Tag: crise

  • 04.03.2015

    04.03.2015

    Exercice — L’OTAN mène à partir de ce mercredi et jusqu’au 10 mars son exercice annuel de gestion des crises (CMX 15) dans toutes les capitales des pays membres. Le Ministère roumain de la défense a annoncé que le CMX 15 ne nécessite aucun déploiement de forces et permet de répéter les processus décisionnels à partir dun scénario totalement fictif dans le contexte des menaces actuelles et des cyber attaques. La structure nationale de réponse mise en place par la Roumanie au Ministère de la défense nationale réunit aussi des représentants d’autres ministères et institutions du système national de défense, de l’ordre public et de la sécurité nationale.



    FBI – Le directeur du FBI, James Comey, visite ce mercredi la capitale bulgare, Sofia. La sécurité et la suprématie de la loi figurent en tête de l’agenda des pourparlers avec les responsables bulgares. Mardi, Comey a visité Bucarest où il a eu un entretien avec le chef de l’Etat, Klaus Iohannis et son premier ministre, Victor Ponta. L’officiel américain a également rencontré le nouveau chef du Service roumain de renseignements intérieurs, Eduard Hellvig. Le partenariat avec le Service roumain de renseignements est un des meilleurs que le FBI déroule partout dans le monde, a précisé Comey, tout en ajoutant que les deux structures continueront à développer leur dialogue et leur coopération, notamment dans le domaine de la cybersécurité, dans la lutte contre le crime organisé, le terrorisme et la corruption. Les deux services ont renforcé dernièrement leur collaboration et mené des opérations conjointes censées contrecarrer les actes d’espionnage.



    Diplomatie – La chef de la diplomatie moldave, Natalia Gherman, entame ce mercredi une visite en Roumanie voisine, à l’invitation de son homologue, Bogdan Aurescu. C’est la première visite que Mme Gherman entreprend à Bucarest depuis la formation du nouveau gouvernement de Chisinau dirigé par Chiril Gaburici et au sein duquel elle est en charge du même portefeuille que dans le gouvernement de Iurie Leanca. Les chefs des deux diplomaties – roumaine et moldave- présideront ensemble les travaux de la troisième réunion de la Commission inter-gouvernementale Roumanie – République de Moldova pour l’intégration européenne. Il s’agit d’un organisme censé appuyer les efforts de réforme de Chisinau dans des domaines essentiels tels l’harmonisation législative, l’Etat de droit, les Affaires Intérieures, l’Agriculture ou encore la sécurité alimentaire. La visite intervient au moment où la Roumanie commence les livraisons de gaz vers la Moldavie, afin de réduire la dépendance énergétique de Chisinau envers Moscou.



    Uranium — Des centaines de mineurs de l’exploitation d’uranium de Crucea, dans le compté de Suceava, dont une partie se sont retranchés depuis lundi dans le souterrain, continuent à protester contre le non respect de la majoration salariale convenue fin janvier avec les représentants du gouvernement et de la compagnie. Le ministre de l’Energie, Andrei Gerea, leur avait promis hier une majoration salariale de 300 lei par mois, soit 67 euros, mais les mineurs ont rejeté la proposition. Ouverte depuis une trentaine d’années, le site minier d’uranium de Crucea est la seule exploitation de ce genre en Roumanie et le fournisseur de matière première pour la centrale nucléaire de Cernavoda.



    Séisme — La Roumanie marque ce mercredi les 38 années écoulées depuis le séisme dévastateur de magnitude 7, qui a secoué la Roumanie en 1977, en tuant plus de 1500 personnes. Ce tremblement de terre a été le phénomène naturel le plus violent à avoir touché la Roumanie au XXème siècle. Il a abîmé une grande partie du centre-ville bucarestois et a pratiquement anéanti la ville de Zimnicea. Les dégâts matériels se sont chiffrés à plus de 2 milliards de dollars, un préjudice qui n’a jamais été confirmé par les autorités communistes de l’époque.

  • 13.02.2015 (mise à jour)

    13.02.2015 (mise à jour)

    Crise ukrainienne — La Roumanie comprend le danger accru du conflit en Ukraine et œuvre pour y trouver une solution, a déclaré le président roumain Klaus Iohannis. Il a également souligné que la seule solution à la crise ukrainienne était de nature politique, fondée sur le dialogue et visant à mettre fin à cette guerre sanglante. Le président roumain a participé jeudi, à Bruxelles, au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement tenu au lendemain de l’annonce, à Minsk, de l’accord de cessez — le — feu en Ukraine. La lutte contre le terrorisme a également figuré à l’agenda du sommet. L’occasion pour Klaus Iohannis de mentionner que la Roumanie a soutenu les mesures portant sur la création des instruments nécessaires à la défense des citoyens de l’UE. Enfin, un autre sujet important débattu à Bruxelles a été le renforcement de l’Union économique et monétaire. Dans ce contexte, le président roumain a réaffirmé le souhait de Bucarest d’adopter la monnaie unique européenne.



    Visite — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a été reçu vendredi, à Tbilissi, par le président de la Géorgie, Giorgi Margvelachvili. Le ministre roumain a exprimé l’intérêt de la Roumanie pour le développement de la coopération bilatérale, dans tous les secteurs d’intérêt commun, ainsi que le soutien de Bucarest pour les options d’intégration européenne et euro-atlantique de la Géorgie. Le chef de la diplomatie roumaine a également rencontré aussi le premier ministre Irakli Garibachvili. Les deux officiels ont abordé des sujets ayant trait à l’élargissement de la coopération économique roumano-géorgienne. Bogdan Aurescu a réitéré l’importance de concrétiser les projets communs dans le domaine de l’énergie, par l’inter connecteur de gaz liquéfié Azerbaïdjan – Géorgie – Roumanie — Hongrie (AGRI), et dans le domaine des transports, par le projet de transport de marchandises mer Noire — mer Caspienne. Le ministre roumain des Affaires étrangères a également exprimé son soutien la mise en œuvre de l’Accord d’association UE-Géorgie, dans la perspective du Sommet du Partenariat oriental de Riga, prévu les 21-22 mai.



    Partenariat — Les Etats Unis comptent sur la Roumanie comme le partenaire de la région le plus fiable, a déclaré jeudi à Washington, le premier ministre Victor Ponta, à l’issue de ses entretiens avec le chef du Pentagone et le directeur de la CIA. Victor Ponta effectue une visite aux Etats — Unis dans le but déclaré d’attirer des investisseurs américains. Il a eu des pourparlers avec les représentants de plusieurs grandes compagnies américaines, ainsi qu’avec la secrétaire américaine du Commerce, Penny Pritzker. Résultat: une mission économique organisée par le Département américain du Commerce visitera la Roumanie au mois de mai. Selon les dernières données de la Banque Centrale de Roumanie, en 2013, les Etats — Unis occupaient la 13e place dans le classement des investisseurs étrangers de Roumanie.



    Corruption — La Haute Cour de cassation et de justice de Roumnaie a condamné, ce vendredi, l’ancien ministre social-démocrate des Transports, Miron Mitrea, à une peine de prison ferme de deux ans. Le jugement est définitif. Miron Mitrea, ministre des Travaux publics, des Transports et du Logement entre 2000 et 2004 a été jugé coupable de pots-de-vin. Il a reçu de l’ancienne chef d’une institution d’Etat des pots-de-vin de 220.000 euros environ, pour la nommer et ma maintenir à cette fonction.



    Militaires — A Curtea de Arges (ville du sud de la Roumanie) a lieu ce vendredi la cérémonie marquant le départ pour l’Afghanistan des militaires du 33e Bataillon de Chasseurs Alpins Posada, fait savoir un communiqué du ministère roumain de la Défense. Leur mission sera d’assurer la protection de la base militaire de Kandahar et de conseiller les forces de sécurité locales. Les Chasseurs Alpins du Bataillon Posada ont déjà effectué 4 missions en Irak et en Afghanistan, précise le communiqué. En tant que membre de l’OTAN, la Roumanie participe depuis 2004 aux missions et opérations de l’Alliance, contribuant à la promotion, au renforcement et au maintien de la paix et de la stabilité régionale et globale.



    Statistiques — En 2014, le PIB de la Roumanie a été de 2,9% plus élevé qu’en 2013, selon des estimations publiées vendredi par l’Institut national des statistiques. Au 4e trimestre de l’année dernière, le PIB a été de 0,5% plus élevé qu’au trimestre antérieur. De même, le FMI prévoit pour la Roumanie une croissance économique de 2,7% cette année. Selon les données de l’Institut national des statistiques, en Roumanie, l’inflation annuelle a connu un nouveau minimum historique, soit de 0,41% en janvier 2015, par rapport à 0,83% fin 2014. D’autre part, les investissements étrangers directs en Roumanie ont totalisé 2,4 milliards d’euros en 2014, à la baisse par rapport à 2013, lorsque le volume total attiré a été de 2,7 milliards d’euros, a annoncé la Banque nationale de Roumanie.

  • 13.02.2015 (mise à jour)

    13.02.2015 (mise à jour)

    Crise ukrainienne — La Roumanie comprend le danger accru du conflit en Ukraine et œuvre pour y trouver une solution, a déclaré le président roumain Klaus Iohannis. Il a également souligné que la seule solution à la crise ukrainienne était de nature politique, fondée sur le dialogue et visant à mettre fin à cette guerre sanglante. Le président roumain a participé jeudi, à Bruxelles, au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement tenu au lendemain de l’annonce, à Minsk, de l’accord de cessez — le — feu en Ukraine. La lutte contre le terrorisme a également figuré à l’agenda du sommet. L’occasion pour Klaus Iohannis de mentionner que la Roumanie a soutenu les mesures portant sur la création des instruments nécessaires à la défense des citoyens de l’UE. Enfin, un autre sujet important débattu à Bruxelles a été le renforcement de l’Union économique et monétaire. Dans ce contexte, le président roumain a réaffirmé le souhait de Bucarest d’adopter la monnaie unique européenne.



    Visite — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a été reçu vendredi, à Tbilissi, par le président de la Géorgie, Giorgi Margvelachvili. Le ministre roumain a exprimé l’intérêt de la Roumanie pour le développement de la coopération bilatérale, dans tous les secteurs d’intérêt commun, ainsi que le soutien de Bucarest pour les options d’intégration européenne et euro-atlantique de la Géorgie. Le chef de la diplomatie roumaine a également rencontré aussi le premier ministre Irakli Garibachvili. Les deux officiels ont abordé des sujets ayant trait à l’élargissement de la coopération économique roumano-géorgienne. Bogdan Aurescu a réitéré l’importance de concrétiser les projets communs dans le domaine de l’énergie, par l’inter connecteur de gaz liquéfié Azerbaïdjan – Géorgie – Roumanie — Hongrie (AGRI), et dans le domaine des transports, par le projet de transport de marchandises mer Noire — mer Caspienne. Le ministre roumain des Affaires étrangères a également exprimé son soutien la mise en œuvre de l’Accord d’association UE-Géorgie, dans la perspective du Sommet du Partenariat oriental de Riga, prévu les 21-22 mai.



    Partenariat — Les Etats Unis comptent sur la Roumanie comme le partenaire de la région le plus fiable, a déclaré jeudi à Washington, le premier ministre Victor Ponta, à l’issue de ses entretiens avec le chef du Pentagone et le directeur de la CIA. Victor Ponta effectue une visite aux Etats — Unis dans le but déclaré d’attirer des investisseurs américains. Il a eu des pourparlers avec les représentants de plusieurs grandes compagnies américaines, ainsi qu’avec la secrétaire américaine du Commerce, Penny Pritzker. Résultat: une mission économique organisée par le Département américain du Commerce visitera la Roumanie au mois de mai. Selon les dernières données de la Banque Centrale de Roumanie, en 2013, les Etats — Unis occupaient la 13e place dans le classement des investisseurs étrangers de Roumanie.



    Corruption — La Haute Cour de cassation et de justice de Roumnaie a condamné, ce vendredi, l’ancien ministre social-démocrate des Transports, Miron Mitrea, à une peine de prison ferme de deux ans. Le jugement est définitif. Miron Mitrea, ministre des Travaux publics, des Transports et du Logement entre 2000 et 2004 a été jugé coupable de pots-de-vin. Il a reçu de l’ancienne chef d’une institution d’Etat des pots-de-vin de 220.000 euros environ, pour la nommer et ma maintenir à cette fonction.



    Militaires — A Curtea de Arges (ville du sud de la Roumanie) a lieu ce vendredi la cérémonie marquant le départ pour l’Afghanistan des militaires du 33e Bataillon de Chasseurs Alpins Posada, fait savoir un communiqué du ministère roumain de la Défense. Leur mission sera d’assurer la protection de la base militaire de Kandahar et de conseiller les forces de sécurité locales. Les Chasseurs Alpins du Bataillon Posada ont déjà effectué 4 missions en Irak et en Afghanistan, précise le communiqué. En tant que membre de l’OTAN, la Roumanie participe depuis 2004 aux missions et opérations de l’Alliance, contribuant à la promotion, au renforcement et au maintien de la paix et de la stabilité régionale et globale.



    Statistiques — En 2014, le PIB de la Roumanie a été de 2,9% plus élevé qu’en 2013, selon des estimations publiées vendredi par l’Institut national des statistiques. Au 4e trimestre de l’année dernière, le PIB a été de 0,5% plus élevé qu’au trimestre antérieur. De même, le FMI prévoit pour la Roumanie une croissance économique de 2,7% cette année. Selon les données de l’Institut national des statistiques, en Roumanie, l’inflation annuelle a connu un nouveau minimum historique, soit de 0,41% en janvier 2015, par rapport à 0,83% fin 2014. D’autre part, les investissements étrangers directs en Roumanie ont totalisé 2,4 milliards d’euros en 2014, à la baisse par rapport à 2013, lorsque le volume total attiré a été de 2,7 milliards d’euros, a annoncé la Banque nationale de Roumanie.

  • A la Une de la presse roumaine 11.02.2015

    A la Une de la presse roumaine 11.02.2015

    Aujourd’hui dans la presse roumaine : «l’avertissement la Russie pour la Roumanie », les gaffes de protocole qui ont énervé le président roumain lors de sa visite à Paris, la Roumanie a eu un taux d’absorption des fonds européens nul au cours du premier mois de l’année et solutions à la crise des crédits en francs suisses.



  • Les Roumains face à la guerre dans l’est de l’Ukraine

    Les Roumains face à la guerre dans l’est de l’Ukraine

    Cest sans équivoque que tous les acteurs politiques roumains avaient condamné au moment des faits lannexion par Moscou de la péninsule de Crimée, dans le sud de lUkraine, de même que le soutien financier, logistique, politique et militaire de la rébellion sécessionniste pro-russe dans lest du pays voisin de la Roumanie. Les commissions spécialisées du Parlement de Bucarest, les chefs dEtat successifs, Traian Basescu et Klaus Iohannis, le premier ministre Victor Ponta, les ministres des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, Teodor Meleşcanu et maintenant Bogdan Aurescu, ont qualifié à lunisson dagression les actions de la Fédération de Russie et ont plaidé en faveur du respect de la souveraineté et de lintégrité territoriale de lUkraine.



    En tant que membre de lUE et de lOTAN, en tant que partenaire stratégique des Etats-Unis, Bucarest a soutenu sans hésitations toutes les sanctions économiques et politiques instituées par Bruxelles et Washington contre Moscou, tout en soutenant le régime pro-occidental installé à Kiev. Les hôpitaux roumains ont également accueilli les Ukrainiens blessés lors de la répression sanglante des protestations de la place Maïdan, ordonnée par lex-président pro-russe Viktor Ianoukovitch. Pas en dernier lieu, au sein de lAlliance nord-atlantique, la Roumanie a assumé la coordination de la cyber-sécurité de lUkraine.



    Au-delà des valeurs et des principes assumés et promus par la Roumanie, tout ces éléments dappui ont aussi deux motivations bien concrètes. Dune part, lUkraine est le voisin le plus important dun point de vue territorial et démographique de la Roumanie, avec laquelle il partage plusieurs centaines de kilomètres de frontière commune. Dautre part, près dun demi-million de Roumains de souche vivent dans ce pays, notamment dans les régions frontalières, soit une des communautés ethniques les plus importantes dUkraine. Annexés par Staline, suite à un ultimatum de 1940, une partie des territoires roumains orientaux – le nord de la Bucovine, le nord et le sud de la Bessarabie, le pays de Herţa et lIle des Serpents – est passée, en 1991, sous administration ukrainienne, en tant quEtat successeur de lex-Union soviétique.



    Sans nul intérêt révisionniste, position quil ne cesse de réaffirmer, Bucarest se préoccupe uniquement du respect des droits de la communauté roumaine dUkraine. Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a en ce sens communiqué à lambassadeur ukrainien à Bucarest, Théophile Bauer, le souhait de Bucarest que la mobilisation partielle, décrétée dans le contexte du conflit dans lest de lUkraine, ne soit pas sélective et évite les approches discriminatoires dun point de vue ethnique.



    Une position survenue sur la toile de fond dinformations selon lesquelles les membres de la communauté roumaine auraient été parmi les premiers à être recrutés ou encore qui font état de restrictions visant les voyages à létranger des hommes en âge dêtre mobilisés. La Roumanie, précise Bogdan Aurescu, suit attentivement le déroulement du processus de recrutement tout en étant en contact permanent avec les membres de la communauté roumaine ainsi quavec les représentants des autorités ukrainiennes, civiles et militaires, par lintermédiaire de ses agences consulaires de Tchernovtsy et Odessa ainsi que de son ambassade à Kiev. (trad.: Andrei Popov)

  • 18.01.2015

    18.01.2015

    Vote — La solution pour que le vote des Roumains se déroule tout aussi bien dans la diaspora que dans le pays est que ce processus soit entièrement organisé par l’Autorité électorale permanente, en charge des scrutins à l’intérieur des frontières roumaines, et non par le gouvernement, a estimé le premier ministre Victor Ponta. Il a reconnu que son Cabinet avait mal organisé les dernières élections présidentielles dans la diaspora, « non par mauvaise foi, mais par un mauvais calcul », a dit encore Victor Ponta. Selon lui, le changement des règles du processus n’était pas possible entre les deux tours de scrutin des élections présidentielles, affirmant que le nombre de Roumains de l’étranger présents aux urnes s’est plus que doublé au second tour, par rapport aux 160 mille personnes ayant exprimé leur choix électoral au premier tour.



    Justice — Le ministre roumain de la Justice, Robert Cazanciuc, se rend, ces lundi et mardi, à Bruxelles, où il doit rencontrer des responsables de la Commission européenne au sujet du prochain rapport du Mécanisme de coopération et de vérification pour la Roumanie. La Roumanie aura, pour la deuxième année de suite, un rapport de suivi positif de la part de la Commission européenne dans le cadre du Mécanisme de coopération et de vérification (MCV), avait affirmé Robert Cazanciuc dans un entretien à Radio Roumanie. Selon lui, l’évaluation indique que le pays dispose d’un système judiciaire indépendant et d’institutions efficientes d’application de la loi. La Roumanie est aujourd’hui un exemple de bonnes pratiques dans le domaine de la justice, a encore précisé le ministre roumain de la Justice. Notons que les efforts de lutte contre la corruption et de réforme de la justice de Roumanie sont suivis par l’intermédiaire du MCV depuis 2006.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, et ses homologues des 27 Etats autres membres de l’UE se réunissent lundi à Bruxelles au sein du Conseil Affaires étrangères. La menace terroriste, après les derniers attentats de Paris, sera la dominante de cette rencontre. Les ministres communautaires des Affaires étrangères doivent s’entretenir dans ce contexte avec le Secrétaire de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, avec lequel ils doivent évoquer les défis sécuritaires auxquels se voient confronter les pays du sud de la Méditerranée, notamment la Syrie et l’Irak, ainsi que le derniers développements intervenus dans le Processus de paix au Proche Orient. En marge du Conseil Affaires étrangères, le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, doit s’entretenir avec des eurodéputés roumains ainsi qu’avec les commissaires européens chargés de la politique de voisinage, Johannes Hahn, et respectivement de la Politique régionale, Corina Creţu.



    Franc suisse — Les autorités roumaines ont annoncé plusieurs solutions à envisager par les 75 mille Roumains affectés par la forte perte de terrain du leu, la monnaie nationale, par rapport au franc suisse. Une de ces solutions est de ré échelonner les crédits pour les personnes aux revenus modestes, de manière à ce qu’elles paient une mensualité moindre pendant deux ans, et qu’après, quand la mensualité augmente, l’Etat supporte une partie des coûts par des exemptions d’impôt sur le revenu. Une autre serait que les banques réduisent les taux d’intérêt pour les crédits en Francs suisses. 75.000 Roumains ont des crédits en Francs suisses et six banques de Roumanie détiennent 90% de ce type de crédit. Le ministre roumain des Finances, Darius Vâlcov a fait savoir que les représentants du fisc et des banques doivent se rencontrer dans les prochains jours afin d’étudier d’autres issues possibles de cette crise. La récente décision de la Banque nationale suisse de renoncer au seuil minimum de 1,20 Francs pour un euro provoque des pertes aux banques du monde entier.



    Extradition — Un Britannique et un Irlandais accusés d’escroquerie en Roumanie ont été arrêtés en Argentine et extradés vers Bucarest. Appartenant à un vaste réseau de malfaiteurs, ils sont enquêtés pour avoir trompé plusieurs sociétés de voirie. Utilisant notamment une vidéo de présentation factice, les deux hommes avaient réussi à convaincre ces compagnies de signer des contrats de travaux avec eux, à des tarifs largement en dessous du prix du marché mais pour un résultat escompté similaire avec les images de la vidéo pour ce qui est de la qualité. Les deux louaient par la suite des équipements, procédaient à des travaux superficielles et, après avoir empoché l’argent, abandonnaient les outillages et disparaissaient.



    Christianisme — Lancement lundi, à Bucarest, d’une nouvelle Semaine de prière pour l’unité chrétienne. Chaque troisième semaine du mois de janvier, des représentants des clergés ainsi que des fidèles de tous les cultes chrétiens se réunissent pour prier ensemble, tous les jours dans une église différente. A Bucarest, la Semaine de prière commence à la cathédrale du Patriarcat, au cœur de la ville et se poursuivra dans les églises réformée, calviniste, catholique de rite oriental, luthérienne, arménienne, pour aboutir à la cathédrale catholique Saint Joseph, à proximité de la Maison de Radio Roumanie.



    Foire – Les produits roumains figurent parmi les vedettes de la « Semaine verte », le salon des fabricants de produits du terroir, organisé à Berlin. Une trentaine de producteurs roumains y proposent leurs meilleures créations gastronomiques, depuis le miel et les confitures jusqu’aux fromages et aux charcuteries. La « Semaine verte » est le salon alimentaire et agricole le plus important d’Europe. Jusqu’à dimanche prochain, il accueille des fabricants venus d’une soixante-dizaine de pays.

  • Cette année, en Europe

    Cette année, en Europe

    La crise ukrainienne et la nouvelle guerre froide



    Pour de nombreux analystes et décideurs politiques, 2014 est l’année du déclenchement d’une nouvelle guerre froide. La chute, en janvier dernier, du régime pro-moscovite de Kiev, remplacé par une administration ukrainienne pro-occidentale, suite à une révolte sanglante, a été suivie d’actions dures de la part de la Russie. Remarquable de cynisme et d’efficacité, l’annexion, sans combat, de la Crimée en mars dernier n’en a été que le début.


    Moscou a continué, tout au long de l’été, à soutenir politiquement, militairement et en matière de logistique, la rébellion sécessionniste pro-russe de l’est de l’Ukraine, soldée par plus de 4 mille morts. Parmi eux figurent les 300 passagers, pour la plupart néerlandais, d’un avion civil abattu, selon les indices, par l’artillerie des séparatistes. Confrontée à ces faits, la communauté internationale a dû constater, avec inquiétude, l’éveil, sous Vladimir Poutine, de l’appétit territorial de la Russie et le manque de scrupules de Moscou, dignes des époques tsariste et stalinienne. Les Etats-Unis, l’UE et leurs partenaires du monde démocratique y ont répondu par des mesures punitives — à la fois politiques et économiques.


    Inquiétée par les évolutions en Ukraine — son plus grand voisin en termes de superficie et de nombre d’habitants — la Roumanie, avant-poste oriental de l’UE et de l’OTAN, a demandé à ses partenaires occidentaux un renforcement de leur présence militaire dans la région. Bucarest s’est prononcé de manière constante et ferme, par la voix du chef de l’Etat, du gouvernement et du ministère des affaires étrangères, en faveur du respect de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine, pays où vit un demi-million d’ethniques roumains.




    Victoires électorales des pro-européens à Kiev et à Chişinău



    En Ukraine et en République de Moldova, l’électorat a prouvé soutenir l’orientation européenne de ces deux ex-républiques soviétiques, qui ont signé des accords d’association et de libre échange avec Bruxelles. Le verdict des urnes infirme la rhétorique russe sur les soi-disant droits de Moscou sur ses anciennes colonies.


    A Kiev, le milliardaire pro-occidental Petro Porochenko a été élu aux fonctions de président du pays, alors qu’au Parlement, les nostalgiques de l’Union Soviétique et les adeptes du président déchu, Viktor Ianoukovitch, sont devenus minoritaires après le scrutin législatif. En outre, pour la première fois depuis la proclamation de l’indépendance de l’Ukraine, en 1991, les communistes n’ont plus franchi le seuil électoral de 5% et n’occupent plus des fauteuils parlementaires à Kiev.


    Les philo-russes communistes, socialistes ou populistes ont perdu les élections en République de Moldova aussi. Associés, dès 2009, pour constituer l’Alliance pour l’intégration européenne (au pouvoir), les partis Libéral-Démocrate, Démocrate et Libéral se sont assurés, de nouveau, le 30 novembre, la majorité au Parlement de Chişinău, et continueront à gérer ensemble les affaires de la République de Moldova. Les leaders de ces formations politiques espèrent qu’en 2017, celle-ci obtiendra le statut de pays candidat à l’UE, pour en devenir membre en 2020.


    La Roumanie, qui soutient les efforts d’intégration européenne de la République de Moldova, avec laquelle elle partage la même langue, la même histoire et la même culture, a salué la victoire des partis pro-européens dans l’Etat voisin.




    Elections européennes



    Les élections européennes de mai dernier ont confirmé la suprématie des familles idéologiques démocratiques du continent : les populaires, les socialistes et les libéraux, qui ont remporté 2 tiers des sièges au Parlement Européen.


    Pourtant, ces élections ont également provoqué de l’inquiétude, à cause de la recrudescence, dans presque tous les Etats de l’Union, de la rhétorique de discrimination et anti-immigration. De Hongrie jusqu’en France et de Grèce jusqu’aux Pays-Bas, les partis eurosceptiques ou carrément anti-européens ont envoyé leurs représentants au Législatif communautaire.


    La Roumanie n’est représentée à Strasbourg et Bruxelles par aucun eurodéputé populiste ou xénophobe. Des formations politiques roumaines affiliées aux grands partis de l’Union, promoteurs des valeurs européennes, se sont partagés les 32 mandats attribués à Bucarest : pour la gauche politique, le Parti Social Démocrate, principal parti au pouvoir à Bucarest affilié aux socialistes européens; pour la droite, le Parti National Libéral, affilié jusqu’ici à l’Alliance des Libéraux et des Démocrates et qui a rejoint cette année les Populaires, ainsi que le Parti Démocrate Libéral (PDL), le Parti du Mouvement Populaire (PMP) et l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie (UDMR), tous déjà membres du Parti Populaire Européen.




    Changements à la tête des institutions européennes



    Soutenu par ses collèges socialistes et par les populaires européens, l’Allemand Martin Schultz a été réélu pour un mandat de 2 ans et demi à la tête du Législatif communautaire. Selon un accord entre les deux partis, un représentant des populaires se trouvera à la tête du Parlement européen pendant la seconde moitié de l’actuelle législature.


    Les autres institutions européennes ont renouvelé leurs directions en automne. Après dix années marquées par le plus ample élargissement à l’Est et au Sud que l’Union ait connu depuis sa création, le Portugais José Manuel Barroso a cédé sa place de chef de la Commission européenne au Luxembourgeois Jean-Claude Juncker.


    Le nouveau président du Conseil européen, le Polonais Donald Tusk, premier Est-européen à remplir cette fonction, remplace le Belge Herman van Rompuy. L’Italienne Federica Mogherini s’est installée à la tête de la diplomatie européenne, fonction détenue jusqu’ici par la Britannique Catherine Ashton. Dans le nouvel exécutif communautaire, la Roumanie est représentée par l’ancienne euro-députée sociale-démocrate Corina Creţu, désignée commissaire en charge de la politique régionale.


    Depuis son adhésion à l’UE, en 2007, la Roumanie a détenu les portefeuilles du multilinguisme, par Leonid Orban, et de l’Agriculture, par Dacian Cioloş, deux technocrates non-affiliés à un parti politique.




    Dossiers chauds à l’agenda de l’OTAN



    L’OTAN a, elle aussi, un nouveau secrétaire général depuis cet automne. Un autre Scandinave, l’ancien premier ministre norvégien, Jens Stoltenberg, a remplacé le Danois Anders Fogh Rasmussen à la tête de l’Alliance.


    Le nouveau secrétaire général doit gérer deux dossiers difficiles : à l’Est, les relations glaciales avec la Russie et le renforcement des mesures de sécurité pour les alliés du flanc Est, dont la Roumanie ; au sud, l’instabilité endémique du Proche Orient, dévasté par la guérilla djihadiste, à laquelle les gouvernements locaux, faibles, corrompus et inefficaces, ne peuvent pas faire face. Depuis l’été, de territoires vastes de Syrie et d’Irak sont contrôlés par l’organisation terroriste « Etat Islamique », tellement brutale qu’elle a été répudiée même par ses mentors du réseau Al-Qaïda. (trad.: Dominique)

  • 05.09.2014

    05.09.2014

    Crise – LEurope se voit confrontée à une crise “terrible”, la plus grave après les années de la deuxième guerre mondiale, et le dialogue est le seul moyen pour trouver des solutions, a affirmé la présidente de lAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope, Anne Brasseur, qui fait une visite en Roumanie. A part la crise ukrainienne, il y a aussi dautres crises sur le continent, générées par la corruption, lexclusion ou la xénophobie, a encore souligné Mme Brasseur. La présidente de lAssemblée parlementaire du Conseil de lEurope sest entretenue avec le premier ministre, Victor Ponta, les présidents des deux chambres du Parlement de Bucarest, Calin Popescu-Tariceanu et Valeriu Zgonea, ainsi quavec des membres de la délégation roumaine de cette organisation.



    Sommet – Les Etats-Unis et lUnion européenne pourraient annoncer de nouvelles sanctions économiques pour accentuer la pression sur la Fédération de Russie, accusée dappuyer avec des troupes et des armes la rébellion séparatiste dans lest de lUkraine, qui a fait près de 2.600 morts depuis avril. Le ministre britannique des Affaires étrangères, Philip Hammond, a toutefois déclaré que les nouvelles sanctions prévues – visant les secteurs bancaire, énergétique et de la défense – pourraient être levées en cas de cessez-le-feu, selon lAFP. Pour sa part, le secrétaire général de lOtan, Anders Fogh Rasmussen, sest livré à une violente charge contre la Russie. “La Russie combat contre lUkraine, en Ukraine. Les troupes et les chars russes attaquent les forces ukrainiennes. Et alors quelle parle de paix, la Russie na pas fait un seul geste pour rendre la paix possible”, a-t-il accusé. Il a demandé à nouveau à Moscou de renoncer à lannexion illégale de la Crimée, de retirer ses troupes dUkraine et de ne plus alimenter les séparatistes avec des combattants, des équipements militaires et des fonds. Représentée au sommet par le président Traian Basescu et les ministres de la Défense, Mircea Dusa, et des Affaires étrangères, Titus Corlăţean, la Roumanie se prononce tant pour le durcissement des sanctions contre Moscou, que pour le renforcement du flanc oriental de lOTAN.



    Exercice – Le destroyer américain USS Ross arrive ce vendredi dans le port de Constanta, à la mer Noire, où il doit rester jusquà dimanche. Cette visite intervient dans le cadre du renforcement des relations entre les Forces navales roumaines et étasuniennes, prévu par le Partenariat stratégique entre les deux pays. USS Ross doit participer à lexercice multinational Sea Breeze 2014, auquel la Roumanie participe avec une frégate et une corvette. Plusieurs navires de guerre occidentaux dotés de missiles et déquipements de dernière génération ont été déplacés ces derniers temps dans les eaux de la Mer noire, dans le contexte du conflit ukrainien.



    Embargo – Le ministre roumain de lagriculture, Daniel Constantin, se trouve à Bruxelles où il participe, aux côtés de ses homologues des 28, à une réunion extraordinaire consacrée à limpact négatif de lembargo imposé par la Russie sur les produits agroalimentaires communautaires. Les responsables doivent convenir dun paquet de mesures supplémentaires visant à soutenir les maraîchers européens gravement touchés par la décision de Moscou. Auparavant, Daniel Constantin et le commissaire européen à lAgriculture, Dacian Cioloş, avaient pris part à une conférence consacrée aux produits traditionnels roumains, organisée au siège du Parlement communautaire.



    Elections – La Haute Cour de cassation et de justice de Bucarest a désigné ce vendredi, par tirage aux sort, les cinq juges qui régiront lactivité du Bureau électoral central pour les élections présidentielles de novembre prochain. Le premier tour de scrutin doit se dérouler le 2 novembre, tandis que les candidatures doivent être inscrites auprès de cet organisme jusquau 23 septembre. Cinq jours plus tard, le Bureau doit annoncer les candidatures définitives restées en lice. La campagne électorale doit débuter le 3 octobre et sachever le premier novembre. Les personnalités politiques qui ont annoncé leur intention de briguer le fauteuil de chef de lEtat sont le premier ministre social-démocrate, Victor Ponta, un des leaders de lAlliance Parti national libéral – Parti démocrate-libéral, Klaus Iohannis, la présidente du Parti du mouvement populaire, Elena Udrea, et leurodéputée Monica Macovei, qui vient de quitter le Parti démocrate-libéral. Le président en exercice, Traian Basescu, se trouve à la fin de son deuxième mandat, le dernier quil peut exercer, aux termes de la Constitution.



    Procès – Laura Georgescu, présidente du Conseil national de laudiovisuel – organisme régulateur du marché spécialisé de Roumanie – a été mise en examen ce vendredi, dans une affaire de corruption. Une autre membre du Conseil, Narcisa Iorga, ainsi que le député Viorel Hrebenciuc, figure marquante du Parti social-démocrate, au pouvoir, sont également poursuivis dans ce dossier. Selon les procureurs de la Direction nationale anticorruption, lélu aurait abusé de son influence politique pour amener les membres du Conseil national de laudiovisuel à revenir sur leur décision de retirer la licence dune chaîne de télévision basée dans une ville de province.



    Foot – L’équipe nationale de football de la Roumanie se trouve en Grèce, où elle doit rencontrer dimanche la sélection du pays hôte dans les tours préliminaires du Championnat européen de 2016. Les deux équipes ont joué ensemble l’année dernière aussi. Après une victoire sur leur propre terrain et un match nul à Bucarest, la sélection gecque s’était adjugé le barrage de qualification de la Coupe du monde du Brésil. Selon la presse spécialisée, la qualification de la Roumanie devrait être facile, car il s’agit du premier tournoi à 24 participants et non plus à 16, avec un système d’entrée dans les phases finales beaucoup moins strict. La dernière présence de la Roumanie dans un tournoi final remonte à l’Euro 2008. Les footballeurs roumains ont été alors éliminés dans la première phase de la compétition, après des matches nuls avec l’Italie et la France et une défaite contre les Pays-Bas.

  • 25.08.2014

    25.08.2014

    Ukraine – La Roumanie est solidaire avec les décisions prises au niveau de l’UE et du partenariat transatlantique en ce qui concerne la crise en Ukraine ; elle soutient parfaitement et inconditionnellement la souveraineté et l’intégrité territoriale de cette ancienne république soviétique. C’est ce qu’a déclaré ce lundi le premier ministre roumain Victor Ponta. Selon lui, Bucarest rejoint la communauté internationale et soutient les sanctions adoptée contre Moscou, demandant que l’intervention de la Russie du côté des séparatistes de l’est de l’Ukraine cesse, pour que ce pays puisse décider librement son futur parcours démocratique et européen. Sur place, les combats entre l’armée ukrainienne et les rebelles se poursuivent. Par ailleurs, la Russie a fait part de son intention d’envoyer un nouveau convoi humanitaire en Ukraine. L’annonce survient suite après que l’Occident et Kiev ont durement critiqué Moscou pour l’envoi d’un premier convoi humanitaire, la semaine dernière, en l’absence de l’autorisation des responsables ukrainiens et sans escorte de la Croix Rouge.




    Loi – Le Sénat de Bucarest se réunit ce lundi en session extraordinaire pour réexaminer la loi portant sur la réduction de 5 points des charges patronales à partir du 1er octobre. Mardi, ce sera à la Chambre des Députés d’en débattre. La loi a été renvoyée au Parlement par le président Traian Basescu, vu qu’elle ne précisait pas les sources de financement de cette mesure. Si le Parlement vote à nouveau le document dans la forme rejetée par le chef de l’Etat, ce dernier n’aura plus le droit de le rejeter, mais il pourra s’adresser à la Cour Constitutionnelle.




    Justice – George Copos, un des hommes d’affaires les plus connus de Roumanie et ancien vice premier ministre, a été condamné définitivement ce lundi par le Tribunal de Bucarest à 4 ans de prison ferme dans un dossier d’évasion fiscale. Les juges ont maintenu la décision prononcée en première instance, en janvier 2013. Ministre du cabinet dirigé par le libéral Calin Popescu Tariceanu, il y a une dizaine d’années, George Copos a causé un préjudice à l’Etat de plus d’un million d’euros, par des transactions réalisées avec la Compagnie Nationale de la Loterie Roumaine. Il est détenu depuis mars dernier, lorsqu’il avait été condamné à 3 ans et 8 mois de réclusion, en tant que patron de l’équipe de football Rapid Bucarest, dans une affaire retentissante de transferts illégaux de joueurs, impliquant plusieurs patrons de clubs, financeurs et imprésarios.




    Tennis – La joueuse roumaine de tennis Simona Halep, numéro 2 mondial, doit rencontrer l’Américaine Danielle Collins dans le premier tour du tournoi US Open, la dernière compétition de Grand Chelem de l’année, qui s’ouvre ce lundi à Flushing Meadows, New York. Rappelons — le, Simona Halep compte à son palmarès la finale de Roland Garros, la demi — finale de Wimbledon et les quarts de finale de l’Open d’Australie. A l’affiche de l’US Open on retrouve également 4 autres Roumaines, à savoir Monica Niculescu, qui jouera contre Iaroslava Şvedova du Kazakhstan, Sorana Cîrstea qui rencontrera Heather Watson de Grande Bretagne, Irina Begu qui aura pour adversaire Silvia Soler-Espinosa d’Espagne et Alexandra Dulgheru qui jouera contre Kristyna Pliskova de Républque tchèque. Côté messieurs, aucun joueur roumain ne figure sur les tableau de Flushing Meadows.

  • 20.08.2014

    20.08.2014

    Ukraine — La situation en Ukraine préoccupe l’OTAN et la Roumanie en tant qu’allié, a affirmé ce mercredi le ministre roumain de la Défense Mircea Duşa, lors d’un entretien avec Dean Thompson, chargé d’affaires à la mission diplomatique des Etats–Unis à Bucarest. Le responsable roumain a également réaffirmé, à l’occasion, l’engagement de Bucarest pour le développement et de renforcement du Partenariat stratégique roumano–américain. Selon le ministre roumain de la défense, la base militaire de Mihail Kogalniceanu (dans le sud-est de la Ro) joue un rôle essentiel dans l’acheminement des équipements américains qui rentrent d’Afghanistan. M. Dusa a également informé son interlocuteur sur l’état des travaux d’installation des éléments du bouclier antimissile américain à Deveselu, commune du sud de la Ro, bouclier qui devrait devenir opérationnel à partir de 2015.



    Transnistrie — « La Transnistrie finira par appartenir à la Russie », a affirmé le représentant spécial du président russe Vladimir Poutine en Crimée, Oleg Belaventsev, en faisant référence à la région séparatiste pro-russe située dans l’est de la République de Moldova, pays à population majoritaire roumanophone. S’exprimant à l’occasion d’un forum international des jeunes qui se déroule ces jours-ci à Sébastopol, le représentant du Kremlin a fait part de sa conviction que ce n’était qu’une question de temps avant que la Transnistrie ne rejoigne la Russie. A noter que, bien qu’officiellement elle affirme respecter l’intégrité territoriale de la République de Moldova, la Russie soutient financièrement et militairement le régime séparatiste de Tiraspol.



    Diaspora — La réunion des 200 représentants des communautés roumaines de l’étranger se poursuit ce mercredi à Eforie Nord, sur la côte roumaine de la Mer Noire, sous le titre « La diaspora estivale » ; un événement organisé par le ministère roumain des Affaires Etrangères. L’occasion pour les participants d’évoquer les difficultés auxquelles ils sont confrontés et d’examiner les moyens par lesquels les autorités de Bucarest pourraient leur venir en aide. Au cours de l’événement, le premier ministre roumain Victor Ponta a souligné le fait que la diaspora devait promouvoir ce qu’il a appelé «le beau visage de la Roumanie » au lieu d’insister sur ses ennuis. A leur tour, les participants à la réunion ont demandé aux hommes politiques de Bucarest de ne plus semer la discorde au sein de la diaspora roumaine.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine, Simona Halep, numéro 2 mondial, a été éliminée dans le second tour du tournoi de New Haven, aux Etats-Unis. La Slovaque Magdalena Rybarikova, numéro 68 dans la hiérarchie WTA, a obtenu une victoire surprenante — 2 – 6, 6 – 4, 6 – 3 dans le match contre Simona Halep. Dans la même compétition, le double formé par la Roumaine Monica Niculescu et la Française Caroline Garcia s’est qualifié dans les quarts de finale.



    Football – Le club champion de Roumanie, Steaua Bucarest, a vaincu mardi soir sur son propre terrain les Bulgares de Ludogoretz Razgrad, dans le match aller du barrage de la Ligue des champions. En cas de victoire dans le match retour de Sofia, la semaine prochaine, l’équipe roumaine jouera dans les groupes de la Ligue des champions. Si elle ne s’y qualifie pas, Steaua Bucarest sera inscrite dans les groupes de la Ligue Europa. Dans le cadre de cette dernière compétition, la Roumanie est représentée par Petrolul Ploiesti qui affrontera, jeudi, à domicile les Croates de Dinamo Zagreb et par Astra Giurgiu qui affrontera l’Olympique Lyonnais.

  • A la Une de la presse roumaine 04.08.2014

    A la Une de la presse roumaine 04.08.2014

    La guerre des déclarations entre les Etats-Unis et la Fédération de Russie se retrouve à nouveau dans les pages de la presse écrite roumaine. Celle-ci commente les “violations” de lAccord des forces nucléaires intermédiaires, réclamées par les deux puissances, de même que la dimension religieuse de la crise russo-ukrainienne. Les journaux roumains sattardent également sur les changements intervenus dans les manuels des écoliers roumains, que les spécialistes jugent trop abstraits pour le CE1, de même que sur les espoirs des jeunes médecins roumains.


  • A la Une de la presse roumaine 23.07.2014

    A la Une de la presse roumaine 23.07.2014

    Proximité géographique et géopolitique oblige, cest toujours le dossier russo-ukrainien qui fait largement débat dans la presse centrale roumaine. Les journalistes bucarestois se penchent sur les garanties sécuritaires exigées par les pays de lEurope Centrale et de lEst, font décortiquer par des commentateurs les propos très durs du chef de lEtat, Traian Basescu, à ladresse de la Russie et sinterrogent quel serait le talon dAchille de cette dernière. Enfin, ils décryptent les éventuelles conséquences de cette crise sur le positionnement et lidentité même des Roumains en Europe.


  • 22.07.2014 (mise à jour)

    22.07.2014 (mise à jour)

    OTAN — La Roumanie souhaite que l’OTAN ne diminue pas les ressources militaires déployées sur le flanc oriental de l’Alliance, a déclaré le président roumain Traian Basescu, avant son départ pour Varsovie, où il participe à la réunion des chefs d’Etats d’Europe centrale et de l’est. Les principaux sujets à l’ordre du jour: la situation dans la région, avec un accent particulier sur la crise en Ukraine et les préparatifs en vue du sommet de l’OTAN qui sera accueilli par le Royaume-Uni, les 4 et 5 septembre.



    CAE — Le chef de la diplomatie roumaine,Titus Corlatean, participait mardi, à Bruxelles, en présence de ses homologues européens, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères. Selon le MAE de Bucarest, l’agenda de la réunion a été dominé principalement par la situation en Ukraine avec un accent particulier sur le crash de l’avion malaisien. Les leaders allemand, français et britannique ont déjà décidé que l’UE devrait reconsidérer sa position face à la Russie et ils s’attendent à ce que les chefs des diplomaties européennes durcissent leur ton et appliquent de nouvelles sanctions. Les ministres réunis à Bruxelles ont aussi examiné la situation au Proche Orient et en Irak. Par ailleurs, un mois après la signature historique par la République de Moldavie, l’Ukraine et la Géorgie des accords d’association et de libre échange avec l’UE, une réunion ministérielle du Partenariat oriental se déroulera en marge du Conseil Affaires Etrangères.



    FMI – Une délégation du FMI se trouve à Bucarest pour des discussions en marge du premier rectificatif budgétaire sur 2014, annoncé dès le mois dernier par le chef du gouvernement roumain, Victor Ponta. A la fin de la semaine en cours, le ministère des finances devrait rendre publiques les données relatives à l’exécution financière du budget consolidé sur le premier semestre de l’année. Selon les données les plus récentes fournies par le ministère du domaine, le déficit du budget général consolidé a diminué jusqu’à 0,24% du PIB, au bout des cinq premiers mois de 2014. Pour l’année en cours, les autorités roumaines et le FMI tablent sur un déficit budgétaire de 2,2% du PIB. Notons aussi qu’à la fin de l’année passée, le déficit du budget général consolidé de la Roumanie représentait 2,5% du PIB.




    Importations — Le premier ministre pro-occidental de Chisinau, Iurie Leanca, a qualifié d’inexplicable la décision de la Russie d’interdire les importations des fruits et des boîtes de conserve originaires de République de Moldavie, après que Moscou aurait détecté un dangereux insecte. Réuni d’urgence pour trouver une solution, le gouvernement moldave prend en compte la possibilité d’orienter sa production vers les écoles et les casernes militaires, en introduisant des fruits dans l’alimentation quotidiennes des élèves et soldats. Anticipé par les analystes, l’embargo instauré par les Russes survient après la ratification par Chisinau des accords d’association et de libre échange avec l’UE.



  • 22.07.2014

    22.07.2014

    Ukraine — La Russie est un partenaire des groupements terroristes une fois qu’elle appuie ceux de l’est ukrainien, a affirmé ce mardi, à Bucarest, le chef de l’Etat roumain, Traian Basescu. Et lui d’ajouter que la Roumanie voudrait que l’OTAN ne diminue pas ses ressources militaires sur le flanc oriental de l’alliance. Traian Basescu a fait ces déclarations avant de s’embarquer à destination de Varsovie où il participera à une réunion de ses homologues d’Europe centrale et de l’Est. Au menu de la réunion figureront des thèmes tels la situation régionale avec un accent particulier sur la crise ukrainienne et les préparatifs en vue du sommet de l’OTAN prévu les 4 et 5 septembre, au Royaume Uni.



    CAE — Le chef de la diplomatie roumaine,Titus Corlatean, participe ce mardi, à Bruxelles, en présence de ses homologues européens, à la réunion du Conseil Affaires Etrangères. Selon le MAE de Bucarest, l’agenda de la réunion sera dominé principalement par la situation en Ukraine avec un accent particulier sur le crash de l’avion malaisien. Les leaders allemand, français et britannique ont déjà décidé que l’UE devrait reconsidérer sa position face à la Russie et ils s’attendent à ce que les chefs des diplomaties européennes durcissent leur ton et appliquent de nouvelles sanctions. Les ministres réunis à Bruxelles examineront aussi la situation au Proche Orient et en Irak. Par ailleurs, un mois après la signature historique par la République de Moldavie, l’Ukraine et la Géorgie des accords d’association et de libre échange avec l’UE, une réunion ministérielle du Partenariat oriental se déroulera en marge du Conseil Affaires Etrangères.



    Importations — Le premier ministre pro-occidental de Chisinau, Iurie Leanca, a qualifié d’inexplicable la décision de la Russie d’interdire les importations des fruits et des boîtes de conserve originaires de République de Moldavie, après que Moscou aurait détecté un dangereux insecte. Réuni d’urgence pour trouver une solution, le gouvernement moldave prend en compte la possibilité d’orienter sa production vers les écoles et les casernes militaires, en introduisant des fruits dans l’alimentation quotidiennes des élèves et soldats. Anticipé par les analystes, l’embargo instauré par les Russes survient après la ratification par Chisinau des accords d’association et de libre échange avec l’UE.



    FMI — Une délégation du FMI discute ce mardi, à Bucarest, avec des représentants du Ministère des Finances du premier rectificatif budgétaire sur 2014. La réunion survient dans le contexte où le Ministère susmentionné s’apprête à rendre publiques en fin de semaine les données visant la première exécution financière du budget consolidé pour le premier semestre de l’année. Le rectificatif budgetaire a été annoncé le mois dernier par le premier ministre, Victor Ponta.

  • La situation en Ukraine vue depuis Bucarest

    La situation en Ukraine vue depuis Bucarest

    Une guerre hybride – cest ainsi que le chef de lEtat roumain, Traian Basescu, qualifie le conflit en cours dans lest séparatiste de lUkraine, pas très loin donc de la frontière avec la Roumanie. Le président roumain explique quil sagit dune guerre menée par procuration, par des tiers – Tchétchènes, Transnistriens, Cosaques ou ressortissants dautres régions trouvées sous la houlette de Moscou, que celle-ci enverrait dans lest de lUkraine pour appuyer les séparatistes. Pour Traian Basescu, ce conflit met ensemble dautres dimensions aussi – la guérilla urbaine, la propagande et la rébellion des Ukrainiens de souche russe, le tout agrémenté dactions terroristes.



    La responsabilité pour tout ce qui se passe est à attribuer aux séparatistes russophones, mais aussi à la Fédération de Russie, devenue leur partenaire en apportant de lappui politique, humain et matériel, y compris toutes les catégories darmement. Des propos très durs du président Basescu qui interviennent alors que la communauté internationale népargne pas ses efforts pour tirer au clair les conditions du crash de lavion de la Malaysia Airlines, dans lequel tous les 298 passagers ont trouvé la mort.



    Qui en est le coupable? Le chef de lEtat roumain précise: “Suite à lanalyse des informations dont nous disposons, la responsabilité revient directement au groupement terroriste de lest de lUkraine, celui qui a exécuté la frappe contre lavion malaisien. Dans le même temps, la Fédération de Russie, qui a mis à disposition des spécialistes et de léquipement nécessaire pour effectuer cette frappe, est également une partie de cet acte terroriste. Nous avons pris note de la déclaration du président Poutine appelant à ne pas utiliser cet événement à des fins politiques. Personne ne lutilise, mais le président Poutine ne peut pas se dérober et ne peut pas se cacher, derrière des atermoiements et des mensonges, de la responsabilité qui lui incombe davoir mis à la disposition des insurgés des experts et des équipements militaires grâce auxquels lavion a été frappé.”



    Dans ces conditions, lUE pouvait-elle faire plus que ce quelle a déjà fait ? “Oui, sans aucun doute” répond le président Traian Basescu: “Les sanctions devaient être instituées depuis longtemps, des sanctions économiques dures, qui découragent la légèreté avec laquelle la Fédération russe alimente le conflit généré par les “terroristes” dans lEst de lUkraine. Certes, il y a toujours eu des arguments contre ces sanctions – un certain pays y a dimportants investissements, un autre doit y fournir des équipements complexes, un autre est dépendant du gaz russe, dautres sont davis quil est mieux dêtre à la fois avec lUE quavec la Fédération de Russie et davoir une attitude molle. Bien sûr, les arguments économiques sont extrêmement importants. Mais, dans lUE nous parlons de valeurs. Le citoyen européen nest-il pas la valeur la plus importante? Sa sécurité?” sest demandé Traian Basescu



    Et lui dajouter: “La Fédération de Russie doit être traitée de ce point de vue même si nous, les Européens, avons des pertes économiques consistantes. Elles ne seront pas plus lourdes que celles de la Russie”, a insisté le chef de lEtat. Autant on retarde la mise en œuvre de sanctions dures, autant le prix à payer pour ne pas avoir coupé lenthousiasme de Vladimir Poutine de reconquérir les anciens territoires de lempire soviétique sera plus important, a conclu le président roumain. (trad.: Andrei Popov)