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  • Le long-métrage « Aferim! », du réalisateur Radu Jude à Berlin

    Le long-métrage « Aferim! », du réalisateur Radu Jude à Berlin

    La publication mentionnée apprécie les décisions du réalisateur, les mérites du scénario, cosigné par Radu Jude et Florin Lăzărescu, la prestation des acteurs, notamment celle de Toma Cuzin, et la qualité de l’image en noir et blanc réalisée par Marius Panduru. The Hollywood Reporter, cette autre publication importante de l’industrie du cinéma aux Etats-Unis, vante elle aussi le film de Radu Jude: « Le concurrent a des chances d’être primé, à considérer l’aspect impressionnant, l’actualité du sujet et le scénario extrêmement amusant de son film.



    Ces dernières années, le racisme dirigé contre la communauté rom d’Europe de l’Est a inspiré bien des productions cinématographiques remarquables. Le long-métrage « Aferim! » réussit à remonter jusqu’aux racines historiques de ce thème si actuel. Pour écrire le scénario, le réalisateur Radu Jude et l’écrivain Florin Lăzărescu ont puisé dans des expériences réelles vécues par les esclaves roms. Ce qui plus est, ils parviennent à transposer ce sujet sombre en un thème à la fois drôle et personnel, en évitant de le transformer en un discours rigide de réalisme socialiste », écrit encore The Hollywood Reporter.



    « Aferim! », qui compte parmi les projets cinématographiques d’envergure de ces derniers temps, est un film historique. L’action se passe en Valachie, au début du XIXe siècle, lorsque tous les Tsiganes étaient esclaves. Un sergent de ville et son fils, dans les rôles desquels on retrouve Teodor Corban et Mihai Comănoiu, sont sur les traces d’un esclave tsigane fugitif (Cuzin Toma). Le tournage du film « Aferim! », qui a eu lieu dans les Monts Măcin, en Dobroudja (sud-est de la Roumanie), et dans la région de Giurgiu (sud), a coûté 1 million 400 mille euros. La plupart des décors a dû être reconstituée, afin de rendre l’influence turque très présente à l’époque. C’est ce qui explique d’ailleurs le titre du film. Mot d’origine turque, « Aferim! » se traduit par « bravo ». « Les Tsiganes sont-ils des êtres humains? D’où viennent-ils? Ce sont des questions que l’humanité s’est posée à travers les siècles, surtout au milieu du XIXe », affirme Constanţa Vintilă-Ghiţulescu, consultante en histoire du film « Aferim ».



    Voici les propos du réalisateur Radu Jude: « Le film ne traite pas uniquement de l’exploitation esclavagiste des gitans. Pourtant, vu que l’on n’en a pas beaucoup parlé, c’est ce qui capte le plus l’attention. D’autre thèmes sont disséminés à travers le film : la condition de la femme, la religion, la manière dont les idées sont véhiculées, la tolérance. Ce que j’ai souhaité exprimer, c’est le fait que, tout comme pour un phénomène de la vie individuelle, un phénomène social trouve partiellement son origine dans un passé plus ou moins lointain. Souvent on oublie cet aspect, car cela implique une certaine responsabilité vis-à-vis du passé, responsabilité que l’on ne souhaite pas ou que l’on a du mal à assumer. Et je pense que pour les sociétés il se passe le même phénomène dont Freud parlait en se rapportant à l’individu : ce que l’on a refoulé nous revient. C’est pourquoi je pense qu’il est très important que toute société se rappelle périodiquement les choses plus ou moins désagréables. »



    « Aferim » est le plus important film roumain réalisé depuis 2010 — année de l’« Autobiographie de Nicolae Ceauşescu » du cinéaste Andrei Ujică et d’« Aurora » signé par Cristi Puiu. « Aferim », troisième long métrage de Radu Jude (37 ans), « Aferim » propulse presque son réalisateur à la tête du peloton des meilleurs cinéastes roumains contemporains. Cette œuvre du 7e art, qui deviendra classique dans la cinématographie roumaine, est aussi une intervention pertinente à l’agenda des débats publics actuels — estime le critique Andrei Gorzo. Repassons le micro à Radu Jude: « J’ai eu des sources d’information en tous genres, et pas seulement des sources du cinéma. En fait, ce qui m’a intéressé le plus, c’était comment réaliser une reconstruction historique sans berner le spectateur, lui donnant l’illusion de voir une tranche de vie captée par la caméra. Et à cet effet, c’est une discussion très longue, certains théoriciens du cinéma sont contre le film historique et considèrent qu’il nie le côté fondamental du cinéma. Ma préoccupation a pourtant été de faire un film — même s’il est difficile de lui conférer un cadre historique — et j’ai souhaité que le spectateur ait un indice que ce qu’il voit n’est qu’un film et que les images en question doivent être interrogées par lui pour arriver à ses propres réponses. Dans « Aferim ! », la convention est tracée dans des touches plus épaisses, ce qui n’est ni bien, ni mauvais ; c’est juste une tentative de signaler au spectateur qu’il doit faire attention et ne pas prendre les choses au premier degré ».



    Une des intentions à la base de son nouveau film, dit Radu Jude, a été de faire une étude comparée de l’histoire des mentalités, de questionner certaines des coutumes et des idées reçues : « Je me réfère aux gens qui ont une certaine disponibilité pour la communication que tout acte artistique présuppose, y compris un livre ou un film. J’ai utilisé ici une phrase qui m’a beaucoup ému, Wittgenstein termine son premier livre en disant quelque chose comme : « j’espère que ce livre ne soit qu’une échelle sur laquelle le lecteur monte, et qu’enfin il jette l’échelle et qu’il réfléchisse par ses propres moyens ». Bien sûr, je ne me compare pas à Wittgenstein, mais c’est aussi ce que je souhaiterais — que le film ne soit qu’un petit pas dans une direction que les spectateurs éventuels parcourent seuls et qu’ils arrivent plus loin que le film ne les emmènera ».



    Le long métrage « Aferim ! » de Radu Jude sortira en Roumanie début mars. (trad Mariana Tudose, Dominique)




  • 07.02.2015

    07.02.2015

    Entretien — La lutte contre la corruption doit se poursuivre à grande échelle, parce que ce fléau est une menace pour la sécurité nationale, a affirmé le président roumain, Klaus Iohannis. Lors d’un entretien à TV5 Monde, le premier à une chaîne de télévision étrangère, le chef de l’Etat roumain fraîchement installé a précisé que le pays avait fait des progrès importants, ces dernières années, dans ce combat contre la corruption, mais qu’il était important que les autorités montrent aux Roumains qu’elles étaient déterminées à éradiquer ce phénomène. Les institutions anticorruption ont mon appui entier, a encore dit Klaus Iohannis. Pour ce qui est du dossier ukrainien, le président roumain a affirmé qu’un élargissement du conflit du pays voisin vers la Roumanie n’était pas « un scénario jugé possible » par les autorités de Bucarest, « mais le fait que nous partageons 650 kilomètres de frontière commune nous pousse à la prudence », a-t-il indiqué. Les actions de la Russie sont sorties du cadre des traités internationaux, a expliqué le président roumain, Klaus Iohannis, rappelant que la Roumanie se prononce pour un travail conjoint de l’UE et de l’OTAN afin d’amener Moscou à respecter ces accords internationaux.



    Consultations — Les experts du Fonds monétaire international et de la Commission européenne poursuivent leurs consultations avec les représentants des autorités roumaines, au sujet notamment des besoins de financement de la Roumanie et du calendrier de libéralisation du marché du gaz du pays. En Roumanie pour une mission d’évaluation jusqu’au 10 février, les experts financiers ont analysé avec les autorités roumaines les dernières évolutions et les priorités des réformes économiques, ainsi que des aspects concernant le secteur de l’énergie, les fonds européens et la modification du Code fiscal. L’accord préventif en vigueur actuellement, le troisième conclu avec le FMI depuis le début de la crise économique en 2009, s’achèvera cet automne. Conçu comme un filet de protection pour l’économie roumaine face aux éventuelles difficultés sur les marchés financiers, ce document couvre une période de deux ans et se chiffre à environ 2 milliards d’euros.



    Film — Le film roumain, « De ce eu ? » « Pourquoi moi ? », réalisé par Tudor Giurgiu, a eu sa première officielle dans le cadre de la section « Panorama spécial » du Festival international de film de Berlin. « De ce eu ? » est inspiré de faits réels, à sa voir de l’histoire tragique du procureur Cristian Panait qui s’est suicidé en 2002, à l’âge de 29 ans, après avoir tenté de résoudre un cas de corruption au sommet de l’Etat. Par ailleurs, l’unique production roumaine inscrite dans la compétition officielle du 65e festival de film de Berlin, « Aferim » par Radu Jude, doit sortir, lui aussi en première mondiale, sur les écrans le 11 février, en présence des acteurs et de l’équipe de création. Le protagoniste, Teodor Corban, est ainsi entré dans la course à l’Ours d’argent, le trophée qui récompense la meilleure prestation masculine dans un rôle principal. Fruit d’une coproduction entre la Roumanie, la Bulgarie et la République Tchèque, « Aferim » parle de l’esclavage des Tziganes dans les Principautés roumaines des années 1830.



    Concert — Et puisque nous parlons premières, notons que la 3e symphonie de George Enescu, le compositeur franco-roumain, a été jouée ce samedi pour la première fois sur une scène londonienne. La Philharmonie de la capitale britannique, sous la baguette du fameux chef russe Vladimire Jourowsky, réitère ainsi son exploit du dernier Festival international « George Enescu », tenu à Bucarest, en septembre 2013. Notons que Vladimire Jourowsky est le chef d’orchestre principal de la très prestigieuse Philharmonie de Londres et cela depuis 2007.



    Tennis — Au premier tour du 2e Groupe mondial de la compétition féminine par équipes de la Coupe de la Fédération de tennis, la Roumanie et l’Espagne sont à égalité après que Irina Begu (34 WTA) a été vaincue par Garbine Muguruza (24 WTA), 6-3, 6-2. Auparavant, lors de cette rencontre par équipes Roumanie — Espagne, accueillie par la ville de Galati (sud-est de la Roumanie), la meilleure joueuse de tennis roumaine du moment, Simona Halep, n° 3 mondial, a eu raison de l’Espagnole Silvia Soler-Espinosa (67e WTA), 6-2, 6-1. Dimanche, il y aura un chassé-croisé d’adversaires pour les matchs de simple, tandis qu’au double s’affronteront Alexandra Dulgheru / Monica Niculescu pour la Roumanie et Lara Arruabarrena/Anabel Medina-Garrigues pour l’Espagne. Toutes les quatre sportives roumaines ont participé, le mois dernier, à l’Open d’Australie, où Simona Halep est allée jusqu’en quarts de finale.



    Rugby — L’équipe nationale de rugby de Roumanie a vaincu samedi le Portugal, 37-10, à Lisbonne, à l’édition actuelle du Championnat européen, ancienne Coupe européenne des nations. L’histoire des 22 rencontres des deux sélections décompte 19 victoires roumaines et seulement 3 portugaises. Seconde compétition de rugby comme importance, derrière le Tournoi des six nations, le Championnat européen inclut également les nationales de Géorgie, Espagne, Allemagne et Russie. La Géorgie, la Roumanie et l’Espagne dominent actuellement le classement, la Roumanie devant rencontrer l’Espagne le 14 février, à Cluj (centre-ouest du pays), le 14 février.

  • 05.02.2015

    05.02.2015

    Corruption — En Roumanie, les procureurs anticorruption ont demandé l’approbation de la Chambre basse du Parlement afin de placer en garde à vue la députée Elena Udrea — ancienne ministre du Développement régional et du Tourisme -, accusée de corruption dans deux dossiers. L’ancienne ministre a rejeté les accusations et a repris ses critiques à l’adresse du directeur par intérim du Service roumain de renseignements, le général Florian Coldea. La demande de la DNA de placer Elena Udrea en garde à vue a déjà été discutée par la Commission juridique de la Chambre des députés et elle sera soumise au vote de l’assemblée plénière.



    Justice — Le Sénat de Bucarest a adopté aujourd’hui en session plénière le projet de loi par lequel la Roumanie acceptera la juridiction obligatoire de la Cour internationale de justice. Cet acte réglementaire, à l’initiative du ministère des Affaires étrangères, permettra de solutionner d’éventuels différends entre Etats. La démarche a lieu six ans après l’obtention par la Roumanie d’une victoire historique à la Cour de justice de La Haye, dans un procès l’opposant à l’Ukraine.



    Négociations — Les négociations entre la Roumanie et le FMI en marge de l’accord actuel vont bon train, a déclaré, à Bucarest, le gouverneur de la Banque nationale de Roumanie, Mugur Isărescu. Ce troisième accord préventif de crédit depuis 2009 avec le FMI, la Banque Mondiale et la Commission européenne, en déroulement, s’achève à l’automne. Se trouvant à Bucarest en mission d’évaluation jusqu’au 10 février, les experts financiers des trois bailleurs de fonds discutent avec les autorités roumaines des récentes évolutions et priorités dans les réformes économiques.



    Défense — La mise en place de la Force de réaction rapide, la structure de défense collective de l’OTAN la plus importante depuis la fin de la Guerre froide, domine aujourd’hui, à Bruxelles, l’agenda de la réunion des ministres de la Défense des Etats de l’Alliance. En 48 h tout au plus, cette Force de réaction rapide devrait pouvoir être déployée dans un pays ou une région de l’OTAN faisant l’objet de menace ou d’attaque. Le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg, a annoncé que plusieurs centres de commande militaire seraient construits en Roumanie, Bulgarie, Pologne, Estonie, Lettonie et Lituanie. La réunion de Bruxelles, à laquelle participe aussi le ministre roumain de la Défense, Mircea Duşa, a lieu dans un contexte spécial, étant donné la crise d’Ukraine.



    Film — L’unique production roumaine inscrite dans la compétition officielle du festival de film de Berlin, dont la 65e édition s’est ouverte aujourd’hui, est « Aferim » , de Radu Jude, dont la première mondiale aura lieu le 11 février, en présence des acteurs et de l’équipe de création. Le protagoniste, Teodor Corban, est ainsi entré dans la course à l’Ours d’argent, le trophée qui récompense la meilleure prestation masculine dans un rôle principal. Fruit d’une coproduction entre la Roumanie, la Bulgarie et la République Tchèque, « Aferim » parle de l’esclavage des Tziganes dans les Principautés roumaines des années 1830. Notons aussi qu’un autre film roumain, « De ce eu ? » « Pourquoi moi ? », réalisé par Tudor Giurgiu, sera lui aussi présenté à Berlin, mais dans la section « Panorama », aux côtés d’une trentaine de longs métrages de fiction venus de tout autant de pays. Inspiré de faits réels, « De ce eu ? » raconte l’histoire d’un procureur idéaliste qui tente de résoudre un cas de corruption très compliqué, dans la Roumanie tumultueuse des années 2000.



    Football — L’équipe de football de la Roumanie figure au 5e groupe, aux côtés du Danemark, de l’Arménie, du Pays de Galles, de la Bulgarie et du Luxembourg, dans les qualifications au Championnat européen des moins de 21 ans, qui aura lieu en Pologne en 2017, suite au tirage au sort de Nyon. Les 52 équipes représentatives ont été partagées en six urnes par valeur, et la Roumanie s’est retrouvée dans la deuxième. Les 9 gagnantes des groupes se qualifient directement au tournoi final, et les quatre meilleures occupantes des secondes places disputeront un play-off pour décider des deux dernières sélectionnées qui participeront à l’Euro 2017.

  • A la Une de la presse roumaine 04.02.2015

    A la Une de la presse roumaine 04.02.2015

    Ce mercredi, les journaux roumains relèguent en pages intérieures les démêlées de politiciens roumains avec la justice et se penchent sur d’autres sujets aussi : le démantèlement annoncé d’une ancienne grande raffinerie de Roumanie, le régime de retraites privé, les diplômés universitaires au chômage, ou encore la présence du film roumain à l’édition 2015 du Festival de Berlin.


  • Marussia

    Marussia

    A lheure où le débat sur létranger enfle dans la société française et européenne en général, un des films les plus intimes de ces dernières années fait son entrée sur les écrans de lHexagone. Il sagit de “Marussia”, du nom dune petite fille qui, menée par sa mère Lucia, dorigine russe, découvre Paris sous toutes ses coutures. On est pourtant très loin de la carte postale – mère et fille ne sont pas des touristes; leurs vies logent dans les deux valises quelles traînent, tels des escargots, au hasard des rues. Si vous pensez avoir déjà cerné “Marussia”, je vous invite à suivre lexemple du film lui-même, à éviter les pièges des clichés et à vous rendre au Cinéma Saint-André des Arts, dans le 6e arrondissement de Paris.


    La soirée de gala de “Marussia” est prévue pour le 21 janvier à 20h30 et vous pouvez gagner une invitation pour deux personnes à cette projection exceptionnelle, soutenue par RRI, lInstitut français de Roumanie, RFI Roumanie et lInstitut Culturel Roumain de Paris. Envoyez-nous vos coordonnées et participez au tirage au sorts!


  • Le Festival du film français

    Le Festival du film français

    Dans l’obscurité d’une salle de cinéma, où l’image est la reine absolue d’une histoire imaginée par réalisateur, scénariste et comédiens, l’imagination des spectateurs est interpellée au point de réussir à transporter ses maîtres dans des mondes fictifs à la réalité troublante. Le septième art sous sa forme française est présente dans RRI Spécial et nous en parlons avec BOGLÁRKA NAGY, chargée de mission pour le cinéma et la salle Elvire Popesco, Institut français de Bucarest.


  • O epidemie ca-n filme

    O epidemie ca-n filme

    Sunt nenumărate filmele care au ca subiect o eventuală epidemie care izbucneşte pe pământ în momente de seninătate, de viaţă normală şi prosperă. În 1995 a fost lansat filmul Alerta” (origial Outbreak) în care Dustin Hoffman, Morgan Freeman, Renee Russo, Kevin Spacey şi Patrick Dempsey, 5 actori legendari ai Holywoodului, luptă cu virusul Motaba adus din Zair drept în America de o biată maimuţică. Filmul a avut un succes remarcabil şi nimeni nu s-a îndoit că respectivul virus se referă foarte clar la Ebola, o misterioasă boală ce începuse să se manifeste acum 10 ani.



    Anul următor, în 1996, a apărut filmul numit chiar “Ebola Syndrome”, în care personajul principal, unul malefic, este şi imun la Ebola, dar şi vector de răspândire, prin lungile călătorii inter- continentale pe care le face.



    Dintre cele mai recente filme pe această temă este Contagion, lansat în 2011. Este considerat “cel mai ambiţios” film care prezintă un dezastru medical într-un mod foarte veridic. Mai vechi, este filmul The Andromeda Strain, din 1971, în care ideea unei pandemii care ameninţă omenirea este una SF, virusul însuşi venind din spaţiul extraterestru. În linii mari, scenariile sunt asemănătoare, doar acţiunea şi interacţiunea umană fiind diferite. Victimile sunt mai mult anonime, indiferent de cifre, iar binele învinge inevitabil.



    Realitatea prezentului pare a confirma multe dintre ideile de bază ale acestor filme. Nu putem vorbi despre o excepţională forţă de anticipaţie, pentru că nici subiectul nu permite prea multă imaginaţie. Virusul, microbul sau micro-organismul ce produce nenorocirea din filme, ia omenirea prin surprindere şi se manifestă în forme necunoscute. În cele mai multe filme, antitodul sau soluţia sunt descoperite întâmplător, din senin, cu un noroc teribil altoit cu abilităţile deosebite ale eroilor. Şi, într-adevăr, realitatea pare croită să confirme aceste anticipaţii, chiar de nu au prea multă anvergură. Mai mult, virusul Ebola, inamicul public numărul 1 al acestor zile, nu este nici necunoscut şi nici venit de pe altă planetă. Există chiar suspiciuni că nu ar proveni din mediul înconjurător al planetei, ci din laboratoarele oamenilor, de acolo de unde, în mod normal, vine soluţia, vine antidotul.



    O altă asemănare cu filmele despre pandemii apocaliptice sunt imaginea cu personajele principale, figuri cunoscute în întreaga lume, cu viaţa cunoscută pe zile şi chiar minute. Desigur, de o parte avem actorii celebrii, supuşi unei adulaţii fără limite, iar, pe de alta, avem oameni obişnuiţi care au avut ghinionul să intre în contact cu virusul criminal. O categorie aparte o reprezintă victimele din cadrul personalului medical care i-au tratat pe bolnavii ce au ajuns în Europa sau America. Aceasta este partea vizibilă, tragică, desfăşurată în lumina reflectoarelor media. În schimb, există o categorie mai amplă de oameni, care dispar pur şi simplu de pe pământ, răpuşi de virus chiar în aceste clipe.



    Oamenii din Africa atinsă de Ebola mor pe capete într-un anonimat ce aminteşte de cifrele pierderilor din trecutele filme despre pandemii, mereu mari şi rotunde. Aceşti oameni nu au nicio şansă. Majoritatea sunt trataţi cu metode empirice, iar măsurile de protecţie se impun greu.



    Imposibil de uitat este scena cu oamenii în costum complet de protecţie anti-Ebola urcând cu forţa într-un camion un tânăr frumos şi puternic, care se zbătea cu disperare. Fugise dintr-o zonă unde Ebola făcea ravagii, tocmai pentru a scăpa de o moarte sigură. Iar oamenii în costume de protecţie vroiau să îl ducă înapoi în această rezervaţie a morţii. Scenele nu aparţin vreunui film despre pandemii, ci realităţii surprinse mereu de jurnaliştii care îşi fac datoria şi în aceste condiţii. Nu este un film de ficţiune sau anticipaţie, ci realitatea înfiorătoare din tragedia “Ebola 2014”, ce se joacă intens în aceste zile.

  • Harta păstrătorilor de rost (reluare)

    Harta păstrătorilor de rost (reluare)

    Prin rost se înţelege mai puţin decât filosoficul sens al vieţii, cât poate bunul simţ şi utilitatea fiecărui gest, încărcătura de sens a fiecărui lucru, specifice ţăranilor români autentici, cei ce au învăţat de la bătrânii lor cum merge lumea şi de ce aşa şi nu altfel. Rost care se pierde, laolaltă cu tradiţiile înlocuite de evenimentele lumii moderne, grefate uşor nenatural pe traiul nostru cel de toate zilele, laolaltă cu rădăcinile pe care tot mai mulţi dintre noi şi le smulg din pământul pe care s-au născut şi le replantează pe cine ştie unde, în crevase de beton sau pe nisipuri străine.



    Pentru a-i găsi pe cei ce au rezistat, într-un mod aproape miraculos, schimbărilor ce au măturat România în ultimele trei sferturi de veac, a apelat la cunoştinţe şi la o comunitate pe Facebook, care a crescut organic, aproape fără efort. Aşa a identificat nu mai puţin de 58 de meşteri care, deşi bătrâni, încă mai puteau povesti despre meşteşugul şi viaţa lor. Primul pe care îl aminteşte Răzvan Voiculescu este un pedagog de şcoală veche.


    Am găsit un domn în Bucovina pe care tot satul îl cunoştea, era ultimul dascăl de biserică. În tinereţea lui el le-a predat copiilor în biserică şi ceea ce el le preda era un soi de combinaţie între cultura generală, în limita a ce se înţelegea prin cultură generală în anii ’30-’40, şi învăţămintele biblice. De-aia se numea dascăl de biserică. E singurul pe care l-am găsit şi care vorbea coerent, eşi greu la aproape 90 de ani să mai vorbeşti, aşa încât înregistrările şi fotografiile să iasă bine.”



    Împreună cu regizorul Şerban Georgescu şi o mică echipă de filmare, Răzvan Voiculescu a bătut la poarta celor ce nu mai au cui să dea mai departe meşteşugul lor. Câţiva i-au rămas în minte în mod special. Cuza Perţa din Ţara Făgăraşului îmi povestea că în cei 60 de ani de activitate ca sculptor popular a avut nenumărate generaţii de tineri care la prima vedere erau foarte interesaţi, foarte sârguincioşi şi dornici să înveţe, dar cei mai mulţi au rezistat doar 2-3 luni de zile pentru că ei considerau că asta e tot ce trebuie învăţat. Apoi vor să facă altceva. Există câţiva interesaţi, câţiva tineri care-i mai frecventează doar la nivel de curiozitate sau cel mult, de ucenic. Asta este o realitate cât se poate de crudă. Sunt ultima generaţie, cei care au acum 70-80 de ani. După ei nu mai vine nimeni, ei sunt ultimii care au mai prins încă spiritul acela care între timp a dispărut. Cei care, printr-un miracol mai preiau astăzi cunoştinţele acestor oameni, nu iau decât ce au învăţat aceşti oameni să scoată din mâinile lor.



    În Sudul Banatului l-au găsit pe Iosef, un etnic ceh, singurul din comunitatea lui de cinci sate care mai avea atelier. Toată viaţa lui a făcut harnaşamente pentru cai numite Komotu, un fel de guler foarte spectaculos, mare, ornamentat cu diverse obiecte în aşa fel încât calul să tragă căruţa cu pieptul, partea sa cea mai puternică. Ultima lui comandă fusese în 1991, deci după 21 de ani el mai avea încă acest atelier la care se ducea săptămânal, de dragoste, mai bătea un cui… Mai făcea un komotu… când spun că făcea un komotu imaginaţi-vă că îi lua un an de zile pentru că fiind aşa de bătrân nu mai are forţă să muncească. Prin anii ‘40 erau 60-70 de lucrători care construiau aşa ceva, fiecare cu specialitatea lui din care rezulta acest harnaşament special. Acum el ar trebui să le acopere pe toate cinci. Mai face câte unul pe an şi câteodata mai vinde câte unul care costă câteva sute de euro, pentru că e impresionant ca lucrătură, ca aspect…”



    Aristotel Erhan din Bucovina construieşte buciume. E unul din cele cinci personaje pe care le puteţi vedea în scurt-metrajele puse pe dvd-ul ce însoţeşte albumul fotografic realizat de Răzvan Voiculescu: Un om citit, rămas fidel ideii de a construi trâmbiţe în mod tradiţional. Nu e nimic electric, nu există nici o ustensilă pe care să n-o fi avut şi bunicul lui. Asta mi-a plăcut foarte mult, şi grija cu care le păstra şi felul în care le întreţinea, ca să poată face câteva buciume pe an. Stând de vorbă cu el am înţeles cât de complicat e să faci un bucium. Mai întâi mi-a povestit câte săptămâni îi ia să folosească un copac pe care îl bate, îl priveşte, îl crestează să îi vadă fibra ca să poată spune ăsta e o materie primă pentru un bucium. E chestie de rezonanţă, de fibră, de ani, de uscăciune, de cum au trecut anii peste el. Şi coaja care înveleşte cele două jumătăţi lungi ale buciumului trebuie să fie de o anumită rezonanţă, nu orice coajă se poate pune. După ce a găsit lemnul lucrează câteva săptămâni cu cineva, nu poate să facă singur un bucium, avea doi ucenici care îl ajutau dar ştiau să şi cânte din el. Acest Aristotel Erhan îmi povestea că pentru el sunetul buciumului este cel mai frumoasă legătură dintre el şi Dumnezeu.”



    Albumul intitulat Rost”, al 11-lea din cariera fotografului Răzvan Voiculescu, conţine şi harta păstrătorilor de rost. Pe acea hartă a României, desenată de un grafician sunt trecute 58 de puncte — locurile unde oamenii din imaginile suprinse de fotograf pot fi vizitaţi. Am făcut un traseu imaginar pentru cei ce vor să călătorească într-o Românie încă profundă. Am notat satul, numele persoanei respective şi ce făcea el. La lansare le-am spus celor prezenţi aşa: suntem de acord că noi, bucureştenii, facem două week-end-uri lungi fie în Bulgaria, fie în Grecia? Plecăm de joi şi ne întoarcem duminică? Da, a fost răspunsul. Eu vă invit ca buni români să tăiem unul dintre aceste două week-end-uri de pe listă. Să luăm harta asta a păstrătorilor de rost, alegeţi-vă un traseu de vreo trei zile în care să vedeţi patru sau cinci dintre ei, mergeţi şi le bateţi la uşă şi o să vedeţi cât de fericiţi vor fi. Faptul că vin oameni care sunt curioşi să-i cunoască pe aceşti păstrători de rost pentru ei o să fie o mare bucurie. Peste câţiva ani de zile n-o să-i mai găsiţi deloc. Merită, ca buni români, să-i cunoaştem pe aceşti oameni.”



    În prezent, Răzvan Voiculescu explorează alte zone ale României în care speră să mai găsească păstrători de rost, pentru următorul său album care se va numi Dor de Rost.”

  • 15.08.2014 (mise à jour)

    15.08.2014 (mise à jour)

    Récession — Le président roumAIN, Traian Băsescu, a déclaré que la Roumanie est en récession technique, après deux trimestres consécutifs de baisse économique. En cause, selon le chef de l’Etat — les taxes supplémentaires, la réduction des investissements et la faible absorption des fonds européens. Il a mis en garde contre le risque pour le pays d’entrer de nouveau en crise, comme en 2010. Le premier ministre Victor Ponta a rejeté les affirmations du président concernant l’entrée en récession. De son avis, les données statistiques n’indiquent qu’un ralentissement de la croissance. Le chef du gouvernement a expliqué que pour maintenir le rythme de croissance, le pays doit se tourner vers les marchés asiatiques ou africains, à cause des problèmes dans la zone euro. Les données statistiques publiées jeudi indiquent qu’en termes réels, le PIB a été, au 2e trimestre de l’année en cours, plus petit de 1% par rapport au trimestre antérieur, mais par rapport au 2e trimestre de 2013, l’économie a marqué une croissance de 1,4 points. Les analystes considèrent que les chiffres publiés par les statiques internes doivent être mis en rapport avec les autres Etats européens et considèrent que la Roumanie n’est pas en danger d’entrer en récession.



    L’Assomption — Les chrétiens de Roumanie ont célébré vendredi l’Assomption ou la fête de Ste Marie. Des centaines de milliers de fidèles sont en pèlerinage aux lieux saints du pays. C’est aussi la Fête de la marine roumaine, car Ste Marie est considérée la protectrice des marins. Dans les ports de la mer Noire, différents événements sont organisés à l’occasion. La Fête de la marine a été célébrée pour la première fois voici 112 ans.



    Film — Bucarest accueille, jusqu’à dimanche, le Festival international de film indépendant Anonimul. L’édition de cette année a lieu de manière exceptionnelle dans la capitale roumaine parce que le bâtiment du delta du Danube où il avait lieu est en travaux. L’événement conserve cette année aussi sa structure, avec un panorama international (soit des films primés à d’autres festivals du genre, hommages, rétrospectives), une section roumaine, mais aussi le programme de compétitions avec les sections de long métrage, court métrage de fiction et court métrage d’animation. 60 films de 23 pays sont en lice. Le trophée Anonimul, comme les autres prix, seront accordés sur le vote du public.



    Football – L’équipe anglaise de première ligue de Southampton a procédé au transfert de l’arrière roumain Florin Gardoş (25 ans) de Steaua Bucarest, contre 6,8 millions d’euros. L’international roumain, fort de 12 sélections à la première équipe du pays, a signé un contrat sur 4 ans. C’est le 2e transfert le plus cher du championnat xde RO après celui de l’autre arrière de Steaua Vlad Chiriches, qui est parti l’été dernier à l’équipe londonienne Tottenham Hotspur, contre 8,5 millions d’euros. L’entraîneur de Southampton, l’ancien grand international hollandais Ronald Koeman, s’est félicité d’avoir Gardos, dont la valeur peut beaucoup croître, a-t-il affirmé. Le palmarès de Florin Gardos comprend une Coupe de la RO, deux titres de champion, la Super coupe de la RO, 3 participations consécutives à l’Europa League et une à la Ligue des Champions, toutes sous les couleurs de Steaua.

  • 14.08.2014 (mise à jour)

    14.08.2014 (mise à jour)

    Statistiques — Le PIB de la Roumanie sur le deuxième trimestre 2014 a été, en termes réels, inférieur de 1% à celui du trimestre antérieur, mais supérieur de 1,4% par rapport à la même période de l’année dernière, selon les estimations rendues publiques jeudi par l’Institut national de la statistique. Par ailleurs, les données de l’Office européen des statistiques, Eurostat, montrent que l’économie roumaine a enregistré la contraction la plus significative sur l’ensemble des pays de l’UE. A l’échelle communautaire, la Roumanie a connu, en juillet dernier, le deuxième plus grand taux d’inflation annuel, de 1,5%, après l’Autriche (1,7%), ce qui représente plus que le double du niveau européen de cet indicateur.



    Gazoduc — Le gazoduc Iaşi-Ungheni, qui reliera la Roumanie à la République de Moldova, sera inauguré officiellement à la fin du mois d’août, les premiers échanges de gaz naturel devant avoir lieu début septembre. Selon un communiqué du Département pour l’énergie de Bucarest, les représentants des gaziers roumain Transgaz et moldave Vestmoldtransgaz ont signé, ce jeudi, l’accord d’exploitation du gazoduc. La Roumanie achève ainsi un projet important d’infrastructure énergétique réalisé en un temps record et avec des coûts inférieurs aux estimations initiales, soit environ 26 millions d’euros.



    Législation — Le Sénat de Roumanie a été convoqué en session extraordinaire le 18 août. Selon le vice président du Sénat, Ioan Chelaru, cette réunion sera ciblée sur la loi portant réduction de 5% des contributions sociales. Ce sont les représentants de l’Alliance Chrétienne Libérale (d’opposition) qui ont demandé l’organisation de sessions extraordinaires des deux Chambres du Parlement pour des débats en marge de ladite loi. Le mois dernier, le président roumain, Traian Băsescu, avait décidé de renvoyer le texte au Parlement pour réexamen. Tout en précisant qu’il soutenait sans réserves la réduction des contributions à la sécurité sociale, le chef de l’Etat a formulé des objections relatives aux sources de financement du déficit qu’entraînera l’adoption de cette mesure.



    Réunion — Le chef de la diplomatie de Bucarest, Titus Corlăţean, participera vendredi, à Bruxelles, à la réunion extraordinaire des ministres des affaires étrangères des 28, consacrée notamment aux crises en Ukraine et en Irak. A l’agenda des discussions figureront également la situation en Libye, le conflit dans la Bande de Gaza, ainsi que les mesures censées endiguer l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest.



    Film — Le film « Le chien japonais » du réalisateur Tudor Jurgiu c’est la proposition de la Roumanie pour l’Oscar du Meilleur film en langue étrangère. Il a été sélectionné par vote majoritaire du jury formé de spécialistes du domaine. Certaines des productions cinématographiques retenues se retrouveront ensuite sur la liste courte des nominations dans cette catégorie. Le Gala des Oscars est prévu le 22 février à Los Angeles.



    Agriculture — La Commission européenne devrait annoncer la semaine prochaine de nouvelles mesures pour soutenir les maraîchers de l’UE touchés par l’embargo russe sur les produits alimentaires provenant de l’espace communautaire. Le commissaire européen à l’agriculture, le Roumain Dacian Cioloş, s’est entretenu jeudi à Bruxelles avec les experts des 28. Il a déclaré que les mesures en question visaient surtout le secteur des fruits et légumes. Ciolos avait souligné auparavant que la Politique Agricole Commune disposait d’instruments nouveaux et modernes pour soutenir ses producteurs. La Roumanie a déjà notifié la Commission européenne sur la situation du secteur des fruits et légumes, dont le marché est surchargé de quantités de produits initialement destinés à la Fédération de Russie. Le préjudice en est estimé à 300 millions d’euros.




  • Pelicam 2014

    Pelicam 2014

    A lentrée du Delta du Danube se trouve la ville de Tulcea qui accueille, pour la troisième année de suite le “Pelicam”, cet animal étrange issu du croisement dun pélican et dune caméra. Non, ce nest pas un monstre, mais un des plus jeunes festival de Roumanie, avec une thématique singulière – le cinéma environnemental. Un festival jeune de tous les points de vue – jeune dâge, jeune desprit, avec une équipe très jeune, qui anime, cette année, la petite ville du sud-est de la Roumanie du 13 au 15 juin. Eclairage avec Benjamin Ribout, journaliste et directeur de “Pelicam”…


  • Nachrichten 09.06.2014

    Nachrichten 09.06.2014

    SOFIA: Der bulgarische Premier Plamen Orescharski hat am Sonntag nach einem Treffen mit US-Kongressmitgliedern erklärt, dass er angeordnet habe, vorerst alle Arbeiten am Bau der South-Stream-Gaspipeline einzustellen. Dies gelte solange bis “eine Verständigung” diesbezüglich mit der Europäischen Kommission gefunden werde, berichteten bulgarische Medien. Die Änderung der Position der bulgarischen Regierung kommt nur weniger als eine Woche, nachdem bekannt worden war, dass Brüssel ein Strafverfahren gegen Bulgarien startet, da das Projekt angeblich nicht der EU-Gesetzgebung entspreche.



    KIEW: Mit einem klaren Bekenntnis zur Einheit der Ukraine und zur EU ist der neue ukrainische Präsident Petro Poroschenko am Samstag in seine Amtszeit gestartet. Der Staatschef sprach sich für verbesserte Beziehungen zu Moskau aus, stellte aber zugleich klar, dass der Status der Halbinsel Krim ebenso wenig verhandelbar sei wie der Weg seines Landes in die EU. Nur kurz nach seinem Amtsantritt hat der ukrainische Präsident Petro Poroschenko eine Waffenruhe für die Ostukraine angekündigt. “Wir sollten in dieser Woche das Feuer einstellen”, sagte Poroschenko nach Angaben der Agentur Interfax am Sonntag in Kiew. Kurz zuvor hatte Russland das ukrainische Militär erneut zu einer Feuerpause aufgefordert, damit ein Dialog beginnen könne. Poroschenko, der erst am Samstag ins Amt eingeführt worden war, kündigte die Waffenruhe bei einer Sitzung einer Kontaktgruppe für die Umsetzung seines angekündigten Friedensplanes an.



    VATIKANSTADT: Papst Franziskus hat am Sonntag mit dem israelischen Präsidenten Shimon Peres und Palästinenserpräsident Mahmoud Abbas an einem Gebet für Frieden im Nahen Osten in den Vatikanischen Gärten teilgenommen. An dem Treffen nahm auch der Ökumenische Patriarch von Konstantinopel, Bartholomaios I., teil. «Ich hoffe, dass diese Begegnung der Beginn eines neuen Weges auf der Suche nach dem sei, was eint, um das zu überwinden, was trennt», sagte der Pontifex. Beim sogenannten “Aufruf zum Frieden” beteten Juden, Christen und Muslime unter freiem Himmel auf einem Rasenstück mit Blick auf den Petersdom für den Frieden und baten um Vergebung. Am Ende der Zeremonie reichten sich Peres, Abbas und Franziskus demonstrativ die Hände. Nach dem öffentlichen Gebet für den Frieden pflanzte der Papst mit seinen Gästen einen Olivenbaum, ehe er sich mit Abbas und Peres zu einer privaten Unterredung zurückzog.



    BUKAREST: Der Film “Das alte Dorf” des Regisseurs Dumitru Budrala hat den Gro‎ßen Preis bei der 2. Auflage des Internationalen Festivals des Ethnographischen Films gewonnen. Das Festival fand zwischen 6.-8. Juni in Zlatna, in der Mitte Rumäniens statt. Der Preis für die beste Regie eines ausländischen Films ging an die japanisch-spanische Koproduktion Ainu. Pfade der Erinnerung“, in der Regie von Marcos Centeno Martin. Den Exzellenzpreis von Radio Rumänien International“ für musikalische Untermalung gewann der Südafrikaner Andrew Aringhe mit dem Streifen Afrikanische Wege“, und der Preis für Originalität ging an den abendfüllenden Film Ich bin nicht berühmt, dafür aber Aromune“, des Regisseurs Toma Enache, der auch Leiter der aromunischen Redaktion von Radio Rumänien International ist.

  • Internationales Theaterfestival in Sibiu beginnt am Freitag

    Internationales Theaterfestival in Sibiu beginnt am Freitag

    Das Internationale Theater-Festival in Sibiu ist wahrscheinlich das komplexeste Festival, das jährlich in Rumänien organisiert wird. Und es ist das drittgrö‎ßte Festival für darstellende Künste in Europa, nach dem Internationalen Festival im schottischen Edinburgh und dem Festival im französischen Avignon.



    Die diesjährige Auflage des Festivals in Hermannstadt setzt die Tradition eines kulturellen Angebots vom feinsten fort. Zehn Tage lang wird die alte Burg der Siebenbürger Sachsen zur riesigen Bühne, mit Künstlern aus allen Ecken der Welt, die ihre Aufführungen an über 60 Veranstaltungsorten präsentieren: darunter Marktplätze, Kirchen, historische Stätten und klassische Theatersäle. Jede Auflage des Festivals findet unter einem Motto statt, diesmal hei‎ßt es “Einheit in Vielfalt”.



    Das diesjährige 21. Festival in Sibiu findet zwischen dem 6.-15. Juni statt. Daran beteiligen sich 2500 Künstler und Gäste aus 70 Ländern. Auf dem Programm stehen 350 Darbietungen: Theateraufführungen, Tanzdarbietungen, Musikkonzerte, Stra‎ßenaufführungen, Zirkusshows, Ausstellungen, Lesungen und Konferenzen. Die Auflage 2014 gleicht einem Marathon einzigartiger Veranstaltungen. Neben den Theateraufführungen haben die Veranstalter eine Reihe von Filmvorführungen und Buchpremieren geplant.



    Das Festival wird mit dem Film “Die Frau die singt” eröffnet, der 2011 für den Oscar in der Kategorie Bester fremdsprachiger Film nominiert wurde. Das Drehbuch zum Film basiert auf einem Drama des libanesischen Schriftstellers, Schauspielers und Regisseurs Wajdi Mouawad, der bei der Eröffnungsveranstaltung in Sibiu anwesend sein wird. Dabei wird er ein Podiumsgespräch mit dem bekannten rumänischen Theaterkritiker George Banu führen. Eine weitere ungewöhnliche Darbietung ist das Ausstellungskonzept “Luminarium Mirazozo” am gro‎ßen Ring in Hermannstadt, das dem interaktiven Spiel mit Licht und Farbe gewidmet ist. Das Konzept ist aus der islamischen und gothischen Architektur inspiriert und beinhaltet eine aufblasbare Struktur, an der das Publikum eine Reihe von au‎ßersinnlichen Wahrnehmungen experimentieren kann. Diese beruhen auf dem auf farbige oder durchsichtige geometrische Flächen projizierten Lichtspiel.



    Nicht zuletzt sollen neue Sterne auf der Allee der Persönlichkeiten eingeweiht werden — nach dem Vorbild des Walk of Fame in Hollywood. Zum ersten Mal werden die Sterne von Peter Brook, Gigi Căciuleanu, Martin Hochmeister (dem Gründer des ersten Theaters in Sibiu), Krystian Lupa, Radu Stanca und Peter Stein in Hermannstadt erstrahlen. Laut Angaben des Festivaldirektors Constantin Chiriac, werden die Veranstaltungen der 21. Auflage nach dem Grundsatz kommunizierender Gefä‎ße stattfinden. Besucher können erwarten, dass das Programm die humanistische Berufung der europäischen Kulturhauptstadt von 2007 hervorheben wird.

  • 25.05.2014

    25.05.2014

    PE — L’alliance de centre gauche regroupant le Parti social-démocrate, l’Union nationale pour le progrès de la Roumanie et le Parti conservateur, au pouvoir à Bucarest, a décroché le plus grand nombre de voix lors des élections européennes en Roumanie, avec de 41 à 43% des suffrages, selon les sondages sortie des urnes. La coalition est suivie de loin par le Parti national libéral (13 à 16%), le Parti démocrate-libéral (11 à 12%), le Parti du Mouvement populaire (6 à 8%) et l’Union démocratique des Magyars de Roumanie (6 à 7%). Le candidat indépendant, Mircea Diaconu, ancien comédien, a décroché lui aussi de 4 à 5%.


    Les réactions n’ont pas tardé. Le PSD a obtenu « un résultat exceptionnel », a estimé le premier ministre et leader de cette formation, Victor Ponta. Il a fait savoir qu’il allait proposer aux libéraux de refaire l’Union sociale-libérale, l’alliance ayant remporté les élections législatives de 2012 et dissoute suite aux querelles intestines entre les deux principaux partenaires.


    Pour sa part, le chef du PNL, Crin Antonescu, a remercié tous les Roumains ayant exprimé leurs choix lors de ce scrutin européen, et précisé que sa formation restera fidèle à ses principes, quel que soit le résultat des élections. Crin Antonescu a laissé entendre que son parti n’accepterait pas de refaire l’alliance avec les sociaux-démocrates.


    Le président du PDL, Vasile Blaga, a, lui, mis en exergue le travail des membres et des militants de sa formation, « un parti ayant subi des coups de l’intérieur et de l’extérieur » et contraint de « lutter sur plusieurs fronts, a-t-il dit.


    Notons que la présence aux urnes a été de 32,16%. Plus de 18 millions de Roumains avaient été attendus dimanche aux urnes pour désigner leurs 32 représentants au Parlement européen.




    Elections — Dans quelques circonscriptions, les Roumains ont été invités à désigner aussi cinq députés et trois sénateurs au Parlement de Bucarest, les postes concernés restant vacants pour différentes raisons. De même des élections municipales partielles se déroulent dans 19 départements du pays.



    Attaque — Le chef de la diplomatie roumaine, Titus Corlatean, a condamné en des termes catégoriques l’attaque perpétrée samedi au Musée juif de Bruxelles, qui a fait quatre morts, après le décès d’un blessé grave. La Roumanie rejette « fermement et sans équivoque » toute forme d’antisémitisme pouvant mener à de tels gestes criminels, apprend-on du ministère roumain des Affaires étrangères. A son tour, la Fédération des communautés juives de Roumanie a témoigné de sa consternation à l’égard de cet attentat, « une manifestation d’antisémitisme violent », selon elle.



    Motion — Les sénateurs et les députés roumains doivent débattre et voter lundi une motion de censure élaborée par le Parti national libéral, d’opposition. La formation politique met en cause le gouvernement dirigé par le social-démocrate Victor Ponta pour ne pas avoir éliminé l’impôt sur le profit réinvesti et pour ne pas avoir diminué de 5% les contributions pour la sécurité sociale. Cette motion de censure a été signée par 214 sénateurs et députés, tandis que le vote favorable de 287 élus est exigé pour que le document soit adopté, soit la majorité absolue des parlementaires roumaines.



    Cannes — Le film turc “Winter sleep” a remporté samedi soir la Palme dor du 67e Festival de Cannes, un prix que son réalisateur Nuri Bilge Ceylan a dédié à la jeunesse de son pays, dans le contexte des manifestations anti-gouvernementales violentes que connaît son pays, selon lAFP. Le Grand Prix du festival est revenu à “Le meraviglie” de la jeune italienne Alice Rohrwacher, 32 ans. Dans son film joue aussi une adolescente roumaine, Maria Alexandra Lungu, qui s’est glissée dans le rôle d’une des quatre filles dun couple dapiculteurs dont la vie est bouleversée par lirruption dun jeune délinquant et dune émission télévisée. Notons qu’auparavant, le court métrage roumain indépendant « Ca passe aussi à travers le mur » réalisé par Radu Jude, avait décroché la Mention spéciale du jury de la Quinzaine des réalisateurs.



    Crue — Sur le secteur roumain du Danube, la crue intervenue après les pluies diluviennes tombées en Serbie se dirige à présent vers la mer Noire, tandis que le débit du fleuve est en baisse à l’entrée dans le pays. La plupart des départements riverains sont en vigilance orange pour les crues. A certains endroits, le Danube a d’ailleurs débordé inondant des terrains cultivés, des pâturages ou des forêts, sans endommager pourtant des logements. Le temps sera pourtant chaud mais instable, selon les prévisionnistes. Il pleuvra sur tout le territoire roumain, à l’exception du sud du pays, les quantités d’eau evant dépasser les 20 à 25 litres par mètre carré. Les maximales de l’air iront de 23 à 31 degrés

  • Harta păstrătorilor de rost

    Harta păstrătorilor de rost

    Prin rost se înţelege mai puţin decât filosoficul sens al vieţii, cât poate bunul simţ şi utilitatea fiecărui gest, încărcătura de sens a fiecărui lucru, specifice ţăranilor români autentici, cei ce au învăţat de la bătrânii lor cum merge lumea şi de ce aşa şi nu altfel. Rost care se pierde, laolaltă cu tradiţiile înlocuite de evenimentele lumii moderne, grefate uşor nenatural pe traiul nostru cel de toate zilele, laolaltă cu rădăcinile pe care tot mai mulţi dintre noi şi le smulg din pământul pe care s-au născut şi le replantează pe cine ştie unde, în crevase de beton sau pe nisipuri străine.



    Pentru a-i găsi pe cei ce au rezistat, într-un mod aproape miraculos, schimbărilor ce au măturat România în ultimele trei sferturi de veac, a apelat la cunoştinţe şi la o comunitate pe Facebook, care a crescut organic, aproape fără efort. Aşa a identificat nu mai puţin de 58 de meşteri care, deşi bătrâni, încă mai puteau povesti despre meşteşugul şi viaţa lor. Primul pe care îl aminteşte Răzvan Voiculescu este un pedagog de şcoală veche.


    Am găsit un domn în Bucovina pe care tot satul îl cunoştea, era ultimul dascăl de biserică. În tinereţea lui el le-a predat copiilor în biserică şi ceea ce el le preda era un soi de combinaţie între cultura generală, în limita a ce se înţelegea prin cultură generală în anii ’30-’40, şi învăţămintele biblice. De-aia se numea dascăl de biserică. E singurul pe care l-am găsit şi care vorbea coerent, eşi greu la aproape 90 de ani să mai vorbeşti, aşa încât înregistrările şi fotografiile să iasă bine.”



    Împreună cu regizorul Şerban Georgescu şi o mică echipă de filmare, Răzvan Voiculescu a bătut la poarta celor ce nu mai au cui să dea mai departe meşteşugul lor. Câţiva i-au rămas în minte în mod special. Cuza Perţa din Ţara Făgăraşului îmi povestea că în cei 60 de ani de activitate ca sculptor popular a avut nenumărate generaţii de tineri care la prima vedere erau foarte interesaţi, foarte sârguincioşi şi dornici să înveţe, dar cei mai mulţi au rezistat doar 2-3 luni de zile pentru că ei considerau că asta e tot ce trebuie învăţat. Apoi vor să facă altceva. Există câţiva interesaţi, câţiva tineri care-i mai frecventează doar la nivel de curiozitate sau cel mult, de ucenic. Asta este o realitate cât se poate de crudă. Sunt ultima generaţie, cei care au acum 70-80 de ani. După ei nu mai vine nimeni, ei sunt ultimii care au mai prins încă spiritul acela care între timp a dispărut. Cei care, printr-un miracol mai preiau astăzi cunoştinţele acestor oameni, nu iau decât ce au învăţat aceşti oameni să scoată din mâinile lor.



    În Sudul Banatului l-au găsit pe Iosef, un etnic ceh, singurul din comunitatea lui de cinci sate care mai avea atelier. Toată viaţa lui a făcut harnaşamente pentru cai numite Komotu, un fel de guler foarte spectaculos, mare, ornamentat cu diverse obiecte în aşa fel încât calul să tragă căruţa cu pieptul, partea sa cea mai puternică. Ultima lui comandă fusese în 1991, deci după 21 de ani el mai avea încă acest atelier la care se ducea săptămânal, de dragoste, mai bătea un cui… Mai făcea un komotu… când spun că făcea un komotu imaginaţi-vă că îi lua un an de zile pentru că fiind aşa de bătrân nu mai are forţă să muncească. Prin anii ‘40 erau 60-70 de lucrători care construiau aşa ceva, fiecare cu specialitatea lui din care rezulta acest harnaşament special. Acum el ar trebui să le acopere pe toate cinci. Mai face câte unul pe an şi câteodata mai vinde câte unul care costă câteva sute de euro, pentru că e impresionant ca lucrătură, ca aspect…”



    Aristotel Erhan din Bucovina construieşte buciume. E unul din cele cinci personaje pe care le puteţi vedea în scurt-metrajele puse pe dvd-ul ce însoţeşte albumul fotografic realizat de Răzvan Voiculescu: Un om citit, rămas fidel ideii de a construi trâmbiţe în mod tradiţional. Nu e nimic electric, nu există nici o ustensilă pe care să n-o fi avut şi bunicul lui. Asta mi-a plăcut foarte mult, şi grija cu care le păstra şi felul în care le întreţinea, ca să poată face câteva buciume pe an. Stând de vorbă cu el am înţeles cât de complicat e să faci un bucium. Mai întâi mi-a povestit câte săptămâni îi ia să folosească un copac pe care îl bate, îl priveşte, îl crestează să îi vadă fibra ca să poată spune ăsta e o materie primă pentru un bucium. E chestie de rezonanţă, de fibră, de ani, de uscăciune, de cum au trecut anii peste el. Şi coaja care înveleşte cele două jumătăţi lungi ale buciumului trebuie să fie de o anumită rezonanţă, nu orice coajă se poate pune. După ce a găsit lemnul lucrează câteva săptămâni cu cineva, nu poate să facă singur un bucium, avea doi ucenici care îl ajutau dar ştiau să şi cânte din el. Acest Aristotel Erhan îmi povestea că pentru el sunetul buciumului este cel mai frumoasă legătură dintre el şi Dumnezeu.”



    Albumul intitulat Rost”, al 11-lea din cariera fotografului Răzvan Voiculescu, conţine şi harta păstrătorilor de rost. Pe acea hartă a României, desenată de un grafician sunt trecute 58 de puncte — locurile unde oamenii din imaginile suprinse de fotograf pot fi vizitaţi. Am făcut un traseu imaginar pentru cei ce vor să călătorească într-o Românie încă profundă. Am notat satul, numele persoanei respective şi ce făcea el. La lansare le-am spus celor prezenţi aşa: suntem de acord că noi, bucureştenii, facem două week-end-uri lungi fie în Bulgaria, fie în Grecia? Plecăm de joi şi ne întoarcem duminică? Da, a fost răspunsul. Eu vă invit ca buni români să tăiem unul dintre aceste două week-end-uri de pe listă. Să luăm harta asta a păstrătorilor de rost, alegeţi-vă un traseu de vreo trei zile în care să vedeţi patru sau cinci dintre ei, mergeţi şi le bateţi la uşă şi o să vedeţi cât de fericiţi vor fi. Faptul că vin oameni care sunt curioşi să-i cunoască pe aceşti păstrători de rost pentru ei o să fie o mare bucurie. Peste câţiva ani de zile n-o să-i mai găsiţi deloc. Merită, ca buni români, să-i cunoaştem pe aceşti oameni.”



    În prezent, Răzvan Voiculescu explorează alte zone ale României în care speră să mai găsească păstrători de rost, pentru următorul său album care se va numi Dor de Rost.”