Category: RRI Alternatives

  • Le Forum des initiatives de la Jeunesse

    Le Forum des initiatives de la Jeunesse

    L’Ambassade de France en Roumanie et l’Institut français de Roumanie organisent du 10 février au 10 mars 2025 la 6e édition du Forum des Initiatives de la Jeunesse, dont le thème est cette année le « Pouvoir d’agir».

    Des ateliers, des conférences, des tables-rondes ou des projections de films encourageront la jeunesse d’entrer en dialogue avec des représentants de la société civile roumaine et française, sur des sujets essentiels comme les enjeux climatiques et environnementaux, la défense des droits humains ou encore la santé mentale.

    Notre collègue du Service roumain de RRI, Hildegard Ignatescu, francophone, a eu le le plaisir de s’entretenir avec Julie Pasquet, une jeune de 27 ans, activiste et co-fondatrice du collectif Le bruit qui court.

  • Les ONGs se mobilisent pour le climat

    Les ONGs se mobilisent pour le climat

    En 2006, à la veille de l’adhésion de la Roumanie à l’Union européenne, l’ONG REPER 21 voyait le jour avec une mission claire : sensibiliser le public aux enjeux environnementaux et accompagner la transition écologique du pays. Depuis, alors que les défis climatiques n’ont cessé de s’intensifier, cette organisation est devenue un acteur incontournable dans la mobilisation citoyenne pour une Europe plus verte.

     

    Pourtant, cette dynamique se heurte à de nombreux obstacles. À l’échelle mondiale, le climato-scepticisme continue de freiner les avancées, incarné par des figures comme Donald Trump, qui, durant son mandat, a retiré les États-Unis de l’Accord de Paris et minimisé l’urgence climatique. En Europe, les contradictions s’accumulent : alors que le Pacte vert européen semblait marquer un tournant ambitieux, les coupes budgétaires récentes dans les fonds dédiés à la transition écologique jettent une ombre sur les engagements pris.

     

    Dans ce contexte, le rôle des ONG comme REPER 21 devient plus crucial que jamais. Face aux reculs politiques et aux inerties institutionnelles, ces dernières continuent de sensibiliser les citoyens pour que la lutte contre le changement climatique reste une priorité. Bogdan Gioară, président de de l’association, est notre invité au micro de RRI.

     

     

  • Les jeunes roumains réagissent face aux changements climatiques

    Les jeunes roumains réagissent face aux changements climatiques

    Si les Roumains des différentes générations oscillent entre vieilles habitudes et désir de préserver la planète, ou du moins leur environnement immédiat, les jeunes générations sont unanimes : il faut agir ! C’est ainsi qu’a vu le jour en septembre 2024 la première « Déclaration nationale de la jeunesse sur le changement climatique ». Réalisée avec l’appui de l’UNICEF et  résultat d’une collaboration de 200 jeunes roumains, la Déclaration propose des solutions concrètes pour inscrire la Roumanie dans les efforts mondiaux de lutte contre la crise climatique. Le document encourage aussi l’implication des jeunes dans ce processus et leur collaboration avec les autorités. C’est une démarche tout à fait inédite, car c’est la première fois que les jeunes roumains s’impliquent pour formuler des solutions et des politiques durables visant à limiter les changements climatiques. La « Déclaration nationale de la jeunesse sur le changement climatique » a été suivie par une « Déclaration mondiale de la jeunesse », présentée aux dirigeants internationaux lors de la COP29, à Baku, en novembre 2024.

     

    Anna Riatti, représentante de l’UNICEF en Roumanie, a accepté l’invitation de Radio Roumanie Internationale et a partagé avec nous des détails sur le contexte de cette Déclaration, sur les principaux sujets qu’elle a abordés, son impacte ainsi que le rôle des médias, et en particulier de la radio, dans la sensibilisation et la mobilisation des jeunes dans la lutte contre les changements climatiques. Elle est au micro d’Andra Juganaru.

     

     

    Les jeunes d’aujourd’hui s’inquiètent donc de l’avenir de la planète dont ils ont hérité. S’ils attendent des actions concrètes de la part des autorités, ils savent aussi que le changement dépend en partie d’eux. La Déclaration nationale de la jeunesse sur le changement climatique, signée en novembre 2024, marque ainsi un premier pas dans cette direction. C’est le message qu’a tenu à nous transmettre Alex, lycéen de 17 ans à Bucarest, témoignant de cette prise de conscience collective et de la volonté d’agir qui anime la jeunesse roumaine. Il est au micro de Charlotte Fromenteaud.

     

  • Acheter des aliments moins chers via une application

    Acheter des aliments moins chers via une application

    La Roumanie est en première position de l’Union Européenne, avec une quantité estimée à 2 million et demi de tonnes de nourriture jetées annuellement. Chaque roumain jette en moyenne 129 kilogrammes d’aliments par an, soit l’équivalent d’un repas par jour. Conformément aux mêmes statistiques, six aliments sur dix arrivent à la poubelle depuis la cuisine, trois proviennent de l’industrie de l’Horeca et un aliment jeté sur dix est issu du commerce. Et qui pourrait mieux contribuer à réduire le gaspillage alimentaire tout en le mettant à profit mieux qu’une application mobile lancée par une start-up ? En Roumanie, elle s’appelle Bonapp et elle est disponible depuis 2021. Ses fondateurs sont trois entrepreneurs français Gregoire Vigroux, Diego Roy de Lachaise et Luka Zivkovic. Et en ce mois de février, Bonapp fusionne avec son principal compétiteur, le start-up hongrois Munch afin d’élargir l’aire des efforts en vue de la réduction du gaspillage alimentaire en Europe centrale et de l’Est.

  • Le programme CELA #3

    Le programme CELA #3

    Connecting Emerging Literary Artists, CELA en abrégé, est un projet soutenus par plusieurs partenaires européens. La Roumanie y est representée par le Musée national de la littérature roumaine de Iasi, en association avec ARTLIT, l’Association roumaine des traducteurs littéraires et AER, l’Association des éditeurs de Roumanie. Une première grande rencontre de tous les participants à cette troisième édition CELA a eu lieu à Turin, du 30 janvier au 2 février. Trois jours intenses d’ateliers, de débats, de rencontres sur lesquels RRI fait le point.

  • La francophonie au festival FILIT

    La francophonie au festival FILIT

    Monica Salvan est docteur de l’INALCO (Institut national des langues et civilisations orientales), ancienne professeur certifiée de Lettres modernes, en France et chargée des Relations internationales au Musée National de la Littérature Roumaine de Iași en Roumanie. Et puisque cette institution est l’organisateur du Festival international de Littérature et de traduction littéraire FILIT, j’ai proposée à Monica Salvan de passer en revue au micro de RRI les présences francophones des dernières éditions du festival.

  • Nicolae Gheorghe, intellectuel et militant rom

    Nicolae Gheorghe, intellectuel et militant rom

    En août dernier, à l’occasion de la Journée internationale des Rroms, la capitale roumaine, Bucarest, a écrit une page importante de son histoire en inaugurant, dans le secteur 4, la place Nicolae Gheorghe. Cet événement marque un tournant historique, car pour la première fois, une place publique rend hommage à un intellectuel roumain d’origine rom. Fruit d’un travail collectif porté par des associations engagées telles que Roma Education Fund Romania, Roma for Democracy, European Roma Institute for Art and Culture (ERIAC) et Roma Entrepreneurship Development Initiative (REDI), ce projet a reçu le soutien du maire de Bucarest, Nicușor Dan, qui était présent lors de l’inauguration. Invité au micro de RRI, Ciprian Necula, sociologue et militant rom, nous a raconté qui était Nicolae Gheorghe, offrant un éclairage précieux sur la vie et l’héritage de cet intellectuel engagé qui s’est battu tout au long de sa vie pour la reconnaissance de sa communauté.

  • « La Princesse Bibesco – Frondeuse et cosmopolite » d’Aude Terray

    « La Princesse Bibesco – Frondeuse et cosmopolite » d’Aude Terray

    Bien que prolifique et auteur d’une œuvre majeure, Marthe Bibesco a été largement oubliée, en France comme dans son pays d’origine la Roumanie. Retour avec l’autrice sur la vie et le parcours de cette figure injustement méconnue, entre élégance, diplomatie et engagement intellectuel. « La Princesse Bibesco – Frondeuse et cosmopolite » d’Aude Terray vient tout juste de paraître en roumain, l’occasion pour le public de Roumanie de redécouvrir cette figure oubliée de son histoire, dont l’héritage littéraire et intellectuel mérite d’être célébré.

     

  • Rencontre avec la pianiste Axia Marinescu

    Rencontre avec la pianiste Axia Marinescu

    Axia Marinescu est née et a grandi à Bucarest avant de partir faire ses études à l’étranger, comme bon nombre de ses compatriotes roumains. Elle a accepté notre invitation et revient pour nous sur son parcours et sa passion pour la musique au micro de RRI.

     

  • L’écrivaine Ariana Harwicz, au festival FILIT, de Iasi

    L’écrivaine Ariana Harwicz, au festival FILIT, de Iasi

    Née en Argentine et vivant en France, l’écrivaine Ariana Harwicz a été nominée en 2018 au  prix international Booker pour son tout premier roman « Crève, mon amour », traduit en roumain par Liliana Plesa Iacob pour les éditions Vellant. Dotée d’une plume impitoyable qui n’épargne personne et capable de jouer la fine observatrice des pires angoisses humaines, Ariana Harwicz  a été invitée au dernier Festival international de littérature et de traduction littéraire FILIT, de Iasi. Après un deuxième roman « Dégénéré » traduit en roumain par la même Liliana Plesa Iacob pour les mêmes éditions Vellant, voici qu’un troisième roman, Perdre le jugement, vient de paraître chez Vellant, dans la traduction de Cornelia Radulescu. Une occasion pour proposer à Ariana Harwicz un dialogue autour de ses livres, de ses personnages, de ses thèmes d’écriture

  • Orizont sonor/Horizon sonore, un festival unique ciblé sur la culture radiophonique

    Orizont sonor/Horizon sonore, un festival unique ciblé sur la culture radiophonique

    Orizont Sonor a mis à l’honneur les cultures radiophoniques d’Europe et du Caucase. Ce festival de radio et de création sonore s’est déroulé fin septembre dans la ville de Constanta, au bord de la mer Noire, pendant trois jours, en présence d’artistes et de professionnels des médias et de la radio. Ce festival a été organisé en partie par l’Institut français, avec l’aide de partenaires très investis tel que Longueur d’Ondes, une association française de radio et d’écoute basée à Brest, et Semi-Silent, une plateforme roumaine de podcast pour l’art sonore et radiophonique. Orizont Sonor cherchait à rassembler les passionnés du son autour de séances d’écoutes, tables rondes et émissions radiophoniques. Léa Marest Buisson, stagiaire à Radio Romania Internationale s’est rendue sur place pour comprendre les enjeux d’un tel évènement et les raisons pour lesquelles ce festival a été créé.

  • « Nos pères ne rêvent plus en Roumain »

    « Nos pères ne rêvent plus en Roumain »

    Selon les dernières estimations du Conseil national pour l’étude des archives de la Securitate (les services secrets du régime de l’ancien dictateur roumain Nicolae Ceausescu), près de 97 000 Roumains auraient fuit le régime entre 1968 et 1989. Parmi eux, beaucoup se sont établis à l’étranger et ont choisi d’y rester, même après la chute du régime en 1989. Leurs enfants sont donc nés et ont grandi dans un autre pays que le leur. Des enfants pour qui la Roumanie est aujourd’hui un pays lointain, voire étranger, dont ils ne parlent pas forcément la langue. Un pays dont ils ont pourtant entendu parler, dont ils connaissent parfois l’histoire et la culture, qu’ils peinent à s’approprier, tant le silence règne sur le passé de leurs parents. Pourtant, on le sait aujourd’hui, le silence n’empêche pas la transmission d’une génération à l’autre. Et c’est justement de ce silence qu’on choisit de parler nos deux invitées du jour, Lia Ionel et Wanda Efremov – Bobescu, toutes deux nées en France d’un père roumain et d’une mère française, au travers de leur pièce de théâtre « Nos pères ne rêvent plus en Roumain ». Un projet qu’elles ont co-écrit et qui approche avec sensibilité le poids du silence, soulève des questions parfois sans réponse, et interroge sur l’identité. Comment savoir qui l’on est et où l’on va lorsque l’on ne sait pas tout à fait d’où l’on vient ? Un spectacle entièrement inspiré de leur expérience personnelle et dont elles ont accepté de nous parler au micro de RRI.

     

  • Manuel gastronomique à destination des élèves roumains

    Manuel gastronomique à destination des élèves roumains

    Connaissez-vous la méthode Escoffier, du nom de l’un des plus grands cuisiniers français, celui que l’on appelait « Le roi des cuisiniers, le cuisinier de rois » ? Connu pour avoir codifié, modernisé et professionnalisé la cuisine des restaurants raffinés, Auguste Escoffier est aujourd’hui l’une des plus légendes de la gastronomie, en France comme à l’étranger. Ses méthodes, connues dans le monde entier, continuent de servir de référence aux apprentis et professionnels en cuisine.

    Stephane Oprea, notre invité du jour, a inauguré il y a quatre ans, le premier Institut Escoffier de Roumanie. Ce passionné de gastronomie a récemment publié un manuel à destination des élèves roumains, mais aussi des passionnés de cuisine, afin de partager et faire connaître la méthode Escoffier, et révolutionner à terme la gastronomie roumaine.

  • Bach chez Cioran, une tragédie angélique

    Bach chez Cioran, une tragédie angélique

    Présenté pour la première fois en mai 2024, au Théâtre Scala de Paris, le spectacle sera présent en Roumanie, le 26 novembre, à 19h00, à la Bibliothèque centrale universitaire Mihai Eminescu, de Iasi.

  • Où en sont le podcast et la création sonore en Roumanie ?

    Où en sont le podcast et la création sonore en Roumanie ?

    Après la révolution de 1989 et la chute de Ceausescu, la Roumanie réinvente son paysage médiatique. Progressivement, les stations de radio émettent leurs ondes dans tout le pays et en 1993 la Société roumaine de radiodiffusion devient membre actif de l’Union européenne de radio-télévision. Les premiers podcasts amateurs en Roumanie ont été diffusés à partir de 2006. Les podcasts peuvent être définis comme des épisodes audios distribuées sur internet ou sur des plateformes d’écoute, dans lesquels un ou plusieurs intervenants discutent d’un sujet : par exemple, il peut être question d’un psychologue qui parle de développement personnel, ou encore d’une personne qui raconte des histoires d’horreur.

    Léa Marest Buisson, stagiaire à Radio Romania Internationale s’est intéressée à l’évolution du podcast et de la création en Roumanie.