Category: Actualités

  • 04.03.2025

    04.03.2025

    Ukraine – Les leaders de Washington ont décidé de suspendre l’aide militaire à l’Ukraine suite au clash entre le président américain Donald Trump et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale, ont confirmé des responsables de la Maison Blanche à Bloomberg, Fox News et CNN. L’administration Trump attend une preuve de bonne foi de la part de Kiev, selon des rapports de Bloomberg et Fox News. Toutes les livraisons d’équipements militaires américains ne se trouvant pas actuellement sur le territoire ukrainien seront suspendues, y compris les armes en transit par avion et par navire ou en attente dans les zones de transit en Pologne. Le président américain a adopté ces dernières semaines le point de vue du président russe Vladimir Poutine, affirmant à tort que l’Ukraine avait déclenché la guerre et accusant Volodymyr Zelensky d’être un dictateur. Pourtant, sa décision de cesser de fournir une aide militaire à l’Ukraine une pourrait avoir de réelles conséquences sur l’équilibre des forces dans le conflit et renforcer ainsi la position de Poutine, note CNN.

     

     

    Roumanie – OTAN – Le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, a eu ce lundi un entretien téléphonique avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte. L’occasion pour Monsieur Rutte de remercier la Roumanie pour sa contribution au niveau de l’Alliance, de saluer l’augmentation par Bucarest du budget de la défense et de réaffirmer l’engagement de l’OTAN et des Etats-Unis pour la défense collective et l’article 5, rapporte l’administration présidentielle. Le président Ilie Bolojan a déclaré pour sa part que l’OTAN demeurait le principal garant de la sécurité de la Roumanie et que l’article 5 était celui qui dissuaderait le plus efficacement les menaces et les attaques contre les alliés. Concernant la situation en Ukraine, il a souligné la nécessité d’une paix juste et durable, ainsi que l’importance de maintenir l’appui à ce pays.

     

    Chisinau – L’Union européenne va allouer, cette année, à la République de Moldova une aide supplémentaire de 60 millions d’euros pour renforcer ses capacités de défense, a annoncé le président du Conseil européen en visite à Chisinau. Aux dires d’Antonio Costa, dans le cadre de la Facilité européenne pour la paix, créée pour soutenir les capacités de défense de divers pays, la République de Moldova est le deuxième bénéficiaire, avec environ 37 millions d’euros alloués jusqu’à présent. Le président du Conseil européen s’est rendu à Chisinau à l’occasion du troisième anniversaire de la demande d’adhésion de la République de Moldova à l’Union européenne.

     

    Investisseurs – Réduire la bureaucratie, améliorer l’efficacité administrative et créer un cadre fiscal durable – autant de réformes nécessaires à mettre en place en Roumanie, aux yeux des représentants des investisseurs étrangers, qui ont eu des discussions avec le président roumain par intérim Ilie Bolojan, rapporte l’Administration présidentielle. Egalement à l’agenda des pourparlers: la nécessité d’investissements stratégiques dans l’infrastructure, l’éducation, la santé et les secteurs à valeur ajoutée, tels les hubs technologiques, la production de bio-méthane et les centres de données. Les discussions ont porté sur les manières d’attirer et de développer en permanence des investissements dans l’économie nationale, compte tenu de l’importance de la stabilité politique, de la prédictibilité budgétaire et du maintien d’un climat favorable aux investisseurs. Le président Ilie Bolojan a réaffirmé l’engagement de la Roumanie pour une voie euro-atlantique ferme, soulignant que ce cadre offrait de la sécurité aux investisseurs et contribuait au développement de l’économie sur le long terme. Selon l’Administration présidentielle, le président par intérim estime que le développement économique de la Roumanie dépend des investissements attirés, de l’accès aux technologies modernes et de l’ouverture aux marchés internationaux.

     

    Enérgie – « L’énergie roumaine doit être sûre, accessible et propre », a déclaré le ministre de l’Energie, Sebastian Burduja, à Bruxelles, où il a discuté avec des responsables européens des termes de la renégociation du Plan National de Relance et de Résilience et de la prolongation de la période de transition pour les centrales à charbon. Dans une publication sur Facebook, il a assuré déposer tous les efforts nécessaires afin de garantir que la Roumanie ne perde ni un seul euro de cet argent, qui est une ressource indispensable pour les réformes et les investissements dans le secteur énergétique roumain.

     

    Pape François – Le pape François, qui a subi lundi après-midi deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, est « toujours resté alerte, orienté et coopératif », a annoncé le Vatican. Cela fait déjà 19 jours que le pape François, 88 ans, est hospitalisé à l’hôpital Gemelli de Rome, suite à un diagnostic de double pneumonie. Les médecins maintiennent un pronostic réservé, compte tenu de la complexité du tableau clinique. Des centaines de catholiques se sont rassemblés, place Saint-Pierre, pour la huitième soirée consécutive pour prier pour la santé du souverain pontife.

     

    Météo – Les températures sont à la hausse aujourd’hui en Roumanie. Les maximas vont de 6 à 16 degrés. Il fait beau à Bucarest, avec 13 degrés et du soleil à midi.

  • La Roumanie et le flanc est de l’OTAN

    La Roumanie et le flanc est de l’OTAN

    En sécurité sous l’article 5 de l’OTAN

     

    Ilie Bolojan s’est entretenu lundi par téléphone avec le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, auquel il a fait savoir que l’Alliance de l’Atlantique Nord était toujours le principal garant de la sécurité de la Roumanie. L’article 5 du Traité de l’OTAN qui affirme qu’une attaque contre un des alliés est une attaque contre tous demeure le moyen de dissuasion le plus efficace contre les menaces et les attaques à l’adresse des membres de l’OTAN, a souligné le président Bolojan. Le leader de Bucarest a également insisté sur l’importance de la relation transatlantique et de la présence américaine en Europe, essentielles, à son avis, à la sécurité du continent.

     

    La Roumanie joue un rôle important dans la stabilité régionnale

     

    La Roumanie contribue toujours à la stabilité et la sécurité du Flanc est de l’OTAN, aux côtés de ses partenaires et soutient la consolidation de la sécurité dans la région de la mer Noire, a souligné Ilie Bolojan. Il a précisé que Bucarest allouait déjà 2,5% de son PIB à la défense et a affirmé qu’il était préparé à augmenter les investissements dans le domaine. Au sujet de la situation en Ukraine, le président Bolojan a souligné le besoin d’une paix juste et durable ainsi que l’importance du maintien du soutien à ce pays. Le secrétaire général de l’OTAN a remercié la Roumanie pour sa contribution au sommet, ainsi que pour le fait d’être un Etat membre qui agit d’une manière responsable en tant que facteur important de sécurité et de stabilité dans la région de la mer Noire et sur le flanc est. De l’avis de Mark Rutte, ces efforts sont d’autant plus importants dans l’actuel contexte sécuritaire et a exprimé le soutien de l’OTAN à la consolidation de la présence alliée dans la région. Le secrétaire général a réaffirmé l’engagement de l’OTAN et des Etats-Unis envers la défense collective et l’article 5, soulignant les efforts des Etats-Unis pour une paix durable en Ukraine. Le haut responsable otanien a conclu par saluer la majoration du budget de défense de la Roumanie et a souligné le besoin que d’autres alliés européens adoptent une approche similaire. Les deux leaders ont décidé de maintenir un dialogue constant sur ces sujets. Le président de la Roumanie et le secrétaire général de l’OTAN avaient participé dimanche à Londres au Sommet informel sur des thèmes de sécurité européenne convoqué par le premier ministre britannique Kier Starmer, dans le cadre duquel les alliés de l’Ukraine ont promis au président Volodymyr Zelensky la poursuite du soutien financier et militaire.

     

    Des garanties pour toute l’Europe de l’est

     

    A l’issue de la réunion, Ilie Bolojan a affirmé que les garanties sécuritaires qui seront accordées à l’Ukraine viseront en fait l’intégralité du flanc est, depuis la mer Baltique et jusqu’à la mer Noire. Il a pourtant souligné que celles-ci ne pourront pas être assurées sans le soutien des Etats-Unis. Le sommet informel des leaders à Londres a eu comme objectif la coordination en vue de l’organisation du Conseil européen du 6 mars et une réunion le 7 mars avec les leaders qui ne font pas partie de l’UE, mais qui souhaitent une approche de la solution à la guerre en Ukraine qui puisse aboutir sur une paix sûre.

  • 03.03.2025 (mise à jour)

    03.03.2025 (mise à jour)

    Bolojan – Le président par intérim de Roumanie, Ilie Bolojan, a affirmé que les garanties de sécurité qui seraient accordées à l’Ukraine viseront en fait l’intégralité du Flanc est, depuis la mer Baltique et jusqu’à la mer Noire et que celles-ci ne pourront pas être assurés sans le soutien des Etats-Unis. Dimanche à l’issue du sommet informel des leaders à Londres, il a aussi précisé que la réunion avait porté sur la coordination en vue de l’organisation du Conseil européen du 6 mars et d’une réunion le 7 mars, avec les leaders des Etats qui ne font pas partie de l’UE, mais qui souhaitent avoir une approche de la solution de la guerre en Ukraine à même d’aboutir sur une paix sûre. Les leaders réunis à Londres ont décidé de maintenir le soutien financier et militaire à l’Ukraine, a encore précisé le chef de l’Etat roumain.

     

    Révocation– Le groupe parlementaire POT, le Parti de la jeunesse, a lancé une procédure pour obtenir le nombre de signatures nécessaires pour suspendre de ses fonctions le président roumain par intérim, Ilie Bolojan. La responsable du parti, Anamaria Gavrila accuse Bolojan d’outrepasser ses prérogatives, puisqu’il n’a pas consulté les Roumains au sujet d’une décision portant sur la majoration de l’enveloppe destinée à la défense. Pour déclencher la procédure de suspension, il faudrait qu’au moins un tiers des parlementaires, soit 117 sénateurs et députés, soutiennent la démarche. Le parti POT a rejoint deux autres formations parlementaires de l’opposition, AUR et SOS Roumanie dans leur décision de contester auprès de la Cour Constitutionnelle la loi permettant à l’Armée roumaine de neutraliser les drones qui pénètrent illégalement dans l’espace aérien national. Egalement en opposition, l’USR, par la voix de sa responsable, Elena Lasconi, a accusé les leaders des trois partis souverainistes de lutter contre les intérêts nationaux et de miner les capacités de la Roumanie de répliquer à des menaces réelles.

     

    Moldova –La République de Moldova se verra octroyer cette année de la part de Bruxelles 60 millions d’euros d’aides supplémentaires afin de renforcer ses capacités de défense, a annoncé  le président du Conseil européen, Antonio Costa, en visite à Chisinau. Et lui d’ajouter qu’avec presque 137 millions d’euros alloués jusqu’à présent, la République de Moldova est le deuxième bénéficiaire au sein de la Facilité européenne pour la paix, mise en place afin d’accroître la capacité de l’Union à consolider les capacités de défenses de certains pays. Le chef du Conseil européen s’est rendu à Chisinau à l’occasion des trois ans écoulés depuis que le pays a fait la demande de son adhésion européenne. Lors d’un déplacement, ce weekend, dans la capitale moldave, le président roumain par intérim, Ilie Bolojan, a assuré du soutien que Bucarest demandera à Bruxelles pour son voisin moldave. Et Bolojan d’ajouter que le gouvernement roumain continuera à vendre à Chisinau de l’électricité aux tarifs plafonnés.

     

    Parquet européen – Le parquet européen ayant à sa tête la roumaine, Laura Codruta Kovesi a examiné en 2024 plus de 6500 signalements et plaintes, soit un nombre en augmentation de 50 % en un an. L’activité de 2024 porte le total des enquêtes actives à 2 666 procédures, pour un préjudice estimé à 24,8 milliards d’euros. La moitié des faits porte sur des fraudes transfrontalières à la TVA, suivies en deuxième position, par les fraudes aux fonds européens. Le même rapport montre qu’en 2024, le Parquet européen a gelé des biens d’un montant de presqu’un milliard d’euros. Plus de 70% des signalements ont été avancés par des représentants du milieu privé, 27% par des autorités nationales et seulement 1,7% par des institutions européennes. Ex cheffe de la Direction de lutte contre la corruption de Roumanie, Laura Codruta Kovesi demande un redimensionnement de l’institution qu’elle dirige pour qu’elle puisse traiter toutes les enquêtes en cours.

     

    Elections – Le nombre estimé de bulletins de vote nécessaires pour les bureaux de vote à l’étranger aux élections présidentielles de Roumanie s’élève à 3 600 000, pour chaque tour de scrutin, lit-on dans un document envoyé par le Bureau Electoral Central au Ministère des Affaires Etrangères. Rappelons-le, en Roumanie le premier tour des élections présidentielles aura lieu le 4 mai et le second, le 18 mai prochain.

  • Les présidents de la République de Moldova et de la Roumanie se sont rencontrés à Chisinau

    Les présidents de la République de Moldova et de la Roumanie se sont rencontrés à Chisinau

    La Roumanie et la République de Moldova insistent sur le fait qu’aucune décision concernant la paix en Ukraine et l’avenir du peuple ukrainien ne peut être prise sans l’Ukraine et sans garanties de sécurité appropriées, a déclaré samedi le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, lors d’une conférence conjointe avec son homologue moldave, Maia Sandu. A l’issue des pourparlers déroulés à Chisinau, il a souligné que « la manière dont la paix sera obtenue en Ukraine influencera de manière décisive » la sécurité commune de la Roumanie et de la République de Moldova voisine. Selon Ilie Bolojan, un dialogue cohérent entre l’Europe et les Etats-Unis représente « une très bonne condition » pour parvenir à un consensus sur la guerre en Ukraine. Sur toile de fond des discussions entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et le leader américain Donald Trump, Ilie Bolojan a déclaré son « optimisme modéré » quant à la conclusion d’un accord de paix entre la Russie et l’Ukraine, tout en exprimant son espoir que « la sagesse prévaudra ».

    Et d’ajouter que l’Ukraine voisine avait besoin d’une paix durable. Il a mis en garde contre le danger posé par l’agression russe. Ilie Bolojan :

    « Si les pensées expansionnistes de la Russie restent une constante dans les années à venir, cela signifie que nous pouvons envisager un nouveau conflit et l’Ukraine pourrait bien en être la première victime. »

    Par ailleurs, Ilie Bolojan a assuré que la Roumanie demanderait, au niveau européen, davantage de soutien financier, d’expertise et de projets pour la République de Moldova.

    Le gouvernement de Bucarest continuera également à plafonner le prix d’une grande partie de l’électricité que la Moldova achète aux producteurs roumains. Selon lui, les autorités roumaines « continuent à travailler pour consolider l’interconnexion avec la République de Moldova en termes d’électricité ».

     

    « Le meilleur ami » de la Moldova

    De son côté, la présidente moldave Maia Sandu a déclaré que la Roumanie était le « meilleur ami » et le « partenaire le plus important » de la République de Moldova, sur lequel Chisinau a compté en toutes circonstances. Au fil des années, Bucarest a soutenu Chisinau, « avec un appui concret, avec des projets qui améliorent la vie des gens, avec une voix claire et ferme pour soutenir notre parcours européen », a ajouté Maia Sandu.

    « La Roumanie est un partenaire de confiance dans nos efforts de devenir un Etat européen moderne. Au-delà des projets communs, nous sommes liés par une vision sur l’avenir, nous sommes liés par le désir de vivre en paix, en liberté, en démocratie », a encore précisé la cheffe de l’Etat moldave.

    Et d’ajouter que le peuple de la République de Moldova n’oublie pas les moments où Moscou a essayé d’effacer son identité et de tuer sa langue et sa culture. Maia Sandu :

    « Nous continuerons à protéger les élections libres, à lutter contre la corruption électorale sous toutes ses formes et à défendre les droits de nos citoyens. C’est le peuple qui doit décider quelle sorte de vie il veut avoir, et pas Moscou », a martelé la présente moldave

    Concernant la guerre frontalière, Chisinau soutient Kiev dans ses efforts pour parvenir à une paix durable et juste.

     

  • 03.03.2025

    03.03.2025

    Bolojan – Le président par intérim de Roumanie, Ilie Bolojan, a affirmé que les garanties de sécurité qui seraient accordées à l’Ukraine viseront en fait l’intégralité du Flanc est, depuis la mer Baltique et jusqu’à la mer Noire et que celles-ci ne pourront pas être assurés sans le soutien des Etats-Unis. Dimanche à l’issue du sommet informel des leaders à Londres, il a aussi précisé que la réunion avait porté sur la coordination en vue de l’organisation du Conseil européen du 6 mars et d’une réunion le 7 mars, avec les leaders des Etats qui ne font pas partie de l’UE, mais qui souhaitent avoir une approche de la solution de la guerre en Ukraine à même d’aboutir sur une paix sûre. Les leaders réunis à Londres ont décidé de maintenir le soutien financier et militaire à l’Ukraine, a encore précisé le chef de l’Etat roumain.

     

    Moldova – Samedi à Chișinău, le président roumain par intérim, Ilie Bolojan, a assuré que Bucarest demanderait au niveau européen davantage d’aide financière, d’expertise et de projets pour la République de Moldova. Qui plus est, le gouvernement de Bucarest continuera à plafonner le prix pour une bonne partie de l’électricité que la République de Moldova achète depuis la Roumanie. Pour sa part, la présidente moldave Maia Sandu a déclaré que la Roumanie était « le meilleur ami et le partenaire le plus important de la République de Moldova sur lequel les autorités de Chisinau pouvaient compter en toute circonstance ». Pour ce qui est de la guerre en Ukraine, tant Bucarest, que Chisinau soutiennent Kiev dans sa démarche d’obtenir une paix durable et juste.

     

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest envisage d’adopter cette semaine un décret censé réduire le nombre de secrétaires d’Etat, selon des sources gouvernementales. Les pourparlers à ce sujet se sont achevés au sein de la coalition gouvernementale qui réunit le PSD, le PNL et l’UDMR, et désormais le cabinet du social-démocrate Marcel Ciolacu doit adopter cet acte normatif suite auquel il y aura seulement 54 secrétaires d’Etat. Selon les mêmes sources, les ministères qui comptent à présent 6 ou 7 postes de secrétaires d’Etat disposeront dorénavant de seulement 4 tels postes et chacun d’entre eux sera validé dans le cadre d’une réunion de la coalition gouvernementale. De même, les secrétaires d’Etat qui resteront en poste et qui font aussi partie des conseils d’administration des compagnies d’Etat devront, eux, faire le choix entre les deux fonctions. C’est la Commission européenne qui demande que les membres des conseils d’administration soient des professionnels et non pas des hommes politiques. Et c’est également cette semaine que se poursuivront les pourparlers avec les ministres au sujet de la réalisation des jalons du Plan national de relance et de résilience. L’absorption des fonds européens, par le biais de ce plan, se heurte à des difficultés et le premier ministre roumain souhaite se mettre au courant de l’état des projets en déroulement.

     

    Elections – Le nombre estimé de bulletins de vote nécessaires pour les bureaux de vote à l’étranger aux élections présidentielles de Roumanie s’élève à 3 600 000, pour chaque tour de scrutin, lit-on dans un document envoyé par le Bureau Electoral Central au Ministère des Affaires Etrangères. Rappelons-le, en Roumanie le premier tour des élections présidentielles aura lieu le 4 mai et le second, le 18 mai prochain.

     

    Consulat – L’ambassade de Roumanie au Pakistan a ouvert un consulat honoraire à Peshawar, qui couvre le nord-ouest de ce pays asiatique. Cette étape significative marque un nouveau chapitre dans la consolidation des liens diplomatiques, économiques et culturels entre les deux Etats – lit-on dans un communiqué posté sur la page Facebook de la représentation diplomatique roumaine à Islamabad. Le Pakistan est un des Etats qui fournit constamment des travailleurs à la Roumanie pour couvrir le déficit de main d’œuvre autochtone. En même temps, Peshawar est une des villes les plus anciennes d’Asie du Sud qui a une importance stratégique immense. Situé le long des routes commerciales historiques, y compris le long de la légendaire route de la soie, la ville a longtemps servi de pont commercial et culturel entre civilisation. Aujourd’hui, la ville de  Peshawar joue toujours un rôle vital dans le commerce régional.

     

    Pologne –  La Roumanie et la Pologne sont confrontées à des menaces contemporaines, issues en grande partie d’au-delà des frontières orientales, où la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine porte atteinte à l’ordre international fondé sur les règles et les principes fondamentaux consacrés par la Charte des Nations Unies et le droit international, déclare le ministère des Affaires étrangères, dans le cadre de la célébration de la Journée de solidarité roumano-polonaise. Instituée conjointement en 2023, cette journée est selon le MAE, à la fois un symbole des liens durables qui unissent les peuples roumain et polonais, et un indicateur significatif de l’intérêt continu et du désir des deux pays de consolider et de développer un partenariat stratégique commun solide et global. Le 3 mars a été choisi pour commémorer l’anniversaire de la signature du document historique appelé « La Convention d’alliance défensive entre le Royaume de Roumanie et la République de Pologne » en 1921.

     

    Météo – Les températures sont à la hausse en Roumanie et les précipitations devraient s’arrêter aussi dans les jours à venir. Le vent sera encore fort sur le sud et le sud-est, ainsi que sur le nord-est où les précipitations seront mixtes. Les maxima de la journée vont de 5 à 11 degrés, voire plus dans l’ouest et le sud-ouest. Un soleil assez indécis et une température maximale de 8 degrés ce lundi.

  • L’Europe face à ses responsabilités

    L’Europe face à ses responsabilités

    L’échec retentissant des négociations américano-ukrainiennes de vendredi à Washington dissipe toute illusion quant à un rôle central des États-Unis dans la quête de la paix en Ukraine. Désormais, l’initiative incombe aux Européens eux-mêmes. « L’Europe se trouve à un moment unique pour sa sécurité », a déclaré dimanche le Premier ministre britannique Keir Starmer, à Londres, lors d’un sommet informel réunissant une quinzaine d’alliés de l’Ukraine en présence du président Volodymyr Zelensky. Si les participants se sont engagés à renforcer la sécurité du continent et à intensifier leur effort de réarmement, ils ont néanmoins insisté sur la nécessité de maintenir un soutien déterminant des États-Unis.

     

    Clivage transatlantique sur la stratégie ukrainienne

     

    Ce sommet a mis en lumière la divergence d’approche entre le président américain Donald Trump, favorable à un règlement rapide du conflit entre Moscou et Kiev, et les dirigeants européens, résolus à poursuivre leur appui militaire jusqu’à l’obtention d’une paix qu’ils jugeraient acceptable. « L’Europe doit faire l’essentiel du travail, mais elle ne peut réussir sans un soutien fort des États-Unis », a souligné Keir Starmer. De son côté, le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, a annoncé une augmentation des dépenses de défense dans plusieurs pays européens. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, a, quant à elle, insisté sur l’urgence d’un réarmement massif de l’UE et a annoncé la présentation d’un plan global en ce sens lors du sommet extraordinaire du 6 mars. Cette réunion abordera également la question d’une flexibilité budgétaire accrue pour permettre aux États membres d’augmenter leurs investissements militaires. Les discussions ont aussi porté sur la nécessité d’offrir à l’Ukraine des garanties de sécurité solides et durables. Selon la Commission européenne, ces garanties doivent couvrir aussi bien la survie économique du pays que sa résilience militaire face aux menaces futures.

     

    Un plan franco-britannique en préparation

     

    En amont du sommet de Londres, Keir Starmer a révélé qu’il travaillait avec le président français Emmanuel Macron à l’élaboration d’un plan visant à mettre fin aux combats en Ukraine. Ce projet, qui sera soumis à Washington, inclut la mise en place d’une coalition de pays européens prêts à offrir à Kiev des garanties de sécurité en cas d’accord de paix avec Moscou. Cependant, ce dispositif ne pourra se concrétiser sans l’aval et le soutien des États-Unis. Présent à Londres, le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, a confirmé l’engagement des participants à poursuivre leur appui financier et militaire à l’Ukraine jusqu’à l’obtention d’un cessez-le-feu. Il a également insisté sur le fait que les garanties de sécurité offertes à Kiev concernaient en réalité l’ensemble du flanc oriental de l’Europe, de la mer Baltique à la mer Noire. Un constat qui souligne la nécessité pour les Européens d’assumer une part croissante du fardeau stratégique, notamment par une augmentation substantielle de leurs budgets de défense.

  • La semaine du 24 février au 02 mars 2025

    La semaine du 24 février au 02 mars 2025

    Călin Georgescu, dans le collimateur de la justice

     

    Ancien candidat indépendant d’extrême-droite à l’élection présidentielle roumaine de l’année dernière, le controversé Călin Georgescu a été placé mercredi sous contrôle judiciaire par le Parquet Général, pour 6 délits, dont : instigation à actions contre l’ordre constitutionnel, création d’organisations à caractère fasciste, faux dans les déclarations visant le financement de sa campagne électorale. Les procureurs ont mené des perquisitions au domicile de M Georgescu et de ses proches, personnes soupçonnées de l’avoir aidé de manière illégale en vue de l’élection présidentielle de 2024. Pour rappel, au premier tour du scrutin présidentiel initial, Călin Georgescu était arrivé de manière tout à fait surprenante en première position du classement. La Cour Constitutionnelle de Roumanie a pourtant décidé d’annuler le scrutin, invoquant des ingérences d’un acteur Etatique étranger dans le processus électoral de Roumanie et exigé que l’ensemble du processus en vue de l’élection d’un nouveau chef d’Etat soit repris à zéro.

     

    A en croire les sondages d’opinion les plus récents, Călin Georgescu est toujours le favori de la population pour l’élection prévue au mois de mai. Il souhaite se porter de nouveau candidat et accuse les autorités de vouloir l’empêcher de le faire, par les démarches lancées par les procureurs cette semaine. Ses partisans l’appuient, alors que les analystes politiques mettent en garde contre le fait que les tensions au sein de la société roumaine pourraient s’amplifier : l’électorat souverainiste sera encore plus mobilisé, alors que les pro-occidentaux profiteront du contexte pour dévoiler des ingérences russes.

     

    Sur cette toile de fond, cette semaine encore, à l’agenda du Parlement de Bucarest figurait vendredi la demande de révocation de ses fonctions du président de l’Autorité Electorale Permanente, Toni Greblă. Celui-ci se voit reprocher la mauvaise gestion de l’institution dont il est en charge et aussi le fait que, par ses déclarations publiques, son comportement a été incompatible avec ses fonctions.

     

    Entre temps, les préparatifs pour les élections présidentielles du 4 et 18 mai prochains se poursuivent. Selon un document publié au Journal Officiel, dans la diaspora, les bureaux de vote seront dotés de surveillance vidéo durant les 3 jours du vote pour chaque scrutin et les enregistrements seront sauvegardés une année durant, une fois annoncé le résultat final.

      

    La Roumanie continuera à aider l’Ukraine mais n’y enverra pas de troupes

     

    Le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, a eu cette semaine des consultations avec des représentants des partis parlementaires afin de définir la position de la Roumanie en vue du Conseil européen extraordinaire du 6 mars. Des décisions importantes sur la sécurité européenne sont attendues lors de ce sommet, dans le contexte des discussions internationales sur la fin de la guerre en Ukraine, conflit qui a débuté il y a trois ans, le 24 février 2022. A Bucarest, tant les partis au pouvoir, que ceux de l’opposition ont rejeté l’idée d’envoyer des troupes roumaines du maintien de la paix au pays voisin.

     

    En revanche, ils ont tous plaidé en faveur d’un financement supplémentaire pour la défense nationale. Ils ont également évoqué la nécessité d’un plan clair pour la participation de la Roumanie à la reconstruction de l’Ukraine. Dans un discours vidéo prononcé lors d’un sommet organisé en début de semaine à Kiev, le président roumain par intérim, Ilie Bolojan, a déclaré que la sécurité de l’Ukraine était essentielle pour la Roumanie et pour l’ensemble du continent européen et que le soutien à Kiev devait être maintenu.

     

    Des mesures pour renforcer la sécurité nationale

     

    Le Sénat de Bucarest a adopté en tant que chambre décisionnelle, un projet de loi permettant d’abattre les drones qui pénètrent illégalement dans l’espace aérien roumain et un autre réglementant l’organisation par temps de paix de missions militaires en Roumanie. Parmi les mesures envisagées, une permet de transférer temporairement l’autorité de certaines structures de l’Armée roumaine à un commandant des forces militaires alliées participant à ces missions. Cette semaine également, les États-Unis ont annoncé un nouvel investissement sur la base militaire de Deveselu, dans le sud de la Roumanie, qui accueille des éléments du bouclier antimissile américain.

     

    Le plafonnement des tarifs de l’électricité et du gaz a été prolongé

     

    Ce fut une semaine difficile pour le gouvernement de la coalition formée du Parti Social-Démocrate, du Parti National Libéral et de l’Union démocrate magyare de Roumanie, qui, en plus d’une motion de censure déposée par l’opposition souverainiste, a dû prendre plusieurs décisions importantes. Il a décidé entre autres de prolonger la période de plafonnement des tarifs de l’électricité jusqu’au 30 juin de cette année et ceux du gaz jusqu’à avril 2026, dans le contexte où l’actuel schéma de compensation s’achève le 31 mars.

     

    De son côté, le ministre de l’Energie, Sebastian Burduja a déclaré que l’Exécutif souhaitait ainsi protéger les Roumains et appuyer la compétitivité des entreprises roumaines. Rappelons-le, après la libéralisation du marché de l’énergie, au 1er janvier 2021, les Roumains ont été frappés de plein fouet par les prix record de l’électricité et du gaz. En plafonnant les tarifs, le gouvernement a facilité la tâche des consommateurs domestiques et industriels, qui autrement auraient dû payer des prix exorbitants.

     

     Les frères Tate ont quitté la Roumanie

     

    Les frères Andrew et Tristan Tate, qui se présentent eux-mêmes comme des influenceurs et des misogynes, ont quitté Bucarest ce jeudi matin à bord d’un jet privé à destination des États-Unis. Ils avaient été arrêtés en Roumanie, il y a trois ans, accusés de viol, séquestration de personnes et de blanchiment d’argent, toutes des accusations qu’ils ont niées. Les frères Tate, qui ont la double nationalité britannique et américaine, s’étaient vu interdire de quitter la Roumanie durant l’enquête à leur encontre. Après leur départ, jeudi, les autorités roumaines ont déclaré que ceux-ci avaient été autorisés à quitter la Roumanie, mais que s’ils ne se présentaient pas au contrôle judiciaire, ils seraient placés en état d’arrestation internationale.

     

    A noter aussi que la semaine dernière, la presse roumaine mentionnait des pressions de la part l’administration Trump sur la Roumanie, pour lever les restrictions imposées aux deux frères, mais Bucarest a nié toute pression extérieure. Andrew et Tristan Tate sont également poursuivis au Royaume-Uni, où la police les accuse de traite d’êtres humains et de viol, des faits commis entre 2012 et 2015.02

     

    Ours d’Argent pour Radu Jude

     

    Enfin, le cinéaste roumain Radu Jude a remporté l’Ours d’argent du meilleur scénario au Festival international du film de Berlin. Ce prix récompense son film « Kontinental ’25 », une production tournée avec un téléphone portable en 10 jours seulement. Radu Jude a remercié son équipe et a ajouté que ce prix témoignait qu’il y a beaucoup de talent en Roumanie. (trad. Valentina Beleavski)

  • 01.03.2025 (mise à jour)

    01.03.2025 (mise à jour)

    Visite à Chisinau – La Roumanie est le partenaire le plus important de la République de Moldavie, sur lequel Chisinau a pu compter en toutes circonstances. C’est le message transmis par la présidente Maia Sandu lors de sa rencontre à Chisinau avec le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan. Elle a soutenu qu’en ces temps difficiles, ce soutien est d’autant plus important. « Au-delà des projets communs, nous sommes liés par une vision de l’avenir, nous sommes liés par le désir de vivre en paix, en liberté, en démocratie », a également déclaré Maia Sandu. De son côté, le président par intérim Ilie Bolojan a déclaré qu’il souhaitait renforcer les relations entre les deux pays et a souligné qu’il était venu à Chisinau pour des consultations avec Maia Sandu, en ces moments compliqués pour le monde entier. « Je vous assure que la Roumanie sera à vos côtés. Nous soutiendrons, en complément des partenaires européens, l’intensification de l’appui à tous les niveaux – financier, d’expertise et de projets. La guerre que la Russie mène contre l’Ukraine continue de générer des défis pour la République de Moldavie. La République de Moldavie n’est pas seule à faire face à ces défis. La Roumanie, ainsi que ses nombreux partenaires extérieurs, soutiennent pleinement l’objectif de la République de Moldavie de renforcer sa résilience et sa sécurité. » Ilie Bolojan est attendu dimanche à Londres, où se déroule un sommet consacré à l’Ukraine, convoqué par le Premier ministre britannique Keir Starmer, et auquel participeront de nombreux dirigeants européens.

     

    Protestations – Plusieurs milliers de personnes ont manifesté aujourd’hui dans le centre de la Capitale roumaine, Bucarest à l’appel du parti souverainiste de l’opposition de l’Alliance pour l’Unité des Roumains. Son leader, George Simion, a déclaré qu’il s’agissait d’une manif contre le gouvernement de Roumanie et contre la décision de la Cour Constitutionnelle d’annuler le deuxième tour des élections présidentielles de l’année dernière. Les participants brandissaient des drapeaux tricolores et des pancartes en faveur du candidat indépendant à la présidence de la Roumanie, Călin Georgescu, qui fait actuellement l’objet de plusieurs dossiers pénaux.

     

    USA – Ukraine – Les dirigeants du Monde, dont le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, ont réagi au conflit entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump, la plupart d’entre eux appelant au calme et au maintien du soutien à l’Ukraine. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a transmis à Volodymyr Zelensky d’être fort et courageux car il n’est pas seul, note Reuters. Des messages d’encouragement à l’Ukraine sont également venus de plusieurs pays : Pologne, Norvège, Canada, République tchèque, Espagne, Pays-Bas, Lettonie, Lituanie et Royaume-Uni.  Le président français Emmanuel Macron a rappelé que dans ce conflit, la Russie était l’agresseur, et les Ukrainiens les agressés et ceux qui se battaient à la fois pour leur indépendance et pour la sécurité de l’Europe. Un message similaire a été envoyé par la présidente de la République de Moldavie, Maia Sandu, et par la Premier ministre italienne, Georgia Meloni, qui ont déclaré que dans de tels moments, l’unité est nécessaire et ont appelé à l’organisation d’un sommet entre les États-Unis, l’UE et leurs alliés. Après les entretiens entre Zelensky et Trump dans le bureau ovale, le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, a publié un message sur le réseau X dans lequel il a souligné que « la sécurité de l’Ukraine est cruciale pour la sécurité de l’Europe » et que « nous devons être unis pour lutter pour nos valeurs, la liberté et la paix ». La rencontre entre Trump et Zelensky, à laquelle participait également le vice-président J.D. Vance, a eu lieu dans le bureau ovale de la Maison Blanche et s’est terminée par une dispute. Volodymyr Zelensky a expliqué qu’à partir de 2014, lorsque la Russie a attaqué l’Ukraine pour la première fois, jusqu’à l’invasion à grande échelle en 2022, il y a eu de nombreuses tentatives de réglementer le conflit et d’aboutir sur un cessez-le-feu, mais la Russie a violé ses engagements à chaque fois. C’est pourquoi Zelensky a demandé au président Donald Trump de ne pas accepter de compromis avec Vladimir Poutine. Les deux dirigeants américains ont durement réagi, accusant Volodymyr Zelensky de ne pas être reconnaissant et de ne pas remercier les États-Unis pour le soutien qu’il a reçu et de risquer de provoquer une troisième guerre mondiale. Suite à la situation tendue, l’accord sur l’exploitation conjointe des minéraux ukrainiens, demandé par le président Donald Trump en compensation du soutien apporté jusqu’à présent par les États-Unis, n’a pas été signé, et la conférence de presse conjointe des deux dirigeants a été annulée.

     

    Potra – Le mercenaire Horaţiu Potra, son fils et son frère sont désormais poursuivis à l’internationale par la Police roumaine aux termes d’un mandat d’arrêt émis par la Haute Cour de Cassation et de Justice. 16 inculpés ont déjà été placés en détention provisoire et deux personnes ont été assignées à domicile. Ils sont tous accusés d’actions contre l’ordre constitutionnel et Horaţiu Potra est également accusé de ne pas avoir respecté le régime des armes et des munitions, ainsi que celui des matériaux explosifs. Selon certaines sources, les trois fugitifs se trouveraient à Dubai. Les procureurs affirment que Horaţiu Potra et son groupe mercenaires cherchaient à s’infiltrer dans les protestations organisées immédiatement après l’annulation des élections présidentielles de l’année dernière en Roumanie, afin de créer du chaos. Le plan d’action aurait été mis au point par l’ex candidat indépendant Călin Georgescu et par ses proches dans le cadre d’une réunion clandestine, juste après l’annulation du scrutin. Pour ce qui est de Călin Georgescu, il a été placé mercredi sous contrôle judiciaire pour une période de 60 jours. Il est poursuivi pour plusieurs délits, dont l’instigation à des actions contre l’ordre constitutionnel.

     

    Drone – Les fragments de drone de provenance russe ayant des explosifs à bord et découverts à proximité de poste frontière de Giurgiulesti, à la frontière est de la Roumanie avec la République de Moldova ont été détonés. Une équipe constituée de spécialistes du ministère de la Défense, le Service roumain de renseignements et le ministère de l’Intérieur s’est rendue sur place pour éliminer tout danger.  Des fragments de drone utilisés par les forces russes dans les attaques contre l’infrastructure civile et militaire d’Ukraine sont fréquemment découverts sur le territoire de la Roumanie, ce qui a mené à d’innombrables protestations contre Moscou par la diplomatie roumaine. Cette semaine, le Sénat de Roumanie a adopté en tant que chambre décisionnelle une loi qui permet à l’armée d’abattre les drones qui entrent illégalement dans l’espace aérien du pays.

     

    Météo – Temps morose aujourd’hui en Roumanie, avec des pluies sur la moitié sud. Il neige en haute montagne, à plus d 1 500 m  d’altitude. Les maxima iront de 3 à 12 degrés. Ciel couvert et des pluies aussi à  Bucarest, où les températures ne dépassent pas les 5 degrés.

     

     

  • 01.03.2025

    01.03.2025

    Bolojan – La Roumanie est le partenaire le plus important de la République de Moldavie, sur lequel Chisinau a pu compter en toutes circonstances. C’est le message transmis par la présidente Maia Sandu lors de sa rencontre à Chisinau avec le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan. Elle a soutenu qu’en ces temps difficiles, ce soutien est d’autant plus important. « Au-delà des projets communs, nous sommes liés par une vision de l’avenir, nous sommes liés par le désir de vivre en paix, en liberté, en démocratie », a également déclaré Maia Sandu. De son côté, le président par intérim Ilie Bolojan a déclaré qu’il souhaitait renforcer les relations entre les deux pays et a souligné qu’il était venu à Chisinau pour des consultations avec Maia Sandu, en ces moments compliqués pour le monde entier. « Je vous assure que la Roumanie sera à vos côtés. Nous soutiendrons, en complément des partenaires européens, l’intensification de l’appui à tous les niveaux – financier, d’expertise et de projets. La guerre que la Russie mène contre l’Ukraine continue de générer des défis pour la République de Moldavie. La République de Moldavie n’est pas seule à faire face à ces défis. La Roumanie, ainsi que ses nombreux partenaires extérieurs, soutiennent pleinement l’objectif de la République de Moldavie de renforcer sa résilience et sa sécurité. » Ilie Bolojan est attendu dimanche à Londres, où se déroule un sommet consacré à l’Ukraine, convoqué par le Premier ministre britannique Keir Starmer, et auquel participeront de nombreux dirigeants européens.

     

    USA – Ukraine – Les dirigeants du Monde, dont le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, ont réagi au conflit entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump, la plupart d’entre eux appelant au calme et au maintien du soutien à l’Ukraine. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a transmis à Volodymyr Zelensky d’être fort et courageux car il n’était pas seul, note Reuters. Des messages d’encouragement à l’Ukraine sont également venus de plusieurs pays : Pologne, Norvège, Canada, République Tchèque, Espagne, Pays-Bas, Lettonie, Lituanie et Royaume-Uni.  Le président français Emmanuel Macron a rappelé que dans ce conflit, la Russie est l’agresseur, et les Ukrainiens étaient les agressés et ceux qui se battaient à la fois pour leur indépendance et pour la sécurité de l’Europe. Un message similaire a été envoyé par la présidente de la République de Moldavie, Maia Sandu, et par la Premier ministre italienne, Georgia Meloni, qui ont déclaré que dans de tels moments, l’unité était nécessaire et ont appelé à l’organisation d’un sommet entre les États-Unis, l’UE et leurs alliés. Après les entretiens entre Zelensky et Trump dans le bureau ovale, le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, a publié un message sur le réseau X dans lequel il a souligné que « la sécurité de l’Ukraine est cruciale pour la sécurité de l’Europe » et que « nous devons être unis pour lutter pour nos valeurs, la liberté et la paix ». La rencontre entre Trump et Zelensky, à laquelle participait également le vice-président J.D. Vance, a eu lieu dans le bureau ovale de la Maison Blanche et s’est terminée par une dispute. Volodymyr Zelensky a expliqué qu’à partir de 2014, lorsque la Russie a attaqué l’Ukraine pour la première fois, jusqu’à l’invasion à grande échelle en 2022, il y a eu de nombreuses tentatives de réglementer le conflit et d’aboutir sur un cessez-le-feu, mais la Russie a violé ses engagements à chaque fois. C’est pourquoi Zelensky a demandé au président Donald Trump de ne pas accepter de compromis avec Vladimir Poutine. Les deux dirigeants américains ont durement réagi, accusant Volodymyr Zelensky de ne pas être reconnaissant et de ne pas remercier les États-Unis pour le soutien qu’il a reçu et de risquer de provoquer une troisième guerre mondiale. Suite à la situation tendue, l’accord sur l’exploitation conjointe des minéraux ukrainiens, demandé par le président Donald Trump en compensation du soutien apporté jusqu’à présent par les États-Unis, n’a pas été signé, et la conférence de presse conjointe des deux dirigeants a été annulée.

     

    Potra – Le mercenaire Horaţiu Potra, son fils et son frère sont désormais poursuivis à l’internationale par la Police roumaine aux termes d’un mandat d’arrêt émis par la Haute Cour de Cassation et de Justice. 16 inculpés ont déjà été placés en détention provisoire et deux personnes ont été assignées à domicile. Ils sont tous accusés d’actions contre l’ordre constitutionnel et Horaţiu Potra est également accusé de ne pas avoir respecté le régime des armes et des munitions, ainsi que celui des matériaux explosifs. Selon certaines sources, les trois fugitifs se trouveraient à Dubai. Les procureurs affirment que Horaţiu Potra et son groupe mercenaires cherchaient à s’infiltrer dans les protestations organisées immédiatement après l’annulation des élections présidentielles de l’année dernière en Roumanie, afin de créer du chaos. Le plan d’action aurait été mis au point par l’ex candidat indépendant Călin Georgescu et par ses proches dans le cadre d’une réunion clandestine, juste après l’annulation du scrutin. Pour ce qui est de Călin Georgescu, il a été placé mercredi sous contrôle judiciaire pour une période de 60 jours. Il est poursuivi pour plusieurs délits, dont l’instigation à des actions contre l’ordre constitutionnel.

     

    Martisor – Les Roumains célèbrent le 1er mars, premier jour du printemps, la fête du « martisor ». Ce porte bonheur un petit pendentif  auquel l’on attache un fil bicolore rouge et blanc est offert aux femmes et aux jeunes filles le 1er mars et qui symbolise l’arrivée du printemps. Coutume ancienne, le Mărțișor est attesté par les ethnologues du début du XXe siècle parmi les Roumains, les Bulgares et les Albanais des Balkans. Dans la Roumanie rurale, le Martisor était considéré comme un signe protecteur contre la maladie et le malheur. On attachait aux enfants une pièce de monnaie d’argent à leur poignet avec un fil de laine ou de coton blanc et rouge pour les protéger contre les maladies. Ils le suspendaient ensuite, après 12 jours, à un arbre, pour que l’arbre soit fructueux, ou aux bêtes, pour qu’elles soient en bonne santé. Adopté par le monde urbain et devenu à la mode, le Mărțișor peut être en argent ou en or, porté en ornement de poitrine ou en collier. Le Mărțișor a été inscrit par l’UNESCO au patrimoine culturel immatériel de l’humanité en 2017, suite au dépôt d’un dossier multinational par la Roumanie, la République de Moldavie, la Bulgarie et la Macédoine du Nord.

     

     

     

  • Réactions à la réunion entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump

    Réactions à la réunion entre Volodymyr Zelensky et Donald Trump

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a transmis à Volodymyr Zelensky d’être fort et courageux car il n’est pas seul, note Reuters. Des messages d’encouragement à l’Ukraine sont également venus de plusieurs pays : Pologne, Norvège, Canada, République tchèque, Espagne, Pays-Bas, Lettonie, Lituanie et Royaume-Uni.  Le président français Emmanuel Macron a rappelé que dans ce conflit, la Russie est l’agresseur, et les Ukrainiens sont les agresseurs et ceux qui se battent à la fois pour leur indépendance et pour la sécurité de l’Europe.

     

    Un message similaire a été envoyé par la présidente de la République de Moldavie, Maia Sandu, et par la Premier ministre italienne, Georgia Meloni, qui ont déclaré que dans de tels moments, l’unité est nécessaire et ont appelé à l’organisation d’un sommet entre les États-Unis, l’UE et leurs alliés. Après les entretiens entre Zelensky et Trump dans le bureau ovale, le président par intérim de la Roumanie, Ilie Bolojan, a publié un message sur le réseau X dans lequel il a souligné que « la sécurité de l’Ukraine est cruciale pour la sécurité de l’Europe » et que « nous devons être unis pour lutter pour nos valeurs, la liberté et la paix ».

     

    La rencontre entre Trump et Zelensky, à laquelle participait également le vice-président J.D. Vance, a eu lieu dans le bureau ovale de la Maison Blanche et s’est terminée par une dispute. Volodymyr Zelensky a expliqué qu’à partir de 2014, lorsque la Russie a attaqué l’Ukraine pour la première fois, jusqu’à l’invasion à grande échelle en 2022, il y a eu de nombreuses tentatives de réglementer le conflit et d’aboutir sur un cessez-le-feu, mais la Russie a violé ses engagements à chaque fois. C’est pourquoi Zelensky a demandé au président Donald Trump de ne pas accepter de compromis avec Vladimir Poutine. Les deux dirigeants américains ont durement réagi, accusant Volodymyr Zelensky de ne pas être reconnaissant et de ne pas remercier les États-Unis pour le soutien qu’il a reçu et de risquer de provoquer une troisième guerre mondiale. Suite à la situation tendue, l’accord sur l’exploitation conjointe des minéraux ukrainiens, demandé par le président Donald Trump en compensation du soutien apporté jusqu’à présent par les États-Unis, n’a pas été signé, et la conférence de presse conjointe des deux dirigeants a été annulée.

     

  • 28.02.2025 (mise à jour 2)

    28.02.2025 (mise à jour 2)

    Motion – Le Parlement bicaméral de la Roumanie a rejeté vendredi la motion de censure initiée par les partis de l’opposition souverainiste, AUR, SOS Roumanie et POT contre le gouvernement de la coalition PSD-PNL-UDMR, dirigé par le social-démocrate Marcel Ciolacu. La motion a été rejetée avec 147 voix pour et une seule voix contre. Les élus de la coalition gouvernementale et ceux du parti USR, en opposition, n’ont pas voté. Pour passer, le document aurait eu besoin des voix favorables d’au moins 233 parlementaires. Le premier ministre, Marcel Ciolacu, a déclaré que par cette initiative, les signataires de la motion envisagent de bouleverser la scène politique, tandis que les Roumains attendent des preuves de responsabilité de la part des autorités. A leur tour, les initiateurs du document ont lancé une série d’accusations contre le chef du gouvernement, parmi lesquelles le non respect du programme gouvernemental et l’organisation problématique des élections de 2024. Conformément à la Constitution, une fois la motion rejetée, les sénateurs et députés signataires ne peuvent plus initier durant la même session parlementaire une nouvelle motion de censure.

     

    Bolojan – « Nous sommes persuadés que l’OTAN restera un bouclier important de défense, non seulement en Europe, mais aussi dans d’autres partis du monde et que les Etats Unis garantiront cette stabilité » – a affirmé vendredi le président roumain par intérim, Ilie Bolojan. Lors de la première conférence de presse organisée depuis le début de son mandat, M Bolojan a plaidé pour l’augmentation des budgets de défense par les gouvernements alliés. « La contribution de certains Etats européens est trop basse par rapport aux avantages et à la protection dont ils bénéficient » a rappelé le président roumain par intérim.

     

    AEP – Le plénum de la Chambre des Députés et du Sénat de Bucarest a décidé vendredi de révoquer de ses fonctions le président de l’Autorité électorale permanente, Toni Greblă avec 267 voix pour, 56 contre et 71 abstentions. Antérieurement, les Commissions juridiques des deux chambres parlementaires ont élaboré un rapport de suivi  en vue de l’adoption de la demande de révocation de M. Grebla. Conformément à cette demande, Toni Grebla est accusé d’avoir fixé d’une manière erronée le montant de son indemnisation mensuelle. Il a également entrepris des dépenses budgétaires supplémentaires après avoir décidé de changer le siège de l’Autorité électorale permanente. Le vice président de l’Autorité électorale permanente, Zsombor Vajda est le nouveau chef par intérim de l’AEP.

     

    Potra – En Roumanie, le Parquet général réclame la mise en détention provisoire du mercenaire Horaţiu Potra, proche de l’ex-candidat indépendant à la présidence de la Roumanie, Calin Georgescu, tout comme de son fils et de son frère. Au total 18 personnes faisant l’objet du même dossier ont déjà été arrêtées. Potra a quitté la Roumanie avant que les policiers  ne découvrent chez lui des dizaines d’armes à feu, des munitions, des grenades, des lance-roquettes, tout comme 3 millions 300 mille euros et 24 kilogrammes d’or. Potra est accusé de tentative d’actions contre l’ordre constitutionnel, d’instigation publique et d’opérations illégales avec des objets pyrotechniques. Placé sous contrôle judiciare par les procureurs du Parquet général, Calin Georgescu est lui aussi accusé des actions contre l’ordre constitutionnel. Georgescu est accusé aussi de fausses déclarations, de constitution d’une organisation à caractère fasciste, raciste ou xénophobe, d’adhésion ou soutien à un tel groupe et promotion dans l’espace public du culte de personnalités accusées de génocide, de crimes contre l’Humanité et de crimes de guerre, d’initiation et de constitution d’une organisation à caractère antisémite. Calin Georgescu a contesté en justice la décision de son placement sous contrôle judiciaire.

     

     

    Rugby – La sélection roumaine de rugby affrontera la Géorgie le dimanche 2 mars, au tableau des demi-finales du championnat d’Europe 2025. Les deux équipes se sont déjà qualifiées à la Coupe du Monde de rugby 2027 en Australie, suite aux matchs de poule. Dans l’autre demi-finale de la compétition, le Portugal affrontera l’Espagne. La Roumanie a terminé le Groupe B en deuxième position.

     

    Météo – Le temps demeure morose dans le sud, le centre et l’est de la Roumanie. La pluie tombera sur la moitié sud du territoire et la giboulée pourrait toucher les régions de l’est et du centre. Les neiges feront leur apparition en altitude, à plus de 1500 mètres. Les températures iront de 3 à 12 degrés.

  • 28.02.2025 (mise à jour 1)

    28.02.2025 (mise à jour 1)

    Motion – Le Parlement bicaméral de la Roumanie a rejeté vendredi la motion de censure initiée par l’AUR, SOS Roumanie et le Parti des Jeunes POT (tous membres de l’Opposition souverainiste) contre le gouvernement de la coalition PSD-PNL-UDMR, dirigé par le social-démocrate Marcel Ciolacu. 147 sénateurs et députés ont voté pour et un seul élu national a voté contre. Les élus du pouvoir et ceux de l’USR (de l’opposition pro-européennes n’ont pas voté. Pour qu’elle soit adoptée, la motion avait besoin des voix de la majorité des sénateurs et députés, à savoir 233. Conformément à la Constitution, une fois la motion rejetée, les sénateurs et députés signataires ne peuvent plus initier durant la même session parlementaire une nouvelle motion de censure.

     

    AEP – Le plénum de la Chambre des Députés et du Sénat de Bucarest a décidé vendredi de révoquer de ses fonctions le président de l’Autorité électorale permanente, Toni Greblă. 267 élus nationaux ont voté pour, 56 se sont exprimés contre et 71 se sont abstenus. Les Commissions juridiques des deux chambres avaient demandé antérieurement la révocation de M Grebla de ses fonctions. Conformément à cette demande « M Toni Grebla, au mois de mars 2023, deux jours après avoir été nommé pour ce poste, il a décidé de sa rémunération mensuelle d’une manière illégale, par rapport au salaire minimum brut à l’époque de sa nomination, même si les salaires étaient alors gelés. Ce qui plus est, en 2024 M Grebla a décidé de déplacer le siège de l’Autorité électorale permanente par la conclusion d’un nouveau contrat, même s’il existait un contrat portant sur le siège de l’institution, grevant ainsi le budget et implicitement le budget d’Etat.

     

    OTAN – « Nous sommes convaincus que l’OTAN resterait un bouclier important de protection, non seulement en Europe, mais aussi dans d’autres partis du monde et les Etats Unis garantissent cette stabilité » – a affirmé vendredi le président par intérim de Roumanie, Ilie Bolojan. Dans le cadre de la première conférence de presse organisée depuis le début de son mandat, M Bolojan a plaidé pour une augmentation des dépenses avec la défense des Etats alliés. « La contribution de certains Etats européens, est trop basse par rapport aux avantages et à la protection dont elles bénéficient » a rappellé le président roumain par intérim. Il soutient que la responsabilité des Etats européens devrait augmenter dans la structure de dépenses de l’OTAN « pour que cette parti du monde reste toujours stable et assume plus de responsabilité dans ce secteur ».

     

    Potra – En Roumanie, les procureurs du Parquet général demandent la mise en détention provisoire du mercenaire Horaţiu Potra, proche de l’ex-candidat indépendant à la présidence de la Roumanie, Calin Georgescu, de son fils et de son frère. Au total 18 personnes faisant l’objet du même dossier ont déjà été arrêtées et seront présentées aujourd’hui à la Haute Cour de Cassation et de Justice qui doit décider de leur placement en détention provisoire. Potra a quitté la Roumanie avant les perquisitions suite auxquelles les procureurs ont découvert dans ses propriétés et dans celles des membres de sa famille des dizaines d’armes à feu, des munitions, des grenades et des lance-roquettes. Les hommes de la loi ont également trouvé d’importantes sommes d’argent liquide, soit au total 3 millions 300 mille euros et 24 kilogrammes d’or. Potra est accusé de tentative d’actions contre l’ordre constitutionnel, d’instigation publique et d’opérations illégales avec des objets pyrotechniques. Calin Georgescu est également accusé d’actions contre l’ordre constitutionnel. L’ex candidat à la présidentielle a été placé sous contrôle judiciaire par les procureurs du Parquet général. Georgescu est également accusé de communication de fausses informations, faux dans des déclarations, initiation ou constitution d’une organisation à caractère fasciste, raciste ou xénophobe, adhésion ou soutien d’un tel groupe et promotion dans l’espace public du culte de personnalités coupables d’infractions de génocide, de crimes contre l’Humanité et de crimes de guerre, d’initiation et constitution d’une organisation à caractère antisémite.

     

    Corruption – A Bucarest, la Direction nationale anticorruption a présente son bilan pour l’année 2024, lorsque 5 400 dossiers ont été solutionnés et 257 personnes occupant des fonctions de direction dans des institutions publiques ont été déférées à la Justice, soit un nombre plus élevé que l’année antérieure. Le chef de l’institution, Marius Voineag, a déclaré l’institution mettait un accent particulier sur la récupération des préjudices. Présent au bilan de l’institution, Cătălin Predoiu, a expliqué que peut-être il faudrait analyser si l’organisation des institutions de la Justice remplissait toujours le besoin d’efficacité et les attentes des citoyens d’éliminer la corruption de la société.

     

    Rugby – La sélection nationale de rugby de Roumanie affrontera dimanche le 2 mars, la Géorgie, dans les demi-finales du championnat d’Europe 2025. Les deux équipes se sont déjà qualifiées à la Coupe du Monde de rugby 2027 en Australie, suite aux matchs du groupe. Dans l’autre demi-finale de la compétition, le Portugal affrontera l’Espagne. Dans les matchs comptant pour les places allant de la 5e à la 8e, les Pays-Bas affronteront l’Allemagne et la Belgique recevra la réplique de la Suisse. La Roumanie a terminé le Groupe B en deuxième position après avoir dominé l’Allemagne sur le score de 48 à 10 à Bucarest pout disposer de la Belgique sur le score de 31 à 14, à Mons, avant de perdre le match retour à Botoşani (nord-est) contre le Portugal, sur le score de 6 à 34.

  • 28.02.2025

    28.02.2025

    Motion – Le Parlement de Bucarest doit débattre et voter aujourd’hui de la motion de censure présentée par les partis populistes et ultranationalistes AUR, S.O.S. Roumanie et Parti des Jeunes POT, contre le gouvernement de la coalition PSD – PNL – UDMR, dirigé par le social-démocrate Marcel Ciolacu. Les signataires du document affirment que le gouvernement actuel est illégitime et que, bien qu’il soit au pouvoir depuis seulement deux mois, il a accumulé un bilan honteux parsemé d’abus et d’échecs. En outre, ont-ils déclaré, le Premier ministre Marcel Ciolacu a perdu sa crédibilité, car son image et celle de certains membres du Cabinet sont désormais compromises par son association avec l’escroquerie immobilière « Nordis », à la suite de laquelle de nombreux Roumains ont été lésés. L’USR, membre de l’opposition pro-occidentale, a annoncé qu’elle ne voterait pas la motion, afin de ne pas plonger le pays dans le chaos.

     

    Potra – En Roumanie, les procureurs du Parquet général demandent la mise en détention provisoire du mercenaire Horaţiu Potra, proche de l’ex-candidat indépendant à la présidence de la Roumanie, Calin Georgescu, de son fils et de son frère. Au total 18 personnes faisant l’objet du même dossier ont déjà été arrêtées et seront présentées aujourd’hui à la Haute Cour de Cassation et de Justice qui doit décider de leur placement en détention provisoire. Potra a quitté la Roumanie avant les perquisitions suite auxquelles les procureurs ont découvert dans ses propriétés et dans celles des membres de sa famille des dizaines d’armes à feu, des munitions, des grenades et des lance-roquettes. Les hommes de la loi ont également trouvé d’importantes sommes d’argent liquide, soit au total 3 millions 300 mille euros et 24 kilogrammes d’or. Potra est accusé de tentative d’actions contre l’ordre constitutionnel, d’instigation publique et d’opérations illégales avec des objets pyrotechniques. Calin Georgescu est également accusé d’actions contre l’ordre constitutionnel. L’ex candidat à la présidentielle a été placé sous contrôle judiciaire par les procureurs du Parquet général. Georgescu est également accusé de communication de fausses informations, faux dans des déclarations, initiation ou constitution d’une organisation à caractère fasciste, raciste ou xénophobe, adhésion ou soutien d’un tel groupe et promotion dans l’espace public du culte de personnalités coupables d’infractions de génocide, de crimes contre l’Humanité et de crimes de guerre, d’initiation et constitution d’une organisation à caractère antisémite.

     

    AEP – Les commissions juridiques de la Chambre des députés et du Sénat de Roumanie se réunissent aujourd’hui pour rédiger un rapport concernant la révocation du président de l’Autorité électorale permanente, Toni Greblă. Le rapport sera soumis au vote aujourd’hui en séance plénière commune des deux chambres. Le président de la Chambre des députés, Ciprian Şerban, a renvoyé mardi aux bureaux permanents conjoints la proposition de révoquer Greblă du poste de président de l’AEP. Il est accusé d’avoir établi sa rémunération mensuelle en violation de la loi et d’avoir déplacé le siège du Bureau électoral central à un autre endroit, en concluant un nouveau contrat, alourdissant davantage le budget de l’institution et implicitement celui de l’État. Toni Greblă a montré, à travers ses déclarations publiques et ses actions récentes, un comportement incompatible avec le poste qu’il occupe, portant atteinte à l’image et au prestige de l’AEP, affirme également Ciprian Şerban dans la requête.

     

    Corruption – A Bucarest, la Direction nationale anticorruption a présente son bilan pour l’année 2024, lorsque 5 400 dossiers ont été solutionnés et 257 personnes occupant des fonctions de direction dans des institutions publiques ont été déférées à la Justice, soit un nombre plus élevé que l’année antérieure. Le chef de l’institution, Marius Voineag, a déclaré l’institution mettait un accent particulier sur la récupération des préjudices. Présent au bilan de l’institution, Cătălin Predoiu, a expliqué que peut-être il faudrait analyser si l’organisation des institutions de la Justice remplissait toujours le besoin d’efficacité et les attentes des citoyens d’éliminer la corruption de la société.

     

    Energie – Le système de plafonnement des prix de l’énergie s’appliquera en Roumanie même après la fin du mois prochain, date à laquelle les mesures actuelles de compensation des prix devaient expirer. Selon le décret d’urgence approuvée par le gouvernement, le plafonnement de la consommation d’électricité sera prolongé de trois mois, jusqu’à la fin juin. Entre-temps, le ministère du Travail doit élaborer un mécanisme de soutien, à base de tickets d’énergie qui seront ensuite accordés aux personnes vulnérables en guise de soutien pour couvrir les frais énergétiques. Pour le gaz naturel, le prix maximum restera inchangé pendant encore un an, jusqu’au 31 mars 2026, car à la fin de la saison froide actuelle, les installations de stockage atteindront un niveau très bas, et leur remplissage entraînera une augmentation de la demande de gaz, ce qui entraînera implicitement des augmentations de prix et des factures beaucoup plus élevées pour la population au cours de l’hiver prochain

     

    Education – Une quarantaine d’établissements d’enseignement étrangers – universités et lycées prestigieux – seront présents au « World Education Fair », qui aura lieu le 1er mars à Bucarest. Selon l’organisateur, la société de conseil pédagogique pour les études à l’étranger – IntegralEdu, les jeunes Roumains intéressés par les études à l’étranger veulent apprendre la technologie, l’économie, l’ingénierie, mais aussi l’art. Ils sont également de plus en plus attirés par les camps académiques pour préparer leur admission dans les lycées et universités d’élite. Selon IntegralEdu, les 5 principales destinations d’études pour les jeunes Roumains sont les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l’Espagne, la Belgique et l’Italie. D’autres pays, comme l’Espagne, la France et l’Allemagne, seront présents au salon avec de nouveaux programmes en anglais.

     

     

  • Le plafonnement des prix de l’énergie se poursuit

    Le plafonnement des prix de l’énergie se poursuit

    Le gouvernement de Bucarest a annoncé la prolongation du dispositif de plafonnement des prix de l’électricité et du gaz naturel, une mesure destinée à atténuer l’impact de la volatilité des marchés de l’énergie sur les ménages roumains. Initialement prévu pour expirer à la fin du mois prochain, ce mécanisme sera maintenu au-delà de cette échéance.

    En ce qui concerne l’électricité, le plafonnement sera prolongé de trois mois, jusqu’à la fin du mois de juin. Pour le gaz naturel, la mesure sera reconduite pour une année complète, soit jusqu’au 31 mars 2026. Cette décision s’inscrit dans la continuité du régime actuel et vise à préserver le pouvoir d’achat des citoyens, a précisé le ministre de l’Énergie, Sebastian Burduja.

     

    Un bouclier contre la flambée des prix du gaz naturel et de l’électricité

     

    Selon le ministre, cette prolongation était nécessaire pour éviter une hausse brutale des factures d’énergie. « Si nous avions libéralisé les prix dès maintenant, les factures auraient augmenté de 60 % à 100 % pour 95 % des points de consommation », a-t-il averti. Concernant le gaz naturel, le plafonnement prolongé d’un an permettra de reconstituer les réserves pour l’hiver prochain à moindre coût, limitant ainsi la pression sur les prix.

     

    Sebastian Burduja a expliqué que la hausse des tarifs de l’énergie sur les marchés internationaux avait été alimentée par des facteurs extérieurs à la Roumanie, notamment l’interruption du transit du gaz russe via l’Ukraine. Cette situation a provoqué une flambée des prix du gaz de près de 65 % en Europe, tandis que les tarifs de l’électricité ont bondi de 25 %.

     

    Malgré ces turbulences, le ministre a souligné que la Roumanie bénéficiait toujours, grâce au mécanisme de plafonnement, de l’un des prix de l’électricité les plus bas de l’Union européenne (le cinquième selon Eurostat), ainsi que du quatrième prix le plus bas pour le gaz naturel.

     

    Un filet de sécurité pour les plus vulnérables

     

    Face à ces tensions tarifaires, le gouvernement prévoit également un dispositif de soutien aux ménages vulnérables. Le ministère du Travail mettra en place un système d’aides sous forme de cartes ou de bons énergie, destinés à alléger le poids des factures pour les foyers les plus exposés. L’annonce du gouvernement intervient le jour même où Hidroelectrica, principal producteur et fournisseur public d’électricité en Roumanie, a fait savoir qu’il augmentera ses tarifs de 60 % à compter du 1ᵉʳ avril.

    Dans ce contexte, le ministre de l’Énergie a recommandé aux consommateurs de suivre régulièrement les offres disponibles sur le site de l’Autorité nationale de régulation de l’énergie. Il a insisté sur l’importance de choisir les tarifs les plus avantageux, soulignant que des décisions éclairées des consommateurs influencent directement l’évolution générale des prix sur le marché.

  • Bilan de la DNA pour l’année 2024

    Bilan de la DNA pour l’année 2024

    La Direction nationale anticorruption (DNA) a enregistré des résultats remarquables en 2024, avec 5 400 affaires résolues et près de 260 responsables jugés, selon son dernier rapport d’activité. Le chef de l’institution, Marius Voineag, a qualifié cette année de l’une des plus performantes pour l’agence, mettant en avant des avancées significatives, aussi bien en termes de statistiques que d’efficacité judiciaire. Il a notamment souligné l’accroissement de la diversité des preuves fournies ainsi qu’une baisse notable du nombre d’acquittements, témoignant d’une amélioration continue des méthodes d’enquête et des procédures judiciaires. Marius Voineag a également insisté sur les capacités techniques avancées de la DNA, qui, selon lui, sont désormais comparables à celles des institutions occidentales.

     

    Une intensification de la récupération des fonds détournés

    Il a réaffirmé sa volonté de se concentrer sur les affaires impliquant d’importants flux financiers, car « les tentations sont grandes et l’impact sur la société est considérable ». Il a également adressé un avertissement clair à ceux qui s’adonnent à la corruption : « Vous ne repartirez pas avec l’argent », tel est le message de Marius Voineag :

     

    « À la fin de l’année dernière, le solde des biens effectivement saisis s’élevait à plus de 280 millions de lei (environ 56 millions d’euros), dont 236 millions de lei (environ 47 millions d’euros) ont été ordonnés au cours de l’année, ce qui témoigne de notre souci constant de récupérer les produits du crime générés par la corruption ou des infractions similaires. L’intensification de notre travail pour récupérer les produits du crime vise à envoyer un message à tous ceux qui sont tentés de commettre des délits de corruption ou des délits similaires : personne ne doit jamais se retrouver avec l’argent ».

     

    Un combat à poursuivre et à renforcer

    Présent lors de la présentation du rapport, le ministre de l’Intérieur Cătălin Predoiu a élargi le débat en évoquant la persistance du phénomène de la corruption à l’échelle mondiale, malgré les efforts déployés pour l’endiguer. Concernant la récupération des fonds détournés, il a admis que la Roumanie avait encore une large marge de progression et qu’il était impératif d’améliorer la coopération institutionnelle et internationale, d’adapter les stratégies et de renforcer la formation des forces de l’ordre et des magistrats.

     

    « Cela fait des années que nous parlons de récupérer l’argent issu du crime. Des progrès ont été réalises, il y a désormais des institutions dédiées et un changement de culture, mais nous sommes encore loin d’atteindre l’objectif idéal. La réalité, c’est que de nombreuses personnes conservent encore des sommes importantes. Il est donc crucial d’intensifier nos efforts. Reste à déterminer si cela passe par une amélioration des outils législatifs, des méthodes d’enquête ou des moyens mis à disposition. Ce qui est certain, c’est qu’il est extrêmement difficile de récupérer l’ensemble des fonds issus de la criminalité, et qu’aucun pays au monde n’y parvient totalement », a déclaré le ministre de l’intérieur.

     

    Malgré ces défis, le ministre a insisté sur la nécessité de maintenir la lutte contre la corruption comme une priorité nationale, en veillant à ce que les institutions compétentes continuent à renforcer leur efficacité et leurs performances.