Tag: Cour Constitutionnelle

  • 07.05.2020 (mise à jour)

    07.05.2020 (mise à jour)

    Covid-19 en Roumanie – En Roumanie, le nombre de décès liés au Covid-19 est arrivé à 886, a informé le Groupe de communication stratégique. Parmi les dernières victimes, il y a aussi un camionneur bulgare, qui est le premier ressortissant étranger à décéder en Roumanie à cause du nouveau coronavirus. Dailleurs, le nombre total des personnes infectées approche les 14.500, dont plus de 6.100 ont guéri et ne sont plus hospitalisées. Quant aux Roumains de létranger, 2.419 ont attrapé le Sars-Cov-2, la plupart se trouvant en Italie et en Espagne. Depuis le début de la pandémie, 96 ressortissants roumains sont décédés à létranger, principalement au Royaume Uni. Par ailleurs, le ministre roumain de lintérieur, Marcel Vela, a annoncé, via une vidéo postée sur les réseaux sociaux, quau-delà du 15 mai, date de fin de létat durgence, les déplacements entre les villes et les communes du pays seraient autorisés sans limitation de distance géographique. La procureure générale, Gabriela Scutea, a déclaré quaprès la levée de létat durgence, le système judiciaire roumain allait devoir faire face à une « énorme » vague de plaintes en justice déposées par les gens sanctionnés pour navoir pas respecté les ordonnances militaires. La Cour constitutionnelle de Roumanie avait décidé mercredi que les amendes infligées aux citoyens sous le régime de létat durgence étaient inconstitutionnelles. 300.000 ont été ainsi sanctionnés, le montant total des amendes appliquées par les forces de lordre approchant les 120 millions deuros.



    Déclaration – Le président roumain, Klaus
    Iohannis, a vivement critiqué les sociaux-démocrates, d’opposition, affirmant
    qu’« avec leurs acolytes, ils font tout leur possible pour faire échouer
    l’effort de reconstruction déployé par la nation tout entière ». Klaus
    Iohannis a fait référence, entre autres, à deux lois adoptées ces jours-ci par le
    Parlement. « Aujourd’hui, le PSD veut défendre les malfaiteurs, ceux qui
    font fi des règles et qui enfreignent la loi, avec l’appui des mêmes
    satellites », a martelé Klaus Iohannis. En réplique, le président par intérim
    du PSD, Marcel Ciolacu, a affirmé que Kaus Iohannis est un homme politique aux
    accents de dictateur, qui ne cesse de s’en prendre aux institutions
    fondamentales de l’Etat, comme le Parlement et la Cour constitutionnelle. Il a
    également déclaré que le gouvernement libéral n’était plus crédible et que,
    bientôt, il n’y aurait plus d’argent pour payer les salaires et les pensions de
    retraite. Toujours jeudi, le chef de l’Etat a déploré la
    satisfaction avec laquelle certains hommes politiques avaient accueilli la
    décision de la Cour constitutionnelle. Celle-ci avait décidé, mercredi, que les
    amendes infligées aux citoyens pendant l’état d’urgence imposé pour limiter
    l’épidémie de coronavirus étaient inconstitutionnelles.« C’est là un signe
    d’indifférence, d’inconscience et d’incompréhension de leur mission », a
    affirmé le président du pays. Il a qualifié de « surprenante » la « perspective
    des autorités qui, de par leur mission ou leur statut juridique, ont
    l’obligation constitutionnelle de ne pas perdre de vue, dans la prise de
    décisions, l’intérêt général de la société ». Il a par ailleurs souligné
    qu’en l’absence des sanctions appliquées durant l’état d’urgence il y aurait eu
    plus de morts.

    Economie – Lobjectif le plus important du gouvernement roumain, une fois dépassé le pic de lépidémie de Covid-19, cest de soutenir fortement léconomie pour quelle rattrape au plus vite son niveau antérieur à la crise sanitaire. Cest ce qua déclaré le premier ministre, Ludovic Orban, qui a visité jeudi les Usines automobiles Ford et Dacia Groupe Renault, fortement impactées par la pandémie. Les deux c constructeurs automobiles ont repris graduellement l‘activité. Le président de Ford Roumanie, Ian Pearson, a déclaré que la priorité lors de la reprise du travail à Craiova a été dassurer la sécurité sanitaires des salariés. Dans ce contexte, il a fait savoir que, hormis les normes standardisées, une large série de mesures permettant la distanciation sociale a été mise en place. Même cas de figure pour les Usines automobiles Dacia, de Mioveni, où lactivité a été reprise à compter du 21 avril, dans un premier temps sur la base du volontariat. Lindustrie automobile compte pour plus de 10 % du PIB de la Roumanie et pour plus de 14% de ses exportations. Le chef du gouvernement de Bucarest a appelé les Roumains à acheter surtout des voitures fabriquées en interne.



    Aide humanitaire – Un convoi de 20 camions chargés déquipements sanitaires offerts par la Roumanie à la République de Moldova voisine pour laider à combattre lépidémie de Covid-19, est arrivé aujourdhui à destination. Le convoi a été accompagné par une délégation officielle composée du ministre de la santé, Nelu Tătaru, du chef du Département pour les situations durgence, Raed Arafat, et de la secrétaire dEtat au Département pour la relation avec la République de Moldova, Ana Guţu. La semaine dernière, le gouvernement de Bucarest a décidé de fournir à lEtat voisin une aide humanitaire de 16,5 millions de lei (soit plus de 3 millions deuros), sous forme déquipements et dispositifs médicaux et de médicaments. La Roumanie a également envoyé une équipe de 52 médecins et infirmiers, qui travaillent dans les hôpitaux de la République de Moldova accueillant des malades de Covid-19.



    Météo – Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera beau mais frais pour cette période de lannée. Les températures maximales iront de 13° à 22°.






  • La Cour constitutionnelle de la Roumanie rejette l’augmentation des amendes

    La Cour constitutionnelle de la Roumanie rejette l’augmentation des amendes


    Une des principales mesures coercitives
    appliquées pendant l’état d’urgence en Roumanie a été le durcissement des
    amendes afin de dissuader ceux qui tentent d’entraver les efforts des autorités
    de limiter la propagation du coronavirus. Par décret d’urgence gouvernemental,
    les Roumains qui n’ont pas respecté les normes imposées se sont vu contraints de
    payer des sommes immenses par rapport à leurs revenus. Et pour cause ;
    pour un salaire moyen d’environ 700 euros, l’amende minimum a été fixée à 400
    euros, alors que la sanction maximale peut atteindre l’équivalent en lei des
    4000 euros. Plus encore, de nombreuses voix dénoncent le fait que les normes
    imposées par les ordonnances militaires sont plutôt vagues, laissant beaucoup
    de place à l’interprétation pour les policiers. Ce qui fait que de nombreux
    Roumains se sont vu infliger des amendes de manière abusive, dont des personnes
    âgées aux revenus précaires ou des personnes vivant en milieu rural, ayant un
    niveau minimum d’éducation et peu d’accès à l’information.






    Sur cette toile de fond, la Cour constitutionnelle
    de la Roumanie a validé, mercredi, la saisine déposée par l’Avocat du peuple
    (l’équivalent du Défenseur des droits français) contre l’ordonnance d’urgence
    par laquelle le gouvernement avait mis en place ces sanctions drastiques pour
    tous ceux qui ne respectent pas la quarantaine et le confinement. Bref, les
    amendes infligées ont été déclarées inconstitutionnelles. Selon les juges, le
    texte de l’ordonnance manque de clarté, de précision et de prévisibilité, alors
    qu’il incombait à la police de juger effectivement et de manière arbitraire si
    les faits relèvent oui ou non de la contravention.






    En réplique, le premier ministre libéral Ludovic
    Orban a déclaré que la CCR a rendu une décision à caractère politique : « Par
    cette décision, on pourrait dire que le gouvernement, les autorités sont
    empêchées de protéger la santé et la vie des Roumains. Par cette décision, on
    peut se retrouver dans la situation où les autorités sont incapables d’appliquer
    une amende pour la transgression de certaines normes régissant la période de
    l’état d’urgence. »






    A son tour, le ministre des Finances, Florin Cîţu,
    affirme que l’objectif du durcissement des sanctions n’était pas de renflouer
    les caisses de l’Etat, mais de réduire le risque de propagation de la pandémie.






    De l’autre côté de la barricade politique,
    l’opposition – formée du Parti Social Démocrate, de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates et de ProRomania – a élaboré un projet de
    loi portant sur l’annulation automatique de la plupart des amendes appliquées
    pendant l’état d’urgence, de sorte que l’activité des tribunaux ne soit pas
    bloquée par des milliers de contestations.






    Enfin, notons aussi que la Fondation pour la
    défense des citoyens contre les abus de l’Etat a fait savoir que tous les
    Roumains qui estiment avoir été sanctionnés abusivement peuvent, du moins pour
    l’instant, contester en justice les amendes infligées jusqu’au 30 mai prochain.
    Et ils sont plus de 300.000 ! (Trad. Valentina Beleavski)



  • 06.05.2020 (mise à jour)

    06.05.2020 (mise à jour)

    Covid-19 en Roumanie — De nouveaux décès des suites du Covid-19 ont été enregistrés en Roumanie, ce qui porte leur nombre total à 858. Le bilan des cas d’infection a dépassé les 14.100 personnes, dont 5.800 ont guéri. Le nouveau coronavirus a également infecté plus de 2.400 ressortissants roumains de l’étranger, dont la plupart en Italie et en Espagne. 96 Roumains de la diaspora sont décédés depuis le début de la pandémie, surtout au Royaume-Uni. D’autre part, la Cour constitutionnelle de la Roumanie a décidé mercredi que les amendes accordées pendant la période de l’état d’urgence pour non-respect des restrictions imposées en raison de l’épidémie étaient anticonstitutionnelles. Il s’agit de 300.000 amendes, d’une valeur totale supérieure à 100 millions d’euros. Le premier ministre Ludovic Orban s’est déclaré choqué par la décision de la Cour, au sujet de laquelle il a affirmé qu’elle avait un caractère politique marqué et qu’elle constitue « une invitation à ne pas respecter la loi, une exhortation à l’anarchie ». A leur tour, les juges constitutionnels soutiennent que les dispositions de l’ordonnance d’urgence par laquelle les amendes ont été fixées manquent de clarté, de précision et de prévisibilité, et que le soin d’établir les faits est laissé, de manière arbitraire, à la libre appréciation des policiers.



    République de Moldova — Le chef du gouvernement de Bucarest, Ludovic Orban, a assisté ce mercredi au départ vers la République de Moldova voisine d’un convoi de 20 camions chargés de fournitures médicales nécessaires dans le contexte de l’actuelle crise sanitaire. La semaine dernière, lExécutif de Bucarest a approuvé l’octroi d’une aide humanitaire de 16, 5 millions de lei sous forme de matériels et équipements sanitaires nécessaires au traitement des malades de Covid-19. De même, 52 médecins et infirmiers roumains se trouveront 15 jours durant en République de Moldova pour aider le pays voisin à lutter contre le coronavirus.



    Autonomie stratégique — LEurope devra tirer les leçons de la crise du nouveau coronavirus en assurant son « autonomie stratégique » dans des secteurs clés comme la production de médicaments, qui impliquera de constituer des stocks, voire de relocaliser la production, a estimé mercredi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Il a souligné qu’il nest pas normal que lEurope ne produise pas le moindre gramme de paracétamol et que la Chine concentre 80% de la production mondiale dantibiotiques. A présent, 80% des substances actives utilisées pour les médicaments dans l’UE proviennent de tiers pays, l’Inde et la Chine concentrant à elles seules 60%, selon un rapport du Sénat français de 2018.



    Prévisions — L’UE connaîtra la récession la plus profonde de son histoire, selon les prévisions économiques de printemps annoncées ce mercredi par le commissaire européen à l’Economie, Paolo Gentiloni. Selon ce dernier, l’économie de la zone euro connaîtra une baisse de 7,7% du PIB. Le responsable a expliqué que la pandémie de Covid-19 avait altéré de manière importante les prévisions économiques, et l’analyse indique que la récession et la reprise seront inégales dans l’Union. La Commission européenne anticipe une possibilité de reprise de l’économie à peine vers la fin de l’année en cours et seulement de 6,1% dans la zone non-euro et de 6,3 dans la zone euro. Paolo Gentiloni a précisé que des augmentations significatives des déficits publics étaient attendues. Selon l’analyse de la Commission, la Roumanie devrait atteindre un déficit d’au moins 8% du PIB. Les prévisions économiques de printemps indiquent aussi que seules les économies de quelques pays connaîtront une reprise au dernier semestre de l’année en cours, bien évidemment en fonction de l’évolution de la pandémie. Il s’agirait de l’Allemagne, l’Autriche, la Pologne ou encore la Slovaquie. La contraction la plus sévère au niveau économique sera enregistrée en Italie, en Espagne et en France.



    Motion — Le Parti social-démocrate, principale formation politique d’opposition en Roumanie, a déposé, mercredi, au plénum de la Chambre des députés, une motion simple contre le ministre libéral des Finances, Florin Cîţu. Intitulé « Le virus Cîţu a infecté l’économie nationale », le document soutient que le ministre doit être immédiatement destitué. Les sociaux-démocrates affirment entre autres qu’une seule compagnie s’est inscrite dans le programme national de financement des PME sur le site Internet dédié. Rappelons qu’après un blocage survenu peu après son ouverture, le site en question est redevenu fonctionnel.



    Cour constitutionnelle — Abroger les retraites spéciales est inconstitutionnel, a décidé mercredi la Cour constitutionnelle de la Roumanie. Les magistrats ont déclaré recevable les saisines avancées par la Haute Cour de cassation et de justice et par l’Avocat du peuple, l’équivalent du Défenseur des droits, contre la loi adoptée par le parlement en janvier dernier, par lesquelles ces retraites avaient été supprimées, à l’exception de celles de l’Armée et du ministère de l’Intérieur. La décision a été adoptée pour des motifs de procédure, sans débattre la loi au fond. Il s’agit de retraites, y compris celles des magistrats, établies elles aussi par la loi, mais qui ne respectent pas le principe de contributivité.



    Statistiques — Les ventes au détail, cet indicateur important de la dynamique de la consommation privée, ont augmenté de 5% en Roumanie, au mois de mars, par rapport au mois précédent, et de 9,4% sur les trois premiers mois de l’année en cours, comparé à la même période de l’année dernière. C’est ce que révèlent les données officielles fournies ce mercredi par l’Institut national de la statistique. En mars, c’est la vente de produits alimentaires qui a connu la plus forte hausse, soit 12,3%. Par contre, les ventes de carburants et celle de produits non alimentaires ont baissé de respectivement 8,3% et 1,6%. Ces statistiques reflètent l’impact de la crise engendrée par le nouveau coronavirus, mais aussi les mesures adoptées par les autorités suite à l’instauration de l’état d’urgence en Roumanie, à compter du 16 mars dernier.

  • Les élections anticipées – suite et fin

    Les élections anticipées – suite et fin

    La Cour constitutionnelle de la Roumanie, saisie par l’Avocat du peuple, a décidé, à la majorité des voix, que l’ordonnance d’urgence par laquelle le gouvernement envisageait de modifier et de compléter certains actes réglementaires relatifs aux élections législatives anticipées était inconstitutionnelle dans son ensemble. La Cour a constaté que l’article permettant à l’électeur de voter au bureau de vote de son choix, quelle que soit la circonscription électorale de son domicile ou de sa résidence, avait pour conséquence d’éluder le but même pour lequel les circonscriptions électorales ont été créées et enfreignait les droits fondamentaux consacrés par la Constitution.

    En même temps, la Cour a statué que les dispositions de l’ordonnance gouvernementale, qui réglementent la possibilité d’organiser en même temps des élections législatives anticipées et les élections municipales de l’année 2020 violait le droit de vote du citoyen. Pourquoi ? Parce que cela implique une procédure de vote compliquée, de nature à restreindre la liberté d’exprimer sa volonté politique et, implicitement, l’effectivité du droit de vote.

    La Cour a statué que les dispositions critiquées violaient aussi le droit de la personne d’être élue, car elles éliminaient la possibilité qu’une personne se porte candidate en même temps à des fonctions élues au niveau local et pour des fonctions élues au niveau national. La Cour a également relevé que l’adoption de l’ordonnance d’urgence modifiant la loi électorale a eu lieu moins d’un an avant la date officielles des élections. Selon la Cour, le gouvernement n’a pas respecté l’obligation de s’abstenir de modifier le cadre règlementaire en matière électorale, telle que développé dans la jurisprudence de la Cour constitutionnelle, sans tenir compte non plus du Code des bonnes pratiques en matière électorale, rédigé par la Commission de Venise.

    La Cour a remarqué que l’acte règlementaire affectait les droits électoraux des citoyens, ainsi que le régime constitutionnel du parlement. Par cette décision, la Cour constitutionnelle a pratiquement éliminé le scénario des élections législatives anticipées, si un tel scénario a jamais été fabriqué dans les laboratoires de la politique.

    En 3 décennies de démocratie postcommuniste, la Roumanie a testé presque tout ce que le cadre démocratique et constitutionnel comprenait, sauf les élections anticipées. La procédure constitutionnelle de déclenchement les rend, pratiquement, impossibles à défaut d’un accord assumé par une large majorité des forces politiques. Pour conclure, les législatives auront lieu à l’automne, comme prévu. En attendant, le gouvernement libéral devra affronter une majorité sociale-démocrate hostile. (Trad. : Ligia Mihăiescu)

  • La Cour constitutionnelle réinitialise le jeu politique

    La Cour constitutionnelle réinitialise le jeu politique

    La
    Cour constitutionnelle de Roumanie est un arbitre que la classe politique
    locale n’aime pas, mais dont les décisions sont implacables. Lundi, les juges
    constitutionnels ont constaté l’existence d’un conflit juridique entre le chef
    de l’Etat, Klaus Iohannis, et le Parlement au sujet de la désignation du leader
    du Parti national libéral, Ludovic Orban, au poste de premier ministre. Dans la
    saisine formulée auprès de la Cour, les présidents des deux Chambres du
    Parlement contestaient le choix du chef de l’Etat de charger de la formation d’un
    nouveau gouvernement le premier ministre récemment démis par motion de censure,
    une décision qui serait contraire à la volonté du Législatif.

    Le président de
    la Cour constitutionnelle, l’ancien homme politique social-démocrate Valer
    Dorneanu, a précisé que son institution avait pris en compte d’autres raison de
    décider ainsi: « Je ne sais pas
    comment est-on arrivé à comprendre notre décision dans le sens que le président
    ne pouvait pas désigner le premier ministre Orban. Ce que nous avons reproché, dans
    le sens de l’existence du conflit, a été le fait que la personne nommée, et je
    ne me réfère pas expressément à Ludovic Orban, le candidat proposé donc, compte
    tenu de l’évolution des événements, semble ne pas avoir été proposé pour
    former, pour coaguler un gouvernement, mais qu’il a été proposé, selon les
    déclarations du candidat lui-même, pour échouer. »

    Le plan du PNL,
    donné favori par les sondages sur les intentions de vote, était de réussir à
    faire rejeter deux gouvernements dans un délai de 60 jours, afin de permettre
    la dissolution du Parlement et la convocation d’élections anticipées. Partisan
    déclaré d’un tel scénario, le président roumain, Klaus Iohannis, s’est abstenu
    de commenter la décision de la Cour constitutionnelle, choisissant de critiquer
    sévèrement ce qu’il a appelé l’antijeu du Parti social-démocrate (PSD): « La solution la plus légitime est de
    se remettre au vote des citoyens et de créer une nouvelle majorité
    parlementaire, en mesure de soutenir un gouvernement stable. Nous ne pouvons pas
    continuer avec des situations de blocage permanent, avec des gouvernements
    démis chaque trimestre. Ce que l’on constate c’est que le PSD a peur de se
    tourner vers le peuple et que, bien qu’il ait échoué de gouverner pendant trois
    ans, il cherche maintenant à empêcher de faire leur travail ceux qui ont prouvé
    vouloir et savoir ce qu’il faut faire en Roumanie. »
    Le chef de l’Etat
    reconnaît que les chances de convoquer des élections législatives anticipées
    ont chuté à moins de 50%.

    Selon les experts, le 21 juin serait la date limite
    pour organiser un tel scrutin, puisqu’au-delà de cette date, le Législatif
    actuel entamera les derniers six mois de son mandat et ne pourra plus être
    dissout. Pendant les trente ans de démocratie post-communiste, un scrutin
    législatif anticipé n’a jamais été convoqué, quel que fût le degré d’instabilité
    de la scène politique. Du point de vue des commentateurs, cette fois encore, la
    peur de certains partis de ne pas atteindre le seuil électoral de 5%, conjuguée
    avec la peur de plusieurs élus de se retrouver sans mandat et donc sans les
    privilèges qui en découlent, pèseront très probablement sur l’évolution de la
    situation. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • Une décision qui concerne les cartes SIM prépayées

    Une décision qui concerne les cartes SIM prépayées

    A la
    différence des régimes dictatoriaux, les démocraties ont constamment des
    difficultés à garantir la sécurité publique sans restreindre les droits de
    leurs citoyens et à maintenir l’équilibre entre liberté et sécurité. En
    Roumanie, la Cour constitutionnelle vient de décider que l’ordonnance d’urgence,
    introduisant l’achat d’une carte SIM prépayée en l’associant à un papier d’identité,
    n’était pas conforme à la loi fondamentale.

    La Cour a décidé, à l’unanimité,
    que le gouvernement social-démocrate de l’époque, dirigé par Viorica Dăncilă, n’avait
    pas respecté les dispositions de la Constitution du pays, car l’Exécutif n’avait
    pas motivé son choix d’émettre une ordonnance d’urgence, s’étant contenté de
    justifier la nécessité des réglementations. La CCR répond ainsi à une saisine
    formulée l’automne dernier par l’Avocat du peuple (Défenseur des droits), qui y
    affirmait, entre autres, que l’ordonnance en question « affecte des
    droits, des libertés et des devoirs citoyens ». L’Exécutif avait adopté le
    texte réglementaire l’été dernier, suite à la tragédie de la petite ville de Caracal
    (sud), lorsqu’une des victimes d’un violeur et tueur en série avait appelé le
    numéro d’urgence 112, en utilisant un téléphone portable avec une carte SIM
    prépayée, impossible à localiser rapidement. La jeune fille avait été tuée, le
    drame ayant soulevé la colère de l’opinion publique. Policiers, procureurs,
    opérateurs du service 112, législateurs et membres du gouvernement sont tous
    devenus les cibles des critiques virulentes des médias et des citoyens. La
    première réaction des acteurs politiques a été d’émettre l’Ordonnance 62/2019.

    L’organisation
    non-gouvernementale de défense des droits humains APADOR-CH salue la décision
    de la CCR et écrit sur les réseaux sociaux : « Restreindre un droit
    fondamental ne peut se faire à travers une ordonnance d’urgence, c’est ce que
    devraient comprendre aussi bien les politiciens que les citoyens qui ne voient pas
    les implications de cette tentative. La décision de lier l’achat de cartes SIM
    prépayées à la présentation d’un document d’identité n’avait aucun rapport avec
    la localisation des appels au 112 et nous espérons ne plus assister à une
    situation tragique comme celle de Caracal, où les autorités n’arrivent pas à
    faire leur devoir. » – est-il écrit sur la page Facebook d’APADOR-CH. En 2014, une loi visant l’identification des
    utilisateurs de cartes SIM prépayées et de réseaux Wi-Fi avait elle-aussi été
    déclarée inconstitutionnelle. Les juges de la CCR avaient considéré, à l’époque,
    que la protection des données personnelles des utilisateurs n’était pas assurée.
    La balle est à nouveau dans le terrain de la classe politique, qui devrait
    légiférer sans ignorer la Constitution du pays. Selon les commentateurs, ce
    problème doit être résolu, puisque partout dans le monde les cartes
    téléphoniques prépayées sont un outil utilisé par les terroristes, les
    trafiquants de drogue ou de personnes. (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • 18.02.2020 (mise à jour)

    18.02.2020 (mise à jour)

    Auditions – Les auditions par les commissions spécialisées du Parlement de Bucarest des ministres du deuxième cabinet libéral dirigé par Ludovic Orban, se poursuivent. Mardi, Virgil Popescu, proposé au portefeuille de l’Economie, a reçu un avis favorable, tout comme Bogdan Aurescu, nommé aux Affaires étrangères. D’autres ont reçu un avis négatif de la part des commissions, il s’agit des ministres proposés aux portefeuilles de la Jeunesse et du Sport, de la Justice, du Développement et de l’Education. Lundi, Nicolae Ciuca, actuel ministre par intérim de la Défense a été le seul candidat à avoir reçu l’avis favorable des commissions spécialisées du Parlement alors que trois autres candidats ont reçu des avis négatifs, ceux proposés aux fauteuils des Finances, de l’lntérieur et de l’Environnement. Les 16 ministres du cabinet Orban 2, qui sont en fait les mêmes que celui du précédent gouvernement destitué par motion de censure sont auditionnés jusqu’à mercredi avec un vote d’investiture prévu pour le 24 février. Le premier ministre désigné a décidé de préserver la même composition de l’équipe gouvernementale, vu qu’il s’est déclaré satisfait de l’activité de chaque ministre à part. Les sociaux-démocrates, d’opposition ont annoncé qu’ils ne voteraient pas les candidats proposés au nouveau gouvernement. Le plan du Parti national libéral est de faire rejeter deux listes gouvernementales par le Parlement, dans un délai de deux mois, afin de déclencher des élections législatives anticipées. Le scrutin pourrait avoir lieu, d’après Ludovic Orban, dans l’intervalle du 15 au 30 juin, au même moment que les élections locales.

    Cour Constitutionnelle – La Cour Constitutionnelle de Roumanie débattra le 24 février de la saisine déposée par les présidents des deux chambres du Parlement qui ont dénoncé le fait que chef de l’Etat, Klaus Iohannis ait désigné le même premier ministre qui avait été destitué, Ludovic Orban, pour former un nouveau gouvernement. Les chefs du Sénat et de la Chambre des Députés estiment qu’il s’agit d’un conflit de nature constitutionnelle entre le président et le Parlement et accusent le président d’avoir exercé ses attributions de manière discrétionnaire.

    Villages – Le programme national de développement local doit être reconçu et non pas éliminé, a souligné le président Klaus Iohannis, devant les participants à l’Assemblée générale de l’Association des communes de Roumanie. Le chef de l’Etat a évoqué devant les maires présents à l’événement l’importance des investissements efficaces pour le développement des communautés locales. « Le gaspillage de l’argent public doit être définitivement arrêté et cela ne peut se réaliser que par le biais d’une approche cohérente et responsable » a dit le président. Klaus Iohannis a affirmé que d’autres programmes absolument nécessaires aux villages roumains et qui produiront des bénéfices certains sont ceux qui visent le développement du réseau de distribution du gaz et des réseaux d’assainissement.

    Exercice – Le chef de l’Etat-major de la Défense de Roumanie, le général lieutenant Daniel Petrescu, a participé mardi à la base aérienne 71 de Câmpia Turzii, dans le nord-ouest de la Roumanie, au début de l’exercice roumano-américain Dacian Reaper 20. Y était présent également l’ambassadeur des Etats-Unis à Bucarest, Adrian Zuckerman, selon lequel cet exercice témoigne du fort partenariat en matière de sécurité entre les Etats-Unis et la Roumanie. C’était aussi l’occasion d’observer une des drones les plus avancées au monde, un appareil de l’armée américaine. Entre janvier et mars 2020, la base 71 de Câmpia Turzii accueille cet exercice organisé et planifié au cours de l’année 2019. Les militaires américains font partie d’une unité qui accomplit des missions de renseignement et de surveillance à partir de l’aéroport de Miroslawiec en Pologne.

    Visite – Visite à Bucarest, mardi, du ministre slovaque des Affaires Etrangères, Miroslav Lajcak. Celui-ci s’est entretenu avec le président roumain, Klaus Iohannis, l’occasion pour les deux responsables de se féliciter de la manière dont les deux minorités nationales sont intégrées dans la société roumaine et respectivement serbe, ce qui contribue de manière significative au développement des deux pays. Klaus Iohannis a pour sa part évoqué l’excellente relation entre les deux Etats, fondée sur des affinités de nature historique et culturelle et sur des intérêts convergents au niveau politique, économique et sécuritaire. Les deux responsables ont également exprimé leur engagement de continuer à renforcer les relations bilatérales, y compris au niveau du dialogue politique. Mardi encore, le ministre slovaque des Affaires Etrangères, Miroslav Lajcak, s’est entretenu avec son homologue roumain Bogdan Aurescu. Ce dernier a déclaré à cette occasion que la Roumanie soutenait l’adoption aussi vite que possible d’une décision en ce qui concerne le démarrage des négociations d’adhésion européenne avec l’Albanie et la Macédoine du Nord.

    Tennis
    – Au tournoi de tennis de Dubaï, la roumaine Sorana Cârstea (70e WTA)
    a perdu mardi face à Anett Kontaveit d’Estonie (24e WTA), dans le premier tour
    de la compétition. La principale favorite de la compétition, la roumaine Simona
    Halep, deuxième joueuse au classement mondial, affrontera mercredi la
    tunisienne Ons Jabeur, numéro 45 au classement WTA.

    Par
    ailleurs, la Fédération internationale de tennis a fait savoir que l’équipe de
    Chine s’était retirée du play-off du Groupe mondial I de la Coupe Davis en
    raison de l’épidémie de coronavirus et, donc, ne participera plus au match avec
    la Roumanie prévu début mars. Par conséquent l’équipe roumaine est qualifiée au
    Groupe mentionné de la Coupe Davis.

    Météo – Dans les 24 prochaines heures il fera toujours trop chaud pour cette période de l’année en Roumanie. On attend de la pluie sur le sud et du vent sur la plupart du territoire. Les températures maximales iront de 5 à 15 degrés.

  • 12.02.2020

    12.02.2020

    OTAN – Les ministres de la défense des pays membres de l’OTAN se réunissent ce mercredi, à Bruxelles, pour débattre de la modernisation de l’Alliance afin qu’elle réponde au mieux aux défis actuels de sécurité internationale et régionale. La Roumanie y est représentée par son ministre de tutelle, Nicolae Ciuca. Les pourparlers porteront notamment sur les opérations menées par les alliées en Irak et en Afghanistan, tout comme sur la coopération euro-atlantique ou encore sur le partage équitale des responsabilités au sein de l’OTAN.

    MCV – En visite à Bucarest, les experts de la Commission européenne poursuivent ce mercredi leur mission d’évaluation du Mécanisme de coopération et de vérification. Mardi, ils ont discuté avec le ministre roumain de la Justice, Catalin Predoiu, qui leur a présenté le projet supprimant la Section spéciale d’investigation des magistrats et l’état des négociations politiques à ce sujet. Dans son plus récent rapport réalisé en octobre dernier, la Commission européenne avait critiqué la création et l’activité de cette section qu’elle avait qualifiée d’instrument de pression politique. A la même occasion, la Commission européenne a proposé que le MCV soit maintenu, estimant que la Roumanie « a fait des pas en arrière » pour ce qui est de la lutte contre la corruption et de l’indépendance de la Justice. Les experts de la Commission ont rencontré aussi des membres des commissions parlementaires juridiques de Bucarest.

    CCR – La Cour Constitutionnelle de Roumanie doit examiner aujourd’hui plusieurs saisines visant des actes normatifs. En tête de liste, celle avancée par le PSD, en opposition, à l’encontre du PNL, au pouvoir, accusé par les sociaux- démocrates d’avoir engagé sa responsabilité pour la loi du budget d’Etat et de la sécurité sociale sur 2020 et pour les modifications apportées à l’ordonnance d’urgence 114. Par ailleurs, les juges constitutionnels pourraient se pencher aussi sur la saisine avancée par l’Avocat du peuple au sujet des changements du Code administratif. Toujours l’agenda de la Cour Constitutionnelle : la saisine avancée par le gouvernement au sujet de la proposition de modification de la loi des salaires dans la fonction publique.

    Propositions – A Bucarest, la formation du Conseil supérieur de la Magistrature compétente à l’égard des procureurs a rejeté les propositions faites par le ministre de la Justice, Catalin Predoiu, pour la direction du Parquet général et respectivement de la Direction d’investigation sur le crime organisé et le terrorisme. Le seul avis favorable a été accordé à Crin Bologa, à la tête du Parquet national anticorruption. Les avis du CSM sont consultatifs, la décision finale appartenant au chef de l’Etat, Klaus Iohannis.

    Lettres – Le Ministère roumain des Affaires Etrangères, à travers l’Ambassade roumaine de Londres, a demandé au Ministère britannique des Affaires Etrangères et à la direction de la police métropolitaine londonienne des explications après que deux sociétés roumaines basées sur place ont reçu des lettres anonymes au contenu xénophobe. Les autorités roumaines ont appelé les autorités britanniques à adopter les mesures nécessaires afin de prévenir et sanctionner toute manifestation xénophobe à l’adresse des ressortissants roumains du Royaume-Uni. Le cas a été présenté aussi à la Représentation de la Commission européenne en Grande Bretagne. La Roumanie condamne toute forme de discrimination ou de xénophobie et encourage ses citoyens, potentielles victimes d’un tel geste, de s’adresser à l’Ambassade roumaine ou aux autorités compétentes. Par ailleurs, le Ministère roumain des Affaires Etrangères précise que l’incident n’est pas du tout représentatif pour l’attitude des Britanniques envers la communauté roumaine du Royaume-Uni.

    Coronavirus – Le bilan de l’épidémie du nouveau coronavirus a dépassé mercredi les 1 100 morts, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) disant redouter une « très grave menace » pour la planète, même si le nombre journalier de nouvelles contaminations diminue. Jusqu’à présent, 99,9 % des décès enregistrés dans le monde l’ont été en Chine continentale. Le coronavirus, dont le nom officiel est « Covid-19 » inquiète aussi l’Europe, des cas étant signalés en Allemagne, en France et en Italie. Jeudi, les ministres européens de la santé se réuniront à Bruxelles pour débattre de cette nouvelle épidémie. Par ailleurs, en Roumanie, plusieurs personnes, y compris des ressortissants chinois ont été assignés à domicile sous supervision médicale, alors que les autorités ont entrepris des mesures pour contrecarrer les éventuels cas d’infection au coronavirus. A Bucarest, des espaces d’accueil ont été mis en place pour les Roumains qui rentrent de Chine et qui doivent observer une période de 14 jours d’isolement.

    Eurovision – C’est la chanteuse Roxen qui représentera la Roumanie sur la scène de l’Eurovision 2020. Connue au grand public après que son tube « You don’t love me » a cartonné l’été dernier dans plusieurs pays dont les Etats-Unis, la France, la Russie, l’Espagne, la Grèce ou l’Estonie, Roxen montera sur la scène du Concours Eurovision de la chanson le 12 mai, lors de la première demi- finale. La finale aura lieu le 16 mai, à Rotterdam. Rappelons-le, la Roumanie s’est classée deux fois en troisième position dans le classement final de l’Eurovision, grâce à Luminita Anghel et le groupe Sistem, en 2005 et à Paula Seling et Ovi en 2010. Cela fait deux ans déjà que notre pays rate sa qualification pour la phase finale.

    Sport – Le sportif roumain, Alin Alexuc Ciurariu a remporté mardi soir, la médaille d’or au concours des 130 kilos en style gréco-romain après avoir vaincu le Géorgien, Levan Arabuli, lors des Championnats européens de luttes de Rome. Alexuc a déjà remporté le bronze lors des Championnats européens de 2018 et de 2019.

    Météo – Après quelques jours d’hiver, voilà que la météo s’adoucit en Roumanie où les températures dépassent la normale saisonnière en ce mercredi. Il neige légèrement en altitude, tout comme dans les régions centrales et septentrionales, tandis que des pluies éparses sont signalées dans le reste du territoire. Les crêtes des montagnes sont concernées par une alerte jaune au vent très fort en vigueur jusqu’à ce soir. Les températures maximales vont de 2 à 12 degrés. 9 degrés à midi, à Bucarest.

  • 22.01.2020 (mise à jour)

    22.01.2020 (mise à jour)

    Visite – Le président roumain, Klaus Iohannis, en visite en Israël, a
    rencontré mercredi le leader de l’Alliance bleu et blanc,
    d’opposition, Beny Ganz. Mardi, le président Iohannis a rencontré son
    homologue israélien, Reuven Rivlin pour l’assurer que la Roumanie continuerait
    sa politique de préserver la mémoire de l’Holocauste, de combatte l’antisémitisme,
    de prévenir la discrimination et toute autre forme de violence. Jeudi, le numéro un de l’Etat roumain
    participera à la cinquième édition du Forum des leaders internationaux consacré
    à la Commémoration de l’Holocauste et aux 75 années écoulées depuis la
    libération du camp de concentration d’Auschwitz- Birkenau.



    OMS – Le bilan
    des cas de pneumonie associés à un nouveau type de virus paru en Chine est arrivé
    mercredi à 440 personnes, tandis que le nombre des décès est monté à 17. Après le Japon, la Corée du Sud, la Thaïlande et Taiwan,
    les Etats-Unis ont annoncé mardi un premier cas de maladie. Dans ce contexte
    plusieurs pays ont pris des mesures aux frontières pour stopper la propagation,
    tandis qu’un comité de l’OMS s’est réuni en urgence à Genève pour examiner la
    situation. A Bucarest, le ministre de la santé, Victor Costache, a appelé les
    experts à mettre en place un paquet de mesures si le virus arrive en Roumanie.



    Sénat – Saisie par 33 sénateurs roumains, la Cour Constitutionnelle de Roumanie a déclaré mercredi non constitutionnelle la nomination de Teodor Melescanu à la tête du Sénat. Celui-ci a déclaré continuer à exercer cette fonction jusqu’à la parution dans le Journal officiel de la décision de la Cour.



    Constitution – La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé qu’il n’y a pas de conflit juridique entre la Parlement et la Haute Cour de Justice et de Cassation au sujet du nombre de juges dans une formation collégiale. La Cour avait été saisie à ce sujet en novembre dernier, par le président du Sénat, Teodor Melescanu. Dans sa saisine, Teodor Melescanu affirmait qu’uniquement le Parlement roumain, en émettant une loi, peut décider de l’organisation et du fonctionnement des tribunaux, y compris de la constitution des formations collégiales. Cette situation fut dénoncée aussi par l’Avocat du peuple. Dans un document envoyé à la Cour Constitutionnelle, la Haute Cour de Justice et de Cassation soutenait n’avoir eu aucun conflit juridique de nature constitutionnelle avec le Parlement.



    Gouvernement – Un des objectifs du gouvernement roumain est d’accroître la flexibilité des fonds européens de 5 à 15% afin de pouvoir financer différents domaines par l’intermédiaire d’autres programmes aussi, a déclaré le premier ministre roumain, Ludovic Orban. Celui-ci a donné l’exemple des fonds insuffisants que la Roumanie se voit attribuer pour financer son infrastructure de transport soit-elle routière, ferroviaire ou aéroportuaire.



    Waterpolo – La sélection nationale masculine de water polo de Roumanie s’est
    inclinée mercredi devant l’Allemagne aux Championnats européens de Budapest, en
    Hongrie, en ratant toute chance de se qualifier au tournoi préolympique de
    Rotterdam. La Roumanie rencontre
    vendredi la Turquie, pour son dernier match.
































    Météo – Temps plutôt
    morose dans le nord, le centre et l’est du pays. Plusieurs départements ont été
    placés en vigilance jaune aux fortes rafales. Les températures maximales iront
    d’un à 8 degrés. Les météorologues prévoient 8 degrés pour jeudi, dans la
    capitale.

  • 24.12.2019

    24.12.2019

    Politique – La
    Cour constitutionnelle de Roumanie a confirmé la saisine formulée par le Parti
    social-démocrate (PSD) sur la procédure utilisée par le gouvernement libéral
    pour faire passer la loi du budget d’Etat et les modifications à l’Ordonnance d’urgence
    114, en engageant sa responsabilité. La Cour a fixé au 10 janvier le délai de
    dépôt des points de vue des parties impliquées, sans pour autant arrêter de
    date pour examiner la saisine en question. L’Exécutif a expliqué sa décision de
    ne pas passer le budget par le débat parlementaire par le besoin d’avoir une
    construction budgétaire équilibrée avant la fin de l’année. Le gouvernement a
    accepté plusieurs amendements, mais aucun des sociaux-démocrates.










    Radio – Le président
    de la Roumanie, Klaus Iohannis, a promulgué, mardi, la loi instituant la
    Journée nationale de la radio, qui sera marquée le 1er novembre. Aux
    termes de la loi, les pouvoirs publics central et locaux pourront la marquer en
    organisant des manifestations culturelles et scientifiques ou bien en accordant
    du soutien logistique et financier aux organisations non-gouvernementales ou à
    d’autres institutions qui organisent de telles manifestations. La Société
    roumaine de radiodiffusion et la Société roumaine de télévision, en tant que
    services publics, pourront inclure dans leurs programmes des extraits de ces
    manifestations. La Radio publique
    roumaine fonctionne depuis 91 ans.


    Financement -
    La Commission européenne alloue à la Roumanie près de 16 millions d’euros de
    financement non-remboursable pour couvrir les dédommagements payés cette année aux
    éleveurs à cause de la peste porcine africaine. Le président de l’Autorité
    nationale sanitaire-vétérinaire et pour la sécurité de l’alimentation, Robert
    Chioveanu, a fait savoir que la Commission avait été informée des mesures
    envisagées pour combattre la peste porcine africaine ainsi que des difficultés
    rencontrées par les autorités roumaines pour éradiquer cette maladie animale.
    Selon Robert Chioveanu, quelque 10.000 contrôles routiers ont eu lieu, ces deux
    dernières semaines, pour limiter le transport d’animaux vivants. Ces actions se
    sont soldées par des amendes et la confiscation de dizaines de cochons et d’environ
    2.000 kg de produits de viande.


    Condamnations -
    Le Tribunal de Grande instance de Bucarest a condamné, ce mardi, l’ancien président
    libéral de la Chambre des députés de Bucarest, Bogdan Olteanu, à sept ans de
    prison ferme pour trafic d’influence, dans une affaire où il était accusé d’avoir
    reçu un million d’euros de pot-de-vin. Les juges ont également décidé de la
    confiscation du montant équivalent en lei de la somme trafiquée. La même cour
    de justice a aussi condamné l’ancien député social-démocrate Viorel Hrebenciuc
    à trois ans de prison ferme dans une affaire concernant la licence d’émission d’une
    ancienne chaîne de télévision privée. Dans cette même affaire, l’ancienne
    présidente du Conseil national de l’audio-visuel, Laura Georgescu, a écopé de
    quatre ans et quatre mois de prison ferme, l’ancien maire libéral de la ville
    de Piatra Neamţ (nord-est), Gheorghe Ştefan, et l’ancienne membre du CNA, Narcisa
    Iorga, ont eux-aussi été condamnés. Les sentences ne sont pas définitives.


    Veille de Noël
    – Pour les chrétiens orthodoxes de rite nouveau, grecs-catholiques et
    catholiques, ce mardi c’est la Veille de Noël. Dans sa lettre pastorale à l’occasion
    fête de la Nativité, le patriarche Daniel, de l’Eglise orthodoxe roumaine met
    en exergue l’importance de la famille, souvent confrontée, dans la société
    contemporaine, à des défis et des crises liées à la pauvreté, à la migration,
    la dépression, à la consommation d’alcool et de drogue. L’archevêque Ioan Robu,
    administrateur apostolique de l’Archidiocèse catholique de Bucarest, affirme,
    dans sa lettre pastorale de Noël, que l’Enfant Jésus continue de naître dans
    notre monde actuel, tel qu’il est. A son tour, le cardinal Lucian, archevêque
    majeur de l’Eglise roumaine unie avec Rome grecque-catholique, souligne que le
    sang de ceux qui ont été tués au nom de la foi et de la liberté ‘est un cri
    vers le ciel’ et nous oblige à défendre les droits et les libertés des démunis.
    Le cardinal Lucian a appelé à la fraternité et au dialogue entre les chrétiens,
    rappelant ainsi les paroles du Pape François pendant sa visite en Roumanie.

    Météo – En
    Roumanie, les températures restent supérieures aux normales saisonnières, se
    situant entre 3° et 11°. A Bucarest, il y avait 9° à midi. Plusieurs
    départements du centre et de l’ouest du pays sont placés en vigilance jaune
    tempête et chutes de neige. Il continue à neiger aussi en montagne. Des alertes
    météo aux pluies et aux vents forts visent la plupart des régions jusqu’à jeudi
    soir.

  • L’arbitrage de la Cour constitutionnelle pour le gouvernement et le président

    L’arbitrage de la Cour constitutionnelle pour le gouvernement et le président

    Le président
    doit révoquer les ministres et nommer leurs remplaçants par intérim souhaités
    par le premier ministre, il doit également signer les décrets qui entérinent
    cette démarche. Par contre, le chef de l’Etat n’a pas l’obligation de nommer de
    nouveaux titulaires, mais il doit présenter la motivation écrite de son refus.
    Voilà, en bref et aussi simple que possible, la réponse de la Cour
    constitutionnelle à la saisine formulée par la première ministre
    sociale-démocrate Viorica Dăncilă, qui réclamait un conflit juridique de nature
    constitutionnelle survenu entre son gouvernement et le président de droite
    Klaus Iohannis. Aux dires de Mme Dăncilă, huit portefeuilles posent des problèmes,
    à cause d’un remaniement gouvernemental souhaité, fin août, par le Parti
    social-démocrate au pouvoir, mais aussi à cause de la décision de son
    partenaire de coalition, l’Alliance des libéraux et des démocrates, de quitter
    le gouvernement.

    La première ministre Viorica Dăncilă n’a pas tardé à réagir à
    la décision des juges constitutionnels. Elle a déclaré que le président Klaus
    Iohannis avait commis un abus de pouvoir, ignorant la Loi fondamentale avec
    cynisme et insouciance et provoquant ainsi un blocage gouvernemental. De son
    côté, le chef de l’Etat met en relation l’obligation impérative décidée par la
    Cour constitutionnelle avec la publication au Journal officiel de la motivation
    de cette décision. En même temps, il affirme que cela ne change en rien la
    situation politique du Cabinet de Bucarest, en référence directe au départ de
    l’ALDE et non pas au remaniement souhaité par le PSD. «Je constate
    aujourd’hui avec satisfaction que la Cour constitutionnelle est elle aussi
    arrivée, inévitablement, à la même conclusion que j’exprime depuis trois
    semaines déjà – le gouvernement Dăncilă a perdu sa légitimité et doit se rendre
    immédiatement au parlement pour demander un vote de confiance. »
    , a déclaré le président Iohannis.


    La première
    ministre Viorica Dăncilă a répliqué en disant que le président Iohannis
    interprétait comme bonne lui semblait, dans une note électoraliste, une
    décision obligatoire de la Cour constitutionnelle. Et elle d’ajouter qu’elle
    présenterait au parlement une nouvelle équipe gouvernementale sur laquelle elle
    demanderait, sereinement, le vote de confiance des élus. Une affirmation
    confirmée par le secrétaire général des sociaux-démocrates, Mihai Fifor. «La question
    que le gouvernement Dăncilă n’aille pas au parlement ne s’est jamais posée. Mme
    la première ministre l’a dit et c’est ce que nous ferons. D’ici là, nous
    attendons de voir les préparatifs pour la motion de censure dont l’opposition
    nous menace depuis des mois, car c’est apparemment ça le premier pas à
    faire. », a-t-il expliqué.


    Le bras de fer
    sans précédent entre le gouvernement et la présidence de l’Etat ainsi qu’entre
    le pouvoir et l’opposition est monté d’un cran après les élections européennes
    du mois de mai. Un bras de fer qui risque de se transformer en une
    confrontation à couteaux tirés à l’approche du scrutin présidentiel de novembre.
    Klaus Iohannis et Viorica Dăncilă se retrouvent sur la liste des candidats.
    (Trad. : Ileana Ţăroi)

  • 18.09.2019 (mise à jour)

    18.09.2019 (mise à jour)

    Politique – La Cour constitutionnelle de Roumanie a débattu ce mercredi de la saisine de la première ministre Viorica Dăncilă concernant un possible conflit juridique lié au refus du président Klaus Iohannis à nommer les ministres intérimaires proposés mercredi dernier par la cheffe du cabinet de Bucarest. La semaine dernière, le chef de lEtat a annoncé quil refusait le remaniement quil jugeait d« inapproprié ». Viorica Dăncilă avait soumis une proposition de remaniement où elle présentait toujours des membres de lAlliance des libéraux et des démocrates pour les portefeuilles vacants, alors que les libéraux-démocrates avaient quitté le gouvernement de coalition quils avaient formé avec le Parti social-démocrate (PSD). Aujourdhui toujours, le comité exécutif du PSD se réunit pour discuter de la situation du gouvernement.



    Coopération – La première ministre roumaine Viorica Dăncilă a reçu ce mercredi, à Bucarest, la visite de son homologue polonais Mateusz Morawiecki, pour un second round de consultations intergouvernementales entre la Roumanie et la Pologne. La première réunion sest tenue au mois de mai de lannée dernière, à Varsovie, dans le contexte de la commémoration dune décennie de partenariat stratégique entre les deux Etats, de trois décennies de régimes démocratiques et dun siècle de relations diplomatiques. Les discussions de Bucarest devraient déboucher sur la signature de mémorandums dans plusieurs domaines-clés, infrastructure routière, énergie, transports, communications, numérisation, entrepreneuriat ou encore gestion des fonds européens.



    Retraites – Le projet dimposition des retraites spéciales, déposé par le ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a été adopté par le Sénat de Bucarest, après avoir reçu mardi lavis favorable de la Commission de budget-finances. Le texte prévoit dintroduire un impôt de 30% sur les pensions de retraite comprises entre 7000 lei (1480 euros) et 10.000 lei (2115 euros). En même temps, un impôt de 50% serait appliqué aux retraites dépassant les 10.000 lei. Les pensions de retraite des anciens chefs dEtat de la Roumanie seront soumises au même système dimposition. Lacte normatif sera transmis à la Chambre des Députés, for décisionnel en la matière.



    Sondage – 26% des Européens se sont vu contraints à travailler à temps partiel en 2018, faute demploi en CDI, apprend-on auprès de lEurostat. 24% des citoyens communautaires ont choisi un emploi mi-temps pour soigner des enfants en bas âge ou des parents malades. Sur lensemble des pays pris en compte, cest la Grèce qui affichait le pourcentage le plus important de salariés à temps partiel, 70%, suivie par lItalie (66%), Chypre (65%), la Bulgarie (59%), lEspagne (56,5%) et la Roumanie (54,9%). Au pôle opposé, on retrouve lEstonie (6%), la Belgique, la République Tchèque et la Slovénie, 7% chacune et les Pays Bas (8%). Sur le nombre total des personnes travaillant à mi-temps au sein de lUE, en 2018, celles âgées de 20 à 64 ans représentaient un cinquième.



    Décès — Ce mercredi, le metteur en scène Alexandru Darie, très connu en Roumanie, est décédé. Né le 15 juin 1959, à Bucarest, dans une famille d’acteurs, il est sorti, dans les années ’80, de l’Université nationale d’art théâtral et cinématographique I. L. Caragiale de la capitale roumaine. Depuis qu’il était encore étudiant, en tant que metteur en scène d’un spectacle de l’écrivain roumain Marin Sorescu, il avait été récompensé du Grand prix pour la meilleure production au festival international des Ecoles de théâtre Jacques Lecoq de Riccione, en Italie. Les pièces qu’il a mises en scène ont été jouées à succès en Roumanie, mais aussi au Royaume Uni, au japon, en Chine ou en Russie. Depuis 2002, Alexandru Darie était directeur du prestigieux Théâtre Bulandra de Bucarest, et entre 2006 et 2011, il a été président de l’Union des théâtres d’Europe. Il a été décoré de l’Ordre national « Service fidèle », décerné par le président de la Roumanie, de l’Ordre « L’Etoile de la solidarité italienne » et était Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres accordé à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Communication de France.

  • 18.09.2019

    18.09.2019


    Politique – La Cour constitutionnelle de Roumanie débat aujourd’hui de la
    saisine de la première ministre Viorica Dăncilă concernant un possible conflit
    juridique lié au refus du président Klaus Iohannis à nommer les ministres
    intérimaires proposés mercredi dernier par la cheffe du cabinet de Bucarest. La
    semaine dernière, le chef de l’Etat a annoncé qu’il refusait le remaniement
    qu’il jugeait d’« inapproprié ». Viorica Dăncilă avait soumis une
    proposition de remaniement où elle présentait toujours des membres de
    l’Alliance des libéraux et des démocrates pour les portefeuilles vacants, alors
    que les libéraux-démocrates avaient quitté le gouvernement de coalition qu’ils
    avaient formé avec le Parti social-démocrate (PSD). Aujourd’hui toujours, le comité
    exécutif du PSD se réunit pour discuter de la situation du gouvernement.




    Coopération – La première ministre roumaine Viorica Dăncilă reçoit aujourd’hui, à
    Bucarest, la visite de son homologue polonais Mateusz Morawiecki, pour un
    second round de consultations intergouvernementales entre la Roumanie et la
    Pologne. La première réunion s’est tenue au mois de mai de l’année dernière, à
    Varsovie, dans le contexte de la commémoration d’une décennie de partenariat
    stratégique entre les deux Etats, de trois décennies de régimes démocratiques
    et d’un siècle de relations diplomatiques. Les discussions de Bucarest devraient
    déboucher sur la signature de mémorandums dans plusieurs domaines-clés, infrastructure
    routière, énergie, transports, communications, numérisation, entrepreneuriat ou
    encore gestion des fonds européens.




    Retraites – Le projet d’imposition des retraites spéciales, déposé par le
    ministre des Finances, Eugen Teodorovici, a été adopté par le Sénat de
    Bucarest, après avoir reçu mardi l’avis favorable de la Commission de budget-finances.
    Le texte prévoit d’introduire un impôt de 30% sur les pensions de
    retraite comprises entre 7000 lei (1480 euros) et 10.000 lei (2115 euros). En même temps, un impôt de 50% serait appliqué aux retraites dépassant
    les 10.000 lei. Les pensions de retraite des
    anciens chefs d’Etat de la Roumanie seront soumises au même système
    d’imposition. L’acte normatif sera transmis à la Chambre des Députés, for
    décisionnel en la matière.




    Sondage – 26% des Européens se sont vu contraints à travailler à temps partiel
    en 2018, faute d’emploi en CDI, apprend-on auprès de l’Eurostat. 24% des
    citoyens communautaires ont choisi un emploi mi-temps pour soigner des enfants
    en bas âge ou des parents malades. Sur l’ensemble des pays pris en compte,
    c’est la Grèce qui affichait le pourcentage le plus important de salariés à
    temps partiel, 70%, suivie par l’Italie (66%), Chypre (65%), la Bulgarie (59%),
    l’Espagne (56,5%) et la Roumanie (54,9%). Au pôle opposé, on retrouve l’Estonie
    (6%), la Belgique, la République Tchèque et la Slovénie, 7% chacune et les Pays
    Bas (8%). Sur le nombre total des personnes travaillant à mi-temps au sein de
    l’UE, en 2018, celles âgées de 20 à 64 ans représentaient un cinquième.




    Musique – Les fans de musique classique ont encore l’occasion de voir des artistes
    célèbres se produire à Bucarest, dans le cadre du Festival International George
    Enescu. L’Orchestre national de Lille, sous la baguette de Vlad Vizireanu,
    montera aujourd’hui sur la scène de l’Athénée roumain, avec les solistes Serghey Khachatryan, au
    violon, et Timothy Ridout, à l’alto. Au programme, la Symphonie de chambre pour
    douze instruments solistes de George Enescu, le Concerto pour violon et orchestre
    en ré majeur de Johannes Brahms et la Symphonie « Harold en Italie » de
    Hector Berlioz. Le Festival, coproduit par Radio Roumanie,
    se poursuit à Bucarest jusqu’au 22 septembre. Concerts et récitals seront
    présentés au public mélomane de Roumanie et de cinq autres pays – Allemagne,
    France, Italie, Canada et République de Moldova.




    Volley-ball – La sélection masculine de Roumanie de volley-ball rencontre
    aujourd’hui l’équipe de Pologne, en France, à Montpellier, dans son dernier
    match du groupe A au Championnat d’Europe de volley-ball masculin. Les Roumains
    ont perdu les quatre matchs disputés dans leur groupe jusqu’à présent, contre
    la Grèce, la France, la Bulgarie et l’Italie. A préciser que la sélection
    nationale de Roumanie revient dans un tournoi final masculin de volley-ball
    après 24 ans d’absence.




    Météo – Températures en baisse en Roumanie, notamment dans l’ouest, le nord
    et le centre du pays. Le ciel sera temporairement couvert sur le sud, le centre
    et l’est, où l’on signale aussi de faibles pluies localement. Le vent connaît
    des intensifications sur les sommets des montagnes, où les rafales pourraient
    atteindre les 90 km/h. Les températures maximales iront de 17 à 29°C, avec 27
    degrés à midi à Bucarest.

  • 29.07.2019 (mise à jour)

    29.07.2019 (mise à jour)

    Constitutionnalité — La Cour constitutionnelle de Roumanie a décidé lundi que les modifications des Codes pénal et de procédure pénale adoptées par le Parlement de Bucarest étaient inconstitutionnelles dans leur ensemble. Les juges constitutionnels considèrent que les élus n’ont pas rempli l’obligation de mettre en accord ces modifications avec les décisions antérieures de la Cour. Les deux projets reviendront au Parlement pour que celui-ci agisse en conséquence. Les modifications apportées aux deux Codes ont été contestées à la Cour constitutionnelle par le président Klaus Iohannis et par l’Union Sauvez la Roumanie et le Parti national libéral (d’opposition), qui affirment que les projets de loi soutenus par la majorité Parti social-démocrate — Alliance des libéraux et des démocrates introduisent dans la législation pénale plus de 300 modifications, jugées dangereuses.



    Meurtres — Le chef du Service roumain de télécommunications spéciales, Ionel Vasilcă, a démissionné lundi, dans le contexte des meurtres de la ville de Caracal (sud de la Roumanie), qui ont produit une vague d’émotion dans la société. Dans le même temps, le ministre roumain de l’Intérieur, Nicolae Moga, a présenté au Guvernement et au président du pays, Klaus Iohannis, un rapport concernant les actions entreprises dans cette affaire criminelle. Après l’examen, mardi, par le Conseil suprême de défense du pays, le document sera rendu public. Pendant la réunion du Conseil suprême de défense du pays, le chef de l’Etat proposera un paquet de mesures pour que de telles tragédies ne se produisent plus à l’avenir ; les démissions de tous ceux qui ont mal géré ce cas sont obligatoires, mais loin d’être suffisantes, a-t-il ajouté. Le président Klaus Iohannis a souligné la nécessité d’éliminer les causes profondes à l’origine du drame de Caracal. A son tour, la première ministre Viorica Dăncilă a décidé de mettre en place un groupe de travail interinstitutionnel qui propose un plan de mesures urgentes pour raccourcir le temps de réaction en cas de situation critique. Le sexagénaire Gheorghe Dincă a reconnu avoir enlevé, violé et tué deux jeunes filles, de 18 et de 15 ans.



    Journée de l’hymne national — Des cérémonies militaires ont été organisées lundi dans les grandes villes et les garnisons de Roumanie, pour marquer la Journée de l’hymne national. A Bucarest, le ministère de la défense a organisé, Place du Tricolore, une cérémonie militaire et religieuse. La Journée de l’hymne national, célébrée le 29 juillet, a été proclamée en 1998. L’hymne actuel, considéré un symbole national, c’est « Réveille-toi, Roumain ! » et il a été choisi après la chute du régime communiste, en décembre 1989. Un poème patriotique d’Andrei Mureşanu, publié en 1848, sur une mélodie recueillie par Anton Pann est à l’origine de l’hymne roumain.



    Tennis – La Joueuse de tennis roumaine Simona Halep continue d’occuper la 4e place du classement mondial. La Roumanie a quatre représentantes dans le top 100 WTA, selon la hiérarchie rendue publique lundi. Mihaela Buzărnescu se maintient à la 58e position. Irina-Camelia Begu a grimpé de 7 places, se classant maintenant 93e, alors que Sorana Cârstea, qui a chuté de trois places, se retrouve en 94e position. Au double dames, la joueuse de tennis roumaine la mieux classée est Raluca Olaru (37e). Elle est suivie par Monica Niculescu (42e) et Irina Begu (58e).


    Rappelons que le président Klaus Iohannis a décidé de remettre à Simona Halep linsigne de Chevalier dans lOrdre national « lEtoile de la Roumanie », la plus haute distinction de lEtat roumain, en guise d’appréciation de ses résultats sportifs exceptionnels, dont la récente victoire à Wimbledon et celle à Roland Garros en 2018



    Météo — Le temps reste instable, mais les températures vont augmenter considérablement, jusqu’à atteindre les 33°. Des pluies à verse sont attendues sur le centre, le nord-ouest, le sud du territoire ainsi que sur le relief.

  • 29.07.2019

    29.07.2019

    Meurtres – Le chef du Service roumain de
    télécommunications spéciales, Ionel Vasilcă, vient de démissionner, dans le
    contexte des meurtres de la ville de Caracal (sud de la Roumanie), qui ont
    produit une vague d’émotion dans la société. Dans le même temps, le ministre
    roumain de l’Intérieur, Nicolae Moga, ainsi que des responsables, anciens et
    actuels, de la Police nationale et de la
    Direction générale de protection interne, ont été convoqués aujourd’hui à la
    Commission de défense de la Chambre des députés de Bucarest. Les membres de la
    commission demandent des explications sur la manière dont les personnels
    impliqués dans cette affaire criminelle
    avaient rempli leurs obligations professionnelles. Un premier rapport sur ce même
    thème sera présenté, demain, au Conseil suprême de défense du pays, à la demande
    du président Klaus Iohannis. Le chef de l’Etat proposera un paquet de mesures
    pour que de telles tragédies ne se produisent plus à l’avenir ; les
    démissions de tous ceux qui ont mal géré ce cas sont obligatoires, mais loin d’être
    suffisantes, a-t-il ajouté. Le président Klaus Iohannis a souligné la nécessité
    d’éliminer les causes profondes à l’origine du drame de Caracal. A son tour, la
    première ministre Viorica Dăncilă a décidé de mettre en place un groupe de
    travail interinstitutionnel qui propose un plan de mesures urgentes pour
    raccourcir le temps de réaction en cas de situation critique. Enfin, l’Inspection
    judiciaire s’est saisie d’office et a décidé de vérifier la manière dont les
    magistrats impliqués dans l’instruction des meurtres de Caracal avaient
    respecté les procédures légales. Hier, le sexagénaire Gheorghe Dincă a reconnu avoir
    enlevé, violé et tué deux jeunes filles, âgées de 18 et de 15 ans.




    Constitutionnalité
    – La Cour constitutionnelle de Roumanie vient de décider que les modifications
    des Codes pénal et de procédure pénale adoptées par le Parlement de Bucarest
    sont inconstitutionnelles dans leur ensemble. Les juges constitutionnels considèrent que les élus n’ont
    pas rempli l’obligation de mettre en accord ces modifications avec les
    décisions antérieures de la Cour. Les deux projets
    reviendront au Parlement pour que celui-ci agisse en conséquence. Les
    modifications apportées aux deux Codes ont été contestées à la Cour
    constitutionnelle par le président Klaus Iohannis et par l’Union Sauvez la
    Roumanie et le Parti national libéral (d’opposition), qui affirme que les projets de loi soutenus par la
    majorité Parti social-démocrate – Alliance des libéraux et des démocrates,
    introduisent dans la législation pénale plus de 300 modifications, jugées
    dangereuses.







    Journée de l’hymne national – Des cérémonies militaires sont organisées aujourd’hui dans
    les grandes villes et les garnisons de Roumanie, pour marquer la Journée de
    l’hymne national. A Bucarest, le ministère de la défense a organisé, Place du
    Tricolore, une cérémonie militaire et religieuse. La Journée de l’hymne
    national, célébrée le 29 juillet, a été proclamée en 1998. L’hymne actuel, considéré
    un symbole national, c’est « Réveille-toi, Roumain ! » et il a
    été choisi après la chute du régime communiste, en décembre 1989. Un poème
    patriotique d’Andrei Mureşanu, publié en 1848, sur une mélodie recueillie par
    Anton Pann est à l’origine de l’hymne roumain.


    Vote – Les
    électeurs roumains se trouvant à l’étranger qui souhaitent voter à l’élection
    présidentielle prévue
    cet automne par correspondance ou à un bureau de vote à l’étranger, près de leur
    résidence, peuvent s’enregistrer sur une plate-forme en ligne ouverte ce
    dimanche. L’Autorité électorale permanente a créé le site votstrainatate.ro pour avoir de meilleures statistiques sur les Roumains partis à
    l’étranger, mais aussi pour que ces derniers soient mieux informés sur le
    processus de vote, dans la visée de l’élection présidentielle de novembre
    prochain. La plate-forme dispose de deux sections : électeur à l’étranger
    à un bureau de vote et électeur à l’étranger par correspondance. Les
    formulaires d’enregistrement seront actifs jusqu’au 11 septembre prochain. Le
    ministère des Roumains du monde a récemment annoncé que plus de cinq millions
    et demi de Roumains ont quitté le pays. Si l’on y ajoute le nombre de ceux qui
    vivent dans les communautés historiques des pays voisins, près de 10 millions de Roumains vivent en
    dehors de la Roumanie. Natalia Intotero, ministre en
    charge de la relation avec les Roumains du monde, a déclaré sur Radio Roumanie
    que le rôle de son ministère était d’appuyer les institutions, chargées d’organiser
    les futures élections, par tous les moyens qui sont les siens. Cela se réfère
    aussi aux associations roumaines du monde ainsi qu’à une meilleure
    collaboration avec les missions diplomatiques et les représentants des
    consulats généraux de Roumanie à l’étranger, a ajouté la ministre.








    Festival
    – La ville roumaine de Râşnov (centre) a
    accueilli la 11-e édition du Festival du film et d’histoires, qui s’est
    clôturée le dimanche 28 juillet. Le public a pu assister à des projections de
    cinéma, des spectacles de théâtre, des concerts de musique baroque et de rock.
    S’y sont ajoutés des débats consacrés à la révolution de décembre 1989, à la
    liberté économique, la musique de la liberté, à la liberté gagnée – liberté perdue
    (30 ans après 1989), à la relation cinéma – liberté. D’autres thèmes ont
    également été abordés, tels l’émigration roumaine, l’avenir de l’Europe
    post-Brexit, la numérisation de la société, les minorités, le cinquantenaire de
    la conquête de la Lune et le 70-e anniversaire de l’OTAN. L’édition 2019 du
    Festival de Râşnov a été complétée par une Université d’été, qui a rassemblée
    72 étudiants et lycéens de Roumanie et République de Moldova voisine.
























    Météo – Le
    temps s’est rafraîchi en Roumanie, l’instabilité atmosphérique étant plus
    présente dans l’ouest, le sud et localement le centre du pays. Les températures
    maximales vont de 24° à 33°, avec 23° à Bucarest, à midi.