Tag: budget

  • A la Une de la presse roumaine 12.01.2016

    A la Une de la presse roumaine 12.01.2016

    Cest un déjà-vu qui fait peur – la presse écrite roumaine met en garde contre le risque dune entrée en récession de la Roumanie, en 2016, après avoir analysé les ressemblances entre lactuelle situation économique du pays et la conjoncture de 2008. Sur cette toile de fond, les journalistes se penchent sur les projets législatifs qui pourraient péricliter le budget de lEtat, de même que sur les dépenses faramineuses et inutiles dune mairie darrondissement bucarestois. Enfin, les journalistes dressent le portrait de la nouvelle première dame de la Catalogne, une journaliste roumaine.



  • Priorités budgétaires pour l’Armée roumaine

    Priorités budgétaires pour l’Armée roumaine

    De même que lensemble du continent, la Roumanie traverse une période émaillée de risques et menaces qui se croisent ou se superposent pour engendrer des conséquences imprévisibles au niveau global. A partir de ces changements de paradigme, de la situation en létat, de lévaluation de tous ces éléments incertains, Bucarest envisage une mise en œuvre renforcée de sa Stratégie de défense de la Roumanie pour 2015-2019. Ce document opère avec la notion de sécurité nationale élargie, qui ne se limite pas à la dimension défensive au sens restreint du terme. La Roumanie est membre de lUE et de lOTAN et ses obligations, de même que ses bénéfices sont proportionnels avec ce double statut.



    Dans la seconde moitié de lannée dernière, deux centres de commande alliés étaient ouverts à Bucarest – le Commandement de Division multinationale de lOTAN pour lEurope du sud-est, de même que lUnité dintégration des forces alliées. Dans le même temps, des éléments du bouclier antimissile américain ont été mis en service sur la base militaire de Deveselu, dans le sud de la Roumanie.



    Pour 2016, le ministre de la Défense, Mihnea Motoc, annonce que le nombre dexercices impliquant des militaires roumains dépassera les 400, dont une centaine de manœuvres multinationales. La capacité opérationnelle de larmée sera également améliorée, la Défense recevant une enveloppe budgétaire plus étoffée, dit Mihnea Motoc: “Lallocation budgétaire est sensiblement plus importante et vient renforcer plusieurs axes de la capacité de défense de la Roumanie – à savoir lamélioration de la formation et de la capacité de combat de lArmée roumaine, la poursuite des grands programmes dacquisition entamés en 2015 ainsi que le lancement dautres programmes majeurs cette année, de sorte que toutes les catégories de forces disposent déquipements modernes”.



    En 2015, pour la première fois en 25 ans, le président Klaus Iohannis a invité tous les acteurs politiques roumains à des consultations visant la hausse du budget de la Défense nationale. Les participants ont alors convenu daccroître celui-ci à la hauteur de 2% du PIB à lhorizon 2017, un pourcentage qui devrait être maintenu en létat pour au moins une décennie.



    Au-delà des éléments habituels qui concernent la défense, lordre public ou les renseignements, la sécurité de la Roumanie est aussi envisagée dans un cadre plus large. Celui-ci comporte lenvironnement économique compétitif, la stabilité financière et budgétaire, lexistence de systèmes publics de santé, de retraites et déducation fonctionnels et adaptés aux changements, le dispositif de protection des infrastructures critiques ou encore la capacité de réponse adéquate aux problèmes environnementaux. Les défis pour 2016 et les années à venir sont multiples et ils ne concernent pas uniquement la Défense. (trad.: Andrei Popov)

  • 2015 dans l’Education nationale roumaine

    2015 dans l’Education nationale roumaine

    Arrivé en 2015 à sa 4e édition, le Rapport sur l’éducation et la formation dans l’UE enregistre non seulement le progrès des Etats membres en matière d’éducation, mais aussi la manière dont les systèmes d’enseignement influencent le contexte social-économique. Dans l’ensemble, le document conclut que de nouveaux investissements sont nécessaires pour rendre l’éducation plus inclusive et pour stimuler la mobilité sociale. Et un des investissements les plus naturels, consiste à allouer à l’enseignement un pourcentage plus important du budget de l’Etat.



    C’est une des conclusions soulignées par Angela Filote, cheffe de la représentation de la Commission européenne à Bucarest: “Une autre corrélation que nous constatons est celle entre le budget alloué à l’enseignement et la performance de ce secteur. Et à ce chapitre, la Roumanie se classe dernière dans l’UE, avec même une tendance de réduire encore davantage le budget consacré à l’éducation. J’espère que cette tendance qui ne fait pas honneur à la Roumanie ne se poursuivra pas. Je souhaiterais voir aussi un emploi judicieux du budget pour l’éducation, car bien des fois, nous constatons que le problème principal consiste en la qualité de l’utilisation de l’argent. Un autre aspect important est constaté lorsqu’il est question d’éducation. Ce domaine n’a pas d’impact seulement au niveau économique, mais aussi au niveau de la société dans son ensemble. Une population qui bénéficie d’un niveau approprié d’éducation est moins soumise au risque de marginalisation et d’exclusion sociale. En Roumanie, on dit que le livre fait vivre. Or dans ce pays il y a beaucoup d’enfants qui n’ont pas ce type de livre. C’est un phénomène que nous voyons souvent en milieu rural, dans les communautés défavorisées et dans celles de Roms.”



    La situation des campagnards se retrouve d’ailleurs aussi dans les indicateurs portant sur l’abandon scolaire, phénomène tributaire du décalage entre les milieux rural et urbain. A cet effet, la Roumanie se situe au-dessus de la moyenne européenne, avec 18,1% par rapport à 11,1%, la situation étant beaucoup plus grave en milieu rural qu’en milieu urbain. D’ailleurs, les différences sociales, économiques et d’instruction entre la ville et la campagne sont une constante de la Roumanie dans ce rapport. Malheureusement, ces écarts ne sont pas contrebalancés par des résultats éducationnels meilleurs. Selon les tests PISA, les élèves de moins de 15 ans ont un niveau inférieur par rapport à ceux des Etats de l’UE (où la moyenne est de 17,8%) tant en lecture (avec 37,3%) qu’en maths (40,8% par rapport à la moyenne européenne de 22,1%) ou en sciences (37,3% par rapport à la moyenne européenne de 16,6%).



    Pour Michael Teutsch, chef d’unité par pays de la Direction générale d’éducation et de culture de la Commission européenne, la connaissance de ces données est importante, mais non suffisante. Michael Teutsch : “Tous ces indicateurs quantitatifs sont très importants, mais ils ne représentent que le point de départ de nos analyses. Ils nont dautre but que de décrire une réalité, mais tout un travail de réflexion reste à faire. Plusieurs stratégies sont actuellement débattues en Roumanie – cest réjouissant. Pour lEducation seulement, il y en a cinq. Elles ont lair très bien, mais je me demande si elles représentent vraiment quelque chose pour leur public cible ou bien si elles ne sont que des papiers, même si bien rédigés. Jai des doutes à ce sujet. Le défi principal est de les mettre en œuvre, car nous avons besoin de solutions bien concrètes aux problèmes identifiés par ces stratégies. Ainsi ces dernières seront-elles beaucoup plus quun passage obligé parmi des exigences officielles.”



    A part la mise en pratique de ces stratégies, la Commission européenne a transmis à la Roumanie dautres recommandations aussi. Florin Popa, membre de la Direction générale déducation et de culture de lExécutif communautaire précise: “Les inégalités et les disparités socio-économiques, dune part, et celles éducationnelles, de lautre, sont interdépendantes. Liniquité se manifeste très tôt, elle est dhabitude transmise de génération en génération et, si l’on nagit pas à temps, elle saccentue. Ce nest pas un problème qui sestompe ou qui se résout de lui-même. Au contraire, il saggrave. La corrélation des indicateurs socio-économiques et éducatifs est encore plus intense dans le cas des groupes vulnérables, en difficulté. Cest au niveau de léducation précoce – à la garderie, à la maternelle – que nous devons intervenir, car cette action savère la plus efficace contre les décalages sociaux. En outre, il est nécessaire que les décideurs politiques assument leur responsabilité. Nous avons un cadre de réglementation et il doit être appliqué. Sinon, il ne sera pas le facteur de changement tant attendu. Et l’on revient de cette manière à la cohérence et à la complémentarité des différentes stratégies”.



    Adrian Curaj est le nouveau ministre roumain de lEducation. Auparavant, il a dirigé lUnité exécutive pour le financement de lenseignement supérieur, de la recherche, du développement et de linnovation. Cest justement cette dernière qui serait, selon lui, la solution pour latténuation des disparités éducationnelles. Nous avons besoin de politiques novatrices dans léducation, qui concilient lautonomie des établissements denseignement avec les stratégies gouvernementales, dit Adrian Curaj: “Lidée de la réduction des décalages est extraordinaire, car elle se fonde sur un processus qui se réalise pas à pas, avec persévérance. Jaimerais bien identifier le moyen, linvention qui maide à franchir ce pas. Nous avons, et pleinement, la capacité dexpérimenter, mais nous avons également besoin dune disponibilité en ce sens. Or jai des doutes à légard de lesprit dentreprise des Roumains, qui sont très créatifs, autrement. La chance de la Roumanie est justement la créativité et léducation. Ce sont elles qui feront la différence, de concert avec la compétitivité générée par linventivité des gens”.



    Notons, enfin, que le Rapport sur léducation et la formation au sein de lUE invite les Etats membres à coopérer et à échanger leur expériences afin de mieux relever les défis auxquels leurs systèmes éducatifs se voient confronter. (trad.: Ligia Mihăiescu, Andrei Popov)

  • A la Une de la presse roumaine 28.12.2015

    A la Une de la presse roumaine 28.12.2015

    Le gouvernement de Bucarest conteste à la Cour constitutionnelle “les retraites des barons locaux” qui mettent en question la structure budgétaire roumaine pour 2016 – tous les journaux roumains de ce lundi se réunissent autour de cette info. Mais ces retraites spéciales ne seraient, selon les journalistes, quun coup supplémentaire porté à un budget déjà greffé de nombreuses hausses salariales, dallocation et dindemnités, qui feront “exploser” le déficit. Enfin, les journalistes ont découvert lastuce pour mieux “bluffer” les salariés dun compagnie afin quils ne demandent plus leurs droits financiers – les accuser de “miner léconomie nationale”…


  • A la une de la presse roumaine – 21.12.2015

    A la une de la presse roumaine – 21.12.2015

    Les grands quotidiens bucarestois du jour sont partagés entre le passé et le présent lié au 21 décembre. Histoire et politique, mais aussi événements d’hiver font le plein d’articles dans la presse roumaine.




  • 19.12.2015

    19.12.2015

    Bouclier- La mise en place d’un système de défense antimissile en Europe de l’Est, le long de la frontière russo-otanienne représente une menace à l’adresse de la Russie, a lancé Moscou, tout en rejetant les explications américaines et roumaines quant au caractère purement défensif du bouclier. Récemment, Kremlin annonçait disposer de systèmes de frappes capables de pénétrer le bouclier. Vendredi, le système de défense antimissile de Deveselu (sud de la Roumanie) est devenu opérationnel et sera mis entièrement en service avant juillet 2016. A cette occasion, l’ambassadeur américain à Bucarest a tenu à préciser que le système de défense antimissile est conçu afin de répondre aux possibles menaces venues de l’extérieur de l’espace euro-atlantique et donc il n’est pas du tout dirigé contre la Fédération Russe.

    Budget- Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a donné son feu vert vendredi aux lois du budget d’Etat et du budget de la sécurité sociale pour 2016. L’Education, la Recherche, la Santé et la Sécurité nationale se verront allouer les plus grosses enveloppes. En plus, l’actuel budget prend également en compte une possible majoration de 5% des pensions de retraite. Le budget 2016 table sur un déficit de presque 3% et une croissance économique de 4%. Le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, a affirmé avoir pris en compte le projet de budget proposé par l’ancien cabinet et il s’est engagé à gérer cet argent de manière transparente, efficace et prudente.

    Conseil- Le nombre de migrants devrait atteindre le niveau historique de 250 millions cette année dans le monde sur fond d’afflux massif de réfugiés en Europe, selon les estimations publiées vendredi par la Banque mondiale (BM). Les pays développés sont devenus dernièrement un véritable aimant pour les habitants des régions pauvres du monde. Présent à Bruxelles au Conseil européen d’hiver, le premier ministre roumain, Dacian Ciolos, a déclaré que la Roumanie était intéressée par la gestion du flux migratoire et implicitement par la conservation de ses perspectives d’adhésion à l’espace Schengen. Selon le chef du gouvernement roumain, une nouvelle structure européenne, un corps de gardes-frontières et de gardes-côtes européens devrait être mis en place jusqu’à la fin de l’année prochaine. Dacian Cioloş a, en ce sens, réaffirmé la solidarité de la Roumanie avec les autres Etats communautaires dans la crise des migrants, tout en soulignant que Bucarest se réservait le droit de poser certaines conditions, dont le renforcement du contrôle européen des flux migratoires et le retour à un espace Schengen fonctionnel.

    Communauté- Le ministre délégué chargé des Relations avec les Roumains de l’étranger, Dan Stoenescu, a participé vendredi aux cérémonies marquant les 25 années d’activité de la Communauté des Roumains de Serbie. L’occasion pour le responsable roumain de faire part de sa gratitude envers cette structure et les efforts pour défendre les droits des Roumains de Serbie dans des domaines clés pour la préservation de leur identité nationale.

    Handball- La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie a perdu vendredi soir, devant la Norvège, dans les demi-finales du Championnat du monde, accueilli par le Danemark. Les tricolores rencontreront dimanche les Polonaises. En cas de victoire, la Roumanie décrochera la médaille de bronze. Lors de la précédente édition du Mondial de handball, organisé en 2013, en Serbie, la sélection roumaine s’est classée dixième. La Roumanie est le seul pays à avoir participé à toutes les éditions du Championnat du monde. Depuis 1957, elle a remporté une médaille d’or et 2 d’argent.

  • 18.12.2015 (mise à jour)

    18.12.2015 (mise à jour)

    Conseil européen – La Roumanie appuiera financièrement la République de Moldova voisine, si un gouvernement disposé à engager des réformes sinstalle à Chişinău, a affirmé le premier ministre roumain, Dacian Cioloş, à Bruxelles. Suite au Conseil européen, le chef de lexécutif roumain a précisé avoir évoqué ce sujet avec la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini. La Roumanie souhaite travailler étroitement avec la Commission européenne et le FMI afin de sassurer que son assistance financière arrive à Chişinău dans les meilleurs délais et quelle sert à appuyer les réformes, la lutte anti-corruption, la réorganisation administrative et louverture du milieu économique et daffaires de ce pays.


    Par ailleurs, le premier ministre roumain a affirmé quil allait se rendre lannée prochaine à Berlin, Paris, La Haye et Bruxelles pour discuter avec les responsables européens du rôle que la Roumanie entend assumer au sein de lUE.


    Réunis dans la capitale européenne, les leaders des 28 se sont penchés sur la lutte contre le terrorisme, la gestion des flux migratoires et la sécurité des frontières communautaires extérieures. Selon le chef du gouvernement roumain, une nouvelle structure européenne, un corps de gardes-frontières et de gardes-côtes européens devrait être mis en place jusquà la fin de lannée proochaine. Dacian Cioloş a, en ce sens, réaffirmé la solidarité de la Roumanie avec les autres Etats communautaires dans la crise des migrants, tout en soulignant que Bucarest se réservait le droit de poser certaines “conditions”, dont le renforcement du contrôle européen des flux migratoires et le retour à un espace Schengen fonctionnel.



    Economie – Le président roumain, Klaus Iohannis, a donné son feu vert vendredi aux lois du budget dEtat et du budget de la sécurité sociale pour 2016. Le gouvernement gérera cet argent de manière transparente, efficiente et prudente, de sorte que tout dérapage soit évité, a réagi le premier ministre, Dacian Cioloş.


    Par ailleurs, 63% des patrons dentreprises de Roumanie sattendent à une amélioration du climat économique du pays en 2016. Une tendance valable également pour lensemble de la région, selon une enquête dopinion réalisée dans neuf pays de lEurope centrale et de lest. 51% des personnes interrogées estiment que la situation économique de la zone devrait connaître une certaine amélioration ou même une amélioration significative, tandis que 34% ne sattendent pas à des changements importants. Seuls 15% des répondants tablent sur une dégradation du climat économique.


    La quasi-totalité (98%) des chefs dentreprises de Roumanie participants à ce sondage estiment que léconomie souterraine est un problème et un défi à relever, un avis partagé par 73% des patrons sur lensemble de la région. Contourner le fisc et ne pas déclarer les recettes réelles est la source principale de préoccupation pour seulement 39% des patrons roumains. Dans le même temps, ces derniers se disent plus confiants que leurs confrères de la région à légard dune évolution positive de la monnaie unique européenne.



    Révolution — Poursuite à Timisoara des événements qui commémorent les 26 ans écoulés depuis la révolte anti-communiste ayant éclaté dans cette ville de l’ouest de la Roumanie. Des couronnes et des gerbes de fleurs ont été posées à la Cathédrale Métropolitaine, sur les marches de laquelle des dizaines de protestataires ont été tués par balles le 18 décembre 1989. Ce jour-là, l’armée a tiré sur les habitants de Timisoara sortis protester dans les rues de cette ville où la loi martiale avait été instituée.


    Déclenchée par la colère des habitants de la ville contre une mesure abusive des autorités locales, la Révolution s’est rapidement propagée dans toute la Roumanie, pour culminer le 22 décembre par la fuite du dictateur Nicolae Ceausescu. Un millier de personnes sont décédées et 3400 blessées du 16 au 25 décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays de l’Europe de l’Est où le changement de pouvoir s’est fait par la violence et où le principal leader communiste a été exécuté. Le 21 décembre, le Parlement roumain se réunira pour une séance solennelle pour marquer les 26 ans écoulés depuis la révolte de 1989.



    Goût – Becas Kitchen, Zexe Zahana, Le Bistrot français et Joseph by Joseph Hadad sont les quatre établissements roumains qui se retrouvent sur “La Liste”, le répertoire des mille meilleurs restaurants du monde, rendu public jeudi soir. Lévénement a été accueilli par le Quai dOrsay, le ministère français des Affaires étrangères, alors que la promotion de la gastronomie française figure désormais parmi les priorités et les engagements de la diplomatie de lHexagone. Réalisée sous légide de lAgence française de développement touristique, “La Liste” est réalisée à partir dévaluations indépendantes, réalisées par des experts et des chefs prestigieux. Avec 127 restaurants recensés, le Japon mène le classement, suivi par la France – 118 établissements, les Etats-Unis – 101, la Chine – 69 et lEspagne – 52.

  • Jacques Augustin (France) – le budget des Roumains pour les fêtes

    Jacques Augustin (France) – le budget des Roumains pour les fêtes

    Il convient de mentionner que le nombre de Roumains à planifier en temps utile leur budget de Noël est à la hausse ces dernières années, selon un sondage d’opinion commandé par Provident Financial Romania et repris par la presse. Plus de 65% des sondés ont affirmé faire leurs achats pour les fêtes de fin d’année à l’avance, tandis que 29% des personnes questionnées ont avoué laisser les cadeaux pour la dernière minute.



    N’empêche : 43% des Roumains déclarent avoir mis de côté le budget pour Noël qu’ils pourront, disent-ils, revoir à la hausse en y ajoutant leur salaire de décembre. 4 sondés sur 10 affirment que ni Noël, ni le Réveillon du Nouvel An ne les poussent à dépenser plus qu’ils ne le font quotidiennement, tandis que 14% des personnes interrogées disent dépenser moins qu’à l’accoutumée, puisque le repas de Noël sera en famille et donc les coûts seront partagés entre tous les convives.



    Quant aux cadeaux de Noël, disons que selon la source citée, 44% des Roumains sont prêts à leur allouer un tiers de leurs revenus mensuels, tandis qu’un quart des sondés dépenseront moins de 10% de leur salaire mensuel, grâce aux économies faites à l’avance. Seul un Roumain sur cinq se dit prêt à dépenser plus de la moitié des revenus mensuels de sa famille pour acheter des cadeaux, tandis que 9% des sondés dépenseront plus qu’ils ne se le permettent et se verront donc obligés d’emprunter de l’argent.



    Aux dires de Viktor Boczan, à la tête du Provident Financial Romania, « le nombre de Roumains prêts à planifier en temps utile leurs dépenses pour mieux économiser à la veille de Noël est à la hausse depuis quelques années. Cela témoigne d’une conduite financière responsable».



    Et maintenant, il est temps de parler chiffres. Combien les Roumains sont-ils prêts à dépenser en 2015 pour les cadeaux de Noël ? Hé bien, la plupart d’entre eux ont prévu de débourser un tiers du salaire moyen en Roumanie, c’est-à-dire 110 euros. Un poids qui propulse notre pays en première position dans un classement élaboré par l’institution financière ING auprès de 12 Etats européens, plus les Etats-Unis et l’Australie. Pour cette année, les Britanniques prévoient un budget de 420 euros pour les cadeaux, supérieur d’une quarantaine d’euros à celui des Américains. Au pôle opposé se trouvent les Néerlandais qui, avec un budget de cadeaux de seulement 40 euros, sont déclarés les moins généreux parmi les 14 Etats pris en compte. Pourtant, il ne faut pas oublier que les Pays Bas fêtent le 5 décembre la Sinterklaas ou la Saint Nicolas. C’est un véritable jour de fête dont la connotation religieuse est quelque peu passée. C’est le 5 décembre au soir que les enfants reçoivent leurs cadeaux, le saint protecteur des enfants faisant office de Père Noël.



    Plus généreux que les Néerlandais, les Allemands affirment avoir prévu pour les cadeaux de Noël un budget de quelque 200 euros, tout comme les Italiens, les Espagnols et les Australiens. En Europe Centrale, les choses s’arrangent différemment en fonction de pays : tandis que les Tchèques sont prêts à débourser 180 euros pour faire des surprises à leurs proches, le budget des Polonais n’est que de 70 euros. En dépit d’une légère amélioration de la situation économique européenne, le sondage indique que le budget de dépenses de Noël 2015 sera presque identique à celui de 2014. Seulement 16% des sondés se sont dits prêts à débourser plus qu’ils ne l’ont fait l’année dernière.

  • Perspectives pour la Roumanie en 2016

    Perspectives pour la Roumanie en 2016

    C’est le moment du changement – a déclaré mercredi devant le Parlement le président roumain Klaus Iohannis, exhortant la classe politique à répondre aux attentes de la société l’année prochaine. Et ce sont de très grandes attentes! Les Roumains les ont criées dans la rue, mécontents d’une corruption devenue endémique, allant jusqu’à engendrer, en novembre, le départ du pouvoir du gouvernement Victor Ponta, dominé par les sociaux-démocrates.

    C’est pourquoi, pour 2016, le grand enjeu, c’est, dans la vision du chef de l’Etat, de reconstruire la confiance en la politique et en sa capacité d’établir la direction fixée. Ce mois-ci, l’on commémore 26 années depuis que les Roumains se sont soulevés contre le régime communiste. Or, la meilleure manière d’honorer le sacrifice de ceux qui ont perdu la vie au nom de la liberté et de la démocratie est de faire un autre type de politique. C’est pourquoi le président Iohannis a proposé pour 2016 un renouvellement des idées, des pratiques et des hommes politiques. Klaus Iohannis: « Reconstruire la confiance en la classe politique est le thème que je propose dans la perspective de l’année 2016. Reconstruire la confiance en les institutions démocratiques, en l’acte politique, en les partis et en ceux qui les représentent. Je suis aujourd’hui porteur du message de renouveau que nos concitoyens énoncent sous différentes formes. »

    Nous avons besoin d’une Roumanie éduquée, un projet national censé encourager la culture, l’innovation et la recherche, stimuler la créativité et apprécier la performance. Une gouvernance responsable est également souhaitée, ainsi qu’une croissance économique qui se reflète dans le niveau de vie de chaque Roumain, au quotidien. Le nouveau gouvernement de technocrates de Bucarest a d’ailleurs remporté un premier succès mercredi.

    Le Parlement a adopté à une ample majorité, dans la forme à laquelle les commissions de spécialité avaient donné l’avis favorable, le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale pour 2016, conçues pour un niveau maximum de déficit de 3% du PIB admis par l’UE et tablant sur une croissance de 4,1%. Le premier ministre Dacian Cioloş, ancien commissaire européen à l’Agriculture, a assuré que son équipe allait gérer les fonds de manière transparente, efficiente et prudente, de manière à éviter les dérapages.

    Le premier ministre Dacian Cioloş : « Nous ferons tous les efforts permis, du point de vue légal et administratif, pour assurer une transparence aussi grande que possible de l’exécution budgétaire, de la manière dont l’argent est utilisé, de la manière dont les fonds sont orientés. D’une part, pour que les citoyens sachent comment les deniers publics sont dépensés, et de l’autre, pour que nous, le gouvernement, nous puissions agir et réagir en temps réel lorsque certaines exécutions budgétaires que nous avions prévues ne sont pas réalisées et que nous puissions réorienter l’argent vers les investissements. »

    En un mot, 2016 s’annonce de bon augure. Dans les déclarations, du moins. Reste à voir dans quelle mesure les intentions se transformeront en réalités palpables, bénéfiques pour l’ensemble de la société.

  • 16.12.2015

    16.12.2015

    Discours – La Roumanie forte est plus qu’un désir, c’est un projet national que nous sommes en train de construire – a déclaré ce mercredi le président roumain Klaus Iohannis s’adressant au Parlement de Bucarest lors d’un discours consacré au bilan de la première année de son mandat. De l’avis du chef de l’Etat roumain, l’année 2015 a prouvé qu’il était possible d’aboutir à un ample accord sur des sujets publics, mentionnant aussi le budget 2016 et l’accord politique sur l’augmentation du budget de la Défense à 2% du PIB à l’horizon 2017. C’est toujours de l’aval d’une large majorité qu’a bénéficié la Stratégie nationale de défense, qui inclut pour la première fois des aspects liés à l’éducation et à la santé, à la sauvegarde de l’identité nationale et à la protection du patrimoine. Côté politique étrangère, le président roumain a déclaré qu’en 2015, les objectifs de la Roumanie ont été le renforcement du partenariat avec les Etats – Unis, la consolidation des partenariats stratégiques avec des pays tels que la France, la Pologne, l’Allemagne, l’Espagne, la Grande Bretagne et la Turquie, ainsi que le renforcement des rapports avec les pays voisins, dont l’Ukraine, la Serbie et la Bulgarie. De même, la relation privilégiée avec la République de Moldova a été et restera une constante de la politique étrangère de Bucarest, a encore ajouté Klaus Iohannis.

    Budget – Le plénum réuni du Parlement de Bucarest doit donner aujourd’hui le vote final sur les projets des lois du Budget de l’Etat et de la sécurité sociale en 2016. Après 5 jours, le Parlement a finalisé mardi les débats sur le budget de l’année prochaine sans y apporter de modifications majeures. On prévoit notamment des enveloppes plus fournies pour l’Education, la Santé et la Recherche. Plus de 50 milliards de lei (soit environ 10 milliards d’euros) ont été alloués pour le paiement des retraites dans le secteur public, soit presque 7% du PIB. Par conséquent, 4,7 millions de retraités verront augmenter leurs pensions à compter du 1er janvier.

    Interdiction – La loi portant interdiction de fumer a été adoptée mardi, à une ample majorité, par la Chambre des députés de Bucarest, en tant qu’assemblée décisionnelle. Elle stipule la défense de fumer dans tous les espaces publics fermés, dans les espaces clos sur les lieux de travail, sur les aires de jeux pour les enfants, dans les établissements sanitaires, d’enseignement et dans ceux destinés à la protection et à l’assistance de l’enfant. Ceux qui ne respectent pas ces règles se verront appliquer des amendes importantes. Dans le cas des compagnies, à part les sanctions pécuniaires, celles – ci risquent de voir leur activité suspendue, voire d’être fermées. La loi sera envoyée au président pour promulgation et devrait entrer en vigueur 45 après sa publication au Journal Officiel, soit en février 2016.

    Révolution – Le 16 décembre 1989 la révolte anti-communiste commençait à Timisoara, dans l’ouest de la Roumanie. Ces jours-ci, les associations de révolutionnaires et les autorités locales de l’ouest du pays organisent plusieurs manifestations pour commémorer les événements qui ont entraîné la chute du régime communiste de Roumanie il y a 26 ans. Déclenchée par l’opposition des habitants de Timisoara à une mesure abusive des autorités locales, la Révolution s’est étendue à travers la Roumanie pour culminer le 22 décembre par la fuite du dictateur communiste Nicolae Ceausescu. Plus de mille personnes sont décédées et près de 3400 ont été blessées du 16 au 25 décembre 1989. La Roumanie a été l’unique pays d’Europe de l’Est où le changement du régime s’est fait par la violence et qui a exécuté ses ex-dirigeants communistes.

    Handball – Dans les quarts de finale du Championnat du monde de handball, la sélection nationale féminine de Roumanie doit rencontrer ce mercredi celle du Danemark, pays qui accueille la compétition. Les sportives roumaines devraient occuper au moins la 7e place du classement final pour être qualifiées pour les tournois pré-olympiques de 2016 à Rio. La Roumanie est l’unique pays ayant participé à tous les championnats du monde de handball organisés depuis 1957.

    Chisinau – Les 3 partis politiques pro-européens de la République de Moldova voisine, à savoir le Parti Libéral Démocrate, le Parti Démocrate et le Parti Libéral – ont aujourd’hui un nouveau round de consultations en vue de former une nouvelle alliance, un mois et demi après la chute du gouvernement dirigé par le libéral – démocrate Valeriu Strelet. De l’avis des analystes, les débats qui se déroulent en présence du président moldave Nicolae Timofti s’annoncent difficiles dans le contexte où le président par intérim des démocrates – libéraux, Valeriu Strelet et le leader des démocrates, Marian Lupu, se disputent le droit de désigner le premier ministre. Selon le chef des libéraux moldaves, Mihai Ghimpu, ces débats sont plutôt un blocage politique, qu’une tentative de détendre la situation. Aux termes de la Constitution de la République de Moldova, l’actuel Parlement doit valider le gouvernement avant le 29 janvier. En cas contraire, le Parlement sera dissolu et il faudra organiser des élections parlementaires anticipées.

  • Principes budgétaires

    Principes budgétaires

    La tâche na pas été facile pour les experts qui composent le cabinet de technocrates de Dacian Cioloş – premier Exécutif entièrement sans couleur politique de la Roumanie post-communiste. Le budget 2016 a dû prendre en compte, dune part, ce que leurs prédécesseurs, les ministres du gouvernement du social-démocrate Victor Ponta, sétaient engagés à faire, et, dautre part, tenir les rênes du déficit à moins de 3%, comme réclamé par lUE. Cela, alors que les hausses salariales dans la fonction publique varient entre 10 et 25% et un allègement fiscal est attendu pour le 1er janvier prochain, allègement profitable aux affaires à long terme, mais pas moins risqué pour léquilibre budgétaire sur le court terme.



    Il est également vrai que les grands partis parlementaires – le Parti social-démocrate et le Parti national libéral – nont aucun intérêt à mettre des bâtons dans les roues dun gouvernement qui leur permet un répit dun an, électoral de surcroît. La preuve que les mauvaises surprises ne sont pas au rendez-vous est le rythme soutenu des débats, ainsi que les procédures accélérées dadoption. Les élus nont pas, non plus, apporté de modifications structurelles au projet de budget. Le premier ministre, Dacian Cioloş, a assuré les sénateurs et les députés que son gouvernement observe les impératifs législatifs quils avaient fixés, visant précisément lallégement fiscal et les hausses salariales dans la fonction publique. Il a toutefois précisé que les axes privilégiés par ce budget sont léducation, la santé, la recherche, la défense et les investissements. Dacian Cioloş:



    “Ce sont la santé, léducation et la recherche qui bénéficieront de fonds supplémentaires, leurs allocations se chiffrant à 700 millions deuros (3,1 millions lei), 500 millions deuros (2,3 millions lei) et respectivement 110 millions deuros (508 millions lei). La hausse des investissements dans la recherche est estimée à 23% en 2016, parce que, selon nous, celle-ci est essentielle à la fois pour la société et pour une relance économique durable”.



    Jusquà la fin de lannée, le chef du gouvernement promet également une décision au sujet du salaire minimum. Celui-ci devrait soit rester à sa valeur actuelle, de quelque 230 euro (1050 lei), soit augmenter jusquà 260 euro (1200 lei). Dacian Cioloş a expliqué que la majoration du SMIC, instamment demandée par les sociaux-démocrates, ne peut se faire sans une analyse approfondie de son impact sur le secteur économique privé notamment:



    “Ce qui me préoccupe, ce ne sont pas les conséquences sur la construction budgétaire, qui sont minimes, après que les salaires des fonctionnaires publics ont déjà augmenté de 10%. Nous avons plusieurs secteurs qui emploient beaucoup de gens, mais qui sont déjà confrontés à une certaine fragilité du profit. Cest là que nous devons examiner attentivement limpact dune telle mesure”, a-t-il dit.



    Dans le même ordre didées, le Patronat national roumain a annoncé quil était favorable à une hausse du salaire minimum, à condition que le calcul des taxes et des impôts versés par les sociétés prenne en compte le SMIC en vigueur. (trad.: Andrei Popov)

  • A la Une de la presse roumaine 15.12.2015

    A la Une de la presse roumaine 15.12.2015

    Aujourd’hui dans la presse : le budget des parlementaires augmente, pour et contre la majoration du SMIC, les bergers et transporteurs protestent, le chef de l’Etat — en tête du classement de la confiance des Roumains.

  • 14.12.2015

    14.12.2015

    Budget – Le plénum réuni du Parlement roumain débat ce lundi le projet de budget d’Etat pour 2016 qui se présente sous une forme presque identique à celle envoyée par le gouvernement. Les commissions de budget ont donné à l’unanimité leur avis favorable au projet avancé par le gouvernement. Peu d’amendements dont la majorité sans impact significatif ont été acceptés. Les discussions les plus intenses ont été menées en marge du budget alloué au ministère des Transports, de nombreux parlementaires essayant d’appuyer des projets locaux d’infrastructure. Le vote final a lieu mercredi.

    Handball – La Roumanie a créé la sensation des huitièmes de finale, dimanche soir à Kolding, au Danemark, en éliminant le Brésil, champion du monde en titre (25-22), écrit L’Equipe. Suite à cette victoire, les Tricolores se sont assuré leur présence aux tournois de qualifications aux JO de Rio de l’année prochaine. La sélection nationale rencontrera dans les quarts de finale la sélection danoise qui a disposé de la Suède. La Roumanie reste le seul pays à avoir participé, depuis 1957, à tous les tournois finaux des Championnats du monde, où elle a remporté trois médailles: celle d’or en 1962, et celles d’argent en 1973 et en 2005.

    Chisinau – Le Parti Libéral Démocrate moldave participera aux négociations politiques en vue de créer une nouvelle majorité parlementaire et un nouveau gouvernement, a fait savoir dimanche soir Valeriu Strelet, ex premier ministre et leader par intérim de cette formation. Pourtant, le Parti libéral démocrate moldave ne renoncera pas aux trois conditions avancées antérieurement : la désignation à la tête du gouvernement d’un technocrate, la dépolitisation des institutions publiques et la démission des responsables politiques impliqués dans la fraude bancaire massive. Rappelons que l’ancien cabinet de Chisinau ayant à sa tête Valeriu Strelet a été déstitué suite à une motion de censure avancée par les socialistes et les communistes de l’opposition pro-russe, mais soutenue aussi par les démocrates. La Cour Constitutionnelle a annoncé que le Parlement de Chisinau risque la dissolution s’il échoue dans sa tentative de valider un gouvernement d’ici fin janvier.

    Paris – La mobilisation d’électeurs inquiets a empêché l’extrême droite de conquérir la moindre région en France, lors d’élections qui sont un signal d’alarme pour la classe politique française à 16 mois du scrutin présidentiel, informe AFP. Selon les résultats définitifs, la droite de l’ancien président Nicolas Sarkozy a remporté dimanche sept régions, dont la capitale tenue depuis 17 ans par la gauche. La majorité présidentielle de François Hollande a limité les dégâts, avec cinq régions sur 13 en métropole. Bien que favorite lors du premier tour électoral dans presque la moitié des régions françaises, Marine Le Pen n’a enregistré aucune victoire.

    Incendie – Le bilan de l’incendie meurtrier qui a ravagé, fin octobre, une discothèque de Bucarest, s’est alourdi dimanche après la mort d’une des victimes dans un hôpital d’Allemagne. La femme, transférée dans une clinique allemande il y a trois semaines, a succombé à ses blessures portant le nombre de décès à 61. 27 blessés sont toujours hospitalisés à l’étranger et 22 dans des établissements de santé de Bucarest. Le ministère de la Santé examine la possibilité de faire construire dans la capitale un nouvel hôpital destiné à soigner des brûlés. Grâce un programme de financement avec la Banque Mondiale, la Roumanie espère se doter de trois centres de ce type à Iasi, Targu Mures et Timisoara.

    Réunion – Le chef de la diplomatie roumaine, Lazăr Comănescu, participe aujourd’hui, à Bruxelles, à la réunion des ministres des Affaires étrangères des Etats de l’Union européenne. Selon le ministère des Affaires étrangères de Bucarest, l’agenda comporte les évolutions récentes des pays du Partenariat oriental suite aux engagements assumés au sommet de Riga de mai dernier. Inauguré à Prague, en mai 2009, le Partenariat oriental est une politique de l’UE visant à conclure des accords avec l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, la Moldavie, l’Ukraine et la Biélorussie. A Bruxelles, seront également abordés les moyens par lesquels l’UE contribue à la lutte contre le terrorisme, le soutien que l’Union peut accorder au processus de réconciliation politique et d’avancement des réformes en Irak et la situation en Libye.

  • A la une de la presse roumaine – 14.12.2015

    A la une de la presse roumaine – 14.12.2015

    Les débats en marge du budget de l’Etat dominent les pages des quotidiens roumains ce matin. Les commission spécialisées ont approuvé les budgets des ministères sans déposer aucun amendement. Pourtant, les débats ont été acharnés dans nombre de domaines. Les journaux ont également observés nombre curiosités dans le budget de plusieurs ministères et notamment de celui des Transports.



  • 13.12.2015

    13.12.2015

    Débats — A Bucarest — poursuite des débats sur le projet de budget de l’Etat 2016, dans les commissions de spécialité du Parlement. Ces dernières essaient de finaliser les débats aujourd’hui, pour que le vote final dans le plénum des deux chambres ait lieu mercredi. Le leader du plus grand parti parlementaire de Roumanie, le président du PSD, Liviu Dragnea, a demandé publiquement au premier ministre technocrate Dacian Cioloş de dire, mardi au plus tard, quand il préconise l’augmentation du SMIC. Dragnea a affirmé qu’il n’était pas d’accord avec un ajournement sine die de cette majoration, proposée par l’ancien gouvernement de gauche. Le cabinet Cioloş a annoncé qu’une hausse du SMIC de 1050 lei (233 euros) à 1200 de lei (266 euros) ne pouvait pas être faite sans une étude d’impact économique et budgétaire. Le budget est construit sur une croissance prévue de 4% environ et un déficit de 3% tout au plus.



    Foot — La sélection nationale de football de la Roumanie jouera le match d’ouverture de l’Euro 2016 contre l’équipe du pays hôte, la France, le 10 juin, selon le tirage au sort des groupes qui a eu lieu samedi, à Paris. Les matchs suivants des tricolores, qui font partie du groupe A, auront lieu contre la Suisse et l’Albanie, débutante à un tournoi final. Ce sera le premier Championnat européen avec 24 équipes, réparties en six groupes de quatre équipes. Les deux premières classées de chaque groupe plus les quatre meilleures occupantes de la 3e place avanceront dans les huitièmes de finale. L’Euro 2016 sera disputé entre le 10 juin et le 10 juillet. Les matchs seront accueillis par 10 villes. La finale sera jouée le 10 juillet à Paris. La Roumanie en est à son cinquième tournoi européen (1984, 1996, 2000, 2008, 2016). Son meilleur résultat à cette compétition a été la qualification dans les quarts de finale à l’Euro 2000.



    Handball — La sélection nationale féminine de handball de la Roumanie rencontre, aujourd’hui, la championne mondiale en titre, le Brésil, dans les huitièmes de finale du Championnat mondial, au Danemark. Les Roumaines ont perdu vendredi aussi le dernier match du groupe D devant la Russie, après deux autres échecs contre la Norvège, championne olympique et européenne en titre, et contre l’Espagne. Les tricolores se sont qualifiées dans les huitièmes, après les deux victoires de score devant les équipes du Porto Rico et du Kazakhstan. La Roumanie reste le seul pays à avoir participé, depuis 1957, à tous les tournois finaux des Championnats du monde, où elle a remporté trois médailles: celle d’or en 1962, et celles d’argent en 1973 et en 2005.



    Basket — La Roumanie organisera en première, à Cluj-Napoca, un groupe du Championnat européen de basket masculin de 2017, a annoncé à Munich la Fédération européenne de basket. La Finlande, Israël et la Turquie accueilleront également un groupe de cette compétition, et l’étape finale aura lieu à Istanbul. En 2015, le Championnat européen a eu lieu en France, en Allemagne, en Lettonie et en Croatie, et la phase finale en France. Cette année, le titre a été conquis par l’Espagne.



    Météo — En Roumanie, les températures sont plus élevées que les normales de saison, et ce dans la plupart des régions. Le ciel est variable, avec des nuages sur le centre et le nord-est, où des ondées éparses sont signalées. Par endroits, en montagne, les giboulées et les chutes de neige sont présentes. Le vent est faible à modéré, et souffle notamment en montagne. Les maximales du jour vont de 2 à 12°, avec 6° et du soleil à Bucarest.