Tag: film

  • “Le personnage, tout comme l’être humain, est à la recherche de l’oxygène”

    “Le personnage, tout comme l’être humain, est à la recherche de l’oxygène”

    Cette année, les cinéastes et les acteurs de Roumanie sont un peu partout dans les différentes sections du Festival de Cannes, et même dans la compétition officielle si on la regarde plus attentivement. Un des acteurs les plus versatiles du pays, Levente Molnár, du Théâtre hongrois de Cluj, figure parmi les protagonistes de la coproduction franco-hongroise “Le fils de Saul”. Les promoteurs ont gardé le mystère autour de ce premier film du jeune réalisateur hongrois László Nemes, qui sera présenté en première mondiale sur la croisette. Sans bande annonce, avec juste quelques photos qui ont été rendues publiques, cette plongée dans le quotidien abominable dAuschwitz promet dalimenter toute une controverse, estiment les critiques.


    Levente Molnár, 38 ans, campe dans un des personnages clé, Abraham. “Jadore le hasard et jai besoin de lui, car il rend possible ce genre daventure”, avoue-t-il. A quelques jours de la première projection, il a parlé à RRI de cette chance que représente Cannes, mais surtout du voyage dans lenfer humain que raconte “Le fils de Saul”.


  • 20.04.2015 (mise à jour)

    20.04.2015 (mise à jour)

    Consultations — Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a eu, lundi, une série de consultations avec les partis représentés au législatif, les principaux thèmes abordés étant les réformes électorales et la lutte contre la corruption. Le président du PSD (n° 1 au pouvoir), le premier ministre Victor Ponta, a déclaré que les sociaux-démocrates souhaitent que les maires soient élus dès le premier tour, et que les élections dans la diaspora soient organisées par l’Autorité électorale permanente, les ressortissants vivant à l’étranger étant tenus de s’inscrire sur les listes d’électeurs 6 mois avant le scrutin. Le PNL, d’opposition, soutient le vote par correspondance et la modification de la manière de financer des partis politiques, alors que l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie — au pouvoir également — soutient la nécessité que le Parlement ne fasse pas obstruction à la justice. L’UDMR souhaite un seuil électoral de 3% pour les élections locales et des normes strictes pour le vote par correspondance, tandis que le Parti conservateur, au pouvoir également, a annoncé qu’il appuyait la réforme dans les domaines ayant fait l’objet des discussions avec le chef de l’Etat. Les consultations ont se sont terminées par la rencontre entre le président Iohannis et les représentants du groupe parlementaire des minorités nationales. A l’issue des consultations, le chef de l’Etat a déclaré que les parties étaient tombées d’accord que, jusqu’à la mi-mai, le Parlement approuve la loi sur les élections locales et celle du financement des partis et des campagnes électorales. Un deuxième accord porte sur la législation en matière d’élections parlementaires, les partis devant finaliser ce projet avant la fin de la session parlementaire actuelle.



    Diplomatie — Le chef de la diplomatie roumaine a participé lundi à la réunion du groupe d’amis de la Géorgie, tenue à Luxembourg en marge du Conseil Affaires Extérieures. Bogdan Aurescu a souligné le fort appui que la Roumanie accorde aux aspirations européennes et euro-atlantiques de la Géorgie. Le ministre roumain a insisté sur l’importance du consensus interne en Géorgie, sur la continuité des réformes et salué les progrès enregistrés dans la mise en œuvre des engagements assumés par Tbilissi dans ses relations avec l’UE et l’OTAN. Pour ce qui est du Sommet de Riga du Partenariat Oriental, prévu pour le mois de mai, le ministre roumain a précisé que ses résultats devraient refléter tant l’engagement des pays partenaires pour le rapprochement avec l’UE, que l’engagement de l’UE et des Etats membres à appuyer ces aspirations.



    Presse — Ce lundi c’est la Journée Internationale de la presse libre. L’événement a été organisé pour la première fois le 20 avril 1991, à l’initiative de l’organisation « Reporters sans frontières ». Selon le plus récent classement mondial de la liberté de la presse rendu public au mois de février, la Roumanie occupe la 52e place sur 180 pays. En tête du classement se situent la Finlande, la Norvège et le Danemark alors que la Syrie, le Turkménistan, la Corée du Nord et l’Erythrée occupent les dernières positions. « Reporters sans frontières », qui fête cette année son 26e anniversaire, milite pour la liberté de la presse et de l’expression partout dans le monde.



    Film — Le court-métrage indépendant « Ramona » du réalisateur roumain Andrei Creţulescu a été sélectionné dans la compétition officielle de la section Semaine de la Critique du Festival de Cannes. « Ramona » clôture la trilogie réalisée par Creţulescu, comportant les courts métrages « Bad Penny » (2013) et « Kowalski » (2014). Les réalisateurs roumains Corneliu Porumboiu et Radu Muntean présenteront, en première mondiale, leurs films « Le Trésor » et respectivement « Un étage plus bas », dans le cadre de la section « Un Certain Regard » du Festival de Cannes. Le jury de la section est présidé, cette année, par l’actrice Isabella Rossellini.



    Tennis — L’équipe féminine de tennis de la Roumanie a progressé dans la Fed Cup, après avoir battu le Canada sur le score général de 3 victoires à 2, dimanche à Montréal. L’année prochaine, la Roumanie jouera dans les quarts de finale de la compétition, une première depuis 1992.

  • La productrice de cinéma Ada Solomon

    La productrice de cinéma Ada Solomon

    Considéré comme un des projets cinématographiques roumains les plus amples de ces dernières années. « Aferim!» est un film historique. L’action se passe en Valachie, au début du XIXe siècle, lorsque tous les Tsiganes étaient esclaves. Un sergent de ville et son fils, dans les rôles desquels on retrouve Teodor Corban et Mihai Comănoiu, sont sur les traces d’un esclave tsigane fugitif (Cuzin Toma). Le tournage du film, qui a eu lieu dans les Monts Măcin, en Dobroudja (sud-est de la Roumanie), et dans la région de Giurgiu (sud), a coûté 1 million 400 mille euros. La plupart des décors a dû être reconstituée, afin de rendre l’influence turque très présente à l’époque. Pour Ada Solomon, ce long-métrage, sorti dans les salles roumaines en mars dernier, représente le projet le plus ample qu’elle ait jamais abordé dans sa carrière de productrice.



    « “Aferim!” est mon film le plus ample d’abord du point de vue des moyens logistiques. Ce film d’époque a nécessité un grand nombre de figurants, la construction de près de 70% des décors et l’adaptation des décors existants. La deuxième raison de sa complexité réside dans la richesse des thèmes sociaux abordés. Le film met en valeur des sources historiques très précieuses, jamais exploitées visuellement auparavant. Le scénario puise son inspiration dans le folklore et dans la littérature culte du XIXe siècle. Voilà pourquoi ce film est important non seulement pour moi-même, mais aussi et surtout pour le cinéma. »



    « Aferim » est le plus important film roumain réalisé depuis 2010 — année de l’« Autobiographie de Nicolae Ceauşescu » du cinéaste Andrei Ujică et d’« Aurora » signé par Cristi Puiu. (…) Cette œuvre, qui deviendra classique dans la cinématographie roumaine, est aussi une intervention pertinente à l’agenda des débats publics actuels” — estime le critique Andrei Gorzo. Nous repassons le micro à la productrice Ada Solomon :



    « Je ne crois pas à l’approche programmatique de l’artiste. Je pense qu’il fait ce qu’il sent à un moment donné de son existence. C’est aux critiques de comparer, d’émettre des jugements de valeur. Ce que l’on a dit au sujet du film est vraiment honorant et je suis accablée par l’ampleur des réactions qu’il a suscitées en Roumanie. Bien sûr que je souhaitais qu’il soit bien accueilli et qu’il éveille l’intérêt, mais j’étais loin de m’imaginer qu’il susciterait un intérêt aussi grand, une analyse aussi profonde. En ce qui me concerne, l’élément le plus important de ce film reste l’enseignement d’un père à son fils. J’ose dire que c’est le dénominateur commun des films de Radu Jude, les relations familiales, les liens qui existent entre parents et enfants. Ce film s’inscrit donc dans une sorte de continuité. Bien que l’action se passe dans une autre époque, ce film raconte avant tout l’histoire de la relation entre Ioniţă et Constantin. »



    Ada Solomon est la productrice des créations cinématographiques les plus importantes de Radu Jude. Il s’agit de « La lampe à bonnet » (2006), le film le plus primé dans l’histoire roumaine du 7e art (plus de 50 distinctions aux festivals internationaux, dont Sundance et ceux de San Francisco, Los Angeles, Uppsala), et d’« Alexandra »(2007), sélectionné à Clermont-Ferrand et primé à Oberhausen. Ada Solomon.


    « Je ne sais pas si cest moi qui a choisi Radu ou bien si nous nous sommes choisis lun lautre. Je pense que ce fut quelque chose de réciproque, je suis ravie que Radu mait fait confiance et estimé que jétais la personne adéquate pour laider à mettre ses idées en pratique. Notre relation sest développée dans le temps, nous nous sommes soutenus lun lautre. Ce qui me fascine chez Radu cest lampleur de sa perspective. Et pour cause : les éléments de ses films sont toujours argumentés, il y a toujours plus de connexions quil semble à première vue, la fondation est toujours solide. Jai beaucoup appris de Radu, dialoguer et échanger des idées avec lui – cest un véritable plaisir, même si nous ne sommes pas toujours daccord. Léchange didées donne naissance à une sorte dexercice dattitude – et cest justement ce qui mintéresse le plus. Tous les films réalisés par Radu sont des exemples dattitude. Ses films sont beaucoup plus que des oeuvres dart, ils soulèvent des problèmes. En plus ils ont cette qualité: ils ne jugent pas, ne donnent pas de verdicts, ils laissent les portes ouvertes à linterprétation. »



    Bien quelle estime quil est impossible de renoncer aux préjugés sur les Roms, Ada Solomon est très contente que le film « Aferim! » ait réussi à générer une multitude de réactions:



    « Je trouve ça extraordinaire: des gens des quatre coins du pays analysent le film de différentes perspectives. Que ce soit une perspective politique ou sociale, il est évident que les spécialistes du cinéma ne sont pas les seuls à sintéresser à ce film. Je trouve intéressant le fait que de nombreux analystes politiques y ont réagi. Puis, dun point de vue social et anthropologique, ce film est un excellent outil pour étudier et débattre de qui nous sommes, où nous sommes et comment nous sommes. Lattitude de la majorité face à la minorité mintéresse beaucoup, quil sagisse de la minorité rom ou juive, peu importe. Dans le cas de la minorité rom, je trouve tout à fait normal que les 500 années desclavage laissent des traces, que cette ethnie ne puisse pas dépasser certaines humiliations. »



    Parmi les productions signées Ada Solomon figurent également des courts-métrages primés réalisés par Cristian Nemescu (« Marilena de P7 »), des longs-métrages de début de Razvan Radulescu (« Felicia, avant tout »), Paul Negoescu (« Un mois en Thaïlande »), Vali Hotea (« Roxanne ») ou encore des documentaires réalisés par Alexandru Solomon (dont « Kapitalisme, notre recette secrète » et « Cold Waves – Ondes froides, la guerre des ondes »). En 2013, Ada Solomon a été récompensée du prix de la coproduction Eurimages, une distinction offerte par lAcadémie Européenne du Film qui reconnaît le rôle décisif des coproductions dans lindustrie européenne du cinéma. Enfin sachez quAda Solomon est aussi linitiatrice et la directrice du Festival International du Film NexT de Bucarest, le plus grand festival de courts-métrages de Roumanie. (trad. Mariana Tudose)

  • Producătoarea Ada Solomon

    Producătoarea Ada Solomon

    După ce filmul “Aferim!” a fost distins cu Ursul de Argint pentru cea mai bună regie la Festivalul de Film de la Berlin, producătoarea Ada Solomon a declarat că acest premiu înseamnă “o confirmare pentru curajul” pe care l-a avut împreună cu cineastul Radu Jude de “a duce la capăt acest proiect deosebit de complex”. Unul dintre cele mai de amploare proiecte cinematografice româneşti din ultimii ani, “Aferim!” este un un film istoric a cărui acţiune are loc în Ţara Românească a începutului de secol XIX, când toţi ţiganii erau robi. Un zapciu, interpretat de actorul Teodor Corban, însoţit de fiul său (Mihai Comănoiu) caută un rob fugar (Cuzin Toma). Aferim!” a fost filmat în Dobrogea, în Munţii Măcinului (estul României) şi zona Giurgiului (sudul României), cu un buget de un milion 400 de mii de euro, iar cele mai multe dintre decoruri au fost reconstruite, pentru a ilustra influenţa turcă. De fapt, Ada Solomon consideră că lungmetrajul Aferim!, lansat în martie în cinematografele din România, este cel mai complex proiect din cariera ei de producător. Aferim! este un film cu o desfăşurare logistică mult mai amplă decât orice proiect desfăşurat până acum. Este un film de epocă, un film cu multă figuraţie, care a presupus construcţie de decoruri în proporţie de aproape 70%, iar decorurile existente au fost adaptate. Pe lângă asta, complexitatea acestui proiect vine din faptul că e un film care cuprinde o serie întreagă de teme sociale, este un film care conţine surse istorice de mare valoare, în orice caz, neexplorate vizual vreodată. Un film al cărui scenariu este construit având ca bază literatura populară şi literatura cultă a secolului XIX, fragmente din literatură care sunt repuse în valoare prin film. Toate acestea îl fac un film important nu numai pentru mine, ci şi pentru cinematografia românească.”



    “Cel mai important film românesc din 2010 încoace (adică din anul “Autobiografiei lui Nicolae Ceauşescu” de Andrei Ujică şi al “Aurorei”, regizat de Cristi Puiu) se numeşte Aferim!. (…) Această operă de artă care pe viitor va deveni clasică în cinematografia românească este şi o intervenţie percutantă în agenda dezbaterilor publice ale momentului” scrie criticul Andrei Gorzo. Producătoarea Ada Solomon: Eu nu cred că artistul îşi propune, că face lucruri programatic. Artistul face lucrurile pe care le simte, în felul în care le simte, într-un anume moment al vieţii. Este treaba criticilor să încadreze, să compare, să dea judecăţi de valoare. Lucrurile care s-au spus despre film sunt extrem de onorante, iar eu sunt copleşită de amploarea reacţiilor din România referitoare la film. Îmi doream să fie bine primit şi să suscite interes, dar nu mi-am imaginat că va fi atât de mare interesul faţă de el, că se va scrie atâta, că va fi analizat aşa profund. Pentru mine cea mai importantă componentă a acestui film rămâne transmiterea învăţăturilor de la tată către fiu şi, cumva, acesta este şi elementul de continuitate în opera lui Radu Jude, pentru că toate filmele lui au în centru relaţii de familie, legătura între părinţi şi copii. Iar acest film este o continuare firească. Deşi acţiunea se întâmplă într-o altă epocă, într-un alt decor, filmul spune, în primul rând, povestea relaţiei dintre Ioniţă şi Constantin.



    Ada Solomon este producătorul celor mai importante filme semnate de Radu Jude – “Lampa cu căciulă” (2006), cel mai premiat scurtmetraj din istoria cinematografiei româneşti, câştigător a peste 50 de distincţii la festivaluri internaţionale, printre care Sundance şi cele de la San Francisco, Los Angeles, Uppsala, dar şi “Alexandra” (2007), selectat la Clemont-Ferrand şi premiat la Oberhausen. Ada Solomon: ”Nu ştiu dacă l-am ales eu pe Radu sau ne-am ales unul pe altul. Cred că lucrurile vin din ambele părţi, eu sunt foarte încântată de faptul că Radu mi-a acordat încrederea şi a considerat că sunt omul potrivit pentru a-l ajuta să-şi pună ideile în practică. Relaţia asta s-a dezvoltat în timp, sprijinindu-ne unul pe celălalalt, pentru că lucrurile vin din ambele părţi. Ce mă fascinează pe mine la Radu este amploarea perspectivei. Pentru că întotdeauna elementele din filmele lui sunt argumentate, întotdeauna au mult mai multe fire decât pare la prima vedere, adică fundamentul e foarte solid. Am învăţat foarte multe de la Radu, este întotdeauna o plăcere dialogul cu el şi schimbul de idei, chiar dacă nu suntem întotdeauna de acord. Schimbul de idei generează un fel de exerciţiu de atitudine – şi acest lucru mă interesează foarte mult – toate filmele pe care le-a făcut Radu sunt şi exemple de atitudine. Nu sunt numai opere de artă, spun mult mai mult, ridică o seamă de probleme. În plus, au şi această calitate, nu judecă, nu dau verdicte, lasă lucrurile deschise.



    Deşi consideră imposibilă renunţarea la prejudecăţile despre romi, Ada Solomon este foarte mulţumită că Aferim! a reuşit să genereze o mulţime de reacţii: “Asta mi se pare extraordinar, că oameni din toate zonele analizează filmul din diverse perspective. Că e vorba de cea politică, de cea socială, este clar că filmul n-a atras atenţia doar oamenilor din lumea cinematografiei. Mi se pare interesant că mulţi analişti politici au reacţionat la filmul ăsta, şi din punct de vedere socio-antropologic filmul este un instrument foarte bun de studiu şi de dezbatere şi de exerciţiu, apropo de cine suntem şi de unde suntem şi de cum suntem. M-a preocupat foarte mult atitudinea majorităţii faţă de minoritate, că e vorba de minoritatea romă sau cea evreiască contează mai puţin. În cazul minorităţii rome, e normal ca aceşti 500 de ani de robie să lase urme, e normal că minoritaeta nu îndrăzneşte să treacă peste nişte umilinţe.”



    Ada Solomon a mai produs scurtmetraje premiate realizate de Cristian Nemescu (“Marilena de la P7”), lungmetrajele de debut ale lui Răzvan Rădulescu (“Felicia, înainte de toate”), Paul Negoescu (“O lună în Thailanda”), Vali Hotea (“Roxanne”), precum şi documentare realizate de Alexandru Solomon (“Kapitalism, reţeta noastră secretă”, “Cold Waves – Război pe calea undelor”). În 2013, Ada Solomon a primit premiul Eurimages pentru coproducţie, o distincţie oferită de Academia de Film Europeană care recunoaşte rolul decisiv al coproducţiilor în industria cinematografică din Europa. De asemenea, Ada Solomon este iniţiatoarea şi directorul Festivalului Internaţional de Film NexT din Bucureşti, dedicat memoriei lui Cristian Nemescu şi Andrei Toncu, cel mai mare festival de scurtmetraje din România.

  • La 9e édition des prix Gopo

    La 9e édition des prix Gopo

    Lors de la neuvième édition du Gala des Prix Gopo, accueilli par le Théâtre National de Bucarest, le film « Closer to the Moon », du réalisateur Nae Caranfil, s’est adjugé 9 statuettes Gopo, dont trois des trophées les plus importants, celui du Meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur scénario. S’y ajoutent les prix récompensant le meilleur montage, le meilleur maquillage et la meilleure coiffure, le meilleur son, la meilleure image, la musique la plus originale et les meilleurs costumes.



    Un prix spécial a été accordé au réalisateur de films d’animation Ion Truică. Voici le discours de présentation de Mihai Mitrică, directeur artistique du Festival International d’Animation Anim’est: « Il est l’un des rares maîtres du cinéma d’animation roumain à être considéré tout aussi talentueux que Ion Popescu Gopo, dont ces prix portent le nom, même si c’est dans un autre registre. Réalisateur de film d’animation, graphiste, scénographe, scénariste, homme de radio, Ion Truică a travaillé aux studios cinématographiques Animafilm, où il a réalisé plus de 50 films d’animation. Il a été primé à Venise, Berlin, Téhéran et a présenté à Cannes, en 1976, son court-métrage « Hidalgo ». En 2008, au festival que je représente, il a été distingué du Prix d’excellence pour l’ensemble de son activité. J’ai trouvé une caractérisation qui convient à merveille à ce moment. Elle appartient à madame Ecaterina Oproiu, critique de film: Ion Truică a apporté dans le cinéma d’animation l’autorité d’une création très personnelle, un style pointu, gothique, une composition d’une sobriété monacale, un coloris effacé et mélancolique. Truică est un extravagant, un esprit éthéré, un créateur d’atmosphère méditative, élégiaque. »



    Le film le plus récent de Ion Truică, « L’Obélisque » (2014, réalisé d’après un scénario dont il est le co-signataire, aux côtés de Laurenţiu Damian et inspiré de la poésie homonyme de Geo Bogza), a été présenté en avant-première au Festival International du Film d’Animation Anim’est. Ion Truică: « Merci d’être venus rendre hommage aux films roumains, des films dont la naissance, parfois difficile, a toujours été le fruit du grand amour de gens très doués. Il est bon que la porte ait été ouverte ce soir à la vraie création d’animation. Nous devons suivre ce filon, car les bons films d’animation font les délices des petits et des grands dans une égale mesure. »



    Eugenia Bosînceanu a été lauréate du Prix Gopo pour l’ensemble de son activité, tandis que Coca Bloos a été distinguée du Prix récompensant toute sa carrière. L’actrice et comédienne Dorina Lazăr, qui lui a remis le prix, a évoqué avec beaucoup d’humour la première rencontre avec sa collègue: « Coca Bloos fait partie d’une famille à part d’acteurs, ceux dont la manière d’interpréter un rôle est inimitable. Je vous suggère d’aller la voir dans le spectacle « Les patronnes », du metteur en scène Sorin Militaru. Je félicite Coca Bloos pour ce prix. Je suis persuadée que ce n’est là qu’un nouveau commencement. »



    Coca Bloos peut se vanter d’une riche filmographie. Mentionnons entre autres ses rôles dans les films de Andrei Blaier « Divorce … par amour », « Croix de pierre », « Terente — Le roi des marais », de Mircea Daneliuc (« Le lit conjugal », « Ras-le-bol », « Ambassadeurs, cherchons Patrie ») et de Lucian Pintilie (« Terminus paradis », « L’après-midi d’un tortionnaire », « Niki Ardelean, colonel en réserve). Coca Bloos a également joué dans les films des réalisateurs Nae Caranfil (« E pericoloso sporgersi », 1993), Cristian Mungiu (« Occident », 2002), Titus Muntean (« Examen », 2004), Corneliu Porumboiu (« 12h08 à l’est de Bucarest », 2006) ou Gabriel Achim (« Le rêve d’Adalbert », 2011).



    En 2014, le public a pu voir Coca Bloos dans le film de Răzvan Săvescu, « Amérique, nous voilà! » qui a été nominé lors de la 6e édition des Prix Gopo dans la catégorie du meilleur film de début. Coca Bloos: « Je me sens heureuse et riche. C’est pourquoi je remercie le bon Dieu. Heureuse parce que j’ai fait ce que j’ai le plus aimé dans la vie. J’ai voulu non seulement apprendre, mais aussi faire ce qu’il fallait en toute bonne foi et selon mes forces et moyens. Riche, parce que, en aimant mes semblables, j’ai rencontré des gens qui m’ont rendu cet amour, ont cru en moi et qui ont été mes modèles. Ces rencontres sont ma fortune et celle-ci n’est pas mince du tout. Fascinant, magique et mystérieux, mais aussi impitoyable et cynique, le film m’a donné un premier rendez-vous lorsque j’avais quatre ans. Jamais je n’oublierai La chute de Berlin”, Volga- Volga”, Tout le monde chante, rit et danse”, Le Don paisible”. J’ai aimé, j’ai vénéré le film comme quelque chose d’intouchable, je suis tombée sous son charme. Je ne lui ai rien refusé ni demandé, mais je lui suis reconnaissante pour ce qu’il m’a offert. Pour être devenue celle que je suis aujourd’hui je remercie tout le monde. Toute ma gratitude pour la caméra qui n’a pas eu peur de moi, pour les caméramans qui n’ont pas craint que je gâche le cadre, pour les réalisateurs qui ont eu besoin de moi, pour les générations d’étudiants avec lesquels j’ai partagé les émotions des mémoires de licence ou des dissertations, pour ma famille et mon compagnon si tolérant, pour mon public tellement avide de rêverie et, pas en dernier lieu, pour tous ceux qui ont rendu possible notre rencontre ce soir. »



    Le film « Closer to the Moon », de Nae Caranfil, a été le grand gagnant de cette soirée de gala, avec 9 prix remportés sur ses 12 nominations dans les différentes catégories. Le réalisateur Nae Caranfil: « Il y a plus de dix ans, mon cœur balançait entre deux films. J’avais les idées dans ma tête, mais je ne savais pas trop vers lequel aller. J’ai passé une soirée avec un personnage, à qui je les ai racontées. Cet homme m’a beaucoup encouragé à réaliser le film que j’ai fait. “Closer to the Moon » n’aurait peut-être pas vu le jour sans lui. Je regrette énormément qu’il n’ait plus eu le temps de voir le film. Voilà pourquoi je dédie ce prix à Alex Leo Serban. »



    Le Gala des Prix Gopo 2015 a été organisé par l’Association pour la promotion du cinéma roumain et l’Association « Film et Culture Urbaine », avec le soutien du Centre national de la cinématographie, celui de la Municipalité de Bucarest, par le biais de son Centre de création d’art et de tradition (Creart) et de Babel Communications. (trad.: Mariana Tudose)

  • Nachrichten 31.03.2015

    Nachrichten 31.03.2015

    BUKAREST: Der rumänische Staatpräsident Klaus Iohannis hat am Dienstag, den 31. März, eine Bilanz der ersten 100 Tage seit seinem Amtsantrit gezogen. Bei einer Pressekonferenz am Präsidentenpalast Cotroceni sagte Iohannis, er habe sich bemüht, ein verständnisvoller, dialogbereiter Staatschef zu sein, und er habe es geschafft, nach vielen Jahren die politischen Parteien und die Zivilgesellschaft an den Dialogtisch zu bringen. In der nächsten Zeit werde er die Serie der politischen Treffen im Rahmen der Partnerschaft mit den USA, der Nato und der Europäischen Union fortsetzen, so Iohannis. Er werde auch mehrere Gemeinden der Auslandsrumänen besuchen, und wünsche sich, dass viele der ausgewanderten Rumänen in die Heimat zurückkehren. In den ersten 100 Tagen seines Mandats habe Rumänien weltweit an Glaubwürdigkeit und Respekt gewonnen, sagte noch der rumänische Staatspräsident. Auf seinem Facebook-Konto schrieb Klaus Iohannis, er werde bei allen Treffen mit den EU-Verantwortlichen den Schengen-Beitritt Rumäniens befürworten, weil er ein zweigängiges Europa nicht akzeptieren könne.



    BUKAREST: Der US-amerikanische Luftwaffengeneral und NATO-Oberkommandeur in Europa, Philip Breedlove, hat am Dienstag in Bukarest erklärt, sehr bald werde eine Entscheidung über das Aufstellen von schweren Nato-Ausrüstungen in Rumänien getroffen. Breedlove sagte, Rumänien werde in Kürze darüber informiert, und zeigte sich davon überzeugt, dass Rumänien schnell reagieren und damit einverstanden wird. Im Rahmen einer gemeinsamen Pressekonferenz sagte der rumänische Verteidigungsminister Mircea Duşa, zu diesem Thema fänden bereits technische Diskussionen statt. Der NATO-Oberkommandeur in Europa soll auch mit dem rumänischen Staatschef Klaus Iohannis und mit Ministerpräsident Victor Ponta zusammenkommen.



    BUKAREST: Der türkische Präsident Recep Tayyip Erdogan besucht am Mittwoch Rumänien. Erdogan trifft sich mit seinem rumänischen Gegenüber Klaus Iohannis und Premierminister Victor Ponta. Zu seiner Delegation gehören mehrere Kabinettsminister — darunter Au‎ßenminister Mevlüt Cavusoglu — sowie Parlamentsabgeordnete und Geschäftsleute. Erdogan hatte Rumänien zuletzt im Oktober 2007 besucht. Damals war er noch Premierminister der Türkei.



    BUKAREST: Der Finanz- und Haushaltsausschuss des rumänischen Senats bespricht die Gesetzentwürfe des neuen Steuergesetzbuches und der dazugehörigen Verfahrensordnung, die ab Januar 2016 in Kraft treten sollten. Der Fiskalrat, ein die Regierung beratendes Expertengremium, hatte am Montag eine negative Stellungnahme betreffend die zwei Gesetzentwürfe abgegeben – die Steuerentlastungen seien nicht realistisch und werden dern Haushalt aus dem Gleichgewicht werfen, so der Bescheid. Als stärkste Oppositionspartei wollen die Liberalen im Parlament mehrere Änderunganträge stellen. Die rumänische Regierung hält am Standpunkt fest, dass die Herabsetzung der Mehrwertsteuer und der Sozialversicherunsgbeiträge zu mehr Wachstum führen werden.



    BUKAREST: Sergiu Lucinschi, Sohn des früheren moldauischen Präsidenten Petru Lucinschi, ist am Dienstag dem Haftrichter am Obersten Gerichtshof Rumäniens vorgeführt worden. Er war am Montag von den Staatsanwälten der Antikorruptionsbehörde DNA unter Verdacht auf Erpressung und Einflussnahme festgenommen worden. Im gleichen Verfahren wurde ein Kriminalbeamter wegen Bestechlichkeit festgenommen. Sergiu Lucinschi habe von einem Geschäftsmann vier Millionen Euro verlangt, um eine Strafanzeige gegen ihn zurückzuziehen. Sergiu Lucinschis Vater Petru war zwischzen 1997 und 2001 Präsident der Republik Moldau.



    BUKAREST: Der Film “Closer to the Moon” von Nae Caranfil hat bei der Gopo-Filmpreisgala — den rumänischen Oscars — neun Auszeichnungen bekommen — darunter für den besten Spielfilm, das beste Drehbuch und die beste Regie. Die Preise für die besten Darsteller bekamen Florin Piersic Junior bzw. Ofelia Popii für die Rollen im Drama “Quod Erat Demonstrandum” von Andrei Gruzsniczki.



    SPORT: Die Rumänin Simona Halep steht im Viertelfinale des Tennisturniers von Miami, das mit Gesamtpreisen von 5,4 Millionen Dollar dotiert ist. Sie besiegte in zwei Sätzen 6-3 und 7-5 Flavia Pennetta aus Italien. Für Halep ist es das erste Mal in ihrer Karriere, dass sie in Miami das Viertelfinale erreicht. Sie trifft nun auf die Amerikanerin Sloane Stephens, Nr. 45 der WTA-Weltrangliste. Die beiden haben bereits viermal gegeneinander gespielt, zwei Mal siegte Halep, zwei Mal Stephens. Die Rumänin scheint in Top-Form zu sein, nachdem sie in dieser Saison bereits das Turnier von Indian Wells in Kalifornien gewonnen hatte.


  • 31.03.2015

    31.03.2015

    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, rencontre ce mardi, à Bucarest, le général Philip Breedlove, commandant suprême des Forces alliées d’Europe, apprend-on par le ministère de la Défense. Selon la source citée, l’agenda comporte des sujets ayant trait à la situation de sécurité en Ukraine, la mise en œuvre du plan d’action de l’Alliance pour accroître la capacité opérationnelle et le mission de l’OTAN en Afghanistan. Et c’est toujours ce mardi que le commandant suprême des Forces alliées d’Europe sera reçu par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis. Lundi, à Bucarest, des responsables roumains se sont entretenus avec des membres du Congrès et du Département d’Etat américains, notamment sur le développement du côté économique du partenariat stratégique roumano — américain. L’occasion pour le président Klaus Iohannis de déclarer que Bucarest souhaite que les Etats — Unis comptent parmi les 10 premiers investisseurs en Roumanie.



    Fiscalité — La commission chargée du budget dans le cadre du Sénat de Bucarest se penche ce mardi sur les projets des nouveaux Codes Fiscal et de Procédure fiscale. Lundi, le Conseil fiscal a rendu un avis négatif sur les projets des deux Codes, considérant comme insoutenables les amples réductions des taxes et des impôts qu’ils prévoient. L’opposition libérale, qui avait déjà critiqué les deux codes, a annoncé son intention d’introduire de nombreux amendements pendant le débat parlementaire. Pour sa part, le gouvernement de Bucarest insiste sur le fait que les nouvelles mesures aideront à soutenir de manière décisive la croissance économique. Parmi elles : des réductions significatives de la TVA, des contributions aux assurances maladie et du taux unique d’imposition, qui ont été très bien accueillies par le milieu des affaires.



    Justice — La Cour Constitutionnelle de Roumanie examinera le 8 avril le cas du sénateur social-démocrate Dan Sova. Les magistrats se pencheront sur les saisines envoyées par le président Klaus Iohannis, le Parti National Libéral (d’opposition) et le Conseil Supérieur de la Magistrature, à l’égard d’un possible conflit entre l’autorité judiciaire et le pouvoir législatif dans le cas du sénateur. La semaine dernière, les sénateurs ont rejeté la demande des procureurs de lever l’immunité de Dan Sova, invoquant l’absence du quorum. Ancien ministre des Transports, M. Sova est accusé de complicité d’abus de fonction dans une enquête portant sur l’activité de deux compagnies énergétiques d’Etat. Entre temps, des protestations ont eu lieu à Bucarest et dans plusieurs grandes villes roumaines, la population dénonçant le fait que les parlementaires se servent de leur immunité pour échapper à la justice.



    Visite — Le président turc Recep Tayyip Erdogan effectuera mercredi une visite officielle en Roumanie. Il doit s’entretenir à Bucarest avec le chef de l’Etat, Klaus Iohannis, et le premier ministre Victor Ponta. Recep Tayyip Erdogan sera accompagné par une vaste délégation, composée de ministres, dont le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, ainsi que de parlementaires et hommes d’affaires. Ceux-ci rencontreront des entrepreneurs roumains afin d’identifier de nouveaux domaines pour y investir et des solutions pour renforcer les échanges commerciaux. La dernière visite de Recep Tayyip Erdogan en Roumanie remonte à octobre 2007, lorsqu’il était premier ministre.



    Corruption — L’homme d’affaires Sergiu Lucinschi, fils de l’ancien président de la République de Moldova, Petru Lucinschi, doit se présenter aujourd’hui devant la Haute Cour de Cassation et de Justice aux côtés d’un officier de police de la Direction d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme étant visés tous les deux par une proposition de placement en détention provisoire pour 30 jours. Sergiu Lucinschi a été retenu dans la nuit de lundi à mardi par les procureurs anticorruption pour chantage et trafic d’influence. Dans le même dossier, un officier de la direction d’investigation des infractions de crime organisé et de terrorisme a été retenu pour avoir accepté des pots-de-vin. Entre décembre 2014 et mars 2015, Sergiu Lucinschi aurait exercé des pressions sur un homme d’affaires, lui demandant 4 millions d’euros pour retirer une plainte pénale visant plusieurs infractions formulée auprès de la direction mentionnée.



    Cinéma — Le film «Closer to the Moon», du réalisateur Nae Caranfil, a été récompensé de 9 prix au gala du cinéma roumain « Les Prix Gopo ». Parmi les trophées reçus mentionnons celui du meilleur longmétrage, du meilleur scénario et du meilleur réalisateur. Les prix des meilleurs rôles principaux – masculin et féminin — ont été accordés aux acteurs Florin Piersic Jr et respectivement Ofelia Popii qui ont joué dans le même film intitulé «Quod Erat Demonstrandum » et réalisé par Andrei Gruzsniczki.



    Tennis — La joueuse de tennis roumaine Simona Halep, numéro 3 mondiale, s’est qualifiée dans les quarts de finale du tournoi WTA de Miami, aux Etats Unis, compétition dotée de prix de 5,4 millions de dollars. Simona Halep a eu raison de l’Italienne Flavia Pennetta, tête de série numéro 15, en deux sets, score 6 à 3, 7 à 5. C’est pour la première fois que la Roumaine arrive dans les quarts de finale à Miami. Elle se disputera une place dans la demi finale avec l’Américaine Sloane Stephens (numéro 45 WTA). Les deux joueuses ont déjà joué deux matches ensemble, faisant match nu à chaque fois, score 2 à 2. Notons que Simona Halep a démarré en force l’année, remportant entre autres le tournoi d’Indian Wells en Californie.


    Côté messieurs, à Miami le double formé du Roumain Horia Tecau et du Néerlandais Jean Julien Roger s’est qualifié dans les quarts de finale, où il devra affronter le double américain John Isner – Sam Querrey.

  • 30.03.2015 (mise à jour)

    30.03.2015 (mise à jour)

    Diplomatie — Le renforcement du partenariat stratégique avec les Etats-Unis est une priorité majeure de la politique étrangère et de sécurité de la Roumanie ; la relation privilégiée entre les deux pays est une garantie solide pour la stabilité de l’ensemble de la région. C’est ce qu’a déclaré lundi le président roumain Klaus Iohannis lors de son entretien à Bucarest avec Michael Turner, co-président du groupe pour la Roumanie du Congrès américain. Et le chef de l’Etat d’affirmer que la Roumanie restera le même partenaire solide et digne de confiance des Etats-Unis dans leurs missions internationales, y compris au sein de l’OTAN. De même, Bucarest soutient fermement la finalisation aussi rapide que possible des négociations visant le partenariat transatlantique dans le domaine du commerce et des investissements. Selon le président Klaus Iohannis, les Etats — Unis comptent parmi les 10 premiers investisseurs en Roumanie. Ces déclarations ont été faites dans le contexte où une délégation du Congrès et du Département d’Etat américains est arrivée ce lundi à Bucarest pour des pourparlers de haut niveau avec les responsables roumains sur les principaux sujets liés aux relations bilatérales. Les contacts roumano – américains se sont intensifiés sur la toile de fond de l’instabilité en Ukraine et de la multiplication des actions otaniennes et des Etats-Unis censées rassurer leurs alliés en Europe de l’Est.


    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, rencontre mardi, à Bucarest, le général Philip Breedlove, commandant suprême des Forces alliées d’Europe, apprend-on par le ministère de la Défense. Selon la source citée, l’agenda comporte des sujets ayant trait à la situation de sécurité en Ukraine, la mise en œuvre du plan d’action de l’Alliance pour accroître la capacité opérationnelle et le mission de l’OTAN en Afghanistan. Et c’est toujours mardi que le commandant suprême des Forces alliées d’Europe sera reçu par le chef de l’Etat, Klaus Iohannis.



    Fiscalité — A Bucarest, les projets des nouveaux Codes fiscal et de Procédure fiscale sont débattus à compter de ce lundi. Les nouvelles dispositions devraient entrer en vigueur à partir de janvier 2016. Parmi elles : des réductions significatives de la TVA, des contributions aux assurances maladie et du taux unique d’imposition ont été très bien accueillies par le milieu des affaires. Par ces mesures, le gouvernement vise à soutenir de manière décisive la croissance économique. En revanche, le Conseil fiscal a rendu un avis négatif sur les projets des deux Codes, considérant comme insoutenables les amples réductions des taxes et des impôts qu’ils prévoient, indique-t-il dans une Opinion formulée ce lundi. Le président du Conseil, Ionut Dumitru, estime que la Roumanie a besoin d’une croissance économique de 7% en 2016 pour pouvoir mettre en œuvre le nouveau Code fiscal. L’opposition libérale a déjà critiqué la possible croissance des impôts locaux. De même, la chef de la mission du FMI en Roumanie, Andrea Schaechter, a déclaré que l’Exécutif de Bucarest devrait reconsidérer le moment d’adopter des réductions des taxes et leur dimension, vu le que les progrès dans la collecte des revenus publics prennent du temps.



    Ministres — Les nouveaux ministres roumains désignés en charge des Finances publiques et des Fonds européens ont prêté serment ce lundi. Le social — démocrate Eugen Teodorovici (44 ans), jusqu’ici chargé des Fonds européens, est désormais le nouveau ministre des Finances, suite à la démission de Darius Vâlcov, accusé de corruption. Le portefeuille des Fonds européens revient à Marius Nica (35 ans), ancien secrétaire général au sein du ministère du Travail.



    Statistiques — La Bulgarie et la Roumanie ont été, en 2014 aussi, les pays avec la main d’œuvre la moins coûteuse de l’UE. Selon les données publiées lundi par lEurostat, le bureau de statistiques de l’UE, en Bulgarie, les coûts avec un salarié ont été de 3,8 euros de l’heure, et de 4,6 euros en Roumanie. Le Danemark est à l’opposé, avec 40,3 euros de l’heure. Les dépenses horaires moyennes pour un salarié dans l’UE s’élèvent à près de 25 euros, et à plus de 29 euros dans la zone euro. Pourtant, selon les données de l’Eurostat, la Roumanie est leader parmi les Etats non membres de la zone euro en matière de hausse des coûts horaires pour la main d’œuvre. Entre 2013 et 2014, ces coûts, exprimés en monnaie locale, ont progressé de 6%.




    Cinéma — Le film «Toto et ses soeurs» du réalisateur roumain Alexander Nanău a remporté le grand prix de la 7e édition du Festival international du film documentaire de Bruxelles. D’ailleurs, cette co-production roumano — hongroise — allemande a déjà été récompensée de plusieurs prix internationaux. Le documentaire «Toto et ses soeurs» a été filmé 14 mois durant dans un quartier malfamé de Bucarest ; il raconte l’histoire de 3 frères qui doivent gérer l’absence de leur mère, se heurtant à la vie d’adulte dès leur adolescence. Dans un message transmis aux organisateurs du Festival de Berlin, le réalisateur Alexander Nanău a précisé qu’il avait voulu signaler aux responsables européens que c’était en leur pouvoir de trouver une solution aux problèmes présentés dans son film.

  • Coup d’envoi des “Très courts”

    Coup d’envoi des “Très courts”

    L’image est un vecteur essentiel de la communication, notamment à une époque où la com semble avoir une emprise de plus en plus forte sur nos vies ; à l’image aussi comme support pour les histoires racontées par le cinéma, plus vraies que nature des fois, loin derrière la réalité d’autres fois. Des histoires en images filmées seront racontées bientôt à un festival très particulier, d’envergure internationale, dont le chapitre roumain sera écrit à Cluj, capitale européenne de la jeunesse en 2015. Pour parler du Festival « Très Courts » … métrages, Raluca Mateiu, chargée de mission culture et communication à l’Institut Français de Cluj.


  • One World Roumanie 2015

    One World Roumanie 2015

    « One World », un monde unique, est un festival ambitieux de film documentaire car il cible les droits humains. Il naît en 1999 à Prague, en République Tchèque, sous le haut patronage du célèbre écrivain et dissident Vaclav Havel. Le succès fulminant de festival incommode inspire les Roumains qui, en 2008, adoptent le titre et le format pour créer, avec le soutien du Centre culturel tchèque de Bucarest, leur propre événement. Un rendez-vous qui provoque, qui met en question, qui énerve, qui fait de la salle de projection un « kino-maïdan », un espace public de débat et de rassemblement, comme l’explique le directeur du festival, Alexandru Solomon, lui-même réalisateur de plusieurs documentaires ayant fait couler beaucoup d’encre. One World Roumanie se déroule jusqu’au dimanche, 22 mars.


    Situé au croisement d’un travail d’éducation, de déverrouillage de l’esprit, de rencontre avec les réalités crues du monde contemporain, One World Roumanie arrive-t-il à sortir le Roumain de son univers de confort mental ? Quel est, d’ailleurs, cet univers de confort mental ? Eclairage avec nos invités, Boglarka Nagy, spécialiste du cinéma, chargée de la présélection et coordinatrice des ateliers chez One World, et Dieudo Hamadi, réalisateur congolais, auteur d’Examen d’Etat, un film qui a beaucoup fait parler de lui, dans la section Afrique de One World Roumanie.


  • “Pelicam” à Washington

    “Pelicam” à Washington

    La jeune génération roumaine est dernièrement plus impliquée en matière d’environnement. Que ce soit les exploitations aurifères, le gaz de schiste, l’agriculture bio ou d’autres thématiques, les jeunes Roumains sont beaucoup moins réticents à faire valoir leurs opinions et à participer aux débats. Un festival de film environnemental, « Pelicam », ne cesse de monter depuis trois ans. Il se tient dans le Delta du Danube et il est déjà un des repères du cinéma européen spécialisé. Pelicam fait partie du réseau festivalier Green Film Network et, grâce à ce partenariat, à sa visibilité, dans quelques jours, il traverse l’Océan atlantique, en tant qu’invité du Festival du cinéma d’environnement de Washington. Pelicam sy montre le 22 mars avec le documentaire « Chevaux sauvages » du réalisateur Dan Curean, un film avec un sujet très inattendu. Explications avec Corina Moldovan-Florea, co-directrice du festival Pelicam.


  • Polit-Thriller „De ce eu?“ feierte rumänische Premiere

    Polit-Thriller „De ce eu?“ feierte rumänische Premiere

    Der Film De ce eu?“ (Warum ich?“) in der Regie von Tudor Giurgiu hatte die Erstaufführung beim Internationalen Filmfestival in Berlin. Nun kommt der Streifen auch in die rumänischen Kinos.



    Das Drehbuch wurde von Tudor Giurgiu in Zusammenarbeit mit Loredana Novak geschrieben. Ausgangspunkt der Geschichte, die auf einer wahren Begebenheit beruht, war der Fall des 29-jährigen Staatsanwaltes Cristian Panait, der 2002 Selbstmord begangen hat. Er leitete Ermittlungen gegen einen anderen Staatsanwalt namens Alexandru Lele in der westrumänischen Stadt Oradea (Gro‎ßwardein). Der daraufhin von korrupten Kreisen auf ihn ausgeübte Druck war besonders gro‎ß.



    Cristian Panait (gespielt von dem Schauspieler Emilian Oprea) ist ein junger idealistischer Staatsanwalt, der einen komplizierten Korruptionsfall im sozial-politischen Kontext der 2000er Jahre lösen will. Panait beschäftigt sich mit dem Fall eines Kollegen, der der Bestechungsannahme verdächtigt wird. Verwickelt sind auch weitere hohe Justizbeamte, was das Vertrauen des jungen Staatsanwalts in der Justiz erschüttert. Der Regisseur Tudor Giurgiu dazu:



    Der Film ist zu 100% Fiktion. Die Inspirationsquelle war allerdings die rumänische Realität. Wer die Medienberichte über diesen Fall gelesen hat, begreift, dass es viele Sachen gibt, die überprüft wurden: die ganze Geschichte in Oradea, der Schmuggel, die von den Parteien erhaltene Finanzierung, die Art und Weise, in der Panait von den Mitarbeitern des Systems gedemütigt wurde, der Kampf zwischen einem Menschen mit Prinzipien und den anderen, denen es egal ist, was rund um sie passiert. Personen wie Panait werden von Kollektiven, wo der Kompromiss immer Platz findet, nicht gut behandelt. »Warum ich?« ist ein Fiktionsfilm. Ich konnte aber diese Produktion ohne eine reale Basis nicht beginnen. Wir wollten durch diesen Film Cristian Panaits Andenken ehren.“




    Der Ausgang des Films bringt nicht die gesuchten Antworten, sondern führt zu mehreren Fragen. Der Regisseur Tudor Giurgiu dazu:



    Ich habe versucht, zu erfahren, was Panait in den letzten sieben-acht Tagen seines Lebens gemacht hat. Leider habe ich das nicht geschafft. Niemand wei‎ß, obwohl die Presse viel darüber geschrieben hat. Natürlich gab es auch Spekulationen. Das ist aber nicht der Zweck des Films. Ich bin der Meinung, dass die Filme nicht nur jetzt, in einer bestimmten Epoche, gesehen werden müssen, sondern auch nach Jahren. Die Zeit sollte keine Rolle spielen. Es ist unfair, sie nach verortbaren Begebenheiten einzuordnen.“




    Ich will, dass die Rumänen den Film sehen, um zu verstehen, dass sich etwas ändert. Ich bin ein purer Optimist. Natürlich gibt es auch heute verschiedene Machenschaften. Vor zehn Jahren sah man keinen verhafteten Minister. Ich wünsche mir, dass besonders die Jugendlichen den Film sehen. Sie sollen verstehen, dass sie für ihre Werte kämpfen müssen, dass sie nicht alleine sind. Ich glaube, dieser Mensch war alleine, er wurde von allen verlassen. Mein Film drückt folgendes aus: Man darf nicht nachgeben! Weil Rumänien sich verändert hat, hast man heute die Chance, nicht so wie Panait zu enden“, sagte noch Tudor Giurgiu, der Regisseur des Films De ce eu?“( Warum ich?“).

  • “Dor de tine”

    “Dor de tine”

    L’Institut roumain pour l’Etude de l’Holocauste « Elie Wiesel », le Mémorial français de la Shoah, le ministère roumain des Affaires étrangères et l’Institut français de Bucarest ont organisé cette semaine une « Journée de la mémoire de l’Holocauste », dans le sillage des commémorations annuelles mondiales de la Shoah. Quelle mémoire a-t-on de cette tragédie, 70 ans après Auschwitz ? Comment approcher ce génocide en contournant la langue de bois et les mêmes topos ? Une des réponses à ces questions débattues lors de cet événement est venue indirectement d’un film français inédit en Roumanie, « Dor de tine », en roumain dans le texte, une expression difficile à traduire en français, dont un équivalent approximatif pourrait être « Tu me manques beaucoup ». Débat avec sa réalisatrice, Mireille Abramovici


  • « L’Ours d’Argent» pour le cinéma roumain

    « L’Ours d’Argent» pour le cinéma roumain

    Deux ans après « L’Ours d’Or » attribué en première à un film roumain, “La position de l’enfant” du réalisateur Călin Peter Netzer, le cinéma roumain a brillé de nouveau à l’édition de cette année de la prestigieuses Berlinale. Le jeune réalisateur Radu Jude s’est adjugé « L’Ours d’Argent » pour son travail dans “Aferim”, la seule production roumaine présente dans la compétition officielle. ‘Si j’avais su que j’allais gagner un prix aussi important, j’aurais été plus sérieux dans mon travail à cette production’, a plaisanté le réalisateur roumain au moment de la remise du prix.



    A ses yeux, « L’Ours d’Argent » appartient en égale mesure à l’ensemble de son équipe. Radu Jude : C’est une joie de voir que mon effort est ainsi reconnu, mais le plus important c’est la reconnaissance de l’effort et du talent de toute l’équipe. D’autre part, j’espère que ce prix se traduira par une meilleure distribution du film, à l’étranger et surtout en Roumanie. Je pense que pour l’industrie cinématographique roumaine cela peut signifier que les films d’auteur, les films d’art, ceux qui posent de vrais problèmes doivent être considérés comme essentiels et qu’ils bénéficieront d’une plus grande attention que ce qu’on appelle couramment la cinématographie commerciale ou de consommation.”



    Considéré comme un des projets cinématographiques roumains les plus amples de ces dernières années, “Aferim” est un film historique dont l’action se passe dans la province roumaine de Valachie au début du XIXe siècle. Un sergent de ville et son fil sont sur les traces d’un tsigane fugitif, esclave d’un boyard cocu. Le film traite d’une variété de thèmes, depuis la discrimination de la communauté rom, jusqu’aux coutumes plus ou moins controversées, en passant par l’esclavage et la situation de la femme au milieu du XIXe siècle. “Aferim” , dont le scénario est cosigné par Radu Jude et l’écrivain Florin Làzàresu, a été réalisé avec un budget record pour la Roumanie, soit plus d’un million d’euros.



    Dans sa distribution, on retrouve entre autre Teodor Corban (nomination pour l’Ours d’Argent du meilleur acteur), Cuzin Toma, Victor Rebengiuc, Luminiţa Gheorghiu, et Şerban Pavlu. Réalisé en coproduction avec les studios cinématographiques de République Tchèque et de Bulgarie, “Aferim” est le troisième long-métrage de Radu Jude, après “Tout le monde dans notre famille” et “La fille la plus heureuse du monde”, tous les deux distingués de nombreux prix internationaux. Son avant-première en Roumanie est prévue pour le mois de mars.


    (trad. Ileana Taroi)

  • 15.02.2015

    15.02.2015

    Condamnation — Le président Klaus Iohannis condamne fermement les attaques terroristes qui se sont produites à Copenhague et réaffirme le soutien de la Roumanie dans la lutte contre le terrorisme. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest a lui aussi condamné les attaques et a demandé que l’UE soit solidaire devant la terreur et l’extrémisme. Le premier ministre danois a parlé d’attaques terroristes, et les Etats Unis, la France, le Royaume Uni et les dirigeants de l’UE les ont fermement condamnées. Le Danemark est en état d’alerte maximum, après deux attaques perpétrées à Copenhague, qui se sont soldées par deux morts et au moins cinq blessés. La police a annoncé dimanche avoir abattu un homme, l’auteur présumé des deux attaques. Il a été tué par balle après avoir ouvert le feu en direction des policiers qui surveillaient sa maison dans un quartier de la capitale danoise, peuplé notamment par des immigrés. La BBC rappelle que lors de la première attaque de samedi, une personne a été tuée et trois autres — blessées — dans un café où avait lieu un débat sur la liberté d’expression. Dans la deuxième attaque, un homme juif a été tué et deux policiers — blessés -, à proximité de la principale synagogue de Copenhague. Reuters note des similitudes avec l’attaque islamiste de janvier dernier sur la rédaction de Charlie Hebdo.



    Visite — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, fera, lundi, une visite officielle en Slovaquie, à l’invitation de son homologue Miroslav Lajcak. L’agenda du ministre roumain comporte aussi des rencontres avec le président slovaque, Andrej Kiska, et avec le premier ministre Robert Fico. Au menu, entre autres, des thèmes d’actualité de la politique européenne, de sécurité et régionale, et l’accent sera mis sur la sécurité énergétique et sur le dossier ukrainien. L’avenir européen de la République de Moldova et les relations OTAN-Russie seront également abordés, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères de Bucarest.



    Ukraine — L’armistice dans l’est de l’Ukraine, entré en vigueur samedi dans la nuit, est généralement respecté, selon l’OSCE et les autorités de Kiev. Pourtant, Kiev soutient que les rebelles pro russes ont bombardé quelques positions des troupes gouvernementales après l’entrée en vigueur de l’accord. Samedi, le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, avait exprimé son espoir que l’accord signé jeudi à Minsk entre les troupes gouvernementales et les séparatistes pro russes serait respecté. Duşa a réitéré le souhait de Bucarest que la guerre dans l’est de l’Ukraine voisine soit solutionnée par voie diplomatique. Plus de 5500 personnes ont perdu la vie après le déclenchement de la rébellion sécessionniste dans l’est ukrainien, l’année dernière.



    Film — A la 65e édition du Festival de Film de Berlin, le Roumain Radu Jude a remporté l’Ours d’argent pour la réalisation, avec sa production « Aferim! ». Il a été présenté en première mondiale à la compétition internationale du festival. Un deuxième Ours d’argent a été accordé pour la même catégorie à la Polonaise Malgorzata Szumowska et son film « Body ». Le grand prix, l’Ours d’or, a été attribué cette année au film « Taxi » de l’Iranien Jafar Panahi. Tom Courtenay a reçu le prix du meilleur acteur pour son interprétation dans la production « 45 Years », du réalisateur Andrew Haigh, tandis que Charlotte Rampling a gagné dans la catégorie réservée aux actrices.



    Photo — Une jeune Roumaine de Iaşi (est), Alecsandra Raluca Drăgoi, a conquis, samedi soir, le grand prix de photo au concours National Geographic Traveller 2015. Sa photo, appréciée par le jury, a été prise à Comăneşti, au comté de Bacău (est), pendant un festival d’hiver. National Geographic Traveller a lancé la compétition annuelle de photos en septembre dernier, le concours comportant six catégories. L’image surprise par Alecsandra Raluca Drăgoi avait d’abord obtenu la 1e place à la catégorie « People ». la jeune fille, qui étudie à Londres, a d’autres prix à son palmarès. Elle est devenue la première photographe roumaine à avoir gagné un trophée au Gala Sony World Photography Awards, voici deux ans.



    Sport — En tennis, le double formé du Roumain Horia Tecău et du Néerlandais Jean-Julien Rojer a gagné, dimanche, le tournoi de Rotterdam (Pays-Bas), avec des prix de 1,5 millions d’euros. Au dernier acte du concours, Tecău et Rojer ont dépassé, par 2-1 dans les sets, le couple Jamie Murray (Royaume Uni) / John Peers (Australie). Tecău et Rojer ont ainsi disputé la 11e finale ensemble, dont neuf gagnées.