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  • Victor Ioan Stoian : créer des jeux vidéo éducatifs en français

    Victor Ioan Stoian : créer des jeux vidéo éducatifs en français

    Organisé en commun par le Centre francophone pour l’Europe Centrale et Orientale (CREFECO), le Bureau régional de l’AUF en Europe Centrale et Orientale, l’Université “Politehnica” de Bucarest et la société Serious Evo International, le Hackathon “Jeu parle français” 2024 a désigné ses gagnants au début du mois de septembre. Trois projets ont occupé le podium de cette édition du concours de création de jeux vidéo en langue française de type jeu sérieux : le Vietnam est monté sur la plus haute marche, suivi par l’Albanie – deuxième et la Roumanie en troisième position.

    C’est Victor Ioan Stoian, jeune étudiant en première année à la Faculté d’ingénierie en langues étrangères de l’Université bucarestoise Politehnica, que nous avons invité à nous parler du projet qui a eu la médaille de bronze, pour ainsi dire. Sa participation à l’édition 2024 de ce concours de création de jeux vidéo en français n’est pas due au hasard, puisqu’à l’Université Victor Ioan Stoian veut se spécialiser en Ordinateurs et technologie de l’information en langue française. Il répond aux questions d’Ileana Taroi.

     

  • Les politiques roumaines de coopération et les boursiers des pays en voie de développement

    Les politiques roumaines de coopération et les boursiers des pays en voie de développement


    Le vent de liberté qui a commencé à
    souffler à travers le monde après la fin de la Seconde Guerre mondiale et le
    processus de décolonisation enclenché peu après a modifié la carte du monde et
    la géopolitique des relations internationales. En partant d’Afrique, en passant
    par l’Océanie, l’Asie et jusqu’en Amérique latine, les anciens empires
    coloniaux ont laissé la place à une myriade de nouveaux Etats indépendants,
    représentant la volonté de leurs nations. Dans le contexte de la guerre froide,
    ces nouveaux Etats se sont laissés tenter d’adopter par des voies différentes de
    développement, souvent dans une volonté affichée de se démarquer de l’ancienne
    puissance coloniale. Le bloc socialiste ne pouvait pas laisser passer sans
    réagir l’opportunité de se faire de nouveaux alliés parmi ces Etats
    nouvellement apparus sur la scène internationale. Et la Roumanie socialiste,
    membre du bloc communiste, prit forcément sa part dans la constitution de
    nouveaux équilibres. La Roumanie, occupée par l’Armée rouge à la fin de la
    guerre et dirigée depuis 1945 par le parti communiste, devenu de facto parti
    unique en 1947, avait suivi à la lettre les directions de Moscou en matière de
    politique étrangère pendant la première décade de son régime communiste. Ce n’est
    qu’à partir de 1960 que la Roumanie commence à chercher sa voie propre en matière
    de politique étrangère, et c’est dans le développement des relations privilégiés
    avec les pays en voie de développement qu’elle trouvera une manière pour sortir
    du lot. A l’époque, si le Sud global était assoiffé d’investissements, il était
    surtout demandeur de compétences, cherchant à constituer une élite
    administrative et de cadres qui soient capables de diriger ces pays récemment libérés
    de la tutelle des anciennes puissances coloniales. La Roumanie socialiste lança
    alors des vastes programmes de bourses destinés aux étudiants des Etats
    partenaires des pays en voie de développement.


    Aussi,
    dans un rapport rédigé par les experts du ministère des Affaires étrangères de
    Bucarest en 1961, l’octroi des bourses d’études aux étudiants en provenance de
    ces pays avait été identifié comme un moyen privilégié pour accroître l’influence
    de la Roumanie dans ces pays. A partir de là, le parti communiste roumain
    développa une stratégie de ce que l’on appellerait aujourd’hui une politique de
    soft power à destination de ces Etats du sud à travers le développement des
    relations culturelles et éducationnelles. Mais l’historien Ștefan Bosomitu, qui
    s’est plongé à corps perdu dans les archives roumaines de l’époque, affirme que
    les premières pierres de cette politique d’influence avaient été posées dès la fin
    des années 1940.


    « Ces
    programmes ont débuté assez tôt, dès le début des années 1950, et se sont
    poursuivis jusqu’à la fin du régime communiste, fin 1989. Mais au début, dans
    les années 1950, les bourses accordées étaient peu nombreuses. Elles étaient
    réservées à certains activistes communistes, membres des mouvements
    indépendantistes des pays du Tiers monde ou de divers partis frères. Il y avait
    aussi des réfugiés, tels les étudiants communistes grecs, qui avaient dû
    quitter leur pays après l’issue de la Guerre civile grecque, et qui s’étaient
    réfugiés dans les autres pays socialistes de la région. Ensuite, les étudiants
    coréens.
    »


    Ce
    n’est qu’après 1970, que les bourses d’études accordées par le gouvernement de
    la Roumanie socialiste s’orientent résolument vers l’Afrique. Il s’agissait en
    moyenne de 250 bourses universitaires, accessibles par l’intermédiaire des
    représentances diplomatiques de la Roumanie dans la région. Mais l’historien
    Ștefan Bosomitu rappelle que même si le budget alloué était destiné en priorité
    aux étudiants qui suivaient des études universitaires et post universitaires,
    le système roumain des bourses subventionnées ratissait bien plus large :


    « Il
    y avait, certes, d’une part, les bourses destinées aux études universitaires et
    post-universitaires, auxquelles était alloué entre 80 et 90% du budget
    disponible. Mais il y avait aussi des bourses pour certaines écoles
    professionnelles et aux lycéens. Malheureusement, les sources disponibles sont
    assez pauvres. On se fie souvent aux témoignages oraux pour reconstituer le programme
    de ces bourses. Il y avait ainsi des bourses de 3 années pour des élèves qui suivaient
    certaines formes de l’enseignement professionnel. Dans la ville de Moinesti par
    exemple, dans le lycée technique de la ville étaient formés les futurs techniciens
    africains qui allaient travailler sur les plateformes pétrolières ».


    Les bourses
    offertes par le gouvernement de la Roumanie socialiste étaient assez convoitées.
    Les candidats ne manquaient jamais, d’autant que le financement couvrait, du
    moins au début, car ensuite les choses se sont progressivement gâtées, aussi
    bien les frais de scolarité que les frais nécessaires aux étudiants boursiers pour
    mener une vie décente pendant leurs études en Roumanie. Mais même lorsque les
    frais de scolarités n’étaient plus couverts par le gouvernement roumain, la
    demande demeurait forte. De toute manière, ces frais de scolarité demeuraient
    raisonnables. Aussi, en 1963, la Roumanie comptait mille étudiants étrangers,
    presque sans exception boursiers. Les années 70 marquent un tournant. Leur
    nombre augmente de manière conséquente. En 1981, la Roumanie socialiste comptait
    pas moins de 20 mille étudiants étrangers. Ils payaient leurs frais de
    scolarité en devises, et cela représentait une source importante de rentrée de
    devises pour le régime. Le régime de Nicolae Ceausescu avait besoin de ces
    rentrées en devises alors qu’il avait accéléré le règlement de sa dette
    extérieure et dans le contexte d’une crise économique sans précédent.


    Les étudiants
    étrangers bénéficiaient par ailleurs d’un régime singulièrement favorable,
    étant souvent perçus comme de véritables nantis par leurs collègues roumains. En
    effet, les étudiants étrangers bénéficiaient de conditions d’hébergement bien
    meilleures que leurs collègues roumains. Et alors que les Roumains n’avaient
    pas le droit de détenir ou d’échanger des devises, les étudiants étrangers non
    seulement y avaient droit, mais ils avaient encore accès à un réseau d’approvisionnement
    spécialement conçu pour les détenteurs de devises, dans lequel des produits qui
    remplissaient les étalages n’étaient accessibles aux Roumains que sur le marché
    noir. Une situation qui ne pouvait pas ne pas faire des jaloux. L’historien Stefan Bosomitu a eu l’occasion d’interviewer bon
    nombre d’étudiants étrangers de l’époque pour comprendre leur ressenti sur leur
    expérience roumaine. Ștefan Bosomitu :


    « Relisant
    ces récits, l’on observe une tendance à idéaliser le passé. Les étudiants
    africains parlent aussi de l’étonnement que leur couleur de peau provoquait
    parmi des gens qui n’étaient pas habitués à croiser des étrangers, à plus forte
    raison des étrangers en provenance d’autres continents. Certains se signaient
    sur leur passage. L’on remarque cette image d’une société figée dans un passé
    où l’étranger est une sorte de bête curieuse. »


    Le vécu de ces
    étudiants étrangers durant leur études roumaines demeure encore une page blanche
    que les historiens devront remplir dans les années à venir. (Trad. Ionut jugureanu)



  • Une nouvelle année universitaire en Roumanie

    Une nouvelle année universitaire en Roumanie


    Une nouvelle rentrée universitaire a lieu ce lundi
    en Roumanie, sous le signe de toute une série de problèmes : l’abandon
    scolaire, le sous-financement de l’Education, les scandales de plagiat ou encore
    les dotations insuffisantes. Les jeunes déplorent les conditions impropres dans
    les foyers estudiantins ou encore le manque de places ce qui les poussent à
    chercher des alternatives plus chères.

    En Roumanie, le financement universitaire
    se fait par personne. Concrètement, plus une faculté a des étudiants, plus son
    budget augmentera. C’est la raison pour laquelle dans certaines universités,
    les étudiants ont facilement leurs examens de fin d’année, même si leur niveau
    n’est pas adéquat, pour que le financement ne se perde pas. Cette année, à
    Bucarest, l’Université de Médecine et de Pharmacie Carol Davila aura 13500 étudiants,
    tandis que celles des Etudes Polytechniques recensera plus de 40.000 étudiants
    pour 2000 professeurs. Notons que l’Université Polytechnique de la capitale a
    fusionné avec l’Université de Pitesti sous le nom de l’Université nationale des
    Sciences et des Technologies. Dans un communiqué rendu publique à l’occasion de
    la reprise des cours, l’Université nationale d’art théâtral et de
    cinématographique de Bucarest affirme poursuivre ses objectifs d’encourager l’excellence
    et de célébrer la diversité, tout en mettant à profit la contribution de chacun
    des membres de sa communauté académique.


    Une nouvelle année universitaire commence aussi
    dans les académies militaires à travers la Roumanie. Plus de 1000 étudiants
    dont 300 en première année reprennent ce lundi les cours de l’Académie
    technique militaire Ferdinand I de Bucarest.


    Cette année, sur l’ensemble des universités
    roumaines, ce fut celle des études polytechniques qui a attiré le plus d’étudiants,
    suivie par la Faculté d’automatique et d’informatique et par l’Université de
    Médecine et de Pharmacie de Bucarest.


    A l’heure où l’on parle, la Roumanie a
    53 universités publiques et 33 universités privées et un nombre d’étudiants à
    la baisse. Une explication serait qu’une fois le lycée terminé, un nombre
    important des jeunes roumains capables de poursuivre leurs études optent pour
    des universités étrangères. Une décision qui ne nous étonne pas dans un pays
    qui a changé 117 fois la loi de l’Education nationale et cela entre 2010 et
    2021. Par conséquent, avec un système éducationnel dépourvu de cohérence, la
    Roumanie se maintient en queue du classement européen quand il s’agit de l’enveloppe
    financière attribuée à son système d’Education nationale. Cette année, elle a
    été de seulement 3,2% du PIB, un pourcentage bien en dessous des besoins réels.







  • 24.08.2022 (mise à jour)

    24.08.2022 (mise à jour)

    Ukraine – L’agression russe « injustifiée, non-provoquée et
    illégale doit s’arrêter ! » c’est le message transmis par le
    président roumain, Klaus Iohannis, à l’occasion de la Journée de l’indépendance
    de l’Ukraine, marquée mercredi. « Je réitère l’appui fort et la solidarité
    de la Roumanie avec l’Ukraine et avec le brave peuple ukrainien qui défend
    courageusement son pays », a encore ajouté le chef de l’Etat. Un message
    similaire a été transmis par le ministre roumain des Affaires Etrangères,
    Bogdan Aurescu. Il affirme que «dès les premiers jours du déclenchement de la
    plus grave crise d’Europe des dernières décennies, la Roumanie a agi pour
    accorder de l’assistance aux autorités de
    Kiev, et les citoyens roumains ont tout fait pour aider l’Ukraine et les
    réfugiés ukrainiens qui ont fui les horreurs de la guerre ». A son tour,
    le président ukrainien Volodymyr Zelenski a promis de reprendre le contrôle de
    tous les territoires ukrainiens occupés par les troupes russes affirmant que
    « l’Ukraine allait se battre jusqu’au bout sans aucune concession, ni
    compromis » avec la Russie. Par ailleurs, à Washington, le président Joe
    Biden a marqué la Journée de l’Indépendance de l’Ukraine par l’octroi d’une
    nouvelle aide militaire d’environ trois milliards de dollars à destination de
    Kiev. Cette aide sera la plus grosse enveloppe d’aide militaire depuis le début
    de la guerre et permettra à l’Ukraine d’acquérir de nouvelles armes ou de
    financer des formations ou des opérations afin qu’elle puisse lutter à long
    terme contre la Russie, peut-on lire dans le communiqué de presse du leader
    américain.


















    Justice – L’exécutif de Bucarest a adopté mercredi des projets de loi
    dans le domaine de la Justice. A partir du moment où ils seront votés par le
    Parlement, la Roumanie accomplira son principal objectif au sein du Mécanisme
    de coopération et de vérification, a fait savoir le ministre de tutelle,
    Catalin Predoiu. Et lui d’expliquer que les nouveaux projets répondent à
    plusieurs principes fondamentaux tels l’indépendance des juges et des
    procureurs, la séparation des carrières des magistrats, la responsabilisation
    de la justice vis-à-vis de ses propres résultats, une cohérence renforcée dans
    la prise de dispositions et un plus d’efficacité du système judiciaire dans la
    prise de responsabilités. « Je
    crois que le système judiciaire roumain a atteint un niveau de maturité censé
    lui permettre la reconnaissance de ses propres vulnérabilités » a affirmé
    le ministre Predoiu. Du côté de l’opposition, l’ancien ministre de la Justice,
    Stelian Ion, membre de l’USR, a critiqué les nouvelles lois qui, dit-il,
    « renforcent l’influence du politique et bloquent la réforme dans la
    magistrature ». A noter que cela fait deux ans que ces projets ont été
    soumis au débat public, suscitant de nombreux débats et critiques dans les
    rangs des associations de magistrats et de la société civile.




    Protestations – Les syndicats policiers et pénitenciers de Roumanie ont
    protesté de nouveau mercredi, à Bucarest, devant le siège du gouvernement,
    contre la mesure figurant dans le projet de décret d’urgence, en débat
    actuellement, qui porte sur le paiement d’un quart seulement de leurs arriérés
    de salaire. Ils rappellent que cela fait deux ans déjà que les salaires ont été
    gelés dans leur domaine, alors que le taux réel d’inflation a dépassé les 25 %.
    Les syndicalistes accusent l’Exécutif et la coalition à la gouvernance de faire
    sourde oreille à leurs revendications économiques et sociales.




    Jeunesse – La plus grande crainte de l’administration de Bucarest est
    que les jeunes faisant leur études à l’étranger ne rentrent plus en Roumanie ,
    a déclaré le premier ministre roumain Nicolae Ciuca, en ouverture de la 2e
    édition du Forum des Etudiants Roumains du Monde Entier. « Nous souhaitons
    vivement que vous rentriez chez vous et que nous construisions ensemble le
    projet de pays (…). N’oubliez pas que nous avons toujours besoin de votre
    contribution et de votre vision pour œuvrer ensemble au développement de la
    Roumanie », a ajouté M Ciuca. Le Forum des Etudiants Roumains du Monde Entier
    se tient au Palais du Parlement de Bucarest jusqu’au 29 août. Y participent
    plus de 150 étudiants roumains faisant leurs études à étranger et en Roumanie
    qui débattront des sujets importants pour la société roumaine. Epaulés par 11
    modérateurs, les participants sont censés élaborer un document comportant des
    solutions aux problèmes de l’éducation et de la jeunesse, de la santé, de la
    justice, du travail et de l’économie, des affaires européennes, de l’énergie et
    de l’environnement. Les propositions finales seront réunies dans une Résolution
    qui sera transmise aux ministères et aux autorités roumaines. Ce Forum est
    organisé par les associations d’étudiants et de jeunes de Roumanie et de
    l’étranger en partenariat avec le Département pour le Développement
    Durable.




















    Météo – Les températures connaîtront jeudi,
    une nouvelle hausse presque partout en Roumanie. La canicule touchera le
    sud-est et le nord-ouest. Les températures maximales iront de 29 à 34 degrés.

  • La Stratégie nationale pour réduire la pauvreté, approuvée

    La Stratégie nationale pour réduire la pauvreté, approuvée

    Le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi la Stratégie nationale pour réduire la pauvreté, qui se propose de faire reculer ce phénomène de 7 % jusqu’en 2027. C’est un cadre législatif nécessaire pour que les fonds européens dédiés puissent être utilisés. Des fonds ont également été alloués pour créer une centaine de centres sociaux, non résidentiels, destinés aux personnes âgées, qui pourront recevoir de la nourriture chez elles. Le gouvernement roumain a encore décidé que, cette année, les chiffres de scolarité soient majorés de 20 % tout au plus, afin d’intégrer les élèves et les étudiants réfugiés d’Ukraine. D’autre part, le ministre de l’Education a annoncé que les semestres scolaires actuels seraient remplacés par cinq modules d’apprentissage, qui alterneront avec cinq périodes de vacances. L’année scolaire devrait commencer deux semaines plus tôt, le 5 septembre, et s’achever le 16 juin.

  • Laura Stan, coordinatrice de la Ligue des étudiants roumains de Corée du Sud

    Laura Stan, coordinatrice de la Ligue des étudiants roumains de Corée du Sud

    Laura Stan a 29 ans et elle est originaire de Costești, une petite ville du département d’Argeș, dans le sud de la Roumanie. Depuis décembre dernier, elle dirige la filiale Corée du Sud de la Ligue des étudiants roumains à l’étranger. Laura est arrivée en Corée du Sud en 2017, avec une bourse d’études du Gouvernement coréen. En Roumanie, elle est doublement diplômée : Langues étrangères français-coréen à l’Université de Bucarest et Relations internationales et études européennes à l’Université Nicolae Titulescu. A présent, elle fait un master en études coréennes à l’Université Hankuk de Seoul. Mais laissons Laura Stan nous raconter ce qui l’a poussé à aller en Corée du Sud :« C’est une histoire qui a commencé il y a dix ans. Un soir, je suis tombée sur une série historique coréenne et je suis tombée amoureuse de la langue, en premier lieu, de l’histoire, de la culture et de l’esthétique du pays. J’ai alors commencé à faire des recherches sur internet. Je voulais aller à la fac, étudier le français et le coréen, mais à ce moment-là l’Université de Bucarest ne proposait cette spécialité qu’un an sur deux. Alors j’ai dû faire quelque chose, je me suis mise à étudier seule, j’ai commencé à rencontrer d’autres gens intéressés par la Corée et sa culture. Quand j’ai appris l’existence de cette bourse du Gouvernement coréen, j’ai tout de suite postulé et j’ai été ravie d’avoir été acceptée du premier coup. »

    Laura raconte qu’en Corée du Sud elle a rencontré un peuple avec un sens civique très développé et des situations impossibles à vivre dans la Roumanie contemporaine. Mais le contact avec la civilisation coréenne ne l’a pas non plus déstabilisée, car elle connaissait déjà la langue et les coutumes. Laura Stan :« Je dois avouer que le choc culturel n’a pas été énorme justement parce qu’en Roumanie je fréquentais la communauté coréenne. Mais j’ai vécu différentes situations qui m’ont étonnées. J’ai été choquée par le fait qu’il n’y ait pas de poubelles dans les rues, mais que c’est propre partout. Pour moi, c’est une forme de responsabilité civique. J’ai aussi eu la chance de rencontrer beaucoup de gens accueillants. Mais les expériences peuvent être, je le crois, très différentes. La chose la plus importante pour avoir une expérience positive est de connaître un peu la langue. Le niveau de langue que j’avais en arrivant m’a permis d’éviter les situations désagréables apparues à cause des malentendus. »

    En décembre 2020, Laura Stan est devenue membre et coordinatrice de la Ligue des étudiants roumains de Corée du Sud. Inactive depuis 2016, l’organisation a été ressuscitée et elle compte déjà sept membres. A en croire Laura, c’est le bon moment pour promouvoir la culture et les traditions roumaines, car les sud-coréens font preuve d’ouverture ces dernières années :« J’ai été très attirée par l’idée de réunir la communauté d’étudiants d’ici et d’organiser des projets qui, après coup, les aident à mieux s’intégrer. Promouvoir la culture roumaine ici, on le fait car les coréens connaissent très peu la Roumanie, mais dans le même temps je sens que nous avons la possibilité et peut-être le devoir de rendre notre pays plus connu. Nous sommes une toute petite communauté, très éparpillée dans le pays en plus, alors maintenant nous essayons de réunir tous les étudiants roumains. Dans une certaine mesure, nous avons déjà réussi à le faire. Les jeunes sont très contents de trouver un endroit où ils peuvent rencontrer d’autres étudiants, où ils peuvent s’exprimer, et où, éventuellement, on peut construire ensemble des projets qui nous aident aussi à l’avenir. »

    Cette année sera pour lors, même si la pandémie de Covid-19 est toujours bien présente, une année de reconstruction pour la Ligue des étudiants roumains de Corée du Sud. Laura Stan a des objectifs ambitieux, mais réalisables. Elle veut, parmi d’autres, rétablir les liens avec l’Ambassade de Roumanie à Seoul et créer un Guide de l’étudiant roumain en Corée du Sud. Ecoutons-là :« En 2021, nous voulons consolider l’équipe, travailler notre image en ligne et mettre en place des partenariats avec diverses institutions de Corée. Bien évidemment, nous voulons être en contact avec l’Ambassade roumaine, ensuite mon université à une département de langue roumaine et nous voulons aussi nous associer à eux. Après, nous pourrions collaborer avec plusieurs organisations ou institutions qui s’adressent aux étrangers ou aux étudiants étrangers. Pour ce qui est de notre premier projet, ça sera la création d’un Guide de l’étudiant roumain en Corée du Sud. Il n’existe rien de tel pour le moment, alors nous souhaitons rassembler dans une brochure, à l’intention des futurs étudiants, différentes informations utiles, sur le système d’enseignement, sur le système de santé ou sur les visas, jusqu’aux applications mobiles qu’ils pourraient utiliser pour rendre leur vie plus intéressante et plus facile. »

    « Corona nous a appris une choses précieuse, qu’il faut toujours être flexible et prêt à tout » – c’était la réponse de Laura à notre question de savoir si elle voulait revenir vivre en Roumanie. Et oui, elle aimerait rentrer pour enseigner la culture et la civilisation cornéennes aux jeunes. Laura Stan :« Sincèrement, je ne suis pas opposée à l’idée de rentrer en Roumanie, mais pour le moment je préfère me concentrer sur l’avenir proche, c’est à dire finir mes études ici. Je voudrais vraiment pouvoir travailler dans le milieu universitaire en Roumanie pour pouvoir partager ma passion pour la Corée du Sud. Mon espoir est que, dans un avenir proche ou lointain, je pourrai le faire. » (Trad. Elena Diaconu)

  • 20.02.2021 (mise à jour)

    20.02.2021 (mise à jour)

    Budget — Le gouvernement de Bucarest a adopté le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale d’Etat ainsi que la stratégie fiscale et budgétaire pour la période 2021-2023. Le budget repose sur une cible de déficit de 7,16% du PIB. L’inflation moyenne annuelle considérée est de 2,4%, alors que le salaire moyen net prévu est de 3 323 lei (environ 680 euros). Le premier ministre roumain, Florin Cîţu, a déclaré que le budget forçait la restructuration des compagnies d’Etat cette année. Il a exprimé son espoir que le parlement adopte le budget pour l’année en cours le plus vite possible. Et il a rappelé que les éventuels amendements que les parlementaires déposeront ne devaient pas faire dépasser le déficit proposé et qu’ils devaient préciser les sources de financement. D’autre part, le Conseil suprême de défense de la Roumanie a rendu un avis favorable aux propositions de budget 2021 pour les institutions du domaine de la sécurité nationale.



    Protestations — Les représentants des élèves et des étudiants ont protesté ce samedi à Bucarest contre la suppression de la gratuité pour les voyages en train. Les organisateurs affirment que ces mesures d’austérité frappent les jeunes les plus vulnérables, et que le gouvernement sacrifie la mobilité des jeunes pour des jeux politiques. D’autre part, ce samedi, près de 80 mineurs de l’exploitation de Lupeni, dans la Vallée de la rivière Jiu (centre-ouest, le plus grand bassin carbonifère du pays), ont continué leur protestation entamée dans le souterrain en début de semaine, pour ne pas avoir reçu leurs salaires à temps. Des mineurs de Vulcan se sont solidarisés avec eux. Antérieurement, de telles protestations, par des mineurs qui se sont bloqués dans le souterrain, ont déjà été signalées à la mine de Livezeni. Vendredi, à l’issue de rencontres, à Bucarest, aux ministères de l’Energie et des Finances, et aussi avec le premier ministre Florin Cîţu, il a été annoncé que les mineurs toucheraient leur salaire la semaine prochaine. Conséquence de la protestation des mineurs : la centrale électrique thermique Mintia, à base de charbon, a été mise à l’arrêt jeudi soir. Environ 5 000 appartements et 11 écoles de la ville de Deva sont dépourvues de chauffage ; les élèves vont donc reprendre les cours en ligne.



    Roms — Le président roumain Klaus Iohannis a souligné aujourd’hui, dans un message à l’occasion de la Journée de l’abolition de l’esclavage des Roms, l’importance d’éliminer les préjugés et la discrimination, « beaucoup trop fréquemment rencontrés » en matière d’accès des communautés de Roms à l’éducation. Il a rappelé que l’abolition de l’esclavage des Roms, voici 165 ans, avait eu un rôle majeur dans le changement du profil et des valeurs de la société roumaine au milieu du XIXe siècle, préparant le pays à embrasser la modernité européenne. Le chef de l’Etat a ajouté que, pour les Roms, les centaines d’années de privation de liberté ont laissé « des cicatrices profondes et difficiles à guérir ». Selon lui, l’abolition de l’esclavage, qui a eu lieu en 1856, a été un grand défi pour la société roumaine dans son ensemble. Le président a appelé à dissuader et à sanctionner les manifestations racistes, antisémites et xénophobes, mais aussi le discours incitant à la haine.



    Coronavirus — La campagne d’immunisation se poursuit en Roumanie. Selon le Comité national de coordination des activités visant la vaccination, à compter du début de la campagne nationale le 27 décembre dernier, sur les plus d’1,3 millions de doses de vaccin administrées en Roumanie, près de 800 000 personnes ont été immunisées. La plupart des personnes vaccinées jusqu’à présent, en Roumanie, se sont vu administrer le produit de Pfizer/BioNTech, et une partie – celui de Moderna. A compter de cette semaine, on utilise aussi celui d’AstraZeneca. Par ailleurs, plus de 2 700 nouveaux cas de contamination au SARS-CoV-2 ont été enregistrés en 24 heures en Roumanie sur un total de plus de 31 mille tests effectués au niveau national, a annoncé le Groupe de communication stratégique. Au moins 7 000 patients atteints de Covid-19 sont hospitalisés dont 960 en soins intensifs. Depuis le début de la pandémie en Roumanie, le nombre total de cas de contamination approche les 777 000 dont 90% des personnes ont guéri. Le bilan total des décès des suites du Covid-19 approche les 19 800.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep descendra, à partir de lundi, en 3e position au classement WTA, cédant la place à la Japonaise Naomi Osaka. Cette dernière a disposé, samedi, par 6-4, 6-3, de l’Américaine Jennifer Brady en finale à l’Open d’Australie, qui a lieu à Melbourne. Rappelons que Simona Halep a été surclassée par Serena Williams dans les quarts de finale de l’Open d’Australie. D’autre part, les joueuses de handball roumaines de HC Dunărea Brăila se sont qualifiées dans les quarts de finale de la Ligue européenne féminine de handball, après avoir vaincu les Russes de Kuban Krasnodar, 36-32, samedi, à domicile, dans un match décisif du Groupe D. Dunărea affrontera dans les quarts une autre équipe roumaine, la gagnante du Groupe D, Minaur Baia Mare. Les matchs des quarts de finale de la Ligue européenne féminine de handball auront lieu les 27-28 mars, respectivement les 3 et 4 avril prochains.





  • 20.02.2021

    20.02.2021

    Budget — Le gouvernement de Bucarest a adopté le budget de l’Etat et celui de la sécurité sociale d’Etat ainsi que la stratégie fiscale et budgétaire pour la période 2021-2023. Le budget repose sur une cible de déficit de 7,16% du PIB. L’inflation moyenne annuelle considérée est de 2,4%, alors que le salaire moyen net prévu est de 3 323 lei (environ 680 euros). Le premier ministre roumain, Florin Cîţu, a déclaré que le budget forçait la restructuration des compagnies d’Etat cette année. Il a exprimé son espoir que le parlement adopte le budget pour l’année en cours le plus vite possible. Et il a rappelé que les éventuels amendements que les parlementaires déposeront ne devaient pas faire dépasser le déficit proposé et qu’ils devaient préciser les sources de financement. D’autre part, le Conseil suprême de défense de la Roumanie a rendu un avis favorable aux propositions de budget 2021 pour les institutions du domaine de la sécurité nationale.



    Roms — Le président roumain Klaus Iohannis a souligné aujourd’hui, dans un message à l’occasion de la Journée de l’abolition de l’esclavage des Roms, l’importance d’éliminer les préjugés et la discrimination, « beaucoup trop fréquemment rencontrés » en matière d’accès des communautés de Roms à l’éducation. Il a rappelé que l’abolition de l’esclavage des Roms, voici 165 ans, avait eu un rôle majeur dans le changement du profil et des valeurs de la société roumaine au milieu du XIXe siècle, préparant le pays à embrasser la modernité européenne. Le chef de l’Etat a ajouté que, pour les Roms, les centaines d’années de privation de liberté ont laissé « des cicatrices profondes et difficiles à guérir ». Selon lui, l’abolition de l’esclavage, qui a eu lieu en 1856, a été un grand défi pour la société roumaine dans son ensemble. Le président a appelé à dissuader et à sanctionner les manifestations racistes, antisémites et xénophobes, mais aussi le discours incitant à la haine.



    Coronavirus — La campagne d’immunisation se poursuit en Roumanie. Selon le Comité national de coordination des activités visant la vaccination, à compter du début de la campagne nationale le 27 décembre dernier, sur les près d’1,3 millions de doses de vaccin administrées en Roumanie, près de 770 000 personnes ont été immunisées. La plupart des personnes vaccinées jusqu’à présent, en Roumanie, se sont vu administrer le produit de Pfizer/BioNTech, et une partie – celui de Moderna. A compter de cette semaine, on utilise aussi celui d’AstraZeneca. Par ailleurs, plus de 2 700 nouveaux cas de contamination au SARS-CoV-2 ont été enregistrés ces dernières 24 heures en Roumanie sur un total de plus de 31 mille tests effectués au niveau national, a annoncé vendredi le Groupe de communication stratégique. Au moins 7 000 patients atteints de Covid-19 sont hospitalisés dont 960 en soins intensifs. Depuis le début de la pandémie en Roumanie, le nombre total de cas de contamination approche les 777 000 dont 90% des personnes ont guéri. Le bilan total des décès des suites du Covid-19 approche les 19 800.



    Protestations — Les représentants des élèves et des étudiants protestent aujourd’hui à Bucarest contre la suppression de la gratuité pour les voyages en train. Ils vont organiser des piquets aux sièges du PNL, de l’Alliance USR-PLUS (les deux au pouvoir) et à celui du gouvernement. Les organisateurs affirment que ces mesures d’austérité frappent les jeunes les plus vulnérables, et que le gouvernement sacrifie la mobilité des jeunes pour des jeux politiques. Ils s’opposent également aux solutions potentielles de compromis par lesquelles les politiciens essaient de tempérer les réactions des jeunes ces derniers jours, selon les étudiants.



    Météo — C’est une journée avec des précipitations dans la majorité des régions. Dans l’ouest — temps plus chaud que les normales de saison, alors que des chutes de neige sont attendues dans le nord, le centre et l’est. Sur le reste des régions — ciel variable et quelques pluies isolées. Le vent est faible à modéré, plus intense sur le relief et dans le sud-ouest. Les maximales du jour vont de 5 à 13°, avec 2° à Bucarest sous un ciel gris et de faibles chutes de neige.

  • Etudier en France

    Etudier en France

    Aujourd’hui nous parlons jeunesse et mobilité. Dans un contexte mondial
    marqué par la crise sanitaire et le ralentissement de la mobilité étudiante, la
    France réaffirme son ambition d’accueillir des étudiants internationaux. Campus
    France, l’opérateur pour la mobilité étudiante, a lancé en Roumanie un appel à
    candidatures national. D’ici le 1er mars 2021, étudiants et chercheurs roumains
    peuvent déposer leur dossier de candidature pour s’inscrire dans une université
    française ou bien pour bénéficier des
    bourses offertes par le gouvernement français. Une véritable opportunité de
    formation et de spécialisation dans une multitude de domaines au sein des
    écoles les plus prestigieuses de France. Pour nous en parler, nous avons invité au micro de RRI Andreea Palcu, la Coordinatrice
    Campus France Roumanie, et Kévin Breuil, responsable de mission pour la coopération universitaire à Institut français de Roumanie.

  • Des volontaires pour le système de santé

    Des volontaires pour le système de santé

    La
    pression sur le système de santé est extrêmement élevée en cette
    fin d’année partout dans le monde, à cause de la deuxième vague de
    la pandémie de Covid 19. Le manque de personnel et la surcharge de
    travail ont déterminé le gouvernement de Bucarest d’adopter un
    décret d’urgence qui réglemente le déroulement du volontariat dans
    des institutions sanitaires et dans le cadre des services d’urgence.
    Les volontaires recevront une indemnité mensuelle de 2500 lei (soit
    quelque 500 euros) en échange d’au moins 120 heures d’activité.

    Selon le gouvernement, la pression sur le système sanitaire n’est
    pas générée uniquement par le grand nombre de malades dépistés
    positifs au coronavirus. Les hôpitaux se confrontent également à
    une baisse de leur capacité de gérer des cas, provoquée
    principalement par la réduction du nombre de personnels médicaux à
    cause de l’exposition au virus et des infections, ainsi que par le
    nombre relativement réduit d’aides soignants et de médecins
    spécialistes. Selon les autorités, les principales structures
    touchées par le manque de personnel sont les services de soins
    intensifs, les urgences, l’épidémiologie, la radiologie, les
    maladies infectieuses et la pneumologie. Ce qui plus est, une
    situation difficile est signalée aussi dans les autres institutions
    qui gèrent la situation générée par le risque épidémiologique
    au niveau national. Par conséquent, suite à l’adoption du décret
    d’urgence qui réglemente le déroulement du volontariat dans des
    institutions médicales et dans les unités des urgences, les
    étudiants en médecine des années terminales pourront se porter
    volontaires durant l’état d’alerte et pour une période de 30 jours
    après la fin de celui-ci.

    Ce sont les universités qui dressent les
    listes de volontaires et le département des situations d’urgence est
    celui qui devra déployer les futurs médecins dans les hôpitaux les
    plus mis à l’épreuve. Les premières répartitions des étudiants
    volontaires qui devraient rejoindre les médecins en première ligne
    ont déjà été signées. Selon les autorités, durant les six
    derniers jours depuis l’approbation du nouveau décret, près de 2000
    étudiants en médecine se sont inscrits dans le programme, dont plus
    d’un tiers ont déjà été déployés dans une première étape dans
    25 départements du pays. Les autorités assurent que durant la
    prochaine période, d’autres répartitions entreront en vigueur afin
    de permettre le déploiement des étudiants dans plusieurs autres
    hôpitaux de Roumanie. Cela, alors que de plus en plus de localités
    demandent de l’aide.

    Par exemple, la Direction de la Santé publique
    du département de Iaşi (nord-est) a déjà fait appel aux
    volontaires et aux organisations non-gouvernementales pour assurer le
    transport du personnel médical qui prélève des échantillons pour
    les tests de dépistage du nouveau coronavirus parmi les personnes en
    isolement à domicile. Le nombre de demandes de dépistage a été
    multiplié par cinq à Iaşi ces derniers temps et les équipes des
    services d’ambulance sont dépassées par la situation.

    C’est dans ce
    contexte pandémique que le gouvernement de Bucarest a assuré qu’il
    faisait tous les efforts pour prendre les meilleures mesures contre
    la pandémie et pour mobiliser toute la société afin que l’on
    puisse tous réussir à dépasser cette crise.


    (trad. Alex Diaconescu)

  • Rentrée universitaire en Roumanie

    Rentrée universitaire en Roumanie

    Dans le contexte de la pandémie de coronavirus, la rentrée
    universitaire aura lieu en système dit « hybride » dans plupart des facultés
    de Roumanie. A compter du 1er octobre, les étudiants alterneront la
    présence en salle avec les cours en ligne. Exception y feront les étudiants en
    médecine. Chaque faculté peut décider de la manière dont ses cours seront dispensés,
    en tenant compte de sa spécificité, de la dimension de se salles de classe et
    de l’évolution de la situation épidémiologique.






    Toujours en raison de la pandémie, le nombre des places d’hébergement
    dans les foyers estudiantins a été réduit, alors qu’il était déjà insuffisant
    et causait de nombreux problèmes. Certaines universités ont réservé des places
    spéciales dans les foyers pour permettre aux étudiants qui seront dépistés positifs
    de s’y isoler et y passer la quarantaine. C’est les cas, par exemple, de l’Université
    de Bucarest, qui accueillera à compter de ce jeudi 8.900 étudiants.






    Toujours dans la capitale, l’Académie d’études économiques
    a déjà démarré son activité ce lundi par une cérémonie d’inauguration transmise
    en direct sur Internet. Ici, le premier semestre se déroulera en ligne, à
    quelques exceptions près.






    Plusieurs autres universités de Cluj, Sibiu et Timisoara
    ont ouvert leurs portes ce lundi. A Timisoara, par exemple, les cours de l’Université
    Polytechnique auront lieu en ligne pendant les 5 premières semaines. La Polytechnique
    de Bucarest, qui est la plus grande de Roumanie, a opté, elle, pour le système « hybride
    ». A Iasi, autre centre universitaire important du nord-est du pays, les cours
    seront mixtes, en présentiel ou à distance, selon la décision de chaque faculté.




    Enfin à Ploiesti, les étudiants de l’Université de Pétrole
    et de Gaz feront des cours en ligne au premier semestre, alors que les activités
    de laboratoire, les séminaires et les projets se dérouleront sur place. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 30.08.2020

    30.08.2020

    Motion – Le Parlement bicaméral de Bucarest examinera et votera lundi la
    motion de censure déposée par l’opposition sociale-démocrate contre le
    gouvernement libéral. Le Parti social-démocrate accuse le Cabinet Ludovic Orban d’avoir mal géré
    la crise engendrée par la pandémie de COVID-19. De son côté, l’Exécutif a contesté
    à la Cour constitutionnelle le dépôt d’une motion de censure pendant les
    vacances parlementaires. Le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, ancien leader du
    Parti national libéral et qui est favorable au gouvernement, affirme que le PSD essaie de générer
    de l’instabilité politique à des fins électorales.








    Elections – La campagne électorale pour le scrutin local du 27 septembre se
    poursuit en Roumanie. Les autorités ont annoncé les règles à respecter par les
    candidats et par leurs équipes de campagne afin de prévenir les contaminations
    au nouveau coronavirus. Le port du masque et la désinfection des mains sont,
    ainsi, obligatoires et les participants à des réunions ou des événements
    électoraux feront l’objet d’un tri observationnel. Les règles d’accès et de
    protection individuelle seront affichées de manière visible. Une distance
    physique d’au moins un mètre sera assurée entre les participants, y compris
    pour les actions déroulées en plein air ou pour le porte-à-porte. Les
    événements et les réunions organisés dans des espaces clos auront une durée
    maximale de deux heures et rassembleront jusqu’à 50 personnes, tandis que pour
    ceux en plein air, le nombre des participants ne dépassera pas cent personnes.


    Musique – L’édition
    2020 du prestigieux concours international de musique classique ‘George Enescu’
    continue à Bucarest. Y sont inscrits 205 jeunes musiciens de 39 pays, dont 184 se
    disputent les prix mis en jeu pour trois instruments: violon, violoncelle et
    piano, et 21 participent à la section composition. Les prix de cette édition,
    qui se déroule quasi entièrement en ligne en raison de la pandémie, s’élèvent à
    100.000 euro.










    Pandémie – Le dernier
    bilan national rapporté par la Roumanie est de 952 nouveaux cas d’infection au
    SARS-CoV-2 dépistés ces dernières 24 heures, a informé le Groupe de
    communication stratégique, aujourd’hui. Le nombre total des malades s’élève
    ainsi à 86.785. Le nombre des
    décès est actuellement de 3.578, après les 39 annoncés également aujourd’hui. 7.213
    malades de COVID-19 sont actuellement hospitalisés, dont 492 en soins
    intensifs, selon la même source. En Roumanie, 9.132 personnes infectées par le
    nouveau coronavirus sont isolées à domicile et 5.839 sont placées en isolement
    institutionnalisé. Par ailleurs, 32.955 personnes sont mises en quarantaine à
    domicile et 71 en quarantaine institutionnalisée. Parmi les Roumains de l’étranger,
    6.589 ont été dépistés positifs au nouveau coronavirus, dont 126 ont perdu la
    vie.


    Dans le monde, le bilan actuel de la pandémie de Covid-19 s’élève
    à plus de 25 millions de malades et à
    plus de 840.000 décès. Près de 40% des cas ont été rapportés par les
    Etats-Unis, qui ont enregistré 182.000 morts, et par le Brésil, où il y a plus
    de 120.000 décès. Ce matin, l’Inde a confirmé la forte hausse du nombre d’infections dépistées en 24 heures, avec plus de 78.000 nouveaux cas. En Europe, la Hongrie, pays
    voisin de la Roumanie, a décidé de refermer ses frontières à partir du 1-er
    septembre, pour endiguer la propagation du SARS-CoV-2. Le ministre roumain des affaires
    étrangères, Bogdan Aurescu, a eu, hier, une conversation téléphonique avec son
    homologue de Budapest, Péter Szijjártó, qui lui a confirmé le fait que cette
    mesure n’affecterait ni les voyageurs roumains qui devraient transiter le
    territoire hongrois ni les travailleurs transfrontaliers roumains. Les conditions de
    transit de la Hongrie restent inchangées, tout comme les points de passage de
    la frontière et les routes établies. La Pologne interdira, elle aussi, les
    connexions aériennes avec 46 pays, dont la Roumanie, à partir du 2 septembre,
    tandis que l’Ukraine, autre pays voisin de la Roumanie, a interdit l’accès des
    ressortissants étrangers sur son territoires, avec certaines exceptions.
















    Bélarus – Une nouvelle manifestation est attendue aujourd’hui à Minsk, où
    les gens continuent à descendre dans la rue pour demander la démission du
    leader autoritaire bélarusse, Alexandr Loukachenko. Les protestations ont
    commencé le 9 août dernier, après le scrutin présidentiel remporté par Lukaşenko
    avec 80% des voix, ce résultat étant considéré comme faussé, aussi bien au Bélarus que dans les capitales occidentales. Hier, au moins 17 journalistes se
    sont vu retirer les accréditations de presse, délivrées par le ministère des
    affaires étrangères de Minsk. Parmi eux, les correspondants des agences de presse
    internationales Reuters et France Presse, ainsi que ceux de la BBC, de la Deutsche
    Welle et de Radio Free Europe. Aleksandr Loukachenko est considéré comme le
    dernier dictateur d’Europe, et, selon les observateurs étrangers, aucun scrutin, organisé depuis son arrivée au pouvoir en 1994, n’a été libre et démocratique. Le
    ministre roumain des affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a demandé la libération des détenus politiques et des milliers de personnes arrêtées, suite aux
    manifestions au Belarus. Il a aussi souligné le besoin d’une politique ferme et
    cohérente de l’Union européenne dans la relation avec la Russie, qui soutient
    le régime de Minsk.














    Etudiants – En 2018, 5% des étudiants de Roumanie avaient fait des études
    universitaires à l’étranger, indique Eurostat Selon la même source, à l’échelle
    de l’Union européenne, 8% des étudiants étaient inscrits à des universités d’un
    pays différent de celui où ils avaient suivi le lycée. Le Luxembourg était en
    tête avec 48%, suivi par Chypre avec 24%. La Croatie et la Grèce se trouvaient
    en bas du classement avec 3%, l’Espagne et la Pologne enregistraient 4%, la
    Lituanie et la Roumanie 5%. Selon le ministère de l’éducation de Bucarest, en
    2018, quelque 408.000 étudiants fréquentaient les facultés publiques et privées
    de Roumanie, 6% d’entre eux étant de nationalité étrangère.








    Célébrations – Des manifestations, organisées en Roumanie, en République
    de Moldova et dans les communautés roumaines de l’étranger, marqueront la Journée de
    la Langue roumaine, célébrée le lundi 31 août. Instituée en 2013 par le
    Parlement de Bucarest, cette Journée, qui est célébrée à la même date que la
    Fête nationale de la République de Moldova, est un hommage rendu au mouvement d’éveil
    national de l’Etat voisin, majoritairement roumanophone. Le 31 août 1989, en plein
    régime soviétique, le parlement de Chişinău, autour duquel environ 750.000 personnes s’étaient rassemblées, soit un sixième de la population du
    pays, avait déclaré la langue roumaine langue d’Etat de la République de Moldova.
    Les élus avaient également décidé que l’alphabet latin remplacerait celui cyrillique,
    imposé par l’occupant soviétique après l’annexion de 1940.


    Handball – L’équipe roumaine de handball masculin HC Dobrogea Sud
    Constanta a vaincu, hier soir, à domicile, l’équipe russe HC Victor Stavropol,
    au score final de 26 à 18, dans le match-aller du premier tour préliminaire de
    l’EHF European League. Jouant également à domicile, l’autre représentante de la
    Roumanie dans la compétition, l’AHC Potaissa Turda s’est inclinée devant les
    Croates de HRK Gorica, au score de 24 à 26. Les matchs-retour auront lieu en
    déplacement, la semaine prochaine. Le champion de handball masculin de Roumanie, le Dinamo Bucarest, a été
    accepté directement dans la phase des groupes de l’EHF European League, qui débutera en octobre.


    Météo – C’est un dimanche chaud partout
    en Roumanie, et même caniculaire dans les régions de plaine et sur les plateaux.
    Les températures de la journée vont de 30° et 37°. Une vigilance jaune à la canicule est en vigueur
    sur la plupart du territoire, à l’exception des zones de montagne. A Bucarest,
    il y avait 29° à midi.

  • 24.05.2020

    24.05.2020

    Coronavius en Roumanie – 9 nouveaux décès liés à la Covid-19 ont été enregistrés ces dernières heures en Roumanie, ce qui porte leur nombre total à 1.179. Le nombre des décès liés au coronavirus a constamment baissé cette semaine et les personnes guéries ont été plus nombreuses que les nouvelles personnes déclarées contaminées. Sur les 18.000 cas confirmés jusqu’ici en Roumanie, environ 11.400 personnes se sont remises de la Covid-19. Une régression progressive a également été constatée pour ce qui est du nombre de personnes en quarantaine. Par contre, le nombre de personnes en isolement à domicile a sensiblement augmenté, après le retour massif des Roumains de l’étranger, une fois relâchées les restrictions. Par ailleurs, la municipalité de Bucarest a lancé une plate-forme en ligne destinée à une campagne gratuite de dépistage du nouveau coronavirus. 11.000 Bucarestois seront testés grâce à cette initiative, en première, des autorités locales. La mairie générale de Bucarest va également démarrer une étude clinique, la semaine prochaine. 10.500 habitants de la capitale, sélectionnés suivant des critères scientifiques, seront invités à se faire tester.







    TAROM – A compter de ce mardi, la compagnie aérienne nationale TAROM reprendra les vols vers l’Italie par deux destinations : Rome et Milan. Les courses auront lieu dans des conditions spéciales, dans le respect des normes imposées par les autorités roumaines durant l’état d’alerte. Selon la TAROM, les vols depuis la Roumanie vers l’Italie seront destinés aux ressortissants italiens, aux travailleurs saisonniers ayant des contrats de travail en vigueur et aux personnes travaillant dans le domaine des transports. Depuis l’Italie vers la Roumanie pourront voyager uniquement les ressortissants roumains qui souhaitent rentrer au pays. Un billet aller Bucarest – Rome coutera 208 euros, celui pour Milan – 200 euros.



    Rapatriements – 277 ressortissants roumains ont été rapatriés depuis la France et la Grande Bretagne samedi, suite aux démarches communes du ministère des Affaires Etrangères de Bucarest, celui des Transports et de l’Intérieur. Selon la diplomatie roumaine, parmi les 140 Roumains rentrés de France, l’on retrouve des étudiants en Erasmus, des personnes dont les contrats de travail ont été résiliés et des touristes en transit venus des Etats-Unis, ainsi que des médecins résidents qui ont fait leur stage en France. Pour ce qui est des 137 Roumains revenus de Grande Bretagne et de l’Irlande du Nord, il s’agit d’étudiants, de personnes hospitalisées, personnes sans-abri et travailleurs saisonniers. De même, les autorités roumaines ont aidé au rapatriement de 4 citoyens étrangers résidents en Roumanie, soit deux Français, un Canadien et un Britannique. Ces rapatriements ont été faits via deux courses aériennes spéciales effectuées par la compagnie nationale aérienne TAROM entre Bucarest et Paris et Bucarest et Londres. Par le même vol Bucarest – Paris, 76 Français se trouvant en Roumanie ont pu rentrer en France. Samedi encore, 92 ressortissants roumains et ouvriers saisonniers ont été rapatriés par un vol spécial depuis l’Allemagne. Leur transfert en Roumanie a été coordonné par le ministère de l’Intérieur de Bucarest en coopération avec les autorités allemandes en la matière. Le vol opéré par une compagnie privée a visé la route Nürnberg – Frankfort – Cluj Napoca. Samedi, 394 ressortissants roumains et 20 citoyens étrangers, membres de leurs familles, sont rentrés en Roumanie. Ils travaillaient en tant que personnels navigant sur des navires de croisière dans la région de l’Amérique du Nord et des Caraïbes. Leur rapatriement a été coordonné par le ministère des Affaires étrangères via les ambassades de Roumanie à Washington et à La Havane, ainsi que par l’intermédiaire du Consulat général de Roumanie à Miami. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a également annoncé le rapatriement depuis l’Espagne de 162 ressortissants roumains, par un vol Malaga-Bucarest.



    Retraites – En Roumanie les pensions de retraite du système public augmenteront au 1er septembre prochain, mais le pourcentage de la majoration dépendra de l’état de l’économie – a déclaré le premier ministre Ludovic Orban, samedi, dans une interview pour une télévision privée. Il a rappelé que l’économie roumaine a été touchée par la crise sanitaire engendrée par la pandémie de coronavirus et qu’aux termes de la loi, un rapport sur la situation économique et budgétaire du pays sera présenté à la fin du premier semestre de cette année. En faisant référence aux futures élections, le chef du gouvernement a mentionné que le scrutin local pourrait être organisé fin septembre, alors que celui parlementaire – le 6 décembre prochain. Evidemment tout dépend de l’évolution de la pandémie.





    Economie – Une réduction sévère de l’activité dans l’économie roumaine est à attendre au 2e trimestre de cette année, notamment de 14,4%, lit-on dans le Programme de convergence 2020 publié par le ministère des Finances et transmis par l’agence de presse roumaine Agerpres. Selon le ministère, à calculer selon la méthodologie européenne du Système européen de comptes économiques, le déficit budgétaire de la Roumanie se situera autour des 6,7% du PIB, soit une croissance d’environ 2,4% par rapport à 2019, sur toile de fond de la majoration des dépenses jusqu’à 39,5% du PIB et des recettes jusqu’à 32,7% du PIB. Les investissements bruts diminueront de 2,6% cette année, dans le contexte où les dépenses visant la consommation privée baisseront de 0,7%, la consommation gouvernementale aura un impact positif de 2,4%, alors que les exportations et les importations de biens et de services connaîtront une dynamique négative.



    Météo – Il fait toujours frais pour cette période de l’année en Roumanie et la météo est plutôt instable ce dimanche. Il pleut sur le nord, le centre et l’ouest, alors que des précipitations mixtes sont attendues à plus de 1800 m d’altitude. Les maxima de la journée iront de 12 à 25 degrés. 20 degrés et un ciel plutôt couvert à midi à Bucarest.

  • Rapport de l’OSCE sur la migration

    Rapport de l’OSCE sur la migration

    Un rapport rendu public mercredi, à Paris, par lOrganisation de coopération et de développement économiques, indique quen 2018, le nombre des migrants a grimpé au niveau mondial de 2 points de pourcentage par rapport à lannée précédente. Les raisons de la migration diffèrent, mais la visée est la même – les pays industrialisés du monde, où les 5,3 millions de personnes qui ont quitté leurs pays dorigine ont choisi de sinstaller. Les Etats Unis ont été, lannée dernière aussi, la première destination pour les migrants, suivis par lAllemagne. Le plus grand nombre de personnes ont quitté à jamais la Chine, la Roumanie, lInde, la Pologne, le Vietnam, le Mexique et la Syrie. La plupart des migrants ont choisi de sinstaller dans un autre pays pour des raisons liées au travail ou pour rejoindre leur famille qui était déjà à létranger.



    La migration à des fins humanitaires et politiques a connu une chute importante, de 35%, par rapport à 2017. Ainsi, seulement un million de demandes dasile ont été déposées dans les pays de lOCDE, notamment par des Afghans, des Syriens, des Irakiens et des Vénézuéliens. Une autre catégorie, cest celle des migrants temporaires, qui partent pour quelques semaines ou quelques années, pour des raisons professionnelles, les « travailleurs détachés », comme on les appelle. Ils étaient cinq millions en 2017, lors de la dernière mise à jour des données. Les travailleurs circulent le plus entre les Etats européens, et la Pologne est la première destination des personnes qui migrent temporairement pour travailler. Ce pays attire surtout les Ukrainiens, pour lesquels lEtat polonais a modifié sa législation, et les Biélorusses.



    Les étudiants étrangers dans les pays développés du monde constituent une autre catégorie de migrants temporaires. Leur nombre est monté de 7% lannée dernière, jusquà 3,5 millions, et les Etats Unis constituent leur destination de prédilection. Les données centralisées indiquent quen 2018, près de 500.000 Roumains ont émigré. La plupart – en Allemagne – 54%, au Royaume Uni, 12% et en Italie, 10%. Pour ce qui est de la migration vers la Roumanie, la plupart sont venus de République de Moldova, de Chine et de France.



    Le jour où lOCDE rendait public ce rapport, le thème de la migration était également abordé à Rome, après une année de froideur qui a culminé par le rappel, en février dernier, de lambassadeur de France en Italie. Le président Macron et le premier ministre italien Giuseppe Conte se sont rencontrés et ont convenu que tous les Etats de lUE doivent prendre des migrants qui arrivent en Italie. A cet effet, dit le leader français, un mécanisme européen automatique daccueil est nécessaire, censé soccuper des migrants avant leur arrivée à Malte et en Italie.


  • Mission pédagogique et économique belge en Roumanie

    Mission pédagogique et économique belge en Roumanie

    Des étudiants qui, pendant 5 jours, sont descendus à Bucarest, accompagnés de leurs profs, pour représenter pas moins de 43 sociétés wallonnes désireuses de percer sur le marché roumain, et de trouver acquéreur pour les différentes gammes de leurs produits.