Tag: étudiants

  • Une nouvelle année universitaire commence

    Une nouvelle année universitaire commence

    Commencement, en Roumanie, d’une nouvelle année universitaire, avec les mêmes problèmes que les années précédentes. Chaque année, il y a trop peu de places dans les campus, même si le nombre d’étudiants baisse. Ceux qui arrivent à se faire attribuer une place dans une chambre de trois à cinq lits paient un prix assez élevé pour l’hébergement, et sont aussi tenus de couvrir leurs dépenses en charges communes, sans oublier la nourriture. Les campus d’Etat sont pourtant les variantes les moins coûteuses, quatre fois moins chers que les campus privés, où les tarifs dépassent souvent l’équivalent de 110 euros par mois.

    Dans ce contexte, tant les parents que les jeunes attirent l’attention qu’un des problèmes les plus sérieux, c’est celui des bourses quasiment symboliques. L’Alliance nationale des organisations étudiantes de Roumanie tire la sonnette d’alarme au sujet des problèmes les plus importants auxquels se confronte l’enseignement supérieur de Roumanie: la corruption et le sous-financement. Les étudiants souhaitent apprendre dans des universités propres, où la corruption ne trouve pas sa place et où le plagiat et les pots-de-vin ne soient pas tolérés, lit-on dans un communiqué de l’Alliance. Ils exigent aussi que les bourses couvrent les frais mensuels d’hébergement et de nourriture, que les campus assurent du logement pour tous ceux qui le demandent, et que des réductions de tarifs pour le transport soient mises en place pour tous les étudiants.

    Cette année, ce sont les 11 facultés de l’Académie d’études économiques de Bucarest qui ont enregistré la concurrence la plus acerbe à l’entrée. 3000 places financées par le budget étatique et 2600 places payantes ont été proposées. Pour l’année universitaire qui commence ce 1er octobre, les 19 facultés de l’Université de Bucarest ont mis à la disposition des candidats 4450 places financées par le budget de l’Etat et 4000 taxées. A son tour, l’Université polytechnique attend 5000 étudiants dans ses 15 facultés.

    Une première cette année : les étudiants de Cluj (centre-nord), Timişoara (ouest), Iaşi (nord-est) et Bucarest ont la possibilité d’étudier, pendant un semestre ou un an, dans l’un de ces 4 centres universitaires, dans un projet d’échange d’expérience. Le logement et la restauration pour ceux qui font choix de ce programme sont assurés par les établissements d’enseignement. D’autre part, le gouvernement de Bucarest a approuvé, par décret d’urgence, le maintien dans le système pour encore une année, des universitaires sans doctorat, pour ne pas approfondir la crise des personnels enseignants dans les universités roumaines. (trad. Ligia Mihaiescu)

  • Une semaine pour 2021 à Timisoara – Timisoara ville des jeunes

    Une semaine pour 2021 à Timisoara – Timisoara ville des jeunes

    Suite et fin aujourd’hui de notre « Semaine pour 2021 à Timisoara ». Tout au long de cette série, nous avons vu à quoi ressemble le présent de la troisième ville de Roumanie qui aspire au titre de Capitale européenne de la culture 2021. Mais la candidature ainsi que tout le processus qu’elle implique concernent l’avenir – qu’il soit proche ou lointain, car les retombées de ce projet, qu’il soit gagnant ou pas l’année prochaine, devraient améliorer et développer la ville à l’intention des générations futures. Alors, comment voit-on cet avenir quand on est jeune à Timisoara ? Etudier et faire sa vie ici, ou bien étudier et la quitter ? Pourquoi choisit-on Timisoara quand on est jeune et on n’est pas né ici ? Débat, avec Ileana Taroi et Andrei Popov et leurs invités: Guillaume Dujardin lecteur de français à l’Université de l’Ouest de Timisoara, Coralie Pavlic, stagiaire au Lycée J.L. Calderon de Timisoara, Alexandru Tihu, étudiant en psychologie, Iulian Costinel Partenie, étudiant, et Delia Craciun chargée de mission culture et communication à l’Insitut Français de Timisoara.






    Retrouvez les photos de l’émission ici – https://www.facebook.com/media/set/?set=a.726475940812717.1073741842.100003509542655&type=3



    Le prétexte de ce numéro a été Dreamscape le spectacle de la compagnie californienne Hindsight Collab, sur la perception souvent (tragiquement, dans ce cas) erronée de nos sociétés sur la jeune génération. Timişoara a été le terminus de la tournée européenne de la compagnie californienne Hindside Collab. Dreamscape, leur spectacle poignant, imaginé par le dramaturge et metteur en scène, Rickerby Hinds, a été reçu avec des ovations qui ont duré une bonne dizaine de minutes. Cette histoire réelle d’une série tragique de malentendus ayant comme aboutissement la mort par balles d’une adolescente afro-américaine, tuée de manière injustifiée par la police alors qu’elle gît inconsciente dans sa voiture a suscité d’amples débats dans la salle après la représentation, galvanisés par la question d’un jeune d’une douzaine d’années du public – pourquoi y a-t-il toujours du racisme dans le monde?. Si le public roumain s’est interrogé sur l’implication sociale des jeunes et des moins jeunes, comment voit-on les choses sur l’autre rive de l’océan? Dialogue avec les protagonistes du spectacle hip hop Dreamscape – Rhaechyl Walker et John Merchant – ainsi qu’avec le directeur de cette tournée, Alexandru Balasescu, anthropologue et chercheur.






  • FIFITUT

    FIFITUT

    Du 4 au 7 mai, la 8e édition de FIFITUT a réuni à Timisoara (ouest du pays) la fine fleure des comédiens en herbe de Roumanie, de France et de Serbie pour une rencontre théâtrale haute en couleurs. Annoncée déjà par le titre, la bonne humeur était de mise, mais lintelligence indispensable… Grâce à Guillaume Dujardin, lecteur de français, RRI est entrée dans les coulisses du Festival international francophone dimprovisation théâtrale et de théâtre universitaire de Timisoara, organisé par le Lectorat de français et lAssociation Hexagone de cette ville.


  • A la une de la presse roumaine – 16.02.2015

    A la une de la presse roumaine – 16.02.2015

    Les noms de 4 ministres reviennent dans tous les journaux parus ce lundi en Roumanie. Ils font tous l’objet de dossiers de corruption. A part cela c’est la journée des sondages dans la presse roumaine.


  • 09.01.2015 (mise à jour)

    09.01.2015 (mise à jour)

    Terroristes — Les deux jihadistes accusés de lattentat contre Charlie Hebdo ont été tués vendredi dans un assaut des forces de police contre une imprimerie au nord-est de Paris ou ils retenaient un otage qui a été libéré indemne, selon des sources proches de lenquête. Lassaut a été donné quasi simultanément à un autre assaut des forces de police à Paris pour mettre fin a une seconde prise dotages dans un supermarché juif. Le preneur dotages a lui aussi été “neutralisé”, selon lAFP.



    Sécurité — La situation provoquée par les derniers événements de France relève d’une nouvelle dimension du terrorisme censée mettre en danger la sécurité nationale et l’ordre public. C’est ce qu’a déclaré le directeur du Service roumain de renseignements, George Maior, lors d’une réunion commune du Groupe Interministériel Stratégique de lutte contre la grande criminalité et du Comité pour les situations spéciales d’urgence convoquée par le vice-premier ministre chargé de la Sécurité nationale, Gabriel Oprea. Les participants ont ainsi convenu de proposer à nouveau à lexécutif, au parlement et aux ONGs de revoir un paquet d’actes normatifs jugés indispensables pour garantir la sécurité publique et nationale sur fond de nouvelles évolutions de la situation sécuritaire dans le monde, mais en rapport avec les normes européennes et nationales en la matière.



    Etudiants — Les meilleurs étudiants roumains inscrits dans des universités étrangères ou faisant une maîtrise ou un doctorat dans plus de 50 pays du monde se sont donné rendez-vous à Bucarest pour le sixième Gala de la Ligue des Etudiants roumains de l’étranger. Présent à l’événement, le ministre des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, a déclaré souhaiter que les membres de cette Ligue continuent à faire des stages de formation aux missions diplomatiques roumaines à l’étranger.



    Tennis – La tête de série numéro 1 du tournoi de Shenzhen, la Roumaine Simona Halep, sest aisément qualifiée pour la finale en dominant la Chinoise Saisai Zheng (6-2, 6-3). Simona disputera la finale de son premier tournoi de l’année contre la Suisse Timea Bacsinszky, 48ème mondiale. Celle-ci a surpris tout le monde après avoir battu en demi-finale la Tchèque Petra Kvitova, deuxième favorite du tournoi.



    Météo — Une bonne partie de la Roumanie est placée jusqu’à samedi en vigilance neige, vent et verglas, a fait savoir lAutorité roumaine de météorologie. Il neigera abondamment en montagne où la vitesse du vent dépassera parfois les 70 à 80km/h. Dans les régions de pleine, le blizzard atteindra les 40-50 km/h, tandis que les précipitations seront mixtes, la giboulée devant favoriser lapparition du verglas. Les températures seront en hausse, après le gel des derniers jours – les maximales devant sencadrer entre 1 et 9 degrés.

  • A la Une de la presse roumaine 16.12.2014

    A la Une de la presse roumaine 16.12.2014

    Le sujet du jour est sans doute le nouveau gouvernement de Bucarest. L’autre sujet du jour est le crash, dans le lac de Siutghiol, à proximité de la Mer Noire, d’un hélicoptère du Service mobile d’urgence et de réanimation. A part cela, Bucarest aura une carte de la mémoire communiste, les étudiants protestent contre les conditions précaires de vie dans les campus, les Roumains estiment que leur pays devrait s’orienter vers l’Occident et 1 million et demi d’étrangers se sont rendus en Roumanie au cours des 3 premiers trimestres 2014.



  • 26.11.2014 (mise à jour)

    26.11.2014 (mise à jour)

    Présidentielles – Le vice-président américain Joe Biden a adressé des félicitations téléphoniques au président élu de la Roumanie Klaus Iohannis pour la victoire remportée lors des récentes élections et a qualifié la grande présence aux urnes des Roumains de signe d’une démocratie forte et saine. Les deux ont discuté aussi de l’importance de la réforme en justice tant en tant que moteur de la croissance économique que pour la sécurité nationale. Par ailleurs Klaus Iohannis a rencontré mercredi à Bucarest le maire de Kichinev, Dorin Chirtoacà, premier-vice président du parti Libéral de République de Moldova. Le président élu a souligné que la relation roumano-moldave spéciale et unique en Europe est et sera prioritaire pour la Roumanie.



    Moldavie — Le gouvernement de Bucarest a adopté mercredi un arrêté voué à faciliter l’exercice du droit de voter pour les élèves et les étudiants moldaves se trouvant aux études en Roumanie dans le contexte où dimanche il y a des élections parlementaires dans ce pays. Ainsi, les élèves et les étudiants bénéficient de voyages gratuits aller-retour par voie ferrée le jour du scrutin pour se déplacer à l’une des 11 sections de vote du territoire roumain. C’est du résultat de ces élections en République de Moldova, majoritairement roumanophone que dépend la direction que prendra le pays. Dans la compétition électorale il y a des partis pro-européens ayant un léger avantage selon les sondages ainsi que des formations politiques qui préféreraient un plus grand rapprochement de la Fédération Russe et même la réorientation vers l’Union douanière euro-asiatique. La République de Moldova a signé cette année un Accord d’association avec l’Union Européenne.

  • A la Une de la presse roumaine 04.11.2014

    A la Une de la presse roumaine 04.11.2014

    La presse publie la lettre adressée par les étudiants roumains de Londres au gouvernement de Bucarest et au Bureau électoral central ou encore la lettre dun professeur roumain de lUniversité de Paris – Est, décrivant dune manière très ironique la réalité du bureau de vote de la capitale française.


  • Repérer les ventes illégales de places dans les foyers estudiantins

    Repérer les ventes illégales de places dans les foyers estudiantins

    Trouver un logement pendant les années de fac — c’est un des principaux soucis des jeunes qui n’étudient pas dans leur ville d’origine. Les plus chanceux ont la possibilité de se loger chez un membre de leur famille vivant dans la ville qui les intéresse. Mais ceux qui ont obtenu de bons résultats aux examens de l’année précédente bénéficient d’une place gratuite dans les campus des universités publiques. Les choses se compliquent lorsque ces jeunes décident de vendre leurs places, car cette pratique est illégale. L’Union nationale des étudiants de Roumanie lutte depuis plusieurs années déjà contre ce phénomène tellement répandu dans les campus de Roumanie. Détails, dans le reportage d’Alex Diaconescu.


  • 01.10.2014

    01.10.2014

    Charges – Les charges patronales pour la sécurité sociale baissent de 5%, à partir daujourdhui, en Roumanie. Toutefois, certains investisseurs craignent que cet allègement ne soit compensé par une majoration ultérieure dautres taxes et impôts. Le premier ministre roumain, Victor Ponta, assure toutefois que le budget du pays peut amortir limpact de cette mesure. Il estime également que la diminution des charges patronales encouragera le milieu daffaires et stimulera la création demploi. Et toujours à partir de ce mardi, une trentaine de milliers de retraités et une douzaine de milliers de mères de famille bénéficient de lannulation de lobligation de rembourser les sommes touchées suite à un éventuel calcul erroné de leurs droits financiers.



    Commissaire – Leurodéputée sociale-démocrate roumaine, Corina Creţu, est auditionnée ce mercredi par le Parlement européen. Elle a été désignée par le nouveau chef de la Commission européenne, Jean-Claude Junker, comme candidate au poste de commissaire européenne à la Politique régionale, un portefeuille clé qui devrait gérer un budget de 350 milliards deuros entre 2014 et 2020. Les compétences du commissaire spécialisé concernent les investissements, la création demplois, la compétitivité, la croissance économique, lamélioration de la qualité de vie ainsi que le développement durable. La Politique régionale est lexpression de la solidarité intracommunautaire et entend faciliter la mise à niveau des Etats membres et des régions moins développés au sein de lUE. Eurodéputée depuis 2007, Corina Creţu est actuellement vice-présidente du Parlement européen.



    Rentrée — C’est la rentrée universitaire pour plus de 450 mille étudiants roumains. Moins nombreux que les années précédentes, ils déplorent la majoration des taxes, la suppression de certaines facultés et filières, ainsi que le niveau très bas des subventions accordées pour le transport. En plus, les places dhébergement dans les foyers sont insuffisantes dans la plupart des grands centres universitaires du pays, font savoir les jeunes. Pour leur part, les responsables du ministère de lEducation affirment que les fonds reçus suite au récent collectif budgétaire permettront au système de financer les bourses de stage pour les étudiants, les réductions de tarifs au transport ainsi que certains projets de recherche. La nouvelle année universitaire commence également avec une série de changements législatifs qui instituent à nouveau les doctorats à temps réduit, de même que la création par les universités de collèges tertiaires censés assurer un début de formation universitaire et la préparation du baccalauréat dans le cas des élèves ayant raté cet examen.



    Football – Le champion de Roumanie au football, Steaua Bucarest, se trouve en Ukraine où il doit rencontrer jeudi le Dinamo Kiev pour son deuxième match du groupe J de la Ligue Europa. Il y a deux semaine, les Roumains avaient eu raison des Danois dAalborg, 6 buts à 0. Par ailleurs, dans le groupe D de la même compétition, le vice-champion de Roumanie, Astra Giurgiu, affrontera, toujours jeudi, le Red Bull Salzbourg dAutriche, après avoir perdu, 1 but à 5, devant les Croates de Dinamo Zagreb.

  • Défis de la nouvelle année universitaire roumaine

    Défis de la nouvelle année universitaire roumaine

    Cette année, le premier octobre nest pas seulement le jour habituel de louverture de lannée universitaire – il est aussi, un moment de bilan et de mise en perspective pour lavenir. Cest également loccasion de fêter le 150 anniversaire de lUniversité de Bucarest, une des meilleures institutions denseignement de Roumanie. Dailleurs, le système public déducation universitaire a été unique, sinon dominant, durant une bonne partie du 20e siècle. Comment universités publiques et privées – ces dernières réapparues après 1990 – ont-elles évolué? Ont-elles le même niveau qualitatif?



    Marian Staş, expert en éducation et professeur aux universités Harvard et de Bucarest, précise: “La réponse courte à cette dernière question est négative, pour au moins deux raisons importantes. Une pratique de 150 ans denseignement supérieur – comme cest le cas de lUniversité de Bucarest – est différente par rapport à celle des institutions créées il y a une quinzaine ou une vingtaine dannées. Par ailleurs, il sagit du débat public déjà engagé depuis un certain temps en Roumanie à légard de lactivité des universités privées, qui semblent être des usines à diplômes plutôt que de véritables écoles. Les étudiants des universités privées ont la possibilité dacheter leurs examens et leurs diplômes. Il nest pas moins vrai que cela se passe aussi dans certaines universités publiques, dune manière plus ou moins ouverte. Toutefois, jai rencontré aussi dexcellents professeurs et des étudiants passionnés dans lenseignement privé aussi. Et là il faut apporter une précision quantitative. Lenseignement privé de Roumanie pèse de 3 à 5% dans le système déducation roumain, une part très faible, donc”.



    Quant aux nouveautés concernant les étudiants de cette année, elles figurent dans un décret d’urgence par lequel le gouvernement a modifié certaines réglementations prévues par la Loi de l’Education nationale. Si jusqu’à présent, il n’y avait que les universités à temps plein qui pouvaient organiser des programmes de doctorat, à partir de cette année, cette facilité est offerte aussi par le système d’enseignement universitaire à temps réduit. Un autre changement concerne la création par les universités de collèges tertiaires censés assurer la préparation du baccalauréat dans le cas des élèves ayant raté cet examen. Concrètement, les élèves admis dans des classes d’école post-lycéale créées au sein des facultés peuvent décrocher leur diplôme d’études supérieures à condition de réussir leur bac à un moment donné. Une prévision qui repose sur une situation des plus tristes à laquelle le pays est confronté depuis trois ans déjà : depuis 2011, seulement 40 à 50% des jeunes lycéens roumains ont réussi leur bac, pouvant s’inscrire à l’examen d’admission aux études universitaires.



    Marian Stas : “Depuis 2011, moins de 50% des élèves de lycée décrochent leur diplôme de baccalauréat, ce qui permet à de moins en moins de jeunes de passer leur examen d’admission à l’université. Bien que prêts à accueillir un nombre croissant d’étudiants, ces dernières années, les professeurs ont assisté impuissants à la diminution de ce nombre. A cela s’ajoute un autre aspect, plus perfide encore : la baisse du niveau de tous ces élèves. Les jeunes bacheliers sont plutôt ignorants et ils ont du mal à répondre correctement aux standards imposés par les facultés. Il y a certains niveaux de compétences que les enfants ne maîtrisent pas. A la fin du collège, les élèves n’arrivent pas à satisfaire aux exigences imposées par le lycée, tout comme les bacheliers ne détiennent pas les compétences exigées par les universités”.



    La question qui se pose est de savoir si la création de ces écoles post-lycéales est vraiment une solution au problème de la réussite au bac et de l’éligibilité pour des cours universitaires. Marian Staş: A la rigueur, ce n’est pas une mauvaise idée celle que des enseignants universitaires mettent leur expertise professionnelle au service de la formation de tels jeunes. Pourtant, ce n’est pas là la vocation première des universités. Elles sont orientées vers la conceptualisation et les constructions intellectuelles plutôt que sur les exercices et les habiletés pratiques. Ces formations ciblées sont du ressort des écoles post-lycéales. Je suis curieux de voir comment ces jeunes formés dans des collèges tertiaires, non-universitaires accèderont à l’enseignement universitaire. Là, je tire la sonnette d’alarme, car, insuffisamment mis au point, les détails du cadre méthodologique prêtent à des interprétations arbitraires. Ainsi risque-t-on d’induire des comportements incorrects, en facilitant l’accès de ces jeunes à l’enseignement supérieur, alors que tous les critères de réussite scolaire au lycée ne sont pas remplis”.



    Ceux qui souhaitent s’inscrire à ces collèges peuvent le faire dès cette année, vu que le gouvernement a demandé aux universités de dresser jusqu’au 20 octobre les listes des spécialisations et d’élaborer les programmes d’études. Plusieurs université se disent prêtes à créer des collèges de ce type. Parmi elles on retrouve des établissements d’enseignement supérieur renommés, tels l’Université de Bucarest, Babeş-Bolyai de Cluj, Alexandru Ioan Cuza de Iaşi ou l’Université Polytechnique de Bucarest. (trad.: Ioana Stancescu, Mariana Tudose, Andrei Popov)

  • Les 50 meilleurs étudiants roumains de l’étranger

    Les 50 meilleurs étudiants roumains de l’étranger

    Attirés par différentes possibilités d’embauche, mais aussi par un salaire intéressant, de plus en plus de Roumains partent étudier à l’étranger. Le ministère de l’Education ne dispose pas d’un chiffre officiel du nombre de Roumains que ce phénomène touche, mais les statistiques non officielles des organisateurs de foires aux universités font état de 50.000. Les principales destinations pour les jeunes roumains sont le Royaume Uni, la France, l’Allemagne, le Danemark ou les Pays-Bas.



    L’offre éducationnelle de ces universités, le dosage entre théorie et pratique, le développement des capacités de communication ne sont que quelques-unes des raisons qui font pencher la balance en faveur des études à l’étranger. Les frais les plus élevés sont au Royaume Uni et aux Pays Bas, mais les étudiants peuvent avoir accès à des bourses auprès des gouvernements de ces Etats, qu’ils peuvent restituer après avoir trouvé un emploi. Le Danemark et la Suède sont des pays où l’enseignement est gratuit.



    Voici cinq ans, était fondée la Ligue des étudiants roumains de l’étranger (LSRS). Elle fonctionne en tant que bureau de représentation globale pour tous ceux qui font des études à l’étranger, fournit des informations à quiconque souhaite étudier en dehors des frontières nationales, mais aide, en même temps, ceux qui souhaitent rentrer, nous dit Ioana Franţ, vice présidente relations extérieures : « Nous avons mené deux études jusqu’ici, l’une en 2010 et une autre en 2011, et nous réaliserons la troisième cette année. Nous les avons élaborées surtout pour vérifier si les étudiants et diplômés roumains ayant fait des études à l’étranger souhaitent revenir au pays et pourquoi. Les résultats 2011 ont indiqué que 30% voudraient rentrer, 30% ne le souhaitent pas et 40% sont indécis. Ils reviendraient au pays pour leur famille et leurs amis, et la plupart aussi pour l’opportunité d’un emploi qui leur permette un développement professionnel et personnel, avec des chances réelles d’avancer dans leur carrière. Ils veulent trouver satisfaction dans leur travail et mettre en valeur leurs études ».



    Même si beaucoup de Roumains trouvent un emploi dans le pays où ils étudient, d’autres préfèrent rentrer et le trouver en Roumanie. Plus qu’un emploi rémunérateur, ils souhaiteraient avoir la liberté de mettre en œuvre ce qu’ils ont appris et la chance d’avancer dans leur carrière. A cet effet, la Ligue des étudiants roumains de l’étranger a lancé, l’année dernière, une nouvelle stratégie intitulée « Smart Diaspora », la diaspora intelligente, censée faciliter le retour au pays des diplômés à l’étranger. Oana Franţ : « Smart, c’est la stratégie pluridimensionnelle pour attirer les jeunes roumains de la diaspora. C’est une proposition de politiques publiques et elle vise à mettre en valeur le potentiel stratégique des jeunes roumains qui étudient à des universités étrangères de prestige pour contribuer au développement économique de la Roumanie. Nous avons déjà deux résultats, dans deux projets. Le projet « Hai acasă » (Rentre au pays), par lequel nous facilitons les relations entre les étudiants et les diplômés roumains de l’étranger et les compagnies de Roumanie. Le deuxième projet s’appelle « Smart Internship » et c’est un projet de stage pratique dans des ministères, qui s’adresse aux meilleurs étudiants roumains du monde. L’été dernier, nous avons eu 17 stages de ce type dans les institutions publiques de Roumanie. C’était un projet pilote, tout s’est très bien passé et nous le poursuivrons cette année aussi ».



    Environ 200 étudiants roumains de tous les coins du monde sont entrés en compétition, au début de l’année, pour le titre d’Etudiant roumain de l’année à l’étranger au Gala organisé par la Ligue, qui en est déjà à sa 5e édition. 50 finalistes ont été sélectionnés dans les 8 catégories de la compétition estudiantine pour l’année universitaire 2012-2013.



    A ses 25 ans, Sorina Coman a décroché des diplômes d’art aux grandes universités du monde ; elle a des centaines de peintures, des poésies et des expositions personnelles et un grand amour pour le Japon. Elle a été désignée meilleure étudiante roumaine de l’étranger pour l’année 2013 : « Mon éducation appartient tant à l’école américaine, aux universités de Harvard où j’ai passé ma maîtrise et Columbia où je suis à présent doctorante, qu’à l’école roumaine, grâce à laquelle j’ai acquis une base solide de connaissances sans lesquelles je n’aurais pas pu progresser. Je suis honorée de me trouver en compagnie de tant de jeunes roumains de valeur qui auraient pu être primés ou nominés. Je souhaite mettre en exergue le mérite de la Ligue des étudiants roumains de l’étranger pour la création et le développement de cette plate-forme de relations. »



    Luca Victor Ilieşiu étudie la physique à l’Université de Princeton, où il se concentre sur la cosmologie et travaille dans la recherche théorique, analysant des modèles pour les conditions primordiales de notre univers. Il a été désigné Etudiant de l’année en Amérique du Nord, au niveau post universitaire : « Je pense que la Ligue est une des organisations peu nombreuses à avoir dépassé la question : en quoi la Roumanie nous aide-t-elle, et qui réussit à répondre — peut-être bien pour la première fois — à la question : comment pourrions-nous aider la Roumanie ? Moi aussi, je me suis demandé quel était mon rôle et j’ai assumé un but. Construire le premier Institut d’études avancées de Roumanie, similaire à celui de Princeton New Jersey qui est déjà consacré, et sous l’égide duquel toutes les sciences théoriques peuvent collaborer ».



    Cristina Gavrilă est une autre jeune avec une histoire de vie intéressante : « Après avoir terminé le lycée, j’ai vraiment voulu étudier à l’étranger parce que cela donne accès à un environnement beaucoup plus international. Je trouvais qu’il y avait beaucoup plus de défis à relever qu’en Roumanie, et j’ai choisi d’étudier le marketing et la gestion de la communication à l’Université de la deuxième ville du Danemark, Aarhus. Je suis pourtant rentrée en Roumanie, après trois années d’études au Danemark et un semestre à Singapour. Je suis revenue parce que je sentais de nouveau le besoin de changer, et point de vue professionnel, je me retrouve mieux ici, au pays, qu’au Danemark. Je pense que c’était la meilleure décision parce que j’aime beaucoup la vie à Bucarest. Je travaille dans une organisation internationale et je rencontre de plus en plus de Roumains – tant dans mon environnement de travail que dans les organisations où je suis active -, des Roumains qui ont décidé de rentrer au pays après avoir eu des expériences professionnelles dans d’autres pays ». (trad. : Ligia Mihaiescu)

  • SONG – une chanson 20 ans après

    SONG – une chanson 20 ans après

    Lhistoire daujourdhui tourne autour d’un numéro magique: 20.


    20 comme 20 ans de voyages à travers le monde dun groupe de jeunes habillés en jeans et blouses traditionnelles roumaines en chantant des chansons que peu de gens ont eu le courage dinterpréter: du folklore roumain dans une nouvelle interprétation, du negro spiritual et des noëls dissimulés, de la musique internationale chantée en original au lieu du roumain. Tout cela entre les murs dune guerre froide qui isolait la Roumanie de “la décadence de lOccident”. En plus, 20 ans se sont écoulés depuis la disparition brutale du créateur et chef de direction de ce groupe de musiciens audacieux.



    En 1974, Ioan Luchian Mihalea réunissait sous le nom SONG (‘chanson’ en anglais) des étudiants du Conservatoire de musique de Bucarest, rejoints plus tard par les étudiants en Langues germaniques de l’Université de Bucarest. Ils ont fait leurs débuts en chantant de la musique de la Renaissance et des chants médiévaux anglais, pour enchaîner avec tournées, émissions enregistrées, films, concerts sur la scène de la Grande Salle du Palais de la capitale ou encore voyages à létranger. Une vie difficile à imaginer pour le reste des Roumains qui suivaient ce groupe avec admiration et envie à la fois.



    Raluca Alina Hurduca a fait partie du groupe Song pendant les années 80, la décennie la plus sombre de lhistoire récente de la Roumanie. Cette expérience a marqué non seulement sa jeunesse mais aussi tout son parcours ultérieur, avoue-t-elle: « A ce moment-là je ne réalisais pas toutes ses implications. Premièrement je pouvais faire quelque chose que jaimais aux côtés de jeunes considérés comme lélite des étudiants, car le groupe Song était formé uniquement délèves et détudiants. Cétait aussi un moyen déchapper à la réalité devenue un véritable cauchemar à la moitié des années 80. Cétait de la pure joie, comme une bulle dorée qui nous entourait. Et je suis persuadée que mes collègues seraient daccord avec moi. Certes, le style, lénergie et cet état desprit étaient transmis par notre chef de chorale. Sy ajoutait le fait dêtre une équipe jeune, car de nouveaux étudiants venaient en permanence nous rejoindre et cela marquait aussi la manière dont les chansons étaient interprétées. »



    Le groupe Song était une grande famille, racontent ses anciens membres. Parmi eux, Carmen Săndulescu, aujourdhui journaliste à RRI, qui n’oubliera jamais les répétitions aux côtés des jeunes du Song: « Les répétitions étaient des moments tout à fait à part, qui se sont à jamais imprimés dans ma mémoire notamment parce quelles étaient très sévères. On samusait pendant une dizaine de minutes, comme si on était entre amis, ou en famille, puis on se mettait au travail. Un travail très dur. On répétait 3 notes à linfini, les entrées en scène, des choses qui se sont avérées très utiles aux enregistrements pour la télévision. Pour 3 chansons interprétées à la télé nous avons répété toute une nuit. Nous étions tellement absorbés par létude et par la musique. Nous nous rendions compte que nous étions différents parce que les autres nous le disaient. »



    Raluca Alina Hurduc raconte comment se déroulaient les concerts de la chorale SONG dans le pays: «Nous chantions des chansons du folklore roumain, mais aussi des negro spirituals et même des cantiques de Noël dont les paroles avaient été changées. C’est que, de temps à autre, Mihalea bricolait des vers qui allaient avec la mélodie des cantiques et nous les chantions sur scène, dans les années ’80. Le public vibrait d’enthousiasme lorsqu’il reconnaissait les cantiques ainsi déguisées. Il chantait avec nous, il applaudissait. La chose la plus importante que nous avons comprise grâce à ces concerts, c’était que nous pouvions faire des choses et les partager avec les autres, que nous pouvions créer une communion et que cela nous rendait heureux. Ça valait la peine de consacrer du temps à ces choses-là et sortir du quotidien, pour être plus heureux. »



    En pleine révolution culturelle communiste, lorsque les artistes n’avaient presque aucune liberté d’expression, comment quelque chose de si différent, comme le groupe SONG, a-t-il pu exister ? Par un « ballet » très subtil, dont très peu étaient conscients — affirme Carmen Săndulescu : « A ce que j’aie compris, dans les années ’80, lorsque les autorités communistes ont exigé une explication concernant le nom de la chorale, la réponse avait été la suivante : SONG ne venait pas du mot anglais qui signifie chanson, c’était un acronyme voulant dire « Suntem Oamenii Noii Generatii » (« nous sommes les gens de la nouvelle génération »). C’était donc une sorte de ballet entre ce qu’il y avait à l’intérieur du groupe et ce qu’il fallait voir de l’extérieur. Je ne sais pas si tous les membres de la chorale en étaient conscients. Je me suis rendu compte de la réalité extérieure au moment où s’est posé le problème de notre participation au festival de la Havane, à Cuba. Cette participation a explicité les choses, pour ainsi dire : sur les 40 dossiers avancés pour ce départ, 18 seulement ont reçu un avis positif. »



    L’âme du groupe SONG, le chef de chorale Ioan Luchian Mihalea, adoré par tous ses jeunes chanteurs, fut sauvagement assassiné dans sa propre maison, en novembre 1993. Quelques semaines plus tard, la chorale a donné son dernier concert, à la mémoire de Ioan Luchian Mihalea. Début mars de cette année, 20 ans après, SONG s’est réuni de nouveau, pour un spectacle diffusé en direct par la télévision publique.



    Selon Raluca Alina Hurduc, l’émotion s’est propagée bien au-delà du petit écran : « En moins d’un mois, nous avons réussi à nous mobiliser et à nous réunir de tous les coins du pays — et même de l’Europe. Nous avons pu faire une dizaine de répétitions, car cette émission est venue en quelque sorte d’en haut… Ce fut un réussite au-delà de toute attente. Nous nous sommes mobilisés et nous avons chanté comme jadis — certes, d’une manière pas nécessairement parfaite, mais c’était inespéré, très beau. Le fait d’être de nouveau ensemble et de chanter nous a énormément réjouis et je pense que cette joie est passée au-delà du petit écran, si l’on juge d’après les impressions recueillies après le concert et les appels téléphoniques que nous avons reçus. »



    Le groupe SONG s’est réuni sous la baguette d’un chef de chorale jeune, Daniel Jinga : « J’avais entendu parler d’eux, j’ai grandi avec cette chorale et à présent je suis heureux que cette rencontre ait eu lieu. Nous avons chanté ensemble, nous nous sommes réjouis. Tout a été empreint d’allégresse et de nostalgie. On m’a demandé à plusieurs reprises, ces dernières années, de créer une chorale similaire. Le fait que certaines personnes, qui perçoivent le désire du public, m’ont demandé de mettre sur pied ce genre de projet prouve que les gens souhaitaient réécouter la chorale SONG. Et ce n’est guère surprenant, des générations entières ont écouté cette musique, qui sera certainement aimée par la jeune génération actuelle. »



    La chorale SONG chantera-t-elle de nouveau ? Seul le temps pourra nous donner une réponse. (trad. : Valentina Beleavski, Dominique)

  • 13.11.2013 (mise à jour)

    13.11.2013 (mise à jour)

    Protestations – Des milliers d’étudiants ont protesté, mercredi, à Bucarest et dans d’autres centres universitaires de Roumanie, pour attirer l’attention sur le sous-financement du système d’enseignement. Ils exigent une allocation de 6% du PIB à ce secteur, comme le prévoit le Pacte pour l’éducation. Cette année, environ 3% ont été alloués à ce domaine. Les étudiants demandent aussi un accroissement du financement de base des universités, pour que ces dernières ne demandent pas de taxes accrues et la hausse de la subvention pour les campus et les cantines de 30%. Les syndicats des enseignants ont soutenu les protestataires dans leurs revendications. Le ministre délégué à l’enseignement supérieur, Mihnea Costoiu, a assuré les étudiants que l’institution qu’il dirige fait tous les efforts pour assurer l’accès à un processus d’éducation de qualité, dans les limites des contraintes budgétaires avec lesquelles la Roumanie se confronte présentement.



    Budget – Le premier ministre roumain Victor Ponta a discuté mercredi avec les membres de son cabinet des enveloppes à allouer à chaque domaine dans le projet de loi du budget pour l’année prochaine. Selon le nouveau projet, les ministères de la Défense, de l’Administration, de l’Environnement, de l’Agriculture, de l’Education, des Transports, mais aussi la Présidence, le Parlement, la Cour constitutionnelle et le Service roumain de renseignements se verraient octroyer plus d’argent. Les ministères qui verront leurs fonds diminuer de manière drastique sont ceux de la Santé, de la Culture et des Affaires étrangères. Le projet doit être adopté jeudi, dans une réunion spéciale de l’exécutif.



    Industrie – La Roumanie occupe la 2e place dans l’UE pour la hausse de la production industrielle en septembre, selon les données publiées ce mercredi par l’Eurostat. En septembre dernier, par rapport au mois précédent, la production industrielle a baissé dans 12 Etats membres et a connu une hausse dans 13 Etats membres. Les plus fortes augmentations ont été enregistrées en Irlande (2,9%), en Roumanie (2,4%), en Hongrie et en Pologne tandis que les baisses les plus significatives ont été enregistrées au Portugal, au Luxembourg, en Croatie et en République tchèque.

  • 13.11.2013

    13.11.2013

    Protestations – Les élèves et les étudiants de Roumanie protestent à nouveau ce mercredi. Les étudiants réclament notamment l’octroi de 6% du PIB à l’éducation, à compter de l’année prochaine, l’augmentation du financement de base des universités, la majoration des bourses sociales, ainsi que davantage d’investissements dans les centres de conseil et d’orientation de carrière. Pour leur part, les élèves demandent la hausse des allocations, la dotation adéquate des établissements d’enseignement, le remboursement intégral des frais de transport pour ceux qui font la navette, la révision des programmes et du contenu des manuels scolaires.



    Budget – Le cabinet de Bucarest examine aujourd’hui le projet d’exercice budgétaire pour l’année à venir, qui devrait être adopté demain. Les discussions partent des propositions déjà formulées relatives aux indicateurs macroéconomiques pour 2014, à savoir une croissance économique de 2,2%, une inflation de 2,2% et des investissements estimés à 6% du PIB. Aujourd’hui encore, l’Union Sociale-Libérale, au pouvoir, doit débattre de la variante finale du projet législatif portant sur la décentralisation sur lequel le gouvernement engagera sa responsabilité.



    Chômage – Le président de la Roumanie, Traian Basescu, a déclaré qu’en dehors des mesures nationales mises en place pour combattre le chômage des jeunes, il est essentiel que l’Europe transmette un message politique d’appui à la mobilité pour que la jeunesse puisse bénéficier d’opportunités en matière de formation et d’embauche. Le chef de l’Etat roumain, qui a participé mardi à Paris au sommet consacré au marché de l’emploi pour les jeunes, a affirmé que Bucarest soutient l’importance de l’effacement des barrières actuelles à la mobilité des travailleurs et celle de prévenir la diffusion de messages alimentant artificiellement les craintes liées à la libre circulation de la main d’œuvre dans l’UE.



    Classement – Ionuţ Budişteanu, le jeune roumain de 19 ans qui a utilisé «l’intelligence artificielle pour créer un modèle viable pour une voiture auto-conduite à faible coût» est 9e sur les 16 adolescents les plus influents au monde en 2013, selon le classement établi par la revue Time. Les jeunes figurant sur cette liste sont devenus célèbres grâce à leurs exploits dans les domaines les plus divers, dont littérature, science, activisme, mode, sport et spectacles. En tête de liste on retrouve la chanteuse néo-zélandaise Lorde, 17 ans. Time note que l’invention de Ionuţ Budişteanu, qui fait actuellement ses études supérieures en Roumanie, lui a valu le premier prix, d’une valeur de 75.000 dollars, lors de la Foire Intel des sciences et de l’ingénierie organisée en mai dernier à Arizona, aux Etats-Unis.



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