Tag: FMI

  • 04.08.2015 (mise à jour)

    04.08.2015 (mise à jour)

    FMI – La chef de la mission du FMI en Roumanie, Andrea Schächter, et le représentant permanent du Fonds, Guillermo Tolosa, recommandent aux autorités de Bucarest de modérer le rythme de mise en oeuvre des mesures d’allègement stipulées par le nouveau Code fiscal ainsi que de revoir le plan de dépenses du gouvernement. Dans un article paru sur le site Internet du FMI, les deux responsables soulignent que ces recommandations sont, en fait, des conditions essentielles pour que la Roumanie diminue sa dette publique et allège la fiscalité. Les mesures de stimulation fiscale doivent être mises en place au moment opportun, affirment les deux responsables qui ont appelé les autorités roumaines à réexaminer au Parlement le nouveau Code fiscal et à repenser les baisses de taxes et d’impôts afin de préserver la stabilité macroéconomique. Bien qu’il ne soit pas contre le nouveau Code fiscal, le gouverneur de la Banque centrale, Mugur Isarescu, s’est dit pourtant inquiet quand à la mise en place simultanée de plusieurs mesures à fort impact budgétaire. Les risques découlent aussi du contexte extérieur, sur la toile de fond des incertitudes visant la crise grecque et des évolutions économiques en Chine, a également affirmé Mugur Isarescu.



    Sécheresse – Lagriculture roumaine est fortement touchée par la sécheresse qui sévit depuis plusieurs semaines, les pertes sélevant à plus de deux milliards deuros et risquant dentraîner des majorations des prix pour les produits locaux, selon le président de la Ligue des Associations des agriculteurs, Laurentiu Baciu. A son tour, le secrétaire dEtat au ministère de lAgriculture, Daniel Botanoiu a déclaré que laridité a endommagé plus de 860 milliers de hectares de cultures et compromis au moins un quart des cultures agricoles de cette année. Et lui dajouter que les fermiers avaient demandé laide du Ministère pour amortir leurs pertes, mais aussi pour pouvoir déclencher le mécanisme dappui. Pour ce faire, les pertes devraient être supérieures à 30% pour chaque culture. Selon les représentants des producteurs agricoles, la sécheresse installée a des effets directs sur les fermes danimaux et sur les cultures de fruits et légumes. Les températures élevées et labsence de précipitations devraient caractériser le mois daoût aussi.



    Moldova — L’ambassadeur des Etats-Unis à Chisinau, James Pettit a salué la formation du nouveau gouvernement moldave, tout en réitérant le soutien de Washington à la poursuite des réformes en République de Moldova. Lors de son entretien avec le nouveau chef pro-occidental du gouvernement de Chisinau, Valeriu Strelet, le diplomate américain a plaidé en faveur de la lutte contre la corruption, la démocratisation de la société et le développement de l’économie. A son tour, le premier ministre récemment investi à la tête du cabinet moldave s’est prononcé en faveur de l’approfondissement du Dialogue stratégique avec les Etats-Unis, lancé l’année dernière. Chişinău a reçu depuis 1992, de la part des Etats-Unis, de l’assistance financière d’un montant de près de 1,2 milliards de dollars, dont 20 millions de dollars en 2014.



    Foot – Le club champion de Roumanie au foot, Steaua Bucarest doit rencontrer mercredi soir les Serbes de Partizan Belgrade, en match retour du troisième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le match aller sest achevé sur un égal, 1 partout. Deux autres équipes roumaines sont présentes dans lautre compétition continentale, la Ligue Europa. Astra Giurgiu reçoit à domicile la visite du West Ham United, après une égalité à Londres (2 partout). En France les vice-champions de ASA Tg Mures, affrontent le Saint-Etienne après avoir perdu le match aller à domicile sur le score de 3 buts à zéro.



    Météo– En Roumanie, la canicule continue à sévir. Le ciel est variable, couvert sur le relief et lextrême ouest où des averses sont possibles. Les températures maximales iront de 30 à 35 degrés.

  • 01.08.2015

    01.08.2015

    Réactions — La presse israélienne a salué la promulgation, par le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, de la législation qui sanctionne la propagande néo-fasciste et le négationnisme. Les journaux d’Israël, cités par le correspondant de Radio Roumanie à Jérusalem, précisent que la loi roumaine interdit les organisations fascistes, racistes ou xénophobes, et leurs symboles, ainsi que l’apologie des personnes coupables de crimes contre l’humanité. Elle sanctionne également l’apologie du Mouvement légionnaire (de la Garde de Fer, l’extrême-droite de l’entre-deux-guerres) et le négationnisme exprimé à travers la contestation du rôle de Roumanie dans l’extermination de quelque 280 mille Juifs et 11 mille Roms, pendant le régime profasciste du maréchal Ion Antonescu.



    Génocide — La communauté internationale se souvient avec respect du génocide des Rom — affirme le premier ministre roumain Victor Ponta dans un message posté sur les réseaux sociaux à la veille de la commémoration, le 2 août, de l’Holocauste des Rom. Le gouvernement de la Roumanie, ajoute M. Ponta, salue l’initiative de la société civile rom de notre pays de commémorer ensemble ce moment tragique de l’histoire moderne de l’humanité, et invite tous les citoyens roumains à observer une minute de silence à la mémoire des victimes. Dans son message, le premier ministre Victor Ponta plaide également pour la solidarité, la tolérance et l’entente de tous les citoyens du monde. Le 2 août 1944, près de 3.000 Rom – femmes, hommes et enfants — ont été gazés à Auschwitz.



    Congrès — L’Union démocrate des Tatars turco-musulmans de Roumanie est représentée par 70 délégués et 20 invités, au deuxième Congrès mondial des Tatars, accueilli par la capitale de la Turquie, Ankara. Y sont présents, au total, 500 délégués de toutes les organisations tatares du monde. L’ambassadeur de Roumanie en Turquie, Radu Onofrei, assiste aux travaux. L’agenda du congrès est dominé par la situation de la péninsule ukrainienne de Crimée, annexée par la Russie l’année dernière et considérée comme la terre ancestrale de l’ethnie tatare. La majorité des environ 25 mille Tatars de Roumanie vit en Dobroudja (sud-est), province se trouvant sous la domination de l’Empire ottoman pendant plusieurs centaines d’années.



    Accord — Le nouveau premier ministre de la République de Moldova, Valeriu Streleţ, a demandé au Fonds Monétaire International d’envoyer d’urgence à Chisinau une équipe d’experts chargée de négocier un nouvel accord. Le précédent est arrivé à terme en 2013, ce qui a entraîné le blocage du soutien financier, d’environ 200 millions d’euros, de l’Union Européenne. La République de Moldova traverse actuellement une crise économique et financière sévère, dans le contexte de la disparition d’un milliard de dollars des coffres forts de trois banques importantes du pays et de la suspension du financement extérieur. Une mission de monitoring du FMI aurait dû se rendre en République de Moldova à la mi-juin, mais elle a été annulée, suite à la démission de l’ancien premier ministre, Chiril Gaburici. L’actuel premier ministre a été investi par le Parlement jeudi, grâce aux votes des députés de l’Alliance pour l’intégration européenne, rassemblant les partis libéral-démocrate, démocrate et libéral. Le président de la Roumanie voisine, Klaus Iohannis, a promis au nouveau gouvernement moldave de l’appui pour surmonter les difficultés économiques et pour continuer le parcours européen du pays.



    Concert — Plus de 60.000 spectateurs ont assisté la nuit dernière au concert donné par DJ Avicii, dans le cadre du festival Untold accueilli ce week-end par la ville de Cluj-Napoca (nord-ouest de la Roumanie). Avicii, pseudonyme artistique du DJ et producteur de musique Suédois Tim Bergling, est, aux côtés de David Guetta et d’Armin van Buuren, un des plus prestigieux invités à l’affiche du Festival Untold, principal événement du genre inclus dans le projet Cluj-Napoca 2015 — Capitale européenne de la jeunesse.



    Météo — Le temps s’est rafraîchi en Roumanie, après la canicule des derniers jours, les températures de l’air ayant retrouvé des valeurs proches des normales de saison. Il pleut sur le sud et le sud-ouest. Les maximales de l’air de la journée vont de 25 à 32°. Avec 25°, à midi, à Bucarest.

  • 22.07.2015

    22.07.2015

    Intérim — La direction du PSD, n° 1 de la coalition de gauche au pouvoir en Roumanie, décide, aujourd’hui, qui dirigera le parti par intérim après le retrait du premier ministre Victor Ponta de la fonction de président suite à ses problèmes en justice. Les candidats sont l’actuelle dirigeante par intérim et ministre au cabinet Ponta, Rovana Plumb, et le coordonnateur politique du PSD, Liviu Dragnea. Ce dernier a été président exécutif du parti et ministre du Développement, fonctions qu’il a quittées après avoir été condamné en première instance à une année de prison avec sursis dans une affaire liée au référendum de 2012 pour destituer le président de l’époque, Traian Băsescu. Victor Ponta a renoncé à toutes les fonctions politiques qu’il occupait au PSD après que le Parquet national anticorruption eut lancé la procédure pénale contre lui ; il est soupçonné de faux en écritures sous seing privé, de complicité d’évasion fiscale et de blanchiment d’argent, faits qu’il aurait commis en 2007, en tant qu’avocat.



    Nomination — Le FMI a décidé de nommer la Roumaine Delia Velculescu aux fonctions de chef de la mission du FMI en Grèce ; elle remplace Rishi Goyal, a annoncé un porte-parole du FMI. L’économiste Delia Velculescua été co-auteure, en 2009, d’une analyse du FMI consacrée à l’économie de la Grèce, et en 2013, elle a été représentante du FMI dans l’équipe de créanciers internationaux qui a négocié le paquet d’assistance financière accordé à Chypre. Cette modification à la tête de la mission du Fonds en Grèce survient après la décision des autorités d’Athènes de payer les arriérés de près de 2 milliards d’euros dus au Fonds, ce qui permet à la Grèce d’avoir de nouveau accès aux crédits du FMI.



    Monténégro — Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, fait, à partir d’aujourd’hui, aux côtés de ses homologues de Pologne, Croatie et Hongrie, une visite de deux jours au Monténégro. Les quatre rencontreront le président de ce pays, Filip Vujanovic, le premier ministre Milo Dukanovic, ainsi que de hauts dignitaires. La visite, qui a lieu à l’initiative de la diplomatie roumaine, est à placer dans le contexte de l’évaluation par l’OTAN, jusqu’à la fin de l’année, des progrès enregistrés par le Monténégro en vue des préparatifs d’adhésion et dénote l’appui constant que la Roumanie accorde à cette candidature, lit-on dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères de Bucarest. L’objectif principal de la visite conjointe, c’est de faire passer un message fort de soutien et d’encouragement en vue de la continuation des réformes nécessaires afin d’adhérer à l’Alliance.



    Moldova — Les députés des trois partis pro-européens de la République de Moldova — le Parti Libéral, le Parti Démocrate et le Parti Libéral Démocrate — signent aujourd’hui l’accord de création d’une nouvelle coalition de gouvernance, que les leaders des partis ont paraphé cette nuit. Et c’est toujours aujourd’hui que la composition du cabinet des ministres sera discutée. Selon l’accord, le Parti Libéral Démocrate moldave doit désigner le premier ministre, et le Parti Démocrate, le président du Parlement. Les trois partis, forts de 55 mandats sur les 101 du Parlement, sont convenus en principe de créer une majorité parlementaire, suite à la démission présentée le 16 juin dernier du gouvernement de Chiril Gaburici, qui avait été soutenu par l’alliance minoritaire des libéraux-démocrates et des démocrates. Depuis lors, l’exécutif de Chişinău, soutenu au Parlement par les communistes, est dirigé par intérim par Natalia Gherman.



    Football — Le club champion de Roumanie au football, Steaua Bucarest, joue aujourd’hui, à domicile, le match retour du second tour préliminaire de la Ligue des champions, contre les Slovaques de AS Trencin. Au match aller, les bucarestois ont gagné 2-0. Si Steaua se qualifie, il rencontrera au 3e tour préliminaire l’équipe serbe Partizan Belgrade. Deux autres équipes roumaines, Astra Giurgiu (sud) et FC Botosani (nord-est), jouent, jeudi, les matchs retour du second tour préliminaire de la Ligue Europa. Au match aller, Astra a triomphé, en déplacement, 1-0, des Ecossais d’Inverness, tandis que FC Botoşani a perdu, en déplacement, 1-0, devant les Polonais de Legia Varsovie. La 3e équipe roumaine de la Ligue Europa, ASA Tg Mures (centre), est qualifiée directement au 3e tour.

  • Opinii divergente privind Codul fiscal

    Opinii divergente privind Codul fiscal

    Presedintele Klaus Iohannis şi-a motivat gestul de a respinge Codul fiscal prin pericolul ca măsurile de relaxare fiscală prevăzute de acesta să genereze implicatii majore asupra constructiei bugetare. Codul fiscal nu ar trebui să promoveze politici care duc la fiscalităţi excesive, dar nici la relaxări accentuate, a arătat seful statului, în acord, de altfel, cu rezervele serioase exprimate, anterior, de Comisia Europeană.



    Această avertizase asupra riscului ca, neînsoţite de măsuri care să amelioreze semnificativ colectarea de impozite şi taxe la buget, reducerea acestora, în principal a taxei pe valoarea adăugată, să conducă spre un deficit excesiv, ceea ce ar contraveni atât regulilor europene în materie cât şi angajamentelor asumate prin acordul preventiv încheiat de România cu FMI. Decizia şefului statului a provocat reacţii dure din partea Puterii.



    Premierul Victor Ponta nu s-a ferit s-o califice drept una luată împotriva intereselor naţionale. Apoi, PSD, numărul unu în guvern, a atacat PNL, numărul unu în opoziţie, acuzându-l de politicianism. Rovana Plumb, preşedinte interimar al PSD după abandonul lui Victor Ponta, dictat de problemele din justiţie:


    “Din punctul meu de vedere, suntem în faţa unei uriaşe farse politice. Este incredibil tupeul politicianist al celor din noul PNL, care îşi reneagă propriul vot dat în Parlament. Ei nu mai recunosc acum nici că au participat la toate consultările şi dezbaterile din comisiile de specialitate, nu mai recunosc nici că au contribuit cu măsuri cuprinse în acest Cod Fiscal, nu mai recunosc nici că au votat pentru adoptarea Codului Fiscal.”



    Liberalii amintesc, în replică, faptul că, în ciuda votului favorabil din legislativ, acordat de principiu unui cod fiscal ce se vrea prietenos cu afacerile, ei au exprimat mereu îndoieli cu privire la sustenabilitatea reducerilor de taxe. Intrigată de asprimea tonului folosit de Rovana Plumb, copreşedintele PNL, Alina Gorghiu, i-a sugerat să nu-l copieze stilistic pe Victor Ponta şi să-şi păstreze eleganţa la nivel de discurs. Pe de altă parte, liberalii susţin varianta unei sesiuni extraordinare a legislativului, care să fie consacrată reexaminării Codului fiscal, şi o resping ferm pe cea a asumării răspunderii de către executiv. Alina Gorghiu:


    “Ar fi o bătaie de joc la adresa populaţiei din România, la adresa mediului de afaceri din România să-ţi angajezi răspunderea pe o proiecţie, în condiţiile în care tu nu mai ai consensul forţelor politice. De ce? Pentru că nu asiguri stabilitatea legislaţiei pe termen mediu şi lung”. Ceea ce trebuia să fie o dezbatere pe politici a deraiat, rapid, spre politică în stil autohton, adică discurs pătimaş şi luări de poziţie discutabile.

  • 15.07.2015

    15.07.2015

    Grève — Plusieurs vols prévus ce matin à partir de et vers l’aéroport international Henri Coanda de Bucarest ont été perturbés par une grève de deux heures des aiguilleurs du ciel. Cette protestation intervient après l’échec mardi des négociations entre les syndicats et le patronat. Selon la législation roumaine en vigueur, dans de telles situations, un tiers du trafic aérien est assuré. Parmi les revendications des grévistes figurent la protection des salariés, la sécurité du trafic aérien, mais aussi certains droits tels celui lié à l’âge de la retraite. Le patronat contestera au tribunal la décision des syndicats. Les représentants des aiguilleurs du ciel ont déclaré qu’ils n’excluaient pas une grève générale à l’avenir.



    Assistance — La Roumanie achèvera le programme d’assistance financière avec la Commission européenne, la Banque Mondiale et le FMI avant la fin septembre, lorsque celui-ci devrait expirer, a déclaré à Bruxelles le ministre des finances Eugen Teodorovici. Celui-ci a participé mardi à la réunion des ministres des Finances des 28, lors de laquelle la Commission a exprimé ses inquiétudes relatives aux conséquences que l’allégement fiscal pourrait avoir sur le déficit budgétaire. Eugen Teodorovici affirme pourtant que la Roumanie devrait accomplir tous ses engagements envers la Commission européenne, la Banque Mondiale et le FMI et que l’allègement fiscal a été fait pour réduire le décalage financier entre la Roumanie et d’autres pays européens.



    Bouclier antimissile — L’accord avec l’Iran n’annulait pas le besoin d’installer le système de défense antimissile, a affirmé un porte parole du Département américain d’Etat. La Russie insiste qu’après la réglementation du dossier iranien, la préoccupation pour la défense anti-missile n’est plus d’actualité. Selon la diplomatie américaine, l’Iran dispose toujours des plus importantes réserves de missiles balistiques du Moyen Orient, ce qui constitue une source d’inquiétude pour les Etats Unis et pour la communauté internationale et qui rend nécessaire la création d’un système de défense anti-missile. Les plans des Etats-Unis de déployer des éléments de leur système de défense anti-missile en Roumanie afin de contrecarrer les menaces provenant de l’Iran constituent une source majeure de dissensions entre Moscou et Washington, selon les agences de presse.



    Foot — Le club de foot champion de Roumanie, Steaua Bucarest, a vaincu mardi soir les Slovaques d’AS Trencin sur le score de 2 buts à 0 dans le match aller du deuxième tour préliminaire de la Ligue des Champions. Le match retour aura lieu mercredi prochain. Deux autres équipes sont présentes dans l’autre compétition continentale : la Ligue Europa. Jeudi, Astra Giurgiu rencontre les Ecossais d’Iverness CT et le FC Botosani rencontre les Polonais de Legia Varsovie. La troisième équipe roumaine de la Ligue Europa, ASA Tg Mures, est automatiquement qualifiée au troisième tour.

  • A la Une de la presse roumaine 15.07.2015

    A la Une de la presse roumaine 15.07.2015

    La presse roumaine commente amplement un échange verbal et de regards survenu lors de la réception à Bucarest à loccasion de la Fête nationale de la France, mais aussi le sort du programme dassistance financière pour la Roumanie convenu avec le FMI et la Commission européenne.


  • 01.07.2015 (mise à jour)

    01.07.2015 (mise à jour)

    Gaz – Le gouvernement de Bucarest a approuvé
    mercredi le nouveau calendrier de la libéralisation du prix du gaz pour la
    population et les centrales thermiques. A compter du premier juillet, le tarif
    pour les consommateurs domestiques a augmenté de 6,5 lei (soit 1,4 euros) par
    mégawatt/heure jusqu’à 60 lei (13,5 euros environ). Cette hausse figurait dans
    le calendrier de la libéralisation du prix du gaz convenu avec la Commission
    Européenne. Prolongé de 3 ans, ce processus prévoit une majoration annuelle de 6
    lei jusqu’en 2020. Selon le ministre roumain de l’Energie, Andrei Gerea, les
    mesures initiales étaient beaucoup plus difficiles à supporter par la
    population. Notons-le, dans les documents signés avec le FMI et la CE en 2011,
    la Roumanie s’est engagée à éliminer graduellement les tarifs réglementés dans
    le secteur gazier.. Par ailleurs, toujours à compter de ce 1er juillet, le SMIC
    est de 1.050 lei (soit 233 euros).

    Conférence
    – Bucarest a accueilli deux jours durant une conférence organisée par la Radio
    publique roumaine et par l’Union asiatique de l’Audiovisuel. Ce fut la première
    rencontre majeure de l’audiovisuel de la région Asie Pacifique avec les
    représentants de l’audiovisuel européen, au delà de la région que l’union
    représente. Deux jours durant, les participants à la conférence, dans la
    plupart des cas des noms importants de l’industrie des médias, experts, présidents
    de médias publics, représentants de plates-formes digitales et personnalités de
    l’Union audiovisuelle européenne et de la région Asie Pacifique se sont
    concentrés sur la manière dont les médias et notamment la radio évolueront
    durant les cinq prochaines années. Présent à la conférence, le chef de la
    diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu a déclaré que « les médias sont
    souvent considérés comme les chiens de garde de la démocratie et dans l’actuel
    contexte géopolitique et régional et sur fond d’un renforcement des tendances
    extrémistes, il est crucial que la presse devienne consciente de son
    rôle ».










    Tennis – La joueuse
    roumaine de tennis Irina Begu, tête de série numéro 29, s’est qualifiée
    mercredi, au 3e tour de la compétition de Wimbledon, troisième tournoi de Grand
    Chelem de l’année. Elle a disposé de l’Ukrainienne Lesia Tsurenko, numéro 68
    WTA. Par ailleurs, qualifiée au second tour de la compétition, la joueuse
    roumaine de tennis, Monica Niculescu affrontera la Slovaque Jana Cepelova, la
    plus grande surprise de Wimbledon après avoir battu Simona Halep, numéro 3
    mondial. Irina Begu et Monica Niculescu restent donc les seules Roumaines de la
    compétition individuelle de Wimbledon. Dans l’épreuve masculine, la paire
    roumano- néerlandaise Horia Tecau/Jean- Julien Roger, quatrième favorite de la
    compétition, s’est qualifiée au deuxième tour du concours de double, en battant
    en neuf minutes le couple Martin Klizan (Slovaquie)/ Lukas Rosol (République
    Tchèque).




    Météo- Le temps s’annonce instable dans les 24 prochaines heures. Des orages
    sont attendus sur le centre, l’est et le sud du territoire. Les maxima iront de
    23 à 32 degrés.














  • Roumains en faillitte – la loi de l’insolvabilité des personnes physiques

    Roumains en faillitte – la loi de l’insolvabilité des personnes physiques

    La Chambre des Députés de Bucarest, en tant que forum décisionnel, vient dadopter la Loi sur linsolvabilité des personnes physiques, qui a été promulguée par le président Klaus Iohannis. De lavis de ses initiateurs, cette loi était nécessaire notamment suite au déclenchement, cet hiver, de la crise engendrée par lappréciation importante du franc suisse par rapport à leuro et à la monnaie roumaine. A ce moment-là, pratiquement, des milliers de Roumains se sont retrouvés dans limpossibilité de rembourser leurs crédits en monnaie suisse.



    « Le projet est fondé sur des études effectuées dans 12 Etats et il est le fruit des débats entamés dès mars 2014 avec toutes les institutions impliquées. La loi sera dune grande utilité pour les Roumains de bonne foi qui suffoquent sous leurs dettes » – affirmait linitiatrice de cette loi, la députée Ana Birchall, du Parti Social Démocrate (PSD).



    Les dispositions de cette loi sont conçues de manière à pouvoir alléger la situation de tout débiteur de bonne foi confronté à des difficultés financières indépendantes de sa volonté. La nouvelle loi permet un rééchelonnement des dettes, suivant un plan de redressement sur 5 ans, pouvant être prolongé dun an. Au moment où il ouvre une procédure dinsolvabilité, le débiteur ne peut plus faire lobjet dune exécution forcée et il évite toute pénalité ou majoration due au retard de paiement.



    Aux termes de la loi, tout débiteur qui, 90 jours après le délai de paiement dune dette sait quil ne peut plus rembourser sa dette, peut se déclarer insolvable et se redresser du point de vue financier, suivant un plan de remboursement – affirme Ana Birchall: « Il y a deux procédures : lorsque le débiteur na aucune chance de se redresser, il peut demander la liquidation ou il peut ré échelonner ses dettes, suivant le plan de remboursement quil propose, étant conseillé et surveillé par un administrateur désigné par une commission dinsolvabilité. Cet administrateur peut être un praticien de linsolvabilité – avocat, notaire ou huissier de justice. Les dépenses exigées par la procédure de remboursement sont prévues dans le plan de remboursement, alors que les dépenses nécessaires pour démarrer cette procédure sont supportées par le budget de lEtat » – a précisé la députée.



    Le professeur Adrian Mitroi, de lAcadémie détudes économiques de Bucarest, a parlé de cette loi dans une interview à la Radio publique : « Cette loi a été adoptée un peu à la hâte – à mon avis. Car une loi dune telle importance pour le système devait être examinée beaucoup plus attentivement. Un grand nombre de facteurs sont concernés et je pense que nous ne devrions pas être pressés, car cette hâte peut avoir des effets négatifs. Un système moderne dinsolvabilité doit comporter une telle loi, mais dautres étapes préliminaires devaient être parcourues. Les parties intéressées sont nombreuses et on devait les consulter toutes : la Banque centrale, les banques commerciales, les institutions internationales. Une étude dimpact était nécessaire, pour voir quels sont les effets dune telle loi. On avait besoin dun soutien international approprié, il nous faut des juges qui aient du temps, un savoir-faire et de la patience pour une telle entreprise. Nous devions nous inspirer dautres nations – européennes et américaines, anglo-saxonnes – qui font cela couramment. Et puis, je pense quil nous faudrait également des institutions que nous ne possédons pas. Par exemple linstitution du score de crédit. On a un score de crédit, de très bons débiteurs et qui prêtent de bonne foi bon marché et dans des conditions confortables, alors que dautres ont plus de difficultés. Il y a beaucoup de choses liées entre elles et beaucoup denjeux, aussi bien pour les personnes impliquées et pour celles qui ne le sont pas – soit les personnes qui se trouvent dans une situation difficile et qui continuent, quand même, de payer leurs mensualités à la banque. »



    Le professeur Adrian Mitroi sest également rapporté à limpact de louverture de la procédure dinsolvabilité sur les personnes physiques : « Ny voyez pas une solution. Ce nest pas du tout facile, croyez-moi ! Ce nest ni facile, ni confortable lorsque quelquun dautre sera entièrement responsable de toutes vos affaires personnelles, de tous les paiements, tout incombera à quelquun venu de lextérieur. Cet avantage est seulement temporaire. A la façon dont je comprends les choses, cette position créera aussi un peu de hasard moral au sein de la société, car ceux qui se trouvent dans une situation tout aussi difficile, mais qui ont payé jusquici, ressentiront que cette loi nest pas absolument juste, quelle favorise certaines personnes. Et cette perte à imputer aux banques ne restera pas uniquement la perte des banques, tôt ou tard, dune façon ou dune autre, elle sera transférée à dautres clients et aux futurs clients et aux bons payeurs etc. Aussi, létude dimpact dont je parlais devait maintenir cette équité sociale et économique, car il sagit dune loi fondamentale, dimportance stratégique – du moins je le pense. »



    Notons que les experts du FMI ont déclaré leur inquiétude face à lapprobation de la loi de linsolvabilité des personnes physiques, en labsence dune étude dimpact appropriée et lAssociation roumaine des banques partage leur avis. De toute façon, reste à voir le délai dentrée en vigueur de cette loi, car elle doit encore être adoptée par le gouvernement roumain, qui doit également avaliser les normes dapplication. (trad. : Dominique)

  • Controverses autour du nouveau Code fiscal

    Controverses autour du nouveau Code fiscal

    Présentée comme une mesure censée relancer la consommation et renforcer la croissance économique, l’allègement fiscal prévu par le nouveau code fiscal de Roumanie a provoqué une vague de scepticisme parmi les créanciers internationaux du pays. Malgré les discussions ce jeudi, à Bucarest, avec les représentants de la Commission Européenne, les responsables roumains ne sont pas arrivés à chasser leur inquiétude.

    Le ministre roumain des Finances, Eugen Teodorovici, a tenté, sans succès, de convaincre les créditeurs que les mesures d’allègement fiscal, surtout celle portant sur la baisse de la TVA de 24 à 19%, ne risquent pas de pousser le déficit budgétaire au delà de la cible convenue pour 2016. Eugen Teodorovici: Cette croissance temporaire du déficit est entièrement sous contrôle. Selon le Code fiscal tel qu’il se présente ces jours-ci, le déficit budgétaire sera en 2016 de 2,9% tout au plus. Pourtant, en automne, quand on discutera le budget pour l’année prochaine, on pourra prévoir des coupes dans les dépenses inutiles administratives et économiques sans porter atteinte aux investissements de sorte que le déficit soit de 2,5% à partir de 2016. Aux dires du chef des Finances, la baisse de la TVA de 24 à 19% encouragera non seulement la consommation, mais aussi la création de nouveaux emplois, une centaine de milliers selon le ministre Teodorovici.

    Par la voix de l’ancien ministre des Finances, Gheorghe Ialomiteanu, l’opposition libérale affirme que bien que les chiffres suggèrent des mesures d’allègement soutenables, le FMI et la Commission Européenne contestent les estimations des recettes budgétaires pour 2016. De l’avis de Aux dires de Gheorghe Ialomiteanu, l’impact budgétaire de la baisse de la TVA s’élève à quelque 3 milliards d’euros. Pour sa part, le Conseil des investisseurs étrangers salue les récentes diminutions des taxes décidées par les autorités. Le vice-président du Conseil, Daniel Anghel, affirme que la TVA différenciée existe dans de nombreux pays développés.

    La Roumanie figure parmi les pays où la TVA atteint un niveau très élevé et le mécanisme de collecte pose des problèmes. Daniel Anghel: Les mécanismes de collecte de la TVA sont déficitaires en Roumanie. On arrive à collecter plus de 50% de la TVA qu’on estime pouvoir collecter. Nous avons salué la réduction de la TVA sur les aliments à 9%. Si on fait passer la TVA à 19%, il faudrait que cette mesure soit soutenable à moyen et long terme. On souhaite que la politique fiscale et le milieu fiscal soient prévisibles et transparents. On ne veut pas que d’ici une année ou deux toute la politique fiscale subisse de nouveaux changements.

    Le sujet figurera à l’agenda de la réunion des ministres des Finances, Ecofin, prévue le 14 juillet. Le FMI ne fera plus de visite d’évaluation en juillet, puisqu’il bénéficie déjà des conclusions de la mission à Bucarest de la Commission Européenne.

  • Prevederile noului Cod Fiscal

    Prevederile noului Cod Fiscal

    Adoptat în aprilie de Senat, proiectul noului Cod Fiscal, iniţiat de Guvernul României, a fost
    aprobat, luni, în
    unanimitate, de Comisia de buget a Camerei
    Deputaţilor. Proiectul urmează să primească, miercuri, votul final
    în plenul acestei Camere, care este for
    decizional. Una din
    măsurile principale prevede reducerea cotei standard a Taxei pe Valoarea
    Adăugată de la 24 la 19%. In versiunea iniţială, reducerea era de doar 4
    procente. Ministrul de finanţe, Eugen Teodorovici, afirma, luni, că deşi noul
    Cod Fiscal ar urma să intre în vigoare în 2016, măsura s-ar putea devansa daca vor fi suficienti bani din încasări pe primele 6 luni.

    Eugen
    Teodorovici: Analizăm la Ministerul de Finanţe chiar posibilitatea
    ca o astfel de măsură să fie aplicată mai devreme de 1 ianuarie 2016. Din
    calcul, vom vedea exact de la ce dată se poate aplica o astfel de măsură.

    Amendamentul
    a reprezentat argumentul care i-a determinat inclusiv pe deputaţii opoziţiei
    liberale să voteze proiectul noului Cod Fiscal.Cu toate că
    a votat pentru reducerea TVA, fostul ministru de finanţe, liberalul Gheorghe
    Ialomiţianu, a cerut ca guvernul să-şi asume eventualele efecte negative ale
    aplicării acestei măsuri, privită cu rezerve de FMI şi Comisia Europeană.
    Conform calculelor specialiştilor, aplicarea măsurii ar duce la o creştere a
    deficitului bugetar de 2,5 miliarde de euro, circa 1,5% din PIB.

    O altă prevedere importantă a
    proiectului noului Cod fiscal se referă la reducerea TVA de la 24 la 9%, la bunurile alimentare,
    băuturi nealcoolice, servicii
    de restaurant şi catering. Măsura a intrat în vigoare la 1 iunie curent si este o aliniere la
    nivelul TVA în cazul pâinii şi al produselor de panificaţie. Aceste masuri au
    fost privite de executiv ca o modalitate de a încuraja consumul şi, implicit,
    de a consolida cresterea economica. Proiectul noului Cod Fiscal mai prevede şi măsuri
    în favoarea contribuabililor, renunţarea la taxa pentru construcţii speciale,
    de la 1 ianuarie anul viitor, şi eliminarea accizei pe carburanţi de 7 eurocenti, care a scumpit motorina si benzina, în aprilie anul
    trecut.

    De asemenea, de la 1 ianuarie 2016 va fi eliminat impozitul de 16% pe veniturile
    din dividende, iar cota unica de
    impozitare va fi redusă de la 16% la 14%, din ianuarie 2019. FMI şi CE
    au avertizat, în repetate rânduri, asupra riscului ca odată cu aplicarea
    acestor măsuri de relaxare fiscală, România să depăşească ţinta de deficit
    bugetar convenită în acordul stand-by de tip preventiv, aflat în derulare.

  • Quel avenir pour la Grèce ?

    Quel avenir pour la Grèce ?

    Les Européens balancent entre inquiétude et exaspération. Un peu plus de la moitié des Allemands, par exemple, se prononcent même pour un « Grexit » – une sortie d’Athènes, au bord de la faillite, de la zone euro. Le 30 juin, la Grèce doit rembourser 1,5 milliards d’euros au Fonds Monétaire International. Or, les caisses de l’Etat sont vides, ce qui rend impératif le déblocage des 7,2 milliards d’euros promis depuis l’année dernière par les créanciers – le FMI et l’Union européenne, mais à une condition près : qu’elle fasse des économies au budget et qu’elle mette en place une série de réformes, notamment celle des retraites.

    La gauche radicale, au pouvoir en Grèce, semble privilégier un dialogue des sourds. D’une part, à la différence des Allemands, qui plaident pour l’austérité et des règles strictes, les Grecs considèrent illégitime de se voir imposer la politique économique et sociale. Assez !, disent les Européens, qui tentent néanmoins de trouver une solution de la dernière chance ces jours-ci. Jeudi, réunis à Luxembourg, les ministres des Finances de la zone euro n’ont eu besoin que d’une heure et demie pour convenir qu’ils ne pouvaient pas accorder l’aide financière destinée à la Grèce.

    Par conséquent, les chefs d’Etats et de gouvernements de la zone euro ont été convoqués en urgence pour lundi soir, à Bruxelles, afin de discuter de la situation du point de vue politique. Le sommet habituel d’été reste prévu fin juin, mais le temps ne suffit pas pour que l’aide soit approuvée par les parlements des Etats communautaires. Or, sans cette aide, la Grèce ne peut pas rembourser l’argent reçu de la part du FMI et risque la faillite. D’ailleurs, la directrice du Fonds, Christine Lagarde, reste très ferme : la Grèce ne bénéficiera d’aucun délai supplémentaire. Entre temps, Athènes cherche, pour sa part, des solutions, à l’Occident mais aussi à l’Est, un véritable va-et-vient entre la l’UE et la Russie.

    L’occasion pour cette dernière de montrer une fois de plus sa puissance économique et financière, apparemment immune aux sanctions imposées par les Européens sur la toile de fond du conflit ukrainien. La rencontre de cette fin de semaine, à Saint-Pétersbourg, ente le premier ministre grec, Alexis Tsipras, et le président russe, Vladimir Poutine, est la deuxième après celle d’avril dernier à Moscou. En attendant cette rencontre, le leader du Kremlin avait déclaré que son pays était prêt à soutenir la Grèce financièrement, et ce spécifiquement par le développement de projets d’infrastructures énergétiques.

    En l’occurrence il s’agit du prolongement sur le territoire grec du gazoduc russo-turc Turkish Stream, appartenant au géant russe Gazprom, un projet lancé l’année dernière. Washington a d’ores et déjà manifesté sa désapprobation vis-à-vis de la participation d’Athènes à ce projet. (Trad. Ligia Mihaiescu, Antoine Heemeryck)

  • Incertidumbre en  Chişinău

    Incertidumbre en Chişinău




    El FMI y el Banco Mundial
    han cesado la financiación de proyectos para la República de Moldavia y
    han anunciado la congelación de las relaciones con este país hasta que las
    autoridades tomen medidas decisivas para
    solucionar los problemas de los bancos, de donde han desaparecido, en
    condiciones desconocidas, casi 1000 millones de dólares. ”Sería absurdo e
    irresponsable que el Banco Mundial enviara al presupuesto de Moldavia el dinero
    de sus accionistas por la puerta principal, mientras haya el riesgo de perder
    más dinero público por la puerta trasera a causa de los fraudes y la corrupción
    en el sector bancario”, ha declarado tajantemente el director del Banco para
    la República de Moldavia, Alex Kremer, que también ha anunciado que este país
    exsoviético con mayoría de rumanohablantes ya no recibirá los 45.000.000 de dólares asignados para el 2015.

    A su vez, la UE ha advertido que podría recortar los fondos asignados a la
    reforma de la justicia, a causa del incumplimiento de los compromisos asumidos
    por las autoridades. Estas últimas han bloqueado el paquete legislativo sobre
    la reorganización de la Comisión Nacional de Integridad destinado a garantizar
    la independencia de este organismo, eliminando el control político. ”Estoy muy
    decepcionado ,ha dicho el jefe de la Delegación de la UE en Chişinău, Pirkka
    Tapiola. Según advierten los analistas, en estas condiciones la República de
    Moldavia podría entrar en incapacidad de pago, en menos de dos meses. Aun más
    grave es que por ahora nadie puede solucionar este gran problema, dado que el
    país ya no tiene Gobierno. Acusado de haber falsificado su diploma, el primer
    ministro Chiril Gaburici dimitió la semana pasada. Posteriormente su salida
    determinó la dimisión de todo el Gabinete.

    Como sus atribuciones han sido
    limitadas, los ministros solo se pueden encargar de los asuntos corrientes en
    la espera de un nuevo Ejecutivo. En Bucarest se ha registrado la peor decepción
    frente a esta serie de malas noticias.
    Firme y activa partidaria de la integración europea de Chişinău, Rumanía
    ha enviado a su ministro de
    Exteriores, Bogdan Aurescu, a abogar a favor de la instalación
    inmediata de un nuevo Gobierno. Aurescu ha declarado que una nueva coalición
    gubernamental podría garantizar la firme orientación proeuropea para continuar las reformas
    democráticas en conformidad con las expectaciones de los ciudadanos, lo que
    también podría garantizar la estabilidad del país. Este miércoles, el ministro se ha reunido con el
    presidente Nicolae Timofti, para analizar la importancia de la estabilidad
    política, como elemento esencial del progreso de las reformas y de la
    integración europea.

    Gravemente discreditados por los resultados del Gobierno de Gaburici, los
    líderes de la coalición gubernamental minoritaria, compuesta por
    liberaldemócratas y demócratas, han pedido incluir en elEjecutivo al
    tercer partido proeuropeo representado en el Parlamento, el Partido Liberal. Según los analistas, este sería un
    cinturón de rescate, porque los liberales son, en el ámbito político de
    Chişinău, los promotores más activos de los valores europeos, del acercamiento
    a Bucarest y la lucha contra la corrupción, lucha para cuyo efecto no han
    hesitado en pedir , hace algunos meses,
    el nombramiento de un fiscal general enviado por Rumanía.

    (traducido por
    S. Sarbescu)

  • A la une de la presse roumaine – 19.06.2015

    A la une de la presse roumaine – 19.06.2015

    Plein de sujets européens dans la presse roumaine qui s’interroge sur la
    capacité de la Roumanie de faire face à la crise des migrants. Par ailleurs, un
    procès opposant deux hommes d’affaires d’origine roumaine à l’Etat roumain a mené
    la Commission à déclencher une procédure d’infraction à la législation communautaire.
    Enfin, les journaux décortiquent aussi les retombées de la crise de la dette
    grecque sur la Roumanie.



  • 10.06.2015 (mise à jour)

    10.06.2015 (mise à jour)

    Roumanie – La France réaffirme son soutien du respect de l’Etat de droit en Roumanie, a déclaré mercredi pour RFI Roumanie l’ambassadeur de France à Bucarest Francois Saint-Paul, soulignant que Bucarest doit respecter les valeurs de l’UE dans le domaine. Cette réaction survient après que la Chambre des députés de Bucarest eut rejeté la demande du Parquet national anti-corruption concernant le lancement de poursuites pénales à l’encontre du premier ministre Victor Ponta, accusé de corruption et de conflit d’intérêts. Selon l’Ambassadeur Francois Saint-Paul, la présomition d’innoncence, l’égalité devant la loi et une justice libre sont des principes essentiels pour un Etat de droit. Mardi, les ambassades américaine, britannique et néerlandaise en Roumanie ont réagi de manière critique, par le biais des communiqués de presse, à la décision des députés roumains. L’ambassade des Pays-bas déplore l’attitude manifestée en Roumanie à l’égard de la justice et de la corruption, tandis que les représentants officiels des Etats-Unis rappellent que la loi doit être la même pour tous. A son tour, le Royaume-Uni demande que les institutions judiciaires aient la possibilité d’agir en toute indépendance.

    Diplomatie – La Roumanie soutient fortement l’adhésion de la Turquie à l’UE, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, lors des consultations avec son homologue turc, Mevlüt Çavuşoğlu, qui effectue une visite à Bucarest. Et le ministre roumain d’ajouter que la Roumanie et la Turquie sont très proches non seulement du point de vue des relations bilatérales et régionales, mais aussi en tant qu’alliés au sein de l’OTAN. La Turquie est le premier partenaire commercial de la Roumanie en dehors de l’UE et le 5e au niveau global. A son tour, le chef de la diplomatie turque a remercié Bucarest pour son ouverture face aux problèmes et aux besoins des minorités ethniques de Roumanie, soulignant que les droits de la nombreuse communauté turque et tatare sont respectés par les responsables roumains.

    Aide – La Roumanie contribuera de 9,4 millions d’euros au Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance créé par le FMI, aux termes d’une projet de loi approuveé mercredi par le gouvernement de Bucarest. Selon un communiqué de l’Exécutif, la Banque Nationale de Roumanie est l’institution chargée de la mise en oeuvre des mesures figurant dans la Loi visant la contribution de la Roumanie au financement du fonds de soutien aux pays à faible revenu. Selon la Banque, le soutien des efforts du FMI de financer les pays plus pauvres témoignera de l’amélioration des perspectives macroéconomiques de la Roumanie. Ce sera un signal positif important pour les partenaires de Bucarest et un geste de solidarité, dans les conditions où la Roumanie a bénéficié au fil du temps d’une aide financière consistente de la part du FMI.

    Météo – Les météorologues annoncent du beau temps en Roumanie dans les 24 prochaines heures. Le ciel sera couvert sur les montagnes et l’ouest du pays, où l’on attend des orages et de la grêle par endroits. Les températures maximales iront de 25 à 33 degrés.

  • La Roumanie et le FMI

    La Roumanie et le FMI

    Un nouveau round de discussions techniques a eu lieu du 19 au 26 mai, à Bucarest, entre les représentants du FMI, de la CE et de la BM et les autorités roumaines. La récente mission des créanciers internationaux intervient après deux tentatives échouées d’évaluation officielle de l’accord de précaution actuellement en vigueur, après une visite au niveau d’experts l’été dernier et après plusieurs entrevues, à Washington, entre les responsables roumains et les représentants du Fonds. Si la Roumanie a fait belle figure pour ce qui est de ses indicateurs macroéconomiques, le rythme de ses réformes structurelles et la baisse de la TVA stipulée par le nouveau Code fiscal ont soulevé de nouveaux points d’interrogation. Les grands bailleurs de fonds regardent d’un œil sceptique la décision gouvernementale de réduire de 5% les charges sociales des employeurs, en vigueur depuis le 4e trimestre de l’année dernière. En principe, le FMI s’est dit d’accord avec une baisse des la fiscalité sur le travail à condition qu’elle vise les catégories vulnérables. Sur l’ensemble des questions débattues avec le trio des bailleurs de fonds, le calendrier de la libéralisation des prix du gaz destiné à la population et l’avenir des grandes compagnies énergétiques Oltenia et Hunedoara ont particulièrement échauffé les esprits.

    A l’heure actuelle, les créanciers internationaux se disent préoccupés par la soutenabilité des mesures d’allègement des taxes et impôts prévues par le nouveau Code fiscal et par l’impact qu’une telle diminution pourrait avoir sur la cible de déficit budgétaire convenue avec les autorités de Bucarest. Au terme du nouveau Code fiscal de Roumanie, la TVA sur les denrées alimentaires a baissé depuis le 1er juin de 24 à 9%. En plus, le document stipule une baisse du taux standard de la TVA de 24 à 20% à partir de 2016 pour se réduire jusqu’à 18% à partir du 1er janvier 2018. Quant aux contributions à la sécurité sociale, le nouveau Code fiscal propose leur diminution de 10,5 à 7,5% à partir de 2018 pour les employeurs et de 15,8 à 13,5% pour les salariés. Il convient de mentionner que les accises sur les carburants connaîtront à leur tour une baisse de 16 à 20% à partir de l’année prochaine, tandis que sur certains produits, elles seront complètement éliminées. Le taux unique d’imposition sera maintenu au même niveau d’ici le 1er janvier 2019 quand il baissera de 16 à 14%.

    Le journaliste Daniel Apostol se penche sur les discussions avec le FMI : « A l’heure où l’on parle, le sujet le plus brûlant est celui de la fiscalité. La Roumanie se permettrait-elle, oui ou non, un allègement fiscal? C’est-à-dire, pourrait-on bénéficier d’une fiscalité moins écrasante comme nous l’avait promise notre gouvernement? Une promesse dont tout le monde rêve. Car, sans jouer les moralisateurs hypocrites, on voudrait tous payer des taxes et des impôts réduits. Pourtant, une question s’impose: de combien ces taxes pourraient-elles baisser afin que l’Etat continue à fonctionner? Est-ce que l’on se permet des taxes réduites? Je suis entièrement pour une réduction de la fiscalité, car un régime fiscal allégé se porte comme un masque d’oxygène pour celui qui est en souffrance. Il lui offre un plus d’énergie, une bouffée d’air indispensable au bon fonctionnement de son organisme. Une fiscalité réduite permettrait aux compagnies de se servir de leurs fonds non seulement pour approvisionner les poches de l’Etat, mais aussi pour créer de nouveaux emplois, réduire les coûts, bref, créer un milieu économique propice qui nous fera profiter tous de cet allègement fiscal. »

    A son tour, Dan Armeanu, professeur des universités à l’Académie des Etudes économiques de Bucarest, a déclaré: « En général, les responsables du FMI privilégient tous le principe selon lequel toute réduction de taxes doit s’accompagner de mesures compensatoires. En apparence, c’est un principe logique, mais à regarder de plus près la situation de la Roumanie, je pense que l’effet économique produit suite à l’allégement fiscal pourrait compenser à lui seul, dans six à huit mois, la majeure partie des manques à gagner au budget d’Etat. Par ailleurs, je crois que la lutte contre l’évasion fiscale menée dernièrement par les autorités roumaines a commencé à porter ses fruits. Or, si elle continue de la même manière et que les recettes budgétaires augmentent dans le même rythme qu’au premier trimestre de l’année, cela me fait penser que ce programme d’allègement fiscal s’avère vraiment soutenable. Sur l’ensemble de nouvelles mesures, la plus importante reste la réduction de la TVA de 24 à 20% parfaitement justifiable. N’oublions pas que la TVA atteint en Roumanie un des taux les plus élevés de l’UE. Il est complètement dépourvu de sens de maintenir en place un tel taux d’imposition lorsque l’on n’arrive à collecter au budget de l’Etat que la moitié. Mieux vaut réduire la TVA et collecter davantage de sorte que l’effet soit bénéfique sur le budget de l’Etat aussi. »

    De l’avis du gouverneur de la Banque centrale de Roumanie, Mugur Isarescu, le rôle le plus important joué par le FMI dans ses rapports avec la Roumanie fut celui d’assurer une certaine cohérence entre les politiques économiques mises en place.

    Mugur Isarescu: « Le dosage entre les différents instruments de politique monétaire et fiscale s’avère plus important que telle ou telle mesure de politique monétaire. Au bout de tant d’années de collaboration, il est temps que je m’exprime moi aussi sur le rôle que le Fonds a joué pour la Roumanie: hé bien, il a veillé à ce que les politiques adoptées par les autorités roumaines aient une certaine cohérence, car nous, on ne sait pas très bien communiquer entre nous. Sur l’ensemble des réformes, ce sont celles structurales qui enregistrent le plus de retard. En vain essayons-nous de déclencher certains mécanismes monétaires, car à partir d’un certain moment, c’est comme si on abusait d’un médicament juste pour compenser l’omission de celui dont on a vraiment besoin. Or, si le dosage n’est pas bon, on risque une intoxication ou pire! »

    Une nouvelle mission du FMI se rendra en Roumanie à la mi-juin dans le contexte où les responsables roumains souhaitent achever le programme d’assistance financière en septembre. (Trad. Mariana Tudose)