Category: Radio Tour

  • Vacances d’hiver à Vatra Dornei

    Vacances d’hiver à Vatra Dornei

    Aujourd’hui nous vous proposons de faire un voyage en Bucovine, dans le nord de la Roumanie. L’occasion de vous faire découvrir une station de montagne idéale pour passer vos vacances d’hiver. Vatra Dornei doit sa renommée non seulement à la qualité de ses eaux minérales, mais aussi à celle de ses pistes de ski. C’est une station riche en us et coutumes, soigneusement préservés, les touristes pouvant admirer de nos jours encore les très beaux costumes traditionnels dont les chanteurs de cantiques sont vêtus dans cette période de l’année. La cuisine du terroir est elle aussi spéciale, le talent étant transmis d’une génération à l’autre. Rien de surprenant, donc, de se voir inviter à un repas formé de 12 plats.



    A Vatra Dornei, les vacances commencent sur les pistes de ski, explique le chef des secouristes en montagne, Petru Ariciuc: «Nous avons trois pistes de ski dont une à éclairage nocturne et des canons à neige. A commencer par la saison 2014-2015 les 3 pistes seront reliées d’un réseau de trajets de ski. Ce qui plus est le domaine skiable se verra rajouter 5 kilomètres supplémentaires. Ce n’est peut-être pas beaucoup mais l’accès aux installations par câble deviendra plus facile. Le tourisme balnéaire se porte lui aussi très bien à présent. noter l’inauguration de deux nouveaux établissements de cure : un centre SPA 4 étoiles, à des prix de 3 étoiles. La demande est importante toute l’année ».



    Les pensions ne cèdent pas le pas et font des offres intéressantes. Située au cœur d’une forêt, loin du chahut des pistes de ski, la pension où nous allons faire halte dans les minutes suivantes est idéale pour les touristes qui souhaitent recharger leurs batteries. Ils y viennent même d’Australie: «C’est une région d’une beauté à part. Même les touristes de Suisse, France, Allemagne, et Autriche — qui ont eux aussi de belles montagnes boisées, voire plus hautes que les nôtres, se disent impressionnés par le paysage ainsi que par l’accueil chaleureux des habitants. Un centre de loisirs très bien équipé a été inauguré l’année dernière: à l’entrée nous avons une mine de sel, ensuite il y a une zone contrôlée électroniquement et regroupant piscine et jacuzzi. Vient ensuite la zone massage qui comprend une piscine avec hydro massage, un sauna finlandais, un autre infrarouge, et une salle de remise en forme. Tout cela est à retrouver au rez-de-chaussée. A l’étage, il y a un bowling olympique doté de 4 pistes, une salle de tennis de table, une zone loisirs, de bien-être et de cure. Enfin au deuxième étage on retrouve une zone consacrée au jeux : snooker, billard, air hockey et baby-foot. Les clients peuvent opter pour un abonnement de 60, 90 ou 120 heures. Les prix sont assez bas et commencent à 8 lei par heure. Les clients de notre pension bénéficient d’abonnements à prix réduits».



    A Vatra Dornei le tourisme revêt des formes différentes, ajoute Petru Ariciuc, le chef des secouristes en montagne : «Les trois pistes de ski ont différents niveaux de difficulté, de sorte que tous les touristes puissent en bénéficier. Côté tourisme équestre, nous avons quelques trajets accessibles en hiver. Ce sont des itinéraires qui peuvent aller jusqu’à deux heures tout au plus. Durant cette saison, nous avons pensé ouvrir plusieurs trajets pédestres, qui durent 4 heures. Ils seront aménagés en permanence à l’aide du motoneige, des fanions étant installés tous les 20 mètres là où le trajet finit, afin d’éviter aux touristes de s’égarer en raison du brouillard ».



    Une fois dans la région, ce serait dommage de ne pas vous rendre au Musée de l’œuf, unique en Roumanie. Ce musée appartient à l’enseignante Letitia Osinschi qui s’attardera dans les minutes suivantes sur les symboles de la Bucovine: « Ce musée est le fruit de mes participations en tant que représentante de la Roumanie aux différents Salons et expositions internationales d’œufs. Il abrite la collection d’œufs la plus importante du pays, à savoir un milliers d’œufs provenant de 79 pays du monde entier qui ont une tradition dans la décoration des œufs. L’occasion de constater que cet art a connu une évolution. Jadis, en Bucovine les œufs étaient décorés simplement, les éléments étant plutôt grossiers : il n’y avait qu’un seul motif dominant. Toutefois, les couleurs utilisées étaient les mêmes que celles qui se retrouvent à présent sur les tapis et les costumes traditionnels de Bucovine. Les couleurs étaient obtenues par décoction de feuilles d’oignon, betterave et charbon. »



    Les visiteurs de passage à Vatra Dornei dans cette période de l’année ont l’occasion de découvrir les nombreuses traditions locales, comme nous l’explique la propriétaire d’une pension touristique, Albumita Preotescu : «Hormis la possibilité de prendre part à différents événements représentatifs des coutumes de Bucovine, nos paquets touristiques comportent aussi des soirées spécifiques de cette contrée. A l’entrée de notre pension nous avons aménagé une zone où les touristes peuvent trouver des cartes avec tous les objectifs à visiter, différents dépliants et revues. En plus nous nous tenons toujours à leur disposition pour leur offrir les renseignements nécessaires ».



    A Vatra Dornei, les touristes sont les bienvenus tout au long de l’année, les possibilités pour passer ses loisirs étant nombreuses même une fois les fêtes d’hiver terminées, affirme Petru Ariciuc, le chef des secouristes en montagne : « Fin janvier — début février nous vous attendons aux Fêtes de la neige, qui s’étaleront sur 3-4 fins de semaine. Nous vous invitons à cette occasion à différents concerts de musique pop et traditionnelle, et bien évidemment à des concours de ski. Ces derniers s’adressent tout d’abord aux jeunes mais non seulement. Nous envisageons aussi de mettre en place des concours destinés aux écoles de la ville. Il y aura plein de compétitions amusantes sur les pistes ».



    Voilà donc une invitation difficile à décliner. Et n’oubliez pas les réservations faites par avance bénéficient de réductions importantes ! (trad. : Alexandra Pop)

  • Faire du ski en Roumanie

    Faire du ski en Roumanie

    Et puisque la Roumanie recense pas mal de domaines skiables, RRI vous invite dans les minutes suivantes à faire un petit tour des principales stations pour découvrir leurs atouts. Parmi les stations de sports d’hiver les plus connues, mais aussi les plus peuplées du pays, figurent celles de la Vallée de la Prahova, pas trop loin de Bucarest: Sinaia, Busteni, Azuga et Predeal. Ces 4 endroits s’enorgueillissent d’inaugurer les premiers la saison hivernale, leurs pistes étant équipées de tout ce qu’il faut pour faire du ski ou de snowboard en toute sécurité. Prenons l’exemple de Sinaia qui pose en reine parmi les localités à visiter sur la Vallée de la Prahova. La raison? A part les sports d’hiver que l’on peut y pratiquer, Sinaia offre également une belle expérience culturelle puisqu’elle accueille l’ancien domaine royal de Peleş.



    Pour en savoir plus sur la qualité de ses pistes de ski, nous avons invité au micro Radu Miscoci, propriétaire d’une base sportive: «Personnellement, je préfère les pistes de la Vallée du Dor, car il fait très beau là-bas. Les touristes peuvent skier aussi sur celles de Cota 2000 et respectivement 1400, soit à 2000 et à 1400 m d’altitude. Pour les plus expérimentés, je recommande la piste de la Vallée de Carp, tandis que pour les débutants, je dirais que la piste surnommée “le Chemin d’été” serait la meilleure. Les sportifs qui arrivent dans la Vallée du Dor auront à leur disposition deux télésièges qui desservent deux trajets très bien mis au point. Pour les passionnés de snowboard, ils en trouveront à louer près de la télé gondole de Sinaia, mais attention, les trajets se font rares et il faut une grosse couche de neige pour arriver à bien surfer ».



    Au bout d’une longue journée sur les pistes, vous pourriez profiter de la nuit tombante pour entrer dans un club et prendre un verre entre amis ou bien pour glisser sur les patinoires ouvertes dans chaque station de la Vallée de la Prahova.



    Dirigeons-nous vers le nord, jusqu’aux pieds du Massif de Postavaru pour visiter ensemble la station de Poiana Brasov. Créée en 1895, elle est devenue station d’hiver en 1906 pour accueillir, trois ans plus tard, la première édition des Jeux d’hiver. Mais, c’est à peine à compter de 1951 que Poiana Brasov est devenue célèbre, après avoir accueilli les Jeux Universitaires d’hiver, devenant ainsi, grâce à ses 24 kilomètres de pistes, la première station roumaine de montagne destinée au ski. Au bout d’une journée fatigante sur les pistes, les sportifs peuvent se détendre dans un des nombreux hôtels tout confort qui disposent pour la plupart de sauna, piscine et massage.



    Du ski, on peut en faire aussi dans la région de Sibiu, sans oublier l’ouest du pays, plus précisément à Semenic ou encore à Muntele Mic, (le Petit Mont) dans la zone de Timisoara. Dragos Pop, directeur administratif de la société Muntele Mic: «Muntele Mic est la station de montagne la plus haute de l’ouest du pays ; la couche de neige dure depuis la mi-novembre jusqu’à la mi-avril. Notre station est très belle: elle dispose de trois téléskis; en plus elle dispose maintenant de nouvelles places d’hébergement et d’un parking aménagé tout en haut du massif Muntele Mic. Ainsi, la station est-elle accessible aussi en voiture et non seulement en télésiège comme c’était le cas jusqu’ici. Les prix sont abordables par rapport aux autres stations de montagne: par exemple un skipass pour toute la journée coûte 50 lei (12 euros) et une montée en télésiège varie entre 1,5 et 3 lei. Les prix d’hébergement sont eux aussi très accessibles. Comme chaque année, nous attendons les touristes sur les pistes du massif Muntele Mic. Ils y trouveront de la neige, des pistes aménagées et du soleil ».



    Même si la Bucovine doit sa renommée au tourisme religieux, vu les monastères fondés par le prince Etienne le Grand, la région, plus précisément la station de Vatra Dornei, est aussi idéale pour le ski. Petru Grigoras, directeur de l’école de ski de Vatra Dornei, nous dit pourquoi: «Vatra Dornei demeure une des stations les plus importantes du nord du pays. En hiver, elle est recherchée par les passionnés des sports d’hiver et d’autres activités en plein air. Notre école de ski couvre toute la gamme de services de ski et snowboard: leçons privées et en petits groupes. La station dispose de 4 pistes, qui bénéficient de remontées mécaniques et ont différents niveaux de difficulté. Deux d’entre elles ont été dotées d’éclairage nocturne et de canons à neige. A Vatra Dornei l’offre est très généreuse ».



    Si vous souhaitez bénéficier des offres pour les vacances de Noël et du Nouvel An dans une des stations de ski de Roumanie, il faut vous dépêcher car les agences de tourisme ont déjà annoncé un taux d’occupation de 80% ! (trad. : Alexandra Pop, Ioana Stancescu)

  • Les parcs d’attractions de Roumanie

    Les parcs d’attractions de Roumanie

    Les parcs d’attractions garantissent des vacances réussies et inoubliables pour les grands comme pour les petits. Où peut-on trouver les parcs d’attractions les plus beaux de Roumanie? Voilà la question à laquelle nous essaierons de répondre dans cette édition de notre rubrique.



    Nous commençons notre aventure à Brasov, au centre de la Roumanie. C’est là que se trouve le premier parc du pays à avoir inclus parmi ses attractions l’escalade des arbres dans la forêt. C’était en 2006, soit un an après la création par Cristina et Olivier Rebierea d’une compagnie roumano-française, qui en cette fin d’année nous convie à passer des vacances actives. Liliana Nimăt est l’administrateur du Parc Aventura Braşov. Nous proposons en général des activités sportives et récréatives en plein air. C’est une manière très agréable de passer ses vacances aux côtés de la famille, des amis et des collègues. Notre parc s’étend sur 2 hectares et demi. Il comporte 14 trajets à difficulté progressive qui supposent plusieurs ateliers et jeux: ponts suspendus,, tyroliennes, jeux à la verticale, plus précisément montée des marches. En toute saison, même en hiver, la plupart de nos visiteurs viennent de l’étranger, notamment d’Israël. Voilà pourquoi une des conditions d’embauche du personnel est la maîtrise d’une langue étrangère, l’anglais, le français ou l’allemand.”


    Mini-zoo, terrain multisports, mur d’escalade, tir à l’arc, mini golf, châteaux gonflables, pétanque, ce ne sont que quelques –uns des loisirs que propose ce parc. Les trajets restent pourtant les plus intéressantes entre tous. Le plus propice à l’aventure est le trajet noir. Il s’adresse aux plus de 16 ans et exige beaucoup d’énergie, de force et d’habileté. Des surprises, il y en a sur tout trajet, mais c’est à vous de faire le choix, en fonction de vos attentes. Par exemple, si quelqu’un passe le plus clair de son temps au bureau et qu’il souhaite bouger, il optera pour un itinéraire jaune ou vert, plus abordables. Il faut savoir que cette différenciation par la couleur est la façon de délimiter les parcours inscrite dans les normes européennes. Nous avons toujours promu les activités physiques et récréatives. Si vous êtes en quête d’adrénaline, d’amusement, d’air frais, vous êtes les bienvenus dans notre parc d’attractions de Braşov.”



    Cezar Cotescu a joint le goût de l’aventure à sa carrière d’architecte et aux années passées en Asie. Il en a résulté le village de vacances Les Frères Martre — L’Utopie verte“. C’est là son havre de paix. Après y avoir investi gros 14 années durant, Cezar Cotescu est à même de nous lancer une offre exotique, une invitation loin du tumulte de la ville. …dans les monts Lotru, au nord de la contrée de Vâlcea, sur un terrain isolé qui fait 2 hectares de long, entouré de forêts, au cœur des montagnes et près des cours d’eau. On a réussi à recréer la nature parce qu’on l’aime. On y a planté plus de 5.000 arbres et arbrisseaux et créé un petit paradis, au milieu duquel on a érigé des maisonnettes. Je vous convie à y passer des vacances exquises de tous les points de vue. Nous tentons de vous aider à écarter le stress et à vous faire regarder plus attentivement la nature et votre propre nature. Nous proposons des programmes complexes allant de trois à sept jours. Le tarif est de 100 euros par jour tout compris pour les programmes très complexes comportant escalade, randonnées pédestres dans les montagnes, rafting et visite des réserves naturelles.”



    A Harghita les Bains, Balu Park affiche déjà complet pour la période de fin d’année. Nous écoutons Kristaliy Peter, un des administrateurs du parc. Balu Park est le plus grand parc d’attractions de Roumanie. Il dispose entre autres d’une tyrolienne de mille mètres de long et qui passe au dessus du lac. Le parc offre 150 jeux. Il est doté aussi d’une patinoire et l’on peut glisser sur neige en bouée. Bref, vous avez là des distractions qui ressemblent à celles des parcs aquatiques. A cela s’ajoutent les pistes de ski totalisant 7300 mètres de long et prévues de quatre téléskis. En hiver, le parc est ouvert entre 9 h du matin et 16 heures.”



    Si vous préférez l’eau, vous pouvez vous rendre en été à Arad, dans l’ouest de la Roumanie. C’est là que se trouve le plus jeune parc aquatique du pays. Construit de fonds européens, il a ouvert ses portes l’été dernier et s’étale sur 12.500 mètres carrés. Davantage de détails avec son administrateur, Brancsik Zsolt. Il est ouvert toute l’année, puisqu’il comporte aussi bien une partie en plein air, pour la saison estivale, qu’une autre, couverte, avec piscines pour enfants et débutants et un ensemble de piscines destinées aux éléments sensationnels. Nous avons également sept saunas de quatre types: deux saunas finlandais, deux saunas à infrarouges, deux à vapeurs et un sauna de type saline, un restaurant, une salle de sport et un centre médical fraîchement ouvert début novembre.”



    Pour conclure, les parcs d’attractions de Roumanie proposent en toute saison une offre variée pour tous les goûts et tous les âges. (Trad. Mariana Tudose)

  • Tourisme d’aventure

    Tourisme d’aventure

    Bien que l’hiver approche et que le soleil ne soit plus de la compagnie, l’aventure persiste sur les ondes de RRI, puisque l’actuelle édition de notre rubrique est consacrée à tous les accros de l’adrénaline. Ne vous inquiétez pas, vous ne devrez pas vous aventurer tous seuls, vous serez tout le temps encadrés de moniteurs qui vous donneront un coup de main, si nécessaire.



    Nous vous invitons donc à faire la connaissance de Dan Panturu, guide travaillant pour une agence spécialisée en tourisme d’aventures. « Nous, on a imaginé une panoplie d’activités censées sortir les touristes de leur zone de confort citadin et les aider à découvrir les bénéfices des activités en pleine nature. La Roumanie dispose de tous les ingrédients nécessaires à pratiquer un tourisme d’aventure de grande qualité, puisque chez nous, on trouve du tout : des montagnes, des rivières, des grottes, la mer, bref tout ce qu’il faut pour pratiquer n’importe quelle activité outdoor. »



    Pour les passionnés du vol libre, de l’escalade ou des parcours tyrolienne, la région de Rasnov ou de Brasov, avec des endroits tels Cheisoara, Lempes, Bunloc ou Poiana Brasov, vous attendent en toute saison. Dan Panturu : « Parlant des sports en pleine nature, on pourrait dire que cette région est le pays du parapente. On peut s’essayer au vol en tandem, en compagnie d’un moniteur breveté qui vous aide à prendre de l’altitude et voir à quoi rime effectivement ce sport. Ou bien, vous pourriez survoler les crêtes des montagnes à bord d’un avion ultra léger et prendre des photos magnifiques ou encore vous embarquer dans la nacelle d’une montgolfière pour observer d’en haut toute la région. Quant aux sports de montagne, vous aurez le choix entre les tyroliennes, les escalades et les descentes en rappel. »



    La Roumanie est également une terre des eaux: de nombreuses rivières vous invitent à pratiquer le radelage. Dan Panturu: « Les touristes qui nous rendent visite se voient proposer une longue série de sports aquatiques. Parmi eux, les activités d’eaux vives, c’est-à-dire le radelage ou le rafting dont se passionnent les véritables aventuriers. J’invite donc tous ces amateurs de sensations fortes à faire notamment deux parcours: le premier sur le Buzau et le second sur les eaux du Jiu, deux rivières qui s’ouvrent à ce sport durant toute l’année, à l’exception des mois d’hiver. Et puisque l’on parle des sports aquatiques, n’oublions pas les descentes en kayac sur les torrents de montagne, le yachting sur la Mer Noire ou encore les randonnées subaquatiques connues aussi sous le nom le snorkling. »



    Si votre forme physique n’est pas des meilleures, pas la peine de rester à la maison. Dan Panturu a des idées même pour les plus contemplatifs d’entre vous: « Eh bien, les sports terrestres s’adressent à tous ceux qui souhaitent découvrir des endroits moins accessibles au volant d’une 4×4. Ou bien, si un tel raid ne vous dit pas trop, vous pourriez faire des courses en VTT ou en quad, devenus dernièrement de plus en plus populaires en Roumanie. »



    Si vous aimez goûter vraiment au plaisir des sports d’aventure, alors Dan Panturu a encore une suggestion à vous faire: la visite des grottes moins connues de Roumanie. « Puisque la spéléologie existe, pourquoi ne pas en profiter? Je vous propose donc une descente dans les tréfonds de la terre, surtout que la Roumanie a de nombreuses grottes qui s’ouvrent aux visiteurs. Il y en a pas mal dans la région des Monts Apuseni. Ou bien, dans la contrée de Brasov se trouve une grotte très intéressante dite de la Vallée de la Citée. Elle a deux galeries, l’une touristique et l’autre où l’accès se fait seulement avec de guides brevetés, qui vous emmèneront de l’autre côté du versant. C’est absolument génial! »



    Pour un plus de sécurité, chaque activité en pleine nature se fera en présence d’un moniteur spécialisé et expérimenté qui mettra à votre disposition tous les équipements nécessaires. Et puisque les premiers flocons de neige sont déjà tombés sur la Roumanie, sachez que les stations de montagne vous attendent pour y faire du ski ou des randonnées en autoneige. Que souhaiter de plus, sinon quelques journées de vacances pour bien profiter des bénéfices du sport et de la nature? (trad. : Ioana Stancescu)

  • Offres présentées à la Foire du Tourisme de Roumanie

    Offres présentées à la Foire du Tourisme de Roumanie


    Toutes nos vacances en un seul endroit! C’est sous cette devise que s’est déroulée la 30e édition de la Foire du Tourisme de Roumanie. Il s’agit de l’édition d’automne, accueillie par la capitale, Bucarest, du 14 au 17 novembre. Les visiteurs ont eu l’occasion de choisir les destinations pour leurs vacances d’hiver ou de consulter celles pour les vacances de printemps et d’été 2014. Dans les minutes suivantes, nous allons passer en revue quelques-unes des plus alléchantes.



    Marilena Stoian, présidente fondatrice de l’Association Nationale pour le Tourisme Rural Ecologique et Culturel, nous propose des vacances à la campagne. «Une de nos offres consiste à fêter Noël et le Jour de l’An dans les pensions touristiques situées dans les villages des comtés d’Alba et de Brasov, de Vâlcea et de Vrancea, pour n’en citer que quelques–uns. Pratiquement, elles concernent toute la Roumanie rurale et s’étalent sur l’année prochaine aussi »



    Prenons le cas d’une famille à deux enfants. «Je leur conseillerais de se rendre à Tulcineşti, près de Târgu Jiu. Ils peuvent loger dans une pension agritouristique et se régaler de produits bio. Imaginez un petit déjeuner avec des fromages faits maison, des oeufs frais pris dans la basse-cour ou de la confiture de myrtilles. Ensuite, ils peuvent aller sur les traces du sculpteur Brâncusi jusqu’à la maison paternelle de celui-ci, histoire de découvrir certaines de ses œuvres telles la Colonne sans fin, la Table du silence ou la Porte du baiser. Les enfants du village leur apprendront à chanter des cantiques de Noël, spécifiques de la contrée d’Olténie. Le lendemain, ils peuvent faire un feu de camp et continuer à interagir avec les villageois. Et s’ils y séjournent plus longtemps, ils ont aussi la possibilité de faire une randonnée en traîneau tiré par des chevaux. Je connais des Français épris des coutumes et traditions roumaines qui nous rendent visite depuis pas mal de temps. Nous avons aussi des hôtes venus d’Allemagne ou d’Israël. Les Allemands s’orientent surtout vers les villages saxons et la région de Mărginimea Sibiului.»



    Le Nord de la Roumanie, le Maramures, a présenté à cette foire des offres censées aider les touristes à se familiariser avec le foyer paysan, mais aussi des invitations s’adressant aux amateurs de sports d’hiver. Cosmin Rohian est le représentant d’un complexe touristique situé en haute montagne, à 1000 m d’altitude. «Pour cette année, nous invitons les touristes à passer aussi le Jour de l’An dans notre ensemble. 10% de notre capacité d’hébergement est encore disponible et les tarifs vont de 1480 lei par personne (330 euros), pour trois nuitées, à 1975 lei (440 euros), pour cinq nuitées, tout compris. Ajoutez-y le festin du réveillon du Jour de l’An, un dîner et un spectacle traditionnels. Nous avons également une offre de ski très alléchante pour la saison 2013-2014, au prix de 799 lei par personne (180 euros), pour quatre nuitées, respectivement cinq jours, en demi-pension, avec ski pass et remontées illimitées. Nos touristes viennent surtout de Hongrie, d’Allemagne et de Belgique.»



    Kristaly Peter nous propose de passer des vacances pleines d’aventures au centre de la Roumanie, à Harghita les Bains. Le Parc Balu, une destination s’adressant aussi bien aux adultes qu’aux enfants, s’enorgueillit de 11 itinéraires balisés et d’une tyrolienne. A propos de cette dernière, précisons qu’elle mesure 985 mètres, ce qui en fait la plus longue tyrolienne d’Europe centrale. «Le parc a 150 éléments de jeu. Nous organisons des activités ludiques en équipe, des glisses sur la bouée. Il y a aussi une patinoire. Nos pistes de ski d’une longueur totale de 7300 mètres sont dotées de quatre téléskis. Pendant la saison froide, le parc est ouvert de 9 h à 16h. Hormis les Roumains, nous recevons la visite des touristes hongrois et britanniques. Même les soldats américains basés à Miercurea Ciuc sont venus faire des entraînements chez nous.»



    Camelia Goarnă nous propose un séjour inoubliable dans la commune de Livezile, du comté d’Alba, plus précisément au Château connu sous le nom de Temple des chevaliers. On peut faire des randonnées dans les parages, du sport, y compris des sports extrêmes, découvrir la cuisine du terroir et l’histoire de ce château, lequel a abrité une caserne militaire roumaine, à l’entre-deux-guerres, et servi de poste de douane du temps de l’Empire d’Autriche-Hongrie. Qu’est-ce qui nous pousserait à envisager un séjour à Livezile? «Tout d’abord le silence et les conditions que nous offrons. Vous y trouverez des conditions de luxe dans un style médiéval, rustique. Toutes les chambres sont meublées de pièces en bois massif et décorées en pierre. Une fois arrivés, vous pouvez visiter la mine de sel de Turda, la cité Carolina, la ville de Cluj-Napoca, les gorges de Turda, la grotte du glacier de Scarisoara. Ce château date des années 1300. Jadis il a été caserne militaire, celle des chasseurs alpins, après quoi il a été acheté par un investisseur de Brasov, qui l’a remis à neuf. La nouvelle construction a été ouverte il y a deux ans et elle est formée de 17 chambres.» En fin de compte, on peut se baigner même si la météo ne le permet pas. C’est le slogan du parc aquatique de Satu Mare, dans le nord-ouest de la Roumanie. Brancsik Zsolt, directeur adjoint de cet Aqua Park, explique: «Le site s’étend sur 12.500 mètres carrés. Il est ouvert tous les jours de l’année. Son espace extérieur est ouvert pendant la saison estivale, alors que l’espace intérieur, couvert, est composé de trois piscines, dont une est consacrée aux enfants et une autre aux débutants. Nous avons aussi sept saunas dont deux saunas finlandais, deux à infrarouge, deux à vapeurs et un sauna à sel, une salle de sports et un centre médical qui a été inauguré début novembre, où les clients sont conseillés par des médecins spécialistes. Le parc aquatique sera ouvert aussi à Noël ainsi qu’à la Saint Sylvestre, quand nous attendons nos visiteurs avec beaucoup de surprises



    Dans l’espoir de vous avoir convaincus de passer un séjour en Roumanie, nous vous invitons à contacter votre agence de voyage pour choisir parmi les innombrables offres de vacances. (trad. : Mariana Tudose, Alexandru Diaconescu)

  • Arsenal Park Orastie

    Arsenal Park Orastie

    L’ancienne base secrète et fabrique de munitions d’Orastie, s’est transformée en 2009 en une véritable fabrique d’adrénaline: Arsenal Park, un ensemble touristique avec trois épaulettes — peut-on lire sur le site de ce parc à thème militaire unique en Europe. Il est situé à la périphérie de la ville d’Orastie, dans le département de Huneodra, à une distance égale des cités daces des Monts Orastie : Blidaru, Costesti, Sarmisegetuza Regia.



    Le long de l’histoire, la cité d’Orastie a dû faire face à l’invasion mongole, aux assauts des Turcs ottomans, à l’épidémie de peste de 1783 et aux nombreux affrontements féodaux. De nos jours, les près de 90 hectares boisés attendent les touristes pour leur faire découvrir la vie dans les casernes, adaptée aux touristes. Petre Racovita, directeur d’Arsenal Park: «Il s’agit du seul musée de Roumanie à thème militaire. En plus, Arsenal Park c’est aussi le musée de technique militaire le plus important de Roumanie. Ses dotations le rendent très attrayant aux yeux des visiteurs. En tant que musée militaire, on peut y découvrir une gamme large d’objets exposés: chars de combats, blindés, artillerie lourde, lance-grenades, canons, mitrailleuses. S’y ajoutent partout dans le parc, dans les pièces, dans les salles de restaurant et de commandement, toutes sortes d’équipements militaires utilisés par l’armée à travers le temps. L’hébergement a un caractère à part et s’inscrit dans la tendance générale d’Arsenal Park; il est structuré sur plusieurs niveaux, selon les grades militaires, nous avons des villas — général, à un niveau de confort adéquat à un général, des appartements-colonel, des chambres officier — qui correspondent aux chambres d’hôtel habituelles et enfin des chambres soldat. Ces dernières sont des chambres spéciales et on peut dormir par exemple dans un transporteur blindé ou encore sur un canon ou dans des chambres de type militaire, avec des lits superposés et dans une ambiance spécifique des casernes ».



    Et puisqu’on parle vacances, les organisateurs ont aussi privilégié les loisirs, qui sont eux aussi inédits. Il s’agit d’une instruction faite en douceur, à savoir des exercices physiques, des pompes et des génuflexions. Le tout pour que les touristes y passent des moments inoubliables. Toute l’activité d’instruction est contre la montre. A noter aussi les concours par équipes et pelotons, dont la responsabilité revient à leurs commandants. Parmi les activités les plus difficiles du point de vue physique, mentionnons les courses à pied où les compétiteurs traînent un pneu derrière eux, sont menottés deux par deux, ou bien portent des masques à gaz. Petre Racovita, le directeur de Arsenal Park passe en revue d’autres facilités de cette unité d’hébergement. « A mon avis, nous sommes les seuls à offrir autant de choses. C’est l’unique endroit de Roumanie qui propose des activités militaires, de l’instruction militaire évidemment sous forme de loisir, des randonnées en véhicules militaires, des combats de paintball et d’airsoft et même des tirs aux armes réels, des tirs à l’arc et à l’arbalète. Hormis tout ça, nous proposons différents sports sur un terrain couvert de gazon en tartan et éclairé pendant la nuit. Nous disposons aussi d’un terrain de mini golf. Nos clients peuvent se relaxer au club, qui est muni de tables de billard et de ping-pong. Nous mettons à leur dispositions aussi différents jeux : échecs, backgammon, fléchettes, air hockey et jeux de cartes. Depuis une année, nous avons aussi un centre spa très moderne, avec piscine intérieure chauffée, saunas, douches, cabinets de massage et salle de fitness, parce que les soldats doivent aussi se relaxer. »



    Les courses d’enduro, soit des courses à moto tout-terrain sur des itinéraires dans les monts Orastiei constituent la plus récente activité à Arsenal Park. Les accros à l’adrénaline sont accompagnés d’un guide spécialisé et les trajets sont conçus conformément à l’expérience des touristes dans la conduite des moto tout-terrain.



    Même durant un petit séjour, les touristes qui n’ont pas effectué le stage militaire auront l’occasion de se familiariser avec le jargon des soldats et l’atmosphère martiale. Pour ceux à avoir effectué le stage militaire, une visite à Arsenal Park peut s’avérer une excellente occasion de revivre des moments uniques, dans un hôtel où la réception s’appelle commandement et à la place du restaurant il y a une popote. Pourtant, l’instruction s’adapte à tous les goûts et il n’y a qu’une seule condition : aimer l’aventure…(trad. : Alexandra Pop, Alex Diaconescu)

  • Attractions touristiques dans le comté d’Alba

    Attractions touristiques dans le comté d’Alba

    Nous vous proposons aujourd’hui une randonnée dans une zone de la Roumanie riche en vestiges et monuments historiques, en beautés naturelles, en coutumes et traditions : le comté d’Alba, situé en Transylvanie et traversé par la route la plus spectaculaire de Roumanie, Transalpina. Le Ravin Rouge, le Glacier de Scărişoara, la Cascade de Vidra, la Colline aux escargots — voilà quelques-uns des plus beaux sites à visiter dans cette contrée.



    Point de départ : Alba Iulia, chef-lieu du département. Selon Emanuel Drăguşin, porte-parole de la société qui gère l’Hôtel Medieval de la ville, tout itinéraire devrait débuter par une visite de la cité: « Tout touriste de passage dans la zone, qu’il soit roumain ou étranger, a beaucoup de raisons de visiter la cité à bastions du type Vauban : Alba Carolina. Il s’agit de la plus grande cité de ce type de Roumanie et du sud-est de l’Europe, couvrant plus de 100 hectares. »



    La cité d’Alba Iulia se distingue également par la richesse des sculptures qui l’ornent. Elle est, d’ailleurs, la cité de ce type la plus richement décorée. Emanuel Drăguşin : «Elle compte 6 très belles portes, dont 3 du côté Est. Le touriste en visite à Alba Iulia peut assister à un spectacle inédit. Depuis 2009, devant l’ensemble architectural de l’Hôtel Medieval a lieu une cérémonie unique en Roumanie : la relève de la garde. Chaque jour à midi, des soldats portant des uniformes militaires du 18e siècle accomplissent cette cérémonie devant la 3e porte de la cité. La relève de la garde apporte plus de vie et de couleur à la cité connue sous le nom de Alba Carolina et constitue une attraction pour les touristes. Les soldats de la garde de l’ensemble architectural peuvent être admirés aussi sur le trajet des 3 fortifications faisant partie de cet ensemble et respectivement aux portes de la cité. Des chevaux de race appartenant à notre centre d’équitation sont utilisés pour cette cérémonie, ce qui la rend encore plus belle et plus pittoresque. Pendant la saison estivale, les samedis la relève de la garde s’accompagne d’une autre cérémonie, celle des coups de canon — elle aussi unique en Roumanie ».



    Autre élément intéressant à signaler : à l’intérieur de la cité, rue Mihai Viteazu, est enregistrée la plus grande densité de monuments historiques par mètre carré de Roumanie. Des tours guidés en plusieurs langues — français, anglais, allemand et hongrois — vous les feront connaître. La cité peut être visitée à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. L’entrée est gratuite. Vous devez payer pour voir par exemple le Musée national de l’Union ou parcourir le trajet des 3 fortifications. Une bonne partie de la relève de la garde peut être suivie gratuitement.



    D’une année à l’autre, Emanuel Drăguşin a eu l’occasion de parler à un nombre croissant de touristes étrangers. Ils sont tous impressionnés par ce qu’ils ont vu à Alba Iulia. Ils sont revenus, devenant des ambassadeurs des beautés de ces lieux — affirme notre interlocuteur. Emanuel Drăguşin n’oublie pas de nous signaler le domaine skiable Şureanu : « Il est situé dans les montagnes dont il porte le nom. Şureanu est une destination touristique non seulement hivernale, mais aussi estivale. Les nuages qui s’accumulent au-dessus de la plaine de l’ouest du pays se déplacent vers cette zone, c’est pourquoi il y a toujours là beaucoup de neige et cela pendant environ 6 mois par an. La couche de neige est toujours suffisante pour les sports d’hiver. Le domaine Şureanu dispose de 10 pistes de ski, deux remonte-pente et un télésiège. Les investissements prévus en 2014 feront de Şureanu le plus grand domaine skiable de Roumanie, avec un potentiel touristique important. Il est situé entre deux sommets de plus de 2000 mètres — Pătru et Auşel d’une part et le sommet Şureanu de l’autre. C’est pourquoi, le domaine offre aux touristes non seulement des conditions idéales pour pratiquer les sports d’hiver, mais aussi des paysages magnifiques ».


    Si vous souhaiteriez skier, mais vous ne savez pas ou n’avez pas l’équipement nécessaire, en bas des pistes vous trouverez tout ce qu’il faut : un moniteur et des équipements à louer.



    Nous quittons — à regret — la ville d’Alba Iulia, car d’autres découvertes nous attendent. L’ethnologue Daniela Florean, directrice du Centre culturel « Augustin Bena » d’Alba Iulia nous en donne un avant-goût : « Qu’il s’agisse d’histoire, de littérature ou d’ethnographie, le comté d’Alba a de quoi séduire le voyageur qui s’aventure dans le parages. Les fêtes champêtres sont des moments privilégiés pour connaître ce visage de la région. La plus importante est organisée pour la Saint Elie sur le mont Găina. Ce mont est presque devenu une marque grâce aux festivités qui y ont lieu, ainsi qu’aux femmes qui y jouent du cor des Alpes.»



    Dans la zone rurale on peut admirer les costumes traditionnels vieux de plusieurs siècles, les tissus décoratifs, les sacs à main en laine, les objets ménagers en bois et en céramique, des choses que beaucoup d’entre nous n’ont jamais vues ou, si on les a quand même vues, on en avait oublié l’existence, affirme Daniela Florean : « L’on a essayé de reconstituer des fermes paysannes. L’une d’entre elles se trouve à Cetatea de Baltă, localité historique aussi, parce qu’elle est une ancienne cité bâtie par le prince régnant Etienne le Grand. Cette maison-musée ajoute du pittoresque à ces parages, puisque c’est la petite ferme d’un viticulteur. Cetatea de Baltă est située à proximité des fameux vignobles de Jidvei. Ceux qui s’y rendent peuvent voir comment le vin était produit au temps jadis. »



    Voilà donc quelque repères pour des vacances inoubliables en Transylvanie. Nous vous attendons sur les ondes pour de nouvelles découvertes la fois prochaine. (trad. : Dominique)

  • Târgovişte et ses alentours

    Târgovişte et ses alentours

    Entre les années 1396 et 1714, la Cour princière de la Valachie, province historique située dans le sud de la Roumanie actuelle, se trouvait à Târgoviste. De nos jours, cette ville peut être la destination parfaite pour un voyage dans le temps, dont le point de départ est d’habitude le clocher datant de la fin du 16e siècle.



    Ovidiu Cârstina, le directeur du musée de la Cour Princière de Târgoviste passe en revue les points forts d’une visite dans la région. « Le musée de la Cour princière de Târgoviste est composé de 14 musées situés dans la ville de Târgoviste et dans le département de Dâmbovita, musées qui couvrent une vaste partie de ce que nous appelons muséographie. Parmi ces musées, le plus important est celui de la Cour princière. Elle a été récemment restaurée et se présente aux visiteurs avec un tout nouveau visage. En effet, ceux qui se rendent à Târgoviste peuvent visiter la Cour princière, à l’intérieur de laquelle, hormis les monuments moyenâgeux, se trouve aussi le musée de l’imprimerie et du livre roumain ancien. Ce musée, unique en Roumanie, nous l’avons replacé ici parce que ce fut à Târgoviste qu’a été imprimé le premier livre de l’espace roumain. La Cour princière est un lieu à part aussi en raison des monuments qu’elle abrite. Il s’agit de la grande église princière, dont l’architecture est également remarquable, réalisée en 1698, à l’époque du prince régnant Constantin Brancovan. Actuellement elle est d’origine à 90%. La Tour de Chindia est également un symbole de la ville de Târgoviste et du département de Dâmbovita. N’oublions pas non plus les ruines du Palais qui cachent des histoires très intéressantes, que nos guides racontent aux visiteurs. La cour princière constitue d’ailleurs le point fort de toute visite de notre musée. »



    Hormis la Cour princière, les touristes peuvent visiter plusieurs autres sites puisque l’offre culturelle de la ville de Târgoviste est très variée, explique Ovidiu Cârstina « Ce musée est heureusement complété par les autres, à savoir : le musée d’art qui se trouve tout près de la Cour princière. Ouvert en 2009, cette institution accueilles d’importantes collections d’objets d’art datant du Moyen Âge jusqu’à l’époque contemporaine. Des peintres roumains fameux ont signé les toiles entrées au patrimoine de ce musée d’art : Nicolae Grigorescu, Sava Heltia, Tonitza, Gheorghe Petrascu et beaucoup autres. N’oublions pas non plus que l’exposition s’ouvre sur l’art médiéval, l’art brancovan qui est particulièrement beau et intéressant. Nous invitons les visiteurs à se rendre aussi au Musée d’histoire de Târgoviste, qui accueille des pièces de trésor, uniques dans cet espace historique. C’est également ici que les touristes peuvent visiter la Maison-atelier Gheorghe Petrascu, l’endroit où le grand peintre a habité et travaillé. Je mentionnerais aussi la récente inauguration de l’exposition « Les métamorphoses d’un espace de la mémoire », accueillie par l’ancienne unité militaire où le 25 décembre 1989, le couple Ceausescu a été jugé et ensuite exécuté. »



    Pourquoi vaut-il également la peine de visiter les alentours de la ville de Târgoviste ? C’est le même Ovidiu Cârstina qui répond : « Le département de Dâmbovita accueille toute une série de très beaux musées, dont l’histoire est fascinante. Je mentionnerais la Maison atelier du peintre Gabriel Popescu, une personnalité remarquable de l’art graphique roumain, un très beau musée dans le nord du département, consacré à l’art de la montagne, à Pietrosita, une très belle localité qui vaut également le détour. Il convient aussi de mentionner dans le même département, le Palais brancovan de Potlogi, actuellement en train d’être rénové et qui sera rouvert au public prochainement. Ses visiteurs auront l’occasion de découvrir comment se déroulait la vie de cour à l’époque du prince régnant Constantin Brancovin. En plus de tous ces objectifs, le département de Dâmbovita s’enorgueillit d’un riche patrimoine naturel. C’est dans la région de montagne du département, mais aussi autour de la ville de Târgoviste, que se trouvent toute une série de monastères exceptionnels. Je rappellerais aussi le musée de l’archevêché de Târgoviste qui est également spécial. »



    Et avant de finir, rappelons que la ville de Târgoviste a plein de restaurants, pubs et boites de nuit où les plats traditionnels s’harmonisent avec vins de qualité. A votre santé ! (trad.: Alex Diaconescu)

  • Haloween en Roumanie

    Haloween en Roumanie

    Depuis plusieurs années, la Roumanie marque aussi la fête de Halloween le 31 octobre. Cette fête aux citrouilles et aux costumes censés effrayer les gens a encouragé les agences de tourisme à modifier leurs offres. Les professionnels du domaine proposent désormais des séjours dans des maisons hantées, avec feux de camp, bals à l’ancienne et autres danses traditionnelles.



    Dans les grandes villes – Cluj, Brasov, Sibiu, Bucarest -, les boîtes de nuit proposent déjà des fêtes thématiques. Cette année, le 31 octobre est un jeudi et par conséquent, les offres spéciales s’étendent aussi pour le week-end du 1er au 2 novembre. A Bucarest par exemple, la frayeur est à retrouver au Palais Bragadiru de Bucarest. Cet immeuble superbe, bâti en 1905 d’après les plans de l’architecte autrichien Anton Shuckerl, accueille un dîner avec la fameuse famille Addams. Vous pouvez ensuite danser parmi des tombeaux, squelettes et toiles d’araignée dans la salle WonderUnderWorld. Des costumes thématiques sont également mis en vente sur la terrasse du palais, où des professionnels de la peinture sur visage vous attendent pour l’occasion. La fête commence samedi, le 26 octobre, à 22 heures et le billet coûte environ 15 euros.



    En Transylvanie, au pays de Dracula, le succès de la fête de Halloween est garanti. Du moins c’est ce qu’affirment les organisateurs de la première édition d’un festival du film d’épouvante et fantastique. Parmi eux figure aussi Anca Gradinaru, journaliste et critique de film. « Dracula est tout simplement une marque qui jouit d’une popularité immense et que les Roumains n’ont pas su exploiter jusqu’ici. Ce qui plus est, en Roumanie il existe peu de festivals du film d’horreur et fantastique. Le public de ce genre de festivals est extrêmement fidèle et enthousiaste. Nous avons pensé que l’idée de tenir un tel festival dans le pays de Dracula était excellente, et qu’elle disposait d’un potentiel extraordinaire. »



    Imaginé initialement comme programme de trois jours, l’événement s’étend maintenant sur cinq jours. Il s’agit donc d’un festival de taille moyenne qui regroupe une quarantaine de films, affirme Anca Gradinaru : «Nous commençons le 30 octobre par « Crypt animation nights », un événement qui regroupe des animations d’épouvante et un concert live. Nous continuons par une fête de Halloween et des films classiques mais aussi nouveaux. Au programme figurent également des court métrages roumains et étrangers, un film muet réorchestré et beaucoup, beaucoup de fêtes thématiques. Une soirée du festival se tient aussi au château de Bran, où nous projetons le tout premier film avec Dracula, « Nosferatu ». Cette projection sera suivie bien entendu par une autre fête de Halloween. Nous essayons donc de mélanger les films aux loisirs et à la musique. C’est pourquoi le groupe Aria Urbana aura un concert dans la Cave de l’horreur, un endroit spécialement aménagé pour ce festival, que nous avons réussi à rendre effrayant et attrayant à la fois. Samedi, à Bran, dans une tente, les touristes sont invités à goûter à toute sorte de délices culinaires. Ceux qui souhaitent participer à ces fêtes sont encouragés à porter des costumes puisque nous organisons aussi des concours du meilleur personnage: vampire, zombie etc. Nous proposons toute sorte de concours avec des prix. »



    En automne, la ville de Brasov, dans le centre de la Roumanie, est pleine de touristes. Ceux-ci sont très nombreux pendant la fête de Halloween parce qu’ils connaissent l’histoire du fameux vampire Dracula, affirme Anca. «Les hôtels proposent également des offres spéciales. Même si nous en sommes à la première édition, nous espérons gagner de la notoriété, en misant sur une marque connue, mais aussi sur le fait que dès la première édition l’offre est assez variée. Même un touriste qui n’est pas passionné de films d’horreur peut trouver des choses à voir et à faire. Il peut visiter cette contrée, qui est magnifique, et de plus en plus appréciée. La Transylvanie est une région magique, et le public du festival peut également la visiter pendant la journée avant de se rendre aux projections et aux fêtes. Pendant cette période, à Bran, nous faisons du tourisme et de la socialisation, ce qui à mon avis est la recette parfaite.»



    David Jalea, coordinateur de programmes dans une agence de voyage de Brasov, propose lui aussi deux paquets touristiques. « Pour Halloween, nous avons deux paquets spéciaux, en fait deux itinéraires : l’un de quatre jours et l’autre de sept où nous invitons les touristes étrangers à venir en Roumanie afin de découvrir non seulement les sites culturels et historiques, mais aussi la beauté de la nature. Pendant ce séjour, les touristes apprennent toute sorte d’informations sur Vlad Tepes, données historiques et légendes. Le point culminant est la fête de Halloween. La Transylvanie et notamment un château médiéval constituent le meilleur endroit pour marquer cette fête. C’est pourquoi nous en organisons une à Hunedoara, au château des Corvin, qui date du XIVe siècle. Il s’agit d’une fête privée, ouverte exclusivement aux membres du groupe de touristes. L’atmosphère sera médiévale, avec chevaliers, danses, spectacles de feu et lumière, suivis par un dîner médiéval, véritable festin des chevaliers d’antan. Durant l’itinéraire, les touristes visiteront la capitale Bucarest, la ville de Curtea de Arges, la citadelle de Poenari, la ville de Sibiu, la cité de Sighisoara, la ville de Brasov, le château de Bran et le monastère de Snagov. »



    Le port d’un costume n’est pas obligatoire, mais il est encouragé, puisque des prix seront accordés pour les meilleurs costumes. Et vu que c’est la troisième année que l’agence de voyages de David Jalea organise des fêtes de Halloween, celui-ci parle des impressions de voyage de ses clients: « La plupart de ceux qui nous ont visités sont partis avec une excellente impression sur la Roumanie. Ils ont été enchantés du potentiel touristique et culturel du pays. Ils ont aimé les sites historiques, la multitude de choses que nous pouvons leur montrer : châteaux, monastères peints de Bucovine, grandes villes telles Cluj et Sibiu, le delta, les Carpates, les traditions, la cuisine du terroir. Durant Halloween, nous recevons des touristes américains, canadiens, britanniques, donc provenant de pays où Halloween est déjà une tradition. Par ailleurs, nous recevons également des touristes d’Allemagne, d’Espagne et de l’Amérique du Sud. »



    Voici donc quelques repères de ce que peuvent offrir les agences roumaines de tourisme pendant la fête de Halloween. Même si le costume est facultatif, la frayeur est garantie…(trad.: Alex Diaconescu)

  • L’automne à la campagne

    L’automne à la campagne

    L’automne s’est bien installé en Roumanie et avec lui son flot de couleurs, d’odeurs et de saveurs. Et comment faire pour en profiter au maximum sinon en s’évadant à la campagne pour y passer de belles vacances hors saison?



    Pour ceux d’entre vous qui souhaitent profiter des dernières journées ensoleillées, l’Association Nationale pour le Tourisme Rural, Ecologique et Culturel, ANTREC, a mis en place le programme Des vacances à la campagne” qui se propose de vous faire découvrir les beautés du village roumain. Madame Violeta Didilica patronne d’une pension touristique de la commune de Ceahlau dans le département de Neamt nous en parle: Nous avons pris la décision de faire inscrire notre pension dans le programme Des vacances à la campagne” lancé par ANTREC. Notre grand atout est justement l’emplacement au cœur d’un paysage magnifique avec une belle vue sur le lac Izvorul Muresului aux pieds du Mont de Ceahlau. A tout cela s’ajoute une liste de services mis à la disposition de nos clients: hébergement, restauration, terrain de sport et toute sorte d’activités. On organise des visites dans des bergeries locales où les touristes peuvent participer à la préparation du fromage. On les emmène aussi en haute montagne et surtout, on les invite à retrouver le calme de la vie campagnarde, dans un village traditionnel où l’on entend le chant des coqs au petit matin”.



    Une fois à la campagne, le touriste est invité à choisir sur une liste de pensions classées 2,3, 4 ou 5 marguerites — l’équivalent des étoiles- l’occasion de respirer l’air pur et de profiter des bienfaits de la nature et de la cuisine du terroir. Violeta Didilica: Notre pièce de résistance est la truite fumée cuite sur une écorce de sapin, dont elle emprunte l’odeur spéciale. Il y a ensuite le fromage frais provenant directement des bergeries locales ou encore la viande de mouton fumée qui est spécifique à notre contrée. Ceci dit, je voudrais convier tous vos auditeurs à nus rendre visite, pour y passer un séjour de cinq nuitées, petit déjeuner compris. On met à leur disposition un restaurant où la cuisine du terroir est à l’honneur. D’ailleurs, notre pension s’ouvre également aux compagnies qui souhaitent y organiser des cours de formation pour leurs salariés. On a une salle de conférence, dotée de connexion Internet et de tout ce qu’il faut pour y tenir des cours ».



    Si vous êtes en quête d’une région pittoresque presque figée dans le temps, vous devriez absolument vous rendre au Maramures, dans le nord de la Roumanie. Pour plus de détails, nous passons le micro à Victoria Berbecaru, responsable d’ANTREC : «Tout est beau en automne. Les vergers regorgent de fruits, la forêt enfile de beaux habits rouges et jaunes. Or, inspirées par la nature, les femmes de chez nous teintent les laines en différentes couleurs à base de produits végétaux. On attend donc les touristes à s’exercer à l’art de la teinture des laines pour se voir fabriquer par la suite un pull en couleurs automnales. Ou bien, on les attend dans la cuisine, là on l’on prépare en cette période de l’année une magnifique confiture de coings ou du jus de pommes, très bon en fin de repas. Les femmes ont déjà rempli leurs pots de confiture et préparé les conserves pour hiver. Le touriste qui franchit le seuil de notre maison se verra vite intégrer au sein de la famille, il apprendra à travailler, à teindre, à faire la cuisine, à tricoter des vêtements chauds. Ce sera pour lui une leçon de vie censée faire du Maramures une destination où il souhaiterait bien revenir. On vous attend donc bien nombreux si vous souhaitiez apprendre davantage sur la contrée de Maramures, sa cuisine et son art traditionnel ».



    Quelle que soit la contrée choisie, qu’il s’agisse d’un petit village saxon de Transylvanie, d’une belle pension de Bucovine ou du Maramures, vous pourriez en profiter pour ramener chez vous des produits locaux, histoire de gâter vos proches: saucisses fumées, pots de confiture ou de miel, gâteaux ou chocolat faits maison, marmelade, bouteilles de vin. Et surtout, de belles photos à même de donner envie à vos proches d’inscrire la campagne roumaine sur la liste de leurs prochaines destinations de vacances… (trad. : Ioana Stancescu)


  • Les Journées de la ville de Iasi

    Les Journées de la ville de Iasi

    Manifestations culturelles, compétitions sportives, spectacles et visites figurent au programme des Journées de la ville, organisées sous l’égide de la municipalité de Iasi. Une manifestation qui s’ajoute à un ample programme religieux organisé par l’Archevêché de la Moldavie et de la Bucovine pour commémorer Sainte Parascève.



    Quelques jours durant, de nombreux lieux vous ouvriront leurs portes, tandis qu’une multitude d’événements seront organisés pour l’occasion: la Parade des Costumes d’époque, le Festival folklorique « La rose de Moldavie », des spectacles en plein air, la Foire d’automne et la Fête du Vin, le tout couronné par un immense feu d’artifices organisé le 15 octobre. Pour plus de détails, nous avons invité au micro Victoria Epurean, guide touristique, et Sebastian Buraga, porte parole de la municipalité de Iasi. Victoria Epurean accompagne chaque semaine les touristes dans un tour guidé gratuit de la ville. « Le centre de tourisme de la ville, appuyé par les étudiants de l’Université A.I. Cuza, organise en cette période de l’année un concours appelé Reconnaissez-vous Iasi?”. Il s’agit d’une visite piétonne gratuite de tout le centre-ville, organisée chaque mercredi. Une occasion pour les habitants qui pensaient bien connaître leur ville de découvrir le contraire. Et une occasion pour les étrangers, qu’ils soient touristes ou hommes d’affaires, de se laisser impressionner par notre histoire et notre culture. Ils ont été touchés particulièrement par les nombreuses églises, le Palais de la Culture ou bien l’édifice du Théâtre national récemment rénové. La ville de Iasi est riche en monuments et si je devais faire un classement des plus importants, eh bien le Théâtre national serait en première position, suivi par le Musée de l’Union, la Maison Pogor et les monastères tant de la ville que des alentours ».



    Le Palais de la Culture dont la construction a démarré en 1906, l’Eglise des Trois Hiérarques érigée en 1635, l’Archevêché, le Monastère de Golia et même la Place de l’Union — voilà autant d’édifices à ne pas rater une fois à Iasi, nous dit notre guide, Victoria Epurean. Bien sûr, à cette petite liste peut s’ajouter une autre comportant les musées les plus représentatifs de la ville parmi lesquels celui de l’Union et la Maison Pogor, siège de la société littéraire Junimea. Et puisque ces jours-ci, Iasi s’apprête à faire la fête, voyons quelques repères culturels à découvrir en cette période de l’année. En tête de liste: la Parade des costumes d’époque. « C’est un événement organisé chaque année en prenant comme source d’inspiration le Iasi d’antan. Par exemple, l’actuel boulevard Stefan cel Mare (Etienne le Grand) s’appelait jadis la Ruelle des Boyards et il servait de lieu de promenade aux grandes dames de la ville. Nous, on se propose justement de ranimer cette ambiance de jadis à travers une parade des costumes à laquelle s’ajoute un Salon de la confiture organisé au monastère de Golia. Pourquoi là? Parce que c’était bien à Golia qu’il y avait deux fontaines renommées pour la qualité de l’eau. Les habitants s’y rendaient donc pour s’en ravitailler et s’en servir pour préparer la meilleure confiture. Le Salon ouvre ses portes chaque année et il invite les touristes à goûter à toute sorte de confitures dont certaines assez bizarres. Et je pense à celle d’oignon, de piment ou de rose. Ca vaut vraiment la peine de les essayer. »



    A son tour, Sebastian Buraga, porte parole de la municipalité de Iasi, affirme: « Cela fait plus de dix ans que Iasi est devenu capitale de l’orthodoxie en Europe du sud-est, et la fête de Sainte Parascève rassemble chaque année le plus grand nombre de pèlerins jamais enregistré en Roumanie. Et je pense à un chiffre record de 800.000 fidèles qui nous ont parfois rendu visite du 7 au 15 octobre. Quant aux Journée de la ville, l’idée appartient aux maires de Iasi et remonte aux années 1920-1930. A l’époque, on y organisait des foires très importantes dans la région. Par conséquent, appuyés par l’Archevêché de la Moldavie et de la Bucovine, on a décidé de renouer avec cette tradition pour célébrer les Journées de la ville en même temps que la fête de Sainte Parascève ».



    Une fois le mois d’octobre arrivé, Iasi ouvre ses portes aux maîtres artisans qui y organisent des foires et des expositions. Autant d’événements qui s’accompagnent de concerts de musique traditionnelle, de pièces de théâtre, de soirées de poésie ou de photographie. Pour plus de détails, repassons le micro à Sebastian Buraga, porte parole de la municipalité: « Nous avons des événements aussi bien à caractère laïc que religieux. Pourtant, si je pense aux touristes étrangers, je crois que c’est le côté spirituel des manifestations qui devrait prendre le dessus. Car pour la Sainte Parascève, la ville accueille un phénomène spirituel particulier. De ce point de vue, on a l’occasion d’assister à un pèlerinage tout aussi important que ceux faits par les catholiques en France ou en Italie. Donc, la commémoration de Sainte Parascève et la messe en plein air devraient figurer en tête de classement des choses à faire une fois à Iasi. S’y ajoute la Foire du Vin, une fête qui nous fait penser à une sorte d’Oktoberfest qui fait du vin – et non pas de la bière – la pièce de résistance. La liste se poursuit par la Soirée des Valeurs, consacrée aux personnalités de Iasi. C’est un événement par lequel on se propose de faire connaître au grand public les noms des ceux qui ont contribué par leurs activités aux valeurs nationales et internationales. Et je souhaiterais vous dire que la ville de Iasi aspire au statut de capitale européenne en 2021. Du coup, on fait de notre mieux pour mettre en évidence le rôle culturel et spirituel de notre ville et on compte beaucoup sur l’appui des autorités, des médias, des hommes de culture pour voir notre objectif se concrétiser ».



    Chers amis, notre périple radiophonique prend fin ici. Pourtant, je pense que vous avez déjà suffisamment d’arguments pour inscrire Iasi sur la liste de votre prochaine destination de vacances…(trad.: Ioana Stancescu)


  • La Roumanie vue par les yeux des gagnants du Jeu-Concours «  Radio Roumanie 85 »

    La Roumanie vue par les yeux des gagnants du Jeu-Concours « Radio Roumanie 85 »


    Les gagnants du Grand prix du jeu concours “Radio Roumanie 85 », Elena Kurbanova et Igor Paskarev d’Ashgabat, au Turkménistan, ont achevé la semaine dernière leurs vacances de 10 jours en Roumanie. L’occasion pour eux de découvrir des régions couvertes par des stations locales de la Radio publique, à savoir Gorj, Timis et Cluj. Ecoutons les impressions d’Elena Kurbanova, à la fin de son séjour en Roumanie : « Combien d’endroits ai-je eu l’occasion de découvrir, combien de choses n’ai-je pas apprises sur ce pays ? Le programme a été très riche, et ce dans une période de temps assez brève. Nous avons voulu voir le plus possible. Nous avons visité les stations régionales de la Radio roumaine, des villes de Craiova, Timisoara et Cluj Napoca. Les rédacteurs de ces antennes nous en ont présenté en détail l’histoire, ainsi que leur activité, les plans visant à améliorer les émissions radiophoniques. Ils nous ont montré comment ils préparent leurs émissions et enregistrements, et présenté les salles de concert. Pour nous, il a été important d’apprendre tant de choses sur tout ce qui relève de l’émission radio, vu que nos vacances en Roumanie sont le résultat de notre participation au jeu concours consacré au 85e anniversaire de la Radio publique roumaine, qui sera célébré le 1er novembre ».



    Certes, les vacances de nos auditeurs ne se sont pas limitées aux visites dans les studios des antennes régionales. Les musées en plein air ou ceux abrités par des bâtiments historiques ont été autant de priorités à l’agenda de nos auditeurs. «Nous avons visité les musées ethnographiques en plein air, qui réunissent des maisons et des fermes paysannes uniques, ou encore des églises en bois, datant du 15e jusqu’au 20e siècles. Il s’agit du manoir Cartianu et du Musée de Curtisoara du département de Gorj, du Musée du village de la région de Banat, à Timisoara et du Parc ethnographique de Cluj-Napoca. J’aimerais mentionner notamment la visite de l’ensemble de sculptures de Constantin Brancusi et des musées. Je me réfère au Musée départemental et au Musée d’art de Targu Jiu, au Musée d’Art de Timisoara, qui réunit des œuvres de peintres roumains renommés, dont Corneliu Baba. J’ai aussi était impressionné par les portraits du compositeur George Enescu. Je ne saurais oublier le Musée de la révolution de 1989, à Timisoara. Les objets qui y sont exposés ou encore les témoignages historiques sont très touchants. De même, nous avons apprécié les espaces verts des villes, tels le parc des roses, de Timisoara, et le Jardin Botanique de Cluj-Napoca. J’ai été hautement impressionnée par la Saline de Turda où j’ai passé plus d’une heure. Je suis descendue jusqu’à 120 mètres et j’ai visité le lac souterrain. Ce qui est unique c’est que la saline soit ouverte depuis 1271. »



    Elena Kurbanova est également une véritable mélomane. Elle n’a donc raté aucun événement musical organisé dans les endroits visités. Heureusement, qu’il y en a eu beaucoup : «En tant que passionnée de musique j’ai voulu écouter des interprétations en direct et mes amis roumains m’ont aidé à accomplir mon désir. J’ai pris part à des festivals traditionnels, dans la localité Baia de Fier, du département de Gorj, et sur la Place de l’Union de Cluj Napoca. Autant d’occasions pour écouter des chansons traditionnelles interprétées par des solistes de tous les coins de la Roumanie. J’ai aussi participé à une ronde, j’ai dansé de tout mon cœur. De même, sur notre demande, nous avons participé à un concert de l’Orchestre philharmonique de Banat sur la musique du génial compositeur roumain, George Enescu. Nous n’avons non plus raté les concerts de musique moderne: à Cluj nous avons écouté un concert du groupe Nightlosers dont j’ai apprécié la façon de mêler les genres : rock, blues et éléments de musique traditionnelle. »



    Habitués au paysage architectonique de leur pays natal, où la majeure partie de la population est musulmane, Elena et Igor, qui sont chrétiens-orthodoxes, se sont dits impressionnés par le nombre élevé de lieux de culte et l’attitude des Roumains à l’égard de l’église: « J’aimerais avant tout remarquer l’attitude du peuple roumain envers la religion, qui témoigne de son sérieux et de sa piété. Dans chaque village visité, j’ai découvert de très belles églises orthodoxes, datant des XV et XVIe siècles. Ce qui est important c’est qu’elles ont été très bien conservées. Pour ne plus parler des icônes et des fresques qui sont vraiment uniques. Les monastères ont également exercé une forte impression sur nous : Tismana, Crasna et Polovragi, au département de Gorj, le Monastère Sainte-Anne d’Orsova et le Monastère Nicula du département de Cluj. Le peuple roumain manifeste un profond respect des monuments historiques : les centre-villes historiques de Timisoara et de Cluj sont tout à fait exceptionnels. Les places et les bâtiments des XVI et XVIIe siècles sont admirables. J’ai beaucoup aimé les Places de l’Union et de la Victoire, à Timisoara. »



    Durant leur voyage en Roumanie, Elena Kurbanova et Igor Paskarev ont aussi goûté à la cuisine et au vin du terroir: « J’ai adoré les « mititei » et la salade de champignons du hêtre. Malheureusement je n’ai pas retenu les noms des plats et je n’ai pas eu l’inspiration de les noter. Les vins roumains sont décidément très bons, les Roumains ont de quoi être fiers. J’ai visité les Chais Recas où j’ai également été invitée à une dégustation. La cuisine roumaine est très intéressante et originale, les condiments utilisés y étant pour beaucoup. Et puis, la présentation des plats a été vraiment unique, on dirait des œuvres naturelles d’art qu’on ne voulait pas détruire. Tout a été parfait. Nous en sommes très contents ».



    Elena et Igor nous ont promis de parler de la Roumanie comme d’une destination touristique idéale et de la recommander à leurs amis et proches. A souligner que la Roumanie vient s’ajouter à une longue liste de pays visités par nos auditeurs. Hormis les paquets touristiques offerts par les agences de tourisme, les jeux-concours organisés par RRI demeurent une excellente opportunité pour découvrir la Roumanie. Ne ratez donc pas nos jeux concours et répondez correctement aux questions posées! (trad. : Alexandra Pop)

  • Des caves roumaines à vin

    Des caves roumaines à vin

    . Et comme le Patronat national de la Vigne et du Vin annonçait récemment qu’en 2013 la Roumanie connaîtrait son record des trois dernières années du point de vue de la production de raisin et de vin, profitez de notre invitation et cherchez le chai qui vous fait envie pour une dégustation.



    Lucia Pârvu, dégustatrice experte, avec une expérience de plus de dix ans dans l’organisation du tourisme vinicole, et directrice de Vinvest, nous parle de ce qu’est aujourd’hui le tourisme vinicole en Roumanie: « Cela comporte des destinations touristiques viticoles, la possibilité de présenter des châteaux, des manoirs, des caves à tradition ancienne, des possibilités d’hébergement, de loisirs, de sport, ainsi que des attractions culturelles et historiques. Une fois arrivés à destination, nous connaîtrons la vigne, le vin et les vignobles. Quand on dit cave à vin ou chai, on dit terroir, cela comprend les traditions et les coutumes de la zone en question. A chaque visite dans une cave à vin, on vous présente d’abord la vigne, on vous parle de la vinification telle qu’elle est aujourd’hui et on vous offre la possibilité de déguster effectivement les crus typiques dans certaines caves. Dernièrement, on associe la dégustation aux menus qui se marient avec ce vin-là ».



    Effectivement, les chais ne sont plus, depuis longtemps, des caves avec des milliers de bouteilles de vin poussiéreuses entreposées là. Ils sont maintenant des endroits chargés de légendes et d’histoire, où des événements sont organisés, et où des expériences à part sont créées. Lucia Pârvu commence ce périple dans l’ouest du pays, à Recaş, où l’idée de tourisme viticole a pris naissance voici dix ans. Marius Paşca, responsable touristique à Recaş : « Tout tourne autour du vin. Les mets que nous proposons ont à chaque fois trait au vin. Il y a des menus allant des plats traditionnels, spécifiques à la zone ouest, jusqu’aux menus internationaux. Nous commençons par du poisson, des fruits de mer, des salades, du goulasch et des sarmale ; nous nous limitons à quelques recettes soigneusement choisies. La cuisine est au plus haut niveau, et les plats sont préparés de manière à très bien s’associer aux vins proposés pour la dégustation. La variante standard, avec trois plats et dégustation de vin plus du vin à table, donc un vrai festin, se monte à 160 lei par personne, soit 35 euros ».



    Lucia Pârvu, dégustatrice experte, directrice de Vinvest, nous familiarise avec d’autres chais célèbres de l’ouest du pays, ouverts au tourisme viticole: «Je mentionnerais le Wine Princess, renommé pour des crus tels la Cadarcă, le Furmint, le Cabernet, le Franc et le Burgund. Ces caves disposent aussi de leurs propres places d’hébergement, chose très importante. Car lorsque l’on visite un chai, on souhaite ne pas quitter l’endroit, avec ses histoires et ses mystères, cette soirée-là. Beaucoup de chais offrent maintenant la possibilité d’y passer agréablement toute une fin de semaine. Chacun a ses crus spécifiques. Nous avons les crus internationaux ; Chardonnay, Sauvignon blanc, Riesling, et les rouges : Merlot, Cabernet, Sauvignon. Nous avons aussi nos cépages roumains. Et je mentionnerais, toujours dans l’ouest du pays, les celliers Elite Wine et Petro Vaselo ».



    L’importance de la région viticole de Transylvanie n’est pas donnée par l’étendue de ses vignobles, qui ne dépassent pas les 14.000 ha, mais par la qualité des vins produits là, avec des nuances à part, de la noblesse et de l’originalité. La culture de la vigne est favorisée par un relief qui semble lui être spécialement destiné, formé de coteaux qui n’attendent que d’être recouverts de vigne. Notre guide du jour, Lucia Pârvu : « Nous arrivons en Transylvanie, où le chai de Jidvei nous attend avec son château et ses mystères. Les nouveaux vins Misterium, créés maintenant, sont de véritables mystères, des cépages de la zone : Gewürtztraminer, Muscat Ottonel, Pinot gris et Riesling. A chaque endroit, après le trajet classique vignoble, vinification, nous arrivons au chai, au château, dans l’histoire du château, avec les pierres qui abritent des milliers d’histoires — et ces histoires nous sont racontées. On passe ensuite à Liliac, The Wine of Transylvania, une cave de date récente, avec son Nectar of Transylvania, un vin extraordinaire, produit après avoir laissé les grappes se déshydrater à 70%. Le Nectar est obtenu des 30% restants. Toujours en Transylvanie, nous passons par Domeniile Boieru, avec leur Muscat Ottonel et leur Gewürtztraminer, pour arriver à la cave de Ţelna, avec ses crus Fetească Albă, Sauvignon blanc, qui donnent le typique de cette zone viticole. En Transylvanie, nous avons des vins blancs à acidité élevée ».



    La Moldavie dispose d’un tiers de la zone viticole du pays. Les plantations de vigne s’étendent sur toute la longueur de la province. Lucia Pârvu nous signale où il faut absolument nous arrêter. « Nous sommes arrivés en Moldavie. On donnera la priorité à Cotnari, avec une viticulture qui remonte à il y a 2000 ans, avec des cépages typiquement roumains. On ne peut pas dépasser Cotnari sans apprendre son histoire, sans goûter à la Grasă de Cotnari, à la Frâncuşă et à la Fetească albă. Dealu Mare, c’est une succession de 20 caves sur une soixantaine de kms. La moitié dispose de centres touristiques, prêts à présenter leurs vins et leurs histoires. Chemin faisant, nous arrivons à Pietroasa, une station de recherche et de développement, avec des cépages incroyables, et son histoire de la Mère poule aux poussins d’or, un impressionnant trésor. A Pietroasele, vous allez trouver quelque chose d’inédit, la pension La Butoaie (Aux Fûts). Il y a des caves à vin, mais l’hébergement est spécial : il se fait dans d’anciens tonneaux transformés, avec deux places. On fait la dégustation, on prend un repas traditionnel et on passe la nuit dans un fût. Cela crée une ambiance tout à fait à part».



    On ne saurait terminer sans noter qu’au département de Constanţa, il faut visiter la cave à vin de Murfatlar, qui a un centre touristique attrayant, qui vous dira d’y passer la nuit. Un bon vin accompagné de menus traditionnels du terroir et par de la musique, soit un endroit à part sur la carte du tourisme viticole.


    A la vôtre ! (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • Tourisme en Bucovine

    Tourisme en Bucovine

    Nous la découvrirons telle qu’elle se présente cet automne aux touristes: idéale pour les familles, pour ceux qui aiment les vacances actives et pour ceux qui préfèrent se recueillir.



    La région historique de Bucovine est très connue pour les trajets qui relient ces monastères anciens, figurant au patrimoine de l’UNESCO. Au-delà de ce côté « mystique », la Bucovine se distingue par ses beaux paysages, par l’architecture traditionnelle des maisons et par les traditions vivantes que ses villages ont conservées.



    La région se prête à merveille au tourisme culturel ou actif, à l’équitation, à la chasse, aux sports extrêmes ou à la cure — nous confirme Cătălin Nechifor, le président du Conseil départemental de Suceva :« En fonction des préférences de nos touristes, nous pouvons concevoir un trajet personnalisé pour un séjour de plusieurs jours. Pourtant, un élément doit figurer obligatoirement sur la carte de tout visiteur de passage en Bucovine : les monastères à fresques extérieures — avant tout, ceux qui figurent au Patrimoine de l’UNESCO : Voroneţ, Suceviţa, Moldoviţa — mais aussi d’autres monuments religieux reconnus au niveau mondial. Je proposerais ensuite aux touristes une randonnée dans les villages, pour mieux connaître notre culture et prendre contact avec les traditions. Je continuerais par les zones de montagne et leur nature généreuse. Nous avons de beaux massifs : Rarău, Giumalău et Călimani, faisant partie de la chaîne des Carpates Orientales. Et puis il y a les musées, situés, pour la plupart, dans la zone de plaine de la Bucovine. Par exemple, à Fălticeni on peut voir le Musée du sculpteur et peintre Ion Irimescu, comportant la seule collection d’auteur de Roumanie.



    Cătălin Nechifor, actuellement président du Conseil départemental de Suceava, a travaillé dans l’hôtellerie et il a eu l’occasion de connaître beaucoup de touristes — roumains et étrangers: « J’ai travaillé dans un hôtel et j’étais en contact direct avec les touristes. Evidemment, il y a 15 ans, c’était moins bien. De toute façon, la Bucovine vous récompense largement pour l’argent que vous dépensez pour la visiter. Il n’y a presque pas de touriste qui parte insatisfait de son séjour. Ceux qui travaillent dans le tourisme savent que la meilleure publicité, c’est le touriste qui la fait, donc on fait tout pour qu’il soit content. »



    Prochaine destination: Marginea, pour une visite au musée ethnographique ouvert dans une maison vieille de plus d’un siècle. Ce qui impressionne pourtant une fois à l’intérieur c’est la beauté des costumes traditionnels, des tissages, des bijoux et des objets en céramique. Une visite au musée vous donnera aussi la possibilité de faire la connaissance des maîtres artisans qui pourront vous offrir une petite démonstration. Parmi eux, le potier Corneliu Magopat. L’art de la poterie, il l’a appris à l’âge de sept ans de ses parents. « Je voudrais commencer par vous dire que c’est notamment l’utilisation des couleurs végétales qui rend unique notre centre de poterie. Nous, on ne se sert jamais de colorants pour obtenir la couleur et c’est pour cela qu’on fait figure à part aussi bien en Roumanie qu’en Europe. C’est d’ailleurs le principal aspect qui séduit nos touristes dont 40% viennent de l’étranger. Une fois sur place, ils peuvent visiter aussi bien la salle d’exposition que les ateliers ou la chambre des fours et acheter les produits préférés. Les gens qui franchissent notre seuil le font le plus souvent poussés par la curiosité. Certains d’entre eux souhaitent s’essayer à l’art de la poterie et donc, on leur explique, on les aide à fabriquer tout seuls des objets qu’ils peuvent garder par la suite. Ils s’y plaisent beaucoup et à la fin, ils nous promettent de revenir et de continuer leur travail ».



    Nous reprenons la route en direction de Vama, un petit village blotti entre les collines. C’est bien ici, dans une jolie maisonnette respirant un air d’antan, que se trouve la plus nombreuse collection d’œufs peints de Roumanie et une des plus importantes d’Europe. Le musée comporte des milliers d’œufs décorés exposés dans 22 vitrines. Passons le micro à Letitia Orsivschi. « C’est en représentant le pays et ma contrée natale à différents salons internationaux que j’ai réussi à ouvrir ce musée qui réunit plus de 3000 oeufs de 79 pays. Il s’agit de toute sorte de pays ayant une riche tradition dans la décoration des oeufs auxquels s’ajoutent bien sûr, les oeufs peints de Bucovine. Le musée vous invite à découvrir une évolution des techniques de décoration à travers les âges. En Bucovine, par exemple, les oeufs étaient décorés de motifs simples, en touches grossières représentant notamment des symboles de la terre à retrouver aussi sur les tapis ou les costumes traditionnels. Les couleurs utilisées sont toutes végétales, à base de plantes telles l’oignon ou la betterave ou encore à base de charbon ».



    La collection de Vama réunit des œufs de Bali, Chine, République Tchèque, Allemagne, du Vietnam, et même d’Australie. Et n’oubliez pas: chaque oeuf a son histoire.



    Il est temps de quitter l’univers rural pour gagner celui citadin et découvrir ensemble la plus riche collection d’auteur de Roumanie. Plus de 300 sculptures et un millier de croquis exposés au Musée d’art Ion Irimescu de Falticeni. Le directeur du musée, Gheorghe Dascalescu, nous fait une brève présentation du maître Ion Irimescu: « Irimescu figure parmi les grands sculpteurs roumains du XXème siècle, aux côtés de Paciurea et de Brancusi. Il a créé à Falticeni un véritable espace spirituel reconnu comme tel par une centaine de personnalités artistiques roumaines: écrivains, artistes plasticiens ou comédiens. Sa création est un mélange parfait entre classique et moderne et tire ses sources du classicisme grec. En plus, on ne saurait oublier le fait qu’Irimescu fut toujours branché aux grands courants artistiques de Paris, il a été ouvert aux nouveautés, tout en rejetant le mimétisme. Il est arrivé à une synthèse parfaite entre des éléments classiques et modernes qu’il a passés par le filtre de son talent et de son âme ».



    Chers amis, je pense que vous avez à présent suffisamment d’arguments en faveur de la Bucovine qui, espérons-le, figure déjà sur la liste de destinations de vos futures vacances.



    (Trad. : Ioana Stăncescu, Dominique)

  • City-break en Roumanie

    City-break en Roumanie

    Le manque de temps et le stress quotidien ont mis leur empreinte sur le tourisme, et c’est ainsi qu’un nouveau concept a pris naissance, le city-break. Quelques jours consacrés à une nouvelle destination touristique peuvent vous remettre en forme pour une nouvelle semaine de travail.



    La Roumanie a essayé d’adapter ces dernières années son offre touristique à cette exigence moderne. Cristian Marinof, représentant de l’Association nationale des agences de tourisme de Roumanie (ANAT) : « C’est Sibiu qui a ouvert la voie, vu que c’est la première ville roumaine qui a été Capitale européenne de la culture, c’était en 2007. Depuis lors, les city breaks en Roumanie sont devenus des produits touristiques de plus en plus intéressants, tant pour les Roumains que pour les étrangers. D’autres villes ont suivi le sillon — Braşov et dernièrement, Bucarest. Bucarest est, surtout en été, plein d’étrangers qui passent du bon temps dans le vieux centre-ville et qui visitent la capitale. Sibiu a également été la première ville de Roumanie à avoir organisé un marché de Noël officiel. D’autre villes lui ont suivi, dont la capitale, Bucarest. A notre avis, les meilleures périodes de l’année pour visiter une villes sont le printemps et l’automne. Dans le top 3 des villes les plus visitées de Roumanie figurent Braşov, Sibiu et Cluj, talonnées par Sinaia et Sighişoara. Dans le top 3 des préférences de nos touristes figurent des villes historiques: Braşov, Sibiu et Sighişoara. Un prix moyen pour deux nuitées avec petit déjeuner dans une de ces villes se monte à 230 lei par personne, soit une cinquantaine d’euros. Voilà quelques-unes des recommandations que nous pouvons faire, tant pour les touristes étrangers que pour les Roumains. »



    Les étrangers qui habitent dans des Etats de l’Union européenne et qui ont visité le plus la Roumanie ont été, selon un rapport dressé à la fin de l’année dernière, les voisins de Hongrie et de Bulgarie, représentant 32,3 et respectivement 19,7% du nombre total de touristes étrangers en Roumanie. Les voisins de Hongrie visitent notamment les zones de l’ouest de la Roumanie et les régions à population magyare majoritaire. Les voisins bulgares, en échange, semblent intéressés par les villes ; eux, ils viennent en Roumanie surtout pour les affaires. Parmi d’autres pays l’on compte l’Allemagne, l’Italie et la Pologne, avec 9,5 et respectivement 7,2 et 7,1% de tous les touristes qui visitent notre pays.



    Notons qu’environ une centaine de milliers d’étrangers par an sont intéressés par les services de santé — la plupart visant les stations balnéaires. La plupart des touristes intéressés par ce segment arrivent à Covasna et à Herculane pour soigner leurs troubles cardiovasculaires et pour bénéficier de soins contre le rhumatisme. Le plus fort des demandes en matière de tourisme balnéaire vient d’Israël, d’Allemagne et, dernièrement, d’Italie.



    Comment la Roumanie s’est-elle adaptée à cette demande et qu’est-ce que le city-break comporte-t-il de plus? Cosmin Marinof, représentant Association Nationale des Agences de Tourisme: «Une tendance qui se fait jour ces derniers temps est l’apparition des hôtels wellness et spa et la Transylvanie est toujours la première à se développer dans cette direction. De nombreux hôtels de ce type ont été construits dans l’ouest du pays, ainsi qu’à proximité des villes de Târgu Mureş et de Mediaş et je pense qu’ils peuvent représenter une attraction pour les touristes étrangers. Le littoral roumain de la Mer Noire est également ouvert à ce type de tourisme, notamment la station de Mamaïa. Des touristes y ont fait de tel séjours 2012 et nous avons des réservations pour 2013 aussi.»



    Et, comme Cosmin Marinof nous le conseillait, il faut profiter du fait que le printemps s’installe en Roumanie et que la nature se réveille, embellissant le décor naturel de vos vacances. C’est aussi la période où les propriétaires des hôtels et des pensions se préparent pour les mini-vacances du 1er Mai et des Pâques orthodoxes, fêtées le 5 mai.



    Les opérateurs touristiques offrent également des paquets sur demande, comportant vol, transport entre l’aéroport et l’hôtel, hébergement, trajets permettant de visiter des sites culturels ou participer à différents événements sportifs ou artistiques. (trad.: Ligia Mihăiescu, Dominique)