Category: Actualités

  • 28.01.2013

    28.01.2013


    Budget– Les commissions parlementaires de Bucarest examinent à partir d’aujourd’hui les projets du budget de l’Etat et de la sécurité sociale 2013 que l’opposition a sanctionnés déjà par plus de 10.000 amendements. Selon le Ministère des Finances, la prévision budgétaire repose sur une croissance économique estimée à 1,6%, un PIB de 623,3 milliards de lei, un taux annuel d’inflation de 4,3%, une cotation du leu par rapport à l’euro de 4,5 et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB. Les projets de budget seront votés par le Parlement réuni en séance plénière le 5 février. D’autre part, le Sénat roumain se réunit aujourd’hui en session extraordinaire pour débattre de le décret gouvernemental d’urgence sur la majoration de 4% des pensions de retraite. A l’ordre du jour figure également le projet de loi concernant l’allégement du volume de travail des instances judiciaires et la mise en oeuvre du Code de procédure civile.



    Visite – Le président roumain Traian Basescu commence aujourd’hui une visite officielle de deux jours au Pérou, dont le principal objectif est de relancer le dialogue politique et diplomatique bilatéral. Le chef de l’Etat roumain est accompagné, entre autres, par le ministre des affaires étrangères Titus Corlăţean. Le président de la Roumanie avait participé au sommet UE — Communauté des Etats de l’Amérique Latine et des Caraïbes, accueilli ce week-end par la capitale chilienne, Santiago, où il avait affirmé que « la Roumanie devrait retourner sur les marchés de la région ».

  • Protection des enfants dont les parents travaillent à l’étranger

    Protection des enfants dont les parents travaillent à l’étranger


    Plusieurs projets dont celui concernant le budget d’Etat, le budget des assurances sociales d’Etat et le domaine de la Justice sont discutés ces jours-ci par le nouveau Parlement de Bucarest. Le gouvernement veut introduire plusieurs mesures de protection , surtout à l’égard des mineurs dont les parents sont partis travailler à l’étranger. Une précision en ce sens a été faite par la ministre du Travail, Mariana Câmpeanu, dans le contexte où, ce dernier temps, l’on a enregistré de nombreux cas tragiques qui ont enregistré la mort des enfants laissés seuls chez eux. La ministre du Travail a adressé un appel à la population et aux autorités locales dans le sens de faire plus attention aux enfants : “Nos enfants ne signifient pas , seulement, les enfants de notre propre famille. Les enfants des voisins, les enfants rroms, les enfants abandonnés et les enfants aux désabilités sont, eux aussi, nos enfants. Ils sont, tous, nos enfants et je voudrais que la société, en général, attache plus d’attention aux enfants, je parle particulièrement des communautés locales. »


    Pour protéger les enfants, l’Exécutif va adopter une série de mesures contre les parents qui partent travailler à l’étranger et ceux qui se séparent mais oublient leurs enfants mineurs. Selon la ministre du Travail, ces modifications augmentent les attributions des autorités locales et introduisent des sanctions contre ceux qui ne s’acquittent pas de leurs devoir.


    Mariana Câmpeanu veut implémenter un programme de coopération inter-ministérielle et soutient que beau nombre des mesures qu’on peut prendre au bénéfice des enfants dépendent de plusieurs ministères. Et de préciser que son premier dialogue aura lieu avec le Ministère de la Santé Publique après l’achèvement de l’enquête concernant les enfants des maternités.


    A l’égard des incendies, la ministre du Travail a demandé au vice-premier ministre Liviu Dragnea que dans toutes ses discussions avec les préfets, ceux-ci soient saisis pour attacher plus d’attention à cette activité. Rappelons que sept enfants sont morts depuis le début de l’année dans leurs propres maisons à cause d’incendies déclenchés en absence des parents.


    Toutes les décisions importantes visant la santé et l’éducation des mineurs doivent être prises par les deux parents même dans le cas où ils ne vivent pas ensemble et qu’un seul a obtenu la garde des enfants. Une autre modification importante vis-à-vis de la loi actuelle oblige les parents qui vont travailler à l’étranger d’en annoncer les autorités 40 jours à l’avance. Au cas contraire, ils risquent d’être amendés.


    Plus de 2,7 millions de Roumains vivent et travaillent maintenant en dehors des frontières des frontières de leur pays, les plus nombreux se trouvant en Italie et en Espagne. Ils s’y rendent pour des salaires meilleurs mais, selon les psychologues, 80% des enfants laissées en Roumaine aux soins des parents plus ou moins proches souffrent de cette séparation temporaire de leurs maternels…(trad.: Costin Grigore)

  • A la Une de la presse roumaine 28.01.2013

    A la Une de la presse roumaine 28.01.2013


    Au sommet du Chili participe aussi le président roumain Traian Basescu, qui selon Romania libera souhaite rétablir des relations bilatérales avec les leaders des Etats de cette région avec pas moins de 400 millions d’habitants. Mircea Marian, le correspondant du quotidien Evenimentul zilei à Santiago du Chili, intitule son article « Basescu, dans la ville ou les chats courent très vite », en raison du grand nombre des chiens errants dans la capitale chilienne. Le sommet semble intéresser peu de personnes, affirme le journaliste qui ajoute que les grandes agences de presse ont soit ignoré l’événement soit ont envoyé des dépêches formelles.


    « Qu’est-ce que la Roumanie peut gagner en Amérique latine ? » se demande aussi Romania libera, qui précise que le chef de l’Etat roumain a déjà rencontré les présidentes de l’Argentine, Cristina Kirshner, et du Brésil, Dilma Roussef. Le même quotidien note que les échanges commerciaux avec l’Amérique du sud se sont intensifiés ces dernières années, et que leur balance excédentaire favorise la Roumanie. Outillages agricoles, produits chimiques, pièces et sous-ensembles automobiles, produits sidérurgiques mais aussi l’accès aux ressources de cuivre du Chili et du Pérou, voilà les principaux objectifs de la diplomatie roumaine vis-à-vis de l’Amérique du sud, conclut Romania libera.


    Changeons de cap pour la Roumanie, où les nouvelles sont assez inquiétantes pour les propriétaires d’automobiles. Selon Jurnalul national, le timbre d’environnement qui vient d’être introduit en Roumanie suscite des controverses parmi les acteurs du marché automobile. En effet, la décision de réduire la taxe d’immatriculation pour les véhicules de plus de 15 ans risque de transformer la Roumanie en poubelle de l’Europe, affirment les représentants de l’industrie automobile. La logique c’est que la durée de vie d’une vieille voiture est plus réduite et c’est pourquoi pendant toute sa vie, elle polluera moins qu’une voiture plus récente. Selon d’autres voix citées par Jurnalul national, les plus touchés par l’introduction du timbre d’environnement sont les propriétaires de véhicules qui respectent les normes de pollution euro 3 et 4, produites en Roumanie ou pour la Roumanie entre les années 2005 et 2007. Pour ces véhicules, le coût tellement élevé du timbre d’environnement rend presque impossible leur vente sur le marché de l’occasion, lit-on dans Jurnalul national.


    Autre mauvaise nouvelle pour les automobilistes dans Adevarul, qui explique pourquoi les assureurs ont annoncé la majoration des prix des assurances responsabilité civile. En effet, les compagnies sont obligées de constituer des réserves financières afin de couvrir intégralement et rapidement les dommages en cas d’accident, explique Adevarul. Bref pour un prix plus élevé les automobilistes bénéficient d’une assurance meilleure. Au moins en théorie.

  • La semaine du 14 au 20 janvier

    La semaine du 14 au 20 janvier


    Une délégation conjointe FMI-l’UE-Banque Mondiale se trouve à Bucarest pour une nouvelle mission d’évaluation


    Les experts du FMI, de l’UE et de la Banque Mondiale sont à Bucarest jusqu’au 29 janvier pour une nouvelle mission d’évaluation de l’accord préventif estimé à environ 5 milliards d’euros, conclu avec la Roumanie au printemps 2011. C’est la première visite en Roumanie des bailleurs de fonds après le scrutin législatif de décembre et la constitution du nouveau gouvernement de centre-droit dirigé par le premier ministre Victor Ponta. A l’agenda des réunions figurent les récentes évolutions de l’économie roumaine, le projet du budget 2013, les politiques monétaires menées par la Banque centrale et la manière dont le système bancaire peut résister aux éventuels chocs provenant de l’extérieur.


    Les négociations s’annoncent difficiles, étant donné que Bucarest se confronte à certains retards, notamment pour ce qui est de la privatisation de grandes entreprises d’Etat et la restructuration efficace des dépenses dans le secteur sanitaire. Les autorités roumaines souhaitent obtenir un délai de quelques mois afin de respecter les engagements assumés dans le cadre de cet accord. Les représentants du cabinet de Bucarest parleront aux bailleurs de fonds sur l’impact de certaines mesures comme la majoration du SMIC de 155 euros à 177 euros et la réduction de la TVA appliquée aux produits alimentaires de base.


    ===


    Recommandations de la Banque Mondiale pour la Roumanie


    La Roumanie doit continuer les réformes structurelles, sans se hâter d’adopter l’euro avant de réaliser une convergence réelle avec les économies européennes. Cette recommandation vient de la part du directeur de la Banque Mondiale pour la Roumanie, François Rantrua, qui l’a émise au cours d’une conférence de presse donnée à Bucarest. Et M. Rantrua d’ajouter que la BM avait remarqué les bons résultats enregistrés dernièrement par la Roumanie dans la réduction du déficit budgétaire, le contrôle de l’inflation et l’augmentation de ses exportations ; le responsable de la BM a cependant attiré l’attention que la reprise économique a besoin d’investissements, notamment dans les transports et le secteur énergétique.


    La Roumanie doit relever d’autres défis aussi : rééquilibrer le budget de la Sécurité sociale, réformer le secteur des soins de santé, introduire l’efficience dans l’activité des entreprises à capital d’Etat, améliorer la collecte des recettes au budget de l’Etat, accroître le taux d’absorption des fonds européens.


    ===


    Débats autour du financement du système roumain de santé


    Réformer le système national de santé est une priorité du gouvernement de Bucarest ; la preuve — le projet de budget pour 2013 prévoit une majoration de 30% des fonds alloués à ce secteur. Le ministre de tutelle, Eugen Nicolăescu, a annoncé plusieurs mesures en ce sens, dont la suspension des fonds de la CNAM pour les hôpitaux privés ou encore l’abandon de la gestion des établissements hospitaliers départementaux par les pouvoirs locaux.


    Le mécontentement exprimé par les directions des hôpitaux et par la population ont déterminé le ministre à faire d’autres précisions. Il a fait savoir qu’une décision serait prise au moment de l’approbation, par le gouvernement, du contrat-cadre sur 2013 destiné à ce secteur. Pour ce qui est de l’éventuel conflit d’intérêts qui pourrait frapper les médecins travaillant en même temps dans les secteurs public et privé, le ministre Eugen Nicolăescu a déclaré qu’aucune décision n’avait été prise.


    ===


    La Roumanie réagit à la crise du Mali et à la prise d’otages en Algérie


    La communauté internationale connaît une nouvelle crise, cette fois-ci au Mali, pays confronté à une amplification des actions des groupes terroristes qui risquent de s’étendre et de déstabiliser toute la région. Une réunion extraordinaire provoquée par cette crise a eu lieu aussi à Bruxelles, où les ministres des Affaires étrangères de l’UE ont décidé de créer une mission de formation et de réorganisation de l’armée malienne, dont le mandat s’étendra sur 15 mois. La mission des 200 instructeurs militaires et 250 agents de sécurité sera de former les forces du gouvernement de Bamako pour lutter contre les groupes rebelles islamistes.


    Le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, a affirmé que la Roumanie pourrait participer à la mission militaire européenne au Mali. Le responsable roumain a fermement condamné les actions des groupes terroristes du Mali et a transmis un message soutenant la décision de la France d’intervenir avec des forces armées pour rétablir l’ordre.


    Par ailleurs, Bucarest a confirmé que la Roumanie figure parmi les pays dont les ressortissants ont été pris en otage en Algérie par un groupement affilié à Al-Qaïda en représailles à l’intervention aérienne et terrestre des militaires français contre les bastions islamistes du Mali. Le ministère roumain des Affaires étrangères a annoncé la constitution d’une cellule de crise chargée de la prise d’otages en Algérie. (aut. : Andreea Bojoi ; trad. : Ileana Taroi, Alex Diaconescu)

  • La semaine du 21 au 26 janvier

    La semaine du 21 au 26 janvier


    Le gouvernement avalise le budget de la Roumanie pour 2013


    L’exécutif de Bucarest a donné son feu vert aux projets du budget de l’Etat et du budget de la sécurité sociale pour 2013. A compter de lundi prochain, ces documents seront examinés par les commissions parlementaires spécialisées, et que les sénateurs et les députés les débattront à partir du 5 février. Concrètement, le projet du budget table sur une croissance économique de 1,6%, un taux d’inflation moyen annuel de 4,3%, un taux de change de 4 lei et demi pour un euro, ainsi que sur un déficit budgétaire de 2,1% du PIB.


    Selon le ministre des Finances, Daniel Chitoiu, le budget vise le développement économique du pays, étant construit sur des indicateurs macroéconomiques revus à la hausse par rapport à l’année dernière.


    Par ailleurs, le ministre délégué au Budget, Liviu Voinea, a précisé que le projet du budget envisageait des dépenses plus élevées que celles de 2012, chiffrées à quelque 3,5 milliards d’euros, orientées notamment vers la revalorisation salariale des travailleurs du secteur public ainsi que vers les arriérés dans le domaine de la santé.


    A son tour, le premier ministre Victor Ponta estime que ce budget est réaliste, permettant de maintenir les investissements et d’allouer plus d’argent au cofinancement des projets européens. Equilibré et rationnel, le budget 2013 permet à la Roumanie d’observer ses engagements assumés face aux principaux bailleurs de fonds internationaux, mais aussi de majorer le salaire minimum à 800 lei (180 euros) et les pensions de retraite de 4% – a encore dit le chef de l’exécutif.


    Les bailleurs de fonds de nouveau à Bucarest


    Les experts du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale discutent à Bucarest avec des responsables roumains sur les perspectives économiques internes et internationales, de la réforme des compagnies d’Etat et des problèmes dans le domaine de la santé publique. La Roumanie a enregistré des retards dans la privatisation des compagnies d’Etat qui travaillent à pertes.


    Le ministre des Transports Relu Fenechiu a déclaré que la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa était la priorité de son ministère. Selon lui, vu la situation économique difficile de la compagnie, aucun redressement n’est possible en l’absence d’une infusion de capital privé. Pour ce qui est de la compagnie aérienne Tarom, l’Etat envisage de vendre dans six moisun paquet minoritaire de 20% des actions. Pour les deux entreprises du ministère des Transports, la date butoir est dans six mois. Le conseil d’administration d’Oltchim Râmnicu Vâlcea, dans le sud de la Roumanie, a décidé de déclarer l’insolvabilité afin de permettre aux usines de se redresser. Le personnel, qui s’oppose à cette solution, menace de protester.


    Corneliu Cernev, leader syndical : « J’aurais voulu davantage d’implication de la part des hauts responsables du ministère et du gouvernement dans la question Oltchim. A l’heure actuelle, nous n’avons aucune certitude, nous n’avons que des engagements » .


    Par ailleurs, le ministère de l’Energie envisage de redresser aussi le transporteur et le producteur de gaz Transgaz et respectivement Romgaz, ainsi que le producteur d’électricité d’origine nucléaire NuclearElectrica.


    Des droits et des responsabilités pour les parlementaires roumains


    Le plénum de la Chambre des députés et du Sénat a adopté cette semaine à une large majorité le projet de modification du statut des parlementaires. Au terme du nouveau statut, les élus se voient imposer certaines restrictions de dépenses et interdire d’embaucher des membres de leur famille au cabinet parlementaire. Pourtant, la nouvelle loi permet en première aux parlementaires d’avoir d’autres fonctions dans plusieurs domaines fixés par la loi tels l’éducation ou la recherche.


    Sur l’ensemble des modifications opérées dans le statut des élus, la plus controversée vise l’immunité parlementaire. Bien que la procédure judiciaire en cas de mise en examen, arrestation ou perquisition reste la même, le nouveau texte prévoit que la suspension du mandat intervienne seulement suite à une décision définitive qui constate l’incompatibilité ou le conflit d’intérêts. Au terme des prévisions antérieures, les commissions juridiques du Parlement étaient obligées d’examiner toute sollicitation visant l’ouverture d’une enquête pénale contre un parlementaire pour donner un avis consultatif avant le vote obligatoire au plénum du Parlement. Or, au terme du nouveau document, si les commissions rejettent les sollicitations des procureurs, le vote ne s’impose plus.


    Aux dires du président de la Chambre des Députés, Valeriu Zgonea, un changement du statut s’imposait, le précédant datant de 2006 depuis l’époque où la Roumanie n’était pas membre de l’UE. Les principaux partis d’opposition, le PDL et le PP-DD ont critiqué les modifications de statut. Par ailleurs, cette semaine encore les deux Chambres du Parlement ont adopté leurs budgets d’un montant similaire à celui de 2012.


    Roumains, victimes du terrorisme


    Deux Roumains sont décédés dans la crise des otages d’Algérie aux côtés de dizaines de spécialistes étrangers qui se trouvaient dans le site gazier d’In Amenas au moment de l’attaque terroriste. Près de 700 ouvriers algériens et une centaine d’étrangers dont trois Roumains se sont sauvés ou ont été libérés par l’armée algérienne. Le président Traian Basescu a déclaré que le terrorisme avait déjà franchi la frontière sud de l’UE : « Les événements d’Algérie confirment à nouveau le fait que des groupes terroristes puissants sont capables de tuer nos ressortissants et c’est pourquoi nous devons nous poser une question : comment défendons-nous nos citoyens ? Nous ne pouvons pas passer outre les événements d’Algérie sans nous poser cette question. Lorsqu’ils partent travailler avec nos entreprises dans des territoires étrangers, ils partent avec le sentiment que leur pays les protégera. »


    A son tour, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a souligné qu’il n’avait rien à reprocher à la cellule de crise constituée à Bucarest. L’attaque terroriste a été revendiquée par un groupe, « Les Signataires par le Sang », ayant des liens avec la mouvance terroriste d’al-Qaïda, en guise de représailles à l’offensive française sur les bastions islamistes du Mali, voisin de l’Algérie. ( trad.: Ioana Stancescu, Alex Diaconescu, Andrei Popov)

  • 25.01.2013

    25.01.2013


    Sommet – Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, entame une visite en Amérique du Sud, la première en tant que chef de l’Etat. Jusqu’au 28 janvier, il prendra part aux travaux du sommet UE – Communauté des Etats latino-américains et Caraïbes (CELAC), organisé à Santiago du Chili. La réunion sera dominée par les relations économiques bilatérales, vu que l’UE est le plus grand investisseur dans la région. Le sommet UE — CELAC a lieu une fois tous les deux ans, alternativement en Europe et en Amérique latine et fait partie du mécanisme de dialogue et de coopération entre les plus de 60 pays des 2 régions partenaires. Le chef de l’Etat se rendra ensuite à Lima, pour y rencontrer son homologue péruvien, Ollanta Moises Humala Tasso. Le président Basescu, qui rentrera au pays le 30 janvier, sera accompagné par le ministre des Affaires étrangères, Titus Corlăţean.






    Intempéries – Sept comtés de l’est de la Roumanie sont placés en vigilance orange aux précipitations abondantes et au blizzard. Il neige abondamment, et les rafales de vent dépassent les 70 km-h. Pour 14 autres départements du nord, de l’est et du sud-est, une alerte jaune de mauvais temps est en vigueur. Dans l’est du pays, 11 routes nationales sont bloquées ou fermées en raison du blizzard qui sévir ces dernières heures. Dans le sud-est, 30 localités demeurent dépourvues d’électricité. Dans quelques-unes, les cours scolaires ont été suspendus. Sur le reste du territoire, le ciel est plutôt nuageux. Par endroits, des précipitations mixtes sont signalées sur l’ouest et des pluies sur le sud-est.






    Cinéma – Le long métrage « Au-delà des collines », du réalisateur roumain Cristian Mungiu, est le grand gagnant du gala Best Film Fest de Bucarest, où les meilleures productions cinématographiques roumaines de l’année dernière ont été primées. Cristian Mungiu a été désigné meilleur réalisateur, étant suivi, dans la même catégorie, par Radu Jude (pour son film « Tout le monde de notre famille ») et Tudor Giurgiu (« Des escargots et des hommes»). Ce dernier réalisateur s’est également vu accorder le prix pour le film susmentionné, le film roumain ayant le plus grand succès auprès du public. « Au-delà des collines » a reçu l’année dernière deux prix à Cannes, pour le scénario (signé Cristian Mungiu) et l’interprétation féminine (Cristina Flutur et Cosmina Stratan).

  • Insolvabilité et privatisation

    Insolvabilité et privatisation


    Le sort du colosse chimique de Râmnicu Vâlcea demeure incertaine. L’unique solution à court terme imaginée par le gouvernement de Bucarest et approuvée par que le conseil d’administration d’Oltchim est de déclarer les usines insolvables, procédure déjà utilisée dans le cas d’une autre grande entreprise d’Etat, Hidroelectrica.




    L’insolvabilité est la procédure par laquelle les entreprises qui ont des dettes immenses sont protégées face aux créditeurs, obtenant ainsi le délai nécessaire pour se réorganiser et devenir plus efficaces. Les dettes d’Oltchim s’élèvent à 600 millions d’euros.




    La première option était la privatisation, mais la tentative de vente du paquet majoritaire d’actions s’est achevée l’automne dernier par un échec retentissant. Alors que la direction d’Oltchim soutient que l’insolvabilité était l’unique mesure à même de produire le redressement économique, les leaders syndicaux sont plutôt réticents. Ils menacent de protester si le gouvernement ne s’engage pas à fournir un appui financier chiffré à 45 millions d’euros, nécessaire pour redémarrer la production.




    Les personnels ne veulent pas qu’Oltchim suive le modèle de Hidroelectrica, où le plan de réorganisation proposé après la déclaration de l’insolvabilité prévoit des licenciements massifs. L’annonce de l’insolvabilité a provoqué une chute de 15% des actions en bourse d’Oltchim. Ses ennuis financiers sont une conséquences des coûts de production élevés, du grand nombre d’intermédiaires chargés de la commercialisation de ses produits, mais aussi du personnel excédentaire.






    Son cas n’est pas unique en Roumanie, où de nombreuses compagnies d’Etat ne sont pas rentables et ont accumulé des dettes. Aux termes de l’accord que déroule actuellement la Roumanie avec le FMI, la Commission européenne et la Banque Mondiale, les autorités de Bucarest se sont engagées à mener à bien la réforme des entreprises à capital d’Etat, dont une grande partie est classée d’intérêt stratégique.






    La liste des compagnies confrontées à des problèmes financiers inclut, hormis les usines Oltchim, pour lesquelles l’insolvabilité semble être l’unique option selon le FMI, la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, dont la privatisation est la priorité du ministère roumain des transports.




    Dans le cas de la compagnie aérienne TAROM la date butoir pour la vente d’un paquet de 20% des actions est dans six mois. Pour ce qui est des entreprises du secteur énergétique, les autorités ont promis de coter en bourse les paquets majoritaires d’actions des sociétés Transgaz et NuclearElectrica. Les autres doivent être privatisées avant le premier trimestre de l’année 2014… (trad.: Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine du 25.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 25.01.2013


    Adevarul signale « Le feu vert donné aux gaz de schistes ». Le Conseil départemental de Vaslui a publié sur son site un document datant du 20 décembre 2012 et attestant la délivrance à la Société américaine Chevron d’un certificat d’urbanisme pour des travaux d’aménagement et forage nécessaires au puits d’exploration Paltinis 1A, un village dans le nord du département de Vaslui. Ce qui veut dire, explique le journal, que la compagnie américaine s’est vu pratiquement accorder le droit d’installer ses équipements de forage et d’entamer les tests du sous-sol de la localité en question. Adevarul donne la parole aux experts pour s’exprimer sur le sujet: parmi eux Ionel Blànculescu, expert financier et ancien ministre de la Santé en 2003. Selon lui, tant que les Etats-Unis, la Pologne et la Grande Bretagne exploitent en toute sécurité les gaz de schiste, « discuter des risques de ces opérations n’a plus aucun sens ». Et lui d’ajouter que le refus d’exploiter les gaz de schiste entraînerait la délocalisation de l’activité industrielle de Roumanie. De sont côté, Vasile Simileanu, vice-président de l’Association de géopolitique « Ion Conea », affirme que toute ressource doit être exploitée et à la fois conservée. Quant aux gaz de schiste, ceux-ci pourraient nous assurer une indépendance vis-à-vis du gaz russe et aboutir à une baisse des tarifs du gaz pour la population et les grands consommateurs, estime encore Vasile Simileanu.


    Et c’est le même quotidien qui consacre sa Une à un sujet qui fait pleurer d’un œil et rire d’un autre. Rire parce qu’il nous apprend qu’en Roumanie, le nombre d’enfants dotés d’un QI exceptionnel est double par rapport à la moyenne mondiale. Pleurer parce qu’en l’absence d’un soutien, qui n’existe qu’en théorie, ces esprits brillants sont contraints à la médiocrité, commente le quotidien. Lequel pointe du doigt, analyse sur le terrain à l’appui, le manque de programmes d’éducation spéciaux, qui fait que ces enfants surdoués finissent soit par être assimilés aux autres, soit par être considérés comme des créatures bizarres, qui ont du mal à s’intégrer d’un point de vue social.


    Et on reste dans le domaine de l’excellence à l’aide de Romania libera. Sous le titre «Succès roumain au Championnat du monde des avocats», le journal nous apprend que deux étudiants de la ville roumaine de Timisoara, Diana Moise et Raul Teodor Mazilu ont figuré parmi les lauréats d’un prestigieux concours mondial consacré aux étudiants en droit. Une occasion pour les deux de montrer, en pratique, leur capacité à gagner un procès concernant les droits de l’homme ou le droit international. Leur résultat est d’autant plus méritant que les jeunes de Roumanie, où l’éducation est sous-financée, ont devancé des équipes d’universités renommées, telles Yale, aux Etats-Unis, Sao –Paolo, au Brésil ou encore «Carol » en République Tchèque. Ce qui plus est, le jury a été formé de grands noms du domaine, tels des juges du Tribunal Pénal International, commente România libera.


    De retour dans les pages de Adevarul on apprend qu’en 2012, le marché de l’art de Roumanie a augmenté de 20% en 2012, étant évalué à environ 25 millions d’euros, les ventes privées comprises. Le quotidien explique qu’en 2012 les performances financières les plus importantes ont été obtenues par les œuvres mineures des artistes de patrimoine. Bien que le rythme de croissance ait baissé par rapport aux années précédentes, l’art demeure le marché ayant le plus progressé depuis le début de la crise.


    Egalement dans la presse: l’année musicale dédiée au compositeur italien Giuseppe Verdi s’ouvre vendredi à la Salle de concerts de la Radio roumaine avec l’opéra Don Carlo, une création rarement interprétée en Roumanie. C’est l’information de Jurnalul National qui fait aussi savoir que plusieurs événements seront organisés à la Radio publique pour marquer le bicentenaire de la naissance du compositeur italien.


    Enfin Evenimentul zilei informe que le long-métrage «Pozitia copilului» – « la Position de l’enfant » du réalisateur Calin Peter Netzer est le seul film roumain inclus dans la sélection officielle de la 63e édition de la Berlinale. Il a été réalisé en 30 jours seulement, aux alentours de la capitale roumaine.

  • 24.01.2013

    24.01.2013


    Union – Plusieurs manifestations culturelles, militaires et religieuses sont organisées ce jeudi en Roumanie pour marquer le 154e anniversaire de l’Union des principautés roumaines de Moldavie et de Valachie. Le 24 janvier 1859, une semaine après son élection à la tête de la Moldavie, Alexandru Ioan Cuza était proclamé prince régnant de Valachie et, par voie de conséquence, des Principautés Unies. Grâce aux réformes radicales, le règne de Cuza (1859-1866) allait jeter les fondements institutionnels de la Roumanie moderne.



    Budget – En Roumanie, les projets de loi du budget d’Etat et de la Sécurité sociale pour 2013, sont soumis ce jeudi aux débats du Parlement, après leur adoption mercredi par le gouvernement. Les députés et les sénateurs peuvent déposer des amendements à ces projets jusqu’à samedi. Lundi, le document sera envoyé aux commissions spécialisées, les débats au plénum des deux Chambres réunies étant prévu le 5 février. Le projet de budget est fondé sur une inflation annuelle moyenne de 4,3%, un taux de change moyen de 4,5 lei pour un euro et un déficit budgétaire de 2,1% du PIB.



    Privatisation – Le Conseil d’Administration des Usines chimiques Oltchim Râmnicu Vâlcea, dans le sud de la Roumanie, se prononce ce jeudi sur la proposition du Ministère de l’Economie de déclarer l’insolvabilité comme solution de redressement. Régler la situation des Usines Oltchim figure parmi les objectifs que la Roumanie doit remplir afin d’inspirer plus de confiance au FMI. La privatisation d’Oltchim a échoué après une tentative de vendre le paquet d’actions majoritaire à un homme d’affaires roumain controversé. Oltchim, une des usines chimiques les plus importantes en Europe de l’Est, a accumulé ces dernières années des pertes de quelques centaines de millions d’euros.



    Réunion – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, participe vendredi à Santiago du Chili à la réunion ministérielle UE – La Communauté dÉtats latino-américains et des Caraïbes – (CELAC). Titus Corlatean doit prendre part samedi et dimanche, au 7e sommet UE — CELAC. Placée sous la devise «Œuvrer ensemble au développement et à la stabilité », la réunion de vendredi donne l’occasion aux participants de mettre au point le texte de la déclaration commune du sommet. Le document sera adopté par les chefs d’Etat et de gouvernement et définira un plan d’actions communes pour les deux prochaines années. Le ministre roumain des Affaires étrangères doit également prononcer une allocution et aura des entretiens avec ses homologues d’Amérique Latine et d’Europe.



    Informatique – Les autorités judiciaires américaines ont inculpé un Roumain, un Russe et un Letton pour avoir infecté plus d’un million d’ordinateurs à travers le monde, dont certains appartenant à la NASA. Selon l’accusation, les prévenus utilisaient des virus pour entrer dans des comptes en banque en ligne. Les dégâts provoqués aux Etats–Unis et en Europe se montent, selon les premières informations, à des dizaines de millions de dollars.

  • Le budget d’Etat – avalisé par le gouvernement

    Le budget d’Etat – avalisé par le gouvernement


    Avalisés mercredi par le gouvernement de Bucarest, les projets de loi concernant le budget d’Etat et le budget des assurances sociales d’Etat 2013 seront débattus par le Parlement, les députés et les sénateurs devrant exprimer leurs amendements. Le nouveau projet budgétaire vise le développement économique de la Roumanie — soutient le ministre des Finances, Daniel Chitoiu qui précise que celui-ci est construit sur des indicateurs macroéconomiques accrus vis-à-vis de l’année dernière : « Nous avons prévu une croissance économique de 1,6% du PIB, l’inflation prévue étant de 4,3%. Les revenus totalisés au budget consolidé représentent 33,6% du PIB. Les dépenses du budget général consolidé représentent 35,7%, le déficit représentant 2,1% du PIB. »




    Les 15,4 milliards de lei (3,5 milliards d’euros) constituent des dépenses plus élevées que celles de 2012, dit, encore, le ministre délégué au budget, Liviu Voinea qui énumère les domaines vers lesquels sera dirigé l’argent : « 5,4 milliards vont aux dépenses de personnel, dont 4,5 milliards représentent la restauration des salaires des employés de l’Etat après les amputations, 0,9 milliards signifient l’application de certains arrêts de justice exécutoires visant des droits salariaux. Où va, encore, l’argent ? 3,1 milliards augmentent les dépenses de biens et services qui, en réalité, ne croissent que pour pouvoir payer les arriérés de la santé. »




    Le premier ministre Victor Ponta décrit le budget comme étant réaliste, permettant de conserver les investissements et d’allouer davantage d’argent pour cofinancer les projets européens. Equilibré et rationnel, le budget 2013 va assurer l’observation des engagements vis-à-vis des principaux créditeurs internationaux de la Roumanie ainsi que des décisions d’accroître le salaire minimum à 800 lei (180 euros) et d’indexer les pensions de retraite de 4% – dit, encore, le chef de l’Exécutif. L’argent sera acheminé, également, pour payer quelques dettes anciennes.



    Pour disposer d’un plus d’argent au budget, un paquet de mesures a été adopté au début de cette semaine qui devrait représenter un supplément du budget annuel estimé à 2,9 milliards de lei (quelques 650 milliards d’euros). Il s’agit d’une série de taxes et impôts spéciaux dans l’agriculture, l’énergie et les ressources naturelles.



    A partir du lundi 28 janvier, le projet du budget stipulant les termes agrées par les experts financiers internationaux fera l’objet de l’analyse des commissions spécialisées, les débats devrant se dérouler dans le plénum réuni du Parlement à partir du 5 février…. (trad.: Costin Grigore)

  • A la Une de la presse roumaine du 24.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 24.01.2013


    Le souhait de l’USL d’avancer les élections présidentielles de 2014 pour les organiser simultanément avec celles européennes fait couler beaucoup d’encre dans la presse écrite parue jeudi à Bucarest. L’ardeur avec laquelle le leader libéral, Crin Antonescu, souhaite s’installer à Cotroceni « naît des idées des plus drôles » s’amuse le quotidien Adevarul. « Le sommeil de Crin Antonescu engendre des monstres », poursuit le quotidien qui s’inquiète du fait que la Roumanie pourrait devenir bientôt « un pays à deux présidents ». Et cela, parce que, en cas de scrutin présidentiel avancé, l’USL n’exclut pas la possibilité que le futur chef de l’Etat prête serment un peu plus tard, quand le mandat du président Traian Basescu expire. Du coup, six mois durant « la Roumanie serait le pays à deux présidents » titre Adevarul et note que l’avancement du scrutin présidentiel servirait notamment à Crin Antonescu « qui pourrait encore profiter de la vague de popularité dont bénéficie l’USL » et qui risque de diminuer considérablement d’ici la fin 2014.


    En réplique, les sociaux-libéraux affirment par la voix de leur patron Victor Ponta qu’un scrutin simultané « s’accompagnerait d’une campagne électorale d’un mois ou deux tout au plus, écartant le risque que le pays se trouve en période électorale pendant une année », lit-on dans Jurnalul National. Un argument combattu par Romania libera dans un édito signé Sabina Fati, qui croit que « le premier ministre roumain joue un double rôle ». L’idée de réduire de six mois le mandat de Basescu serait plutôt « un cadeau empoisonné offert à Crin Antonescu » qui commence à remarquer que les libéraux sont devenus dernièrement des « hommes politiques de second rang ». Face à la proposition de l’USL, le chef de l’Etat, Traian Basescu s’est dit prêt à démissionner six mois avant la fin de son mandat à la seule condition que « les 588 parlementaires démissionnent eux aussi et permettent ainsi de nouvelles élections parlementaires afin que leur nombre diminue à 300 », peut-on lire dans Romania libera. Une idée rejetée par l’USL qui n’a pas envie de voir ses membres risquer les sièges qu’ils viennent d’occuper.


    Par ailleurs, le journal Adevarul annonce que la Roumanie a jeté un million d’euros par la fenêtre à cause d’une seule personne, ou plutôt de son absence. L’histoire se passe dans le département de Vâlcea, à Bordesti, là où l’argent européen a fait possible l’ouverture du seul laboratoire ultra performant d’analyse des eaux de la région. Pourtant, depuis son inauguration, en 2008, en pleine campagne électorale, le labo en question n’a jamais été fonctionnel, faute de technicien spécialiste du contrôle sanitaire des eaux. Selon les calculs faits par la mairie de la commune de Bordesti et cités par Adevarul, « si le laboratoire avait été fonctionnel, l’administration locale aurait économisé, ces 4 dernières années, quelque 30.000 lei, soit plus de 7000 euros ».


    Nous allons finit par une bonne nouvelle annoncée par Romania libera : le sirop de sureau de la région roumaine de Saschiz sera lancé le mois prochain en exclusivité en Grande Bretagne. Comme quoi, la qualité, la vraie, a toujours du succès !

  • 23.01.2013

    23.01.2013


    Budget – Le gouvernement roumain sest réuni pour adopter le projet de budget 2013. Mardi, le cabinet a approuvé une série de mesures telle une majoration de 4% du point de retraite, la hausse du SMIC à près de 180 euros et une croissance économique de 1,6%. Par ailleurs, le gouvernement a établi un paquet de mesures fiscales qui prévoit de nouveaux impôts et taxes et a décidé d’avancer le calendrier de modification des accises.






    Vol – Trois Roumains soupçonnés dêtre impliqués dans le vol de tableaux de maîtres à Rotterdam, en octobre 2012, dont des ouvres de Picasso et de Monet, ont été arrêtés, ont rapporté mardi les agences Mediafax et AFP en citant des sources judiciaires en Roumanie. Ces trois Roumains ont été placés en détention provisoire pour 29 jours à la demande du Parquet national chargé de la lutte contre la criminalité organisée (Diicot), selon ces sources. Sept toiles, dont des ouvres de Picasso, Matisse, Monet et Gauguin, avaient été dérobées à la mi-octobre au musée Kunsthal de Rotterdam. Il sagit dun vol de tableaux parmi les plus spectaculaires à travers le monde depuis une dizaine dannées.






    Jeunes – Un millier de sportifs de 45 pays participeront à l’édition 2013 du Festival olympique de la Jeunesse Européenne organisé en Roumanie du 17 au 22 février. L’événement comportera des concours de ski, hockey sur glace, sauts à ski ou patinage. C’est à Brasov et dans les stations de la Vallée de la Prahova que se déroulera l’édition de cette année du festival.

  • La privatisation de grandes compagnies roumaines

    La privatisation de grandes compagnies roumaines


    Les représentants du FMI et les responsables des ministères de l’Economie, des Transports et de l’Energie ont parlé à Bucarest au sujet de la réforme des entreprises à capital d’Etat, et des délais enregistrés dans le respect des engagements assumés par la Roumanie. Sur la liste des entreprises que Bucarest doit privatiser figurent, entre autres, les usines chimiques Oltchim Râmnicu Vâlcea, la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfa, la société de transport du gaz Transgaz, et la compagnie aérienne nationale Tarom.






    Après la réunion avec les bailleurs de fonds, le ministre roumain des transports, Relu Fenechiu a déclaré que la privatisation de CFR Marfa est désormais la priorité de son ministère. Selon lui, en raison de la situation économique de la compagnie, aucun redressement n’est possible sans une infusion de capital privé. Pour ce qui est de la compagnie aérienne Tarom, l’Etat envisage de vendre un paquet minoritaire de 20% des actions. Pour les deux entreprises, la date butoir est dans six mois. Relu Fenechiu a également précisé que toutes les compagnies subordonnées à son ministère seront dirigées par des managers professionnels d’ici 90 jours.






    Le ministère de l’Economie a également établi de nouvelles dates butoir pour mener à bien les engagements assumés face aux bailleurs de fonds. Le ministre de l’Economie, Varujan Vosganian précise sur les négociations avec les représentants des institutions financières internationales : « Nous avons déjà présenté notre point de vue devant la Commission Européenne, le FMI et la Banque Mondiale et ceux-ci ont estimé que notre formule était correcte » .






    Côté énergie, le ministre délégué, Constantin Nita a indiqué : « Avant la fin avril, nous devons vendre en bourse les paquets minoritaires d’actions des sociétés Transgaz et NuclearElectrica. Pour les autres compagnies, le délai s’étend jusqu’au 2e semestre 2013, voire début du 1er semestre 2014. La sélection des managers privés commencera avec les sociétés Transgaz, Nuclearelectrica et Romgaz » .






    Selon le même Constantin Nita, à partir du 1er février, les compagnies qui exploitent les ressources minérales, mais aussi les distributeurs et les transporteurs de gaz et d’électricité payeront des taxes supplémentaires. Le responsable roumain a assuré que l’introduction des nouvelles taxes n’allait pas influencer les coûts des compagnies, mais uniquement leurs profits et que les effets ne se retrouveraient pas sur les factures des consommateurs. Constantin Nita : « Il s’agit d’une conséquence à court terme. En effet, tout le monde devrait supporter les efforts que mène le pays pour sortir de la crise. Les compagnies qui ont payé des redevances très réduites et qui ont fait ainsi des profits immenses devraient participer à cet effort collectif de la société. Le décret gouvernemental demande clairement que ces taxes ne se retrouvent pas dans le prix payé par le consommateur final mais dans le profit » .






    Par ailleurs, aux termes d’un ordre de l’Autorité nationale de régulation dans le domaine de l’énergie, les producteurs de gaz naturel seront obligés à vendre par des appels d’offre 45% des quantités extraites cette année. A l’heure actuelle, le gaz provenant de la production interne est vendu à un prix recommandé par le Régulateur national et qui est chiffré à un tiers du prix du gaz importé. (trad.: Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine du 23.01.2013

    A la Une de la presse roumaine du 23.01.2013


    Comme c’est l’hiver — et différentes maladies de saison font des ravages — il est bien d’accroître son immunité. Un conseil qu’une catégorie de Roumains a suivi à la lettre près. Résultat constaté par Evenimentul zilei : « Les parlementaires ont pris pour eux de la super-immunité et la liberté de tirer au flanc ». « A la hâte et dans le plus grand secret, la nouvelle majorité de l’Union sociale libérale (USL) a apporté des modifications scandaleuses au statut des députés et sénateurs», ajoute le journal cité. Ils se sont assuré des sanctions pour la forme en cas de conflits d’intérêts et ont promu le tir au flanc au rang de politique officielle, estime encore Evenimentul zilei.


    Tout le monde sait que les citoyens sont égaux devant la loi. Pourtant, Adevărul considère « les parlementaires, plus égaux que d’autres élus ». Il explique que « les sénateurs et députés ont voté pour eux-mêmes un statut qui les privilégie par rapport aux autres catégories d’élus : ils peuvent ignorer, sans risquer de perdre leur mandat, les décisions d’incompatibilité de l’Agence nationale d’intégrité ». Evenimentul zilei s’interroge, dans un autre article : « Le Parlement — Service de protection rapprochée des pénaux ?! » – pluriel de « pénal », nom inventé dernièrement et entré dans l’usage courant en Roumanie. « Pour assurer leur immunité devant la loi, les pénaux ont payé cher, ont léché les bottes des chefs et petits chefs des partis de l’USL, ont péché par luxure politique ou par luxure tout court ». Jurnalul naţional, lui, se contente d’annoncer : « les modifications au Statut des parlementaires, adoptées »« La loi peut être attaquée à la Cour constitutionnelle, et le président est tenu de la promulguer ».


    Pour l’éditorialiste du quotidien cité, « le jour où le Super pouvoir de l’USL a voté la Super immunité de ses propres parlementaires, le seul parti d’opposition qui s’est conduit en tant que tel a été le Parti du peuple — Dan Diaconescu ». Formation populiste, fondée par un personnage controversé, Dan Diaconescu, patron de télévisions controversées, dont une, « OTV, a perdu sa licence » (d’émission). « M’sieur Dan lance l’Opposition TV », lit-on dans Evenimentul zilei. Adevărul en sait davantage sur « la femme qui a envoyé M’sieur Dan se coucher », la nouvelle patronne du Conseil national de l’Audiovisuel. Une décision adoptée à l’unanimité par les membres du Conseil, pour cause de non paiement de plusieurs amendes infligées par l’institution depuis 2009. Conclusion d’ Evenimentul zilei : « Il ne faut pas oublier que le grand talent du Sensationnel, c’est de créer et de vendre des illusions ». Seul l’avenir nous dira lesquelles.

  • 22.01.2013

    22.01.2013


    Otages – La direction d’investigation des infractions de criminalité organisée et de terrorisme de Roumanie a ouvert un dossier pénal concernant les événements d’Algérie suite auxquels deux ressortissants roumains sont décédés. Les procureurs roumains devraient collaborer avec les institutions nationales et internationales responsables du domaine et prendront les mesures qui s’imposent dans cette affaire. Deux Roumains sont décédés dans l’attaque terroriste d’Algérie, alors que trois autres se sont sauvés. Par ailleurs, après l’audition ce mardi du chef de la diplomatie roumaine Titus Corlatean par les commissions de politique étrangère du Parlement, le législatif a estimé que la cellule de crise constituée à Bucarest pour gérer la crise des otages avait fait son devoir.






    Taxe – La Roumanie va imposer une surtaxe aux compagnies pétrolières, gazières et minières, destinée a compenser une partie des subventions accordées aux consommateurs défavorisés et à combler le déficit public, selon des projets de décrets publiés lundi. Le gouvernement de centre gauche envisage notamment de taxer à 60% les revenus supplémentaires obtenus à la suite de la libéralisation du prix du gaz par les groupes impliqués dans lextraction et la vente de gaz en Roumanie. Sous la pression de lUnion européenne, Bucarest sest engagé a libéraliser le prix du gaz, deux hausses –de 8% puis de 2%– étant prévues pour les foyers cette année. Le gouvernement envisage également dimposer aux compagnies pétrolières et minières une “taxe spéciale” représentant 0,5% de leurs revenus.






    Priorités – Le projet du budget de l’Etat roumain pour 2013 et la modification du Code fiscal à partir du 1er février sont les principaux sujets à l’agenda de la réunion de ce mardi du cabinet de Bucarest. Le premier ministre Victor Ponta évoque ces questions au cours des négociations avec la délégation conjointe du FMI, de la Commission Européenne et de la Banque Mondiale. La forme finale du projet de budget sera adoptée mercredi, au cours de la réunion du gouvernement, avant les débats et le vote au législatif de Bucarest.






    Justice – Le premier ministre roumain Victor Ponta participe à la séance de la section procureurs du Conseil supérieur de la magistrature, consacrée au changement du statut des procureurs. Le premier ministre roumain a affirmé que les procureurs devraient être indépendants et non pas subordonnés à une hiérarchie, comme c’est le cas des juges. Victor Ponta, lui-même un ancien procureur, a demandé la dépolitisation des disputes au sein des membres du Conseil de la magistrature. Ces déclarations interviennent sur la toile de fond du scandale provoqué par les procédures d’élection des chefs du Conseil et de la nomination du procureur général de Roumanie et respectivement de la Direction nationale anticorruption.






    Schengen – La présidence irlandaise de l’UE offre tout son appui pour sceller un accord pour ce qui est de l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen. C’est ce qu’a déclaré l’ambassadeur irlandais à Buc, Oliver Grogan, qui a présenté les priorités du mandat de son pays. Aux dires du diplomate irlandais Dublin est conscient que les autorités de Bucarest regardent avec un intérêt spécial le budget communautaire pour la période 2014 — 2020 et notamment le domaine des fonds structurels et de l’agriculture. C’est pour la 7e fois que l’Irlande assume la présidence de l’UE.