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  • Réunion régionale de l’OTAN à Sofia

    Réunion régionale de l’OTAN à Sofia

    La guerre déclenchée par la Russie contre l’Ukraine affecte gravement le climat de sécurité en mer Noire et dans les régions du sud-est de l’Europe, a déclaré le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, à l’issue d’une réunion des chefs des gouvernements des Etats de l’OTAN d’Europe du sud-est, accueillie par Sofia. Selon lui, c’est l’unité qui est l’élément-clé dans la gestion de tout conflit, et les responsables présents ont décidé de faire preuve de fermeté dans l’orientation stratégique à l’égard des valeurs euro-atlantiques. « Nous n’avons aucun doute que la Russie est maintenant la plus grande menace à l’adresse de notre sécurité commune. Nous avons besoin d’une défense plus forte et d’une dissuasion plus efficace » – a ajouté Nicolae Ciucă. Dans ce contexte, les chefs des gouvernements présents ont discuté de la coopération pour assurer la sécurité de leurs pays, compte tenu des dernières décisions de l’Alliance. La réduction de la dépendance du gaz russe et l’identification de solutions pour que cette zone se connecte aux gazoducs venant d’Europe occidentale, notamment par la Grèce, a également été un thème important à l’agenda.

  • 23/02/2022 (mise à jour)

    23/02/2022 (mise à jour)

    Ukraine — Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, a assuré ses compatriotes que, dans le contexte de la crise d’Ukraine, toutes les mesures prises au niveau institutionnel étaient conformes aux décisions du Conseil suprême de défense de la Roumanie. Ces démarches ont été faites en coordination avec les alliés de l’OTAN et de l’UE, a précisé le chef du gouvernement. Il a demandé à tous les ministres agissant dans le domaine de la sécurité de suivre de près la situation et de rester vigilants. Par ailleurs, le Sénat et la Chambre des députés de Bucarest se réuniront le 1er mars pour une session commune afin de rédiger ensemble une déclaration politique en soutien à l’intégrité territoriale, la souveraineté et l’indépendance de l’Ukraine. Mardi, Cristian Chirteş, sénateur libéral et président de la Commission parlementaire pour le contrôle des activités du Service roumain de renseignement (SRI), a affirmé que le niveau de sécurité en Roumanie était stable. Il a précisé que dans le contexte de la crise ukrainienne, le nombre de cyber-attaques s’était multiplié à l’encontre de certaines institutions roumaines essentielles, agences et ministères.



    Visite — Le président Klaus Iohannis a reçu, mercredi, à Bucarest, le premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis. Les deux responsables ont réaffirmé leur soutien ferme à l’intégrité territoriale de l’Ukraine et ont condamné les actions de la Fédération de Russie, qui contreviennent au droit international. Ils ont souligné l’importance de maintenir une coordination étroite, tant dans le cadre de l’UE que de l’OTAN. L’état excellent des relations entre les deux pays a été reconfirmé. Il bénéficie d’une série de facteurs catalyseurs, tels que la coopération économique substantielle, l’intérêt pour développer la coopération au plan sectoriel, la hausse des investissements mutuels et la réalisation des projets d’interconnexion énergétique et d’autres infrastructures. Le chef de l’Etat roumain a également salué la signature par les chefs des gouvernements roumain et grec d’une Déclaration commune sur le renforcement de la coopération bilatérale. Le premier ministre Mitsotakis a remercié la Roumanie pour le soutien accordé l’été dernier dans la lutte contre les incendies qui ont touché son pays.



    Coopération — Le premier ministre roumain Nicolae Ciucă s’est entretenu avec son homologue israélien, Naftali Bennet, sur la lutte contre la pandémie de coronavirus, le renforcement de la coopération économique bilatérale et sur la sécurité régionale, fait savoir un communiqué du cabinet de Bucarest. Nicolae Ciucă a remercié l’Etat hébreu pour le soutien accordé à la Roumanie au pic de la pandémie en lui envoyant une quarantaine de concentrateurs d’oxygène. A son tour, le premier ministre israélien a souligné l’importance de la coopération bilatérale dans les domaines de la sécurité, de la santé et dans le secteur cybernétique. Notons qu’Israël est le principal partenaire commercial de la Roumanie au Moyen Orient.



    Covid — La Roumanie rapporté ce mercredi près de 11 500 nouveaux cas de Covid-19 et 119 décès, dont 9 antérieurs à ces dernières 24 h. Sur les quelque 9 000 malades de Covid hospitalisés, plus d’un millier sont en réanimation-soins intensifs. Côté vaccination, un millier de personnes se sont fait immuniser avec la première dose durant les 24 dernières heures. Le variant Omicron est quasi-dominant en Roumanie et compte déjà pour 95 % des cas d’infection soumis à la procédure de séquençage, a déclaré le ministre de la Santé, Alexandru Rafila. A son avis, d’ici trois semaines, le nombre des nouveaux cas de Covid dépistés pourrait baisser considérablement, et les chiffres quotidiens pourraient faire état de centaines de cas de contamination au lieu de plusieurs milliers comme c’est le cas actuellement. Alexandru Rafila a déclaré qu’à présent, une sixième vague de la pandémie de coronavirus n’est pas en vue.



    Droits d’accise — Les partis de la coalition gouvernementale de Bucarest ont décidé que le droit d’accise sur les carburants baissera temporairement de 50 %. Cette mesure réduira d’un leu le prix des carburants à la pompe, a affirmé le ministre des Finances, Adrian Câciu. Cette proposition a également été soutenue par les sociaux-démocrates, dont le chef de file, Marcel Ciolacu, a précisé que le but de la mesure était d’arrêter la flambée des prix. Pour sa part, le leader libéral Florin Cîţu a mentionné qu’en principe, le PNL soutenait la réduction de la charge fiscale, mais il a ajouté que la réduction des prix à la pompe devrait finalement être assumée. Le PNL, le PSD et l’UDMR ont également décidé d’appliquer au mois d’avril aussi les mesures de compensation des factures d’électricité et de gaz.



    Inflation — Au sein de l’UE, le taux annuel de l’inflation a augmenté de 5,3 % en décembre 2021 à 5,6 % en janvier 2022, fait savoir Eurostat. Les Etats membres ayant le plus grand taux d’inflation sont la Lituanie (12,3 %), l’Estonie (11 %) et la République tchèque (8,8 %). A comparer avec décembre dernier, en janvier 2022, le taux annuel d’inflation avait baissé dans 8 Etats membres et il avait augmenté dans 19, y compris en Roumanie. Ici, ce taux a connu une progression de 6,7 à 7,2 %. La Roumanie est 11e parmi les Etats de l’UE ayant le taux annuel de l’inflation le plus élevé. Au pôle opposé, parmi les pays ayant le taux annuel d’inflation le plus bas, Eurostat mentionne la France (3,3 %), le Portugal (3,4 %) et la Suède (3,9 %).


  • Coopération économique entre la Roumanie et la République de Moldova

    Coopération économique entre la Roumanie et la République de Moldova

    La 5e réunion commune des gouvernements de la Roumanie et de la République de Moldova a eu lieu vendredi pour la première fois à Chisinau. Elle a été accompagnée par de nombreux pourparlers bilatéraux, par la signature de différents projets, accords, protocoles et mémorandums. Le parcours européen est l’unique moyen en mesure d’assurer la stabilité, la prospérité, le développement économique et social de la République de Moldova, a réitéré à cette occasion le premier ministre roumain Nicolae Ciuca. Il a expliqué que la Roumanie contribuait au développent du pays voisin pour que celui-ci puisse atteindre les normes eurpéennes en matière de développement. Pour ce faire, la Roumanie a décidé d’accorder à la République de Moldova une aide financière sous la forme d’un don de 100 millions d’euros.

    L’argent sera utilisé pour construire des réseaux d’allimentation en eau et d’assainissement et pour réhabiliter des instituttions d’enseignement et culturelles, notamment dans le milieu rural. Les projets qui seront financés par ces fonds devront créer de nouveaux emplois tout en redonnant aux gens la confiance dans la perspective d’un avenir prospère dans le leur pays, affirme la cheffe du cabinet de Chisinau, Natalia Gavrilita. La Roumanie est le principal partenaire commercial de la République de Moldova et un des principaux investisseurs dans ce pays.

    Le volume du commerce pour l’année 2021 est de 2,4 milliards de dollars, un record dans les relations internationales et nous souhaitons consolider ces évolutions positives afin de mettre à profit l’intégrité de l’immense potentiel de coopération qui existe à l’heure actuelle, surtout par des investissements roumains significatifs en République de Moldova, a déclaré le premier ministre roumain. A Chisinau, les représentants des deux gouvernements ont signé aussi un mémorandum visant la coopération dans le secteur de la sécurité énergétiue. Durant les 6 mois à venir, la Roumanie et la République de Moldova élaboreront un plan commun d’actions en cas de crise énergétique.

    Dans le cadre d’une réunion commune, deux accords particulièrement importants ont été signés. L’un vise la construction d’un nouveau pont sur la rivière qui sépare les deux pays, la rivière Prut, à Ungheni qui sera branché à l’autoroute reliant les villes de Târgu Neamţ-Iaşi-Ungheni. L’autre prévoit la baisse des tarifs de télécoms entre les deux pays. Ce qui plus est, le ministère roumain de l’Éducation nationale accordera à la République de Moldova 2.550 bourses d’étude par an jusqu’à l’horizon 2026 pour les cycles pré-universitaire et universitaire.

    Bucarest offre aussi des financements pour des stages de formation des enseignants et des cadres de direction dans le système d’Éducation nationale. Les élèves de la République de Moldova pourront également participer aux concours scolaires organisés en Roumanie. Enfin, les responsables des deux États ont signé un protocole de collaboration dans le domaine de l’enseignement militaire impliquant les ministères de la Défense des deux États.

  • 12/02/2022

    12/02/2022

    Otan — La présence des troupes de l’OTAN en Roumanie est la preuve de la solidarité alliée et du fait que, bien que le risque que la Russie envahisse l’Ukraine soit réel, la Roumanie n’est pas seule, a souligné le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg. Il a visité, vendredi, la Base militaire de Mihail Kogălniceanu du sud-est de la Roumanie, aux côtés de son adjoint, Mircea Geoană, et du président roumain Klaus Iohannis. Les premiers transporteurs blindés Stryker sont déjà arrivés sur place et 1 000 militaires américains sont attendus sous peu, pour renforcer le flanc oriental de l’Alliance. Par l’arrivée du détachement Task Force Cougar, le nombre des militaires américains de Roumanie approchera les 2 000. Outre les États-Unis, la France a également annoncé qu’elle était prête à envoyer des troupes en Roumanie. Membre de l’OTAN depuis 2004, la Roumanie accueillait déjà 900 soldats américains, 250 Polonais et 140 Italiens. Un détachement des Forces aériennes des Etats-Unis en Europe, composé d’environ 150 militaires et huit chasseurs F-16 Fighting Falcon, exécute, à compter de vendredi, deux semaines durant, des missions d’entraînement conjointes avec les militaires et les avions F-16 Fighting Falcon des Forces aériennes roumaines. Les aéronefs américains auront aussi des missions de police aérienne renforcée, avec des avions roumains et avec ceux du détachement des Forces aériennes italiennes, qui se trouvent en Roumanie depuis décembre dernier. Un haut officiel du Pentagone a annoncé que les Etats-Unis avaient décidé d’envoyer 3 000 militaires supplémentaires en Pologne aussi.



    Dialogue — Les présidents de la Russie, Vladimir Poutine, et des Etats-Unis, Joe Biden, auront aujourd’hui une discussion téléphonique, informe l’agence RIA, citant la déclaration du porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Et c’est toujours aujourd’hui que Vladimir Poutine discutera également avec son homologue français, Emmanuel Macron, selon l’agence TASS. Une invasion militaire russe de l’Ukraine, marquée par une campagne massive de raids aériens et par une « attaque rapide » sur Kiev est une « possibilité très réelle » les prochains jours, a mis en garde la Maison Blanche. La Russie maintient plus de 100 000 soldats et de la technique de combat à proximité de la frontière avec l’ancienne république soviétique. Le président roumain Klaus Iohannis considère que l’assurance d’une posture renforcée de dissuasion et de défense de manière unitaire et cohérente sur l’ensemble du flanc est, de la mer Baltique à la mer Noire, contribue à la stabilité régionale et aussi à la sécurité de l’Alliance dans son ensemble. Présent aux consultations que le président des Etats-Unis, Joe Biden, a eus vendredi avec des leaders alliés et des institutions de l’UE en matière de sécurité régionale, le chef de l’Etat roumain a exprimé son soutien ferme pour la continuation du dialogue politique et diplomatique avec la Russie afin de trouver une solution censée permettre la désescalade de la situation sans pour autant compromettre les principes fondamentaux de l’OTAN et du droit international.



    Coronavirus — Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 continue de baisser en Roumanie. Samedi, 18 750 nouveaux cas de personnes infectées au virus SARS-CoV-2 ont été rapportés ainsi que 157 décès, dont 13 antérieurs. Les autorités roumaines examinent la possibilité d’alléger progressivement les restrictions sanitaires prises dans le contexte de la pandémie, sur le modèle des pays qui ont déjà dépassé le pic de la 5e vague, a déclaré le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat. Selon lui, le nombre des nouvelles contaminations marque une tendance à la baisse et, si cette décroissance se maintient, la Roumanie pourrait lever les restrictions avant les Pâques orthodoxes, fin avril, a-t-il précisé. A son tour, le coordinateur de la campagne de vaccination anti-Covid, le médecin militaire Valeriu Gheorghiţă, affirme que l’immunisation contre le coronavirus sera saisonnière à l’avenir, comme celle contre la grippe, mais que le vaccin sera à chaque fois adapté au variant du moment. Il a annoncé qu’à présent, la couverture vaccinale de la population adulte est de 50,5 % en Roumanie.



    République de Moldova — La Roumanie soutient de manière pratique les efforts de la République de Moldova en matière de réforme, de rapprochement de la communauté européenne, et d’accroissement de la résilience dans des secteurs essentiels pour les citoyens, affirme le premier ministre Nicolae Ciucă, suite à la visite entreprise vendredi à Chişinău. Il a ajouté que la Roumanie est le premier partenaire commercial de la République de Moldova et un de ses principaux investisseurs. Une série de documents bilatéraux ont été signés à la fin de la réunion conjointe des gouvernements roumain et moldave. Parmi eux — l’Accord intergouvernemental sur la mise en place d’un programme d’assistance en vertu d’une aide financière non remboursable de 100 millions d’euros de la part de la Roumanie. Le Premier ministre roumain Nicolae Ciucă et son homologue moldave Natalia Gavriliţă ont également signé la Déclaration commune sur le renforcement de la coopération dans les domaines économique et des investissements. Des accords de coopération ont également été conclus dans les domaines de la défense, et de la Justice et des affaires intérieures. Nicolae Ciucă a été reçu par la présidente de la République de Moldova, Maia Sandu, à qui il a fait part du soutien indéfectible de la Roumanie pour la mise en œuvre des réformes, notamment dans le domaine de l’Etat de droit.



    Cinéma — La Roumanie est présente à la 72e édition du Festival international de film de Berlin par le documentaire Souvenirs du front est signé par le réalisateur Radu Jude. L’année dernière il avait gagné le grand trophée par son film Babardeală cu bucluc sau porno balamuc (titre en anglais: Bad Luck Banging or Loony Porn), l’histoire d’une prof blâmée par la communauté suite à l’apparition d’enregistrements indécents sur Internet. A Berlin, 18 films sont en lice pour le grand trophée. La Berlinale est un des festivals les plus importants au monde, aux côtés de ceux de cannes et de Venise, et un des seuls à avoir repris ses projections en présence des spectateurs. En raison des restrictions sanitaires imposées par la pandémie de Covid-19, les projections de cette année auront lieu à 50 % de la capacité des salles de cinéma, alors que les réceptions et les fêtes ont été supprimées. 400 films tous genres, formats et durées confondus y seront projetés.



    Météo — Temps en refroidissement en Roumanie. Le ciel reste variable, avec des passages nuageux surtout en montagne, sur le centre, l’est et le sud-est. Dans l’est et le sud-est, le vent est fort. Les maximales du jour vont de 2 à 12°, avec 8° sous un ciel gris à Bucarest.

  • 05/02/2022

    05/02/2022

    Coronavirus — Près de 29 000 nouveaux cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés en 24 h, en Roumanie, et 108 décès, dont 2 antérieurs à la période de référence. Rappelons que le plus grand nombre de cas de contamination au coronavirus depuis le début de la pandémie — 40 018 — a été enregistré le 1er février. La secrétaire d’Etat au ministère de la Santé, Adriana Pistol, affirme que le taux de reproduction du virus est à la baisse, mais que de nouvelles hausses du nombre d’infections sont encore attendues. Selon la même responsable de Bucarest, la Roumanie a adapté aux normes européennes la validité du Certificat Covid à présenter à l’entrée au pays, au moment de l’arrivée depuis un autre Etat membre de l’UE — soit 9 mois à compter de la dose de rappel. Après la dose booster, le certificat Covid est valable jusqu’au 31 décembre 2022. L’Union européenne n’a pas décidé d’un tel délai de validité pour l’heure. Autrement dit, pour franchir la frontière roumaine, toute personne devra présenter le résultat négatif d’un test PCR fait 72 h auparavant ou un certificat de rétablissement de la maladie datant de 180 jours tout au plus – ou encore le Certificat Covid.



    Coopération — Le ministre roumain de la Santé, Alexandru Rafila, et son homologue italien Roberto Speranza ont signé vendredi, à Rome, un mémorandum d’accord qui prévoit le développement de la coopération dans le domaine de la santé, allant des urgences en matière de santé publique, passant par la formation et l’intervention et jusqu’à la gestion de la pandémie. La signature a été précédée par une visite à l’Institut supérieur de santé, où les bases d’une collaboration avec l’Institut national de santé publique de Roumanie ont été discutées. La coopération est d’autant plus importante que plus d’1,2 millions de citoyens roumains sont en Italie, lit-on dans un communiqué. Les autorités italiennes ont reconfirmé les engagements pour l’octroi d’une assistance médicale aux enfants de Roumanie atteints d’affections oncologiques et cardiaques et pour la formation de spécialistes roumains dans le domaine de la chirurgie cardiovasculaire pédiatrique.



    Accord La Roumanie pourrait signer un accord avec la Serbie à la fin du mois de mars pour la construction d’une autoroute reliant la ville de Timişoara de l’ouest de la Roumanie à la capitale serbe, Belgrade. Sorin Grindeanu, le ministre des Transports, a fait cette annonce suite à une rencontre avec les autorités serbes afin de discuter de ce projet. Selon l’étude de faisabilité, un tel projet coûterait plus de 14 millions de lei (soit environ 2,8 millions d’euros) et serait financé grâce à des fonds européens à hauteur de 85 %, les 15 % restants étant à la charge des intéressés. La durée du contrat pour élaborer l’étude de faisabilité est de 32 mois.



    OTAN – L’OTAN doit trouver un successeur à son secrétaire général, Jens Stoltenberg, dont le mandat s’achève le 1er octobre, date à laquelle il prendra ses nouvelles fonctions en tant que gouverneur de la Banque centrale de Norvège. Selon l’agence de presse DPA, il n’existe pour le moment aucun candidat favori à la succession, même si les noms de l’ancienne Première ministre britannique Theresa May, du Premier ministre néerlandais Mark Rutte, de la cheffe du gouvernement estonien Kaja Kallas, de l’ancienne Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité Federica Mogherini et du Président roumain Klaus Iohannis ont été évoqués. La décision des 30 Etats membres de l’OTAN sera annoncée au plus tard en juin, à l’occasion du sommet de l’Alliance. Au cours de la conférence de presse de vendredi, Jens Stoltenberg a promis de rester pleinement investi dans ses fonctions actuelles, et ce jusqu’à la fin de son mandat.



    JO — Les sportifs roumains Daniel Andrei Cacina et Andrei Feldorean se sont qualifiés aujourd’hui à l’épreuve individuelle masculine de saut à ski depuis le tremplin normal, aux JO d’hiver de Pékin. A la base de Zhangjiakou, Cacina s’est classé 40e dans les qualifications, avec un saut de 83,3 m, pour lequel il s’est vu accorder 70,9 points, alors que Fedorean a occupé la 45e place, avec un saut de 76,5 m, noté 55 points. Les 50 premiers sportifs se sont qualifiés pour le concours proprement-dit, prévu dimanche. Dimanche, le Roumain Valentin Creţu évoluera dans ses deux derniers tours (3 et 4) en luge simple messieurs. La Roumanie participe avec 21 sportifs aux JO 2022, à sept disciplines : luge, bobsleigh, ski alpin, ski de fond, saut à ski, biathlon et patinage de vitesse.



    Météo — En Roumanie, les températures sont aujourd’hui au-dessus des moyennes de saison, dans la majeure partie du pays. Les maximales du jour, en hausse par rapport à hier, vont de 2 à 12°, avec 7° sous le soleil à Bucarest. Le ciel est variable, avec des passages nuageux dans l’ouest, le nord, le centre et l’est, où des chutes de neige sont possibles en montagne, alors que de la pluie, des giboulées ou même des chutes de neige sont attendues sur les autres formes de relief. Le vent est faible à modéré, plus fort sur les sommets des Carpates méridionales et orientales, où les rafales dépassent les 60 — 80 km/h. Par endroits, il souffle aussi sur l’ouest, le sud-ouest, le centre et le nord-est, à 45-55 km/h.

  • Assistance financière pour la République de Moldova

    Assistance financière pour la République de Moldova

    Le gouvernement de Bucarest a approuvé le mémorandum en vertu duquel la Roumanie pourra continuer à fournir une assistance technique et financière à la République de Moldova dans plusieurs domaines, afin de soutenir son parcours européen. C’est une décision importante et nécessaire, car le précédent accord de ce type, signé le 27 avril 2010, n’est plus en vigueur depuis le 28 mars dernier, malgré les efforts soutenus de la Roumanie pour améliorer et étendre son application. La présente décision de Bucarest ouvre la voie aux négociations et à la signature d’un nouvel accord concernant la mise en œuvre du programme d’assistance sur la base d’une aide financière de 100 millions d’euros. Selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères de Bucarest, le renouvellement du cadre juridique pour l’octroi d’une aide non remboursable réaffirme l’engagement de la Roumanie à soutenir la modernisation et le renforcement de la résilience de la République de Moldova.



    Le futur accord fournira un cadre solide pour la réalisation de projets censés renforcer la coopération entre Bucarest et Chişinău et développer le Partenariat stratégique bilatéral pour l’intégration européenne de la République de Moldova. L’accord permettra également d’intensifier les actions visant à soutenir le raccordement de la République de Moldova à l’Union européenne par l’intermédiaire de la Roumanie, à promouvoir le processus de réformes dans un esprit européen et à stimuler le développement économique et social du pays au bénéfice direct de ses citoyens. Par l’ancien accord, la Roumanie a soutenu techniquement et financièrement des projets tels que la réhabilitation et la modernisation de 1 000 écoles maternelles et autres établissements scolaires en République de Moldova ou le développement du gazoduc Iaşi-Chişinău, projet stratégique d’interconnexion énergétique entre la Roumanie et le pays voisin.



    Dan Cărbunaru, porte-parole de l’exécutif roumain, a précisé que l’accord comprendra des dispositions visant à développer la coopération dans les secteurs de l’énergie, des infrastructures de transport, de la protection de l’environnement, de la lutte contre le changement climatique, des travaux publics et de l’infrastructure. Mais il portera aussi sur les PME, l’indépendance des médias, la réforme de l’administration publique, les affaires intérieures, la santé, l’éducation, la culture et le patrimoine, la recherche et le tourisme.



    Tout de suite après son approbation par le gouvernement roumain, le projet d’accord a été transmis aux autorités moldaves en vue de l’ouverture des négociations. Le nouveau document sera signé au cours d’une réunion conjointe des gouvernements des deux États, prévue à Chişinău le 11 février prochain.


    (Trad. : Ligia)



  • Bucarest/Chisinau : une relation privilégiée

    Bucarest/Chisinau : une relation privilégiée

    30 années après sa
    déclaration d’indépendance, la République de Moldova (ex-soviétique,
    majoritairement roumanophone) semble toujours à la recherche d’un meilleur avenir
    pour ses citoyens. Un peuple qui rétrécit d’année en année, car beaucoup choisissent
    de quitter le pays, pour chercher une vie meilleure en Occident. C’est sans
    doute la triste conséquence de la politique menée au fil du temps par les
    décideurs politiques de Chisinau.

    L’espoir des lendemains qui chantent a
    cependant été ravivé avec l’arrivée au pouvoir de Maia Sandu, cette jeune
    présidente réformiste et pro-européenne, qui semble déterminée à moderniser
    l’État moldave et ses institutions. Mieux encore, aux dernières législatives l’on
    avait assisté à l’arrivée au pouvoir des alliés de Maia Sandu, qui peut
    désormais compter sur un parlement où ses alliés disposent d’une majorité
    solide, prête à soutenir l’appétit réformiste de la présidente. Quant à
    Bucarest, son soutien semble à la fois enthousiaste et inconditionnel. Invité sur
    la première chaîne de la télévision publique roumaine, le ministre roumain des
    affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a rappelé sa présence dès le 23 juillet à
    Chişinău, étant de la sorte le premier chef d’une diplomatie européenne présent
    dans la capitale moldave, l’occasion de relancer la coopération avec la Moldova,
    qui avait été mise en veilleuse durant tout un temps. L’occasion aussi pour
    Bogdan Aurescu d’affirmer, je cite : « Tout ce que nous avons accompli
    cette année, et, si mes souvenirs sont bons, je crois que le premier chef
    d’État à s’être rendu en République de Moldova tout de suite après la victoire
    de Maia Sandu a justement été le président de la Roumanie, M. Klaus Iohannis, donc
    tout ce que nous avons fait cette année, c’était d’essayer de soutenir cet
    effort de réforme, après les élections anticipées qui ont porté au pouvoir
    cette nouvelle majorité pro-réformiste et pro-européenne.»


    L’on peut en effet affirmer être
    arrivé à un point où les priorités de nos agendas respectifs se rejoignent, et
    où les actes posés par la classe politique moldave semblent résonner avec les
    attentes de son électorat, comme le constate sur Radio Roumanie le commentateur
    politique Vlad Turcanu, ancien conseiller présidentiel à Chisinau. « Les autorités de Chisinau
    ont commencé dès l’installation, cet automne, du nouveau gouvernement issu des
    élections anticipées du 11 juillet passé, à mettre en oeuvre de vastes chantiers,
    dans pratiquement tous les domaines. Et les autorités moldaves ne sont pas
    dupes, elles savent bien qu’en l’absence de l’aide que peuvent leur fournir des
    Etats amis, tels la Roumanie, leur tâche serait encore plus difficile. Prenez,
    par exemple, la crise du gaz, à laquelle l’on peut dire que l’on a trouvé une
    issue favorable, même s’il en reste certaines réminiscences. Mais au plus fort
    de la crise, durant ces jours d’incertitude, les signaux de soutien envoyés par
    Bucarest et par d’autres capitales européennes ont fait la différence. Et de
    mon point de vue, ce n’est pas une mince affaire de savoir qu’en cas de force
    majeure, vous avez la possibilité de se faire livrer en catastrophe du gaz en
    provenance de Roumanie, via un gazoduc qui a été construit grâce à une
    contribution significative de la Roumanie. Certes, la République de Moldova est
    en proie à différentes menaces, qu’il s’agisse de son système énergétique, de
    son système d’informations, de son système de sécurité, et il faut se douter
    que ces points sensibles peuvent être spéculés par ses ennemis. Or, ces menaces
    sont bien présentes, et le savoir-faire roumain dans ces domaines, et dans
    d’autres domaines encore, lui sera indispensable, le moment venu, pour que la
    république de Moldova réussisse à prendre son virage et achever les réformes amorcées.
    »



    Le gouvernement pro-européen,
    qui avait remporté une large majorité au parlement, soit 63 sièges sur 101,
    doit encore faire ses preuves, comme le remarque l’analyste et ancien
    conseiller présidentiel Vlad Turcanu. D’ailleurs, au fur et à mesure que la
    république de Moldova sorte progressivement de cette période d’isolement
    international, elle doit montrer de sa capacité à mettre en œuvre les projets
    démarrés et sa volonté de poursuivre dans la voie de l’intégration européenne. Et
    là, le soutien de la Roumanie s’avère
    essentiel, affirme Vlad Turcanu : « Il existe de nombreuses lignes de coopération. Les
    ministres des Affaires étrangères de Roumanie et de la République de Moldova
    ont signé une feuille de route qui mentionne les domaines prioritaires de la coopération
    bilatérale, dans le domaine de l’éducation et sur la reconnaissance mutuelle
    des diplômes, certificats et titres scientifiques. Mais la chose la plus
    importante est la reconnexion énergétique de la République de Moldova au
    système électrique de l’UE. Parce que ça c’est une des vulnérabilités dont je
    parlais. La République de Moldova se fournit actuellement en électricité à
    partir de la centrale thermoélectrique de Cuciurgan, située sur la rive gauche
    du Dniestr, sur le territoire de la République séparatiste de Transnistrie. Et
    cette dépendance énergétique de la république de Moldova à l’égard de cette
    petite entité séparatiste contrôlée par la Russie a toujours eu pour effet de
    freiner les ardeurs pro-européennes des Moldaves, de peur de ne pas fâcher
    Moscou, et de se voir couper le courent électrique. »



    La feuille de route
    mentionnée a surtout l’avantage de porter sur des éléments très concrets, en
    mentionnant chaque domaine d’intérêt de la relation bilatérale. Le document a
    été signé lors de la récente visite officielle que Maia Sandu a effectuée à
    Bucarest, à l’occasion de l’anniversaire des 30 années de relations
    diplomatiques entre nos deux pays. Le document vise à mettre en pratique le
    plan d’action censé faciliter la réalisation d’un certain nombre d’objectifs
    majeurs : stimuler l’intégration européenne de la République de Moldova,
    réaliser une interconnexion plus profonde de ce pays avec l’UE, ou encore
    stimuler son développement économique et social, pour que les citoyens moldaves
    puissent bénéficier des bienfaits des normes européennes dans leur vie de tous
    les jours, dans les domaines de l’administration et de la justice. Enfin, l’objectif
    commun est aussi de renforcer notre communauté de langue, de culture et
    d’histoire commune. (Trad. Ionuţ Jugureanu)



  • Fête nationale marquée d’avance sous le signe de la collaboration et de l’unité

    Fête nationale marquée d’avance sous le signe de la collaboration et de l’unité

    Les Roumains célèbrent la fête nationale le 1er décembre, date qui symbolise l’unité des esprits, de la langue et des valeurs. Ce fut en 1918 que l’Assemblée nationale d’Alba Iulia, dans le centre adoptait la résolution de l’Union des province historiques habitées par les Roumains – Transylvanie, Banat, Crisana et Maramures avec la Roumanie qui était constituée à l’époque uniquement par la Valachie et la Moldavie. Par conséquent c’est une journée durant laquelle les Roumains remémorent les efforts des leurs ancêtres pour réaliser l’unité nationale. Cette année, le Parlement de Bucarest a marqué d’une semaine d’avance la fête nationale de Roumanie, dans le cadre d’une réunion solennelle des sénateurs et députés.

    Les élus nationaux ont évoqué le besoin d’unité, les disputes d’aujourd’hui, le patriotisme et les leçons du passé. Le grand absent de cette réunion a été le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, qui avait été invité à y participer, selon un mémorandum signé par la direction du Parlement. En l’absence du chef de l’Etat, une première dans l’histoire récente du pays, la réunion solennelle a été présidée par la vice-présidente du Sénat, la libérale Alina Gorgiu. Elle a appelé à l’unité et à la responsabilité dans une période marquée par la crise économique et sanitaire. « La Grande Union a été celle du peuple, elle a commencé comme une aspiration, puis des sacrifices inimaginables ont été nécessaires, mais les choses ne seraient jamais arrivées à ce point si au Parlement les partis et les hommes politiques auraient évité d’assumer des responsabilités ».

    Pour sa part, le président de la Chambre des Députés le leader social-démocrate Marcel Ciolacu affirme que les politiciens actuels devraient renoncer aux orgueils et collaborer au bénéfice du pays. « L’intégralité de la classe politique a le devoir de stabiliser la Roumanie dans la période qui suit. Quels que soient les enjeux politiques ou électoraux, cette journée de fête nous rappelle que nous avons le devoir de collaborer entre nous » a affirmé Marcel Ciolacu.

    Pour Beniamin Teodosiu, député de l’USR, cette année le 1er décembre le pays est plus divisé que jamais « Nous avons une Roumanie des politiciens, différente de la Roumanie des simples citoyens. Nous avons l’obligation de défendre la démocratie, les droits et les libertés fondamentales des citoyens, la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de la Roumanie » a dit Beniamin Teodosiu.

    Le représentant du parti ultranationaliste de l’AUR, Daniel Rusu qui a lui aussi appelé à l’unité, affirme que la fidélité envers le pays devrait être démontrée par des faits et non pas par des discours démagogiques sur le patriotisme. Enfin, le député de l’Union Démocrate Magyare de Roumanie, Szabó Ödön, a déclaré qu’il fallait respecter les principes de la déclaration d’Alba Iulia visant à assurer l’identité ethnique des minorités nationales.

    Le patriarche Daniel primat de l’église orthodoxe roumaine, mais aussi d’autres leaders religieux et actuels et anciens hauts responsables ainsi que les représentants des missions diplomatiques accrédités à Bucarest ont également participé à la réunion solennelle du Parlement de Bucarest.

  • Romania – the US, 10 years of Strategic Partnership for the XXI century

    Romania – the US, 10 years of Strategic Partnership for the XXI century

    On September 13, Bucharest and Washington marked 10 years since the conclusion of the Strategic Partnership for the XXI century and the signing of the Agreement on the setting up of the United States Ballistic Missile Defense System in Romania. On this occasion, the Romanian Foreign Ministry and the United States Department of State issued a joint statement according to which Romania and the US will continue to be outposts of Euro-Atlantic values ​​and meet the challenges of the future together, as friends and allies. The Romanian Foreign Ministry recalls that, since its launch in 1997, the Strategic Partnership has been an essential landmark of the Romanian foreign policy and one of its basic pillars, along with Romania’s membership in the North Atlantic Alliance and the European Union.



    At the same time, the partnership is an effective tool to support domestic efforts in such areas as strengthening security, increasing prosperity, supporting the political, economic, military and administrative reform. Cooperation between Romania and the US has been constantly strengthened and diversified, so that in 2011 it was decided to develop the Partnership by establishing the main dimensions of the bilateral relationship, which include political dialogue, security, economy, people-to-people contacts, science and technology, research, education and culture.



    The Romanian Foreign Ministry recalls that negotiations related to an agreement on the deployment of the United States ballistic missile defense system in Romania began in 2010. In this context, a political text of the Joint Declaration was negotiated, Romania’s chief negotiator at the time being the current Foreign Minister, Bogdan Aurescu. In December 2015, the technical capacity of the Anti-Missile Defense Facility in Deveselu (southern Romania) was confirmed, and the inauguration ceremony was held in May 2016.



    The Romanian Foreign Ministry states that the Agreement proves the United States commitment to European security and represents Romania’s and the US’s joint contribution to collective defense within NATO. NATOs missile defense system is exclusively defensive and targets threats from outside the Euro-Atlantic space. In a message sent on the celebration of 10 years since the signing of the Joint Declaration on the Strategic Partnership, the charge daffaires of the US Embassy in Bucharest, David Muniz, highlighted the fact that Romania remained an essential link within NATOs missile defense chain. Romania has fought side by side with America and other Allied forces in some of the toughest and deadliest theaters of operations in the world, and the Romanian military has bravely honored this commitment and paid an incredibly expensive price, David Muniz also said. (LS)


  • Lifting the CVM: an increasingly distant hope for Romania

    Lifting the CVM: an increasingly distant hope for Romania

    In a matter of weeks, the triumphalism of the current right-of-centre coalition government in Romania has been replaced by moderate pessimism at best.



    Just a month ago, the Liberal PM Florin Cîțu was boasting that, many years after it had been created, the Cooperation and Verification Mechanism monitoring the Romanian judiciary could become history. The European Commission, Cîțu said at the time, supports its lifting towards the end of the year.



    Accusing his political opponents, the Social Democrats, of sideslips that had required keeping this safeguard measure in place, the new Cabinet felt their coming to power was a guarantee that things were moving in the right direction.



    “After 13 years in which Romania was subject to exceptional monitoring by the European Commission, with major steps back in 2018 and 2019, I trust our stepped up efforts in the coming period will lead to a normal and predictable functioning of the rule of law in Romania, deputy PM Dan Barna was saying in his turn, adding that the removal of the CVM was one of the key goals of the new government.



    A major blow came on the first day of this week from France: a report by the Committee on European Affairs of the French Senate regarding the rule of law in the EU indicates that lifting the CVM is premature as long as the objectives set by it have not been met.



    In Romanias case, these objectives include guaranteeing a more transparent and efficient judicial process, especially by strengthening and empowering the Higher Council of Magistrates; setting up an Integrity Agency able to make binding decisions leading to penalties; carrying on professional and impartial investigations into high-level corruption accusations, and additional measures to fight corruption, particularly in local administration.



    The French Senates committee also mentions that in its latest CVM report, the European Commission was warning that the reforms in Romania ground to a halt in 2017 and that the first months of 2019 were worrying in this respect. Subsequently, the Commission welcomed Bucharests willingness to revise its approach, but, the report also reads, progress cannot be achieved through political commitments alone.



    Finally, Paris believes the EU should be a role model in promoting and observing the rule of law, which it would like included among the priorities of the French presidency of the EU Council in the first half of next year. (translated by: A.M. Popescu)

  • 31.03.2021 (mise à jour)

    31.03.2021 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie -
    La Roumanie a rapporté, mercredi, 6.156 nouveaux cas de Covid-19 et 129
    nouveaux décès, alors que 1.412 malades graves sont hospitalisés en
    réanimation-soins intensifs. Le département d’Ilfov, qui entoure Bucarest,
    affiche le taux d’incidence le plus élevé du pays, soit de plus de 9 infections
    pour mille habitants. Le taux d’incidence enregistré dans la capitale est de
    plus de 7. Selon les autorités, ce n’est que par la vaccination et par l’application
    des règles de protection sanitaire que la Roumanie sortira de la pandémie. La
    secrétaire d’Etat au ministère de la Santé, Andreea Moldovan, a expliqué
    que la troisième vague était différente des autres par le grand nombre et la
    gravité des infections. Si les mesures sont ignorées par la population, leur
    maintien sera justifié pour une période de temps plus longue, a-t-elle affirmé.
    Par ailleurs, la campagne nationale de vaccination se poursuit en Roumanie.
    Plus de 2 millions de personnes ont été vaccinées jusqu’ici, dont plus de la
    moitié avec les deux doses.

    Protestations – Des
    protestations ont eu lieu à Bucarest et dans plusieurs grandes villes de
    Roumanie pour le troisième soir consécutif, contre les restrictions adoptées
    pour combattre le coronavirus. Les revendications des protestataires sont
    diverses, depuis l’abandon du port du masque en public à l’ouverture des salles
    de sport. Les participants ont scandé des slogans contre les autorités. Mardi,
    le président roumain Klaus Iohannis a affirmé qu’il comprenait le mécontentement
    des Roumains après une année de restrictions, mais il a souligné que ces
    mesures étaient les seules à pouvoir aider à réduire la propagation de la Covid
    19. Le chef de l’Etat a également affirmé que les protestations étaient
    normales dans des démocraties fonctionnelles, mais que les manifestations
    violentes, l’extrémisme, la xénophobie, étaient intolérables et inacceptables. Par
    ailleurs, le président du PSD, d’opposition, Marcel Ciolacu a affirmé que les
    citoyens étaient descendus dans la rue pour protester par désespoir et par
    pauvreté.

    Diplomatie – Les
    ministres des Affaires étrangères roumain et américain, Bogdan Aurescu et
    Antony Blinken, ont eu un entretien téléphonique durant lequel ils ont examiné
    entre autres la contribution de la Roumanie à l’OTAN, la sécurité énergétique
    et l’Etat de droit. Washington a félicité Bucarest et souligné le fait que la
    Roumanie était un allié robuste et engagé à consolider la sécurité dans la
    région de la mer Noire, alors que Bucarest a assuré que ces approches devraient
    continuer. La coopération bilatérale a également été évoquée dans les domaines
    du nucléaire civil et les efforts de diversification des sources
    d’approvisionnement en gaz de l’Europe. Bogdan Aurescu a évoqué l’intérêt pour un
    accès rapide au programme Visa Waiver et pour le renforcement de la présence
    militaire des Etats Unis en Roumanie.

    Motion – La chambre des
    députés de Bucarest a rejeté, mercredi, avec 115 voix pour et 166 voix contre, la
    motion contre le ministre de l’agriculture Adrian Oros, déposée par
    l’opposition sociale-démocrate. Les élus de l’Alliance pour l’Union des
    Roumains ont voté en faveur de la motion. Les sociaux-démocrates accusaient M.
    Oros de ne pas avoir pris des mesures pour dédommager les fermiers touchés par
    la sécheresse et pour payer l’accise pour les carburants. L’agriculture
    roumaine traverse la période la plus sombre de son histoire, avec une crise
    provoquée tant par la pandémie que par la sécheresse, mais aussi par
    l’incompétence du ministre, affirmaient les sociaux-démocrates. Le ministre de
    l’agriculture a répondu que la Roumanie perdait un milliard d’euros par an, à
    cause des mesures prises par l’ancien gouvernement du PSD. C’est la troisième
    motion déposée par le PSD contre un membre du gouvernement durant l’actuelle
    session parlementaire. Les deux autres, contre les ministres de la Santé et de
    l’Economie, n’ont pas été adoptées par le Législatif.




    Déclaration -
    Les députés roumains ont adopté à majorité de voix, mercredi, une déclaration
    qui condamne les manifestations à caractère antisémite et les tentatives de
    réhabilitation des criminels de guerre en Roumanie. Les députés ont réagi ainsi
    aux menaces de morts reçues par l’actrice Maia Morgenstern, directrice du
    Théâtre juif d’Etat de Bucarest. L’antisémitisme est une menace contre la
    démocratie et le fait d’assumer entièrement le passé est un élément fondamental
    de la responsabilité envers le présent et l’avenir, est-il dit dans la
    déclaration adoptée par les députés, à l’initiative du représentant des
    communautés juives de Roumanie, Silviu Vexler.


    Rapport – Le rapport du Département d’Etat américain sur les droits de
    l’homme signale l’existence de plusieurs problèmes en Roumanie. Le document
    mentionne le fait que des personnes liées au monde politique détiennent ou
    contrôlent de nombreux médias. Il arrive souvent que les infos ou la politique
    éditoriale de ces médias reflètent les opinions des propriétaires, prenant pour
    cible des opposants politiques ou d’autres médias. Autre problème majeur – la
    violence contre les femmes et l’incohérence des décisions de justice. Le
    document mentionne des rapports d’organisations non-gouvernementales qui
    présentent des situations où des policiers ont essayé de convaincre des
    victimes de viols de ne pas porter plainte ou bien ils ont refusé d’enregistrer
    de telles plaintes. Le rapport du Département d’Etat américain sur les droits
    de l’homme indique aussi le fait que, dans les cas d’abus sur mineurs de
    Roumanie, le problème est grave non seulement dans les familles des enfants,
    mais aussi dans les institutions de prise en charge des enfants orphelins et
    dans les familles d’accueil. Les autorités roumaines n’ont toujours mis en
    place un mécanisme d’identification et de traitement des enfants abusés ou
    négligés, précise le rapport américain. Le document attire aussi l’attention
    sur des abus (y compris sexuels, violences physiques sur les enfants de la part
    des personnels et trafic de personnes), commis dans des centres de placement
    pour les mineurs.










    Police aérienne – Fin de la mission en Roumanie du détachement des Forces
    aériennes espagnoles, détaché à la base aérienne de Mihail Kogălniceanu
    (sud-est du pays). Les 130 pilotes et techniciens militaires et leurs six
    aéronefs Eurofighter Typhoon ont
    exécuté, pendant deux mois, des missions de police aérienne renforcée, aux
    côtés d’appareils F-16 et MiG-21 LanceR de l’Armée de l’air
    roumaine, sous commandement otanien.
    Les militaires espagnols seront remplacés par les Forces aériennes du Royaume
    Uni. Ces missions de police aérienne communes contribuent au développement de
    la capacité de réaction et de dissuasion, ainsi qu’à la consolidation de
    l’interopérabilité des forces aériennes, preuve d’implication et de
    détermination dans le contexte des défis lancés par la pandémie de Covid-19.






    Météo – Les
    températures seront en légère hausse en Roumanie, dans les prochaines 24 heures. Jeudi, les maximales de l’air se situeront entre 10 et 22°.

  • The week in Review March 15-20, 2021

    The week in Review March 15-20, 2021

    COVID-19 in Romania: latest developments


    Romania is struggling with the third wave of the coronavirus pandemic, with growing numbers of cases reported every day. According to official data, in the little over 1 year since the first SARS–CoV-2 patient was identified in the country, Romania has seen over 880,000 infections, and some 22,000 people have died. For the first time this year, the number of new cases reported in 24 hours has recently gone over 6,000. Another worrying figure is the number of people in ICUs.



    The authorities promise that the situation is under control but call for responsibility. President Klaus Iohannis said this new wave may be the last, given that the number of immunised people is growing by the day.



    This week, the third and last stage of the vaccination programme kicked off in Romania, giving access to vaccines to the general public over 16 years of age. This month, Romania should receive a total of over 2.6 million doses of 3 approved vaccines (Pfizer, Moderna and AstraZeneca).



    In the meantime, however, the state of alert has been extended this week. Previous measures remain in place, and some new ones have been introduced, such as a ceiling on occupancy rates in mountain resorts of 70% of the total accommodation capacity.



    National Recovery and Resilience Plan


    President Klaus Iohannis had talks with the Liberal PM Florin Cîțu and other Cabinet members, to discuss the breakdown of the funds under the National Recovery and Resilience Plan. After the meeting, Iohannis said the healthcare system will be one of the main beneficiaries. According to the head of state, the over 30 billion euro earmarked for Romania under this EU-wide plan is a chance for Romania to develop and implement the reforms postponed for years.



    The investments stipulated in the plan will help create new jobs, especially for those affected by the pandemic, will create new business opportunities, will help strengthen entrepreneurship and boost competitiveness. The Plan will also allow for the funding of the motorway network, while at the same time promoting green transportation. Another programme, entitled “Educated Romania, will also benefit from substantial funding.



    The Plan is to be approved by the Government next week and submitted to the European Commission.



    Public sector pensions and salaries


    The Government has taken the first concrete step to scrap the cumulated payment of public pension benefits and salary to the same individual. The Cabinet approved a draft law that forces public sector employees who reach retirement age to choose between receiving a salary if they continue to work, and receiving public pension if they retire. According to the labour minister Raluca Turcan, staying on the job past retirement age is an option, a right, and not an obligation. Nearly 35,000 people currently receive both salaries and pensions from the state budget, and in the near future they will have to opt for one or another.




    Simple motion against the economy minister


    The Senate of Romania Tuesday dismissed a simple motion tabled by the Social Democratic Party in opposition against the economy minister Claudiu Năsui, a member of Save Romania Union. Among other things, the Social Democrats blame Năsui for the absence of a strategy to support Romanian industry, for delays in implementing an aid scheme for the hospitality sector, for scrapping holiday vouchers and suspending payments under the Start-Up Nation programme.



    Claudiu Năsui denied all the accusations, and claimed the motion was tied to his ministry making public a list with the institutions contracts. Năsui promised his efforts to bring transparency in the work of the ministry will not stop here. We have turned off many conduits for draining public money and will continue to do so, we will encourage exports and will promote companies efforts to connect to the global market, the economy minister said during the debates on the motion against him.




    Cooperation and Verification Mechanism


    Romania may conclude the Cooperation and Verification Mechanism in the judiciary this year, provided that it implements all the recommendations of the European Commission, and as of next year its justice system might be assessed for the first time only in the context of the report on the rule of law, like all other EU member countries. This statement was made exclusively for Radio Romania by the European Commission vice-president Věra Jourová, who added that the Commission still believes the special unit investigating magistrates is an intrusive institution which affects the independence of judges.



    Věra Jourová had online consultations with Romanian officials, magistrates, MPs and civil society representatives. In a Facebook post after the talks with the European official, PM Florin Cîțu said that his Cabinet intends to address the ill-advised changes in the laws regulating the judiciary operated in 2017-2019, and that he shares the Commissions hopes that Romania will meet its rule of law commitments in the first half of this year.



    On Thursday the government passed a bill dismantling the special unit investigating magistrates. The justice minister Stelian Ion said the goal is to return cases involving magistrates to the competent prosecutors offices.




    “collective – the first Romanian film nominated for the Oscars


    The documentary “colectiv, by Alexander Nanau, is as of this week the first Romanian film nominated for the Oscars, competing in 2 categories (best documentary and “best international feature). The Romania-Luxembourg co-production depicts the joint efforts of doctors, government officials and investigative journalists that uncover a large-scale fraud in the Romanian healthcare system, in the wake of the fire in Bucharests Colectiv nightclub, which killed scores of people in October 2015.



    The film premiered at the 2019 Venice International Film Festival and earned the best documentary awards of the European Film Academy and of the London Film Critics Circle. “It tells the story of how incompetent authorities use lies and manipulation to trample over peoples lives, the director says. (tr. A.M. Popescu)

  • La Roumanie et ses partenariats stratégiques

    La Roumanie et ses partenariats stratégiques

    Lancé en juillet 1997, à l’occasion de la visite à Bucarest du leader de la Maison Blanche de l’époque, Bill Clinton, le Partenariat stratégique entre la Roumanie et les Etats-Unis constitue un repère essentiel de la politique étrangère de Bucarest. C’est en même temps un instrument efficace pour appuyer les efforts internes dans le domaine des réformes politique, économique, militaire et administrative, explique le ministère roumain des AE. Sur toile de fond de lutte contre la pandémie de Covid-19, l’année 2020 a été marquée par de nouveaux moyens de consolider ce partenariat par l’appui réciproque que ces deux Etats se sont accordé mutuellement. La Roumanie s’est vu faciliter l’accès au transport aérien stratégique afin de pourvoir importer du matériel sanitaire au début de la pandémie, elle a eu la possibilité de rapatrier ses ressortissants plus facilement et a eu accès à un échange d’expérience important en déployant une équipe médicale de Bucarest dans l’Etat américain d’Alabama.

    « Ce fut également en 2020 que les deux pays ont célébré 140 années de relations diplomatiques bilatérales, un moment de réflexion et de projection vers l’avenir, fondé sur le fait que les liens entre nos deux pays étaient plus forts que jamais », a rappelé le président Klaus Ioannis lors de la cérémonie de remise de la Grande Croix de l’Ordre national « L’Etoile de la Roumanie » à l’ambassadeur Adrian Zuckerman, qui devrait finir prochainement son mandat à Bucarest après la passation des pouvoirs à la Maison Blanche.

    2021 marque une décennie depuis la ratification de la Déclaration commune sur le Partenariat stratégique du 21e siècle entre Bucarest et Washington et de l’accord visant l’emplacement du système de défense antimissile des Etats-Unis en Roumanie, a également noté le chef de l’Etat. Il a exprimé sa conviction qu’avec la nouvelle Administration américaine, le développement du partenariat et de la solide relation de confiance qui repose sur des valeurs et des intérêt communs continueraient entre les deux Etats. Le président a également rappelé les progrès enregistrés depuis une année et les projets bilatéraux importants des secteurs de la sécurité et de la défense, économique et de la coopération énergétique. « La Roumanie est un pays étonnant, un pays qui a un avenir lumineux et un potentiel illimité », a opiné l’ambassadeur Adrian Zuckerman, qui a aussi rappelé le fait qu’il était né en Roumanie.

    Un autre pont entre la Roumanie et d’autres Etats, cette fois-ci la France, a été consolidé ces jours-ci par le biais des pourparlers entre le premier ministre roumain Florin Cîtu et son homologue français, Jean Castex. « Je me suis félicité de constater la pérennité des relations bilatérales entre la France et la Roumanie, des relations qui ont une longue histoire à succès dans toute une série de domaines. Hormis les sujets relatifs à l’évolution de la pandémie et du processus de vaccination dans les deux pays, j’ai souligné combien les entreprises françaises sont importantes dans la relance économique de la Roumanie », a écrit le premier ministre roumain sur sa page Facebook, à l’issue de la discussion par téléphone avec son homologue français. Le responsable de Paris a également exprimé l’appui total que la France accordera à la Roumanie dans tous les projets communs.

  • Romanian – US cooperation in the field of energy

    Romanian – US cooperation in the field of energy

    Romania has huge economic potential, and it is a very good place for investors, not only from the US, but from around the world, the US Ambassador to Romania Adrian Zuckerman said early this month, voicing hopes that the economic partnership between the 2 countries would catch up with and even outperform the military one.



    One of the key areas where Washington and Bucharest work together is the field of energy. In order to meet its energy security and decarbonisation goals, Romania intends to upgrade one of the reactors of the Cernavoda nuclear power plant and build another 2.



    The project is estimated to cost 8 billion US dollars, and the US Export-Import Bank will provide up to 7 billion USD for its funding. Once completed, the project will enable the Nuclear Power Plant in Cernavodă, south-eastern Romania, to cover around 40% of the countrys electricity needs. This is double the rate covered at present, says Cosmin Ghiţă, general manager of Nuclearelectrica:



    Cosmin Ghiţă: “With Units 3 and 4, this means doubling the current nuclear power capacity, and this is only one of the benefits. In Romania, the nuclear industry provides around 11,000 jobs. Once these projects are started, the number of jobs could reach over 20,000. As for the benefits of revamping Unit 1, these are evident: operating this facility for another 30 years, at less than half the cost of a new reactor.



    The agreement between Romania and the US on cooperation in the Cernavoda nuclear power projects was signed in Bucharest on Wednesday by the Romanian economy minister Virgil Popescu and the US ambassador, in the presence of the interim PM Nicolae Ciucă.



    The terms of the documents had been agreed on in early October, during the economy ministers visit to the US, when the memorandum of agreement with Exim Bank was also signed.



    This week, the USA Exim Bank president Kimberly Reed went to Cernavodă, and in a subsequent meeting with minister Virgil Popescu, he emphasised that the institution is ready to provide funding to Bucharest for other projects as well. The US might also fund the development of natural gas in the Black Sea.



    Romgaz is currently negotiating the acquisition of the US company Exxons stake in the Neptun Deep offshore project, and once investments in the Black Sea are restarted, Romania may become Europes largest natural gas and energy producer.



    Ambassador Adrian Zuckerman, attending the meeting, emphasised the importance of Romania securing its energy independence and added that the visit made by the Exim Bank president highlights the US commitment to Romania. (tr. A.M. Popescu)

  • November 20, 2020 UPDATE

    November 20, 2020 UPDATE

    COVID-19 Romania saw 9,272 new coronavirus cases on Friday, with the total number now passing 400,000. 160 new deaths were also reported, the death toll now standing at 9,765. Around 70% of the COVID-19 patients in Romania have so far recovered. Bucharest has run out of intensive care beds and a number of patients were taken to hospitals in other cities. The capacity of ICUs is set to increase in the forthcoming period, health minister Nelu Tătaru said. Local lockdowns were imposed in places with a spike in cases. President Klaus Iohannis announced that on Monday he would have talks with the health, defence and interior ministers, to clarify all the aspects related to the anti-COVID-19 vaccination campaign, which he sees as a matter of national security. He added that the latest data allows for “moderated optimism, and called for strict observance of the measures introduced by the authorities.



    PANDEMIC Global coronavirus cases passed 57.5 million and fatalities 1.3 million, with over 39 million patients recovered so far, according to Worldometers.info. US president elect Joe Biden said he would not order a national lockdown to fight the pandemic, despite cases soaring in the US over the last few weeks. The country has so far reported over 12 million cases and at least 258,000 deaths. The president of the European Commission Ursula von der Leyen said the Union could approve two Covid vaccines by the end of the year, made by Pfizer and BioNTech and Moderna. South Tyrol, an autonomous province in northern Italy, Friday started a massive screening campaign, with 70% of the population to be tested. In turn, Austria announced mass testing in December and January, to prevent new lockdown periods. The Regional Director for Europe at the World Health Organisation, Hans Kluge, said one person dies every 17 seconds from Covid-19 in Europe, where the general mortality rate rose by almost one-fifth in the last two weeks.



    FACE MASKS Romania has so far issued four safety notifications for non-conforming face masks made in China, the National Consumer Protection Authority said Friday. The products in question are not certified as protective equipment by a relevant body, so it is possible they do not meet the health and safety requirements in place. The notifications were received by the EU rapid alert system for non-food products, also known as RAPEX. The authorities have recommended that such products be withdrawn from the market and have warned sellers to consult the consumer protection and RAPEX websites before marketing them to make sure they are not banned. Recently, the National Consumer Protection Authority withdrew over 31 million protective face masks after checks conducted across the country.



    EU BUDGET EU leaders meeting in video conference format on Thursday night failed to reach a breakthrough in talks on the bloc’s future multiannual budget, following opposition from Hungary, Poland and Slovenia, who don’t agree with the idea of linking funding to the rule of law. The EU leaders also discussed the management of the coronavirus pandemic with a focus on the mutual recognition of the results of Covid tests, the progress made in developing a vaccine and a joint approach to lifting restrictions. Romania was represented by president Klaus Iohannis, who, prior to the meting, had a telephone conversation with German chancellor Angela Merkel. Iohannis said Romania constantly supported the need to finalise the talks on the EU multiannual budget and the economic recovery plan as soon as possible. He also emphasised that the mutual recognition of Covid tests facilitates free movement within the EU and called for an efficient communication campaign with respect to vaccination against the novel coronavirus.



    COOPERATION The EU is looking forward to working with the US president-elect, Joe Biden, on issues like the coronavirus pandemic and climate change, the president of the European Commission Ursula von der Leyen told a press conference on Friday. She also voiced hopes that the G20 summit due this weekend will be “a new beginning for multilateralism. And while the United States has resisted engaging on this topic so far. I’m very hopeful now with the new president elect that this will change, the EU official also said, although the summit will be attended by the outgoing president Donald Trump. Ursula von der Leyen said she would call on the Unions G20 partners to step up economic efforts to provide access to COVID-19 vaccine and treatment for poorer countries as well. The goal is to purchase 2 billion vaccine doses for countries with below-average revenues, the EU executive said.



    HANDBALL The Romanian women’s handball side CSM Bucharest on Thursday night lost to the Russian side Rostov on Don in a Champions League Group A match. CSM were initially due to play at the weekend against SC BBM Bietigheim from Germany, but the match was postponed after the German side was quarantined. This was the CSM’s final match in 2020, finishing the year second in their group behind Rostov. In Group B, CSM Râmnicu Vâlcea have lost all of their matches so far and will not be playing another match this year. The competition breaks up after this weekend for the European Championships held in Denmark and will be resumed in January. (translated by: A.M. Popescu)