Tag: Banque mondiale

  • 20.05.2014

    20.05.2014

    Visite — Le vice-président américain, Joe Biden a entamé mardi une visite de deux jours en Roumanie, dominée par la crise ukrainienne. Lors de ses entretiens avec le chef de l’Etat, Traian Basescu, et le premier ministre Victor Ponta, le haut responsable de Washington doit réaffirmer le soutien ferme des Etats-Unis à la Roumanie et aux alliés de l’OTAN en Europe de l’est. Les pourparlers seront dominés par la nécessité de renforcer les relations économiques avec la Roumanie, le rôle de Bucarest dans la sécurité énergétique de l’Europe, l’Etat de droit et la lutte contre la corruption. Joe Biden rencontrera aussi des militaires roumains et américains qui participent à des exercices conjoints. La visite du vice-président américain à Bucarest intervient après celle, la semaine dernière, du secrétaire général de l’OTAN Anders Fogh Rasmussen et de l’adjoint au directeur de la CIA, Avril Haines. Le chef du Pentagone, Chuck Hagel, est également attendu à Bucarest dans la période à venir.



    Entretiens – Le président tchèque, Milos Zelan, fait aujourd’hui une visite officielle en Roumanie, où il aura des entrevues avec le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu. Il doit aussi participer à un Forum économique organisé à la Banque Nationale de Roumanie. L’événement réunira plus de 150 représentants de sociétés tchèques et roumaines dans les domaines bancaire, informatique, logistique, de l’énergie, de l’industrie et de la construction automobiles. Les échanges commerciaux entre la Roumanie et la République Tchèque ont atteint un niveau historique ces dernières années, dépassant les 2 milliards d’euros. Ils sont notamment soutenus par les investissements dans l’énergie renouvelable, les transports et l’agriculture.



    Accords — La Roumanie ne va pas conclure un nouvel accord avec le FMI, la Commission européenne et la Banque mondiale après 2015, a déclaré le ministre roumain délégué au Budget, Liviu Voinea. Ainsi, la Roumanie fera-t-elle la preuve d’une économie consolidée, a encore précisé le ministre roumain. Un accord de précaution avec les institutions internationales d’un montant de 4 milliards d’euros est actuellement en déroulement. La Roumanie a conclu avec succès ces 4 dernières années deux autres accords avec le FMI, l’UE et la Banque Mondiale se chiffrant à 20 milliards d’euros, et respectivement 5 milliards d’euros.



    Coopération – Le Parquet National anti-corruption va soutenir les autorités de République de Moldova dans la lutte contre la corruption, a déclaré lundi, à Chisinau, la procureure en chef, Laura Codruta Kövesi. Et d’ajouter que la Roumanie et la République de Moldova ont enregistré des succès importants dans des actions conjointes. Elle s’exprimait lors de ses entretiens avec le ministre moldave de l’Intérieur, Dorin Recean.



    Corruption — 4 juges du Tribunal de Bucarest, accusés de corruption, seront présentés aujourd’hui devant la Cour d’Appel, avec la demande de placement en détention provisoire. Retenus après l’accord en ce sens donné par le Conseil Supérieur de la Magistrature, les juges sont accusés d’avoir perçu directement ou par le biais d’autres personnes des sommes d’argent et d’autres biens pour favoriser des liquidateurs et des administrateurs judiciaires dans des dossiers d’insolvabilité. Selon les procureurs anti-corruption, les montants touchées chaque mois par les 4 magistrats allaient de 2250 euros à 3400 euros.



    Centenaire – Aujourd’hui, 20 mai, on marque le centenaire de la naissance du grand homme politique roumain, Corneliu Coposu, décédé en 1995, à 81 ans. Après la chute du régime communiste, Corneliu Coposu a joué un rôle important dans la renaissance du Parti National Paysan, considéré, aux côtés du PNL, la formation historique de la scène politique roumaine. Dès les premières années ’90, Corneliu Coposu, royaliste convaincu, a plaidé pour l’élimination des anciens membres de la nomenclature communiste des nouvelles structures de l’Etat ainsi que pour l’adhésion de la Roumanie aux organisations occidentales. Pour toute son activité anti-communiste et les supplices subis durant près de deux décennies passées dans les prisons communistes, Corneliu Coposu a été nommé en 1995, officier de la Légion d’honneur.



    Inondations – Les hydrologues roumains ont émis des vigilances orange et jaune aux inondations dans plusieurs zones riveraines du Danube, qui resteront en vigueur jusqu’au 26 mai. Les spécialistes s’attendent à ce que la crue sur le Danube, suite aux pluies diluviennes dans les Balkans Occidentaux, arrive en territoire roumain autour du 25 mai. Les niveaux d’inondations ont déjà été dépassés à 5 stations hydrométriques, les autorités ayant mis en place un Commandement régional pour les situations d’urgence.Des restrictions de vitesse des navires ont aussi été instaurées sur le Danube, afin d’éviter la formation des vagues et de réduire la pression sur les digues. En Roumanie, les températures sont à la hausse mais le temps est un peu instable. Des pluies à verse sont signalées au centre et sur le relief. Les maximales iront de 20 à 27 degrés. 25 degrés en ce moment à Bucarest.

  • La Roumanie et le FMI – présent et avenir

    La semaine dernière, l’agence de notation Standard & Poor’s améliorait le qualificatif accordé à la Roumanie, rejoignant ainsi les deux autres grandes agences spécialisées qui avaient fait le même mouvement. Suite à ce signal, la Roumanie sera plus attrayante pour les investisseurs, a estimé le ministre délégué au Budget, Liviu Voinea, qui s’attend à ce que les coûts des prêts extérieurs contractés par le pays diminuent aussi.



    Les évaluations des agences de notation sont d’autant plus importantes qu’elles interviennent dans une année avec plusieurs échéances électorales pour Bucarest et surtout alors qu’un conflit est en train de se dérouler aux frontières du pays. Cela prouve que l’économie roumaine est stable, a indiqué Liviu Voinea. Selon les experts, la décision des agences était toutefois prévisible, tandis que les indicateurs macroéconomiques roumains ont été corrigés de manière substantielle.



    Quels sont les éléments ayant contribué à l’amélioration de la note de la Roumanie ? Liviu Voinea explique : «Tout d’abord, la réduction du déficit budgétaire de 9%, en 2009, à quelque 2% actuellement, ainsi que le renforcement de cette tendance. En 2013, la Roumanie a enregistré 2,3% de déficit, soit la valeur la plus basse dans l’histoire de la Roumanie de cet indicateur, calculé selon les normes de la comptabilité européenne. Il y a eu ensuite la baisse du déficit du compte courant, visant donc nos échanges avec l’extérieur, déficit qui est arrivé à 1% du PIB, le plus bas jamais enregistré également, sur la toile de fond de la hausse massive des exportations en 2013. Dans le même temps, l’inflation a atteint des minima historiques — de 1 à 1,5% l’année dernière, et en dessous de 1,5% actuellement. Enfin il y a eu la croissance économique de 2013 se montant à 3,5% ».



    Cette tendance positive se confirme, les statistiques constatant que la Roumanie a enregistré, au premier trimestre, la croissance économique la plus importante au sein de l’UE, soit 3,8%. Cela amène les autorités de Bucarest à affirmer que le pays ne devrait plus conclure un autre accord avec le FMI, la Commission européenne et la Banque mondiale après 2015. Ainsi, Bucarest signifiera-t-il à ses partenaires qu’il a une économie consolidée, affirme le ministre délégué au budget Liviu Voinea dans un entretien à Radio Roumanie.



    Il a passé en revue les principaux engagements financiers du pays : « En 2009, il y a eu un accord se chiffrant à 20 milliards d’euros qui ont été utilisés. En 2011, un autre accord de 5 milliards a été de précaution et l’argent n’a pas été touché. De même en 2013 — le FMI et la CE nous octroient 4 milliards dans un autre accord de précaution qui nous aide à assurer la stabilité économique, mais l’argent ne sera pas encaissé non plus. La crise est finie. A quoi bon un autre accord ? Celui-ci est le dernier conclu avec le FMI et la CE », dit le ministre délégué au Budget Liviu Voinea.



    Notons enfin que le montant de la dette extérieure du pays devrait baisser du pic de 22% du PIB en 2012, à 15% en 2015. (trad. : Andrei Popov)

  • 03.02.2014 (mise à jour)

    03.02.2014 (mise à jour)

    Justice – Ces dernières années, la Roumanie a mis en oeuvre des réformes anticorruption, mais leurs résultats s’avèrent instables et facilement réversibles, peut-on lire dans le premier rapport visant la lutte anticorruption dans tous les 28 Etats membres de l’UE. Publié lundi par la Commission européenne, le document recommande aux autorités de Bucarest de garantir pleinement l’indépendance de la justice et la poursuite des enquêtes impartiales dans les cas de grande corruption, y compris ceux impliquant des responsables nommés ou élus. Le rapport constate également que 93% des Roumains estiment que la corruption est largement répandue dans leur pays. 25% des personnes interrogées affirment qu’on leur avait explicitement demandé ou suggéré d’offrir des pots-de-vin, durant les 12 derniers mois, un pourcentage largement au dessus de la moyenne européenne de 4%.



    Accord – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a rencontré lundi la mission conjointe du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale qui se trouve à Bucarest pour évaluer la mise en œuvre de l’accord de précaution conclu avec la Roumanie en 2013. Les discussions ont été ciblées sur les priorités des réformes économiques et le cadre législatif à impact économique. Le chef du Cabinet roumain a affirmé, à cette occasion, que une accise de 7 centimes d’euros par litre d’essence et de gasoil sera appliquée à compter du mois d’avril prochain, mais cette taxe ne devrait pas figurer dans la lettre d’intention du gouvernement pour le FMI. Victor Ponta a également annoncé la mise en place d’une aide fiscale pour les Roumains ayant des revenus en dessous de la moyenne et ayant contracté des prêts bancaires. Quelque 900 mille personnes seraient concernées par cette restructuration des crédits, bénéficiant d’une réduction des mensualités jusqu’à un volume global de près d’un milliard d’euro, a encore dit le premier ministre. Notons que le président de la République, Traian Basescu, avait refusé d’avaliser le mémorandum du gouvernement pour le FMI, c’est-à-dire les conclusions de l’évaluation de l’accord jusqu’à la fin 2013 ; il a réaffirmé son opposition à l’introduction d’une accise supplémentaire de 7 centimes d’euro par litre de carburant, estimant qu’il existe d’autres modalités de couvrir les dépenses budgétaires.



    Coopération – Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, est en visite officielle à Bratislava et doit notamment rencontrer le premier ministre, Robert Fico, ainsi que d’autres responsables slovaques. La dynamisation du dialogue politique bilatéral et de la coopération économique devrait dominer les pourparlers, de même que plusieurs dossiers européens tels l’élargissement de l’UE, le Partenariat oriental, la stratégie communautaire pour le Danube ou la sécurité énergétique. Par ailleurs, le ministre roumain des Affaires étrangères et son homologue slovaque, Miroslav Lajčák, seront présents à l’inauguration de deux consulats honoraires de Roumanie, à Banska Bystrica et Stara Lubovna.

  • Nouvelles mesures économiques

    Nouvelles mesures économiques

    Arrivée le 21 janvier, une mission commune du Fond Monétaire International, de la Commission Européenne et de la Banque Mondiale se trouve en Roumanie jusqu’au 5 février pour évaluer l’accord de type préventif conclu l’automne dernier. Des discussions ont eu lieu à la Présidence, au Gouvernement et au Ministère des Finances, avec les représentants de l’Agence Nationale d’Administration Fiscale, de la Banque Nationale et avec les organisations syndicales. L’attention a été concentrée sur les priorités des réformes économiques et du cadre législatif ayant un impact sur l’économie du pays. La pomme de la discorde est l’introduction d’une accise supplémentaire aux carburants voulue par les créditeurs internationaux et par le premier ministre Victor Ponta mais rejetée résolument par le président Traian Bàsescu. En décembre, celui-ci allait jusqu’à la menace que, si cette mesure est implémentée, il ne signerait pas le mémorandum avec le FMI.



    Primitivement prévue pour le 1-er janvier, la hausse de l’accise a été, par conséquent, reportée par le Gouvernement de trois mois, le premier ministre, lui, annonçant qu’il est impossible d’y renoncer : « Ce n’est pas possible. C’est-ce qu’ont dit au président ceux du FMI. La Commission Européenne et le Fond Monétaire lui ont dit très clairement que l’on ne peut pas rouvrit le budget et, d’ailleurs, nous n’avons pas l’intention de le faire. »



    En échange, Traian Bàsescu soutient que la hausse de l’accise mènerait à une croissance des prix et de l’inflation. Par conséquent, le président et son rival politique, le premier ministre Ponta doivent parvenir à un compromis à l’égard de cette taxe supplémentaire sur les combustibles agrée par le FMI dont dépend la continuation de l’accord préventif d’un montant de 4 milliards d’euros. Certes, l’exécutif de Bucarest n’a pas l’intention d’utiliser le montant stipulé par l’accord car celui-ci est un pilier de crédibilité pour les investisseurs étrangers dans le contexte où, ces cinq dernières années, la Roumanie a réussi à diminuer son déficit budgétaire et à implémenter les réformes promises stipulées par l’accord antérieur de 2009.



    Hormis ce sujet de l’accise, la mission commune du FMI, de la Commission européenne et de la Banque Mondiale a aussi discuté à Bucarest la situation des entreprises d’Etat monitorisées. L’on a aussi discuté des défis du secteur financier-bancaire, les problèmes des crédits non-performants et des modalités possibles d’impulsion des crédits, compris. Les syndicats ont proposé à la délégation du FMI de renoncer au taux unique d’impôts et d’introduire l’impôt différencié. En supplément, les représentants du Conseil des Investisseurs Roumains ont proposé, entre autres, la réforme du système de perception des contributions aux assurances sociales, faire revenir la TVA de 24% à 19%, une TVA réduite appliquée aux aliments de base et l’exemption d’impôts pour le profit re-investi. (trad.: Costin Grigore)

  • La mission du FMI à Bucarest

    La mission du FMI à Bucarest

    Une mission conjointe du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale se trouvera à Bucarest jusqu’au 5 février, pour une double mission d’évaluation. Selon le FMI, les pourparlers avec les autorités roumaines viseront les récentes évolutions économiques, la restructuration des compagnies à capital d’Etat, les investissements réalisés avec de l’argent public, le contrôle des arriérées et les mesures visant à compenser la baisse des recettes budgétaires. Ce qui plus est, le FMI souhaite s’assurer que le déficit budgétaire ne dépasse pas la cible établie de 2,2% du PIB, convenue dans l’accord de précaution conclu par la Roumanie l’année dernière.



    Les bailleurs de fonds auraient dû se rendre en Roumanie en décembre 2013, mais leur visite a été remise à plus tard en raison du refus du président Traian Basescu de signer la plus récente lettre d’intention avec le FMI. Le chef de l’Etat s’était opposé à une décision du cabinet et des experts de la troïka d’introduire une accise supplémentaire de 7 centimes d’euro par litre de carburant, menaçant de ne pas promulguer le budget de l’Etat pour 2014. Le premier ministre Victor Ponta a souligné que ce sujet ne figurait pas à l’agenda des pourparlers avec le FMI, mais il a rappelé que l’accise entrera en vigueur le 1er avril, et son effet fera l’objet d’une analyse après le premier semestre d’application.



    Par ailleurs, les hommes d’affaires de Roumanie réclament du cabinet de Bucarest plus la transparence dans les négociations avec le FMI et demandent l’introduction de mesures de relaxation fiscale, telles l’exonération de l’impôt appliqué sur le profit réinvesti, le financement des programmes qui génèrent des emplois et la réduction de l’impôt sur les salaires. Le secrétaire général de l’Association des hommes d’affaires de Roumanie, Cristian Pârvan : « Nous pensons que dans le cas de ces négociations, afin de pouvoir consolider la perspective de croissance économique de cette année, le cabinet devrait évoquer certaines mesures dans les négociations avec la troïka. Parmi elles figurent l’exemption d’impôt sous condition de réinvestissement — une vieille histoire qui n’a jamais été bien comprise. Cette mesure censée permettre aux entreprises roumaines de consolider leurs finances selon le modèle déjà appliqué dans les multinationales ne fera qu’augmenter le financement des schémas d’appui du milieu des affaires ».



    Le chef du cabinet de Bucarest estime que cette exemption d’impôt pourrait être introduite à partir du 1er juillet, vu qu’en 2013 l’évolution de l’économie roumaine a été positive en termes de croissance économique, de déficit, d’absorption des fonds européens et d’investissements. L’opposition, à savoir le Parti démocrate-libéral, a demandé à l’exécutif de se limiter au déficit convenu avec le FMI par des mesures de croissance économique et de réduction de l’évasion fiscale, et non pas par de nouvelles taxes et impôts. Rappelons que l’accord de précaution conclu par la Roumanie avec le FMI, la Commission européenne et la Banque Mondiale est de 4 milliards d’euros et s’étend sur 2 ans ; ce sont des fonds que le gouvernement entend utiliser uniquement en cas de crise majeure. (trad. : Alex Diaconescu)

  • 16.01.2014 (mise à jour)

    16.01.2014 (mise à jour)

    Schengen – Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, a discuté jeudi, à Bruxelles, avec le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, principalement de l’adhésion de la Roumanie à Schengen A l’agenda des discussions entre les deux dirigeants l’on a retrouvé aussi l’association de la République de Moldova à l’UE et le développement du Corridor sud d’alimentation en gaz du marché européen. Lors d’une récente rencontre avec les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest, le chef de l’Etat roumain a déclaré que, pour la Roumanie, l’accès à Schengen était un point fort de l’intégration à l’UE et que le pays n’accepterait pas de critères autres que techniques en vue de l’admission. Prévue en 2011, l’accession de la Roumanie à Schengen a été ajournée à maintes reprises, à cause de l’opposition de certains Etats membres, qui ont exigé des réformes encore plus profondes en matière de Justice et d’intensification de la lutte anticorruption.



    Justice – Les déclarations du premier ministre roumain, Victor Ponta, au sujet de la condamnation à une peine de prison ferme d’un de ses prédécesseurs, Adrian Năstase, dans une affaire de corruption, ont affecté l’indépendance du système judiciaire. C’est la conclusion d’un rapport approuvé par vote par le plénum du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Le premier ministre Victor Ponta a déclaré, le 6 janvier, jour où Năstase a appris le contenu de l’arrêt le visant, qu’il était un condamné politique, une victime de ce qu’il a appelé le régime du chef de l’Etat, Traian Băsescu, et a comparé son dossier à celui de l’ancien premier ministre ukrainien, Ioulia Timochenko. Năstase, premier ministre entre 2000 et 2004, occupe les fonctions de président du Conseil national du PSD, principale formation politique en Roumanie, dirigée par Victor Ponta. Face à la conclusion formulée par le Conseil Supérieur de la Magistrature, le premier ministre Ponta a répliqué que la justice roumaine était tellement indépendante que personne ne pourrait l’influencer.



    Accord – L’équipe d’experts du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale arrivera mardi prochain à Bucarest pour une nouvelle évaluation de l’accord conclu l’année dernière et pour compléter la première évaluation. Le comité directeur du FMI a ajourné en décembre la discussion concernant l’évolution de l’accord avec la Roumanie, vu que le président Traian Băsescu a refusé de signer la dernière lettre d’intention. Il n’était pas d’accord avec l’introduction de l’accise supplémentaire de 7 centimes d’euro par litre de carburant. Son application a été ajournée de 3 mois par le gouvernement. La Roumanie a en ce moment un accord de 4 milliards d’euros avec le FMI et l’Union européenne, mais elle n’a pas l’intention de retirer de fonds. Le but de l’accord, c’est de protéger le pays de certains chocs éventuels sur les marchés financiers et d’aider à la réduction des coûts de financement.



    Insertion – Dans une résolution adoptée jeudi, à Strasbourg, le Parlement européen a appelé les Etats membres à ne pas discriminer les travailleurs mobiles de l’UE et à utiliser les fonds structurels afin de promouvoir l’insertion sociale. La résolution invite les Etats membres à respecter les normes européennes visant la libre circulation des personnes, tout en veillant à ce que les principes de l’égalité et le droit fondamental à la libre circulation soient respectés. Le Parlement “conteste avec vigueur la position adoptée par certains dirigeants européens, qui demandent que la libre circulation des citoyens soit modifiée et restreinte”. Depuis le 1er janvier, Roumains et Bulgares peuvent travailler librement dans lensemble de lUnion européenne.



    Recherche — Le ministre délégué à l’Enseignement supérieur de Roumanie, Mihnea Costoiu, a discuté, à la fin de sa visite aux Etats Unis, avec William Colgrazier, conseiller en sciences et technologie du secrétaire d’Etat américain John Kerry, ainsi qu’avec d’autres officiels de Washington. Les discussions ont été ciblées sur la coopération dans le domaine de la recherche appliquée et de l’enseignement supérieur entre les institutions roumaines et américaines. Dans le courant de la visite, Mihnea Costoiu a discuté avec des représentants de plusieurs universités américaines de la conclusion de partenariats dans le domaine de l’éducation. Il a déclaré que l’Agence spatiale américaine, la NASA, mènera des projets conjoints avec l’agence roumaine ROSA.



    Ventes – Les ventes d’automobiles Dacia, marque roumaine détenue par le constructeur français Renault, ont connu, en 2013, la plus grande percée dans l’UE. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les ventes de Dacia ont grimpé, l’année dernière, de plus de 23%, jusqu’à près de 300.000 unités. En décembre, la part de marché du label roumain dans l’espace communautaire est arrivée à 3,2%, selon les données de l’Association.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep s’est qualifiée jeudi, au troisième tour de l’Open d’Australie, le premier tournoi de Grand schelem de l’année, après avoir disposé de l’Américaine Varvara Lepchenko. La prochaine adversaire de Halep, tête de série n° 11, c’est Zarina Dias, du Kazahstan. Et c’est toujours à Melbourne qu’une autre Roumaine, Monica Niculescu, s’est qualifiée, elle aussi, au 3e tour, après une victoire surprenante devant l’Allemande Sabine Lisicki, 15e mondiale. Dans son prochain match, Niculescu rencontrera la Russe Ekaterina Makarova, 22e mondiale. Chez les messieurs, le Roumain Victor Hănescu a perdu devant le Canadien Milos Raonic, 11e au classement mondial.


  • 16.01.2014

    16.01.2014

    Schengen — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, discute aujourd’hui, à Bruxelles, avec le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, principalement de l’adhésion de la Roumanie à Schengen. La rencontre a lieu à la demande du chef de l’Etat roumain. Il a déclaré hier, lorsqu’il a accueilli les chefs des missions diplomatiques accrédités à Bucarest que, pour la Roumanie, l’accès à Schengen était un point fort de l’intégration à l’UE et que le pays n’accepterait pas de critères autres que techniques en vue de l’admission. Prévue en 2011, l’accession de la Roumanie à Schengen a été ajournée à maintes reprises, à cause de l’opposition de certains Etats membres, qui ont exigé des réformes encore plus profondes en matière de Justice et d’intensification de la lutte anticorruption. A l’agenda des discussions entre les deux dirigeants l’on retrouve aussi l’association de la République de Moldova à l’UE et le développement du Corridor sud d’alimentation en gaz du marché européen.



    Justice – Les déclarations du premier ministre roumain, Victor Ponta, au sujet de la condamnation à une peine de prison ferme d’un de ses prédécesseurs, Adrian Năstase, dans une affaire de corruption, ont affecté l’indépendance du système judiciaire. C’est la conclusion d’un rapport approuvé aujourd’hui par vote par le plénum du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Le document a été élaboré par l’Inspection judiciaire, suite aux saisines de la Section pour juges et par la Section pour procureurs du CSM. Le premier ministre Victor Ponta a déclaré, le 6 janvier, jour où Năstase a appris le contenu de l’arrêt le visant, qu’il était un condamné politique, une victime de ce qu’il a appelé le régime du chef de l’Etat, Traian Băsescu, et a comparé son dossier à celui de l’ancien premier ministre ukrainien, Ioulia Timochenko. Năstase, premier ministre entre 2000 et 2004, occupe les fonctions de président du Conseil national du PSD, principale formation politique en Roumanie, dirigée par Victor Ponta.



    Accord – L’équipe d’experts du FMI, de la Commission européenne et de la Banque mondiale arrivera mardi prochain à Bucarest pour une nouvelle évaluation de l’accord conclu l’année dernière et pour compléter la première évaluation. Le comité directeur du FMI a ajourné en décembre la discussion concernant l’évolution de l’accord avec la Roumanie, vu que le président Traian Băsescu a refusé de signer la dernière lettre d’intention. Il n’était pas d’accord avec l’introduction de l’accise supplémentaire de 7 centimes d’euro par litre de carburant. Son application a été ajournée de 3 mois par le gouvernement. La Roumanie a en ce moment un accord de 4 milliards d’euros avec le FMI et l’Union européenne, mais elle n’a pas l’intention de retirer de fonds. Le but de l’accord, c’est de protéger le pays de certains chocs éventuels sur les marchés financiers et d’aider à la réduction des coûts de financement.



    Recherche — Le ministre délégué à l’Enseignement supérieur de Roumanie, Mihnea Costoiu, a discuté, à la fin de sa visite aux Etats Unis, avec William Colgrazier, conseiller en sciences et technologie du secrétaire d’Etat américain John Kerry, ainsi qu’avec d’autres officiels de Washington. Les discussions ont été ciblées sur la coopération dans le domaine de la recherche appliquée et de l’enseignement supérieur entre les institutions roumaines et américaines. Dans le courant de la visite, Mihnea Costoiu a discuté avec des représentants de plusieurs universités américaines de la conclusion de partenariats dans le domaine de l’éducation. Il a déclaré que l’Agence spatiale américaine, la NASA, mènera des projets conjoints avec l’agence roumaine ROSA.



    Ventes – Les ventes d’automobiles Dacia, marque roumaine détenue par le constructeur français Renault, ont connu, en 2013, la plus grande percée dans l’UE. Selon l’Association des constructeurs européens d’automobiles, les ventes de Dacia ont grimpé, l’année dernière, de plus de 23%, jusqu’à près de 300.000 unités. En décembre, la part de marché du label roumain dans l’espace communautaire est arrivée à 3,2%, selon les données de l’Association.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep s’est qualifiée aujourd’hui, au second tour de l’Open d’Australie, le premier tournoi de Grand schelem de l’année, après avoir disposé de l’Américaine Varvara Lepchenko. La prochaine adversaire de Halep, tête de série n° 11, c’est Zarina Dias, du Kazahstan. Et c’est toujours à Melbourne qu’une autre Roumaine, Monica Niculescu, s’est qualifiée, elle aussi, au 3e tour, après une victoire surprenante devant l’Allemande Sabine Lisicki, 15e mondiale. Dans son prochain match, Niculescu rencontrera la Russe Ekaterina Makarova, 22e mondiale. Chez les messieurs, le Roumain Victor Hănescu joue aujourd’hui au 3e tour, contre le Canadien Milos Raonic, 11e au classement mondial.

  • 15.01.2014 (mise à jour)

    15.01.2014 (mise à jour)

    Justice — La Cour constitutionnelle de la Roumanie a décidé ce mercredi que les modifications apportées par les députés, le mois dernier, au Code pénal, étaient inconstitutionnelles. La Cour a ainsi répondu aux saisines de la Haute cour de cassation et de justice et du principal parti d’opposition, le Parti démocrate-libéral. La Haute cour a considéré les modifications incompatibles avec le fonctionnement de l’Etat de droit. A son tour, le PDL a contesté le fait que le chef de l’Etat, les parlementaires et les professions libérales ne faisaient plus partie des fonctionnaires publics, donc ils ne pouvaient pas être enquêtés ni punis pour des faits assimilés à la corruption — l’abus de fonctions, corruption passive ou trafic d’influence — ou pour conflit d’intérêts. Le chef de l’Etat, Traian Băsescu, les principales institutions judiciaires, le Parquet national anticorruption, le Conseil supérieur de la magistrature et l’Agence nationale d’intégrité, comme certaines ambassades occidentales, ont fermement réagi après l’adoption des modifications. Ultérieurement, l’alliance au pouvoir a annoncé qu’elle souhaitait rediscuter le Code pénal.



    Entretiens – La Roumanie doit présenter au monde une position consolidée sur le caractère irréversible de sa politique extérieure et de sécurité, a déclaré mercredi le président de la République Traian Băsescu, lors de sa rencontre avec les ambassadeurs accrédités à Bucarest. Il a souligné que l’Etat roumain garantit la stabilité, la démocratie et un faible niveau de risque pour la sécurité de ses citoyens. Le chef de l’Etat roumain a également précisé que Bucarest entend maintenir sa politique visant à consolider le partenariat stratégique avec les Etats-Unis, le rôle et l’impact de l’OTAN dans la région et à approfondir son intégration dans l’UE. Se référant aux mesures prises après la levée des restrictions sur le marché de l’emploi et aux conditions requises pour l’adhésion à l’espace Schengen, Traian Băsescu a déploré le fait que, je cite “les ressortissants roumains tombent victimes des approches nationalistes” dans certains pays de l’UE, fin de citation, ce qui engendre des différenciations entre les citoyens européens.



    Récompense – Le président Traian Băsescu a décoré, mercredi, lambassadeur dEspagne en Roumanie, Estanislao de Grandes Pascual, le chef de l’Etat appréciant la manière dont les Roumains sont traités dans ce pays, une exception au plan européen actuellement. Selon le président de la République, l’ambassadeur d’Espagne — en fin de mandat — a également été très efficace à convaincre les compagnies espagnoles que la Roumanie était un Etat où elles pouvaient investir en toute sécurité. A son tour, Estanislao de Grandes Pascual a fait valoir que les Roumains d’Espagne s’étaient très bien intégrés et qu’ils avaient contribué au niveau de bien-être de son pays. Selon les données officielles, les Roumains sont la communauté la plus grande d’étrangers dans la péninsule ibérique.



    Saisine – La Cour Constitutionnelle de Roumanie doit examiner ce mercredi les saisines déposées par la Haute Cour de Cassation et de Justice et par le PDL, principale formation politique de l’opposition, au sujet des modifications apportées par les députés au Code pénal en décembre 2013. La Haute Cour de Cassation et de Justice affirme que ces modifications sont incompatibles avec le fonctionnement de l’Etat de droit. Pour leur part, les démocrates – libéraux contestent le fait que le chef de l’Etat, les parlementaires et les personnes exerçant des professions libérales ne rentrent plus dans la catégorie des fonctionnaires, ce qui signifie qu’ils ne pourront plus faire l’objet d’enquêtes ni être punis pour des actes assimilés à la corruption (dont l’abus de fonction, la perception de pot-de-vin, le trafic d’influence) ou pour le conflit d’intérêts. Le président de la République, Traian Băsescu, les principales institutions judiciaires (le Parquet national anti-corruption, le Conseil Supérieur de la Magistrature et l’Agence Nationale pour l’Intégrité), ainsi que certaines ambassades occidentales à Bucarest y ont fermement réagi. Ultérieurement, l’USL, l’alliance de centre-gauche au pouvoir, a fait savoir qu’elle envisageait de reprendre les débats en marge du Code Pénal.



    Economie – La Banque Mondiale a légèrement révisé à la hausse ses prévisions concernant la croissance économique de la Roumanie en 2014, qui passent ainsi de 2,2% à 2,5%. Dans son rapport , intitulé ”Global Economic Prospects”, rendu public ce mercredi, ladite institution table sur une croissance de l’économie roumaine de 2,7% en 2015 et 2016 et sur un déficit budgétaire de 1,8% pour l’année en cours. Par ailleurs, la Banque Mondiale estime que la croissance de l’économie mondiale progressera elle aussi en 2014, jusqu’à 3,2%, grâce aux avancées enregistrées par les pays riches.



    Fête – Depuis 2011, le 15 janvier, date de naissance du poète national roumain, Mihai Eminescu, est également la Fête de la culture nationale. Les antennes Radio Roumanie Culture et Radio Roumanie Musique diffusent toute une série d’émissions culturelles consacrées à cet événement, qui sera également marqué, dans le pays comme à l’étranger, par des manifestations auxquelles participent des personnalités de la vie culturelle et artistique.

  • Prévisions économiques pour 2014

    Les prévisions des analystes indiquent pour 2014 une croissance de l’économie roumaine à des taux compris, en général, de 1,5% à 3%. Dans son estimation, la Commission Européenne table sur une croissance de 2,1% dans les circonstances où la demande interne devient un moteur plus important de la croissance vis-à-vis de l’exportation.



    La Commission remarque, également, que les investissements vont s’accélérer cette année soutenues par une meilleure absorption des fonds européens pour les grands projets d’infrastructure qui seront accélérés. La consommation du secteur privé continuera d’être limité par la situation financière de la population tout en s’améliorant à la suite de la hausse de la confiance des consommateurs et de l’augmentation du revenu réel disponible sur la toile de fond d’une meilleure situation du marché du travail et du maintien de l’inflation à un niveau modéré — anticipe la Commission Européenne.



    A son tour, la consommation du secteur d’Etat sera limitée, la consolidation fiscale étant nécessaire mais à une cadence plus lente — estiment les experts de la Commission. Ainsi, la consommation privée devrait augmenter en 2014 de 1,6% et le secteur publique devrait enregistrer une hausse d’environs 1,8%. Une estimation semblable a été présentée par le FMI. Quant à la Banque Mondiale, cette institution anticipe une croissance d’environs2,2% sans bénéficier, comme en 2013, d’une contribution importante de l’agriculture.



    L’économiste principal pour la Roumanie de la Banque Mondiale, Càtàlin Pàuna, a estimé pour Radio Roumanie quels sont les moteurs de croissance cette année: «Une croissance modeste de la consommation et, nous l’espérons, une amélioration des investissements en même temps, probablement, qu’une hausse robuste des exportations car, au fur et à mesure que la situation économique des pays de destination de la zone euro s’améliore, nous allons voir, probablement, la suite de nouveaux records des exportations de la Roumanie. Par ailleurs, nous espérons avoir une meilleure absorption des fonds européens compte tenu du fait que la plupart des fonds ont été déjà engagées dans la perspective financière 2007-2013. »



    Càtàlin Pàuna insiste en disant que si l’on veut une plus ample croissance économique qui puisse assurer la continuation du processus de convergence vers le niveau de développement des principaux pays de l’Union Européenne il est nécessaire de poursuivre les réformes structurelles dans les domaines de la santé, de l’éducation, des transports et de l’énergie, rendre efficaces les entreprises à capital d’Etat et améliorer l’administration publique.



    Dans le dernier rapport de la Banque Mondiale concernant les évolutions économiques des Etats ayant adhéré à l’Union Européenne après 2004 on montre que dans ces pays la croissance économique continuera mais elle sera assez lente, l’accès aux crédits sera cette année aussi, difficile et le chômage va en se stabilisant mais au niveau actuel. Pour la Roumanie les défis spécifiques seront liés à une meilleure et plus efficace utilisation des fonds européens ainsi que des investissements publiques en général ainsi qu’au retour des investissements étrangers. Càtàlin Pàuna dit que les mesures d’implémentation capables d’accroître l’attractivité de la Roumanie pour les investisseurs ne sont pas du tout difficiles à prendre: « Le tout est lié à la bureaucratie, à la façon compliquée de payer ses taxes, d’obtenir des permis et différentes licences pour construire, pour se brancher aux utilités et ainsi de suite, autant d’aspects qui ont été simplifiés substantiellement dans d’autres pays, des mesures qui ne sont pas du tout onéreuses du point de vue économique. Je pense qu’il suffit de concentrer notre attention sur ces aspects pour les résoudre, l’impacte sur les investisseurs sera positif et important. »



    A son tour, l’analyste économique Radu Cràciun dit que les principaux défis à l’échelon économique seront liés aux évolutions du domaine politique compte tenu des élections européennes fin mai et des élections présidentielles qui auront lieu , probablement, fin novembre: « Un premier défi pour la Roumanie sera de créer des conditions pour un minimum de stabilité politique où, pratiquement, on n’aie pas à faire à des tensions majeures ou des éléments aptes à bloquer le processus décisionnel en Roumanie. Les décisions politiques devraient être des plus immunes vis-à-vis des tendances populistes qui apparaissent traditionnellement en Roumanie pendant les années électorales. Un autre défi serait l’accélération de la croissance économique. »



    Radu Cràciun estime qu’une hausse économique pareille à celle de 2013, même si cette année est qualifiée de bonne, serait une croissance insuffisante pour assurer une hausse du niveau de vie de la population, pour créer de nouveaux emplois.



    Pour sa part, le président de ING Bank Roumanie, Misu Negritoiu, dit que pour notre pays suivra une période de croissance robuste et de stabilité : « Dans la période suivante, le potentiel de croissance économique de la Roumanie se situerait quelque part entre 4% et 5% si nous regardons jusqu’à 2020. L’inflation se situera vers les 3% et notre devise sera plus forte. Je pense qu’on aura une appréciation et , éventuellement, la perspective d’adopter l’euro à l’horizon de 2020. »



    Les analystes anticipent pour l’année qui vient de commencer un taux cours de change de la monnaie nationale se situant dans l’intervalle de 4,35 à 4,65 de lei pour un euro… (trad. : Costin Grigore)

  • Le milieu d’affaires en Roumanie


    Selon le classement « Doing bussines 2014 » de la Banque Mondiale qui établit l’ordre de priorités du milieu d’affaires, la Roumanie occupe la 73-ème position sur 189 pays analysés progressant d’une position vis-à-vis de celle occupée en 2012. Par rapport au top 2013, la Roumanie a amélioré plusieurs aspects visant le processus d’enregistrement d’une société, le payement des taxes et l’observation des conditions contractuelles.



    Ainsi, la Roumanie a allégé les procédures de création d’une société par le transfert de responsabilité concernant l’émission du casier fiscal depuis l’Agence Nationale d’Administration Fiscale au Registre du Commerce — stipule-t-on dans le rapport de la Banque Mondiale. En même temps, le versement des taxes est devenu plus facile et moins coûteux pour les sociétés de Roumanie après la diminution de la fréquence des payements à deux fois par an vis-à-vis des versements trimestriels auparavant et par la baise des taxes par véhicule — note la Banque Mondiale.



    Quant à la garantie du respect des conditions contractuelles, le Nouveau Code de Procédure Civile vient à la rencontre des sociétés par l’accélération des procédures efficaces devant les Courts de Justice. Par ailleurs, la Roumanie occupe les pires positions de l’Union Européenne selon plusieurs critères Ainsi, pour se connecter au système d’électricité, 7 procédures sont nécessaires, 223 jours et un coût équivalent de 534% du revenu moyen par habitant.



    L’économie roumaine se situe sur la dernière position en Union Européenne en matière de coût des importations estimé par la Banque Mondiale à 1495 dollars par conteneur vis-à-vis d’une moyenne de 1066 dollars par conteneur en UE. La dernière position de la Roumanie en UE , aussi, en matière de solution des situations d’insolvence, critère qui place le milieu d’affaires autochtone sur la 99-ème position au monde, le investisseurs pouvant espérer en moyenne récupérer 30% des créances d’une société en insolvence , les procédures durant, en moyenne, 3,3 ans.



    Les représentants des investisseurs exigent depuis longtemps du gouvernement roumain, quelle que soit sa composition, la création d’un système fiscal correct, prédictible et transparent, la diminution des barrières bureaucratiques, transparence et responsabilité dans la gestion des fonds publiques, développement et implémentation d’un plan cohérent d’infrastructure, des facilités pour garder en Roumanie la main d’œuvre bien préparée, promotion des innovations scientifiques et techniques et stimulation des investissements dans des industries-clés pour le développement. Voici les propos de Daniela Nemoianu, présidente du Comité de fiscalisation de la Chambre de Commerce Américaine en Roumanie: « Du point de vue du milieu d’affaires, cette stabilité est particulièrement importante, cette prédictibilité et transparence face au milieu d’affaires. Tout changement sans étude d’impacte de cette mesure peut s’avérer précipité. Le bas niveau de collecte des taxes est extrêmement inquiétant un autre problème étant le retard dans le remboursement de la TVA, la bureaucratie étendue et, non pas en dernier lieu, les mesures qui tardent à être prises en matière de santé ainsi que les décisions qui ne permettent pas toujours un dialogue substantiel avec le milieu d’affaires. »



    A son tour, le président de la Fédération Patronale du Tourisme et des Services, Dan Matei Agaton parle des nouveaux impôts et taxes préconisés pour l’année prochaine : « Nous ne saurions pas être d’accord à cette hausse des taxes. Déjà, l’économie roumaine est para-fiscalisée. Le fait qu’on trouve de différentes possibilités de hausse des taxes, soit par la manière des les calculer, soit la taxe sur le poteau, soit la taxe sur les petites constructions du type garage ou je ne sais pas quoi, alourdissent la marche de l’économie. Le grand risque est, pourtant, de rater la cible de l’inflation qui, tant bien que mal, est sous contrôle. Or, si on ne conserve pas la cible de l’inflation on excède , aussi, les engagements vis-à-vis du Fond Monétaire International »



    Seulement, depuis le deuxième semestre de l’année prochaine on préconise la baisse de 5% de la contribution des sociétés pour les assurances sociales. Dan Matei Agaton s’exprime à ce sujet: « 5%, tant pour les patrons que pour les salariés voudrait dire la relance économique car cet argent pourrait être utilisé dans des investissements dans la zone privée et, quel que petits soient ces investissements, investissement veut dire emplois et croissance économique. »



    Lors d’une réunion des représentants du milieu d’affaires, la ministre des PME, du Tourisme et du Milieu d’Affaires, Maria Grapini, a parlé des tentatives du Gouvernement de diminuer la bureaucratie:


    « Les réclamations du milieu d’affaires liée à la grande bureaucratie dans l’attrait des fonds européens peuvent être résolues, j’espère, maintenant car nous oeuvrons à une simplification importante des guides et des modalités d’application. Si un exemple suffirait, les sociétés privées ne devront plus participer aux appels d’offre pour acquérir des outillages. La société privée sait très bien ce qui lui faut et cette procédure disparaîtra. Tous les problèmes avec lesquels vous nous avez saisi, surtout en matière d’absence d’application des règles, des lois de non-respect par le fonctionnaires publiques et par les autorités de contrôle d’application des règles, je vous prie de continuer à le faire. J’ai introduit, personnellement, la loi de la pétition, pour ainsi dire, dans mon ministère et je m’adresse aussi aux autres ministères avec la réponse et l’éclaircissement. Je cois fortement que des améliorations sont possibles en matière de communication entre la partie publique et la partie privée , ce que j’ai demandé pendant toute ma vie d’industriel et maintenant j’espère pouvoir améliorer au moins une partie de ce partenariat et cette communication. »



    Remarquons que la Roumanie a monté d’un cran, sur la 31-ème position des 60 marchés analysés, dans un classement réalisé par la compagnie de consulting et audit ERNST &YOUNG à l’égard du degré de globalisation de l’économie. « La Roumanie a une économie ouverte qui bénéficie pleinement de l’accès aux nouveaux marchés, particulièrement de l’Union Européenne » – lit-on dans le rapport.



    « La Roumanie continuera de bénéficier de la libération graduelle du commerce mondial et de l’intégration progressive avec l’Union Européenne. Une partie des entraves du commerce de biens au sein de l’Union Européenne qui persistent encore seront , possiblement, éliminées et la libéralisation du commerce et des services qui pourraient faire bénéficier la Roumanie continuera même si la cadence est plus lente que les estimations antérieures » – précise-t-on encore dans le rapport ERNST&YOUNG. (trad. : Costin Grigore)

  • La politique roumaine et les relations avec le FMI

    La politique roumaine et les relations avec le FMI

    L’historique très abondant des disputes entre l’alliance de centre-gauche au pouvoir en Roumanie, l’USL, et le chef de l’Etat, Traian Băsescu, s’est désormais enrichi d’un nouveau chapitre. La zone économique et financière, la même où les responsables roumains, quels que soient leurs noms, ont eu des prestations douteuses les quatre dernières années, sur fond de crise, est devenue le théâtre d’une véritable guerre politique.



    Cette fois-ci, la pomme de discorde dans la guerre des palais — à savoir entre le Palais présidentiel et celui du gouvernement — c’est l’accord avec le trio des bailleurs de fonds internationaux du pays : le FMI, la Banque Mondiale et la Commission européenne. L’étincelle qui a allumé les discussions concernant l’accord, c’est l’annonce du président faisant état du refus d’apposer sa signature — absolument obligatoire, par protocole — sur le mémorandum avec le FMI.



    Il a motivé sa décision par la majoration, stipulée dans le document, de 7 centimes d’euro de l’accise sur le litre de carburant, que le gouvernement s’apprêtait à mettre en place dès le 1er janvier 2014. De l’avis du président, cette mesure, qu’il a avoué souhaiter bloquer en ne promulguant pas la loi du budget de l’Etat, sera suivie par une avalanche de hausses des prix. En plus, le chef de l’Etat a affirmé que par l’accord préventif qui reste encore en vigueur, la Roumanie ne dépend pas, de facto, des tranches accordées par les institutions financières internationales, donc, dit-il, l’exécutif peut renégocier facilement les termes de l’entente.



    Comme on aurait pu s’attendre, son annonce a reçu des répliques dures de la part du gouvernement. C’est le premier ministre Victor Ponta lui-même qui a donné la tonalité des réactions suscitées par la position de Traian Băsescu. Selon le premier ministre, le chef de l’Etat manquerait de discernement et son geste serait une preuve d’irresponsabilité. Victor Ponta a affirmé que — « La Roumanie ne dispose plus d’un accord avec le FMI. » Le ministre délégué chargé du Budget, Liviu Voinea, a déclaré, lui, que l’accord était toujours valable, mais qu’il n’était pas opérationnel. Il a rappelé que les résultats des négociations devaient être approuvés par la direction du FMI le 18 décembre, pour que la première tranche, de 170 millions d’euros, soit mise à la disposition de la Roumanie par la suite.



    Faute d’un arrangement ferme avec le FMI, la Roumanie risque de ne plus pouvoir contracter des prêts à faible taux dintérêt sur les marchés financiers internationaux, déjà très sensibles — estiment les analystes politiques.



    L’accord de type préventif signé par la Roumanie avec les institutions financières internationales — le 3e depuis 4 ans — assure à Bucarest 5 milliards d’euros entre 2013 et 2015. L’argent sera débloqué, en cas de besoin, à la demande des autorités roumaines. (trad. : Ligia Mihaiescu, Dominique)

  • 02.12.2013 (mise à jour)

    02.12.2013 (mise à jour)

    Taxe — L’accord de précaution entre la Roumanie et le FMI est désormais suspendu, a annoncé lundi le premier ministre roumain, Victor Ponta. Il s’exprimait après que le président roumain, Traian Basescu, a fait savoir qu’il ne donnerait son feu vert ni au Mémorandum visant les négociations financières du gouvernement roumain avec le FMI, la Banque Mondiale et la Commission européenne ni à la lettre d’intention de l’exécutif pour le FMI. Le chef de l’Etat a expliqué avoir pris cette décision, en première, pour exprimer son désaccord à l’égard de l’introduction d’une accise de 7 centimes d’euro appliquée au litre de carburant. Cette mesure assumée par le Cabinet de Bucarest lors des pourparlers avec les bailleurs de fonds internationaux serait antiéconomique et contraire aux intérêts de la Roumanie, selon le Traian Basescu. Elle mènerait, dit-il, à la hausse des prix et de l’inflation ainsi qu’à la faillite des transporteurs. La Roumanie ne dépend pas des tranches de financement accordées par le FMI, a encore indiqué le président roumain, estimant que la question de cette accise sur les carburants pourrait être renégociée durant la prochaine mission du Fonds, attendue à Bucarest en janvier prochain. En septembre dernier, la Roumanie avait conclu avec le FMI, la Banque mondiale et la Commission européenne un accord de précaution sur deux ans, pour un montant total de quatre milliards d’euros.



    Budget — Le plénum du Parlement de Bucarest débat à compter de mardi les projets du budget de l’Etat et du budget de la sécurité sociale, une semaine après leur adoption par les commissions spécialisées. L’opposition démocrate-libérale n’a pas réussi à imposer ses amendements qui auraient pu, à son avis, produire la relance économique. Le président Traian Basescu a menacé de ne pas promulguer le budget 2014 si l’exécutif dirigé par le social-démocrate Victor Ponta ne renonce pas à l’introduction d’une accise de 7 centimes d’euro appliquée au litre de carburant. Le budget est basé sur une croissance économique de 2,2% et sur un déficit de 2,2%.



    Décentralisation — La Chambre des députés a débattu lundi de la motion simple déposée par l’opposition démocrate-libérale et populiste qui critique le projet de décentralisation soutenu par le gouvernement de l’Union sociale-libérale. Le vote final devrait intervenir la semaine prochaine. Les initiateurs de la motion affirment que la loi de la décentralisation est censée renforcer encore plus la position des présidents de conseils départementaux au lieu de conférer le choix au citoyen. Les démocrates-libéraux ont saisi la Cour constitutionnelle invoquant le fait que la procédure de l’engagement de la responsabilité du cabinet en ce cas ne serait pas conforme à la constitution. Par ailleurs, le premier ministre Victor Ponta a affirmé que cette loi contribuerait à simplifier et à rendre plus efficace l’appareil administratif. Rappelons que le 19 novembre, le cabinet de Bucarest a engagé sa responsabilité devant le Parlement au sujet de la loi de la décentralisation.



    Protestations – Environ 200 gendarmes sont intervenus lundi contre des activistes et villageois de la commune de Pungeşti, dans le nord-est de la Roumanie, qui s’étaient installés dans un camp pour protester contre le projet de la compagnie américaine Chevron d’explorer le gaz de schiste dans la région. Lundi, la compagnie a déployé des outillages dans la zone. Plusieurs dizaines de personnes qui avaient bloqué une route départementale ont tenté de bloquer leur accès. Les gendarmes ont arrêté plusieurs personnes pour « trouble à l’ordre public ». Les villageois de Pungesti s’opposent à l’extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique utilisée à grande échelle aux Etats-Unis. De l’avis des environnementalistes, cette technologie pourrait nuire à la nappe phréatique et provoquer des séismes. Rappelons que sous la pression des manifestants, Chevron avait suspendu en octobre ses activités, redémarrées lundi matin.



    Visas — Le taux de refus de visas étasuniennes pour les Roumains a diminué jusqu’à 11,5% en 2013, par rapport aux 17% en 2012, selon les chiffres rendus publics par le Département d’Etat américain. La diplomatie bucarestoise s’est ainsi félicitée de cette annonce et a souhaité que cette tendance à la baisse se confirme dans les années à venir. Effectivement, ce taux de refus à été de près de 25% en 2010 et de quelque 22% et demi en 2011. Cette chute substantielle du taux de refus, de même que l’adoption par le Congrès américain de la législation modifiant les critères d’accès au programme Visa Waiver pourraient mener prochainement à l’élimination des visas pour les ressortissants roumains souhaitant voyager aux Etats-Unis . A ce jour, la Bulgarie, la Croatie, Chypre, la Pologne et la Roumanie restent les seuls pays membres de l’UE dont les citoyens doivent être munis d’un visa pour entrer sur le territoire des Etats-Unis.




    EUROSUR — La Roumanie compte parmi les 19 pays participant au nouveau système de surveillance des frontières, EUROSUR, qui est devenu opérationnel ce lundi. Il s’agit d’un réseau de communication dont le but est la détection, la prévention et la lutte contre la migration illégale mais aussi contre la criminalité transfrontalière. La mise en œuvre de l’EUROSUR s’est déroulée en plusieurs étapes ; le système inclut désormais les 18 pays membres de l’UE situés aux frontières extérieures méridionales et orientales de l’UE dont la Roumanie, mais aussi la Norvège, qui ne fait pas partie de l’UE, mais qui est associée à l’espace Schengen. Les autres pays membres situés aux frontières extérieures de l’UE, ainsi que les autres pays associés à Schengen, doivent rejoindre l’EUROSUR au premier décembre 2014.



    OTAN — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, doit participer à la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’OTAN, ces mardi et mercredi, à Bruxelles. Ils se rencontrer notamment pour préparer le sommet de l’Alliance atlantique de 2014, mais aussi pour se pencher sur le rôle à assumer par l’OTAN en Afghanistan, après la fin de la mission de l’ISAF, le renforcement des relations transatlantiques et la poursuite des politiques des « portes ouvertes ».

  • 04.11.2013 (mise à jour)

    04.11.2013 (mise à jour)

    Radio — La Banque centrale de Roumanie, Romfilatelia et la Société Roumaine de Radiodiffusion ont lancé ce lundi l’émission de marques postales “La Phonothèque d’or de la Roumanie”, pour célébrer les 85 ans d’existence de la radio publique. Le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isărescu, a déclaré que les marques postales, ainsi que l’album et le CD sortis par la même occasion et illustrant la phonothèque d’or se veulent un signe d’appréciation des grandes valeurs du pays. La médaille anniversaire ” La Société Roumaine de Radiodiffusion, 85 ans” a également été présentée à cet événement.



    Déclaration — Le président de la Chambre des députés de Bucarest, Valeriu Zgonea a déclaré lundi qu’en Roumanie il n’y a pas de dérapage par rapport à l’Etat de droit, précisant que les affirmations de la commissaire européenne chargée de la justice, Viviane Reding, ne représentent pas une critique à l’égard de Bucarest. Et lui d’ajouter qu’il ne faudrait plus tenter d’induire de faux thèmes dans l’opinion publique, dans le contexte des futures élections européennes. Viviane Reding avait déclaré que l’UE a besoin de nouveaux mécanismes pour défendre l’Etat de droit, après certains problèmes survenus ces dernières années, dont la crise constitutionnelle en Roumanie, en 2012 ou la question des Roms, en France, en 2010.



    Education – Les membres de la Fédération des Syndicats de l’Education ont poursuivi ce lundi encore leurs protestations. Ils ont mis en place des piquets devant le Palais du Parlement, réclamant l’octroi à l’Education de 6% du PIB, la modification de la loi de l’Education nationale et la création d’une loi spéciale des salaires du personnel de l’enseignement. Ils exigent aussi que l’acte éducatif soit débureaucratisé et le système de l’éducation dépolitisé. Les syndicalistes ont annoncé que leurs protestations pourraient culminer avec le blocage de l’année scolaire, si leurs revendications n’étaient pas satisfaites.



    Accord – La Mission conjointe du FMI, de la Banque Mondiale et de la Commission européenne, poursuit, à Bucarest, les discussions sur le nouvel accord de précaution conclu avec la Roumanie. Ce lundi, la délégation des bailleurs de fonds internationaux sest entretenue avec des représentants du Conseil Fiscal et de la Bourse des Valeurs de Bucarest. Examiné par des experts roumains et internationaux, le projet de budget se trouvera sous la loupe du gouvernement à partir de mercredi. Le document prévoit la hausse des pensions de retraite et la croissance des salaires des employés à bas revenus du secteur public. Il ne prévoit pas de majoration des taxes.



    Défense – Des éléments du bouclier antimissile, y compris les missiles intercepteurs, arriveront à la base de Deveselu, dans le sud de la Roumanie, en 2014, a déclaré le secrétaire d’Etat roumain au Ministère des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu. Et d’ajouter que les tests des missiles intercepteurs n’auront pas lieu en Roumanie. La Roumanie a donné son accord sur la mise en place de cette base sur son territoire ; elle accueillera près de 200 militaires et techniciens américains, dans le cadre du bouclier américain antimissile en Europe. La base de Deveselu devrait devenir opérationnelle en 2015. Des éléments du système otanien antimissile seront également installés en Pologne et en Turquie, entre 2020 et 2022.



    Visite — Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, a fait ce lundi une visite officielle à Berne pour des entretiens avec des responsables suisses. A l’agenda des discussions: le commerce agricole bilatéral, les traités en vigueur dans le cadre de l’Organisation Mondiale du Commerce, et l’identification d’éléments communs dans les politiques agricoles des deux Etats. S’y sont ajoutées la coopération scientifique dans l’agriculture et la sécurité alimentaire. Avec plus de 868 millions d’euros, la Suisse représente un des principaux investisseurs étrangers en Roumanie.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, (22 ans) a remporté le Masters bis de Sofia en battant lAustralienne Samantha Stosur en trois manches 2-6, 6-2, 6-2, décrochant son sixième tournoi sur le circuit WTA depuis juin. Halep a été récompensée de 375 points WTA et de 270 mille dollars. Simona Halep monte ainsi sur la 11e place du classement WTA. Les seules Roumaines entrées dans le top 10 WTA sont Virginia Ruzici (8e place en 1979) et Irina Spârlea (n° 7 mondiale en 1997).


  • 04.11.2013

    04.11.2013

    Education – Les membres de la Fédération des Syndicats de l’Education poursuivent ce lundi encore leurs protestations. Ils ont mis en place des piquets devant le Palais du Parlement, réclamant l’octroi à l’Education de 6% du PIB, la modification de la loi de l’Education nationale et la création d’une loi spéciale des salaires du personnel de l’enseignement. Ils exigent aussi que l’acte éducatif soit débureaucratisé et le système de l’éducation dépolitisé. Les syndicalistes ont annoncé que leurs protestations pourraient culminer avec le blocage de l’année scolaire, si leurs revendications n’étaient pas satisfaites.



    Protestations – Quelques milliers de personnes ont protesté à Bucarest et dans d’autres villes du pays pour le dixième dimanche de suite, contre le projet minier de Rosia Montana, au centre de la Roumanie. Les protestataires réclament le retrait du projet de loi réglementant l’exploitation des minerais d’or, l’interdiction de l’utilisation des cyanures en Roumanie et l’introduction de Rosia Montana au patrimoine de l’UNESCO. Une commission parlementaire spéciale doit présenter d’ici le 10 novembre un rapport sur l’exploitation minière.



    Accord – La Mission conjointe du FMI, de la Banque Mondiale et de la Commission européenne, poursuit à Bucarest, les discussions sur le nouvel accord de précaution conclu avec la Roumanie. Ce lundi, la délégation des bailleurs de fonds internationaux doit s’entretenir avec des représentants du Conseil Fiscal et de la Bourse des Valeurs de Bucarest. Examiné par des experts roumains et internationaux, le projet de budget se trouvera sous la loupe du gouvernement à partir de mercredi. Le document prévoit la hausse des pensions de retraite et la croissance des salaires des employés à bas revenus du secteur public. Il ne prévoit pas une hausse des taxes.



    Défense – Des éléments du bouclier antimissile, y compris les missiles intercepteurs, arriveront à la base de Deveselu, dans le sud de la Roumanie, en 2014, a déclaré le secrétaire d’Etat roumain au Ministère des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu. Et d’ajouter que les tests des missiles intercepteurs n’auront pas lieu en Roumanie. La Roumanie a donné son accord sur la mise en place de cette base sur son territoire ; elle accueillera près de 200 militaires et techniciens américains, dans le cadre du bouclier américain antimissile en Europe. La base de Deveselu devrait devenir opérationnelle en 2015. Des éléments du système otanien antimissile seront également installés en Pologne et en Turquie, entre 2020 et 2022.



    Visite – Le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, fait ce lundi une visite officielle à Berne pour des entretiens avec des responsables suisses. A l’agenda des discussions: le commerce agricole bilatéral, les traités en vigueur dans le cadre de l’Organisation Mondiale du Commerce, et l’identification d’éléments communs dans les politiques agricoles des deux Etats. S’y ajoutent la coopération scientifique dans l’agriculture et la sécurité alimentaire. Avec plus de 868 millions d’euros, la Suisse représente un des principaux investisseurs étrangers en Roumanie.



    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, (22 ans) a remporté dimanche le Masters bis de Sofia en battant lAustralienne Samantha Stosur en trois manches 2-6, 6-2, 6-2, décrochant son sixième tournoi sur le circuit WTA depuis juin. Halep, 22 ans, a été récompensée de 375 points WTA et de 270 mille dollars. Simona Halep monte ainsi sur la 11e place du classement WTA. Les seules Roumaines entrées dans le top 10 WTA sont Virginia Ruzici (8e place en 1979) et Irina Spârlea (n° 7 mondiale en 1997).


  • 24.10.2013 (mise à jour)

    24.10.2013 (mise à jour)

    Réunion — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, participe à Bruxelles, jusquà vendredi, à la session d’automne du Conseil européen. Selon le chef de l’Etat roumain, l’agenda des discussions est dominé par des sujets ayant trait à l’économie, notamment au développement de l’économie numérique. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a déclaré que l’UE avait besoin d’un système numérique fort, à même de favoriser l’essor des autres secteurs de l’économie. La situation sociale au sein de l’Union, avec un accent particulier sur les mesures de réduction du taux de chômage chez les jeunes et le démarrage de l’activité de l’Autorité de surveillance bancaire, figurent également à l’ordre du jour de la réunion de Bruxelles.



    Accord- Le premier ministre roumain, Victor Ponta doit rencontrer vendredi à Bucarest la mission conjointe du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne. Les discussions seront dominées par les mesures fiscales et le budget 2014. Arrivée mardi à Bucarest, la mission des bailleurs de fonds internationaux évalue, pour la première fois, l’accord le plus récent conclu avec la Roumanie. Cet accord, de type préventif, a été approuvé par le comité directeur du FMI en septembre dernier et sa valeur est de 2 milliards d’euros environ, auxquels s’ajoutent deux autres milliards de la Commission européenne. Les experts internationaux auront des entretiens jusqu’au 5 novembre avec des responsables de Bucarest, des représentants des partis politiques, des syndicats, des associations d’affaires, des banques et des organisations de la société civile.



    Fonds – La Roumanie s’est vu verser cette année près de 2,4 milliards d’euros de fonds européens structurels et de cohésion– peut-on lire dans un communiqué du Ministère des Fonds européens de Bucarest. Ce montant est supérieur à celui que la Roumanie a reçu dans la période 2007 – 2012 à savoir 2,2 milliards d’euros sur les financements alloués. Selon le ministère, la Roumanie se classe première parmi tous les Etats membres suite à la hausse des sommes remboursées par la Commission sur les 9 premiers mois de l’année en cours.



    Justice – Ion Ficior, ancien commandant, entre 1960 et 1963, du camp de détention pour prisonniers politiques de Periprava (dans l’est de la Roumanie), a été mis en examen pour génocide. Selon l’Institut d’investigation des crimes du communisme, Ficior a institué dans ce camp de travail forcé un régime de détention abusif, répressif et discrétionnaire. Sous sa direction, 103 prisonniers politiques ont perdu la vie à cause des conditions inhumaines. Ion Ficior est le deuxième nom de tortionnaire sur une liste de 35 que l’Institut d’investigation des crimes du communisme a rendu publique.



    Festival – Plus de 200 écrivains, traducteurs, critiques et journalistes littéraires, libraires, organisateurs de festivals littéraires et directeurs d’établissements culturels de 17 pays participent à Iasi, dans le nord–est de la Roumanie à la première édition du Festival international de littérature et de traductions. Au programme: lectures publiques, rencontres des écrivains avec des lycéens et des étudiants, tables rondes et débats, expositions, concerts et un salon du livre. Le festival, qui s’achèvera dimanche, a débuté mercredi soir par un gala d’ouverture.