Tag: Bruxelles

  • 15.01.2015

    15.01.2015

    Iohannis — Le président roumain Klaus Iohannis se rend aujourd’hui à Bruxelles pour sa première visite aux institutions européennes en tant que président de la Roumanie. Il rencontrera le président de la Commission européenne, Jean Claude Juncker et celui du Conseil européen, Donald Tusk, avant de parler demain avec le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Avant son départ de Bucarest, le président Iohannis a déclaré qu’il souhaitait évoquer aussi les pas que la Roumanie devrait suivre afin d’approfondir son intégration européenne — un objectif prioritaire de son mandat. L’amélioration du taux d’absorption des fonds communautaires et la perspective d’une levée du monitoring de la Justice roumaine figurent parmi les sujets à l’agenda de la rencontre.



    Fonds — 8 Etats membres de l’UE, dont la Roumanie, qui ont un taux d’absorption des fonds européen inférieur à 60% seront aidés à investir une grande partie de cet argent, a déclaré la commissaire européenne aux politiques régionales, la Roumaine Corina Cretu. Elle a déjà rassemblé un groupe de travail pour améliorer le taux d’absorption de ces pays — Roumanie, Bulgarie, République Tchèque, Croatie, Hongrie, Slovaquie, Slovénie et Italie. Le fonds de cohésion est destiné aux Etats membres dont le revenu national brut par habitant est inférieur à une tranche de 90% de la moyenne de l’Union. Ses priorités sont le développement du réseau paneuropéen de transport. La commission européenne vient de décider d’accorder à la Roumanie 305,7 millions d’euros du fonds de cohésion pour couvrir 85% des coûts de construction d’un secteur de l’autoroute du Soleil, qui relie la capitale à la côte de la Mer Noire.



    BERD — La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) enregistrera pour l’année 2014 ses premières pertes annuelles d’après la crise financière mondiale en raison des turbulences en Russie et Ukraine, a déclaré le vice-président de la BERD, Andras Simor, cité par Reuters. La cause, selon Simor serait la baisse de la valeur des investissements de la BERD en Russie, sur fond de dépréciation du rouble. La Russie est la principale zone d’activité de la BERD, qui y a fait des investissements de près de 6 milliards d’euros. La Roumanie occupe la 6e place au classement des plus importants bénéficiaires des financements de la BERD, après la Turquie, l’Ukraine, la Russie, la Pologne et l’Egypte. L’année dernière, la banque a majoré ses investissements en Roumanie de 16,5%, jusqu’à 592 millions d’euros, même si le nombre des projets financés a baissé à 26, alors que l’année précédente ils étaient 32.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Andreea Mitu (23 ans, 116e mondiale) a battu la française Claire Feuerstein jeudi dans les qualifications au tableau principal de l’Australian Open, premier Grand Chelem de l’année, qui débute lundi à Melbourne. Pour la prochaine étape, Mitu affrontera la japonaise Hiroko Kuwata. Les deux autres Roumaines figurant au tableau de cette étape de la compétition, Patricia Tig et Ana Bogdan, ont perdu les matchs de début. La Roumaine Simona Halep, numéro trois mondial, a été désignée troisième favorite à Melbourne.



    Culture – Le ministre roumain des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu a exhorté aujourd’hui les Roumains se trouvant au dehors des frontières du pays à préserver les valeurs de la culture roumaine et le symbole des aspirations nationales, le poète Mihai Eminescu. Le ministre Aurescu a transmis ce message à l’occasion de la Fête de la culture nationale qui coïncide avec le 165e anniversaire de la naissance du poète Mihai Eminescu, un des derniers représentants du romantisme européen. Le ministère roumain des affaires étrangères rappelle que chaque année les missions diplomatiques et consulaires de Roumanie, mais aussi les instituts culturels roumains du monde organisent des évènements consacrées à cette fête. L’anniversaire de Mihai Eminescu est officiellement célébré aussi en République de Moldova et dans les communautés roumaines de l’étranger.



    Météo — Températures plutôt élevées pour cette période de l’année sur la plupart du pays. Le ciel est variable sur le sud-ouest. Quelques précipitations mixtes sont signalées sur le centre, le nord et l’est du territoire. Le mercure des thermomètres va de 1 à 11 degrés. 2 degrés en ce moment à Bucarest.

  • A la une de la presse roumaine – 15.01.2015

    A la une de la presse roumaine – 15.01.2015


    L’activité très fournie du chef de l’Etat roumain est très commentée par les médias roumains en ligne ce jeudi. En feuilletant la presse électronique du pays, on peut également apprendre quoi faire en cas de calamité naturelle.


  • Decizii la Bruxelles

    Decizii la Bruxelles

    Liderii Uniunii Europene, reuniţi la Bruxelles, au decis, la propunerea Comisiei Europene, să înfiinţeze Fondul european pentru investiţii strategice, al cărui buget se va ridica la 315 milarde de euro. El va fi deschis contribuţiilor din partea statelor membre, direct sau prin intermediul băncilor naţionale de promovare economică. Banca Europeană de Investiţii va începe proiectul utilizând propriile fonduri, începând cu ianuarie 2015. Parlamentul European trebuie să elaboreze legislaţia necesară până în iunie anul viitor, astfel ca fondurile necesare să poată fi activate încă de la jumătatea lui 2015.



    Potrivit corespondentului Radio România în capitala Belgiei, care-l citează pe artizanul creării Fondului, preşedintele Comisiei Europene, Jean Claude Junker, niciun stat nu a exclus participarea, la început, cu capital. Multe state au lăsat să se întrevadă că ar putea contribui, în funcţie de ceea ce va propune Comisia Europeană. În acelaşi timp, însă, există şi state precum Germania reticente în privinţa eficienţei acestui proiect. Un al doilea subiect al reuniunii a fost strategia pe termen lung a Uniunii Europene faţă de Rusia.



    Noul preşedinte al Consiliului European, Donald Tusk, a afirmat că situaţia financiară dificilă a Ucrainei, dar şi a Rusiei, nu este o chestiune de câteva zile sau de săptămâni şi că, la nivelul statelor membre, există solidaritate privind necesitatea unei strategii pe termen lung.



    Totodată, şefii de stat sau de guvern au salutat deciziile Ucrainei pentru reforme politice şi s-au declarat pregătiţi să decidă noi măsuri împotriva Rusiei, dacă va fi nevoie. O serie de măsuri anunţate anterior au fost, deja, aprobate la summit. Este vorba despre interzicerea, din 20 decembrie, a tuturor investiţiilor europene în Crimeea şi interzicerea serviciilor de turism europene în Crimeea şi Sevastopol.



    În plus, din martie anul viitor, navele europene de croazieră nu vor mai putea face escală în porturile din Peninsula Crimeea, cu excepţia situaţiilor de urgenţă.



    În contextul impunerii acestor măsuri, Înaltul reprezentant al Uniunii Europene pentru politici externe, Federica Mogherini, l-a îndemnat pe preşedintele Rusiei, Vladimir Putin, să adopte o schimbare radicală în atitudinea sa faţă de Ucraina, ţară unde Moscova îi susţine pe separatiştii pro-ruşi.



    La summit, România a fost reprezentată, pentru ultima dată, de Traian Băsescu; acestuia ii expiră, pe 21 decembrie, mandatul de şef al statului. El a declarat, între altele, că România susţine creşterea nivelului de sancţiuni împotriva Moscovei.

  • 17.11.2014

    17.11.2014

    Elections – Le candidat de la principale force politique de l’opposition de Roumanie, l’Alliance chrétienne libérale (de centre-droit), Klaus Iohannis, s’est adjugé la victoire au second tour de l’élection présidentielle roumaine. Selon le Bureau électoral central, après le dépouillement centralisé des urnes dans 99,07% des bureaux de vote, Iohannis, actuellement maire de la ville de Sibiu (centre) a obtenu 54,50% des suffrages, par rapport aux 45,50% pour son contre-candidat, le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, proposé par l’alliance formée par le Parti Social Démocrate, l’Union Nationale pour le Progrès de la Roumanie et le Parti Conservateur, au pouvoir. Victor Ponta a reconnu sa défaite, il a félicité Klaus Iohannis et a déclaré qu’il ne démissionnerait pas de ses fonctions de premier ministre. Dans le pays, selon le Bureau électoral central, la présence aux urnes a été de près de 64%, soit la plus importante depuis 1990, lorsque les premières élections présidentielles post-communistes ont eu lieu. Pour les analystes politiques, la victoire du candidat de l’Alliance chrétienne libérale est considérée comme une surprise, alors qu’au premier tour, le 2 novembre dernier, Iohannis a reçu 30% des voix, par rapport aux 40% en faveur du premier ministre Ponta. Le mandat de l’actuel chef de l’Etat, Traian Bàsescu, s’achève le 21 décembre.



    Diaspora – Suite à une mobilisation aux urnes sans précédent, environ 379 mille Roumains de la diaspora ont voté dans le second tour du scrutin présidentiel, face à 161 mille au premier tour. Selon les chiffres rendus publics par le Bureau électoral central, après le dépouillement centralisé des urnes de 93,87% des bureaux de vote de l’étranger, 96 mille électeurs ont voté en Italie et 83 mille en Espagne, soit les pays qui accueillent les plus nombreuses communautés roumaines de l’étranger. Plus de 35 mille Roumain ont voté en République de Moldova, suivie par le Royaume Uni avec 25 mille, les Etats-Unis et l’Allemagne avec 17 mille, la France avec 16 mille et la Belgique avec 13 mille personnes. Les autorités de Bucarest ont pris des mesures censées simplifier le processus électoral sans ouvrir pourtant de nouveau bureaux de vote. Dans de nombreuses villes européennes, des milliers de Roumains ont formé de longues files d’attentes devant les bureaux de vote. Une partie d’entre eux n’ont pas réussi à exercer leur droit. A Turin et Paris, lors de petites protestations spontanées des Roumains mécontents, les forces de l’ordre ont recouru au gaz lacrymogène. Les communautés roumaines de la diaspora ont critiqué de nouveau les défaillances d’organisation du processus électoral. Des protestations de solidarité avec la diaspora ont rassemblé des milliers de Roumains à Bucarest et dans les principales villes du pays.



    Réunion – La Roumanie sera représentée par le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, George Ciamba, à la réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats de l’UE, qui a lieu aujourd’hui à Bruxelles. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, parmi les thèmes en débat l’on compte la crise d’Ukraine, le stade du processus de paix au Proche Orient et l’épidémie d’Ebola. Dans les discussions sur le dossier ukrainien on débattra des implications des élections dans les régions séparatistes de Lougansk et de Donetsk, du 2 novembre dernier, le régime de sanctions imposé à la Russie et la problématique énergétique, précise le communiqué du ministres des Affaires étrangères.



    Visite – La sous-secrétaire d’Etat américaine chargée du Contrôle de l’armement et de la Sécurité Internationale, Rose Gottemoeller, visitera lundi et mardi la Roumanie pour discuter avec les responsables roumains des questions de sécurité internationale, dans le cadre d’une tournée, informe le Département d’Etat. Selon un communiqué du Département d’Etat, Rose Gottemoeller présentera un discours à la Conférence sur la Défense multinationale contre les missiles balistiques organisée par l’Université pour la défense nationale de la Roumanie. La visite en Roumanie est la deuxième étape, après la Jordanie, d’une tournée que la responsable américaine entreprend du 14 au 26 novembre et qui la conduira aussi en Inde, Russie et Grande Bretagne.



    Exercice — Environ 180 soldats roumains des Forces terrestres et 250 militaires roumains d’une brigade aéroportée participent à partir d’aujourd’hui à l’exercice Phoenix Baneasa 2014, dans le polygone militaire de Babadag, situé dans le sud-est de la Roumanie. Au cours de ces manœuvres, les soldats roumains et américains réalisent des parachutages et des tirs. Les missions déroulées lors de cet exercice sont appuyés aussi par des aéronefs des Forces aériennes roumaines.



    Condamnation — Le ministre roumain des Affaires Etrangères condamne fermement l’assassinat brutal de l’Américain Peter Kassig par le groupement térroriste de l’Etat Islamique, selon un communiqué de presse. La diplomatie roumaine affirme que cet assassinat est un acte barbare et cruel et souligne l’appui ferme que la Roumanie accorde à la coalition internationale contre l’Etat Islamique.



    Inventions – Au Salon des Inventions, Eureka, organisé du 13 au 15 novembre à Bruxelles, linventeur roumain Ionuţ Budişteanu a été récompensé de 5 prix et 2 médailles pour son dispositif électronique censé améliorer la sécurité des distributeurs de billets. Il sagit dun dispositif électronique connecté à plusieurs camérasd de surveillance et dun microphone qui identifie automatiquement le bruit provoqué par les disqueses utilisées par les malfaiteurs qui essayent de couper lappareil. Son invention peut également identifier les personnes qui portent de cagoules dès leur entrée dans une certaine intitution telle une banque. Ionut Budisteanu, 21 ans, est renommé pour les résultats quil a obtenuis à des dizaines de concours intérnationaux en 11 pays. En 2013, le magazine TIME a classé le jeune roumain en 9e position parmi les plus influents adolescents au monde. En 2014, Ionut Budisteanu a réalisé une application qui permet aux no-voyants de se déplacer à laide de leur téléphone portable.




  • Après la Crimée, la Transnistrie?

    Après la Crimée, la Transnistrie?

    Sortie de facto depuis une vingtaine d’années de sous le contrôle de Chişinău, la région sécessionniste pro-russe de Transnistrie, située à l’Est de la République de Moldova, pourrait être, selon les analystes, le prochain territoire figurant sur la liste d’acquisitions de Vladimir Poutine. Pourtant, tous les experts ne partagent pas cet avis, vu qu’entre les deux foyers de conflit il existe des dissemblances.



    Bande de terre longeant la rive gauche du fleuve Dniestr, la Transnistrie est pratiquement une enclave qui n’a pas de frontière commune avec la Russie, elle avoisine l’Ukraine. Alors que seul le détroit de Kertch, reliant la mer Noire et la mer d’Azov, sépare la Crimée de la Russie, la Transnistrie se trouve à des centaines de kilomètres des frontières russes. Elle n’est pas homogène du point de vue ethnique, 40% du demi-million d’habitants étant roumanophones et constituant la communauté la plus nombreuse ; les 60% qui restent rassemblent des Ukrainiens et des Russes.



    Le conflit armé a éclaté en 1992, entre la République de Moldova, devenue indépendante une année auparavant, et les séparatistes de Transnistrie soutenus par les troupes russes. Depuis, Moscou a protégé militairement et alimenté financièrement une Transnistrie devenue une composante de sa clientèle politique. En 1999, au sommet de l’OSCE d’Istanbul, la Russie promettait, par la voix de son président de l’époque, Boris Eltsine, de retirer ses troupes et son arsenal militaire de l’Est de la République de Moldova.



    Cet automne, à l’occasion de la session générale de l’ONU de New York, la chef de la diplomatie de Chişinău, Natalia Gherman, s’est vu obligée de renouveler l’appel au départ des soldats russes, présents toujours sur le territoire de la République de Moldova. Selon les estimations des spécialistes, la Russie aurait dépensé environ 10 milliards de dollars depuis 20 ans pour accorder à la Transnistrie de soi-disant aides humanitaires, du gaz etc. L’analyste économique Petrişor Peiu déclarait pour Radio Roumanie : « Si, pour la Transnistrie, qui compte un demi-million d’habitants, la Russie a dépensé une somme si importante, pour la Crimée elle aurait dépensé 5 fois plus, soit 50 milliards de dollars. »



    De l’avis des économistes, pour la Russie c’était moins coûteux d’annexer la Crimée que de procéder comme elle l’a fait dans le cas de la Transnistrie. Cette annexion sera elle aussi très coûteuse, d’ailleurs. Les salaires des employés du secteur public et les retraites payés en Crimée devront être amenés au niveau de ceux payés en Russie, où ils sont 3 fois plus grands. Les sommes importantes qui prendront la route du territoire récemment annexé — pas du tout viable du point de vue économique — augmenteront le déficit budgétaire de la Russie.



    S’y ajoutent les sanctions économiques américaines et européennes. Un vétéran de la diplomatie roumaine, l’ambassadeur Ioan Donca, membre du Conseil directeur de la Fondation universitaire de la mer Noire, est sceptique quant à l’efficacité de ces sanctions et persuadé que le dossier transnistréen est plutôt classé. «Je ne crois pas que la Russie aille plus loin, après l’annexion de la Crimée. Rattacher la Transnistrie, qui lui appartient de toute façon, cela ne présente aucun intérêt pour elle, cela ne lui pose aucun problème. Il est évident que la Transnistrie n’appartient pas à la République de Moldova. Même si d’un point de vue affectif nous souhaitons soutenir l’idée de l’intégrité territoriale du pays voisin, il est évident qu’à l’heure actuelle, la Transnistrie est un obstacle sur le parcours européen de la République de Moldova. Je ne sais pas à quel point les sanctions contre la Russie seront efficaces, vu notamment la capacité de Moscou de les supporter».



    Le député européen et politologue Cristian Preda ne croit pas lui non plus aux similitudes entre les deux régions séparatistes pro — russes. Il souligne que l’administration pro — occidentale de Chisinau a conclu cette année des accords d’association et de libre échange avec l’UE et plaide en faveur d’une implication plus active de Bruxelles dans les négociations visant la Transnistrie : «Ce sont deux situations différentes. En ce qui concerne la Transnistrie, c’est un conflit gelé depuis plus de deux décennies. Cette partie de la République de Moldova est contrôlée par des troupes russes, mais sans être intégrée dans une structure politique russe. Alors qu’en Crimée, suite à l’invasion du territoire, tout est devenu partie intégrante du régime contrôlé par Moscou. L’UE ne reconnaît pas l’annexion de la Crimée. En même temps, l’UE soutient les négociations entre la Russie et la Transnistrie. Personnellement, je crois que l’UE doit renoncer au rôle d’observateur, pour devenir un acteur de ces négociations, avec une voix plus forte. La République de Moldova est désormais un élève éminent du Partenariat Oriental. En plus, aujourd’hui l’intérêt de l’UE a changé par rapport à celui d’il y a deux décennies».



    Tout aussi sarcastiques sont les commentateurs qui mettent en garde que tout ce débat pourrait s’avérer inutile après les élections parlementaires qui auront lieu le 30 novembre à Chisinau. Si l’opposition communiste pro-russe, favorite dans les sondages, revient au pouvoir, ce n’est pas la République de Moldova qui renforcera son autorité dans la région séparatiste, mais c’est la fidélité de la Transnistrie envers la Russie qui contaminera, de nouveau, Chisinau. (Aut. : Bogdan Matei; Trad.: Valentina Baleavski, Dominique)

  • Partenariat Roumanie – Union européenne

    Partenariat Roumanie – Union européenne

    Les nouveaux commissaires européens ont entamé leur mandat, mobilisés par l’idée que les défis de l’Europe ne peuvent être ajournés. Les efforts de l’exécutif Juncker se concentrent sur des priorités assumées: croissance économique et emploi dans les Etats de l’Union européenne, des mesures plus fermes au sujet de l’immigration et une cohérence accrue dans la politique étrangère et de sécurité. L’objectif de ces démarches c’est de reconquérir la confiance des citoyens en la construction européenne à 28.



    La Roumanie, membre de l’Union européenne depuis 2007, mettra son empreinte sur la réalisation des objectifs de la nouvelle formule législative de Bruxelles par la prestation de la nouvelle commissaire aux Politiques régionales, Corina Creţu. Ce portefeuille, un des plus importants si l’on considère l’allocation des fonds européens, est appelé à gérer presque 352 milliards d’euros, à investir dans les régions des Etats membres entre 2014 et 2020. Et la Roumanie compte parmi les Etats les plus intéressés à attirer de tels fonds. Ce n’est donc peut-être pas par hasard que la commissaire Corina Creţu a eu la première rencontre de son mandat avec Eugen Teodorovici, le ministre roumain des Fonds européens; à l’occasion, les deux officiels ont annoncé de nouvelles règles de financement pour les salaires du personnel de gestion des projets.



    A la demande de Bucarest, la Commission européenne a accepté de modifier le programme opérationnel pour la période 2007 — 2013, de manière à ce que les salaires des personnes travaillant dans le système d’absorption des fonds européens deviennent éligibles et qu’ils soient remboursés à 100% par l’exécutif communautaire. La Commission européenne payera ces salaires dans le cadre d’un schéma qui encourage la performance, le nouveau système d’évaluation devant être fonctionnel à partir du 1er janvier. La rencontre de Bruxelles a été ciblée sur les préparatifs de lancement de l’accord de partenariat avec la Roumanie, qui aura lieu vendredi, à Bucarest, en présence de la commissaire Corina Creţu, qui présentera la manière dont les fonds structurels et d’investissements européens seront utilisés les années à venir. Le ministre Eugen Teodorovici : « Nous avons eu une discussion très utile pour nous en tant que pays, afin de clôturer l’exercice financier à un niveau aussi élevé que possible ; j’insiste et je souligne encore une fois ce niveau qui est de 80% pour le cadre financier en place. Aujourd’hui, le taux d’absorption se situe au niveau de 44%. Je suis persuadé que l’année prochaine la Roumanie pourra clore au plus haut niveau possible l’actuel cadre financier».



    Selon Corina Creţu, la Commission européenne tient pour exceptionnelle l’augmentation du taux d’absorption réalisée par la Roumanie, de 4% en 2012 à plus de 40% en 2014, ce à quoi s’ajoutent les réformes mises en place par Bucarest ces dernières années. (trad.Ligia Mihaescu)

  • La semaine du 20 au 25 octobre 2014

    La semaine du 20 au 25 octobre 2014

    Suspensions et démissions au sein du PSD, principale formation politique de la coalition au pouvoir en Roumanie



    La semaine a été difficile pour le leader des sociaux-démocrates et chef du cabinet de Bucarest, Victor Ponta, candidat à la présidentielle du 2 novembre. Son parti a été sérieusement secoué ces derniers temps par des scandales de corruption et par une lutte intestine, dont l’enjeu est la future direction du parti. Une lutte déclenchée prématurément, en l’absence des résultats du scrutin. Ceci étant, Victor Ponta s’est vu obligé à rétablir l’ordre à l’intérieur de son parti. Mardi, lors d’une réunion d’urgence, les sociaux-démocrates ont décidé de suspendre de toutes les fonctions trois de leurs leaders emblématiques. Le maire du 5e arrondissement de la capitale, Marian Vanghelie, ainsi que le député et millionnaire en euros, Sebastian Ghiţă, ont été sanctionnés pour avoir échangé des répliques injurieuses. Le sénateur et porte — parole du parti, Dan Şova, a été lui aussi suspendu de ses fonctions, après sa mise en accusation pour trafic d’influence par les procureurs anti-corruption. Dans le même dossier figure aussi le nom de l’ancien député Viorel Hrebenciuc, qui a dû démissionner du Parlement. Il aurait promis à Şova son appui pour accéder à la direction du PSD, en échange de la promotion d’une loi sur l’amnistie et la grâce. En outre, Hrebenciuc fait l’objet de poursuites pénales dans une autre affaire, portant sur la rétrocession illégale de grandes superficies de terrains forestiers, aux côtés d’autres personnes, dont le député Ioan Adam et le sénateur Ilie Sârbu , tous les deux issus du PSD, ainsi que plusieurs magistrats. Selon les procureurs anti-corruption, le préjudice causé à la Régie nationale des forêts dépasserait les 300 millions d’euros. Dans ce dossier, Andrei Hrebenciuc, le fils de l’ex-député, a également été placé en détention provisoire pour 30 jours. Il est accusé d’avoir constitué un groupe criminel organisé, de complicité de trafic d’influence et de blanchiment d’argent.



    Le président roumain participe au Conseil européen d’automne à Bruxelles.



    Le président roumain, Traian Basescu a participé ces jeudi et vendredi à Bruxelles au Conseil européen — sommet consacré principalement à la sécurité énergétique, aux changements climatiques et à la lutte contre le virus Ebola. A l’issue d’intenses négociations, les dirigeants européens ont trouvé un accord vendredi sur un plan climat ambitieux prévoyant une réduction dau moins 40%, par rapport à 1990, de ses émissions de gaz a effet de serre dici 2030. Les 28 chefs dEtat et de gouvernement se sont aussi entendus sur deux autres objectifs: porter la part des énergies renouvelables à 27% de la consommation et faire 27% déconomies dénergie. Le Conseil européen a approuvé de nouvelles actions censées diminuer la dépendance énergétique de l’UE et améliorer sa sécurité énergétique, tant pour le gaz que pour l’électricité, dans le contexte de la crise en Ukraine et des problèmes au Moyen Orient. Par ailleurs, les leaders européens ont décidé que le nouveau commissaire aux Affaires humanitaires et à la gestion des crises, Christos Stylianides, soit aussi le coordinateur de la riposte européenne à l’épidémie d’Ebola. L’UE a également décidé d’allouer environ 25 millions d’euros pour développer un vaccin contre ce virus.



    Discussions à Bruxelles entre le ministre roumain des affaires étrangères et le nouveau secrétaire général de l’OTAN



    Le chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlăţean, s’est entretenu mardi à Bruxelles avec le nouveau secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg. Les discussions ont été dominées par les mesures de mise en place des décisions politiques adoptées par le sommet de l’Alliance au Pays de Galles, les priorités du secrétaire général et les différents dossiers d’actualité en matière de relations internationales. Le ministre Titus Corlăţean a souligné le fait que la Roumanie apporterait sa contribution active aux efforts visant à définir la réaction sur le long terme de l’OTAN en matière de sécurité dans la région de la Mer noire. Il a plaidé en faveur du renforcement substantiel de la coopération entre l’Alliance nord-atlantique et ses partenaires orientaux, dont notamment la Géorgie, l’Ukraine et la République de Moldova. Titus Corlăţean a en outre réaffirmé l’appui constant de Bucarest à la politique otanienne des portes ouvertes. A son tour, Jens Stoltenberg a remercié la Roumanie pour sa contribution politique et militaire significative au sein de l’OTAN, à l’accroissement de la capacité de l’organisation à relever les nouveaux défis sécuritaires et au développement de la coopération avec les partenaires et les autres organisations internationales.



    Un centre européen de recherche au delta du Danube



    C’est dans la commune de Murighiol, située dans le sud-est de la Roumanie dans en endroit unique en Europe — la réserve de la biosphère du delta du Danube – qu’un centre de recherche européen sera installé. Des scientifiques roumains et étrangers provenant de 15 pays étudieront les systèmes fleuve — delta — mer et chercheront des solutions aux différents problèmes tels les inondations, les glissements de terrain et la pollution avec des déchets et du plastique. Le projet déclaré, l’année dernière, comme représentatif en Union Européenne doit également former des spécialistes dans le domaine.



    Inauguration du centre intégré de technologies avancées utilisant des lasers de Magurele



    Le premier laser à haute puissance de Roumanie, le plus puissant en Europe et le de deuxième au monde, sera mis en service à Magurele près de Bucarest en 2017. En marge de ce projet, un centre intégré de technologies avancées utilisant des lasers a été inauguré ce mardi. Celui-ci accueillera à partir de 2018 un programme de configuration et de mise en œuvre des expérimentations de physique nucléaire. Le ministre chargée de la recherche et du développement Mihnea Costoiu a déclaré qu’avec l’inauguration de ce centre, de nouvelles perspectives s’ouvraient à la recherche de pointe avec des applications en physique, chimie, biologie, médecine, énergie, science des matériaux, technologies ultra-avancées de production. Toutes ces perspectives auront sans aucun doute un impact important sur l’économie roumaine, a également déclaré le ministre Mihnea Costoiu.



    La nouvelle Commission européenne a été validée par le Parlement européen



    La nouvelle Commission européenne, dirigée par le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker, a reçu mercredi à Strasbourg, le vote d’investiture du Parlement européen. Elle débutera son activité le 1er novembre. La représentante de la Roumanie, Corina Creţu, est la nouvelle commissaire en charge de la politique régionale. (trad Mariana Tudose, Alex Diaconescu)

  • Sommet européen à Bruxelles

    Sommet européen à Bruxelles

    Considéré comme historique par les analystes, l’accord conclu jeudi prévoit de réduire de 40%, dici 2030, les émissions de gaz à effet de serre par rapport au niveaux de 1990. Selon le correspondent de la radio publique roumaine à Bruxelles, cet objectif, obligatoire sur l’ensemble de l’Union, sera atteint par le biais des contributions des Etats membres.



    Les 28 chefs dEtat et de gouvernement se sont aussi entendus sur deux autres objectifs: porter la part des énergies renouvelables à 27% de la consommation et faire 27% déconomies dénergie par rapport à 1990. L’actuel président du Conseil Européen, Herman van Rompuy s’est déclaré satisfait de cette réussite qui marque la fin de son mandat. « Cest une bonne nouvelle pour le climat, les citoyens, la santé et les négociations internationales sur le climat à Paris en 2015 », a exclamé le responsable communautaire sur son compte Twitter, ajoutant aussi que « cette politique énergétique et de climat était la plus ambitieuse au monde ». Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon, a pour sa part salué la décision de l’UE de réduire ses émissions de gaz à effet de serre : « La décision démontre aussi le leadership global de l’UE d’entreprendre des actions courageuses pour combattre les changements climatiques », relève un communiqué de presse des Nations Unies. Le secrétaire général de l’ONU estime que l’Europe à prouvé que la gestion des défis climatiques mondiaux fait partie de ses intérêts à long terme.



    Et pourtant, les défenseurs de lenvironnement sont déçus et affirment que les mesures décidées à Bruxelles étaient modestes et ne faisaient que donner un coup de frein à l’énergie propre en Europe.



    Vendredi également, le Conseil européen a approuvé de nouvelles mesures de réduction de la dépendance énergétique de l’UE et d’amélioration de sa sécurité dans le domaine, tant pour ce qui est du gaz que pour l’électricité. Selon le communiqué officiel, les chefs d’Etat et de gouvernement ont décidé qu’il fallait utiliser les instruments de politique extérieure de l’UE afin de transmettre des messages cohérents liés à la sécurité énergétique, notamment aux partenaires stratégiques et aux fournisseurs. « Avec la crise en Ukraine et les troubles au Moyen-Orient, il est devenu très clair à quel point il est urgent et vital de réduire la dépendance énergétique de lEurope », affirmait à la fin des négociations le même président Van Rompuy.



    Loin d’être un acte formel, cette déclaration exprime l’inquiétude générale de l’Europe à la veille de l’hiver, lorsqu’un fournisseur imprédictible tel la Fédération de Russie pourrait utiliser à nouveau l’arme énergétique pour mener à bien ses objectifs géopolitiques. (aut. Bogdan Matei, trad.Alex Diaconescu)

  • Mandat de comisar

    Mandat de comisar

    Prim-ministru al Luxemburgului timp de aproape 19 ani, până în 2013, a asistat din această poziţie la transformarea profundă a Uniunii Europene, la eşecul tratatului constituţional din anul 2005, la naşterea monedei euro şi mai târziu la criza datoriilor care a pus în pericol moneda comună, la salvarea căreia a contribuit în cei opt ani cât a condus Eurogrupul. Este vorba despre Jean-Claude Juncker, preşedintele viitoarei Comisii Europene, caracterizat de agenţiile de presă drept un veteran al politicii europene şi un maestru în arta compromisului. Un politician creştin-social obişnuit să formeze coaliţii cu socialiştii, având experienţa a numeroase astfel de înţelegeri din perioada cât a fost premier în ţara sa şi care a dat de fiecare dată dovadă de un bun simţ al negocierii şi de echilibru.



    Acum, alcătuirea viitoarei sale echipe de la Bruxelles este văzută drept o nouă dovadă a capacităţii sale de a găsi soluţii care să împace pe toată lumea, reuşind să întocmească o listă de comisari în care a realizat un echilibru mulţumitor între ţările mari şi cele mici, între vest şi est, între bărbaţi şi femei. Într-o primă luare de poziţie după anunţarea listei viitorilor comisari europeni, Jean-Claude Juncker: Cu această nouă Comisie, avem o ocazie excepţională, dar şi o obligaţie să avem un nou start în Europa şi să începem să muncim ca să redresăm o situaţie geopolitică dificilă şi să ajungem la o revenire economică a Uniunii Europene. Vrem să clădim o Uniune Europeană capabilă să ofere locuri de muncă şi creştere economică.”



    Odată lista anunţată, Parlamentul European se pregăteşte să-i supună la audieri foarte stricte pe membrii viitoarei Comisii Europene, care trebuie să reuşească la marele examen oral”, au avertizat mai mulţi europarlamentari. Despre componenţa viitoarei Comisii Europene, corespondentul Radio România la Bruxelles, Cerasela Rădulescu: Din cei 28 de comisari, 15 aparţin formaţiunilor politice de dreapta şi centru-dreapta din Uniunea Europeană, 8 sunt din partea socialiştilor şi 5 sunt de la partidele liberale. Jean-Claude Juncker a reuşit să se încadreze în timpul acordat conform Tratatului de a alcătui o echipă puternică, aşa cum spunea el, şi a distribuit portofoliile în funcţie de personalitatea comisarului pe care şi l-a ales şi nu de statul din care acela venea. Juncker a avut ca strategie eficienţa şi dorinţa de a face să avanseze dosarele cruciale ale economiei, ale locurilor de muncă şi ale solidarităţii sociale, un program politic bazat pe creşterea economică şi creare de locuri de muncă, aşa cum i-au cerut şi socialiştii, dar şi liberalii, principalele grupuri din Parlamentul European, alături de PPE.”



    În mandatul său, Jean-Claude Juncker va avea de gestionat cinci dosare majore – creşterea economică şi combaterea şomajului, criza ucraineană şi tensiunile internaţionale, relaţiile cu Marea Britanie, acordul comercial aflat în curs de negociere cu Statele Unite şi problemele energetice şi climatice, se arată într-o analiză publicată de AFP.



    Dintre cele cinci problematici, lupta împotriva şomajului şi reluarea creşterii economice vor constitui prioritatea noului executiv comunitar, iar Jean-Claude Juncker a promis deja un plan de investiţii în valoare de 300 de miliarde de euro. Comisia Juncker va trebui să găsească o soluţie de creştere economică fără ca politicile în acest sens să conducă o relaxare a reformelor şi a măsurilor de diminuare a deficitelor publice. Ţări precum Franţa şi Italia se pronunţă pentru o relaxare a austerităţii bugetare, ele fiind în opoziţie cu cele care văd ca prioritară consolidarea bugetară, cum este cazul Germaniei.



    Pe planul politicii externe, conflictul din Ucraina şi criza rezultată în relaţiile cu Rusia, ameninţarea jihadiştilor din Irak şi Siria şi efectele acesteia asupra Europei, tensiunile permanente din Orientul Mijlociu sunt probleme esenţiale pe masa viitoarei Comisii. Alături de ele sunt combaterea imigraţiei ilegale din Africa de Nord şi Orientul Mijlociu sau relaţia cu Statele Unite, în principal Acordul transatlantic de liber schimb.



    În ce priveşte extinderea Uniunii, situaţia este destul de clară, în următorii cinci ani neexistând perspectiva ca vreo ţară candidată să finalizeze negocierile de aderare. Astfel că principalele pretendente, Serbia şi Muntenegru, vor trebui să mai aştepte.



    Legat de portofoliul atribuit reprezentantei României, Corina Creţu, trebuie spus că Politicile regionale ale Uniunii sunt politici de investiţii şi din acest motiv bugetul alocat pentru următorii ani este unul generos – 350 de miliarde de euro. Accentul va cădea pe un domeniu-cheie pe care Juncker nu l-a neglijat deloc în programul său politic şi anume crearea locurilor de muncă, competitivitatea, creşterea economică, îmbunătăţirea calităţii vieţii şi dezvoltarea durabilă. Noul executiv comunitar va funcţiona oficial de la 1 noiembrie.

  • Cum poate fi sprijintă Rep. Moldova?

    Cum poate fi sprijintă Rep. Moldova?

    Miză majoră în noul Război Rece, Republica Moldova e acum unul dintre poligoanele pe care se confruntă Bruxellesul şi Moscova. Pe de o parte legat de România prin comuniunea de limbă, istorie şi cultură şi împărtăşind aceeaşi vocaţie occidentală, dar pe de alta încă depedent economic de Rusia, micul stat ex-sovietic, majoritar românofon, îşi joacă lunile acestea viitorul pe termen lung.



    Coaliţia guvernamentală tripartită, instalată acum cinci ani, a ales, decis, Vestul şi a ratificat, în iunie, acordurile de asociere şi liber-schimb cu Uniunea Europeană. Bine cotată în sondajele privind intenţiile de vot şi legată ombilical de fosta metropolă, opoziţia comunistă şi socialistă ameninţă că, dacă după alegerile legislative din toamnă va reveni la putere, va readuce Chişinăul pe orbita Rusiei.



    Între timp, Moscova nu-şi economiseşte muniţia pentru a sabota traseul european al fostei sale colonii. Membri ai guvernului federal rus lansează ciclic ameninţări la adresa Chişinăului, într-un cor de insulte contondente al cărui prim-solist e de acum celebrul vicepremier Dmitri Rogozin. Focarele de secesionism pro-rus din Transnistria şi Găgăuzia sunt periodic activate prin telecomandă. Iar în plan economic, devine tot mai limpede strategia de sufocare a exporturior moldoveneşti. După ce, decenii în şir, a fost principalul furnizor de vinuri, fructe şi legume al întregii pieţe sovietice, Republica Moldova a devenit, brusc, incompatibilă cu exigentele normele fitosanitare ale Federaţiei Ruse. Întâi a fost instituit embargoul pe vinuri. Acum au fost interzise importurile de produse agricole şi agro-alimentare, sub pretextul că ar fi contaminate.



    Deşi anticipată de analişti, decizia e, potrivit premierului Iurie Leancă, inexplicabilă. Omologul său român, Victor Ponta, anunţă că va pleda în favoarea ridicării cotelor de export de pe piaţa europeană pentru produsele agroalimentare moldoveneşti.



    Din cele 70 de mii de tone de fructe supuse embargoului, România poate păstra – în depozitele statului sau cu ajutorul firmelor private – în jur de 15 mii de tone. Acestea ar putea fi depozitate până când vor putea fi vândute pe piaţa europeană fără taxe vamale, cel mai probabil din octombrie — spune, după consultările cu comisarul de resort, românul Dacian Cioloş, ministrul Agriculturii de la Bucureşti, Daniel Constantin.



    Produsele respinse de Rusia ar putea, astfel, să ajungă pe pieţele din ţările UE, pe piaţa arabă şi pe cea din Belarus.



    Primul-ministru Ponta a mai anunţat că furnizarea de gaze dinspre România către Republica Moldova, menită să reducă dependenţa Chişinăului de hidrocarburile ruseşti, va începe, conform calendarului stabilit, luna viitoare. Când – detaliu cu valoare simbolică – Republica Moldova va celebra 23 de ani de la proclamarea independenţei faţă de Moscova.

  • România condamnă atacul armat din Bruxelles

    România condamnă atacul armat din Bruxelles

    Ministrul român de Externe, Titus Corlăţean a condamnat dur atacul armat care a avut loc sâmbătă, 24 mai, la Muzeul Evreiesc din Bruxelles, soldat cu cel puţin trei morţi. Într-un comunicat oficial, şeful diplomaţiei de la Bucureşti a respins cu fermitate orice formă de antisemitism care poate conduce la astfel de gesturi criminale.



    Mă declar şocat de ceea ce s-a întâmplat la Bruxelles, în incinta Muzeului Evreiesc. Condamn în termenii cei mai categorici acest act criminal anti-semit care a avut loc în chiar inima capitalei instituţiilor europene. Acest act este, în sine, un atac la adresa valorilor şi principiilor europene. Îmi exprim întreaga compasiune şi cele mai sincere condoleanţe familiilor victimelor acestui atac”, a declarat ministrul Titus Corlăţean.

  • Entre l’Europe et la Russie

    Entre l’Europe et la Russie

    La Roumanie, qui désavoue résolument les actions visant à porter atteinte à l’intégrité et la souveraineté de l’Ukraine voisine, est devenue ciblé collatérale de la rhétorique belliqueuse qu’exerce in personnage inclassable de Moscou.



    Bande par bande, région par région, le démembrement de l’Ukraine continue. Selon le scénario breveté en mars dans la presqu’île de Crimée du sud, les sécessionnistes de l’est russophone et russophile ont organisé dimanche des ainsi dits référendums au bout desquels, il était bien prévisible, la majorité s’est prononcée pour la séparation de Kiev. Les leaders de la rébellion pro-russe ont annoncé que les résultats de la prétendue consultation populaire imposeraient la création d’institutions et de forces armées propres ainsi que l’obstruction des élections du 25 mai pour la présidence de l’Ukraine. Certains ont été, même, francs et ont reconnu ce que tout le monde supposait : le prochain mouvement sera l’union avec la Russie.



    Tout comme ses alliées de l’OTAN et ses partenaires de l’Union Européenne, la Roumanie a désavoué les parodies électorales des régions Donetsk et Lougansk que le ministère des Affaires Etrangères de Bucarest appelle clairement, « parties intégrantes de l’Ukraine souveraine et indépendante ». Ce ministère réitère sa position de principe à l’égard de l’illégalité et la nature illégitime des ainsi dits référendums qui sont contraires à la Constitution de l’Ukraine et violent les principes fondamentaux du droit international. Les résultats ne sauraient être considérés relevants ni ne sauraient produire des effets juridiques — précise, encore, la diplomatie de Bucarest réaffirmant la position selon laquelle « la Roumanie est profondément préoccupée par le fait que de telles tendances sécessionnistes mènent à l’instabilité dans la région figurant une arche de conflits prolongés dans la zone de la Mer Noire ».



    Simultanément avec les actions d’Ukraine, Moscou semble avoir ouvert un nouveau front, heureusement, seulement dans le registre rhétorique. Personnage déjà célèbre pour la virulence grossière de ses déclarations anti-occidentales, depuis qu’il était l’ambassadeur de Russie auprès de l’OTAN, le vice-premier ministre Dimitri Rogozin, menace via tweeter de survoler la Roumanie à bord d’un bombardier . L’irascible personnage était furieux du fait qu’en route vers la région séparatiste pro-ruse de Transdniestrie dans l’est de la rép. de Moldova(majoritairement roumanophone) on ne lui a pas permis le transit dans l’espace aérien roumain.



    Avec modération diplomatique, le ministère roumain des Affaires Etrangères rappelle qu’à travers un arrêt de Bruxelles, Rogozin est indésirable dans l’espace de l’UE. Le ministère qualifie sa déclaration comme très grave et demande à Moscou de préciser publiquement si cette position est celle officielle du gouvernement de la Fédération Russe vis-à-vis de la Roumanie. Plus contondant, le président Traian Bàsescu se demande quelle a été la quantité de vodka consommée par le vice-premier ministre russe avant de se défouler via tweeter et auquel il établit le diagnostique de manière stalinienne de penser.



    Pour les analystes, au delà des humeurs personnelles de Rogozin, ce genre de rhétorique, rappelant les communiqués du régime communiste de la Corée du Nord, trahit quelque chose de plus grave : la nervosité d’une administration qui, par ses actions, commence à transformer la Russie en un Etat paria. (trad. Costin Grigore)

  • 24.10.2013 (mise à jour)

    24.10.2013 (mise à jour)

    Réunion — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, participe à Bruxelles, jusquà vendredi, à la session d’automne du Conseil européen. Selon le chef de l’Etat roumain, l’agenda des discussions est dominé par des sujets ayant trait à l’économie, notamment au développement de l’économie numérique. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a déclaré que l’UE avait besoin d’un système numérique fort, à même de favoriser l’essor des autres secteurs de l’économie. La situation sociale au sein de l’Union, avec un accent particulier sur les mesures de réduction du taux de chômage chez les jeunes et le démarrage de l’activité de l’Autorité de surveillance bancaire, figurent également à l’ordre du jour de la réunion de Bruxelles.



    Accord- Le premier ministre roumain, Victor Ponta doit rencontrer vendredi à Bucarest la mission conjointe du FMI, de la Banque mondiale et de la Commission européenne. Les discussions seront dominées par les mesures fiscales et le budget 2014. Arrivée mardi à Bucarest, la mission des bailleurs de fonds internationaux évalue, pour la première fois, l’accord le plus récent conclu avec la Roumanie. Cet accord, de type préventif, a été approuvé par le comité directeur du FMI en septembre dernier et sa valeur est de 2 milliards d’euros environ, auxquels s’ajoutent deux autres milliards de la Commission européenne. Les experts internationaux auront des entretiens jusqu’au 5 novembre avec des responsables de Bucarest, des représentants des partis politiques, des syndicats, des associations d’affaires, des banques et des organisations de la société civile.



    Fonds – La Roumanie s’est vu verser cette année près de 2,4 milliards d’euros de fonds européens structurels et de cohésion– peut-on lire dans un communiqué du Ministère des Fonds européens de Bucarest. Ce montant est supérieur à celui que la Roumanie a reçu dans la période 2007 – 2012 à savoir 2,2 milliards d’euros sur les financements alloués. Selon le ministère, la Roumanie se classe première parmi tous les Etats membres suite à la hausse des sommes remboursées par la Commission sur les 9 premiers mois de l’année en cours.



    Justice – Ion Ficior, ancien commandant, entre 1960 et 1963, du camp de détention pour prisonniers politiques de Periprava (dans l’est de la Roumanie), a été mis en examen pour génocide. Selon l’Institut d’investigation des crimes du communisme, Ficior a institué dans ce camp de travail forcé un régime de détention abusif, répressif et discrétionnaire. Sous sa direction, 103 prisonniers politiques ont perdu la vie à cause des conditions inhumaines. Ion Ficior est le deuxième nom de tortionnaire sur une liste de 35 que l’Institut d’investigation des crimes du communisme a rendu publique.



    Festival – Plus de 200 écrivains, traducteurs, critiques et journalistes littéraires, libraires, organisateurs de festivals littéraires et directeurs d’établissements culturels de 17 pays participent à Iasi, dans le nord–est de la Roumanie à la première édition du Festival international de littérature et de traductions. Au programme: lectures publiques, rencontres des écrivains avec des lycéens et des étudiants, tables rondes et débats, expositions, concerts et un salon du livre. Le festival, qui s’achèvera dimanche, a débuté mercredi soir par un gala d’ouverture.

  • 24.10.2013

    24.10.2013

    Réunion — Le président de la Roumanie, Traian Băsescu, participe à Bruxelles, deux jours durant, à la session d’automne du Conseil européen. Selon le chef de l’Etat roumain, l’agenda des discussions sera dominé par des sujets ayant trait à l’économie, notamment au développement de l’économie numérique. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a déclaré que l’UE avait besoin d’un système numérique fort, à même de favoriser l’essor des autres secteurs de l’économie. La situation sociale au sein de l’Union, avec un accent particulier sur les mesures de réduction du taux de chômage chez les jeunes et le démarrage de l’activité de l’Autorité de surveillance bancaire, figurent également à l’ordre du jour de la réunion de Bruxelles.



    Visite — Le chef du cabinet de Bucarest, Victor Ponta, s’est entretenu à Washington avec les parlementaires américains au sujet du programme de libéralisation des visas pour les ressortissants roumains souhaitant voyager aux Etats-Unis. La partie américaine a assuré que la Roumanie tirerait profit des modifications législatives en matière d’immigration prévues dans un projet de loi soumis actuellement à la Chambre des Représentants. D’ailleurs, le président Barack Obama doit demander, ce jeudi, à cette Chambre d’adopter la réforme de l’immigration, déjà approuvée, le 27 juin dernier, par le Sénat. Les républicains, majoritaires à la Chambre, ne sont pas d’accord avec certaines dispositions du texte.



    Justice — Ion Ficior, ancien commandant, entre 1960 et 1963, du camp de détention pour prisonniers politiques de Periprava (dans l’est de la Roumanie), a été mis en examen pour génocide. Selon l’Institut d’investigation des crimes du communisme, Ficior aurait institué dans ce camp de travail forcé un régime de détention abusif, répressif et discrétionnaire. Sous sa direction, 103 prisonniers politiques ont perdu la vie à cause des conditions inhumaines. Ion Ficior est le deuxième nom sur une liste de 35 personnes qualifiées de tortionnaires par l’Institut d’investigation des crimes du communisme.



    Festival – Plus de 200 écrivains, traducteurs, critiques et journalistes littéraires, libraires, organisateurs de festivals littéraires et directeurs d’établissements culturels de 17 pays participent à Iasi, dans le nord–est de la Roumanie à la première édition du Festival international de littérature et de traductions. Au programme: lectures publiques, rencontres des écrivains avec des lycéens et des étudiants, tables rondes et débats, expositions, concerts et un salon du livre. Le festival, qui s’achèvera dimanche, a débuté mercredi soir par un gala d’ouverture.



    Sport — L’équipe roumaine de foot Pandurii Târgu Jiu rencontrera ce soir, en déplacement, les Italiens de Fiorentina, dans un match comptant pour la troisième phase du groupe E de la Ligue Europa. Les Roumains, qui ont engrangé un seul point, se retrouvent dans leur groupe aux côtés des Portugais de Paços de Ferreira et des Ukrainiens de Dniepr Dniepropetrovsk. Mardi soir, lors du match contre les Suisses de FC Bâle, Steaua Bucarest, champion de foot de Roumanie, avait marqué son unique point dans la Ligue des Champions.



  • Europa noastră – 29.06.2013

    Europa noastră – 29.06.2013

    Săptămâna aceasta, Consiliul European s-a reunit la Bruxelles pentru cea de-a IV-a întâlnire a acestui an. Problemele de politică economică au ocupat agenda oficialilor care au discutat despre încheierea semestrului european din acest an (coordonarea politicii economice şi fiscale a statelor membre), evaluarea eforturilor de stimulare a competitivităţii, a locurilor de muncă şi a creşterii economice, precum şi despre progresele înregistrate în finalizarea uniunii economice şi monetare a UE, în special a uniunii bancare.