Tag: étudiants

  • Chants, sons sur scène

    Chants, sons sur scène

    « Chants, sons sur scène », le 16e festival de la chanson francophone de Transylvanie a été accueilli au mois de mai par Baia Mare, ville du nord-ouest de la Roumanie. Un événement qui dépasse et de loin les frontières de cette région, car il s’avère une véritable pépinière de talents musicaux, un petit coup de pouce pour la carrière des artistes en herbe et un espace de rencontre entre ces derniers et les stars de la chanson francophone. Cette manifestation se veut aussi un véhicule alternatif vers les jeunes, pour cette musique plutôt boudée par les radiodiffuseurs de Roumanie. Enseigner le français aux adolescents par le biais de la musique, c’est la mission depuis 16 ans du professeur Nicolae Weisz, créateur du festival « Chants, sons sur scène » de Baia Mare. Nous le retrouvons dans les minutes suivantes au micro de Valentina Beleavski.

  • Franco-Mania 25.05.2017

    Franco-Mania 25.05.2017

    Aujourdhui, Franco-Mania est en voyage en Croatie, à loccasion du 6e Festival international des étudiants francophones dEurope Centrale et Orientale, organisé par lAgence universitaire de la Francophonie et lUniversité de Zagreb. Une semaine durant, 65 étudiants dune vingtaine de pays de la région sétaient rassemblés dans la capitale croate autour de la « Francophonie créative », une thématique qui renvoie à une des particularités essentielles de lespace francophone. Mais, quelles sont les limites de la créativité ? A quel moment, celle-ci change de polarité pour devenir négative, dans le domaine des communications, par exemple ? Dans le cadre dun atelier « Journalisme », une quinzaine de jeunes centre- et est-européens ont examiné sous toutes les coutures un phénomène qui prend des dimensions de plus en plus inquiétantes, car amplifié par Internet et surtout par les réseaux sociaux : il sagit de la « désinformation », de « lintox », des « fausses informations ». Ils sont là pour nous livrer une partie de leurs idées et, pourquoi pas, de leurs solutions.



    Ce programme est coproduit par Radio Roumanie Internationale et la Radiotélévision publique croate, HRT. A nos côtés se trouve aussi Damir Matkovic, journaliste à la HRT, pour nous éclairer un peu sur limpact des fausses informations dans le pays qui nous accueille. Ce magazine est réalisé en partenariat aussi avec lAgence Universitaire de la Francophonie Direction Europe Centrale et Orientale et lUniversité de Zagreb. Des remerciements particuliers à Zoran Brajevic, qui a assuré la mise en onde, ainsi quà Alma Pijaca et Tatiana Simic du service Relations internationales de la HRT pour leur aide très précieuse.






    Yoanna Tsekova – Université St. Kliment Ohridski, Sofia, Bulgarie





    Corine Wouabeng (Cameroun – ESFAM, Sofia, Bulgarie





    Tina Zorko – Université de Ljubljana, Slovénie – Entretien avec Eneja





    Tina Zorko – Université de Ljubljana, Slovénie – Entretien avec Aïcha et Slobodan





    Anna Baghdasaryan – Université d’Etat dErevan, Arménie





    Mihaela Rusu – Université Alexandru Ioan Cuza, Iasi, Roumanie





    Anastasyia Naumenko – Université nationale Taras Chevtchenko, Kiev, Ukraine





    Lenka Krcmarikova – Université Konstantine le Philosophe, Nitra, Slovaquie





    Sanda Panteleimoinov – Université technique de Moldavie, Chisinau, République de Moldova





    Martina Stojkovska – Université Saints Cyrille et Méthode, Skopje, Ex-République yougoslave de Macédoine





    Nevena Ristic – Université Novi Sad, Serbie





    Paula Chiriac – Académie d’études économiques, Chisinau, République de Moldova





    Denisa Stejeran – Université Babes-Bolyai, Cluj, Roumanie



    D. S. : Bonjour à toutes et à tous ! A côté de moi se trouve Ioana Costa, étudiante en master 2 en Communication et Publicité à la Faculté de Communication et Relations Publiques SNSPA de Bucarest. Bonjour Ioana et merci davoir accepté notre invitation.


    I. C. : Bonjour Denisa ! Cest moi qui te remercie.


    D. S. : Dis-nous Ioana, sil te plaît, quelle est la situation de fausses informations sur Internet et les réseaux sociaux en Roumanie ?


    I. C. : Alors, en Roumanie, je pourrais vous dire quen ce moment, la situation est assez stable, mais ce nétait pas toujours le cas. Les fausses informations constituaient un grand problème en Roumanie, surtout au début de lannée, quand on a eu les élections pour le nouveau gouvernement. Et pour que vous fassiez une petite idée, en Roumanie, on a deux partis politiques vraiment connus : la gauche est représentée par le PSD (Parti Social-Démocrate) et la droite est représentée par le PNL (Parti National Libéral). Cette année, le PSD a gagné les élections en manipulant lélectorat par des promesses vraiment exagérées. Mais, cétait juste pour appliquer leur agenda, cest-à-dire mettre en place la loi de lamnistie qui allait agrandir la corruption en fait, et sauvegarder les positions. Le média qui soutenait ce parti mettait de fausses informations chaque jour et influençait surtout les générations âgées qui croyaient tout ce quelles voyaient à la télé, sans sinformer auprès de plusieurs sources. De lautre côté, le social media avait un grand rôle dans lorganisation de lun des plus grands mouvements qui a existé en Roumanie, les derniers 30 ans, qui sappelait « REZIST » (une manifestation anti-corruption). Alors, cette protestation a été vraiment fameuse en Roumanie. Tout le monde était très uni et on a réussi à combattre la corruption…et cétait vraiment fantastique. Quand on veut analyser les fausses informations, il faut tenir compte des sources qui sont utilisées, des informations qui sont données. En gros, cest ça.


    D. S. : Daccord. Et pourquoi les fausses informations ont-elles pris une telle ampleur sur les réseaux sociaux ?


    I. C. : Ce nest pas difficile à voir le pourquoi alors. Cest parce que « le hors-du-commun » attire et on vit dans lépoque de la vitesse et on ne prend pas le temps de lire avec attention, on est des consommateurs et on se nuit vite. Comme ça, on crée un cercle vicieux. Les journalistes nont pas le temps de faire des recherches approfondies ; la quantité gagne sur la qualité pour satisfaire le besoin du lecteur et pour gagner de laudience. On est abondé par des titres bombastiques, par des nouvelles sans un contenu réel. Et surtout les sites moins connus cherchent à se faire connaître par des nouvelles exagérées.


    D. S. : De quelle manière vous vous sentez concernés par les fausses informations ? Est-ce que vous arrivez à les identifier ?


    I. C. : Moi personnellement, je me sens concerné seulement quand je vois linfluence que les médias ont sur les gens. Alors, dans la communication, il existe des théories susceptibles dattitude, qui nous disent que nous sommes conscients du fait que nous sommes influencés par les médias. La consommation et lexposition à la télé sont les enjeux dun monde symbolique pour les gens, cest-à-dire la télévision cultive les perceptions de la réalité dans son public.


    D. S. : Et alors, comment distinguer le vrai du faux ? Comment savoir si une information est vraie ou pas ?


    I. C. : Ce nest pas trop difficile mais pas facile à la fois de faire la différence entre les fausses informations et les vraies informations. Pour nous, qui venons dun milieu académique et nous sommes exposées aux différents types de discours, nous avons fait des analyses sur des textes divers, sous différents points de vue de la rhétorique, et ainsi de suite…ce nest pas difficile. Mais sans avoir la moindre connaissance des mécanismes de manipulation et des influences utilisées, cest assez facile de se tromper. Mais, dans le cas où la rhétorique utilisée est assez bonne, alors à ce moment-là, les choses deviennent un peu plus difficiles. En gros, il faut faire attention au langage, à la manière dans laquelle une information est transmise et…bien sûr, à la source. En ce qui concerne la source, il y a une application qui nous permet de faire la différence entre les sources fiables et celles fausses.


    D. S : Comment lutter contre ce déluge de fausses informations qui nous inondent ?


    I. C. : Je pourrais vous faire deux suggestions qui sont assez simples pour tout le monde : de ne pas partager ce qui semble faux, car le mensonge peut faire le tour du monde avant que la vérité ne finisse de se chausser. Sur Internet cest assez difficile de corriger une fausse information si elle est virale. La deuxième suggestion : de ne pas croire tout ce que vous lisez.


    D. S. : Merci beaucoup pour tes précieuses informations ! A la prochaine !


    I. C. : Cest moi qui vous remercie ! A la prochaine ! Bonne journée !

  • La francophonie estudiantine créative d’Europe Centrale et de l’Est

    La francophonie estudiantine créative d’Europe Centrale et de l’Est

    LAgence universitaire de la Francophonie (AUF) en Europe centrale et orientale (ECO) et lUniversité de Zagreb organisent la sixième édition du Festival des étudiants francophones dEurope centrale et orientale. Cette année, lévénement a lieu à Zagreb du 15 au 19 mai, sous le thème « Francophonie créative ». Ce Festival a comme objectif la promotion du multilinguisme, ainsi que lutilisation du français dans un contexte multiculturel.



    Organisé sous le Haut Patronage de la Présidente de la République de Croatie, le Festival ouvre aujourdhui ses portes en présence des représentants de la Présidence, du Ministère de la science et de l’éducation, de lOrganisation Internationale de la Francophonie, de lAmbassade de France en Croatie, de lAmbassade de Suisse en Croatie, de lAmbassade du Canada en Croatie, du directeur régional de lAUF en ECO, M. Mohamed Ketata, et du Recteur de l’Université de Zagreb, M. Damir BORAS.



    65 étudiants participent à la sixième édition du Festival provenant des 20 pays : Albanie, Arménie, Azerbaïdjan, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Fédération de Russie, Géorgie, Hongrie, Kazakhstan, Lettonie, Macédoine, République de Moldova, Roumanie, Serbie, Slovaquie, Slovénie, Ukraine, Turquie. Seront à leurs côtés des volontaires, étudiants de lUniversité de Zagreb.



    « Cet événement qui célèbre la jeunesse, la diversité culturelle et lexcellence en francophonie crée un espace déchanges entre les jeunes des différents pays dans une atmosphère conviviale et à travers un programme varié, en utilisant comme moyen de communication la langue française : conférences, ateliers créatifs, concours et soirées traditionnelles » ont déclaré les organisateurs.



    Parmi les activités à caractère scientifique, les étudiants assisteront le 16 mai à la conférence « Migrations des scientifiques et artistes avec deux expériences personnelles », donnée par Prof. Pavao Mašić et Prof. Davor Pavuna. Le 17 mai, ils participeront à une table ronde qui réunira les scientifiques, diplomates, boursiers et responsables des entreprises francophones.



    Les activités artistiques se dérouleront dans six ateliers : chorégraphie, chanson, improvisation théâtrale, génomique et médecine vétérinaire, journalisme et photographie. Les soirées seront consacrées au concours Question pour une francophone et aux présentations des pays faites par les étudiants.



    La semaine sera clôturée, le 19 mai à 19h au Théâtre des marionnettes de Zagreb, par une Soirée de Gala pendant laquelle les participants présenteront devant le jury et le public le fruit de leur travail, les meilleurs étant primés.



    L’événement est organisé par lAgence universitaire de la Francophonie en Europe centrale et orientale et lUniversité de Zagreb en partenariat avec lOrganisation Internationale de la Francophonie, l’École Suisse internationale, lAmbassade de France en Croatie, lAmbassade de Suisse en Croatie, lAmbassade du Canada en Croatie, Erasmus+ et Radio Roumanie Internationale.

  • La semaine des rencontres étudiants – entreprises francophones

    La semaine des rencontres étudiants – entreprises francophones

    Entre les 25 et 27 avril 2017 aura lieu « La semaine des rencontres étudiants-entreprises francophones » à la la Faculté de Langues et Littératures Etrangères de l’Université de Bucarest, ainsi qu’à Faculté de Sciences politiques de l’Université de Bucarest.

    Organisé par le Lectorat français de lUniversité de Bucarest avec lentreprise Francojobs, ainsi que la Faculté de Langues et Littératures Etrangères et la Faculté de Sciences politiques, en partenariat avec lInstitut français de Roumanie, le CRU AUF de lUniversité de Bucareste et le Département de français, cet événement a pour but de présenter des entreprises francophones de Bucarest et de les mettre en relation avec les étudiants francophones de Bucarest.



    Apprendre une langue, cest aussi sen servir dans le monde professionnel et à côté des présentations, il y aura un concours dentretien dembauche pour un stage dans lentreprise Decathlon.



    Pour participer au concours dentretien dembauche, merci denvoyer votre CV et lettre de motivation jusquau 22 avril à : virgile.prodhomme@institutfrancais.ro



    Voici le programme de lévénement



    Lectorat de français UNIBUC — Faculté de Langues et Littératures (5-7 strada Edgar Quinet)

    – Mardi 25 avril

    14h00 – 16h00 (Amphithéâtre Hasdeu – 2ème étage)

    14h00 – 14h10 : Discours d’ouverture

    14h10 – 14h30 : Entreprise Franco-jobs (Promotion emplois francophones)

    14h30 – 14h50 : Entreprise H GRUP IT EXPERT (Développement software)

    14h50 – 15h10 : Entreprise Decathlon (Retail articles sportifs – département communication)

    15h10 – 15h30 : Entreprise Jeux denfants SRL (Enseignement)

    15h30 – 15h50 : Entreprise Acrelec Software (Transformation digitale)

    16h00-17h30 Lectorat de français UNIBUC : Concours d’entretien d’embauche



    – Mercredi 26 avril

    14h00-16h00 Lectorat de français UNIBUC : Présentation d’entreprises

    14h00 – 14h10 : Présentation de l’AUF (Agence Universitaire de la Francophonie)

    14h10 – 14h30 : Entreprise S.A. Rue de la Paye (Externalisation de la paie)

    14h30 – 14h50 : Entreprise TELUS International Europe (Service clients)

    14h50 – 15h10 : Entreprise SC DESTI-NATIONS INVEST SRL (Tourisme)

    15h10 – 15h30 : Institut français de Bucarest

    15h30 — 15h50 : Entreprise CEGEDIM (Recrutement)

    16h00-17h30 Lectorat de français UNIBUC : Concours d’entretien d’embauche

    17h30-18h00 Retour sur les entretiens

    18h00 : Remise des prix



    Faculté de Sciences politiques (8 strada Spiru Haret)



    – Jeudi 27 avril (salle 1989)

    14h30 – 16h00 : Présentation d’entreprises

    14h30 – 14h40 : Ouverture

    14h40 – 15h00 : GABTEO CONSULT SRL (Recrutement)

    15h00 – 15h20 : Entreprise ROTORAPLAN (Médiation)

    15h20 — 15h40 : Entreprise Experbuy (Vente)

    15h40 – 16h00 : Présentation entreprise GEGEDIM (Recrutement)

    16h00 — 16h20 : Présentation entreprise Neptune (Recrutement)

    16h20 – 16h40 : Présentation entreprise EBC Romania (Recrutement)

    16h40 – 17h00 : Discussions



    Restez informés sur lévénement – https://www.facebook.com/events/281708898951131/



  • A la Une de la presse roumaine 23.02.2017

    A la Une de la presse roumaine 23.02.2017

    Plein de sujets intéressants dans la
    presse roumaine ce jeudi, touchant les sujets les plus divers. Le maire de Iasi
    (est), Mihai Chirica, le contestataire de Liviu Dragnea, perd ses
    fonctions de direction au sein du PSD. L’Europe est confrontée à la crise de
    personnel qualifié la plus sévère depuis 2006. Enfin une idée de l’Académie
    roumaine suscite l’indignation: «les diplômés des universités publiques,
    qui ont étudié gratuitement, devraient payer pour leur études s’ils décident
    d’émigrer ».



  • Franco-Mania 19.01.2017

    Franco-Mania 19.01.2017

    Bienvenue dans ce magazine de débat de la jeunesse francophone, qui relaie les idées, les opinions et les préoccupations de la jeune génération. Cette émission est réalisée devant un public étudiant, avec le soutien des Lectorats de français de l’Ecole Polytechnique, de l’Université technique de constructions et, bien sûr, de l’Université de Bucarest qui nous accueillent dans ses locaux, ici dans la capitale. Par Skype, nous sommes rejoints par des étudiants du Lectorat de français de l’Université « Lucian Blaga » de Sibiu, quinzième ville roumaine, de quelque 170 mille habitants, située au centre de la Roumanie.



    C’est un paradoxe — alors que la Roumanie enregistre un des taux de chômage les plus bas en Europe, soit 5,7% en novembre dernier, selon les derniers chiffres disponibles, le nombre de jeunes âgés de moins de 25 ans qui ne travaillent pas ne cesse de croître. En novembre 2016, le taux de chômage parmi eux se montait à 20,4%, à savoir deux points de plus par rapport à la moyenne européenne. Le taux de chômage de longue durée parmi les jeunes avoisine les 60%. Certes, à l’échelle continentale, la Roumanie est mieux placée que d’autres pays, notamment du sud, mais les chiffres qui viennent d’être dits ne prennent pas en compte aussi ces jeunes qui ne souhaitent pas avoir un emploi, qui n’entreprennent aucune démarche en ce sens et qui n’ont pas l’intention de le faire dans un proche avenir — ces gens ne figurent pas dans les statistiques. Trouver un emploi quand on est étudiant, est-ce facile ? Quels atouts doit-on avoir ? Quoi privilégier, étude ou travail ? Les étudiants sont-ils vraiment prêts et surtout préparés pour la confrontation supposée par le marché de l’emploi ?



    Cette émission a également été réalisée avec le soutien du Bureau Europe Centrale et Orientale de lAgence universitaire de la francophonie, de lInstitut français de Roumanie et de lantenne roumaine de l’Union internationale de la presse francophone.




    Ada Hurezeanu (Université de Bucarest) – entretien avec Ancuta Argeseanu (Roumanie)




    Cristina Dulgheru (UTCB) – entretien avec Khalid Zerzouri (Maroc)





    Andreea Anton (UTCB) – Les jeunes et le travail




    Andreea Manaicu (UTCB) – Travailler en tant quétudiant





    Cristina Dulgheru (UTCB) – Les jobs étudiants





    Mirjam Strucl Rojko (Ecole Polytechnique) – Le marché du travail en Slovénie : situation des jeunes



    Le taux de chômage en Slovénie était de 7,6 %1 en octobre 2016, il est plus bas de celui de l’ensemble des pays de l’UE (qui est de 8,3 %2 ). Le taux de chômage en Slovénie diminue peu à peu depuis 2013. En 2008, le taux de chômage était de 4,4 %3 et a augmenté entre 2009 et 2013 pour 4,2 % (les taux de chômage : 5,9 % en 2009 ; 10,1 % en 2013) à cause de la crise économique. En 2009, 15,4 %4 des jeunes était au chômage. Ce taux était le plus élevé5 en 2013 (21,6 %6 ). Il commence à diminuer régulièrement à partir de 2013 et le taux en 2015 s’élevait à 16,3 %7 .



    Les experts cherchent les raisons du chômage des jeunes dans la prolongation des études, la diminution de nombre des jeunes et les jeunes avec des expériences professionnelles obtenues pendant leurs études. En effet, en Slovénie, il existe des agences avec la fonction similaire à celle du pôle-emploi étudiant (ou agences d’intérim) en France. Il s’agit des intermédiaires entre les employés-étudiants et les employeurs. C’est un point important à relever puisque 66% des étudiants en Slovénie travaillent à travers ce « programme » (Cargo, 2010 : 16-21)8 .



    Un étudiant slovène qui travaille à mi-temps pendant ses études a un statut spécifique en tant qu’employé9 . Il ne signe pas un contrat de travail avec son employeur ; le « contrat » est en effet une démarche qui se fait de façons très diverses ; le plus souvent, il s’agit d’un accord oral entre l’étudiant et son employeur sur la rémunération, sur les obligations et sur les heures de travail. L’absence d’un système défini par la loi apporte des nombreux avantages et inconvénients. Pour l’employeur, le grand avantage est la main d’ouvre peu couteuse et la flexibilité des travailleurs- étudiants. En plus, la seule obligation d’un employeur est de payer l’étudiant. Mais en effet, il n’existe pas de réglementations pour assurer qu’un étudiant sera payé. Tout repose donc sur la confiance.


    Les agences obtiennent une permission officielle de la part du Ministère du travail, de la famille et des affaires sociales pour leur fonctionnement. Elles sont responsables d’obtenir et de payer les cotisations de la somme d’argent reçue de la part de l’employeur. Elles publient également la liste des entreprises qui ne payent pas aux étudiants10. De cette façon, elles aident les étudiants à éviter de travailler dans ces entreprises (souvent dans la situation de faillite). Elles doivent, au moment de la transmission des informations sur les emplois disponibles et avant le début du travail, fournir un document officiel pour l’employeur qui assure que le travail est légal (il s’agit d’un document où sont affichés les noms, les adresses et les numéros fiscaux de l’employeur et de l’étudiant).



    La loi pour l’équilibre des finances publiques11 a été modifiée en 2015 et a inclus le travail des étudiants dans le système de l’assurance-vie et retraite et impose le taux horaire minimum. Dès lors, un étudiant doit payer 15,50% de son revenu pour l’assurance-vie et retraite. Pour tous les 833,58€ gagnés, l’étudiant obtient le droit à un mois de retraite. Les avantages pour les étudiants sont l’accumulation des expériences (ses expériences ne sont pourtant pas reconnues officiellement, même si, dans les documents officiels, la reconnaissance est explicite), tellement précieuses à la fin des études, et le fait que les étudiants n’ont pas besoin de payer des charges sociales. Si un jour l’étudiant décide de ne plus aller au travail, son employeur n’a pas de moyens pour le pénaliser. Tout repose donc sur l’absence d’obligations et de droits en même temps. Les jeunes diplômes se retrouvent en concurrence avec les étudiants expérimentés et leur recherche de travail se complique. Il existe un conflit dans cette structure : le travail à mi-temps d’un étudiant augmente ses possibilités pour une insertion professionnelle réussie mais contribue en même temps au chômage des jeunes.



    En Slovénie, les dispositifs pour l’insertion professionnelle ne sont pas développés (stages !) et les jeunes se trouvent souvent perdus dans le marché de travail où ils sont en position de concurrence avec l’ensemble de la main d’œuvre forcément plus expérimentés des jeunes diplômés sortis d’une formation théorique.



    1Source du pourcentage : EUROSTAT http://ec.europa.eu/eurostat/statisticsexplained/index.php/File:Unemployment_rates,_seasonally_adjusted,_October_2016.png


    2Source du pourcentage : EUROSTAT http://ec.europa.eu/eurostat/statisticsexplained/index.php/File:Unemployment_rates,_seasonally_adjusted,_October_2016.png


    3 Source du pourcentage : EUROSTAT http://pxweb.stat.si/pxweb/Dialog/Saveshow.asp (Institut national des études statistiques de la Slovénie)


    4 D’après le mémoire de CARGO, Elena (2010), disponible sur http://www.cek.ef.unilj.si/u_diplome/cargo4191.pdf (page 18)


    5 Le rapport annuel de 2012 ; Agence national pour l’emploi, disponible sur http://www.ess.gov.si/_files/5082/letno_porocilo_2012.pdf


    6 Source du pourcentage : EUROSTAT http://ec.europa.eu/eurostat/statisticsexplained/index.php/File:Table_1_Youth_unemployment,_2015Q4_(%25).png


    7 Source du pourcentage : EUROSTAT http://ec.europa.eu/eurostat/statisticsexplained/index.php/File:Table_1_Youth_unemployment,_2015Q4_(%25).png


    8 CARGO, Elena (2010). Brezposelnost mladih na trgu dela (« Le chômage des jeunes au marché du travail en Slovénie »). Disponible sur http://www.cek.ef.uni-lj.si/u_diplome/cargo4191.pdf.


    9 Son statut est défini avec la « loi de recrutement et assurance pour le cas de chômage » : ZZZPB Zakon o zaposlovanju in zavarovanju za primer brezposelnosti, adopté en 1991, complétée et modifiée plusieurs fois, disponible sur http://www.pisrs.si/Pis.web/pregledPredpisa?id=ZAKO1239


    10 Exemple d’une telle liste : http://www.neplacniki.info/


    11 Zakon o spremembah in dopolnitvah Zakona za uravnoteženje javnih financ – ZUJF-C (Uradni list RS, št. 95/14), ki dopolnjuje ureditev na področju začasnega in občasnega dela dijakov in študentov (velja od 1.2.2015) http://www.pisrs.si/Pis.web/pregledPredpisa?id=ZAKO7048




    Marinela (Ecole Polytechnique) – La situation de lemploi jeune en Albanie



    J’ai recherché sur Internet des articles par les mots clés en albanais « le recrutement des jeunes diplômés Albanais » et les résultats étaient frappants, voire choquants. Tous les titres des articles retrouvés étaient pleins de désespoir et de problèmes, par exemple « La génération perdue », ou « Selon les statiques les jeunes de plus en plus au chômage et découragés », ou « Le nombre des jeunes au chômage toujours en croissance », etc.


    Même à partir de ces résultats, nous pouvons dire que la situation économique en Albanie se présente difficile surtout pour les jeunes. Selon les données, ils changent très souvent de statut : demployé à au chômage et vice-versa. Ils entrent dans le marché de travail en ayant en général un poste peu qualifié, qui en fin de compte nest pas en lien direct avec leurs diplômes. En outre, la structure industrielle du pays et la crise économique ont abouti à une incohérence entre la demande et loffre du marché de travail. Il n’y pas d’études menées par les institutions responsables du marché de travail, ce qui résulte en un très grand nombre de diplômés d’un domaine particulier au chômage et cela même pour longtemps. En outre, les statistiques montrent que 87,5% des jeunes avouent chercher du travail en utilisant leurs connaissances : proches, famille, amis, etc., et 62% des entreprises enquêtées avouent quelles recrutent à partir de recommandations venant de liens familiaux ou amicaux[1]. Alors, à la fin on a une grande difficulté pour les jeunes qui nont pas de “connaissances” et qui ne seront pas embauchés aussi facilement que ceux qui en ont.


    Selon une étude effectuée en 2015[2], les auteurs ont démontré entre autres, quen Albanie le marché de travail est tantôt « flexible » tantôt « séquentiel » : « flexible », car les lois en vigueur donnent une liberté aux employeurs de recruter et de licencier les employés très facilement ; et « séquentiel » car ce nest quaprès les études que les étudiants peuvent pratiquer leur profession. Il y a une très faible, pour ne pas dire du tout, implication des compagnies, des employeurs, dans la formation pratique des jeunes. Les instruments dont les politiques actuelles disposent pour l’embauchage actif des jeunes jusquà 25 ans sont : 1- les centres d’apprentissage (pour les apprentis), 2- les formations et 3- les stages dans de différentes compagnies ou entreprises. De par cette étude, les chercheurs ont observé que la plupart des compagnies en Albanie recrutent les jeunes pour une période inférieure à 12 mois. En plus, les compagnies participant à létude, ont avoué quelles acceptent un nombre très bas de stagiaires. Ce ne sont que les grandes entreprises qui montrent des signes dune implication active à la formation de leurs employées futurs.


    Malheureusement, les chiffres montrent qu’en 2014 le taux de chômage pour les jeunes entre 15 et 29 ans avait atteint 33.9%[3]. Ce qui montre clairement que les étudiants doivent attendre pour une période relativement longue avant dêtre embauchés. Récemment, on a introduit des centres de carrière, mais il faudra du temps afin de voir les résultats.



    [1] HACKAJ, A., 2015, « Trendet e punësimit rinor në Shqipëri : çfarë kërkon tregu? », Tirana, Friedrich-Ebert-Stiftung, p. 22-23.


    [2] Ibidem, p.19.


    [3] Ibidem, p.14.



    Ilkin Babayev (Ecole Polytechnique) – Lemploi jeune en Azebaïdjan



    L’Azerbaïdjan comme d’autres pays d’ex union soviétique a connu une longue période de crise économique.


    Après la chute de l’URSS le pays devait se former en tant qu’un pays indépendant et manquait d’experts pour exploiter son premier ressource de revenu — le pétrole. Alors, en 1994 l’ex président Heydar Aliyer a signé un « contrat de siècle » avec 8 compagnies pétrolières les plus puissants du monde. Ce contrat permettait aux experts étrangers créer de nouveaux lieux d’emplois mais aussi tirer des profits. L’Azerbaïdjan a également largement profité de ce contrat et continue à en profiter. En quelques années l’économie azerbaïdjanaise a donné des effets positifs et l’économie voyait la croissance jusqu’à l’année 2015 où la devise a subi sa première dévaluation. La deuxième dévaluation peu après la première a réduit la devise à 35%.



    Les jeunes et l’éducation.


    Le pays compte plusieurs universités publics et privées. A la fin du lycée les jeunes passent les examens de baccalauréat et pour l’entrée en université le comité d’éducation auprès de l’état organise le concours d’entrée à l’université.


    Les universités qui compte le plus d’étudiants sont l’université d’Etat de Bakou, l’université d’économie, l’académie de pétrole et l’université des langues.


    L’éducation est payant, mais selon les points d’entrée les étudiants peuvent bénéficier de la gratuité de l’éducation et peuvent avoir une bourse d’études.


    Malgré plusieurs réformes en matière de l’éducation, le niveau d’études reste relativement faible en comparaison avec les universités d’occident. De ce fait, les étudiants partent faire leurs études à l’étranger surtout dans des pays d’occident, comme l’Allemagne, Le Royaume Uni, Les Etats — Unis ou encore la France.


    Le gouvernement a élaboré un programme de bourse d’études 2010-2015 pour les étudiants voulant continuer leur parcours au niveau de licence et de master à l’étranger et a signé plusieurs contrat de coopération avec les établissements d’étude supérieur étrangers. Du coup, il y a eu de nombreux étudiants qui ont pu bénéficier de cette bourse d’études qui prévoit tout le financement.



    Les jeunes et l’emploi.


    Les jeunes azerbaïdjanais font les premiers dans la vie du travail dès les premières années de l’université. Ici, on pourrait les diviser en deux groupes. Ceux qui viennent faire leurs études à Bakou d’autres villes azerbaïdjanaises sont plus souvent obligés de travailler parallèlement aux études.


    Les étudiants de Baku continuent à vivre avec leurs parents et n’ont pas souvent de problèmes d’argent.


    Les dernières dix années on a vu implanter en Azerbaïdjan plusieurs organisations internationales pour les jeunes qui favorisent les échanges entre les étudiants de différents pays. Les jeunes participent aux projets organisés et ainsi cumulent des expériences.


    Moi personnellement, mes années universitaires ont été très riches en raison des évènements internationaux qui ont eu lieu à Bakou (l’Eurovision, le forum humanitaire mondial, Le Fifa 17 étc).


    Les jeunes sont attirés par l’Etat dans l’organisation de ces grands évènements.


    Pourtant, il y a aussi des problèmes, le pays se trouve en situation de guerre depuis son indépendance. Les hommes azerbaïdjanais sont obligés d’effectuer le service militaire à partir l’âge de 18 ans et pour une durée d’un an. Les jeunes hommes après leurs études sont convoqués et n’ont le droit à la suite des études masterales après le service militaire.


    On est dans 21 ème siècle et les critères d’embauche évoluent très vite. Pour se garantir un bon futur l’éducation supérieur complète est primordiale dans le monde entier comme en Azerbaïdjan. Les jeunes arrivés de service militaire pour la plupart des cas perdent la motivation des études et préfèrent travailler.


    Les députés au parlement sont divisé en ce sujet et n’arrivent pas à une meilleure issue qui serait de permettre aux jeunes voulant continuer leurs études au niveau de master d’être libéré.


    L’emploi.


    Personnellement, j’ai trouvé le travail après mes études de Master effectués en France dans un centre privé de langues où j’ai enseigné et je vais enseigner après mon départ de Roumanie. Dans mon entourage je ne connais personne qui quitte le pays pour aller travailler ailleurs. Le nombreux sont ceux qui partent à l’étranger pour continuer leurs études.


    Ce qui est demandé aux jeunes au moment de l’embauche c’est une bonne connaissance de la matière et si nécessaire la maîtrise des langues étrangères, russe ou anglais en majorité.

  • Echos roumains de la révolution anticommuniste hongroise de 1956

    Echos roumains de la révolution anticommuniste hongroise de 1956

    Le 23 octobre 2016, cela fait exactement 60 ans que s’est déclenchée la révolution hongroise de 1956 contre le joug communiste. Organisées par les jeunes avec le soutien du leader réformiste Nagy Imre, les manifestations d’abord pacifiques se sont transformées en de véritables combats au moment où le Kremlin a décidé d’intervenir pour noyer dans le sang la révolution hongroise et reprendre le contrôle de Budapest.



    L’insurrection hongroise n’est pas restée sans écho en Roumanie, elle-même en proie à un des régimes communistes les plus durs d’Europe. La réaction la plus forte aux événements de Budapest, on l’a également constatée dans les villes estudiantines de Timisoara, Cluj et Oradea, près de la frontière hongroise, ainsi qu’à Iasi, en Moldavie ou à Bucarest. Partout, les jeunes Roumains se sont ralliés aux protestations de leurs confrères hongrois. Mais le régime communiste encore plus répressif et l’absence des leaders ont fait que les manifestations de Roumanie aient moins d’ampleur que celles de Hongrie.



    L’homme politique Nestor Badiceanu d’Oradea, ville proche de la frontière hongroise, remémore au micro de Radio Roumanie les événements qu’il a vécus en octobre 1956: «A Oradea où 30% de la population est d’origine magyare, l’ambiance était électrisante. Partout, on écoutait la radio à fond, les fenêtres grand ouvertes. On s’attendait que l’insurrection éclate d’un moment à l’autre chez nous aussi, que le phénomène se généralise. On s’est fait de fausses espoirs. Ce jour-là, j’ai pris le train pour me rendre à Lugoj et dans chaque gare dotée de rampe de chargement, j’ai vu des chars. Il y avait des trains qui stationnaient dans nos gares avant de se mettre en marche vers la Hongrie. Les effectifs russes déployés en Hongrie ne suffisaient pas pour anéantir l’armée locale. Du coup, les Russes ont dû faire venir de nouveaux contingents. Ils ont décapité l’armée hongroise, en invitant le ministre de la Guerre à des soi-disant pourparlers pour l’arrêter par la suite, en laissant l’armée sans dirigeant».



    Andrei Banc était en 1956 étudiant à la Faculté de Journalisme. Il ne saurait oublier les répressions subies par ses collègues : « La plupart des incidents et des arrestations ont eu lieu parmi les étudiants en Droit et en Philosophie plutôt que parmi ceux de la faculté de Constructions ou à l’Ecole Polytechnique, plus politisés que les premiers. La majorité de ces étudiants était de province et logeait dans des foyers. C’était parmi eux que l’on a rapporté le plus grand nombre d’arrestations et d’exclusions. Nous, les Bucarestois, on était à l’abri et isolés. En revanche, eux, ils formaient une sorte de masse compacte qui a commencé à s’agiter et que des taupes issues de leurs rangs avaient infiltrée. Il faut bien comprendre que le fait qu’une bonne partie de ces jeunes logeaient dans des foyers – les garçons séparés des jeunes filles – a contribué à l’atmosphère générale qui a provoqué les troubles en 1956. Chez nous, ce fut plutôt une sorte d’agitation. Informée par des agents infiltrés, la police politique était au courant de tout ce qui se passait, ce qui a conduit à étouffer la révolte avant qu’elle ne tourne en révolution comme ce fut le cas en Hongrie».



    Nourries principalement par le manque de ressources matérielles, les revendications portaient sur le souhait de voir s’installer à la tête du pays une classe politique élue démocratiquement. Andrei Banc: «Les revendications n’étaient pas principalement d’ordre matériel. La première fut de bannir la langue russe des écoles. Les revendications étaient pour la plupart politiques et moins anti-socialistes que celle de Hongrie. On voulait par exemple une plus grande liberté et plus d’accès aux traditions culturelles roumaines ou encore à la philosophie occidentale que l’on nous présentait comme dangereuse sans que l’on puisse lire les textes originaux. Personne n’a réclamé la fin du socialisme ou l’écartement du pouvoir des communistes ou le démantèlement de l’Union de la jeunesse communiste. On n’a pas eu les mêmes revendications que celles des Hongrois. Si je ne me trompe pas, il y a eu des étudiants en Droit qui ont voulu changer quelques articles dans la Constitution, mais c’était tout».



    Lui-même étudiant en 1956, le professeur Ion Agrigoroaiei de la Faculté d’Histoire de l’Université de Iasi se souvient des répercussions subies par ses collègues suite à leur solidarité avec les révolutionnaires hongrois: «En 1956 et toute l’année d’après l’insurrection hongroise, un climat de tension s’est installé chez nous aussi. Un de mes copains, d’une année mon cadet, fut arrêté en 1957 et condamné à 7 ans de prison ferme juste pour avoir dit une blague politique sur l’arrivée des Soviets en Hongrie. On savait très bien ce qui se passait là-bas, bien que les autorités roumaines aient essayé de nous présenter les faits comme étant des actes terroristes entrepris par les révolutionnaires hongrois. On savait par exemple que Nagy Imre fut livré aux forces répressives. Ma génération a réussi à connaître la réalité, bien que c’était difficile».



    L’écho de la révolution hongroise de 1956 s’est propagé jusqu’en Roumanie où des milliers d’étudiants ont été arrêtés et chassés des universités. On assistait donc à une nouvelle répression communiste qui prouvait, une fois de plus, que ce régime n’acceptait aucune réforme. (trad. : Ioana Stancescu)

  • Rentrée universitaire en Roumanie

    Rentrée universitaire en Roumanie

    Les changements apportés par la rentrée universitaire 2016 sont nombreux ; parmi eux, une trentaine de nouvelles spécialisations au niveau licence et 64 nouveaux programmes de master, introduits par décision gouvernementale.

    Chimie pharmaceutique, équipements et systèmes électroniques militaires, radio-électronique d’aviation, médias numériques ou management des systèmes de surveillance aérienne en font partie. Côté étudiants, cependant, leur nombre continue à baisser, seulement quelque 40 mille jeunes entamant, cette année, des études dans les universités publiques, selon le ministère de l’éducation nationale.

    Le nombre total des étudiants dans l’enseignement supérieur public est actuellement de 480 mille, par rapport aux 900 mille d’il y a 10 ans. Parmi les raisons qui expliquent cette réalité, on compte le faible taux de réussite au Bac, la baisse de la natalité mais aussi le fait qu’un nombre croissant de jeunes choisissent de faire des études à l’étranger, notamment dans des pays européens. Ils sont plus de 35 mille dans des universités du Royaume Uni, mais aussi de France et d’Allemagne, des Pays-Bas et du Danemark.

    Autre nouveauté de cette rentrée universitaire en Roumanie – les écoles doctorales fonctionnent sur la base d’une autorisation provisoire. La décision a été prise par le ministre de l’éducation nationale car depuis l’adoption, en 2011, de la loi qui régit ce domaine, les écoles doctorales n’ont pas fait l’objet d’une évaluation d’accréditation. En ce début d’année universitaire, les présidents des universités ont accueilli les étudiants avec des messages mobilisateurs, en mettant l’accent sur leur capacité à accumuler des connaissances afin d’atteindre leurs idéaux.

    « Essayez d’être les meilleurs, mettez en valeur votre potentiel intellectuel, ayez confiance en vos propres forces ! », les encourage le président de l’Académie d’études économiques de Bucarest, Nicolae Istudor ; le président de l’Université de médecine et de pharmacie « Carol Davila », de la capitale, Ionel Sinescu, a rappelé que l’histoire des 159 ans d’existence de l’établissement se définissaient avant tout par les témoignages des grandes personnalités qui s’y sont formées et qui ont laissé une empreinte ineffaçable sur la recherche scientifique médicale mondiale.

    A l’Université de Bucarest, cette première semaine de la nouvelle année universitaire est consacrée à des rencontres avec les étudiants en première année et à des événements avec des invités spéciaux.

  • La guerre froide : monde fermé ou monde de collaboration ?

    La guerre froide : monde fermé ou monde de collaboration ?

    Le café des francophones aborde dans cette émission une question nouvelle, à savoir : les relations de collaborations entre les pays de l’Afrique et l’URSS à l’époque de la guerre froide. Cette période de l’histoire est souvent représentée par un paysage composé de blocs hermétiques. Les choses sont plus compliquées. Pour en parler nous recevons l’anthroplogue Tatiyana Smirnova qui a travaillé sur ces questions. Elle a notamment suivi des étudiants maliens en Russie sa société natale.



  • Be yourSelfie à travers Bucarest

    Be yourSelfie à travers Bucarest

    Lancé février dernier, le programme « Be yourSelfie à travers Bucarest » est organisé par la faculté de Sciences Politiques de l’Université de Bucarest. Grâce à ce programme, les jeunes devraient prendre conscience de la diversité culturelle de la ville, suite à une démarche concrète de documentation. Le projet comporte des sessions de formation et des ateliers d’éducation urbaine (soit des visites guidées) dont bénéficieront les étudiants et les élèves des lycées bucarestois.

    Alexandra Iancu, chargée de cours à la faculté de Sciences Politiques de l’Université de Bucarest, explique : « Nous nous sommes proposé de prendre comme point de départ quelques questions très simples : Qu’est-ce qu’une ville ? Comment est-elle construite ? Comment évolue-t-elle ? Ces questions sont abordées d’un point de vue pluridisciplinaire. Nous avons pour formateurs des anthropologues, des historiens, des journalistes, des politologues, des experts de l’image. Les cours devraient nous faire prendre conscience de la manière dont nous nous rapportons à notre ville. Ce côté théorique est soutenu par une découverte sur le terrain : les jeunes ont ainsi l’occasion d’entrer en contact avec la réalité environnante – qu’il s’agisse des quartiers huppés ou de la banlieue bucarestoise, des faubourgs mal famés ou des nouveaux quartiers de la ville. On étudie donc, sur le terrain, cette diversité présentée lors de cours.»

    Comment fonctionne une ville, du point de vue social, politique, économique, culturel ? Quels sont les problèmes majeurs auxquels est confrontée une métropole comme Bucarest ? Voilà les questions qui ouvrent les cours.

    Alexandra Iancu : « Etudiants et lycéens n’abordent pas ces questions de la même manière. Lorsqu’on demande aux jeunes, en début de programme, quels sont les principaux problèmes de la ville, les étudiants adoptent plutôt un discours officiel, répétant des choses que nous entendons tous, chaque jour, à la télé : infrastructure, transports en commun, propreté de la ville, bref des problèmes mentionnés aussi par les hommes politiques. Or, l’enjeu du programme est de tâcher de voir, au-delà de ces aspects – pas du tout négligeables, d’ailleurs – les autres problèmes auxquels nous sommes confrontés. Qu’est-ce que la ville, en fait, au delà de ce langage stéréotypé. »

    Comment les étudiants ont-ils réagi après les premières rencontres et les ateliers de formation ? Alexandra Iancu, chargée de cours à la faculté de Sciences Politiques de l’Université de Bucarest, donne des détails : « Pour l’instant nous nous sommes concentrés sur la formation des étudiants et il faut dire qu’ils ont bien réagi. Le programme a été intense et la participation nombreuse et enthousiaste, car les jeunes aiment cet apprentissage informel. Nous avons signé des conventions avec des lycées de Bucarest – plus nombreux que prévu – et, de l’avis des professeurs, les résultats sont très bons. Les lycéens sont enchantés par le côté ludique du projet : non seulement ils sont informés, ils sont aussi directement impliqués. Par exemple, nous organisons une exposition concours, une exposition publique, avec des images prises par les lycéens dans leur effort de saisir la diversité culturelle de la ville. Leurs découvertes les rendent enthousiastes. D’ailleurs, après chaque atelier, chaque tour guidé, on a réservé du temps pour les échanges, pour voir comment ils perçoivent ces expériences et, pour l’instant, les résultats sont prometteurs. »

    Le programme « Be yourSelfie à travers Bucarest » permet de sortir un peu des limites de l’apprentissage formel et de créer un lien entre l’université et le lycée. Il a été financé par des fonds accordés par la Norvège, l’Islande, le Lichtenstein et le gouvernement roumain. Le projet s’achèvera par un concours de photographie et une exposition réunissant des images de Bucarest réalisées par les jeunes participants. (Trad. : Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine 29.03.2016

    A la Une de la presse roumaine 29.03.2016

    Nous
    vivons à une époque où tout le monde parle de terrorisme et les journaux
    roumains n’y font pas exception. Aujourd’hui la presse attire l’attention sur
    les idées reçues engendrées par l’idée de construire à Bucarest une mosquée
    géante, la plus grande d’Europe. Le rapport annuel de l’ONG américaine Open
    Doors, constate que « 2015 a été une année noire pour les chrétiens du
    monde entier ». A Bucarest, la Française Clotilde Armand, lance ce mardi
    sa candidature à la mairie du 1er arrondissement de Bucarest, alors
    que les étudiants des foyers estudiantins ont prévu des protestations, mardi,
    contre la loi antitabac. Enfin, les Bucarestois sont les Européens les plus
    mécontents de la qualité du transport public, lit-on dans la presse roumaine ce mardi.



  • Formation universitaire à l’étranger

    Formation universitaire à l’étranger

    Sans être une panacée pour tous les maux actuels de l’humanité, l’éducation est vue, aujourd’hui plus qu’à d’autres époques et par une large majorité de sociologues et psychologues comme un des éléments clé de la guérison souhaitée de notre société. Le 21e siècle a poussé au premier plan une caractéristique historique de l’éducation, lui donnant une dimension mondiale : la mobilité des étudiants. Pour les jeunes de notre époque, aller à l’autre bout du monde pour faire un ou des diplômes, pour se spécialiser dans un domaine ou un autre ne pose plus vraiment de problèmes. Certains y vont par leurs propres moyens ; d’autres trouvent appui dans des programmes de mobilité internationaux, l’européen « Erasmus » étant peut-être un des plus connus et des plus cités ; mais il y en a aussi où une composante bilatérale est ouverte aux jeunes intéressés. C’est le cas d’un programme de mobilité, formation et insertion professionnelle des jeunes francophones de Roumanie, qui n’est pas à sa première édition. Qui le propose ? Comment est-il structuré ? Quels sont les résultats des éditions antérieures ? Nous aborderons ces questions et bien d’autres encore avec nos invités, Christophe Gigaudaut, directeur de l’Institut français de Roumanie et Dragos Preda, de la Ligue des étudiants roumains à l’étranger dans RRI Spécial, sur Radio Roumanie Internationale, la voix de la diversité.



  • 07.01.2016

    07.01.2016

    Allemagne — Le premier ministre roumain Dacian Ciolos se trouve aujourd’hui à Berlin, à l’invitation de la chancelière Angela Merkel, avec laquelle il aura un entretien, un déjeuner de travail et une conférence de presse commune. Le chef du gouvernement roumain aura aussi des rencontres avec les représentants du Groupe parlementaire d’amitié germano-roumain du Bundestag et de la communauté roumaine d’Allemagne. A l’agenda des discussions officielles : la définition d’objectifs commun pour l’action européenne, y compris en matière de migration et de politique étrangère de l’UE, et le renforcement des relations bilatérales. L’Allemagne est le principal partenaire commercial de la Roumanie, étant le destinataire d’un cinquième du commerce extérieur roumain. Berlin est également un des principaux investisseurs dans l’économie roumaine, avec environ 7 milliards d’euros.



    Corée — Les USA, la Corée du Sud et le Japon ont annoncé une réponse commune à l’annonce de la Corée du Nord qui aurait testé, avec succès, mercredi, une bombe à hydrogène. Londres, Paris, Moscou et même Pékin ont condamné l’action nord-coréenne, tandis que le Conseil de sécurité des Nations Unies a décidé d’alourdir les sanctions contre Pyongyang. A Bucarest, le ministère des affaires étrangères a exprimé son inquiétude face à cette action qu’il juge de provocation contre la paix et la sécurité. C’est le quatrième essai nucléaire effectué par la Corée du Nord depuis 2006 et s’il est confirmé, ce sera le premier d’une bombe à hydrogène.



    Economie — La Banque Mondiale a amélioré ses prévisions de croissance économique pour la Roumanie : de 3,2 à 3,9% en 2016 et de 3,5 à 4,1% en 2017. Selon le rapport publié mercredi, l’institution a également révisé à la hausse ses estimations visant le progrès du PIB de la Roumanie en 2015, à savoir de 3 à 3,6%. Pour la région Europe et Asie Centrale — dont la Roumanie fait partie – sans y inclure la zone euro, la Banque Mondiale table sur une croissance de 3% en 2016 et de 3,5% en 2017 et 2018.



    Etudiants — C’est aujourd’hui que seront annoncés, à Bucarest, les gagnants de la Compétition pour l’excellence académique à l’étranger. Structurée sur plusieurs catégories, ce concours a rassemblé plus de 150 étudiants roumains qui font des diplômes dans des universités prestigieuses de France, Italie, Royaume Uni, Portugal ou Etats Unis. L’événement, arrivé à sa 7e édition, est organisé par la Ligue des étudiants roumains à l’étranger et réunira plus de 800 personnes — étudiants et jeunes diplômés, personnalités du milieu académique et des affaires, du secteur public et associatif.



    Hongrie — Plusieurs département de la Hongrie voisine sont placés en vigilance orange aux pluies verglaçantes jusqu’à minuit, ce soir, alors que les chutes abondantes de neige et le vent fort sont signalés dans l’ouest, le sud et le sud-est de la Slovénie informe le MAE de Bucarest, dans un conseil aux voyageurs posté sur son site.



    Intempéries — La Roumanie fait avec une météo morose aujourd’hui ; il pleut sur le sud-est, la neige tombe sur le nord, le nord-est et les reliefs, la pluie et la neige se mélangent dans le reste des régions. Les températures de la mi-journée vont de moins trois à trois degrés, jusqu’à six degrés sur la côte de la Mer Noire. Une vigilance jaune au vent fort, aux tempêtes de neige et aux précipitations mixtes est en vigueur jusqu’à demain matin dans quatorze départements de l’est, sud-est et nord-est du pays. 4° à Bucarest, à midi.

  • La vie en transition ?

    La vie en transition ?

    Comment peut-on vivre en transition ? Comment peut-on vivre en commun lorsque l’attachement à l’habitat est limité dans le temps ? Comment s’approprier l’espace privé dans ces conditions ? C’est à ces questions que nous tentons de répondre avec Maria Mateoniu, anthropologue, chercheuse au Musée nationale du paysan roumain, qui a travaillé sur les campus universitaires bucarestois pour étudier cette vie à la fois précaire et joyeuse.



  • Le Petitjournal radio 03.11.2015

    Le Petitjournal radio 03.11.2015

    Bienvenue à cette synthèse dactualité roumaine et européenne qui vous est proposée par RRI et le Petit Journal de Bucarest, soit lantenne locale de la plus grande publication en ligne consacrée aux expats français et francophones du monde entier.



    Cette semaine, Benjamin Ribout, co-rédacteur en chef du Petitjournal.com/Bucarest, commente lincendie meurtrière de Bucarest, la controverse de ladmission des étudiants francophones à lUniversité de Médecine de Iasi, les Films de Cannes à Bucarest.





    http://www.lepetitjournal.com/bucarest