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  • Dernier vol pour les avions MiG 21 LanceR des Forces aériennes roumaines

    Dernier vol pour les avions MiG 21 LanceR des Forces aériennes roumaines

    La première variante du MiG 21, un avion à réaction de conception soviétique de deuxième génération, a effectué son premier vol en 1957. Les Forces aériennes roumaines ont commencé à acheter les premiers MiG 21 il y à 61 ans, en 1962 et au cours des quatre décennies qui ont suivi, la Roumanie s’est dotée de presque toutes les générations successives en achetant quelque 322 avions, qui sont devenus la colonne vertébrale de son aviation militaire.

    La Roumanie est un des derniers Etats au monde à utiliser le MiG 21 en première ligne. La longévité de ces avions dans le cadre des Forces aériennes roumaines se doit à la modernisation réalisée par la société roumaine Aerostar en coopération avec l’entreprise israélienne Elbit à la fin des années 1990, suite à laquelle la variante MiG 21 « LanceR » a vu le jour. Ce fut la modernisation la plus radicale subie par ce modèle d’avion. Doté d’avionique occidentale et notamment israélienne de dernière heure, l’avion modernisé peut utiliser tant de l’armement du bloc communiste que de l’armement occidental.

    La décision de retirer les derniers exemplaires de cet appareil mythique a été adoptée l’année dernière par le Conseil suprême de défense de la Roumanie afin d’accélérer la transition vers les avions de combat F16. Une autre raison pour le retrait de ces appareils dans un contexte sécuritaire assez difficile est le grand nombre d’accidents. Au cours des trois dernières décennies, vingt MiG 21 portant des cocardes tricolores bleu-jaune-bleu ont été perdus suite à des crashs. Ces cinq dernières années, quatre avions de ce type se sont écrasés en Roumanie, dont un a tué son pilote. Mais voilà que depuis ce janvier, les avions MiG 21 ont commencé à être retirés progressivement du service actif pour être acheminés à la Base aérienne 95 de Bacau, dans l’est.

    A l’occasion des derniers vols des avions MiG 21 Lancer prévus pour ce lundi, le ministère de la Défense de Bucarest organise toute une série d’événements, des shows aériens et des expositions. « Les forces aériennes roumaines continueront à assurer le service de combat permanent de police du ciel avec ses avion F16 épaulés par les aéronefs alliés déployés en Roumanie dans le cadre de la mission de police aérienne renforcée sous commandement de l’OTAN. » a précisé le ministère de la Défense de Bucarest. Les forces aériennes roumaines disposent actuellement de 17 appareils de combat F16 de production américaine, mais ayant appartenu au Portugal. S’y ajouteront 32 appareils du même type que la Norvège a remplacés par des F35. C’est le même type d’avion que la Roumanie compte acheter à l’horizon 2030, selon une décision du Conseil suprême de défense de la Roumanie. Pourtant, il n’a aucune estimation sur le prix d’un tel contrat qui sera de toute façon soumis au Parlement de Bucarest. D’ici là, les Forces aériennes roumaines doivent se concentrer sur l’intégration des avions F16.

  • Diskussion über die Reform der Sonderrenten

    Diskussion über die Reform der Sonderrenten

    Die Protokolle der Regierungskoalition sehen vor, dass Marcel Ciolacu in weniger als einem Monat das Amt des Premierministers von Nicolae Ciucă übernehmen wird. Mit seinem Mandat wird der Sozialdemokrat auch das Thema der sogenannten Sonderrenten übernehmen, die nicht der Beitragspflicht entsprechen und hauptsächlich ehemaligen Parlamentariern, Diplomaten, Richtern oder Angestellten des Verteidigungs-, Sicherheits- oder Ordnungssystems zugutekommen. Der Entwurf der Reform des Sonderrentensystems könnte bis zum Ende der laufenden Sitzungsperiode vom Parlament angenommen werden, allerdings wird die Übernahme der Verantwortung durch die Regierung noch geprüft. Er wies auch darauf hin, dass er mit seinem sozialdemokratischen Parteikollegen Marius Budăi, dem Arbeitsminister, ständig über dieses Thema spricht. Die Schwierigkeit besteht darin, dass das Dossier bereits abgeschlossen sein sollte, da es in dem dritten Zahlungsantrag für Mittel aus dem nationalen Aufbau und Resilienzplan enthalten ist, dem Programm, mit dem Brüssel einen Teil der Investitionen und Reformen in Rumänien finanziell unterstützt. Budăi wird nächste Woche nach Brüssel reisen, um das Thema erneut mit den Beamten zu besprechen. Unterdessen hat die Weltbank einen Bericht über die Auswirkungen der von der Koalition vorgeschlagenen Ma‎ßnahmen auf die Sonderrenten fertiggestellt. Der Bericht zeigt, dass die Auswirkungen der vorgeschlagenen Ma‎ßnahmen auf die Rentenausgaben unbedeutend sind. Bankfachleute sind überzeugt, dass die progressive Besteuerung von Sonderrenten vernachlässigbare Auswirkungen haben wird. Dies gilt auch für eine andere Ma‎ßnahme, die fünf Zulagen aus der Berechnungsgrundlage für die Militärrenten gestrichen hat. Diese Ma‎ßnahme wird zu einer Kürzung der Militärrenten um lediglich zwei Prozent führen. Verteidigungsminister Angel Tîlvăr betonte erneut, dass die Militärrenten nicht angetastet werden dürften, da sie keine Sonderrenten seien. Er forderte, dass so viele junge Leute wie möglich für die Armee gewonnen werden sollten. Es ist sinnlos, über Panzer, Raketen, Kriegsschiffe und all die Dinge zu sprechen, die wir haben wollen und haben werden. Wir benötigen hoch qualifiziertes Personal, denn die rumänische Armee ist sehr hoch qualifiziert. Daher begrü‎ße ich, dass die Aufnahme in die Streitkräfte, aber auch der Wunsch, in den Streitkräften zu bleiben, durch die Gewährleistung eines Lebensstandards und der Vorhersehbarkeit einer Karriere in diesem Bereich gefördert werden.“ Die oppositionelle USR behauptet, dass die PSD und die PNL die Rumänen anlügen, dass sie die Sonderrenten abschaffen wollen. Der liberale Ministerpräsident Ciucă wird als Mann mit drei Krawatten bezeichnet, der sein Gehalt bezieht, eine Sonderrente als General der Reserve erhält und demnächst eine Sonderrente als ehemaliger Parlamentarier erhalten wird.

  • 10.04.2023 (mise à jour)

    10.04.2023 (mise à jour)

    CSAT – Le président roumain, Klaus Iohannis, a convoqué mardi, une réunion du Conseil suprême de défense du pays. Parmi les sujets à l’ordre du jour, notons l’évolution de la situation de sécurité dans la région de la Mer Noire dans le contexte de la guerre en Ukraine et les interventions destabilisatrices de Moscou en République de Moldova. Les participants feront également le point sur le développement de l’aviation militaire roumaine.

    Conférence – Coup d’envoi ce lundi, à Timisoara, de la conférence Smart Diaspora 2023 dont la cérémonie d’ouverture a eu lieu en présence du premier ministre roumain, Nicolae Ciuca. Quatre jours durant, les participants se pencheront sur le rôle de la diaspora dans l’Education, la Science, l’Innovation et l’Entreprenariat. L’événement propose 38 ateliers, réunissant en dehors de 500 participants de Roumanie, 400 autres de la diaspora roumaine et 300 issus des universités membres de l’Alliance Timisoara Universitaire. Les ateliers porteront sur des thèmes divers allant de l’éducation à la Psychologie, en passant par l’économie globale, la gouvernance, les villes intelligentes, l’entreprenariat, l’alimentation soutenable, l’inter-culturalité, l’intelligence artificielle, la cyber-sécurité, la migration ou encore la mobilité. Les invités provenant de la diaspora roumaine habitent différents pays, la plupart de l’UE, mais aussi les Etats-Unis, le Royaume Uni, la République de Moldova, le Japon ou l’Australie. Le président Klaus Iohannis a transmis un message dans lequel il affirme que l’éducation est la clé pour le développement de la Roumanie.

    Armée – Nous compterons toujours sur l’armée roumaine, sur nos militaires qui aux côtés des militaires alliés, assureront la défense de la Roumanie et du flanc est de l’Alliance de l’Atlantique nord », a souligné lundi, à Focsani dans l’est le premier ministre Nicolae Ciucă. Il a participé à la cérémonie marquant les 140 ans ans écoulés depuis la création de la 282e brigade blindée « l’Union des principautés ». Le chef du gouvernement a rappelé qu’une guerre se déroulait dans le voisinage de la Roumanie, une guerre d’usure, longue, un défi pour le monde libre, pour la démocratie, pour un monde reposant sur des règles. La 282e brigade blindée « l’Union des principautés » est la continuatrice des traditions militaires de la 6e division d’infanterie fondée le 1er avril 1883, basée à Focsani dans l’est de la Roumanie. Le long de son existence, la 6e division d’infanterie a participé à la guerre balkanique, la première guerre mondiale et la deuxième guerre mondiale. Parallèlement, dans la période moderne, des structures de cette unité ont participé à de nombreuses missions dans les théâtres d’opérations des Balkans, d’Irak et d’Afghanistan.

    Déficit – En Roumanie, le déficit de la balance commerciale s’est réduit de 5% durant les deux premiers mois de l’année en cours, par rapport la même période de l’année dernière, en se chiffrant à presque 4,4 milliards d’euros. C’est ce qu’a fait savoir lundi l’Institut national de la Statistique. Durant les deux premiers mois de 2023, les exportations ont fait un bond de 9% par rapport à la période allant du 1er janvier au 28 février 2022, tandis que les importations ont augmenté de 5,4% par rapport à la période mentionnée. Sur l’ensemble des produits exportés ou importés, la part la plus significative fut occupée par les machines et les équipements de transport et les objets manufacturés.

    Trafic – Les autorités douanières de Roumanie et de République de Moldova ont approuvé un plan commun d’actions pour la mise en place d’une série de mesures censées fluidifier le trafic transfrontalier pendant la période des Pâques orthodoxes et durant la semaine d’après. Dans un communiqué officiel, on montre que les deux autorités douanières procéderont à une hausse du nombre des policiers aux frontières.

    Pâques – Les chrétiens ortodoxes et les grecs-catholiques du monde, y compris de Roumanie, pays majoritairement orthodoxe, sont entrés dans la Semaine Sainte, dernière semaine avant Pâques. Des offices religieux ont lieu chaque soir dans les églises pour rappeler aux fidèles les derniers moments de la vie de Jésus Christ. Des pélérinages sont organisés à Jérusalem, Nazareth et Bethleem, a fait savoir le correspondant Radio Roumanie en Israël. Lors de son traditionnel message de Pâques, le pape François a lancé un appel à la paix et à la fin de la guerre en Ukraine.

    Météo – Temps morose mardi, avec des pluies à verse et des orages surtout sur l’est et le sud-est. Les maxima iront de 9 à 19 degrés. Les maxima à Bucarest iront jusqu’à 16 degrés.

  • 01.04.2023 (mise à jour)

    01.04.2023 (mise à jour)

    Bruxelles – Le mandat du roumain Mircea Geoană d’adjoint au secrétaire général de l’OTAN a été prolongé d’une année, jusqu’à octobre 2024. Le patron de l’OTAN Jens Stoltenberg lui a remercié et a souligné que Mircea Geoană avait été un secrétaire général adjoint remarquable et un grand soutien personnel, durant une période critique pour la sécurité euro-atlantique. Dans un message sur Facebook, Mircea Geoană a écrit que la décision de prolonger ce mandat, tout comme sa nomination en 2019 ont été un exemple pour tous les Roumains de viser haut et pour la Roumanie d’obtenir l’audace et la sagesse de mettre à profit les opportunités stratégiques offertes par les changements géopolitiques. Par ailleurs, selon la publication The Sun, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, devrait se porter candidate aux fonctions de prochain secrétaire général de l’OTAN, étant donné que Jens Stoltenberg doit absolument achever son mandat cet octobre, après trois prolongations successives. Le premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, et le secrétaire britannique à la défense, Ben Wallace, seraient également candidats pour ce poste.

    Défense – Le ministre roumain de la défense, Angel Tîlvăr, s’est entretenu à Washington, avec les représentants d’instituts américains de recherche et d’analyse de renom dans la sphère des études de sécurité. Selon un communiqué transmis aujourd’hui par le ministère de la défense de Bucarest, les réunions ont visé la guerre en Ukraine, la manière dont l’OTAN a répondu pour soutenir l’Ukraine, mais aussi les leçons apprises et les moyens de consolider le soutien allié pour ce pays. Ce qui plus est, les participants aux pourparlers ont évoqué les décisions du sommet de Madrid, respectivement les mesures de renforcement de la défense et de la dissuasion sur le flanc est de l’OTAN et la manière d’implémentation de celles-ci. Egalement dans le cadre de sa visite aux Etats Unis, le ministre de la défense Angel Tâlvar a souligné les bénéfices du partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats Unis. Le 30 mars, le ministre roumain a rencontré Cara Abercrombie, qui coordonne la politique de défense et du contrôle des armements dans le cadre du Conseil national de sécurité des Etats Unis et le 31 mars il a rencontré Gina Ortiz Jones, secrétaire adjointe des Forces aériennes des Etats Unis.

    UE – La commission européenne a verse jusqu’ici plus de 150 milliards d’euros aux Etats membres dans le cadre du mécanisme de relance et de résilience en moins de deux ans depuis sa création, stimulant des réformes et des investissements dans les Etats bénéficiaires. Affin de rendre le fonctionnement du mécanisme plus transparent, la commission a lancé cette semaine, une carte interactive enligne, périodiquement mise à jour qui présente les projets financés par ces fonds. Sur les 350 projets présentés, 10 proviennent de Roumanie. Parmi eux figurent le programme national de reboisement, l’autoroute A17 qui relie les villes de Ploiesti, dans le sud et Pascani, dans l’est ou la modernisation du chemin de fer reliant les villes de Cluj et d’Oradea, dans le nord-ouest.


    Justice – L’influenceur américano-britannique Andrew Tate et son frere Tristan, arrêtés fin décembre en Roumanie dans une affaire de proxénétisme, sont sortis de détention vendredi soir et seront désormais assignés a résidence, annonce l’AFP. Enfin la liberté, a déclaré Andrew Tate dans la nuit devant son domicile, l’air soulagé et arborant une barbe imposante, a travers une vidéo postée sur Twitter et déja vue des millions de fois. a libération immédiate est une décision de la cour d’appel de Bucarest qui a rejeté la proposition du parquet de prolonger l’incarcération des deux freres et a ordonné une assignation a résidence. La détention des deux hommes, qui clament leur innocence, avait été prolongée a plusieurs reprises et pour la derniere fois le 22 mars, malgré les nombreux appels déposés. Andrew Tate, 36 ans, et Tristan, 34 ans, sont soupçonnés d’avoir dupé plusieurs victimes dont des mineures a des fins d’exploitation sexuelle notamment pour la production de films pornographiques, selon le parquet chargé de la lutte contre le crime organisé (DIICOT).


    Migrants – Le ministère roumain des Affaires Etrangères a fait savoir aujourd’hui que les autorités canadiennes n’avaient pas confirmé le fait que des ressortissants roumains comptaient parmi les huit personnes décédés à la frontière américano – canadienne. Auparavant, la presse a informé que huit personnes, dont une famille de Roumains, avaient décédé alors qu’ils tentaient de traverser illégalement la frontière entre le Canada et les Etats Unis. Ils sont été découverts dans une zone marécageuse du fleuve qui sépare le Québec de l’Etat de New York. Une autre personne, le propriétaire de l’embarcation utilisée pour le transport des huit est portée disparue. Le président américain Joe Biden et le premier ministre canadien Justin Trudeau ont décidé la semaine dernière d’arrêter les demandeurs d’asile qui arrivent au Canada illégalement. Selon la police, l’accord n’a pas provoqué la tragédie des deux familles.

    Météo – Températures légèrement plus élevées durant les prochaines 24 heures en Roumanie, mais les pluies seront au rendez-vous presque partout. Le ciel sera couvert et les pluies domineront le nord, le centre, l’est et le sud-est. Des chutes de neige sont également possibles en montagne. Les maxima vont de 10 à 20 degrés et les minima de 1 à 8 degrés. On s’attend toutefois à ce que les maximas frôlent les 20 degrés à Bucarest.

  • 31.03.2023

    31.03.2023

    Finlande/OTAN – La Finlande adhérera officiellement à l’OTAN durant les prochains jours après la ratification jeudi par le parlement de la Turquie de l’accès du pays du nord à l’Alliance de l’Atlantique Nord, a annoncé vendredi le secrétaire général de l’organisation, Jens Stoltenberg, selon Reuters et AFP. Une réunion des ministres des AE de l’OTAN se déroulera les 4 et 5 avril à Bruxelles. La Finlande et la Suède ont sollicité l’année dernière d’adhérer à l’OTAN en tant que réaction à l’invasion russe en Ukraine, mais le processus a été empêche par la Turquie et par la Hongrie. Le président turc Recep Tayyip Erdogan bloquait depuis mais 2022 l’adhésion à l’OTAN de la Finlande et de sa voisine la Suède. Ankara accusait notamment la Suède de passivité face aux « terroristes » kurdes réfugiés dans ce pays demandant leur extradition.

    USA/Roumanie – Le partenariat stratégique entre les Etats Unis et la Roumanie est plus fort que jamais, a déclaré le secrétaire américain à la défense, Lloyd Austin, durant la réunion à Washington avec le ministre roumain de la défense, Angel Tîlvăr. Conformément à un communiqué du Pentagone, le haut responsable américain a salué la relation excellente entre les armées des deux Etats et à remercié à la Roumanie pour avoir accueilli des milliers de militaires américains et alliés en vue de défendre le flanc est de l’OTAN et pour le rôle de leader que la Roumanie joue dans la région de la mer Noire. Les deux ministres de la défense ont condamné « la guerre sauvage de la Russie contre l’Ukraine » et ont affirmé en même temps, l’appui ferme accordée à l’Ukraine. Accompagné de plusieurs responsables de Bucarest, le ministre roumain de la défense fait une visite de plusieurs jours aux Etats Unis pour rencontrer plusieurs responsables américains.

    Varsovie – Poursuite aujourd’hui à Łódź en Pologne de la réunion des ministres des Affaires Etrangères des Etats membres du format Bucarest 9 (B9), coprésidée par le chef de la diplomatie roumaine Bogdan Aurescu et son homologue polonais, Zbigniew Rau. Jeudi, le responsable roumain a annoncé que le premier sommet sur la sécurité en mer Noire aura lieu le 13 avril à Bucarest. Aux consultations de Łódź, les ministres du format B9 ont ciblé les implications que la guerre d’agression menée par la Russie contre l’Ukraine génère sur le plan régional et euro-atlantique, avec un accent particulier sur le besoin de continuer le soutien ferme et robuste accordé à l’Ukraine et la consolidation des liens transatlantiques, précisé le ministère roumain des Affaires Etrangères. Dans son discours, le chef de la diplomatie roumaine a demandé à ses homologues de maintenir une attention et une implication alliée accrue dans la région de la mer Noire, qui a une importance stratégique pour tout l’espace euro-atlantique, ainsi que de consolider la coordination transatlantique. Bogdan Aurescu a réitéré l’engagement ferme de la Roumanie de poursuivre l’appui pluridimensionnel que Bucarest accorde à l’Ukraine. Il a encouragé les alliés du flac est de continuer à soutenir les Etats voisins de l’Ukraine, vulnérables aux actions agressives de la Russie, dont notamment la République de Moldova, confrontée entre autres à des menaces hybrides qui visent à déstabiliser l’Etat et à détourner son parcours européen.

    Musées – Plusieurs musées de Roumanie participent avec des objets à l’exposition internationale « First Kings of Europe », « Les premiers rois de l’Europe » qui s’ouvre aujourd’hui au Field Museum of Natural History de Chicago (aux Etats Unis). L’exposition qui réunit plus de 700 artefacts archéologiques préhistoriques importantes issues des collections de musées de plusieurs pays, Albanie, Bosnie, Bulgarie, Croatie, Kosovo, Macédoine du Nord, Monténégro, Roumanie, Serbie, Slovénie et Hongrie, sera ouverte jusqu’au 28 janvier 2024. « Les premiers rois de l’Europe » est le résultat d’un projet culturel sans précédent, le fruit de la collaboration de plus de 25 musées d’Europe, présenté dans trois espaces – aux Etats-Unis à New York et Chicago et au Canada, à Gatineau. Dans le cas de la Roumanie, le coordinateur du projet est le musée national d’histoire de la Roumanie qui collabore avec cinq autres institutions : Le musée d’histoire de la Transilvanie de Cluj, le complexe muséal national de Piatra Neamt, le Musée de la civilisation de Gumelnita d’Oltenita, le musée de l’Olténie à Craiova et le musée départemental de Buzau. L’exposition présente une sélection d’artefacts pre et protohistoriques datant de la période du néolithique, de l’époque du bronze et allant jusqu’à la deuxième époque du fer.

    Stockholm – Le premier ministre roumain Nicolae Ciucă se rend aujourd’hui en Suède, pays qui détient actuellement la présidence de l’UE. Il doit rencontrer son homologue suédois, Ulf Kristersson. Selon le correspondent de la radio publique roumaine, à l’agenda des rencontres figure l’agression de la Russie contre l’Ukraine et son impact sur les Etats de la région, l’élargissement de l’espace Schengen de libre circulation européenne, les priorités de la présidence suédoise du Conseil de l’UE, mais aussi la coopération bilatérale. Nicolae Ciucă doit aussi s’entretenir avec le président du Parlement de Stockholm, Andreas Norlén. Aujourd’hui également, le chef de l’exécutif roumain participera aussi à une conférence publique sur le thème des « menaces et des opportunités dans l’espace de la mer Noire », moment qui marquera aussi la conclusion de sa visite en Suède.

    Allemagne – Le chancelier allemand, Olaf Scholz, arrivera la 3 avril en Roumanie, où il sera reçu par le président Klaus Iohannis, a annoncé l’ambassade d’Allemagne à Bucarest. Les pourparlers viseront des thèmes bilatéraux et des sujets de politique européenne, la sécurité et l’énergie. Ensuite, Olaf Scholz sera reçu par le premier ministre, Nicolae Ciucă. Le chancelier Scholz et le président roumain rencontreront ensuite la présidente de la République de Moldova, Maia Sandu, pour une réunion commune sur l’appui accordé à l’ancienne république soviétique.

    Céréales – La Commission européenne souhaite modifier le taux des compensations accordées aux fermiers de cinq Etats, touchés par les importations de céréales à bas prix d’Ukraine. L’exécutif communautaire devra verser 75 millions d’euros de plus, dont la Roumanie pourrait obtenir une quinzaine qui s’ajouteront aux 10 millions déjà alloués. Les agriculteurs roumains affirment dans une lettre ouverte envoyée au gouvernement que la Roumanie aurait eu des manques à gagner beaucoup plus importantes, à cause des priorités et des avantages que les producteurs ukrainiens ont obtenu sur le marché européen.

    Ecologie – Le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans, se rend aujourd’hui à Bucarest pour des pourparlers au sujet du Pacte vert européen et sur la stratégie de l’Union de passer à une économie sans aucune émission polluante. A l’agenda figurent aussi des réunions avec le président Klaus Iohannis, avec le ministre de l’environnement, Tánczos Barna, ainsi qu’avec d’autres responsables gouvernementaux. Ils rencontreront aussi des représentants de la société civile pour évoquer les actions de lutte contre les changements climatiques en Roumanie et le rôle de la Commission européenne.

    Tennis – La joueuse de tennis roumaine Sorana Cîrstea (74e WTA) affronte aujourd’hui la Tchèque Petra Kvitova ( 12e WTA), dans les demi-finales du tournoi WTA 1 000 à Miami, en Floride, aux Etats Unis. Kvitova, double championne à Wimbledon en 2011 et 2014 s’est qualifiée jeudi après avoir eu raison de la sportive russe Ekaterina Alexandrova.

    Météo – Températures à la hausse en Roumanie, surtout sur le sud-ouest. Des pluies sont annoncées surtout sur la moitié nord-est du pays. Les pluies sont attendues surtout sur la moitié nord-est du pays. Ce vendredi les maxima iront de 10 à 19 degrés, alors qu’à Bucarest elles tourneront autour des 17 degrés.

  • Le plan de dotation de l’armée roumaine

    Le plan de dotation de l’armée roumaine

    Acteur clé sur le flanc est de l’OTAN, riveraine
    de la mer Noire et voisine de l’Ukraine envahie depuis une année déjà par les
    troupes russes, la Roumanie se voit obligée de gérer une situation de sécurité
    plutôt compliquée. Plus encore, n’étant pas une des économies les plus robustes
    de l’Alliance de l’Atlantique-Nord, le pays doit faire très attention aux
    dépenses en matière de défense.


    Présenté cette semaine par le secrétaire général
    de l’Alliance, Jens Stoltenberg, le rapport de l’OTAN pour 2022 classe la
    Roumanie sur la 11e place parmi les 30 Etats alliés, avec 1,75 % du
    PIB alloué à la Défense l’année dernière. Les années précédentes, les
    différents gouvernements de Bucarest, aux multiples couleurs politiques, avaient
    prévu des sommes plus élevées pour l’armée et les autres structures de la sécurité
    nationale, à savoir : 1,86 % en 2021, un peu plus de 2 % en 2020 et 1,84 %
    en 2019. A préciser aussi que les pays alliés de l’OTAN s’étaient engagés à
    plusieurs reprises à investir 2 % de leurs PIBs respectifs dans les dépenses
    militaires, mais pour l’instant seuls 7 Etats y sont parvenus.


    Dans ce contexte, le ministère roumain de la
    Défense nationale a demandé au Parlement de Bucarest d’avaliser le rachat de
    nouveaux systèmes d’armement, obusiers, missiles sol-air et véhicules de combat
    d’infanterie. Ces plans de dotation font partie, en fait, d’un objectif plus large
    de transformation de l’Armée roumaine à l’horizon 2040. Leur rôle est de créer
    des structures de forces flexibles et modernes, dotées de moyens à même
    d’assurer leur survie sur le champ tactique, ainsi qu’une mobilité et une
    connaissance élargie de la situation, mais aussi renforcer leur capacité de
    combat, lit-on dans un communiqué du ministère. Ce sont les bureaux permanents
    réunis des deux chambres du Législatif roumain qui ont décidé de transmettre
    cette demande aux commissions parlementaires en charge de la Défense nationale,
    dont l’avis favorable est presqu’une certitude, selon la presse roumaine.


    De l’avis des experts militaires, ces
    programmes de dotation de l’armée visent aussi à atteindre les cibles assumées
    par la Roumanie en tant que membre de l’OTAN et de l’UE. Sur la liste d’équipements
    à racheter l’on retrouve de la technique militaire de dernière génération, alors que la valeur
    totale du programme de dotation est estimée à 4,2 milliards d’euros. Or, dans
    un pays comme la Roumanie, confronté actuellement à une multitude d’urgences
    économiques et sociales, les acquisitions d’armement semblent trop couteuses. Néanmoins,
    la sécurité coûte, et les recherches sociologiques ont montré que la population
    le comprend. Plus encore, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, affirme
    lui-même que, selon les plus récents sondages, 82 % de la population des pays
    alliés estime que l’Amérique du Nord et l’Europe doivent collaborer pour maintenir
    la sécurité. Et pour cause. « L’OTAN a rendu possible une paix de plus de
    75 ans, tant en Amérique du Nord qu’en Europe. Mais aujourd’hui nous vivons dans
    un monde confronté aux plus grands dangers d’après la Seconde guerre mondiale »,
    a conclu Jens Stoltenberg. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 20 ans depuis la constitution des Forces d’Opérations Spéciales

    20 ans depuis la constitution des Forces d’Opérations Spéciales

    Le 1er mars 2003 constitue un moment particulièrement important dans l’histoire de l’armée roumaine, marquant la création à Târgu Mureş (dans le centre), du 1er bataillon des Forces Spéciales, la première structure d’opérations spéciales du pays. Cette année, le 20e anniversaire des Forces d’Opérations Spéciales a été marqué par une cérémonie impressionnante à laquelle ont participé plus de 400 militaires et plus de 30 moyens techniques, y compris des avions et des hélicoptères militaires.

    La cérémonie, à laquelle ont participé aussi le premier ministre, le président de la Chambre des Députés et les ministres de l’Intérieur et de la Défense nationale a été marquée par un moment spécial : le parachutage des drapeaux roumains de l’OTAN et des Forces d’opérations spéciales. Le premier ministre Nicolae Ciuca a souligné le rôle que les Forces spéciales jouent dans la sécurité nationale, soulignant que la Roumanie a réussi à se construire des structures spéciales au niveau de toutes les catégories de forces, constituées de militaires professionnels d’élite, avec des aptitudes de combattant capables de résister à toute situation particulière.

    La force de ces militaires repose sur la surprise, la vitesse, l’ingéniosité, la mobilité, la flexibilité, la compréhension du théâtre d’opérations du point de vue culturel et linguistique. Le président de la Chambre des Députés de Bucarest, Marcel Ciolacu a souligné l’importance des unités d’élite notamment dans le contexte de la guerre en Ukraine : « Je sais que nos forces d’Opérations spéciales réunissent des militaires d’élite, des professionnels avec des aptitudes de combattants et de leaders, la majorité étant en même temps parachutistes, scaphandres et alpinistes, capables de gérer toute situation particulière, a déclaré Marcel Ciolacu. Je suis fier que la Roumanie dispose aujourd’hui d’unités modernes, à même de répondre rapidement et décisivement à des situations de crise et d’assurer la protection des citoyens et des intérêts nationaux. Et j’affirme cela compte tenu de ce qui se passe justement à nos frontières ». a déclaré le président de la Chambre des Députés de Bucarest.

    Cette structure de l’armée roumaine est synonyme de force, détermination et missions complexes a également déclaré le ministre de la Défense, Angel Tîlvar, qui a rappelé que le long de ses 20 ans d’existence, les Forces d’opérations spéciales ont également payé le tribut du sang – six militaires d’élite ayant perdu la vie dans les missions d’Afghanistan et d’autres sont décédés durant des activités d’instruction. Ce qui plus est, 19 militaires de cette structure ont été blessés sur les théâtres d’opérations. « Vous êtes une composante mature de l’armée roumaine, efficace, avec une grande capacité de réaction au niveau stratégique, interopérable et avec de fortes connexions avec des structures similaires alliées et partenaires », a souligné aussi le chef de l’Etat major de la Défense, Daniel Petrescu.

    Discrets, modestes et extrêmement efficaces, les militaires des Forces d’opérations spéciales remplissent avec fierté et professionnalisme toute mission au service de leur pays, quel que soit l’endroit et le moment, précise un communiqué du ministère de la Défense.

  • 08.02.2023 (mise à jour)

    08.02.2023 (mise à jour)

    Séismes – Les séismes puissants qui ont frappé lundi la Turquie et la Syrie ont provoqué la mort de quelque 12 000 personnes, dont deux tiers en Turquie – selon les bilans officiels. On décompte aussi plusieurs dizaines de milliers de blessés. Alors que les températures sont glaciales, les secouristes tentent de trouver des survivants. 10 provinces touchées par le désastre ont été déclarées « zone de désastre » par le président turc Recep Tayyip Erdogan qui y a imposé l’état d’urgence pendant trois mois. 70 Etats ont offert leur aide aux opérations de recherche et de sauvetage. Les équipes envoyées par la Roumanie en Turquie comptent 120 personnes dont des secouristes de l’Inspection générale des situations d’urgences, du personnel médical et des spécialistes qui manient sept chiens d’intervention. De nombreux Roumains ont contacté l’ambassade de Roumanie à Ankara, pour annoncer la situation difficile dans laquelle ils se trouvent, mais peu d’entre eux ont demandé d’être rapatriés en Roumanie. La Turquie est située sur une des principales zones sismiques du monde. En 1999, un tremblement de terre s’est produit le long de la faille d’Anatolie du nord, dans la région du nord de Düzce, provoquant la mort de plus de 17 000 personnes. La Roumanie accordera de l’aide humanitaire aussi à la Syrie, suite à une demande de celle-ci via la Protection civile européenne.

    OTAN – La Roumanie a déjà reçu le deuxième système sol-air Patriot dans le cadre de la première étape du programme de dotation de l’armée de l’air. Les systèmes Patriot de dernière génération ont été livrés à la Roumanie pour la première fois en 2020, et cette année 2023 marquera la fin de la première étape du programme de dotation, a déclaré le ministère roumain de la Défense, Angel Tilvar. Le Patriot est considéré comme l’un des systèmes de défense aérienne les plus avancés de l’arsenal américain. Il s’agit d’un système mobile qui comprend généralement un radar puissant, une station de contrôle, un groupe électrogène, des stations de lancement et d’autres véhicules de soutien. Une batterie Patriot récemment produite coûte à elle seule plus d’un milliard de dollars.

    Bruxelles – Une réunion extraordinaire du Conseil européen commence jeudi à Bruxelles, avec à l’ordre du jour, entre autres l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine, la situation économique de l’UE et la migration. Le sommet a été précédé mardi par une visioconférence avec le président du Conseil européen, Charles Michel, auquel a participé aussi le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis. La réunion des 27 chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE analysera plusieurs aspects importants et le président Klaus Iohannis écrivait sur un réseau de partage à la fin de la visioconférence que les pourparlers préparatoires ont ciblé l’appui accordé à l’Ukraine sur tous les dimensions, la consolidation de la compétitivité de l’économie de l’Union et sur l’implémentation de mesures concrètes de combattre la migration illégale. Même si officiellement le thème de l’élargissement de l’Espace Schengen ne figure par à l’agenda de la réunion des leaders européens, le président roumain Klaus Iohannis pourrait évoquer ce sujet aussi dans le plénum de la réunion et dans le cadre de réunions bilatérales avec ses homologues. Au Conseil Justice et Affaires Intérieures du 8 décembre 2022, l’Autriche et les Pays-Bas ont bloqué l’admission de la Bulgarie à Schengen, alors que l’adhésion de la Roumanie a été bloquée par l’Autriche.

    Lait – Le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi les normes d’application de la loi du lait et des laitages, qui réglemente ce marché, afin de protéger les producteurs et les industriels. Un observatoire du lait et des laitages pourrait également devenir fonctionnel avec le but de collecter, transformer, centraliser les chiffres relatives aux élevages de vaches, buffles, brebis et chèvres. Dans le collimateur les populations d’animaux, les quantités de produits, les prix de vente mais aussi les couts de production. Mercredi également, le gouvernement a approuvé un soutien aux éleveurs de vaches pour compenser une partie des pertes enregistrées l’année dernière. La mesure vise 40 000 fermiers et le montant total alloué est de 44 millions d’euros.

    Macédoine du nord – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, s’est entretenu mercredi avec son homologue de la République de Macédoine du Nord, Bujar Osmani. Les pourparlers ont eu lieu alors que la Macédoine du Nord assume la présidence tournante de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe, dans un contexte difficile, marqué par l’agression militaire illégale de la Russie contre l’Ukraine. Bogdan Aurescu a assuré son homologue macédonien de l’appui que la Roumanie accordera à la Macédoine du Nord dans son parcours d’adhésion à l’UE. Le ministre Aurescu a remercié à son homologue Bujar Osmani pour la coopération efficace dans le cadre de l’OTAN et surtout pour la participation des militaires de la Macédoine du Nord dans les structures alliées sur le territoire de la Roumanie, ce qui constitue une contribution concrète au renforcement du Flanc est de l’OTAN.

    Syndicats – Les membres de la Fédération syndicale Sanitas ont manifesté aujourd’hui pour la troisième journée consécutive à Bucarest, devant les sièges des différents partis politiques. Quelques centaines de personnes liées aux organisations syndicales et venues de tout le pays, battaient déjà le pavé mardi. Ils se sont arrêtés devant plusieurs hôpitaux afin d’exprimer leur mécontentement concernant la loi encadrant les salaires et le sous-financement des institutions médicales et de l’assistance sociale. Parmi leurs revendications, les manifestants réclament une hausse des salaires du secteur d’au moins 15%. Une délégation de la Fédération Sanitas a été reçue lundi par un conseiller du premier ministre auquel elle a pu transmettre ses revendications. Les représentants des syndicats ont averti que si les autorités ne répondaient pas à leurs revendications, un nouveau calendrier des protestations pourrait être décidé.

    Motion – La Chambre des Députés de Bucarest a rejeté mercredi avec une majorité de voix la motion simple initiée par l’Union Sauvez la Roumanie et par la Force de la Droite, d’opposition à l’encontre du ministre de l’Intérieur, Lucian Bode. Les signataires de la motion l’accusaient de plagiat et de l’échec de l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen. Lundi, lors des débats sur la motion, le ministre Bode a affirmé que les accusations de l’opposition ne reflétaient pas la réalité et qu’elles avaient été démarrées dans des buts électoraux. C’est la deuxième motion simple à l’adresse du ministre Bode, après celle d’octobre qui vient d’être rejetée.

  • La longue histoire des missions militaires françaises en Roumanie

    La longue histoire des missions militaires françaises en Roumanie


    La puissance
    modernisatrice offerte par la France au monde a été incontestable, et l’espace
    roumain n’est pas demeuré indifférent à l’appel de la France. L’influence de l’Hexagone
    dans cet espace fut en effet aussi étendue qu’omniprésente, s’exerçant sous les
    formes les plus variées, depuis l’influence culinaire et jusqu’à la langue de
    tous les jours, en passant par la mode ou par ce qu’on appelait à l’époque le
    code des bonnes manières. Mais les grands moments de l’histoire appellent à des
    arguments d’un autre genre que les seuls emprunts de mode. Et les arguments que
    la France avait avancé pour épauler la Roumanie s’étaient matérialisés par sa
    présence militaire, à travers des missions envoyées en renfort à la Roumanie. Aussi,
    c’est dans ce contexte que le musée national d’Histoire de la Roumanie a
    récemment rendu hommage aux missions militaires françaises venues prêter main
    forte aux troupes roumaines à travers les âges. Le directeur du musée, Ernest
    Oberländer-Târnoveanu,
    a tenu d’expliciter le rôle endossé par cette suite de missions militaires françaises
    pour l’histoire roumaine des deux derniers siècles :


    « Vous savez, l’on a coutume de
    dire qu’une image vaut mille mots. Quant à moi, je dirais plutôt qu’un seul acte
    concret que l’on pose vaut mille promesses. Et cela est encore plus vrai lorsque
    l’on regarde l’action de la France, ancien et fidèle ami de la Roumanie. Pratiquement,
    depuis le milieu du 19e siècle, la France a été constamment aux côtés
    de la Roumanie. Et ces liens de cœur et de raison doivent être célébrés comme
    il se doit. Il faut remémorer cela, rappeler cela, à nos concitoyens, à nos
    amis et à nos partenaires, français et européens. Et c’est bien ce que notre exposition
    entend faire : rappeler les faits d’armes, rappeler la présence militaire
    française en Roumanie, dès 1855, voilà bientôt 150 ans depuis. Rappeler aussi
    1916, puis 1918, lorsque la mission militaire française a joué un rôle
    essentiel dans la réorganisation des troupes roumaines et qu’elle s’est battue
    pour la sauvegarde de l’Etat roumain, indépendant et souverain. Mais nos
    rapports se sont poursuivis au-delà de la Grande Guerre, durant les années 20
    et 30, lorsque la Roumanie était un allié de poids de la France dans l’Europe de
    l’Est et les Balkans. Avec la Pologne, la Roumanie faisait barrage aux visées
    révisionnistes et totalitaires qui nous ont malgré tout emporté dans la
    Deuxième guerre mondiale ».


    Car c’est en 1855, pendant
    la guerre de Crimée, que la France envoyait une première mission sur le sol de
    ce qu’allait devenir la Roumanie de demain, une mission qui prenait ses
    quartiers dans le Dobroudja, avant de construire la route qui relie la ville de
    Constanța au village de Rasova. Dirigée par l’ingénieur Léon Lallan, la mission française
    comptait encore sur les compétences de l’ingénieur Jules Michel, des géologues
    Blondeau et Gaudin, du médecin Camille Allard, du topographe roumain Aninoșeanu,
    s’appuyant sur la vigilance d’une garde composée de seulement 8 militaires.
    Puis, dès 1857, l’on retrouve des officiers français commencer à former les
    premiers détachements roumains, en Moldavie.


    Mais la première mission
    militaire française officielle n’est envoyée qu’en 1860 par l’empereur Napoleon
    III à la demande du prince régnant Alexandru Ioan Cuza, celui qui venait d’unifier
    les provinces historiques de Moldavie et de Valachie dans un même Etat. La
    mission, dirigée par le sous-intendant Guy Le Clerc, comprenait des officiers
    et des sous-officiers chargés de préparer l’arrivée des troupes françaises. L’année
    d’après, en 1861, c’est le colonel de cavalerie Zenon Eugène Lamy qui prendra les rênes de la
    mission, épaulé par des officiers d’état-majeur, mais aussi par des officiers
    et des sous-officiers d’artillerie, de cavalerie, de génie, chargés de former
    les forces armées du nouvel Etat roumain, des forces qui avaient été dotées d’armement
    de provenance française. Et bien que cette première mission militaire française
    plie bagage en 1869, la loi d’organisation de l’armée roumaine, adoptée en 1867,
    est et restera d’inspiration française.


    Sans doute, d’une célébrité
    autrement plus durable jouira la mission militaire envoyée par la France à l’automne
    1916, à un moment charnière de la guerre qui opposait la Roumanie, dont les 2/3
    de son territoire étaient occupées, aux Empires centraux. Dirigée par le
    général Henri Mathias Berthelot, la mission militaire française, adoubée d’une
    mission sanitaire, a fait d’un coup remonter le moral des Roumains, qui voyaient
    alors la France comme unique bouée de secours. Mais son rôle s’est avéré particulièrement
    décisif dans l’instruction des troupes roumaines, qui avaient été dotées d’armes
    d’origine franco-britannique. Et la compétence stratégique du général Berthelot
    fut ensuite mise en évidence lors de la brillante campagne de l’été 1917, dans
    les batailles héroïques de Mărăști, Mărășești și Oituz.


    Aujourd’hui, la Roumanie
    accueille, pour la 3e fois dans son histoire, une nouvelle mission militaire
    française. Intitulée AIGLE, démarrée à l’été 2022 dans la base de Cincu, près
    de Brașov, les objectifs de cette mission nous sont détaillés par Ernest Oberländer-Târnoveanu :


    « Nous nous trouvons dans un
    moment critique, à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine. Et dans ce
    contexte délétère, la France s’est à nouveau montrée prête à s’investir, en
    vrai partenaire et allié de confiance, qu’elle a depuis toujours été pour la
    Roumanie. La France a envoyé des troupes et des ressources militaires
    conséquentes dans cette mission censée protéger non seulement notre pays, mais
    encore la région de la mer Noire, l’Europe de l’Est, et le monde démocratique
    dans son ensemble des possibles conséquences néfastes d’un acte agressif orchestré
    par la Russie dans la région. La mission française défend ainsi la Roumanie,
    mais elle défend plus largement tout le continent européen, et l’ordre mondial,
    fondé sur le respect du droit international et sur la démocratie ».


    Quoi qu’il en soit, une
    chose est sûre : les missions militaires françaises ont depuis toujours
    marqué les grands moments de l’histoire de la Roumanie moderne. Et la présence
    de la mission Aigle sur les terres roumaines ne fait que confirmer, encore une
    fois, une amitié franco-roumaine aussi solide que le roc.


    (Trad Ionut Jugureanu)



  • L’OTAN consolide sa présence en Roumanie.

    L’OTAN consolide sa présence en Roumanie.

    Le deuxième convoi de véhicules militaires français constitué d’un escadron de chars Leclerc est arrive au département de Brasov dans le centre de la Roumanie. Ce n’est qu’un des dix convois militaires que la France s’est engagée à envoyer en Roumanie afin de consolider le flanc est de l’OTAN. Ce type de char de combat est extrêmement efficace dans le combat terrestre étant capable de frapper avec précision des cibles jusqu’à une distance de 4 000 mètres. Evalué à près de 10 millions d’euros, le véhicule est un des plus chers au monde. Selon le ministère roumain de la défense, les véhicules de combat venus en Roumanie sont censés compléter les moyens techniques du groupe de combat de l’OTAN, déployé à la base militaire de Cincu dans le département de Brasov. Le premier convoi constitué de transporteurs blindés VBCI, est arrivé en Roumanie le 23 octobre. La France enverra à Cincu au total 150 véhicules de combat avec toutes les fournitures nécessaires.

    Le Ministère roumain de la Défense rappelle que le groupe de combat de l’OTAN s’est constitué à compter du mois de mai, par la transformation des éléments multinationaux alliés dans le cadre de la Force de réponse de l’OTAN, déployés en Roumanie. C’est à la proposition de la France d’assumer le rôle de nation-cadre qu’un bataillon français a été déployé en Roumanie. Jugé fer de lance de la force de réaction rapide de l’OTAN, celui-ci mène le Groupe de combat de l’Alliance sur le territoire national, qui est complété par des soldats belges et néerlandais. La coopération avec les partenaires stratégiques et l’existence sur le territoire national de structures de combat importantes contribue au renforcement de la capacité défensive et dissuasive dans le contexte de la guerre en Ukraine voisine et de la crise dans la région de la mer Noire, note aussi le ministère de la défense de Bucarest.

    Au début de ce mois de novembre, le ministre des Forces armées françaises, Sébastien Lecornu, a visite la Roumanie pour parler avec les responsables roumains justement de la consolidation de la présence alliée dans le pays. Aux côtés du ministre roumain de la Défense, Angel Tîlvăr, celui-ci a inauguré à Cincu le siège officiel du groupe de combat. Et la semaine dernière le président Klaus Iohannis a parlé à son homologue français de la situation sécuritaire dans la région et à remercié à la France pour son implication.

  • Coopération militaire roumano-française. 

    Coopération militaire roumano-française. 

    Les actuels défis sécuritaires de la région et la collaboration alliée et bilatérale ont été les thèmes évoqués durant les pourparlers entre le ministre français de la défense, Sébastien Lecornu, et les responsables roumains jeudi à Bucarest. Le ministre français et le président roumain ont parlé de l’état et des perspectives du partenariat stratégique entre les deux Etats, avec un accent particulier sur la composante défensive, la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire et sur ses évolutions, mais aussi sur l’implémentation des décisions adoptées durant le sommet de l’OTAN de Madrid. Des sujets similaires ont également été abordés durant la réunion du ministre français avec le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca. Les deux hommes ont également analysé les conséquences sur la sécurité militaire, énergétique, alimentaire à avoir généré de l’instabilité dans la région et notamment en République de Moldova.

    Aux côtés de son homologue roumain, Angel Tîlvăr, le ministre français de la Défense a également visite la base militaire de Ciucu du département de Brasov dans le centre de la Roumanie, où le groupe de combat de l’OTAN dirigé par la France exécute des missions et des activités d’instruction, aux côtés de structures de l’armée roumaine. Les deux hommes ont inauguré le siège du Groupe de combat pour la défense collective, à présent constitué principalement de militaires français mais incluant aussi des soldats néerlandais et belges.

    La coopération dans le secteur de la défense demeure essentielle, surtout dans le contexte de l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine et nous devons répondre à ce défi sécuritaire sans précédent – a déclaré le ministre roumain de la défense, Angel Tîlvăr :« Les évolutions dans le domaine de la sécurité et les défis auxquels nous nous confrontons exigent une Union européenne plus puissante, à même de compléter les efforts de l’OTAN d’assurer la stabilité et la sécurité européennes. C’est un objectif que la France et la Roumanie ont constamment soutenu. La situation en Ukraine a démontré une fois de plus l’importance de la complémentarité entre l’UE et l’OTAN, l’union jouant un rôle essentiel dans l’appui accordé à l’Ukraine » a déclaré Angel Tîlvăr.

    Le bassin de la mer Noire devient un espace de conflit, étant aussi un point d’attention pour les Etats membres de l’OTAN et de l’UE, a déclaré le ministre français Sébastien Lecornu. La France a envoyé un premier convoi constitué de véhicules militaires, c’est-à-dire transporteurs blindés VBCI qui sont entrés il y a moins de deux semaines en Roumanie. Un deuxième convoi, constitué d’un escadron de chars Leclerc, particulièrement performants, devrait arriver en Roumanie en ce mois de novembre. Evalué à une dizaine de millions d’euros, le char Leclerc peut frapper avec précision des cibles situées jusqu’à 4 000 mètres. A présent, le détachement français déployé en Roumanie compte déjà 350 militaires sur les 500 que la France a décidé d’y envoyer.

  • Beschlüsse des Obersten Verteidigungsrates

    Beschlüsse des Obersten Verteidigungsrates

    Der auf Ersuchen von Präsident Klaus Iohannis einberufene Oberste Verteidigungsrat, bei dem Nicolae Ciucă nach dem Rücktritt von Vasile Dîncu eine Doppelfunktion als Premierminister und Interimschef des Verteidigungsministeriums innehat, befasste sich am Dienstag mit dem Krieg in der benachbarten Ukraine und dessen Auswirkungen auf Rumänien. Die Folgen des von der Russischen Föderation ausgelösten Konflikts gegen einen souveränen Staat sind auch auf der Ebene der erweiterten Schwarzmeerregion zu spüren und betreffen die Staaten in der Region, aber auch die euro-atlantische und globale Sicherheit insgesamt, hei‎ßt es in einer Pressemitteilung der Präsidentschaft in Bukarest, die am Ende der Sitzung verschickt wurde.



    Die Mitglieder des Rates erörterten die Unterstützung, die Rumänien der Ukraine weiterhin gewähren wird, und analysierten die Vorschläge zur Bekämpfung potenzieller Bedrohungen, um den Frieden in der Schwarzmeerregion zu wahren und eine Ausweitung des Konflikts zu vermeiden. Die Vorschläge zielen vor allem darauf ab, die auf dem NATO-Gipfel in Madrid gefassten Beschlüsse umzusetzen, die Streitkräfte zu verstärken, die Zahl der alliierten Übungen auf rumänischem Territorium zu erhöhen, den Dialog mit der Türkei, Bulgarien und Georgien über die Sicherheit des Schwarzen Meeres zu intensivieren sowie die Chancen der wirtschaftlichen und interkonnektiven Beziehungen in der erweiterten Schwarzmeerregion zu nutzen.



    Die Mitglieder des Obersten Verteidigungsrates billigten auch die Aktualisierung des Programms “Armee 2040” in seinen Hauptrichtungen: die Budgetierung des Personalbedarfs, die Umgestaltung der Ausstattungsprogramme, aber auch die Modernisierung der Verteidigungsindustrie. Die Vorschläge des Energieministeriums zur Verbesserung der Widerstandsfähigkeit Rumäniens im Energiebereich wurden ebenfalls gebilligt, um die Bevölkerung zu schützen und die Kontinuität der Strom- und Erdgasversorgung zu gewährleisten, und zwar zu Preisen, die die Bürger nicht belasten.



    Weitere Themen des Obersten Verteidigungsrates sind die Förderung kurz- und mittelfristiger Investitionen in die Entwicklung der Erdgasförderung, sowohl onshore als auch offshore, die kurzfristige Nutzung aller kohlebasierten Energieressourcen zur Überwindung der Energiekrise, die Erhöhung der Förderkapazitäten aus unterirdischen Erdgaslagerstätten sowie die Konkretisierung des Dialogs mit externen Partnern, um den Zugang zu alternativen Erdgasquellen aus Aserbaidschan, den Vereinigten Arabischen Emiraten, den Vereinigten Staaten von Amerika und Saudi-Arabien sicherzustellen. Die Mitglieder des Rates kamen gleichzeitig zu dem Schluss, dass mittelfristig sowohl die Einführung kleiner und modularer Kernreaktoren der vierten Generation als auch die Konsolidierung der Infrastruktur für den Strom- und Erdgastransport von gro‎ßer Bedeutung sind.

  • Beschlüsse des Obersten Verteidigungsrates

    Beschlüsse des Obersten Verteidigungsrates

    Der auf Ersuchen von Präsident Klaus Iohannis einberufene Oberste Verteidigungsrat, bei dem Nicolae Ciucă nach dem Rücktritt von Vasile Dîncu eine Doppelfunktion als Premierminister und Interimschef des Verteidigungsministeriums innehat, befasste sich am Dienstag mit dem Krieg in der benachbarten Ukraine und dessen Auswirkungen auf Rumänien. Die Folgen des von der Russischen Föderation ausgelösten Konflikts gegen einen souveränen Staat sind auch auf der Ebene der erweiterten Schwarzmeerregion zu spüren und betreffen die Staaten in der Region, aber auch die euro-atlantische und globale Sicherheit insgesamt, hei‎ßt es in einer Pressemitteilung der Präsidentschaft in Bukarest, die am Ende der Sitzung verschickt wurde.



    Die Mitglieder des Rates erörterten die Unterstützung, die Rumänien der Ukraine weiterhin gewähren wird, und analysierten die Vorschläge zur Bekämpfung potenzieller Bedrohungen, um den Frieden in der Schwarzmeerregion zu wahren und eine Ausweitung des Konflikts zu vermeiden. Die Vorschläge zielen vor allem darauf ab, die auf dem NATO-Gipfel in Madrid gefassten Beschlüsse umzusetzen, die Streitkräfte zu verstärken, die Zahl der alliierten Übungen auf rumänischem Territorium zu erhöhen, den Dialog mit der Türkei, Bulgarien und Georgien über die Sicherheit des Schwarzen Meeres zu intensivieren sowie die Chancen der wirtschaftlichen und interkonnektiven Beziehungen in der erweiterten Schwarzmeerregion zu nutzen.



    Die Mitglieder des Obersten Verteidigungsrates billigten auch die Aktualisierung des Programms “Armee 2040” in seinen Hauptrichtungen: die Budgetierung des Personalbedarfs, die Umgestaltung der Ausstattungsprogramme, aber auch die Modernisierung der Verteidigungsindustrie. Die Vorschläge des Energieministeriums zur Verbesserung der Widerstandsfähigkeit Rumäniens im Energiebereich wurden ebenfalls gebilligt, um die Bevölkerung zu schützen und die Kontinuität der Strom- und Erdgasversorgung zu gewährleisten, und zwar zu Preisen, die die Bürger nicht belasten.



    Weitere Themen des Obersten Verteidigungsrates sind die Förderung kurz- und mittelfristiger Investitionen in die Entwicklung der Erdgasförderung, sowohl onshore als auch offshore, die kurzfristige Nutzung aller kohlebasierten Energieressourcen zur Überwindung der Energiekrise, die Erhöhung der Förderkapazitäten aus unterirdischen Erdgaslagerstätten sowie die Konkretisierung des Dialogs mit externen Partnern, um den Zugang zu alternativen Erdgasquellen aus Aserbaidschan, den Vereinigten Arabischen Emiraten, den Vereinigten Staaten von Amerika und Saudi-Arabien sicherzustellen. Die Mitglieder des Rates kamen gleichzeitig zu dem Schluss, dass mittelfristig sowohl die Einführung kleiner und modularer Kernreaktoren der vierten Generation als auch die Konsolidierung der Infrastruktur für den Strom- und Erdgastransport von gro‎ßer Bedeutung sind.

  • 26.10.2022

    26.10.2022

    Bruxelles – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca,
    le ministre des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu et celui de la Justice,
    Catalin Predoiu, font une visite de deux jours à Bruxelles pour des entretiens
    avec le président du Parlement européen, Robert Metsola, la cheffe de la
    CE, Ursula von der Leyen et le secrétaire général de l’OTAN, Jens
    Stoltenberg. L’occasion pour Nicolae Ciuca de rencontrer aussi son homologue
    belge, Alexander de Croo et de signer plusieurs documents de coopération dans
    le domaine nucléaire. Les responsables roumains rencontreront aussi des
    représentants de la communauté d’affaires roumano- belge.
























    Schengen – Des experts de la Commission Européenne et des pays membres de
    l’UE présentent ce mercredi, à Bruxelles, au Groupe du travail pour
    l’évaluation Schengen, les conclusions de leur mission d’évaluation de la
    Roumanie et de la Bulgarie. Le rapport est positif dans le cas de la Roumanie,
    apprend-on auprès de sources gouvernementales. Les experts néerlandais n’ont
    pas participé à la récente mission qui, disent-ils, n’a pas couvert suffisamment
    de domaines et ont demandé une mission supplémentaire. Le ministre roumain des
    Affaires Intérieures, Lucian Bode, et son homologue néerlandais ont décidé de
    se rencontrer prochainement à la Haye. Rappelons-le, la semaine dernière, le
    Parlement européen a adopté une résolution non-législative qui soutient à une
    large majorité, l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace de libre
    circulation. Ultérieurement, le Parlement des Pays Bas a adopté une résolution
    pour demander au Gouvernement de ne pas voter l’adhésion de Bucarest et de
    Sofia à Schengen. Les autorités roumaines rappellent que le pays répond à tous
    les critères techniques et que donc, il est prêt d’intégrer l’espace européen
    de libre circulation. L’adhésion des deux pays à Schengen pourrait figurer à
    l’agenda du Conseil Justice Affaires Intérieures des 8 et 9 décembre.












    Justice – La Cour Suprême de Roumanie a statué que la
    décision de la Cour Constitutionnelle sur la prescription des faits s’applique de
    manière rétroactive, selon le principe de la loi la plus favorable. Une telle
    décision portera atteinte à des milliers de dossiers et permettra à des
    inculpés d’échapper à la justice. Parmi les personnages célèbres ayant quitté
    la prison grâce à la prescription des faits figure l’ancien chef de la Chambre
    des députés, le libéral Bogdan Olteanu. L’actuelle décision de la Cour pourrait
    servir également à l’ancienne ministre Elena Udrea, actuellement emprisonnée.








    Eurostat
    Le gaspillage alimentaire total dans le bloc communautaire a atteint en 2020,
    127 kg par habitant, selon les données d’Eurostat dans son premier rapport à
    l’échelle de l’UE sur le sujet. Selon cette source, les ménages étaient
    responsables de 55 % du gaspillage alimentaire total dans l’UE au cours de la
    première année de la pandémie de COVID-19, les 45 % restants étant générés à
    d’autres étapes de la chaîne d’approvisionnement alimentaire.Les restaurants et
    les services de restauration représentaient 12 kg de déchets alimentaires par
    personne en 2020, soit 9 % du total du bloc, tandis que la vente au détail et
    les autres distributions alimentaires gaspillaient le moins. En Roumanie, selon
    le Ministère de l’Agriculture, les Roumains gaspillent au moins 70 kilos
    d’aliments par an.













    Protocole – L’Eglise Patriarcale Roumaine et le Ministère de la Santé ont
    signé un protocole de collaboration pour dix ans, pour permettre des activités
    religieuses dans les établissements sanitaires publics. Selon l’Eglise
    orthodoxe, les deux parties s’engagent à encourager un style de vie sain, à
    lutter contre la consommation des produits et substances nuisibles à la santé,
    à contribuer à l’éducation et au soutien des parents pour le bien être de la
    famille. Puisque le nombre de prêtres orthodoxes présents dans les hôpitaux
    dépasse actuellement 250, les deux parties ont décidé de faire les démarches
    nécessaires pour la mise en place au sein du Ministère de la Santé d’un post de
    responsable de l’assistance religieuse.



















    Météo – En Roumanie, la journée de mercredi
    apporte une légère chute des températures qui continuent à dépasser les
    normales saisonnières. Le ciel est variable et des pluies éparses risquent de
    toucher le nord, le centre et l’est du territoire, tout comme les régions de
    montagne. Les températures iront de 15 à 25 degrés. 21 degrés mercredi
    midi, à Bucarest.



  • Décisions pour la défense nationale

    Décisions pour la défense nationale

    Convoqué par le Président Klaus Iohannis et avec Nicolae
    Ciucă dans un double rôle – de Premier Ministre et de Ministre par Intérim de
    la Défense, suite à la démission de Vasile Dîncu – le Conseil Suprême de la
    Défense nationale s’est réuni mardi. A l’agenda des discussions : la
    guerre en Ukraine voisine et ses conséquences pour la Roumanie. Les
    conséquences du conflit déclenché par la Fédération de Russie contre un État
    souverain sont également ressenties au niveau de toute la région de la mer
    Noire. Dans un communiqué de presse, la Présidence de Bucarest affirme
    que la guerre en Ukraine porte atteinte à tous les Etats de la région, ainsi
    qu’à la sécurité euro-atlantique et mondiale dans son ensemble.


    Les membres du Conseil ont discuté du soutien que la
    Roumanie pourrait accorder à l’Ukraine et analysé des propositions pour
    contrecarrer les menaces potentielles et contribuer à la paix dans la région de
    la mer Noire, tout en limitant l’expansion du conflit. Les propositions visent
    principalement la mise en œuvre des décisions adoptées lors de la réunion de
    l’OTAN à Madrid, le renforcement des forces armées, la multiplication des
    exercices alliés sur le territoire roumain, l’intensification du dialogue avec
    la Turquie, la Bulgarie et la Géorgie sur la sécurité de la mer Noire, ainsi que
    les opportunités économiques et d’interconnexion dans la région de la mer
    Noire. Les membres du
    CSAT ont également approuvé la mise à jour des principales directions du programme « Armée 2040 »:
    la budgétisation des besoins en personnel et la reconfiguration des programmes
    de dotation et de modernisation de l’armée.


    Les propositions du ministère de l’Énergie d’améliorer la
    résilience énergétique de la Roumanie ont également été approuvées. Les
    objectifs en sont la protection de population et l’approvisionnement en
    électricité et en gaz naturel pour des tarifs abordables pour les citoyens.


    Le CSAT a avancé également l’idée de stimuler les
    investissements à court et à moyen terme dans la production offshore et onshore
    de gaz naturel afin d’utiliser à court terme, toutes les ressources
    énergétiques à base de charbon pour permettre à la Roumanie de surmonter cette
    crise énergétique. Le Conseil souhaiterait que le pays augmente ses capacités d’extraction
    des gisements souterrains de gaz naturel, et qu’il renforce le dialogue avec ses
    partenaires extérieurs afin d’accéder à des sources alternatives de gaz en
    provenance des pays tels l’Azerbaïdjan, les Émirats Arabes Unis, les États-Unis
    et l’Arabie Saoudite.


    Les membres du Conseil ont ciblé aussi sur l’importance à
    moyen terme, des petits réacteurs nucléaires modulaires de quatrième génération
    et d’une infrastructure consolidée de transport d’électricité et de gaz naturel
    (trad. Andra Jugănaru)