Tag: Cour Constitutionnelle

  • 20.10.2020 (mise à jour)

    20.10.2020 (mise à jour)

    Coronavirus
    en Roumanie
    – La Roumanie a rapporté mardi 3400 nouveaux
    cas de coronavirus dépistés en 24h, sur un total de 29.400 tests effectués au
    niveau national. Cela porte le bilan à 186.254 personnes infectées en Roumanie
    depuis le début de la pandémie. Mardi encore, 65 décès avaient été enregistrés,
    alors que 768 patients étaient en train de recevoir des soins infensifs.


    Bucarest – A compter
    de ce mardi, 20 octobre, Bucarest est entré dans le scénario rouge, après avoir
    dépassé le taux de 3 cas pour un millier d’habitants. Du coup, deux semaines
    durant, l’activité d’enseignement en présentiel dans les établissements
    scolaires de la capitale sera suspendue et les cours seornt dispensés en ligne.
    Le port du masque de protection dans tous les espaces publics clos ou en plein
    air, devient obligatoire. Les cinémas et les salles de spectacle ont fermé
    leurs portes, tout comme les restaurants et les cafés. L’activité des
    opérateurs agréés de jeux de hasard est également
    interdite. A noter que Bucarest n’est pas l’unique ville de Roumanie concernée actuellemnt
    par le scénario rouge.






    Cour
    Constitutionnelle
    – La Cour
    Constitutionnelle de Roumanie a rejeté mardi la saisine déposée par l’Avocat du
    Peuple (l’équivalent du Defenseur des droits en France) au sujet de deux
    articles de la loi sur la mise en place des mesures requises en situation de
    risque épidémiologique et biologique. De l’avis de l’Avocat du peuple, la
    mesure de l’hospitalisation obligatoire pour 48 heures de toute personne contaminée
    au coronavirus contrevient à la
    jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme et de la Cour
    Constitutionnelle. De même, la décision d’une hospitalisation obligatoire
    ressemble à une restriction de liberté et pour en recourir, il faudrait épuiser
    avant toutes les autres solutions. Le même organisme contestait aussi un
    article stipulé dans la loi de la quarantaine et permettant le détachement du
    personnel soignant. Au terme de cet article, les autorités pourraient prolonger
    à l’infini ce transfert de médecins et de personnel sanitaire, affirmait encore
    l’Avocat du Peuple.




    Elections – Le
    Bureau électoral pour la diaspora a fait savoir que les candidatures avancées
    par les huit formations politiques et les deux indépendants pour occuper un
    siège au Parlement sont restées définitives. A l’étranger, les élections
    parlementaires auront lieu les 5 et 6 décembre prochains. L’Autorité électorale
    permanente rappelle aux Roumains de la diaspora que le délai pour se faire
    inscrire sur les listes électorales est le 22 octobre. A noter que plus de
    30.000 Roumains vivant à l’étranger se sont inscrits jusqu’ici pour voter par
    correspondance, la plupart se trouvant en Grande Bretagne, en Allemagne, en
    Espagne, en Italie et en France.


    Enquête
    – Les Roumains compent parmi les citoyens de l’UE les plus persuadés du fait
    que les fonds communautaires doivent être conditionnés par le respect de l’Etat
    de droit au sein d’un Etat membre. 82% des Roumains interrogés sont favorables
    à cette condition, ce qui place notre pays sur la 4e place du classement
    réalisé en ce sens, constate un sondage d’opinion commandé par le PE. La
    Roumanie est devancée par Chypre (89%), Le Luxembourg (86%) et l’Autriche (83%)
    et elle partage la 4e place du classement avec la Grèce. Dans les pays
    officiellement opposés à cette condition attanchée à l’octroi des fonds
    europées soit, la Hongrie et la Pologne, 72% de la population questionnée est
    favorable à l’initiative. Sur l’ensemble de l’espace communautaires 77% des
    cityoens sont d’accord avec cette idée.



  • 20.10.2020

    20.10.2020

    Coronavirus – Lundi dans l’après-midi, la Roumanie avait a rapporté 2466 nouveaux cas dépistés en 24 h. S’y ajoutent 59 décès enregistrés depuis dimanche et 757 malades actuellement en soins intensifs. 5.931 personnes testées positives au Covid – 19 sont décédées des suites de la maladie. A partir de ce mardi, 20 octobre, Bucarest est entré dans le scénario rouge, après avoir dépassé le taux de 3 cas pour un millier d’habitants. Du coup, deux semaines durant, l’activité d’enseignement en présentiel dans les établissements scolaires de la capitale sera suspendue. Le port du masque de protection dans tous les espaces publics clos ou en plein air, devient obligatoire. Les cinémas et les salles de spectacle ont fermés leurs portes, tout comme les restaurants et les cafés. Sera également interdite l’activité des opérateurs agréés de jeux de hasard. Bucarest n’est pas l’unique ville de Roumanie placée en scénario rouge. C’est le cas également de Cluj, Miercurea Ciuc ou Caracal.


    Cour Constitutionnelle – La Cour Constitutionnelle de Roumanie examine ce mardi la loi sur la mise en place des mesures requises en situation de risque épidémiologique et biologique, après une saisine faite par l’Avocat du Peuple au sujet de deux articles de la dite loi. Ainsi, cette institution soutient que la mesure de hospitalisation obligatoire pour 48 heures tout au moins de toute personne contaminée au coronavirus contrevient à la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l’Homme et de la Cour Constitutionnelle. Selon l’Avocat du Peuple, la décision d’une hospitalisation obligatoire ressemble à une restriction de liberté et pour en recourir, il faudrait épuiser avant toutes les autres solutions. Le même organisme conteste aussi un article stipulé dans la loi de la quarantaine et permettant le détachement du personnel soignant. Au terme de cet article, les autorités pourraient prolonger à l’infini ce transfer de médecins et de personnel sanitaire, affirme l’Avocat du Peuple.


    Elections – Le Bureau électoral pour la diaspora a fait savoir que les candidatures avancées par les huit formations politiques et les deux indépendants pour occuper un siège au Parlement sont restées définitives. A l’étranger, les élections parlementaires auront lieu les 5 et 6 décembre prochains. L’Autorité électorale permanente rappelle aux Roumains de la diaspora que le délai pour se faire inscrire sur les listes électorales est le 22 octobre.



    Diplomatie – La Roumanie et les Etats-Unis mettront en place un groupe de travail commun pour faciliter l’introduction de la Roumanie au programme Visa Waiver. C’est ce qu’a annoncé le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, lors d’un entretien, à Washington, avec le secrétaire d’Etat américain, Mike Pompeo. La discussion a porté également sur la contribution américaine, y compris financière, aux projets d’infrastructure genre Via Carpatica ou la voie ferrée censée relier les port roumain de Constanta à celui polonais de Gdansk, dont le but est d’interconnecter le nord et le sud de la région européenne où se trouve la Roumanie. Par ailleurs, les Etats-Unis prévoient un renforcement de leur présence militaire en Roumanie.

    Théâtre – Le metteur en scène, Tompa Gabor, directeur du Théâtre magyar d’Etat de Cluj, a brigué un nouveau mandat sur deux ans à la tête de l’Union des Théâtres d’Europe qui marque cette année ses trente années d’existance. Fondée par l’ancien ministre français de la Culture, Jack Lang en collaboration avec le metteur en scène Giorgio Strehler, directeur du Théâtre Piccolo de Milan, l’Union met l’accent sur la diversité culturelle et linguistique et imagine des formes durables de collaboration internationale. Tompa Gabor n’est pas le premier metteur en scène de Roumanie à la tête de cette structure. Le regretté metteur en scène, Alexandru Darie, a déjà dirigé l’Union par le passé.

    Handball – Le club champion de Roumanie, Dinamo Bucarest, rencontre ce soir les Portugais de Sporting Lisbonne pour un premier match au sein du Groupe B de la Ligue européenne masculine de handball, deuxième compétition continentale comme importance. Lors de la précédente édition de la Ligue, Dinamo avait éliminé Sporting lors des matchs préliminaires et s’était qualifié dans les huitièmes de finale, mais la saison a été annulée en raison de la pandémie. A part la Roumanie et le Portugal, le groupe B réunit aussi les Français de USAM Nîmes Gard, les Slovaques de Tatran Presov, les Allemands de Fuchse Berlin et les Suédois de Kristianstadt. Dans le championnat féminin, la Roumanie participe avec deux équipes: CSM Bucarest qui a déjà remporté trois des quatre matchs au tableau du Groupe A et SCM Ramnicu- Valcea qui a perdu tous les matchs disputés au sein du Groupe B.

    Météo – En Roumanie, il fait beau, mais frisquet. Le vent souffle légèrement sur l’ensemble du territoire et plus fort en altitude. Les températures maximales vont de 11 à 18 degrés.

  • Le scrutin parlementaire sera-t-il reporté ?

    Le scrutin parlementaire sera-t-il reporté ?

    A Bucarest, les esprits s’enflamment autour de la date à laquelle le prochain scrutin parlementaire devrait avoir lieu. Figures dominantes au Parlement, les sociaux-démocrates souhaitent que cette décision appartienne au Législatif, tandis que le gouvernement libéral de Ludovic Orban et le président roumain, Klaus Iohannis, souhaiteraient que l’exécutif fixe la date, comme c’était le cas jusqu’à présent. Fin juillet, le Parlement roumain a adopté une loi visant l’organisation des élections pour la Chambre des députés et le Sénat aux termes de laquelle c’était au Législatif dont le mandat avait expiré d’établir la date du scrutin.

    La réaction du gouvernement n’a pas tardé. Avec le soutien du chef de l’Etat, le cabinet de Ludovic Orban a saisi la Cour constitutionnelle. En attendant, l’Exécutif de Bucarest a adopté une décision fixant la date des prochaines élections législatives au 6 décembre. Fin septembre, la Cour a rejeté la saisine formulée par le gouvernement libéral et le chef de l’Etat avant de motiver, le mercredi 14 octobre, sa décision. La fixation d’une date pour des élections législatives dans le cas d’un Parlement dont le mandat a déjà expiré se fait seulement par une loi organique, tandis que pour fixer une date avant que le mandat n’arrive à terme, il suffit d’une loi ordinaire. La même motivation précise que même si le gouvernement a décidé de la date du prochain scrutin, en respectant la loi en vigueur à ce moment-là, les effets de cette décision cessent suite à l’entrée en vigueur de la loi adoptée par le Parlement.

    La Cour constate qu’aussi bien le contenu de la loi examinée que le moment de son adoption représentent l’expression du principe de la sécurité juridique, puisqu’elle indique à temps à l’organisme administratif chargé de décider de la date du scrutin, à savoir le Gouvernement, le fait que la date des élections sera décidée par une loi organique. « De cette manière, on ne risque plus de se retrouver dans la situation où les deux autorités publiques établissent chacune de son côté la date des élections. L’organisme administratif a été donc mis au courant du fait que cette compétence lui a été retirée », explique la Cour dans sa motivation.

    Le leader du PSD, Marcel Ciolacu, à la tête également de la Chambre des députés, a déclaré sur une chaîne de télévision que le projet législatif visant l’ajournemdent des élections prévues le 6 décembre entrera à partir de lundi en procédure parlementaire :« Nous avons la motivation de la Cour constitutionnelle. Ses décisions, on doit les respecter et les mettre en application. Cela veut dire que lundi déjà, la loi sur la date des prochaines élections législatives se retrouvera sur la table du Parlement. Le projet d’acte normatif a déjà été avancé par un collègue non affilié et on va en discuter au sein des commissions parlementaires. »

    Du coup, pour que les élections parlementaires aient lieu le 6 décembre, il faudrait que le président Klaus Iohannis demande, avant le 24 octobre, un réexamen de la loi adoptée par le Parlement et que celui-ci n’adopte pas un nouvel acte normatif avant la date du scrutin, explique l’ancien président de la Cour constitutionnelle, Augustin Zegrean. Si cette loi entre en vigueur avant le 6 décembre, tout repartira à zéro. Le porte parole du gouvernement, Ionel Danca, a précisé que tout le calendrier pour l’organisation des élections le 6 décembre est déjà en place et que c’est à l’Exécutif de décider du futur scénario à adopter. (trad. Ioana Stancescu)

  • C’est le parlement qui fixera la date des élections

    C’est le parlement qui fixera la date des élections

    En Roumanie, la série de différends opposant le gouvernement libéral et le chef de lEtat, dune part, et le parlement dominé par lopposition sociale-démocrate, de lautre, se poursuit, arbitré par la Cour constitutionnelle. Comme beaucoup dautres, la dernière décision en date de la Cour est favorable au Parlement et concerne la loi qui lui permet de fixer la date des élections législatives prévues cette année. La Cour a rejeté la saisine du président Klaus Iohannis et du gouvernement, et a statué que la loi était constitutionnelle. Le président et le gouvernement avaient saisi, entre autres, que la loi avait modifié la compétence de létablissement de la date du vote seulement quelques mois avant les élections, contrairement aux normes constitutionnelles, accordant une prérogative pour le Parlement de fixer cette date de manière discrétionnaire. Le projet adopté par lassemblée législative prévoit que les élections peuvent être organisées au plus tard le 15 mars prochain, mais pas avant le 6 décembre de cette année. Entre temps, lexécutif a déjà décidé que la date des élections législatives serait le 6 décembre et quelques étapes du calendrier électoral ont déjà été parcourues. Que va-t-il se passer ? Le chef de lEtat a maintenant deux options : renvoyer le document au parlement pour réexamen ou le promulguer. Connaissant sa position sur cette question, il est très probable quil choisisse la première possibilité. Compte tenu de ce scénario, lancien président de la Cour, Augustin Zegrean, a déclaré à la Radio publique que jusquà lentrée en vigueur de la loi, le Parlement ne peut pas fixer la date des élections :



    « Je ne crois pas que le parlement pourra modifier cette date, parce que la durée du mandat est fixée par la Constitution et le mandat ne peut être prolongé que dans des situations spéciales. Ainsi, même sil fixe les élections en janvier ou février, le mandat des parlementaires sachève quatre ans jour pour jour après leur prise du pouvoir. Après cela, même si des élections ne sont pas convoquées immédiatement, le parlement reste au pouvoir, mais il ne peut plus adopter de lois organiques, il ne peut plus modifier la Constitution, il ne peut presque plus rien faire. »



    Le premier ministre Ludovic Orban a qualifié la décision de la Cour constitutionnelle de « très étrange » et sest demandé ce qui se passerait dans la situation hypothétique où les parlementaires ne souhaitent pas fixer une date des élections. La loi qui prévoit que la date des élections législatives de cette année soit établie par le parlement, et pas par le gouvernement, comme cétait le cas ces 30 dernières années, a été initiée par le PSD, lALDE et lUDMR et a été adoptée en juillet tant par le Sénat que par la Chambre des députés. Avant sa publication au Journal officiel, le processus électoral en vue des législatives a lieu conformément à la législation en vigueur, et la date reste celle qui a été fixée, soit le 6 décembre. Entre temps, les élections locales et la campagne électorale afférente viennent de se terminer en Roumanie ; les gens attendent de voir tant linstallation des nouveaux maires que les effets épidémiologiques du scrutin, dans le contexte de la multiplication des cas dinfection au coronavirus.


    (Trad. : Ligia)

  • 18.08.2020 (mise à jour)

    18.08.2020 (mise à jour)

    Réunion – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, s’est entretenu mardi avec des membres du gouvernement de l’élaboration du Plan national de relance et de résilience, censé attirer les fonds européens nécessaires à la relance économique. A l’issue de la réunion, il a déclaré que l’Exécutif de Bucarest était en dialogue constant avec la Commission européenne afin que tous les projets proposés soient éligibles. Les efforts du gouvernement sont actuellement concentrés sur linfrastructure, a souligné le chef de l’Etat, notamment sur les autoroutes et les chemins de fer. Les autoroutes sont très importantes dans cette phase et je peux dire que dans ce domaine nous sommes très avancés, a précisé le chef de lEtat. Il a également annoncé que le collectif budgétaire prévoit loctroi de fonds substantiels aux agriculteurs touchés par la sécheresse. Les autorités travaillent aussi sur les projets européens visant les irrigations et la lutte contre la désertification, projets qui devraient avoir une composante très importante de protection de l’environnement.



    Motion – La motion de censure déposée lundi par le Parti social-démocrate, principale formation politique dopposition en Roumanie, contre le cabinet libéral dirigé par Ludovic Orban, sera lue jeudi devant les chambres réunies du parlement, selon la décision des Bureaux permanents réunis. Les dates du vote et des débats sur la motion seront fixées ultérieurement. Les initiateurs de la motion intitulée « Le gouvernement du PNL, de la pandémie à la pandé-corruption généralisée » critiquent la manière dont le cabinet minoritaire a géré lépidémie de coronavirus et les mesures prises pour relancer léconomie. Le premier ministre considère que la démarche des sociaux-démocrates est irresponsable et affirme prendre en compte la possibilité que le PNL saisisse la Cour constitutionnelle, étant donné quune motion ne peut pas être lancée au cours des vacances parlementaires.



    Cour constitutionnelle – La Cour constitutionnelle de la Roumanie débattra le 15 septembre des saisines du président Klaus Iohannis sur la Loi relative à lorganisation des élections pour le Sénat et la Chambre des députés, suite à la cessation du mandat du parlement élu en 2016. Lundi, le chef de lEtat a attaqué à la Cour constitutionnelle cette loi selon laquelle cest le parlement qui définit la date des élections générales et non le gouvernement, comme cétait le cas ces 30 dernières années. La loi attaquée, lancée par le PSD, lALDE et lUDMR, a été adoptée le 27 juillet dernier par les deux Chambres du parlement. Le chef de lEtat affirme que le document enfreint les règles constitutionnelles, parce quil change la compétence de létablissement de la date du scrutin quelques mois seulement avant les élections. Il met en garde, entre autres, que dans le contexte de la pandémie de Covid-19, si pour différentes raisons, le Législatif nadopte pas en temps utile la loi fixant la date des élections, toutes les conditions sont réunies pour que les sénateurs et députés prolongent leur mandat par un acte règlementaire adopté par eux-mêmes.


    Enseignement- La vice-première ministre roumaine, Raluca
    Turcan, a annoncé que le gouvernement était préparé pour l’enseignement en
    ligne si la situation épidémiologique empirait. 250.000 tablettes ont été
    achetées et des fonds européens ont été identifiés afin de rembourser les frais
    supportés par les collectivités locales pour l’ acquisition de 500.000 autres
    tablettes. Des discussions ont été menées afin que, dans certaines régions, la
    couverture des réseaux Internet augmente et que tout le monde y ait accès.
    Raluca Turcan a également déclaré que les enseignants avaient suivi des cours
    d’enseignement en ligne, cet été.


    Coronavirus en Roumanie – Le Groupe de communication stratégique a annoncé 1014 nouveaux cas de Covid-19, ce qui porte le bilan des infections à plus de 72.200. Depuis le début de l’épidémie, plus de 33.100 patients ont été déclarés guéris. Le pays déplore 45 nouveaux décès, leur nombre total sélevant à 3.074. La plupart des cas dinfection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés à Bucarest ainsi que dans les départements de Suceava, Argeş et Braşov. 479 patients sont hospitalisés en soins intensifs. La hausse du nombre de ces malades préoccupe le gouvernement. Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que le nombre de lits en soins intensifs serait accru à lInstitut des maladies infectieuses Matei Balş de Bucarest. Il a ajouté que les capacités daccueil dans des unités de soins intensifs seraient également élargies à Brasov (centre), Cluj-Napoca (nord-ouest) et Iaşi (nord-est). Le chef du cabinet de Bucarest a informé que présentement, le nombre de places dans ces services médicaux était dun millier au niveau national et que cette capacité navait pas été dépassée.


    Prix – Les prix de la viande les plus bas de lUE en 2019 étaient à retrouver en Roumanie, inférieurs de 37,3% à la moyenne de lUnion, indiquent les données publiées mardi par Eurostat. Pour la Roumanie, la situation est inchangée par rapport à 2018. La Pologne, la Bulgarie et la Lituanie ont également des prix bas pour la viande. En revanche, les prix les plus élevés pour cette denrée ont été constatés en Autriche, 45% de plus que la moyenne de lUE, au Luxembourg, en France et aux Pays-Bas.

  • 18.08.2020

    18.08.2020

    Motion – La motion de censure déposée lundi par le Parti social-démocrate, principale formation politique d’opposition en Roumanie, contre le cabinet libéral dirigé par Ludovic Orban, sera lue jeudi devant les chambres réunies du parlement, selon la décision des Bureaux permanents réunis. Les dates du vote et des débats sur la motion seront fixées ultérieurement. Les initiateurs de la motion intitulée « Le gouvernement du PNL, de la pandémie à la pandé-corruption généralisée » critiquent la manière dont le cabinet minoritaire a géré l’épidémie de coronavirus et les mesures prises pour relancer l’économie. Le premier ministre considère que la démarche des sociaux-démocrates est irresponsable et affirme prendre en compte la possibilité que le PNL saisisse la Cour constitutionnelle, étant donné qu’une motion ne peut pas être lancée au cours des vacances parlementaires.



    Réunion — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a aujourd’hui une réunion de travail avec le premier ministre Ludovic Orban et avec plusieurs membres du gouvernement, a annoncé l’Administration présidentielle. Y prennent part la vice première ministre Raluca Turcan, le ministre des Finances, Florin Cîţu, celui de l’Economie, Virgil Popescu, celui des Transports, Lucian Bode, ainsi que le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Adrian Oros.



    Elections En Roumanie — dernier jour de dépôt des candidatures en vue des élections locales prévues le 27 septembre. Le 24 août, les bureaux électoraux de circonscription dresseront un procès-verbal constatant que les candidatures seront devenues définitives. La campagne électorale commencera le 28 août et s’achèvera le 26 septembre. A Bucarest, la maire actuelle, Gabriela Firea, brigue un nouveau mandat de la part du PSD. Parmi ses contre-candidats, on compte Nicuşor Dan, candidat unique de la Droite, soutenu par le Parti national libéral et par l’Alliance Union Sauvez la Romanie PLUS, Traian Băsescu, ancien président du pays et ex maire général de la capitale, du Parti du Mouvement populaire (PMP), et le leader de l’ALDE Călin Popescu Tăriceanu, ancien premier ministre.



    Coronavirus en Roumanie — Le Groupe de communication stratégique a annoncé 1014 nouveaux cas de Covid-19, ce qui porte le bilan des infections à plus de 72.200. Depuis le début de lépidémie, plus de 33.100 patients ont été déclarés guéris. Le pays déplore 45 nouveaux décès, leur nombre total s’élevant à 3.074. La plupart des cas d’infection au SARS-CoV-2 ont été enregistrés à Bucarest ainsi que dans les départements de Suceava, Argeş et Braşov. 479 patients sont hospitalisés en soins intensifs. La hausse du nombre de ces malades préoccupe le gouvernement. Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré que le nombre de lits en soins intensifs serait accru à l’Institut des maladies infectieuses Matei Balş de Bucarest. Il a ajouté que les capacités d’accueil dans des unités de soins intensifs seraient également élargies à Brasov (centre), Cluj-Napoca (nord-ouest) et Iaşi (nord-est). Le chef du cabinet de Bucarest a informé que présentement, le nombre de places dans ces services médicaux était d’un millier au niveau national et que cette capacité n’avait pas été dépassée.



    Cour constitutionnelle — La Cour constitutionnelle de la Roumanie débattra le 15 septembre des saisines du président Klaus Iohannis sur la Loi relative à l’organisation des élections pour le Sénat et la Chambre des députés, suite à la cessation du mandat du parlement élu en 2016. Lundi, le chef de l’Etat a attaqué à la Cour constitutionnelle cette loi selon laquelle c’est le parlement qui définit la date des élections générales et non le gouvernement, comme c’était le cas ces 30 dernières années. La loi attaquée, lancée par le PSD, l’ALDE et l’UDMR, a été adoptée le 27 juillet dernier par les deux Chambres du parlement. Le chef de l’Etat affirme que le document enfreint les règles constitutionnelles, parce qu’il change la compétence de l’établissement de la date du scrutin quelques mois seulement avant les élections. Il met en garde, entre autres, que dans le contexte de la pandémie de Covid-19, si pour différentes raisons, le Législatif n’adopte pas en temps utile la loi fixant la date des élections, toutes les conditions sont réunies pour que les sénateurs et députés prolongent leur mandat par un acte règlementaire adopté par eux-mêmes.



    Prix — Les prix de la viande les plus bas de l’UE en 2019 étaient à retrouver en Roumanie, inférieurs de 37,3% à la moyenne de l’Union, indiquent les données publiées mardi par Eurostat. Pour la Roumanie, la situation est inchangée par rapport à 2018. La Pologne, la Bulgarie et la Lituanie ont également des prix bas pour la viande. En revanche, les prix les plus élevés pour cette denrée ont été constatés en Autriche, 45% de plus que la moyenne de l’UE, au Luxembourg, en France et aux Pays-Bas.



    Météo — Des alertes orange et jaunes au mauvais temps, valables dans plusieurs régions de Roumanie, sont en vigueur jusqu’à mercredi après-midi. Elles visent des départements de l’ouest, du centre, du nord-ouest et de l’est du territoire. Là, des averses orageuses sont attendues, accompagnés de phénomènes électriques, de vent intense par moments, et de grêle. Les quantités d’eau dépasseront les 25 l/m², voire même 30 — 40 l/m². Des averses torrentielles sont prévues sur l’ouest du pays, avec des phénomènes électriques, de coups de vent et de grêle. Les quantités d’eau dépasseront les 30 — 40 l/m² l/m², jusqu’à 50 — 70 l/m². Les maximales du jour vont de 26 à 34°. Nous avons 26° à Bucarest.



  • 17.08.2020 (mise à jour)

    17.08.2020 (mise à jour)

    Motion – Le Parti social-démocrate, principale formation politique d’opposition en Roumanie, a déposé une motion de censure contre le cabinet libéral dirigé par Ludovic Orban, ce lundi au parlement. Le leader par intérim des sociaux-démocrates, Marcel Ciolacu, a déclaré que la Roumanie avait le gouvernement le plus désastreux des 30 dernières années et a accusé les représentants du cabinet d’avoir enfreint toutes les règles imposées aux citoyens pendant la pandémie. Selon le PSD, la Roumanie est à la dérive et le gouvernement na aucune crédibilité, étant donné l’énorme chaos, l’état désastreux de l’économie et le chômage galopant. Le document a été signé par 205 parlementaires, alors que 233 voix sont nécessaires pour que la motion passe. La lecture de la motion de censure est prévue jeudi. Les sociaux-démocrates sont soutenus par l’Alliance des libéraux et des démocrates (ALDE) et par PRO Romania, également dopposition, ainsi que par des coronavirus, parlementaires indépendants, alors que lUnion démocrate magyare de Roumanie (UDMR) ne s’est pas encore décidée. En revanche, la motion est critiquée par lUnion Sauvez la Roumanie et le Parti du Mouvement populaire, qui affirment que ce nest pas le moment de remplacer le gouvernement, compte tenu de la situation médicale, de la rentrée scolaire qui approche et des élections locales prévues le 27 septembre. Quant au PNL, il affirme que le PSD, l’ALDE et PRO Romania ont délibérément saboté le gouvernement Orban, au niveau parlementaire, pendant la crise sanitaire. Le premier ministre considère que la démarche des sociaux-démocrates est irresponsable et affirme prendre en compte la possibilité que le PNL saisisse la Cour constitutionnelle, étant donné qu’une motion ne peut pas être lancée au cours des vacances parlementaires.



    Coronavirus A Bucarest, le Groupe de communication stratégique a rapporté, lundi, 733 nouveaux cas de Covid-19. Plus de 71.000 cas de contamination ont été confirmés en Roumanie, depuis le début de lépidémie, fin février. Plus de 32.700 patients ont été déclarés guéris. Les 38 nouveaux décès portent leur nombre total à 3.029. 497 patients sont actuellement hospitalisés en soins intensifs. Le premier ministre Ludovic Orban a déclaré lundi que le nombre de lits en soins intensifs serait accru dans plusieurs hôpitaux.



    Elections — Dans la perspective des élections locales en Roumanie, prévues le 27 septembre, les partis déposent leurs listes de candidats aux fauteuils de maire, de conseillers locaux et départementaux. Dimanche, les principaux candidats à la municipalité de Bucarest ont officialisé leurs intentions. Il sagit de lactuel maire, la sociale-démocrate Gabriela Firea, pour qui la principale préoccupation est de surmonter la crise sanitaire. TraianBăsescu, ancien président du pays et ex maire général de la capitale, est également entré dans la course en tant que représentant du Parti du Mouvement populaire. Il soutient que la construction de passages souterrains pour la fluidisation du trafic doit se poursuivre. Enfin, Nicuşor Dan, candidat indépendant soutenu par le Parti national libéral et par l’Union Sauvez la Romanie PLUS, envisage de faire installer dans la capitale des feux de signalisation intelligents et de mettre en place un réseau de grands parkings à lentrée de la ville. Les élections locales de cette année se tiendront dans des conditions spéciales, afin de limiter la propagation de lépidémie de Covid-19. Ce scrutin sera suivi, avant la fin de lannée, par les élections législatives.




    Cour constitutionnelle — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a attaqué à la Cour constitutionnelle la loi selon laquelle c’est le parlement qui définit la date des élections générales et non le gouvernement, comme c’était le cas ces 30 dernières années. La loi attaquée, lancée par le PSD, l’ALDE et l’UDMR, a été adoptée le 27 juillet dernier par les deux Chambres du parlement. Le chef de l’Etat affirme que le document enfreint les règles constitutionnelles, parce qu’il change la compétence de l’établissement de la date du scrutin quelques mois seulement avant la date des élections. Il met en garde, entre autres, que dans le contexte de la pandémie de Covid-19, si pour différentes raisons, le Législatif n’adopte pas en temps utile la loi fixant la date des élections, toutes les conditions sont réunies pour que les sénateurs et députés prolongent leur mandat par un acte règlementaire adopté par eux-mêmes.



  • 07.08.2020 (mise à jour)

    07.08.2020 (mise à jour)





    Droit
    – L’Avocat du peuple de Roumanie, Renate Weber, a saisi la Cour
    Constitutionnelle, vendredi, concernant deux articles de la nouvelle loi relative
    à la quarantaine et à l’isolement. Les articles en question font référence à « l’isolement
    dans un centre de soins ou, le cas échéant, dans un endroit autre attaché à l’unité
    sanitaire », isolement obligatoire pour une période de 48 heures. Dans sa
    saisine, l’Avocat du peuple affirme que ces dispositions enfreignent des décisions
    précédentes de la Cour Constitutionnelle de Roumanie et, de surcroît, des
    normes de la Cour européenne des droits de l’homme. De l’opinion du défenseur
    des droits roumain, l’hospitalisation des patients doit être la solution d’ultime
    recours. Cette action est « une attaque contre les intérêts fondamentaux
    de la Roumanie » réplique le premier ministre libéral Ludovic Orban.






    Budget
    – L’exécutif adoptera la semaine prochaine un projet de loi de finances
    rectificative, a annoncé, vendredi, Ludovic Orban. C’est le deuxième collectif
    cette année, après celui adopté en avril, pendant l’état d’urgence. A en croire
    le premier ministre, la situation économique de la Roumanie « n’est pas
    des meilleures ». Lundi, il y aura des discussions, en compagnie du
    ministre des Finances Florin Cîţu,
    avec chaque ordonnateur des finances publiques, s’il existait des points de vue
    divergents, a précisé le chef du gouvernement. D’un autre côté, Ludovic Orban a
    affirmé que le gazoduc Ungheni – Chişinău était finalisé et que la Roumanie
    pouvait alors commencer à exporter du gaz naturel vers la République de Moldova
    voisine.




    Coronavirus
    – 1.378 nouveaux cas de contamination au Sars-Cov-2 et 50 décès associés à l’infection
    au nouveau virus – les chiffres quotidiens ne cessent d’augmenter en Roumanie et
    ce vendredi ce sont deux nouveaux records de la crise sanitaire en cours. La capitale
    Bucarest et les départements de Prahova et d’Argeş, du sud du pays, sont les régions qui ont
    rapporté le plus grand nombre de nouveaux cas ces dernières 24 heures. La Direction
    de santé publique Bucarest passe, à compter de vendredi, sous direction
    militaire afin de résoudre les manquements dont l’institution a fait preuve récemment
    – suite à une décision du ministre de la Santé Nelu Tătaru. Dans une interview pour la Radio
    publique roumaine, le médecin spécialiste en microbiologie Alexandru Rafila, le
    représentant de la Roumanie auprès de l’OMS, affirme que le nouveau coronavirus
    circule dans un nombre croissant de communes de Roumanie et que les
    contaminations ont progressé, par rapport à la période de l’état d’urgence. Selon
    le spécialiste, le système médical roumain sera soumis à une dure épreuve si le
    nombre de contaminations ne commence à diminuer.


    Diplomatie
    – La Roumanie réaffirme son soutien entier à la souveraineté et à l’intégrité
    territoriale de la Géorgie, peut-on lire dans un communique du ministère des
    Affaires étrangères de Bucarest rendu public vendredi. A la fin de la Grande
    guerre et après la chute de l’Empire russe, la Roumanie reconnait l’indépendance
    de la République démocratique de Géorgie en 1921. Le 27 août 1991, le
    gouvernement de Bucarest salue « l’Acte de la restauration de l’indépendance
    d’Etat » adopté par le Parlement géorgien et exprime son ouverture pour
    développer des relations d’amitié et de collaboration basées sur la Charte de l’ONU
    et sur le principe du droit international. D’ailleurs, la Roumanie est le premier
    Etat à reconnaître la restauration de l’indépendance de la Géorgie. En
    2015-2016, l’Ambassade de Roumanie à Tbilisi a eu un deuxième mandat
    consécutif d’ambassade-point de contact de l’OTAN, fait en mesure de permettre
    aux autorités roumaines d’appuyer les aspirations de la Géorgie de devenir
    membre de l’Alliance euro-atlantique, mais aussi de partager leur propre
    expérience du processus d’adhésion à l’OTAN.


    Cinéma – La 19e édition du Festival international de film Transilvania, TIFF, le plus important événement dédié au cinéma en Roumanie, se poursuit tout ce weekend, jusqu’au dimanche 9 août. Ca a lieu à Cluj (centre-ouest du pays), mais aussi aux alentours de la ville. Une vingtaine de film sont projetés chaque soir. Egalement au programme, des discussions avec les équipes des films et des concerts. Allez sur le site du Festival pour davantage d’informations.

    Météo
    – La vague de chaleur qui touche l’Europe de l’Ouest semble s’étendre jusqu’à
    la Roumanie, où le temps continue à rester très chaud. On parle même de
    canicule sur la moitié du pays : 20 départements du sud et de l’est sont
    sous vigilance jaune à la canicule et aux rafales de vent jusqu’à samedi soir. Dans
    ces régions, l’humidité rend la chaleur encore plus difficile à supporter. Ailleurs
    en Roumanie, on compte plutôt sur un ciel variable, des pluies, voire des orages
    et de la grêle par endroits et en montagne. Les maximales iront de 30 à 38°C.

  • La semaine du 22 au 28 juin

    La semaine du 22 au 28 juin

    L’évolution de la pandémie en Roumanie

    La Roumanie se confronte dernièrement à une recrudescence des cas de coronavirus et les autorités appellent à nouveau la population à faire preuve de responsabilité. Le premier ministre, Ludovic Orban, a demandé aux institutions publiques de vérifier si les mesures de restriction sont respectées sur le terrain. Après plusieurs semaines pendant lesquelles le nombre quotidien de nouveaux cas d’infection n’a pas dépassé les 300, voilà que la Roumanie a enregistré ces derniers jours un pic de plus de 450 nouveaux malades en 24 heures. A l’heure actuelle, le pays recense plus de 25000 personnes infectées et presque 1600 morts. Face à l’incapacité des hôpitaux d’accueillir tous les malades, les autorités ont décidé que les asymptomatiques ou ceux développant des formes légères de maladie soient hospitalisés dix jours maximum ou confinés à domicile sous la surveillance du médecin traitant. Par ailleurs, jeudi, les juges de la Cour constitutionnelle ont tranché : le confinement, la quatorzaine et l’hospitalisation ne pourront plus être imposés sur ordre ministériel, même si les personnes visées sont infectées par le coronavirus. De l’avis des magistrats, les procédures mentionnées portent atteinte aux droits et aux libertés individuelles. Seule une loi pourrait réglementer ces restrictions et imposer de telles mesures. La décision de la Cour fait suite à une saisine de l’Avocat du peuple au sujet de certains articles de loi de la réforme sanitaire de 2006 et de l’Ordonnance gouvernementale d’urgence visant les mesures de lutte contre les effets de la pandémie de coronavirus.


    Cas de corruption en Roumanie

    Adrian Ionel, à la tête de la compagnie d’Etat Unifarm, en charge de l’acquisition de matériel médical pour les hôpitaux, a été placé sous contrôle judiciaire dans le cadre d’une affaire instruite par les procureurs anticorruption. Il est accusé d’avoir demandé des pots-de-vin pour attribuer un contrat d’achat de masques chirurgicaux et de combinaisons de protection destinés au personnel médical. Selon les procureurs anti-corruption, Adrian Ionel occupe ce poste illégalement, depuis 2016. M. Ionel rejette toutes ces accusations.

    Un millier de saisonniers roumains d’Allemagne infectés par le coronavirus

    Presqu’un millier de Roumains, salariés d’un transformateur de viande de ville allemande de Rheda-Wiedenbrück, ont été testés positifs au nouveau coronavirus, a annoncé jeudi le ministère roumain des Affaires étrangères. Selon la même source, toutes les personnes actuellement en quarantaine se voient distribuer des aliments et des produits d’hygiène. Une ligne téléphonique dédiée a aussi été ouverte pour leur fournir des informations, y compris en roumain. Dans un entretien sur Radio Roumanie, l’ambassadeur roumain à Berlin, Emil Hurezeanu, a expliqué que beaucoup d’aspects renvoyant aux conditions de travail des Roumains en Allemagne ont été solutionnés, ces derniers mois, grâce à la collaboration des autorités des deux pays. Aux dires du diplomate roumain, l’Allemagne modifiera sa législation dans le domaine de la transformation de la viande afin de permettre un renforcement des contrôles ou une majoration des amendes appliquées à tous ceux qui ne respectent les termes des contrats. Les changements législatifs mèneront aussi à la suppression des sous-traitants qui, souvent, mettaient en place des conditions abusives pour les travailleurs saisonniers recrutés en Roumanie.

    Les inondations et les changements climatiques

    Les phénomènes météorologiques extrêmes posent des problèmes à la Roumanie, en proie à des inondations sévères soldées par des victimes et des dégâts matériels. Les hydrologues ont placé presque tout le bassin hydrographique du pays en vigilance jaune et orange, tandis qu’une alerte rouge a concerné les rivières du nord du territoire. Trois quart des 42 départements ont été touchés par des pluies torrentielles qui ont inondé des centaines de fermes et de potagers. Des centaines de personnes ont été évacuées et ont trouvé refuge soit chez des parents, soit dans des abris temporaires mis à leur disposition par les autorités locales. Lors d’une conférence de presse, le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, a déclaré que « ce mois de juin a été le mois le plus pluvieux depuis 60 ans, ce qui a provoqué de graves inondations et de nombreux problèmes dans un laps de temps très court. Il faut absolument changer d’approche par rapport à ces phénomènes afin de pouvoir donner une réponse sur mesure à des situations d’une telle ampleur », a ajouté le leader roumain. Et puisque les inondations se répètent fréquemment en Roumanie, il faudrait que les autorités soient mieux préparées pour bien les gérer, a conclu Iohannis. De l’avis du chef de l’Etat, il faudrait que la Roumanie change de mentalité. Conserver le fonds forestier et dérouler des campagnes de reboisement- voilà des solutions à portée de la main, avec des effets bénéfiques aussi bien sur l’environnement que sur la protection des berges et des cours d’eau.

    Les prévisions du FMI sur l’économie roumaine

    Le Fonds monétaire international a révisé fortement à la baisse ses estimations sur l’évolution de l’économie mondiale cette année. Cette évolution négative est le résultat d’un impact plus sévère qu’anticipé de la pandémie sur l’économie mondiale au cours du premier semestre de cette année, selon un rapport rendu public mercredi par l’institution. Selon ce document, si, au mois d’avril, le FMI estimait à 3% le déclin de l’économie mondiale, conformément aux nouvelles prévisions, la contraction sera de 4,9 % en 2020. Concernant la Roumanie, le FMI prévoyait en avril une contraction économique de 5% d’ici la fin de l’année et une avancée de 3,9% en 2021. D’autre part, le bailleur de fonds anticipe une augmentation explosive du taux de chômage, de 3,9% en 2019 jusqu’à 10,1% en 2020, avant de retomber à 6% dans le courant de l’année prochaine.

    Conditions spéciales pour passer l’examen de Baccalauréat

    En Roumanie, les lycéens en Terminale ont passé cette semaine les épreuves écrites du Baccalauréat. En raison de la pandémie, les examens se sont déroulés dans des conditions spéciales. On a pris la température des jeunes à leur arrivée dans les centres d’examen et du matériel spécial a été prévu dans les établissements : tapis désinfectants, masques de protection et produits biocides pour désinfecter les sols et les surfaces. En raison de la suspension des cours pendant le deuxième semestre, la matière parcourue les trois derniers mois n’a pas été prise en considération. Les examens oraux ont été également annulés. Par ailleurs, une nouvelle session du Bac aura lieu le 6 juillet à l’intention des élèves placés en confinement, en quatorzaine, hospitalisés ou infectés au moment des épreuves de cette semaine. (trad.Ioana Stancescu)

  • La Cour Constitutionnelle et l’état d’alerte

    La Cour Constitutionnelle et l’état d’alerte

    Jeudi, les juges de la Cour constitutionnelle ont tranché : le confinement, la quatorzaine et l’hospitalisation ne pourront plus être imposés sur ordre ministériel, même si les personnes visées sont infectées par le coronavirus. De l’avis des magistrats, les procédures mentionnées portent atteinte à des droits et des libertés individuelles. Seule une loi pourrait réglementer ces restrictions et imposer de telles mesures. La décision de la Cour fait suite à une saisine de l’Avocat du peuple au sujet de certains articles de loi de la réforme sanitaire de 2006 et de l’Ordonnance gouvernementale d’urgence visant les mesures de lutte contre les effets de la pandémie de coronavirus.

    Aux dires du premier ministre libéral, Ludovic Orban, tant que la décision n’est pas publiée dans le Journal officiel, les personnes qui se retrouvent dans une des trois situations mentionnées par la Cour ne pourront pas se déconfiner ou exiger des dédommagements. A l’heure où l’on parle, la Roumanie a mis en place une loi qui permet au gouvernement d’imposer l’état d’alerte. Ludovic Orban :« A l’heure actuelle, on a en vigueur la loi 55 que le Parlement a votée et qui confère de la légitimité à toutes ces mesures. Personnellement, je n’ai pas compris pourquoi la Cour Constitutionnelle a préféré tenir compte d’un ordre ministériel ou d’une ordonnance d’urgence adoptée antérieurement au détriment des normes propres à l’état d’urgence, du décret présidentiel et du vote du Parlement. Où se trouverait la Roumanie actuellement si les autorités ne s’étaient pas préoccupées de la santé de la population à travers la décision d’isoler les gens ayant été en contact avec des personnes dépistées positives ou arrivées en Roumanie de pays des zones rouges ? ».

    De l’avis du PSD, principal parti d’opposition, le Gouvernement devrait présenter le plus vite possible un projet de loi pour réglementer les conditions rendant le confinement, la quatorzaine et l’hospitalisation obligatoires. Le président par intérim du Sénat, le social-démocrate Robert Cazanciuc, prévoit une hausse du nombre de plaintes en justice de la part des Roumains victimes de telles mesures :« On a torturé des personnes asymptomatiques pendant des semaines et des semaines, en les hospitalisant, tandis que les malades chroniques ont été privés de traitement. On a mis en place la quatorzaine par ordre ministériel, même si on savait très bien qu’on aurait dû le faire à travers la loi. Dès le départ, c’est le gouvernement qui s’en est fait responsable et c’est donc à lui de remédier à cet abus. »

    Jeudi encore, la Cour Constitutionnelle a donné gain de cause au Gouvernement aussi, du fait de ne plus avoir demandé le vote du parlement sur la prolongation de l’état d’alerte. Le Législatif n’a pas le droit de valider ou de rejeter une décision gouvernementale concernant la mise en place d’un état d’alerte, ont expliqué les magistrats, tout en précisant qu’une telle mesure risquerait de mettre à mal le principe de la séparation des pouvoirs. (trad.Ioana Stancescu)

  • La semaine du 1er au 07 juin 2020

    La semaine du 1er au 07 juin 2020

    Phase deux du déconfinement en Roumanie

    La deuxième phase du déconfinement a démarré en Roumanie, même si
    le danger du nouveau coronavirus n’est pas entièrement disparu. Avec un bilan
    de plus de 1300 décès pour quelque 20 mille personnes infectées depuis le
    premier cas de Covid-19 dépisté en Roumanie il y a trois mois, le pays connait
    un nouvel assouplissement des restrictions. Imposées le 15 mars, afin de
    limiter la propagation du virus, ces restrictions ont été partiellement levées
    il y a deux semaines, lorsque l’état d’urgence a été remplacé par l’état
    d’alerte. Depuis 15 mai, les Roumains peuvent sortir de leurs maisons sans
    attestation dérogatoire, pour se déplacer à l’intérieur d’une localité ou d’une
    région métropolitaine. L’accès du public dans les parcs et les musés n’est plus
    interdit, ce qui ouvre la voie vers un retour à la normale du point de vue des
    relations sociales. Les résultats de l’analyse réalisée deux semaines, après
    l’entrée en vigueur des nouvelles règles, ont déterminé les décideurs de
    Bucarest à autoriser l’entrée en vigueur,
    ce 1er juin, d’une nouvelle étape, caractérisée par un relâchement des
    restrictions. Parmi ces mesurent figurent l’ouverture de terrasses et des
    plages mais aussi la possibilité d’organiser des spectacles en plein air, avec
    un public allant jusqu’à 500 spectateurs. Les compétitions sportives sont à
    nouveau autorisées, si elles n’impliquent pas de contact physique direct entre
    les participants. Ce qui plus est, les Roumains peuvent désormais voyager aussi
    à l’extérieur des localités ou des zones métropolitaines sans déclaration sur
    l’honneur, donc partout en Roumanie. Même si certaines restrictions ont été
    levées, il faut toujours être vigilants, met en garde le président Klaus Iohannis.








    Décisions de la Cour constitutionnelle

    La Cour
    constitutionnelle de Roumanie juge inconstitutionnelle la prorogation des
    mandats des élus locaux. Le gouvernement et le Parlement doivent fixer la date
    du prochain scrutin. Mercredi, les juges de la Cour
    ont décidé, à une large majorité, que le décret d’urgence du Cabinet Ludovic Orban,
    visant une possible prorogation des mandats des membres des pouvoirs locaux,
    n’était pas conforme à la Loi fondamentale. Les juges ont également rejeté un texte
    de loi sur le même sujet, adopté par le Parlement et qui aurait introduit un
    parallélisme parallélisme législatif. Selon la Cour Constitutionnelle, la
    prolongation des mandats des élus locaux ne peut pas se faire par décret
    gouvernemental, mais uniquement par loi. Le Parlement pourrait donc revenir
    avec un nouvel acte normatif. Rappelons-le, dans le contexte de la pandémie de
    coronavirus, le Législatif de Bucarest avait adopté un projet de loi censé,
    d’une part, prolonger d’ici la fin de l’année, les mandats des élus locaux, et
    de l’autre – accorder aux élus nationaux le droit de fixer la date du prochain
    scrutin par une loi organique. Selon
    les magistrats constitutionnels, la prorogation des mandats devrait se décider
    au Parlement, selon les procédures habituelles. Quant à la date des prochaines
    élections locales, elle devra s’inscrire dans le délai de temps accordé aux
    maires pour mener à bout leurs mandats. L’Assemblée législative et le
    Gouvernement seront donc tenus de collaborer en ce sens. Les mandats des élus
    locaux expirent ce 21 juin et cette situation oblige les représentants des
    partis parlementaires à démarrer la promotion d’une telle loi dès la semaine
    prochaine.








    Nouvelles mesures de relance économique adoptées par le
    gouvernement roumain

    Le
    gouvernement roumain a amélioré le programme IMM Invest, de soutien aux PME de
    Roumanie et se déclare prêt à majorer le budget alloué, pour que le nombre de
    bénéficiaires se multiplie par trois en quelques semaines. Qui plus est, l’exécutif de
    Bucarest a mis au point un programme par le biais duquel les grandes
    entreprises touchées par la crise seront également aidées, selon le modèle du
    programme destiné aux PME. Le ministre des finances, Florin Cîţu, a précisé que
    le programme d’aide aux grandes entreprises bénéficie d’une enveloppe de
    quelque 1,6 milliards d’euros, dont l’effet démultiplicateur dans l’économie
    dépasse de trois fois le coût. Ce programme sera disponible d’ici un mois, tout
    au plus. Il a également annoncé que la Roumanie devrait déposer une garantie de
    393 millions d’euros afin de pouvoir attirer des fonds par le programme de l’UE
    de mesures actives d’occupation de la main d’œuvre. Rien que par ce programme
    la Roumanie pourrait bénéficier d’une enveloppe financière communautaire allant
    jusqu’à 5 milliards d’euros.






    Festivals annulés en Roumanie

    Des festivals à tradition, qui se
    déroulent chaque été en Roumanie, ont été officiellement annulés à cause de la
    pandémie de coronavirus et des restrictions imposées jusqu’ici. Parmi les gros festivals annulés : le festival de
    musique électro Untold, prévu du 31 juillet au 2 août à Cluj, dans le
    centre-ouest de la Roumanie ; et le festival similaire de Neversea, qui
    se déroule normalement à Constanta, au bord de la Mer Noire, et qui devait avoir lieu
    début juillet. Ce n’est plus le cas, affirment les organisateurs qui ont pris
    cette décision dans le contexte de l’incertitude qui domine l’industrie de
    l’événementiel de Roumanie, des mesures de sécurité imposées pour les gens qui travaillent ensemble, mais aussi à cause du fait que le ministère de la Culture
    avait envoyé au Parlement un projet de loi interdisant l’organisation des
    événements à plus de 1.00
    0 personnes jusqu’au 31 août 2020. Le festival appelé « Summer
    Well », organisé chaque été près de Bucarest, a également été remis à
    l’année prochaine. Pareil pour Electric Castle, prévu normalement pour la mi-juillet,
    qui sera tenu selon ses organisateurs en 2021 au même endroit, dans le département
    de Cluj. Même région de la Roumanie, mais dans un tout autre genre musical, le
    festival « Jazz in the parc », a lui aussi été ajourné à cause de la pandémie
    de Covid-19. Les personnes qui ont déjà acheté des abonnements ou des billets
    aux éditions de cette année des grands festivals de musique de Roumanie peuvent
    les utiliser l’année prochaine. Dans certains cas, ils peuvent même demander à être
    remboursés. Par ailleurs, la 19-e édition du Festival International du Film
    Transilvania, TIFF, reportée initialement à cause des restrictions mises en place ce printemps, se déroulera du 31 juillet au 9 août. TIFF propose
    une édition d’été qui privilégie les projections en plein air, une atmosphère
    de vacances et un programme adapté au contexte actuel. Les projections en plein
    air auront lieu dans des espaces bien définies et les sièges des spectateurs
    seront placés à distance les uns des autres. (Trad. Alex
    Diaconescu)

  • Qu’en est-il des élections locales ?

    Qu’en est-il des élections locales ?

    Les disputes sur la scène politique roumaine et le scénario d’une possible prorogation de la durée des mandats des élus locaux ont amené aussi bien le PNL, au pouvoir, que le PSD, d’opposition, devant la Cour constitutionnelle, récemment saisie au sujet des actes règlementaires adoptés par le Gouvernement et le Parlement. Mercredi, les juges de la Cour ont déclaré à une large majorité de voix inconstitutionnel le décret d’urgence du cabinet Orban visant une possible prorogation des mandats des chefs de l’administration locale. Les juges ont affirmé que la mise en place d’une telle mesure provoquerait un parallélisme inacceptable, puisqu’au moment de l’entrée en vigueur de cette ordonnance, une autre était déjà en place.

    De ce fait, la Cour a décidé que les mandats des maires pourraient être prolongés seulement aux termes d’une loi. Rappelons-le, dans le contexte de la pandémie de coronavirus, le Parlement avait adopté un projet de loi censé, d’une part, prolonger d’ici la fin de l’année les mandats des élus locaux, et de l’autre – accorder au Législatif le droit de fixer la date du prochain scrutin par une loi organique. Selon les magistrats, la prorogation des mandats devrait se décider au Parlement. Quant à la date des prochaines élections locales, elle devra s’inscrire dans le surcroît de temps accordé aux maires pour mener à bout leurs mandats. L’Assemblée législative et le Gouvernement seront donc tenus de collaborer en ce sens.

    La décision de la Cour constitutionnelle a provoqué des réactions parmi les responsables politiques. Le président par intérim du PSD, Marcel Ciolacu, a appelé toutes les forces politiques à rédiger ensemble une loi sur la prorogation des mandats et sur la date des prochaines élections. Vu que les mandats actuels expirent le 21 juin, les représentants des partis parlementaires devraient commencer à promouvoir cette proposition de loi au Parlement dès la semaine prochaine afin d’éviter qu’un désastre ne se produise au sein de l’administration locale, a précisé M. Ciolacu. Une fois le projet de loi adopté, de nouvelles consultations auront lieu pour fixer la date des prochaines élections, a ajouté Marcel Ciolacu.

    Le leader des députés libéraux, Florin Roman, a pour sa part qualifié la décision de la Cour comme du jamais vu, puisque, dit-il, les juges se sont autosaisis au sujet du décret gouvernemental que personne n’a attaqué devant la Cour. Pourtant, a-t-il reconnu, si les partis parviennent à un consensus à ce sujet, la proposition de loi passera très vite au Parlement. Selon M. Roman, par sa décision, la Cour offre au gouvernement la possibilité de fixer, comme il le fait depuis 30 ans déjà, la date du scrutin et le calendrier des élections, et au Parlement d’établir, par une loi, le mandat des élus locaux. Les libéraux ont également proposé une période pour le prochain scrutin local, à savoir fin septembre ou début octobre. (Trad. Ioana Stăncescu)

  • 13.05.2020 (mise à jour)

    13.05.2020 (mise à jour)

    Coronavirus – Le bilan le plus récent de l’épidémie de Covid-19 en Roumanie fait état de 1.016 décès et de plus de 16.000 personnes infectées, dont près de 8.000 ont guéri. Les cas les plus nombreux d’infection au nouveau coronavirus ont été enregistrés à Suceava (nord-est du pays) et dans la capitale, Bucarest.

    Politique – Les députés roumains ont voté en faveur de la motion simple déposée par le Parti social-démocrate (PSD), d’opposition, contre le ministre libéral des Finances Florin Cîţu. « La mise en gage des finances du pays doit cesser. Il faut sauver la Roumanie du « virus Florin Cîţu ». Le ministre des Finances doit démissionner », est-il écrit dans le document. Selon les sociaux-démocrates, depuis les six mois qu’il occupe le fauteuil de ministre, M. Cîţu n’a pris aucune mesure pour éviter un désastre économique en Roumanie. Lundi, lors des débats en marge de la motion, le ministre Cîţu a accusé le PSD de se servir de la crise sanitaire pour promouvoir son agenda politique. Il a également affirmé que les sociaux-démocrates avaient tenté de modifier au Parlement, de manière populiste, les mesures de relance économique mises en places par le gouvernement. « Si leurs propositions avaient été adoptées, cela aurait jeté la Romanie dans le chaos économique », avait encore déclaré l’ex-ministre des Finances.

    CCR – La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé mercredi que le décret d’urgence du gouvernement réglementant l’état d’alerte était constitutionnel, mais qu’il ne pouvait pas restreindre les libertés et les droits fondamentaux des citoyens. La Cour a été saisie par l’Avocat du peuple, l’équivalent roumain du Défenseur des droits. Selon ce dernier, la restriction des droits et libertés doit être prévue par la loi et non pas par décret d’urgence ou décision gouvernementale. Selon l’Avocat du peuple, le principe de séparation des pouvoirs serait violé en cas de transfert aux autorités administratives de la responsabilité de légiférer qui aurait pour fin la limitation des libertés et des droits fondamentaux. En outre, souligne l’Avocat du peuple, cela irait contre les dispositions de la Constitution qui stipule que le Parlement est l’unique autorité législative du pays. Rappelons que la Cour constitutionnelle de Roumanie a déclaré inconstitutionnelles les amendes infligées durant l’état d’urgence pour le non respect des règles de confinement.

    Economie – L’économie roumaine devrait régresser cette année de 4%, contre une progression de 3,2% estimée en novembre 2019, relève le rapport rendu public mercredi par la Banque européenne de reconstruction et développent. La BERD a révisé à la baisse ses prévisions de croissance économique en Roumanie pour 2020, en raison de la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. Pour l’année prochaine, l’institution financière internationale table sur une hausse de 4% du PIB de la Roumanie. La BERD est le principal investisseur institutionnel en Roumanie, ses investissements s’élevant à plus 8,6 milliards d’euros. La Commission européenne a elle aussi abaissé sa prévision de croissance en Roumanie, cette année. Elle table sur une baisse de 6% de l’économie roumaine, après plusieurs années consécutives de croissance robuste et sur un déficit gouvernemental allant jusqu’à 9,2% du PIB. A son tour, le FMI anticipe une contraction de 5% de l’économie roumaine en 2020, mais s’attend à une croissance de 3,9% en 2021.

    Education – Un tiers des élèves de Roumanie ne sont pas satisfaits par l’école en ligne et ne suivent pas les cours sur les plateformes virtuelles, montre une étude de l’Unicef et de U-Report Roumanie. 41% des 2.400 enfants et jeunes participant à l’enquête disent passer plus de temps à faire les devoirs maintenant comparé à l’école classique, alors que 35% d’entre eux affirment faire très peu ou même pas de devoir du tout. Une crise qui fragilise davantage les plus vulnérables, concluent les auteurs de l’étude.

    Diplomatie – Le ministre roumain des Affaires étrangères Bogdan Aurescu s’est entretenu par téléphone avec le secrétaire général délégué de l’OTAN Mircea Geoană. Les deux responsables ont passé en revue les mesures prises pour gérer les effets de la pandémie de Covid-19 et ont énuméré les priorités d’action pour la période à venir pour consolider la capacité de réaction rapide de l’Alliance durant de telles crises. Le chef de la diplomatie roumaine a évoqué l’assistance offerte par le pays aux Etats alliés et partenaires, tout comme le soutien accordé à la République de Moldova voisine. Le secrétaire général délégué de l’OTAN a exprimé l’appréciation de l’Alliance pour l’implication active de Bucarest dans le soutien d’autres Etat, mais aussi pour le fait que la Roumanie est le premier membre de l’UE à accueillir le réseau rescUE, qui vise à assurer l’approvisionnement en équipements médicaux dans l’espace communautaire.

    Tourisme – La Commission européenne a appelé les pays de l’UE, mercredi, à lever progressivement les restrictions de circulation mises en place pour faire face à la pandémie de coronavirus et a incité à un retour progressif de l’activité touristique. La commissaire au Transports, Adina Vălean, a affirmé que rétablir la mobilité était une priorité, mais tout en instituant des règles claires concernant la sécurité et la santé. Le paquet « Tourisme et transport » de la Commission comprend une stratégie globale de redressement pour 2020 et la période à venir et recommande les remboursements des prestations par chèques vacances à la place du numéraire. Europe entend soutenir le secteur touristique en garantissant des liquidités pour les entreprises touristiques, en particulier les PME. Il s’agit également de sauver des emplois grâce aux 100 milliards d’euros d’aide financière provenant du programme SURE. L’été est une saison cruciale pour le tourisme en Europe, avec 360 millions de touristes et des recettes d’environ 150 milliards d’euros.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures, les températures vont grimper en Roumanie pour dépasser largement les normales de saison, surtout dans le sud et le sud-est du pays. Le ciel se couvrira localement, donnant lieu à des orages, notamment dans le nord et sur le relief, avec, par endroits, de la grêle et beaucoup de pluie. Le vent soufflera fort et atteindra les 55 à 70 km/h et les rafales dépasseront les 90km/h en montagne. Les températures maximales iront de 25° à 34°.

  • 13.05.2020

    13.05.2020

    Covid-19 – Le bilan le plus récent de lépidémie de Covid-19 en Roumanie fait état de 1016 décès et de plus de 16.000 personnes infectées, dont près de 8.000 ont été déclarées guéries et ne sont plus hospitalisées. Les cas les plus nombreux dinfection au nouveau coronavirus ont été enregistrés à Suceava (nord-est du pays) et à Bucarest. Quant aux Roumains de la diaspora, plus de 2.850 ont été dépistés positifs au SARS-CoV-2, la plupart dentre eux se trouvant en Italie, en Espagne et en Allemagne. Depuis le début de la pandémie, 102 ressortissants roumains, résidant surtout au Royaume-Uni et en Italie, ont perdu la vie.



    Loi – Le projet de loi initié par le gouvernement de Bucarest portant instauration de létat dalerte après le 15 mai, date de fin de létat durgence, est débattu et devrait être voté aujourdhui par la Chambre des députés, qui est lassemblée décisionnelle sur cette question. Le Sénat a adopté le projet, mardi, mais la variante proposée par lExécutif a subi des modifications substantielles, suite aux nombreux amendements approuvés, dont la plupart ont été déposés par le PSD. Ainsi, linstauration de létat dalerte, qui ne pourra pas durer plus de 30 jours, devra être approuvée par le Parlement. Si le Législatif rejette la sollicitation, létat d‘alerte cessera tout de suite. Par ailleurs, les articles réglementant lactivité de ladministration publique ont été éliminés, suite aux critiques formulées par la majorité des partis relatives au risque de politiser excessivement les institutions. Le projet en question stipule des mesures temporaires et graduelles, si besoin est, qui seraient mises en place durant létat dalerte, dans les conditions de la loi. Ces mesures sont censées prévenir et combattre les effets de la pandémie de Covid -19, protéger les droits de la population à la vie, à lintégrité physique et à la santé, y compris en restreignant lexercice dautres libertés et droits fondamentaux.



    CCR – La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé mercredi que le décret durgence du gouvernement réglementant létat dalerte était constitutionnel, mais quil ne pouvait pas restreindre des libertés et des droits fondamentaux des citoyens. La Cour en a été saisi par lAvocat du peuple, léquivalent du Défenseur des droits. Selon ce dernier, la restriction des droits et libertés doit être prévue par la loi et non pas par décret durgence ou décision gouvernementale. LAvocat du peuple affirme que le principe de séparation des pouvoirs serait violé au cas où seraient déléguées à des autorités administratives certaines attributions consistant à légiférer sur des mesures qui visent à restreindre lexercice de libertés et de droits fondamentaux. En outre, souligne lAvocat du peuple, cela équivaudrait à ne pas respecter les dispositions de la Constitution, stipulant que le Parlement est lunique autorité législative du pays. Rappelons que la Cour constitutionnelle de Roumanie a déclaré inconstitutionnelles les amendes infligées durant létat durgence.



    Motion – Les députés roumains doivent voter aujourdhui la motion simple déposée par le Parti social-démocrate, dopposition, contre le ministre libéral des Finances Florin Cîţu. « La mise en gage des finances du pays doit cesser. Il faut sauver la Roumanie du « virus Florin Cîţu ». Le ministre des Finances doit démissionner », est-il écrit dans le document. Selon les sociaux-démocrates, depuis les six mois quil occupe le fauteuil de ministre, M. Cîţu na pris aucune mesure pour éviter un désastre économique en Roumanie. Lundi, lors des débats en marge de la motion, le ministre Cîţu a accusé le PSD de sêtre servi de la crise sanitaire pour promouvoir son agenda politique. Il a également affirmé que les sociaux-démocrates avaient tenté de modifier au Parlement, de manière populiste, les mesures de relance économique mises en places par le gouvernement. Si leurs proposition avaient été adoptées, cela aurait jeté la Roumanie dans le chaos économique, a encore déclaré le ministre des Finances.



    Prévisions économiques – Léconomie roumaine devrait régresser cette année de 4%, contre une progression de 3,2% estimée en novembre 2019, relève le rapport rendu public mercredi par la Banque européenne de reconstruction et développent. La BERD a révisé à la baisse ses prévisions de croissance économique en Roumanie pour 2020, en raison de la crise engendrée par la pandémie de Covid-19. Pour lannée prochaine, linstitution financière internationale table sur une hausse de 4% du PIB de la Roumanie. La BERD est le principal investisseur institutionnel en Roumanie, ses investissements sélevant à plus 8,6 milliards deuros. La Commission européenne a elle aussi abaissé sa prévision de croissance en Roumanie, cette année. Elle table sur une baisse de 6% de léconomie roumaine, après plusieurs années consécutives de croissance robuste et sur un déficit gouvernemental allant jusquà 9,2% du PIB. A son tour, le FMI anticipe une contraction de 5% de léconomie roumaine en 2020. Il sattend pourtant à une croissance de 3,9%, en 2021.



    Inflation – En Roumanie, le taux dinflation annuel a été de 2;7% en avril 2020, contre 3% en mars, selon les données fournies par lInstitut national de la statistique. Toujours en avril 2020, les prix à la consommation ont augmenté de 0, 26%, comparé au mois précédent. La Banque centrale de Roumanie table sur un taux dinflation de 3%.



    CE – La Commission européenne présente ce mercredi le projet comportant une série de mesures de relâchement des restrictions dans plusieurs domaines. Il sagit dun guide pour louverture des frontières, ainsi que dune série de protocoles pour la santé et la sécurité sanitaire dans les structures dhébergement. Dautres mesures visent la reprise du transport aérien des passagers, les vouchers étant recommandés comme alternative au remboursement du coût des billets. La CE recommande également la réouverture graduelle des frontières intérieures de l‘Union, dans la perspective de la saison estivale du secteur touristique, à condition que les systèmes de santé des pays membres y soient préparés. Quant aux frontières extérieures de lUE, elles resteront fermées jusquau 15 juin si les 27 tiennent compte de la recommandation faite par lExécutif communautaire, la semaine dernière. Les restrictions imposées en raison de la pandémie de Covid-19 ont pratiquement bloqué le secteur touristique qui représente près de 10% du PIB de lUE.



    Météo – Il fait beau, mais moins chaud quhier. Des ondées sont signalées localement sur le nord-ouest du pays et dans les régions de montagne. Le vent souffle fort dans louest, lest et le sud-est, ainsi que sur le relief. Les températures maximales de la journée vont de 16° à 26°. 16° et du soleil à midi, dans la capitale, Bucarest.



  • Une crise sanitaire aux fortes implications politiques

    Une crise sanitaire aux fortes implications politiques


    En Roumanie, l’actuelle crise
    sanitaire causée par le coronavirus est doublée par une crise politique, qui
    n’est pas une nouveauté, en fait. Pour rappel, l’automne dernier, les
    sociaux-démocrates ont dû quitter le pouvoir suite à une motion de censure
    déposée par l’opposition. Depuis, un gouvernement libéral est à la tête du pays
    et il est soutenu par un président issu du même parti. Si la pandémie de
    coronavirus n’avait pas frappé le pays, des élections locales auraient eu lieu
    ce printemps et peut-être des élections législatives anticipées aussi. Ces
    dernières étaient vivement demandées par le chef de l’Etat afin de remplacer ce
    qu’il a appelé « la majorité sociale-démocrate toxique» du Parlement.






    Comme ces deux derniers mois ont
    été dominés par la bataille contre le coronavirus, la lutte entre le pouvoir et
    l’opposition est passée au second plan. Cette semaine, pourtant, elle refait
    surface, sur toile de fond d’une décision de la Cour Constitutionnelle de la Roumanie : les droits fondamentaux
    de l’homme ne peuvent pas être limités par un décret d’urgence gouvernemental,
    d’où le caractère non constitutionnel des amendes appliquées par la police à
    ceux qui n’ont pas respecté les restrictions imposées pendant l’état d’urgence.




    En l’absence de ces amendes, le
    nombre des décès causés par le Covid-19 aurait été beaucoup plus élevé, insiste,
    de son côté, le président Klaus Iohannis : « Il est complètement surprenant
    qu’aujourd’hui les sanctions soient discutables ; alors qu’il est évident
    pour nous tous qu’elles ont servi à empêcher la propagation du virus. Je trouve
    tout aussi surprenante la perspective de certaines autorités qui, par leur
    mission ou par leur nature juridique, ont l’obligation constitutionnelle de ne
    pas perdre de vue l’intérêt général de la société, au moment où elles prennent
    des décisions. »








    En même temps, le président a
    pointé du doigt le Parti Social – Démocrate (PSD), qui, à son avis, a fait un travail « carrément
    toxique » au Parlement, restant « la même formation politique dont la
    seule préoccupation est de sauver ses barons (locaux) ».






    La contre-attaque des
    sociaux-démocrates n’a pas tardé. Le comportement du chef de l’Etat a, selon
    eux, des aspects dictatoriaux, vu qu’ « il doit avoir toujours
    raison » et qu’il ne cesse d’ « attaquer des institutions
    fondamentales de l’Etat ».




    Le leader par intérim du PSD,
    Marcel Ciolacu renchérit : « Le gouvernement a perdu sa crédibilité
    et il a cessé d’emprunter de l’argent. Bientôt, le gouvernement n’aura plus
    d’argent pour payer les salaires et les retraites. Bien que les Roumains soient
    confrontés quotidiennement à ces problèmes, Iohannis ne parle pas d’un projet de
    relance économique. Il ne parle que du PSD. A chaque à chaque intervention
    publique. Cela fait 6 mois déjà que le PNL est à la gouvernance et le PSD est
    dans l’opposition ! Arrêtez d’accuser les autres ! Vous avez tout le
    pouvoir entre vos mains – vous gouvernez, vous prenez des mesures pour les
    Roumains ! ».






    Voilà, donc, que la crise
    sanitaire de coronavirus a des implications multiples dans la vie sociale et
    politique de la Roumanie. (Trad. Valentina Beleavski)