Tag: financement

  • De l’argent européen pour les hôpitaux roumains

    De l’argent européen pour les hôpitaux roumains

    Le gouvernement de Bucarest a approuvé, jeudi, le
    calendrier des procédures visant la signature, d’ici la fin de l’année, des
    contrats de financement de plusieurs hôpitaux de Roumanie. « Le domaine de
    la santé présente le plus grand intérêt et concerne tous les citoyens. C’est
    pourquoi nous devons lui accorder l’attention requise et notre engagement
    responsable à faire ce que nous avons annoncé jusqu’à présent » – a
    déclaré le Premier ministre Nicolae Ciucă.


    Selon le porte-parole de l’Exécutif, Dan
    Cărbunaru, le programme prévoit la construction et la dotation de 7 nouveaux
    hôpitaux départementaux et de 20 hôpitaux publics municipaux ou de ville, qui
    seront soit nouvellement construits, soit réhabilités et équipés.


    Dan Cărbunaru a précisé : « Le montant total qui financera ce programme est de près
    de 2 milliards d’euros et il sera fourni des fonds européens via le programme
    Santé, mais également par la Banque européenne d’investissement. Le calendrier
    est assez serré et prévoit la publication des lignes directrices avant le 15
    mai et le lancement des appels d’offres jusqu’au 10 juillet, afin que tous les
    contrats de financement puissent être signés avant la fin de l’année. »
    a déclaré Dan Cărbunaru.


    Selon le ministre des Investissements et des
    Projets européens, Marcel Boloş, les délais fixés ouvrent la perspective
    d’accéder aux fonds du Programme Opérationnel pour laSanté, approuvé fin
    novembre dernier par la Commission européenne. Il s’agit d’un programme
    multi-fonds qui bénéficie d’un total de 5,8 milliards d’euros.


    « C’est pour la première fois que la
    Roumanie bénéficie d’un programme de santé qui soutient des investissements
    massifs dans les infrastructures hospitalières, dans les services médicaux de
    qualité et dans la formation du personnel médical » – a déclaré Marcel
    Boloș après l’approbation du projet par l’Exécutif communautaire.


    Grâce à ce budget, le système médical de Roumanie
    sera reconstruit, afin que les Roumains puissent bénéficier de conditions, de
    services et de personnel au niveau des pays européens dotés de systèmes de
    santé publique performants, a encore précisé le ministre.


    Il convient également de mentionner que les
    investissements, à commencer par la conception et jusqu’à la construction et à
    l’équipement des unités hospitalières, doivent être prêts avant juin 2026. Par
    ailleurs, une analyse récente réalisée par des experts de la Banque mondiale
    avertit qu’il existe un « risque critique » pour la Roumanie de perdre
    trois grands projets du Plan national de relance et de résilience, en raison de
    retards des différentes étapes (études, lancement d’appels d’offres, démarrage
    des travaux). Parmi eux figure justement le financement des 27 hôpitaux
    mentionnés antérieurement.


    Disons aussi pour terminer que l’opposition politique
    roumaine et les experts en la matière ont dénoncé à plusieurs reprises les
    retards dans l’approbation de la liste des hôpitaux inclus dans le programme,
    qui a finalement été adopté par le gouvernement de Bucarest en février dernier.
    (Trad. AndraJuganaru)

  • De l’argent européen pour la transition verte

    De l’argent européen pour la transition verte

    La Commission Européenne a annoncé que Le Fonds pour la Modernisation avait effectué, au cours de sa deuxième année de fonctionnement, des versements de 4,11 milliards d’euros, afin de soutenir 61 projets déroulés dans 8 pays bénéficiers. La Roumanie en a reçu le montant le plus généreux, c’est-à-dire presqu’un tiers du total, 1,39 milliards d’euros.Le projet qui a bénéficié de financement en Roumanie vise la construction de 8 parcs photovoltaïques et de 2 centrales électriques, ainsi que la modernisation des réseaux d’électricité du pays. Parmi les autres bénéficiaires figurent aussi la Croatie, la République Tchèque, l’Estonie, la Hongrie, la Lituanie, la Pologne et la Slovaquie. Selon la CE, le Fonds pour la Modernisation vise à aider les pays de l’UE à faibles revenues pendant leur transition vers la neutralité climatique. Ainsi contribueront les projets à la modernisation des systèmes énergétiques, ou bien à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans les domaines de l’énergie, de l’industrie, des transports et de l’agriculture. Ils seront aussi une solution pour accroître l’efficacité énergétique.

    La Commission annonce que l’appui accordé à ces investissements aidera les Etats membres bénéficiaires d’atteindre leurs objectifs concernant le climat et l’énergie pour 2030 et d’accélérer la transition verte dans l’UE.L’année dernière, le Fonds a mis 900 milliards d’euros à la disposition de 8 Etats bénéficiaires. Il s’ajoute à d’autres instruments de financement européen, notamment La Politique de Cohésion et Le Fonds pour une Transition Juste. Pour le prochain cycle des payements, les Etats bénéficiaires peuvent présenter leurs propositions d’investissements afin d’obtenir un possible soutien du Fonds pour la modernisation. Pour les projets non-prioritaires les propositions doivent être soumises jusqu’au 19 janvier 2023, tandis que pour les projets prioritaires la date butoir est le 16 février 2023. Pour la Roumanie, l’année prochaine, le principal défi sera l’absorption des fonds européens, y compris ceux du Plan Nationale de relance et de résilience. Les 41 % des 29 milliards d’euros alloués sont dirigés vers la transition verte.

    Selon le Président de l’Association Patronale des Investisseurs Autochtones de la Roumanie, Cristian Pârvan, la principale préoccupation, tant pour le milieu des affaires, que pour les décideurs, doit être l’accès aux fonds européens par la réalisation des repères et des objectifs assumés dans le cadre du PNRR ainsi que par la remise, la sélection et le financement des projets viables. Cristian Pârvan: « Le milieu des affaires essaie de continuer sa mission et, évidement, de faire du profit. Et pourtant, il a beaucoup de défis, à partir des problèmes avec l’énergie, la main d’œuvre, jusqu’au fait que, pour l’instant, la solidarité économique européenne est seulement un désir, peu concrétisé dans quelques projets paneuropéens. » Selon Cristian Pârvan, c’est par une politique ferme, cohérente et bien ciblée que la Roumanie peut atteindre un autre niveau du développement. (trad. Andra Juganaru)

  • Signature des premiers contrats financés grâce au PNRR

    Signature des premiers contrats financés grâce au PNRR


    Bucarest a signé les sept
    premiers contrats dont le financement sera obtenu grâce au Plan national de
    relance et de résilience. Conclus entre les autorités locales et le Ministère
    du Développement, ces documents visent la rénovation et la modernisation de
    plusieurs écoles et sièges de municipalités locales, tout comme des travauxde rénovation énergétique dans des sièges
    administratifs. Présent à l’événement, le premier ministre Nicolae Ciuca a
    tenu à préciser que 1430 autres projets dont le financement se monte à plus de
    2,4 milliards d’euros attendent leur tour. Et le responsable roumain d’assurer
    que toutes les communautés locales, quelle que soit la région ou la couleur
    politique du maire, ont des chances égales de se voir allouer des fonds via le
    Plan national de relance et de résilience. Nicolae Ciuca :


    « Le processus de dépôt des dossiers, tout comme celui
    de sélection se sont déroulés d’une manière transparente, sur une plate-forme
    numérique. De tels mécanismes modernes facilitent d’une part, l’accès des
    autorités locales au financement et de l’autre, encouragent les citoyens
    roumains à nous faire confiance
    ».


    Nicolae Ciuca a précisé qu’à l’heure
    où l’on parle, son gouvernement travaille sur une deuxième demande de
    financement auprès de la Commission européenne afin que le pays bénéficie de
    toute la somme alloué par Bruxelles, c’est-à-dire, 10 milliards d’euros. Une
    partie de cet argent servira à la construction de l’autoroute A7 censée
    traverser la Roumanie du sud au nord sur presque 440 km, jusqu’à la frontière
    ukrainienne. Il s’agit d’un tronçon de 320 km entre Ploiesti et Pascani financé
    grâce au Plan national de relance et de résilience. La Compagnie d’autoroutes
    et de routes de Roumanie a signé déjà le contrat pour la construction de 60 km
    d’autoroute entre Ploiesti et Buzau dont le montant sera de quelque 800
    millions d’euros, tout comme le contrat pour la construction de 28 km d’autoroute
    entre les localités Mizil et Pietroasele, un tronçon censé être au milieu de la
    future A7. Tous les travaux doivent prendre fin avant août 2026 pourque
    le financement via le PNRR soit possible. Rappelons-le, laCommission
    européenne a lancé ce plan pour permettre aux économies européennes de se
    remettre post pandémie.


    Le ministre des Transports,
    Sorin Grindeanu, a demandé à la Compagnie nationale d’administration de
    l’infrastructure routière de signer cette année, les contrats pour toutes les
    13 sections de la future autoroute A7. Un calendrier difficile à respecter, si
    l’on pense que les appels d’offre n’ont pas été encore organisés et donc, leurs
    résultats risquent d’être contestés.


    L’autoroute 7 dite de la
    Moldova est censée absorber une grande partie du trafic de la route nationale
    E85. Considérée comme la route la plus dangereuse de Roumanie, E85 est dotée d’une
    seule voie par sens et d’un accotement un peu plus large que les chauffeurs
    utilisent souvent pour la circulation, en provoquant de nombreux accidents. L’autoroute A7 sera la première
    de Roumanie censée répondre aux normes environnementales européennes. Elle sera
    prévue de 24 stations de recharge pour les véhicules électriques, de 65 rideaux
    forestiers d’une longueur totale de 65 kilomètres qui seront plantés sur une
    superficie de 160 hectares et de pistes cyclables aménagées sur les voies
    auxiliaires.



  • Jeunesse, fracophonie et implication civique

    Jeunesse, fracophonie et implication civique

    Aujourd’hui nous parlons jeunesse, francophonie et implication civique. La 3e édition du Forum des jeunes a eu lieu début février grâce aux efforts de l’Institut Français de Roumanie et de l’Ambassade de France à Bucarest. Sous le titre « L’Europe d’une nouvelle génération », les jeunes roumains et français ont eu à nouveau l’occasion de se réunir en ligne pour discuter des sujets qui les intéressent directement et qui visent leur avenir commun. En débat : l’éducation, les fake news, le climat, l’avenir de l’UE, la collecte de fonds pour les ONG ou encore les manières de financer un projet.



    Plus encore, vu le succès de ce Forum qui a appris aux jeunes comment accomplir leurs initiatives civiques, l’Ambassade de France en Roumanie et l’Institut Français ont lancé un concours de projets qui permet de financer à hauteur de 2500 euros des projets créés par des jeunes pour les jeunes. L’appel est ouvert jusqu’au 6 mars et les domaines envisagés sont des plus divers : éducation sur l’information, développement de la pensée critique, biodiversité, écologie, politiques européennes et autres.



    Pour s’inscrire il suffit d’entrer sur le site de l’Ambassade de France à Bucarest et remplir très vite un formulaire. Voici le lien:


    https://ro.ambafrance.org/Concurs-de-proiecte-2022-Sprijin-pentru-ini%C8%9Biativele-civice-ale-tinerilor



    Pour nous parler en détail de la plus récente édition du Forum des jeunes et de ce concours de projets au bénéfice des initiatives civiques des jeunes nous avons invité au micro de RRI Joseph Giustiniani, directeur adjoint de l’Institut Français de Roumanie et attaché de coopération à l’Ambassade de France en Roumanie.



  • 04.01.2022 (mise à jour)

    04.01.2022 (mise à jour)

    Covid en Roumanie – Près de 4 000 nouveaux cas de Covid 19 dépistés en 24 heures ont été rapportés ce mardi en Roumanie, soit un bilan double par rapport à lundi. 52 décès des suites de la maladie, dont 5 antérieurs c’est le bilan mortel des dernières 24 heures. Les centres d’évaluation des malades de Covid 19 et les mesures à adopter dans les hôpitaux pour soigner tant les malades de covid que les d’autres patients ont été les principaux thèmes d’une visioconférence réunissant les managers d’hôpitaux et les représentants des Directions de santé publique convoquée par le ministre de la Santé Alexandru Rafila. Il a souligné l’importance des centres d’évaluation ambulatoire des personnes infectées au coronavirus et qui devraient ainsi soulager la pression sur les sections des hôpitaux durant cette 5e vague de la pandémie. Côté vaccination moins de 7,9 millions de Roumains sont actuellement entièrement vaccinés, soit plus de 40% de la population éligible du pays. Deux millions d’entre eux ont également fait la 3e dose de rappel.

    Réunion – Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, a eu aujourd’hui une réunion de travail avec des membres de son cabinet et des représentants des compagnies Transelectrica, Transgaz et Romgaz, sur l’état d’avancement des préparatifs pour la saison d’hiver, dans la perspective des évolutions du secteur énergétique. Selon le Bureau de presse du gouvernement, il résulte de cette analyse que la fourniture de l’électricité est assurée tant pour les services essentiels que pour les consommateurs domestiques et pour d’autres catégories de consommateurs. Quant à la fourniture de gaz, les quantités nécessaires à un fonctionnement normal sont assurées aussi, affirme la source citée.

    Négationnisme – « Je condamne fermement l’attitude et les affirmations outrageuses de certains leaders politiques qui ont qualifié le génocide commis durant l’Holocauste de thème mineur » a transmis l’ambassadeur d’Israël à Bucarest, David Saranga, au sujet des propos appartenant aux représentants de l’AUR sur l’étude de l’Holocauste. Auparavant, l’AUR avait transmis un communiqué de presse dans lequel elle soutenait qu’une action systématique visant à miner la qualité de l’éducation en Roumanie était constatée, en élevant au rang de discipline d’étude ce qu’elle appelait « des thèmes mineurs ou pouvant faire l’objet de simples leçons dans les disciplines existantes », L’un des exemples était l’Holocauste et l’autre, l’éducation sexuelle. L’Institut national pour l’étude de l’Holocauste de Roumanie Elie Wiesel a condamné ce qu’il considère comme les manifestations négationnistes de l’Alliance pour l’unité des Roumains (AUR), la quatrième force au parlement de Bucarest. L’Institut affirme que nier la Shoah ne fait qu’entretenir la haine antisémite et c’est une manière de nier la démocratie. L’Alliance pour l’unité des Roumains, qualifiée par la majorité des analystes de parti extrémiste s’est fait remarquer par ses efforts de promouvoir le courant anti-vaccin et par ses prises de position souverainistes par rapport aux institutions européennes.

    Tourisme – Les touristes roumains ont dépensé à l’occasion du Réveillon du Nouvel An 45 millions d’euros pour des destinations à l’étranger et 30 millions pour les destinations autochtones, selon les chiffres rendus publics par l’Association nationale des agences de voyage. En Roumanie le séjour moyen a été de 2 à 3 nuitées et s’est déroulée surtout dans les stations de montagne et les gîtes ruraux. A l’étranger, les principales destinations des vacanciers roumains ont été l’Egypte, Dubaï, Zanzibar, la République Dominicaine, les îles Maldives, le Sri Lanka, la Kenya ou les Etats de l’Amérique Latine. Quelque 10 000 Roumains ont fait des séjours de courte durée en Europe, notamment à Athènes, Paris, Prague, Rome et Barcelone.

    OTAN – Réunion d’urgence vendredi en visioconférence des ministres des Affaires Etrangères des Etats membres de l’OTAN pour parler des tensions liées à l’Ukraine et à la sécurité en Europe, a annoncé mardi l’Alliance de l’Atlantique Nord. Cette réunion a été convoquée avant le premier Conseil Russie-Otan en deux ans et demi, qui est prévu pour le 12 janvier. L’Occident accuse Moscou de préparer une agression contre l’Ukraine. La Russie s’est déclarée prête à parler avec l’Otan de ses initiatives en matière de sécurité européenne, y compris du retrait des armes nucléaires américaines d’Europe et de la suspension de tout déploiement de forces armées conventionnelles de l’OTAN à proximité des frontières de la Fédération de Russie.

    Moldova – La Commission Européenne
    a adopté mardi une proposition visant un nouveau programme d’assistance
    macro-financière à la République de Moldova d’un montant maximum de 150
    millions d’euros. Conformément à un communiqué, quelque 30 millions d’euros
    sont des financements non-remboursables alors que le reste est constitué par
    des crédits à moyen terme, aux conditions de remboursement favorables. L’argent
    sera offert en vertu d’une demande de Chisinau et servira au redressement
    économique du pays. Plus précisément la République de Moldova sera ainsi aidée
    à couvrir une partie de ses besoins de financement extérieur sur les deux
    prochaines années et à réduire les vulnérabilités fiscales de l’Etat. La
    proposition de l’exécutif communautaire devrait être adoptée par le parlement
    européen et par le conseil des Etats membres avant d’entrer en vigueur.

    Météo – Temps particulièrement doux pour ce début janvier en Roumanie. Quelques nuages sont toujours présents sur l’ouest, le nord-ouest et le centre du pays. Des pluies sont attendues en montagne où durant la nuit des chutes de neige sont possibles. Les températures maximales iront de 8 à 17 degrés alors que les minimas iront de 0 à 7 degrés. Le vent sera au rendez-vous aves des vitesses allant jusqu’à 90 km à l’heure, sur le nord et le centre, où une alerte météorologique en ce sens a été émise.

  • 31/12/2021 (mise à jour)

    31/12/2021 (mise à jour)

    Covid en Roumanie – La Roumanie a enregistré, vendredi, des chiffres à la hausse de l’épidémie de Covid-19 ; c’est le 4e jour de suite. Le dernier bilan indique 1 668 nouveaux cas de personnes infectées, la plupart depuis le 3 décembre jusqu’à présent. Pendant la même période, 38 décès ont été rapportés. A l’heure où l’on parle, la Roumanie a rapporté 43 de cas de contamination au variant Omicron. Les spécialistes de la santé affirment que la Roumanie se confrontera dès les premiers jours de janvier à la 5e vague de la pandémie de coronavirus, et estiment que le seuil de 25 000 contaminations par jour pourrait être atteint. Le premier ministre Nicolae Ciucă a estimé que la loi relative à l’introduction du soi-disant certificat numérique COVID pourrait être adoptée dans une session extraordinaire du parlement ou encore par l’engagement de la responsabilité du gouvernement. Depuis le début de la pandémie, plus de 1,8 millions de cas de Covid-19 ont été enregistrés en Roumanie, et près de 60 000 personnes atteintes de la maladie sont décédées. Côté immunisation, la Roumanie est avant-dernière en Europe, suivie par la Bulgarie. Moins de 7,9 millions de Roumains sont complètement vaccinés, soit un peu plus de 40 % de la population éligible. Environ 2 millions d’entre eux ont également reçu le booster.

    PNRR- La Roumanie a accompli 18 sur les 21 engagements qui devaient être atteints jusqu’à la fin de l’année, selon les objectifs fixés par le Plan national de relance et de résilience, a annoncé le ministre des Investissements et des Projets européens, Dan Vîlceanu. Il a expliqué que les sept derniers engagements qui relevaient du gouvernement avaient été finalisés, et pour trois autres, des discussions sont en cours entre la BERD et le Fonds européen d’investissements. Afin de satisfaire aux engagements assumés par le Plan, l’exécutif a adopté, dans sa réunion de jeudi, un programme pour raccorder plusieurs localités au service d’alimentation en eau et d’assainissement et un plan d’action pour accroître le trafic ferroviaire d’au moins 25 % les quatre prochaines années ; deux segments d’autoroute sont également à l’ordre du jour et une série de projets de rénovation énergétique. La Roumanie se verra accorder début 2022 1,9 milliards d’euros de préfinancement de la part de l’UE. Parmi les priorités du Ministère des Investissements et des Projets européens au premier trimestre de l’année prochaine figurent selon le PNRR, la signature interministérielle des accords de financement censés lancer les investissements, la finalisation des négociations avec la CE pour les arrangements de type opérationnel, essentiels pour le processus de gestion et d’approbation des futures demandes de paiement et le dépôt d’une première demande de paiement.

    Météo – Le premier jour de la nouvelle année s’annonce morose, mais avec des températures supérieures à la normale saisonnière. Les thermomètres indiqueront entre 6 et 14 degrés. 12 degrés samedi, à midi, dans la capitale roumaine.

  • L’interconnexion ferroviaire en Europe

    L’interconnexion ferroviaire en Europe

    L’Union européenne a fait de 2021 l’Année européenne des chemins de fer, dans
    le but d’encourager l’utilisation du train, un moyen de transport sûr et
    écologique. En fait, les chemins de fer représentent le type de transport terrestre le plus sûr, le
    nombre très bas d’accidents en étant la meilleure preuve. La crise engendrée
    par la pandémie de COVID-19 a montré que la voie ferrée permettait, en cas
    de situation exceptionnelle, d’acheminer rapidement des biens essentiels, tels
    que denrées alimentaires, médicaments et combustibles. Sauf que le secteur
    ferroviaire a été lui-aussi frappé de plein fouet par la crise, les
    restrictions de déplacement mises en place ayant entraîné une baisse
    substantielle du nombre de voyageurs. Cependant, le même secteur peut jouer un rôle important dans une relance
    durable post-pandémie.

    Ainsi, le Parlement européen a-t-il adopté, cet été, une
    mouture améliorée du programme du « Mécanisme pour l’interconnexion en
    Europe » (MIE), doté d’un nouveau budget, de plus de 33 milliards d’euros, pour financer des projets relatifs aux transports, à l’énergie
    et au numérique, sur la période 2021-2027. La Roumanie s’est vu allouer 1,2
    milliards d’euros du montant annoncé, l’argent étant destiné à soutenir des
    investissements dans l’infrastructure de transport et des projets financés via
    les fonds de cohésion ; dans ce dernier cas, le taux de cofinancement
    assuré par l’UE pourrait atteindre jusqu’à
    85% d’un projet. Le MIE garantira la
    finalisation à terme, jusqu’en 2030, de projets trans-européens essentiels, tels
    que Rail Baltica, l’infrastructure d’approvisionnement en combustibles
    alternatifs et l’installation de réseaux 5G sur des axes de transport importants.

    Quelque 26 milliards d’euros seront alloués à des projets de transport, environ
    6 milliards au domaine de l’énergie et 2 autres milliards d’euros au numérique.
    Environ 10 milliards d’euros
    alloués à des projets transfrontaliers de transport seront issus du Fonds de
    cohésion et aideront les pays de l’UE à compléter les connexions de transport
    manquantes. En même temps, 1,4 milliard d’euros seront utilisés pour accélérer
    l’achèvement de projets ferroviaires transfrontaliers majeurs, qui seront
    sélectionnés par la Commission selon des critères de compétitivité. Dans le secteur numérique, le mécanisme soutiendra le
    développement de projets d’intérêt commun relatifs aux réseaux numériques à
    haute capacité et aux systèmes 5G, ainsi que la numérisation des réseaux
    énergétiques et de transport. Le programme visera enfin à rendre les réseaux
    d’énergie plus interopérables et à garantir que les projets financés soient
    conformes aux plans européens et nationaux en matière de climat et d’énergie.

  • 01.02.2021 (mise à jour)

    01.02.2021 (mise à jour)

    Enquête — Nouveau décès parmi les patients transférés dans un autre pavillon de lInstitut Matei Balş de Bucarest après lincendie qui s’y est déclaré vendredi. Lannonce a été faite lundi par le ministère de la Santé, qui a déclaré que la personne en question avait été diagnostiquée avec une forme sévère de Covid-19 et qu’elle était atteinte de multiples comorbidités. Une équipe mixte formée de procureurs, policiers criminalistes et experts poursuit son enquête sur l’origine de lincendie meurtrier survenu à lInstitut Matei Balş de Bucarest, principal hôpital des maladies infectieuses du pays, plus précisément dans le pavillon où se trouvait hospitalisés les malades souffrant de Covid-19. Selon des sources judiciaires citées par Agerpres, les auditions de témoins membres du personnel médical et proches des 8 victimes seront reprises par le service de police spécialisé. Les enquêteurs vérifient également les aspects liés à la sécurité incendie, à lentretien des installations électriques et au service de gardiennage de lhôpital. Les procureurs ont ouvert une information judiciaire contre X pour homicide involontaire. Le PSD, principale formation politique de lopposition, a annoncé quil déposerait, la semaine prochaine, une motion simple contre le ministre de la Santé Vlad Voiculescu, après la tragédie survenue à lInstitut Matei Balş.



    Covid- 19– Une nouvelle tranche de doses du vaccin Pfizer- BioNTech est arrivée ce lundi en Roumanie. Le calendrier des livraisons a été reporté partout en Europe, y compris en Roumanie, mais le producteur sest engagé à majorer le nombre de doses de vaccin. Les autorités de Bucarest ont annoncé que l’on commencerait à utiliser le vaccin de Moderna aussi. Plus de 670 milles personnes se sont fait vacciner en Roumanie depuis le 27 décembre, date de début de la campagne dimmunisation. Sur les plus de 730.000 personnes contaminées en Roumanie depuis le déclenchement de la pandémie, la plupart ont guéri et 18.400 sont mortes des suites de la maladie. Un millier de patients sont hospitalisés dans les unités de soins intensifs. Au sein de la diaspora roumaine, plus de 8 mille personnes ont contracté la maladie et 151 en sont décédées.



    Parlement — Les sénateurs et les députés roumains élus en décembre, ont participé lundi à la première session parlementaire du nouveau Législatif dominée par la loi du budget sur 2021. Les représentants de la coalition au pouvoir — le PNL, l’USR PLUS et l’UDMR — souhaitent lancer d’amples réformes dans le domaine de la rémunération, de la retraite, de l’Education nationale et la Santé. En revanche, les partis d’opposition ont fait savoir qu’ils envisageaient de promouvoir les initiatives lancées pendant la campagne électorale et d’apporter plusieurs amendements aux projets gouvernementaux.



    Protestations — A Bucarest, les membres de la Fédération SANITAS ont protesté lundi devant le siège du Gouvernement pour réclamer le respect des droits des salariés dans le système médical. Le syndicat dénonce le manque d’intérêt des autorités et manifestent au nom de tous ceux qui luttent depuis plus d’un an déjà contre la pandémie. La fédération réclame le respect du calendrier des hausses salariales prévu pour l’année en cours, l’égalité salariale au sein du personnel sanitaire, des bonus pour tous les salariés du système, en rapport avec leurs revenus et un stimulant financier accordé aux personnels de la Sécurité sociale pour les risques auxquels ils s’exposent.



    Financement – Les compagnies de Roumanie peuvent avoir accès à des financements par crédit-bail dun montant total de 370 millions deuros, grâce à un partenariat entre la Banque européenne dinvestissement, le Fonds européen dinvestissement et Deutsche Leasing Roumanie. Selon un communiqué de la représentation de la CE en Roumanie, cette initiative devrait augmenter la résilience des entreprises roumaines face à limpact économique, social et sanitaire de la COVID-19. En outre, le programme vise à accroître les financements destinés à lagriculture et aux équipements agricoles, notamment aux entreprises établies en milieu rural. Le soutien du groupe BEI repose sur une garantie du Fonds européen pour les investissements stratégiques, partie composante du plan dinvestissement pour lEurope.



    Statistiques – En Roumanie, le taux de chômage compte parmi les plus faibles au niveau de l’UE, se situant à 4,9%, selon le dernier rapport de lOffice européen des statistiques, Eurostat, publié lundi. Parmi les 27 Etats membres, les taux de chômage les plus élevés étaient enregistrés en Espagne, 16,2%, suivie de la Lituanie et de lItalie, et les plus bas en République tchèque, en Pologne, aux Pays-Bas, à Malte, en Allemagne, en Slovénie, en Bulgarie et en Roumanie. Au niveau communautaire, le taux de chômage s’est maintenu à 7,5% en décembre 2020 et à 8,3% dans la zone euro.



    Berlinale – La réalisatrice roumaine Adina Pintilie, qui en 2018 a reçu l’Ours dor du meilleur film pour Touch Me Not, fait partie du jury international de la 71e édition de la Berlinale, aux côtés dautres gagnants du même trophée lors des différentes éditions du festival, ont annoncé les organisateurs sur le site de lévénement. A cause de la pandémie de coronavirus, cette édition se tiendra en deux temps, avec, du 1er au 5 mars, une compétition en ligne et l’attribution des prix, dont l’Ours d’or, ainsi que des projections ouvertes au public, du 9 au 20 juin, en théorie dans des salles et en plein air.



    Tennis — La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n°2 mondiale, s’est qualifiée lundi pour les huitièmes de finale du tournoi Gippsland Trophy de Melbourne, après avoir vaincu la Russe Anastasia Potapova. Favorite du tournoi, la Roumaine est entrée directement au deuxième tour. La prochaine adversaire de Halep sera la gagnante du match entre l’Australienne, Destanee Aiava et l’Allemande, Laura Siegemund. Mardi, la deuxième Roumaine présente à Melbourne, Irina Begu, jouera au deuxième tour contre la Bélarusse Aleksandra Sasnovich.



    Météo — Dans le prochain intervalle de 24 heures, les températures se situeront en dessus des normales de saison. Il pleuvra sur le sud-ouest et le nord-ouest du pays, tandis que dans les régions de montagne on attend des précipitations principalement sous forme de giboulées. Le mercure grimpera jusqu’à 12°.

  • 02.01.2021 (mise à jour)

    02.01.2021 (mise à jour)

    Covid-19
    – La Roumanie a rapporté près de 1.200 nouvelles infections par le SARS-CoV-2 identifiées
    en 24 heures, sur un total de plus de 4.400 tests de dépistage, informe le
    Groupe de communication stratégique de Bucarest. Depuis le début de la
    pandémie, la Roumanie a rapporté plus de 637.000 cas d’infection au nouveau
    coronavirus. Le Groupe de communication stratégique a aussi annoncé 78
    nouveaux décès enregistrés en 24 heures, le bilan tragique dépassant ainsi 15.900 morts. 1.117
    malades graves sont hospitalisés en réanimation-soins intensifs. Près de 12.000 Roumains se sont fait immuniser avec le vaccin Pfizer-BioNTech,
    le seul autorisé par l’Union européenne jusqu’à présent. Depuis le 27 décembre
    dernier, date de début de la vaccination du personnel soignant, l’on a rapporté
    26 cas d’effets secondaires mineurs. Les autorités roumaines ont à nouveau
    exhorté la population à s’informer de sources officielles au sujet de la
    campagne de vaccination anti-COVID, attirant l’attention sur la prolifération
    de fausses informations à ce sujet.









    Education
    – La Roumanie a soumis au débat public, jusqu’au 15 février, le projet de
    stratégie de numérisation de l’éducation nationale, mis en page par un groupe
    d’experts. Le document envisage, entre autres, qu’à l’horizon 2027, 90% de la
    population de la Roumanie soit numériquement alphabétisée et capable d’utiliser
    un ordinateur à un niveau moyen. Un autre objectif est d’équiper tous les
    établissements scolaires d’infrastructure et de moyens technologiques adaptés
    aux changements. A l’heure qu’il est, les compétences numériques sont
    enseignées au collège. Le projet de stratégie de numérisation de l’éducation
    nationale est affiché sur les sites edu.ro et smart.edu.ro, du ministère de l’éducation
    nationale.


    L’après-Brexit – Le gouvernement roumain a lancé la plateforme en ligne « brexit.gov.ro », où sont affichées toutes les informations concernant les changements intervenus dans la relation avec le Royaume Uni, qui a quitté l’Union européenne. Une des plus importantes modifications concerne les ressortissants européens qui veulent travailler ou faire des études en Grande Bretagne. Les candidats des deux catégories auront besoin de visas, qui seront payant et délivrés sur la base d’un nombre de points liés à plusieurs critères, dont un contrat de travail en bonne et due forme, signé avec une compagnie britannique reconnue, un salaire minimum annuel de 25.600 livres sterling et une bonne maîtrise de la langue anglaise. Les étudiants européens, donc les Roumains aussi, devront payer des taxes d’études beaucoup plus élevées qu’auparavant. Les touristes de l’Union européenne n’auront pas besoin de visas pour se rendre en Grande Bretagne, pour des séjours de 6 mois maximum.

    Financement – Les Roumains, qui ont travaillé à l’étranger et rentrent en Roumanie, peuvent obtenir 40.000 ou 50.000 euros de fonds européens via le programme de financement « Soutien à l’installation des jeunes fermiers ». L’Agence pour le financement des investissements dans le milieu rural ouvre officiellement une nouvelle session de projets pour la période du 4 janvier au 4 mai, l’enveloppe financière allouée en étant de 20 millions d’euros.












    Agriculture
    – La Roumanie a enregistré l’année dernière une production de céréales grain réduite
    de moitié par rapport à celle de 2019, à cause de la sécheresse pédologique
    extrême qui a touché plusieurs zones agricoles du pays. Selon le ministère de
    l’agriculture de Bucarest, la récolte a été d’un peu plus de 17 millions de
    tonnes, alors qu’elle a été de 30 millions de tonnes en 2019. C’est le maïs qui
    a accusé la baisse la plus forte, d’environ 45%, tandis que le recul a été de
    près de 41% dans le cas du blé. Seule la récolte de seigle a dépassé de 26% les
    chiffres de 2019.













    Météo – Il
    fera beau et chaud dimanche en Roumanie, mais le brouillard sera présent dans
    l’est, le centre, le sud et le sud-est du pays. En milieu de journée, le
    thermomètre affichera des températures entre 6° et 13°.

  • 22.10.2020 (mise à jour)

    22.10.2020 (mise à jour)

    Coronavirus en Roumanie — La Roumanie a rapporté jeudi 4 902 nouveaux cas de Covid-19, sur plus de 34 000 tests effectués. Plus de 10 350 personnes sont hospitalisées, dont 778 en soins intensifs. Il y a eu 98 décès de mercredi à jeudi, portant à 6 163 le total de personnes qui ont perdu la vie à cause du coronavirus depuis le début de la pandémie. Sur cette toile de fond, le gouvernement de Bucarest doit modifier ce jeudi, par décret d’urgence, la loi de la quarantaine, dans une tentative d’éviter la surcharge des hôpitaux. Désormais, les patients ayant des formes pas graves de Covid-19 ou les positifs asymptomatiques se feront traiter à domicile s’ils ne présentent pas d’autres affections, a précisé le ministre de la Santé, Nelu Tataru. Le projet est contesté par les médecins traitants, qui excluent toute variante d’examiner les malades de Covid à domicile, vu qu’ils ne disposent pas des moyens pour se protéger contre l’infection.


    A noter aussi que la Roumanie se classe 14e en Europe pour ce qui est du nombre des décès causés par le coronavirus rapportés sur un million d’habitants, à savoir 316. La République de Moldova voisine en a rapporté 404, mais c’est la Belgique qui enregistre le taux de mortalité le plus élevé avec 940 décès pour un million d’habitants.



    Elections législatives — Ce jeudi était le dernier jour pour le dépôt des candidatures pour les élections législatives de Roumanie, prévues le 6 décembre prochain. Les partis les mieux placés dans les sondages sur les intentions de vote ont déjà envoyé leurs listes au Bureau électoral municipal. Ce 22 octobre a également été le dernier jour d’inscription au vote par correspondance pour les Roumains vivant à l’étranger. L’Autorité électorale permanente réitère le fait que, dans le contexte de la pandémie, le vote par correspondance est une manière sûre et facile d’exercer son droit de vote sans devoir se déplacer, sans coûts et sans risques. A son tour, le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, estime que les élections législatives sont essentielles, car elles représentent la seule option démocratique afin de permettre à un Législatif représentatif de gérer la crise sanitaire actuelle.



    Défense — Le ministre roumain de la Défense, Nicolae Ciucă, a participé, jeudi, aux travaux du Conseil de l’Atlantique Nord, qui ont eu lieu par vidéoconférence, au premier jour de la réunion des ministres de la Défense des Etats membres de l’OTAN. Le ministre roumain a mis en exergue l’importance d’une adaptation efficace et permanente aux défis sécuritaires présents et futurs. La nécessité d’assurer une réponse alliée cohérente en matière de sécurité dans la région de la mer Noire a été soulignée. La réunion ministérielle se poursuit vendredi aussi.



    Danube — Le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a participé, jeudi, en visioconférence, à la réunion ministérielle du Forum annuel de la Stratégie de l’UE pour la région du Danube, organisé par la présidence tournante de la Croatie. Le ministre Bogdan Aurescu a souligné que les défis engendrés par la crise pandémique constituent un test de résilience des Etats et des sociétés de la région. Il a évoqué la contribution de la Roumanie au plan régional et au niveau de l’UE aux efforts de prévention et de lutte contre la pandémie. Et principalement l’aide au bénéfice des citoyens de la République de Moldova, par l’envoi d’équipes médicales, par des fonds et des donations de produits sanitaires de première nécessité. Quatorze pays participent à la Stratégie du Danube : neuf Etats de l’UE (Autriche, Roumanie, Bulgarie, République tchèque, Croatie, Slovaquie, Slovénie, Allemagne, respectivement les länder de Bavière et de Bade-Wurtemberg, la Hongrie) et cinq pays non-UE (Serbie, Bosnie-Herzégovine, Monténégro, République de Moldova et Ukraine).



    Financement — Des centaines de compagnies de Roumanie bénéficieront du nouveau financement dédié au secteur privé, de 190 millions d’euros, accordé par la Banque européenne d’investissements (BEI) afin de soutenir les secteurs les plus touchés par la pandémie du point de vue économique, social et de la santé. Selon un communiqué de cette institution financière, le programme est disponible dès maintenant, et les compagnies peuvent déposer des demandes par l’intermédiaire des filiales de l’ensemble du pays. Le soutien accordé par la BEI à la Roumanie fait partie de la réponse globale de l’institution financière d’une valeur de 20 milliards d’euros pour réduire l’impact économique de la pandémie.



    Visas — Les eurodéputés demandent à la Commission européenne de prendre les mesures prévues par la législation communautaire afin de garantir la parfaite réciprocité des visas entre l’UE et les Etats-Unis. Le Parlement européen a adopté jeudi une résolution par laquelle il exhorte la Commission à suspendre pour un an le droit des citoyens américains de voyager sans visa dans l’UE. Cette mesure est prévue dans ce que l’on appelle le Mécanisme de réciprocité. Le Législatif communautaire indique que les Roumains, les Bulgares, les Croates et les Chypriotes continuent d’avoir besoin d’un visa pour les Etats-Unis, à la différence de tous les autres citoyens de l’Union et des ressortissants américains qui visitent l’UE. Conformément à la législation de l’Union, si un pays tiers ne supprime pas les visas dans un délai de 24 mois à compter de la date de la notification officielle de l’absence de réciprocité, la Commission doit adopter un document juridique de suspension pour 12 mois des exemptions de visa pour les citoyens du pays en question.



    Autorité européenne du travail — Le diplomate roumain Cosmin Boiangiu a été élu, récemment, à la tête de l’Autorité européenne du travail, une nouvelle structure permanente de l’Union européenne. Selon le site du Conseil, un de buts de l’Autorité, c’est d’améliorer la coopération transfrontalière, afin d’assurer la libre circulation des travailleurs et la liberté de prestation de services à l’intérieur de l’UE. Parmi les principales fonctions de cet organisme, on compte le soutien aux autorités des Etats membres dans leurs efforts de lutter contre le travail clandestin et le soutien aux autorités des Etats membres pour trancher les litiges transfrontaliers.



  • 28.09.2020  (mise à jour)

    28.09.2020 (mise à jour)

    Elections locales — Le président Klaus Iohannis a déclaré lundi que la victoire aux élections locales était avant tout la victoire de la démocratie roumaine, mais aussi une victoire sans précédent pour la droite. Le chef de lEtat a souligné que, vu la crise sanitaire, le bon taux de participation à ce scrutin montre que la société agit avec maturité et sagesse. Les Roumains ont voté pour une nouvelle direction, celle du bon sens, du respect envers le citoyen, de la démocratie, a ajouté le président Iohannis. Il a félicité le PNL et l’Union Sauvez la Roumanie – PLUS pour le succès remporté lors des élections de dimanche et les a appelés à poursuivre la coopération afin qu’une majorité parlementaire puisse prendre contour après les législatives de décembre.


    Les résultats partiels du scrutin local qui a eu lieu dimanche en Roumanie montrent la défaite de la maire sociale-démocrate sortante de Bucarest, Gabriela Firea, devant le candidat indépendant Nicuşor Dan, soutenu par le Parti national libéral et l’Union Sauvez la Roumanie. Après le dépouillement de 95% des votes exprimés, Nicuşor Dan a remporté 42,78% des suffrages et Gabriela Firea 37,95%. Les candidats soutenus par le PNL et l’USR se sont adjugé trois des six arrondissements de la capitale roumaine, dans les trois autres, des candidats de gauche sont arrivés en tête du scrutin. La participation de l’électorat a dépassé les 46% à ces élections qui ont décidé les titulaires de 41 mandats de présidents de conseils départementaux, plus de 1.300 mandats de conseillers départementaux, 40.000 mandats de conseillers locaux et quelque 3.200 mandats de maires des villes et communes. A l’échelle nationale, le Parti social-démocrate semble avoir remporté 20 conseils départementaux sur un total de 41, le PNL – 17, et l’Union démocrate magyare de Roumanie – 4.



    Budget – Le déficit budgétaire de la Roumanie est passé à 5,18% du PIB après les huit premiers mois de 2020, contre les 2,1% enregistrés à la même période de lannée dernière, selon les données rendues publiques, lundi, par le ministère des Finances. Plus de la moitié du déficit s’explique par les mesures de lutte contre la crise provoquée par lépidémie de Covid-19, précise la même source. Selon les estimations officielles, le déficit budgétaire atteindra les 8,6% du PIB cette année, 5 points de pourcentage étant directement liés à la période de crise que traverse la Roumanie, note l’agence de presse Agerpres.



    Financement – La Commission européenne a approuvé la modification du programme opérationnel “Compétitivité” en Roumanie, en réorientant un financement de 550 millions deuros du Fonds de cohésion pour atténuer les effets négatifs de la crise provoquée par le coronavirus sur léconomie. Selon un communiqué de la CE, 120.000 petites et moyennes entreprises ainsi que certaines initiatives visant la numérisation et l’éducation en ligne devraient bénéficier de ces fonds. La Commission rappelle que la Roumanie a déjà mobilisé des fonds européens d’un montant de 350 millions deuros dans le secteur de la santé, pour soutenir les personnels en première ligne dans la lutte contre la pandémie. Grâce à linitiative dinvestissement en réaction au coronavirus, un total de plus de 900 millions deuros est actuellement mobilisé, au titre des fonds de la politique de cohésion, pour faire face à la crise actuelle et à ses effets en Roumanie.



    Parquet européen – La Cour de justice de lUnion européenne a accueilli ce lundi la cérémonie marquant le début officiel des activités du Parquet européen. La cheffe du Parquet européen, la Roumaine Laura Codruța Kovesi et les 22 procureurs représentant les États membres participant à cette coopération renforcée, se sont engagés à exercer leurs fonctions « en pleine indépendance dans l’intérêt de l’Union dans son ensemble ». Par l’accord conjoint, daté du 16 octobre 2019, le Parlement européen et le Conseil de lUnion européenne ont nommé Laura Codruţa Kovesi premier chef du Parquet européen. Dans le même temps, le Conseil de lUnion européenne, par décision du 27 juillet 2020, a nommé les premiers procureurs européens du Parquet européen. Le Parquet européen est un organe indépendant de lUnion chargé de rechercher, de poursuivre et de renvoyer en jugement les auteurs dinfractions portant atteinte aux intérêts financiers de lUnion (fraude, corruption, fraude transfrontière à la TVA supérieure à 10 millions deuros, par exemple). À cet égard, le Parquet européen diligentera des enquêtes, effectuera des actes de poursuite et exercera laction publique devant les juridictions compétentes des États membres. Le Parquet européen est basé à Luxembourg.



    Tennis – 4 joueuses de tennis roumaines seront présentes, mardi, au premier tour du tournoi du Grand Chelem à Roland Garros. Ana Bogdan (93e WTA) rencontrera la Hongroise Timea Babos (107e WTA), Monica Niculescu (141e WTA) aura pour adversaire l’Américaine Danielle Collins (57e WTA). Sorana Cirstea (83e WTA) jouera contre Elena Rybakina, du Kazakhstan (18e WTA), tandis que Irina Bara (142e WTA) affrontera la Croate Donna Vekic ( 30e WTA). Mercredi, deux autres Roumaines, Simona Halep (2e WTA) et Irina Begu (72e WTA) seront adversaires au deuxième tour du tournoi. Halep, principale favorite de Roland Garros, a vaincu Begu en août dernier, en demi-finale, à Prague. Huit Roumaines joueront dans lépreuve de double du tournoi de Roland Garros, qui a débuté dimanche: Raluca Olaru, Monica Niculescu, Irina Begu, Andreea Mitu, Irina Bara, Ana Bogdan, Patricia Ţig et Sorana Cîrstea. A l’épreuve de double masculin, le Roumain Horia Tecău et le Néerlandais Jean-Julien Rojer, tête de série n°12, affronteront le duo Cristian Garin (Chili) / Pedro Martinez (Espagne).



    MétéoDans le prochain intervalle de 24 heures, le temps sera généralement instable, mais chaud pour cette période de l’année. Les météorologues ont émis une alerte jaune à linstabilité atmosphérique valable jusqu’à mardi après-midi et qui concerne le sud, lest, le centre et le nord de la Roumanie. Le ciel sera variable, temporairement nuageux. Des averses orageuses seront signalées localement. Les températures maximales seront comprises entre 21° et 29°.

  • Mesures pour relancer l’économie roumaine

    Mesures pour relancer l’économie roumaine


    La politique des intérêts de la Banque nationale de
    Roumanie (BNR) doit être prudente, estime Eugen Rădulescu, le chef de la Direction de
    la stabilité financière de l’institution. A son avis, la réduction plus
    agressive des taux d’intérêt pourrait entraîner une chute quasi immédiate du
    taux de change et mettrait à mal la confiance des partenaires étrangers.








    La dimension des déficits budgétaire et de compte
    courant, tout comme la perspective de leur augmentation ont déterminé les plus
    importantes agences de notation à changer de vision quant à leur évaluation de
    la Roumanie de stable à négative, ce qui la rapproche de la sortie des rangs
    des pays recommandés pour y investir. C’est ce qu’écrit dans une tribune de
    presse le même Eugen Rădulescu. Si cela arrivait, ce serait terrible pour
    l’économie roumaine, estime-t-il, car sa capacité de financer le déficit sur le
    marché extérieur serait sévèrement affectée, alors que le coût des crédits
    s’envolerait. Plus encore, le représentant de la BNR précise que la Roumanie
    est entrée dans cette période de pandémie sans réserves budgétaires, ni
    sanitaires. Selon lui, la BNR a fait preuve de prudence, en augmentant les
    liquidités du système bancaire et en réduisant le taux directeur.






    Par ailleurs, après sa réunion de jeudi, le gouvernement
    de Bucarest a fait savoir que le programme destiné aux PMEs (IMM Invest) avait
    été amélioré et s’est dit prêt à renforcer le budget alloué, si bien que d’ici
    trois semaines le nombre des compagnies bénéficiaires devrait tripler.
    Jusqu’ici plus de 3000 PME ont contracté des financements par ce programme,
    soit un total de 2,5 milliards de lei (environ 520 millions d’euros). De son
    côté, le ministre des Finances, Florin Cîţu, a précisé que le programme pouvait
    soutenir un maximum de 4000 compagnies, mais, si cela s’avérait nécessaire, de
    nouvelles sommes seraient prévues dans le prochain collectif budgétaire. Et
    c’est toujours jeudi que le gouvernement a adopté un mémorandum jetant les
    bases d’un programme similaire de soutien financier aux grandes compagnies.






    Le ministre des Finances Florin Cîţu a ajouté : «
    Nous y avons inclus une catégorie qui a été laissée de côté : les
    compagnies affiliées et les partenaires et celles qui ont plus de 250 employés.
    Désormais, toutes les compagnies de Roumanie peuvent avoir accès à ce
    financement. »






    Notons pour terminer que l’enveloppe allouée au programme
    destiné aux grandes compagnies est de 8 milliards de lei (environ 1,6 milliards
    d’euros). Le programme sera opérationnel d’ici un mois tout au plus. (Trad.
    Valentina Beleavski)



  • La semaine du 10 au 15 février 2020

    La semaine du 10 au 15 février 2020

    Crise gouvernementale prolongée à Bucarest

    Lundi, à Bucarest, le premier ministre désigné de la Roumanie, le libéral Ludovic Orban, a mis sur la table du Parlement la liste des ministres de son cabinet et un programme de gouvernance mis à jour, en vue du déclenchement des procédures d’investiture du nouveau cabinet. Le responsable libéral a précisé que la composition de son deuxième cabinet est la même que celui qui a été destitué par motion de censure. Rappelons-le, cette motion a été déposée par le PSD et l’UDMR en réaction à la décision du gouvernement Orban d’engager sa responsabilité politique sur le retour à l’élection des maires à deux tours, quelques mois seulement avant le scrutin. C’est le 24 février que l’investiture du nouveau gouvernement roumain aura lieu au Parlement de Bucarest. Les futurs ministres seront auditionnés la semaine prochaine. Cette décision a été prise mardi lors de la réunion des Bureaux permanents du Parlement. A cette occasion, le premier ministre désigné, le libéral Ludovic Orban, a réitéré son objectif déclaré de déclencher les élections anticipées, afin de « donner aux Roumains le pouvoir d’élire un nouveau Législatif, plus correct, plus honnête et plus représentatif ». C’est pourquoi des voix importantes du PNL ont déjà fait savoir que les parlementaires libéraux n’allaient pas voter pour l’investiture de leur propre gouvernement, dans l’espoir que cela entraînera des élections législatives anticipées. En attendant, Ludovic Orban mène des négociations avec les partis parlementaires dans une tentative d’obtenir leur soutien en vue de l’organisation d’un scrutin anticipé.

    Prévisions économiques pour la Roumanie

    L’avancée de l’économie roumaine a ralenti à 4,1% l’année dernière après des croissances de 4,4% en 2018 et de 7,1% en 2017, selon les plus récentes estimations de l’Institut national de la statistique. En novembre 2019, la Commission nationale de stratégie et de prévision avait révisé à la baisse ses estimations sur la croissance économique pour l’année 2019, près du seuil inférieur de 4% par rapport à 5,5% comme estimé au printemps dernier. A son tour, la Commission européenne a annoncé que la Roumanie a enregistré une croissance économique de 3,9% en 2019 par rapport à 4,4% en 2018, selon les prévisions économiques de cet hiver, et table sur une croissance de 3,8% en 2020 et respectivement de 3,5% en 2021. Au niveau de l’UE, seule Malte connaîtra une croissance économique plus importante que la Roumanie à l’avenir, estime encore la Commission européenne.

    Mesures de protection des forêts roumaines

    La Commission européenne a accordé à la Roumanie 30 jours afin de mettre fin aux exploitations forestières illégales ; sinon, elle peut mettre en place des sanctions supplémentaires. La Roumanie dispose de 526.000 ha de forêts vierges, habitat pour des animaux sauvages tels les ours, les loups et les lynx. Les défrichages illégaux massifs ont toutefois mutilé de vastes zones du pays. Pire encore, certaines zones semblent malheureusement être laissées pour compte par les autorités de Bucarest.

    Dans une conférence de presse, le ministre destitué de l’Environnement, Costel Alexe, a mentionné que l’Exécutif européen avait envoyé des avertissements dès 2016 : « C’est depuis lors que la Roumanie était questionnée pourquoi elle ne faisait rien pour que la forêt demeure une forêt et non pas un trésor pris d’assaut par les voleurs. Plus de trois années sont passées depuis, trois ans pendant lesquels la Commission a fait preuve de patience à l’égard de tous ceux qui ont dirigé ce secteur et ce pays. Vous savez ce que je pense, moi ? Que l’Europe et la Commission européenne se sont souciées davantage des forêts roumaines que les gouvernements antérieurs. »

    L’année dernière, trois ONGs d’environnement ont porté plainte auprès de la Commission européenne face à la destruction de dizaines de milliers d’ha de forêts séculaires et primaires. Les ONGs affirment que les pouvoirs publics de Roumanie approuvent des coupes dans les aires protégées Natura 2000 sans examiner l’impact sur ces zones. Qui plus est, selon la Fédération syndicale forestière Silva, six gardes forestiers ont été tués ces dernières années, dont deux en 2019, alors que 650 ont été battus, attaqués à la hache ou au couteau, voire tués par balle lorsqu’ils surprenaient en flagrant délit les coupeurs illégaux de bois.

    Mesures de protection contre le nouveau coronavirus

    Jeudi, un citoyen roumain figurant parmi les passagers du navire de croisière « Diamond Princess », en quarantaine au large de Yokohama, près de Tokyo, a été testé positif au nouveau coronavirus d’origine chinoise, a fait savoir jeudi le ministère des Affaires étrangères de Bucarest. Il a été transféré dans un centre hospitalier japonais spécialisé dans le traitement de la maladie. La mission diplomatique de la Roumanie au Japon est en contact avec le citoyen roumain hospitalisé ainsi qu’avec les autres Roumains se trouvant à bord du navire.

    Entre temps, à Bucarest, les autorités assurent qu’il n’y a aucun cas d’infection par le nouveau coronavirus en Roumanie à l’heure où l’on parle. Le ministre de la Santé, Victor Costache, affirme que la Roumanie est en capacité de donner un diagnostic correct et qu’à part Bucarest, la capitale, trois autres centres seront mis en place pour procéder aux analyses nécessaires en cas d’infection. Enfin, le ministre des Finances, Florin Cîţu, a fait savoir à son tour que son ministère avait alloué les fonds nécessaires à l’acquisition de caméras thermiques pour doter les aéroports roumains. Par ailleurs, l’épidémie de grippe saisonnière bat son plein en Roumanie, et a fait jusqu’ici une trentaine de victimes.

    Les sportifs demandent à l’Etat de financer le sport

    Plusieurs anciens et actuels sportifs champions ont lancé mercredi un appel commun, demandant un financement correct pour le sport roumain. L’ancienne numéro 1 du tennis mondial, Simona Halep, aux côtés de la gymnaste mondialement connue Nadia Comaneci, du fameux joueur de tennis Ilie Nastase, de l’athlète Gabriela Szabo, de la nageuse Camelia Potec et de la judoka Alina Dumitru exhortent le pouvoir de Bucarest d’allouer au moins 1% du PIB au sport. Invités par deux politiciens sociaux-démocrates, tous ces champions se sont rendus au Sénat pour plaider leur cause.

    Nadia Comăneci : « Nous n’avons pas l’obligation d’être là. C’est la conscience qui nous pousse à faire quelque chose pour que cette génération puisse bénéficier au moins des opportunités dont nous avons bénéficié. Il est important pour la génération d’aujourd’hui de voir qu’elle peut compter sur notre soutien. »

    D’ailleurs, les deux parlementaires qui ont invité les sportifs au Sénat ont déjà initié un projet de loi qui transforme la base sportive Arenele BNR, de Bucarest, en propriété de l’Etat.

  • Appel pour la relance du sport roumain

    Appel pour la relance du sport roumain

    Du point de vue de son palmarès sportif, le moment de grâce de la Roumanie a été l’année 1984. A cette époque-là, la Roumanie se classait deuxième au monde, en termes de médailles gagnées, juste après les Etats-Unis, aux JO de Los Angeles, boycottés par le reste du camp soviétique. Trois ans plus tard, l’équipe de football de la capitale, Steaua Bucarest remportait la Coupe des clubs Champions européens, en première pour un pays se trouvant derrière le Rideau de Fer.

    Auparavant, dans les années 1960-70, les handballeurs roumains ont été par 4 fois champions du monde. Le Roumain Ilie Nastase arrivait à la tête du tennis mondial, alors que sa compatriote, la gymnaste Nadia Comaneci obtenait le premier 10 parfait de l’histoire de ce sport. Ce ne sont là que quelques victoires notables du sport roumain des décennies passées, toutes remontant à l’époque où le régime communiste était au pouvoir en Roumanie. C’est d’ailleurs une réalité remarquée par de nombreux historiens : le sport et la politique ne vont de pair que pendant une dictature. De Berlin à Moscou et de Pékin à Havane, la propagande des régimes totalitaires s’est bien servie des médailles olympiques.

    De nos jours, le sport est devenu une véritable Cendrillon de la Roumanie. Lors de derniers JO de Rio des Janeiro, notre pays n’a remporté que 5 médailles, une d’or, une d’argent et 3 de bronze. Puis, cela fait deux décennies déjà que la sélection nationale de football de Roumanie n’a plus participé à un tournoi final de la Coupe du Monde. Le handball masculin a lui aussi du mal à remonter au sommet des classements. L’école roumaine de gymnastique, fameuse auparavant, a des résultats plutôt médiocres. Heureusement que le nom de Simona Halep fait parler de la Roumanie dans le monde du sport, mais c’est tout.

    C’est sur cette toile de fond de désolation presque totale, que plusieurs anciens et actuels champions sportifs ont lancé mercredi un appel commun, demandant un financement correct pour le sport roumain. L’ancienne numéro 1 du tennis mondial, Simona Halep, aux côtés de la gymnaste mondialement connue Nadia Comaneci, du fameux joueur de tennis Ilie Nastase, de l’athlète Gabriela Szabo, de la nageuse Camelia Potec et de la judoka Alina Dumitru exhortent les pouvoir de Bucarest d’allouer au moins 1% du PIB au sport. Invités par deux politiciens sociaux-démocrates, tous ces champions se sont rendus au Sénat pour plaider leur cause. D’ailleurs les deux parlementaires ont déjà initié un projet législatif qui transforme la base sportive Arnele BNR, de Bucarest, en propriété de l’Etat.

    Les commentateurs ont tout de suite salué l’appel des étoiles du sport roumain, mais n’ont pas hésité à dénoncer les enjeux politiques se trouvant derrière cette démarche. Et pour cause. A la différence d’une dictature, les hiérarchies pyramidales ne fonctionnent pas au sein d’une démocratie, alors que les médailles ne sont pas d’objectifs politiques. L’ensemble de la classe politique le sait, mais une seule personne a osé le dire. Un premier ministre libéral a affirmé il y a une dizaine d’années que le sport n’était pas une priorité pour son Exécutif. Depuis on n’en a plus parlé. Par contre, les allocations du budget de l’Etat pour le domaine n’ont cessé de diminuer. Qui plus est, ces trois dernières décennies, les fauteuils de ministres en charge du sport ont été occupés par des politiciens quasi anonymes, à deux exceptions près: l’athlète Gabriela Szabo et la multiple championne d’aviron Elisabeta Lipă. (Trad. Valentina Beleavski)

  • Plus de financement pour les communautés locales

    Plus de financement pour les communautés locales

    Révoqué la semaine dernière par motion de censure, le gouvernement social- démocrate de Viorica Dancila a décidé à la dernière minute d’octroyer 300 millions d’euros déduits de la TVA, par catégorie de dépenses, à plus de 1600 mairies locales. Une somme qui s’avère, pourtant, insuffisante, pour couvrir les besoins des municipalités locales. Selon leurs représentants, il fallait de 8,5 milliards de lei supplémentaires, soit plus de 4 milliards d’euros pour boucler les budgets locaux. Interrogé à ce sujet, le ministre des Finances, Eugen Teodorovici s’est engagé de faire une distribution équitable de l’argent, compte tenu des besoins et non pas de la couleur politique. Et lui d’ajouter que cette décision gouvernementale adoptée à la dernière minute a pris en considération l’exercice budgétaire en vigueur pour chaque communauté régionales.

    « L’octroi du soutien financier se fera en fonction des dépenses nécessaires au bon fonctionnement de chaque collectivité locale. On prendra donc, en considération des dépenses salariales, les droits des aides à domicile, ceux des personnes en défaillance physique. S’y ajoutent les dépenses d’entretien des établissements scolaires ou encore des ceux chargés de la protection de l’enfance ou des adultes handicapés et d’autres dépenses urgentes, pour 2019 et qu’on ne saurait pas reportées ».

    Par ailleurs, le cabinet Dancila a également proposé l’octroi d’une enveloppe de 23 millions de lei, soit plus de 5 millions d’euros, à toutes les communes roumaines afin de répondre à leurs besoins d’ici la fin de l’année. Cet argent sera distribué même si la commune ne l’a pas réclamé auprès du Ministère des Finances, a tenu à préciser le ministre Teodorovici. A ses dires, cette année, les communes rurales de Roumanie ont pu bénéficier d’un octroi historique, tandis que le déficit sera en dessous de 3% du PIB d’ici la fin de l’année. Le gouvernement a également approuvé le versement du Fonds de réserve des aides financières nécessaires au chauffage en hiver dans plusieurs localités de Roumanie, y compris dans la capitale. Bucarest bénéficiera donc de 100 millions de lei, soit 21 millions d’euros de subventions chauffage.

    Quant au Programme national de développement local, sa situation sera débattue lors d’une prochaine réunion gouvernementale, de sorte que toutes les factures avancées auprès du Ministère du Développement des communautés locales puissent être réglées, a conclu Eugen Teodorovici. (trad.Ioana Stancescu)