Category: Radio Tour

  • L’hiver dans le massif de Bucegi

    L’hiver dans le massif de Bucegi


    Le massif de Bucegi, des Carpates Méridionales, est le haut lieu du tourisme alpin de Roumanie. Ces montagnes s’étalent sur 300 km², superficie appartenant à 3 comtés différents – Dâmboviţa, Prahova et Braşov. La beauté de la nature, les itinéraires balisés accessibles à tous, les trajets d’escalade, les pistes de ski et les stations s’égrenant tout au long de la vallée de la Prahova sont une offre de vacances difficile à refuser ou à ignorer.


    Le Parc naturel Bucegi — l’aire protégée de Roumanie qui attire le plus grand nombre de visiteurs après le Delta du Danube, accueillant chaque année environ 1.200.000 touristes – s’étend sur tout le massif. Le grand atout de ces montagnes, c’est qu’elles offrent des loisirs pour tous les goûts.


    Horia Iuncu, directeur de l’Administration du Parc naturel Bucegi, nous invite à faire un séjour hivernal dans ce décor magnifique. « Il y a, avant tout, la nature, bien sûr, mais les vacanciers bénéficient en même temps d’une excellente infrastructure touristique. Les pistes de ski ont été modernisées, un peu partout, ces dernières années et elles répondent actuellement aux normes européennes. De nombreuses stations attendent les touristes – Sinaia, Buşteni, Râşnov, Bran, Moeciu. Une autre, en train de naître, s’y ajoutera bientôt: Padina Peştera. »


    Comme la zone est très belle et très accessible, les touristes y viennent, en effet, en grand nombre. Les responsables du Parc devraient être très satisfaits, mais en fait cela leur pose également beaucoup de problèmes. L’administration du Parc comporte une section chargée de l’éducation écologique, qui doit veiller à ce que la présence des touristes n’ait pas un impact négatif sur cette aire protégée. Elle est également censée fournir aux vacanciers toutes les renseignements dont ils ont besoin pour y passer un séjour agréable et bénéfique.


    Horia Iuncu, directeur de l’Administration du Parc Naturel Bucegi: « Le sujet nous a préoccupés et nous avons mis en oeuvre un projet visant à optimiser la visite du parc. Le projet se monte à 4,2 millions d’euros et il est financé par des fonds européens. Nous nous proposons de réaliser un centre où les visiteurs puissent se renseigner sur les attractions et les loisirs et trouver des dépliants et du matériel informatif et promotionnel. »


    Une initiative méritoire, vu le grand nombre d’espèces protégées et de monuments de la nature présents dans la zone des Bucegi. Notre invité, Horia Iuncu, directeur de l’Administration du Parc naturel Bucegi, en rappelle quelques-uns :« La faune se caractérise par plusieurs espèces protégées telles le chamois, véritable emblème des Bucegi, ou encore l’ours, le cerf et le coq de bruyère. Quant à la flore, je mentionnerais l’edelweiss, la nigritelle rouge ou encore plusieurs beaux exemplaires séculaires d’if. Chacune de ces espèces s’avère très importante pour nous car sa disparition laisserait derrière un vide irrémédiable. Par ailleurs, le Parc naturel Bucegi compte 42 monuments naturels dont les plus représentatifs sont les rochers connus sous le nom de Babele et le Sphinx, emblématiques pour cette réserve naturelle. Notons aussi la présence de l’abrupt de Caraiman, le plus grand de Roumanie. Nous avons aussi deux lacs, pas trop grands, mais extrêmement beaux. Il s’agit de Bolboci qui couvre une centaine d’ha et de Scropoasa qui s’étend sur 12 ha seulement, mais qui accueille en hiver de nombreuses espèces d’oiseaux. »


    Et comme en Roumanie, l’hiver bat son plein, faisons une petite halte sur la Vallée de Màlàiesti, dans l’un des chalets de skieurs les plus connus du pays. C’est là que nous avons rencontré Ion Adàmutzà, responsable du chalet et chef des Secours en montagne de Râsnov : « Dans cette région nous avons une couche de neige d’un mètre. C’est de la neige tassée, ce qui veut dire qu’il n’y aucun risque d’avalanche. La Vallée de Màlàiesti est une des plus belles du pays. On peut y admirer des chamois, vu que c’est une zone sauvage, non polluée du point de vue phonique. Nous avons aussi des itinéraires de montagne balisés. Nos touristes viennent d’Allemagne, d’Autriche, d’Espagne, du Royaume-Uni et de France ».


    Toutefois, quel que soit l’hébergement choisi, il faut que le menu soit traditionnel, estime encore Horia Iuncu, directeur du Parc Naturel de Bucegi :« Comme on se trouve à proximité de la région Bran-Moeciu, je recommande aux auditeurs de tester le bulz: c’est un plat traditionnel à base de fromage et de polenta. Dans cette région, l’élevage est la principale occupation agricole, et tous les produits laitiers de la zone sont reconnus sur l’ensemble du pays. Nos producteurs se font remarquer à toutes les Foires de produits traditionnels ».


    Chers amis, aujourd’hui nous avons fait une petite halte dans une région riche en monuments naturels, espèces protégées de faune et de flore, une région à la fois idéale pour les amateurs de randonnées ou de sports d’hiver. N’hésitez donc pas à passer un séjour au centre de la Roumanie, dans le massif de Bucegi ! (trad.: Dominique, Alexandra Pop, Ioana Stancescu)

  • Six mois sur les skis à Semenic

    Six mois sur les skis à Semenic


    Le massif de Semenic fait partie des Monts du Banat, dans les Carpates Occidentales, dans le sud-ouest de la Roumanie. Même s’ils s’élèvent jusqu’à 1445 m d’altitude, les monts Semenic dominent la région et c’est pourquoi ils sont appelés « le toit du Banat », province historique de l’ouest de la Roumanie.


    L’accès est assez facile puisque seulement 40 kilomètres séparent la ville de Resita et le massif de Semenic dont les pics forment un triangle : Semenic (1445 m), Piatra Goznei (1447 m) et Nedeia (1439 m). Les trois sommets sont tellement près les uns des autres que si on est sur l’un d’entre eux on peut facilement observer les deux autres. Hormis les pâturages, l’étage alpin de Semenic est caractérisé par l’absence de la végétation même en été.


    En hiver, les chutes de neige sont tellement abondantes qu’il existe une couche compacte de neige pendant 5 et même 6 mois par an, alors que l’épaisseur de la neige dépasse un mètre pendant environ trois même quatre mois par an, et cela même pendant les années les plus pauvres en neige. Pendant la saison hivernale, les températures vont de moins 25 à 6 degrés en en été de 10 à pas plus de 25 degrés.


    Semenic dispose de cinq pistes officiellement homologuées. Davantage de détails sur les conditions de ski à l’heure actuelle avec Sorin Blaga, le maire de la commune de Valiug, dans le département de Caras-Severin : « Nous sommes une des plus anciennes stations de montagne du pays. La neige dure le plus chez nous et c’est pourquoi cette région a toujours été une région à part, visitée chaque week-end par des Serbes et des Hongrois. Les facilités d’hébergement sont groupées autour des localités de Valiug et de Crivaia. A l’heure actuelle on peut pratiquer le ski sur une seule piste appelée Casa Baraj qui est très belle, même si elle est un peu trop petite. Cette piste possède aussi un très joli bar, un télésiège à deux places et des canons à neige. »


    Parmi les autres pistes de Semenic, la plus longue est celle appelée « Uriasul », « Le Géant », avec ses 1200 mètres. La différence de niveau est de 220 mètres avec un niveau de difficulté moyen. Le téléski peut transporter jusqu’à 800 personnes par heure. La piste n’est pas dotée d’installation d’éclairage nocturne, ni de canons à neige.


    Crucea de brazi, La Croix aux sapins est une piste également très recherchée. Avec une longueur de 750 mètres et une différence de niveau de 160 mètres, Crucea de brazi a un degré de difficulté moyen. Son téléski peut transporter 500 personnes par heure. La piste appelée Goznutza, longue de 700 mètres, a une différence de niveau de 180 mètres. Une autre piste, de difficulté moyenne, est celle appelé « Prietenii muntilor » (« Les amis de la montagne »), longue de 500 mètres et avec une différence de niveau de 180 mètres. L’accès se fait par un téléski, dont la capacité de transport est de 400 personnes par heure. Une piste jugée facile est celle de Semenic, longue de 300 mètres et avec une différence de niveau de 40 mètres. Son téléski peut transporter jusqu’à 400 skieurs par heure.


    Plusieurs hôtels et gîtes ruraux vous attendent dans la région et, côté délices culinaires, Sorin Blaga évoque un véritable régal : « Ceux qui font du ski dans la région de Semenic choisissent pour s’héberger les localités de Valiug, Crivaia et Trei Ape. La plupart choisissent Crivaia parce qu’elle est située aux pieds du massif de Semenic. Sur la montagne il n’y a qu’un seul hôtel qui dispose de pas plus d’une trentaine de chambres. Chez nous les Roumains, la liqueur de myrtilles appelée « afinata », la truite et les pleurotes du hêtre trônent toujours au milieu de la table. Venez vous convaincre de la beauté des lieux et croyez-moi qu’après une journée de ski, nos menus, raffinés ou bien traditionnels : jarret de port fumé aux haricots blancs, choucroute ou bien pizzas et glaces, sont pour tous les goûts. »


    Ajoutons que le massif de Semenic attend ses visiteurs toute l’année. En été il s’agit des passionnés de la natation et de la pêche, ainsi que les accros des sports nautiques qui peuvent louer des canots, des pédalos et des planches à voile. Pour l’instant, vu que l’arrivée d’une nouvelle vague de froid prolongera la saison de ski dans tout le pays, n’hésitez pas à choisir Semenic pour vos vacances d’hiver ! (trad. : Alexandru Diaconescu)

  • L’or blanc de la Vallée du Trotus

    L’or blanc de la Vallée du Trotus


    Chers amis, nous vous proposons aujourd’hui une nouvelle édition de notre rubrique Radio Tour consacrée au jeu concours organisé par RRI, « Les salines de Roumanie ». Nous irons cette fois-ci dans l’est du pays, sur la pittoresque vallée du Trotuş, dans le comté de Bacău. C’est là que se trouve la mine de sel de Târgu Ocna. Son moderne centre de soins, situé à 240 mètres de profondeur, offre d’excellentes conditions tant pour la détente que pour les cures indiquées dans le traitement des maladies respiratoires.Au cœur de la montagne d’or blanc, terme désignant le sel, le visiteur peut également se recueillir dans une église. Dans ce décor fascinant, on trouve aussi un lac à l’eau salée et une chute d’eau.


    Invitée au micro de RRI, l’ingénieur géologue Carmen Maria Ţintaru nous fournit des détails sur l’historique de cet objectif touristique et la base de loisirs de la mine de sel de Târgu Ocna : « L’exploitation du sel, appelé autrefois l’or blanc de la terre, y date de plus de 500 ans. Toute l’activité de la région gravite autour de cette ressource minérale.Du XVe jusqu’au milieu du XIXe siècle, l’extraction a concerné des zones peu étendues, appelées mines de sel. Après, on est passé à la méthode plus efficace des galeries trapézoïdales, utilisée d’abord dans la mine de Moldova Veche, également connue sous le nom de Carol Ier et qui a été fonctionnelle de 1870 à 1941. Ensuite, entre 1936-1968, cette méthode allait être reprise par la mine de sel de Moldova Nouă. Depuis 1967, on applique à Târgu Ocna une nouvelle méthode d’exploitation. »


    A part l’extraction du sel, la préparation et la commercialisation des produits à base de sel, la mine de Târgu Ocna offre aussi des services de tourisme, poursuit notre invitée, l’ingénieur géologue Carmen Maria Ţintaru : « Les débuts de la base de loisirs de la mine de Târgu Ocna remontent à 1974. En 1992, on a construit la première église orthodoxe souterraine d’Europe, creusée dans le sel. Située au neuvième niveau, cette sainte demeure est placée sous le vocable de Sainte Barbe, patronne des mineurs. En 2005, plus précisément le 11 juillet, le neuvième niveau de la mine, situé à 240 mètres de profondeur, allait devenir la principale attraction touristique du site. »


    Voici ce que l’ingénieur géologue Carmen Maria Ţintaru nous a appris à propos de l’accès dans la base de loisirs de la mine de Târgu Ocna : « On y accède grâce à des cars ou des minibus que la saline met à la disposition des visiteurs. Le trajet, qui suit un plan incliné, en spirale, compte plus de 3 km. La différence de niveau entre l’entrée et le neuvième étage souterrain est de 136 mètres. Inédit, détente, santé et découverte, voilà ce que nous proposons à nos visiteurs. Le traitement des maladies de l’appareil respiratoire y est très efficace grâce à l’effet bénéfique des aérosols. Côté loisirs, je mentionnerais les aires de jeux pour les enfants, équipées de balançoires, toboggans, la possibilité de jouer au billard, au basket, au tennis ou au badminton. Nous avons aussi un musée du sel ; les objets exposés évoquent les débuts de l’exploitation du gisement de sel à Târgu Ocna. Je ne saurais oublier de mentionner le lac souterrain à l’eau salée et ses jets d’eau. Enfin, le touriste peut entrer dans le magasin de souvenirs ou bien siroter un thé ou un café sur une terrasse, aux tréfonds de la montagne de sel. »


    Quiconque découvre cet univers souterrain ne manquera pas d’y revenir, affirme Carmen Maria Ţintaru : « Au début, nous avons eu des visiteurs de Roumanie, qui ont découvert ce merveilleux coin de pays et de nature. Ensuite, nous avons reçu la visite de touristes étrangers dont Anglais, Français, citoyens de l’ex-URSS, Américains, Chinois, Japonais. Nous leur réservons un accueil chaleureux et leur fournissons des détails sur l’exploitation du sel à Târgu Ocna et sur le potentiel touristique de notre contrée. »


    Le monastère de Măgura Ocnei compte lui aussi parmi les attractions touristiques de la zone. Erigé entre 1750 et 1757, il a également abrité un complexe touristique. Après l’époque communiste, durant laquelle la vie monastique avait été mise entre parenthèses, le monastère allait recouvrer sa vocation. L’actuelle église du monastère a été bâtie par les soins d’Epifanie Bulancea, archimandrite et supérieur de cette sainte demeure : « Les travaux ont démarré en 1991 et duré deux ans. La saline de Târgu Ocna nous a beaucoup aidés, nous mettant à disposition les outillages. Plus tard, lorsqu’il a été question de dresser une église creusée dans le sel, au cœur de la mine, ils m’ont désigné comme architecte. En 1993, nous avons achevé la construction de l’église du monastère, dont on a par la suite réalisé la peinture entre 1993 et 1997. Il a fallu construire des cellules pour les quelque cent nonnes qui y étaient arrivées entre temps. Les gens ont ardemment souhaité avoir cette église. »


    Réalisée à l’huile, suivant la technique de la fresque, la peinture murale de cette église n’est pas sans attirer l’attention. Le cadre naturel, soit une forêt épaisse, à 550 mètres d’altitude, rajoute au charme envoûtant des lieux. (trad.: Mariana Tudose)

  • Voyage à Râsnov

    Voyage à Râsnov


    Histoire, multiculturalisme, sports et autres loisirs, voilà en bref ce que vous pouvez découvrir si vous choisissez la station de montagne de Râşnov. Pour des détails sur l’offre de cette destination touristique, nous avons invité au micro Constantin Ungureanu, président de l’Association de promotion du tourisme, “Rosenau Râşnov” et Crina Coco Popescu, alpiniste qui compte à son palmarès nombre de records, dont huit titres mondiaux.


    Dans la cité médiévale de Râşnov, les légendes romantiques, qui ont traversé les siècles sont revisitées, et la musique ancienne résonne aujourd’hui encore entre les murs des vieilles églises de la ville. « Air frais, tranquillité, excellente cuisine », c’est par ces mots que décrivaient les visiteurs leur séjour dans cette ville à l’entre-deux-guerres. Le décor est le même, mais l’offre touristique de l’année 2013 est beaucoup plus riche, affirme Constantin Ungureanu, président de l’Association de promotion du tourisme Rosenau Râşnov: « Râşnov dispose de quelque 2 milliers de places d’hébergement réparties dans des établissements classés deux, trois ou quatre étoiles. Les tarifs varient de 60 à 150 de lei, par personne, pour une chambre double. Pendant la saison froide, il y a maints événements de saison: le 18 ou 20 janvier commence la Coupe internationale organisée par la Fédération de ski, suivie par un concours de saut à ski et surtout par les Jeux olympiques d’hiver de la jeunesse européenne. En été, plus précisément aux mois de juin, juillet et août, chaque week-end est réservé à un événement important. Parmi eux, je mentionnerais le Festival national du film historique, le festival national de reconstitution de l’histoire, un festival dédié aux enfants intitulé Joc Mania, Jeu-manie et le festival des roses. La large gamme de loisirs que nous proposons à nos touristes culmine en décembre avec les festivités d’allumage des décorations du sapin de Noël. »


    L’objectif touristique le plus important de Rasnov est sans aucun doute la cité moyenâgeuse, perchée au sommet d’une colline calcaire, ce qui la rend visible de n’importe quel coin de la ville. Après avoir été géré par plusieurs institutions publique, l’ensemble de musées de la Cité de Râşnov a été repris par un investisseur italien, qui a pris l’initiative de rénover et de transformer ce monument historique afin de le rendre plus attractif. Après l’effort fourni pour escalader les coteaux de la colline, le visiteur peut s’offrir une pause bien méritée, histoire de siroter un thé ou un café dans l’espace expressément aménagé dans l’enceinte de la cité.


    Constantin Ungureanu, président de l’Association pour la promotion du tourisme «Rosenau Râşnov», précise : « Les touristes peuvent visiter la cité de Râşnov, ouverte tous les jours de 9h00 à 17h00, et la grotte Valea Cetăţii. Samedi, à partir de 17h00, un concert symphonique est organisé dans la grotte. L’église évangélique est ouverte tous les jours, puis on peut voir l’ancienne église roumaine, qui est un monument important. Et non en dernier lieu, je recommanderais à tout le monde de visiter l’unique base de saut à ski d’Europe du Sud-est, très attrayante. Ils y trouveront chaque matin des sportifs à l’entraînement. Le lot olympique de l’Ukraine est venu s’entraîner ici ».


    Les amateurs de sensations fortes sont bien servis aussi à Râşnov : une installation de saut à l’élastique est à leur disposition. Haute de 135 m, avec une possibilité d’extension jusqu’à 155 m, sur une distance d’une centaine de m, cette installation est unique en Europe. Constantin Ungureanu, président de l’Association de promotion du tourisme Rosenau Râşnov, ajoute plusieurs alternatives à la liste : « Nous avons deux centres d’équitation, un club de montagne et une ferme elle aussi de montagne, où l’on élève des chevaux, et où l’on pratique l’équitation. Nous avons la zone de Cheile Râşnoavei, où l’on fait du sport : alpinisme, saut à l’élastique, escalade. Nous avons encore deux grottes, accessibles uniquement aux spécialistes, quatre itinéraires touristiques, un chalet de montagne, celui de Mălăieşti, que les amateurs de montagne connaissent bien ».


    A ses 17 ans, Crina Coco Popescu a déjà conquis le mont Sidley, le volcan le plus haut de l’Antarctique. C’est la seule alpiniste du monde à avoir terminé le circuit Seven Volcanoeset qui s’est proposé d’escalader sept sommets dans le circuit du même nom, 7 Summits. A présent, sa liste ne comprend plus que l’Everest ; elle a tout fait, du reste. Pour tous ces records, Crina Coco Popescu s’est entraînée et continue de s’entraîner à Cheile Râşnoavei. Pourquoi là ? C’est une très belle zone, surtout pour les sports de montagne — escalade, alpinisme, VTT et course, nous a dit Crina: « C’est près du massif de Postăvaru. On peut descendre en ski ou en snowboard sur les différents trajets de Cheile Râşnoavei. Ce sont des zones sauvages, mais qui se prêtent aussi au ski. Nous laisserons de côté les détails techniques sur l’ascension pendant l’hiver, qui ne sont pas pour les débutants. Il y a des endroits où vous pouvez goûter aux plats traditionnels autour de Cheile Râşnoavei, à Râşnov, par exemple ».


    Vous avez donc toutes les raisons du monde de choisir un séjour à Râşnov. Que vous soyez passionnés d’histoire, de traditions, de promenades en plein air ou de sports, Râşnov peut vous offrir tout cela. Le mot de la fin appartient à Constantin Ungureanu, président de l’Association de promotion touristique Rosenau Râşnov : « Je vous convie à visiter Râşnov pour découvrir l’histoire chez elle. La première raison serait la cité de Râşnov, la deuxième, l’église évangélique du XIVe s ; l’église orthodoxe roumaine est la plus ancienne église orthodoxe en pierre du sud-est de la Transylvanie, et il y a bien d’autres raisons pour mon invitation — y compris un riche agenda culturel, avec des événements culturels inédits ».


    Ici prend fin notre voyage virtuel du jour à Râşnov, au cœur de la Roumanie. Tenez-vous prêts pour une nouvelle destination intéressante dans une semaine ! (trad.: Mariana Tudose, Ligia Mihăiescu)