Tag: delta du Danube

  • Objectif : zéro plastique dans le Delta du Danube

    Objectif : zéro plastique dans le Delta du Danube

    De juillet à
    septembre, des bénévoles de l’association du Fonds mondial pour la nature – WWF Roumanie s’activent dans le Delta du Danube, dans une ample campagne de
    récupération des déchets en plastique. C’est la patrouille « Zéro
    plastique ». Les bénévoles de l’association parcourent la myriade de
    canaux et de cours d’eau pour collecter toutes les bouteilles en plastique
    qu’ils trouvent, pour les ramener dans des espaces spécialement aménagés à
    cette fin au sein des localités de Mahmudia, Sulina, Crișan et Sfântu Gheorghe.
    Forts de leur barque, fièrement peinte aux couleurs de la campagne, ils
    pourront embarquer à 7 à la fois, et disposeront d’une autonomie de 80
    kilomètres.


    Alexandra Damian, responsable
    communication de l’association explique le pourquoi de l’action : « Nous constatons tous combien le plastique nous envahit de toutes
    parts. On le retrouve partout : au milieu des forêts, au bord des routes
    et, surtout, dans l’eau. Dans le delta, c’est terrible. L’eau nous ramène tout
    ce que les gens ont jeté tout au long du fleuve, et les déchets en plastique
    arrivent d’abord ici, puis vont polluer la mer Noire. Nous avons diligenté une
    étude sur la question. Une seule malheureusement, et pour ce qui est de la
    Roumanie, la précision des données récoltées est sujet à caution. Les résultats
    ont néanmoins été plus concluants quant à la quantité de plastique jetée dans
    le Danube entre les villes de Vienne et de Bratislava. Et, en extrapolant, nous
    sommes arrivés à ces résultats : le Danube charrie tous les ans à peu près
    4,2 tonnes de plastique. C’est énorme. »


    Le plastique qui flotte à la
    dérive sur l’eau du grand fleuve constitue évidemment un grave problème
    environnemental. La collecte des déchets dans le delta se réalise à grand-peine
    et cela demande des ressources considérables. A l’heure qu’il est, seuls 3% de
    cette quantité arrive jusqu’à la fin du circuit et est recyclé, alors même que le
    département de Tulcea, de la région du delta, s’était engagé à recycler les
    déchets en plastique du Delta à hauteur de 50% dans son programme de
    développement durable. Pour cette campagne de ramassage, l’association se sert
    encore du drone WasteShark, solution innovante et extrêmement efficace, grâce
    auquel l’on arrive à récolter tous les jours jusqu’à 500 kilos de déchets en
    plastique flottant à la surface de l’eau. Pendant la campagne, la mobilisation
    générale est de mise, impliquant autant des autorités locales que des habitants
    du delta.

    Alexandra Damian, responsable communication de WWF Roumanie : « Nous avons beaucoup à faire, mais c’est du travail que l’on aime.
    Nous avons débuté cette action il y a un peu plus d’une semaine. Aujourd’hui
    l’on se trouve à Mahmudia, après avoir ramassé le plastique qui pullulait dans
    la zone de Carasuhat et dans les eaux adjacentes. Jusqu’au mois de septembre,
    nous allons finir de nettoyer le plastique qui se trouve au long des bras du
    Danube, au long des canaux de Sulina, Crişan, et Sf. Gheorghe. Les autorités
    nous ont prêté main forte, mettant à notre disposition des endroits où l’on
    puisse entreposer le plastique ramassé. Même son de cloche de la part des
    habitants, qui nous ont donné un coup de main pendant les opérations de collecte
    menées jusqu’à présent. C’est que notre campagne bénéficie d’une bonne presse.
    Au sein des communautés locales, mais aussi parmi les touristes. Nous essayons
    de sensibiliser tout le monde, en prenant par exemple, lors des promenades en
    bateau, un petit sac où ils puissent amasser le plastique qu’ils rencontrent.
    Ce n’est pas si compliqué. »


    Par ailleurs, la campagne
    éducative intitulée « L’impact du plastique dans la nature » est
    menée tambour battant dans toutes les localités de la région. Il s’agit, certes,
    d’une campagne de communication sur l’importance du ramassage et du recyclage
    du plastique, réalisée à l’intention des touristes, mais aussi des habitants du
    delta. Montrer combien le plastique altère la qualité de l’environnement rend
    les gens plus attentifs et mieux disposés à s’investir personnellement dans de
    telles campagnes de recyclage. (Trad. Ionuţ Jugureanu)

  • Tourisme et pandémie

    Tourisme et pandémie

    Le tourisme est un secteur touché de plein fouet par la pandémie. Selon les données de l’Organisation mondiale du tourisme, le tourisme international a plongé de 22 % au premier trimestre, et le recul pourrait se chiffrer à 60-80 % par rapport à 2019 à la fin de l’année. C’est, selon cette agence spécialisée des Nations Unies, la plus grave crise à laquelle le tourisme international ait été confronté depuis le début des relevés, en 1950.


    Qu’en est-il en Roumanie ? Pour ceux qui prennent des vacances, afin de s’assurer un voyage ou un séjour réussi, beaucoup font confiance aux voyagistes. Sur ce marché, une compagnie expérimentée fête ses 30 années d’existence. J’ai nommé Paralela 45, appartenant à l’homme d’affaires Alin Burcea. Entretien avec Oltina Dobriban, directrice générale.





  • Vacances en toute sécurité au delta du Danube

    Vacances en toute sécurité au delta du Danube

    Nous
    mettons le cap cette semaine sur le delta du Danube, l’endroit où s’achève le long
    chemin parcouru par ce fleuve depuis sa source, dans le massif de Forêt-Noire,
    en Allemagne. Ici, dans l’est de la Roumanie, le Danube a formé un réseau de canaux,
    lacs et îles couvertes de joncs, de forêts et dunes de sable – le tout s’étalant
    sur plus de 55.000 km carrés. A part un paysage mirifique et une incursion dans
    un monde archaïque dans les villages qui longent le fleuve, le delta du Danube
    est aussi une source inépuisable de loisirs.






    La
    ville de Tulcea est la porte l’entrée au delta du Danube, affirme notre invité
    d’aujourd’hui, Dumitru Mergeani, vice-président du Conseil départemental de Tulcea
    : « Une randonnée autour de l’ancienne cité Aegyssus, car tel est le
    nom ancien de la ville de Tulcea, devrait commencer par le Monument à l’indépendance,
    symbole de l’histoire de la Dobroudja roumaine, de l’union des Roumains de
    cette partie du pays. Le monument est dédié aux héros de la Guerre d’indépendance
    de 1877-78. De là, on peut admirer la ville tout entière, la ville des 7 collines,
    comme on l’appelle : c’est un panorama extraordinaire et un souvenir
    inoubliable pour tout touriste. Il ne faut pas rater non plus l’ancienne cité d’Aegyssus,
    qui est tout près, ni le Musée d’histoire et d’archéologie, qui abrite des
    découvertes archéologiques datant des siècles passés et qui témoignent de la
    belle histoire de ces lieux. Et puis, en prenant la rue Gloriei qui mène au centre
    historique de Tulcea, on peut admirer en route des bâtiments de patrimoine d’une
    rare beauté, dont certains ont été réhabilités par le Conseil départemental de
    Tulcea à l’aide de fonds communautaires.»









    Le Centre
    national d’information et de promotion touristique est situé dans un édifice
    considéré comme un véritable joyau architectural de la ville, sis dans la même
    rue Gloriei, et restauré il y a une dizaine d’années à l’aide des fonds européens.
    On y trouve plein d’informations sur la zone, dans une multitude de langues
    étrangères, même en chinois.






    Notre balade
    à Tulcea se poursuit aux côtés de Dumitru Mergeani : « Un passage
    obligé pour tout touriste sont l’Aquarium et le Centre muséal du delta du Danube,
    un musée qui attire annuellement un nombre record de touristes étrangers et d’enfants.
    S’y ajoute le Musée d’art, abrité par un autre bâtiment emblématique, soit l’ancien
    palais du Pacha, vu que la Dobroudja a été pendant de nombreuses années sous domination
    turque (pachalik turc). En allant plus loin, vers le centre-ville, on passe par
    la falaise de Tulcea, qui doit être rénovée cette année. Il ne faut pas rater
    non plus la Place du Tricolore, dominée par l’imposante statue de Mircea le Vieux,
    ni la maison Avramide, une ancienne habitation de boyards qui vit une nouvelle
    vie grâce aux travaux de modernisation entrepris par le Conseil départemental, toujours
    avec des fonds européens.»









    Depuis
    la falaise, on peut prendre une chaloupe et pénétrer dans un univers unique. Ici,
    l’ancien et le nouveau se côtoient et les gens cohabitent avec la nature.
    Dumitru Mergeani : « Vous serez accompagnés par des colonies de pélicans,
    par des pygargues à queue blanche et vous verrez des milliers d’espèces de plantes et d’animaux. Récemment,
    une colonie de flamants a fait halte au delta du Danube. On peut loger à
    Maliuc, Crisan, CA Rosetti ou Sulina, cette dernière localité étant l’extrémité
    est de l’Europe. Tout voyage au cœur du delta est une occasion de mieux connaître
    ses habitants. La plupart vivent de la pêche et vous aurez la chance de goûter
    aussi aux plats traditionnels de la région. Plein de surprises culinaires vous
    y attendent, comme par exemple un dessert à base de poisson. »








    On dit que Gura Portiței
    est l’endroit où la mer et le delta se donnent rendez-vous pour vous offrir le
    meilleur d’un séjour sur le littoral. En fait, ce n’est pas le seul endroit de
    ce type.






    Dumitru Mergeani
    explique : « La même expérience est à vivre à la Barre de Sulina, où le Danube
    se jette dans la mer Noire et où l’on peut voir l’endroit précis où le fleuve
    se termine et la mer commence. A ne pas rater non plus la forêt de Letea, une des
    plus spectaculaires du delta du Danube et d’Europe, avec ses dunes, son chêne
    le plus ancien de Roumanie et ses célèbres chevaux sauvages. »









    Compte tenu de la faible
    densité de la population au département de Tulcea et des mesures prises par les
    autorités locales, la région a enregistré le moindre taux de cas d’infection au
    coronavirus de Roumanie, assure Dumitru Mergeani, vice-président du Conseil
    départemental de Tulcea.








    A son tour, Cătălin
    Țibuleac, président de l’Association de gestion de la destination touristique le
    delta du Danube insiste sur l’attention accrue accordée par les tour-opérateurs
    aux normes de prévention : « Les agents de tourisme du delta mettent l’accent
    sur certaines formes de tourisme, comme les randonnées en canoé-kayak. On peut faire
    aussi un tour en hydro-vélo sur le lac de Razim. Nous tentons de développer
    aussi le cyclotourisme. Nous respectons les normes de distanciation physique et
    puis c’est aussi la spécificité du delta qui est à notre avantage. Par ailleurs,
    dans tous les hôtels et les gîtes on a aménagé des terrasses en plein air pour
    les repas. D’ailleurs, quelle meilleure option que de prendre son repas en
    nature ? Par conséquent, tous ceux qui sont à la recherche de vacances en
    toute sécurité d’un point de vue sanitaire trouveront au delta du Danube tout
    ce qu’ils souhaitent pour un séjour tranquille et sûr. Vu que le département de
    Tulcea recense le moindre nombre de cas de Covid-19 du pays, le delta compte
    parmi les destinations de vacances les plus sûres de Roumanie ».









    Notre invité Cătălin
    Țibuleac nous recommande pour terminer de visiter aussi les anciennes cités de
    Dobroudja, assez nombreuses d’ailleurs. Ce sont de véritables musées en plein
    air, accessibles à tout moment et qui vous aideront à mieux comprendre la culture
    et l’histoire de cette région unique de Roumanie. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 16.06.2020

    16.06.2020


    Coronavirus – Le gouvernement de Bucarest devrait décider dans le
    courant de la journée la prolongation de 30 jours de l’état d’alerte. Selon le
    premier ministre libéral Ludovic Orban, la plupart des spécialistes continuent
    à considérer l’état d’alerte comme nécessaire, compte tenu de l’évolution
    actuelle de l’épidémie. Toutefois, la décision de l’exécutif devra être validée
    par le législatif et le Parti social-démocrate, d’opposition et majoritaire au Parlement,
    a déjà annoncé qu’il ne soutiendra pas une prolongation au-delà de 15 jours. Du
    goût des sociaux-démocrates, le déconfinement n’avance pas assez vite en
    Roumanie. Pour ce qui est des chiffres, on dénombre quelque 22.400 infections au
    nouveau coronavirus. Plus de 16.000 ont guéri et 1.437 sont décédées. Rappelons
    qu’hier la Roumanie est entrée dans la troisième phase du déconfinement et de
    nouvelles restrictions ont été levées. Les centres commerciaux ont rouvert, tout
    comme les points de vente de la Loterie nationale, les agences de paris
    sportifs et les piscines en plein air.




    Frontières – Selon les autorités roumaines, 65.200 personnes ont
    transité les frontières roumaines au cours de la journée de lundi 15 juin. Deux
    tiers des personnes ont choisi d’entrer sur le territoire roumain depuis la
    Hongrie. On a compté alors deux fois plus de citoyens roumains et étrangers qui
    sont rentrés hier en Roumanie rapporté à la moyenne quotidienne depuis le 15
    mai. Notons qu’hier, l’obligation à l’isolement à été levée pour les personnes arrivant
    en Roumanie en provenance de 17 pays européens.






    UE – Les ministres des Affaires européennes se réunissent
    aujourd’hui, en vidéoconférence, pour débattre des nouvelles propositions de la
    Commission européenne concernant le Cadre financier pluriannuel 2021-2027 et le
    fonds pour la relance économique de l’Union. Les ministres se pencheront
    également sur les relations entre l’Union européenne et le Royaume-Uni et sur
    l’état d’avancement des négociations entre les deux parties quant à leurs
    relations futures. Pour finir, les présidences allemande, portugaise et slovène
    présenteront leur programme de dix-huit mois du Conseil de l’UE, qui couvrira
    la période allant du 1er juillet 2020 au 31 décembre 2021.






    Police secrète – Le gouverneur de la Banque centrale de la Roumanie depuis
    septembre 1990, Mugur Isărescu, aurait collaboré avec la Securitate – la police
    secrète du régime communiste roumain. Le Conseil national pour l’étude des
    archives de la Sécurité, cité par la presse centrale roumaine, aurait trouvé
    plusieurs notes d’information signées par le haut responsable sous le pseudonyme
    « Manole ». Les preuves seront analysées par la Cour d’appel de
    Bucarest qui prendra une décision en ce sens. Selon la loi roumaine, une
    personne est déclarée « collaborateur » si elle a fourni des
    informations à la Securitate et que ces informations ont été utilisée contre
    une tierce personne. Diplômé de l’Académie d’études économiques de Bucarest en
    1971, Mugur Isărescu a travaillé pendant 19 ans à l’Institut d’économie mondiale de
    Bucarest. A partir de 1990, après la révolution anticommuniste, il a intégré le
    ministère des Affaires étrangères. Il a été, pour une courte période, le
    représentant commercial de l’Ambassade de Roumanie aux Etats-Unis. A l’automne
    de cette même année, il prend la tête de la Banque nationale roumaine, position
    qu’il occupe à ce jour.




    Culture – Records d’audience lors du premier weekend du Festival
    international de Théâtre de Sibiu (centre), qui se déroule cette année exclusivement
    en ligne à cause de la pandémie de coronavirus. Les spectacles et autres
    conférences diffusés sur le site du Festival, www.sibfest.ro, sur la page Facebook et sur
    le canal YouTube dédiés, ont cumulé, entre le vendredi 12 juin, date du début
    du Festival, et le dimanche 14 juin, près de 181.000 vues. L’évènement continue,
    en ligne et gratuitement, jusqu’à la fin de cette semaine. A l’affiche, des spectacles renommés de théâtre, danse, musique,
    cirque, opéra, des lectures et conférence et, aussi, des spectacles pour
    enfants. Le Festival international de Théâtre de Sibiu est le plus important
    festival des arts du spectacle de Roumanie et un rendez-vous incontournable du
    spectacle vivant en Europe Centrale et Orientale.




    Nature – L’administration de la Réserve de biosphère du delta
    du Danube a signalé, en début de semaine, la présence de dix flamands roses
    dans le Delta – le groupe le plus nombreux jamais observé en Roumanie au cours
    du siècle dernier. L’administration du Delta précise que les colonies les plus
    proches de l’espèce, qui nidifie habituellement dans le bassin méditerranéen,
    se trouvent en Grèce, en Turquie et au Monténégro. Il est très rare d’apercevoir
    des flamands en Roumanie. Rappelons que le delta du Danube est un paradis
    naturel se trouvant dans le sud-est de la Roumanie, aux embouchures du Danube
    dans la mer Noire. C’est là-bas que le fleuve achève son voyage de 2.860 km à
    travers toute l’Europe depuis sa source qu’il puise dans la Forêt-Noire en Allemagne.
    Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, le delta du Danube, un vrai labyrinthe
    de lacs et canaux, constitue la plus large surface de roseaux au monde
    et un trésor de biodiversité.




    Météo – Mauvais temps en Roumanie, avec tout le pays sous
    vigilance jaune ou orange aux orages et à l’instabilité. Le temps restera perturbé
    toute cette semaine, avec des prévisions d’averses orageuses, de vents forts,
    de grêle et de pluies torrentielles. Des dizaines de communes de 20
    départements ont été affectées ces dernières heures par la météo difficile. Les
    sapeurs pompiers sont intervenus pour évacuer l’eau de centaines de maisons et institutions inondées, pour dégager les arbres tombés sur les routes et sur
    les fils électriques ou pour dégager les débris au niveau des ponts. Le trafic
    a été perturbé sur plusieurs routes nationales ou départementales. Côté
    températures, les maximales vont de 19° à 26°C, avec 22° à midi à Bucarest.

  • Le Delta du Danube

    Le Delta du Danube

    Au bout de son voyage de 2.860 km depuis
    la Forêt-Noire, en Allemagne, où il prend sa source, le Danube prêt à se jeter
    dans la mer Noire a formé un delta d’une beauté unique, dont les alluvions
    charriées par le fleuve ne cessent d’augmenter la superficie. Il est constitué
    de tout un réseau de canaux, de lacs, d’îles couvertes de jonc, de forêts, de
    prés et de dunes. Notre destination d’aujourd’hui est ce deuxième grand delta
    d’Europe, considéré pourtant comme le plus beau et inscrit, en 1991, au
    Patrimoine de l’UNESCO.

    Cătălin Țibuleac, président de l’Association qui assure
    la gestion du Delta, le confirme : cette zone est splendide : « Nous plongeons dans un monde où la présence
    humaine est en harmonie avec la nature et la biodiversité. 14 minorités
    ethniques y vivent, elles aussi, en totale harmonie, chacune avec ses
    traditions et ses coutumes. La cuisine locale est savoureuse. Le delta du
    Danube est le jardin bio de l’Europe et nous nous efforçons de le garder comme
    tel, par un tourisme responsable et respectueux de l’environnement. L’année
    dernière nous avons lancé le programme « Fêtes de Noël et du Nouvel An dans le delta
    du Danube ». Il faut dire que les Russes lipovènes et les Ukrainiens, deux
    minorités ethniques très bien représentées dans la région, célèbrent ces fêtes
    selon le vieux calendrier julien. Ces vacances inédites ont joui d’un grand
    succès.»




    La nature et la culture se donnent
    rendez-vous dans le delta du Danube et la cuisine y est délicieuse. Cătălin
    Țibuleac : « Des pensions familiales locales viennent de recevoir des
    autorisations et elles offriront aux touristes des produits traditionnels. Des
    événements sont organisés autour du fameux bortch de poisson, spécifique du
    Delta – un plat qui rappelle la bouillabaisse. Les événements culturels ne
    manquent pas – entre autres le Festival de film « Anonimul », arrivé,
    en 2019, à sa 16e édition, ou Enisala Fest – un festival de musique
    folk et rock. L’année dernière, le nombre de touristes qui ont visité le Delta
    a progressé de 77% par rapport à 2017, ce qui s’explique par une offre
    touristique fondée sur le multiculturalisme et l’harmonie avec
    l’environnement. »




    Un des sites touristiques les plus
    recherchés du Delta est la forêt de Letea, la plus ancienne réserve naturelle
    de Roumanie, à laquelle les scientifiques ont commencé à s’intéresser dès 1930.
    Dans la forêt sur sable de Letea, à l’endroit appelé « La Fontaine
    d’Omer » pousse un des plus vieux chênes du pays. Il compte 500 à 600 ans
    et la circonférence de son tronc mesure 4 mètres. Vous pouvez découvrir toutes
    les merveilles du Delta à bord d’un hôtel flottant. Andreea Diaconu, directrice
    du marketing d’un hôtel flottant, fait venir des touristes dans le Delta depuis
    2001. Elle nous explique ce qu’est un hôtel flottant: « Un hôtel flottant est
    un navire de croisière adapté aux endroits accessibles du Delta, car dans le Delta il y a aussi des zones plus difficiles d’accès. C’est un hôtel, comme
    tout autre. Il comporte 6 chambres doubles, 2 appartements, pouvant accueillir
    un groupe d’au moins 16 personnes. Les chambres offrent les conditions d’un 4
    étoiles plus. Le degré de confort d’un hôtel flottant est traduit par un
    classement spécial. Les hôtels flottants offrent toutes les facilités d’un hôtel
    classique : salles de bain privées, climatisation, télévision par
    satellite, terrasse pour les bains de soleil. C’est un hôtel alimenté à
    l’énergie solaire et éolienne. »




    A bord d’un hôtel flottant, on se
    réveille chaque matin dans un endroit nouveau et on peut voir plus de choses
    que si l’on était logé dans une pension et que l’on devait sillonner le Delta
    en canot. Andreea Diaconu : « C’est beaucoup plus confortable
    d’être à bord d’un navire et de pouvoir admirer tous les paysages qu’offre le Delta.
    Nous collaborons avec des tours opérateurs, pourtant, la meilleure solution est
    le contact direct, qui permet de personnaliser le paquet touristique souhaité.
    Il y a des touristes – notamment étrangers – qui viennent spécialement pour
    observer les oiseaux et alors nous personnalisons le paquet en fonction des
    endroits où ils souhaitent se rendre. Il y a des ornithologues qui viennent
    visiter le Delta, mais aussi des touristes qui souhaitent explorer les lieux et
    voir la forêt de Letea ou la ville de Sulina. Il y a de nombreuses choses à
    découvrir dans le Delta. »




    A chaque touriste on peut offrir ce
    qu’il souhaite. Andreea Diaconu : « Par exemple, s’il souhaite voir la
    forêt de Letea, nous contactons les personnes qui s’en occupent. Les
    organisateurs disposent de véhicules tout terrain à bord desquels ont peut
    accéder à la forêt, aller voir les dunes de sable de Caraorman et les chevaux
    sauvages. Nous avons eu des touristes allemands, français, anglais, mais aussi
    d’Afrique du Sud, qui, n’étant pas bien renseignés, souhaitaient voir les
    crocodiles du Delta. Cette demande nous a fait sourire, mais même sans
    crocodiles, le Delta les a fascinés. Nous avons également eu un groupe
    d’ornithologues qui sont venus par hasard à un moment où ils ont pu voir des
    flamants, chose tout à fait exceptionnelle, mais il y a eu, en effet, une année
    où cette espèce d’oiseau est arrivée dans le Delta. »




    Les surprises ne manquent pas. Faites vos
    choix, planifiez vos vacances et passez un magnifique séjour dans ce paradis – plus
    ou moins… terrestre. (Trad. Dominique)

  • Le Delta du Danube, le paradis des pélicans d’Europe

    Le Delta du Danube, le paradis des pélicans d’Europe

    Le Delta du Danube demeure le paradis des pélicans. C’est ce qui ressort des données recueillies durant le 3e recensement international des pélicans, qui s’est déroulé dans 8 pays cette année. La colonie de pélicans la plus ancienne et la plus étendue se trouve dans la zone strictement protégée de Roşca Buhaiova. Cette dernière a été décrétée zone protégée dès 1940, elle devient alors une réserve naturelle. En 1979, elle devient une réserve de la Biosphère, au même titre que la forêt vierge de Letea. Cette forêt est aussi située toujours dans le Delta. Elle se caractérise par un microclimat tropical inhabituel. Le paradis des pélicans de Roşca Buhaiova est une enfilade de lacs, de marécages, de terrains inondables et de réseaux de ruisseaux, où des milliers d’oiseaux trouvent un refuge et des conditions idéales pour nicher et pour se reproduire.

    Ovidiu Bufnilă, responsable de la communication de la Société ornithologique roumaine : « Ce troisième recensement des pélicans, réalisé dans les pays des Balkans, confirme ce que l’on savait déjà: on compte dans le Delta du Danube la plus grande colonie de pélicans d’Europe. Il s’agit de Roșca Buhaiova, au moment du recensement, on y compte pas moins de 18 milliers de pélicans blancs. Petite précision : le recensement s’est déroulé partout au même moment, pour pouvoir justement mesurer la dimension générale de la population des pélicans blancs et des pélicans frisés partout en Europe. Parce que cette population peut évidemment osciller, d’une année à l’autre. Cette année, on constate que la population a baissé de dix mille spécimens par rapport au même moment l’année, l’année précédente. C’est parce que le pélican blanc niche plus tard que le pélican frisé. Ce dernier niche dans le Delta dès le mois de mars, alors que le pélican blanc n’arrive qu’à partir du mois d’avril. Lors de nos vols de reconnaissance visant la population des pélicans blancs, nous n’avons donc pas pu observer l’entièreté de cette population. L’année passée on a compté environ 30 mille spécimens ; Cette année, environ 22 mille. Cela ne signifie pas nécessairement une baisse abrupte de la population des pélicans blancs, mais plutôt une arrivée tardive cette année, à cause des conditions météo. »

    En ce qui concerne le pélican frisé, les ornithologues ont constaté une augmentation de cette population : de 563 spécimens l’année précédente, à 657 cette année. Près de 100 spécimens de plus donc, ce qui constitue une augmentation significative. La colonie de pélicans frisés est située sur l’île Ceaplace du Delta. Le Delta abrite la deuxième plus importante population de pélicans frisés d’Europe, après la colonie Presta de Grèce. Qui plus est, cette année, les biologistes ont eu la joie de découvrir une petite colonie inconnue de pélicans frisés, toujours dans le Delta, dans une zone inaccessible, au nord du lac Rouge.

    Les majestueux pélicans sont des oiseaux cosmopolites, qui arrivent en Roumanie autour de la date de l’équinoxe de printemps, pour repartir autour de l’équinoxe d’automne. Ils prennent leurs quartiers d’hiver en Afrique équatoriale. En Roumanie, les espèces de pélicans et leurs colonies sont protégées depuis 1955. Pénétrer dans les colonies de pélicans est d’ailleurs strictement défendu. Plus largement, les pélicans sont protégés par la Convention de Berne, qui assure la conservation de la vie sauvage et des habitats naturels. (Trad. Ionut Jugureanu)

  • La charrette « view » nous emmène dans le Delta

    La charrette « view » nous emmène dans le Delta

    Un explorateur virtuel peut admirer les pélicans qui prennent leur envol sur Trofilca, un petit canal du delta qui sillonne à travers une forêt inondée, des lacs et des marais. Le même explorateur peut ensuite se promener sur le canal de Șontea, bordé de vigne sauvage ou sous les branches des saules ployant sur le canal Rădăcinos et créant un tunnel de végétation spectaculaire. Il lui suffit ensuite d’un click pour changer de paysage et admirer un lac couvert de nénuphars, des rochers, des aigrettes et des pélicans. S’il est passionné d’oiseaux, il peut voir les cormorans se nourrir sur le lac Puiu ou peut faire un saut pour voir la Lagune Sacalin. En terre ferme, il peut explorer l’architecture traditionnelle de Letea, spécifique du delta, ou emprunter les ruelles du village Mila 23. Il peut, enfin, se reposer sur la plage sauvage de Sfântu Gheorghe ou admirer le panorama qui s’ouvre du haut de l’ancien phare de Sulina. Et tout cela, parce que, depuis une semaine, le delta du Danube est disponible sur Street View.

    Pourtant, lorsque Street View a permis la navigation virtuelle le long du Danube, depuis Bratislava jusqu’à Cernavodă, cette aventure semblait s’être bloquée en 2012 pour Google Roumanie. L’année dernière, enfin, on trouva une modalité d’explorer le delta. Gabriela Chiorean, responsable communication chez Google Roumanie, raconte : « Là où nous n’avons pas pu aller à pied, les vues ont été prises depuis une charrette tirée par des chevaux. Le « trekker » a été utilisé jusqu’ici de différentes manières, étant même placé à dos de chameau, mais c’est pour la première fois qu’il a été installé sur une charrette. Nous avons couvert 1500 km, soit le long des canaux, soit sur les chemins du Delta. Le «trekker » pèse 20 kilos et compte 15 caméras orientées dans toutes les directions, pour que l’on puisse prendre des vues à 360°. Les images sont prises toutes les 2 secondes et demie. »

    WWF Roumanie, soit le Fonds Mondial pour la Nature, a été partenaire du projet. Comment est-il arrivé à collaborer avec Google ? Camelia Ionescu, responsable de projets du Fonds Mondial pour la Nature : « Nous sommes une organisation qui milite pour la protection de la nature. Or, le delta du Danube compte une trentaine d’écosystèmes, plus de 10.000 espèces dont un grand nombre sont protégées. Le delta du Danube comporte la plus vaste zone compacte de jonchaies de la planète. Il est habité et les gens qui y vivent ont leur propre culture, unique. Ils ont utilisé les ressources naturelles du delta : ils ont décoré leurs maisons de poissons, ils ont fait des toitures en jonc. Le delta a aussi une valeur économique et il est également une importante destination touristique : les gens viennent le voir, pêcher, goûter la soupe authentique de poissons que l’on y prépare. Dès l’année dernière, quand nous avons entamé le dialogue avec Google, nous nous sommes rendu compte que cette technologie extraordinaire permettait à toute personne de n’importe quel coin de la planète qui dispose d’une connexion Internet de « visiter » le delta. Le delta trouvera ainsi beaucoup plus facilement son chemin vers les cœurs des gens. Et de là, jusqu’à le priser et le protéger, il n’y a qu’un pas. »

    Cristian Mititelu Răileanu qui a charrié le trekker à travers le delta – et à qui nous devons donc ces vues – nous raconte son expérience: « Si, en additionnant les longueurs de tous les canaux et de tout ce qui est en bleu sur Street View, on a l’impression qu’elles ne totalisent pas 1.500 kilomètres, je vous dirai que j’ai parcouru même davantage, car certains trajets, je les ai refaits deux ou trois fois, pour couvrir certaines zones. Le sac à dos trekker est un équipement mobile, une caméra portable, prévue d’un support adapté au véhicule censé le transporter. Nous avons dû utiliser un canot. J’ai dû bricoler un support en bois et bien fixer le trekker, car le mouvement de déplacement du canot est différent de celui d’une voiture qui roule. Pourtant, finalement tout a bien marché, les images ont été excellentes et les couleurs magnifiques. Je peux dire que tout est comme je l’avis souhaité. Les plus beaux moments, c’étaient ceux où j’entrais sur un canal et, en prenant un tournant, je voyais un très grand nombre de pélicans ou de cormorans ; et je pensais que ces images allaient se trouver sur Google. Certaines images, le delta ne les offre pas tout le temps. On peut longer un canal et n’apercevoir aucun pélican, mais on peut aussi avoir de très grandes surprises, découvrir des centaines de pélicans sur un lac ou sur un canal. Alors je me demandais comment ça se verrait sur Street View. »

    Pour nous rendre compte de l’utilité de ce projet, imaginons ce scénario proposé par Elisabeta Moraru, de Google Roumanie : « 8 h 15, un matin d’octobre, dans une école de Vişeul de Sus, dans l’extrême nord de la Roumanie. Les enfants sont assis à leurs places respectives. Le professeur entre et dit : sortez vos portables, aujourd’hui ce sera une leçon sur le Delta du Danube. » Chouette, non ? ( Trad. : Dominique)

  • Gura Portitei

    Gura Portitei

    Situé à seulement 50 km au sud de la ville de Tulcea, le village de vacances de Gura Portitei conserve son charme traditionnel, tout en mettant à profit le morceau de terre, ou mieux dire de sable, qui sépare le lac de Golovita et la Mer Noire.





    Village de pêcheurs à lorigine, Gura Portitei est devenu entre temps une destination de vacances pour ceux qui aiment le littoral sauvage, qui souhaitent entendre seulement la brise et les vagues et napprécient évidemment pas le vacarme des stations littorales branchées.





    Laccès vers Gura Portitei est un peu spécial, selon Codrut Cursaru, manager dune agence de voyage de la zone : « Vous pouvez venir en voiture jusquà Jurilovca, là où nous avons aménagé un parking et de là, vous serez transportés en petit bateau ou en chaloupe à moteur. Oubliez donc lagglomération du sud de la côte et venez découvrir une véritable oasis de tranquillité ! »





    Vu que Gura Portitei est situé à lintérieur du delta du Danube, chaque touriste qui y arrive doit se procurer un permis daccès, délivré par lAdministration de la réserve de la biosphère du delta. Un distributeur automatique de permis daccès se trouve justement sur le quai dembarquement du port de Jurilovca. Le voyage en bateau dure environ une heure et 20 minutes alors que le transfert en chaloupe rapide se fait en une demi-heure tout au plus. Ce qui plus est, le voyage de Jurilovca à Gura Portitei est superbe puisque les passagers peuvent admirer le lac de Golovita.



    Quels sont les principales caractéristiques de la zone ? Réponse avec Codrut Cursaru : « Dabord le silence des lieux, mais aussi et surtout les plats traditionnels à base de poisson. Il sagit tant de poissons de la Mer Noire que des poissons deau douce, du lac de Razelm, plus précisément. Hormis la pêche, nous organisons aussi des excursions dans le sud du delta pour admirer les paysages superbes des parages. »



    Les excursions à bord de petits bateaux vers la zone Dranov-Dunavat durent quelques 4 heures et prévoient la traversée du Lac Razelm alors quune incursion dans la colonie de pélicans du lac Sinoe sétend sur deux heures.



    Codrut Cursaru évoque aussi quelques tentations gastronomiques de la région : « Je commencerai par le hareng du Danube, la scrumbie en roumain, qui est en pleine saison en début dété et puis par le mulet doré de la Mer Noire. »





    Côté recettes, mentionnons le plat appelé « saramura » et la soupe dite « storceag ». Dans le cas de la saramura, le poisson est cuit sur un lit de sel et puis recouvert de rondelles de légumes et dune sauce à lail. Enfin le «storceag» est une soupe aigre desturgeon ou de tout autre poisson à la chair blanche.



    Côté hébergement, il y a des cabanes rustiques sur la plage, mais aussi des villas à trois étoiles, dotées de clim, télé LCD, télévision par câble et wi-fi.





    A Gura Portitei il ny a pas beaucoup de restaurants, il ny a pas de boites de nuit, ni de boutiques à vêtements et ni de supermarchés. Il ny a que la mer, la brise, le sable, bref un coin de nature sauvage, peu aménagé, où lintervention humaine et notamment le tourisme nont presque pas modifié le paysage naturel. Et cela est une rareté de nos jours en Europe. (Trad. Alex Diaconescu)

  • La Dobroudja, une destination inédite

    La Dobroudja, une destination inédite

    Mais avant de faire l’expérience unique d’une promenade en canoë à travers les canaux et les roselières, je vous propose de grimper en haut des Monts Macinului, les plus anciens de Roumanie et du coup, les plus bas. Avec une altitude de seulement 467 mètres, ces montagnes âgées de 250 à 300 millions d’années représentent un milieu favorable pour une multitude d’espèces végétales menacées d’extinction. Classés en réserve naturelle, les Monts Macinului abritent plus de la moitié de toutes les espèces de plantes recensées en Roumanie.

    Stanica Enache est à la tête d’une organisation qui se propose de trouver des solutions novatrices appliquées au tourisme dans la région de Dobroudja. A la différence des années précédentes, 2018 a apporté un changement de stratégie: « Cette année, on a changé de paradigme pour nous concentrer davantage sur les expériences inédites que la Dobroudja propose. On veut mettre en lumière le caractère authentique, traditionnel et pluriethnique de cette contrée où vivent, en parfaite harmonie, 18 nationalités. Parallèlement, on fera aussi la promotion des cépages autochtones, du delta du Danube et de la richesse historique et culturelle de la Dobroudja continentale. »

    Pour une visite complète sur place, on vous conseille de vous rendre aussi dans la Réserve géologique des Gorges de Dobroudja, une région impressionnante par la taille des blocs en pierre qui bordent la route. Ces rochers sont en fait des restes des anciens récifs coralliens datant de l’époque où toute la contrée était sous les eaux de la Mer Téthys. Le relief calcaire a contribué à plusieurs phénomènes karstiques dont différentes grottes de dimensions allant de quelques mètres à des centaines de mètres et qui conservent, de nos jours encore, des traces de vie datant de la nuit des temps. La visite d’une telle grotte se fait sur réservation auprès d’une agence de tourisme locale et le prix se monte à une trentaine d’euros.Stanica Enache nous conseille de continuer notre visite dans la région par une escapade dans le delta du Danube : « Une visite en Dobroudja est un incontournable de toutes vacances en Roumanie. Surtout qu’une fois sur place, vous aurez droit au delta du Danube, aux plages de la mer Noire et à un tas d’expériences que notre organisation pourrait vous offrir. Grâce à nous, vous allez découvrir le fameux delta, les cépages autochtones, la mosaïque ethnique, les repères historiques, bref autant d’aspects qui font de cette région un endroit unique en Roumanie. »

    Si vous voulez un loisir pour tout âge et en toute saison, une idée serait d’opter pour un séjour équitation. Le programme ne s’adresse qu’aux débutants, du coup, ne vous inquiétez pas, vous serez bien pris en charge. Une heure de cheval vous fera débourser 21 euros et vous aurez l’occasion de vous promener autour du centre d’équitation. Si faire du cheval ne vous dit pas trop, vous pourriez choisir un programme de dégustation de produits du terroir parmi lesquels la fameuse zacusca. Le programme s’étalera sur 8 heures, coûtera 38 euros et vous aurez trois séances de dégustation dont une de vins locaux. La journée s’achèvera par un spectacle de danses et de chansons spécifiques aux minorités ethniques de la contrée. C’est un programme offert par une agence de tourisme partenaire, nous informe Stanica Enache: « C’est une agence de niche, spécialisée dans l’organisation de tels programmes. Ce sont, pour la plupart, des séjours complets qui s’adressent notamment aux groupes pour leur proposer des visites culturelles, gastronomiques, historiques ou encore des expériences inédites au sein de la nature. Pourtant, cette agence peut servir aussi aux couples ou aux touristes solitaires qui, par un jour de pluie, voudraient découvrir la cuisine du terroir, se balader un peu dans la région péninsulaire, visiter un musée avant d’assister à un spectacle folklorique. Bien sûr, pour les touristes en quête d’adrénaline, notre partenaire a prévu des classes de plongée sous-marine, de cyclotourisme, d’équitation ou encore des vols en montgolfière. »

    Pour une expérience mémorable, une idée serait de vous payer une journée baptême de l’air en hélicoptère, l’occasion d’admirer les paysages magnifiques des alentours du lac de Sinoe. Pour 200 euros, vous bénéficierez d’une heure de vol, une autre de stationnement et d’un repas pour deux compris.

    Est-ce que les touristes aiment bien la contrée de Dobroudja telle que l’organisation dirigée par Stanica Enache la leur fait découvrir? : « Certains commentaires de nos touristes, on les a même rendus publics. Un détail que j’aimerais bien préciser porte sur la présence dans presque chaque groupe de vacanciers d’un Roumain de la diaspora. L’occasion pour moi de lancer un appel aux médias s’adressant aux ressortissants roumains pour leur demander de continuer à nous promouvoir. Les touristes qui se rendent en Dobroudja ne le font pas pour les clubs ou les casinos. Mais pour le côté traditionnel, culturel et historique de cette contrée. Bien sûr, les jeunes s’intéressent aussi aux boîtes de nuit et aux sports d’aventure. Mais bon, les notes que nos clients nous ont données sont parmi les meilleures. On travaille en collaboration avec tous ceux qui se proposent de faire la promotion de la région. Je profite de l’occasion pour appeler les touristes à nous contacter, car ils seront surpris par l’amélioration nette des services et des expériences dans la région. » Madame, Monsieur, ceci dit, on vous conseille d’ajouter la région de Dobroudja sur la liste des meilleures destinations de vacances une fois en Roumanie. Vous n’allez pas le regretter!

  • Le delta du Danube

    Le delta du Danube


    Le delta du Danube, notre destination daujourdhui, figure au Patrimoine mondial de lUNESCO depuis 1991 et il est considéré Réserve de la biosphère au plan national. Dhabitude, cest Tulcea qui est le point de départ pour explorer le delta ; il est possible de rejoindre la ville par la route, par chemin de fer ou par avion. De là, le voyage se poursuit sur leau. En été, plusieurs courses de passagers sont prévues entre Tulcea et les localités du delta. Vous pouvez passer vos vacances dans une pension, dans un ensemble hôtelier ou même sur leau, à bord dun hôtel flottant. Les itinéraires sont bien déterminés pour les hôtels flottants, de manière à permettre au touriste dexplorer une superficie aussi vaste que possible. Ces navires respectent toutes les normes en vigueur, et lavantage par rapport à une pension tout court, cest quils parcourent un trajet. En général, les administrateurs des hôtels flottants discutent avec les groupes de touristes pour connaître leurs intérêts. Cătălin Ţibuleac, président de lAssociation de gestion du delta du Danube en tant que destination touristique : « Ces hôtels flottants ont toujours été lattraction. Pratiquement, lhôtel entre dans le delta et y reste quelques jours. Pourtant, il ne faut pas croire que seuls les hôtels flottants soient intéressants. Il existe de complexes touristiques, des pensions dagritourisme qui proposent de très bonnes conditions dhébergement. Les retours dinformation sont généralement positifs. Dhabitude, le touriste recherche une prédictibilité du séjour. Bien sûr, des choses restent encore à faire, mais il est important que le développement touristique saccompagne dune protection du delta. Nous vous invitons tous à découvrir le delta du Danube et le nord de la Dobroudja. »



    Beaucoup des paquets touristiques recommandent de visiter Mila 23, localité natale dIvan Patzaichin, champion olympique de canoë-kayak de la Roumanie, et Sulina, une ville aux jolis musées et églises et avec un cimetière multiconfessionnel qui rappelle la période de prospérité de la ville la plus à lEst de lUnion européenne. Une autre attraction touristique, cest la Forêt de Letea, la réserve naturelle la plus ancienne de Roumanie, que les scientifiques ont observée depuis 1930. Ciprian Enea, consultant en tourisme, met également laccent sur le patrimoine humain, sur les us et coutumes.« Le delta du Danube est, selon nous, la plus belle destination de ce genre dEurope. Nous avons des paquets conçus de manière à satisfaire tous les publics, à commencer par ceux qui observent les oiseaux jusquaux familles avec enfants ou aux séniors qui viennent se détendre et profiter de latmosphère spécifique du delta. Nous mettons beaucoup laccent sur la nature et les traditions. En fin de compte, il sagit de la biodiversité dans la Réserve du delta du Danube, où le cadre naturel se combine avec les traditions lipovènes, ukrainiennes, turques, roumaines et non seulement de cette région unique en Europe. »



    Le prix dun paquet tout compris, de quatre jours, soit trois nuitées, au mois daoût, dans une pension trois marguerites du delta du Danube est de 800 lei, soit environ 170 euros. Il comprend aussi deux excursions en barque dans le delta – de trois heures chacune – et la taxe daccès des touristes dans la Réserve de la biosphère. Vous aurez accès à la piscine, à Internet sans fil, au parking et vous pourrez pêcher dans la cour de la pension même ! Bien entendu, les offres dhébergement sont très diverses. Cest pourquoi nous vous invitons à contacter votre voyagiste dès maintenant ! (Trad. Ligia Mihaiescu)




  • Les mini-vacances du 1er Mai

    Les mini-vacances du 1er Mai


    Alors que dans de nombreux pays à travers le monde, la Journée internationale du travail est marquée par des marches et des mouvements de protestation, pendant lesquels les gens demandent plus de droits, de meilleures conditions de travail ou des avantages salariaux, en Roumanie, cette journée est célébrée par des randonnées, des excursions, des fêtes en plein air et des barbecues. Bref, oubliant presque les corvées de la vie quotidienne, les Roumains transforment le pays en un véritable pôle européen de la distraction. Cest ce qui explique pourquoi, dès laprès-midi du vendredi dernier, plusieurs milliers de touristes ont pris dassaut les stations alpines et littorales ou encore le Delta du Danube. Mamaia et Vama Veche, deux stations célèbres sur la côte roumaine de la mer Noire, accueillent des dizaines de vacanciers. Les boîtes de nuit, où opulence et luxe sont chez eux, représentent le principal point dattraction. Cependant, certains préfèrent faire la fête sur la plage, même si la météo nest pas aussi douce quils lauraient souhaité. En dépit des seulement 17 degrés de température de la mer, nombreux sont les touristes qui tentent une baignade. Cela fait longtemps que la renommée des fêtes organisées sur la côte roumaine de la mer Noire a dépassé les frontières nationales. Ceci étant, il y a toutes les chances que la station de Mamaia fasse concurrence à celle espagnole dIbiza.



    Les milliers de touristes qui ont opté pour un séjour dans le Delta du Danube, site inscrit au patrimoine universel de lUNESCO, profitent de lexcellente météo pour passer des moments inoubliables au milieu dune nature qui na pas son pareille. Dans les Carpates Méridionales, sur la Vallée de la Prahova, cest la station de Sinaia qui accueille le plus grand nombre de visiteurs. Les itinéraires de tourisme à vélo y sont la principale attraction. Bran-Moeciu, cette autre région de montagne, extrêmement pittoresque, regorge elle aussi de touristes. Bien des gîtes ruraux offrent la possibilité de louer des vélo ou de pratiquer léquitation. A Poiana Braşov, toujours dans les Carpates Méridionales, les hôteliers ont préparé des paquets touristiques spéciaux, avec accès gratuit aux centres de bien-être, spectacles divers et feu de camp. Enfin, nombre de Roumains ont choisi de passer les mini-vacances du 1er Mai au Maramureş, contrée du nord du pays, fameuse entre autres pour les promenades, au long de la Vallée du Vaser, par le train à voie étroite appelé Mocăniţa et tiré par une locomotive à vapeur.



    Quils soient partis ou non pendant ces mini-vacances, la plupart des Roumains ne renoncent pas au barbecue. Cest déjà devenu une tradition. Rien de plus naturel donc de voir, dans les aires expressément aménagées ou bien à la lisière des forêts, des gens en train de griller les « mititei ». Les statistiques témoignent largement du fait que les Roumains apprécient beaucoup ces petites saucisses sans peau. Rien quen ces mini-vacances, on sattend à ce quils consomment pas moins de 30 millions de mititei, soit un chiffre supérieur de 15% à celui enregistré lannée dernière. Enfin, comme toute chose a une fin, le 1er mai dans la soirée, les Roumains regagneront leurs foyers, car le travail reprendra le lendemain!







  • Scordolea

    Scordolea

    Aujourd’hui nous voyageons dans le delta du Danube pour découvrir une spécialité balkanique qui a connu à travers le temps de nombreuses déclinaisons en fonction des régions géographiques et des périodes historiques. La « scordolea » est un plat origine grecque, d’ailleurs le mot grec skordo se traduit par ail. Pour le préparer il vous faut un kilo de pommes de terre et plusieurs filets de poisson fumé, entre 500 et 750 grammes. Il vous faut aussi une cuillerée d’huile ou une tasse de lait, du beurre, des noix, quelques gousses d’ail, du poivre et quelques feuilles de céleri ou de persil.

    Commencez par préparer une purée de pommes de terre.Les habitants du delta mettent des filets de poisson à bouillir un peu aux côtés des pommes de terre. Si le poisson est peu fumé, vous pouvez également le faire bouillir, le retirer de la casserole et utiliser le même bouillon pour faire cuire les pommes de terre. Vu que d’habitude le poisson fumé est également salé, faites attention à la quantité de sel que vous mettez dans la purée. Pour celle-ci vous pouvez mettre soit du lait et du beurre soit de l’huile et une partie de l’eau dans laquelle vous avez fait bouillir les pommes de terre et le poisson.

    Ajoutez dans la purée les noix écrasées, les gousses d’ail, du poivre et les feuilles de céleri hachées et mélangez jusqu’à ce que la purée soit bien crémeuse. Huilez une cocotte qui va au four, posez une couche de purée de pommes de terre, puis une autre couche de chair de poisson ou bien des filets de poisson, et recouvrez par une autre couche de purée. Ensuite j’ai recouvert le plat de fromage du genre « cachcaval », une sorte de gruyère avant de l’enfourner pendant quelques minutes. Vous pouvez servir ce plat accompagné de cornichons en saumure avec un petit vin blanc demi-sec.

  • Le delta du Danube, un paradis presque perdu?

    Le delta du Danube, un paradis presque perdu?

    Le Delta du Danube : un paradis naturel des oiseaux, des poissons et des fleurs. Un paradis menacé par le développement excessif du tourisme. Et pas seulement. A l’époque communiste, les tentatives de transformer le terrain du delta en terrain agricole ont eu des conséquences tragiques sur cette zone unique au monde. Actuellement, plusieurs ONG luttent pour la sauver. Parmi les initiatives démarrées en ce sens figure aussi le projet « Le Delta du Danube, le paradis presque perdu ». Il s’agit d’une campagne d’information, doublée d’un projet cinématographique : un long-métrage homonyme et 65 mini-documentaires sur 65 espèces et habitats se trouvant au delta du Danube. Le long métrage a récemment été projeté à Bucarest dans une tentative sensibiliser le large public au sujet du passé et de l’avenir de cette zone humide. Notre stagiaire Kristina Sékacova est allée à la projection du documentaire et s’est entretenue avec plusieurs spectateurs. Voici son reportage.

  • L’automne au delta du Danube

    L’automne au delta du Danube

    Paradis des eaux et des oiseaux, le Delta du Danube se tisse entre les 3 bras par lesquels le fleuve se jette dans la mer Noire, après avoir parcouru 2.860 km depuis sa source en Forêt-Noire. Pendant des siècles, les alluvions charriées par le fleuve ont augmenté la superficie du Delta. Au fil du temps, il s’est constitué tout un réseau de canaux, de lacs, d’îles couvertes de jonc, de forêts, de pâturages et de dunes, qui couvrent à présent plus de 5 mille m2. Le Danube accueille plus de 300 espèces d’oiseaux et de nombreuses espèces de poissons – esturgeons, carpes et perches – 1.150 espèces de plantes – depuis les lianes, qui s’enroulent autour des troncs des arbres dans les forêts de chêne, jusqu’aux nénuphars. Rien, donc, d’étonnant si l’UNESCO a classé le Delta du Danube parmi les Réserves de la Biosphère.

    Le point de départ habituel pour une aventure dans le Delta du Danube est la ville de Tulcea, mentionnée pour la première fois dans les documents historiques au IIIe siècle av. J.-Chr. C’est là que le Danube se divise en 3 bras. Tulcea se trouve à 71 km de Sulina, situé à l’autre extrémité du bras homonyme. Entre les deux, on peut faire des croisières à bord de petits bateaux, depuis lesquels on peut admirer la flore, la faune et les villages du Delta.

    Le Delta du Danube est un site qui impressionne toujours – nous dit Ioana Voinea, manager d’un ensemble hôtelier : « A notre avis, les touristes gardent toujours de très bons souvenirs et ils sont surpris par la beauté du Delta et par le fait qu’il est si peu médiatisé. Nous avons accueilli des touristes de France, d’Allemagne, d’Autriche, des Pays-Bas, du Royaume-Uni, des Etats-Unis. La plupart d’entre eux sont des passionnés d’observation des oiseaux. »

    Heureusement, dans le Delta du Danube la saison touristique est très longue, elle dure depuis avril jusqu’à novembre. Le climat y est agréable, la végétation luxuriante au printemps et en été. On peut voir les oiseaux de très près. Aux passionnés de pêche, nous conseillons de choisir l’automne.

    Ioana Voinea : « J’inviterais tout le monde à visiter le Delta, pour découvrir une oasis de calme comme on n’en trouve pas beaucoup et pour goûter un bortsch de poisson préparé au chaudron et servi en plein air suivi d’un morceau de poisson grillé sur place. Après une promenade de quelques heures seulement, ils partiront contents et émerveillés. La plupart des gens viennent chez nous en touristes et partent en amis. C’est un endroit vraiment unique en Europe. »

    Dragoş Cătălinoiu Gociman, vice-président de l’Association patronale du tourisme du Delta a ses propres arguments en faveur de cette destination unique au monde : « Les touristes qui choisissent le Delta doivent savoir que ce n’est pas uniquement un endroit pour les pêcheurs, les chasseurs et pour les passionnés d’oiseaux. Le Delta du Danube est surtout un endroit où l’on se sent libre au sein de la nature. Le Delta change tout le temps, il n’est pas le même d’une saison à l’autre et d’une zone à l’autre. Il m’est difficile d’énumérer mes endroits préférés, tellement ils sont nombreux. Je mentionnerais quand même la zone d’Erenciuc, où l’on peut voir les poissons volants, l’embouchure du Danube à Sulina, d’où l’on peut contempler le coucher du soleil sur le Delta, la forêt de Letea et la zone Mila 23. Il y a beaucoup d’endroits, tous si beaux et si différents les uns des autres. »

    Si vous vous arrêtez dans un village au bord de l’eau, vous découvrirez des pêcheurs préparant sur le feu, en plein air, leur propre version du bortsch russe. Les gourmets peuvent s’arrêter dans un restaurant de Tulcea ou de Sulina, pour goûter un morceau de hareng du Danube ou d’esturgeon grillé, ou encore des croquettes de morue, accompagnées des vins très savoureux de la région. Dans ce pays sauvage des eaux vous ferez des découvertes inouïes. Une excursion dans le delta restera gravée dans votre mémoire – estime, de son côté, Ivan Patzaichin, 4 fois champion de canoë-kayak, né dans les parages et très connu, aussi, depuis une dizaine d’années, pour ses projets touristiques dans la région.

    Ivan Patzaichin : « J’ai toujours affirmé que le Delta du Danube devait devenir le roi du tourisme écologique en Europe – et non seulement. Notre Association propose justement un tourisme qui permette aux gens des parages de promouvoir les traditions et la cuisine locale, la beauté de la nature, car le Delta est une vaste région dont chaque coin à ses propres richesses. Ils sont si peu nombreux, ceux qui le savent. Nous essayons, nous, justement d’attirer des touristes qui comprennent que les « séjours d’un jour » ne sont pas appropriés pour le Delta. »

    A part ses paysages mirifiques et une incursion dans le monde archaïque des villages, le Delta du Danube offre aux visiteurs de nombreux loisirs. Des paquets touristiques flexibles répondent aux exigences de chaque touriste. Côté hébergement, vous pouvez choisir entre une pension et un hôtel flottant. A vous d’imaginer votre propre découverte du Delta. (Trad. : Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine – 20.09.2017

    A la Une de la presse roumaine – 20.09.2017

    La presse roumaine se penche sur les efforts de la Roumanie de devenir membre non-permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU, une initiative qui a lieu au moment où les de plus en plus de voix s’expriment dans le sens d’une réforme de cette assemblée onusienne. Entre temps, la Roumanie serait un pays de rêve, selon la Commission nationale de la prospective qui s’attend à une progression spectaculaire tant du nombre de salariés que du salaire moyen. Enfin, dans le delta du Danube, le développement du tourisme et l’absence de personnel à même d’appliquer la législation modifient le comportement des oiseaux, obligés à chercher des endroits plus calmes.