucarest a prêté ces objets au musée Drents. Son rapport met en lumière plusieurs failles, notamment des lacunes législatives en matière de protection du patrimoine culturel et des irrégularités dans les procédures d’exportation temporaire de biens culturels. Les enquêteurs ont également constaté que les dispositifs de sécurité et les mesures de protection contre le vol proposés par le musée néerlandais n’ont pas été soumis à une analyse spécialisée avant l’envoi des pièces. Ce manquement s’explique à la fois par l’absence de réglementation stricte et par le manque de responsabilités clairement définies au sein des organismes chargés d’approuver ces prêts internationaux.

     

    Sécurité insuffisante et manque de supervision

     

    En comparant les mesures de protection mises en place au musée Drents avec celles appliquées lors d’expositions à Madrid et Rome, les autorités roumaines ont relevé des différences notables. À Assen, aucun service de sécurité permanent assuré par du personnel spécialisé n’a été instauré, contrairement aux normes adoptées dans les autres villes. Par ailleurs, l’organisation de cette exposition aux Pays-Bas n’a pas été soumise à une approbation formelle du conseil d’administration du musée national d’histoire roumain, ce qui constitue une entorse aux règles en vigueur. Autre faille majeure : la dernière réévaluation à des fins d’assurance de certains objets prêtés remonte à plus de 14 ans, alors que la réglementation impose une mise à jour tous les 10 ans. Face à ces révélations, les conclusions du rapport ont été transmises au parquet de la Haute Cour de cassation et de justice. Dans ce contexte, la ministre de la Culture, Natalia Intotero, a annoncé son intention de renforcer le cadre juridique encadrant l’organisation d’expositions à l’étranger.

  • La semaine du 03 au 09 février 2025

    La semaine du 03 au 09 février 2025

    Le budget 2025 est approuvé

     

    Le Parlement de Bucarest a validé cette semaine le Budget d’Etat et celui de la sécurité sociale pour 2025, deux actes normatifs qui avaient antérieurement reçu l’aval des commissions spécialisées du Législatif. La construction budgétaire de cette année table sur une croissance économique de 2,5 % et sur un déficit de 7 % du PIB. Etant donné que l’année dernière, le déficit public de la Roumanie approchait les 9 % du PIB, l’Exécutif de Bucarest a dû à s’engager devant Bruxelles à le réduire, par étapes, en diminuant notamment les dépenses publiques. Les investissements ne seront pourtant pas touchés par les coupes budgétaires, ont promis les autorités roumaines. Aux dires du ministre des Finances, Tánczos Barna, le budget de cette année est à même de soutenir le développement du pays par des investissements-record et d’assurer les ressources financières nécessaires pour couvrir les salaires et les pensions de retraite, sans oublier de protéger les personnes vulnérables. Dans l’opposition, l’Unions Sauvez la Roumanie (USR, centre-droit) a dénoncé les recettes surestimées, les mesures qui ne feront qu’endetter la population et la suppression de plusieurs facilités fiscales.

     

    Une escroquerie immobilière de haut niveau

     

    Toujours au Parlement de Bucarest, les deux côtés de l’opposition politique, à savoir tant les pro-européens, que les nationalistes, ont demandé cette semaine la démission du premier ministre social-démocrate Marcel Ciolacu. Ils pointent du doigt les liens toujours ambigus de celui-ci avec un scandale immobilier retentissant ayant pour protagonistes l’ancienne députée sociale-démocrate, Laura Vicol, qui s’est trouvée 4 ans durant à la tête de la commission juridique du Parlement, et son époux Vladimir Ciorbă. Les deux époux sont accusés d’avoir mis au point un système qui leur a permis de vendre des appartements fictifs à des personnes physiques et morales qui n’ont jamais reçu leurs logements ni leurs places de parking, malgré l’argent payé. Selon les investigateurs, certains appartements avaient été vendus à plusieurs clients. Le préjudice ainsi causé dépasse les 195 millions d’euros. D’ailleurs, les deux époux et 3 autres personnes du groupe de sociétés « Nordis » ont été arrêtés cette semaine, après d’amples perquisitions menées en Roumanie et à l’étranger. Somme toute, l’enquête vise une quarantaine de personnes physiques et 32 sociétés. Des centaines d’appartements et maisons, espaces commerciaux, terrains et automobiles, des parts sociales et des actions ont été mis sous séquestre et des dizaines de comptes bancaires appartenant aux personnes et aux sociétés investiguées ont été bloqués. A son tour, le Fisc lancera un contrôle interne, étant donné que, selon les procureurs, 4 inspecteurs de l’institution pourraient être poursuivis en justice pour avoir favorisé les infractions qui ont été commises dans cette affaire. Plus concrètement, les agents du Fisc n’auraient pas pris les mesures nécessaires contre le groupe Nordis, alors qu’ils avaient constaté des irrégularités il y a trois ans déjà. Quant au premier ministre, Marcel Ciolacu, qui a voyagé à bord d’avions loués auprès de Nordis, celui-ci affirme avoir payé en toute légalité pour ses déplacements. Il n’est accusé d’aucune infraction dans cette affaire, mais le fait de s’être retrouvé en compagnie des personnes accusées, cela a porté atteinte tant à son image qu’à celle d’autres leaders sociaux-démocrates.

     

    Une nouvelle tentative de suspendre le chef de l’Etat

     

    Le premier ministre roumain n’est pas la seule personne dont l’opposition demande la démission. Un des trois partis souverainistes au sein du Parlement de Bucarest, a déposé cette semaine sa 3e demande de suspension du chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Si le précédentes ont été rejetées par les Bureaux permanents du Législatif, cette 3e demande a été signée aussi par l’Union Sauvez la Roumanie, qui a promis aussi de lui donner son vote favorable si la proposition arrive en débat au plénum du Parlement. De l’avis de l’opposition, la présence de Klaus Iohannis à la tête du pays n’est plus légitime, étant donné que son mandat a expiré. Le président a, quant à lui, exclu la démission, à plusieurs reprises même, expliquant que la Loi fondamentale du pays lui demandait de rester en fonction jusqu’à ce que le nouveau président prête serrement. Pour explication, bien que son second et dernier mandat ait expiré le 21 décembre dernier, Klaus Iohannis reste président en exercice, dans le contexte où la Cour Constitutionnelle a annulé l’élection présidentielle de l’année dernière et stipulé que le processus en vue de l’élection d’un nouveau chef d’Etat soit repris à zéro. Par conséquent, le nouveau scrutin présidentiel a été fixé pour les 4 et 18 mai prochains. C’est l’ancien leader libéral Crin Antonescu qui se portera candidat au nom de la coalition gouvernementale formée du Parti Social-Démocrate (PSD), du Parti National Libéral (PNL) et de l’Union Démocrate Magyare de Roumanie (UDMR).

     

    L’enquête du vol des artefacts daces se poursuit

     

    Le corps de contrôle du premier ministre a constaté des irrégularités et des lacunes législatives en ce qui concerne la protection du patrimoine culturel ainsi que des enfreintes du cadre juridique qui régit l’exportation temporaire de biens culturels mobiles classés au Trésor du Patrimoine Culturel National de la Roumanie. C’est le résultat des vérifications menées dans le cadre de l’enquête portant sur le vol de plusieurs artefacts du trésor dace de la Roumanie exposés au Musée de Drenthe aux Pays-Bas. Le corps de contrôle du premier ministre a aussi constaté que les mesures et les conditions de sécurité et de gardiennage anti-effraction proposées par les partenaires étrangers n’avaient pas fait l’objet d’analyses spécialisées. Pour rappel, quatre des artefacts daces les plus importants du patrimoine national de la Roumanie ont été volés récemment d’une exposition organisée au musée de Drenthe de la ville néerlandaise d’Assen. Il s’agit du casque en or découvert à Coţofeneşti, un objet inestimable datant du 5e-4e siècle avant J-C et de trois bracelets en or daces découverts sur le site de l’ancienne capitale dace de Sarmizegetusa Regia, datant de la seconde moitié du premier siècle avant J-C. Ces objets d’une valeur historique inestimable avaient été transportés aux Pays-Bas pour être inclus dans l’exposition « La Dacie – Royaume de l’or et de l’argent », ouverte au musée de Drenthe le 07 juillet 2024 et qui devait s’achever le 25 janvier 2025. Le vol a eu lieu la veille de la fermeture de l’exposition.

     

    Simona Halep se retire du tennis professionnel

     

    « Mon corps ne peut plus résister suffisamment pour me permettre à arriver là où j’étais avant. C’est très difficile d’y parvenir et je sais très bien ce que cela présuppose ». C’est par ces mots que la plus grande joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, a annoncé sa décision de se retirer du tennis professionnel, à l’issue d’un match du tournoi Transylvania Open, à Cluj-Napoca. Cette décision survient une année après son retour dans les compétitions officielles, après une période d’interdiction en raison d’une enquête pour dopage. On le sait déjà, Simona Halep avait été la numéro 1 mondiale du tennis féminin pendant 64 semaines. Elle compte à son palmarès deux trophées d’un tournoi du Grand Chelem – celui de Roland Garros en 2018 et celui de Wimbledon en 2019. S’y ajoutent trois autres finales d’un tournoi du Grand Chelem – deux à Roland Garros et une à l’Open d’Australie. Depuis 2013, année de sa première apparition sur les grands courts, elle a remporté un total de 24 titres. Elle a gagné plus de 40 millions de dollars grâce au tennis, ce qui la place au troisième rang derrière les sœurs Williams. (trad. Valentina Beleavski)

  • 08.02.2025 (mise à jour)

    08.02.2025 (mise à jour)

    Renseignements extérieurs – Les renseignements extérieurs ont contribué d’une manière significative à la réalisation des objectifs nationaux stratégiques et des engagements assumés par la Roumanie dans un format allié et européen. C’est ce qu’a déclaré samedi le président Klaus Iohannis, dans le message transmis à l’occasion du 35e anniversaire de la création du Service de renseignements extérieurs. Entre autres, la guerre illégale de la Russie en Ukraine, les actions subversives hybrides de la Russie en Roumanie et en Europe, la persistance de certains risques sécuritaires classiques, dont les menaces cybernétiques, le terrorisme, les activités informatives hostiles ont continué à générer des défis dans le milieu sécuritaire au niveau international et national et à modéler l’activité des renseignements extérieurs roumains, a encore affirmé M Iohannis. Il soutient qu’il est essentiel de consolider la coopération interinstitutionnelle et avec les partenaires étrangers afin de faire croitre la capacité de l’Etat roumain de répondre d’une manière efficace aux multiples défis sécuritaires, avec un accent particulier sur les menaces hybrides.

     

    FMI – La délégation du Fonds monétaire international a conclu les pourparlers qu’elle a eus à Bucarest avec les représentants des principales institutions en charge des politiques monétaires et fiscales de la Roumanie. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a fait part aux experts du FMI de l’engagement de l’exécutif à respecter le déficit budgétaire de 7% du Produit Intérieur Brut et à mettre en œuvre les réformes assumées dans le cadre du Plan national de relance et de résilience. Le FMI a publié ses dernières prévisions concernant l’évolution de l’économie roumaine à l’automne de l’année dernière, lorsqu’il estimait un déficit au même niveau que celui fixé par le gouvernement, 7%, pour la fin 2025. Les estimations du Fonds sont plus optimistes tant en termes de croissance économique, 3,3%, contre seulement 2,5% pris en compte par les autorités de Bucarest, que d’inflation, calculée à 3,6%, en dessous de l’objectif de 4,4% fixé par le gouvernement.

     

    Salaire minimum – La Roumanie, la Lituanie, la Bulgarie et la Pologne ont enregistré, de janvier 2015 à janvier 2025, le taux annuel moyen d’augmentation du salaire minimum le plus élevé de l’UE, rapporte Euronews. Elles ont enregistré des augmentations comprises entre 10% et 14%, selon les données d’Eurostat. En revanche, les taux de croissance annuels moyens du salaire minimum les plus faibles de l’UE ont été enregistrés en France (2,1 %) et à Malte (2,9 %). 22 des 27 États membres de l’UE ont établi un salaire minimum national, les exceptions étant le Danemark, l’Italie, l’Autriche, la Finlande et la Suède. Le salaire minimum mensuel varie considérablement d’un État membre à l’autre. Ainsi, le Luxembourg, l’Irlande, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Belgique et la France sont les pays où le salaire minimum dépasse les 1.500 euros par mois, tandis que la Croatie, la Grèce, Malte, l’Estonie, la République tchèque, la Slovaquie, la Roumanie, la Lettonie, la Hongrie et la Bulgarie ont le salaire minimum le plus bas, inférieur à 1.000 euros par mois.

     

    Invictus – Une équipe de vétérans représentera la Roumanie à l’édition de cette année des Invictus Games Vancouver et Whistler 2025. Les Invictus Games sont une compétition sportive internationale qui a eu lieu pour la première fois en 2014 et qui vise à sensibiliser la société civile à la gratitude due aux combattants blessés lors d’actions militaires. L’événement de cette année aura lieu du 8 au 16 février à Vancouver et Whistler, au Canada, et réunira plus de 500 concurrents venus de 23 pays du monde entier. La délégation qui accompagnera l’équipe roumaine au Canada sera conduite par le directeur de l’état-major général de la Défense, le général de division Valentin Brînzei.

     

    Pays baltes – Plus de trois décennies après l’effondrement de l’Union soviétique, l’Estonie, la Lettonie et la Lituanie ont commencé à se déconnecter du réseau électrique russe et à rejoindre le réseau de l’UE. Le processus qui doit s’éteindre sur deux jours a commencé samedi matin, les habitants ayant été invités à charger leurs appareils électroniques, à faire des réserves de nourriture et d’eau et à se préparer comme si de phénomènes météorologiques devraient arriver, note Reuters. Une horloge géante, spécialement conçue, comptera les dernières secondes avant la transition, lors d’une cérémonie historique qui se tiendra dimanche dans la capitale lituanienne, à laquelle assistera la présidente de l’UE, Ursula von der Leyen. Les trois pays baltes se déconnecteront alors officiellement du réseau qui les relie à la Russie depuis les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale.

     

    Doha – La joueuse de tennis roumaine Gabriela Ruse a réussi à atteindre le tableau principal du simple du tournoi WTA 1000 de Doha (Qatar), après avoir battu l’Australienne Daria Saville 6-3, 6-4, samedi, au dernier tour des qualifications. Ruse (27 ans, 112 WTA), qui a dépassé au premier tour l’Américain Taylor Townsend (28 ans, 81 WTA), 6-3, 6-7 (4/7), 6-2, a également battu Saville en 2022, au premier tour de l’US Open. Gabriela Ruse sera la seule représentante roumaine au tableau principal de la compétition au Qatar, qui se déroulera du 9 au 15 février 2025.

    Par ailleurs, à Cluj, dans le nord-ouest de la Roumanie, la russe Anastasia Potapova et l’italienne Lucia Bronzetti se sont qualifiées samedi dans la finale du tournoi de tennis Transylvania Open (WTA 250). Potapova,  principale favorite a disposé de la bélarusse Aleksandra Sasnovici, « lucky loser », 6-3, 7-5. Dans l’autre demi-finale, Bronzetti a profité de l’abandon de la Tchèque Katerina Siniakova.

     

    Météo – En Roumanie, il fera froid, dans le centre et le nord-est et par endroits dans les régions du sud. Le ciel sera variable, couvert dans les régions de l’est et du sud-est, mais les pluies seront assez isolées. Les températures maximales varient de moins 1 à 9 degrés, et les minima de – 20 à moins 1 degré C. Un brouillard isolé sera associé à du gel.

  • 08.02.2025

    08.02.2025

    Renseignements extérieurs – Le service de renseignements extérieurs a contribué d’une manière significative à la réalisation des objectifs nationaux stratégiques et des engagements assumés par la Roumanie dans un format allié et européen, a déclaré samedi le président Klaus Iohannis, dans le message transmis à l’occasion du 35e anniversaire de la création du Service de renseignements extérieurs. Conformément au président roumain, les bulletins informatifs et les signaux visant de multiples dimensions de la sécurité nationale ont assuré le fondement des décisions importantes de l’Etat roumain et la gestion, au niveau stratégique, de certains défis sécuritaires de plus en plus complexes dans le cadre des efforts de transformation de la Roumanie dans un Etat résilient capable de résister à des défis diffus et imprédictibles. Entre autres, la guerre illégale de la Russie en Ukraine, les actions subversives hybrides de la Russie en Roumanie et en Europe, la persistance de certains risques sécuritaires classiques, dont les menaces cybernétiques, le terrorisme, les activités informatives hostiles ont continué à générer des défis dans le milieu sécuritaire au niveau international et national et à modéler l’activité des renseignements extérieurs roumains, a encore affirmé M Iohannis. Il soutient qu’il est essentiel de consolider la coopération interinstitutionnelle et avec les partenaires étrangers afin de faire croitre la capacité de l’Etat roumain de répondre d’une manière efficace aux multiples défis sécuritaires, avec un accent particulier sur les menaces hybrides.

     

    Salaire minimum – La Roumanie, la Lituanie, la Bulgarie et la Pologne ont enregistré, de janvier 2015 à janvier 2025, le taux annuel moyen d’augmentation du salaire minimum le plus élevé de l’UE, rapporte Euronews. Elles ont enregistré des augmentations comprises entre 10% et 14%, selon les données d’Eurostat. En revanche, les taux de croissance annuels moyens du salaire minimum les plus faibles de l’UE ont été enregistrés en France (2,1 %) et à Malte (2,9 %). 22 des 27 États membres de l’UE ont établi un salaire minimum national, les exceptions étant le Danemark, l’Italie, l’Autriche, la Finlande et la Suède. Le salaire minimum mensuel varie considérablement d’un État membre à l’autre. Ainsi, le Luxembourg, l’Irlande, les Pays-Bas, l’Allemagne, la Belgique et la France sont les pays où le salaire minimum dépasse les 1.500 euros par mois, tandis que la Croatie, la Grèce, Malte, l’Estonie, la République tchèque, la Slovaquie, la Roumanie, la Lettonie, la Hongrie et la Bulgarie ont le salaire minimum le plus bas, inférieur à 1.000 euros par mois.

     

    FMI – La délégation du Fonds monétaire international a conclu les pourparlers qu’elle a eus à Bucarest avec les représentants des principales institutions en charge des politiques monétaires et fiscales de la Roumanie. Le Premier ministre Marcel Ciolacu a fait part aux experts du FMI de l’engagement de l’exécutif à respecter le déficit budgétaire de 7% du Produit Intérieur Brut et à mettre en œuvre les réformes assumées dans le cadre du Plan national de relance et de résilience. Le FMI a publié ses dernières prévisions concernant l’évolution de l’économie roumaine à l’automne de l’année dernière, lorsqu’il estimait un déficit au même niveau que celui fixé par le gouvernement, 7%, pour la fin 2025. Les estimations du Fonds sont plus optimistes tant en termes de croissance économique, 3,3%, contre seulement 2,5% pris en compte par les autorités de Bucarest, que d’inflation, calculée à 3,6%, en dessous de l’objectif de 4,4% fixé par le gouvernement.

     

    Invictus – Une équipe de vétérans représentera la Roumanie à l’édition de cette année des Invictus Games Vancouver et Whistler 2025. Les Invictus Games sont une compétition sportive internationale qui a eu lieu pour la première fois en 2014 et qui vise à sensibiliser la société civile à la gratitude due aux combattants blessés lors d’actions militaires. L’événement de cette année aura lieu du 8 au 16 février à Vancouver et Whistler, au Canada, et réunira plus de 500 concurrents venus de 23 pays du monde entier. La délégation qui accompagnera l’équipe roumaine au Canada sera conduite par le directeur de l’état-major général de la Défense, le général de division Valentin Brînzei.

     

    Tennis – L’Italienne Lucia Bronzetti s’est qualifiée aux demi-finales du tournoi de tennis Transylvania Open (WTA 250), organisé à Cluj-Napoca (nord-ouest de la Roumanie), après avoir battu sa compatriote Elisabetta Cocciaretto en trois sets vendredi. Bronzetti, qui avait précédemment battu Simona Halep et l’Américaine Peyton Stearns, joue aujourd’hui l’avant-dernier acte contre Katerina Siniakova (République tchèque). L’autre demi-finale opposera, toujours aujourd’hui, la Russe Anastasia Potapova, grande favorite, à la Biélorusse Aleksandra Sasnovici, la « lucky loser ». Rappelons qu’après la défaite subie contre Bronzetti, Simona Halep, la joueuse de tennis la plus titrée de l’histoire roumaine, a annoncé son retrait.

  • 07.02.2025 (mise à jour 3)

    07.02.2025 (mise à jour 3)

    Cambriolage – Le corps de contrôle du premier ministre roumain a découvert des irrégularités et des faits de négligence dans l’organisation de l’exposition au musée de Drenthe à Assen, d’où ont été dérobés les artefacts issus du patrimoine dace de la Roumanie. Conformément au rapport, qui a été renvoyé au Parquet général, le musée national d’histoire de la Roumanie et le ministère de la Culture de Bucarest ont accepté des mesures de sécurité moins rigoureuses que celles des expositions de Madrid et Rome, parmi lesquelles l’absence d’un service de surveillance permanente. Une autre irrégularité vise le fait que l’exposition n’a pas reçu un avis du Conseil d’administration du musée qui respecte les normes en vigueur et le contrat de prêt n’a pas été authentifié. Qui plus est, certains objets ont été évalués en vue du contrat d’assurance conformément à une réévaluation d’il y a 14 ans. La police néerlandaise annonce avoir reçu des centaines d’indices au sujet du vol des valeureux artefacts roumains. Plusieurs informations visent les lieux où ont été observés les voleurs présumés et les personnes avec lesquelles ils sont entrés en contact. Rappelons-le, la semaine dernière la police a arrêté trois suspects, deux hommes et une femme qui ont refusé de dire où se trouvent les objets volés. Les trois suspects sont actuellement détenus. L’investigateur d’art Arthur Brand affirme qu’il y a un risque de 50% que les voleurs aient déjà fait fondre les artefacts en or : un casque et trois bracelets.

     

     Economie – La Roumanie a dépassé la Pologne pour ce qui est du Produit intérieur brut par habitant ajusté au pouvoir d’achat, selon une étude élaborée par les experts de l’Académie d’études économiques de Bucarest. Selon la même source, la Roumanie a dépassé d’autres économies de la région, telles la Hongrie, la Croatie et la Grèce et le PIB nominal par habitant, qui a progressé en moyenne de 11% par an ces cinq dernières années a largement dépassé la moyenne de l’UE.

     

    Salaires – Les salaires de Roumanie enregistreront une progression modérée en 2025 et en 2026, conformément aux prévisions macroéconomiques de la Commission européenne. Les prévisions de l’exécutif communautaire reposent sur les majorations considérables du salaire minimum effectuées par le gouvernement de Bucarest, une inflation plus basse et un assouplissement des tensions sur le marché du travail qui devrait faire baisser le chômage. Les experts de la Commission prévoient un ralentissement significatif de la croissance des prix de l’énergie et des aliments.

     

    FMI – Maintenir la stabilité macroéconomique, le rythme soutenu des investissements et poursuivre les réformes restent les principaux objectifs du gouvernement roumain en 2025, a affirmé le premier ministre roumain Marcel Ciolacu lors de la réunion, de Bucarest, avec la délégation du Fonds monétaire international. Lors des consultations, le responsable roumain a réitéré l’engagement de son cabinet de respecter la cible de déficit de 7% du PIB et de poursuivre la tendance à la baisse du déficit dans les années à venir, selon le Plan fiscal agréé avec les représentants de la CE. Dans ce contexte, Marcel Ciolacu a énuméré les mesures censées permettre au pays de réduire les dépenses publiques, restructurer son appareil budgétaire et réorganiser l’administration territoriale. Les experts du FMI ont  discuté aussi avec des responsables de la Banque centrale roumaine, y compris avec le gouverneur Mugur Isărescu. La délégation du FMI n’a pas demandé à la Roumanie d’entreprendre des mesures financières sévères, des majorations de taxes, ni aucune autre mesure d’austérité, a assuré le ministre des Finances, Tanczos Barna, qui a rencontré jeudi le nouveau chef de la mission du FMI en Roumanie, Joong Shik Kang. A présent, la Roumanie ne déroule pas d’accord de financement avec le Fonds monétaire international, mais l’institution financière évalue annuellement l’évolution de l’économie roumaine en vertu des consultations qui constituent un exercice de surveillance obligatoire pour tous les Etats membres.

     

     G7 – Dans une lettre commune, les chefs des diplomaties de République Tchèque, du Danemark, de l’Estonie, la Finlande, l’Islande, l’Irlande, la Lettonie, la Lituanie, la Norvège, la Pologne, la Roumanie et la Suède demandent aux pays du G7 d’adopter des mesures supplémentaires pour réduire les revenus obtenus par Moscou suite à la vente de ses transporteurs d’énergie. Cet argent sert à la Russie de financer son agression militaire en Ukraine, dans le contexte où un tiers des recettes du pays et deux tiers de ses exportations sont en rapport avec les transporteurs de l’énergie, peut-on lire dans un communiqué du ministère roumain des Affaires Etrangères. Selon cette source, les douze pays ont soutenu constamment l’adoption des restrictions les plus sévères contre la Russie. Le G7 est encouragé à plafonner le prix du pétrole pour réduire les revenus de la Russie et imposer des sanctions supplémentaires contre les navires de la flotte fantôme de Moscou et contre les acteurs impliqués.

     

    Salaire – En Roumanie, le salaire minimum brut sera mis à jour annuellement en fonction du taux d’inflation et de la productivité du travail, selon une décision de l’Exécutif qui prend en compte une Directive européenne dans le domaine. Le Gouvernement a adopté durant la réunion de jeudi un mécanisme de calcul européen, assumé dans le cadre du Plan national de relance et de résilience, par lequel l’évolution du salaire minimum devient beaucoup plus prédictible, a déclaré le premier ministre Marcel Ciolacu. Il a précisé aussi que la formule avait été décidée l’année dernière suite à des négociations avec les partenaires sociaux. Depuis le début de l’année, le salaire minimum s’élève à 800 euros.

     

    Météo – En Roumanie, il fera froid dans les 24 prochaines heures, notamment dans les régions extérieures aux Carpates. Le brouillard persistera dans le sud et l’est du pays où des flocons de neige pourraient faire leur apparition. Le vent soufflera à 60 km/h sur le sud-ouest et à 50km/h sur le sud-est. Les températures iront samedi de -3 à 8 degrés.

  • 07.02.2025 (mise à jour 2)

    07.02.2025 (mise à jour 2)

    Cambriolage – Le corps de contrôle du premier ministre roumain a découvert des irrégularités et des faits de négligence dans l’organisation de l’exposition au musée de Drenthe à Assen, d’où ont été dérobés les artefacts issus du patrimoine dace de la Roumanie. Conformément au rapport, qui a été renvoyé au Parquet général, le musée national d’histoire de la Roumanie et le ministère de la Culture de Bucarest ont accepté des mesures de sécurité moins rigoureuses que celles des expositions de Madrid et Rome, parmi lesquelles l’absence d’un service de surveillance permanente. Une autre irrégularité vise le fait que l’exposition n’a pas reçu un avis du Conseil d’administration du musée qui respecte les normes en vigueur et le contrat de prêt n’a pas été authentifié. Qui plus est, certains objets ont été évalués en vue du contrat d’assurance conformément à une réévaluation d’il y a 14 ans. La police néerlandaise annonce avoir reçu des centaines d’indices au sujet du vol des valeureux artefacts roumains. Plusieurs informations visent les lieux où ont été observés les voleurs présumés et les personnes avec lesquelles ils sont entrés en contact. Rappelons-le, la semaine dernière la police a arrêté trois suspects, deux hommes et une femme qui ont refusé de dire où se trouvent les objets volés. Les trois suspects sont actuellement détenus. L’investigateur d’art Arthur Brand affirme qu’il y a un risque de 50% que les voleurs aient déjà fait fondre les artefacts en or : un casque et trois bracelets.

     

    Economie – La Roumanie a dépassé la Pologne pour ce qui est du Produit intérieur brut par habitant ajusté au pouvoir d’achat, selon une étude élaborée par les experts de l’Académie d’études économiques de Bucarest. Selon la même source, la Roumanie a dépassé d’autres économies de la région, telles la Hongrie, la Croatie et la Grèce et le PIB nominal par habitant, qui a progressé en moyenne de 11% par an ces cinq dernières années a largement dépassé la moyenne de l’UE.

     

    Prévisions – Les salaires de Roumanie enregistreront une progression modérée en 2025 et en 2026, conformément aux prévisions macroéconomiques de la Commission européenne. Les prévisions de l’exécutif communautaire reposent sur les majorations considérables du salaire minimum effectuées par le gouvernement de Bucarest, une inflation plus basse et un assouplissement des tensions sur le marché du travail qui devrait faire baisser le chômage. Les experts de la Commission prévoient un ralentissement significatif de la croissance des prix de l’énergie et des aliments.

     

    FMI – Maintenir la stabilité macroéconomique, le rythme soutenu des investissements et poursuivre les réformes restent les principaux objectifs du gouvernement roumain en 2025, a affirmé le premier ministre roumain Marcel Ciolacu lors de la réunion, de Bucarest, avec la délégation du Fonds monétaire international. Lors des consultations, le responsable roumain a réitéré l’engagement de son cabinet de respecter la cible de déficit de 7% du PIB et de poursuivre la tendance à la baisse du déficit dans les années à venir, selon le Plan fiscal agréé avec les représentants de la CE. Dans ce contexte, Marcel Ciolacu a énuméré les mesures censées permettre au pays de réduire les dépenses publiques, restructurer son appareil budgétaire et réorganiser l’administration territoriale. Les experts du FMI ont  discuté aussi avec des responsables de la Banque centrale roumaine, y compris avec le gouverneur Mugur Isărescu. La délégation du FMI n’a pas demandé à la Roumanie d’entreprendre des mesures financières sévères, des majorations de taxes, ni aucune autre mesure d’austérité, a assuré le ministre des Finances, Tanczos Barna, qui a rencontré jeudi le nouveau chef de la mission du FMI en Roumanie, Joong Shik Kang. A présent, la Roumanie ne déroule pas d’accord de financement avec le Fonds monétaire international, mais l’institution financière évalue annuellement l’évolution de l’économie roumaine en vertu des consultations qui constituent un exercice de surveillance obligatoire pour tous les Etats membres.

     

    Salaires – En Roumanie, le salaire minimum brut sera mis à jour annuellement en fonction du taux d’inflation et de la productivité du travail, selon une décision de l’Exécutif qui prend en compte une Directive européenne dans le domaine. Le Gouvernement a adopté durant la réunion de jeudi un mécanisme de calcul européen, assumé dans le cadre du Plan national de relance et de résilience, par lequel l’évolution du salaire minimum devient beaucoup plus prédictible, a déclaré le premier ministre Marcel Ciolacu. Il a précisé aussi que la formule avait été décidée l’année dernière suite à des négociations avec les partenaires sociaux. Depuis le début de l’année, le salaire minimum s’élève à 800 euros.

     

    Météo – En Roumanie, il fera froid dans les 24 prochaines heures, notamment dans les régions extérieures aux Carpates. Le brouillard persistera dans le sud et l’est du pays où des flocons de neige pourraient faire leur apparition. Le vent soufflera à 60 km/h sur le sud-ouest et à 50km/h sur le sud-est. Les températures iront samedi de -3 à 8 degrés.

  • 07.02.2025 (mise à jour 1)

    07.02.2025 (mise à jour 1)

    Cambriolage – Le corps de contrôle du premier ministre roumain a découvert des irrégularités et des faits de négligence dans l’organisation de l’exposition au musée de Drenthe à Assen, d’où ont été volées les pièces du trésor dace de la Roumanie. Conformément au rapport, qui a été renvoyé au Parquet général, le musée national d’histoire de la Roumanie et le ministère de la Culture de Bucarest ont accepté des mesures de sécurité moins rigoureuses que celles des expositions de Madrid et Rome, parmi lesquelles l’absence d’un service de gardiennage permanent. Une autre irrégularité vise le fait que l’exposition n’a pas reçu l’avis du Conseil d’administration du musée conformément aux normes en vigueur et le contrat de prêt n’a pas été authentifié. Qui plus est, certains objets ont été évalués en vue du contrat d’assurance conformément à une réévaluation d’il y a 14 ans. – La police néerlandaise annonce avoir reçu des centaines d’indices au sujet du vol des valeureux artefacts roumains. Plusieurs informations visent les lieux où ont été observés les suspects du vol et les personnes avec lesquelles les suspects ont eu des contacts. Rappelons-le, la semaine dernière la police a arrêté trois suspects, deux hommes et une femme qui ont refusé de dire où se trouvent les objets volés. Les trois suspects sont actuellement détenus. L’investigateur d’art Arthur Brand affirme qu’il y a un risque de 50% que les voleurs aient déjà fait fondre les artefacts en or : un casque et trois bracelets.

     

    Salaires – Les salaires de Roumanie enregistreront une progression modérée en 2025 et en 2026, conformément aux prévisions macroéconomiques de la Commission européenne. Les prévisions de l’exécutif communautaire reposent sur les majorations considérables du salaire minimum effectuées par le gouvernement de Bucarest, une inflation plus basse et un assouplissement des tensions sur le marché du travail qui devrait faire baisser le chômage. Les experts de la Commission prévoient un ralentissement significatif de la croissance des prix de l’énergie et des aliments. Qui plus est, l’inflation moyenne devrait baisser pour se chiffrer dabs les limites visées par la Banque centrale de 2,5%, plus ou moins 1% vers la fin 2026.

     

    Automobile – Les immatriculations de voitures nouvelles en Roumanie se sont élevées à près de 12 000 unités, soit 6% de moins par rapport à janvier 2024, annonce l’Association des Constructeurs et des Importateurs d’automobiles. Pour ce qui est des véhicules d’occasion, leur nombre a dépassé les 27 000. Dacia est toujours le leader du marché intérieur, avec 4 000 unités commercialisées, suivie par Toyota et Skoda, avec plus de 800 immatriculés pour chacune des deux marques. L’année dernière la production de véhicules en Roumanie a dépassé un nouveau record, avec plus de 550 000 voitures produites par Dacia et Ford Otosan.

  • 07.02.2025

    07.02.2025

    Cambriolage – La police néerlandaise annonce avoir reçu des centaines d’indices au sujet du vol des valeureux artefacts roumains exposés au musée de Drenthe d’Assen, aux Pays-Bas. Plusieurs informations visent les lieux où ont été observés les suspects du vol et les personnes avec lesquelles les suspects ont eu des contacts. Rappelons-le, la semaine dernière la police a arrêté trois suspects, deux hommes et une femme qui ont refusé de dire où se trouvent les objets volés. Les trois suspects sont actuellement détenus. L’investigateur d’art Arthur Brand affirme qu’il y a un risque de 50 % que les voleurs aient déjà fait fondre les artefacts en or : un casque et trois bracelets, objets de patrimoine, faisant partie d’une exposition itinérante du Musée National d’Histoire de la Roumanie, à Bucarest.

     

    FMI – Le premier ministre roumain Marcel Ciolacu doit rencontrer l’équipe du Fonds monétaire international qui achève aujourd’hui une visite de quatre jours à Bucarest. Les experts du FMI vont également rencontrer des responsables de la Banque centrale roumaine, y compris le gouverneur Mugur Isărescu. La délégation du FMI n’a pas demandé à la Roumanie d’entreprendre des mesures financières sévères, des majorations de taxes, ni autre mesure d’austérité, a assuré le ministre des Finances, Tanczos Barna, qui a rencontré jeudi le nouveau chef de la mission du FMI en Roumanie, Joong Shik Kang. A présent, la Roumanie ne déroule pas d’accord de financement avec le Fonds monétaire international, mais l’institution financière évalue annuellement l’évolution de l’économie roumaine en vertu des consultations de l’article IV, qui constitue un exercice de surveillance obligatoire pour tous les Etats membres. Le but des consultations est d’examiner la situation financière et économique au niveau national et la formulation de recommandations générales relatives aux politiques monétaires, financières et économiques à suivre pour assurer la stabilité et une évolution positive au niveau de l’économie.

      

    Santé – Plus de 300 centres d’évaluation médicale ambulatoire des viroses respiratoires et de la grippe ont été ouverts en Roumanie et leur liste a été publiée par le ministère de la Santé. La mesure a été adoptée pour faire baisser la pression sur les unités d’urgences, alors que le nombre des cas d’infections respiratoires a carrément double. Plus de 170 000 cas d’infections respiratoires ont été rapportés la semaine dernière à travers le pays et 15 personnes sont décédées à cause de la grippe, élevant à 35 le bilan des personnes tuées par cette maladie depuis le début de la saison. « C’est la période la plus intense des dernières années pour ce qui est du nombre d’infections » a affirmé le ministre de la Santé, Alexandru Rafila. Il a précisé qu’il ne soutenait pas la fermeture des écoles, mais a souligné que les élèves souffrant d’infections respiratoires ne devraient pas être envoyés dans les collectivités. Alexandru Rafila a recommandé aux personnes qui ont des viroses respiratoires de porter le masque et d’éviter les espaces publics bondés. L’unique moyen de propager la grippe est la vaccination, affirme encore le ministre Rafila.

     

    Automobile – Les immatriculations de voitures nouvelles en Roumanie se sont élevées à près de 12 000 unités, soit 6% de moins par rapport à janvier 2024, annonce l’Association des Constructeurs et des Importateurs d’automobiles. Pour ce qui est des véhicules d’occasion, leur nombre a dépassé les 27 000. Dacia est toujours le leader du marché intérieur, avec 4 000 unités commercialisées, suivie par Toyota et Skoda, avec plus de 800 immatriculés pour chacune des deux marques. L’année dernière la production de véhicules en Roumanie a dépassé un nouveau record, avec plus de 550 000 voitures produites par Dacia et Ford Otosan.

     

    Salaire – En Roumanie, le salaire minimum brut sera mis à jour annuellement en fonction du taux d’inflation et de la productivité du travail, selon une décision de l’Exécutif qui prend en compte une Directive européenne dans le domaine. Le Gouvernement a adopté durant la réunion de jeudi un mécanisme de calcul européen, assumé dans le cadre du Plan national de relance et de résilience, par lequel l’évolution du salaire minimum devient beaucoup plus prédictible, a déclaré le premier ministre Marcel Ciolacu. Il a précisé aussi que la formule avait été décidée l’année dernière suite à des négociations avec les partenaires sociaux. Depuis le début de l’année, le salaire minimum s’élève à 800 euros.

     

    Economie – La Roumanie a dépassé la Pologne pour ce qui est du Produit intérieur brut par habitant ajusté au pouvoir d’achat, selon une étude élaborée par les experts de l’Académie d’études économiques de Bucarest. Selon la même source, la Roumanie a dépassé d’autres économies de la région, telles la Hongrie, la Croatie et la Grèce et le PIB nominal par habitant, qui a progressé en moyenne de 11% par an ces cinq dernières années a largement dépassé la moyenne de l’UE.

     

    Salaires – Les salaires de Roumanie enregistreront une progression modérée en 2025 et en 2026, conformément aux prévisions macroéconomiques de la Commission européenne. Les prévisions de l’exécutif communautaire reposent sur les majorations considérables du salaire minimum effectuées par le gouvernement de Bucarest, une inflation plus basse et un assouplissement des tensions sur le marché du travail qui devrait faire baisser le chômage. Les experts de la Commission prévoient un ralentissement significatif de la croissance des prix de l’énergie et des aliments. Qui plus est, l’inflation moyenne devrait baisser pour se chiffrer dabs les limites visées par la Banque centrale de 2,5%, plus ou moins 1% vers la fin 2026.

     

    Proche Orient –  Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, se rendra en Israël et dans plusieurs pays arabes a la mi-février, a indiqué jeudi le département d’Etat, pour ce qui sera le premier voyage du secrétaire d’Etat dans la région et apres les déclarations de Donald Trump sur le déplacement des Palestiniens hors de la bande de Gaza. M. Rubio participera à la conférence sur la sécurité de Munich, en Allemagne, puis se rendra en Israël, aux Emirats, au Qatar, et en Arabie saoudite du 13 au 18 février, selon un responsable du département d’Etat sous couvert de l’anonymat. Les pays arabes et les dirigeants palestiniens ont fait part de leur vive opposition a la suggestion de M. Trump de déloger les quelque deux millions d’habitants de la bande de Gaza apres la guerre dévastatrice provoquée par l’attaque du Hamas sur le sol israélien du 7 octobre 2023. Le chef de la diplomatie américaine a de nouveau insisté sur le fait que M. Trump proposait de reconstruire ce territoire, qui est actuellement “inhabitable”.

  • Des centres ambulatoires pour les viroses respiratoires

    Des centres ambulatoires pour les viroses respiratoires

    Les autorités de Roumanie ont émis un état d’alerte épidémiologique en raison du grand nombre d’infections respiratoires. Effectivement, ces dernières semaines, le nombre de cas de grippe, d’infections virales et de pneumonie a augmenté, pourdépasser la moyenne des saisons précédentes. Les hôpitaux ont imposé des restrictions aux visiteurs et les autorités sanitaires rappellentqu’il faut respecter les normes d’hygiène et éviter les endroits bondés. De même il est conseillé aux personnes présentant des symptômes de grippe d’éviter le contact avec les autres. Le ministère de la Santé recommande aussi un triage observationnel quotidien dans les établissements scolaires et l’isolement à domicile des enfants présentant des symptômes. Selon le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, la grippe a une évolution saisonnière tantdans l’hémisphère nord,que dans l’hémisphère sud.

    « Bien sûr, c’est un effort plus important, les délais d’attente sont plus longs, mais cela se produit partout, est c’est absolument normal de se heurter à des difficultés en Roumanie aussi. Aux côtés des autorités locales chargées de la santé publique, nous faisons tout le possible pour gérer cette situation d’une manière favorable », a déclaré Alexandru Rafila.

     

    Des recommandations pour les personnes qui présentent des symptômes

    Alors que le nombre de maladies ne cesse d’augmenter de semaine en semaine en Roumanie et que les départements des urgences des hôpitaux sont surchargés, plus de 300 centres d’évaluation médicale ambulatoires pour les virus respiratoires et la grippe ont été ouverts partout dans le pays. La liste des établissements mis à disposition des Roumains présentant de tels symptômes a été publiée par le ministère de la Santé. Cette mesure a été prise pour réduire la pression sur les services des urgences des hôpitaux, dans un contexte où, la semaine dernière, le nombre de cas de virus a doublé. Concrètement, plus de 170 000 cas d’infections respiratoires ont été enregistrés la semaine dernière et 15 personnes sont décédées à cause de la grippe, portant à 35 le bilan des décès dus à cette maladie depuis le début de la saison.

    Selon le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, chaque année, pendant la saison de la grippe, la situation est compliquée, tant pour les adultes que pour les enfants. Qui plus est, cette fois-ci nous sommes confrontés à la période la plus intense de ces dernières années en termes de nombre de maladies. Et d’ajouter que les patients présentant des symptômes de grippe doivent d’abord s’adresser à leur médecin traitant.Ce n’est que par la suite, si leur état de santé s’aggrave ou que des symptômes inquiétants apparaissent, ils sont tenus de se présenter soit aux centres médicaux permanents, soit aux centres ambulatoires organisés par les hôpitaux en Roumanie. Le ministre de la Santé a également déclaré qu’il n’était pas d’accord avec la fermeture des écoles, soulignant en même temps que les élèves souffrant d’infections respiratoires ne devaient pas être envoyés au sein de la communauté scolaire. A son avis, la meilleure solution est de continuer les activités liées à l’enseignement, a conclu le ministre.

  • Croissance significative du PIB en Roumanie

    Croissance significative du PIB en Roumanie

    Le produit intérieur brut (PIB) par habitant de la Roumanie a dépassé celui de la Pologne, selon les données présentées par Ionuț Dumitru, professeur à l’Académie d’études économiques de Bucarest. Intervenant lors d’une conférence organisée par la confédération patronale Concordia, l’expert a souligné que cette avancée économique plaçait la Roumanie non seulement devant la Pologne, le plus grand pays de la région, mais aussi devant d’autres voisins comme la Hongrie, la Bulgarie, la Slovaquie, la Croatie et la Grèce.

     

    Une croissance rapide portée par plusieurs facteurs

    L’essor économique roumain repose sur plusieurs éléments clés : des investissements étrangers conséquents, une politique fiscale attractive et un développement accéléré de secteurs stratégiques. À cela s’ajoute une hausse marquée des salaires ces dernières années. L’inflation élevée, accentuée par la montée des coûts post-pandémie, a favorisé une progression rapide du PIB nominal par habitant, qui a affiché une croissance annuelle moyenne de 11 % sur les cinq dernières années.

     

    Le taux unique d’imposition, un levier efficace ?

    D’après les dernières données, le PIB par habitant de la Roumanie dépasse désormais 80 % de la moyenne européenne, rapprochant ainsi le pays des standards de l’Europe de l’Ouest. Le taux unique d’imposition sur les salaires aurait joué un rôle positif dans cette dynamique, selon une étude commandée par Concordia et menée par des experts de l’Académie des études économiques. Les spécialistes estiment qu’un passage à un impôt progressif n’augmenterait pas significativement les recettes budgétaires. Pour Ionuț Dumitru, le système d’imposition forfaitaire demeure l’un des rares avantages compétitifs dont dispose encore la Roumanie face aux autres économies de la région.

     

    Les entrepreneurs prônent un cadre fiscal stable et durable

    La réforme fiscale reste avant tout une décision politique, souvent influencée par des considérations idéologiques plus que par des analyses chiffrées, estime le professeur Dumitru. Selon lui, la Roumanie pourrait envisager une imposition progressive lorsqu’elle aura atteint un niveau de richesse comparable aux pays occidentaux. Radu Burnete, directeur exécutif de Concordia, a pour sa part affirmé que le monde des affaires souhaitait maintenir le taux forfaitaire, tandis que Dan Șucu, président de l’organisation, a insisté sur la nécessité d’un cadre fiscal stable et prévisible, garant de la prospérité économique à moyen et long terme.

     

    Le défi des réformes structurelles

    « Avec une fiscalité sur le travail dépassant 40 % en Roumanie, toute hausse des impôts impacterait négativement les revenus des citoyens, la consommation et, par conséquent, le PIB », a averti Dan Șucu dans une déclaration de Concordia. Selon lui, le déficit budgétaire ne pourra être comblé par une augmentation des impôts, et encore moins par un système progressif. Seules des réformes structurelles, visant une meilleure efficacité de l’administration et une optimisation du recouvrement fiscal, permettront de garantir une gestion budgétaire plus saine.

     

    Dans ce contexte, les milieux économiques plaident pour une modernisation des institutions et une simplification des procédures fiscales, plutôt que pour une hausse de la pression fiscale. La nécessité d’une réforme en profondeur, touchant notamment l’efficacité de l’État et la transparence des dépenses publiques, apparaît ainsi comme un enjeu clé pour assurer la stabilité économique et poursuivre la convergence avec les économies occidentales.

  • 06.02.2025 (mise à jour 2)

    06.02.2025 (mise à jour 2)

    Budget – Le gouvernement de coalition de Bucarest s’est réuni ce jeudi pour sa première session après l’adoption du budget de l’État de cette année. L’exécutif a décidé que le salaire minimum brut de base, dont le paiement est garanti, sera actualisé chaque année en fonction de l’inflation et de la productivité du travail. Le porte-parole du gouvernement, Mihai Constantin, a déclaré qu’il s’agit du mécanisme de calcul européen qui sera également appliqué en Roumanie et qu’il apportera de la prévisibilité à l’évolution du salaire minimum brut. Depuis le début de l’année, le salaire minimum brut en Roumanie est de 4 050 lei (environ 810 euros). L’exécutif a également approuvé plusieurs projets d’investissement visant la transition verte, d’une valeur de près de 90 millions de lei (environ 18 millions d’euros), ainsi que les priorités de cette année dans le cadre du programme de développement local « Anghel Saligny ».

     

    Espagne – 52 ressortissants roumains qui étaient détenus en semi-esclavage dans une plantation de la région de Séville ont été libérés par la police espagnole. Les conditions dans lesquelles ils vivaient et travaillaient ont été décrites par les autorités comme « difficiles à imaginer ». Le groupe responsable était composé de quatre Roumains et faisait venir des ressortissants roumains pour effectuer des travaux agricoles, principalement la cueillette d’oranges et d’olives. Les suspects recrutaient les travailleurs par le biais d’annonces publiées sur les réseaux sociaux et leur promettaient des salaires élevés, un logement décent et un transport gratuit. Une fois arrivés en Espagne, leurs papiers d’identité étaient confisqués sous prétexte de réaliser des contrats de services sociaux, bien que l’enquête ait révélé qu’aucun des 52 Roumains n’était enregistré pour ces prestations. Les salaires perçus étaient également bien inférieurs à ceux promis. Les individus justifiaient ce montant réduit par la nécessité de couvrir les dettes des travailleurs en matière de logement et de transport. Les victimes ont été menacées de violences si elles s’adressaient aux autorités. Les responsables ont été arrêtés par des policiers en Andalousie et les 52 victimes sont désormais sous la garde des services sociaux espagnols.

     

    Eurostat – Selon une enquête d’Eurostat publiée aujourd’hui, les Roumains figurent parmi les citoyens européens les plus travailleurs. La région de Bucarest-Ilfov a le taux d’intensité de main-d’œuvre le plus élevé de toutes les régions européennes. Elle est suivie par Salzbourg et le Tyrol en Autriche avec des pourcentages similaires, par Bratislava en Slovaquie et, en cinquième position, par la région nord-est de la Roumanie, où seulement 1,7 % des ménages ont une faible intensité de main-d’œuvre. L’intensité du travail est définie par le nombre d’heures effectivement consacrées au travail. Les données d’Eurostat montrent également que le taux le plus élevé de faible intensité de main-d’œuvre est observé dans les ménages des territoires français situés hors de l’Europe continentale, en Guyane française ou à La Réunion. En Guyane, par exemple, près de 42 % des ménages présentent cette caractéristique. Viennent ensuite deux régions d’Allemagne, comme Brême, avec près de 23 %, et des régions de Belgique et d’Italie avec des proportions similaires.

     

    Démenti – Le ministère roumain de la Défense dément les informations selon lesquelles plusieurs soldats des forces d’opérations spéciales ont participé à des missions de sécurité privées en Afrique. Aucun militaire roumain n’a pris de congé sans solde pour participer à de telles missions, selon la publication en ligne PressOne, a déclaré le porte-parole du ministère, le général Constantin Spînu. Ce dernier a par ailleurs souligné qu’au cours de la période 2022-2024, seul un militaire des structures des Forces d’opérations spéciales a été en congé sans solde pour une raison objective, sans rapport avec le sujet de l’article. Selon la publication mentionnée ci-dessus, en 2023, Horațiu Potra, un mercenaire de l’entourage du candidat présidentiel souverainiste Călin Georgescu, aurait emmené environ 1 000 Roumains combattre au Congo, dont des dizaines de soldats des structures d’élite, des réservistes des forces spéciales, des anciens combattants de la Légion française, des membres des services secrets et des personnes issues d’unités spéciales de la police.

     

    Visite – La Roumanie continuera à fournir tout le soutien nécessaire en tant que pays hôte du groupement tactique de l’OTAN en Roumanie, a déclaré jeudi le ministre roumain de la Défense Angel Tîlvăr au ministre délégué aux Affaires européennes de France, Benjamin Haddad. Les entretiens à Bucarest ont porté sur la coopération au sein de l’OTAN, notamment le renforcement du Groupement tactique de l’OTAN en Roumanie, dont la France est la nation cadre. Benjamin Haddad a également été reçu mercredi par le ministre des Affaires étrangères, Emil Hurezeanu. Benjamin Haddad était en visite de deux jours à Bucarest pour exprimer la solidarité de la France envers la Roumanie, soumise à des ingérences extérieures. L’organisme gouvernemental français chargé de la protection contre les interférences numériques étrangères, VIGINUM, affirme, dans un rapport cité par le correspondant de Radio Roumanie à Paris, que de telles manœuvres ont perturbé le bon déroulement des élections présidentielles en Roumanie à la fin de l’année dernière.

     

    Incendie – Deux soignantes ont été déférées à la Justice par les procureurs du Parquet général dans le cas de l’incendie produite en novembre 2020 dans le cadre de la section d’anesthésie et thérapie intensive de l’hôpital départemental des urgences de Piatra-Neamt, dans le nord-est de la Roumanie, qui a fait neuf victimes. Elles sont inculpées pour des faits de destruction qui ont eu comme conséquence un désastre et pour le non-respect des mesures légales de sécurité et de santé sur le lieu de travail. Les deux aides-soignantes n’auraient pas pris les mesures nécessaires pour éteindre ou déplacer un cierge qui brulait au chevet d’un patient en agonie et qui aurait provoqué le désastre. Les deux aides soignantes auraient transgressé plusieurs articles législatifs visant à assurer la sécurité et la santé au travail, les mesures de sécurité contre les incendies et des bonnes pratiques dans l’exercice de l’acte médical.

     

    Parti des Jeunes – Le parti des Jeunes, qui vient d’accéder au Parlement de Bucarest a déposé mercredi soir une troisième demande de suspension du président sortant de la Roumanie, Klaus Iohannis. Cette démarche intervient après l’échec de l’Opposition de mettre à l’agenda du Parlement les demandes antérieures à causes de vices de procédure. Si les procédures légales ne sont pas réalisées, la direction du Parlement convoquera le plénum des deux Chambres pour le vote. Rappelons-le, le second mandat de cinq ans du président Klaus Iohannis a expiré le 21 décembre de l’année dernière, mais suite à l’annulation des élections présidentielles, il reste à la tête de la Roumanie jusqu’à l’élection d’un nouveau chef de l’Etat.

     

    Météo – Il fait assez frisquet en Roumanie, où les températures frôlent les 0 degrés, un peu plus élevées sur l’ouest et le sud-ouest. Les maximas ne devraient pas dépasser les 7 degrés. Le ciel est couvert et il neige en montagne, mais aussi sur le centre, le sud, le sud-est et l’est. Quelques flocons de neige sont présents également à Bucarest.

  • 06.02.2025 (mise à jour)

    06.02.2025 (mise à jour)

    Budget – Le gouvernement de coalition de Bucarest s’est réuni ce jeudi pour sa première session après l’adoption du budget de l’État de cette année. L’exécutif a décidé que le salaire minimum brut de base, dont le paiement est garanti, sera actualisé chaque année en fonction de l’inflation et de la productivité du travail. Le porte-parole du gouvernement, Mihai Constantin, a déclaré qu’il s’agit du mécanisme de calcul européen qui sera également appliqué en Roumanie et qu’il apportera de la prévisibilité à l’évolution du salaire minimum brut. Depuis le début de l’année, le salaire minimum brut en Roumanie est de 4 050 lei (environ 810 euros). L’exécutif a également approuvé plusieurs projets d’investissement visant la transition verte, d’une valeur de près de 90 millions de lei (environ 18 millions d’euros), ainsi que les priorités de cette année dans le cadre du programme de développement local « Anghel Saligny ».

     

    Visite – La Roumanie continuera à fournir tout le soutien nécessaire en tant que pays hôte du groupement tactique de l’OTAN en Roumanie, a déclaré jeudi le ministre roumain de la Défense Angel Tîlvăr au ministre délégué aux Affaires européennes de France, Benjamin Haddad. Les entretiens à Bucarest ont porté sur la coopération au sein de l’OTAN, notamment le renforcement du Groupement tactique de l’OTAN en Roumanie, dont la France est la nation cadre. Benjamin Haddad a également été reçu mercredi par le ministre des Affaires étrangères, Emil Hurezeanu. Benjamin Haddad était en visite officielle de deux jours à Bucarest pour exprimer la solidarité de la France envers la Roumanie, soumise à des ingérences extérieures. L’organisme gouvernemental français chargé de la protection contre les interférences numériques étrangères, VIGINUM, affirme, dans un rapport cité par le correspondant de Radio Roumanie à Paris, que de telles manœuvres ont perturbé le bon déroulement des élections présidentielles en Roumanie à la fin de l’année dernière.

     

    Incendie – Deux soignantes ont été déférées à la Justice par les procureurs du Parquet général dans le cas de l’incendie produite en novembre 2020 dans le cadre de la section d’anesthésie et thérapie intensive de l’hôpital départemental des urgences de Piatra-Neamt, dans le nord-est de la Roumanie, qui a fait neuf victimes. Elles sont inculpées pour des faits de destruction qui ont eu comme conséquence un désastre et pour le non-respect des mesures légales de sécurité et de santé sur le lieu de travail. Les deux aides-soignantes n’auraient pas pris les mesures nécessaires pour éteindre ou déplacer un cierge qui brulait au chevet d’un patient en agonie et qui aurait provoqué le désastre. Les deux aides soignantes auraient transgressé plusieurs articles législatifs visant à assurer la sécurité et la santé au travail, les mesures de sécurité contre les incendies et des bonnes pratiques dans l’exercice de l’acte médical.

     

    Licenciements – Plus de 400 postes de fonctionnaires parlementaires seront supprimés aux termes d’un projet de réorganisation approuvé mercredi par la Chambre de Députés du Parlement de Bucarest. Des licenciements collectifs sont prévus aussi dans la Chancellerie du président de la Chambre des Députés et aux cabinets des membres du Bureau permanent, ainsi que dans le cadre de différents départements et d’autres directions de l’institution. Conformément à la direction de la Chambre des Députés, une suppression de 240 postes se traduira par des économies annuelles de 7 millions d’euros. Le Sénat a récemment décidé de supprimer quelque 200 postes, malgré les protestations des salariés. Le Pouvoir a invoqué le besoin de réduire les dépenses pour limiter le déficit budgétaire, alors que l’Opposition a dénoncé le manque de transparence et la transgression de la loi.

     

    Parti des Jeunes – Le parti des Jeunes, qui vient d’accéder au Parlement de Bucarest a déposé mercredi soir une troisième demande de suspension du président sortant de la Roumanie, Klaus Iohannis. Cette démarche intervient après l’échec de l’Opposition de mettre à l’agenda du Parlement les demandes antérieures à causes de vices de procédure. Si les procédures légales ne sont pas réalisées, la direction du Parlement convoquera le plénum des deux Chambres pour le vote. Rappelons-le, le second mandat de cinq ans du président Klaus Iohannis a expiré le 21 décembre de l’année dernière, mais suite à l’annulation des élections présidentielles, il reste à la tête de la Roumanie jusqu’à l’élection d’un nouveau chef de l’Etat.

     

    Météo – Il fait assez frisquet en Roumanie, où les températures frôlent les 0 degrés, un peu plus élevées sur l’ouest et le sud-ouest. Les maximas ne devraient pas dépasser les 7 degrés. Le ciel est couvert et il neige en montagne, mais aussi sur le centre, le sud, le sud-est et l’est. Quelques flocons de neige sont présents également à Bucarest.

  • 06.02.2025 (mise à jour à 16 h)

    06.02.2025 (mise à jour à 16 h)

    Visite – La Roumanie continuera à fournir tout le soutien nécessaire en tant que pays hôte du groupement tactique de l’OTAN en Roumanie, a déclaré jeudi le ministre roumain de la Défense Angel Tîlvăr au ministre délégué aux Affaires européennes de France, Benjamin Haddad. Les entretiens à Bucarest ont porté sur la coopération au sein de l’OTAN, notamment le renforcement du Groupement tactique de l’OTAN en Roumanie, dont la France est la nation cadre. Benjamin Haddad a également été reçu mercredi par le ministre des Affaires étrangères, Emil Hurezeanu. Benjamin Haddad était en visite de deux jours à Bucarest pour exprimer la solidarité de la France envers la Roumanie, soumise à des ingérences extérieures. L’organisme gouvernemental français chargé de la protection contre les interférences numériques étrangères, VIGINUM, affirme, dans un rapport cité par le correspondant de Radio Roumanie à Paris, que de telles manœuvres ont perturbé le bon déroulement des élections présidentielles en Roumanie à la fin de l’année dernière.

     

    Incendie – Deux soignantes ont été déférées à la Justice par les procureurs du Parquet général dans le cas de l’incendie produite en novembre 2020 dans le cadre de la section d’anesthésie et thérapie intensive de l’hôpital départemental des urgences de Piatra-Neamt, dans le nord-est de la Roumanie, qui a fait neuf victimes. Elles sont inculpées pour des faits de destruction qui ont eu comme conséquence un désastre et pour le non-respect des mesures légales de sécurité et de santé au lieu de travail. Les deux aides-soignantes n’auraient pas pris les mesures nécessaires pour éteindre ou déplacer un cierge qui brulait au chevet d’un patient en agonie et qui aurait provoqué le désastre. Les deux aides soignantes auraient transgressé plusieurs articles législatifs visant à assurer la sécurité et la santé au travail, les mesures de sécurité contre les incendies et des bonnes pratiques dans l’exercice de l’acte médical.

     

    Budget – Le Parlement de Bucarest a adopté mercredi dans le cadre d’une réunion plénière, les projets des lois du budget d’Etat et du budget des assurances sociales d’Etat en 2025. Le budget repose sur une croissance économique de 2,5% et sur un déficit budgétaire de 7% du PIB. Conformément au ministre des finances, Tánczos Barna, toutes les conditions sont remplies pour soutenir le développement par des investissements record, pour assurer le payement des salaires et des pensions de retraite, pour protéger les personnes vulnérables mais aussi pour rétablir l’équilibre dans les finances du pays.

     

    Gouvernement – Le gouvernement de coalition à Bucarest se réunit aujourd’hui dans le cadre de la première réunion après l’adoption du budget d’Etat de cette année. A l’agenda de l’Exécutif figure aussi l’approbation de plusieurs projets d’investissements qui visent la transition verte, d’une valeur de quelque 18 millions d’euros. Egalement à l’ordre du jour de la réunion gouvernementale : les priorités de cette année du Programme de développement local « Anghel Saligny » et la formule du salaire de base minimum brut en Roumanie, en fonction des évolutions de l’inflation et de la productivité du travail, conformément à une directive européenne dans le domaine. Depuis le début de l’année, le salaire minimum brut en Roumanie s’élève à 810 euros et la nouvelle formule de calcul devrait assurer davantage de prédictibilité dans l’évolution des revenus des salariés.

     

    Licenciements – Plus de 400 postes de fonctionnaires parlementaires seront supprimés aux termes d’un projet de réorganisation approuvé mercredi par la Chambre de Députés du Parlement de Bucarest. Des licenciements collectifs sont prévus aussi dans la Chancellerie du président de la Chambre des Députés et aux cabinets des membres du Bureau permanent, ainsi que dans le cadre de différents départements et d’autres directions de l’institution. Conformément à la direction de la Chambre des Députés, une suppression de 240 postes se traduira par des économies annuelles de 7 millions d’euros. Le Sénat a récemment décidé de supprimer quelque 200 postes, malgré les protestations des salariés. Le Pouvoir a invoqué le besoin de réduire les dépenses pour limiter le déficit budgétaire, alors que l’Opposition a réclamé le manque de transparence et la transgression de la loi.

     

    Parti des Jeunes – Le parti des Jeunes, qui vient d’accéder au Parlement de Bucarest a déposé mercredi soir une troisième demande de suspension du président sortant de la Roumanie, Klaus Iohannis. Cette démarche intervient après l’échec de l’Opposition de mettre à l’agenda du Parlement les demandes antérieures à causes de vices de procédure. Si les procédures légales ne sont pas réalisées, la direction du Parlement convoquera le plénum des deux Chambres pour le vote. Rappelons-le, le second mandat de cinq ans du président Klaus Iohannis a expiré le 21 décembre de l’année dernière, mais suite à l’annulation des élections présidentielles, il reste à la tête de la Roumanie jusqu’à l’élection d’un nouveau chef de l’Etat.

     

    Gaza – La Bande de Gaza est une partie intégrante d’un futur Etat palestinien – a déclaré mercredi l’Union européenne après les déclarations à la veille du président américain Donald Trump au sujet d’une prise de contrôle de ce territoire par les Etats Unis. L’UE demeure fermement engagée envers une solution à deux Etats, l’unique voie envers une paix durable pour les israéliens et les palestiniens – a déclaré un porte parole de l’Union. Le projet évoqué par le leader de la Maison Blanche de déplacer en Jordanie ou en Egypte les palestiniens qui vivent sur ce territoire dévasté par 15 mois de guerre a provoqué une avalanche de protestations à travers le monde. Entre autres, le président français, Emmanuel Macron, et son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sisi, ont averti que tout déplacement forcé des Palestiniens de la Bande de Gaza et de Cisjordanie serait une transgression grave du droit international et un facteur de déstabilisation majeur pour l’Egypte et la Jordanie, où ces populations pourraient être envoyées.

     

    Météo – Il fait assez frisquet en Roumanie, où les températures frôlent les 0 degrés, un peu plus élevées sur l’ouest et le sud-ouest. Les maximas ne devraient pas dépasser les 7 degrés. Le ciel est couvert et il neige en montagne, mais aussi sur le centre, le sud, le sud-est et l’est. Quelques flocons de neige sont présents également à Bucarest.