Tag: economie

  • Comerț în creștere, dobânzi în scădere

    Comerț în creștere, dobânzi în scădere

    În România, afacerile din domeniul comerţului au înregistrat o creştere de 9 procente în primele două luni din acest an faţă de aceeaşi perioadă din 2022, arată cele mai noi date ale Institutului Național de Statistică. Potrivit acestora, în februarie faţă de ianuarie comerţul cu produse agricole a avut un plus de aproape 27%, în timp ce cel cu alimente a crescut cu doar 4,6%. Aceşti indicatori sunt importanţi, este de părere analistul economic Constantin Rudniţchi, pentru că arată dinamica economiei şi a consumului.



    Constantin Rudniţchi: “Putem remarca faptul că, în pofida acestor discuţii şi nemulţumiri legate de cerealele ucrainene, anul acesta, cel puţin zona de comerţ cu produse agricole, este pe primul loc în materie de creştere, ceea ce arată că există o zonă destul de dinamică în acest domeniu. Vedem şi cifrele mai mici ale produselor alimentare. Este cu siguranţă reflexul unei inflaţii care a cuprins aceste produse alimentare şi sigur că această cifră de creştere mai mică ne arată că şi consumul încetineşte. Ne puteam aştepta la această situaţie, pentru că inflaţia aproape că îi obligă pe consumatori să îşi mai reducă consumul sau să cumpere produse mai ieftine.”



    În plus, spune analistul Constantin Rudniţchi, în următoarea perioadă ar putea avea loc o încetinire a activităţilor din domeniul comerţului, în condiţiile în care inflaţia rămâne ridicată, iar prognozele de creştere economică sunt în scădere faţă de cele de anul trecut. Potrivit INS, rata anuală a inflaţiei a scăzut la puțin peste 14,5% în martie, de la 15,5% în februarie, în condiţiile în care mărfurile alimentare s-au scumpit cu peste 21 de procente, iar cele nealimentare și serviciile cu 11 procente.



    Totuși, Banca Naţională a României se aşteaptă ca rata anuală a inflaţiei să scadă mai repede decât s-a anticipat anterior, în special începând din trimestrul al treilea al acestui an, pe fondul prelungirii schemelor de plafonare şi compensare a preţurilor la energie.



    Pe de altă parte, Banca Centrală anunță că indicii ROBOR își continuă tendința de scădere, iar ratele ar urma să scadă ușor de la jumătatea anului. ROBOR la trei luni, în funcție de care se calculează coșul creditelor de consum în lei cu dobândă variabilă, a scăzut la cea mai mică valoare din iulie anul trecut. La începutul lui 2023, indicele era de peste 7,5 procente. Potrivit datelor Băncii Naționale, și ROBOR la șase luni, utilizat pentru calculul dobânzilor la creditele ipotecare în lei cu dobândă variabilă, a scăzut sub șapte procente pe an.






  • L’Union européenne et les produits agricoles ukrainiens

    L’Union européenne et les produits agricoles ukrainiens

    La Roumanie a décidé de continuer à autoriser le transit des céréales provenant d’Ukraine, mais Bucarest a introduit des mesures de contrôle supplémentaires pour protéger les agriculteurs locaux. Il s’agit de la mise en place de contrôles douaniers pour tous les produits agro-alimentaires qui proviennent d’Ukraine, ainsi que du scellement et d’une surveillance stricte des camions céréaliers lors de leur transit sur le territoire roumain. Les mesures ont été annoncées après les pourparlers de mercredi entre les ministres de l’agriculture des deux pays.

    Essayons d’expliquer cette situation. Pour aider l’Ukraine confrontée à une invasion déclenchée par la Russie en février dernier, l’Union européenne a suspendu les droits de douane et autres mesures de protection commerciale appliqués aux importations de céréales et autres produits alimentaires ukrainiens. La décision a cependant provoqué des distorsions sur les marchés des États d’Europe centrale et orientale, et cinq pays – la Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Slovaquie – ont notifié la Commission européenne, sur fond de mécontentement des agriculteurs, qui ont organisé des manifestations.

    Dans une lettre commune, les cinq pays ont proposé une série de mesures visant à réduire significativement les déséquilibres créés sur le marché par les importations massives de céréales ukrainiennes. Ils ont également demandé un soutien financier européen pour le développement des infrastructures de transport dans leurs États, mais aussi pour les opérateurs du marché qui ont besoin de véhicules supplémentaires. Selon le document, grâce à un réseau de transport bien développé, les produits ukrainiens peuvent être envoyés plus rapidement vers les pays importateurs d’autres régions du monde. Qui plus est, Bruxelles, en collaboration avec le programme alimentaire mondial, doit créer une solution par le biais de laquelle les céréales ukrainiennes devraient être achetées pour ne pas rester dans l’Union européenne, ont déclaré les premiers ministres des cinq pays dans la lettre adressée à la chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

    Plus tard, la Pologne et la Hongrie ont été les premières à prendre des mesures unilatérales, interdisant les importations de céréales ukrainiennes et d’autres produits alimentaires, pour protéger leurs secteurs agricoles respectifs. Des décisions similaires ont suivi en Slovaquie et en Bulgarie, alors qu’une véritable avalanche de l’offre a fait baisser les prix dans toute la région.

    Qui plus est, la récolte des céréales a commencé deux mois plus tard et les producteurs se sont confrontés à un manque de capacité de stockage, compte tenu des quantités supplémentaires de céréales en provenance d’Ukraine. A Bruxelles, la Commission européenne a demandé aux quatre Etats de renoncer à toutes les mesures restrictives adoptées individuellement, mesures considérées par Bruxelles comme illégales et contraires au traité d’adhésion, mais aussi à l’accord d’association conclu entre l’UE et l’Ukraine.

    En même temps, la présidente Ursula von der Leyen a envoyé, mercredi, une lettre aux premiers ministres de Roumanie, de Pologne, de Slovaquie, de Bulgarie et de Hongrie dans laquelle elle promettait une nouvelle aide financière de 100 millions d’euros. Elle serait accordée aux agriculteurs des pays touchés par les facilités fiscales et de transit accordées aux céréales en provenance d’Ukraine. Cette nouvelle aide financière s’ajoute à une autre aide similaire, d’un montant de 56,3 millions d’euros, déjà en vigueur. (trad. Andra Juganaru)

  • Le déficit commercial à la baisse

    Le déficit commercial à la baisse

    Selon l’Institut national de la statistique, au cours des deux premiers mois de cette année, le déficit commercial de la Roumanie a diminué de 5 % et la tendance devrait se maintenir aussi à l’avenir. Les causes de cette évolution sont la montée des exportations et surtout la baisse du prix de l’énergie importée, selon les analystes économiques. La diminution du déficit commercial intervient après une hausse importante l’année dernière, de 44 % par rapport à 2021. Au cours des deux premiers mois de cette année, la valeur des exportations de la Roumanie a dépassé les 15 milliards d’euros, soit 9 % de plus que pendant la même période de l’année 2022. En revanche, les importations ont totalisé plus de 19,4 milliards d’euros, ce qui représente une augmentation de seulement 5,4 %. Il en résulte un déficit commercial de près de 4,4 milliards d’euros, en baisse de 232 millions d’euros par rapport à la période janvier-février de l’année dernière.

    L’analyste financier Adrian Codirlaşu explique que la réduction du déficit est principalement due à l’évolution du secteur de l’énergie. Adrian Codirlaşu : « Les prix de l’énergie ont baissé. La Roumanie importe de l’énergie et cette année, nous continuerons à payer moins cher que l’année dernière pour cette énergie importée, et les résultats seront visibles dans la valeur des importations. Probablement les exportations continueront de croître produisant un déficit commercial plus bas et, implicitement, un déficit du compte courant légèrement inférieur à celui de l’année dernière. Si l’année dernière il était de plus de 9 %, cette année nous pourrions atteindre un déficit d’environ 8 % ou même légèrement en dessous des 8 %. Cela est aussi une conséquence de la légère majoration du PIB. » a déclaré Adrian Codirlasu.

    Selon les spécialistes, afin de réduire davantage le déficit du compte courant, il est nécessaire de réduire le déficit budgétaire. Qui plus est, il faut aussi encourager la production dans les secteurs à tradition en Roumanie, mais qui produisent désormais un déficit commercial, soit l’alimentaire, l’industrie ou la chimie. D’autre part, le Premier ministre Nicolae Ciucă a récemment déclaré que le gouvernement devait commencer à faire des économies à cause du déficit budgétaire important. Il a donc demandé aux ministres de trouver des solutions pour réduire les dépenses, mais a réaffirmé qu’il n’était pas nécessaire de faire des licenciements de masse ou de baisser les salaires. Nicolae Ciucă : « Nous avons demandé que chaque ordonnateur de crédit prenne des mesures pour que les dépenses soient beaucoup plus réfléchies, plus responsables. Malheureusement, à la fin du premier trimestre, nous avons un déficit budgétaire de 1,4 % au niveau du Gouvernement et je l’ai précisé très clairement, y compris par écrit, lorsque je leur ai demandé de faire des propositions pour réduire ces dépenses, afin que les salaires et les investissements ne soient pas touchés. » Le Premier ministre a également déclaré qu’en 2022, l’économie et le budget de l’État avaient enregistré une évolution positive, reposant sur des augmentations nominales substantielles, avec des investissements étrangers et un taux d’absorption record des fonds européens.

    Et pourtant, cette année, la Roumanie et les autres pays du continent ont ressenti les conséquences désastreuses de la guerre en Ukraine, de l’inflation et des problèmes logistiques créés sur les chaînes d’approvisionnement. (trad. Andra Juganaru)

  • Le plan national de relance et de résilience, une chance extraordinaire pour la Roumanie

    Le plan national de relance et de résilience, une chance extraordinaire pour la Roumanie

    L’exécutif de Bucarest admet qu’il existe un trou dans le budget public de quelque 4 milliards d’euros et le gouvernement est à la recherche de solutions censées le combler. L’objectif est le maintien du déficit à 4,4% du PIB. Le premier ministre Nicolae Ciuca a assuré que les salaires et d’autres types de revenus ne seraient pas réduits. Parmi les solutions envisagées figurent l’inclusion des bonus dans le salaire et la réduction de certaines indemnités, parallèlement avec la réduction de l’évasion fiscale. De l’avis des experts qui ont suivi l’adoption du budget, certaines recettes budgétaires ont été surestimées alors que plusieurs dépenses ont été sous-estimées et cette superposition, une fois confirmée ne pourrait mener qu’à une progression du déficit.

    Eugen Rădulescu, en charge de la Direction de stabilité financière de la Banque centrale roumaine affirme que la principale cause du déficit extérieur est le déficit public. Dans le cadre d’une conférence, le spécialiste de la Banque Nationale de Roumanie a évoqué les risques engendrés par les déficits jumeaux. Celui du compte courant a dépassé les 9% du PIB, étant le plus élevé, y compris par rapport aux pays de la région alors que celui du budget, même si à la baisse, demeure aussi important.

    Ce fut le déficit budgétaire trop élevé qui avait poussé la Roumanie avant la pandémie jusqu’au bord de la procédure d’infraction, rappelle l’expert de la banque centrale. C’est justement pourquoi le plan national de relance et de résilience constitue un ballon d’oxygène, affirme Eugen Rădulescu : « On évoque des montants particulièrement élevés qui pourraient s’inscrire dans le circuit économique national, mais ce plan prévoit aussi des mesures censées rétablir les équilibres macroéconomiques qui ne sont pas des meilleurs actuellement. Mais il nous faut beaucoup de volonté politique puisque les mesures à adopter ne sont ni populaires, ni faciles à appliquer. » a déclaré l’expert de la Banque nationale de Roumanie.

    Et pourtant, la Roumanie bénéficie de deux évolutions meilleures qu’anticipées initialement : la croissance économique et une relative stabilité du taux de change, résultat de l’évolution naturelle du marché et non pas d’interventions de la Banque centrale, a ajouté le responsable de la Direction de stabilité financière de l’institution.

    Côté inflation, même si la réduction du taux annuel devrait s’accélérer dans les mois à venir pour se chiffrer probablement à moins de 10% durant le IIIe trimestre de l’année, le taux directeur ne devrait pas baisser à l’avenir, affirme Cristian Popa, membre du Conseil d’administration de la Banque nationale de Roumanie. Selon lui, plusieurs facteurs contribuent à la pression inflationniste. Parmi eux, la guerre, le protectionnisme, l’économie verte qui est plus chère. L’érosion du libéralisme est également génératrice d’inflation, affirme le responsable de la Banque centrale, étant donné que lorsque les autorités s’impliquent trop dans le fonctionnement des entreprises, dans l’économie privée, elles provoquent des couts de réglementation, des règles et de la bureaucratie qui peuvent pousser les prix à la hausse. (Ştefan Stoica)

  • PNRR, o șansă extraordinară

    PNRR, o șansă extraordinară

    Executivul de la
    Bucureşti recunoaşte existenţa unei găuri la buget de 20 de miliarde de lei,
    echivalentul a 4 miliarde de euro, şi caută soluţii să o acopere. Obiectivul
    este menţinerea deficitului la 4,4% din PIB. Premierul Nicolae Ciucă a dat asigurari
    că nu vor fi tăiate salariile sau alte tipuri de venituri. Printre soluţiile
    luate în calcul sunt includerea sporurilor în salariu şi reducerea anumitor
    indemnizaţii, în paralel cu măsuri pentru reducerea evaziunii fiscale. La
    adoptarea bugetului, au fost experţi care au avertizat că unele venituri au
    fost supraestimate, iar unele cheltuieli subestimate, iar această suprapunere,
    odată confirmată, nu putea conduce decât la creşterea deficitului. Eugen
    Rădulescu, directorul Direcţiei de Stabilitate Financiară din Banca Naţională,
    consideră că principala cauză a deficitului extern o reprezintă deficitul
    public. Prezent la o conferinţă, specialistul BNR a vorbit despre riscurile
    mari date de deficitele gemene. Cel de cont curent a trecut de 9% din PIB şi
    este cel mai înalt, inclusiv comparativ cu ţările din zonă, iar cel bugetar,
    deşi s-a mai redus, rămâne la o valoare ridicată. Deficitul bugetar prea mare împinsese
    România, înainte de pandemie, la un pas de infringement, aminteşte expertul
    BNR.

    Planul Naţional de Represare şi rezilienţă reprezintă, de aceea, o adevărată
    gură de oxigen, este de părere Eugen Rădulescu.: Vorbim despre nişte sume uluitor
    de mari, care ar putea să fie atrase în circuitul economic naţional, dar
    vorbim, în acelaşi timp, despre măsuri care sunt prevăzute în acest program,
    care ar avea în vedere restabilirea echilibrelor macroeconomice care nu stau
    deloc bine. Este nevoie de foarte multă voinţă politică, întrucât măsurile care
    trebuie adoptate nu sunt nici populare şi nici uşor de adoptat
    .

    România
    beneficiază, pe de altă parte, de două evoluţii mai bune decât se anticipa
    iniţial, creşterea economică şi relativa stabilitate a cursului de schimb,
    rezultată din mişcarea naturală a pieţei şi nu în urma unor intervenţii ale
    Băncii Centrale, a mai spus directorul Direcţiei Stabilitate Financiară din
    BNR. În ce priveşte inflaţia, deşi rata anuală îşi va accelera scăderea în
    următoarele luni şi va coborî, cel mai probabil, sub 10% în trimestrul al
    III-lea al anului, nu trebuie să ne aşteptăm prea curând la reduceri ale
    dobânzii-cheie, afirmă Cristian Popa, membru în Consiliul de Administraţie al
    BNR. Potrivit acestuia, sunt mulţi factori care pun presiune asupra inflaţiei.
    Între aceştia se numără războiul, protecţionismul, economia verde, care este
    mai scumpă. Eroziunea liberalismului este şi ea inflaţionistă, observă oficialul
    Băncii Centrale, pentru că, atunci când autorităţile se implică prea mult în
    companii, în economia privată, creează costuri de reglementare, reguli şi
    birocraţie, iar acestea pot împinge preţurile în sus.


  • Baisse de l’inflation en Roumanie

    Baisse de l’inflation en Roumanie

    Le taux annuel d’inflation continuera à baisser en Roumanie d’une manière accélérée dans les mois à venir, annonce la Banque centrale roumaine. L’institution affirme pourtant que toute une série d’incertitudes et de risques existent toujours dans le contexte de la guerre en Ukraine, mais aussi sur la toile de fond de la politique fiscale de Roumanie, qui doit mélanger le besoin de réduire le déficit budgétaire aux mesures d’appui de la population et de l’économie.

    La Banque centrale roumaine a décidé de maintenir son taux directeur à 7% par an, afin de limiter la progression des mensualités aux crédits. C’est de cet indicateur que dépend la quantité de monnaie en circulation, le taux de change, les taux d’intérêt sur le marché, tout comme d’autres leviers utilisés pour réaliser les objectifs de la politique économique. C’est la première réunion de la direction de la Banque centrale roumaine qui maintient inchangé le taux directeur depuis deux ans déjà, étant donné que celui-ci n’a fait que progresser sans interruption depuis novembre 2021.

    L’analyste financier Adrian Codîrlasu affirme que la décision était anticipée et qu’elle n’aurait aucun impact significatif sur les taux d’intérêt perçus actuellement par les banques. Adrian Codîrlaşu : « En fait, aucune décision de politique monétaire n’a été adoptée et les marchés s’en attendaient. Par conséquent, l’impact sur l’évolution des taux d’intérêt sur le marché monétaire est extrêmement réduit. Ils sont à la baisse mais l’indicateur ROBOR, soit le taux d’intérêt sur le marché interbancaire, ne devrait pas baisser en dessous la barre des 6%. Par conséquent, ce n’est que dans le cas des échéances longues que les mensualités pourraient baisser, une fois le processus désinflationniste confirmé. L’indicateur de référence pour les crédits à la consommation a atteint au cours de ce trimestre sa valeur maximale. A commencer par le prochain trimestre, il devra baisser légèrement, de 5,98 % peut être vers 5,93 – 5,94. Une baisse des taux d’intérêt serait possible l’année prochaine, lorsque la Banque centrale roumaine opérera probablement la première réduction du taux directeur. » a expliqué l’analyste Adrian Codîrlasu.

    Selon les évaluations actuelles, le taux annuel d’inflation devrait accélérer son évolution à la baisse au cours des prochains mois. Et pourtant, toute une série de risques et d’incertitudes persistent dans l’économie roumaine. Adrian Codîrlasu en explique deux : « Le principal risque est la guerre, qui peut engendrer d’autres surprises négatives dans cette région et même à travers l’UE. L’OPEP Plus, c’est-à-dire Organisation des pays exportateurs de pétrole plus la Russie a annoncé une baisse de la production de pétrole, afin de faire augmenter le prix sur les marchés internationaux. Cette annonce pourrait faire augmenter l’inflation si le prix demeure élevé ou bien si cette opération est mise en pratique et le prix du pétrole augmente réellement. Donc l’énergie demeure un facteur de vulnérabilité, tout comme les incertitudes liées à la guerre. » explique Adrian Codîrlasu.

    Et ce sont toujours des incertitudes et des risques qui résultent des turbulences enregistrées par les systèmes bancaires des Etats Unis et de la Suisse, qui pourraient avoir des conséquences négatives sur les économies des Etats développés et de la perception des risques en Europe centrale et de l’est, qui a comme conséquence la majoration des coûts du crédit.

  • La coopération roumano-polonaise élargie

    La coopération roumano-polonaise élargie


    La Roumanie et la Pologne
    ont décidé de l’élargissement de leur coopération bilatérale dans plusieurs
    domaines. Mardi, le premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki a visité
    Bucarest pour des discussions avec le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis,
    son homologue, Nicolae Ciuca et le ministre de la Défense, Angel Tîlvar. Nous
    nous proposons d’accompagner nos rapports étroits en matière de sécurité et de
    défense d’une coopération économique robuste et profitable qui reflète le
    potentiel économique de nos pays, a fait savoir le président roumain, Klaus
    Iohannis, à l’issue de son entrevue avec le chef du gouvernement de Varsovie.
    Et Iohannis d’ajouter que la Pologne reste un des partenaires commerciaux régionaux
    les plus importants de la Roumanie, avec un volume des échanges bilatéraux de
    presque 11 milliards d’euros en 2022.


    A son tour, le premier
    ministre roumain, Nicolae Ciuca, a précisé que la réunion commune de mardi des
    gouvernements roumain et polonais a offert l’occasion aux deux pays de
    confirmer leur plan d’action pour 2022-2026 décidé lors de leurs rencontres
    antérieures. La Roumanie et la Pologne ont fixé de nouveaux objectifs et
    directions dans différents domaines tels la Recherche, la Numérisation, les
    PMM, l’évolution démographique, la Jeunesse, le Sport, la Défense et les Transports.


    Une occasion pour Nicolae
    Ciuca de réitérer l’importance des domaines tels la Recherche, le Développement
    et la Numérisation, tout en insistant sur le potentiel des deux pays d’identifier
    les solutions censées encourager ces branches. Le chef du gouvernement roumain
    a également mis en avant la préoccupation des deux pays de trouver des
    solutions pour poursuivre la numérisation aussi bien au service des citoyens qu’au
    bénéfice des entreprises. Bucarest et Varsovie ont examiné les opportunités de
    développement de leurs infrastructures routière, ferroviaire et portuaire. Dans
    ce contexte, Nicolae Ciuca a souligné la rélévance de deux projets: celui de Via
    Carpathia, un grand axe routier censé traverser le continent du Nord au Sud, de
    la Baltique à la mer Égée et la mer Noire et Rail-2-Sea qui mettra en connexion
    les ports de Constanta, à la mer Noire et de Gdansk, à la mer Baltique. Ce
    sont des projets qui serviront non seulement aux intérêts de la Roumanie et de
    la Pologne, mais aussi à ceux d’autres pays, tels la Slovaquie, la Hongrie, la
    Bulgarie, et implicitement, l’Ukraine, en reliant le Nord au Sud de l’Europe a
    précisé M. Ciuca. Et lui de mettre en avant les discussions bénéfiques que les
    deux parties ont menées dans le domaine de la défense ayant débouché sur la
    mise en place d’une commission technique spécialisée, au terme des engagements
    assumés l’année dernière, à Varsovie.


    Pour sa part, le premier
    ministre polonais, Mateusz Morawiecki a apprécié l’excellente collaboration
    roumano-polonaise. La croissance enregistrée par nos économies a rendu nos voix
    plus audibles aussi bien en Europe que dans le monde.





  • 25.03.2023 (mise à jour)

    25.03.2023 (mise à jour)

    Visite
    – Le président du Conseil européen, Charles Michel, entame lundi une visite
    officielle à Bucarest pour des discussions avec le chef de l’Etat roumain,
    Klaus Iohannis. A l’issue de leur entrevue, les deux responsables politiques
    feront des déclarations de presse. La visite survient deux jours après la
    réunion de Bruxelles des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, consacrée
    notamment à la situation en Ukraine.














    Défense – Le ministre
    roumain de la Défense, Angel Tîlvar, et les ambassadeurs des pays nordiques
    accrédités à Bucarest ont examiné ensemble l’actuelle situation de sécurité
    provoquée par la guerre menée par la Fédération de Russie en Ukraine. Le
    ministre roumain a transmis aux représentants diplomatiques danois, estonien,
    finlandais, suédois et lituanien la volonté de Bucarest de rester profondément
    impliqué dans les efforts de développer les relations de coopération avec leurs
    pays. Les discussions ont mis en avant l’importance de poursuivre le soutien
    international accordé à l’Ukraine. Angel Tâlvar a réitéré l’importance
    d’accorder le soutien des alliés aux partenaires à l’Est des frontières de
    l’OTAN, comme la République de Moldova.


    Economie -
    L’agence de notation internationale Fitch Ratings vient de confirmer la note
    BBB assortie d’une perspective négative de la Roumanie pour ses émissions
    souveraines de long-terme en devises. La note F3 de la dette à
    court terme en devises a été également confirmée par l’agence mondiale de
    notation financière. Pour la première fois depuis avril 2020, celle-ci a révisé
    à la hausse la perspective de la note de la Roumanie de négative à stable. La
    décision de Fitch représente une preuve de confiance dans les perspectives de
    croissance de l’économie roumaine, fondée sur la poursuite des programmes
    gouvernementaux et sur l’encouragement des opportunités de développement du
    pays, a déclaré le premier ministre Nicolae Ciuca. L’agence de notation Fitch a
    mis en évidence aussi bien la résilience économique de la Roumanie dans le
    courant de 2022 que sa stabilité politique lui ayant permis de gérer la crise
    énergétique et celle provoquée par la guerre en Ukraine. Dans le contexte des fonds
    européens que Bruxelles versera à Bucarest dans le cadre de l’exercice
    financier pluriannuel 2021-2027 que via le Plan national de relance et de
    résilience, le pays pourrait connaître une croissance économique de 2,3% d’ici
    la fin de l’année et de 3% en 2024. Pour améliorer sa note, la Roumanie devrait
    stabiliser sa dette publique en pourcentage du PIB à moyen terme, parallèlement
    à la diminution de son déficit publique et des risques.










    Protestations -
    Des policiers et des militaires en réserve ont protesté samedi devant le siège
    du Ministère des Affaires Intérieures de Bucarest pour réclamer la mise en
    place sous sa forme initiale, de la loi des salaires et des pensions
    militaires. Les protestataires demandent un système prédictible des pensions de
    retraite, comme c’est le cas partout dans les pays membres de l’OTAN et de
    l’UE. Les syndicalistes exigent également des bonus salariaux, la majoration du
    ratio de nourriture et des suppléments financiers censés compenser le stress
    neuropsychique. Vendredi, le Syndicat des militaires en réserve et celui des
    Policiers ont organisé une marche de protestation pour dénoncer les problèmes
    auxquels se confronte le système de la défense et de la sécurité nationale.








    Police
    – La Police roumaine a fêté samedi les 201 années écoulées depuis sa première
    attestation documentaire. A cette occasion, différentes manifestations ont été
    organisées à travers la Roumanie. « Les policiers sont ceux qui nous
    protègent et qui jouent un rôle essentiel au sein du système de sécurité
    nationale » a précisé le premier ministre, Nicolae Ciuca dans un message
    transmis à cette occasion. Et lui de souligner la nécessité que la Police
    roumaine se réinvente pour répondre aux nouveaux défis en matière de
    criminalité.




















    Météo – Il fera
    doux partout en Roumanie dans les 24 prochaines heures. L’instabilité
    atmosphérique sera accentuée notamment dans la moitié orientale du territoire.
    Des précipitations mixtes pourraient tomber à plus de 1700 mètres d’altitude.
    Dimanche, les températures iront de 11 à 22 degrés.

  • 25.03.2023

    25.03.2023

    Economie – L’agence
    de notation internationale Fitch Ratings vient de confirmer la note BBB
    assortie d’une perspective négative de la Roumanie pour ses émissions
    souveraines de long-terme en devises. La note F3 de la dette à
    court terme en devises a été également confirmée par l’agence mondiale de
    notation financière. Pour la première fois depuis avril 2020, celle-ci a révisé
    à la hausse la perspective de la note de la Roumanie de négative à stable. La
    décision de Fitch représente une preuve de confiance dans les perspectives de
    croissance de l’économie roumaine, fondée sur la poursuite des programmes
    gouvernementaux et sur l’encouragement des opportunités de développement du
    pays, a déclaré le premier ministre Nicolae Ciuca. L’agence de notation Fitch a
    mis en évidence aussi bien la résilience économique de la Roumanie dans le
    courant de 2022 que sa stabilité politique lui ayant permis de gérer la crise
    énergétique et celle provoquée par la guerre en Ukraine. Dans le contexte des fonds
    européens que Bruxelles versera à Bucarest dans le cadre de l’exercice financier
    pluriannuel 2021-2027 que via le Plan national de relance et de résilience, le
    pays pourrait connaître une croissance économique de 2,3% d’ici la fin de
    l’année et de 3% en 2024. Pour améliorer sa note, la Roumanie devrait
    stabiliser sa dette publique en pourcentage du PIB à moyen terme, parallèlement
    à la diminution de son déficit publique et des risques.










    Protestations -
    Des policiers et des militaires en réserve ont protesté samedi devant le siège
    du Ministère des Affaires Intérieures de Bucarest pour réclamer la mise en
    place sous sa forme initiale, de la loi des salaires et des pensions
    militaires. Les protestataires demandent un système prédictible des pensions de
    retraite, comme c’est le cas partout dans les pays membres de l’OTAN et de
    l’UE. Les syndicalistes exigent également des bonus salariaux, la majoration du
    ratio de nourriture et des suppléments financiers censés compenser le stress
    neuropsychique. Vendredi, le Syndicat des militaires en réserve et celui des
    Policiers ont organisé une marche de protestation pour dénoncer les problèmes
    auxquels se confronte le système de la défense et de la sécurité nationale.






















    Une heure pour la Planète – Des millions de citoyens, des institutions et des entreprises du monde
    entier éteindront ce soir les lumières une heure durant dans le cadre du
    mouvement international « Une Heure pour la planète », célébré le
    dernier samedi du mois de mars. Selon le Ministère roumain de l’Environnement,
    à partir de cette année, le Fonds mondial pour la nature lance le défi d’offrir
    une heure à la planète tous les mois. La biodiversité se perd à une vitesse
    sans précédent et l’économie mondiale dépend de la nature, a fait savoir le
    ministère roumain. Organisé pour la première fois le 31 mars 2007, à Sydney,
    « Une Heure pour la planète » tire la sonnette d’alarme quant aux
    changements climatiques. Le Ministère roumain de l’Environnement rejoint les
    8000 institutions de 195 pays qui éteindront les lumières ce soir, à 20h30,
    heure de Bucarest. Parmi les institutions participantes figure aussi le Palais
    du Parlement de Bucarest dont l’éclairage aussi bien extérieur qu’intérieur
    sera interrompu une heure durant, à partir du 20h30.










    Heure d’été
    – Cette nuit, la Roumanie s’apprête à
    passer à l’heure d’été. Par conséquent, dimanche matin, à 3 heures du matin, il
    sera donc 4 heures. On perdra ainsi une heure de sommeil, mais on gagnera une
    heure de soleil dans la soirée. Le passage à l’heure estivale n’entraînera pas
    de changements sur les horaires des trains, a fait savoir la SNCF de Roumanie.


    Tennis – La
    joueuse roumaine de tennis, Sorana Cîrstea s’est qualifiée pour le troisième
    round du tournoi WTA 1000 de Miami, en Floride, après une victoire vendredi
    soir contre la Française, Caroline Garcia, quatrième mondiale. Cîrstea s’apprête à rencontrer la Tchèque, Karoline
    Muchova, face à laquelle elle s’est déjà inclinée deux fois. Dans le concours
    de double dames, Irina Begu de Roumanie et Anhelina Kalinina, d’Ukraine ont
    obtenu leur qualification dans les 8ème de finale après avoir battu la paire
    nippone Ahuko Aoyama/Ena Shibahara. Leur prochain match, Begu et Kalinina le
    joueront contre Monica Niculescu, de Roumanie et Alicja Rosolska, de Pologne.














    Football – La
    sélection roumaine de football rencontre ce samedi la Principauté d’Andorre au
    tableau du tour préliminaire de l’EURO 2024, accueilli par l’Allemagne. La
    Roumanie fait partie du groupe 1 aux côtés du Belarus, de la Suisse, d’Israël
    et du Kossovo. Le 28 mars, les Tricolores joueront à Bucarest, contre les
    Biélorusses.






    Météo – Les
    températures sont à la baisse dans l’ouest, le nord et le centre de la
    Roumanie. Dans les régions orientales et méridionales de la Roumanie, le temps
    demeure particulièrement doux pour fin mars. La giboulée touche les sommets des
    Carpates. Samedi, les températures maximales vont de 11 à 23 degrés. Nous avons
    22 degrés et un beau soleil à midi, à Bucarest.





  • Piața Unică Europeană aniversează 30 de ani

    Piața Unică Europeană aniversează 30 de ani

    Piața unică este motorul societății și economiei Uniunii Europene. Reducerea în continuare a barierelor și integrarea, în special, în ce privește serviciile, sunt esențiale pentru ca piața unică să se mențină principalul motor al competitivității Uniunii. În contextul geopolitic actual, blocul comunitar se află într-un moment decisiv pentru reușita dublei sale tranziții verzi și digitale și pentru menținerea atractivității sale pentru întreprinderi.

    Confruntându-se cu un război în apropierea sa imediată, cu prețuri volatile la energie și ținând cont de investițiile masive în tehnologii curate la nivel mondial, Europa trebuie să își intensifice eforturile, a îndemnat președinta Comisiei Europene Ursula von der Leyen. Aceasta a adăugat că piața unică a fost principalul nostru atu pentru a aduce prosperitate cetățenilor și întreprinderilor, dar și pentru a ne ajuta să facem față crizelor precum pandemia, schimbările climatice sau consecințele economice ale războiului Rusiei împotriva Ucrainei. Putem fi mândri de acest lucru și trebuie să facem tot posibilul ca piața unică să-și păstreze și să-și consolideze forța.

    De asemenea – a mai spus Ursula von der Leyen -, trebuie să ne asigurăm că avem cadre administrative și de reglementare care răspund nevoilor întreprinderilor. În viitor, vom fi ghidați de o serie de indicatori-cheie de performanță, care ne vor putea spune dacă economia Europei devine cu adevărat mai productivă și mai competitivă. Pentru că doar ce se măsoară se și realizează, a conchis şefa Executivului European.

    Piața unică este mult mai mult decât un simplu cadru juridic sau o piață. Este un spațiu al libertății, progresului, oportunității, creșterii, prosperității comune, rezilienței și totodată un mijloc de proiecție geopolitică. Cu 440 de milioane de cetățeni, 23 de milioane de întreprinderi și reprezentând 15 % din PIB-ul mondial, este cel mai mare spațiu de piață unică integrată din lume, deși rămâne una dintre cele mai orientate spre exterior. Piața unică este principalul atu al Uniunii Europene și vectorul competitivității sale. De peste 30 de ani, a contribuit la îmbunătățirea vieții cetățenilor, a facilitat activitatea întreprinderilor și a adus beneficii economice substanțiale prin creșterea PIB-ului european cu 9% și reprezintă totodată vehiculul care însoțește și asigură tranziția verde și digitală a Europei.


  • 17.03.2023

    17.03.2023

    Langue roumaine – L’expression « langue roumaine » remplacera celle de « langue moldave » dans toute la législation de la République de Moldova, y compris dans la Constitution du pays, après le vote favorable exprimé par le parlement moldave sur un projet législatif. La loi met en pratique une décision de la Cour Constitutionnelle d’il y a une dizaine d’années, selon laquelle la langue roumaine était la langue officielle de la République de Moldova. Les juges constitutionnels décidaient à l’époque que la déclaration d’indépendance de la République de Moldova, adoptée en 1991, qui proclamait la langue roumaine langue d’Etat était un texte constitutionnel et faisait partie de la Loi Fondamentale.

    Francophonie – Le ministre rouamin des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu, a évoqué jeudi à Bucarest dans le cadre d’une soirée de Gala dédié aux 30 ans d’appartenance de la Roumanie à l’Organisation internationale de la Francophonie, le rôle de celle-ci de mécanisme institutionnel dédié à la coopération politique, éducationnelle, scientifique, économique et culturelle. Bogdan Aurescu a souligné que la Roumanie avait une contribution substantielle aux programmes de l’OIF, une communauté de 88 Etats de cinq continents, constituée autour de la langue française. Il a souligné aussi qu’étant donné aussi de l’impact régional et mondial de la guerre de la Russie contre l’Ukraine, les objectifs de la Francophonie sont plus actuels que jamais : paix, démocratie et respect des droits de l’homme, aux côtés d’éducation pour le développement durable.

    Syndicats – Les syndicalistes roumains de l’Education ont poursuivi ces jours-ci les protestations devant les préfectures du pays. Ils condamnent dans un communiqué l’attitude des membres du gouvernement qui n’ont pas proposé de solution aux revendications exprimées dans la rue. Elles sont liées aux salaires, aux bonus et à la majoration des revenus. Les syndicalistes réclament aussi l’absence de tout dialogue social et accusent le gouvernement de malveillance. Les représentants des salariés de l’Education nationale ont annoncé que leurs manifs devraient se poursuivre tant en ce mois de mars qu’en avril. En cas d’absence de toute réponse, ils menacent de déclencher la grève générale fin mai.

    Gaz – L’exécutif de Bucarest a fait un nouveau pas dans la série des démarches en vue de l’exploitation du gaz naturel en Mer Noire, dans le périmètre Neptun Deep, par la conclusion d’un contrat de réservation signé par les sociétés Romgaz, OMV et Transgaz. Le projet d’une valeur estimée actuellement à quelque 478 millions d’euros prévoit la construction d’un pipe-line de 308,3 km qui reliera les ressources gazières disponibles en Mer Noire et le couloir BRUA, assurant ainsi le transport du gaz naturel via les interconnexions qui existent déjà. Le premier ministre Nicolae Ciuca a participé à la cérémonie de signature du document et rappelé la préoccupation des autorités roumaines pour faire augmenter la sécurité énergétique du pays, respectivement pour assurer l’énergie à des couts accessibles aux citoyens et au milieu des affaires.

    Cyber-sécurité – L’agence de cyber sécurité de l’UE sera inaugurée le 9 mai à l’occasion de la fête de l’Europe, dans le cadre de l’Université polytechnique de Bucarest – a annoncé en exclusivité pour la Radio publique roumaine, Mihnea Costoiu, le président de cette institution d’enseignement. Il a précisé que c’était la première agence européenne basée en Roumanie. L’agence dispose d’un budget d’investissements de 4 milliards et demi d’euros, et Bucarest pourrait devenir ainsi un point d’attraction pour les leaders de l’industrie mondiale du secteur de la sécurité cybernétique, alors que l’Union européenne met un accent particulier sur l’économie numérique et la protection des entreprises et des citoyens dans le milieu enligne.

    Chômage – Le taux de chômage a légèrement augmenté durant le dernier trimestre de l’année 2022 de 0,4 % par rapport aux précédents trois mois pour se chiffrer à 5,8%, selon l’institut national de la statistique de Bucarest. Le taux de chômage le plus élevé est celui des jeunes de 23%. Le taux de chômage des hommes est de 1,2% supérieur à celui des femmes et trois fois supérieur dans le milieu urbain que dans le milieu rural. Il est chiffré à 9,3% dans les villages et à 3,2% en ville. Selon l’INS, quelque 7,8 habitants de la Roumanie ont un emploi. S’y ajoutent quelque 655 400 qui travaillent dans des fermes individuelles. Au total la population active s’est élevée à 8,43 millions de personnes.

    Météo – temps assez frisquet en Roumanie sur la plupart du territoire. Ciel variable avec quelques nuages sur le sud et le sud-est. Les maximas iront de 4 à 13 degrés. 8 degrés en ce moment à Bucarest.

  • Acord politic: reducerea consumului de energie cu 11,7% până în 2030

    Acord politic: reducerea consumului de energie cu 11,7% până în 2030

    Acest acord marchează un nou pas către finalizarea pachetului ‘Pregătiţi pentru 55’, care vizează concretizarea Pactului verde european şi a planului REPowerEU. Acesta demonstrează încă o dată hotărârea blocului comunitar de a deveni neutru din punct de vedere climatic până în 2050.

    Pentru prima dată, principiul ‘eficienţa energetică înainte de toate’ este dotat cu forţă juridică, însoţit de o cerinţă clară ca ţările Uniunii Europene să ia în considerare eficienţa energetică în deciziile lor de politică, de planificare şi de investiţii majore în sectorul energetic şi în afara acestuia.

    Acordul stabileşte un obiectiv de eficienţă energetică de 11,7% pentru 2030, depăşind propunerea iniţială a Comisiei din pachetul ‘Pregătiţi pentru 55’. Acordul impune statelor membre să asigure în mod colectiv o reducere suplimentară a consumului final de energie şi a consumului de energie primară, în comparaţie cu previziunile din 2020 privind consumul de energie.

    În temeiul acordului provizoriu, obligaţia privind economiile anuale de energie aproape se dublează pentru a asigura progrese continue. În perioada 2024-2030, ţările Uniunii Europene vor trebui să realizeze în fiecare an, în medie, noi economii de 1,49% din consumul final de energie, în creştere faţă de nivelul actual de 0,8 %. Economiile respective vor trebui să ajungă treptat la 1,9% până la sfârşitul anului 2030.

    Obligaţia ţărilor membre ale Uniunii Europene de a renova anual cel puţin 3% din suprafaţa totală a clădirilor deţinute de administraţia publică se aplică de acum înainte şi la nivelul regional şi local.

    Acordul conţine, pentru prima dată în istorie, o definiţie comunitară a sărăciei energetice. Statele membre vor trebui de acum înainte să pună în aplicare măsuri de îmbunătăţire a eficienţei energetice, cu prioritate în rândul persoanelor afectate de sărăcie energetică, al clienţilor vulnerabili, al gospodăriilor cu venituri mici şi, acolo unde este cazul, al persoanelor care trăiesc în locuinţe sociale.


  • Flambée de l’inflation en Roumanie

    Flambée de l’inflation en Roumanie

    En novembre 2022, le taux annuel d’inflation a progressé en Roumanie jusqu’à 16,8%. Ce niveau est supérieur à la prévision relative à l’inflation pour la fin de l’année de 16,3% que même le gouverneur de la banque centrale roumaine, Mugur Isarescu avait annoncée. Il s’agit du plus élevé taux d’inflation des deux dernières décennies : en 2002, le taux annuel d’inflation avait franchi les 22,5% pour baisser et se maintenir à moins de 10% depuis 2005 et jusqu’à l’année dernière. Le début de l’année annonçait un léger ralentissement du taux d’inflation qui allait pourtant progresser à nouveau de 15,07% en janvier à 15,52% en février sur la toile de fond de la progression du prix des aliments et des services.

    Les chiffres publiés lundi par l’Institut national de la Statistique illustrent le fait que les produits de grande consommation ont souffert les hausses de prix les plus élevées durant les premiers mois de l’année, mais les spécialistes affirment que ceux-ci ne devraient pas modifier les prévisions de la Banque centrale roumaine qui table sur une baisse de l’inflation à moins de 10% vers la fin 2023. Au mois de février ce furent les aliments qui ont connu la hausse de prix la plus importante de près de 3,4%, suivies par les services avec 2,5%, alors que les prix des autres produits ont connu une légère baisse en moyenne de 0,5%. Les fruits et légumes en conserve ont connu une hausse des prix de 6,35% alors que les fruits fraiches sont de près de 5% plus chers. Le poisson frais, le fromage, les produits d’hygiène et de beauté ont également connu des majorations de prix de 2 à 3%.

    En échange, les transports aériens sont de 12% moins chers. Une baisse de prix de 1% a été également enregistrée dans le cas des huiles comestibles et de l’énergie. Les prévisions faisaient état d’une poursuite du ralentissement des hausses de prix, mais les analystes indépendants affirment que ce processus n’est en aucun cas linéaire. C’est une situation identique à celle observée dans d’autres Etats de l’UE, où le taux d’inflation enregistré au mois de février a été supérieur à celui de janvier.

    La baisse du taux d’inflation ne sera pas constante, avec des niveaux de plus en plus bas d’un mois à l’autre, affirment les experts. C’est ce qu’à confirmé aussi au micro de la radio publique roumaine Adrian Vasilescu conseiller du gouverneur de la Banque centrale roumaine. Entre temps, le déficit de la balance commerciale de la Roumanie au mois de janvier 2023 a été de 2,338 milliards d’euros soit de 10% supérieur à celui enregistré durant le même mois de l’année dernière.

    Cette majoration a été déterminée en grande partie par le niveau très élevé du taux d’inflation, qui a fait grimper la valeur des importations, mais la principale cause est toujours le fait que la production autochtone ne peut pas couvrir la demande interne ni même dans des secteurs à tradition, tels l’agroalimentaire, l’industrie chimique et l’automobile. De l’avis des experts, l’Etat devrait identifier rapidement des mesures afin de ne pas permettre un empirement de cette situation.

  • 11.03.2023

    11.03.2023

    Visite en Bulgarie – Le président roumain Klaus Iohannis se rendra la semaine prochaine en Bulgarie pour des pourparlers avec son homologue de Sofia, Rumen Radev au sujet de l’adhésion à l’espace Schengen de libre circulation européenne. Klaus Iohannis a assuré à plusieurs reprises que la Roumanie n’était pas une source de migration ni un pays de transit. Entre temps, la Bulgarie redouble d’efforts pour sécuriser la frontière avec la Turquie, en coopération non seulement avec les autorités européenne mais aussi avec celles d’Ankara. Le ministre bulgare de l’Intérieur, Ivan Demergiev a expliqué que les participants à la réunion du Conseil européen n’avaient pas accepté l’idée de la construction d’un mur de protection, mais que l’Europe pourrait fournir des équipements tels des drones et des radars et renforcer la présence Frontex sur le terrain. Rappelons-le, le 8 décembre 2022, lors du Conseil JAI à Bruxelles la Roumanie s’est vue refuser l’admission à l’Espace Schengen de libre circulation européenne, à cause de l’opposition de l’Autriche et des Pays-Bas. Alors que les responsables autrichiens ont voté contre, ceux des Pays-Bas ont décidé d’accepter une éventuelle adhésion de la Roumanie, mais non pas de la Bulgarie. Les deux pays sont pourtant candidates à Schengen dans le cadre du même dossier. A présent, la Roumanie et la Bulgarie remplissent toutes les conditions d’adhérer à Schengen.


    Investissements – Les investissements nets dans l’économie roumaine se sont élevées en 2022 à plus de 30 millions d’euros, en hausse de 8,5% par rapport à l’année précédente, affirme le premier ministre Nicolae Ciucă. Selon lui, cette situation prouve l’impact positif dans l’économie réelle des mesures entreprises par l’actuel gouvernement. Les investissements dans le développement, écrit sur Facebook, le chef de l’Exécutif de Bucarest contribueront à la conservation des emplois tout en générant de nouveaux, alors que sur le long terme ils contribueront à la majoration des revenus. D’autres chiffres publiés par l’Institut national de la statistique qui de l’avis du chef du gouvernement roumain illustrent le succès de l’économie roumaine en 2022 sont la progression du PIB de 4,8%, les investissements étrangers directs de 11, 3 milliards d’euros, une absorption des fonds européens de 73% et des exportations de 85 milliards d’euros. Par ailleurs, la dette publique de la Roumanie a baissé à 47,2% du PIB au mois de décembre 2022. Les investissements publics devraient s’élever en 2023 à 7,2% du PIB.

    Japon – Le gouvernement roumain a approuvé la création d’un Institut culturel roumain à Tokyo. Le porte parole du gouvernement, Dan Carbunaru, a expliqué pourtant que d’autres postes dans les instituts culturels roumains du monde n’ont pas été approuvés. L’inauguration d’un ICR à Tokyo, dans le sillage de la signature du partenariat stratégique bilatéral contribuera au renforcement de la visibilité de la Roumanie dans l’espace Nippon et à la dynamisation des échanges culturels et scientifiques, par la promotion des informations relatives à la vie culturelle et académique de la Roumanie, lit-on dans un document gouvernemental. A présent l’unique représentation de l’Institut culturel roumain en Asie du sud-est est à Pékin en Chine, entité inauguré en 2015.

    Moldova – L’administration du président américain Joe Biden offrira à la République de Moldova 300 millions de dollars d’assistance dans le secteur énergétique et partagera des informations avec ce pays, que la Russie tente de destabiliser, a annoncé la Maison Blanche. Le porte parole en charge de la sécurité nationale, John Kirby, a déclaré que même si aucune menace réelle à l’adresse de la République de Moldova n’était observé, les Etats Unis soupçonnent que la Russie cherche à affaiblir ce petit pays et d’y orchestrer une insurrection avec pour but d’y installer un gouvernement favorable à Moscou. Washington fait confiance aux institutions de Chisinau et dans leur capacité de répondre à ces menaces, a déclaré le responsable américain. Et à lui d’ajouter « Nous continuerons à leur fournir un soutien important ». Des protestes antigouvernementaux et contre la présidente Maia Sandu, organisées notamment par le parti pro-russe Şor, se déroulent périodiquement dans la capitale moldave depuis plusieurs semaines.

    Météo – Le vent est au rendez-vous presque partout en Roumanie, alors que les températures sont à la baisse sur l’ouest, le nord-ouest et partiellement sur le centre. Le temps demeure doux pourtant sur le reste du territoire. Il pleut pourtant sur la majorité des régions et des précipitations mixtes : pluie/neige sont signalées en montagne. Les maxima vont généralement de 8 à 18 degrés. 14 degrés sous un ciel de plomb actuellement à Bucarest.

  • România, pe ultimele locuri din UE la vânzările online

    România, pe ultimele locuri din UE la vânzările online


    Aproape o cincime dintre companiile din Uniunea Europeană cu cel puţin 10 angajaţi au înregistrat vânzări online mai mari sau egale cu 1% din cifra lor de afaceri totală, în 2022. Cifrele sunt cu cu 0,7 puncte procentuale mai mari decât în 2020 (19%), potrivit datelor publicate de Oficiul European pentru Statistică (Eurostat).



    Trei state membre se detașează la acest capitol, cu Suedia pe prima poziție care a avut o ponderea de 36,6% a companiilor care au realizat cel puţin 1% din cifra lor de afaceri din vânzări online. Pe următoarele locuri se situează Danemarca (35,6% dintre companii) şi Irlanda (35,2%). România se află pe penultima poziție în rândul celor 27 de state membre (10,5%), în timp ce ultimul loc este ocupat de Luxemburg cu o pondere de numai 8,5%.



    Comparate cu cifrele din 2020, cele mai importante creşteri ale companiilor cu vânzări online din UE au fost înregistrate în Finlanda (4,2 puncte procentuale până la 27,7%), urmată de Spania (3,7 puncte procentuale până la 29,5%) şi Malta (3,3 puncte procentuale până la 30%). La polul opus, ponderea companiilor cu vânzări online a scăzut în Danemarca cu 2,7 puncte procentuale, precum şi în Grecia şi Belgia, ambele cu 2,3 puncte procentuale mai puțin.

    Ponderea companiilor europene care au înregistrat vânzări online mai mari sau egale cu 1% (2021) / Sursa: Eurostat

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    Datele Eurostat mai arată că 16,8% din totalul companiilor din blocul comunitar au efectuat vânzările online prin intermediul site-urilor sau aplicațiilor mobile. 3,4% dintre companii au utilizat vânzările de tip EDI (transfer electronic de date), iar 2,6% au folosit ambele metode. Vânzările web au fost metoda de derulare a vânzărilor electronice în toate statele membre UE în 2021, însă ponderea diferă mult între cele 27 de țări UE. România se află pe ultima poziție cu numai 8,1% dintre companii care au primit comenzi electronice numai via website-uri sau aplicații, în timp ce în Lituania a avut o pondere de 31,6%.



    În ceea ce privește volumul vânzărilor, comerțul online din România a produs de 6,2 miliarde de euro în 2021, cu aproape 10% mai mult față de anul anterior, când valoarea sectorului e-commerce a fost estimată la 5,6 miliarde de euro, arată raportul GPeC E-Commerce România 2021. De menționat că, valoarea totală a sectorului e-commerce din țara noastră include toate tranzacțiile generate din România, atât către comercianții autohtoni, precum și către magazinele online din afara granițelor țării și reprezintă tranzacțiile din segmentul e-tail (produsele fizice care au fost achiziționate online).