Tag: Bruxelles

  • 20.03.2015

    20.03.2015

    Sommet — Poursuite aujourd’hui à Bruxelles de la réunion du Conseil européen de printemps, où la Roumanie est représentée par le président Klaus Iohannis. A l’agenda figurent notamment des thèmes liés à la situation économique de l’Union et à l’état des négociations au sujet de l’Accord commercial transatlantique avec les Etats-Unis. L’UE se propose de conclure cet accord avant la fin de cette année. Jeudi les leaders des 28 ont évoqué les sanctions imposées à Moscou pour son implication dans la crise ukrainienne et décidé de prendre des mesures censées combattre la propagande et la manipulation propagées par les médias russes. Les chefs d’Etats et de gouvernements européens ont également décide de consolider le projet de l’Union énergétique – un projet prioritaire pour l’UE, sur la toile de fond des relations tendues avec la Russie et de l’approvisionnement en gaz en provenance de ce pays.



    Justice — La demande des procureurs anti-corruption d’arrêter et de placer en détention provisoire le ministre démissionnaire des Finances Darius Vâlcov est arrivée aujourd’hui au Sénat de Bucarest. L’ancien ministre fait l’objet d’un dossier de corruption qui vise des faits remontant aux années 2008 — 2009, lorsque celui-ci était maire de la ville de Slatina, dans le sud du pays. Selon les procureurs anti-corruption, M Vâlcov avait reçu deux millions d’euros de pots-de-vin de en échange de marchés publics attribués par la municipalité à une certaine société. Par ailleurs, la Direction nationale anti-corruption a demandé l’avis du Parlement de Bucarest pour arrêter et placer en détention provisoire le député Theodor Nicolescu. Il est accusé de corruption passive et d’abus de fonctions, dans une affaire visant le dédommagement pour des immeubles surévalués. Dans le même dossier, où le préjudice est estimé à 75 millions d’euros, le président démissionnaire de l’Agence nationale d’Intégrité, Horia Georgescu, a été placé en détention provisoire pour 30 jours.



    Diplomatie — Le ministère roumain des Affaires étrangères a démarré les démarches auprès des autorités tunisiennes pour vérifier les informations véhiculées dans la presse internationale et notamment sur un site italien, selon lesquelles les auteurs du récent attentat de Tunis avaient utilisé aussi des armes de fabrication roumaine. L’autorité roumaine chargée du contrôle des exportations et des importations de produits stratégiques vérifiera la traçabilité des armes, au cas où les autorités tunisiennes mettent à la disposition de la partie roumaine les données d’identification des armes en question, lit-on dans le communiqué du Ministère roumain des Affaires Etrangères. Selon les autorités tunisiennes, des terroristes islamistes armés de fusils automatiques et de ceintures d’explosifs ont participé à l’attaque déroulée dans la capitale tunisienne, qui a fait 23 morts et 50 blessés, principalement des touristes européens. L’attaque a été revendiquée par le réseau terroriste de l’Etat Islamique.



    Francophonie – Cest la Fête de la francophonie. A cette occasion, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, estime que la Francophonie a “la capacité de contribuer de plus en plus à la solution des problèmes globaux” en sappuyant sur la force de sa jeune génération, peut-on lire dans son message publié sur le site du ministère roumain des Affaires étrangères. http://www.mae.ro/sites/default/files/file/2015.03.16_mesaj_ministru_2015.pdf



    Foire IT – Plus de 25 entreprises roumaines participent ces jours-ci à Hanovre au plus important Salon au monde consacré aux technologies de l’information et de la communication — le CEBIT. Le pavillon national, appelé « RomaniaIT » présente principalement des logiciels utilisés dans de nombreux domaines, selon le ministère de l’Economie et du Commerce de Bucarest. L’édition de cette année de la foire s’achève le 20 mars et réunit plus de 3700 participants de 75 pays.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, n° 3 mondiale, doit affronter aujourd’hui la meilleure joueuse du monde, Serena Williams, dans les demi-finales du tournoi d’Indian Wells, aux Etats Unis. Dans les quarts de finale, Halep s’est imposée face à l’Espagnole Carla Suarez Navarro. Serena Williams a dépassé Simona Halep dans quatre matchs, la Roumaine n’a gagné qu’un seul match contre l’Américaine. C’est pour la deuxième fois que Simona Halep participe au tournoi californien.



  • Politici europene la nivel înalt

    Politici europene la nivel înalt

    Liderii celor 28 state UE, printre care şi cel român, Klaus Iohannis, au discutat la Consiliul European de primăvară de la Bruxelles despre importanţa creării uniunii energetice europene, care să limiteze importurile de energie şi dependenţa UE de resursele ruseşti. Acesta este considerat un proiect prioritar de către UE, în contextul tensionării relaţiilor cu Rusia şi al aprovizionării cu gaz dinspre această ţară.



    Potrivit corespondentului RRA la Bruxelles, statele membre sunt obligate să fie transparante în încheierea acordurilor de cumpărare de gaz de la furnizorii externi.



    Preşedintele Parlamentului European, Martin Schulz, a explicat, in cadrul Consiliului, că, depinzând doar de anumiţi furnizori, unii dintre ei dominanţi şi nesiguri, cum ar fi Rusia, statele europene sunt predispuse unor ameninţări de blocare a rutelor de aprovizionare cu energie. El a subliniat că, pe termen scurt, UE trebuie să îşi diversifice cât mai mult furnizorii de petrol şi gaz, în special în sud-estul Europei, iar pe termen lung să reducă importurile de energie.



    Schulz a declarat că Uniunea Energetică este de importanţă maximă atât pentru siguranţa energetică a UE pe termen lung, cât şi pentru susţinerea Ucrainei. Potrivit acestuia, Comisia Europeană estimează că un trilion de euro vor trebui investiţi în sectorul energetic al UE până în 2020, iar aceşti bani trebuie cheltuiţi într-un mod inteligent, astfel încât să se poată atinge obiectivele stabilite, în primul rând crearea de locuri de muncă şi creştere economică.



    România susţine crearea unei uniuni a energiei, a declarat preşedintele Klaus Iohannis, pentru că aceasta va aduce avantaje importante pentru statele Uniunii. Priorităţile care trebuie avute în vedere sunt crearea unei reale pieţe interne în domeniul energiei, valorificarea mai eficientă a resurselor energetice indigene, diversificarea surselor şi rutelor de aprovizionare cu energie, dezvoltarea infrastructurii care să permită o mai bună conectare între statele UE, a mai spus Iohannis.



    Tot joi, liderii UE au convenit prelungirea până la sfârşitul anului a sancţiunilor economice împotriva Rusiei pentru implicarea în criza din Ucraina. Preşedintele Consiliului European, Donald Tusk, a precizat că decizia este clar legată de aplicarea totală a prevederilor Acordului de la Minsk şi a atras atenţia că UE este pregătită să ia măsuri suplimentare faţă de Moscova, dacă este nevoie. El a mai anunţat că liderii europeni au decis să contracareze propaganda şi manipularea venită prin mass-media rusă, iar un plan de măsuri în acest sens ar urma să fie prezentat la viitorul summit al Uniunii din luna iunie.

  • Francophonie belge

    Francophonie belge

    Aujourd’hui, nous tournons notre regard vers le nord-ouest de l’Europe, où nous rencontrons la francophonie belge ; dans la province de Wallonie et à Bruxelles-Capitale, la langue française est parlée par la quasi-totalité de la population. Quelle est la situation du français dans le reste de la Belgique ; comment saccorde-t-elle avec les deux autres langues parlées au « plat pays » – le néerlandais et l’allemand ; quelle est la substance de la structure appelée « Wallonie — Bruxelles International », mais aussi en quoi consiste l’action de la Délégation Wallonie Bruxelles en Roumanie et dans la région — voilà, très rapidement, les sujets que nous abordons avec linvité de RRI Spécial, Benoît Rutten, Délégué Wallonie Bruxelles en Roumanie.


  • La semaine du 09 au 14 février 2015

    La semaine du 09 au 14 février 2015

    Le président roumain, Klaus Iohannis, à Bruxelles



    La Roumanie est consciente du danger inhérent du conflit ukrainien armé dans l’Ukraine voisine et s’implique dans le règlement de la situation, a précisé, à Bruxelles, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, lors de sa première participation au Conseil européen. Et lui de souligner que la seule solution à la crise ukrainienne est celle politique, reposant sur le dialogue et qui se propose de mettre un terme aux violences. Nous espérons que le respect de l’indépendance, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de l’Ukraine seront autant de priorités pour tous les participants aux négociations internationales, y compris pour la Russie. Le président Iohannis a également affirmé que les travaux du Conseil avaient débouché sur la signature d’une déclaration visant la lutte contre le terrorisme, stipulant des mesures à mettre en place par tous les pays communautaires membres ou non membres de l’espace Schengen. Le document sus-mentionné met un accent particulier sur la sécurité des citoyens européens, la prévention de la radicalisation des individus et la coopération avec les partenaires internationaux de l’UE. Le chef de l’Etat roumain a eu jeudi, en marge du Conseil européen, une entrevue avec son homologue ukrainien, Petro Porosenko qui lui a lancé l’invitation d’effectuer une visite à Kiev. Cette semaine encore, Iohannis a rencontré à Paris, son homologue, François Hollande. L’agenda des pourparlers a été dominé par le partenariat stratégique bilatéral, la situation en Ukraine et les évolutions économiques au sein de l’Union. Le chef de l’Etat roumain s’est également entretenu avec des représentants de la communauté roumaine vivant en France.



    Visite au Etats-Unis du premier ministre Victor Ponta



    En visite officielle aux Etats-Unis, le premier ministre roumain, Victor Ponta, a réitéré la préoccupation de Bucarest pour le renforcement de sa coopération avec Washington dans le domaine de la défense. Ponta a eu un entretien avec le secrétaire américain de la Défense, Chuck Hagel qui a tenu à féliciter la Roumanie pour sa contribution aux missions internationales, notamment en Afghanistan et pour l’excellente collaboration bilatérale sur les différents théâtres d’opérations. Par ailleurs, une mission économique du Département américain du commerce se rendra à Bucarest au mois de mai afin d’examiner les opportunités d’affaires dans le domaine des Technologies de l’Information et de la cyber- sécurité, ont décidé le premier ministre roumain et la secrétaire américaine au Commerce, Penny Pritzker. Les deux responsables ont également évalué les progrès réalisés dans la mise en place du Plan d’action bilatérale d’encouragement du milieu d’affaires de Roumanie. Le chef du gouvernement roumain a rencontré aussi le directeur de la CIA, John Brennan qui a souligné les progrès faits par Bucarest au sein du Partenariat stratégique Roumanie – Etats-Unis. Brennan a apprécié la coopération avec les Services roumains de Renseignements Intérieurs et Extérieurs et a félicité la Roumanie pour le rôle assumé dans la région. La visite de Victor Ponta aux Etats-Unis a comporté aussi un important volet économique. Le chef du gouvernement roumain a présidé une table ronde organisée par le Conseil d’affaires roumano – américain, the American-Romanian Business Council.



    Politique et justice



    L’un des politiciens roumains les plus influents de la dernière décennie, la députée Elena Udrea, ex ministre du Développement et du Tourisme a été placée en détention provisoire après que la Haute Cour de Justice et de Cassation eut donné son feu vert à la sollicitation formulée par les procureurs anti-corruption. Elena Udrea est accusée entre autres, de trafic d’influence dans un grand dossier de corruption qui vise plusieurs anciens ministres et qui porte sur lachat de licences Microsoft destinées aux écoles roumaines. Antérieurement, le plénum de la Chambre des députés avait approuvé plusieurs demandes visant le lancement de poursuites pénales, de mise en garde à vue et d’arrêt à l’encontre de Elena Udrea qui fait l’objet de deux dossiers de corruption. Précisons que la députée a été le plus proche collaborateur de l’ancien chef d’Etat roumain, Traian Basescu et qu’elle a été en lice pour la course présidentielle en novembre 2014. Par ailleurs, le Sénat a approuvé jeudi la demande de lancer des poursuites pénales contre l’ex ministre de l’Economie, le démocrate-libéral Ion Ariton, accusé d’abus de fonction et d’avoir usé de son influence pour une prise illégale d’intérêts. En échange, le Sénat a rejeté la sollicitation formulée par les procureurs à l’encontre d’un autre ex-ministre de l’Economie, Varujan Vosganian, accusé de constitution de groupe criminel organisé, d’abus de fonction et de complicité de dilapidation. Ce vote négatif intervient dans le contexte où la Commission Européenne a critiqué le Parlement de Bucarest dans son dernier rapport sur la justice roumaine, en l’accusant de faire obstacle aux enquêtes judiciaires. Le vote du Sénat a suscité la révolte du chef de l’Etat, Klaus Iohannis.



    Désaccord avec les bailleurs de fonds



    Les divergences de vue sur la libéralisation du prix du gaz naturel et la privatisation de plusieurs compagnies énergétiques sont la raison pour laquelle la visite à Bucarest de la délégation des bailleurs de fonds internationaux – le FMI, la Banque mondiale et la Commission européenne -s’est achevée sans la signature de l’habituelle lettre d’intention. Le premier ministre Victor Ponta a déclaré que la libéralisation entraînerait une hausse trop importante des tarifs du gaz naturel à payer aussi bien par les consommateurs domestiques que par les entreprises. Pour ce qui est des compagnies énergétiques prises en compte, Victor Ponta a estimé qu’une restructuration en profondeur mènerait, dans quelques années, à une contraction importante de ce secteur en Roumanie. Les négociations sur ces deux thèmes reprendrons en avril, a précisé le premier ministre. (Trad. Ioana Stancescu)

  • Retrospectiva săptămânii  08.02 – 14.02.2015

    Retrospectiva săptămânii 08.02 – 14.02.2015

    Preşedintele Klaus Iohannis, la Bruxelles



    România înţelege pericolul sporit al conflictului armat din Ucraina vecină şi se implică în soluţionarea acestuia, a declarat, la Bruxelles, preşedintele Klaus Iohannis, la prima sa participare la Consiliul European. El a subliniat că singura soluţie pentru criza ucraineană este cea politică, bazată pe dialog şi care urmăreşte încetarea vărsării de sânge. Avem speranţe reînnoite că respectarea independenţei, integrităţii teritoriale şi suveranităţii Ucrainei va deveni o prioritate pentru toţi participanţii la negocierile în format internaţional, inclusiv pentru Rusia, a afirmat înaltul oficial român. Preşedintele Iohannis a mai spus că la Consiliul European s-a adoptat, în numele României, o declaraţie referitoare la combaterea terorismului, menţionând că măsurile care vor fi decise trebuie aplicate fără diferenţe de tratament între statele membre Schengen şi cele non Schengen, aşa cum este cazul României. Această declaraţie pune accent pe asigurarea securităţii cetăţenilor, prevenirea radicalismului de orice fel şi cooperarea cu partenerii internaţionali ai UE. În marja Consiliului, şeful statului s-a întâlnit cu cancelarul german, Angela Merkel, şi cu omologul său ucrainean, Petro Poroşenko, cel ca l-a invitat pe preşedintele român să facă o vizită la Kiev. Tot săptămâna aceasta, preşedintele Iohannis a discutat, la Paris, cu omologul său francez, Francois Hollande. Agenda întâlnirii a fost dominată de parteneriatul strategic bilateral, situaţia din Ucraina şi evoluţiile economice din UE. De asemenea, şeful statului a discutat cu reprezentanţi ai comunităţii româneşti din Franţa.




    Premierul Victor Ponta, o importantă vizită la Washington



    Premierul român, Victor Ponta, aflat într-o vizită oficială în SUA, a reafirmat preocuparea Bucureştiului pentru întărirea cooperării cu Washingtonul în domeniul apărării. Ideea a fost exprimată în discuţia pe care premierul Ponta a avut-o cu secretarul american al aparării în funcţie în acel moment, Chuck Hagel, cel care, între altele, a apreciat contribuţia Romaniei la intervenţiile militare internaţionale, în special în Afganistan, şi excelenta colaborare bilaterală în aceste operaţiuni. Pe de altă parte, o misiune economică a Departamentului Comerţului din SUA va veni, în mai, în România, pentru a studia oportunităţi de afaceri în domeniul tehnologiei informatice şi al securităţii cibernetice – au stabilit premierul Ponta şi secretarul american al Comerţului, Penny Pritzker. Cei doi au evaluat si progresele făcute în aplicarea Planului de acţiune bilaterală de îmbunătăţire a mediului de afaceri în România. Într-o altă întâlnire importantă, cea cu directorul CIA, John Brennan, au fost subliniate progresele din cadrul Parteneriatului strategic România-SUA. Directorul CIA a apreciat relaţia de colaborare cu SRI şi SIE şi a lăudat rolul asumat de România în regiune. Vizita, a precizat Guvernul de la Bucureşti, a avut şi o importantă componentă economică. De altfel, Ponta a prezidat, la Washington, o masă rotundă organizată de American-Romanian Business Council.




    Justiţia şi politicienii



    Unul dintre cei mai influenţi politicieni români ai ultimului deceniu, Elena Udrea, fost ministru al dezvoltării regionale şi turismului, a fost arestată preventiv, după ce Înalta Curte de Casaţie şi Justiţie a admis propunerea procurorilor anticorupţie. Ea este acuzată, între altele, de trafic de influenţă, într-un mega-dosar judiciar în care sunt implicaţi mai mulţi foşti ministri şi în care sunt cercetate contracte cu licenţe IT destinate sistemului de educaţie. Anterior, plenul Camerei Deputaţilor a aprobat mai multe cereri pe numele Elenei Udrea de încuviinţare a începerii urmăririi penale şi, respectiv, de reţinere şi arestare, în condiţiile în care ea mai este anchetată într-un alt dosar cunoscut. Ca semn al influenţei şi notorietăţii sale, Udrea a fost cel mai apropiat colaborator al fostului preşedinte, Traian Băsescu, la a cărui succesiune a şi candidat, în noiembrie 2014. Tot săptămâna aceasta, Senatul a aprobat încuviinţarea începerii urmăririi penale faţă de un fost ministru al Economiei, Ion Ariton, acuzat de abuz în serviciu şi folosire a influenţei în scopul obţinerii de foloase necuvenite. În aceeaşi zi, Senatul a respins, însă, cererea formulată de procurori în cazul lui Varujan Vosganian, tot un ex-ministru al Economiei, acuzat de constituire de grup infracţional organizat, abuz în serviciu şi complicitate la delapidare. Controversatul vot intervine în contextul în care, în recentul raport pe justiţie al Comisiei Europene, Parlamentul de la Bucureşti a fost criticat fiindcă obstrucţionează anchetele judiciare. Votul din Senat a stârnit nemulţumirea şefului statului, Klaus Iohannis.




    Dezacorduri cu creditorii internaţionali



    Neîntelegerile asupra liberalizării preţului la gaze şi a privatizării unor companii energetice au făcut ca vizita la Bucureşti a delegaţiei creditorilor internaţionali – FMI, Banca Mondială şi Comisia Europeană – să se incheie fără obişnuita scrisoare de intenţie. Premierul Victor Ponta a declarat că liberalizarea ar însemna o creştere prea mare a tarifelor la gaze, atât pentru populaţie, cât şi pentru agenţii economici. În privinţa companiilor energetice vizate, Ponta a apreciat că restructurarea lor masivă ar duce, în câţiva ani, la reducerea semnificativă a acestui sector în România. Negocierile pe cele două teme restante vor fi reluate în aprilie, a precizat premierul.

  • 13.02.2015

    13.02.2015

    Crise ukrainienne — La Roumanie comprend le danger accru du conflit en Ukraine et œuvre pour y trouver une solution, a déclaré le président roumain Klaus Iohannis. Il a également souligné que la seule solution à la crise ukrainienne était de nature politique, fondée sur le dialogue et visant à mettre fin à cette guerre sanglante. Le président roumain a participé jeudi, à Bruxelles, au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement tenu au lendemain de l’annonce, à Minsk, de l’accord de cessez — le — feu en Ukraine. La lutte contre le terrorisme a également figuré à l’agenda du sommet. L’occasion pour Klaus Iohannis de mentionner que la Roumanie a soutenu les mesures portant sur la création des instruments nécessaires à la défense des citoyens de l’UE. Enfin, un autre sujet important débattu à Bruxelles a été le renforcement de l’Union économique et monétaire. Dans ce contexte, le président roumain a réaffirmé le souhait de Bucarest d’adopter la monnaie unique européenne.



    Diplomatie — En visite en Géorgie, le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, a eu ce vendredi matin des consultations avec son homologue de Tbilisi, Tamar Beruceaşvili. Bogdan Aurescu a réaffirmé que la Roumanie soutenait une solution pacifique aux conflits prolongés en Géorgie, qui respecte la souveraineté, l’intégrité territoriale et les frontières géorgiennes reconnues au niveau international. A son tour, le ministre géorgien a particulièrement apprécié le fait que la Roumanie a été le premier Etat membre de l’Union à ratifier les Accords d’association de la Géorgie avec l’UE, demandant en même temps l’expertise roumaine dans le processus de mise en ouvre de ces accords. Jeudi, le chef de la diplomatie roumaine a participé pour la 3e année consécutive au colloque international relatif au Programme annuel d’adhésion de la Géorgie à l’OTAN. La Roumanie est également le principal contribuable de l’UE à l’activité de la mission civile de l’UE à Tbilissi avec une équipe de 38 personnes. En même temps, la Géorgie est également le principal partenaire commercial de a Roumanie dans le Caucase du sud.



    Statistiques — En 2014, le PIB de la Roumanie a été de 2,9% plus élevé qu’en 2013, selon des estimations publiées vendredi par l’Institut national de la Statistique. Au 4e trimestre de l’année dernière, le PIB a été de 0,5% plus élevé qu’au trimestre antérieur. De même, le FMI prévoit pour la Roumanie une croissance économique de 2,7% cette année. Selon les données de l’Institut national de la statistique, en Roumanie, l’inflation annuelle a connu un nouveau minimum historique, soit de 0,41% en janvier 2015, par rapport à 0,83% fin 2014. A comparer avec décembre dernier, les prix de consommation ont augmenté de 0,43%, alors que leur croissance moyenne annuelle a été de 1% ces 12 derniers mois.



    Partenaires — Les Etats Unis comptent sur la Roumanie comme le partenaire de la région le plus fiable, a déclaré jeudi à Washington, le premier ministre Victor Ponta, à l’issue de ses entretiens avec le chef du Pentagone et le directeur de la CIA. Victor Ponta effectue une visite aux Etats — Unis dans le but déclaré d’attirer des investisseurs américains. Il a eu des pourparlers avec les représentants de plusieurs grandes compagnies américaines, ainsi qu’avec la secrétaire américaine du Commerce, Penny Pritzker. Résultat: une mission économique organisée par le Département américian du Commerce visitera la Roumanie au mois de mai. Selon les dernières données de la Banque Centrale de Roumanie, en 2013, les Etats — Unis occupaient la 13e place dans le classement des investisseurs étrangers de Roumanie.



    Militaires — A Curtea de Arges (ville du sud de la Roumanie) a lieu ce vendredi la cérémonie marquant le départ pour l’Afghanistan des militaires du 33e Bataillon de Chasseurs Alpins Posada, fait sa voir un communiqué du ministère roumain de la Défense. Leur mission sera d’assurer la protection de la base militaire de Kandahar et de conseiller les forces de sécurité locales. Les Chasseurs Alpins du Bataillon Posada ont déjà effectué 4 missions en Irak et en Afghanistan, précise le communiqué. En tant que membre de l’OTAN, la Roumanie participe depuis 2004 aux missions et opérations de l’Alliance, contribuant à la promotion, au renforcement et au maintien de la paix et de la stabilité régionale et globale.



    Chisinau — De nouvelles consultations sont prévues ce vendredi entre le président de la République de Moldova, Nicolae Timofti et les partis parlementaires, dans le but de désigner un nouveau candidat à la fonction de premier ministre. Jeudi, le Parelement de Chisinau a rejeté la candidature de Iurie Leanca, le premier ministre proposé par la coalition minoritaire formée de libéraux — démocrates et de démocrates et son équipe.

  • Questions  européennes, discutées au plus haut niveau

    Questions européennes, discutées au plus haut niveau

    Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a été présent, pour la première fois depuis le début de son mandat, au Conseil européen tenu à Bruxelles. La rencontre a été ciblée sur la crise ukrainienne, la lutte contre le terrorisme et la dette souveraine de la Grèce. Aux dires du président roumain, la première réunion de ce genre à laquelle il a participé s’est déroulée dans un contexte géopolitique extrêmement compliqué.



    Se référant à l’atmosphère tendue qui règne dans l’Ukraine voisine et au récent accord conclu à Minsk, Klaus Iohannis a souligné le fait que la Roumanie est consciente du danger accru que représente le conflit armé dans l’est ukrainien et qu’elle s’investit dans le règlement pacifique de celui-ci : “Je réaffirme ma conviction que l’unique solution à la crise ukrainienne est celle politique, qui repose sur le dialogue et vise à la cessation de cette guerre sanglante. Tout en accueillant avec confiance l’entente des deux parties, nous sommes conscients du fait qu’il y a encore des tensions et des points sensibles que l’on ne saurait dépasser autrement que par le biais de la volonté politique et en restant unis. ”



    Et lui d’ajouter qu’à l’instar des autres leaders européens, il ne se laisse par berner par l’illusion que les choses seront respectées au pied de la lettre, d’autant plus que bien des stipulations du récent accord de Minsk figuraient aussi dans le précédent, conclu en septembre. En marge du Conseil européen, le chef de l’Etat roumain s’est entretenu avec son homologue de Kiev, Petro Porochenko, à la demande de ce dernier, pour discuter des relations bilatérales et de sujets régionaux. Poroşenko a remercié Klaus Iohannis pour son soutien ferme à l’Ukraine. Il lui a également lancé l’invitation d’effectuer une visite à Kiev, invitation acceptée par le leader de Bucarest.



    Un autre sujet majeur ayant dominé l’agenda du Conseil européen a été la lutte contre le terrorisme. Le président Iohannis a déclaré que depuis les récents attentats de France, les mesures antiterroristes revêtaient de nouvelles dimensions et portées politiques. Il a par ailleurs affirmé qu’il fallait éviter l’apparition de nouvelles barrières, en ce sens que ces mesures devraient être mises en place à l’intérieur de l’UE sans faire de distinction entre pays membres et non membres de l’espace Schengen. Klaus Iohannis a, dans ce contexte, rappelé l’adoption d’une déclaration concernant les mesures censées combattre le terrorisme, assurer la sécurité des citoyens, prévenir la radicalisation des individus et permettre la coopération avec les partenaires internationaux.



    Bucarest appuie y compris la collaboration avec les pays situés en dehors de l’UE, afin de contrecarrer ces menaces, en valorisant au maximum le cadre déjà existant. Un troisième thème dominant du Conseil européen de Bruxelles a été la situation de la dette souveraine de la Grèce, question qui n’a pas recueilli le consensus des leaders des 28 et des autorités hellènes. Les ministres des finances de la zone euro et les représentants d’Athènes devraient reprendre lundi leurs pourparlers au sujet de la restructuration de l’immense dette extérieure de ce pays, vu que le programme d’aide à la Grèce expire fin février.


    (trad. Mariana Tudose)






  • Probleme europene, discutate la nivel înalt

    Probleme europene, discutate la nivel înalt

    Preşedintele român, Klaus Iohannis, a participat, la Bruxelles, la primul său Consiliu European de la preluarea mandatului, un Consiliu dominat de criza din Ucraina, lupta împotriva terorismului şi situaţia datoriei Greciei. După cum mărturisea chiar şeful statului, acest prim Consiliu European la care a luat parte s-a desfăşurat într-un context geo-politic extrem de complicat. Referindu-se la situaţia tensionată din Ucraina vecină şi recentul acord de la Minsk, preşedintele a declarat că România înţelege pericolul sporit al conflictului armat din estul acestei ţări şi se implică în soluţionarea lui pe cale politică.


    Klaus Iohannis: Reiterez convingerea că singura soluţie pentru criza ucraineană este cea politică, bazată pe dialog şi care urmăreşte încetarea vărsării de sânge. Primim înţelegerea cu încredere, dar suntem conştienţi că rămân tensiuni şi puncte sensibile pe care nu le putem rezolva fără voinţă politică şi fără să rămânem uniţi”.



    Iohannis spune, însă, că atat el cât şi alţi lideri europeni nu îşi fac iluzii că de acum totul se va respecta, având în vedere că o parte din prevederile stipulate au fost prevăzute şi în precedentul acord de la Minsk, din septembrie.



    In marja Consiliului, şeful statului român s-a întâlnit cu omologul său de la Kiev, Petro Poroşenko, la solicitarea acestuia, pentru a discuta despre relaţiile bilaterale şi chestiuni de ordin regional. Poroşenko i-a mulţumit lui Klaus Iohannis pentru poziţia fermă de susţinere a Ucrainei şi l-a invitat să facă o vizită la Kiev, propunere acceptată de liderul de la Bucureşti.



    Un alt subiect major care a dominat agenda Consiliului European a fost lupta împotriva terorismului. Preşedintele Iohannis a spus că măsurile antiteroriste capătă o nouă dimensiune şi relevanţă politică după atentatul din Franţa, dar a atras atenţia că ele nu trebuie să creeze noi bariere, ci trebuie aplicate în interiorul UE, fără diferenţe între ţările din spaţiul Schengen şi cele din afara lui. El a precizat că a fost adoptată o declaraţie privind măsurile de combatere a terorismului care vizează securitatea cetăţenilor, prevenirea radicalismului, cooperarea cu partenerii internaţionali. Bucureştiul susţine inclusiv cooperarea cu partenerii din afara UE, pentru contracararea acestor ameninţări, utilizând la maxim cadrul deja existent.




    Un alt treilea subiect important a fost situaţia datoriei Greciei, capitol la care liderii europeni si autoritatile elene nu au reuşit să ajungă la un acord. Miniştrii de finanţe din zona euro şi reprezentanţii Atenei vor relua luni negocierile privind restructurarea datoriei imense a acestei ţări, înainte ca programul de ajutor al Greciei să expire, la sfârşitul lunii.

  • 12.02.2015 (mise à jour)

    12.02.2015 (mise à jour)

    Visite — Le président roumain Klaus Iohannis participe à Bruxelles à la réunion des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, ciblée sur la lutte contre le terrorisme et la situation en Grèce dont le gouvernement continue à refuser la mise en place des mesures d’asutérité imposées par le FMI et l’UE. Le président Klaus Iohannis s’est entretenu jeudi matin avec le président du Parti populaire européen, Joseph Daul de la situation géopolitique actuelle dans le contexte des négociations de paix déroulées, à Minsk. Les discussions ont porté également sur la politique intérieure de la Roumanie depuis l’installation de Iohannis à la tête du pays.



    Vote — Le Ministère roumain des Affaires Etrangères a pris acte jeudi du fait que le Parlement de Chisinau a échoué dans sa tentative d”investir un nouveau gouvernement à la tête de la république. La diplomatie de Bucarest affirme que les forces pro-européennes moldaves devraient être solidaires et responsables afin de créer une alliance solide censée continuer le processus d”intégration européenne. L’équipe gouvernementale proposée par le premier ministre désigné, le libéral-démocrate, Iurie Leanca, n’a pas reçu le vote de confiance du Parlement. Les seules 42 voix favorables sur les 51 nécessaires sont venues de la part de la coalition minoritaire formée du Parti libéral démocrate et du Parti démocrate, tandis que les libéraux et les communistes ont refusé de soutenir le nouveau gouvernement. Aux termes de la Loi fondamentale du pays, le président de la République désignera un nouveau chef de gouvernement. Si celui-ci est rejeté par le Parlement, le chef de l’Etat doit dissoudre le Législatif et annoncer des élections anticipées.



    Justice — Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a écrit sur sa page fb s’attendre à ce que le Sénat approuve la demande des procureurs de la Direction nationale anti-corruption de lancer des poursuites pénales contre l’ex ministre libéral de l’Economie, Varujan Vosganian, accusé d’avoir constitué un groupe criminel organisé, d’abus de fonction et de complicité à dilapidation. Iohannis a précisé que par sa décision de rejeter la demande des procureurs, la Chambre supérieure du Parlement a montré avoir mal compris le besoin de changement en faveur duquel il s’est prononcé à plusieurs reprises. Selon Iohannis, la justice ne peut prendre qu’une seule mesure et chacun d’entre nous doit respecter la loi quelle que soit la fonction qu’il occupe. En échange, le Sénat a approuvé jeudi la demande de lancer des poursuites pénales contre l’ex ministre de l’Economie, le démocrate-libéral Ion Ariton, accusé d’abus de fonction et d’avoir usé de son influence pour une prise illégale d’intérêts.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis Monica Niculescu rencontre jeudi l’Espagnole Carla Suarez Navarro, dans les huitièmes de finale du tournoi d’Anvers, en Belgique. Monica Niculescu et sa compatriote, Simona Halep, numéro 2 mondial après Serena Williams ont intégré le tableau principal du tournoi WTA de Dubai qui débute lundi et dont les prix totalisent plus de 2 millions de dollars. Une autre Roumaine sera en qualifications. Il s’agit de Alexandra Dulgheru, 95ème mondiale.



    Météo- Il continuera à faire doux en Roumanie. Le ciel demeura variable et plutôt dégagé. Les températuresiront de –2 à 9 degrés.



  • 11.02.2015 (mise à jour)

    11.02.2015 (mise à jour)

    Visite – Après sa visite officielle à Paris de mardi, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, s’est rendu ce mercredi à Bruxelles pour participer au sommet de jeudi du Parti populaire européen et à la réunion informelle du Conseil européen. Lors de sa visite à Paris, Iohannis a rencontré son homologue, François Hollande, et des représentants de la diaspora roumaine.


    Investissements – Le premier ministre roumain Victor Ponta a entamé une visite aux Etats — Unis afin d’attirer des investisseurs. Le chef du gouvernement roumain aura des entretiens avec le secrétaire américain au Commerce et avec des représentants du milieu des affaires. Et le chef du gouvernement de Bucarest de déclarer avant de partir qu’il voudrait faire de son mieux afin de promouvoir les opportunités d’investissements en Roumanie dans le maximum de domaines possibles. Il a demandé aux ministres de son cabinet responsables du secteur économique d’éliminer les barrières administratives et bureaucratiques pour rendre la Roumanie plus attrayante pour les investisseurs américains. Selon les dernières données fournies par la Banque centrale roumaine, les investissements américains se sont contractés en 2013 de 800 millions d’euros, ce qui a placé les Etats-Unis en treizième position dans le classement des principaux investisseurs étrangers, avec des investissements directs de seulement un milliard d’euros.


    Justice – La Haute Cour de Cassation et de Justice de Bucarest examine mercredi la proposition formulée par les procureurs anti-corruption de placer en détention provisoire la députée Elena Udrea, ex ministre roumaine du Développement régional et du Tourisme. Auparavant, elle avait été accusée de blanchiment d’argent et trafic d’influence et placée en garde à vue. Ce mercredi encore, le plénum du Sénat a examiné la demande des procureurs anti-corruption de démarrer les poursuites pénales contre les parlementaires Ion Ariton et Varujan Vosganian, deux anciens ministres de l’Economie accusés de corruption. Le vote est prévu jeudi.


    Coopération — La Roumanie, la Bulgarie, la Hongrie et la Grèce envisagent de promouvoir au niveau européen un projet d’interconnexion des réseaux gaziers, Aegean Baltic Corridor, pour lequel les pays concernés espèrent obtenir des fonds communautaires, selon le ministre roumain de l’Energie, Andrei Gerea. Le projet se propose d’interconnecter les systèmes de transport gazier de Grèce, Roumanie, Bulgarie, Pologne, République Tchèque, Slovaquie et Hongrie afin d’accroître la sécurité de l’alimentation en gaz naturel de l’Europe centrale et de l’Est. Le responsable roumain a participé à Sofia à une réunion ciblée sur l’interconnexion régionale dans ce domaine. Les pourparlers ont porté sur les perspectives de l’approvisionnement régional en gaz naturel et les solutions à court terme par rapport à l’interconnexion gazière. La Roumanie se remet principalement à sa propre production pour s’assurer le nécessaire de gaz, mais elle importe aussi de Russie. Selon le gouvernement de Bucarest, la Roumanie n’aura plus besoin d’importer du gaz à partir de 2020 quand elle espère démarrer les extractions en Mer Noire.

  • Răspuns european la terorism

    Răspuns european la terorism

    Europenii au decis să înroleze Turcia majoritar musulmană şi ţările arabe în lupta lor împotriva terorismului. Decizia survine după recentele atentate de la Paris, după valul de acţiuni din mai multe state ale Uniunii împotriva unor celule islamiste aflate pe teritoriile lor, dar şi pe fondul revoltelor din lumea musulmană generate de apariţia, în Franţa, a noi caricaturi cu profetul Mahomed. Or, în acest context, cu prilejul reuniunii de luni, de la Bruxelles, a miniştrilor comunitari de externe, Uniunea Europeană a anunţat că pregăteşte proiecte imediate de colaborare cu Turcia, Egipt, Algeria, Yemen şi cu ţările din Golf.



    Este vorba de stabilirea de ataşaţi de securitate în toate delegaţiile Uniunii Europene din aceste state, precum şi de îmbunătăţirea comunicării cu populaţiile arabe din Europa şi cu comunitatea arabă din întreaga lume. Nu trebuie uitat că primele victime ale terorismului sunt musulmanii şi ţările arabe. Este nevoie, în consecinţă, de dialog şi conlucrare pentru a se evita percepţia că am asista la un şoc al civilizaţiilor — s-a mai spus la Bruxelles. De aceea, lupta anti-teroristă nu este doar militară sau securitară; ea trebuie dusă şi la nivel intelectual, cultural, religios şi mediatic.



    De altfel, în viziunea şefului diplomaţiei române, Bogdan Aurescu, cauzele terorismului la nivel european trebuie combătute şi prin soluţionarea problemelor de integrare ale comunităţii musulmane:


    Este necesar să fie gândite programe şi iniţiative alternative care să aibă în vedere tocmai aceste probleme care ţin de integrarea economică, socială, culturală a comunităţilor care sunt vulnerabile la radicalizare şi respectiv recrutare în cadrul unor iniţiative teroriste.



    Apoi, printre măsurile prioritare avute în vedere de europeni după atacurile sângeroase din capitala franceză se numără o mai bună coordonare în materie de schimb de informaţii şi servicii secrete, atât în interiorul Uniunii Europene, cât şi în exterior. Se urmăreşte, totodată, înăsprirea controalelor la intrarea în spaţiul Schengen, contracararea traficului de arme şi relansarea discuţiilor privind crearea unui registru comun al pasagerilor din transportul aerian, pentru a-i detecta pe eventualii terorişti jihadişti care se întorc radicalizaţi în Europa să comită atentate.



    Parlamentul European blochează acest proiect de lege din 2011, cerând garanţii privind protecţia datelor cu caracter personal. Toate măsurile ce vor fi decise — atrage atenţia diplomaţia de la Bucureşti — trebuie să aibă în vedere respectarea drepturilor şi libertăţilor fundamentale, precum şi realizările procesului de integrare europeană, mai ales libertatea de circulaţie în Uniunea Europeană.

  • La semaine du 12 au 17 janvier 2015

    La semaine du 12 au 17 janvier 2015

    Accord politique sur la Défense



    Le nouveau président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a obtenu l’accord de tous les partis politiques parlementaires sur une allocation budgétaire annuelle d’au moins 2% du PIB pour la Défense, entre 2017 et 2027. Cette décision, inscrite ce mardi dans un document officiel, a été arrêtée sur la toile de fond de la crise en cours en Ukraine voisine. Membre de l’UE et de l’OTAN, Bucarest ne doit pas s’appuyer uniquement sur ses alliés pour assurer sa propre sécurité, déclare Klaus Iohannis : « C’est notre devoir de traiter la situation dans la région en faisant preuve de maturité et de montrer que nous sommes une nation responsable. C’est pourquoi nous avons décidé qu’il fallait fournir à l’Armée roumaine les moyens qui lui sont nécessaires pour les programmes de formation et de dotation avec des équipements modernes. »



    De l’avis du président Iohannis, cette mesure est censée assurer la prédictibilité des dépenses militaires, surtout pour ce qui est de la formation du personnel et du déroulement des programmes stratégiques de dotation.



    Première visite officielle à Bruxelles du président roumain Klaus Iohannis.



    La décision de la Roumanie de majorer le budget de l’armée a été salué par le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg dans le cadre d’une réunion avec le chef de l’Etat roumain Klaus Iohannis. Celui-ci a effectué une visite officielle à Bruxelles, la première depuis son investiture. M. Iohannis a obtenu l’appui des institutions européennes à l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen, un objectif de politique extérieure pour lequel Bucarest remplit tous les critères demandés, mais qu’il n’a toujours pas réalisé. Celui-ci est dépend des progrès enregistrés par la réforme de la justice roumaine. Le président Iohannis a également rencontré le président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker sur le Mécanisme de coopération et de vérification, quelques jours avant la publication d’un nouveau rapport sur la Justice roumaine.



    Klaus Iohannis : « Avec le président de la Commission, nous avons convenu que la situation nous encourage à dire que, durant nos mandats respectifs, nous allons réussir à finaliser ce processus, car la Roumanie a fait des progrès substantiels pour ce qui est du renforcement des institutions de lEtat et de lEtat de droit, la mise en œuvre des réformes structurelles et lindépendance de la justice. »



    Le directeur du Service de renseignement intérieur, George Maior, s’exprime sur la possibilité d’attentats en Roumanie



    En Roumanie, il n’y a pas pour l’instant de risque majeur d’attentat terroriste ; c’est la raison pour laquelle le Renseignement intérieur n’a pas trouvé nécessaire d’élever le niveau d’alerte suite aux récents attentats produits en France. Il a pris en échange plusieurs mesures supplémentaires pour mieux défendre des cibles potentielles ; cela porte, entre autres, sur un contrôle renforcé aux frontières et sur un tableau informationnel national plus détaillé — a déclaré le directeur du Service de Renseignement Intérieur. Aux dires de George Maior, plusieurs attentats ont été également déjoués en Roumanie et d’autres attentats terroristes se produiront en Europe. Les services secrets européens sont préparés à affronter le niveau de terrorisme actuel, mais la sécurité absolue n’existe pas car, des fois, la prévention est impossible, affirme George Maior, directeur du Service de Renseignement Intérieur.



    Partenaires stratégiques de la Roumanie en visite à Bucarest



    Des représentants importants de deux partenaires stratégiques de la Roumanie, à savoir les Etats-Unis et la Grande Bretagne, se sont rendus cette semaine à Bucarest. Les pourparlers des responsables roumains avec Victoria Nuland, adjointe au secrétaire d’Etat américain pour l’Europe et l’Eurasie, ont été ciblés sur le Partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis, notamment sur son élargissement au niveau économique, non seulement militaire. A cette occasion, le président roumain Klaus Iohannis a encouragé la présence des compagnies américaines sur le marché roumain. Pour sa part, Victoria Nuland a souligné les progrès importants enregistrés par Bucarest en justice et dans la lutte contre la corruption. Le ministre britannique des AE, Philip Hammond, a effectué lui aussi une visite officielle en Roumanie cette semaine. Il s’est entretenu avec son homologue roumain Bogdan Aurescu sur la lutte contre le terrorisme. L’occasion pour Bucarest de souligner qu’il était important pour tous les pays membres de l’UE de respecter le principe de la libre circulation de la main d’œuvre à l’intérieur de l’espace communautaire.



    Priorités de développement de l’infrastructure routière en Roumanie



    Le ministre roumain des transports, Ioan Rus, a présenté les priorités de développement de l’infrastructure routière 2015 — 2016 et le Plan Général de Transport à l’horizon 2030. Environ 700 km d’autoroute sont fonctionnels à l’heure actuelle en Roumanie, qui se classe en queue de peloton en Europe du Sud-Est, en matière de densité des routes. Selon le ministre Ioan Rus, la Roumanie aura 50 km d’autoroute de plus cette année et 200 km de plus en 2016. Ces dernières années, le manque d’argent n’a pas été la principale cause du faible développement du réseau routier, mais plutôt les projets insuffisants et mal structurés, a affirmé le ministre. Le Plan général de Transport de la Roumanie vise la construction, d’ici 2030, de plus de 700 km d’autoroute et de quelque 1.800 km de routes express, des projets évalués à près de 30 milliards d’euros.



    Le 15 janvier — La Journée de la Culture nationale



    C’est en 2010 que le 15 janvier — date de naissance, il y a 165 ans, du poète national de la Roumanie Mihai Eminescu, a été aussi déclaré Journée de la Culture nationale. Depuis, les deux fêtes sont marquées, chaque année, par des réunions solennelles, concerts, expositions, lancements de livres ou projections de films organisés dans toutes les institutions culturelles du pays et dans les centres culturels roumains de l’étranger.



    Dans une interview à Radio Roumanie, le ministre de la Culture, Ioan Vulpescu, rappelait le sous-financement chronique de la culture ; à son avis, une solution serait l’élaboration d’une stratégie nationale pour ce domaine particulier: « 25 ans sont passés depuis la Révolution et une telle stratégie n’existe toujours pas — une stratégie qui ne soit pas rythmée par les cycles électoraux et qui promeuve, à l’intérieur et à l’extérieur de nos frontières, les valeurs de la culture et de la civilisation roumaines. »



    La culture roumaine a un besoin vital de cohérence et de créativité, de management de haut niveau et d’une gestion optimale de ses ressources de compétences, ajoute le titulaire du portefeuille ministériel de la Culture. (Trad. Ileana Taroi, Valentina Beleavski)

  • Le président roumain, Klaus Iohannis, dans la capitale de l’Europe

    Le président roumain, Klaus Iohannis, dans la capitale de l’Europe

    Fraîchement installé à la tête de lEtat roumain, le président Klaus Iohannis sest rendu ces jeudi et vendredi à Bruxelles pour sentretenir avec les responsables communautaires et ceux de lAlliance nord-atlantique. Avant ce voyage, Klaus Iohannis affirmait dailleurs que la consolidation de lintégration européenne de la Roumanie, de même que le renforcement du statut de Bucarest en tant que membre de lOTAN étaient une priorité de son mandat, des propos quil a tenu aussi devant ses interlocuteurs – le président de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, le président du Conseil européen, Donald Tusk, et le secrétaire général de lAlliance, Jens Stoltenberg.



    Avec eux, le président roumain a évoqué le passage de la Roumanie à leuro, lamélioration de labsorption des fonds structurels mis à la disposition du pays ainsi que laccord visant une enveloppe budgétaire plus étoffée pour la Défense roumaine. Avec Jean-Claude Junker, Klaus Iohannis a discuté tout particulièrement de lentrée de la Roumanie dans lespace Schengen de libre circulation, une démarche appuyée par le chef de lexécutif européen, mais qui est soumise à des conditions strictes et précises – à savoir au progrès des réformes en justice, attentivement suivies par le Mécanisme européen de coopération et de vérification.



    A ce sujet, le président roumain affirmait: “Dans quelques jours un autre rapport du Mécanisme sera rendu public. Avec le président de la Commission, nous avons convenu que la situation nous encourage à dire que, durant nos mandats respectifs, nous allons réussir à finaliser ce processus, car la Roumanie a fait des progrès substantiels pour ce qui est du renforcement des institutions de lEtat et de lEtat de droit, la mise en œuvre des réformes structurelles et lindépendance de la justice.”



    Présente aux pourparlers de Jean-Claude Junker avec Klaus Iohannis, la commissaire européenne aux politiques régionales, la Roumaine Corina Creţu, a rappelé que la Commission avait mis en place un groupe de travail chargé dassister techniquement les pays membres ayant un faible taux dabsorption des fonds communautaires, dont la Roumanie.



    Corina Creţu: “Nous allons nous rendre sur place dans tous ces Etats membres. Nous avons dailleurs un dialogue permanent avec eux afin de pouvoir mettre à profit maximum les onze mois qui restent jusquen décembre 2015, dernier mois durant lequel on peut encore avoir accès aux financements alloués pour la période 2007-2013”, a dit la commissaire aux politiques régionales.



    A noter encore quaprès Bruxelles, le président roumain, Klaus Iohannis, doit se rendre la semaine prochaine en France et en Allemagne, les deux pays qui constituent le moteur de lUE. (trad Andrei Popov)

  • A la une de la presse roumaine – 16.01.2015

    A la une de la presse roumaine – 16.01.2015

    Plusieurs sujets sont vivement débattus ce vendredi dans la presse roumaine écrite : avec l’appréciation sans précédent de la monnaie suisse et ses conséquences sur l’économie roumain, la visite à Bruxelles du nouveau chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis et la nécessite d’adopter des lois permettant l’accès et le stockage les données des utilisateurs d’Internet et de la téléphonie mobile.


  • Preşedintele României la Bruxelles

    Preşedintele României la Bruxelles

    Preşedintele român Klaus Iohannis a ales să facă, joi şi vineri, ceea ce s-ar numi “vizita de prezentare” la instituţiile europene şi la sediul NATO din Bruxelles. După 8 ani de apartenenţă la Uniunea Europeană şi 11 de prezenţă în Alianţa Nord-Atlantică, şeful statului declara, înainte de întrevederile cu preşedintele Comisiei Europene, Jean Claude Juncker, cu preşedintele Consiliului European, Donald Tusk, şi cu secretarul general al NATO, Jens Stoltenberg, că aprofundarea integrării europene a României este o prioritate a mandatului său. La fel şi necesitatea ca Bucureştiul să îşi ia în primire mai bine rolul de membru al NATO.



    Dezideratul adoptării de către România a monedei unice euro, creşterea gradului de absorbţie a fondurilor europene şi acordul politic încheiat la Bucureşti privind creşterea finanţării pentru Apărare au fost temele abordate în cadrul discuţiilor pe care Klaus Iohannis le-a avut cu preşedintele Comisiei Europene, Jean-Claude Juncker.



    Şeful statului a discutat, totodată, cu liderul european despre aderarea României la spaţiul Schengen, pe care acesta din urmă o sprijină. Autorităţile române urmăresc de mai multă vreme acest obiectiv, condiţionat, însă, de progresele reformei în justiţie, monitorizate prin intermediul Mecanismului de Cooperare şi Verificare, referitor la care Klaus Iohannis a declarat: Peste câteva zile doar vom avea un nou raport pe această speţă. Am căzut de acord că acest lucru ne încurajează să spunem că, în următorii ani, pe timpul mandatelor noastre, vom finaliza această procedură cu succes, fiindcă România a făcut progrese semnificative în consolidarea instituţiilor statului, în implementarea reformelor structurale, în consolidarea statului de drept şi consolidarea independenţei justiţiei.



    Prezentă la discuţiile lui Klaus Iohannis cu Jean-Claude Juncker, comisarul european pentru politici regionale, românca Corina Creţu a precizat că la nivelul Comisiei Europene a fost creat un grup de lucru pentru a acorda asistenţă tehnică statelor membre care au o rată scăzută de absorbţie a fondurilor comunitare, deci inclusiv României. Corina Creţu: Vom vizita aceste state membre. Suntem într-un dialog permanent cu ele pentru a utiliza la maximum cele 11 luni care au rămas până în decembrie 2015, când este ultima lună în care se pot accesa bani pentru perioada bugetară 2007-2013.”



    Nu în ultimul rând, pe lista anunţurilor făcute la Bruxelles se numără şi vizita combinată pe care preşedintele Klaus Iohannis o va face, luna viitoare, în Franţa şi Germania, motorul Europei.