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  • 24.11.2017 (mise à jour)

    24.11.2017 (mise à jour)

    Sommet — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a déclaré, vendredi, à Bruxelles, que l’UE devait continuer à soutenir les efforts de modernisation et de réforme des six Etats membres du Partenariat oriental. Il a exhorté à la poursuite d’une politique solide de l’UE dans le voisinage oriental, qui devrait devenir, par le biais de progrès irréversibles, un espace stable et prospère, attaché aux valeurs et aux principes européens. Lors du 5e sommet du Partenariat oriental ont été établis 20 objectifs, mentionnés dans la feuille de route valable jusqu’en 2020. Lancé en 2009, le Partenariat oriental vise à renforcer l’association politique et l’intégration économique avec six pays partenaires d’Europe de l’Est: l’Arménie, l’Azerbaïdjan, le Bélarus, la Géorgie, la République de Moldova et l’Ukraine.



    Rencontres — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, s’est entretenu vendredi, à Bruxelles, avec son homologue ukrainien, Petro Porochenko, en marge du sommet du Partenariat oriental. Les deux hommes ont notamment discuté de l’enseignement en roumain en Ukraine. Rappelons qu’en septembre dernier le président Porochenko avait promulgué la loi controversée de l’Education, approuvée par le Parlement de Kiev. Le président roumain a déclaré que son homologue avait promis de tenir compte de toutes les recommandations de la Commission de Venise concernant cet acte normatif et que les modifications relatives à l’enseignement en roumain seraient examinées, avant d’être mises en œuvre, avec les représentants de la communauté roumaine d’Ukraine. Toujours en marge du sommet, le président Iohannis a eu une entrevue avec le premier – ministre de la République de Moldova, Pavel Filip. Le chef de l’Etat roumain a réaffirmé à cette occasion le soutien de Bucarest aux aspirations pro-européennes de Chisinau.



    Justice — Liviu Dragnea, président de la Chambre des députés de Bucarest et chef de file des sociaux-démocrates, a déposé vendredi, auprès de la Haute cour de cassation et de justice, une contestation de la mise sous séquestre de ses biens par la Direction nationale anticorruption, dans l’affaire connue sous le nom de « Tel Drum ». Les procureurs veulent s’assurer ainsi de la récupération du préjudice de plus de 20 millions d’euros et de 30 millions de lei, soit l’équivalent de quelque 6,5 millions d’euros, causé par les 9 personnes mises en examen dans ce dossier. Dragnea est poursuivi pour association de malfaiteurs, abus de fonctions et infractions liées à la fraude aux fonds européens. Les faits remontent à l’époque où M. Dragnea était président du Conseil départemental de Teleorman, dans le sud du pays. La Direction nationale anticorruption précise que ce dossier repose sur une saisine de l’Office européen de lutte antifraude, qui faisait état de plusieurs soupçons d’infractions, dont l’usage de faux documents pour obtenir des financements européens destinés aux travaux de réhabilitation de certaines routes départementales.



    Emplois — La ministre roumaine de l’Emploi, Lia Olguta Vasilescu, a déclaré vendredi que la Roumanie était confrontée à un très grand déficit de main d’œuvre, surtout dans les secteurs des technologies de l’information, de la santé, du bâtiment et de l’agriculture. Bucarest se doit de trouver des solutions à ce problème, a-t-elle souligné, suggérant par exemple de faire revenir dans le pays les Roumains partis pour l’étranger. La ministre a fait ces déclarations à l’occasion du débat intitulé « Développement économique, social et culturel des zones rurales de Roumanie ». Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Petre Daea, a lui aussi été présent à cet événement organisé à Bucarest.



    Attentat — Le ministère roumain des Affaires étrangères condamne fermement l’attentat terroriste meurtrier perpétré vendredi dans le nord de la Péninsule du Sinaï et exprime son entière solidarité avec les autorités du Caire et le peuple égyptien. La diplomatie roumaine réaffirme son appui à la lutte contre le terrorisme sous toutes ses formes. Un deuil national de trois jours a été décrété en Égypte, après que 235 personnes ont été tuées dans l’attaque contre une mosquée, qui a visé les fidèles pendant la grande prière hebdomadaire. Les assaillants ont déclenché une explosion avant douvrir le feu sur les fidèles.



    Rugby — L’équipe de Roumanie de rugby rencontrera samedi à Bucarest, dans un match test, la sélection des Tonga. Une éventuelle victoire fera progresser d’une place la Roumanie, laquelle est actuellement 14e au classement mondial. Il y a une semaine, les sportifs roumains se sont imposés à domicile, 17-13, face à l’équipe des Iles Samoa.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, il fera plus chaud qu’à l’accoutumée pour cette période de l’année. Le ciel sera couvert sur le sud et l’est du pays. Le mercure grimpera jusqu’à 14 degrés.


  • Le harcèlement psychologique sur le lieu du travail

    Le harcèlement psychologique sur le lieu du travail

    Tout le monde est familiarisé avec la notion de harcèlement sexuel. Tel n’est pas le cas pour le harcèlement psychologique au travail, même si le concept gagne du terrain à mesure que les victimes de mobbing – terme anglais désignant ce type d’intimidation ou d’agression – se font toujours plus nombreuses.

    Selon l’étude menée en 2011 par l’Institut de recherche sur la qualité de vie, 25,7% des répondants ont affirmé qu’au moins un collègue avait été offensé par des camarades ou par ses supérieurs. Seulement 7,4% ont pourtant déclaré avoir été vexés eux-mêmes. Enfin, 41% des sondés ont reconnu que le chef ou leurs collègues ont l’habitude de hausser le ton. Malheureusement, on ne dispose pas de statistiques récentes, même si, depuis 2015, il existe en Roumanie aussi un encadrement juridique du mobbing. En effet, c’est en 2015 que l’on a modifié la législation relative à l’égalité de chances et adopté la loi 229 stipulant que le harcèlement psychologique au travail serait dorénavant pénalisé, car considéré comme un délit. Voici les explications de l’avocat Costel Gâlca : « On parle de harcèlement psychologique quand on a affaire à une action fréquemment répétée pendant une période assez longue. Ensuite, il faut que les faits de l’agresseur soient avérés et prouver que les agissements de ce dernier ont porté atteinte à l’honneur et à la dignité de l’employé »

    Costel Gâlcă est un des premiers avocats roumains à avoir tiré la sonnette d’alarme au sujet de ce phénomène. Il nous a parlé de certains cas qui ont abouti devant la justice : « Depuis l’adoption en 2015 de la loi, ont en a jugé trois. Les magistrats ont reconnu l’existence du harcèlement psychologique sur les lieux de travail. Alors que dans le premier cas la cible humaine était consultant dans une société multinationale, les deux autres victimes étaient des managers, respectivement l’adjoint au directeur général d’une institution financière et le directeur du plus grand département d’une compagnie. Ce qui veut dire que le harcèlement psychologique ne concerne pas une certaine catégorie de salariés ou un certain niveau de la hiérarchie professionnelle ; il peut se manifester sur n’importe quel palier, à commencer par la base ».

    Hormis les effets destructifs sur le parcours de carrière, le mobbing a aussi des retombées d’ordre psychologique, qui s’accompagnent souvent de réactions somatiques. Le psychologue Flori-Ana Andronache détaille ces aspects : « Ce type de harcèlement s’insinue, se manifeste subtilement, de sorte que, le plus souvent, la victime est incapable de saisir dès le début ce qui est en train de lui arriver. Tout commence par un conflit, qui se transforme, petit à petit, en terreur psychique. La victime commence à perdre l’appétit de travailler, devient irascible, confuse et a le sentiment de perdre le contrôle de soi. Il peut y avoir des conséquences encore plus graves, dont l’anxiété, la déprime, les attaques de panique ou les insomnies. S’y ajoutent, des fois, des effets somatiques, tels les irritations de la peau, les dermatites, les troubles gastro-intestinaux, la perte de poids ou au contraire la boulimie nerveuse. Ce qui pire est, les relations interpersonnelles se dégradent elles aussi » .

    Ceci étant, de plus en plus d’employés font appel à l’accompagnement psychologique. Flori-Ana Andronache se souvient d’une mère, qui, de retour au travail après son congé – maternité, a été surprise de l’accueil que lui ont réservé les collègues : « Elle a eu à subir le harcèlement de ses collègues obligées de reprendre ses tâches en l’absence d’un remplaçant pendant son congé – maternité. Elles ont commencé par ne pas répondre à son salut. Ces agissements ont culminé par la demande de son supérieur de faire des enregistrements comptables à la limite de la légalité. Comme elle a refusé de le faire et qu’elle était déjà fragilisée par la pression psychologique de l’équipe, la réaction de la partie adverse est devenue encore plus agressive. Au moment où elle est venue chercher de l’aide, soit quelques années plus tard, la dépression était déjà installée »

    L’avocat Costel Gâlcă conseille aux employés qui ne se rendent pas compte dès le début qu’ils sont victimes de mobbing de se demander si oui ou on ce qui leur arrive relève d’une conduite normale en matière de relations professionnelles. Costel Gâlcă : « Est-il normal qu’une fois arrivé à l’aéroport, avec toute l’équipe, le manager se ravise brusquement et vous dise que vous ne partirez plus? Bien sûr que non, car vous n’y êtes pour rien. Ou bien comment interpréter le fait que le directeur adjoint d’une compagnie soit installé au bout du couloir, loin du reste de l’équipe, dans un vestiaire désaffecté des chauffeurs, à côté des toilettes? Enfin, comment expliquer l’absence de votre nom du site de présentation de la compagnie au sein de laquelle vous travaillez, alors que tous vos collègues y sont mentionnés? Une autre facette du mobbing est l’isolement professionnel, soit la situation où la personne ciblée ne se voit plus assigner de tâches».

    La loi actuelle est insuffisante quand il s’agit de sanctionner le mobbing. De l’avis des spécialistes, elle devrait être complétée par des articles portant sur la réparation du dommage moral et sur les modalités de prévenir l’intensification du phénomène du mobbing. Costel Gâlcă : « Les sommes que les entreprises multinationales ont été obligées de payer à titre de dommages moraux sont dérisoires. La loi ne stipule pas que ces montants soient proportionnels avec la valeur économique de la société qui a exercé le harcèlement. Voilà pourquoi on envisage de mettre en place un système censé protéger tant le travailleur que la compagnie, dès les premiers signes de harcèlement. Car, en fin de compte, intenter un procès au harceleur ne sert à rien quand on a déjà plongé dans la dépression ».

    Le Parlement de Bucarest est en train d’examiner un projet législatif comportant justement ces aspects du harcèlement psychologique sur le lieu de travail.

  • 17.08.2017

    17.08.2017

    Travailleurs — Le nombre des citoyens de l’Union européenne travaillant au Royaume Uni a atteint un niveau record, dû, en partie, à une augmentation visible du nombre des ressortissants roumains et bulgares à y avoir trouvé un emploi, écrit le journal britannique The Financial Times. Les statistiques officielles font état de quelque 2,37 millions de travailleurs communautaires en Grande Bretagne entre avril et juin 2017, une hausse de 126.000 personnes par rapport à la même période de l’année passée. Le nombre des travailleurs originaires de Roumanie et de Bulgarie s’est, lui, accru de plus d’un quart au cours des 12 derniers mois, pour arriver à 337.000. Environ un tiers des ressortissants des dix pays de l’Europe centrale et orientale travaillant au Royaume Uni sont employés notamment dans les services de nettoyage, dans les constructions et la restauration.



    Diaspora — L’Université d’été des Roumains du monde continue à Izvoru Mureşului (centre), avec la participation d’étudiants et de leaders d’opinion et des communautés historiques des pays voisins de la Roumanie, des Balkans et de la diaspora. Mercredi, les débats ont été principalement consacrés à la sauvegarde et à l’affirmation de l’identité nationale des ethniques roumains vivant dans les départements de Harghita et de Covasna (centre-est), à population majoritaire hongroise. Les représentants des associations des habitants roumains des deux départements ont attiré l’attention sur leur situation, qu’ils jugent délicate ; ils ont affirmé qu’il leur était de plus en plus difficile de préserver leur identité et que l’Etat roumain devait fermement assumer la solution de leurs problèmes.



    Entrepreneurs — Le ministère roumain du milieu des affaires a rendu publique la liste des 20 premières compagnies à avoir obtenu du financement d’Etat à travers le programme gouvernemental « Start Up Nation » de création d’emplois. Les compagnies en question recevront, au total, environ 4 millions de lei (qque 890 mille euros) pour créer 155 emplois. Dans un même ordre d’idées, les PME ont jusqu’au 29 août pour entrer dans le programme « Commerce et services », consacré aux entreprises qui souhaitent se développer, en ayant accès à un financement d’Etat individuel de 250.000 lei maximum (55.500 euros). Egalement, un programme de micro-industrialisation sera lancé la semaine prochaine ; il bénéficiera d’un budget de 75 millions de lei (près de 17 millions d’euros), les compagnies pouvant obtenir 450.000 lei (environ 100.000 euros) de fonds individuels, avec une contribution propre d’au moins 10%.



    Festival — La ville de Sighisoara (centre de la Roumanie) accueille, à partir d’aujourd’hui, la 15e édition du Festival interculturel « Proetnica ». Pendant quatre jours, plus de 700 membres des 20 minorités nationales de Roumanie participeront à des conférences sur la protection des minorités ethniques, sur la situation des Rom en Europe, sur le dialogue interconfessionnel et la cohabitation interculturelle. A cela s’ajoutent une foire des arts et métiers, une exposition d’art plastique, des projections de films et des ateliers pratiques. Les minorités nationales de Roumanie présenteront aussi leurs costumes, musique et danses traditionnelles dans le cadre d’une cinquantaine d’événements artistiques.



    Football — Le champion de Roumanie au football, FC Viitorul Constanta accueille ce soir à domicile l’équipe autrichienne Red Bull Salzburg, dans le match-aller du barrage pour la Ligue Europa. Le match-retour aura lieu la semaine prochaine.



    Tennis — La Roumaine Simona Halep, numéro 2 mondial, affronte aujourd’hui la Lettone Anastasija Sevastova (16 WTA), dans les huitièmes de finale du tournoi de tennis WTA de Cincinnati, aux Etats Unis. L’année dernière, Simona Halep a perdu en demi-finale devant Angelique Kerber, tandis qu’en 2015, elle s’est inclinée en finale devant Serena Williams. Egalement à Cincinnati, mais au double, la Roumaine Monica Niculescu et la Taïwanaise Su-Wei Hsieh se sont qualifiées en quart de finale grâce à la défaite infligée au double franco-russe Kristina Mladenovic — Anastassia Pavliucenkova.



    Météo — Les températures sont élevées un peu partout en Roumanie, avec des valeurs entre 27 et 34 degrés. Des pluies fortes accompagnées de phénomènes électriques sont signalées dans les zones de montagne et de pré-montagne, ainsi que de façon isolée dans les régions du centre. A Bucarest, il y avait 33 degrés et du soleil à midi.

  • Défis du marché européen de l’emploi

    Défis du marché européen de l’emploi

    Léconomie européenne semble avoir enfin trouvé la sortie dune crise qui dure depuis trop longtemps. La relance est néanmoins fragile et les prévisions ne sont pas vraiment rassurantes. Les experts considèrent que les solutions pour stabiliser léconomie de lEurope à long terme devraient passer par des changements de la relation de travail entre employeurs et salariés. Or, pour cela, un dialogue social continu et constructif est essentiel et cest à quoi veille le Comité économique et social européen.



    Dans une interview à Radio Roumanie Internationale, Jacek Krawczyk, président du Groupe des employeurs au CESE, a énuméré les défis actuels en matière de dialogue social européen : «Il est évident que, pour assurer un haut niveau de protection sociale et des systèmes de sécurité sociale efficaces, nous avons besoin dune économie compétitive. Et je crois que lidée dune économie compétitive, dentreprises compétitives, pour le bien de la société et des citoyens, gagne de plus en plus de terrain. On ne parle donc plus de lintérêt des uns ou des autres, on ne joue plus à « qui en est responsable » ; je pense que nous discutons toujours plus ouvertement de ce quil faudrait faire pour que léconomie européenne renoue avec le succès. La nouvelle réalité est celle dune économie compétitive dans lintérêt dune économie sociale, et cette réalité va au-delà du traditionnel conflit entre employeurs et salariés, centré sur des discussions interminables autour de salaires, temps de travail, hygiène et sécurité au travail… Je crois que nous avons, dans lUnion européenne, un niveau très élevé de protection sociale, de protection du travail, que nous avons un marché de lemploi très civilisé, le plus développé au monde, sans aucun doute. Nous voulons voir ce qui peut être amélioré, mais notre point de départ se situe déjà à un niveau très élevé, ce qui implique davantage de défis. »





    Pour pouvoir faire face aux défis sociaux imposés par les nouvelles réalités économiques, la Commission européenne a lancé un débat sur ce quelle appelle le Socle européen des droits sociaux. Il sagit, en fait, de définir un certain nombre de principes et de droits fondamentaux en vue de garantir le bon fonctionnement des marchés du travail et des systèmes de protection sociale. Il indiquera la direction à suivre pour renouer avec la convergence vers de meilleures conditions de vie et de travail dans tous les États membres participants.



    Le Comité économique et social européen sest fortement impliqué dans ce débat, affirme Jacek Krawczyk, président du Groupe des employeurs au CESE : «Nous venons de finaliser un document dont jai été un des trois rapporteurs. Je voudrais vous dire, tout dabord, que notre Comité, formé demployeurs, syndicats et ONG, a trouvé, en son sein, une position unanime, ce qui est un véritable exploit. Les défis auxquels nous sommes confrontés concernent lavenir du travail, à lépoque de la révolution numérique qui entraîne des changements des relations de travail et du marché de lemploi. Un grand nombre demplois disparaîtront, dautres seront créés, et la question que nous nous posons est de savoir comment lUE répondra à cette situation. Au lieu de nous contredire les uns les autres, suivant les conflits traditionnels, pour ainsi dire, nous avons décidé de regarder vers lavenir. Nous savons, bien sûr, quil va falloir aider les citoyens à acquérir de nouvelles compétences, opérer des changements dans les systèmes déducation, appuyer la mise en place dinfrastructures solides pour la recherche, le développement et linnovation. La révolution numérique est un défi majeur du marché communautaire de lemploi, même si certains de nos concitoyens ne le comprennent pas encore. Mais il faut être conscient du fait que cest un train à grande vitesse et que, si on ne bouge pas vite, on ne montera pas à bord ; alors, des pays comme les Etats-Unis ou la Corée prendront le devant dans les décennies à venir. »




    Jacek Krawczyk, président du Groupe des employeurs au CESE, a ajouté plusieurs aspects concrets : « Il y a, bien sûr, le problème de lavenir de certains systèmes, tels ceux de retraites. Il faudra trouver une modalité de maintenir, dans toute responsabilité, les systèmes de santé, plusieurs services publics, les systèmes de retraites, et nous avons réussi à nous mette daccord sur une opinion commune. Les collègues syndicalistes ont dû diminuer leurs attentes, parce quau début, certains dentre eux voulaient un socle des droits sociaux qui établisse des normes, mais je crois que les discussions ont avancé. Il y aura des normes, cest sûr, mais dans un cadre plus large, dinstruments législatifs ou non, de bonnes pratiques, en utilisant, par exemple, le mécanisme du semestre européen. Le CESE considère que le socle doit avoir un vrai sens aux yeux des citoyens. On parle beaucoup aujourdhui de la faille qui sest creusée entre les institutions et les initiatives de lUE, dune part, et les citoyens européens, de lautre ; nombreux sont ceux qui pensent, comme moi, que cette faille est trop profonde… Si nous voulons la combler, nous devons faire en sorte que les citoyens continuent à sintéresser à lUE, et que lUnion elle-même leur offre de la sécurité, des opportunités de prospérité et, tout comme avant, de la paix, de la coopération… La sécurité et la prospérité des catégories les plus larges de la société sont les raisons de la mise en place du Socle des droits sociaux. »



    Les attentes des européens restent, certes, élevées, malgré leuroscepticisme qui monte dans les sondages. Les élections prévues cette année dans des pays importants, tels la France et lAllemagne, pèseront dans la mise à jour du modèle social européen, avec des effets majeurs sur la réforme du marché européen du travail. (Trad. Ileana Taroi)

  • La semaine du 10 au 15 juillet 2017

    La semaine du 10 au 15 juillet 2017

    Dialogue du premier ministre roumain Mihai Tudose avec les reponsables communautaires



    Le premier-ministre social-démocrate roumain, Mihai Tudose, s’est rendu cette semaine à Bruxelles, pour son premier déplacement à l’étranger. Là, il a assuré que Bucarest resterait un partenaire sérieux, qui respecterait strictement les engagements assumés au sein de l’UE. Lors de ses entretiens avec les présidents du Conseil et de la Commission européenne, Donald Tusk et respectivement Jean-Claude Junker, avec le chef du Parlement européen, Antonio Tajani, ainsi qu’avec la commissaire européenne à la politique régionale, Corina Creţu, il a abordé des thèmes variés, depuis les évolutions économiques et l’entrée dans l’espace Schengen, jusqu’au parcours de la justice et à l’utilisation des fonds européens.



    En ce qui concerne ce dernier sujet, le chef du cabinet de Bucarest souhaite une coopération plus étroite entre ses ministres et les officiels européens: « Au moins une fois par mois, tous les ministres impliqués dans des projets européens se rendront à Bruxelles, discuteront avec les commissaires et auront des contacts réguliers au niveau du Conseil et de la Commission, de sorte à éliminer toute distorsion, tout écart majeur entre la réalité roumaine et la manière dont elle est perçue à Bruxelles. »



    Pour ce qui est du domaine économique, le premier ministre Mihai Tudose a déclaré que la Roumanie ne dépasserait pas le seuil de 3% du PIB de déficit budgétaire et que son cabinet ne mettrait pas en place le controversé impôt sur le chiffre d’affaires.




    L’exercice militaire SABER GUARDIAN 17



    Jusqu’à la fin de la semaine prochaine, des militaires roumains prennent part à l’exercice multinational SABER GUARDIAN 2017, qui se déroule simultanément sur le territoire de trois pays alliés– Roumanie, Bulgarie et Hongrie. Cet exercice implique la participation de 25 mille militaires et de 2.000 moyens techniques mis à disposition par une vingtaine de pays. Il consiste en simulations de déplacements rapides des moyens de combat, des chars et des blindés, appuyés par les forces aériennes. L’exercice comporte également des entraînements au tir de combat, des traversées forcées de cours d’eaux, des évacuations médicales.



    Le président roumain Klaus Iohannis s’est rendu jeudi à la base militaire de Mihail Kogălniceanu, dans le sud-est du pays, qui accueille une des étapes de l’exercice SABER GUARDIAN 2017. Il a mentionné, à cette occasion, que la Roumanie avait lancé aux Etats-Unis une sollicitation, de principe, concernant l’acquisition de systèmes de missiles Patriot. Klaus Iohannis: « Nous avons adressé à la partie américaine une sollicitation de principe en ce sens. Vous l’avez peut-être appris, elle a été publiée sur le site du Département américain, lequel devra, dans un premier temps, donner son aval. Il y aura ensuite des négociations et quand nous aurons abouti à un résultat net, nous le rendrons public. »



    Les missiles Patriot représentent un système défensif avancé, de type sol-air, qui peut être utilisé en cas d’attaque aérienne ou par missiles balistiques et de croisière.




    L’éducation nationale face aux besoins du marché de l’emploi



    En Roumanie, le taux de réussite de la session principale du baccalauréat 2017 a été de 72,9%, soit une hausse de 5 % par rapport à l’année dernière, a fait savoir cette semaine le ministère de l’Education. Lors d’un récent débat auquel ont participé des représentants des patronats et des autorités, on a souligné le fait que l’enseignement professionnel dual, qui permet aux jeunes d’accéder au marché de l’emploi tout en continuant leur formation, constitue le principal facteur susceptible de soutenir la ré-industrialisation de la Roumanie. La disparition de l’enseignement professionnel est une erreur qu’il faut vite corriger, sinon le développement du pays risque d’être freiné faute de main d’œuvre qualifiée.



    Le Parlement de Bucarest a adopté une loi censée redessiner l’organisation et le fonctionnement de l’enseignement dual. Parvenu à l’étape de la promulgation, le texte a été renvoyé pour réexamen au Parlement par le président du pays, Klaus Iohannis. De l’avis de ce dernier, l’acte normatif en question, tel qu’il se présente actuellement, aurait des retombées négatives sur la qualité du processus éducatif. Un point de vue partagé par la principale formation politique d’opposition, le PNL, qui a d’ailleurs appelé tous les partis parlementaires à réexaminer en urgence le document.




    L’épidémie de rougeole s’étend en Roumanie



    La Roumanie est confrontée actuellement à l’épidémie de rougeole la plus sévère de ces dernières années. 31 personnes sont mortes et 7.500 ont contracté cette maladie depuis septembre dernier, lorsque cette épidémie a débuté. Le taux de vaccination a constamment chuté d’une année à l’autre, en raison notamment du refus des parents de faire vacciner leurs enfants. Lors de la récente réunion du gouvernement, le premier ministre, Mihai Tudose, précisait que 180 mille enfants n’avaient pas été vaccinés contre la rougeole.



    Il a demandé au ministre de la Santé, Florian Bodog, de préparer une ample campagne d’information, censée faire prendre conscience aux Roumains de la nécessité de la vaccination des enfants: « La semaine prochaine, au plus tard, il faudra établir ensemble avec tous les médias, un procédé permettant de faire comprendre à tous les Roumains que les enfants doivent être vaccinés. C’est une situation inadmissible ! Si j’ai bien compris, les vaccins nous les avons, mais ils ne parviennent pas aux destinataires. »



    L’OMS a qualifié de tragédie inacceptable l’épidémie de rougeole qui a fait 35 morts en Europe, en un an, dont 31 en Roumanie.




    Une recette à succès : le festival NeverSea



    La côte roumaine de la mer Noire a été, du 7 au 10 juillet, la feuille de papier sur laquelle les organisateurs et le public du Festival Neversea ont écrit le premier épisode d’une histoire qu’ils souhaitent voir s’inscrire dans le temps. Trois jours et trois nuits durant, quelque 150 mille personnes se sont rassemblées sur la plage de la ville de Constanta, où ils ont chanté et dansé sur des rythmes électro, dans ce qui a été la première édition du festival. C’était le plus grand jamais tenu au bord de la mer, en Roumanie, mais aussi l’unique festival européen organisé sur une plage.



    Les amateurs de décibels ont réagi à l’unisson avec les 150 artistes internationalement connus, invités à Neversea, qui ont livré des shows mémorables. Les organisateurs du festival NeverSea sont les mêmes que ceux d’un autre événement de marque, à savoir le festival Untold, de Cluj, au centre de la Roumanie, qui aura sa troisième édition du 3 au 6 août prochain. (trad. : Mariana Tudose)

  • L’éducation roumaine à l’heure des choix

    L’éducation roumaine à l’heure des choix

    Une main d’œuvre qualifiée et bon marché. Jusqu’il y a 10 ou 15 ans, elle a été l’avantage compétitif de la Roumanie face à d’autres pays de la région. La situation a pourtant radicalement changé après la disparition des filières arts et métiers. Une erreur commise au début des années 2000 par un autre gouvernement social-démocrate et qui doit être corrigée au plus vite, car le manque de travailleurs qualifiés freine le développement du pays.



    Récemment, des représentants des patronats et des autorités se sont rencontrés lors d’un débat sur ce sujet. L’apprentissage professionnel dual, organisé sur demande d’opérateurs économiques, a vite pris le dessus dans les discussions. Ce type de formation permet aux jeunes d’entrer sur le marché de l’emploi tout en poursuivant leurs études.



    Il peut représenter l’élément déterminant d’une réindustrialisation de la Roumanie, estiment des experts en la matière, qui assurent que la toute première question posée par des compagnies intéressées à investir dans une certaine région se réfère à la possibilité de réserver un certain nombre de places pour leurs salariés dans un établissement scolaire d’enseignement dual.



    Deux autres lois viennent compléter ce dispositif — celle de l’apprentissage et celle du stage de formation ; approuvées toutes les deux cette année, elles sont deux autres moteurs capables de stimuler la réindustrialisation du pays.



    La loi qui redéfinit l’organisation et le fonctionnement de l’enseignement dual en Roumanie n’a pas été promulguée par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, celui-ci la renvoyant au Parlement à cause de ses éventuels effets négatifs sur la qualité du processus éducationnel. Le président Iohannis considère que l’élimination de l’autorisation ou de l’accréditation obligatoires des entreprises, impliquées dans cette formation professionnelle duale, risquait de faire diminuer son impact positif ainsi que le degré d’autonomie des écoles.



    Le Parti national libéral, principal parti politique d’opposition, a salué la décision du président et a appelé tous les partis parlementaires à réexaminer d’urgence le texte de loi en question. De l’avis de la première vice-présidente des libéraux, Raluca Turcan, l’enseignement dual est la meilleure solution pour résoudre le problème du manque de main d’œuvre et de l’absence d’écoles d’arts et métiers, que déplore le milieu des affaires.



    Par ailleurs, le gouvernement roumain souhaite la mise en débat public de la stratégie de développement de ce type d’enseignement avant le 1er septembre, de façon à ce qu’elle soit mise en œuvre avec l’année scolaire 2018-2019. (trad. : Ileana Taroi, Andrei Popov)

  • A la recherche de la main d’oeuvre

    A la recherche de la main d’oeuvre

    Les vagues successives d’élargissement de l’UE vers l’Europe de l’Est ont ouvert le marché communautaire aux ressortissants des pays du centre et de l’Est du continent. En 2004, pas moins de 8 pays ex communistes étaient admis dans l’Union. En 2007 c’était le tour de la Roumanie et de la Bulgarie de rejoindre la famille européenne. S’y ajoute la Croatie, entrée dans l’UE en 2013.



    Partis à la recherche d’emplois mieux rémunérés et plus sûrs, des millions de Polonais, de Roumains, de Hongrois et de Bulgares travaillent et paient des impôts partout en Occident, depuis la Suède jusquau Portugal ou bien d’Autriche en Irlande. Cette migration a allégé le fardeau des pays d’origine respectifs, car ils n’ont plus à verser les allocations chômage aux nombreuses victimes de l’économie centralisée et mise en faillite par le capitalisme souvent sauvage et dépourvu de scrupules. Ceci étant, le marché de l’Emploi d’Europe centrale et de l’Est continue de s’améliorer, tandis que les taux de chômage sont au plus bas niveau jamais enregistré jusqu’ici, même s’ils restent supérieurs à la moyenne européenne, révèle l’étude réalisée par la société de conseil Coface.



    Les données macro économiques montrent que la hausse des salaires, ces dernières années et l’inflation à la baisse ont transformé la consommation des ménages en principal moteur de l’essor économique. Depuis 2010, les salaires bruts ont progressé de plus de 30 % en Roumanie et en Bulgarie et de plus de 20% en Hongrie et en Pologne, précise l’analyse mentionnée. Selon la même source, cela ne profite pas aux sociétés, confrontées à des employés toujours plus exigeants quand il s’agit de négocier leurs salaires et contraintes d’accepter des coûts plus élevés de la main d’œuvre.



    Le faible taux de natalité et la migration vers l’Europe occidentale ont également contribué au déficit de main d’œuvre et freiné le développement des affaires. Même les compagnies qui offrent des salaires plus conséquents sont en butte à des difficultés liées à l’embauche de personnel. A présent, les hausses salariales dépassent les bénéfices résultant de la productivité du travail, mais, au niveau régional, les coûts de la main d’œuvre continuent d’être trois fois moindres que ceux enregistrés en Occident.



    Ce décalage avantageux pour l’Europe centrale et orientale pour ce qui est des coûts unitaires de la main d’œuvre, corroboré avec la proximité géographique et culturelle par rapport à l’Occident, devrait amener des avantages commerciaux compétitifs. Ces avantages risquent pourtant d’être compromis, sur le moyen terme, si la migration des jeunes qualifiés se poursuit, mettent en garde les experts de la société de conseil Coface.



    Le déficit de main d’œuvre pourrait être atténué en encourageant les émigrés à regagner leurs pays d’origine, ce qui, pour l’heure, semble très peu probable. Voilà pourquoi Coface recommande aux gouvernements concernés d’attirer vers le marché de l’Emploi les minorités ethniques, les femmes et les seniors et de stimuler la formation professionnelle. (trad. : Mariana Tudose)

  • A la Une de la presse roumaine 29.05.2017

    A la Une de la presse roumaine 29.05.2017

    Des aides sociales, d’accord, mais sous certaines conditions. Un député libéral de Bucarest souhaite limiter les aides sociales pour les Roumains en état de travailler qui refusent les offres d’emploi, explique la presse roumaine. L’argent, sous forme de salaires et notamment pour les fonctionnaires, est également une des pommes de discorde au sein du principal parti au pouvoir, le PSD et les journalistes bucarestois analysent les ressorts de ce qui pourrait être le prochain remaniement gouvernemental. Un geste qui pourrait porter au gouvernement le parti de la minorité hongroise, mais ce dernier entend négocier durement son aide…






  • Aux portes du marché de l’emploi suisse

    Aux portes du marché de l’emploi suisse

    La Suisse n’est pas membre de l’UE mais les deux sont liées par nombre d’accords de coopération qui confèrent à la Confédération helvétique une partie des droits et des obligations des Etats membres. Le respect de la libre circulation des personnes est un de ces engagements. Toutefois, Berne vient de restreindre l’accès des ressortissants bulgares et roumains au marché de l’emploi suisse et ce pendant 12 mois.



    Les autorités suisses ont utilisé dans ce cas une clause qui leur permet de limiter unilatéralement le nombre de nouveaux permis de travail délivrés si celui-ci dépasse de 10% la moyenne des trois années antérieures. Par conséquent, il n’y aura plus que 996 permis B de long séjour à pourvoir et la mesure pourra être reconduite en 2018. En revanche, la situation des permis L, de court séjour, et des permis B déjà en vigueur reste inchangée — ils seront délivrés et respectivement renouvelés sans entrave.



    Lors d’une conversation téléphonique avec son homologue du Département fédéral pour les Affaires étrangères, Pascale Baerswyl, le secrétaire d’Etat au ministère roumain des Affaires étrangères, George Ciamba, a regretté le geste des autorités bernoises. Selon lui, le nombre des Roumains qui ont demandé un permis B, durant les 12 derniers mois, est relativement réduit. De plus, la décision est « en dissonance » avec la contribution de la communauté roumaine — hautement qualifiée, en grande partie — à l’économie suisse, a estimé George Ciamba. Toute décision visant la libre circulation des personnes doit être fidèle à l’esprit du partenariat rapproché entre l’UE et la Suisse, observant le principe de la non-discrimination des citoyens européens, précise la diplomatie roumaine. Des propos appuyés aussi par l’eurodéputé roumain social-démocrate



    Victor Negrescu, qui a évoqué « un geste injuste » par rapport à la Roumanie, geste qui témoigne aussi d’un « manque de confiance » à l’égard de la Bulgarie, de la Roumanie et de l’UE en son ensemble. L’élu a appelé la Commission européenne à vérifier urgemment si toutes les conditions légales et les critères convenus par l’UE et la Suisse avaient été dûment respectés. La Commission doit aussi suivre de près le processus et veiller à ce que ce droit au travail soit rétabli au plus vite. C’est une excellente occasion pour l’UE de montrer qu’elle protège ses ressortissants et qu’elle réagit face à toute tentative de traitement incorrect, a conclu l’eurodéputé roumain Victor Negrescu.



    Toutefois, ce n’est pas le seul cas de discrimination à l’emploi. Les Roumains ont des difficultés mêmes dans certains pays membres. Le Royaume-Uni est, en ce sens, un cas-école. Or, les experts estiment que le Brexit ouvre une véritable boîte de Pandore avec des conséquences imprévisibles pour tous les citoyens européens qui vivent et travaillent sur l’île britannique. (trad. : Andresi Popov)

  • A la Une de la presse roumaine 02.05.2017

    A la Une de la presse roumaine 02.05.2017

    Les vacances du premier mai sont déjà finies, une journée dont la symbolique, celle d’une fête du travail, tend à s’effacer complètement, en Roumanie. Mais qui veut encore travailler ?, s’interroge la presse roumaine alors que la crise de main d’œuvre devient pressante. Dans le même temps, certains petits entrepreneurs roumains pointent du doigt les bâtons que l’Etat leur met dans les roues au point de les faire quitter le pays. De l’aide à l’investissement, il y en a pourtant, mais ailleurs — dans les fontaines musicales, par exemple, constatent les journalistes bucarestois.





  • A la Une de la presse roumaine 26.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 26.04.2017

    Les Roumains affirment vouloir travailler, mais ils ne cherchent pas d’emploi. Est-ce « un paradoxe ou de l’hypocrisie ? », s’interroge une partie de la presse roumaine du jour. Celle-ci analyse en détail la situation du marché local de l’emploi, trouve ses points faibles mais aussi les quelques lueurs d’espoir…





  • A la Une de la presse roumaine 25.04.2017

    A la Une de la presse roumaine 25.04.2017

    Les quotidiens roumains annoncent une décision historique de la Cour européenne des Droits de l’homme qui a présenté un arrêt-pilote relatif aux conditions de détention dans les prisons roumaines. Entre temps, l’épidémie de rougeole semble échapper à tout contrôle : 5000 cas d’infection et 23 décès. Enfin, côté économie, l’unique chance pour que le budget 2017 ne dépasse la cible de déficit budgétaire est la majoration du nombre des salariés. C’est-à-dire carrément éradiquer le travail au noir.





  • A la Une de la presse roumaine 20.03.2017

    A la Une de la presse roumaine 20.03.2017

    La presse écrite roumaine fait le décompte des raisons pour lesquelles les Roumains ont toujours les salaires les plus bas en Europe, bien qu’ils aient enregistré la plus grande hausse de la productivité sur le marché communautaire de l’emploi. En même temps, en Roumanie, les inégalités sociales ont atteint leur plus haut niveau depuis l’adhésion du pays à l’UE, tandis que, selon des données de lEurostat, l’économie roumaine est la plus dépendante des multinationales européennes. Dans le même temps, les importations de produits agroalimentaires atteignent un maximum historique dans le pays.





  • 28.01.2017

    28.01.2017

    Entretien — La chancelière allemande Angela Merkel, qui s’est entretenue, vendredi, par téléphone avec le président roumain Klaus Iohannis, a exprimé son plein soutien à la poursuite de la lutte contre la corruption en Roumanie. Elle s’est dite préoccupée par l’éventualité que certaines démarches n’affectent la voie empruntée par la Roumanie pour combattre ce phénomène. A son tour, le président Klaus Iohannis a transmis son engagement ferme à la poursuite de la lutte contre la corruption, afin de construire une démocratie mature et solide. Bucarest demeure, au niveau régional, un partenaire digne de confiance et un des piliers de stabilité les plus importants, a-t-il souligné. Le chef de l’Etat roumain a également affirmé que dans le contexte des crises complexes à l’échelle internationale, la coopération roumano-allemande avait connu une réelle dynamisation aussi bien à l’intérieur de l’UE qu’au sein de l’OTAN et que cette tendance devait être continuée. Pendant leur entretien téléphonique, les deux dignitaires ont mis en exergue le stade excellent de la relation spéciale, stratégique, qui existe entre les deux pays. Ils ont en outre abordé des sujets tels le renforcement et l’approfondissement du dialogue politique bilatéral et l’intensification de la coordination sur des thèmes européens.



    Budget – Le projet de budget pour 2017 sera débattu le mardi 31 janvier par le gouvernement roumain, après la séance du Conseil suprême de défense du pays. Convoqué par le président roumain, Klaus Iohannis, le Conseil devrait donner son avis sur les tranches budgétaires destinées aux institutions chargées de la sécurité nationale. L’Exécutif avait initialement annoncé qu’il adopterait dès vendredi ce projet de budget, pour le soumettre ensuite au Parlement. Le premier ministre Sorin Grindeanu assure avoir pris en compte toutes les mesures mentionnées dans le programme de gouvernance et que les enveloppes moins consistantes destinées à certaines institutions ne mettraient pas en danger leur activité. Le projet de budget table sur une croissance économique de 5,2% et sur un déficit estimé à 2,96% du PIB. Les sommes les plus importantes sont allouées aux transports, à l’agriculture, à la santé et aux PME. L’éducation, l’énergie, le développement régional, les affaires intérieures, les affaires étrangères, l’administration présidentielle, les deux Chambres parlementaires et le Service d’informations extérieures recevront, eux, moins d’argent qu’en 2016.



    Emploi — Les employeurs roumains peuvent embaucher cette année 5.500 ressortissants étrangers nouvellement admis sur le marché de l’emploi, aux termes de la décision du gouvernement de Bucarest émise vendredi. En sont concernés les citoyens de pays non membres de l’UE, de l’Espace économique européen ou de la Suisse, dont le libre accès au marché de l’emploi est établi par des accords et traités conclus par la Roumanie avec d’autres Etats. L’exécutif de Bucarest a par ailleurs décidé du nombre et des catégories de travailleurs nouvellement admis, comme suit: 3500 travailleurs permanents, 200 stagiaires, 200 travailleurs saisonniers, 100 travailleurs transfrontaliers, 800 travailleurs hautement qualifiés, 700 travailleurs détachés. Le nombres des travailleurs étrangers nouvellement admis sur le marché roumain de l’emploi est établi annuellement par décision gouvernementale. Cet acte normatif vise à contrôler le nombre des ressortissants étrangers entrés en Roumanie et à limiter le nombre des travailleurs étrangers détachés pour lesquels on paie des contributions d’assurances sociales dans l’Etat d’origine. Selon le gouvernement de Bucarest, la délivrance des avis d’embauche ou de détachement pour les travailleurs nouvellement admis sur le marché roumain de l’emploi rapporte au budget de l’Etat plus d’un million d’euros.



    Handball — Le club champion européen sortant de handball féminin, CSM Bucarest a fait match nul vendredi, à domicile, score 26-26, contre les Norvégiennes de Larvik HK, championnes d’Europe en 2011. Le match comptait pour les groupes principaux de la Ligue des champions. Les handballeuses roumaines occupent la dernière place dans leur groupe, tandis que les Norvégiennes sont troisièmes. Le groupe est mené par léquipe ETO Gyor de Hongrie et par Krim Ljubljana de Slovénie, à égalité, avec 6 points chacune. Viennent ensuite Larvik HK, 5 points, FC Midtjlland (Danemark), 4 points, CSM Bucarest, 3 points et Team Esbjerg (Danemark), 2 points. Le CSM Bucarest disputera son prochain match le 4 février à Ljubljana, contre l’équipe slovène RK Krim Mercator.



    MétéoIl fait plus froid qu’à l’accoutumée dans cette période de l’année, même très froid dans le nord, le centre et le sud-ouest du pays. Les températures maximales de la journée iront de moins 7 à 5 degrés. Il faisait 3 degrés à midi dans la capitale, Bucarest.


  • Franco-Mania 19.01.2017

    Franco-Mania 19.01.2017

    Bienvenue dans ce magazine de débat de la jeunesse francophone, qui relaie les idées, les opinions et les préoccupations de la jeune génération. Cette émission est réalisée devant un public étudiant, avec le soutien des Lectorats de français de l’Ecole Polytechnique, de l’Université technique de constructions et, bien sûr, de l’Université de Bucarest qui nous accueillent dans ses locaux, ici dans la capitale. Par Skype, nous sommes rejoints par des étudiants du Lectorat de français de l’Université « Lucian Blaga » de Sibiu, quinzième ville roumaine, de quelque 170 mille habitants, située au centre de la Roumanie.



    C’est un paradoxe — alors que la Roumanie enregistre un des taux de chômage les plus bas en Europe, soit 5,7% en novembre dernier, selon les derniers chiffres disponibles, le nombre de jeunes âgés de moins de 25 ans qui ne travaillent pas ne cesse de croître. En novembre 2016, le taux de chômage parmi eux se montait à 20,4%, à savoir deux points de plus par rapport à la moyenne européenne. Le taux de chômage de longue durée parmi les jeunes avoisine les 60%. Certes, à l’échelle continentale, la Roumanie est mieux placée que d’autres pays, notamment du sud, mais les chiffres qui viennent d’être dits ne prennent pas en compte aussi ces jeunes qui ne souhaitent pas avoir un emploi, qui n’entreprennent aucune démarche en ce sens et qui n’ont pas l’intention de le faire dans un proche avenir — ces gens ne figurent pas dans les statistiques. Trouver un emploi quand on est étudiant, est-ce facile ? Quels atouts doit-on avoir ? Quoi privilégier, étude ou travail ? Les étudiants sont-ils vraiment prêts et surtout préparés pour la confrontation supposée par le marché de l’emploi ?



    Cette émission a également été réalisée avec le soutien du Bureau Europe Centrale et Orientale de lAgence universitaire de la francophonie, de lInstitut français de Roumanie et de lantenne roumaine de l’Union internationale de la presse francophone.




    Ada Hurezeanu (Université de Bucarest) – entretien avec Ancuta Argeseanu (Roumanie)




    Cristina Dulgheru (UTCB) – entretien avec Khalid Zerzouri (Maroc)





    Andreea Anton (UTCB) – Les jeunes et le travail




    Andreea Manaicu (UTCB) – Travailler en tant quétudiant





    Cristina Dulgheru (UTCB) – Les jobs étudiants





    Mirjam Strucl Rojko (Ecole Polytechnique) – Le marché du travail en Slovénie : situation des jeunes



    Le taux de chômage en Slovénie était de 7,6 %1 en octobre 2016, il est plus bas de celui de l’ensemble des pays de l’UE (qui est de 8,3 %2 ). Le taux de chômage en Slovénie diminue peu à peu depuis 2013. En 2008, le taux de chômage était de 4,4 %3 et a augmenté entre 2009 et 2013 pour 4,2 % (les taux de chômage : 5,9 % en 2009 ; 10,1 % en 2013) à cause de la crise économique. En 2009, 15,4 %4 des jeunes était au chômage. Ce taux était le plus élevé5 en 2013 (21,6 %6 ). Il commence à diminuer régulièrement à partir de 2013 et le taux en 2015 s’élevait à 16,3 %7 .



    Les experts cherchent les raisons du chômage des jeunes dans la prolongation des études, la diminution de nombre des jeunes et les jeunes avec des expériences professionnelles obtenues pendant leurs études. En effet, en Slovénie, il existe des agences avec la fonction similaire à celle du pôle-emploi étudiant (ou agences d’intérim) en France. Il s’agit des intermédiaires entre les employés-étudiants et les employeurs. C’est un point important à relever puisque 66% des étudiants en Slovénie travaillent à travers ce « programme » (Cargo, 2010 : 16-21)8 .



    Un étudiant slovène qui travaille à mi-temps pendant ses études a un statut spécifique en tant qu’employé9 . Il ne signe pas un contrat de travail avec son employeur ; le « contrat » est en effet une démarche qui se fait de façons très diverses ; le plus souvent, il s’agit d’un accord oral entre l’étudiant et son employeur sur la rémunération, sur les obligations et sur les heures de travail. L’absence d’un système défini par la loi apporte des nombreux avantages et inconvénients. Pour l’employeur, le grand avantage est la main d’ouvre peu couteuse et la flexibilité des travailleurs- étudiants. En plus, la seule obligation d’un employeur est de payer l’étudiant. Mais en effet, il n’existe pas de réglementations pour assurer qu’un étudiant sera payé. Tout repose donc sur la confiance.


    Les agences obtiennent une permission officielle de la part du Ministère du travail, de la famille et des affaires sociales pour leur fonctionnement. Elles sont responsables d’obtenir et de payer les cotisations de la somme d’argent reçue de la part de l’employeur. Elles publient également la liste des entreprises qui ne payent pas aux étudiants10. De cette façon, elles aident les étudiants à éviter de travailler dans ces entreprises (souvent dans la situation de faillite). Elles doivent, au moment de la transmission des informations sur les emplois disponibles et avant le début du travail, fournir un document officiel pour l’employeur qui assure que le travail est légal (il s’agit d’un document où sont affichés les noms, les adresses et les numéros fiscaux de l’employeur et de l’étudiant).



    La loi pour l’équilibre des finances publiques11 a été modifiée en 2015 et a inclus le travail des étudiants dans le système de l’assurance-vie et retraite et impose le taux horaire minimum. Dès lors, un étudiant doit payer 15,50% de son revenu pour l’assurance-vie et retraite. Pour tous les 833,58€ gagnés, l’étudiant obtient le droit à un mois de retraite. Les avantages pour les étudiants sont l’accumulation des expériences (ses expériences ne sont pourtant pas reconnues officiellement, même si, dans les documents officiels, la reconnaissance est explicite), tellement précieuses à la fin des études, et le fait que les étudiants n’ont pas besoin de payer des charges sociales. Si un jour l’étudiant décide de ne plus aller au travail, son employeur n’a pas de moyens pour le pénaliser. Tout repose donc sur l’absence d’obligations et de droits en même temps. Les jeunes diplômes se retrouvent en concurrence avec les étudiants expérimentés et leur recherche de travail se complique. Il existe un conflit dans cette structure : le travail à mi-temps d’un étudiant augmente ses possibilités pour une insertion professionnelle réussie mais contribue en même temps au chômage des jeunes.



    En Slovénie, les dispositifs pour l’insertion professionnelle ne sont pas développés (stages !) et les jeunes se trouvent souvent perdus dans le marché de travail où ils sont en position de concurrence avec l’ensemble de la main d’œuvre forcément plus expérimentés des jeunes diplômés sortis d’une formation théorique.



    1Source du pourcentage : EUROSTAT http://ec.europa.eu/eurostat/statisticsexplained/index.php/File:Unemployment_rates,_seasonally_adjusted,_October_2016.png


    2Source du pourcentage : EUROSTAT http://ec.europa.eu/eurostat/statisticsexplained/index.php/File:Unemployment_rates,_seasonally_adjusted,_October_2016.png


    3 Source du pourcentage : EUROSTAT http://pxweb.stat.si/pxweb/Dialog/Saveshow.asp (Institut national des études statistiques de la Slovénie)


    4 D’après le mémoire de CARGO, Elena (2010), disponible sur http://www.cek.ef.unilj.si/u_diplome/cargo4191.pdf (page 18)


    5 Le rapport annuel de 2012 ; Agence national pour l’emploi, disponible sur http://www.ess.gov.si/_files/5082/letno_porocilo_2012.pdf


    6 Source du pourcentage : EUROSTAT http://ec.europa.eu/eurostat/statisticsexplained/index.php/File:Table_1_Youth_unemployment,_2015Q4_(%25).png


    7 Source du pourcentage : EUROSTAT http://ec.europa.eu/eurostat/statisticsexplained/index.php/File:Table_1_Youth_unemployment,_2015Q4_(%25).png


    8 CARGO, Elena (2010). Brezposelnost mladih na trgu dela (« Le chômage des jeunes au marché du travail en Slovénie »). Disponible sur http://www.cek.ef.uni-lj.si/u_diplome/cargo4191.pdf.


    9 Son statut est défini avec la « loi de recrutement et assurance pour le cas de chômage » : ZZZPB Zakon o zaposlovanju in zavarovanju za primer brezposelnosti, adopté en 1991, complétée et modifiée plusieurs fois, disponible sur http://www.pisrs.si/Pis.web/pregledPredpisa?id=ZAKO1239


    10 Exemple d’une telle liste : http://www.neplacniki.info/


    11 Zakon o spremembah in dopolnitvah Zakona za uravnoteženje javnih financ – ZUJF-C (Uradni list RS, št. 95/14), ki dopolnjuje ureditev na področju začasnega in občasnega dela dijakov in študentov (velja od 1.2.2015) http://www.pisrs.si/Pis.web/pregledPredpisa?id=ZAKO7048




    Marinela (Ecole Polytechnique) – La situation de lemploi jeune en Albanie



    J’ai recherché sur Internet des articles par les mots clés en albanais « le recrutement des jeunes diplômés Albanais » et les résultats étaient frappants, voire choquants. Tous les titres des articles retrouvés étaient pleins de désespoir et de problèmes, par exemple « La génération perdue », ou « Selon les statiques les jeunes de plus en plus au chômage et découragés », ou « Le nombre des jeunes au chômage toujours en croissance », etc.


    Même à partir de ces résultats, nous pouvons dire que la situation économique en Albanie se présente difficile surtout pour les jeunes. Selon les données, ils changent très souvent de statut : demployé à au chômage et vice-versa. Ils entrent dans le marché de travail en ayant en général un poste peu qualifié, qui en fin de compte nest pas en lien direct avec leurs diplômes. En outre, la structure industrielle du pays et la crise économique ont abouti à une incohérence entre la demande et loffre du marché de travail. Il n’y pas d’études menées par les institutions responsables du marché de travail, ce qui résulte en un très grand nombre de diplômés d’un domaine particulier au chômage et cela même pour longtemps. En outre, les statistiques montrent que 87,5% des jeunes avouent chercher du travail en utilisant leurs connaissances : proches, famille, amis, etc., et 62% des entreprises enquêtées avouent quelles recrutent à partir de recommandations venant de liens familiaux ou amicaux[1]. Alors, à la fin on a une grande difficulté pour les jeunes qui nont pas de “connaissances” et qui ne seront pas embauchés aussi facilement que ceux qui en ont.


    Selon une étude effectuée en 2015[2], les auteurs ont démontré entre autres, quen Albanie le marché de travail est tantôt « flexible » tantôt « séquentiel » : « flexible », car les lois en vigueur donnent une liberté aux employeurs de recruter et de licencier les employés très facilement ; et « séquentiel » car ce nest quaprès les études que les étudiants peuvent pratiquer leur profession. Il y a une très faible, pour ne pas dire du tout, implication des compagnies, des employeurs, dans la formation pratique des jeunes. Les instruments dont les politiques actuelles disposent pour l’embauchage actif des jeunes jusquà 25 ans sont : 1- les centres d’apprentissage (pour les apprentis), 2- les formations et 3- les stages dans de différentes compagnies ou entreprises. De par cette étude, les chercheurs ont observé que la plupart des compagnies en Albanie recrutent les jeunes pour une période inférieure à 12 mois. En plus, les compagnies participant à létude, ont avoué quelles acceptent un nombre très bas de stagiaires. Ce ne sont que les grandes entreprises qui montrent des signes dune implication active à la formation de leurs employées futurs.


    Malheureusement, les chiffres montrent qu’en 2014 le taux de chômage pour les jeunes entre 15 et 29 ans avait atteint 33.9%[3]. Ce qui montre clairement que les étudiants doivent attendre pour une période relativement longue avant dêtre embauchés. Récemment, on a introduit des centres de carrière, mais il faudra du temps afin de voir les résultats.



    [1] HACKAJ, A., 2015, « Trendet e punësimit rinor në Shqipëri : çfarë kërkon tregu? », Tirana, Friedrich-Ebert-Stiftung, p. 22-23.


    [2] Ibidem, p.19.


    [3] Ibidem, p.14.



    Ilkin Babayev (Ecole Polytechnique) – Lemploi jeune en Azebaïdjan



    L’Azerbaïdjan comme d’autres pays d’ex union soviétique a connu une longue période de crise économique.


    Après la chute de l’URSS le pays devait se former en tant qu’un pays indépendant et manquait d’experts pour exploiter son premier ressource de revenu — le pétrole. Alors, en 1994 l’ex président Heydar Aliyer a signé un « contrat de siècle » avec 8 compagnies pétrolières les plus puissants du monde. Ce contrat permettait aux experts étrangers créer de nouveaux lieux d’emplois mais aussi tirer des profits. L’Azerbaïdjan a également largement profité de ce contrat et continue à en profiter. En quelques années l’économie azerbaïdjanaise a donné des effets positifs et l’économie voyait la croissance jusqu’à l’année 2015 où la devise a subi sa première dévaluation. La deuxième dévaluation peu après la première a réduit la devise à 35%.



    Les jeunes et l’éducation.


    Le pays compte plusieurs universités publics et privées. A la fin du lycée les jeunes passent les examens de baccalauréat et pour l’entrée en université le comité d’éducation auprès de l’état organise le concours d’entrée à l’université.


    Les universités qui compte le plus d’étudiants sont l’université d’Etat de Bakou, l’université d’économie, l’académie de pétrole et l’université des langues.


    L’éducation est payant, mais selon les points d’entrée les étudiants peuvent bénéficier de la gratuité de l’éducation et peuvent avoir une bourse d’études.


    Malgré plusieurs réformes en matière de l’éducation, le niveau d’études reste relativement faible en comparaison avec les universités d’occident. De ce fait, les étudiants partent faire leurs études à l’étranger surtout dans des pays d’occident, comme l’Allemagne, Le Royaume Uni, Les Etats — Unis ou encore la France.


    Le gouvernement a élaboré un programme de bourse d’études 2010-2015 pour les étudiants voulant continuer leur parcours au niveau de licence et de master à l’étranger et a signé plusieurs contrat de coopération avec les établissements d’étude supérieur étrangers. Du coup, il y a eu de nombreux étudiants qui ont pu bénéficier de cette bourse d’études qui prévoit tout le financement.



    Les jeunes et l’emploi.


    Les jeunes azerbaïdjanais font les premiers dans la vie du travail dès les premières années de l’université. Ici, on pourrait les diviser en deux groupes. Ceux qui viennent faire leurs études à Bakou d’autres villes azerbaïdjanaises sont plus souvent obligés de travailler parallèlement aux études.


    Les étudiants de Baku continuent à vivre avec leurs parents et n’ont pas souvent de problèmes d’argent.


    Les dernières dix années on a vu implanter en Azerbaïdjan plusieurs organisations internationales pour les jeunes qui favorisent les échanges entre les étudiants de différents pays. Les jeunes participent aux projets organisés et ainsi cumulent des expériences.


    Moi personnellement, mes années universitaires ont été très riches en raison des évènements internationaux qui ont eu lieu à Bakou (l’Eurovision, le forum humanitaire mondial, Le Fifa 17 étc).


    Les jeunes sont attirés par l’Etat dans l’organisation de ces grands évènements.


    Pourtant, il y a aussi des problèmes, le pays se trouve en situation de guerre depuis son indépendance. Les hommes azerbaïdjanais sont obligés d’effectuer le service militaire à partir l’âge de 18 ans et pour une durée d’un an. Les jeunes hommes après leurs études sont convoqués et n’ont le droit à la suite des études masterales après le service militaire.


    On est dans 21 ème siècle et les critères d’embauche évoluent très vite. Pour se garantir un bon futur l’éducation supérieur complète est primordiale dans le monde entier comme en Azerbaïdjan. Les jeunes arrivés de service militaire pour la plupart des cas perdent la motivation des études et préfèrent travailler.


    Les députés au parlement sont divisé en ce sujet et n’arrivent pas à une meilleure issue qui serait de permettre aux jeunes voulant continuer leurs études au niveau de master d’être libéré.


    L’emploi.


    Personnellement, j’ai trouvé le travail après mes études de Master effectués en France dans un centre privé de langues où j’ai enseigné et je vais enseigner après mon départ de Roumanie. Dans mon entourage je ne connais personne qui quitte le pays pour aller travailler ailleurs. Le nombreux sont ceux qui partent à l’étranger pour continuer leurs études.


    Ce qui est demandé aux jeunes au moment de l’embauche c’est une bonne connaissance de la matière et si nécessaire la maîtrise des langues étrangères, russe ou anglais en majorité.