Tag: ALDE

  • Parlamentswahlen: Partein stellen Kandidatenlisten fertig

    Parlamentswahlen: Partein stellen Kandidatenlisten fertig


    Während das Bukarester Parlament über den Vorschlag debattiert, die Parlamentswahlen auf März zu verschieben, bereiten sich alle politischen Parteien auf die Möglichkeit vor, dass die Wahlen dennoch am 6. Dezember stattfinden. Der liberalen Premierminister, Ludovic Orban argumentierte, dass in anderen europäischen Ländern Wahlen während der Pandemie stattgefunden haben. Die dem ehemaligen Präsidenten Traian Basescu nahestehende PMP und die bürgerliche USR unterstützen den Standpunkt der Regierung. Auf der anderen Seite rechnen sich die oppositionellen Sozialdemokraten, die Vertreter der Partei des ehemaligen sozialdemokratischen Ministerpräsidenten Victor Ponta, PRO Rumänien und die Liberaldemokraten von ALDE mehr Chancen aus, wenn die Wahlen verschoben werden. Weil sich, zumindest jetzt, die Meinung der Machthabenden durchzusetzen scheint, müssen alle politischen Parteien ihre Kandidatenlisten fertigstellen. Spätestens am 29. Oktober sollen diese hinterlegt sein!



    Die Liberalen haben bereits mehr als 700.000 Unterschriften beim Zentralen Wahlbüros eingereicht. Premierminister Orban ist der Erste auf der Kandidatenliste der Abgeordnetenkammer in Bukarest, und im Senat steht Finanzminister Florin Cîţu als Listenerster. Die meisten Minister treten für einen Sitz im Parlament an. Ludovic Orban forderte alle Rumänien auf, am 6. Dezember mit Zuversicht zur Wahl zu gehen und für die Nationalliberale Partei zu stimmen, welche die, seiner Aussage nach, einzige politische Kraft ist, die die Fähigkeit hat, die Sozial Demokratische Partei zu besiegen und Rumänien zu regieren. Die Liberalen werben in diesem Wahlkampf mit dem Motto Wir entwickeln Rumänien weiter“. “Dies ist auch unser Ziel, eine beschleunigte Entwicklung Rumäniens zu gewährleisten, indem wir die Ressourcen der Intelligenz und des Flei‎ßes der Rumänen nutzen.” — sagt der Vorsitzende der Liberalen.




    Die Sozialdemokraten, welche der PNL eine schlechte Verwaltung während der Pandemie vorwerfen, stellen auch einigen Spezialisten auf ihren Listen auf. Unter anderem treten für die PSD Rumäniens Vertreter bei der WHO, Alexandru Rafila und Adrian Streinu-Cercel, Leiter eines Krankenhauses in Bukarest. Der Erste Vizevorsitzende der PSD, Sorin Grindeanu wirbt mit diesen Spezialisten und sagt, dass sie ehrliche, kompetente Menschen sind, die der Öffentlichkeit für ihre beruflichen Leistungen bekannt sind, die wissen, wovon sie reden und die auch Lösungen für die gegenwärtigen Fragen der Gesellschaft haben. Es sind Menschen, mit Berufserfahrung, über das Alter des Parteiausweises hinaus, fügte dieser hinzu.




    Den anderen nationalen Minderheiten als der ungarischen, bestätigte das Zentrale Wahlbüro 52 Kandidaturen. Für die Rumänen im Ausland, wo die Parlamentswahlen zwei Tage lang stattfinden sollen — u. Z. am 5. und 6. Dezember — sind die Kandidaturen von 8 politischen Parteien und zwei Unabhängigen festgesetzt. Rumänen die ihren Wohnsitz oder die Residenz im Ausland haben, können sich noch bis zum 22. Oktober, für die Briefwahl anmelden, die während der Pandemie empfohlen wird. Bis Mittwochmorgen hatten diese rund 32.000 Menschen beantragt.

  • 09.10.2020 (mise à jour)

    09.10.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — Le président Klaus Iohannis a déclaré, vendredi, qu’il ne souhaitait pas un retour à l’état d’urgence en Roumanie et que les restrictions doivent être mises en place là où il n’y a pas d’autre solution. Le chef de l’Etat a également souligné la nécessité de respecter les mesures de prévention. « Il ne faut pas paniquer, mais il faut être conscients que nous sommes dans une situation publique extrêmement grave et que si nous souhaitons une vie proche de la normalité, nous devons respecter les règles », a dit Klaus Iohannis. 3 186 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés en Roumanie ces dernières 24 heures, sur près de 30 000 tests effectués au niveau national, a fait savoir le Groupe de communication stratégique. 52 nouveaux décès ont été signalés, portant le nombre des victimes à près de 5 300. Au total, depuis le début de la pandémie, presque 149 000 cas d’infection ont été confirmés en Roumanie et 115 000 patients ont guéri. 613 malades sont en soins intensifs. Bucarest, la capitale, compte plusieurs dizaines de foyers épidémiques et un nombre total de contaminations supérieur à 21 000. Le coefficient dinfections cumulées en 14 jours y est le plus élevé du pays, soit 2,28 pour mille habitants.



    HoReCa — A Bucarest, le premier ministre roumain, Ludovic Orban, a rencontré ce vendredi les représentants de l’industrie de l’hospitalité, gravement touchée par lépidémie de coronavirus, afin de discuter des mesures prises par son cabinet au sujet de l’HoReCa. Les patrons d’hôtels, de restaurants et de cafés demandent un appui supplémentaire du gouvernement pour faire face aux restrictions mises en place pour endiguer le coronavirus, soit en plus du chômage partiel que touchent maintenant leurs salariés. A l’issue de la rencontre, les représentants de l’industrie de l’hospitalité ont déclaré que leurs propositions avaient été accueillies par l’exécutif en vue d’être examinées, et qu’ils attendaient une réponse concrète à la rencontre suivante qui aura lieu au début de la semaine prochaine. Jeudi, le gouvernement a débattu, en première lecture, du projet de décret durgence qui exonère les entreprises du secteur des impôts spécifiques jusquà la fin de l’année en cours.



    Parquet européen — La Roumanie va déléguer en tout quinze procureurs au Parquet européen dirigé par l’ancienne cheffe du Parquet national anticorruption, Laura Codruta Kövesi. Leur nombre sera accru de cinq par rapport à celui qui avait été annoncé antérieurement, a déclaré le ministre de la Justice, Cătălin Predoiu. Selon un communiqué du ministère de tutelle, à la réunion informelle des ministres de la Justice des Etats de l’UE, organisée par visioconférence, Cătălin Predoiu « est intervenu et a plaidé pour que le Parquet européen devienne opérationnel le plus vite possible ». Laction du Parquet européen, créé pour lutter contre les détournements des fonds de lUE, est menacée par des retards au moment où Bruxelles prévoit de verser des dizaines de milliards deuros aux pays touchés par la pandémie, risque de fraudes à la clé, écrit l’AFP. Nommée en 2019 à la tête de cette nouvelle autorité judiciaire siégeant à Luxembourg, la Roumaine Laura Codruţa Kövesi a prêté serment fin septembre avec son collège de 22 procureurs, issus des Etats membres participant à cette coopération renforcée.



    Holocauste – Le président roumain, Klaus Iohannis, a transmis, vendredi, un message à loccasion de la Journée nationale de commémoration des victimes de lHolocauste, pour rendre hommage aux victimes et aux survivants. Le chef de lEtat a également condamné de manière ferme les atrocités qui ont mutilé, à jamais, lhistoire de la Roumanie. « Au nom de tous les Roumains, jaffirme fermement que nous noublierons jamais les victimes innocentes et nous nous engageons à ne pas permettre quune telle tragédie se répète », est-il dit dans le message du président Iohannis. Le ministère des Affaires étrangères a également rendu hommage à la mémoire des victimes des événements tragiques de la Seconde Guerre mondiale et plaidé en faveur d’actions énergiques, à l’échelle nationale et internationale, de lutte contre la prolifération des discours de haine et contre lantisémitisme sur la Toile. Dans les années 1940, des centaines de milliers de Juifs de Roumanie ont été soit déportés en Transnistrie (est) par le régime pro-allemand du maréchal Ion Antonescu, soit envoyés dans des camps dextermination nazis par les fascistes hongrois, qui occupaient une partie de la Transylvanie (nord-ouest).



    Politique — ProRomania, le parti de lancien premier ministre Victor Ponta, formé de dissidents du Parti social-démocrate, et lALDE, parti de lex premier ministre libéral Calin Popescu-Tariceanu, ont décidé de fusionner et de présenter des candidats communs aux élections législatives prévues le 6 décembre. Le nouveau parti sappellera Pro Romania Social Liberal. Selon Victor Ponta, l’objectif en est de construire une alternative et de sopposer aux mauvaises mesures que prennent actuellement le gouvernement libéral et ses alliés. A son tour, CălinPopescu-Tăriceanu affirme que le parti nouvellement créé mènera un politique centriste et qu’il tentera dassurer un équilibre sur la scène politique, dominée par le PSD et le PNL.

  • August 18, 2020

    August 18, 2020

    TALKS Romania’s president, Klaus Iohannis, is today participating
    in a working meeting with the country’s Prime Minister and other government
    members, the Presidential Administration has announced. The country’s Deputy
    Prime Minister Raluca Turcan, Finance Minister Florin Citu, Economy Minister
    Virgil Popescu, Transport Minister Lucian Bode and the Minister of Agriculture
    and Rural Development, Adrian Oros, are also attending.








    COVID-19 Authorities in Romania
    have so far confirmed over 71 thousand Covid-19 infections while roughly 33
    thousand patients have been cured and left hospitals. According to the
    Strategic Communication Group almost 500 patients are in intensive care units
    and the death toll stays around 3029. Authorities are concerned about the rising
    number of patients in need of intensive care. The country’s Liberal Prime
    Minister Ludovic Orban has announced the government’s intention to increase the
    capacity of the Intensive Care Units at the country’s main Infectious Diseases
    Institute Matei Bals in Bucharest as well as in other cities across the country
    like Brasov, Cluj-Napoca and Iasi. According to the Prime Minister, Romania
    presently can treat one thousand patients in its IC units.








    PROTESTS Belarus has seen
    another night of protests against the country’s president Aleksandr Lukashenko.
    Protesters have denounced Lukashenko’s landslide victory in last Sunday’s
    election, which has been condemned amid widespread allegations of vote-rigging.
    Lukashenko seems to enjoy loyal support from security agencies around the
    country thanks to the people placed in high positions in the past 26 years. The
    country has seen a wave of protests after the Central Election Commission two
    days ago said that Lukashenko had won 80.1% of the votes. Hundreds of
    protesters have been wounded and two have died in clashes with police over the
    past week. Some 67 hundred have been arrested and many have reported torture at
    the hands of the security forces. Russian president Vladimir Putin says that
    Russia is ready to offer support if needed. This has been the strongest wave of
    protests against Lukashenko’s authoritarian rule since he took power 26 years
    ago.








    ELECTION Today is the last day to announce candidates
    running in the upcoming local elections in Romania on September 27th.
    The election campaign is due to commence on August 28th and end on
    September 26th. Bucharest’s incumbent mayor Gabriela Firea from the
    opposition PSD is running for a second term in office. The other candidates vying
    for the Bucharest mayor seat are Nicusor Dan, backed by the right-wing National
    Liberals and the USR-PLUS Alliance, the country’s former Prime Minister and
    ALDE leader Calin Popescu Tariceanu and the country’s former president and
    former mayor of Bucharest Traian Basescu.










    MOTION A censure motion the opposition Social Democrats
    (PSD) has tabled against the Liberal government led by Ludovic Orban is going
    to be read before Parliament in plenary session on Thursday. Debates and voting
    upon the aforementioned motion are yet to be set but the initiators of this
    motion suggestively titled ‘The PNL government -from pandemic to generalized
    bribe-taking’ have lashed out at the way in which the minority executive has
    managed the coronavirus pandemic and the measures aimed at economic recovery.
    Prime Minister Orban believes the PSD move is irresponsible adding the PNL is
    considering ways of challenging it at the Constitutional Court as a censure
    motion cannot be initiated during a Parliament recess.





  • Solutions for local elections

    Solutions for local elections


    A draft law on
    extending the mandate of the local authorities is expected in Romania
    this week, after the Constitutional Court has ruled out a government
    ordinance in this respect. In the meantime the opposition Social
    Democrats held talks with all the party leaders to issue a draft,
    which besides the extension of the present mandates also stipulates
    the new election date. Here is The PSD interim president Marcel
    Ciolacu

    Marcel Ciolacu: If we don’t
    intervene quickly, local authorities can no longer continue their
    activity. I would like to also include a date for the future
    election, come up with an amendment so that if experts say that the
    population is still at risk, we may extend the date for these
    elections.

    Liberal President Ludovic Orban,
    believes the Court’s ruling over who is going to set the election
    date remains unclear.

    Ludovic Orban: We
    believe that a good date would be late September or early October.
    Now we are waiting as we haven’t clearly understood from the
    Court’s ruling who is going to set the next election date – the
    government, through a decision or Parliament. Until we see the
    court’s motivation, we cannot precisely say tell that.


    Local election should be staged in
    autumn and the ones for Parliament on the set date – was a message
    conveyed last week by politicians during a round of debates over the
    political parties’ scenarios concerning the upcoming elections.

    The Social Democrats have made an
    appeal for consensus among all the political forces, based on
    dialogue including with civil society. USR president Dan Barna
    pointed out that these local and Parliamentary elections might have
    the lowest turnout in the past 30 years at the same time pleading for
    the implementation of the postal voting. The measure was supported by
    the Liberals as well. Other proposals include a lower number of
    signatures and the possibility of forwarding online applications.





    In turn, the PRO
    Romania leader Victor Ponta believes the period of time between the
    two election rounds must be as short as possible.

    One week, two
    weeks between them is the most logical option, also from the point of
    expenses, organisation, the risk of spreading the disease etc. And it
    also make sense from a political viewpoint, says Victor Ponta
    adding that PRO Romania will be supporting any modern voting measure
    provided all the security guarantees are respected. In another
    development, Călin Popescu-Tăriceanu, president of ALDE last week
    announced that his group together with PSD and Pro Romania were
    holding talks on forging a center-to-left coalition in order to run
    in the future local and Parliamentary elections.

    (translated by
    bill)

  • 25.05.2020

    25.05.2020

    Coronavirus
    en Roumanie
    – 1.193 personnes sont décédées en
    Roumanie des suites de l’infection avec le nouveau coronavirus. Sur les 18.200
    cas confirmés jusqu’ici dans le pays, plus de 11.600 personnes se sont remises.
    Par ailleurs, aujourd’hui démarre, dans la capitale, une campagne de dépistage
    des anticorps spécifiques au nouveau coronavirus. C’est la maire de Bucarest,
    Gabriela Firea, qui en a fait l’annonce, précisant qu’au total 10.500 habitants
    de la capitale seront testés. Près de 8.000 personnes se sont déjà portées
    volontaires pour se faire tester sur la plate-forme dédiée. De surcroit, le secrétaire
    d’Etat auprès du ministère de la Santé, Horaţiu Moldovan, a annoncé qu’un plan
    de dépistage national sera lancé une fois que la Roumanie dépassera le pic de l’épidémie,
    avec Etats-Unis, 30.000 personnes testées sur tout le territoire.






    Diplomatie – 15 spécialistes du ministère roumain de la Défense partent aujourd’hui
    pour les Etats-Unis, pour aider les autorités de l’Etat d’Alabama à combattre la
    pandémie de coronavirus. L’équipe roumaine – cinq médecins, cinq infirmiers et cinq
    militaires spécialistes de la défense nucléaire, radiologique, biologique et
    chimique – offrira son soutien, pendant deux semaines, aux spécialistes américains
    d’unités de soin Covid-19 et se renseignera sur les méthodes de lutte contre la
    pandémie mises en place sur le sol américain. Alliés au sein de l’OTAN, la
    Roumanie et les Etats-Unis sont également liés par un partenariat stratégique. Rappelons
    que la Roumanie a déjà envoyé des équipes médicales, en Italie, au mois d’avril,
    et en République de Moldova, ce mois-ci.




    Politique
    – Les députés roumains débattront plus tard dans la
    journée la motion simple contre la ministre libérale de l’Education, Monica
    Anisie, déposée par l’opposition de gauche, le Parti social-démocrate et
    PRO România. Les signataires de la motion réclament la démission de la
    ministre, qu’ils accusent de manquer de vision et de stratégie dans sa gestion
    de l’éducation nationale. La motion sera votée ce mercredi. Un autre ministre
    du cabinet Orban devra passer le test de la motion simple, Marcel Vela,
    ministre de l’Intérieur. Il est attendu mardi au Sénat pour présenter les
    mesures mises en place depuis le début de la crise actuelle. Les sociaux-démocrates
    demandent également sa démission car, selon eux, les ordonnances militaires
    issues pendant l’état d’urgence implémentaient des mesures contradictoires, plusieurs
    interdictions ayant d’ailleurs été levées par la suite. Les parlementaires de
    Bucarest auront aussi à enquêter sur les éventuelles irrégularités et fraudes
    signalées dans l’espace public par rapport aux travailleurs saisonniers partis
    cueillir des asperges en Allemagne. Les leaders du Parti social-démocrate, de l’Alliance
    des libéraux et des démocrates et de PRO România ont demandé qu’une commission
    d’enquête soit créée en ce sens, demande rejetée par le Parti national libéral.
    Selon les libéraux, les deux ministres qui ont des responsabilités dans ce dossier,
    des Affaires étrangères et du Travail, ont déjà répondu aux questions du Parlement.






    Sécheresse – 1,6 millions d’hectares de cultures ont été détruits par la sécheresse
    en Roumanie, a déclaré ce matin le ministre roumain de l’Agriculture Adrian
    Oros. 941.000 hectares ont été vérifiés jusqu’à présent. Selon le ministre, certains
    départements ont rapporté des surfaces endommagés même plus importantes que les
    surfaces cultivées l’automne passé. Les autorités offriront des dédommagements,
    mais qui doivent se baser sur des données réelles, a précisé Adrian Oros.
    Dimanche, le ministre a qualifié la sécheresse que connait actuellement la
    Roumanie comme la plus sévère des 50-60 dernières années. Le haut responsable a
    aussi expliqué que le système d’irrigations ne pouvait fonctionner à sa
    capacité maximale à cause de travaux de réparation mal effectués et qui n’étaient
    pas rattachés aux installations secondaires réalisées par les fermiers
    eux-mêmes.






    Défense
    – La stratégie nationale de défense pour les quatre
    prochaines années occupera le Conseil suprême de défense de la Roumanie qui se
    réunira ce mercredi, 27 mai, en visioconférence. Egalement à l’ordre du jour :
    la mise à disposition des Forces armées du pays pour des missions et opérations
    déroulées à l’étranger en 2021, ainsi que le programme de transformation,
    développement et équipement de l’Armée d’ici 2026.






    Météo – Temps frais pour cette période de l’année en Roumanie, avec des
    pluies sur le relief, sur le centre, le sud et le nord-est du pays. Les températures
    maximales vont de 14 à 23 degrés, avec 18° à midi dans la capitale, Bucarest.

  • 14.04.2020

    14.04.2020

    Coronavirus
    en Roumanie
    – 6.879 personnes, c’est le bilan le plus
    récent des infections au nouveau coronavirus en Roumanie. Parmi les personnes
    infectées, 1.051 ont guéries, 346 personnes sont décédées et plus de 220 malades sont
    actuellement en soins intensifs. Suceava (nord-est) continue a être le
    département avec le plus de cas d’infection, suivi par la capitale, Bucarest,
    et les départements de Hunedoara (centre-ouest) et de Timiş (ouest). Nouvelle mesure pour
    endiguer la propagation du virus en Roumanie : près de 500 salariés des maisons
    de retraite, des établissements pour les personnes handicapées et des centres
    pour les enfants institutionnalisés sont, à compter d’aujourd’hui, en isolement
    préventif sur leur lieu de travail ou bien à leur domicile. Par ailleurs, de
    nouveaux transports militaires avec des équipements de protection pour le
    personnel médical sont attendus en Roumanie chaque jour de la semaine en cours.
    Hier, un premier transport en provenance de Corée du Sud est arrivé.


    Etat d’urgence
    – Le président Klaus Iohannis a prolongé aujourd’hui
    l’état d’urgence instauré en raison du nouveau coronavirus. La prolongation est
    de 30 jours, soit jusqu’au 16 mai. Selon le chef de l’Etat, il n’y a pas de
    signe de ralentissement de la pandémie et « le danger n’est pas derrière
    nous ». Les écoles restent fermées et les prix des médicaments, des aliments,
    de l’eau, du gaz et de l’électricité peuvent être plafonnés. Dans le même temps,
    le gouvernement devrait prendre des mesures pour assurer la sécurité
    alimentaire des citoyens. Par ailleurs, le décret stipule de manière claire la
    possibilité de nommer du personnel des institutions de défense et de sécurité
    nationale pour assurer la gestion des établissements publics de santé. Selon la Constitution roumaine, l’état d’urgence peut être prolongé
    indéfiniment, mais uniquement sur validation du Parlement, qui doit donner son
    vote positif dans les cinq jours suivant la publication du texte au Journal
    officiel. La Constitution prévoit aussi de possibles élargissements ou
    restrictions de l’aire d’application de l’état d’urgence au moment de sa
    prolongation. L’opposition a déjà annoncé que son vote sera conditionné par la
    présentation par l’exécutif de mesures claires de stimulation de l’économie et
    de soutien de la population affectée par la pandémie. Le Parti social-démocrate
    estime qu’un plan économique consenti par toutes les forces politiques est nécessaire
    en ce moment et accuse le gouvernement de ne pas communiquer suffisamment. PRO
    România demande une reprise de l’activité de production et dans le domaine des
    services au 1er mai, à l’exception des communes les plus affectées
    par l’épidémie. L’Alliance des libéraux et des démocrates considère que les
    autorités centrales mènent une politique anti roumaine, alors que seulement une
    partie du pays est affectée par le coronavirus. En cas de rejet de la
    prolongation de l’état d’urgence par le Parlement, le président devra révoquer
    le document immédiatement et les mesures instituées n’entreront pas en
    application.

    Etude – Plus de trois quarts des Roumains pensent que la crise actuelle du
    COVID-19 sera longue et difficile et plus de 50% d’entre eux ont peur d’être
    infectés avec le virus Sars-Cov-2. C’est l’Institut roumain pour les sondages d’opinion
    (IRSOP) qui le relate dans sa dernière étude, rendue publique hier. Selon la
    plupart des personnes qui ont participé à l’enquête, le nombre de défaillances
    d’entreprises augmentera, ce qui engendrera des pertes d’emploi. 52% des
    habitants de la Roumanie s’attendent à une récession, ce qui rajoute des
    craintes économiques à celles liées directement au coronavirus. La perception
    générale est que les finances du pays sont pour le moins fragiles. Plus de 60%
    des personnes s’attend à une augmentation du taux d’inflation et du cours
    leu-euro. Malgré tout, l’étude en question signale également des tendances plus
    optimistes. Les Roumains espèrent que l’épreuve que le système de santé traverse
    et les mesures des autorités auront des effets positifs à long terme. La moitié
    de la population apprécie la gestion de la crise par le gouvernement, sans toutefois
    oublier de critiquer les autorités pour leurs défaillances. Dans le même temps,
    les Roumains continuer à voir l’Union européenne comme une source de sécurité. L’enquête
    a été réalisée par téléphone entre le 6 et le 11 avril, sur un échantillon représentatif
    de 768 personnes. La marge d’erreur est d’environ 3,6%.

    Coronavirus
    dans le monde
    – Le coronavirus a contaminé plus de 1,9
    millions de personnes dans le monde et l’on fait état de près de 120.000 morts.
    445.000 personnes ont guéri de la maladie. La Chine a approuvé des tests
    préliminaires sur les humaines de deux vaccins expérimentaux contre le
    Sars-Cov-2, alors que le pays essaye d’arrêter « l’importation » de nouveaux
    cas, notamment depuis la Russie. Hier, le président Vladimir Putin a déclaré
    que la situation a empiré en Russie, qui pourrait faire appel à l’armée pour
    gérer la crise, si nécessaire. Alors que certains pays prolongent les mesures
    de confinement, d’autres commencent à les relâcher. En Espagne par exemple, l’activité
    a repris dans l’industrie et le BTP, de manière progressive et sous condition du
    respect des mesures de distanciation sociale, d’hygiène et d’utilisation des
    espaces communs. La France a annoncé une prolongation du confinement jusqu’au
    11 mai, alors qu’en Italie, les autorités ont annoncé, à partir de demain, la
    réouverture de certains commerces : en plus des magasins alimentaires et des
    pharmacies, les librairies, les magasins de papeterie et d’habillement pour
    enfants rouvriront leurs portes. L’activité reprendra aussi dans quelques
    secteurs de l’industrie, mais pas dans toutes les régions.


    Nucléaire – Les autorités d’Ukraine essayent d’éteindre les feux de forêt qui touchent
    la région de la centrale nucléaire de Tchernobyl, au nord du pays. Des centaines
    de pompiers ont été détachés dans la zone affectée pour maîtriser les flammes.
    La fumée dégagée par la végétation brulée est extrêmement toxique, car la forêt
    conserve encore des traces des cendres de l’explosion du réacteur 4 de la
    centrale. Les experts mettent en garde contre le risque de propagation de cette
    fumée sur une large partie d’Europe, notamment sur la Roumanie, la République
    de Moldova, la Pologne, la Biélorussie, la Slovaquie et la Hongrie. Le feu de
    forêt a été signalé le 4 avril et, depuis, des vents violents ont entretenus
    les flammes. Un homme de 27 a été arrêté, car il aurait mis feu à des ordures,
    mais, à cause des rafales de vent, n’aurait pas réussi à éteindre les flammes.
    Rappelons que le nuage radioactif issu de l’accident nucléaire de 1986 a
    contaminé près des trois quarts de l’Europe.






    Météo – Baisse significative des températures sur la plupart du territoire. Deux
    alertes code jaune au temps mauvais sont en vigueur jusqu’à mercredi dans la
    matinée. Le vent soufflera avec 55-70 km à l’heure. Des précipitations mixtes
    sont attendues sur le relief, avec des chutes de neige en haute montagne, où la
    vitesse du vent ira jusqu’à 90 km à l’heure provoquant des tempêtes de neige. Les
    maximales vont de 5 à 24 degrés, avec 16 degrés et des éclaircies à midi à Bucarest.

  • Projekt zur Unterstützung der Wirtschaft

    Projekt zur Unterstützung der Wirtschaft

    Neben dem Wettlauf mit der Zeit, um so viele Menschenleben wie irgend möglich zu retten, besteht weltweit ein weiteres wichtiges Anliegen, um Lösungen zu finden, damit die Weltwirtschaft inmitten einer Coronavirus-Pandemie nicht zum Stillstand kommt. Nach dem Prinzip besser verhindern als behandeln“ ergreifen Regierungen auf der ganzen Welt Ma‎ßnahmen, um die finanziell angeschlagene Bevölkerung sowie die schwächelnde Wirtschaft zu unterstützen. In Rumänien kündigte die liberale Exekutive mit der Stimme Ionel Dancăs, des Leiters der Kanzlei des Premierministers, neue Hilfsprogramme an. So erhalten natürlichen Personen und Einzel- oder Familienunternehmen, die ihre Tätigkeit unterbrochen haben, während des Ausnahmezustands eine feste Zulage in Höhe eines Bruttomindestlohns, unabhängig von der Beitragszahlung an die Arbeitslosenkasse. Der Leiter der Kanzlei des Premierministers verspricht au‎ßerdem, dass die Regierung weitere unterstützende Ma‎ßnahmen für alle Unternehmen und berufliche Tätigkeiten ausarbeiten wird: gro‎ße Unternehmen, kulturelle und sportliche Tätigkeiten, Nichtregierungsorganisationen — alle die vom Notzustand betroffen sind. Finanzminister Florin Cîțu seinerseits sagte, dass in kurzer Zeit eine Lösung für Bankkunden, die Schwierigkeiten haben vorgelegt werden könnte. Er erklärte, dass diesbezüglich bereits Gespräche mit der Nationalbank und den Banken geführt werden.



    Die parlamentarische Opposition steht auch nicht still! Die Sozialdemokraten und ihre ehemaligen Koalitionspartner ALDE haben zusammen mit der Partei ProRomania eine Gesetzesvorlage eingereicht, die bis zum nächsten Herbst Steuererleichterungen vorsieht. Unter anderem schlagen sie vor, die Zahlung der Sozialbeiträge und des Sozialversicherungsbeitrags, auf Antrag des Wirtschaftsteilnehmers, ab März um einen Zeitraum von drei Monaten aufzuschieben. Stattdessen muss sich der Arbeitgeber verpflichten, dass er die Arbeitsverträge seiner Arbeitnehmer mindestens 9 Monate lang nicht kündigt.



    Gleichzeitig wollen die Sozialdemokraten, dass die Rückzahlung der Bankzinsen durch die Bevölkerung ausgesetzt wird, wie dies in anderen europäischen Staaten der Fall ist. Da nach Ansicht der Sozialdemokraten die Exekutive halbherzige und inkohärente Ma‎ßnahmen ergreift, denken diese laut über die Einreichung eines einfachen Misstrauensantrags nach. Es wird nicht darum gehen, die Regierung zu sanktionieren — haben die Sozialdemokraten erklärt -, sondern es wird ein konstruktiver Antrag sein, der eine Reihe konkreter wirtschaftlicher Ma‎ßnahmen enthält. Sobald der einfache Antrag angenommen sein wird, werden nach einer früheren Entscheidung des Verfassungsgerichts alle darin enthaltenen Ma‎ßnahmen verbindlich und müssen von der Regierung umgesetzt werden. Der Ungarnverband fordert unverzüglich alle steuerlichen Pflichten für Unternehmen, die keine Mitarbeiter entlassen. Die Union Rettet Rumänien ist der Ansicht, dass die bisher von der Regierung angekündigten finanziellen Ma‎ßnahmen von Bedeutung sind, aber nicht ausreichen.

  • Projekt zur Unterstützung der Wirtschaft

    Projekt zur Unterstützung der Wirtschaft

    Neben dem Wettlauf mit der Zeit, um so viele Menschenleben wie irgend möglich zu retten, besteht weltweit ein weiteres wichtiges Anliegen, um Lösungen zu finden, damit die Weltwirtschaft inmitten einer Coronavirus-Pandemie nicht zum Stillstand kommt. Nach dem Prinzip besser verhindern als behandeln“ ergreifen Regierungen auf der ganzen Welt Ma‎ßnahmen, um die finanziell angeschlagene Bevölkerung sowie die schwächelnde Wirtschaft zu unterstützen. In Rumänien kündigte die liberale Exekutive mit der Stimme Ionel Dancăs, des Leiters der Kanzlei des Premierministers, neue Hilfsprogramme an. So erhalten natürlichen Personen und Einzel- oder Familienunternehmen, die ihre Tätigkeit unterbrochen haben, während des Ausnahmezustands eine feste Zulage in Höhe eines Bruttomindestlohns, unabhängig von der Beitragszahlung an die Arbeitslosenkasse. Der Leiter der Kanzlei des Premierministers verspricht au‎ßerdem, dass die Regierung weitere unterstützende Ma‎ßnahmen für alle Unternehmen und berufliche Tätigkeiten ausarbeiten wird: gro‎ße Unternehmen, kulturelle und sportliche Tätigkeiten, Nichtregierungsorganisationen — alle die vom Notzustand betroffen sind. Finanzminister Florin Cîțu seinerseits sagte, dass in kurzer Zeit eine Lösung für Bankkunden, die Schwierigkeiten haben vorgelegt werden könnte. Er erklärte, dass diesbezüglich bereits Gespräche mit der Nationalbank und den Banken geführt werden.



    Die parlamentarische Opposition steht auch nicht still! Die Sozialdemokraten und ihre ehemaligen Koalitionspartner ALDE haben zusammen mit der Partei ProRomania eine Gesetzesvorlage eingereicht, die bis zum nächsten Herbst Steuererleichterungen vorsieht. Unter anderem schlagen sie vor, die Zahlung der Sozialbeiträge und des Sozialversicherungsbeitrags, auf Antrag des Wirtschaftsteilnehmers, ab März um einen Zeitraum von drei Monaten aufzuschieben. Stattdessen muss sich der Arbeitgeber verpflichten, dass er die Arbeitsverträge seiner Arbeitnehmer mindestens 9 Monate lang nicht kündigt.



    Gleichzeitig wollen die Sozialdemokraten, dass die Rückzahlung der Bankzinsen durch die Bevölkerung ausgesetzt wird, wie dies in anderen europäischen Staaten der Fall ist. Da nach Ansicht der Sozialdemokraten die Exekutive halbherzige und inkohärente Ma‎ßnahmen ergreift, denken diese laut über die Einreichung eines einfachen Misstrauensantrags nach. Es wird nicht darum gehen, die Regierung zu sanktionieren — haben die Sozialdemokraten erklärt -, sondern es wird ein konstruktiver Antrag sein, der eine Reihe konkreter wirtschaftlicher Ma‎ßnahmen enthält. Sobald der einfache Antrag angenommen sein wird, werden nach einer früheren Entscheidung des Verfassungsgerichts alle darin enthaltenen Ma‎ßnahmen verbindlich und müssen von der Regierung umgesetzt werden. Der Ungarnverband fordert unverzüglich alle steuerlichen Pflichten für Unternehmen, die keine Mitarbeiter entlassen. Die Union Rettet Rumänien ist der Ansicht, dass die bisher von der Regierung angekündigten finanziellen Ma‎ßnahmen von Bedeutung sind, aber nicht ausreichen.

  • Quelle date pour les élections locales en Roumanie ?

    Quelle date pour les élections locales en Roumanie ?

    A l’heure actuelle, toutes les décisions majeures dépendent des efforts afin de maîtriser l’épidémie de coronavirus. C’est la conclusion d’une réunion consacrée aux élections municipales, tenue mardi entre le premier ministre par intérim, le leader libéral Ludovic Orban, et les formations parlementaires. Le seul parti qui a refusé de participer aux négociations est le Parti social-démocrate, qui a accusé le Parti national libéral d’avoir un agenda politique contradictoire en matière de priorités actuelles des Roumains.

    Pour leur part, les représentants des partis présents aux discussions ont tous agréé la date du 28 juin pour le scrutin local, mais tout dépend encore de l’évolution de l’épidémie de coronavirus. Parmi les arguments pris en compte figure l’idée de mener la campagne électorale au moment où les températures seront plus élevées, dans l’espoir que l’épidémie aura un impact moindre, a précisé Ludovic Orban. De même, les examens de fin de collège et de Baccalauréat auront pris fin à ce moment-là, ce qui permettra de mieux organiser les bureaux de vote dans les établissements scolaires.

    Par la voix de son leader, Dan Barna, l’Union Sauvez la Roumanie, 3e acteur politique du parlement de Bucarest, s’est dit favorable à un scrutin municipal fin juin, sans exclure la possibilité de le reporter à l’automne si nécessaire, en raison de l’épidémie de coronavirus. Pour sa part, Victor Ponta, chef du Parti ProRomania, estime que les élections municipales ne sont pas opportunes si l’épidémie gagne en ampleur et devient impossible à maîtriser. Il insiste aussi sur la nécessité pour le pays d’avoir au plus vite un gouvernement stable, qui puisse prendre toutes les mesures nécessaires afin de lutter contre la propagation du virus. Cette opinion est partagée par le président du Parti du Mouvement populaire, Eugen Tomac.

    Pour sa part, l’Union démocrate magyare de Roumanie aurait préféré que le scrutin soit tenu le 14 juin, mais ses membres ne s’opposeront pas à la date du 28 juin, a précisé leur leader, Kelemen Hunor. Enfin, le représentant de l’Alliance des libéraux et des démocrates, Varujan Vosganian, estime qu’à part les mesures censées protéger la population, le gouvernement doit envisager des décisions qui protègent l’économie nationale, vu les turbulences que le nouveau coronavirus a déjà causées sur les marchés financiers.

    Il convient également de préciser que la Roumanie pourrait enfin avoir un gouvernement à pleins pouvoirs à compter de ce jeudi, jour du vote d’investiture du cabinet libéral proposé par le premier ministre désigné Florin Cîţu. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Des élections législatives anticipées en Roumanie ?

    Des élections législatives anticipées en Roumanie ?

    Y aura-t-il ou non des élections anticipées en
    Roumanie ? Telle est la question qui se trouve ces jours-ci sur toutes les
    lèvres. Le Parti national libéral, actuellement au pouvoir, a décidé de démarrer
    des négociations avec les partis politiques, à l’exception du Parti
    social-démocrate, en vue de l’organisation d’élections législatives anticipées.
    Le président Klaus Iohannis, également issu des rangs du Parti national libéral,
    et le premier ministre Ludovic Orban, l’actuel président des libéraux, souhaitent
    l’organisation du scrutin au début de l’été, en même temps que les élections
    locales.

    Pour ce faire, la Constitution demande que le Législatif refuse deux
    propositions consécutives pour une nouvelle équipe exécutive. Mais le défi des
    libéraux est d’arriver à persuader un des partis parlementaires à déposer une
    motion de censure contre le cabinet Orban, motion qui soit votée par une
    majorité des élus. Cette solution pour le moins compliquée est due au refus des
    libéraux d’accepter une démission de leur leader de sa position de chef du
    gouvernement. Le député libéral Florin Roman : « Notre
    plan exclut cette possibilité. De toute évidence, nous ne pouvons rester dans
    cette situation où le Parti social-démocrate s’est pratiquement barricadé au
    Parlement. Ils sapent tout décret gouvernemental et soumettent des projets que
    nous ne soutenons pas. »



    Pour le moment, c’est uniquement l’Alliance
    entre l’USR (Union sauvez la Roumanie) et PLUS qui soutient le projet des
    libéraux. Le leader de l’USR, Dan Barna : « Nous
    attendons des consultations, elles sont nécessaires pour avancer sur cette
    question. L’organisation d’élections anticipées est une démarche politique que
    nous jugeons nécessaire pour avoir au Parlement aussi une majorité qui permette
    à la Roumanie d’engager ces réformes, rendues pour le moment et malheureusement
    impossibles autrement que par l’engagement de la responsabilité du gouvernement. »



    Ecartés du pouvoir exécutif par une motion de
    censure au mois d’octobre dernier, les sociaux-démocrates, qui sont aussi les
    plus nombreux au Parlement, rejettent l’idée d’élections anticipées. Ils avertissent
    également qu’ils feront toutes les démarches constitutionnelles possibles pour
    s’opposer à une telle décision des libéraux. Daniel Suciu, député du Parti
    social-démocrate : « Ce
    n’est qu’un rideau de fumée pour couvrir le fait que, depuis deux mois, ils
    vont d’échec en échec. Ils ne trouvent pas de solution pour quelque chose d’élémentaire
    comme l’augmentation des allocations familiales. De même, un million de
    roumains n’ont pas vu leur pension de retraite minimale augmentée au 1er septembre
    dernier. Les enseignants sont pris dans un jeu de ping-pong entre le ministre
    qui déclare une chose et le premier ministre qui en soutient une autre. »



    L’Alliance des libéraux et des démocrates, les
    anciens partenaires au gouvernement des sociaux-démocrates, se déclare aussi contre l’organisation
    d’élections anticipées, en invoquant l’instabilité politique causée par un tel
    scrutin. PRO România, détaché du Parti social-démocrate, affirme qu’il ne
    s’oppose pas à ces élections, mais ne souhaite pas non plus aider à les
    organiser, alors que le Parti du mouvement populaire, de centre-droit, pose ses
    conditions. La mission des libéraux semble, donc, pour le moins difficile. Pour
    eux, les élections anticipées sont nécessaires pour profiter de l’avance gagnée
    en 2019 lors des européennes et des présidentielles. En échange, des élections législatives
    à terme, à l’automne, laisserait au Parti social-démocrate un répit précieux.
    Le gouvernement libéral s’enliserait et les sociaux-démocrates pourraient
    récupérer au moins une partie des points perdus lors des scrutins de l’année
    dernière. (Trad. Elena Diaconu)

  • Kabinett Orban will Vertrauensfrage zu drei Gesetzen im Parlament stellen

    Kabinett Orban will Vertrauensfrage zu drei Gesetzen im Parlament stellen

    Es handelt sich um die Verschiebung der Einführung einer Erhöhung des Dienstalters vor Eintritt in die Justiz, Ma‎ßnahmen im Bereich des Personenverkehrs und die Haushaltsobergrenzen für die Ausgaben des nächsten Jahres. Das sei der gesündeste Weg, im Moment Gesetze zu verabschieden, erklärte die Sprecherin des Senats, Alina Gorghiu. Sie sagt, dass das Kabinett Orban somit mit seinem Mandat auf dem Tisch spielt. Während die Partei Volksbewegung den Schritt der Regierung als fair und legal ansieht, hält ihn die Demokratische Union der Ungarn in Rumänien für höchst unregelmä‎ßig und die Allianz der Liberalen und Demokraten ALDE hofft, dass die Regierung nicht wieder auf eine solche Lösung zurückgreifen wird. Vertreter der Union Rettet Rumänien erklärten, dass das Gesetz über den Staatshaushalt vom Parlament verabschiedet werden sollte und nicht durch einen Prozess, der ein Vertrauensvotum gegenüber der Regierung beinhaltet. Die Partei Pro Rumänien betrachtet den Schritt der Regierung als ein Mittel, um ihre Mehrheit im Parlament zu testen.



    Premier Orban nutzte die Gelegenheit seiner Anwesenheit im Parlament und der Diskussion über den Haushalt, um vor der extrem schwierigen finanziellen Situation des Landes zu warnen. Er forderte Mä‎ßigung und sagte, der Haushalt des nächsten Jahres keine zusätzlichen Ausgaben vorsehen könne. Ludovic Orban: “Der Haushalt für 2020 sieht keine zusätzlichen Ausgaben vor. Alle zusätzlichen Kosten, die sich aus der Verabschiedung von Gesetzen ergeben, werden zu einer Erhöhung des Defizitniveaus führen oder es unmöglich machen, Ausgaben zu tätigen, die für die wirtschaftliche Entwicklung Rumäniens unerlässlich sind”.



    Die Regierung strebt ein Haushaltsdefizit von 3,6% des BIP im nächsten Jahr und von 3,34% im Jahr 2021 an. Die Verabschiedung von Rechtsvorschriften, indem das Parlament um ein Vertrauensvotum gebeten wird, birgt die Gefahr eines Misstrauensantrags gegen das Kabinett. Der Interimspräsident der Sozialdemokraten und Sprecher des Abgeordnetenhauses Marcel Ciolacu hat jedoch gesagt, dass seine Partei diese Möglichkeit nicht in Betracht zieht. Dennoch werden zwei der von der Regierung vorgeschlagenen Gesetze nicht in Kraft treten können, weil die Sozialdemokratische Partei sagt, sie werde sie vor dem Verfassungsgericht anfechten. Die beiden Gesetzentwürfe beziehen sich auf die Verschiebung von Plänen zur Erhöhung des für den Eintritt in die Justiz erforderlichen Dienstalters und die Initiative zum Schultransport. Marcel Ciolacu:


    “Die Sozialdemokratische Partei hat beschlossen, eine Klage vor dem Verfassungsgericht einzureichen, weil wir glauben, dass die Tatsache, dass ein Gesetz, das im Parlament diskutiert wird, auch von der Regierung verabschiedet werden sollte, die um ein Vertrauensvotum bittet, einen Rechtsstreit auslöst.” Premier Orban sagt, dass der Schritt notwendig war, damit das Justizsystem reibungslos funktionieren konnte. In Bezug auf den von der Sozialdemokratischen Partei angefochtenen zweiten Gesetzentwurf sagte der Premierminister, dass ein Gesetz erforderlich sei, um einen Rechtsakt aufzuheben, der den Transport von gefährdeten Kategorien, einschlie‎ßlich Kindern, betraf, die nicht mehr von der Subvention ihres Schultransportes profitieren würden.






  • Accords politiques pour un nouveau gouvernement

    Accords politiques pour un nouveau gouvernement

    Les
    commissions spécialisées du législatif roumain ont démarré ce mardi l’audition
    des candidats aux fonctions de ministres du gouvernement monocolore proposé par
    le premier ministre désigné, le libéral Ludovic Orban. S’étendant sur deux
    jours, les auditions seront suivies par le vote d’investiture du plénum du
    Législatif, prévu pour ce lundi le 4 novembre.

    Le premier candidat à répondre
    aux questions des sénateurs et députés membres des commissions parlementaires a
    été celui nominé au poste de ministre des Fonds européens. Mardi également, au
    programme des auditions figurent aussi les candidats aux portefeuilles de la
    Santé, de la Culture et de la Défense. L’intérêt
    pour l’audition du candidat aux fonctions de ministre des Finances est majeur, étant
    donné les rumeurs apparues dernièrement sur l’introduction imminente par le
    gouvernement libéral de mesures sévères d’austérité : baisse des salaires
    et licenciements collectifs dans le secteur public.

    Entre temps, le premier
    ministre désigné, Ludovic Orban est convaincu que son exécutif bénéficiera de l’appui
    nécessaire au Parlement, après la signature, justement, d’accords politiques
    avec plusieurs partis parlementaires. Le cabinet libéral devrait obtenir ainsi
    les 233 votes nécessaires pour remplacer le gouvernement social-démocrate de
    Viorica Dancila, destitué ce 10 octobre par motion de censure. Après avoir
    signé des accords avec l’Union Sauvez la Roumanie, l’Union démocrate magyare de
    Roumanie, le Parti du mouvement populaire, l’Alliance des libéraux et des
    démocrates, ainsi qu’avec les minorités nationales, Ludovic Orban a précisé que : « Nous
    avons dépassé le cible de 233 élus nationaux à soutenir l’investiture du
    gouvernement. Certes, les négociations se poursuivent parce que nous voulons obtenir
    une certaine marge, en cas d’absence inattendue de sénateurs et députés à la
    réunion du Législatif »
    a déclaré Ludovic Orban.


    Aux
    termes de l’accord politique entre le Parti national libéral et l’Union Sauvez
    la Roumanie, les deux partis s’engagent, entre autres, à soutenir l’adoption de
    l’initiative citoyenne de l’Union Sauvez la Roumanie qui vise à interdire la nomination
    dans des fonctions publiques de
    personnes ayant de démêlées avec la Justice. Un retour à l’élection des maires
    suite à deux tours de scrutin est également prévu dans l’accord entre les deux
    partis. Par ailleurs, le Parti national libéral a promis à l’Union démocrate
    magyare de ne pas adopter des décrets d’urgence ni dans le domaine de la Justice,
    ni dans celui du système électoral. L’Alliance des libéraux et des démocrates
    souhaite que la législation relative à la Justice soit modifiée uniquement par
    débat au Parlement et que le nouveau gouvernement interdise la migration des
    élus nationaux et locaux.

    Enfin, le Parti du mouvement populaire exige en
    échange de son appui au gouvernement libéral l’élimination des pensions de
    retraite des dignitaires, à l’exception des militaires et la relance d’une relation particulièrement serrée avec la République
    de Moldova. Enfin, le parti Pro România, formé surtout d’anciens membres du PSD
    attend jusqu’à la fin de l’audition des candidats aux fauteuils ministériels
    pour annoncer s’il participe, oui ou non, au vote d’investiture. Pour sa part,
    le PSD promet de ne pas transformer l’audition des éventuels ministres libéraux
    en une vendetta politique, mais annonce que se élus nationaux ne
    participeraient pas à la réunion plénière du Parlement.

    En l’absence d’un
    quorum, la réunion des deux chambres du Parlement sera suspendue et le gouvernement
    automatiquement rejeté. L’avis des commissions spécialisées a un caractère
    purement consultatif et une décision finale au sujet du gouvernement dirigé par
    Ludovic Orban sera prise le 4 novembre.

  • 28.10.2019

    28.10.2019

    Gouvernement – Les
    bureaux permanents des deux chambres du Parlement du Bucarest ont décidé lundi
    le calendrier d’investiture du futur cabinet du libéral Ludovic Orban. Les audiences
    des ministres auront lieu mardi et mercredi et le Sénat et la Chambre des
    députés se réuniront le 4 novembre pour voter la composition du nouveau
    gouvernement et son programme de gouvernance. Le premier ministre désigné, Ludovic
    Orban, a proposé un cabinet composé de 16 ministres, un vice-premier ministre
    et un secrétaire général du gouvernement. Son programme de gouvernance prévoit,
    parmi d’autres mesures, le maintien du taux unique d’imposition, ainsi que la
    correction des lois du domaine économique et judiciaire. L’Union sauvez la
    Roumanie et l’Alliance des libéraux et des démocrates ont déclaré être parvenus
    à un accord politique avec le Parti national libéral, dont ils soutiendront le
    gouvernement. Les minorités nationales semblent incliner aussi du côté du libéral
    Orban, l’Union démocrate magyare de Roumanie devant confirmer sa position dans
    le courant de la journée. Le Parti du mouvement populaire a également annoncé
    son soutien, sous certaines conditions. Les représentants du Parti social-démocrate
    et de PRO România se sont, eux, exprimés contre le cabinet Orban. Rappelons que
    le nouveau gouvernement a besoin de 233 votes pour être validé et succéder alors
    au cabinet social-démocrate de Viorica Dăncilă, destituépar
    motion de censure.




    Brexit – Les ambassadeurs des 27 Etats
    membres de l’Union européenne ont accepté la demande de la Grande Bretagne de
    prolongation du terme de sortie du pays de l’espace communautaire. Le premier
    ministre britannique Boris Johnson demandera aujourd’hui au Parlement du Royaume-Uni
    l’accord pour organiser des élections anticipées à la mi-décembre. L’opposition
    avait annoncé qu’elle acceptera l’organisation d’élections anticipées
    uniquement dans le cas d’un report du Brexit par l’Union européenne. Aujourd’hui
    sans majorité dans la Chambre des communes, le premier ministre Boris Johnson
    espère un changement de cap avec ces élections. Mais, remarquent les agences de
    presses, c’est un objectif difficile à atteindre dans un Parlement divisé et
    peu disposé à accepter des compromis. Selon la loi anglaise, il faut le vote des
    deux tiers des députés pour déclencher les élections anticipées. Mais, de leur
    côté, les Travaillistes réclament une extension plus longue du Brexit, pour exclure
    toute possibilité de départ du bloc communautaire sans accord. Selon eux,
    accepter l’organisation d’un scrutin dans le futur proche serait une énorme
    erreur.










    Armée – Le drapeau de la Roumanie sera arboré au plus haut point du pays, le
    sommet Moldoveanu des Monts Făgăraş, qui s’élève à 2544m d’altitude. L’expédition, formée
    d’employés du ministère de la Défense nationale et du ministère de l’Intérieur secondés
    par une équipe d’alpinistes, se déroulera dans les deux jours à venir. Elle clôture
    les activités dédiées à la Journée de l’armée roumaine – fêtée le 25 octobre -
    et à la Journée des chasseurs de montagne. Plus de 30 militaires et agents de
    police participent à cette opération.






    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep (5 WTA) jouera aujourd’hui son
    premier match au Tournoi des championnes à Shenzhen en Chine. Elle affrontera la
    Canadienne d’origine roumaine Bianca Andreescu (4 WTA). L’actuel système du Tournoi
    des championnes prévoit la participation des huit meilleures joueuses au monde,
    partagéee dans deux groupes. Dans le groupe de Simona Halep, aux côtés de Bianca
    Andreescu, il y a aussi Karolina Pliskova (2 WTA) de République tchèque et Elina
    Svitolina (8 WTA) d’Ukraine. Dimanche, lors du premier jour de la compétition, dans
    l’autre groupe du tournoi, l’Australienne Ashleigh Barty (1ère WTA) a vaincu la
    Suisse Belinda Bencic (7 WTA) et la japonaise Naomi Osaka (3 WTA) a battu la
    Thcèque Petra Kvitova (6 WTA).






    Météo – Temps maussade sur le nord-ouest et le nord de la Roumanie, où
    l’on signale des pluies faible. Ailleurs dans le pays, le ciel est variable. Le
    vent est faible à modéré, avec des intensifications en altitude. Les températures
    baissent légèrement par rapport à hier, mais restent toujours au-dessus des
    moyennes saisonnières dans la plupart du pays, avec des maximales allant de 16
    à 23°C. Les météorologues annoncent néanmoins une masse d’air polaire qui
    gagnera l’Europe, d’est en ouest, à partir de ce soir. En Roumanie, le
    refroidissement se fera sentir à partir de mardi dans le nord-ouest, le nord et
    le centre du pays, pour couvrir tout le territoire jusqu’à mercredi. 16°C à
    midi à Bucarest.



  • Premier ministre désigné, à Bucarest

    Premier ministre désigné, à Bucarest

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a chargé, mardi, le leader du Parti national libéral, Ludovic Orban, de former une nouvelle équipe gouvernementale et d’élaborer un programme de gouvernance. Ce dernier devrait par la suite être soumis au Parlement pour approbation. Le chef de l’Etat a rappelé le fait que le Parti national libéral est la plus importante formation politique de l’opposition et l’initiatrice de la motion de censure qui a mené, la semaine dernière, à la destitution du cabinet social-démocrate de Viorica Dancila. Un cabinet devenu minoritaire en août dernier, après la décision surprenante de l’Alliance des démocrates et des libéraux, partenaire junior dans la coalition au pouvoir, de passer dans l’opposition.



    De l‘avis de Klaus Iohannis, le nouveau gouvernement libéral devra s’occuper de la bonne organisation des élections présidentielles de novembre, boucler le budget 2019 et établir celui de l’année prochaine. Klaus Iohannis: “Le PNL a été le seul à avoir ouvertement affirmé lors des consultations qu’il était disposé, même si ce serait difficile, à assumer la gouvernance en cette période de transition, car oui, on traverse une période de transition. Le nouvel Exécutif qui sera installé dans les semaines à venir aura un bref mandat, soit jusqu’aux élections parlementaires.”



    Le premier ministre désigné, Ludovic Orban, qui dispose de 10 jours pour présenter au Parlement son équipe et le programme de gouvernance, a promis que les ministres se feraient remarquer par leurs honnêteté, compétence et intégrité et qu’ils trouveraient des solutions aux grands problèmes qui se posent devant la Roumanie. Parmi les priorités qu’il a énumérées figurent la refonte des équilibres macro-économiques, une ample restructuration de l’appareil gouvernemental, une attention accrue prêtée aux investissements dans l’infrastructure des Transports, de la Santé et de l‘Education, l’indépendance réelle de la justice et la consolidation du parcours européen du pays.



    L’unique et plus important obstacle pour le futur Exécutif est, du moins pour l’instant, celui de recueillir les 233 voix nécessaires à son investiture par le Législatif. Voici les déclarations de Ludovic Orban: “J’ai confiance dans tous les partenaires qui ont été à nos côtés pour accomplir notre objectif majeur de mettre un terme à la gouvernance sociale-démocrate. Je suis persuadé que pendant nos discussions ultérieures, nous allons faire preuve de discernement, d’esprit d‘ouverture et d’intérêt pour nous mettre au service du citoyen. Le moindre retard pris sur l’investiture de cet Exécutif signifie maintenir aux rênes du pays les sociaux-démocrates et le gouvernement Dăncilă, destitué par motion de censure et donc dépourvu désormais de toute légitimité. Un gouvernement que presque tous les Roumains ne souhaitent plus voir exercer le pouvoir.”



    Les libéraux ne peuvent compter pour l’heure que sur leurs propres sénateurs et députés et sur les représentants des minorités nationales. La grande majorité des autres formations politiques qui ont participé à la destitution du gouvernement Dăncilă ont posé certaines conditions ou attendent les propositions du nouvel Exécutif. En ce qui le concerne, le PSD a précisé qu’il ne pouvait pas se porter garant d’un cabinet libéral en l’absence d’un programme d’action. Confortée par les nouvelles prévisions du FMI sur la croissance économique enregistrée par la Roumanie durant son mandat, la première ministre par intérim, Viorica Dăncilă, a déclaré que : “En tant que présidente du PSD et suite aux discussions menées avec les présidents des organisations locales, nous avons décidé de ne pas nous présenter au vote d’investiture du nouveau cabinet.”


    Autrement dit, puisqu’ils ont été à même de destituer le gouvernement Dăncilă, le PNL et les partis qui l’ont soutenu se doivent de prouver leur capacité à en installer un autre.


    Par ailleurs, pour l’anecdote, si la proposition du président Klaus Iohannis est acceptée, l’Europe comptera désormais deux chefs de gouvernement nommés Orban: le Roumain Ludovic Orban et le Hongrois Viktor Orban. (Trad. Mariana Tudose)




  • 10.10.2019

    10.10.2019

    Motion de censure – A Bucarest, les sénateurs et députés roumains ont débattu et sont en train de voter la motion de censure déposée par l’opposition libérale contre le gouvernement social-démocrate de la première ministre Viorica Dancila. Le cabinet est désormais minoritaire après le passage aux rangs de l’opposition de l’Alliance des libéraux des démocrates, partenaire jusqu’au mois dernier des sociaux-démocrates, au pouvoir depuis 2016. Sous le titre « Pour reconstruire la Roumanie le gouvernement Dancila doit être destitué d’urgence », la motion porte la signature de 237 Sénateurs et Députés membres du Parti national libéral, de l’Union sauvez la Roumanie, du Parti du mouvement populaire, de l’Union démocrate magyare de Roumanie, de Pro Romania et de l’Alliance des libéraux et des démocrates. Deux députés du groupe des minorités nationales, un député indépendant et même quatre élus sociaux-démocrates ont également signé la motion. Le cabinet actuel serait le gouvernement le plus nocif des 30 dernières années, affirment les initiateurs de la motion, qui précisent qu’après sa destitution, ils comptent adopter un programme de gouvernance responsable, ciblé sur le développement et la modernisation du pays et qui vise une réelle prospérité pour chaque roumain. Par ailleurs, la cheffe du cabinet de Bucarest et les autres leaders du PSD accusent l’Opposition de ne pas proposer de solutions alternatives. Ils se disent persuadés que le cabinet survivra à la motion. D’ailleurs, pour qu’elle soit adoptée, la motion devrait recenser 233 voix.

    Statistiques – L’Institut national de la statistique a révisé à la baisse de 4,6 à 4,5 % ses estimations sur la croissance du Produit intérieur brut durant le deuxième trimestre de cette année par rapport à la période similaire de l’année dernière. La Banque Mondiale a pourtant amélioré ses estimations sur l’évolution de l’économie roumaine pour les années à venir. L’institution tire la sonnette d’alarme quant au risque d’une progression des inégalités salariales. Sur la liste des priorités du gouvernement devrait figurer aussi la réduction du taux de chômage parmi les jeunes et parmi les ouvriers à faible qualification et toute une série de réformes dans l’administration publique et au sein des compagnies d’Etat.

    Holocauste – La Roumanie a fait un pas important par la création d’un musée national des Juifs et de l’Holocauste, a affirmé aujourd’hui l’ambassadeur américain à Bucarest, Hans Klemm. L’institution sera un symbole du développement constant de la Roumanie en tant que nation et société démocratique, une raison de fierté pour tous les Roumains, a ajouté le diplomate américain. Il a déploré pourtant le fait que malgré cet accomplissement historique, la rhétorique antisémite et anti-rom soit toujours présente dans le discours public. Ce qui plus est, la commémoration de figures historiques antisémites et fascistes se déroule toujours dans les villes et les villages de Roumanie, alors que les lieux sacrés des Juifs sont périodiquement vandalisés a rappelé M Klemm, soulignant pourtant que l’antisémitisme n’était pas une réalité spécifiquement roumaine. Mardi, le président roumain Klaus Iohannis a promulgué une loi portant sur la création d’un Musée national de l’histoire des Juifs et de l’Holocauste en Roumanie.

    Documents – A la fin septembre 280 mille ressortissants roumains avaient déposé leurs dossiers en vue de l’obtention d’un statut de résident post-Brexit au Royaume Uni, fait savoir le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest. Il s’agit d’environ 64% du nombre total de citoyens roumains qui habitent en Grande Bretagne, selon les estimations. Les Roumains seraient ainsi la deuxième communauté de ressortissants européens la plus nombreuse à déposer de telles demandes. L’exécutif de Bucarest maintient un dialogue permanent tant avec les autorités britanniques qu’avec les institutions européennes et les Etats membres pour que les droits des citoyens roumains soient respectés après le Brexit. Foot – La sélection nationale de foot de moins de 21 ans reçoit aujourd’hui à Ploiesti, dans le sud, la visite de l’Ukraine dans un match du 8e groupe des préliminaires de l’Euro 2021. Lundi, les roumains affrontent l’Irlande. La Roumanie s’était inclinée face au Danemark 1 but à 2. Côté séniors, la sélection nationale de foot affronte samedi les Iles Féroé et la Norvège mardi dans le groupe F des préliminaires de l’Euro 2020. La capitale roumaine accueillera d’ailleurs quatre matchs dans le cadre de cette compétition.

    Météo – Températures à la baisse à l’intérieur de l’arc des Carpates où le ciel est plutôt couvert avec quelques pluies. Ciel variable sur le reste du territoire avec quelques pluies et phénomènes orageux. Les températures vont de 15 à 26 degrés avec 20 degrés en ce moment à Bucarest.