Tag: crise

  • A la Une de la presse roumaine 17.08.2017

    A la Une de la presse roumaine 17.08.2017

    S’agit-il du même scénario de 2007 — 2008 ? Vu que les crises économiques se succèdent tous les dix ans environ, la fin de cette course ne s’annonce pas heureuse, mettent en garde les économistes cités par la presse roumaine du jour. Entre temps, la Roumanie, deuxième dans le classement mondial de la l’émigration après la Syrie, s’apprête à fait recours à l’immigration pour combler son déficit de main d’œuvre.




  • Vaccins en crise

    Vaccins en crise

    Le taux de vaccination a constamment chuté d’une année à l’autre en Roumanie et ce pour tous les types de vaccins prévus dans le calendrier national d’immunisation. C’est ce qui explique une limite en dessous du niveau de sécurité recommandé par l’OMS, soit 95%. Les spécialistes soutiennent la vaccination obligatoire, l’unique moyen, à leur avis, de prévenir l’apparition de maladies très graves. Pourtant, nombre de parents refusent de faire vacciner leurs enfants, craignant des effets adverses.



    Lors de la récente réunion du gouvernement, le premier ministre, Mihai Tudose, précisait que 180 mille enfants n’avaient pas été vaccinés contre la rougeole et 80 autres mille n’étaient pas immunisés contre la poliomyélite. Par conséquent, il a demandé au ministre de la Santé, Florian Bodog, de préparer une ample campagne d’information, censée faire prendre conscience aux Roumains de la nécessité de la vaccination des enfants.



    Dans le même temps, le chef du cabinet de Bucarest trouve que la Roumanie doit avoir sa propre fabrique de vaccins. Voilà pourquoi il a exigé du ministre Florian Bodog d’élaborer un plan de sorte que l’Institut Cantacuzino, qui compte plus de 90 ans d’expérience en la matière, devienne fonctionnel.



    Pour revenir à la normale, le pays a besoin d’une loi de la vaccination, affirment les spécialistes. Les débats à ce sujet ont été lancés. Aux termes du nouveau projet législatif, les parents ne seront pas sanctionnés s’ils s’opposent à la vaccination, mais, au moment de l’inscription de leurs enfants à la maternelle ou à l’école, ils seront tenus de présenter l’attestation médicale dimmunisation et de vaccination obligatoires.



    Et comme si tout cela ne suffisait pas, la Roumanie est confrontée à l’épidémie de rougeole la plus sévère de ces dernières années. Plus de 7.500 cas de contamination et 31 décès ont jusqu’ici été recensés. L’OMS qualifie cela de tragédie inacceptable, la plus récente victime étant un garçon de 6 ans d’Italie. D’autres décès ont également été enregistrés en Allemagne et au Portugal.



    Pour en revenir à la Roumanie, disons que plus de 2300 médicaments risquent de disparaître du marché pharmaceutique, en raison de la hausse de l’impôt sur le chiffre d’affaires des producteurs. Selon l’Association des producteurs de médicaments génériques de Roumanie, il y a urgence à passer au calcul différencié de cet impôt et à supprimer celui sur les médicaments génériques à compter de 2018. Le dialogue a déjà démarré entre le ministère de la Santé et la Caisse nationale d’assurance maladie.



    En plus, des rencontres ont eu lieu avec les représentants de l’industrie pharmaceutique, afin de concevoir un nouveau mécanisme de cette taxe, convenable pour toutes les parties concernées et à même de satisfaire, sur le moyen et le long terme, aux principes de transparence, de prédictibilité et de durabilité. (trad. : Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine – 20.06.2017

    A la Une de la presse roumaine – 20.06.2017

    A la veille du vote de la motion de censure du PSD contre le PSD (sic !), la journée est faite de négociations, promesses et… coups de théâtre. Les protagonistes se groupent et se replient, au fil des heures, tout devient très fluide. Difficile de faire des scénarios.




  • A la Une de la presse roumaine – 19.06.2017

    A la Une de la presse roumaine – 19.06.2017

    La motion de censure déposée par la coalition gouvernementale contre son propre gouvernement est une première pour la Roumanie, amplement décortiquée par les quotidiens nationaux. Quels sont les chances de succès de cette motion de censure et quel sera l’avenir politique des protagonistes de cette crise politique, Liviu Dragnea et Sorin Grindeanu? Autant de questions auxquelles la presse tente de trouver une réponse.


  • A la une de la presse roumaine – 16.06.2017

    A la une de la presse roumaine – 16.06.2017

    Le souci général de ce vendredi : qui sortira vainqueur de la dispute politique de Bucarest : le premier ministre qui refuse de démissionner ou le chef du principal parti au pouvoir qui insiste à le faire partir, coûte que coûte ?



  • Solutions à la crise des vaccins

    Solutions à la crise des vaccins

    Le gouvernement de gauche de Bucarest vient de décider de la création d’un département chargé de veiller à la mise en place de l’actuel programme de vaccination obligatoire. La nouvelle structure sera directement soumise au ministre de la Santé et assurera le bon fonctionnement du processus d’immunisation de la population depuis l’acquisition des vaccins et jusqu’à la conscientisation des Roumains quant aux effets bénéfiques des vaccins. Les autorités roumaines ont également décidé de mettre en place un comité interministériel d’urgence chargé avant tout de trouver une solution à l’actuelle crise des vaccins, déclenchée en 2016.

    La nouvelle structure devra mettre en œuvre d’ici fin septembre un plan d’action à présenter au premier ministre, Sorin Grindeanu, avant la fin du mois en cours. A son tour, celui-ci a annoncé que la Roumanie a fait ses stocks de vaccins nécessaires jusqu’à la fin de l’année. N’empêche. On n’a pas le droit de rester bras croisés, mais il faudrait se battre pour qu’une telle crise ne se reproduise jamais. Sorin Grindeanu :
    « Quoique solutionnée, la crise des vaccins nous fait penser qu’il faudrait se doter de ce cadre à même de nous fournir une approche correcte. J’espère d’ailleurs que la loi de la vaccination, en débat actuellement, puisse nous aider à l’adopter au plus vite possible. Il nous faut renforcer la prédictibilité afin que de telles situations ne se produisent plus », a déclaré Sorin Grindeanu.

    Le chef de l’État a tenu à faire part de son inquiétude face à l’actuelle épidémie de rougeole qui a touché la Roumanie. Il faut avoir un système de vaccination systématique, obligatoire, efficace et bien mise au point par le Ministère de la Santé. Klaus Iohannis : « Les dernières données officielles font état de quelques 5000 cas de rougeole et de 26 décès. On peut donc parler d’une épidémie et ça, c’est une catastrophe. Il n’est plus question de maîtriser la situation. J’essaie de garder une position neutre et juste et de ne pas tenir pour responsable le premier ministre Grindeanu et son équipe. Mais, il est évident que le système a fait des erreurs et je pense qu’il est temps de nous battre pour améliorer la situation. J’espère qu’à l’heure où l’on parle, on est tous d’accord qu’en l’absence des vaccins, on court des risques trop grands. Du coup, on revient sur une question discutée à maintes reprises, à savoir l’importance d’une prévention efficace », a déclaré Klaus Iohannis.

    Déclenchée sur fond d’une baisse alarmante du taux de vaccination dans les rangs des enfants, l’épidémie de rougeole de Roumanie a touché principalement des petits âgés de 4 ans tout au plus. Tandis qu’en 2016 l’Organisation Mondiale de la Santé tablait sur un taux de vaccination de 95% dans les rangs des enfants, la Roumanie n’en avait obtenu qu’un taux de 86% pour la première dose et de 67, pour la seconde.

  • A la Une de la presse roumaine 02.05.2017

    A la Une de la presse roumaine 02.05.2017

    Les vacances du premier mai sont déjà finies, une journée dont la symbolique, celle d’une fête du travail, tend à s’effacer complètement, en Roumanie. Mais qui veut encore travailler ?, s’interroge la presse roumaine alors que la crise de main d’œuvre devient pressante. Dans le même temps, certains petits entrepreneurs roumains pointent du doigt les bâtons que l’Etat leur met dans les roues au point de les faire quitter le pays. De l’aide à l’investissement, il y en a pourtant, mais ailleurs — dans les fontaines musicales, par exemple, constatent les journalistes bucarestois.





  • La semaine du 24 au 29 mai 2017

    La semaine du 24 au 29 mai 2017

    Solutions pour la crise de vaccins de Roumanie

    La Roumanie bloquera les exportations de vaccins vu l’épidémie de rougeole qui touche environ 5000 personnes, Bucarest informera la Commission Européenne en ce sens, a fait savoir le ministre roumain de la Santé, Florian Bodog. Les autorités roumaines ont l’intention de demander que d’autres exportations de médicaments soient bloquées, notamment ceux figurant aux programmes nationaux de santé, les médicaments nécessaires pour les programmes oncologiques et ceux destinés aux enfants malades de leucémie. Le ministre souhaite que les patients roumains ne soient pas défavorisés par rapport à ceux d’autres pays où ces médicaments coûtent plus cher. Pour sa part, le premier ministre roumain, Sorin Grindeanu a affirmé soutenir les démarches du ministre Florian Bodog. La Roumanie aura un plan multi-annuel d’acquisitions et une structure de gestion intégrée, de sorte que l’immunisation devienne une priorité nationale, a assuré le premier ministre roumain.

    La Roumanie, sanctionnée par La Cour européenne des droits de l’homme pour ses conditions de détention précaires

    La Cour européenne des droits de l’homme a accordé six mois à la Roumanie pour trouver des solutions au surpeuplement carcéral et aux conditions précaires de détention. Les conditions de détention dans les prisons roumaines contreviennent à la Convention européenne des droits de l’homme et relèvent d’un disfonctionnement structurel qui nécessite un plan de mesures général de la part de l’Etat roumain, a constaté la Cour européenne des droits de l’homme. Par l’arrêt pilote adopté mardi, la Cour a infligé à la Roumanie une amende de 17.850 euros et a décidé d’ajourner l’examen de requêtes similaires de ressortissants roumains non encore communiquées, dans l’attente des progrès du gouvernement. Pour l’heure, les statistiques officielles font état d’un déficit de plus de 11.000 places et d’un taux d’occupation supérieur à 200% dans huit des 44 prisons roumaines. Parmi les solutions possibles – la construction de nouvelles prisons ou l’élargissement des lieux de détention déjà existants, la grâce des détenus avec de petites peines et la réduction des périodes d’exécution des peines sous certaines conditions ou le placement de certains condamnés en arrêt domiciliaire. La grâce ou l’arrêt domiciliaire ne solutionnent la situation du surpeuplement des cellules que sur le court terme – met en garde le directeur de l’Administration nationale des établissements pénitentiaires, Marius Vulpe. Il faut investir dans les prisons pour les moderniser et en accroître la capacité, insiste-t-il. Les experts sont d’avis que, aussi élevés que puissent paraître les coûts des mesures à prendre, l’investissement sera profitable. Et ce parce que ces dernières années seulement, l’Etat roumain a payé plus de 2 millions d’euros de dédommagements aux détenus qui ont gagné les procès portés devant la Cour européenne des droits de l’homme pour les conditions dans les prisons.

    Deux ans de prison avec sursis pour le leader social-démocrate, Liviu Dragnea

    Les démêlés judiciaires de l’homme fort du principal parti au pouvoir à Bucarest se poursuivent. Lundi, la Haute Cour de Cassation et de Justice a rejeté la contestation déposée par le président du PSD, Liviu Dragnea, contre la condamnation à deux ans de prison avec sursis, qu’il a reçu l’année dernière dans le dossier dit du référendum. La décision est définitive. Pour sa part, le chef du PSD a fait savoir qu’il allait attaquer la décision auprès de la Cour Européenne des Droits de l’Homme et la Cour Européenne de Justice. Ses avocats ont demandé à la Cour d’annuler la décision prononcée dans le dossier du Référendum, invoquant le fait que deux des magistrats ayant rendu le jugement étaient partis à la retraite avant la publication de la motivation. Le document a été donc signé par un autre magistrat. Les avocats de M Dragnea ont également invoqué le fait que la motivation du verdict avait été rédigée après le délai légal de 30 jours.M Dragnea a été condamné parce qu’en 2012, avant et durant le référendum sur la destitution du président roumain de l’époque Traian Basescu, il avait mis au point un système censé détourner le résultat du vote. Les actions de M Dragnea, qui était, à ce moment-là, secrétaire général du PSD, visaient à obtenir la présence aux urnes nécessaire pour valider le référendum de destitution du président roumain. Finalement cette démarche a échoué par manque de quorum. Traian Basescu n’a pas été destitué et Dragnea a actuellement un casier judiciaire.

    La Roumanie aux côtés de trois autres Etats de l’UE a enregistré un déficit budgétaire égal ou supérieur aux 3% du PIB en 2016

    .En 2016, la Roumanie a eu un déficit gouvernemental de 3% du PIB, selon les estimations préliminaires publiées lundi par l’Eurostat, alors que Bucarest s’est engagé à ne pas dépasser ce seuil. S’il le fait, la Commission européenne risque de déclencher la procédure de déficit excessif. En chiffres nets, le PIB de la Roumanie s’est élevé à 170 milliards d’euros, alors que le déficit a été de 5 milliards d’euros. A part la Roumanie, 3 autres Etats membres ont eu l’année dernière un déficit gouvernemental égal ou supérieur à 3% du PIB : le Royaume-Uni, la France et l’Espagne. En revanche, fin 2016, la Roumanie comptait parmi les Etats membres de l’Union ayant la dette gouvernementale la plus réduite rapportée au PIB (37%), un niveau de beaucoup inférieur au seuil de 60% prévu par le Traité de Maastricht, un des critères d’adhésion à la zone euro. Dans ses prévisions économiques d’hiver, la Commission européenne mettait en garde que la Roumanie pourrait enregistrer en 2017 la plus grande majoration du déficit budgétaire de l’Union, malgré le fait qu’elle a eu la plus importante croissance économique en Europe l’année dernière. Selon la Commission européenne, le déficit budgétaire de la Roumanie devrait augmenter à 3,6% du PIB cette année, de beaucoup supérieure à la cible du gouvernement de 2,98%. La Commission a également prévu pour la Roumanie une croissance économique de 4,4% en 2017, en dessous de la prédiction sur laquelle l’Exécutif a fondé son budget de 5,2%.

    La Roumanie partage la position de l’Union européenne relative aux négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l’UE.

    La ministre roumaine en charge des Affaires européennes, Ana Birchall, a participé jeudi à Luxembourg à la réunion du Conseil Affaires générales à 27, c’est-à-dire sans le Royaume-Uni. A son avis, les négociations doivent en priorité aboutir sur un accord équilibré, qui reflète d’une manière objective et équilibrée, toutes les quatre libertés du marché unique, y compris la libre circulation des personnes. La réunion de Luxembourg a été organisée juste après que le Royaume-Uni ait notifié Bruxelles de son intention de sortir de l’Union européenne.

  • 07.02.2017 (mise à jour)

    07.02.2017 (mise à jour)

    Protestations — A Bucarest et dans d‘autres grandes villes de Roumanie, les protestations contre le gouvernement se sont poursuivies mardi, pour le 8e jour consécutif, sur la toile de fond de la tentative de l’Exécutif de modifier la législation pénale. Les protestataires, moins nombreux que les jours précédents, ont réclamé la démission du gouvernement de gauche. C’est dimanche dernier que l’on a enregistré le plus grand nombre de manifestants, à savoir plus d’un demi-million de personnes descendues dans les rues de Bucarest et de nombreuses villes roumaines pour protester contre le décret portant modification de la législation pénale, malgré l’abrogation du texte, le même jour. Toujours mardi, des manifestants se sont à nouveau réunis, pour la troisième journée d’affilée, devant le siège de la présidence de Bucarest, pour protester contre le chef de l’Etat, Klaus Iohannis et exprimer leur soutien au cabinet de Sorin Grindeanu. L’Exécutif a fait savoir qu’il renonçait pour le moment à l’idée de modifier les codes pénaux. Le ministre de la Justice, Florin Iordache, a expliqué que sa préoccupation actuelle n’était pas d’élaborer un nouveau projet de loi à ce sujet et qu’il était en train de centraliser des décisions prononcées par la Cour Constitutionnelle sur les actes normatifs en question, pour les soumettre à une analyse ultérieure.



    Crise – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a demandé mardi, devant le plénum du Parlement, que le gouvernement de gauche trouve des solutions à la crise qu’il a engendrée en adoptant le décret d’urgence modifiant les Codes pénaux et qu’il a ultérieurement retiré. Le chef de l’Etat a reproché à la coalition gouvernementale majoritaire, formée du Parti social-démocrate et de l’Alliance des libéraux et des démocrates, d’être entrée en collision avec une large partie de la société, rappelant, en ce sens, les amples mouvements de protestation que sa démarche a suscités. Klaus Iohannis a plaidé en faveur d’une gouvernance responsable, prédictible et transparente. Il a également demandé aux élus d’élaborer des lois qui servent les intérêts du pays et non pas ceux d’un groupe de politiciens ayant maille à partir avec la justice. En plus, le président roumain a mis en garde les sociaux-démocrates contre le fait que, s’ils ne résolvaient pas tout de suite cette crise, il allait convoquer des consultations et organiser un référendum sur la poursuite de la lutte anti-corruption et la nécessité d’assurer l’intégrité de la fonction publique. Pour leur part, les leaders de la coalition au pouvoir ont reproché au président son parti-pris et le fait de ne pas jouer son rôle de médiateur dans la société. En réplique, les représentants des partis d’opposition, à savoir le Parti national libéral, l’Union Sauvez la Roumanie et le Parti Mouvement Populaire ont affirmé que le chef de l’Etat avait, en fait, exprimé la volonté des Roumains.



    Budget — Le Parlement de Bucarest a adopté mardi les projets de budget de l’Etat et des assurances sociales pour 2017. L’opposition de droite a de nouveau soutenu ses amendements, devant le plénum du Législatif, mais ceux-ci ont été rejetés. A l’issue des débats, le premier ministre social-démocrate Sorin Grindeanu a affirmé que le projet de budget était équilibré et centré sur des politiques sociales et de développement. Cette construction budgétaire repose sur un PIB de 815,2 milliards de lei (près de 200 milliards d’euros), sur une croissance économique de 5,2% et sur un déficit de 3%. Les deux textes devraient être soumis au chef de l’Etat pour promulgation.



    Bruxelles — La ministre roumaine déléguée aux Affaires européennes, Ana Birchall, a participé, mardi, à Bruxelles, à la réunion du Conseil Affaires générales. Le principal sujet à l’ordre du jour a été celui des préparatifs en vue du prochain sommet européen prévu pour les 9 et 10 mars. Les ministres participants à cette rencontre ont passé en revue les thèmes figurant à l’agenda du Conseil européen de mars, un accent particulier étant mis sur les mesures censées stimuler l’occupation des emplois, sur la croissance économique et la compétitivité, ainsi que sur des aspects relevant de la sécurité et des relations étrangères. Dans ce contexte, la ministre Ana Birchall a mis en exergue l’importance de ces mesures pour la Roumanie et exprimé le soutien de Bucarest aux avancées en matière de mise en place de la stratégie de sécurité intérieure de l’UE.



    Finances — La Cour constitutionnelle de la Roumanie a décidé que le projet législatif relatif à la conversion des crédits contractés en francs suisses était inconstitutionnel. Le président de la Cour, Valer Dorneanu, a déclaré qu’il y avait au moins deux raisons à cela. L’une d’entre elles concerne la grave violation du principe du bicaméralisme, en ce sens qu’il existe une différence substantielle entre la forme du texte adopté par le Sénat et celle du document émanant de la Chambre des députés, instance décisionnelle dans ce cas. Le projet législatif en question avait été adopté par le plénum de la Chambre des députés, en octobre 2016. Aux termes de cet acte normatif, les prêts accordés en francs suisses devraient être convertis en lei, la monnaie nationale, au taux de change en vigueur à l’échéance du contrat. La loi a été attaquée devant la Cour Constitutionnelle par l’ancien Exécutif. Le premier ministre de l’époque, Dacian Cioloş, avait déclaré l’avoir fait pour des clarifications et non pas parce qu’il était contre cet acte normatif. En janvier 2015, bien des Roumains ayant contracté des crédits en francs suisses avaient constaté que le montant des mensualités avait doublé, en raison des fluctuations sur le marché des changes. A présent, le franc suisse vaut 4,21 lei, contre 2 à 2,5 lei en 2007-2008, soit la période où l’on avait accordé le plus grand nombre de prêts en cette devise.




    Météo — Le ciel sera couvert et le temps continuera à se refroidir. Une alerte jaune aux chutes de neige est en vigueur dans plusieurs départements de l’est et du nord-est du territoire, jusqu’à mercredi après – midi. Dans les régions du sud, on attend des précipitations mixtes et de fortes rafales de vent. Les maximales iront de moins 7 à 7 degrés.


  • Agriculture roumaine – point situation

    Agriculture roumaine – point situation

    Selon les chiffres du ministère roumain de l’Agriculture et du Développement rural, la récolte de maïs de cette année s’est chiffrée à 8,47 millions de tonnes, en baisse par rapport aux années précédentes. Et pourtant, vu que la consommation interne de maïs de la Roumanie s’élève à 4,5 millions de tonnes, les perspectives d’exportation sont plutôt importantes. D’ailleurs, pendant les 7 premiers mois de cette année, 1,4 millions de tonnes de maïs ont été vendus à l’extérieur. Même cas de figure pour la production de tournesol, où la production de 1,4 millions de tonnes dépasse largement le nécessaire, qui se chiffre à environ 750 mille tonnes. Des bilans positifs sont signalés aussi dans le cas de la production de blé et de seigle, qui a augmenté de 6% par rapport à l’année précédente pour se chiffrer à 8,5 millions de tonnes. Ce qui est également intéressant, c’est que les céréaliers roumains ont enregistré des récoltes de plus de 4 tonnes par hectare, une première en Roumanie depuis 10 ans.



    Ecoutons les propos du ministre roumain de l’Agriculture, Achim Irimescu, dans une interview pour la Radio publique roumaine : « L’agriculture roumaine est déjà efficace et cela est visible dans toutes les performances agricoles du pays. Les exploitations agricoles de moyenne et grande taille utilisent 48% des terres cultivables de Roumanie. C’est clair qu’il s’agit de structures performantes. Certes, nous souffrons à cause du fait que 85% des bénéficiaires des paiements directs possèdent moins de 5 hectares. Et en ce cas, la situation est plutôt mauvaise, les performances sont plutôt réduites. Même situation dans le cas de l’élevage. Si, dans une ferme paysanne, une vache donne quelque 3 tonnes de lait par an, dans les fermes commerciales, on parle d’au moins 10 — 11 tonnes. A long et moyen terme, à mon avis, la petite ferme familiale devrait se concentrer sur les races à viande, notamment dans les régions de colline et de montagne, où il y a des pâturages et abandonner la production de lait qui devrait rester l’apanage des grands producteurs, commerciaux qui peuvent offrir les performances nécessaires pour couvrir la demande du marché sans problèmes. En ce cas, le cheptel de vaches laitières va sans doute baisser. »



    Une crise de la viande de porc est également ressentie sur le marché, a fait savoir le ministre Achim Irimescu : « Sur la toile de fond d’une crise sur le marché de la viande de porc, de nombreux producteurs ont restreint leur activité et ont même déposé le bilan, l’offre étant beaucoup plus réduite. La Chine s’est relancée après des problèmes économiques et une baisse de la consommation et a recommencé à importer massivement des aliments et notamment de la viande de porc. Nous espérons que la Fédération de Russie renoncera à son embargo l’été prochain. Avec l’éventuelle relance des marchés extérieurs et suite à la décision des fermiers roumains de réduire les effectifs, un déficit de viande de porc pourrait apparaître sur le marché européen. »



    Notons aussi que près d’un tiers de la population active de la Roumanie travaille dans l’agriculture et assure entre 5 et 6% du PIB, alors que dans les pays développés, seulement 3 ou 4% de la population active travaille dans ce secteur pour générer entre 6 et 7% du PIB, a expliqué aussi le président de l’INS, Tudorel Andrei. « A noter aussi le très grand nombre d’exploitations agricoles : fermes et autres exploitations familiales. Les 3,6 millions d’exploitations agricoles roumaines comptent pour 30% du total de l’UE. A première vue, ce chiffre semble important, mais sachez que la France est elle aussi passée par cette expérience », a affirmé Tudorel Andrei. « Dans les années ’50, les Français avaient le même nombre d’exploitations agricoles, vers les 4 millions, mais suite à des mesures adoptées à travers le temps, le nombre à baissé à 600 mille », a également précisé le chef de l’Institut national de la statistique. (trad. : Alex Diaconescu)

  • A la Une de la presse roumaine 29.09.2016

    A la Une de la presse roumaine 29.09.2016

    Sujets très divers dans la presse roumaine du jour. Pour une fois, délaissons les thèmes éternels abordés par les grands quotidiens pour des thèmes plus généraux accueillis par certains des journaux roumains : la crise après la crise, la compétitivité et le tourisme.




  • Fenêtres d’opportunité économique

    Fenêtres d’opportunité économique

    Le nouveau contexte géopolitique et économique de la Roumanie, vu les crises dans les pays de la région et le Brexit, est certes un défi, mais comment en faire une opportunité pour le pays ? Eléments de réponse avec des invités de choix, dont le ministre de l’Energie, le secrétaire d’Etat aux investissements étrangers, un membre du Conseil d’administration de la Banque nationale de Roumanie et le vice président senior de KazMunayGas International, présents à une conférence organisée par Ziarul financiar (le Journal financier) à laquelle Ligia a également assisté : « Les fenêtres d’opportunité. La croissance économique. Le Brexit. La Sécurité énergétique. Pole de stabilité dans la région. Comment en profiter ? »


  • Les alternatives face à la crise en Argentine

    Les alternatives face à la crise en Argentine

    Cette semaine nous parlons
    toujours de l’Argentine et des alternatives que développent les gens dans des
    situations de crise. Car en effet on s’imagine souvent que les gens, dans de
    telles situations, ne font que courir pour assurer leur subsistance. Or
    l’exemple argentin montre que la population peut devenir très créative dans un
    tel contexte allant même jusqu’à créer sa propre monnaie, une monnaie de
    substitution hors de l’Etat. Pour en parler nous recevons Hadrien Saiag qui est
    chargé de recherche au Centre national de la recherche scientifique et
    spécialiste de ces questions.




  • Les crises d’Argentine en Roumanie

    Les crises d’Argentine en Roumanie

    Aujourd’hui nous partons en
    Argentine, un pays qui a connu de nombreuses crises depuis des dizaines
    d’années. Ceci ne va pas sans nous rappeler notre Roumanie au destin parfois
    similaire. Crise de déflation ou crise d’inflation, le problème est celui de la
    monnaie. Comment se débrouillent les gens dans de telles situations ?
    C’est la question que nous allons nous poser. Pour en parler nous recevons Hadrien
    Saiag qui est chargé de recherche au Centre national de la recherche
    scientifique.



  • A la Une de la presse roumaine 11.05.2016

    A la Une de la presse roumaine 11.05.2016

    Dans le scandale des produits désinfectants fortement dilués trouvés dans les hôpitaux roumains, le fabricant, la compagnie Hexi Pharma, œuvre à déposer le bilan afin de se protéger. Dans le même temps, les journalistes bucarestois regardent comment la Russie améliore son armement pour “briser” le bouclier antimissile de lOTAN, tandis quune analyse stratégique estime que la Roumanie et la Bulgarie seront de plus en plus serrées dans létau des crises entre leurs voisins puissants. Et puis, un important changement sur le marché roumain – Dacia Groupe Renault devient la plus importante compagnie du pays.