Cette année, les titres de la troisième sélection du Prix Goncourt ont été annoncés depuis Bucarest, par les membres de l’Académie Goncourt eux-mêmes. Le mardi 22 octobre, une conférence de presse internationale a été organisée au siège du Musée national de la littérature roumaine, en présence des sept des dix membres de l’Académie Goncourt et de Son Excellence Monsieur Nicolas Warnery, Ambassadeur de France en Roumanie, d’Eva Nguyen Binh, présidente exécutive de l’Institut français de Paris et de Julien Chiappone Lucchesi, directeur de l’Institut français de Roumanie. Quels sont les quatre romans parmi lesquels sera choisi le prochain lauréat du prix Goncourt? La réponse dans un reportage de Ioana Stancescu.
Category: RRI Alternatives
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Le prix Goncourt à Bucarest
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La cuisine française, désormais enseignée en Roumanie
Connaissez-vous l’Institut Disciples Escoffier de Roumanie ? Créé il y a quatre ans, et basé à Saftica, près de Bucarest, cet école dédiée aux arts culinaires propose des formations pour des étudiants débutants et également pour des chefs cuisiniers déjà expérimentés. Trois niveaux de cours sont accessibles : « basique, intermédiaire et avancé ». A l’issue de chaque module, les étudiants obtiennent un diplôme roumain et un diplôme français. C’est d’ailleurs le seul Institut de cuisine en Europe accrédité par le Ministère français de l’Education nationale. Plus globalement, il fait partie de « Disciples Escoffier International », une association fondée en France en 1954 par Auguste Escoffier, largement considéré comme le père de la cuisine française moderne. L’institut dispose de plusieurs sites dans le monde, notamment en Thaïlande, en Chine, en France et enfin en Roumanie.
Léa Marest Buisson, stagiaire à Radio Romania Internationale, s’est entretenue avec Stefan Oprea, fondateur de l’Institut Escoffier en Roumanie. Il nous raconte la genèse de ce projet et nous détaille ce que l’institut propose aux étudiants roumains et internationaux.
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Ecologie, économie circulaire et francophonie à Bucarest
Aimeriez-vous vous investir dans une association à visée écologique et sociale, qui soutient l’économie circulaire en Roumanie ? Si tel est le cas, vous devriez rejoindre Ateliere Fara Frontiere (Ateliers sans frontières), comme l’on déjà fait de nombreux francophones !
C’est une association crée en 2008, qui réintègre sur le marché du travail roumain, des personnes vulnérables, tout en prenant soin de l’environnement. Il peut s’agir de personnes en situation de handicap, des femmes réchapées des réseaux de prostitution, des victimes du trafic d’être humain, ou encore des anciens détenus… L’association recrute aussi bien des employés permanents que des employés à court terme ainsi que des bénévoles.
Léa Marest Buisson, stagiaire au sein de la Section française de Radio Roumanie Internationale, s’est rendue sur place recueillir le témoignage de deux bénévoles françaises dans l’association.
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Erasmus professionnel en Roumanie
Si vous êtes français, et si vous souhaitez travailler dans un autre pays comme la Roumanie, vous pouvez réaliser un Erasmus professionnel et être financé par l’Etat Français. Quel que soit votre âge et votre profil professionnel, France Travail et l’Union Européenne s’associent pour vous faire bénéficier du dispositif « Erasmus + ». Ce programme permet à tous les demandeurs d’emploi de bénéficier d’une immersion professionnelle et linguistique en lien avec leur projet professionnel. Vous pouvez réaliser une mobilité de trois à six mois, dans un pays de l’Union Européenne, qui sera un vrai plus pour votre CV. Ce dispositif n’est pas accessible aux étudiants car c’est une formation professionnelle. La plupart de vos frais seront pris en charge par l’Etat français et vous continuerez même de percevoir vos indemnisations chômage. Pour ce reportage, Léa Marest Buisson, stagiaire à Radio Romania International, a rencontré Emelyne qui participe à ce programme au sein de l’association Ateliere Fara Frontiere à Bucarest, depuis près de cinq mois maintenant.
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L’association Solidarité PloemeuRoumanie
En 1989, le dictateur roumain Ceausescu est renversé, la Roumanie se libère de ses chaînes et s’ouvre à nouveau au monde. Les premières images qui parviennent jusqu’à l’Occident sont glaçantes. Les Français découvrent avec horreur les photos des orphelinats roumains. Des images qui ont marqué à jamais notre invité du jour, Loïc Thétio, qui était déjà très investi à l’époque dans l’aide humanitaire en ex-Yougoslavie. Au fil des rencontres, le voilà sur les routes d’Europe de l’est, direction la Roumanie, pour apporter son aide à ce pays et ses habitants. C’est ainsi qu’est née l’association Solidarité PloemeuRoumanie, dont Loïc Thétio, son fondateur, a accepté de nous parler au micro de RRI.
Vous pouvez retrouver l’ensemble des missions accomplies sur le site internet de l’association asso.ploemeuroumanie.free.fr
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La langue française et les professeurs de français – à l’honneur à Bucarest
La Roumanie occupe une place centrale dans la francophonie. Récemment, le 4ème congrès européen de la FIPF, la Fédération Internationale des Professeurs de Français, s’est déroulé à Bucarest, à l’Université Polytechnique. Avec près de 700 participants, dont des professeurs, des chercheurs, des étudiants, des médias, ou encore des éditeurs, le congrès visait à promouvoir la langue française en organisant un « forum des pratiques innovantes ». Léa Marest Buisson, stagiaire à RRI, était sur place. Voici son reportage.
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Hackathon « Jeu parle français 2024 » – étape finale, Bucarest, Université Politehnica, 6 – 8 septembre
L’Université de Science et Technologies « Politehnica » de la capitale roumaine accueillera du 6 au 8 septembre l’étape finale de la cinquième édition du hackathon « Jeu parle français », un concours de création de jeux vidéo du type jeu sérieux. Organisé conjointement par l’OIF à travers le Centre francophone pour l’Europe Centrale et Orientale (CREFECO), le Bureau régional de l’AUF en Europe Centrale et Orientale, l’Université bucarestoise Politehnica et la société de communication et conseil Serious Evo International, ce projet est à sa cinquième édition, dont la première étape s’est tenue en format en ligne du 6 au 9 juin dernier. Rencontre avec Lavinia Soare, spécialiste en communication et organisation d’événements éducatifs, co-fondatrice de Serious Evo et Dr Nizar Djalal Adnani, expert en marketing, passionné par les technologies, au micro d’Ileana Taroi.
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La danse du village
Aujourd’hui nous plongeons dans le monde rural roumain, une immersion totale proposée par l’artiste français Frédéric Xavier Liver qui a effectué une résidence artistique dans le petit village de Schela, au département de Gorj (sud-ouest). Situé à une vingtaine de km de la fameuse ville de Târgu Jiu, la petite communauté du village de Schela survit encore, même après la fermeture de sa principale source de revenu : la mine de Schela, il y a 30 ans. C’est sur la vie des villageois rencontrés au cours de sa résidence artistique que Frédéric Xavier Liver a ciblé son court-métrage intitulé « La danse du village ».
Avant de donner la parole à l’artiste pour en savoir davantage sur son projet, il faut dire que sa présence sur la scène artistique roumaine n’est pas un hasard. En fait, ces 10 dernières années, il a participé à diverses actions et événements à Bucarest. Pour cette collaboration avec l’espace d’expositions du Musée national du paysan roumain – MNTRplusC – il s’est embarqué dans un voyage censé jeter un éclairage sur les relations entre la scène artistique et le ruralisme, une discussion largement ouverte notamment après la pandémie. Et pour cause : l’issue de la pandémie de Covid a suscité un profond changement mental dans le monde entier. Certains artistes se sont installés à la campagne (comme Frédéric) et les résidences dans les zones rurales ont fleuri. Parmi elles – la résidence artistique de Schela, en 2023, dont le résultat est le film de Frédéric Xavier Liver que nous découvrons aujourd’hui. Sa première a eu lieu le 18 mai, en tant que première étape de la série personnelle de l’artiste intitulée “It Could Have Been…. Gold”.
“Tel un journal intime, le film montre la vie du village, ses habitants et le travail qu’ils accomplissent jour après jour”.
Frédéric Xavier Liver est au micro d’Eugen Cojocariu pour RRI.
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Le développement durable sur le marché des produits pour la maison.
Bref comment répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ? C’est par ces questions que l’on définit le concept de développement durable. Celui-ci n’est désormais plus un concept mais un objectif réalisable par des mesures mises en pratique selon trois piliers : économique, social et environnemental. La notion de développement durable en entreprise est étroitement liée au concept de responsabilité sociétale/sociale des entreprises (RSE). C’est notamment dans le secteur du BTP et de la maison que les mesures ciblant le développement durable sont les plus visibles. Et ce sont les décisions et les politiques des grands acteurs du secteur, dont les géants de la distribution de produits de la maison qui influencent le plus notre quotidien. Depuis le 1er mai dernier l’enseigne Leroy-Merlin ne commercialise en Roumanie que des ampoules à LED. Ce n’est qu’une des politiques introduites dans une série de mesures qui visent les trois axes de stratégiques principaux pour le développement durable: la décarbonation de l’entreprise, la transition vers une économie circulaire et la responsabilité sociale et environnementale. Davantage au sujet du développement durable dans l’interview que Mihaela Voinea, chargée du développement durable chez Leroy-Merlin a accordée à Ionut Jugureanu de RRI.
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L’Institut Culturel Roumain de Paris
Cioran, Ionesco, Popesco, Brancusi… autant de noms exotiques qui semblent pourtant familiers à nos oreilles. Les auteurs, compositeurs, artistes et intellectuels roumains ont de tout temps été très présents sur la scène culturelle française. Cela s’explique par les liens diplomatiques et culturels très étroits entre la France et sa cousine des Balkans. Malgré cette proximité apparente, les idées reçues sur les Roumains et leur pays persistent encore et toujours. Comment y remédier ? Comment faire connaître ce beau pays, son histoire et sa culture aux Français ? Voilà la mission de l’Institut Culturel Roumain de Paris. Ce dernier a ouvert ses portes en 1990, après la chute du régime communiste en Roumanie. Cet établissement, qui a célébré ses trente ans il n’y a pas si longtemps, a pour mission principale de promouvoir la culture et la langue roumaine en France.
Doina Marian, sa directrice, a accepté de nous parler plus en détail du rôle de l’ICR à travers son programme et les activités qu’il propose.
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Centenaire de l’Institut français de Bucarest
L’institution a célébré cette année son centenaire par toute une série d’événements, dont on a déjà parlé sur les ondes de RRI. S’y ajoute un autre en ce début juillet, consacré justement au bâtiment qui accueille l’Institut français de Bucarest, situé aujourd’hui au cœur de la Capitale roumaine. Et désormais ceux et celles qui passent le seuil de cet immeuble chic de la ville peuvent savoir qui l’a conçu, puisqu’une plaque commémorative avec le nom de l’architecte roumain d’origine allemande Oscar Maugsch, vient d’être installée. Elle fut dévoilée dans le cadre d’une cérémonie réunissant l’Ambassadeur de France en Roumanie, Nicholas Warnery, le directeur de l’Institut français, Julien Chiappone – Lucchesi, le maire général de la Capitale roumaine, Nicusor Dan et la petite – fille de l’architecte, Edith Stan.
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L’AUF en Roumanie : 3 décennies au service de la francophonie universitaire
En 2024, l’AUF, opérateur direct de l’OIF, a marqué les 30 ans écoulés depuis l’ouverture de son bureau à Bucarest. Si 1994, le réseau comptait seulement 7 universités, aujourd’hui il y en a 144 dans 23 pays. C’est dire que ces 3 dernières décennies ont porté leurs fruits.
Pour célébrer ces 30 ans passés en Roumanie au service de la francophonie universitaire, le bureau de Bucarest a organisé fin juin la Conférence régionale des recteurs des établissements membres de l’AUF en Europe centrale et Régionale et un Atelier consacré à la Francophonie universitaire dans la même zone. Une cinquantaine d’universités de 15 ont répondu à l’appel et envoyé les recteurs des leurs universités francophones à Bucarest pour célébrer et échanger.
Ce fut l’heure du bilan d’une longue expérience, mais aussi un moment de réfléchir aux défis actuels de la francophonie, des nouvelles manières d’attirer les jeunes générations vers la langue française et vers des carrières en langue française et sur les défis du monde actuel, avec leurs conséquences sur la francophonie.
A cette occasion, Ileana Taroi s’est entretenue sur place avec Mohamed KETATA, le Directeur régional de l’AUF en Europe Centrale et Orientale. Approchant la fin de son mandat en Roumanie, celui-ci a parlé des réussites de l’AUF et de ses futurs défis, avec un accent mis sur l’importance de la Roumanie dans les actions francophones à tous les niveaux. Il n’a pas oublié non plus de nous faire part de ses propres impressions sur notre pays. Ecoutons Mohamed KETATA au micro d’Ileana Taroi.
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Les 30 ans de l’Agence Universitaire de la Francophonie en Roumanie
En 2024, l’AUF, opérateur direct de l’OIF, a marqué les 30 ans écoulés depuis l’ouverture de son bureau à Bucarest. Si 1994, le réseau comptait seulement 7 universités, aujourd’hui il y en a 144 dans 23 pays. C’est dire que ces 3 dernières décennies ont porté leurs fruits.
Pour célébrer ces 30 ans passés en Roumanie au service de la francophonie universitaire, le bureau de Bucarest a organisé fin juin la Conférence régionale des recteurs des établissements membres de l’AUF en Europe centrale et Orientale et un Atelier consacré à la Francophonie universitaire dans la même zone. Une cinquantaine d’universités de 15 ont répondu à l’appel et envoyé les recteurs des leurs universités francophones à Bucarest pour célébrer et échanger.
Ce fut l’heure du bilan d’une longue expérience, mais aussi un moment de réfléchir aux défis actuels de la francophonie, des nouvelles manières d’attirer les jeunes générations vers la langue française et vers des carrières en langue française et sur les défis du monde actuel, avec leurs conséquences sur la francophonie.
A cette occasion, Ileana Taroi s’est entretenue sur place avec Slim KHALBOUS, le recteur de l’AUF. Celui-ci a parlé du rôle de l’AUF, de la place de la francophonie à l’heure actuelle, de l’impact des conflits actuels sur la mission de l’Agence avec un œil plein d’espoir vers l’avenir.
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2e édition du Forum des études et des carrières francophones en Roumanie.
Les 24 et 25 mai s’est tenue à l’université polytechnique de Bucarest la 2e édition du Forum des études et des carrières francophones en Roumanie. Un évènement organisé par l’ambassade de France en Roumanie, en partenariat avec l’Institut français et la Chambre de commerce France Roumanie.
Etudiants, lycéens, entreprises, tous étaient conviés à se réunir pour échanger dans une atmosphère professionnelle mais conviviale. Certains sont venus chercher un stage ou un emploi, d’autres pour tenter d’attirer de jeunes talents francophones. Encore une fois, la francophonie était à l’honneur.
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Le Prix Goncourt, le Choix de la Roumanie et de la Moldavie
Lors de la dernière édition de la Foire du livre Bookfest, déroulée du 29 mai au 2 juin dernier, les étudiants francophones roumains et moldaves ont attribué à Neige Sinno le choix Goncourt pour son roman autobiographique Triste Tigre (POL). Avant eux, les irlandais, le 31 mai et 18 autres délégations d’étudiants de pays divers, tels que la Corée du Sud, le Maroc ou le Cameroun ont effectué le même choix, en faisant le titre le plus primé de ce programme né en 1998, à Varsovie.
RRI a été présente à la cérémonie organisée pour l’occasion sur la Foire du livre Bookfest.