Tag: Augustin Lazar

  • La semaine du 8 au 13 avril

    La semaine du 8 au 13 avril


    Consultations du président roumain avec les partis parlementaires au sujet du référendum sur la Justice



    Le président Klaus Iohannis a eu, jeudi et vendredi, des consultations avec les partis parlementaires au sujet du référendum sur la Justice, prévu le 26 mai, au même jour que les élections européennes. A l’issue des discussions qu’il a eues jeudi avec les représentants des partis d’opposition – le Parti national libéral, lUnion Sauvez la Roumanie (USR), le Parti du Mouvement populaire (PMP), avec ceux de lUnion démocrate magyars de Roumanie (UDMR) et avec le groupe des minorités nationales, autres que celle magyare, le chef de l’Etat roumain a déclaré que les Roumains devaient répondre par le biais d’une consultation populaire aux démarches de ces deux dernières années, par lesquelles les sociaux-démocrates tentent d’assujettir le pouvoir judiciaire. De l’avis de Klaus Iohannis, les Roumains souhaitent une justice indépendante, correcte et qui ne soit plus influencée par le politique. Le PNL a dit soutenir de toutes ses forces la réussite du référendum sur la justice. L’USR a affirmé croire en la nécessité d’une consultation populaire, tandis que le PMP a proposé d’introduire aussi une question sur la diminution du nombre des élus ou sur l’élimination des retraites spéciales dont jouissent à présent certaines catégories professionnelles. Vendredi étaient programmées les consultations avec les deux partis de la coalition au pouvoir – le Parti social-démocrate (PSD) et lAlliance des libéraux et des démocrates (ALDE). Cette dernière a décliné l’invitation, considérant que ces consultations étaient une pure formalité, du moment que le président du pays avait déjà décidé de la tenue de ce référendum. Le leader des sociaux-démocrates, Liviu Dragnea, y a envoyé une délégation de son parti. Un des membres de cette dernière, Eugen Nicolicea, qui est également vice-président de la Chambre des députés, a déclaré que le Parlement donnerait son avis favorable à la demande du président concernant le référendum. Ces consultations ont été convoquées sur la toile de fond des très nombreuses modifications apportées aux lois de la Justice par la coalition gouvernementale, modifications vivement critiquées par les partenaires européens de la Roumanie. Quant aux thèmes du référendum, il s’agit d’interdire lamnistie et la grâce dans le cas des infractions de corruption et de ne plus permettre au gouvernement dadopter des décrets durgence en matière pénale et d’organisation de la Justice.



    Le dossier de la Révolution de 1989 — devant le tribunal



    Le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar, a fait savoir que la Section des Parquets militaires avait présenté aux juges le réquisitoire du dossier de la Révolution anticommuniste de décembre 1989. Il a présenté publiquement les excuses du Ministère public pour la durée excessive de l’enquête, soit une trentaine d’années. Le dossier met en examen l’ancien président Ion Iliescu et l’ancien vice premier ministre Gelu Voican Voiculescu, accusés de crimes contre l’humanité. Les faits auraient été commis juste après la chute du régime, entre le 22 et le 31 décembre 1989, lorsque les personnes mentionnées détenaient des fonctions au Conseil du Front du Salut National, un organisme qui avait repris à l’époque le pouvoir exécutif et législatif. Plus de 1.000 personnes ont perdu la vie et quelque 3.000 autres ont été blessées pendant les combats de rue de ces jours-là. La Roumanie est le seul pays de l’ancien bloc de l’Est à avoir connu une chute du régime communiste par la violence et à avoir exécuté les anciens dirigeants communistes – Nicolae et Elena Ceauşescu. La finalisation du Dossier de la Révolution et son renvoi devant les juges ont provoqué des réactions diverses dans les rangs de la classe politique de Bucarest. D’une part, le président Klaus Iohannis et les partis de l’opposition parlementaire PNL et USR ont salué l’annonce du procureur général Augustin Lazăr, qu’ils qualifient de pas extrêmement important pour établir la vérité. D’autre part, les sociaux-démocrates considèrent que la vérité aurait dû être déjà connue et que la décision d’envoyer le dossier devant les juges aurait pu être prise après la tenue des élections européennes.



    Le Brexit, à nouveau reporté



    Réunis à Bruxelles, les leaders européens et la première ministre britannique Theresa May se sont mis daccord sur un nouveau report du Brexit jusquà la fin octobre. Le Conseil européen doit évaluer le processus les 20 et 21 juin prochains. Theresa May avait demandé un ajournement jusquau 30 juin, pour permettre au Parlement de Londres darriver à un consensus. Elle a obtenu un ajournement flexible de 6 mois, afin de trouver la meilleure solution possible pour le Brexit, selon le président du Conseil européen, Donald Tusk. En même temps est éliminée, du moins temporairement, la perspective dune séparation brutale, sans accord, a encore précisé Donald Tusk. La Roumanie a été représentée par le président Klaus Iohannis à la réunion extraordinaire du Conseil européen sur le retrait de la Grande Bretagne de lUnion. Dans ce contexte, le président roumain a soutenu le report supplémentaire du Brexit, pour permettre la ratification de laccord avec lUnion européenne par le Parlement britannique. La prolongation permet « un retrait ordonné, qui donne de la certitude aux citoyens européens du Royaume-Uni et aux citoyens britanniques de lUnion européenne, mais aussi aux compagnies et au milieu des affaires », a souligné lAdministration présidentielle de Bucarest. Le chef de lEtat roumain sest aussi prononcé pour un futur partenariat « étendu et ambitieux » entre lUnion européenne et la Grande Bretagne, comportant aussi bien des aspects économiques et commerciaux, que des aspects concernant la sécurité, la défense et les relations extérieures.


    Au cas où l’accord de retrait ne serait pas ratifié avant le 22 mai, le Royaume Uni devrait organiser des élections pour le Parlement européen. Enfin, si cette obligation nest pas respectée, la Grande Bretagne devra quitter lUnion européenne le 1er juin.



    La Roumanie a accueilli le plus ample exercice médical multinational de l’OTAN



    La Roumanie a accueilli le plus ample exercice médical multinational dans lhistoire de l’OTAN. Appelé « Vigorous Warrior 2019″, il a comporté tois volets: terrestre, aérien et naval. 2.000 militaires, sapeurs-pompiers, médecins, ambulanciers, infirmiers et bénévoles de 39 Etats membres et partenaires participent à la simulation de l’intervention en cas de conflit militaire en milieu urbain. L’exercice s’est déroulé à Bucarest, à Cincu, localité du département de Brasov, au centre du pays, et à Constanţa, ville-port à la mer Noire. La composante la plus importante de l’exercice a été celle de Cincu. Là, 14 unités mobiles médicales des plus diverses ont été installées, depuis les plus simples, destinées au triage et aux urgences, jusqu’ à l’hôpital modulaire de rôle 3, permettant d’effecteur des interventions chirurgicales complexes. Ont également participé à l’exercice des hélicoptères militaires servant à évacuer les blessés.


    A Bucarest, l’exercice a eu lieu dans la nuit de jeudi à vendredi, dans une station de métro. Le scénario a impliqué l’évacuation de sous les décombres des multiples victimes de deux explosions souterraines.


    Par ailleurs, les Forces navales roumaines ont organisé le plus grand exercice naval multinational, dans les eaux territoriales de la Roumanie et dans les eaux internationales de la mer Noire. Y ont participé 14 navires roumains et 6 de Bulgarie, Canada, Grèce, Pays-Bas et Turquie. 2200 militaires ont effectué des procédures de lutte contre les menaces subaquatiques, de surface et aériennes, adaptées à la typologie des menaces sécuritaires dans la région de la mer Noire.




  • Decizii privind procurorii de rang înalt

    Decizii privind procurorii de rang înalt

    Temă recurentă a ultimilor doi ani, evoluţiile
    din Justiţie continuă să ocupe prim-planul actualităţii româneşti. În ultimele
    zile, n-a mai fost vorba despre modificarea legislaţiei penale ori despre
    procesele pentru acte de corupţie intentate unor politicieni vedetă, ci despre
    aspiranţii la ranguri de procurori de top. Miercuri, toţi cei patru candidaţi
    pentru funcţia de procuror general al României au fost respinşi, iar procedura
    de selecţie va fi reluată în perioada 12 aprilie – 8 mai
    – a anunţat ministerul
    Justiţiei.


    Decizia a fost luată de ministrul de resort, Tudorel Toader, după ce
    i-a intervievat pe cei patru candidaţi şi niciunul dintre aceştia n-a reuşit
    să-l convingă. E vorba despre fostul şef al DIICOT, Daniel
    Horodniceanu, procurorul DIICOT Marian Drilea, procurorul de la Parchetul
    Curţii de Apel Braşov Gabriela Scutea şi actualul procuror general,
    Augustin Lazăr, al cărui mandat expiră la sfârşitul acestei luni şi care aspiră
    la propria-i succesiune.


    Lazăr face obiectul unui scandal răsunător, cu mize
    politice, după ce a fost acuzat că a refuzat eliberarea condiţionată a unor
    disidenţi anticomunişti în anii 80, pe vremea când era membru în comisia de
    propuneri pentru liberare din cadrul Penitenciarului de la Aiud, unul
    dintre cele mai dure ale sistemului represiv al dictaturii.


    Considerat un
    apropiat al preşedintelui Klaus Iohannis şi detestat de majoritatea de stânga
    PSD-ALDE, care-l acuză şi de abuzuri post-comuniste, Lazăr susține că
    aceste atacuri împotriva sa sunt determinate de depunerea candidaturii pentru
    un al doilea mandat de procuror general. El spune că nu a instrumentat dosare penale vizând fapte împotriva
    regimului comunist şi că nu este agent sau colaborator al vreunui
    serviciu de informații. Adversarii din politică şi mass-media continuă, însă,
    să-i solicite retragerea de pe scena publică.


    Tot miercuri, ministerul Justiţiei a anunţat că nu a selectat niciun
    candidat pentru funcţia de procuror european din partea României
    , iar procedura
    va fi şi aici reluată. Deznodământul se amână nu doar la Bucureşti, ci şi
    Bruxelles. Desemnarea viitorului procuror şef european va reveni
    viitorului Legislativ comunitar, care va fi format după euroscrutinul
    din mai.


    În actuala configuraţie, Parlamentul European o susţine pe fosta şefă
    a DNA din România, Laura Codruţa Kovesi, pe care, acasă, suporterii o califică
    drept vârful de lance al luptei anticorupţie, iar adversarii drept parte a unui
    mecanism represiv. Consiliul Uniunii Europene optează pentru francezul Jean
    Francois Bohnert. Câteva runde de negocieri între cele două organisme
    comunitare s-au încheiat fără vreun acord pe această temă.


    După alegeri, noul Parlament
    va trebui să decidă dacă discuţiile se reiau de la zero sau dacă va continua
    negocierile pe baza mandatului actual.

  • April 9, 2019 UPDATE

    April 9, 2019 UPDATE

    EUROPEAN COUNCIL – Romania’s President Klaus Iohannis on Wednesday
    will attend the European Council meeting in Brussels devoted to Brexit.
    According to the presidency, heads of state and government will discuss in the
    EU27 format the latest developments in the Brexit file, as well as Theresa
    May’s latest request for a new deadline. European Council President Donald Tusk
    said the EU might extend the deadline for Brexit, provided the British
    Parliament ratifies the agreement with the EU.






    CAMPAIGN – The Government supports Romanians worldwide to help them
    understand their rights and obligations, Prime Minister Viorica Dancila said
    Tuesday at the launch of the third edition of the national campaign
    Information at home! Safety everywhere!. The campaign addresses Romanians who
    study, work and live abroad. The program is run in every city and will help
    present the most important elements of legislation of countries of destination,
    regarding work conditions and consular assistance services, the Prime Minister
    said. According to Viorica Dancila, the campaign also comprises information
    programmes the Government is currently running, such as Diaspora start-up,
    Start-up Nation, Homecoming bonuses. Launched in 2017 in three counties and
    extended last year at national level, the campaign has proved very efficient, Prime
    Minister Dancila added. Official data points to a drop in the number of victims
    of human trafficking, as a result of the effort to inform citizens over the
    risks they expose themselves to when working as seasonal or illegal workers
    abroad.






    ACCUSATIONS – Romania’s Prosecutor General Augustin Lazar on
    Tuesday dismissed public accusations claiming he denied parole to several
    anti-communists dissidents during his time as a member on the Parole Committee
    of the prison in Aiud. Lazar said he did not handle cases investigating crimes
    against the communist regime. He added he is not an officer, agent or informer
    of intelligence services. The attacks were launched to coincide with my
    candidacy for a new mandate of prosecutor general, Augustin Lazar went on to
    say.






    CITIZEN INITIATIVE – Romania’s Constitutional Court on Tuesday
    ruled that the citizen initiative to revise the Constitution, under which
    people who receive final sentences should no longer be allowed to occupy public
    positions, is in line with the fundamental law. The initiative was signed by approximately
    1 million people and will be submitted to Parliament for debate and vote. To
    modify the Constitution, a referendum must be staged and meet the required
    quorum, whereas the citizen initiative must pass in Parliament.






    DIGITIZATION – Romania supports development and innovation in the
    field of agriculture and culture, and women’s participation in digital economy,
    Romanian Minister of Communications, Alexandru Petrescu said on Tuesday at the
    third edition of the Digital Day. The event is organized in Brussels by the
    European Commission. Minister Petrescu has said that the signing, on Tuesday,
    of joint declarations on the digitization of agriculture and of the cultural
    heritage and also opportunities for women to make a career in the digital
    sector are important topics on the agenda of the Romanian Presidency of the
    Council of the EU.






    DRILL – Sea Shield 2019, a military drill involving the
    participation of more than two thousand servicemen from six countries, is
    underway in Constanta, Romania’s main Black Sea port. Participants will be
    training in order to be able to respond to various types of attacks, coming
    from submarines, battleships or warplanes in the Black Sea. According to
    Vice-admiral Alexandru Mîrşu, the Romanian Navy Chief of Staff, the structure
    coordinating the exercise, the drill’s scenario is a fictional one being by no
    means provocative. NATO has beefed up its presence in the Black Sea from 80 to
    120 days per year and the NATO Mine Countermeasures Group made up of ships from
    the Netherlands, Canada, Turkey, Bulgaria and Romania is proof of the
    Alliance’s commitment to protecting the eastern flank, preventing conflicts and
    keeping peace in the region.






    EXERCISE – Vigorous Warrior 19, the most complex multinational
    medical exercise in the history of NATO, continues until Friday in three
    locations in Romania, namely, Bucharest, Cincu and Constanta. The purpose of
    the exercise is joint training to provide multinational medical support in NATO
    operations, thus practicing the necessary procedures to provide continuous
    medical care, strategic medical evacuation, increasing the level of training
    and response to a possible chemical, biological or improvised device incidents.
    The exercise, organized by Romanian Defense Ministry in collaboration with the
    Medical Department of the National Defense Ministry and the NATO Center of
    Excellence for Military Medicine, is attended by representatives from 38
    countries, most of them NATO members.






    IMF – The IMF has downgraded its economic growth forecast for
    Romania this year to 3.1% and to 3% for 2020, also estimating an increase in
    the inflation rate and the current account deficit. As regards consumer prices, the IMF estimate
    has gone up for 2019, to an annual inflation rate of 3.3% as compared to the
    previous 2.7% estimate. The inflation rate is expected to stand at 3% in 2020. The
    IMF also downgraded its estimate regarding Romania’s current account deficit to
    5.2% as compared to the original estimate of 3.4%. The IMF has also downgraded
    its global economic forecast to 3.3% this year.






    MEDALS – Romanian athletes Loredana Toma and Irina Lepsa on Tuesday
    won six medals, three gold, two silver and one bronze in the 64-kg category at
    the European Weightlifting Championships in Batumi, Gerogia. Romania has so far
    grabbed 12 medals in this year’s edition, of which six gold, two silver and
    four bronze. 14 Romanian athletes are taking part in the championships, which
    counts as a preliminary qualifying stage for the Tokyo Olympics next year.

    (translated by V. Palcu)

  • April 9, 2019 UPDATE

    April 9, 2019 UPDATE

    EUROPEAN COUNCIL – Romania’s President Klaus Iohannis on Wednesday
    will attend the European Council meeting in Brussels devoted to Brexit.
    According to the presidency, heads of state and government will discuss in the
    EU27 format the latest developments in the Brexit file, as well as Theresa
    May’s latest request for a new deadline. European Council President Donald Tusk
    said the EU might extend the deadline for Brexit, provided the British
    Parliament ratifies the agreement with the EU.






    CAMPAIGN – The Government supports Romanians worldwide to help them
    understand their rights and obligations, Prime Minister Viorica Dancila said
    Tuesday at the launch of the third edition of the national campaign
    Information at home! Safety everywhere!. The campaign addresses Romanians who
    study, work and live abroad. The program is run in every city and will help
    present the most important elements of legislation of countries of destination,
    regarding work conditions and consular assistance services, the Prime Minister
    said. According to Viorica Dancila, the campaign also comprises information
    programmes the Government is currently running, such as Diaspora start-up,
    Start-up Nation, Homecoming bonuses. Launched in 2017 in three counties and
    extended last year at national level, the campaign has proved very efficient, Prime
    Minister Dancila added. Official data points to a drop in the number of victims
    of human trafficking, as a result of the effort to inform citizens over the
    risks they expose themselves to when working as seasonal or illegal workers
    abroad.






    ACCUSATIONS – Romania’s Prosecutor General Augustin Lazar on
    Tuesday dismissed public accusations claiming he denied parole to several
    anti-communists dissidents during his time as a member on the Parole Committee
    of the prison in Aiud. Lazar said he did not handle cases investigating crimes
    against the communist regime. He added he is not an officer, agent or informer
    of intelligence services. The attacks were launched to coincide with my
    candidacy for a new mandate of prosecutor general, Augustin Lazar went on to
    say.






    CITIZEN INITIATIVE – Romania’s Constitutional Court on Tuesday
    ruled that the citizen initiative to revise the Constitution, under which
    people who receive final sentences should no longer be allowed to occupy public
    positions, is in line with the fundamental law. The initiative was signed by approximately
    1 million people and will be submitted to Parliament for debate and vote. To
    modify the Constitution, a referendum must be staged and meet the required
    quorum, whereas the citizen initiative must pass in Parliament.






    DIGITIZATION – Romania supports development and innovation in the
    field of agriculture and culture, and women’s participation in digital economy,
    Romanian Minister of Communications, Alexandru Petrescu said on Tuesday at the
    third edition of the Digital Day. The event is organized in Brussels by the
    European Commission. Minister Petrescu has said that the signing, on Tuesday,
    of joint declarations on the digitization of agriculture and of the cultural
    heritage and also opportunities for women to make a career in the digital
    sector are important topics on the agenda of the Romanian Presidency of the
    Council of the EU.






    DRILL – Sea Shield 2019, a military drill involving the
    participation of more than two thousand servicemen from six countries, is
    underway in Constanta, Romania’s main Black Sea port. Participants will be
    training in order to be able to respond to various types of attacks, coming
    from submarines, battleships or warplanes in the Black Sea. According to
    Vice-admiral Alexandru Mîrşu, the Romanian Navy Chief of Staff, the structure
    coordinating the exercise, the drill’s scenario is a fictional one being by no
    means provocative. NATO has beefed up its presence in the Black Sea from 80 to
    120 days per year and the NATO Mine Countermeasures Group made up of ships from
    the Netherlands, Canada, Turkey, Bulgaria and Romania is proof of the
    Alliance’s commitment to protecting the eastern flank, preventing conflicts and
    keeping peace in the region.






    EXERCISE – Vigorous Warrior 19, the most complex multinational
    medical exercise in the history of NATO, continues until Friday in three
    locations in Romania, namely, Bucharest, Cincu and Constanta. The purpose of
    the exercise is joint training to provide multinational medical support in NATO
    operations, thus practicing the necessary procedures to provide continuous
    medical care, strategic medical evacuation, increasing the level of training
    and response to a possible chemical, biological or improvised device incidents.
    The exercise, organized by Romanian Defense Ministry in collaboration with the
    Medical Department of the National Defense Ministry and the NATO Center of
    Excellence for Military Medicine, is attended by representatives from 38
    countries, most of them NATO members.






    IMF – The IMF has downgraded its economic growth forecast for
    Romania this year to 3.1% and to 3% for 2020, also estimating an increase in
    the inflation rate and the current account deficit. As regards consumer prices, the IMF estimate
    has gone up for 2019, to an annual inflation rate of 3.3% as compared to the
    previous 2.7% estimate. The inflation rate is expected to stand at 3% in 2020. The
    IMF also downgraded its estimate regarding Romania’s current account deficit to
    5.2% as compared to the original estimate of 3.4%. The IMF has also downgraded
    its global economic forecast to 3.3% this year.






    MEDALS – Romanian athletes Loredana Toma and Irina Lepsa on Tuesday
    won six medals, three gold, two silver and one bronze in the 64-kg category at
    the European Weightlifting Championships in Batumi, Gerogia. Romania has so far
    grabbed 12 medals in this year’s edition, of which six gold, two silver and
    four bronze. 14 Romanian athletes are taking part in the championships, which
    counts as a preliminary qualifying stage for the Tokyo Olympics next year.

    (translated by V. Palcu)

  • Dosarul Revoluţiei din 1989, în instanţă

    Dosarul Revoluţiei din 1989, în instanţă

    Anul acesta, în decembrie, se vor împlini 30 de ani de când Revoluţia anti-comunistă pornită la Timişoara, în vestul României, s-a extins în Bucureşti, cuprinzând, apoi, întreaga ţară. Peste 1.000 de oameni au murit şi circa 3.000 au fost răniţi în luptele care au avut loc în acele zile, România devenind, astfel, singura ţară din Blocul Estic unde schimbarea regimului s-a făcut violent şi în care conducătorii comunişti – Nicolae şi Elena Ceauşescu – au fost executaţi. Unul din sloganurile din acea vreme – “cine a tras în noi, în 16-22?” – s-a transformat în întrebarea ce a marcat ca un fir roşu cele trei decenii scurse de la căderea comunismului.



    Mai bine mai târziu decât niciodată! – au exclamat mulţi, după ce, luni, procurorul general al României, Augustin Lazăr, a anunţat că Dosarul Revoluţiei a fost trimis în instanţă, la capătul unor ani buni de cercetări: “Oameni de cultură, politicieni, cercetători, istorici au exprimat, de-a lungul timpului, diverse teorii, explicaţii, aprecieri în legătură cu momentul Decembrie 1989. Astăzi, juriştii încheie această provocare, prezentând adevărul judiciar ca parte componentă a unei investigaţii foarte complexe care a pornit de la ideea că responsabilitatea pentru victimele revoluţiei din decembrie 89 nu este una instituţională, ci este o responsabilitate directă, individuală.”



    Cercetările au arătat că, prin instaurarea unei psihoze generalizate a terorismului, ar fi fost create numeroase situaţii de foc fratricid, trageri haotice şi ordine militare contradictorii care au provocat decese, răniri, lipsirea gravă de libertate şi vătămări psihice. Totodată, ar fi fost create condiţiile condamnării şi execuţiei cuplului prezidenţial Ceauşescu printr-un proces penal simulat.



    Nu în ultimul rând, în dosar sunt acuzaţi de crime împotriva umanităţii fostul preşedinte Ion Iliescu şi fostul vicepremier Gelu Voican Voiculescu, care ar fi lansat diversiuni şi dezinformări pentru a accede la putere.



    Finalizarea Dosarului Revoluţiei şi trimiterea cauzei în judecată a antrenat reacţii diverse din partea politicienilor de la Bucureşti. Pe de o parte, preşedintele Klaus Iohannis şi partidele PNL şi USR, în opoziţie parlamentară, au salutat anunţul procurorului general Augustin Lazăr, considerând că acesta reprezintă un pas extrem de important în stabilirea adevărului.



    Pe de altă parte, social-democraţii, la putere, sunt de părere că adevărul ar fi trebuit să fie, deja, cunoscut, după cum, trimiterea dosarului în instanţă ar mai fi putut aştepta o lună, până după europarlamentare. Aceiaşi social-democraţi sunt, în plus, revoltaţi ca Dosarul Revoluţiei să fie trimis în instanţă de Augustin Lazăr, asupra căruia, în urma unor dezvăluiri în presă de dată recentă, planează acuzaţii grave. În anii 80, pe vremea când era membru în Comisia de propuneri pentru liberare din cadrul Penitenciarului de la Aiud (centru), unul dintre cele mai dure ale sistemului represiv comunist, Augustin Lazăr ar fi refuzat eliberarea condiţionată a unor disidenţi anticomunişti.

  • 08.04.2019 (mise à jour)

    08.04.2019 (mise à jour)

    Révolution — Le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar, a fait savoir que la Section des Parquets militaires avait présenté aux juges le réquisitoire du dossier de la Révolution anticommuniste de décembre 1989. Un dossier qui compte plus de 3000 pages, a-t-il précisé, présentant publiquement les excuses du Ministère public pour la durée excessive de l’enquête, soit une trentaine d’années. Le dossier met en examen l’ancien président Ion Iliescu et l’ancien vice – Premier ministre Gelu Voican Voiculescu, qui sont accusés de crimes contre l’humanité. Les faits auraient été commis juste après la chute du régime, entre le 22 et le 31 décembre 1989, lorsque les trois personnes mentionnées détenaient des fonctions au Conseil du Front du Salut National, un organisme qui avait repris à l’époque le pouvoir exécutif et législatif. Rappelons que le bilan officiel de la révolution anticommuniste de Roumanie fait état d’un millier de morts et de 3 milliers de blessés, la plupart après chute du régime de Nicolae Ceausescu. Précisons aussi que la Roumanie est le seul pays de l’Europe Centrale et de l’Est où le passage du communisme à la démocratie s’est fait par la violence extrême.



    Réactions — La finalisation du dossier de la Révolution et le fait de ramener la cause devant les juges a suscité des réactions diverses au sein de la clase politique de Bucarest. Le président Klaus Iohannis s’en est félicité, précisant que c’était là un pas extrêmement important pour le rétablissement de la vérité. Le Parti National Libéral (PNL) et l’Union Sauvez la Roumanie (USR), les deux d’opposition, ont eux aussi salué l’annonce faite par le procureur général. Le leader des libéraux, Ludovic Orban, a déclaré que le renvoi devant les juges de ce dossier, trente ans après les événements de décembre 1989, pourrait être une bonne chose si cette démarche visait aussi la punition des coupables. Pour leur part, les représentants du Parti social-démocrate, principale formation de la coalition gouvernementale, se sont dit indignés du fait ce dossier controversé ait été renvoyé devant le juges par Augustin Lazăr, sur lequel, affirment-ils planent des accusations de collaboration avec la Securitate, l’ancienne police politique. Le président de la Commission juridique au sein de la Chambre des députés, le social – démocrate Nicuşor Halici, a déclaré, lui, qu’il aurait fallu apprendre plus tôt la vérité sur les événements qui ont amené la chute du dictateur Ceausescu.



    Motion — Le Sénat de Bucarest a reporté à mercredi le débat et le vote de la motion simple déposée par le Parti National Libéral (PNL) et l’Union Sauvez la Roumanie (USR), les deux d’opposition, contre le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Les deux étaient prévus pour ce lundi, mais, comme plusieurs sénateurs se sont absentés, le quorum n’aurait pas été atteint. Les signataires du document affirment que les tensions survenues au sein du système judiciaire ne peuvent être apaisées que par le départ du ministre. De même, l’entrée en vigueur des modifications du Code pénal et du Code de procédure pénale, par décret d’urgence, affecte le système judiciaire de Roumanie et serait en total désaccord avec les recommandations des institutions européennes, accuse encore l’opposition. Notons que le 20 mars, la Chambre des députés avait rejeté une autre motion de censure contre le même ministre.



    Justice — La Haute Cour de Cassation et de Justice de Roumanie a reporté au 22 avril la décision définitive dans le dossier où le chef du Sénat de Bucarest, Calin Popescu Tariceanu, a été accusé de faux témoignage et où il a déjà été acquitté en première instance Le 25 mars dernier, un procureur anticorruption avait demandé que le dossier soit rejugé. Pour sa part, Calin Popescu Tariceanu a qualifié l’enquête de « coup monté ». En mai 2018, le tribunal avait acquitté M. Tariceanu, vu qu’il avait été auditionné seulement en tant que témoin par la Direction nationale anticorruption (DNA), malgré les suspicions d’évasion fiscale qui planaient sur lui. De même, selon la DNA, dans l’enquête sur la rétrocession illégale d’une superficie de forêt et d’une ferme, M. Tariceanu aurait fait, sous serrement, des déclarations qui ne correspondaient pas avec la vérité concernant des aspects essentiels du dossier.



    Antisémitisme — Le gouvernement de Bucarest condamne fermement les actes de vandalismes perpétrés dans le cimetière juif de la ville de Huşi (Est de la Roumanie) et réaffirme son engagement à lutter contre l’antisémitisme et l’incitation à l’antisémitisme. Les autorités précisent dans un communiqué avoir pris les mesures administratives qui s’imposent afin d’identifier et de sanctionner les auteurs de ces actes. La lutte efficace contre le racisme, l’intolérance, la xénophobie, le populisme et l’antisémitisme, contre les discours fondés sur la haine, compte parmi les thèmes centraux de l’agenda de la Roumanie, en tant que présidente du Conseil de l’UE, qui vise à renforcer la cohésion à l’échelle européenne. Le président roumain, Klaus Iohannis, a condamné les gestes et les actions antisémites enregistrés dernièrement et demandé aux autorités habilitées d’agir avec fermeté afin de les combattre.



    Diplomatie — Le Partenariat oriental est, selon Bucarest, une des politiques les plus importantes au niveau de l’UE, a déclaré lundi le chef de la diplomatie de Bucarest, Teodor Meleşcanu, à l’issue de la réunion du Conseil Affaires étrangères de Luxembourg. Lancé en 2009, le Partenariat Oriental vise à renforcer lassociation politique et lintégration économique de six pays dEurope orientale et du Caucase du Sud (Arménie, Azerbaïdjan, Biélorussie, Géorgie, République de Moldavie et Ukraine).



  • Nachrichten 08.04.2019

    Nachrichten 08.04.2019

    Bukarest: Sea Shield 2019, eine militärische Übung, an der mehr als zweitausend Soldaten aus sechs Ländern beteiligt sind, ist in Constanta, Rumäniens wichtigstem Schwarzmeerhafen, im Gange. Die Teilnehmer werden in diesen Tagen trainiert, um auf verschiedene Arten von Angriffen reagieren zu können, die von U-Booten, Schlachtschiffen oder Kampfflugzeugen im Schwarzen Meer ausgehen. Laut Vizeadmiral Alexandru Mîrşu, dem rumänischen Stabschef der rumänischen Marine, der Struktur, die die Übung koordiniert, ist das Szenario der Übung ein fiktives Szenario, das keineswegs provokativ ist. Die NATO hat ihre Präsenz im Schwarzen Meer von 80 auf 120 Tage pro Jahr verstärkt, und die NATO-Gruppe für Gegenmaßnahmen gegen Minen, die sich aus Schiffen aus den Niederlanden, Kanada, der Türkei, Bulgarien und Rumänien zusammensetzt, beweist das Engagement der Allianz zum Schutz der Ostflanke Konflikte zu vermeiden und den Frieden in der Region zu halten.



    Bukarest: Ab Montag bis zum 14. April, nehmen über 600 Athleten aus 40 Ländern an den Wrestling-Europameisterschaften in Bukarest teil, bei denen Rumänien mit 30 Athleten vertreten ist. Rumänien hat den oben genannten Wettbewerb nach der Ausgabe von 1979 bereits zum zweiten Mal ausgerichtet. Die rumänischen Athleten holten sich mit fünf Medaillen von den Europameisterschaften 2018 eine Gold-, eine Silber- und drei Bronzemedaillen. Die Rumänin Elena Andries hat drei Goldmedaillen gewonnen, bei den Jerk-, Snatch- und Total-Events der europäischen Gewichtheben-Meisterschaften in Batumi. Cosmina Pana und Cristian Marian Luca, ebenfalls von der rumänischen Delegation, haben zwei Bronzemedaillen bei den Ruck- und Zugveranstaltungen desselben Wettbewerbs gewonnen. 14 Sportler aus Rumänien nehmen an dem Batumi-Wettbewerb teil, der Punkte für die Qualifikation für die Olympischen Spiele in Tokio 2020 bietet.



    Bukarest: Der Senat in Bukarest hat die Debatte über den einfachen Antrag der oppositionellen Nationaliberalen Partei und der Union Rettet Rumänien gegen Justizminister Tudorel Toader auf Mittwoch verschoben. Die Unterzeichner des Dokuments sagen, die Spannungen, denen das Rechtssystem ausgesetzt ist, würden durch die Entlassung des derzeitigen Justizministers entschärft. Ein weiteres Argument ist, dass die jüngsten Änderungen der Straf- und Strafprozessordnung durch eine Notverordnung das rumänische Rechtssystem beeinflussen, das gegen die Empfehlungen der europäischen Institutionen verstößt. Am 20. März hat die Abgeordnetenkammer einen weiteren einfachen Antrag gegen den Justizminister abgelehnt.



    Bukarest: An rumänischen Schwarzmeerufern wurden in touristischen Resorts mehrere Kokainpakete gespült. Sie sind die Überbleibsel eines Transportes, der mit einem Gewicht von rund einer Tonne bewertet wurde. Er wurde von einem Boot getragen, das vor zwei Wochen in der Stadt Tulcea gekentert wurde. Seitdem haben hunderte von Gendarmen und Polizeitauchern, die von Anklägern unterstützt werden, 90 km der rumänischen Küste überquert. Die Polizei setzte die Suche nach verdächtigem Material fort, das am Strand angespült wurde, und forderte die Menschen auf, die Behörden zu benachrichtigen, wenn sie solche Pakete gefunden hätten, ohne sie zu manipulieren. Die Polizei sagte, die Drogen seien hochkonzentriert und gefährlich, wenn sie konsumiert würden. Organisierte Kriminalbeamte behaupten, dass der Kokainfang einen geschätzten Marktwert von 300 Millionen Euro hat. Bisher wurden 131 Kilogramm Drogen geborgen.



    Bukarest: Rumäniens oberster Staatsanwalt Augustin Lazar hat am Montag bekannt gegeben, dass die Anklagebehörde des Militärstaatsanwalts die Anklageschrift in der Akte der antikommunistischen Revolution von 1989 eingereicht habe. Die Akte hat über dreitausend Seiten, entschuldigte sich der Staatsanwalt für die übermäßig lange Untersuchungsperiode von fast 30 Jahren. Der ehemalige linksgerichtete Präsident des Landes Ion Iliescu und der stellvertretende Ministerpräsident Gelu Voican wurden in dieser Akte strafrechtlich verfolgt, weil zwischen dem 22. und dem 31. Dezember 1989 Verbrechen gegen die Menschlichkeit begangen worden waren, die das Ende des kommunistischen Regimes begangen hatten. Die oben genannten Personen hatten verschiedene offizielle Positionen inne in dem damaligen FSN-Rat, einem Organ, das zu dieser Zeit exekutive und gesetzgebende Gewalt hatte. Die offizielle Zahl der Toten der Revolution liegt bei über tausend Toten und dreitausend Verwundeten, hauptsächlich nach dem Zusammenbruch der unterdrückenden Diktatur von Nicolae Ceausescu. Rumänien war das einzige Land in Ost- und Mitteleuropa, das durch Blutvergießen von einer Diktatur zur Demokratie gelangte.



    Bukarest: Der Abschluss der Revolutionsakte und die Verurteilung des Falls vor Gericht hat bei den Bukarester Politikern zu unterschiedlichen Reaktionen geführt. Staatspräsident Klaus Iohannis begrüßte den Abschluss der Ermittlungen in der Revolutionsakte und hält dies für einen äußerst wichtigen Schritt bei der Feststellung der Wahrheit. Sowohl PNL als auch USR (in der Opposition) begrüßten die Ankündigung des Staatsanwalts. Der liberale Führer Ludovic Orban sagte, es könne eine gute Sache sein, die Revolutionsakte nach 30 Jahren anzuklagen, wenn die Anklage darin besteht, alle Schuldigen zu bestrafen. Andererseits waren die Vertreter der PSD (in der Regierung) empört, dass Augustin Lazar, dem man vorwirft, mit der ehemaligen kommunistischen Securitate zusammenzuarbeiten, die kontroversen Akten verklagt hat. Der Vorsitzende der Rechtskommission der Abgeordnetenkammer der Sozialdemokrat Nicuşor Halici ist der Ansicht, dass die Wahrheit über die Ereignisse, die zum Sturz des Ceausescu-Regimes führten, früher bekannt sein sollte.

  • La semaine du 01 au 07 avril

    La semaine du 01 au 07 avril

    Elections euro-parlementaires et référendum sur la justice, le 26 mai

    Le président roumain, Klaus Iohannis, a annoncé jeudi les deux thèmes qu’il allait soumettre au référendum sur la Justice, prévu le 26 mai, au même jour que les élections européennes. Il s’agit d’interdire l’amnistie et la grâce dans le cas des infractions de corruption et de ne plus permettre au gouvernement d’adopter des décrets d’urgence en matière pénale, corroborée avec le droit d’autres autorités de saisir directement la Cour constitutionnelle au sujet de ces décrets. Le chef de l’Etat a également demandé à l’actuel Exécutif, formé par le Parti social-démocrate et par l’Alliance des libéraux et des démocrates, de ne plus adopter de décrets d’urgence dans le domaine de la Justice d’ici la tenue de cette consultation populaire. La tolérance zéro à l’égard du fléau de la corruption représente la meilleure voie permettant de poursuivre la lutte contre la corruption, a déclaré le président Iohannis, qui a de nouveau exprimé son mécontentement au sujet des lois de la justice élaborées par les sociaux-démocrates.

    En réplique, les représentants du pouvoir ont accusé le président d’avoir des intérêts électoraux. Voici ce que déclarait Călin Popescu-Tăriceanu, chef de l’Alliance des libéraux et des démocrates, membre de la coalition gouvernementale. « Ce qui préoccupe le plus le président Klaus Iohannis ce n’est pas la Justice, mais un nouveau mandat à la tête du pays. Il utilise le référendum comme tremplin vers le jeu politique, car autrement il ne pourrait pas participer aux élections européennes. En plus, il veut faire un faux départ pour la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle »Par contre, le Parti national libéral, principale formation politique d’opposition, soutient la démarche du président Klaus Iohannis d’organiser ce référendum, qu’il juge bénéfique. Le leader des libéraux, Ludovic Orban, affirmait que: « Le président accomplit une action salutaire par ce référendum, afin de mettre un terme, une fois pour toutes, aux tentatives d’échapper au bras de la Justice de ceux qui ont pillé la Roumanie ces 30 dernières années ».



    Des avertissements internationaux à l’adresse de la Roumanie

    Point de mire sur la justice cette semaine, comme le prouve un message que douze des plus importants partenaires internationaux de la Roumanie ont transmis par l’intermédiaire de leurs ambassades au gouvernement roumain. Dans une lettre commune, les ambassades d’Autriche, de Belgique, du Canada, du Danemark, de Finlande, de France, d’Allemagne, d’Irlande, des Pays-Bas, de Norvège, de Suède et des États-Unis ont exhorté le cabinet de Bucarest à s’abstenir de toute modification de la législation judiciaire susceptible d’affaiblir l’Etat de droit et à lutter contre la corruption dans le pays.

    Par ailleurs, la Commission européenne et le Parlement européen ont invité l’Etat roumain à réintégrer la voie d’un processus correct de réforme de la justice et à s’abstenir d’adopter toute mesure susceptible d’affaiblir l’Etat de droit. Nulle part, les ambassadeurs n’ont le droit de décider de l’agenda du premier ministre » a répliqué la première ministre roumaine, Viorica Dancila. Pour sa part, le ministre de la Justice, Tudorel Toader, disait que « Moi aussi je remarque la vague d’inquiétude exprimée par les ambassadeurs, mais cette vague à caractère préventif, a un côté électoral. En tant que chef de la Justice, je voudrais réitérer ce que j’avais déjà annoncé à plusieurs reprises, à savoir : il est important que chacun connaisse et respecte ses compétences et celles des autres, afin de préserver la dignité et la spécificité nationale ».



    Une situation difficile pour l’ancienne cheffe du Parquet anticorruption et pour le procureur général de la Roumanie

    L’ancienne cheffe de la Direction nationale anticorruption de Roumanie, Laura Codruţa Kövesi, s’est vu lever, mercredi, le contrôle judiciaire qui lui avait été imposé une semaine auparavant dans un dossier où elle est accusée d’acceptation de pots-de-vin, abus de fonction et faux témoignage. Une décision irrévocable prise par la Haute Cour de Cassation et de Justice. Cela lui permet de se rendre à Bruxelles pour soutenir sa candidature au poste de procureur européen. D’ailleurs, un 3e round de négociations entre le Parlement Européen et le Conseil de l’UE a eu lieu cette semaine en vue de la désignation du chef du futur Parquet européen. Les avis sont toutefois partagés : alors que Mme Kovesi est préférée par le PE, le Conseil de l’UE soutient, lui, le candidat français à ce poste. Antérieurement, le premier vice-président de la Commission Européenne, Frans Timmermans, avait déclaré qu’il fallait permettre à Laura Codruţa Kövesi d’aller soutenir sa candidature. Par la voix de son président, Antonio Tajani, le PE a exhorté lui aussi les responsables de Bucarest à ne plus mettre d’obstacles à la candidature de Mme Kövesi.

    Pour sa part, la Section des juges du Conseil Supérieur de la Magistrature a tout de suite réagi, dénonçant des pressions sur le juge chargé de trancher la contestation de Mme Kovesi de son contrôle judiciaire. En même temps, la première ministre roumaine, Viorica Dancila, a déclaré que « On nous demande de ne pas intervenir dans l’acte de justice, ce qui me semble correct. Mais les responsables européens nous demandent d’arrêter les enquêtes pénales. Je leur dis clairement que le premier ministre de la Roumanie n’est pas intervenu et n’interviendra jamais dans l’acte de justice », a assuré la première ministre.

    Par ailleurs, le Collège du Conseil national pour l’étude des archives de la Securitate, a décidé de vérifier à nouveau le procureur général Augustin Lazar ; après que la presse ait véhiculé des informations selon lesquelles celui-ci aurait été membre de la police politique à l’époque communiste. A l’époque où il était membre de la Commission des propositions de libérations du Pénitencier à sécurité maximale d’Aiud (centre), un des plus durs du régime, Augustin Lazar aurait refusé la libération conditionnelle du dissident anticommuniste Iulius Filip. Pour sa part, Augustin Lazar rejette ces accusations.



    La Roumanie a marqué quinze ans depuis son adhésion à l’OTAN

    La Roumanie continuera à être un allié important de l’OTAN, un promoteur de ses valeurs, un pilier de stabilité et de sécurité dans la région de la mer Noire, a-t-on affirmé au Parlement de Bucarest réuni mardi pour marquer le quinzième anniversaire de l’intégration de la Roumanie à l’Alliance de l’Atlantique Nord. L’occasion pour l’Assemblée législative roumaine d’adopter une déclaration afin de réitérer l’attachement du pays aux valeurs otaniennes, parallèlement à l’inquiétude envers la diversification des menaces à l’encontre des pays membres.

  • 08.03.2019 (mise à jour)

    08.03.2019 (mise à jour)

    Visite – La première ministre roumaine, Viorica Dancila, a dressé le bilan des deux premiers mois du mandat de la Roumanie à la présidence du Conseil de lUnion européenne. Un mandat efficace et de qualité, apprécié par tous nos partenaires européens, a précisé la cheffe du gouvernement de Bucarest, en rappelant que Bucarest est arrivé à mener à bonne fin 67 dossiers. Loccasion pour Viorica Dancila daffirmer que la Roumanie a réussi à obtenir le consensus de ses partenaires européens sur des dossiers importants tels le budget de lUnion après 2020, le marché unique européen, la compétitivité industrielle, la numérisation, la protection des droits sociaux, la sécurité intérieure, la lutte contre le terrorisme, la migration ou encore lavenir européen post Brexit, à travers une étroite coopération avec les représentants de la Commission européenne, du Parlement européen et du Secrétariat général du Conseil. La Roumanie a encore géré plus de 650 événements déroulés aussi bien dans le pays quà Bruxelles, a tenu à préciser Mme Dancila.



    Lois de la justice – Le procureur général de la Roumanie, Augustin Lazar, a demandé vendredi au Conseil supérieur de la magistrature de vérifier lopportunité de saisir la Cour constitutionnelle au sujet dun possible conflit de nature constitutionnelle entre, dune part, le Parlement, et, de lautre, le Conseil supérieur de la magistrature et le Parquet général. Il sagit plus concrètement de la voie légale dont le gouvernement sest servi pour apporter les dernières modifications aux lois qui régissent le fonctionnement de la justice en Roumanie. Augustin Lazăr estime que le gouvernement a utilisé de manière abusive en cette occurrence la possibilité de légiférer via des ordonnances durgence, outrepassant donc ses limites constitutionnelles. Cette pratique constitue un risque pour de la démocratie et lEtat de droit, croit-il encore. La récemment adoptée ordonnance n° 7, qui a modifié le fonctionnement de la justice, fait lobjet des critiques véhémentes de la part des magistrats. Lactivité denviron 80 parquets et tribunaux de plus de la moitié des départements de Roumanie est affectée par les actions de protestation des magistrats. Des intellectuels, des acteurs, des universitaires et des étudiants, de Bucarest et dailleurs, ont rejoint le mouvement des magistrats, en signe de solidarité.


    JAI – La ministre roumaine de l’Intérieur, Carmen Dan, et le ministre de la Justice, Tudorel Toader, ont participé ces jeudi et vendredi au Conseil Justice et Affaires Intérieures, déroulé dans le contexte de la présidence tournante de l’UE assurée par la Roumanie au premier semestre de cette année. Vendredi les débats ont porté sur le règlement de fonctionnement du Parlement Européen et sur les étapes de la désignation des candidats pour la fonction de procureur européen, un processus qui devrait s’achever avant la fin du mois, a déclaré le ministre roumain de la Justice. Il a également précisé que la nomination du candidat à la tête du futur Parquet européen n’a pas figuré à l’agenda des discussions, vu que c’est une procédure qui fait actuellement l’objet de négociations entre le Conseil de l’UE et le Parlement Européen. A son tour, la commissaire européenne à la Justice, Vera Jurova, a déclaré que la désignation d’un procureur européen devrait avoir lieu avant le mois d’avril ; elle a encouragé les parties concernées à avoir une démarche honnête, sans tentatives de discréditer tel ou tel candidat.


    Budget – Les prévisions macroéconomiques sur lesquelles repose le budget public 2019 sont beaucoup trop optimistes, a fait savoir ce vendredi, à Bucarest, Cosmin Marinescu, conseiller sur des questions économiques auprès du chef de lEtat, Klaus Iohannis. A ses dires, les revenus sont surévalués à hauteur de 1% du PIB et reposent exclusivement sur des promesses. Par ailleurs, les investissements se retrouvent à un minimum historique de 1,2% du PIB, tandis que le budget adopté en février indique une baisse de presque 105 millions deuros de la contribution de la Roumanie à lUE. Cosmin Marinescu a également précisé que compte tenu de la hausse du déficit, lajustement par rapport à 2018 est pratiquement inexistant, ce qui contrevient aux recommandations de Bruxelles de mettre en place un ajustement structurel de 1% du PIB. Le chef de lEtat a renvoyé au Parlement la loi du budget 2019, après que la Cour constitutionnelle leut déclarée conforme à la loi fondamentale. Le projet du budget public repose sur une croissance économique de 5,5%, un déficit de 2,5% et un PIB de quelque 200 milliards deuros.



    Handball – La championne de Roumanie au handball féminin, CSM Bucarest, a fait match nul, 23 partout, contre les Allemandes de Thuringer, lors de son dernier match du groupe principal 2 de la Ligue des Champions. Les bucarestoises occupent la 3e place dans leur groupe, et se trouvent dores et déjà qualifiées aux quarts de finale. Sur la première place on retrouve les hongroises de Gyor, championnes en titre. A part Gyor et CSM Bucarest, les Norvegiennes de Vipers et les hongroises de FTC ont obtenu la qualification pour la prochaine phase.



    Météo – Un temps inhabituellement chaud nous attend ce week-end, même si le mercure baissera dun cran dans les thermomètres. Des pluies avec, parfois, un caractère daverse sont toutefois attendues sur le sud-ouest, le centre et lest du pays. Dans les Carpates, à plus de 1.800 mètres daltitude, des chutes de neige ne sont pas à exclure, alors que le vent pourrait atteindre, en rafales, les 70 km/h. Les températures minimum varieront entre -1 et 10°, alors que les maxima atteindront les 20°C.

  • Final sentence in big corruption scandal

    Final sentence in big corruption scandal

    Radu Mazare, the
    former Social-Democrat mayor of Constanta, Romania’s biggest Black Sea port, has
    received a final 9-year prison sentence from the High Court of Cassation and
    Justice for illegal return of land in Constanta and the nearby resort of Mamaia,
    in the beach and seafront areas.






    Begun more than
    a decade ago, the inquiry has revealed the web of corruption that controlled a
    complex mechanism of illegal restitution and awarding of city land that caused
    the state losses of 114 million euros. Almost 40 persons were indicted, including
    city hall staff, notaries, intermediaries, heirs and assignees buying accession
    rights.






    Other
    high-profile names involved include the former Social-Democrat president of the
    County Council Nicusor Constantinescu and the former financiers of Dinamo football
    club Cristian Borcea and Dragos Savulescu. They were charged with aggravated
    abuse of office against public interest to obtain patrimonial benefits,
    aggravated forgery and association to commit criminal offences.




    They’re all
    going to prison with the exception of Radu Mazare who fled the country and now
    lives in Madagascar, the most exotic of the destinations chosen by former
    dignitaries, politicians and heads of institutions found guilty of acts of
    corruption. Borcea will return to prison after a short period of freedom. He
    was released on parole last year after serving part of the sentence he got in
    another infamous case involving illegal football transfers.






    This was the
    first important sentence handed down by the High Court of Cassation and Justice
    since the blockage caused by an intervention of the Constitutional Court that
    deemed as non-legal the creation of 5-judge panels in the last two years. The
    High Court was therefore forced to suspend sentences for a number of famous
    individuals, such as the former minister Elena Udrea and the former chief of
    the organised crime and terrorism prosecutor’s office, Alina Bica, both of whom
    are seeking political asylum in Costa Rica.




    And they were
    not the only ones who benefited from the situation. A situation which, together
    with the uncertainty surrounding the position of head of the National
    Anticorruption Directorate, which is still vacant after the dismissal of Laura
    Codruta Kovesi, and the situation of the prosecutor general Augustin Lazar, against
    whom dismissal procedures have begun, as well as the controversial amendments
    to the judicial legislation made by the leftist government, have fuelled
    concerns, both at home and abroad, about the functioning of the judiciary.






    In all her
    meetings as part of Romania’s presidency of the Council of the European Union,
    Prime Minister Viorica Dancila has tried to allay these fears, giving
    assurances that the rule of law is respected. She also gave such assurances on
    Thursday during talks with the president of the European Council Donald Tusk.
    After the meeting, Tusk posted the following message on Twitter: Maybe I’m old
    fashioned but I still believe that it’s for judges, not politicians to decide
    who’s guilty and who’s innocent.





  • 04.01.2018 (mise à jour)

    04.01.2018 (mise à jour)

    Objectifs – Bucarest a comme grands objectifs pour l’année 2019 -quand
    la Roumanie exerce, au premier semestre, la présidence tournante de l’Union
    européenne — une intégration dans l’UE meilleure et approfondie, la
    consolidation de sa position au sein de l’OTAN et une présence renforcée de
    l’Alliance sur le flanc est, la consolidation de l’Etat de droit et la
    continuation en force de la lutte contre la corruption, a déclaré vendredi le
    président roumain Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat a par ailleurs affirmé
    qu’il n’accepterait pas les noms proposés par le Parti social-démocrate, Lia Olguţa Vasilescu et Mihai Drăghici, pour occuper les postes respectivement
    de ministre du développement régional et de ministre des transports. Le
    président Iohannis a précisé que ses arguments étaient de nature légale et
    d’opportunité et qu’il les rendrait publics la semaine
    prochaine, Rappelons-le, fin novembre, le chef de
    l’Etat avait accepté six propositions de remaniement avancées par la première
    ministre Viorica Dăncilă et concernant
    les titulaires des ministères de la Défense, Emploi, Education, Culture,
    Communications, Jeunesse et Sports. Il avait rejeté en revanche les
    propositions avancées visant les portefeuilles des Transports et du
    Développement régional. Ce jeudi, le président Iohannis avait signé les décrets de
    constat vacance des deux postes.M Iohanis
    avait par ailleurs affirmé vendredi qu’il ne signerait pas le décret de
    révocation du procureur général, Augustin Lazăr, dont l’activité est remarquable,
    à son avis. Ce qui plus est, la proposition de révocation du procureur général
    avancée par le ministre de la Justice ne remplit pas les conditions de la loi,
    a encore précisé le chef de l’Etat. Le parti social démocrate condamne les actions répétées, du président visant à bloquer l’activité
    gouvernementale. De même par le déni manifesté à l’égard de la constitution et
    de l’Etat de droit, le président est entré dans une complicité de nature pénale
    avec le procureur général, affirme le même parti social démocrate. Pour rappel,
    le ministre de la Justice avait avancé la proposition de destitution du
    procureur général pour sanctionner des écarts graves eu égard ses attributions,
    le non respect des droits fondamentaux et pour avoir outrepassé les lois.

    Ambassadeur – Le Sénat américain a renvoyé au président Donald Trump la nomination d’Adrian Zuckerman au poste d’ambassadeur des Etats-Unis en Roumanie, pour des raisons de procédure. Selon le règlement du Sénat américain, les nominations qui n’ont pas été examinées lors d’une session ne peuvent pas être reportées à une autre sans être envoyées par le président. Fin juillet 2018, le président américain avait envoyé au Sénat la nomination d’Adrian Zuckerman au poste d’ambassadeur. Dans sa présentation il est mentionné que M Zuckerman avait quitté la Roumanie pour les Etats Unis à l’âge de 10 ans et qu’il parle couramment le roumain. Il est actuellement partenaire au sein d’une société d’avocats de New York spécialisée dans les transactions immobilières. Il est un proche de la famille Trump depuis deux décennies et un membre connu du milieu des affaires de New York. S’il est voté par le Congrès Américain, Adrian Zuckerman remplacera l’actuel ambassadeur à Bucarest, Hans Klemm. Une nouvelle séance du Congrès américain a démarré jeudi.

    Chisinau – La présidence roumaine du Conseil de l’Union européenne est une
    occasion unique d’intensifier la relation de la République de Moldova voisine
    avec les structures communautaire – a affirmé Iurie Leancă, vice-premier
    ministre chargé de l’intégration européenne au gouvernement de Chişinău. Il a
    également exprimé son espoir d’assister à une amplification du dialogue
    politique entre l’UE et la République de Moldova, pour que cette dernière se voit
    offrir une perspective d’adhésion claire. Iurie Leancă a ajouté qu’il misait
    aussi sur un soutien au processus de réformes et à l’accélération de la mise en
    œuvre des projets d’interconnexion dans le secteur de l’énergie et des projets
    d’infrastructure reliant République de Moldova à la Roumanie. La Roumanie
    assure, pour la première fois, la présidence tournante du Conseil de l’UE, du
    1-er janvier au 30 juin 2019, l’agenda étant dominé par le Brexit, la
    négociation du futur budget communautaire et les élections européennes du mois
    de mai.












    Sport – La sélection nationale roumaine de volleyball féminin
    rencontrera samedi dans la ville d’Alexandria, dans le sud du pays, la sélection
    espagnole dans le match décisif des
    préliminaires du groupe F comptant pour le Championnat européen. L’équipe
    gagnante sera qualifiée au tournoi final qui se déroulera du 23 août au 8
    septembre, et dont l’organisation est partagée entre la Turquie, la Pologne, la
    Hongrie et la Slovaquie. A part la Roumanie et l’Espagne, le groupe F compte
    les sélections de Lettonie et de Bosnie-Herzégovine. Les deux premières
    classées de chacun des 6 groupes préliminaires sont assurées d’avoir leur
    ticket pour la finale.













    Météo – Les températures hivernales seront de mise les prochaines
    heures partout en Roumanie, mais notamment dans le nord, le Centre et les
    régions collinaires, où des chutes de neige sont attendues. Les températures
    minimum varieront entre – 14 et – 2°, alors que les maxima ne dépasseront pas
    les 2°C.





  • December 27, 2018

    December 27, 2018

    INDICTMENT – The former head of the National Health Insurance House, Lucian Duta, has been indicted by anti-graft prosecutors for bribe taking. According to a release of the anti-corruption directorate, between 2010 and 2012 Lucian Duta required and received, from the representatives of two software companies, a 10% commission of the value of every addendum to an existing contract or of a new contract signed by him as head of the National Health Insurance House, in total amount of 6,300,000 euros. Duta received the amounts in cash or through bank transfers in the accounts of an offshore company registered in the Antilles Islands, with accounts opened in Switzerland.




    JUSTICE — The Romanian justice minister Tudorel Toader has announced he is today sending president Klaus Iohannis the formal request for the dismissal of Prosecutor General Augustin Lazar and the nominations for five leading positions with the General Prosecutor’s Office, which President Iohannis previously rejected on grounds of unconstitutionality. Toader initiated Augustin Lazar’s dismissal procedure in October, accusing him of professional and managerial errors. In his turn, Augustin Lazar took legal action against the justice ministry. The issue is to be judged by the High Court of Cassation and Justice. The opponents of the governing coalition claim that the dismissal of Augustin Lazar, which follows that of the former head of the National Anti-Corruption Directorate, Laura Codruta Kovesi, is a form of political vendetta and an attempt to put an end to the anti-corruption fight. In November, the High Council of Magistracy gave a negative answer to the request for the revocation of Augustin Lazar.




    BUSINESS – The Start Up Nation program is open for application as of today. This year, the programme will have a budget of 2 billion lei, enough to finance 10,000 projects. The main aim of the program is to stimulate the creation of SMEs, improving the efficacy of start-up companies and their access to financing. As a novelty compared to the 2017 edition of the program, higher scores will be awarded for those planning the acquisition of technological equipment and firms that will buy fixed assets and inventory items for playgrounds and gymnasiums, fitness, x-body studios, drones, or artificial sports grounds. The non-reimbursable financial grant of up to 43 thousand euros per applicant may represent 100 percent of the amount of eligible costs (including VAT for non-paying companies) related to the project. In the 2017 session about 8,600 business plans won the financing.




    VISIT — Romanian Foreign Minister Teodor Melescanu paid an official visit to Serbia on Wednesday, at the invitation of his counterpart, Ivica Dačić. Special attention was paid to the EU enlargement process that will be a priority of the EU Council Presidency to be taken over by Romania as of January 1st. Melescanu reaffirmed Romania’s support for Serbia’s European integration.




    ST. STEPHEN — Orthodox and Greek Catholic believers in Romania are today celebrating St. Stephen, the first martyr who died for his Christian faith. He was contemporary with Jesus Christ’s apostles and, being accused of blasphemy by the Jewish priests, was killed with stones. Over 450 thousand Romanians celebrate their name day today. Roman-Catholic believers celebrated St. Stephen on December 26.




    HANDBALL — Romania’s national men’s handball team is participating in the 4 Nations Cup alongside the teams of Poland, the Czech Republic and Japan. After January 1st Romania’s national team trained by Spanish Manuel Montoya and the former Romanian-born international handballer Eliodor Voica will go on a training camp to Slovakia and then they will participate in a tournament also involving the participation of the host country and the Netherlands. We remind you that the Romanian handballers failed to qualify to the World Championship due next month, which is organized by Germany and Denmark.


    (Translated by Elena Enache)

  • Nachrichten 25.12.2018

    Nachrichten 25.12.2018

    XXX: Die Orthodoxen, die Griechisch-Katholiken, die Römisch-Katholiken, sowie die Protestanten in Rumänien feiern Weihnachten, die Geburt von Jesus Christus. Der Patriarch der Orthodoxen Rumänischen Kirche Daniel sagte, Weihnachten sei eine Feier der Geschenke, die man den Kindern, den alten Personen, den Waisen, den Kranken, die alleine sind, und allen, die uns lieb sind verteilt. Diese Feier des Schenkens sei unsere Antwort auf das Geschenk der Liebe Gottes, die in Christus verkörpert ist. In Vatikan hat Papst Franziskus die Maßlosigkeit kritisiert. Der Mensch ist gierig und unersättlich geworden“ sagte der Papst. Das Christuskind, geboren in einem Stall und gelegt in eine Futterkrippe, eröffne ein anderes Lebensmodell: Nicht verschlingen und hamstern, sondern teilen und geben.“ sagte Papst Franziskus und erinnerte daran, dass ”Bethlehem” ”das Haus des Brotes” bedeute. Am Dienstag hat der Papst den Segen ”Urbi et orbi” vom Petersdom auserteilt.



    XXX: Der rumänische Staatspräsident Klaus Iohannis hat am Montag anlässlich der Weihnachtsfeier an allen Rumänen eine Weihnachtsbotschaft gerichtet. Er sagte, dass die Geburt des Christuskindes eine Feier des Lebens als Wunder, eine Zelebrierung der Güte, des Mitgefühls, der Großzügigkeit sei. Im Geiste der heiligen Feier sollen wir uns selbst schützen, wir alle sollen unser Land beschützen. Wenn wir jeden Tag besser sind, wird uns allen besser sein, so Klaus Iohannis. Die rumänische Premierministerin Viorica Dăncilă hat ebenfalls allen Rumänen viel Gesundheit, Wohlstand, Frieden und Freude gewünscht. Margarita, Kronprinzessin von Rumänien, sagte, sie werde die Arbeit ihres Vaters, des Königs Micheal I, fortsetzen, um den Wohlstand und die Stabilität Rumäniens zu sichern und die internationale Lage des Landes zu verstärken.



    Bukarest: Rumäniens Justizminister Tudorel Toader will gleich nach Weihnachten am 27. Dezember das Verfahren zur Absetzung von Generalstaatsanwalt Augustin Lazăr abschließen. Er hatte es im Oktober in Gang gesetzt. Toader wirft Lazăr Fehler in der Dienstausübung und im Führungsverhalten vor. Der Generalstaatsanwalt klagte seinerseits gegen den Minister, der OGH ist mit der Klage befasst. Die Opposition sieht in der Entlassung von Lazăr eine politische Revanche und einen Versuch, die Korruptionsbekämpfung zu behindern. Im Sommer war auch die Chefin der Antikorruptionsbehörde DNA Laura Codruta Kövesi entlassen worden.



    Bukarest: Zwei wegen Korruption verurteilte und in Costa Rica zwecks Auslieferungsverfahren festgehaltene rumänische Prominente sind freigelassen worden – der Oberste Gerichtshof setzte ihre Strafe vorläufig aus, nachdem das Verfassungsgericht rechtliche Bedenken an der Zusammensetzung der Senate äußerte, die sie verurteilt hatten. Bei den zwei Frauen handelt es sich um Elena Udrea, eine frühere Tourismusministerin und enge Vertraute von Ex-Präsident Traian Basescu sowie um Alina Bica, eine frühere Chefin der Staatsanwaltschaft, zur Bekämpfung von Organisierter Kriminalität und Terrorismus. Sie hatten sich noch während ihres jeweiligen Korruptionsverfahrens nach Costa Rica abgesetzt und wurden dort festgenommen, nachdem die rumänischen Behörden aufgrund der rechtskräftigen Verurteilung ihre Auslieferung beantragten.



    Bukarest: Die Nationale Beschäftigungsagentur in Rumänien hat sich vorgenommen, auf den Arbeitsmarkt mehr als 110.000 Arbeitslose zu integrieren. Es geht um ein Projekt des Europäischen Sozialfonds durch das vierjährige Operationalle Programm Humankapital 2014-2020. Der Haushalt überschreitet 265 Millionen Euro. 226 Millionen Euro sind nichtrückzahlbar. Das Projekt wird durch die Kreis-Beschäftigungsagenturen umgesetzt.

  • Nachrichten 24.12.2018

    Nachrichten 24.12.2018

    Bukarest: Für die neuorthodoxen und die katholischen
    Christen auf der ganzen Welt, einschließlich im mehrheitlich orthoxen Rumänien ist
    der25.
    Dezember die Feier der Geburt von Jesus Christus, eine der größten Feier des
    Christentums.Ein verbreiteter Brauch in Rumänien ist das Sternsingen gehen. Die
    Sternsinger stellen die Engel und die Hirten dar, die die ersten Ankündiger der
    Geburt Jesu waren. Sie übermitteln Gesundheits-, Wohlstands- und Glückwünsche
    und werden von den Gastgebern mit Obst, Teigwaren, Kuchen und Geld belohnt. Die Altorthodoxen, die in Russland, der
    Ukraine, Serbien, Georgien mehrheitlich sind, feiern Weihnachten am 7. Januar.







    XXX: Der rumänische
    Staatspräsident Klaus Iohannis hat am Montag anlässlich der
    Weihnachtsfeier an allen Rumänen eine Weihnachtsbotschaft gerichtet.
    Er sagte, dass die Geburt des
    Christuskindes eine Feier des Lebens als Wunder, eine Zelebrierung der Güte,
    des Mitgefühls, der Großzügigkeit sei. Im Geiste der heiligen Feier sollen wir
    uns selbst schützen, wir alle sollen
    unser Land beschützen. Wenn wir jeden Tag
    besser sind, wird uns allen besser sein, so Klaus Iohannis. Die
    rumänische Premierministerin Viorica
    Dăncilă hat ebenfalls allen Rumänen viel Gesundheit, Wohlstand, Frieden und Freude
    gewünscht. Margarita, Kronprinzessin von Rumänien, sagte,
    sie werde die Arbeit ihres Vaters, des Königs Micheal I, fortsetzen, um den
    Wohlstand und die Stabilität Rumäniens zu sichern und die internationale Lage des
    Landes zu verstärken.



    Bukarest: An den Grenzübergängen zu Rumänien herrscht an diesen Tagen erwartungsgemäß Hochbetrieb: wie die Grenzpolizei mitteilte, sind allein in den letzten 24 Stunden über die Straßenverkehrsgrenze rund 250000 Rumänen und Ausländer an Bord von über 60 Tausend Fahrzeugen nach und aus Rumänien ein- und ausgereist. 170 Tausend davon waren Einreisende. Die Grenzpolizisten hatten alle Händer voll zu tun – sie stellten 30 Straftaten und 37 Vergehen fest. 29 Ausländern wurde aus verschiedenen rechtlichen Gründen die Einfahrt verweigert, 16 Rumänen die Ausreise.



    Bukarest: Rumäniens Justizminister Tudorel Toader will gleich nach Weihnachten am 27. Dezember das Verfahren zur Absetzung von Generalstaatsanwalt Augustin Lazăr abschließen. Er hatte es im Oktober in Gang gesetzt. Toader wirft Lazăr Fehler in der Dienstausübung und im Führungsverhalten vor. Der Generalstaatsanwalt klagte seinerseits gegen den Minister, der OGH ist mit der Klage befasst. Die Opposition sieht in der Entlassung von Lazăr eine politische Revanche und einen Versuch, die Korruptionsbekämpfung zu behindern. Im Sommer war auch die Chefin der Antikorruptionsbehörde DNA Laura Codruta Kövesi entlassen worden.



    Bukarest: Zwei wegen Korruption verurteilte und in Costa Rica zwecks Auslieferungsverfahren festgehaltene rumänische Prominente könnten bald freikommen – der Oberste Gerichtshof setzte ihre Strafe vorläufig aus, nachdem das Verfassungsgericht rechtliche Bedenken an der Zusammensetzung der Senate äußerte, die sie verurteilt hatten. Bei den zwei Frauen handelt es sich um Elena Udrea, eine frühere Tourismusministerin und enge Vertraute von Ex-Präsident Traian Basescu sowie um Alina Bica, eine frühere Chefin der Staatsanwaltschaft, zur Bekämpfung von Organisierter Kriminalität und Terrorismus. Sie hatten sich noch während ihres jeweiligen Korruptionsverfahrens nach Costa Rica abgesetzt und wurden dort festgenommen, nachdem die rumänischen Behörden aufgrund der rechtskräftigen Verurteilung ihre Auslieferung beantragten.



    Bukarest: Rumänien unterstützt das Brexit-Abkommen zwischen der EU und GB sowie die politische Erklärung über den Rahmen ihrer Beziehungen nach dem Brexit. Nach Äußerungen von Außenminister Teodor Meleşcanu in einem Interview mit der BBC sei es wichtig, dass Großbritannien in engmöglichsten Beziehungen zu der EU bleibt. Melescanu zufolge wolle Rumänien auch bilaterale Verhandlungen mit Großbritannien im Rahmen der strategischen Partnerschaft zwischen den beiden Ländern führen. Melescanu wurd gefragt, ob er besorgt über das Schicksal von 400 tausend Rumänen sei, die in Großbritannien leben – der Außenminister antwortete, dass sein früherer Amtskollegen Boris Johnson ihm bei einem Treffen versichert hatte, dass sie nicht betroffen sein würden. Johnson habe damals gesagt, dass das britische Gesundheitssystem schwer zu Schaden kommen würde, wenn die rumänischen Ärzte und Krankenschwestern das Land verlassen würden.



    Bukarest: Am Balea-See in den Südkarpaten ist am Sonntag das einzige Eishotel in Rumänien eröffnet worden. Die offizielle Eröffnung des gesamten Komplexes mit Iglus und einer Eiskirche wird im Februar nächsten Jahres stattfinden. Das Eishotel, das vollständig aus Eisblöcken des größten Gletschersees der Fagaras-Berge besteht, befindet sich auf einer Höhe von 2.034 Metern. Die Reservierung von Unterkünften, um das Privileg zu haben, einer der ersten Menschen zu sein, die den Schlaf bei minus 2 Grad Celsius erleben, wurde bereits vor einigen Monaten angenommen. Touristen aus Großbritannien waren dabei die Spitzenreiter. Das Eishotel wird Jahr für Jahr seit 2005 neu aufgebaut.

  • Corupţia afectează milioane de cetăţeni

    Corupţia afectează milioane de cetăţeni

    În fiecare an, pe
    9 decembrie, statele
    membre ale ONU marchează Ziua Internaţională a Luptei împotriva Corupţiei,
    stabilită de organismul internaţional din 2003 pentru a atrage atenţia că acest
    flagel subminează dezvoltarea ţărilor şi viaţa fiecărui cetăţean. Nicio ţară, regiune sau comunitate nu este imună
    faţă de corupţie,
    care
    poate afecta educaţia, sănătatea, justiţia, democraţia, prosperitatea şi
    dezvoltarea. Combaterea acestui fenomen este, aşadar, o preocupare globală,
    deoarece apare atât în ţările bogate, cât şi în cele sărace, contribuind la
    instabilitate şi sărăcie şi fiind un factor dominant care conduce statele
    fragile spre eşec.


    Guvernele, sectorul privat, organizaţiile
    neguvernamentale, mass-media şi cetăţenii din întreaga lume îşi unesc forţele
    pentru a combate corupţia. România, atât în perioada premergătoare aderării,
    dar şi în calitate de stat membru al UE, a făcut paşi decisivi pentru combaterea
    acestui flagel, prin crearea de instituţii specializate compatibile cu forurile
    continentale de profil şi prefigurarea unui cadru legislativ adecvat.
    Cu ocazia Zilei Internaţionale de Luptă Împotriva
    Corupţiei, preşedintele Klaus Iohannis a
    transmis un mesaj în care precizează că susţine lupta împotriva ei. Şeful
    statului spune că trebuie respins cu fermitate acest fenomen despre care spune
    că macină democraţia şi ţine captivi milioane de oameni în sărăcie.


    Klaus
    Iohannis: Corupţia înseamnă lipsa autostrăzilor, spitale insalubre, şcoli fără
    condiţii, administraţie blocată. România nu va putea progresa la adevărata sa
    capacitate până ce nu vom reuşi să învingem acest flagel! Susţin continuarea
    luptei anticorupţie pentru o Românie sănătoasă şi rămân alături de toţi magistraţii care duc această
    bătălie cu mult curaj zi de zi. Cinstea şi integritatea trebuie reinstaurate la
    toate nivelurile societăţii noastre. Stă în puterea noastră. Un nu hotărât
    corupţiei
    trebuie să devină dintr-un slogan un mod de a fi.


    La rândul său, procuroul general al României, Augustin Lazăr, a transmis un mesaj în care precizează
    că vor continua investigaţiile infracțiunilor în domeniile ce prezintă
    risc major de corupție sistemică,
    dar și în cele de mică corupție,
    pentru descurajarea și prevenirea ei în domeniile prioritare. Totodată, el a subliniat importanța luptei anticorupție împotriva
    amenințării pe care aceasta o constituie pentru stabilitatea și siguranța
    societății, pentru dezvoltarea durabilă și statul de drept. Augustin Lazăr a reamintit că unul dintre obiectivele pivot ale
    Ministerului Public îl reprezinta combaterea cu profesionalism și
    imparțialitate a corupției și a infracțiunilor asimilate acesteia, fapte care
    au un impact semnificativ asupra resurselor publice și nivelului de trai al
    populației.