Tag: Bookfest

  • 03.06.2018 (mise à jour)

    03.06.2018 (mise à jour)

    DNA – Le PNL, principal parti d’opposition, soutiendra la décision que le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, prendra par rapport à la cheffe du Parquet anticorruption, Laura Codruta Kovesi. C’est ce qu’a déclaré dimanche le chef de file du PNL, Ludovic Orban. Mercredi, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a décidé que le chef de l’Etat devrait signer le décret de révocation de Laura Codruta Kovesi de la tête de la DNA, après avoir confirmé l’existence d’un conflit de nature constitutionnelle entre les pouvoirs de l’Etat. Ce fut le ministre de la Justice, Tudorel Toader, qui avait demandé la révocation de la cheffe du parquet anticorruption, et ce fut toujours le ministre Tudorel Toader qui avait saisi la Cour Constitutionnelle jugeant que la demande de destitution de ses fonctions de Mme Kovesi était de nature à créer un blocage institutionnel. Rappelons-le, le rejet de la demande de révocation est survenu après l’avis négatif rendu par le Conseil supérieur de la magistrature. La décision de la Cour a provoqué des réactions parmi les membres de l’opposition et des magistrats et a engendré des mouvements de protestation.

    Bookfest – Le dimanche, 3 juin- dernier jour du Salon du livre Bookfest 2018, qui a réunit plus de 150 maisons d’éditions et dont les Etats-Unis ont été l’invité d’honneur. Des centaines d’évènements, projections de films et lancements de livres ont figuré au programme de cette année. Pour la troisième année consécutive, Bookfest été organisé sous le haut patronage du président roumain Klaus Iohannis, qui a déclaré à l’ouverture qu’il comptait parmi ceux qui croient en le lien entre le livre, l’éducation et la consolidation de la démocratie.

    Tennis– La numéro 1 mondiale de tennis, Simona Halep, rencontrera lundi, sur le terrain, la Belge Elise Mertens, dans les huitièmes de finale de Roland Garros, deuxième tournoi de Grand Chelem de l’année. Dimanche, une autre Roumaine, Mihaela Buzarnescu, a perdu dans les huitièmes de finale devant l’Américaine, Madison Keys. Six joueuses roumaines au total ont figuré au tableau principal de Roland Garros. Dans la compétition de double, le duo roumain formé d’Irina Maria Bara et de Mihaela Buzarnescu s’est qualifié dans les huitièmes et s’apprête à affronter les Américaines Jennifer Brady/Vania King.

    Cyclisme – Le cycliste roumain, Serghei Tvetcov a remporté dimanche, le Tour de Corée, la plus grande performance de toute la carrière de ce sportif né à Chisinau, en République de Moldova. La deuxième place est revenue au Kazakh, Stepan Astafiev et la troisième à l’Italien, Matteo Busato. Le Tour de Corée est une épreuve cycliste par étapes.

    Météo – La météo est plutôt instable surtout dans le sud, le centre et à la montagne où le ciel sera plutôt couvert et des orages sont attendus dans les heures à venir. Les minima chuteront jusqu’à 19 degrés, tandis que les maxima grimperont jusqu’à 31 degrés.

  • 02.06.2018

    02.06.2018

    Distinction — Le président roumain, Klaus Iohannis, en visite de deux jours à Munich, en Allemagne, se verra décerner le Prix « Franz Joseph Strauss 2018 » de la prestigieuse Fondation « Hanns Seidel ». La distinction a été conférée au chef de l’Etat roumain pour la promotion d’une manière constructive et visionnaire, le long de toute sa carrière politique, des valeurs démocratiques, d’une société unie et de la confiance en le projet européen. Le Prix « Franz Josef Strauss » est décerné depuis 1996 et parmi les personnalités primées figurent l’ex chancelier allemand Helmut Kohl, l’ancien président américain George W. Bush et l’actuel président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. Vendredi, le président Klaus Iohannis a décoré Barbara Stamm, présidente du Parlement régional de Bavière de l’Ordre national Steaua României (l’Etoile de la Roumanie) au rang de commandeur, en signe d’appréciation de son attachement envers la Roumanie, pays qu’elle a visité plus de cent fois.



    Conférence – La conférence internationale sur la sécurité dans la région de la mer Noire se poursuit aujourd’hui à Sibiu (centre). Y participent une soixantaine de spécialistes du domaine de la sécurité et de la défense, diplomates et analystes des Etats-Unis, d’Ukraine, de Turquie, de Géorgie, de République de Moldova et de Roumanie. Dans un message adressé aux participants, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a souligné que la région de la mer Noire jouait un rôle particulièrement important dans la construction sécuritaire européenne et euro-atlantique. La situation sécuritaire dans la région de la mer Noire est volatile et caractérisée par un potentiel déstabilisateur qui se maintiendra probablement à court et à moyen terme, alors que les défis régionaux demeurent complexes et dynamiques, a affirmé le président Iohannis. Il a rappelé que la Roumanie, en tant que fournisseur régional de sécurité, réaffirmait ses objectifs stratégiques relatifs à la stabilité de la région par le dialogue politique et à la résolution pacifique des divergences.



    Exercice — Jusqu’au 17 juin, les Forces navales roumaines participent avec un détachement d’infanterie marine de 30 militaires à l’exercice multinational BALTOPS 18 (Baltic Operations), un des plus importants de ce genre déroulé dans le nord de l’Europe. Les opérations ont lieu en Lituanie, Pologne, Allemagne et dans les eaux internationales de la mer Baltique. BALTOPS 18 est un exercice annuel, organisé et financé par le Commandement des forces armées des Etats-Unis déployées en Europe. La participation des militaires roumains à ces exercices contribue de manière significative à l’accroissement du niveau d’instruction et au développement de l’image des Forces armées roumaines et de la Roumanie dans la coopération avec des structures appartenant aux pays de l’OTAN, précise l’Etat-major des Forces navales.



    Bookfest — Poursuite à Bucarest, jusqu’à dimanche, du Salon du livre Bookfest 2018, qui réunit plus de 150 maisons d’éditions. Les Etats-Unis sont l’invité d’honneur de l’édition de cette année de Bookfest, dont le moto est « Celebrating the South », « Célébrer le sud ». Le public roumain a la possibilité de rencontrer des auteurs américains de différents domaines. Des centaines d’évènements, projections de films et lancements de livres figurent au programme de cette année. Pour la troisième année consécutive, Bookfest est organisé sous le haut patronage du président roumain Klaus Iohannis, qui a déclaré à l’ouverture qu’il comptait parmi ceux qui croient en le lien entre le livre, l’éducation et la consolidation de la démocratie.



    Tennis — Deux joueuses roumaines de tennis évoluent aujourd’hui au 3e tour du tournoi de Roland Garros, deuxième du Grand Chelem de l’année. La n° 1 mondiale et principale favorite Simona Halep rencontrera l’Allemande Andrea Petkovic (107e WTA), et Irina Begu (40e WTA) affrontera Caroline Garcia (7e WTA) de France. Vendredi, la 3e Roumaine dans la compétition de simple, Mihaela Buzarnescu (33e WTA), a obtenu la plus grande victoire de sa carrière, par 6 — 3, 7 — 5 contre l’Ukrainienne Elina Svitolina, 4e mondiale. Buzarnescu a également dépassé de nouvelles barrières dans sa carrière, après avoir commencé l’année dernière 541e, et étant 377e voici 12 mois.



    Météo — Les températures restent élevées pour cette période en Roumanie, avec une instabilité dans certaines régions. Des pluies torrentielles, des phénomènes électriques, des chutes de grêle et des orages sont attendus en montagne et dans le nord. Les maximales vont de 21 à 32°, avec 25° à Bucarest.

  • 31.05.2018 (mise à jour)

    31.05.2018 (mise à jour)

    DNA — Les procureurs du Parquet national anticorruption de Bucarest (DNA) ont tiré jeudi un signal d’alarme via un communiqué de presse, concernant la possible mise à pas de l’indépendance des procureurs face au pouvoir politique. C’est la première réaction enregistrée de la part des principaux intéressés suite à la décision prise mercredi par la Cour constitutionnelle, selon laquelle le président Klaus Iohannis devrait entériner la décision du ministre de la Justice, et destituer la procureure en chef du Parquet anticorruption de Bucarest, Laura Codruta Kovesi. L’ambassade des Etats Unis à Bucarest a confirmé qu’elle suivait de près les événements suite à la décision de la Cour relative à la révocation de la cheffe de la DNA de ses fonctions. La décision de la Cour a été critiquée, dans la rue, par des milliers de manifestants, rassemblés à cette fin dans la capitale roumaine. La mise à pas de Laura Codruta Kovesi a été sollicitée par le ministre de la Justice, Tudorel Toader. Mais suite à l’avis négatif du Conseil supérieur de la magistrature, le président n’a pas donné cours à la requête du ministre Toader, et a rejeté ses accusations. Ce dernier a porté l’affaire devant la Cour constitutionnelle.



    Visite — Le président de la Chambre des députés de Bucarest, Liviu Dragnea achève ce jeudi une visite officielle à Berne. Elle s’est déroulée à l’invitation du président du Parlement suisse Dominique de Buman et elle a visé à approfondir la coopération entre les deux assemblées législatives. Le programme de la visite a également inclus une réunion avec le président de la Confédération helvétique, Alain Berset, et des entretiens avec les trois consuls honoraires roumains en Suisse. Mardi, lorsque, M Dragnea était déjà en Suisse, la Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest a renvoyé au 8 juin le prononcé dans le dossier de corruption dont le responsable fait l’objet. Les procureurs de la Direction nationale anticorruption ont demandé une peine de prison ferme de sept ans et cinq mois pour abus de fonctions et de deux ans et six mois pour faux intellectuel. Liviu Dragnea est accusé davoir embauché fictivement deux membres de son parti à la Direction dassistance sociale et de protection de lenfance à lépoque où il était président du Conseil départemental de Teleorman. Ces personnes ont, par la suite, travaillé au service du PSD, tout en état rémunérées du budget public. En 2016, Liviu Dragnea a été condamné définitivement à 2 ans de prison avec sursis pour tentative de fraude électorale.



    Droits de l’homme — La Cour européenne des droits de lHomme a condamné jeudi la Lituanie et la Roumanie pour avoir commis plusieurs violations en se rendant complices du programme de détentions secrètes de la CIA dans ces deux pays. La Cour avait été saisie en 2011 et 2012 par deux prisonniers de Guantanamo, qui affirmaient avoir été détenus dans des prisons secrètes de lAgence américaine de renseignement en Roumanie et en Lituanie, entre 2004 et 2006. Abd al-Rahim al-Nachiri, citoyen saoudien soupçonné davoir perpétré lattentat contre le navire USS Cole, qui avait tué 17 Américains dans le port yéménite dAden en octobre 2000, affirmait avoir été détenu au secret en Roumanie, où il fut soumis à des tortures et à différentes formes d’abus physique et psychique. « La Roumanie a commis plusieurs violations des droits de lhomme en se rendant complice du programme de détentions secrètes de la CIA », a annoncé la Cour dans un second arrêt. Parmi ces violations: linterdiction de la torture, le droit à la liberté et à la sûreté du requérant, son droit au respect de sa vie privée et son droit à un recours effectif ont été enfreints. Ce cas a été enregistré à la Cour européenne des droits de l’homme en 2012, mais la Roumanie a nié constamment avoir accueilli de telles prisons secrètes.



    Economie – L’exécutif de Bucarest a fondé jeudi, par décret, une nouvelle institution: l’Office national aux acquisitions centralisées. Cette institution sera censée dérouler l’ensemble des acquisitions publiques au niveau central, et a été créée pour éviter à l’avenir le trop grand écart entre les prix d’achat d’un même produit par différentes entités publiques. Jeudi, le gouvernement a approuvé le mémorandum pour l’élaboration du Code économique, censé comprendre le Code fiscal, le Code de procédure fiscale, la loi qui régit la création des sociétés commerciales, la loi relative à l’évasion fiscale et d’autres lois économiques.



    Investissement — La Commission européenne a annoncé jeudi avoir consenti à un investissement s’élevant à 265 millions deuros du Fonds de cohésion, argent destiné à la construction d’un dernier tronçon d’autoroute qui reliera Budapest à la frontière roumaine. Selon la Commission, le projet est censé arriver à relier à terme les deux capitales, Bucarest et Budapest. En outre, il favorise le développement de l’économie locale dans les deux pays ainsi que le développement du tourisme dans la région.



    Armée — Du 31 mai au 17 juin, les forces navales roumaines participent avec un détachement d’infanterie marine de 30 militaires à l’exercice multinational BALTOPS 18, un des plus importants de ce genre déroulé dans le nord de l’Europe. Les opérations ont lieu en Lituanie, Pologne, Allemagne et dans les eaux internationales de la mer Baltique. BALTOPS 18 est un exercice annuel, organisé et financé par le Commandement des forces armées des Etats-Unis déployées en Europe.



    Bookfest — Poursuite à Bucarest de la Foire du livre Bookfest 2018, qui réunit plus de 150 maisons d’éditions. Les Etats-Unis sont l’invité d’honneur de l’édition de cette année de Bookfest, dont le moto est « Celebrating the South », « Célébrer le sud », le public roumain ayant la possibilité de rencontrer des auteurs américains de différents domaines. Des centaines d’évènements, projections de films et lancements de livres figurent au programme de cette année. Pour la troisième année consécutive, Bookfest est organisé sous le haut patronage du président roumain Klaus Iohannis, qui a déclaré mercredi qu’il comptait parmi ceux qui croient en le lien entre le livre, l’éducation et la consolidation de la démocratie.



    Football — L’équipe nationale de la Roumanie a battu jeudi à Graz, en Autriche, dans une rencontre amicale, la sélection chilienne, championne d’Amérique du Sud, score 3 à 2. Les deux équipes, qui avaient raté la qualification au Mondial du mois prochain qui se déroulera en Russie, se sont déjà affrontées l’année dernière, à Cluj, en Roumanie, match gagné là encore par la Roumanie, au même score, 3 à 2. Mardi prochain, la Roumanie rencontre à domicile la Finlande dans un autre match en vue des qualifications à la nouvellement créée Ligue des nations et où la sélection roumaine fait partie du troisième échelon.

  • 30.05.2018

    30.05.2018

    Prince de Galles – Le président roumain Klaus Iohannis rencontre ce mercredi à Bucarest le prince Charles, l’héritier de la Couronne britannique, fait savoir la Présidence roumaine. L’année dernière, le prince Charles a visité à plusieurs reprises la Roumanie, aussi bien lors de visites privées que dans des contextes officiels. En 2017, le président Klaus Iohannnis lui avait offert les insignes de la Grande Croix de l’ordre « Steaua Romaniei » (L’Etoile de la Roumanie), en signe d’appréciation pour l’activité du prince en Roumanie ainsi que pour sa contribution à promouvoir l’image de notre pays à travers le monde. Il s’agit en l’occurrence de la distinction la plus ancienne et la plus prestigieuse de l’Etat roumain. Et, en effet, depuis deux décennies, le Prince de Galles visite la Roumanie presque tous les ans. Il y détient deux propriétés et gère une association qui s’occupe de la protection du patrimoine, encourageant l’agriculture bio et le développement durable de la Roumanie.

    Justice – La Cour constitutionnelle pourrait se prononcer aujourd’hui sur le conflit entre les pouvoirs de l’Etat provoqué par le refus du président Klaus Iohannis de destituer la cheffe de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kovesi. C’est le ministre de la Justice, Tudorel Toader, qui a demandé au président de révoquer la procureure en chef du Parquet anticorruption. C’est toujours M Toader qui a saisi la Cour constitutionnelle de la Roumanie après le refus du chef de l’Etat, un refus qui est de nature à créer un blocage institutionnel, selon le ministre de la Justice. De l’avis du président, sa décision n’est pas à même de créer un tel blocage mais constitue la fin d’une procédure et l’exercice d’une attribution légale du président. Rappelons-le, le Conseil supérieur de la magistrature avait également rejeté la demande du ministre Toader, par le biais d’un avis consultatif mais obligatoire dans cette procédure.

    Justice – La commission parlementaire spéciale chargée des lois de la Justice débat aujourd’hui des modifications au Code de procédure pénale. Les sénateurs et députés de cette commission devraient adopter un projet contenant tant des décisions de la Cour constitutionnelle que la directive européenne sur la présomption d’innocence, après le déclenchement par l’exécutif communautaire d’une procédure visant à sanctionner la Roumanie à ce sujet. Mardi, le Sénat a adopté une série de changements majeurs au Code de procédure civile.


    Schengen – Le commissaire européen à la migration, aux affaires intérieures et à la citoyenneté, Dimitris Avrampoulos ainsi que des groupes politiques du Parlement européen ont à nouveau exprimé leur appui à l’adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l’espace Schengen de libre circulation européenne. Au cours d’un débat à Strasbourg sur un rapport visant le fonctionnement de l’espace de libre circulation, M Avrampoulos a déclaré que la Roumanie et la Bulgarie contribueraient à la sécurité de l’espace Schengen et demandé au Conseil de l’UE d’approuver l’adhésion des deux pays. Le groupe du Parti populaire européen, le groupe de l’Alliance des libéraux et des démocrates pour l’Europe et la Gauche unie européenne se sont également prononcés en faveur de l’admission des deux pays à l’espace européen de libre circulation. L’admission était prévue pour l’année 2011, mais elle a été ajournée en raison de l’opposition de plusieurs Etats membres qui ont invoqué l’absence de réformes dans le domaine de la Justice.

    Liberté religieuse – Le rapport annuel du Département américain d’Etat sur la liberté religieuse dans le monde en 2017 évoque dans la section consacrée à la Roumanie les retards enregistrés dans la restitution des propriétés confisquées aux cultes religieux par le régime communiste. Selon ce document, l’Eglise catholique de rite grec et la communauté juive ont déploré la lenteur des autorités dans la restitution de leurs propriétés. En effet, le nombre des décisions des autorités et des tribunaux demeure assez bas. Le rapport évoque aussi le besoin de reconnaitre pleinement l’Holocauste et de l’enseigner non seulement aux élèves mais aussi aux fonctionnaires. Par ailleurs, plusieurs groupes religieux minoritaires ont affirmé que le gouvernement et les administrations locales favorisaient l’Eglise orthodoxe roumaine et rapporté des épisodes de discrimination envers les minorités religieuses, en critiquant l’application par le gouvernement de la législation relative à l’éducation religieuse dans les écoles, explique le rapport du Département américain d’Etat.

    Tennis – Trois joueuses de tennis roumaines participent aujourd’hui au tournoi de Roland Garros, deuxième tournoi du Grand Chelem de l’année. La numéro 1 mondiale, Simona Halep, a vaincu ce mardi l’Américaine Alison Riske, 2-6, 6-1, 6-1, dans un match qui aurait dû se dérouler hier, mais qui a été ajourné en raison de la tombée de la nuit. Mihaela Buzarnescu affronte dans le deuxième tour la Suédoise Rebecca Peterson, alors qu’Alexandra Dulgheru joue dans la même phase de la compétition contre Annett Kontaveit d’Estonie. Mardi, deux autres Roumaines, Irina Begu et Ana Bogdan, se sont également qualifiées dans le deuxième tour de la compétition. En revanche, Sorana Cârstea a été éliminée de la compétition.

    Bookfest – Coup d’envoi aujourd’hui de la treizième édition du Salon international du livre de Bucarest, Bookfest, qui réunit plus de 150 maisons d’édition. Au programme de l’édition de cette année : rencontres avec des personnalités prestigieuses de la culture roumaine : Lucian Boia, Mircea Cărtărescu, Radu Paraschivescu, Vintilă Mihăilescu, Andrei Pleşu, Tatiana Niculescu. Les Etats-Unis sont l’invité d’honneur, sous la devise « Celebrating the South », « Célébrons le Sud ». Les maisons d’éditions de Radio Roumanie seront présentes au salon Bookfest avec 140 titres, dont des livres audio et des BD.

  • 29.05.2018 (mise à jour)

    29.05.2018 (mise à jour)

    Prince de Galles – Le président roumain Klaus Iohannis rencontre ce mercredi à Bucarest le prince Charles, l’héritier de la Couronne britannique, selon la Présidence roumaine. L’année dernière, le prince Charles a visité à plusieurs reprises la Roumanie, aussi bien lors des visites privées, que dans des contextes officiels. En 2017, le président Klaus Iohannnis lui avait offert les insignes de la Grande Croix de l’ordre Steaua Romaniei (L’étoile de la Roumanie), en signe d’appréciation pour l’activité que le prince déroule en Roumanie ainsi que pour sa contribution à la promotion de l’image de notre pays à travers le monde. Il s’agit en l’occurrence de la distinction la plus ancienne et la plus prestigieuse de l’Etat roumain. Et, en effet, depuis deux décennies, le Prince de Galles visite la Roumanie presque tous les ans. Il y détient deux propriétés et gère une association qui s’occupe de la protection du patrimoine, encourageant le développement de l’agriculture et du développement durable de la Roumanie.


    Procès – La Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest a renvoyé au 8 juin le prononcé dans le dossier où Liviu Dragnea, président de la Chambre des députés et leader du PSD, est accusé de corruption. Lors de l’audience antérieure du 15 mai, les procureurs anticorruption ont réclamé au tribunal la condamnation de Liviu Dragnea à 7 ans et 5 mois de prison ferme pour abus de fonctions et à 2 ans et 6 mois pour faux intellectuel. Liviu Dragnea est accusé d’avoir embauché fictivement deux membres de son parti à la Direction d’assistance sociale et de la protection de l’enfance à l’époque où il était président du Conseil départemental de Teleorman. Ces personnes ont, par la suite, travaillé au service du PSD, tout en état rémunérées du budget public. En 2016, Liviu Dragnea a été condamné définitivement à 2 ans de prison avec sursis pour tentative de fraude électorale. Actuellement, M Dragnea se trouve en Suisse qu’il visite jusqu’à jeudi, en tant que chef de la Chambre des députés.

    Politique de cohésion – Dans le projet du budget européen 2021 – 2027, la Roumanie s’est vue allouer des fonds d’un montant de 27 milliards d’euros par le biais de la politique de cohésion, selon les propositions rendues publiques ce mardi par la Commission européenne. La Commission a proposé la modernisation de la politique de cohésion dans le cadre du prochain budget pluriannuel de l’UE qui disposera de fonds d’une valeur totale de 373 milliards d’euros. « Nous allons nous concentrer sur une série de secteurs majeurs, dont l’innovation et l’appui aux petites entreprises, l’infrastructure et l’accès à internet, l’éducation et les régions urbaines », a déclaré Corina Cretu, commissaire européenne à la politique régionale. Selon un communiqué de l’exécutif communautaire, le PIB par habitant demeurera le principal critère d’allocation des fonds, mais d’autres critères seront également pris en compte. Il s’agit le chômage parmi les jeunes, le niveau bas d’enseignement, les changements climatiques ainsi que l’accueil et l’arrivée des migrants. La politique de cohésion est la principale politique d’investissements de l’UE.

    Motion – Le parti national libéral d’opposition a déposé ce mardi une motion simple à l’encontre du ministre social-démocrate des Finances, M. Eugen Teodorovici. Le leader des députés libéraux, Raluca Turcan, a mis en cause la manière dont le ministre Teodorovici gérait les Finances, soulignant que celle-ci mettait en question le payement des retraites et affectait la crédibilité de la Roumanie à l’extérieur.

    Bookfest – Plus de 150 maisons d’édition participent à la treizième édition du Salon international du livre de Bucarest, Bookfest. Cette année le salon se déroule du 30 mai au 3 juin, et les Etats-Unis sont l’invité d’honneur, sous la devise « Celebrating the South », « Célébrons le Sud ». Au programme : lancements de livres, projections de films, rencontres avec les auteurs, les critiques et les amoureux de la lecture. Un million de livres chercheront preneurs à l’occasion, certaines maisons d’édition bradant les prix, même jusqu’à 80% du prix annoncé. Les maisons d’éditions de Radio Roumanie seront présentes au salon Bookfest avec 140 titres, dont des livres audio et des BD.

    Météo – Temps particulièrement beau en Roumanie dans les jours à venir. Ciel variable avec des pluies isolées sur le relief. Un ciel dégagé sur le reste du territoire. Les températures frôleront les 30 degrés à midi, notamment sur le sud.

  • May 29, 2018 UPDATE

    May 29, 2018 UPDATE

    Prince Charles – The Romanian President Klaus Iohannis will have talks Wednesday in Bucharest with Prince Charles, the heir to the British Throne, the presidential administration announced. Last year Prince Charles visited Romania on several occasions both on private and official visits. In 2017 Klaus Iohannis decorated Prince Charles with the Order of the Star of Romania in Rank of Grand Cross in sign of appreciation for his activity in Romania and for promoting Romania’s image in the world. For 20 years the Prince of Wales has come to Romania on an almost annual basis. He holds in Romania several properties and a charity that encourages the preservation of the heritage, agriculture and Romania’s sustainable development.



    Cohesion funds — Romania has been allotted cohesion funds worth 27 billion Euros in the future European draft budget for the period 2021-2027, according to the proposals published Tuesday by the European Commission. The Commission proposed the modernization of the cohesion policy within the future EU multi-annual budget that will have a total amount of funds of 373 billion Euros. The European Commissioner for Regional Policy Corina Cretu said that the European body would focus on several key sectors such as innovation, support for small enterprises, infrastructure, Internet access, education and urban areas. According to a EC communiqué the GDP per capita will continue to be the main criterion for the allocation of funds, but they will also take into consideration such criteria as youth unemployment, a low education level, climate changes as well as entry of migrants. The cohesion policy is the EU’s main investment policy.



    Bookfest — Over 150 publishers are participating in the 13th edition of Bookfest International Book Fair to take place in Bucharest between May 30 and June 3. This year the US is a guest of honor. According to organizers, the US’ participation in this year’s fair as a guest of honor will take place under the motto ‘Celebrating the South’ and brings to Romania American authors from various domains. For 5 days the visitors of Bookfest will have the opportunity to participate in hundreds of events among which book launches and film screenings. Readers will be able to choose from more than one million books and discounts will be up to 80% of the original price. The Casa Radio Publishers will present more than 140 titles, audio books, books with CD, illustrated or comic books.



    Brussels — Workers temporarily dispatched to an EU member state have to receive a salary equal to that of a local worker for the same job undertaken in the same conditions, according to the new norms passed Tuesday by the European Parliament. The new directive amends and reforms another European directive adopted in 1996. The purpose of the reform is to guarantee good protection for the dispatched workers and equality between the local companies and those that dispatch workers. The maximum dispatching period was set at 12 months with a possible 6-month extension, after which the rules of the labor market in the host country will apply. After the coming into force of the directive, member states have two years to transpose the norms in their national legislation.



    Motion — The opposition National Liberal Party on Tuesday filed a simple motion against the finance minister Eugen Teodorovici entitled “The fiscal mess caused by the Social Democratic Party and the Alliance of Liberals and Democrats confiscates your pension money.” The leader of the Liberal MPs, Raluca Turcan, has said that the way in which the minister is managing the finances sector jeopardizes Romanians’ future pensions and affects Romania’s credibility at external level.



    Romania – Japan Cooperation – The Ministry for the Business Environment, Trade and Entrepreneurship started the procedures for the organization of an economic mission in Bucharest, in November, in partnership with JETRO — Japan External Trade Organization, as part of the efforts to internationalize Romanian companies and attract foreign investments. The Romanian minister for the Business Environment, Trade and Entrepreneurship Stefan Radu Oprea headed an official delegation on a working visit to Japan between May 23 and 25. He had meetings with Yoji Muto, a secretary of state with the Ministry of Economy, Trade and Industry and with the members of the Japan-Romania friendship group in Japan’s National Diet. Japan External Trade Organization is a government organization from Japan whose aim is to promote trade and investments between Japan and the countries of the world. On the sidelines of this visit, two forums were held under the motto “Business Bridge Romania-Japan”. Representatives from 200 Japanese companies took part in these forums, the main topic being the attraction of Japanese investments.(news updated and translated by Lacramioara Simion)

  • Le salon international du livre Bookfest

    Le salon international du livre Bookfest

    « Paysage après l’hystérie » de Mircea Cărtărescu et « Pourquoi la Roumanie est-elle différente ? Avatars de l’exceptionnalisme roumain », volume coordonné par Vintilă Mihăilescu, sont les livres qui ont joui du plus grand succès au Salon international du livre Bookfest de Bucarest.





    Mircea Cărtărescu est un de écrivains roumains actuels les plus connus, qui a compté, ces dernières années, parmi les favoris du Prix Nobel de littérature. Deux ans après le lancement de son roman « Solénoïde », il est de retour sur le marché du livre avec un volume d’articles de journal et d’épîtres, publié aux Editions Humanitas. « Paysage après l’hystérie » est un recueil d’articles qu’il a écrits pour différents journaux durant les 10 dernières années. Mircea Cărtărescu les a choisis de façon à ce que, sortis du contexte politique de leur apparition, ils puissent acquérir une signification générale, civique et éthique.





    Mircea Cărtărescu : « J’ai toujours regretté d’avoir fait du journalisme social-politique. J’ai commencé à écrire des articles pour un peu d’argent ; j’étais jeune, marié et je souhaitais gagner ma vie. Je l’ai fait aussi poussé par une sorte de complexe : vers la fin des années ’90, nombre de mes collègues faisaient déjà du journalisme, ils affirmaient courageusement leurs opinions, ils s’opposaient au système et au gouvernement, alors que moi, je me tenais tranquille, enfermé, tout seul, dans la fameuse « tour d’ivoire ». On me l’a reproché, on m’a dit ouvertement que j’étais un écrivain insensible aux choses auxquelles tout le monde est sensible ou devrait l’être. C’est ce qui m’a poussé à faire du journalisme politique. L’immense corvée que cela a représenté au début a fait place, peu à peu, à une sorte de curiosité. Moi, je suis d’un naturel curieux, on peut dire que je suis comme un enfant, je m’intéresse à quantités de choses. Par exemple, j’ai consacré toute une année à l’énigme de l’avion disparu de Malaysia Airlines et qui n’a pas encore été retrouvé, d’ailleurs. Je suis brusquement saisi d’un immense désir de savoir ce qui s’est passé. Il en fut de même avec mes articles politiques : à un moment donné j’ai ressenti un besoin que je n’avais jamais ressenti avant – car il est vrai que pendant le régime communiste et tout de suite après sa chute, j’ai été complètement apolitique. Et tout d’un coup j’ai senti le besoin de savoir ce qui se passe dans l’espace politique. »



    «Un écrivain véritable – dit Mircea Cărtărescu – prend sur soi la souffrance humaine, de quelque nature qu’elle soit, et tâche, par une démarche alchimique, de la muer en beauté. Non pas une beauté éphémère et inutile, mais cette beauté précisément, qui, selon Dostoïevski, « sauvera le monde ». En tant qu’intellectuel, l’écrivain peut s’impliquer – du point de politique, social et moral – dans la vie de sa communauté, il peut (et doit) être un porte-parole du bien et de la vérité, un guerrier aux prises avec les démons qui ont hanté et hanteront éternellement l’être humain. Mais, en tant qu’artiste, sa mission est de produire la beauté, en mettant tout cela à profit. Si un écrivain rate son œuvre, du point de vue de la qualité, son courage civique ne sera plus aussi proche de l’âme de ses lecteurs » – fin de citation.





    Pourquoi la Roumanie est-elle différente ? – se demandait, en 2013, l’historien Lucian Boia, dans un essai très connu, qui a suscité une vive polémique parmi les intellectuels. C’est ainsi qu’est née l’idée du volume coordonné par Vintilă Mihăilescu et publié aux Editions Polirom. Réponse réflexive au livre de Lucian Boia, au début, ce volume réussit à aller au-delà des polémiques plus ou moins éphémères. Des anthropologues, des sociologues, des politologues, des historiens, des professeurs d’université et des chercheurs tâchent de répondre à la question : « Pourquoi la Roumanie est-elle différente ? »



    Le coordinateur du volume, Vintilă Mihăilescu: « Si je devais parler de l’enjeu de ce volume, je dirais que celui-ci est né d’un mécontentement. Et je ne risque pas de me tromper en disant que c’est valable pour tous les auteurs qui ont contribué à sa réalisation. Il s’agit tout d’abord d’un mécontentement intellectuel, mais aussi d’un mécontentement civique. C’est-à-dire une sorte de responsabilité civique qu’un intellectuel devrait avoir face à un certain type de discours exceptionnaliste – mais dans sa variante nihiliste. Soit la variante : « On ne peut rien faire ou changer, quoi que l’on fasse, on est différent de tous les autres. » Par exemple, si l’on parle à un chauffeur de taxi, quoi qu’il arrive, il dira : « Les Roumains, ils sont toujours comme ça. » Ce jugement, qui est devenu un climat spirituel permanent et en même temps la toile de fond de nos actions culturelles et politiques, ce jugement donc est nocif. Ce type de discours, relevant d’un exceptionnalisme très agressif et négatif, commence à gagner du terrain, je dirais même qu’il domine le discours public. Et il n’est pas normal que des professeurs d’université réputés soutiennent ce mythe urbain. » (Trad.: Dominique)

  • International Book-fair Bookfest

    International Book-fair Bookfest

    “Landscape after hysteria by Mircea Cartarescu and “Why is Romania different? a volume coordinated by Vintila Mihailescu are among the most successful volumes launched at the International Book-fair, Bookfest.



    Mircea Cartarescu, one of the most appreciated Romanian writers and a Nobel prize favourite, hits the limelight again two years upon the launch of his novel Solenoid, with another volume of social-political articles printed by Humanitas publishing house.



    “Landscape after hysteria is a compilation of journalistic texts that have been published in the past ten years. They entail a general ethical and civic significance in spite of being taken out of their political context. But lets find out more about this volume from the author himself.



    Mircea Cartarescu: “Ive always regretted my decision to get into social-political writing. Actually I started writing for a living shortly after I got married because I needed money. I also did it out of some sort of a complex because many of my colleagues had already been into publishing in late 1990s. They would be boldly telling their opinions standing up tot a system and the government in power at that time, whereas I preferred living in my ivory tower. This attitude of mine attracted a lot of flak and I got blamed for being insensitive and impervious to things that otherwise should have impressed me. That prompted me to take up social-political writing but the huge burden I felt at first eventually and gradually turned into some sort of curiosity. Colour me curios but I am interested in a great deal of things. For instance, I spent almost a year with the mystery of a Malaysia plane whose wreckage hasnt been found even today. All of a sudden curiosity gets the best of me and try to figure out what actually happened. And the same went with the social-political writing, because back in the time of the communist regime and after it I went completely apolitical. Then I suddenly got the urge to know what happened in that area as well.



    “A true writer assimilates human suffering of any kind and tries to turn it, as if by alchemy, into beauty. Not transient and futile beauty, but the kind of beauty that saves the world, as Dostoyevsky put it. As an intellectual, the writer can become involved politically, socially and morally in the life of the community and may be, in fact should be, a mouthpiece for that good and truth and a fighter against the demons that have haunted and will forever haunt the human being. As an artist, however, the purpose of the writer is to forge beauty out of all this. If a writer fails to produce quality work, his or her civic courage will not be as close to the soul of his or her readers, writes Mircea Cartarescu.



    “Why is Romania different?, historian Lucian Boia used to wonder in 2013 in a well-known essay that sparked a lot of controversy in intellectual circles. This question gave rise to this book coordinated by Vintila Mihailescu and published by Polirom. Born at first as a response to Lucian Boias work, this book goes beyond more or less ephemeral controversies. The outcome is that, motivated by a principled and strategic reticence vis-à-vis the public phenomenon of Romanian exceptionalism, a number of anthropologists, sociologists, political commentators, historians, university professors and researchers try to provide an answer to the question “Why is Romania the way it is?.



    Vintila Mihailescu: “ If I were to talk about the stakes here, I would say that it all stems in discontent. And I dont think Im mistaken if I speak in the name of al the authors who contributed to making it. Its an intellectual dissatisfaction, but also a citizens one, in the sense that its the civic responsibility that an intellectual should have towards a certain type of exceptionalist discourse, but in a nihilistic version. Which could be translated as: “We cannot do or change anything, whatever we may do, we are different from all the others. This means that if, for instance, we talk with a taxi driver, no matter the situation, the answer would be ‘this is how Romanians are. This sentence-like conclusion has turned into a permanent state of mind and a foundation for all our actions, be they cultural or political, and that, I think, is bad. From this perspective, this type of discourse, which promotes an aggressive and negative type of exceptionalism, starts to gain ground, and it has become rather dominant in the public discourse. And its not ok that professors and intellectuals in general support this urban myth.

  • Nachrichten 24.05.2017

    Nachrichten 24.05.2017

    Präsident Klaus Iohannis reist am Donnerstag zu einem Treffen der Staats- und Regierungschefs der NATO-Mitgliedsstaaten nach Brüssel. Laut einer Mitteilung aus dem Präsidialamt soll Iohannis dabei die Rolle Rumäniens als berechenbarer, seriöser und verantwortungsbewusster Alliierter hervorheben. Beleg dafür sei die Zuweisung von 2% des BIP für die Verteidigung. Ferner werde der Staatschef auf die Bedeutung der Stärkung der Ostflanke der NATO verweisen und für eine erweiterte Rolle des Militärbündnisses bei der Bekämpfung des Terrorismus plädieren. Am Rande des NATO-Treffens in Brüssel wird Iohannis mit seinem polnischen Kollegen, Andrzej Duda, zusammenkommen. Das Hauptthema der Gespräche wird die Konsolidierung der bilateralen strategischen Partnerschaft sein, heißt es in der Mitteilung noch.



    Rumänien und Estland haben ähnliche Ansichten über die Zukunft der Europäischen Union. Dies erklärte am Mittwoch der rumänische Ministerpräsident Sorin Grindeanu, nach dem Treffen mit seinem estnischen Gegenüber, Juri Ratas, der einen Bukarestbesuch unternimmt. Dabei bekräftigte Grindeanu die Unterstützung Rumäniens für die ambitionierte Agenda der estnischen EU-Ratspräsidentschaft in der zweiten Hälfte dieses Jahres. Ein weiteres Gesprächsthema war der Brexit; in diesem Zusammenhang sagte Grindeanu, dass die Bukarester Behörden die Rechte der rumänischen Bürger, die in Großbritannien arbeiten oder studieren schützen müsse. Bei dem Treffen vereinbarten die zwei Ministerpräsidenten die Konsolidierung der bilateralen wirtschaftlichen Zusammenarbeit sowie der Kooperation in den Bereichen Sicherheit, Verteidigung, Kultur, Bildung und Cybersecurity.



    Antikorruptions-Staatsanwälte haben im Zuge der Ermittlungen zur Präsidentschaftswahl 2009 mehrere Prominente angeklagt. Dazu zählen etwa die ehemalige Entwicklunsministerin, Elena Udrea, die Tochter des ehemaligen Staatspräsidenten Traian Basescu, Ioana Basescu, und der ehemalige Präsidentenberater, der Journalist Dan Andronic. Auch weitere drei Amtsträger müssen sich nun vor Gericht verantworten. Es geht dabei um ein Strafverfahren betreffend die Finanzierung des Wahlkampfs für die Präsidentschaftswahl 2009. Elena Udrea, die als einflußreichste Person unter den Nahestehenden von Ex-Präsident Basescu gilt und bereits in anderen wichtigen Korruptionsverfahren angeklagt wurde, wird nun der Anstiftung zur Bestechungsannahme und der Geldwäsche beschuldigt. Dieselben Taten soll laut Anklage auch Ioana Basescu verübt haben. Dem Journalisten und ex-Präsidentenberater Dan Andronic wird Falschaussage und Begünstigung des Straftäters vorgeworfen. Nach den jüngsten Enthüllungen Andronics betreffend die Präsidentschaftswahlen 2009 wurde ein Sonderparlamentsausschuss zur Untersuchung der damaligen Ereignisse gegründet. Der Sonderausschuss des Bukarester Parlaments untersucht die Umstände des Wahlsiegs Traian Basescus gegen seinen damaligen sozialdemokratischen Kontrahenten Mircea Geoana.



    Rumänien hat das Schweinepest-Virus beseitigt. Das Land wurde auf die offizielle Liste der Staaten aufgenommen, in denen die klassische Schweinepest nicht mehr vorkommt. Am Donnerstag wird Rumänien im Plenum der Weltorganisation für Tiergesundheit auch das entsprechende Zertifizierungsdiplom erhalten. Dies gab am Mittwoch der Vorsitzende der Abgeordnetenkammer, Liviu Dragnea, auf seiner Internetseite bekannt. Nach mehr als 10 Jahren wurde damit das wichtigste Hindernis gegen den Export von rumänischem Schweinefleisch beseitigt. Rumänien habe nun alle Chancen, auf die internationalen Fachmärkte zurückzukehren, nachdem die Schweinefleisch-Importe jahrelang viel höher als die Exporte ausgefallen waren, so Liviu Dragnea. Japan, die USA, Kanada und Mexiko haben bereits Interesse für die Aufnahme von bilateralen Verhandlungen geäußert.



    In der rumänischen Hauptstadt Bukarest hat am Mittwoch die 12. Auflage der Internationalen Buchmesse Bookfest begonnen. Fünf Tage lang können die Messebesucher an über 400 Veranstaltungen und Events teilnehmen – Buchvorstellungen, Debatten, Rundtischgespräche, Konzerte, Filmvorführungen, Theateraufführungen und interaktive Aktionen. Ehrengast der Buchmesse Bookfest 2017 ist Schweden.

  • Le salon international du livre Bookfest 2016

    Le salon international du livre Bookfest 2016

    La 21e édition du Salon international du livre Bookfest s’est déroulée du 1er au 5 juin au Centre d’expositions Romexpo de Bucarest et a accueilli plus de 100 mille visiteurs. Aujourd’hui nous nous attardons sur 3 moments importants de la manifestation.

    Commençons par la rencontre du public roumain avec l’écrivaine israélienne Zeruya Shalev, un des moments les plus attendus du Bookfest 2016. Elle s’est rendue à Bucarest aux côtés de 5 autres auteurs israéliens de premier rang. « Douleur » est le 5e livre de Zeruya Shalev, considéré par les critiques de Der Spiegel comme son « meilleur roman ». La traduction en roumain en est parue récemment aux éditions «Biblioteca Polirom ». Lors de sa rencontre avec le public bucarestois, Zeruya Shalev a raconté comment est née l’idée de son dernier roman : «J’ai commencé à réfléchir à l’idée de ce roman lorsque je me suis rendu compte de la tendance d’une bonne partie d’entre nous d’être fascinés, plus attirés par le passé que par le futur ou par le présent. Et je ne pense pas aux personnes âgées, mais à mes amis qui ont commencé à rechercher les amis de leur enfance et ils les ont retrouvés sur Facebook. J’ai pensé à ces gens fascinés par le passé, par les souvenirs. Parfois, cette tendance se manifeste à 30 ans, 35, 45 ans. Il ne faut pas être très âgé pour comprendre qu’il existe quelque chose de fascinant dans son passé plutôt que dans son avenir. Puis, j’ai essayé de construire une histoire autour de cette idée, pour comprendre pourquoi le passé devient si fascinant. J’ai trouvé très intéressante la liaison entre le passé et le présent qui se tisse à l’aide de l’amour de notre jeunesse, parce que tout amour de notre jeunesse est mythologique, mémorable, c’est un amour très grand dont on se libère très difficilement. C’est d’ailleurs ce qui arrive à mon personnage aussi. »

    Passons maintenant aux auteurs roumains. Le Salon du livre Bookfest 2016 a été l’occasion pour l’écrivaine Nora Iuga de fêter son 85e anniversaire par un volume paru aux éditions Paralela 45, un livre de poésies intitulé «Ecoute les parenthèses pleurer » chez Cartea Romaneasca et par une nouvelle publication du roman « Le cygne à deux entrées » aux éditions Polirom. Selon le critique Alexandru Matei, « Nora Iuga n’a nulle part incité le lecteur à lire autant que dans « Le cygne à deux entrées ». L’écrivaine Nora Iuga aime jouer. Elle ne peut pas tenir son lecteur trop longtemps à distance. Nora Iuga est une écrivaine de ce monde. Tout au long de son œuvre, elle n’a cessé de jouer, elle s’est adonnée à un jeu de force avec son propre ego (traduisant beaucoup de livres dans l’ombre desquels elle s’est cachée). Parmi toutes les pièces de ce puzzle, c’est « Le cygne à deux entrées » qui demeure son projet littéraire le plus radical. » Nous venons de citer le critique Alexandru Matei, qui signe la préface de ce livre. Nora Iuga : « Ce livre est très spécial. C’est qu’en lisant l’Ulysse de James Joyce, j’ai découvert le monologue intérieur de Molly, qui m’a tellement plu, que je me suis lancé à moi-même un défi: celui d’écrire un roman qui soit, en fait, mon monologue intérieur. Et j’ai réussi mon expérience. Ce livre, je l’ai écrit en Allemagne, en Suisse, en Autriche, à Sibiu, en Roumanie, dans les trains, les parcs, les cimetières, les cafés, dans la rue, ce texte n’a jamais quitté mon esprit. J’éprouvais un grand désespoir et en même temps, une grande libération et il m’a fallu plus d’une année pour écrire ce livre. Découlant d’une impulsion ininterrompue, ce livre est assez difficile à lire, il est écrit sans signes de ponctuation, en caractères tout petits. Et, pour la même raison, on ne se rend pas compte quand on est dans la poésie et quand on est dans la prose. »

    Sur les 30 événements préparés par les Maisons d’édition Humanitas pour l’édition de cette année du Salon international du livre Bookfest, plusieurs ont été consacrés au philosophe Emil Cioran, que les lecteurs peuvent découvrir dans les nouveaux volumes sortis chez Humanitas: « Cahiers : 1957-1972 », « Cioran et la musique », « Déchirement » ou écoutant le livre audio « Des larmes et des saints », dans la lecture du comédien Răzvan Vasilescu. L’anthologie « Cioran et la musique » réunit les « fragments musicaux » de l’œuvre de Cioran dans un livre qui aurait pu séduire l’auteur du « Traité de décomposition », proposant une « lecture musicale » de son scepticisme et de son désespoir.

    Depuis le premier jusqu’au dernier de ses livres, Cioran consacre à la musique des pages pleines d’exaltation, des jugements tranchants, des syntagmes inspirés. L’écrivaine Ioana Pârvulescu évoque la personnalité d’Emil Cioran : « La lecture des œuvres de Cioran a sur certains un effet dévastateur. Certains de mes étudiants m’ont dit que Cioran devrait être interdit, car, après l’avoir lu on a envie de se suicider. Pourtant, sur d’autres, Cioran n’a pas un impact négatif, au contraire, parfois l’effet est comique. Je dois avouer que je fais partie de cette catégorie. Parmi tous les livres lancés, j’ai choisi de parler aujourd’hui de l’anthologie « Cioran et la musique », bien que ses « Cahiers » soient mes favoris. C’est que cette anthologie est le livre la plus anti-Cioran – si l’on se rapporte aux préjugés par le biais desquels on juge un écrivain. Ce livre nous propose le Cioran le plus atypique. Nous y découvrons un Cioran qui ne ressemble pas à son ombre – pour paraphraser Monica Lovinescu. Cette anthologie nous présente le Cioran le plus lumineux, le plus croyant, un côté de Cioran dont j’ai toujours eu l’intuition. »

    A cette édition du Salon international du livre Bookfest, les ventes ont progressé de 10% par rapport à l’année dernière. Un progrès dû notamment aux ventes de livres pour enfants, mais aussi à l’excellente prestation d’Israël, l’invité d’honneur de Bookfest 2016. (Trad. Valentina Beleavski, Dominique)

  • 11. Buchmesse Bookfest mit Rekordzahlen: 100.000 Besucher

    11. Buchmesse Bookfest mit Rekordzahlen: 100.000 Besucher

    Der 11. Buchsalon Bookfest endete in Bukarest am 5. Juni mit einem neuen Besucherrekord. Die Organisatoren hätten auf dem Messegelände rund 100.000 Gäste gezählt, sagt der Direktor des Rumänischen Verlegerverbands Mihai Mitrică. Ein besonderes Interesse weckte bei den rumänischen Literaturliebhabern das Treffen mit der Schriftstellerin Zeruya Shalev. Sechs der bedeutendsten israelischen Autorinnen und Autoren haben ihre neusten Titel auf der Bukarester Buchmesse präsentiert. Schmerz” ist der fünfte Roman der Schriftstellerin Zeruya Shalev. Die rumänische Übersetzung ist im Verlag Polirom erschienen. Die deutsche Wochenzeitung Der Spiegel” bezeichnete in einer Buchrezension das Werk der israelischen Schriftstellerin als ihr bester Roman.



    In ihrem Werk fragt Zeruya Shalev, ob man ein verpasstes Leben nachholen kann. Auf dem Treffen mit ihren rumänischen Lesern wurde die Autorin gefragt, wie sie auf die Idee gekommen ist, auf der sie den Roman entwickelte. Dazu die Schriftstellerin: Ich bin auf diese Idee gekommen, als ich verstanden habe, dass viele von uns von ihrer Vergangenheit, und nicht von ihrer Zukunft oder Gegenwart fasziniert werden. Ich spreche nicht von der älteren Generation, sondern von Kindheitsfreunden von mir, die ihre alten Freunde online über Facebook suchten und wiederfanden. Ich fragte mich, was sie an ihrer Vergangenheit und an ihren Erinnerungen fasziniert? Diese Tendenz lässt sich meistens mit 30-35-45 Jahren auszeichnen, man soll nicht alt sein, um zu wissen, dass die Vergangenheit fasziniert. Dann habe ich versucht, eine Geschichte um diese Idee zu bilden. Als äu‎ßerst interessant fand ich das Verhältniss zwischen Vergangenheit und Gegenwart von der Perspektive einer verpassten Liebe aus der Jugendzeit. Jede Liebesgeschichte aus der Vergangenheit ist erinnerungswert, unvergesslich, eine Geschichte die man nur schwer hinter sich lassen kann. Genau wie im Fall meiner Hauptfigur, kann man sich von einer solchen Geschichte nur schwer befreien.”



    Der Verlag Paralela 45 widmete der Schriftstellerin und Literaturübersetzerin Nora Iuga anlässlich ihres 85. Geburtstags einen Jubiläumsband. Die Grande Dame der rumänischen Literatur bereitete auch für ihre Leser eine Überraschung vor, es handelt sich um den Gedichtband Hör wie die Klammern weinen”, erschienen im Verlag Cartea Românească und die Neuauflage des Romans Der Schwan mit zwei Eintritten”, erschienen im Verlag Polirom. Ihr Buch Der Schwan mit zwei Eintritten“ hält Nora Iuga für das Werk, zu dem sie am meisten steht. Es käme am besten ihrem Anspruch nahe, im Schreiben das Denken zu widerspiegeln. Das ist das Werk in dem die Schriftstellerin ihre Leser vor den grö‎ßten Herausforderungen stellt, sagt der Literaturkritiker Alexandru Matei, der das Vorwort zum Buch geschrieben hat. Dazu Nora Iuga: Dieses Buch trägt eine besondere Bedeutung für mich. Als ich Ulysses von James Joyce gelesen habe, entdeckte ich Mollys inneren Monolog. Er gefiel mir so, dass ich mit mir selbst eine Wette abschloss, dass ich meinen eigenen inneren Monolog schreiben kann. Und ich habe es geschafft. Dieses Buch habe ich in Deutschland, in der Schweiz, in Österreich, in Hermannschaft, unterwegs im Zug, im Park, in Kaffes, auf der Stra‎ße, überall geschrieben und es war ständig in meinem Kopf.



    Ich lebte in einer riesigen Verzweiflung und musste mich davon befreien. Die Arbeit bei diesem Buch dauerte ein Jahr lang. Seine Lektüre ist nicht leicht, eben weil es spontan und ununterbrochnen geschrieben wurde. Es gibt so gut wie keine Satzzeichen, ich habe alles mit kleinen Buchstaben geschrieben und aus demselben Grund kann man nicht wissen, ob es um Gedicht oder Prosa handelt.” Der Verlag Humanitas hat seine Leser auf der diesjährigen Buchmesse mit 30 Veranstaltungen angelockt. Einige davon widmete der Verlag dem rumänischen Philosophen Emil Cioran, den die rumänischen Leser in den Bänden Cahier 1957–1972”, im Sammelband Cioran und die Musik”, oder im Hörbuch Tränen und Heiligen”, in der Lektüre des Darstellers Răzvan Vasilescu wieder entdecken können. Die Schriftstellerin Ioana Pârvulescu kommt zu Wort mit Einzelheiten: ”Die Lektüre Ciorans Werke wirkt verheerend auf seine Leser, einige meiner Studenten sagten, seine Werke sollten verboten werden, weil man oft über Selbstmord nachdenkt, nachdem man sie liest. Es gibt hingegen auch andere Menschen, bei denen die Lektüre seiner Werke dieses Gefühl nicht weckt, ich gehöre auch dieser Kategorie an. Ich möchte heute über alle Bücher sprechen, die auf der Buchmesse präsentiert werden.



    Selbst wenn Ciorans Cahiers” mein Lieblingsbuch des Philosophen bleibt, habe dennoch gewählt, über den Sammelband Cioran und die Musik” zu sprechen. Eben weil dieses Buch, meiner Ansicht nach, für ihn atypisch ist, sollten wir an alle Vorurteile denken, die die Leser Autoren gegenüber haben. In diesem Buch finden wir einen hellen und frommen Cioran, eine Seite von ihm, die ich immer intuitiv spürte”. Die Verkaufszahlen sind auf der diesjährigen Buchmesse um 10% im Vergleich zum Vorjahr gestiegen. Das ist besonders den Kinderbüchern sowie den israelischen Autorinnen und Autoren zu verdanken. Israel präsentierte sich auf dem diesjährigen Buchsalon als Gastland.

  • Writers at the 11th edition of Bookfest International Book Fair

    Writers at the 11th edition of Bookfest International Book Fair

    The 11th edition of Bookfest International Book Fair was held between June 1-5 at the Romexpo exhibition centre in Bucharest. Mihai Mitrica, executive director for the Romanian Publishers Association, the organizer of the event, says some 100,000 people visited the fair. The meeting with Zeruya Shalev was one of the highlights of the 2016 edition of Bookfest, which was attended by six top-notch Israeli authors. “Pain is Zeruya Shalevs fifth novel, which was brought out by Polirom Publishers in the Romanian language version. Der Spiegel describes it as “Zeruya Shalevs best novel.



    While meeting with Romanian readers at Bookfest, writer Zeruya Shalev was asked about the idea behind the novel “Pain: “I started to think about the idea of this novel when I started to be aware of this tendency of many people to be more fascinated, more attracted to their past than to their future or present. And I dont mean very old people. For example, I started to see many friends of mine looking for old friends in the Facebook, looking for evidence from their childhood, looking for memories. So I realized it can start when you are 30, when you are 30-40. You dont have to be very grown-up in order to realize that there is still something in past that fascinates you, even more than in future. I was wondering about this phenomenon, and then I decided to start to build a story around this idea in order to explore it, in order to understand what can be so attractive. And then I thought this is the most romantic way to create this encounter, between the past and the future or the present through the love of your youth. It is such a mythological love, such a memorable love, that is sometimes really very difficult to be released from, especially if it was so tragic and full of pain like the love my character experienced when she was 17.



    Celebrated in this years edition of Bookfest International Book Fair, writer Nora Iuga was dedicated an anniversary volume by Paralela 45 Publishing House, to mark the writers 85 birthday anniversary. Nora Iuga also had a number of surprises in store for the reading public: the poetry volume “Listen to the parentheses crying, brought out by Cartea Romaneasca Publishers, and the re-publishing of the novel “The two-grace swan, brought out by Polirom Publishers. “This is perhaps Nora Iugas most challenging novel, as the author really likes to play with the readers, keeping them at a distance. Nora Iuga is a writer of the world. Throughout her works, she switches between games, playing, she challenged herself on numerous occasions, translating many books and standing in their shadow. Of all the pieces of this puzzle, this remains her most radical work, literary critic Alexandru Matei wrote in the preface to the book.



    Nora Iuga: “This book is very special, because back when I read James Joyces Ulysses, I sort of identified with Mollys character, and I liked her so much that I decided to write a novel to reflect my inner monologue. And it has been a successful experiment. This book was written in Germany, Switzerland, Austria, but also in Sibiu, in trains, parks, cemeteries, coffee shops, in the street, and this text was permanently taking shape inside my head. I was going through desperate times, but I also felt free, so writing the book took over a year. For this reason, because it was driven by a continuous impulse to write, it is quite difficult to read, it has no punctuation marks, everything is written in small caps, and for this reason you cant tell the difference between poetry and prose.



    The Humanitas Publishers organized over 30 events for this years edition of Bookfest International Book Fair. Of these, a couple were devoted to the Romanian philosopher Emil Cioran, whom readers can discover in the new releases “Notebooks. 1957-1972, “Cioran and Music, “Laceration, as well as in the audiobook “Tears and Saints, read out by actor Razvan Vasilescu. The anthology “Cioran and Music is aimed at re-ordering the “musical fragments in Ciorans work in a book that might tempt the author himself. There are many music references in Ciorans books, from radical appraisals to inspired collocations.



    Writer Ioana Parvulescu: “Ciorans work has a devastating effect on some readers. Some of my students told me that Cioran should be banned, because reading him leads you commit suicide. But others, myself included, say that Cioran doesnt have a negative effect, on the contrary, his works have quite the hilarious effect. Today I chose to refer to the Cioran and Music anthology, although the “Notebooks is my favourite of all of Ciorans works. This book is the most atypical of his writings, in light of all the biases we have in mind with respect to this author. It is his most unusual work. As Monica Lovinescu said, Cioran in this book doesnt even resemble his shadow. This book reveals a bright Cioran, a faithful one, a side of him that I always knew was there.



    Sales in this years edition of Bookfest were 10% higher than last year, also due to the increase of sales in the childrens books section and to the stellar presence of this years guest of honour, Israel.

  • Satire vom Feinsten: Schriftsteller Radu Paraschivescu bespricht Stilblüten rumänischer Politiker

    Satire vom Feinsten: Schriftsteller Radu Paraschivescu bespricht Stilblüten rumänischer Politiker

    Der Band, in dem Radu Paraschivescu unvergessliche Stilblüten der Politiker gesammelt hat, rangierte auf dem diesjährigen Buchsalon Bookfest auf Platz drei hinsichtlich der vom Verlag Humanitas erzielten Verkaufszahlen. Die Initiative ist nicht neu, Stilblüten von Politikern habe der Autor dennoch bislang nicht gesammelt. Wie denken die Politiker?“ ist der fünfte Sammelband dieser Art:



    Bislang stand mir eine breite Auswahl zur Verfügung. Ich habe Fu‎ßball-Spieler, Sänger von Manele-Musik [rum. Bezeichnung für sogen. Balkanbeats — Anm. d. Red.], Geschäftsleute, Eigentümer von Restaurants, Ärzte und Patienten zitiert. Der gro‎ße Unterschied liegt dennoch darin, dass die Politiker durch ihre Handlungen unser Leben zunehmend beeinflussen. Ein Fu‎ßballspieler tut es hingegen nicht. Genauso wenig ein Manele-Sänger. Aber ein Politiker organisiert unser Leben, er kann unser Leben in eine gute oder schlechte Richtung führen. Deswegen werden wir von ihren Entscheidungen direkt betroffen und deswegen müssen wir dem einen oder anderen Politiker unsere Stimme verantwortungsvoll geben. Wir sollen nicht alles akzeptieren, was man uns zu verkaufen versucht. Kurzum, es handelt sich um ein lustiges Buch über eine traurige Situation.“




    Letztendlich handelt dieses Buch nicht nur von Politikern, sondern gleicherma‎ßen auch von den Menschen, denen sie die Tatsache verdanken, dass sie ihre Ämter bekleiden und Sonderrechte genie‎ßen, es handelt sich also auch um ihre Wähler. Sollten sie diesen Katalog der Stilblüten von Politikern durchlesen, den ich zusammengestellt habe, werden sie das nächste Mal bestimmt den Drang verspüren, ihre Urteilskraft einzuschalten. Die Politiker werden wohlverdient verachtet. Was wir oftmals vergessen, ist, dass sie uns allen ihre Ämter und ihre Positionen verdanken. Das wäre nicht passiert, hätten wir ihnen nicht vertraut und uns nicht reinlegen lassen, kurzum hätten wir sie in ihre Ämter nicht gewählt“, schreibt Radu Paraschivescu in seinem Buch. Wir haben den Autor um mehrere Details gebeten:



    Dieses Buch ist keine Abrechnung, selbst wenn es diesen Eindruck hinterlassen kann. Wenn jemand ein Licht auf die fragwürdigen Handlungen der Politiker wirft, kann man behaupten, dass er es aus Rache gemacht hat oder zumindest zum Spa‎ß, um sich über Politiker lustig zu machen. Aber die Wahrheit ist, dass sich die Politiker über uns lustig machen. Meistens durch die Entscheidungen, die sie treffen oder durch die Entscheidungen, die sie nicht treffen. Dieses Buch würde ich deswegen eher als Einladung an meine Leser bezeichnen, ihre Urteilskraft einzuschalten, wenn sie ihre Stimme abgeben.“




    Diese Sachen bringen uns zum Lachen. Wir lachen in unterschiedlichen Weisen. In guter Laune oder hysterisch, manchmal gelangweilt. Was wir in Bezug auf Politiker nicht vergessen dürfen: Wenn wir uns über den einen oder den anderen lustig machen, dann machen wir uns eigentlich über uns selbst lustig, weil wir sie gewählt haben. Wir lesen dieses Buch und amüsieren uns über Situationen, für welche wir die ganze Verantwortung tragen. Die Eifrigkeit und die Feinsinnigkeit, mit denen Radu Paraschivescu an diesem Buch gearbeitet hat, sind eigentlich umstürzlerisch, weil er sich gleichzeitig auch über seine Leser lustig macht“, sagte der Philosoph Andrei Pleşu, der bei der Buchpräsentation auch einige der Stilblüten rumänischer Politiker zitierte.

  • Nachrichten 01.06.2016

    Nachrichten 01.06.2016

    SOFIA: Rumänien unterstützt die Bemühungen Bulgariens zur Bekämpfung der illegalen Migration. Das erklärte Rumäniens Ministerpräsident Dacian Ciolos während eienes Treffens mit seinem bulgarischen Gegenüber Boyko Borissov am Mittwoch in Sofia. Ciolos und Borissov gaben ferner bekannt, dass die Erdgaspipeline, die unter der Donau zwischen den zwei Ländern gebaut wird, in einigen Monaten fertig sein könnte. Die zwei Ministerpräsidenten beteiligen sich an dem Treffen der Staats- und Regierungschefs der Mitgliedsländer des Regionalen Kooperationsrates. Dabei kam die Zusammenarbeit Rumäniens und Bulgariens in der NATO, die Vorbereitung des Gipfels in Warschau, sowie die Anpassung der Standpunkte zur Verstärkung der Ostgrenze der Allianz zur Sprache. Das Treffen in Sofia hatte eine besondere Bedeutung, weil das Gremium für regionale Kooperation in diesem Jahr sein 20-jähriges Bestehen feiert. Hauptthemen der Diskussionsagenda waren die Entwicklungen auf regionaler Ebene und die europäische Perspektive der Westbalkanstaaten.



    BUKAREST: Rund 10.000 Gewerkschaftsmitglieder aus dem Bildungswesen haben am Mittwoch einen Protestmarsch durch Bukarest veranstaltet. Sie fordern einen Anteil von 6% am BIP für das Bildungswesen, so wie es im Gesetz vorgesehen ist. Der Beschlusss, am Weltkindertag auf die Stra‎ße zu gehen, wurde gefasst, nachdem mehrere Verhandlunsgrunden mit den Vertretern der Regierung gescheitert waren. Der rumänische Arbeitsminister Dragoş Pâslaru erklärte am Mittwoch, die Exekutive verfüge über kein Geld, um eine Gehaltserhöhung bieten zu können. Pâslaru fügte hinzu, in den nächsten Tagen werde eine letzte Verhandlungsrunde mit den Vertretern der Gewerkschaften stattfinden. Wenn man zu keiner Vereinbarung kommen sollte, werde die Regierung die Eilverordnung zur Lohnerhöhung genehmigen. Ebenfalls am Mittwoch wurde eine Delegation der Gewerkschaften im Bildungswesen von den Vertretern des Präsidialamtes empfangen.



    BUKAREST: Das 11. Internationale Bookfest findet im Zeitraum 1-5 Juni in Bukarest statt. Daran beteiligen sich über 200 Verlage. Ehrengast ist bei der diesjährigen Messe Israel mit dem Motto Never Stop Dreaming. Israel wird rund 30 Veranstaltungen vorschlagen und dem rumänischen Publikum das Treffen mit zeitgenössischen Schriftstellern ermöglichen, darunter Zeruya Shalev, Fania Oz-Salzberger, Meir Shalev, Dror Mishani.



    BUKAREST: Das 15. Internationale Filmfestival Transilvania wird in der siebenbürgischen Stadt Cluj fortgesetzt. Bis zum 5. Juni werden insgesamt 248 Produktionen gezeigt, davon sind 32 Kurzfilme. Der einzige rumänische Spielfilm beim TIFF 2016 ist der Streifen Hunde” des Regisseurs Bogdan Mirica, der bei den Filmfestspielen in Cannes mit dem FIPRESCI-Preis gekürt wurde. Schwerpunktland der diesjährigen Festspiele ist Litauen, Ehrengast die berühmte italienische Darstellerin Sophia Loren. Sie soll mit einem Preis für das Lebenswerk ausgezeichnet werden. Parallel zum TIFF finden Konzerte und Sonderveranstaltungen statt.

  • 01.06.2016

    01.06.2016

    Sofia – Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos participe aujourd’hui en Bulgarie voisine à la réunion des chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres du Processus de coopération en Europe du Sud-est. Organisée par Sofia, qui détient la présidence tournante de l’organisation, la réunion a une signification à part, puisqu’elle marque les deux décennies depuis la création de cette structure de coopération régionale à laquelle participent 12 pays. Principaux thèmes à l’agenda : les évolutions régionales et la perspective européenne des pays des Balkans occidentaux. En marge de cette réunion, le premier ministre roumain doit s’entretenir avec son homologue bulgare.

    Education nationale – A Bucarest, les syndicalistes de l’éducation nationale participent aujourd’hui à une marche de protestation contre le système des salaires dans le secteur. Les organisateurs affirment qu’ils s’attendent à ce que 15 mille personnes, parmi lesquelles élèves et leurs parents, participent aux protestations. Les syndicalistes demandent notamment que le gouvernement alloue 6% du PIB à l’éducation, conformément à la Loi de l’Education nationale. De l’avis des représentants des enseignants, un tel budget permettrait, entre autre, de majorer les bourses que reçoivent les élèves et étudiants, de couvrir le décompte des frais de transport et de mieux doter les écoles du pays. La décision de descendre dans la rue a été prise après l’échec des négociations avec le gouvernement.

    Police aux frontières – Plus de 1700 personnes ont été sauvées en mers Méditerranée et Egée par les navires de la Police roumaine des frontières, depuis le début de l’année en cours, selon l’Inspection générale de la police aux frontières. Les représentants de l’institution précisent qu’à la fin de la semaine dernière, le navire roumain « Stefan cel Mare » a été déployé en Mer Egée. Un mois et demi durant, les agents de la police roumaine aux frontières participent à l’opération « Poseidon Rapid Intervention » et rempliront des missions de surveillance, contrôle, recherche et sauvetage aux frontières extérieures de l’UE. C’est la deuxième opération internationale à laquelle participe ce navire après celle qui s’est achevée en avril en Italie. Trois mois durant les agents de la police aux frontières avaient sauvé près d’un millier de personnes en Mer Méditerranée.

    Bookfest – Les plus connus livres du moment, proposés par plus de 200 maisons d’éditions seront présentés du 1er au 5 juin à Bucarest à la 11e édition du Salon international du livre Bookfest. L’invité d’honneur de cette année c’est l’Etat d’Israël qui participe sous le slogan « Never stop dreaming »/ « N’arrête jamais de rêver ». Proposant une trentaine d’événements, le pavillon d’Israël accueillera des noms célèbres de la littérature israélienne contemporaine tels Zeruya Shalev, Fania Oz-Salzberger, Meir Shalev, Dror Mishani.

    TIFF – En parallèle avec des projections de films et des concerts, le Festival International du Film Transilvania de Cluj, dans le nord-ouest de la Roumanie accueille des ateliers des professionnels de l’industrie. Jusqu’au 5 juin, des productions de débutants, des thrillers et des histoires d’amour de tous les coins du monde essaient d’impressionner le jury du festival. Les 12 films en lice pour le trophée Transilvanie viennent de 16 pays européens, d’Australie et en première pour cet évènement de Vanuatu, un pays insulaire du Pacifique. L’unique film roumain inscrit dans la compétition officielle du TIFF, c’est « Dofgs »/ « Chiens », du réalisateur débutant Bogdan Mirica, qui vient de remporter le prix des critiques de film à Cannes. Le trophée sera décerné par la fameuse actrice Sophia Loren lors d’un Gala à la fin du festival.