Tag: élèves

  • Les métiers préférés des lycéens roumains

    Les métiers préférés des lycéens roumains

    Les jeunes roumains savent se connecter aux nouvelles réalités, conscients du fait que la révolution numérique changera l’apparence du monde et que dans les prochaines décennies, suite aux évolutions technologiques et économiques, de nouveaux métiers apparaîtront, pour lesquels ils devraient se préparer. Selon un sondage réalisé par l’Initiative pour la compétitivité – INACO – dans le cadre du projet : « Guide des métiers de l’avenir », la plupart des élèves envisagent de travailler dans le domaine informatique. Andreea Paul, présidente de l’Association INACO: « Deux élèves sur trois estiment que les métiers de l’avenir apparaîtront dans des domaines tels la robotique, l’intelligence artificielle, les ordinateurs et l’impression 3D. C’est d’ailleurs ce à quoi les jeunes roumains rêvent. Certes, le Guide des métiers de l’avenir les a stimulés, leur a ouvert de nouvelles opportunités, les a aidés à comprendre l’impact des nouvelles technologies sur le marché du travail et le fait qu’elles touchent tous les domaines – de l’art à la médecine. Les jeunes ont compris que leur vie ne sera pas facile, que nous travaillerons tous de manière plus intelligente et plus créative, que sur le marché du travail de l’avenir, ils ont besoin d’un autre savoir-faire. A part les domaines informatique et de la médecine, qui semblent très attrayants pour les élèves, on est surpris de constater un grand intérêt pour les métiers de l’armée et de la police. Le nombre de jeunes qui souhaitent s’orienter vers ces deux domaines est double par rapport à ceux attirés, par exemple, par l’éducation. Des métiers exotiques ont fait leur apparition parmi les options des jeunes, dont pilote de drones ou mineur spatial – bien que ces options semblent inspirées par le Guide des métiers de l’avenir. A en juger d’après les réponses au sondage, il semble évident que l’éducation actuelle n’a rien à voir avec le marché du travail de l’avenir. »

    Les spécialistes de l’Association INACO estiment que, du point de vue de l’éducation, la Roumanie n’est pas préparée pour cet avenir. Par son projet « Guide des métiers de l’avenir », lancé l’automne dernier, la communauté des professionnels d’INACO souhaite montrer aux jeunes de quelle façon le monde changera dans les années qui viennent et quels sont les nouveaux métiers qui apparaîtront. Elle leur propose également des prévisions sur l’économie et le marché de l’emploi. Andreea Paul: « Nous sommes en discussions très avancées avec l’Inspection scolaire de la capitale en vue de la création des premiers laboratoires intelligents à Bucarest. Nous souhaitons mettre sur pied de tels laboratoires dans 18 écoles – dont certaines aussi à Constanța et Călărași. Un laboratoire intelligent doit être doté de 6 imprimantes 3D, d’un scanner 3D, de deux robots éducatifs multifonctionnels, d’équipements de réalité virtuelle, mais aussi des logiciels et des consommables nécessaires. La maintenance sera assurée pendant la première année de fonctionnement du laboratoire. La formation des enseignants est elle aussi très importante et nous estimons que chaque école prise en compte pour ce programme aura besoin de trois professeurs spécialisés. Le deuxième pas serait la création d’un groupe de travail pour l’éducation de l’avenir – et nous nous adressons, cette fois-ci, au ministère de l’Education nationale, lui demandant de créer un tel groupe de toute urgence. Nous pourrons ainsi parler, l’année suivante, d’un programme national d’équipement des écoles avec ces nouvelles technologies. Les laboratoires intelligents sont actuellement tout aussi importants que les laboratoires de physique, de chimie, d’informatique, de géographie, de biologie, qui sont habituels dans les écoles roumaines. »

    L’expert en éducation Marian Staş estime que le système éducatif roumain doit être réformé, pour créer une école plus attrayante, où les élèves soient motivés à apprendre et passionnés par ce qu’ils font. « L’école fonctionne le frein à main tiré, pour ainsi dire, étant fortement inadaptée aux besoins réels de la société en général et de chaque jeune en particulier. Je pense surtout à l’enseignement supérieur et aux lycées. Peut-être l’enseignement supérieur est-il un peu plus focalisé sur ces besoins – bien que là aussi j’aie certaines réserves, mais l’éducation dispensée au lycée n’a rien à voir avec les besoins réels de développement des jeunes. C’est un enseignement figé dans son vieux moule communiste, entièrement coupé des besoins réels, authentiques, de la société et des jeunes. L’enseignement est organisé de façon à ce que les professeurs aient leurs cours et leurs salaires et non pas de façon à répondre aux besoins des enfants. D’où cette folie des 15-16-18 disciplines par semestre, des leçons privées données par les professeurs aux élèves des classes où ils enseignent, de l’évaluation nationale à la fin du secondaire, qui est une forme sans contenu, car les sujets, d’une extrême simplicité, ne permettent pas une vraie hiérarchie etc. »

    En Roumanie, 3% seulement des élèves participent aux olympiades scolaires, 42% des élèves ne comprennent pas ce qu’ils lisent et le taux d’abandon est parmi les plus élevés de l’UE. Pour l’instant, la nouvelle ministre de l’Education, désignée pour la 4e fois à ces fonctions, souhaite continuer la réforme entamée par une nouvelle Loi de l’éducation. (Trad. : Dominique)

  • Le théâtre radiophonique dans les écoles

    Le théâtre radiophonique dans les écoles

    Après avoir joui dune grande popularité dans les années 20, le théâtre radiophonique commence à perdre du terrain vers le milieu du 20e siècle, suite à lapparition et au développement de la télévision. En Roumanie, le théâtre radiophonique est né presque en même temps que la Radio publique. Le 18 février 1929, moins de quatre mois après la première émission de radio, diffusée le1er novembre 1928, les auditeurs se voyaient déjà offrir la première pièce de théâtre radiophonique : « Ce que savait le village » du dramaturge V. Al. Jean, avec deux comédiens du Théâtre National de Bucarest : Maria Filotti et Romald Bulfinski. Jusquà lintroduction de la bande magnétique, en 1948, les pièces de théâtre radiophonique étaient diffusées en direct.



    Dans les années 40 et 50, certains spectacles étaient enregistrés sur disque, en même temps quils se déroulaient en direct – chose habituelle pour certaines émissions, notamment culturelles : conférences, interviews etc. Malheureusement, peu de disques contenant des pièces de théâtre radiophonique ont été conservés ; quelques-uns sont encore à trouver dans les archives ou chez des collectionneurs. Le plus ancien spectacle de théâtre radiophonique enregistré sur bande magnétique est conservé dans la phonothèque de la Radio. Il date de 1951 : il sagit de la pièce de théâtre « Hagi Tudose » de Barbu Ștefănescu Delavrancea. Malgré son âge vénérable, le théâtre radiophonique a gardé sa jeunesse. La rédaction « Théâtre radiophonique » annonce un nouveau projet. Sa coordinatrice, Manuella Popescu, nous en parle et on cite : « Ce nouveau projet sappelle « La classe de théâtre radiophonique dans les écoles ». Il est censé attirer un public très jeune, étant destiné aux élèves du secondaire, alors que nous menons déjà un autre projet dans les lycées : Radio Fiction Desk. Aux élèves du secondaire nous proposons des auditions et nous avons choisi « Mythes et légendes. Les dieux de lOlympe ». A chaque fois, nous expliquons aux élèves comment est réalisée une pièce de théâtre radiophonique, comment on fait un enregistrement. Et à chaque fois nous leur réservons une surprise : la rencontre avec un acteur. Notre premier invité a été Mircea Constantinescu et en avril cest lactrice Anne Marie Ziegler qui a été présente à notre rencontre avec les élèves. Les invités leur racontent des choses intéressantes sur leur profession, sur leur travail, sur la façon dont ils entrent dans la peau du personnage et sur leur amour pour le théâtre radiophonique, car ces acteurs consacrent une partie importante de leur vie et de leur âme aux enregistrements réalisés dans les studios de théâtre radiophonique. »



    Lidée de théâtre radiophonique est-elle familière aux enfants ? Selon Manuella Popescu : « Non. Malheureusement, elle ne lest pas et cest pourquoi nous avons pensé aux élèves du secondaire, afin de former nos futurs auditeurs. Cest un peu notre but. Pourtant, chose surprenante, la plupart dentre eux vont au théâtre, ce qui est une très bonne chose. Nous leur proposons un autre type de théâtre : un théâtre qui exige de ses spectateurs de se tenir tranquilles pendant une demi-heure, écouter, simaginer… Les enfants peuvent simaginer Zeus, Athéna, Prométhée, Hermès comme ils le souhaitent, et ils vivent lhistoire avec nous. A la fin, nous leur réservons une autre surprise : un mini jeu-concours, comportant quelques questions. Et nous avons été étonnés de constater quils voulaient tous répondre, absolument tous. »



    Mis en œuvre avec le concours de lInspection scolaire de la capitale, ce projet sera déroulé, pour commencer, dans 7 écoles et réunira pour ce cours pas comme les autres deux ou trois classes délèves, en fonction de lespace dont dispose lécole respective. Linitiative a été très bien accueillie par les enfants. Manuella Popescu: « Ils ont été fascinés. Cest incroyable. Et la directrice nous a dit quelle ne les avait jamais vus aussi sages à aucun autre cours. Ils sont restés très tranquilles à écouter et au moment des questions du mini-concours, toutes les mains étaient levées, tous voulaient répondre. »



    Parmi le grand nombre de pièces de théâtre radiophonique que nous avons réalisées, nous avons choisi pour les écoles un seul spectacle. Manuella Popescu: « Pour cette année, nous avons choisi « Mythes et légendes. Les dieux de lOlympe », parce que ce sujet figure dans le programme scolaire et nous avons pensé que nous pouvions aider ainsi les professeurs. Avant laudition, nous avons posé aux enfants quelques questions sur les légendes de lOlympe et nous avons été surpris de constater que les enfants avaient déjà certaines connaissances. »



    Ce projet fait découvrir aux élèves les particularités du théâtre radiophonique par rapport aux pièces jouées sur scène, un théâtre où des metteurs en scène spécialisés et des comédiens aux voix radiogéniques créent la dynamique du spectacle et le décor sonore, dans un studio prévu de portes et de fenêtres, descaliers en différents matériaux, pour créer une ambiance et les effets sonores appropriés. (Trad. : Dominique)


  • Initiatives pour les jeunes

    Initiatives pour les jeunes

    Venu en Roumanie
    dans le cadre du programme Erasmus, Mano le Gall était déjà présent sur les
    ondes de RRI lors d’une émission consacrée aux cours de français que cet
    étudiant Erasmus animait à la Bibliothèque Eugène Ionesco de Galati. A
    l’époque, il n’était pas seul dans sa démarche, mais il était accompagné par le
    jeune professeur marocain, Zouhair Harik, venu en stage à l’Université Dunarea
    de Jos. Quelques mois plus tard, Mano le Gall se préparait à rentrer chez lui.
    Mais avant, il est passé sur Bucarest et nous a rendu visite dans les locaux de
    Radio Roumanie. L’occasion de s’entretenir avec Ioana Stancescu de RRI et de
    faire le point sur son expérience à la roumaine.

    Les ados roumains d’aujourd’hui sont très sensibles à leurs droits. Ils demandent leurs droits sans hésiter, ils luttent pour leurs droits et ils les défendent. C’est le cas de notre invitée suivante, une jeune fille de 15 ans qui a décidé de créer une organisation qui soutienne les droits des femmes. Un reportage par Ana Maria Cononovici.

  • A la Une de la presse roumaine ce 11.03.2019

    A la Une de la presse roumaine ce 11.03.2019

    La protestation des greffiers et les réserves dor occupent aussi plusieurs colonnes dans les médias roumains.

  • Je choisis de choisir

    Je choisis de choisir

    Le projet « Je choisis de choisir » a été mis en œuvre par l’association Beneva et financé par le gouvernement roumain, par l’intermédiaire du ministère de l’Intérieur via l’Agence nationale antidrogue et son programme national 2015-2018 de prévention et d’assistance médicale, psychologique et sociale aux consommateurs de drogues. Florentina Ciocănea-Petrariu de l’association Beneva nous explique le nom de ce projet : « Il a été baptisé « Je choisis de choisir » parce qu’il était consacré aux choix et notre choix a été de nous investir dans la communauté et dans l’éducation. Le projet est issu des besoins que nous avons identifiés chez les adolescents, qui se sentent le plus souvent ignorés, soumis à des pressions sociales, car ils vont à l’école, ils apprennent – ce qui n’est pas mauvais – mais on leur demande toujours d’obtenir de bonnes notes et d’oublier leurs passions pour s’occuper des disciplines prévues au programme scolaire. Tout cela nous a poussé à essayer de leur ouvrir les yeux, en leur montrant qu’il y a des gens qui ont poursuivi leurs rêves et en ont fait leur métier. »

    Un projet motivationnel, censé répondre à un besoin que ses initiateurs avaient décelé. Iulian Văcărean, président de l’association Beneva: « Nous avons remarqué que dans un système d’enseignement au sein duquel les choses changent très vite, ce qui compte pour les élèves, ce qu’ils garderont pendant toute leur vie, c’est le choix de vivre leurs rêves et leurs passions jusqu’au bout. Nous avons essayé de les y encourager par ce projet, car les passions que les jeunes découvrent durant cette période de leur vie, ils les garderont jusqu’à la fin – qu’il s’agisse du théâtre, de la musique, du sport, surtout du sport, car il les aide à conserver leur santé, pour accomplir tout ce qu’ils souhaitent dans la vie. »

    Quelles sont les activités les plus importantes de ce projet destiné aux adolescents et censé prévenir la consommation de drogues ? Paula Frăsinoiu, commissaire de police : « Toutes les activités de ce projet, que nous avons financé, ont été importantes ; la pièce de théâtre montée par nos partenaires de Beneva, ainsi que les activités dans les colonies de vacances ont attiré tout particulièrement notre attention. Ils ont utilisé comme outils l’information et la prise de conscience afin d’encourager les adolescents à faire des choix pour une vie saine. »

    Dans le cadre du projet, un film a également été réalisé, qui a joui d’un grand succès et continue d’être demandé par les lycées pour y être diffusé. Iulian Văcărean : « Le film raconte l’histoire d’un lycéen, Cristian Robe, qui rencontre des gens qui l’inspirent. Et ces gens-là sont justement des modèles pour la génération actuelle. Pour pouvoir suivre sa passion, on a besoin de modèles – des musiciens, des gens de théâtre, des sportifs – pour être guidé et aidé à connaître le succès. Cela ne veut pas dire que le succès est nécessairement le but de chacun d’entre nous, mais nous souhaitons vivre dans un monde plus beau et nous avons besoin de gens qui nous inspirent et nourrissent notre aspiration vers un monde plus beau, de gens qui soient beaux intérieurement. »

    Quel a été l’impact le plus important du projet ? Iulian Văcărean : « Quand un collégien de 13 ans vient vous dire : « J’ai confiance en toi, je peux te raconter ce qui se passe dans ma vie », je pense que l’on peut parler d’un impact extraordinaire. Ou quand une lycéenne vient vous dire : « Mon Dieu, vous êtes comme une lumière pour notre lycée, ce que vous nous avez apporté, ce sont des modèles auxquels nous n’avons vraiment pas eu accès jusqu’ici ! Ce ne sont pas tellement les larmes qui comptent, mais peut-être plutôt les rires sous cape des élèves qui se trouvaient en classe quand nous leur racontions des histoires – parfois bonnes, parfois mauvaises – sur ce qui pouvait leur arriver. Je pense que le sourire de ces enfants a été le plus grand effet du projet. »

    Le projet a été un succès et il était nécessaire – estime Mihaela Bebu, assistante sociale au Service chargé de la réduction de la demande de drogues : « La consommation de drogue en Roumanie se situe au niveau moyen des Etats de l’UE, il n’y a pas d’écart significatif par rapport aux autres pays. Nous faisons tous des efforts pour diminuer la consommation de drogues, les institutions publiques aussi, et nous nous réjouissons de voir la société civile nous rejoindre dans nos démarches, car ensemble nous pouvons faire davantage. Nous nous proposons de poursuivre ce partenariat et de le développer. »

    L’efficacité accrue d’un tel projet est liée fait que, de nos jours, l’impact qu’il peut avoir sur un enfant aura un écho sur les réseaux sociaux et dans les médias, se transmettant à des niveaux au-delà des attentes.

  • A la Une de la presse roumaine ce 03.12.2018

    A la Une de la presse roumaine ce 03.12.2018

    … mais la presse roumaine du jour considère le présent et explore aussi lavenir politique du pays.

  • La science déploie ses ailes dans le pays de Făgăraş

    La science déploie ses ailes dans le pays de Făgăraş

    Nous avons déjà parlé dans nos émissions du Fonds « Ştiinţescu » – Sciençard, si vous voulez – une plateforme développée par les fondations communautaires, avec le concours de la Fondation roumano-américaine, dans une douzaine de villes du pays, dont Bucarest, Cluj, Iaşi, Braşov, Sibiu, Făgăraş. Le but du programme «Ştiinţescu » est de financer des projets éducatifs encourageant la passion des jeunes de 6 à 19 ans pour les sciences et la technologie. Aujourd’hui nous faisons une halte au Pays de Făgăraş, au pied des Carpates Méridionales, pour voir comment les sciences s’y fraient un chemin vers le cœur des jeunes.

    Le Pays de Făgăraş est une contrée magique. Pourtant, de nos jours, elle n’est plus seulement le pays du Temple des destinées, comme on appelle son monastère rupestre ou des mystérieuses Pyramides de Şona, 8 buttes d’une trentaine de mètres de hauteur dont on ignore l’origine. Elle est aussi le pays des projets créatifs qui font découvrir aux jeunes les miracles de la nature ou les progrès scientifiques de l’humanité.

    Oana Mitea, directrice exécutive de la Fondation communautaire du Pays de Făgăraş, nous parle de ces projets : «Nous menons de nombreux projets, de la course cycliste humanitaire Bikeathon aux journées du bénévolat et à des initiatives civiques. Je mentionnerais également le projet visant à stimuler l’apprentissage des langues étrangères, appelé Alternative Language Programme, et le projet Youth Bank, dont le but est de stimuler d’initiative civique et la philanthropie parmi les lycéens. Les projets sont destinés aux jeunes des écoles et des lycées du Pays de Făgăraş. Une de nos sources de financement, c’est le programme Ştiinţescu, et nous disposons également, depuis 2015, d’un fonds de bourses.»

    Cette année, Ştiinţescu poursuit les 24 projets lancés en 2016 dans les villes de Făgăraş, Rupea et Victoria ainsi que dans 8 autres communes de la contrée.

    Oana Mitea explique : «Le programme Ştiinţescu vient en aide aux enseignants et aux ONGs qui se proposent de stimuler chez les jeunes l’intérêt pour les sciences exactes. Nous avons constaté que les élèves se désintéressent de plus en plus des sciences en raison de la façon abstraite dont elles sont abordées à l’école. Nous accordons des financements à tous ceux qui souhaitent enseigner ces disciplines d’une autre manière, plus pratique et plus interactive.»

    Insuffler une passion pour les sciences chez les jeunes est un devoir de toute la communauté. C’est pourquoi le Pays de Făgăraş s’est mobilisé et il connaît une véritable effervescence.

    Oana Mitea: «Cette année, 30 idées de projets ont été déposées – contre 24 l’année dernière. Les projets visent les domaines les plus divers, du modélisme à la robotique, en passant par les installations météo. Les sciences exactes visées sont les mathématiques, la physique, la chimie, l’astronomie, la technologie de l’information. Nous avons notamment un projet se proposant de développer des mécanismes de protection des données personnelles. S’y ajoutent des projets dans les domaines de la biologie et de la géographie. La plupart des projets sont interdisciplinaires. Mention à part pour un projet concernant le théâtre d’ombres, qui marie le théâtre et la physique.»

    Un jury constitué de 7 membres évaluera les projets et établira une hiérarchie, pour savoir lesquels pourront être financés. Pourtant, quels que soient les projets acceptés, le résultat sera le même : élèves, professeurs et représentants des ONGs du Pays de Făgăraş contribueront à revigorer l’étude des sciences et stimuleront les jeunes à choisir une carrière dans le domaine des sciences, de la technologie, de l’ingénierie ou des mathématiques. (Trad. : Dominique)

  • Le harcèlement scolaire en Europe

    Le harcèlement scolaire en Europe

    Nous soumettons aujourd’hui au débat sujet très délicat : la
    violence à l’école. Connu aussi sous le nom de bullying ou de harcèlement
    scolaire, ce phénomène est de plus en plus répandu en milieu scolaire, quel que
    soit le pays. Il ne se résume pas à la violence proprement dite. Il s’agit
    souvent de pression psychologique exercée sur un élève tant par les collègues
    que par ses professeurs. Il s’agit aussi de harcèlement en ligne vu qu’Internet
    est à la portée de tous et que les réseaux sociaux sont déjà une partie
    intégrante de la vie des jeunes. Nous explorons aujourd’hui le phénomène du
    harcèlement scolaire tel qu’il existe en Roumanie, en Serbie, en Slovaquie et
    en Arménie.

    Harcèlement scolaire en Roumanie


    Selon ses statistiques, en Roumanie, 17% des enfants de 11 ans et 23%
    des ados de 13 à 15 ans questionnés ont reconnu avoir agressé leurs camarades
    au moins trois fois par mois. En même temps, 3 élèves sur 10 sont menacés par
    des agressions physiques par leurs collègues.

    Harcèlement scolaire en Serbie


    En Serbie, plus de la moitié des élèves ont connu une forme de harcèlement scolaire. Notre stagiaire serbe Jelena Vrcelj nous en dit davantage.


    Harcèlement scolaire en Slovaquie

    Le cyber-harcèlement des enfants est un phénomène à la hausse en
    Slovaquie. Détails, avec notre stagiaire Kristina Sékacova

    Harcèlement scolaire en Arménie

    L’Arménie semble faire figure à part dans ce tableau. Ici les cas de
    violence faite aux enfants sont à la baisse, comme nous le dit notre stagiaire
    Anna Baghdasaryan.

  • A la Une de la presse roumaine 14.12.2017

    A la Une de la presse roumaine 14.12.2017

    Funérailles du dernier souverain de la Roumanie, controverses autour de la proposition de rendre secrètes toutes les données des enquêtes pénales et un nouveau débat sur la nécessité des devoirs à faire à la maison par les élèves. C’est en bref, le tableau de ce jeudi.

  • Baccalauréat 2017

    Baccalauréat 2017

    En Roumanie, 71,4% des candidats ont réussi leur Bac, 5% de plus par rapport à l’année dernière, indiquent les résultats définitifs, après la solution des contestations de notes. C’est le taux le plus élevé depuis 8 ans ; à cela s’ajoute 97 jeunes qui ont obtenu la moyenne maximale, 10 sur 10. Au classement des résultats généraux, les départements de Sibiu (centre), Bacău et Iaşi (est) et Cluj (nord-ouest) sont en tête, alors que Giurgiu et Ilfov (sud) en occupent les dernières places.

    Le ministre de l’éducation nationale, Liviu Pop, considère que ces résultats réjouissants sont dus moins à une moindre difficulté des sujets et plutôt à une meilleure préparation des candidats. Cette année, les notes élevées ont été plus nombreuses aux lycées de la filière théorique, tandis que le taux de réussite a baissé dans la filière technologique. En plus, les établissements à avoir enregistré 0 taux de réussite n’ont pas disparu et ils ont été une dizaine.

    C’est sur ce point que le ministère devrait concentrer son attention, a affirmé Liviu Pop: « Par rapport à l’année passée, le pourcentage est plus important, mais nous constatons une chose, arrivée avec la modification de la loi de l’éducation nationale : l’introduction d’un seul Baccalauréat a entraîné un taux de réussite décroissant dans le secteur des lycées technologiques, et l’inverse dans celui des lycées des filières scientifiques et sciences humaines. A l’avenir, nous devrions concentrer nos efforts pour éviter la reproduction de ces situations où aucun des candidats au Bac d’un lycée ne réussit à le passer. »

    Les élus libéraux proposent la solution du Bac différent, technologique et général, qui assurerait aux jeunes aussi bien un emploi que la possibilité de continuer leur formation dans un établissement universitaire. De l’avis de la vice-présidente du Parti national libéral, Raluca Turcan, les résultats du Bac obligent les autorités à prendre des mesures urgentes en faveur de l’éducation. Depuis quelques années, l’examen de maturité est devenu, affirme-t-elle, un moyen d’envoyer les jeunes au chômage, en l’absence de qualifications professionnelles, de compétences pratiques et de chances d’intégrer le marché de l’emploi. Cette année, 100 candidats sur le total de plus de 135 mille ont été éliminés des salles d’examen, ce qui les empêchera de s’inscrire à l’une des deux prochaines sessions du Bac. (Trad. Ileana Taroi)

  • Ecoles d’été

    Ecoles d’été

    Adieu l’école, bonjour les grandes vacances ! Les écoliers et les lycéens roumains ont 3 mois à leur disposition pour bien s’amuser avant la rentrée du 11 septembre. Entre le soleil, la mer ou la montagne, il y a souvent des périodes avec pas trop d’activités, des périodes pendant lesquelles les parents vont au travail. Pour bon nombre de familles roumaines, il existe toujours la possibilité d’envoyer les enfants chez les grands parents, éventuellement à la campagne. Mais que faire si on n’a pas cette option ? Alors, les parents roumains cherchent souvent différentes activités pour leurs enfants. D’ailleurs, ils sont bien servis : cours de langues étrangères, ateliers de dessin et de peinture, cours d’informatique, de musique, découvertes urbaines, ateliers de théâtre etc. Les différents clubs pour enfants, les centres de langues étrangères, les musées et les instituts culturels proposent toute une variété d’activités par tranches d’âge. Décidemment, les parents d’une grande ville comme Bucarest ont de quoi remplir le temps libre des petits. Nous découvrons quelques-unes des offres de cours les plus intéressantes de l’été 2017.

  • Chants, sons sur scène

    Chants, sons sur scène

    « Chants, sons sur scène », le 16e festival de la chanson francophone de Transylvanie a été accueilli au mois de mai par Baia Mare, ville du nord-ouest de la Roumanie. Un événement qui dépasse et de loin les frontières de cette région, car il s’avère une véritable pépinière de talents musicaux, un petit coup de pouce pour la carrière des artistes en herbe et un espace de rencontre entre ces derniers et les stars de la chanson francophone. Cette manifestation se veut aussi un véhicule alternatif vers les jeunes, pour cette musique plutôt boudée par les radiodiffuseurs de Roumanie. Enseigner le français aux adolescents par le biais de la musique, c’est la mission depuis 16 ans du professeur Nicolae Weisz, créateur du festival « Chants, sons sur scène » de Baia Mare. Nous le retrouvons dans les minutes suivantes au micro de Valentina Beleavski.

  • Jeunesse et écologie

    Jeunesse et écologie

    Pour avoir une société soucieuse de l’environnement il faut commencer
    dès le début, c’est-à-dire par les plus jeunes membres de la société, car ils
    seront les adultes responsables de demain. C’est pourquoi nous dans cette
    édition de PJ nous passons en revue plusieurs projets environnementaux destinés
    aux enfants. Nous commençons par la Roumanie, mais nous verrons aussi quelle
    est la situation en République tchèque et en Bulgarie.

    Premier
    arrêt : la Roumanie, où les projets de protection de l’environnement
    destinés aux enfants se multiplient d’une année à l’autre. Si au début il était
    plutôt question d’apprendre aux petits les notions de base du recyclage ou de
    protection de l’environnement, désormais c’est aux jeunes de sensibiliser les
    adultes de leur communauté et de les convaincre à recycler. C’est l’objectif de
    la Patrouille de recyclage. En même temps, le projet « Ecoles soucieuses de l’environnement, apprend aux élèves à vise à protéger la faune urbaine. Un sujet de Teofilia Nistor.

    Un projet écologique à portée internationale est très populaire en Roumanie : « Let’s do it, Romania ! » invite une fois par an les Roumanie à ramasser les ordures jetées dans la nature. Partout dans le pays, des milliers de gens de tous âges passent la journée à nettoyer routes, forêts, villes et villages dans l’espoir de rendre la Roumanie plus belle, plus propre. Un projet qui jouit d’un grand succès non seulement en Roumanie mais aussi en République tchèque. Notre stagiaire, Nikola Kasperova, nous en dit davantage.

    Direction la Bulgarie
    maintenant, où on retrouve le même projet de nettoyage du pays en une seule
    journée, et bien d’autres aussi. Détails avec notre stagiaire, Alexandra
    Alexandrova.

  • A la Une de la presse roumaine 12.09.2016

    A la Une de la presse roumaine 12.09.2016

    Il y a de ces jours quand on peut deviner sans difficulté LE sujet de presse, traité part toutes les rédactions sans exception. Ce lundi, 12 septembre, est un de ces jours. Et pour cause : ce lundi, c’est la rentrée scolaire en Roumanie.



  • Vacances francophones à Buzau

    Vacances francophones à Buzau

    Depuis 7 ans déjà les vacances dans région de Buzau (S-E) riment avec la langue française, et ce grâce à une colonie de vacances organisée par le Centre culturel francophone de la vile. Parmi les nombreuses options de loisirs, cette colonie est une manière idéale de joindre l’utile à l’agréable. Ateliers de création, pièces de théâtre, jeux, musique, peinture – le tout en français, sous l’œil attentif de plusieurs animateurs venus de 7 pays de deux continents : France, Belgique, Algérie, Géorgie, Grèce, République de Moldova et de Roumanie. Un programme riche et passionnant qui a attiré cette année 154 élèves et étudiants de tous les coins de la Roumanie et non seulement. Nous les accompagnons dans les minutes suivantes, guidés par Maria Monalisa Plesea, la directrice du Centre culturel francophone de Buzau.