Tag: FMI

  • 03.01.2023 (mise à jour)

    03.01.2023 (mise à jour)

    FMI – Le Fonds monétaire international s’attend à voir de
    nombreuses économies entrer en récession en 2023. Les principaux moteurs de la
    croissance mondiale – à savoir les États-Unis, l’Europe et la Chine – sont
    touchés par le ralentissement de l’activité économique, faisant de 2023 une
    année difficile pour le PIB mondial, a déclaré la directrice générale du FMI,
    Kristalina Georgieva, sur la chaîne de télévision américaine CBS. En octobre,
    le FMI a revu à la baisse ses prévisions de croissance économique mondiale pour
    2023, suite aux effets de la guerre en Ukraine, de la hausse des taux d’intérêt
    et des pressions inflationnistes. Dans le même temps, la Chine fait face à une
    explosion de cas de COVID-19 après avoir soudainement abandonné sa politique
    stricte du « zéro-Covid » le mois dernier, et le nombre élevé
    d’infections auxquelles le pays asiatique sera confronté dans les mois à venir « affectera
    probablement les Chinois, l’économie mais aussi l’évolution du PIB mondial », a
    expliqué Georgieva. La moitié de l’UE et un tiers du monde entreront en
    récession, prévient la cheffe du FMI, qui estime que la croissance mondiale devrait
    ralentir, passant de 3,2 % l’an dernier à 2,7 % en 2023. Les gouvernements
    doivent veiller à disposer des revenus suffisants pour assurer leurs dépenses,
    car ils n’auront nulle part où emprunter à des taux favorables. Quant à la Roumanie, sa croissance économique
    devrait ralentir aussi cette année, passant à 2,8%, contre plus de 5% l’année
    dernière.








    OTAN – Les états membres de l’ OTAN discuteront, au cours des
    prochains mois, de leur participation au budget pour la défense. Certains exigent
    en effet que l’objectif actuel des quote-part fixées à 2% devienne le taux minimum
    requis de participation de chaque état, en fonction de son PIB, a rapporté le
    Secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg. « Nous allons nous réunir, nos ministres
    aussi, et nous allons avoir d’importantes discussions à ce sujet » a-t-il
    ajouté, précisant qu’il mènerait lui-même les négociations. Le Secrétaire
    général a par ailleurs affirmé que son objectif était de parvenir à un accord
    avant le prochain sommet de l’OTAN qui se tiendra les 11 et 12 juillet 2023 à
    Vilnius en Lituanie.




    Sondage – Les Roumains ont commencé la
    nouvelle année avec pessimisme, révèle une étude réalisée par l’Institut
    roumain d’évaluation et de stratégie (IRES). Plus de la moitié des participants
    estiment que 2023 sera pire pour la Roumanie que l’année précédente. Les plus pessimistes sont les actifs âgés entre 36 et 65 ans. Les
    personnes interrogées ayant un faible niveau d’études sont quant à elles plus
    optimistes. Concernant le niveau de vie, près de la moitié des participants ont
    de faibles attentes par rapport à l’année qui vient de débuter. Ce sont les
    plus de
    51 ans au faible niveau d’éducation et aux revenus mensuels inférieurs à 2 000
    lei (environ 400 euros) qui partagent la vision la plus sombre de l’avenir. Les personnes ayant fait des études
    supérieures et ayant des revenus supérieurs à 4 000 lei estiment que 2023 sera
    similaire à 2022. En revanche, ce sont les jeunes de moins de 35 ans qui
    restent les plus optimistes quant à leur situation financière. Concernant les évolutions qu’ils
    aimeraient voir se produire cette année, la plupart des personnes interrogées
    ont indiqué vouloir changer en premier lieu les hommes et la classe politique,
    suivis de la direction du pays et enfin du gouvernement ou des partis au
    pouvoir. A cela s’ajoute
    l’augmentation des salaires, des pensions de retraite ainsi que des indemnités.
    L’étude a été réalisée entre le 7 et le 12 décembre 2022, sur un échantillon
    représentatif de 1 615 personnes.






    Recensement – La Roumanie compte 8,18 millions de
    personnes actives sur le marché, dont 7,68 millions sont employées et 496 000
    sont au chômage, principalement des hommes. Le recensement, réalisé l’an
    dernier par l’Institut national de la statistique (INS), révèle que la
    population roumaine compte 10,8 millions de citoyens dits
    « inactifs », dont les retraités et les bénéficiaires de l’aide
    sociale ne représentent que deux cinquièmes, soit près de 40 %, et les élèves
    et étudiants, environ un tiers, soit environ 32 %. Les données mettent
    également en évidence l’aggravation du processus de vieillissement
    démographique par rapport à il y a 10 ans et révèle une augmentation de la part
    de la population âgée de 65 ans et plus.L’INS a annoncé que le nombre total d’habitants atteignait un
    peu plus de 19 millions. Lors du recensement précédent, la population de
    Roumanie dépassait les 20 millions.














    Météo – Le temps reste relativement doux en
    Roumanie, même si le thermomètre est en baisse par rapport aux derniers jours. Mercredi,
    les températures maximales seront comprises entre 4 et 11 degrés. Nous aurons
    entre 7 et 9 degrés à midi, à Bucarest.

  • 03.01.2023 (mise à jour)

    03.01.2023 (mise à jour)

    FMI – Le Fonds monétaire international s’attend à voir de
    nombreuses économies entrer en récession en 2023. Les principaux moteurs de la
    croissance mondiale – à savoir les États-Unis, l’Europe et la Chine – sont
    touchés par le ralentissement de l’activité économique, faisant de 2023 une
    année difficile pour le PIB mondial, a déclaré la directrice générale du FMI,
    Kristalina Georgieva, sur la chaîne de télévision américaine CBS. En octobre,
    le FMI a revu à la baisse ses prévisions de croissance économique mondiale pour
    2023, suite aux effets de la guerre en Ukraine, de la hausse des taux d’intérêt
    et des pressions inflationnistes. Dans le même temps, la Chine fait face à une
    explosion de cas de COVID-19 après avoir soudainement abandonné sa politique
    stricte du « zéro-Covid » le mois dernier, et le nombre élevé
    d’infections auxquelles le pays asiatique sera confronté dans les mois à venir « affectera
    probablement les Chinois, l’économie mais aussi l’évolution du PIB mondial », a
    expliqué Georgieva. La moitié de l’UE et un tiers du monde entreront en
    récession, prévient la cheffe du FMI, qui estime que la croissance mondiale devrait
    ralentir, passant de 3,2 % l’an dernier à 2,7 % en 2023. Les gouvernements
    doivent veiller à disposer des revenus suffisants pour assurer leurs dépenses,
    car ils n’auront nulle part où emprunter à des taux favorables. Quant à la Roumanie, sa croissance économique
    devrait ralentir aussi cette année, passant à 2,8%, contre plus de 5% l’année
    dernière.








    OTAN – Les états membres de l’ OTAN discuteront, au cours des
    prochains mois, de leur participation au budget pour la défense. Certains exigent
    en effet que l’objectif actuel des quote-part fixées à 2% devienne le taux minimum
    requis de participation de chaque état, en fonction de son PIB, a rapporté le
    Secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg. « Nous allons nous réunir, nos ministres
    aussi, et nous allons avoir d’importantes discussions à ce sujet » a-t-il
    ajouté, précisant qu’il mènerait lui-même les négociations. Le Secrétaire
    général a par ailleurs affirmé que son objectif était de parvenir à un accord
    avant le prochain sommet de l’OTAN qui se tiendra les 11 et 12 juillet 2023 à
    Vilnius en Lituanie.




    Sondage – Les Roumains ont commencé la
    nouvelle année avec pessimisme, révèle une étude réalisée par l’Institut
    roumain d’évaluation et de stratégie (IRES). Plus de la moitié des participants
    estiment que 2023 sera pire pour la Roumanie que l’année précédente. Les plus pessimistes sont les actifs âgés entre 36 et 65 ans. Les
    personnes interrogées ayant un faible niveau d’études sont quant à elles plus
    optimistes. Concernant le niveau de vie, près de la moitié des participants ont
    de faibles attentes par rapport à l’année qui vient de débuter. Ce sont les
    plus de
    51 ans au faible niveau d’éducation et aux revenus mensuels inférieurs à 2 000
    lei (environ 400 euros) qui partagent la vision la plus sombre de l’avenir. Les personnes ayant fait des études
    supérieures et ayant des revenus supérieurs à 4 000 lei estiment que 2023 sera
    similaire à 2022. En revanche, ce sont les jeunes de moins de 35 ans qui
    restent les plus optimistes quant à leur situation financière. Concernant les évolutions qu’ils
    aimeraient voir se produire cette année, la plupart des personnes interrogées
    ont indiqué vouloir changer en premier lieu les hommes et la classe politique,
    suivis de la direction du pays et enfin du gouvernement ou des partis au
    pouvoir. A cela s’ajoute
    l’augmentation des salaires, des pensions de retraite ainsi que des indemnités.
    L’étude a été réalisée entre le 7 et le 12 décembre 2022, sur un échantillon
    représentatif de 1 615 personnes.






    Recensement – La Roumanie compte 8,18 millions de
    personnes actives sur le marché, dont 7,68 millions sont employées et 496 000
    sont au chômage, principalement des hommes. Le recensement, réalisé l’an
    dernier par l’Institut national de la statistique (INS), révèle que la
    population roumaine compte 10,8 millions de citoyens dits
    « inactifs », dont les retraités et les bénéficiaires de l’aide
    sociale ne représentent que deux cinquièmes, soit près de 40 %, et les élèves
    et étudiants, environ un tiers, soit environ 32 %. Les données mettent
    également en évidence l’aggravation du processus de vieillissement
    démographique par rapport à il y a 10 ans et révèle une augmentation de la part
    de la population âgée de 65 ans et plus.L’INS a annoncé que le nombre total d’habitants atteignait un
    peu plus de 19 millions. Lors du recensement précédent, la population de
    Roumanie dépassait les 20 millions.














    Météo – Le temps reste relativement doux en
    Roumanie, même si le thermomètre est en baisse par rapport aux derniers jours. Mercredi,
    les températures maximales seront comprises entre 4 et 11 degrés. Nous aurons
    entre 7 et 9 degrés à midi, à Bucarest.

  • BERD, estimation sur la croissance de l’économie roumaine

    BERD, estimation sur la croissance de l’économie roumaine

    Au premier semestre de l’année en cours, l’économie de la Roumanie a évolué bien mieux que prévu. C’est ce que confirme le rapport le plus récent de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, qui montre qu’après un rebond de 5,9% en 2021, stimulé par la consommation privée, le PIB a enregistré une progression surprenante de 5,8% aux premiers mois de 2022. Les spécialistes de l’institution financière affirment que toute la consommation privée, et notamment de services, a été à nouveau stimulée par la levée des restrictions liées à la pandémie. La croissance du PIB pour l’ensemble de 2022 est estimée à 5,4% et suit la tendance récemment indiquée par la mission d’évaluation menée par le FMI en Roumanie. Le fonds a estimé une avancée de l’économie roumaine de 4,8%, soit une hausse de plus de 2%.

    Mais la situation sera différente l’année prochaine, estime la Banque européenne pour la reconstruction et le développement. Pour 2023, les spécialistes proposent seulement 1,9% de croissance économique, une valeur révisée, mais toujours en hausse par rapport à l’estimation de mai. Les estimations du printemps ont montré que le produit intérieur brut de la Roumanie enregistrerait une augmentation de 2,9% en 2022 et une contraction de 1,1% en 2023. La BERD attribue la croissance modeste prévue pour l’année prochaine principalement à la détérioration des revenus des ménages et des coûts de financement et de l’énergie, qui limitent les investissements. A cela s’ajoute la faible demande extérieure, en particulier de l’Allemagne, indique le rapport de la BERD.

    De plus, les experts financiers mettent en garde même sur des risques de déclin de l’économie roumaine, en cas de récession plus grave que prévu dans la zone euro. La BERD montre que dans les trois États membres de l’UE en Europe du Sud-Est – la Roumanie, la Bulgarie et la Grèce – qui ont enregistré une croissance économique solide au premier semestre 2022, des signes de ralentissement significatif commencent à apparaître. L’inflation a dépassé les 10% et l’incertitude concernant l’approvisionnement énergétique dans les mois à venir affecte la confiance et les investissements. Les experts estiment que les économies de cette partie de l’Europe enregistreront une croissance de 2,3% en 2022, supérieure aux prévisions de mai, grâce à une activité solide au premier semestre, lorsque les ménages ont dépensé l’épargne accumulée pendant les quarantaines pandémiques, malgré une baisse des salaires réels.

    Cependant, la réduction des approvisionnements en gaz russe a conduit la BERD à réduire ses prévisions de croissance pour l’année prochaine à 3%, contre une avancée de 4,7% comme précédemment estimée. Le PIB de l’Ukraine devrait se contracter de près d’un tiers en 2022, tandis que l’économie russe devrait se contracter de 5%, au lieu de la baisse de 10% comme l’estimait jusqu’ici la BERD.(trad. Andra Juganaru)

  •   Déficit en baisse, prévisions à la hausse

      Déficit en baisse, prévisions à la hausse

    Malgré la période difficile que traversent la Roumanie et le continent européen à l’heure actuelle, les statisticiens annoncent plusieurs raisons d’optimisme au sujet de l’évolution de l’économie roumaine. La première bonne nouvelle est que le déficit budgétaire de la Roumanie pour les huit premiers mois de l’année a diminué par rapport à la même période en 2021, passant de 3,3% à 2,4% du produit intérieur brut. Après les sept premiers mois de l’année, le déficit était même plus bas, d’environ 2% du PIB. Les recettes budgétaires ont augmenté de 20% par rapport à l’année dernière et ont atteint près de 300 milliards de lei, soit l’équivalent de 60 milliards d’euros. Les dépenses budgétaires ont atteint environ 330 milliards de lei, en hausse de 17% par rapport à l’année dernière. Selon le ministère des Finances, l’augmentation provient principalement de la hausse des dépenses avec l’assistance sociale, des budgets locaux et des dépenses avec des biens et des services. Pour cette année, la cible du déficit est de 5,8% du produit intérieur brut.

    Une autre raison d’optimisme modéré est la prévision révisée à la hausse du Fonds monétaire international concernant la croissance économique que la Roumanie enregistrera cette année. Ainsi, l’avancée de l’économie roumaine pourrait être de 4,8%, augmentant de plus de 2% par rapport à l’estimation précédente.Les nouvelles valeurs ont été rendus publiques suite à la mission d’évaluation effectuée par le Fonds l’été dernier. Selon le ministère des Finances, les représentants de l’institution ont apprécié l’importance d’appliquer des politiques macroéconomiques pour assurer la stabilité et stimuler les réformes structurelles afin de soutenir la croissance économique, et cette correction ne fait que valider les actions du gouvernement.

    La révision à la hausse des prévisions du FMI ainsi que les données statistiques sur l’évolution de l’économie roumaine durant le premier semestre et les autres signaux du marché local et international ne font qu’illustrer le fait que les mesures envisagées par le gouvernement étaient correctes du point de vue macroéconomique, a déclaré le ministre des Finances, Adrian Câciu. Il ajoute toutefois que cela ne suffit pas et que la Roumanie devrait continuer à promouvoir une série de réformes, dont celle du système d’assurances sociales. Le ministre a confirmé que les réformes contenues dans le Plan national de relance et de résilience se situaient dans les délais établis et, aux côtés des investissements publics et de la consolidation budgétaire, elles contribueront à assurer la stabilité économique du pays.

    D’autre part, il faut que l’exécutif réduise les inégalités salariales, améliore la compétitivité de l’économie, relance les exportations et lutte contre la flambée de l’inflation. Le ministre des Finances promet qu’à court terme, le gouvernement agira pour protéger les catégories vulnérables face à la crise énergétique et à la hausse des prix. Au niveau de la coalition dominée par les sociaux-démocrates et les libéraux, il y a déjà des débats concernant l’augmentation des retraites et du salaire minimum. Les analystes politiques prévoient que la décision concernant les taux de cette croissance pourrait influencer à la fois les relations entre les partis politiques et l’évolution du déficit budgétaire en fin de l’année.(Trad. Andra Juganaru)

  • Grecia iese de sub supravegherea extinsă a Comisiei Europene

    Grecia iese de sub supravegherea extinsă a Comisiei Europene

    Premierul elen Kyriakos Mitsotakis a evidenţiat, într-un discurs către naţiune, momentul istoric pentru Grecia şi pentru greci, după 12 ani de monitorizare de la Bruxelles.

    Un ciclu de 12 ani care a provocat durere cetăţenilor, a făcut economia să stagneze şi a divizat societatea se încheie. Un nou orizont clar de creştere, unitate şi prosperitate se deschide pentru toţi – a subliniat, în discursul său, premierul conservator Kyriakos Mitsotakis. Acesta a punctat că Grecia de astăzi este una diferită: avem o creştere economică puternică şi o scădere a şomajului de 3% de anul trecut şi de 5% din 2019.

    Anterior, ministrul grec al Finanţelor Christos Staikouras declara că Grecia revine la o normalitate europeană şi nu va mai fi o excepţie în zona euro.

    Potrivit acestuia, faptul că autorităţile de la Atena şi-au îndeplinit cea mai mare parte a angajamentelor şi promisiunilor asumate faţă de Bruxelles a fost confirmat într-o scrisoare trimisă de vicepreşedintele Comisiei Europene Valdis Dombrovskis şi de comisarul european pentru Afaceri Economice Paolo Gentiloni.

    Ministrul Staikouras mai sublinia că ieşirea Greciei de sub supravegherea extinsă a Comisiei Europene va însemna un grad de libertate mai mare în implementarea politicii economice şi va aduce ţara mai aproape de obiectivul său de a redobândi un rating de tip investment grade, adică, recomandat pentru investiţii.

    Din 2018, evoluţiile şi politicile economice ale Greciei au fost monitorizate de Comisia Europeană, în regim de supraveghere extinsă, după ce, între 2010 şi 2015, Atena a avut nevoie de trei pachete internaţionale de asistenţă de la Uniunea Europeană şi de la Fondul Monetar Internaţional, cu o valoare totală de aproape 290 de miliarde de euro. Pensiile şi salariile au fost tăiate, impozitele au crescut, angajările în sectorul public au fost îngheţate, bugetele administraţiilor, ale spitalelor şi ale tuturor instituţiilor publice au fost amputate.

    În aceast an, Comisia Europeană se aşteaptă la o creştere economică de 4%, în condiţiile în care, în medie, în zona euro creşterea va fi de 2,6%. Însă şomajul continuă să fie unul dintre cele mai ridicate din zona euro, salariul minim este unul dintre cele mai scăzute, iar datoria de 180% din PIB rămâne o corvoadă pentru economia ţării – notează presa internaţională.


  • 10/06/2022 (mise à jour)

    10/06/2022 (mise à jour)

    OTAN — Le président roumain, Klaus Iohannis, a déclaré que dans le cadre du Sommet du Format Bucarest 9 (B9), qui a eu lieu vendredi à Bucarest, les leaders participants avaient procédé à des échanges « substantiels » au sujet des récentes évolutions sécuritaires, soulignant qu’il est nécessaire que l’Alliance « soit capable de défendre chaque centimètre » de son territoire. Il a souligné que le futur concept stratégique de l’OTAN devait refléter les nouveaux paramètres de sécurité de la manière la plus appropriée et la plus réaliste, accorder la priorité à la défense collective, définir la Russie comme une menace et consolider l’Alliance sur tous les plans. M Iohannis a également parlé d’une présence renforcée de l’OTAN sur le flanc oriental, notamment à la mer Noire, « la plus exposée » aux menaces de la Russie. Le président de la Pologne, Andrzej Duda, a déclaré à son tour que les Etats participants souhaitent « une présence avancée plus forte de l’OTAN » dans la région, qui soit « une défense avancée » et à laquelle la Bulgarie, la Hongrie et la Slovaquie soient ajoutées. Nous souhaitons que les groupements tactiques soient élevés au niveau de brigade dans les pays du Flanc est, de manière à ce que le nombre des troupes envoyées soit beaucoup plus grand. Une présence militaire américaine et au niveau de l’OTAN est également souhaitée, mais aussi au niveau bilatéral, a précisé Andrzej Duda. Dans un post sur Twitter, le président des Etats-Unis, Joe Biden, a transmis aux participants que l’Amérique « s’engage à défendre le flanc oriental de l’OTAN, à renforcer la sécurité énergétique de la région et à œuvrer ensemble pour soutenir l’Ukraine ». Les chefs d’Etat de Pologne, Estonie, Lettonie, Lituanie, de Bulgarie et de Hongrie y ont été présents. Ceux de la République Tchèque et de la Slovaquie ont eu des interventions en ligne. Il en a été de même pour le secrétaire général de l’Alliance de l’Atlantique Nord, Jens Stoltenberg, qui a dû annuler sa visite en Roumanie pour des raisons médicales.



    Visite — Le président Emmanuel Macron se rendra mardi en Roumanie, pour rencontrer les troupes françaises qui y sont stationnées, puis en République de Moldova mercredi afin daffirmer son soutien à ce pays affecté par la guerre en Ukraine, a annoncé vendredi lElysée. La présidence française a précisé quune visite du chef de lEtat en Ukraine se déroulerait à une date qui na pas été encore fixée, au moment où elle sera « utile au président (Volodymyr) Zelensky ».



    FMI — Le FMI a amélioré ses prévisions pour la croissance économique de la Roumanie, tablant sur une avancée entre 3,5 et 4,5 % pour 2022 et 2023, a déclaré vendredi lors d’une conférence de presse, le chef de la mission du FMI en Roumanie, Jan Kees Martijn. L’incertitude associée à ce pronostic est très élevée, vu le risque d’une escalade de la guerre en Ukraine et celui que les livraisons de gaz depuis la Russie soient stoppées, ce qui entraînera la hausse des tarifs de l’énergie et diminuera les échanges économiques entre les partenaires européens, a encore précisé le responsable du FMI. Il constate aussi que le PIB de la Roumanie a atteint le niveau d’avant la crise de la première moitié de 2021, pour se redresser vite par la suite au premier trimestre de 2022, après la vague de Covid de l’automne dernier. Par ailleurs, selon les données provisoires publiées cette semaine par l’Institut national de la statistique, le PIB de la Roumanie a connu une croissance de 6,5 % au premier trimestre de cette année, par rapport à la même période de l’année dernière.



    OCDE — Le gouvernement de Bucarest se félicite de l’adoption de la Feuille de route pour l’adhésion de la Roumanie à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dans la cadre de la réunion ministérielle de Paris. Selon un communiqué, le document fixe les termes, les conditions et les étapes du processus d’adhésion de la Roumanie à l’organisation, et vise l’harmonisation de la législation, des politiques et des pratiques nationales sur celles de l’OCDE. Le premier ministre Nicolae Ciucă a affirmé que l’adoption de la Feuille de route pour l’adhésion était un signal encourageant et une reconnaissance du potentiel de la Roumanie de convergence avec les Etats aux économies mûres.



    Frontières — Le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, et son homologue de Chişinău, Natalia Gavriliţa, ont discuté, vendredi, à Bucarest, de l’optimisation du trafic à la frontière avec l’Ukraine et la République de Moldova. Selon le porte-parole du gouvernement, Dan Cărbunaru, les deux chefs de cabinets ont échangé afin de trouver des solutions aussi fonctionnelles que possible, car il y a une très grande pression à certains postes-frontières, tels celui de Galaţi (sud-est). Le ministère de la Défense envoie un bac supplémentaire à Isaccea (sud-est), alors que dans le nord, deux nouveaux postes-frontières seront ouverts.



    Pont — Deux enquêtes pénales ont été ouvertes après l’écroulement d’un pont sur la rivière Siret, dans le village de Luţca, comté de Neamţ (nord-est de la Roumanie), alors qu’il était traversé par un poids-lourd et une fourgonnette. Les deux chauffeurs ont été blessés dans cet incident. Le pont avait été rouvert au trafic en novembre dernier et c’est pourquoi les autorités veulent savoir comment il a été réhabilité et pourquoi il s’est écroulé six mois seulement après son inauguration. L’automne dernier, le président du Conseil départemental de Neamţ, Ionel Arsene (du PSD, au pouvoir), annonçait la reprise en toute sécurité du trafic routier, chose impossible, selon les informations officielles, récemment dévoilées. En fait, le ministère du Développement a affirmé que cet investissement n’était pas achevé car aucun procès-verbal de réception à la fin des travaux n’avait été signé. Les responsables de l’Inspection d’Etat dans le bâtiment ont également été déployés sur place, pour une enquête indépendante. A noter aussi qu’en avril dernier, M Arsene a été condamné à 8 ans et 4 mois de prison ferme pour des faits de corruption, mais il est toujours le chef du Conseil départemental puisque le jugement n’est pas définitif.



    Entreprises — Les compagnies roumaines contrôlées par des entités russes visées par les sanctions internationales pourront continuer leur activité sans voir leurs comptes bancaires bloqués, mais uniquement dans le cadre d’un système de supervision de l’Etat. C’est ce qu’a décidé jeudi le gouvernement roumain par décret d’urgence. Le but de cette décision est de protéger les salariés Roumains, tout en respectant le régime des sanctions européennes.



    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie prépare le match de samedi à Bucarest contre la Finlande dans le 3e groupe de la Ligue B de la Ligue des nations. Les deux premiers matchs – lamentables selon la presse sportive roumaine – ont été des défaites pour la Roumanie qui sest inclinée face au Monténégro et à la Bosnie. La semaine prochaine les Monténégrins sont attendus à Bucarest, alors que les deux derniers matchs de la Roumanie sont prévus en septembre contre la Finlande et à domicile contre la Bosnie.


  • 10.06.2022

    10.06.2022

    FMI – Le FMI a amélioré ses prévisions pour la croissance économique de la Roumanie, tablant sur une avancée entre 3,5 et 4,5 % pour 2022 et 2023, a déclaré vendredi lors d’une conférence de presse, le chef de la mission du FMI en Roumanie, Jan Kees Martijn. L’incertitude associée à ce pronostic est très élevée, vu le risque d’une escalade de la guerre en Ukraine et celui que les livraisons de gaz depuis la Russie soient stoppées, ce qui entraînera la hausse des tarifs de l’énergie et diminuera les échanges économiques entre les partenaires européens, a encore précisé le responsable du FMI. Il constate aussi que le PIB de la Roumanie avait atteint le niveau d’avant la crise de la première moitié de 2021, pour se redresser vite par la suite au premier trimestre de 2022, après la vague de Covid de l’automne dernier. Par ailleurs, selon les données provisoires publiées cette semaine par l’Institut national de la statistique, le PIB de la Roumanie a connu un croissance de 6,5% au premier trimestre de cette année, par rapport à la même période de l’année dernière.

    OTAN – La Roumanie accueille aujourd’hui le Sommet du Format Bucarest 9, initié par les présidents roumain Klaus Iohannis et polonais, Andrzej Duda. Y participent tous les autres chefs d’Etats membres de l’OTAN du flanc est qui sont membres du format B9, à savoir de Bulgarie, République Tchèque, Estonie, Lettonie, Lituanie, Slovaquie et Hongrie. L’agenda de la réunion vise à préparer les décisions les plus importantes du prochain sommet de l’OTAN, prévus à Madrid à la fin du mois et il visera surtout les conséquences de l’agression militaire illégale de la Russie contre l’Ukraine et la réponse de l’Alliance. A cette occasion, le président Iohannis soulignera le besoin de consolider la posture de dissuasion et de défense sur le flanc est d’une manière équilibrée et unitaire, entre la mer Baltique et la mer Noire. Le secrétaire général de l’Alliance de l’Atlantique Nord, Jens Stoltenberg, participera quant à lui, uniquement en ligne au sommet de Bucarest. Il a dû annuler sa visite en Roumanie pour des raisons médicales. Précisons que M Stoltenberg a déjà visité la Roumanie et notamment la base aérienne de Mihail Kogalniceanu dans le sud-est deux semaines avant l’attaque russe en Ukraine voisine.

    Pont – Deux enquêtes pénales ont été ouvertes après l’écroulement d’un pont sur la rivière Siret, dans le village de Luţca, comté de Neamţ (nord-est de la Roumanie), alors qu’il était traversé par un poids-lourd et une fourgonnette. Les deux chauffeurs ont été blessés dans cet incident. Le pont avait été rouvert au trafic en novembre dernier et c’est pourquoi les autorités veulent savoir comment il a été réhabilité et pourquoi il s’est écroulé six mois seulement après son inauguration. L’automne dernier, le président du Conseil départemental Neamt, Ionel Arsene (du PSD, au pouvoir), annonçait la reprise en toute sécurité du trafic routier, chose impossible, selon les informations officielles, récemment dévoilées. En fait, le ministère du développement a affirmé que cet investissement n’était pas achevé car aucun procès-verbal de réception à la fin des travaux n’avait été signé. Les responsables de l’Inspection d’Etat dans le bâtiment ont également été déployés sur place, pour une enquête indépendante. A noter aussi qu’en avril dernier, M Arsene a été condamné à 8 ans et 4 mois de prison ferme pour des faits de corruption, mais il est toujours le chef du Conseil départemental puisque le verdict n’est pas définitif.

    Paris – La réunion ministérielle de l’Organisation de coopération et développement économique se poursuit à Paris. La Roumanie y est représentée par son ministre des Affaires Etrangères, Bogdan Aurescu. Ce vendredi, les travaux sont consacrés au renforcement des relations avec l’Afrique, ayant comme invité le président du Sénégal, Macky Sall, qui détient actuellement la présidence de l’Union Africaine. Jeudi, en marge de cette réunion, Bogdan Aurescu a rencontré la nouvelle ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de France, Catherine Colonna.

    Entreprises – Les compagnies roumaines contrôlées par des entités russes visées par les sanctions internationales pourront continuer leur activité sans voir leurs comptes bancaires bloqués, mais uniquement dans le cadre d’un système de supervision de l’Etat. C’est ce qu’a décidé jeudi le gouvernement roumain par décret d’urgence. Le but de cette décision est de protéger les salariés Roumains, tout en respectant le régime des sanctions européennes.

    Ukraine – Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que ses soldats « résistaient » à Severodonetsk, ou d’intenses combats de rue se poursuivaient contre les troupes russes, ville stratégique dont dépend le contrôle de l’entière région du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, selon l’AFP. Le Palais des Glaces, un des symboles de la ville, a été détruit dans un incendie provoqué par les bombardements russes, a annoncé vendredi, sur Telegram, Sergueii Gaidai, le gouverneur de la région de Lougansk. Capturer Severodonetsk – cela ouvrirait à Moscou la voie vers une autre grande ville du Donbass, Kramatorsk, étape importante pour conquérir l’intégralité de cette région frontalière de la Russie, en partie tenue par des séparatistes prorusses depuis 2014. Lyssytchansk, voisine de Severodonetsk, reste entièrement sous contrôle ukrainien mais subit des bombardements puissants, selon M. Gaidai, qui accuse les Russes de viser délibérément les hôpitaux et les centres de distribution d’aide humanitaire. Les Russes bombardent aussi la région de Donetsk, l’autre partie du Donbass, sur tout le long de la ligne de front, avec notamment des attaques sur Sloviansk et Bakhmout, selon Kiev. D’après un rapport de l’armée ukrainienne publié sur Facebook, les Russes ont bombardé plus de vingt localités dans les régions de Donetsk et de Lougansk. Les forces ukrainiennes ont repoussé jeudi sept attaques russes, a-t-on ajouté

    Foot – La sélection nationale de foot de Roumanie prépare le match de samedi à Bucarest contre la Finlande dans le 3egroupe de la Ligue B de la Ligue des nations. Les deux premiers matchs – lamentables selon la presse sportive roumaine – ont été des défaites pour la Roumanie qui s’est inclinée face au Monténégro et à la Bosnie. La semaine prochaine les monténégrins sont attendus à Bucarest alors que les deux derniers matchs de la Roumanie sont prévus en septembre contre la Finlande et à domicile contre la Bosnie.

    Météo – Il fait beau en Roumanie, où la météo demeure instable. Des pluies à verse et des orages sont signalés sur le sud et l’est du pays. Ciel variable sur les régions du centre de l’arc des Carpates. Des pluies torrentielles sont attendues et les quantités d’eau dépasseront les 15 à 25 litres par mètre carré pour arriver jusqu’à 40 litres. Il y a également des conditions de grêle. Les maxima iront de 22 à 31 degrés. 23 degrés sous un ciel couvert à Bucarest.

  • 31.05.2022 (mise à jour)

    31.05.2022 (mise à jour)

    Conseil européen – Présent à Bruxelles pour participer à
    la réunion extraordinaire du Conseil européen sur la situation de sécurité et les
    conséquences de l’invasion russe en Ukraine, le chef de l’Etat roumain a
    déclaré ‘ avant le début du sommet, que des syncopes se sont produites dans
    les lignes d’approvisionnement et parmi elles, la plus grave c’est que l’Ukraine
    se retrouve dans l’impossibilité d’exporter ses céréales. Du coup, on risque un
    effet de domino jusqu’en Afrique et même plus loin, en Amérique du Sud ou en
    Asie s’est alerté Klaus Iohannis. Et lui d’ajouter que dans le contexte du blocage
    des ports ukrainiens à la Mer Noire, la Roumanie pourrait offrir un soutien
    significatif. Déjà qu’une partie importante des exportations ukrainiennes de
    blé se fait via la Roumanie a-t-il précisé. Deux jours durant, les leaders
    européens réunis à Bruxelles examinent aussi bien les moyens d’accorder du
    soutien politique et de l’assistance humanitaire, économique et financière à
    l’Ukraine, que le rôle de l’UE dans la reconstruction de ce pays, post-conflit.
    La nécessité de fournir un appui adéquat à la consolidation de la résilience de
    la République de Moldova sera également évoquée.












    FMI
    – Une équipe du Fonds Monétaire International ayant à sa tête le chef de la
    mission du FMI en Roumanie, Jan Kees Martijn, visite Bucarest du 30 mai au 10
    juin, pour l’analyse annuelle de l’économie roumaine, a annoncé le représentant
    du FMI pour l’Europe centrale et de l’est, Nadeem Ilahi. L’équipe du FMI doit
    parler aux autorités roumaines des politiques et des évolutions économiques et
    rencontrer des responsables du ministère des Finances, de la Banque nationale
    de Roumanie, d’autres agences gouvernementales ainsi que des représentants du
    secteur privé et des ONGs, selon un communiqué de l’institution financière,
    publié par Agerpress. A présent, la Roumanie ne déroule aucun accord de
    financement avec le FMI, mais l’institution financière évalue annuellement
    l’état de l’économie roumaine.


    Recensement -
    L’Institut national de la statistique commence le mardi, 31 mai, la collecte
    des données du recensement directement par le biais des recenseurs envoyés sur
    le terrain, chez tous ceux qui ne se sont pas auto- recensés en ligne du 14
    mars au 27 mai 2022. Selon l’Institut national de la statistique, près de 47%
    de la population ciblée s’est auto-recensée. L’étape de recensement sur le
    terrain se déroulera du 31 mai au 17 juillet.
    C’est le 13e recensement de l’histoire de la Roumanie et le 4e
    depuis la Révolution anticommuniste de 1989.


    Réfugiés
    – 92438 personnes sont entrées en Roumanie le 29 mai 2022 dont 9188 réfugiés
    ukrainiens, de 16,7% de moins que la veille, a fait savoir l’Inspection
    générale de la Police des frontières. Depuis le déclanchement de l’invasion
    russe en Ukraine, le 24 février dernier et jusqu’au 29 mai, un million 66
    milles 255 Ukrainiens sont arrivés en Roumanie, la plupart juste pour la
    transiter.


    Le prince Charles – Charles, prince de Galles, a
    caractérisé la réaction de la Roumanie dans l’actuel contexte de la guerre en
    Ukraine comme remarquable. Présent lundi, à Sibiu, au lancement du plus grand
    projet d’emboisement d’Europe, Son Altesse Royale a affirmé pendant que cette
    conférence a lieu, de l’autre côté de la frontière, en Ukraine, le pays est
    envahi. On assiste à une tragédie de proportions immenses, on est témoins de la
    mort, de la destruction et de la souffrance à un moment où on devrait oeuvrer
    ensemble pour contrecarrer la plus grande urgence planétaire que nos sociétés aient
    jamais connue a fait savoir le Prince Charles, tout en affirmant que l’impacte
    économique de la crise ukrainienne ne fait qu’aggraver la crise climatique et
    de la biodiversité.














    Covid
    – 547 malades de Covid 19 étaient hospitalisés lundi en Roumanie, selon un
    rapport du ministère de la Santé, dont 76 en soins intensifs. Sur ce total, 61
    sont non vaccinées contre la Covid 19. Durant les dernières 24 heures, aucun
    décès parmi les malades de Covid 19 n’a été signalé. Les autorités ont rapporté
    188 nouveaux cas d’infection au coronavirus. Jusqu’ici 65 678 Roumains sont
    décédés des suites de la Covid 19.






    Foot – La
    saison nationale du Championnat de foot de Roumanie s’est terminée dimanche par
    le deuxième tour de barrage de Ligue 1. Chindia
    Târgovişte se maintient en Ligue 1 après avoir disposé de Concordia Chiajna. Le match s’est terminé
    sur le score de 1 but à 0, alors que le score du match aller s’est terminé sur
    le score de 2 buts à 1. Universitatea Cluj a accédé en Ligue 1 après avoir fait
    match nul contre Dinamo Bucuresti et a rejoint Petrolul Ploiesti et FC
    Hermannstadt pour entrer en Ligue 1. Pour la 5ème saison consécutive, le club champion de
    Roumanie reste CFR Cluj.








    TennisLa joueuse roumaine de tennis, Irina Begu, 63ème mondiale, s’est
    inclinée lundi devant l’Américaine, Jessica Pegula, tête de série nr. 11), dans
    les huitièmes de finale du tournoi de Roland Garros, deuxième tournoi de Grand
    Chelem de l’année. Antérieurement, la Roumanie avait vaincu la Française,
    Léolia Jeanjean, au bout d’un match d’une heure et demie. Irina Begu était la
    dernière des 7 Roumaines présentes dans la compétition de simple dames du
    tournoi de Roland Garros.

    Météo – Les températures sont en légère hausse dans les 24 prochaines heures et se
    monteront mardi jusqu’à 31 degrés. En revanche, les pluies seront de retour
    dans la plupart des régions. Le pays s’est trouvé en cette fin de semaine en
    alerte jaune et orange aux orages et pluies torrentielles. Deux départements
    ont été placés en alerte rouge aux tempêtes, vent très fort et pluies
    diluviennes. Des voitures ont été avariées, des arbres déracinés et des foyers,
    inondés. Une vigilance aux phénomènes orageux a été émise pour Bucarest aussi.
    Les hydrologues ont placé les rivières des 19 bassins hydrographiques en alerte
    crues jaune et orange.



  • 30.05.2022

    30.05.2022

    Sommet européen – Le président roumain, Klaus Iohannis participe aujourd’hui et demain à Bruxelles, au sommet extraordinaire du Conseil européen dont l’agenda vise la situation sécuritaire et les conséquences générées par l’agression de la Russie contre l’Ukraine. Conformément à l’administration présidentielle, les leaders européens évoqueront les moyens d’accorder du soutien politique et de l’assistance humanitaire, économique et financière à l’Ukraine, y le rôle important que devrait jouer l’Union européenne dans les efforts de reconstruction post-conflit. La nécessité de fournir un appui adéquat à la consolidation de la résilience de la République de Moldova sera également évoquée. Les chefs d’Etat et de gouvernement évoqueront les moyens concrets d’assurer la continuité des exportations alimentaires d’Ukraine dans le contexte de l’engagement de l’UE pour assurer la sécurité alimentaire mondiale. Autres sujets à l’agenda du sommet sont la diversification des sources et des routes énergétiques et la sécurité de l’approvisionnement.

    Embargo – L’Union européenne ne s’est pas mise d’accord dimanche d’un embargo sur le pétrole russe, mais les négociations se poursuivent aujourd’hui. Les diplomates européens tentent de faire des progrès avant le sommet de l’UE au sujet d’une exception pour les livraisons vers des Etats d’Europe centrale, selon des responsables européens cités par Reuters. La proposition d’un embargo aux importations de pétrole fait partie du sixième paquet de sanctions de l’UE contre la Russie, imposées à cause de son invasion de l’Ukraine. Le Paquet inclut l’élimination de la banque la plus importante de Russie, Sberbank du réseau SWIFT, l’interdiction des télévisions russes dans l’espace de l’UE et l’inclusion de nouveaux noms sur la liste des personnes dont les actifs sont gelés ou qui ne peuvent plus entrer sur le territoire de l’Union. La totalité du paquet est bloqué par la Hongrie, qui affirme qu’un embargo sur le pétrole constituera un coup dur à son économique puisqu’elle ne peut obtenir du pétrole ailleurs. La République Tchèque et la Slovaquie ont exprimé des inquiétudes similaires.

    FMI – Une équipe du Fonds Monétaire International dirigée par le chef de la mission du FMI en Roumanie, Jan Kees Martijn, fait une visite à Bucarest du 30 mai au 10 juin, pour réaliser l’analyse annuelle de l’économie roumaine, a annoncé le représentant du FMI pour l’Europe centrale et de l’est, Nadeem Ilahi. L’équipe du FMI doit parler aux autorités roumaines des politiques et des évolutions économiques et rencontrer des responsables du ministère des Finances, de la Banque nationale de Roumanie, d’autres agences gouvernementales ainsi que des représentants du secteur privé et d’ONGs, selon un communiqué de l’institution financière, publié par Agerpress. A présent, la Roumanie ne déroule aucun accord de financement avec le FMI, mais l’institution financière évalue annuellement l’état de l’économie roumaine.

    Recensement – L’Institut national de la statistique commence mardi le 31 mai l’étape de collecte des données du recensement directement par le biais de recenseurs sur le terrain, à l’adresse des personnes qui ne se sont pas fait recenser en ligne du 14 mars au 27 mai 2022. Selon l’Institut national de la statistique, près de 47% de la population ciblée s’est fait recenser. L’étape de recensement sur le terrain se déroulera du 31 mai au 17 juillet. C’est le 13e recensement de l’histoire de la Roumanie et le 4e après la Révolution anticommuniste de 1989.

    Foot – La saison du Championnat roumain de foot s’est terminée dimanche par le deuxième tour des matchs de barrage pour l’accès à la Ligue 1 ou la rétrogradation. Chindia Târgovişte restera dans la Ligue 1 après avoir disposé à Ploiesti, dans le centre de Concordia Chiajna, 4 buts à 1, après les pénaltys. Le match s’était terminé sur le score de 1 but à 0, alors que le score du match aller s’est terminé sur le score de 2 buts à 1. Universitatea Cluj a accédé à la Ligue 1 après une égalité à Bucarest contre le Dinamo et à rejoint Petrolul Ploiesti et FC Hermannstadt pour entrer dans la Ligue 1. Le club champion de Roumanie est le CFR Cluj, pour les 5 e fois consécutives et pour la huitième fois dans l’histoire du club. La rentrée pour le foot roumain est prévue pour 9 juillet, avec la Supercoupe de Roumanie.

    Météo – Météo légèrement instable, avec des températures qui tournent autour des moyennes pluriannuelles. Le ciel est couvert et des pluies à verse et des orages sont possibles, notamment sur le relief. Le vent sera au rendez-vous sur le delta du Danube. Les maxima iront de 20 à 29 degrés. Ce weekend, presque toute la superficie de la Roumanie a fait l’objet d’une alerte code orange et jaune aux pluies et tempêtes. Deux départements du sud avaient été placés sous alerte rouge à cause des tempêtes et de leurs conséquences : rues inondées, arbres abattus et voitures endommagées. 19 bassins hydrographiques font l’objet d’alertes code orange et jaune aux inondations.

  • 29/04/2022 (mise à jour)

    29/04/2022 (mise à jour)

    Visite — Le président Klaus Iohannis a reçu vendredi à Bucarest le premier ministre bulgare, Kiril Petkov, qui fait une visite de travail en Roumanie. Les discussions ont visé les moyens d’approfondir les relations bilatérales, les évolutions sécuritaires générées par l’agression militaire de la Fédération de Russie contre l’Ukraine et le soutien accordé à ce pays, la sécurité énergétique, la coordination des positions au niveau régional, européen et dans la perspective du Sommet de l’OTAN de Madrid. En matière de coopération économique, il a été souligné que la Roumanie est le deuxième partenaire commercial de la Bulgarie, parmi les Etats de l’UE. Les échanges entre les deux pays ont connu des hausses significatives ces dernières années. Antérieurement, le dignitaire bulgare a rencontré son homologue roumain, Nicolae Ciucă. Ils ont eu des discussions en tête-à-tête et ont pris part à la cérémonie de signature de l’accord relatif à l’ouverture du poste-frontière international de ferry Giurgiu-Ruse. Kiril Petkov a déclaré que l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie à l’Espace Schengen était essentielle pour les deux pays. Il a ajouté que l’avenir européen de l’Ukraine, de la République de Moldova et de la Géorgie constituait une priorité.



    République de Moldova — Le président de la Chambre des Députés de Bucarest, Marcel Ciolacu, a annoncé une rencontre prévue entre les directions des Parlements roumain et moldave. Cette réunion devrait se réaliser à Iaşi, dans l’est, près de la frontière commune, a-t-il précisé.



    Vétérans — Plusieurs cérémonies militaires ont été organisées en Roumanie et à l’étranger à l’occasion de la Journée des vétérans de guerre. A Bucarest, le Monument aux héros de la patrie a été fleuri en présence du ministre de la Défense, Vasile Dîncu, et du chef de l’Etat major de la Défense, le général Daniel Petrescu. Le 29 avril est une journée de la reconnaissance, du sacrifice, et nous offre à tous l’occasion de célébrer les anciens combattants — a déclaré le ministre de la Défense. A son tour, le premier ministre Nicolae Ciucă a remercié les vétérans pour tout ce qu’ils ont fait pour la patrie et le peuple roumain. Il a également fait référence au conflit d’Ukraine, soulignant que personne n’imaginait que, sept décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la paix de l’Europe serait de nouveau en danger.



    Economie — L’estimation de croissance économique de la Roumanie a été révisée à la baisse par la Commission nationale pour la stratégie et la prospective, dans le cadre de son bulletin périodique. L’avancée de cette année serait recalculée à 2,9 % par rapport à 4,3 % comme annoncé durant l’évaluation faite l’hiver dernier. La Commission a annoncé que la réévaluation était nécessaire dans le contexte du conflit déclenché par la Russie en Ukraine et des sanctions imposées à Moscou. Parallèlement, les spécialistes s’attendent à ce que la nouvelle vague pandémique en Chine accentue les blocages commerciaux avec un impact significatif principalement sur l’industrie automobile. Le vice-gouverneur de la Banque centrale roumaine Leonardo Badea, présent à un débat entre spécialistes, affirme que la pandémie de Covid-19 et le conflit en Ukraine ont généré de nombreux problèmes économiques et fiscaux. La leçon à apprendre est liée à la réduction de la dépendance des sources extérieures d’approvisionnement dans le cas des secteurs économiques d’importance stratégique. Conformément au FMI, le PIB de la Banque Mondiale anticipe une avancée de seulement 1,9 %.



    Attaque cybernétique — L’attaque cybernétique produite ce vendredi contre plusieurs sites appartenant à des institutions publiques et à des organisations privées de Roumanie a été revendiquée par le groupement de criminalité cybernétique Killnet, a annoncé le Directorat national de sécurité cybernétique. Selon cette institution, la série d’attaques a pris pour cibles les sites du gouvernement, du ministère de la Défense, de la Police aux frontières, de la compagnie nationale des Chemins de fer et de la banque OTP et a été justifiée par le fait que la Roumanie a soutenu l’Ukraine durant le conflit militaire contre la Russie. L’objectif des attaques a été de mettre hors service plusieurs sites en les surchargeant de données provenant de sources multiples. Selon le Directorat, ses spécialistes collaborent avec les institutions en charge de l’investigation de ces incidents de cyber sécurité et la liste des adresses IP identifiées comme impliquées dans cette attaque serait publiée prochainement. Le gouvernement de Prague a également accusé un groupement de hackers pro-russes d’avoir attaqué le 21 avril le portail de l’administration publique tchèque ainsi que 12 sites Internet appartenant à des hôpitaux et d’autres entités privées.



    Tourisme — Coup d’envoi ce week-end en Roumanie de la saison touristique estivale. Les professionnels du secteur s’attendent à ce que 30 mille touristes choisissent la côte roumaine à l’occasion du 1er mai, la Journée internationale du travail. Selon les chiffres centralisés par un tour-opérateur, une centaine d’hôtels sont prêts à accueillir des touristes, et les destinations les plus recherchées sont Mamaia et Costineşti.


  • La semaine du 18 au 21 avril 2022

    La semaine du 18 au 21 avril 2022

    Le président roumain, Klaus Iohannis, à la visioconférence avec les leaders alliés, de l’UE et de l’OTAN


    Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a participé, à l’invitation de son homologue américain, Joe Biden, à une nouvelle série de consultations avec les dirigeants alliés des institutions de l’Union européenne et de l’OTAN et des pays partenaires. Elles ont été organisées par visioconférence dans le contexte de la poursuite de l’agression militaire illégale de la Russie contre l’Ukraine. Ils ont analysé la stratégie de soutien à l’Ukraine et les mesures de réponse prises par la communauté internationale pour contrer les actions de la Russie, à savoir les nouveaux trains de sanctions. Les participants aux consultations ont réitéré leur détermination à fournir un soutien économique, humanitaire et sécuritaire à l’Ukraine. Dans son intervention, le président Klaus Iohannis a évoqué l’importance de maintenir l’unité alliée et transatlantique et a fermement condamné les crimes commis par les troupes russes contre les civils. D’autre part, le chef de l’Etat a mis en exergue l’impact considérable de la crise actuelle sur la situation sécuritaire sur le flanc est de l’Alliance, en particulier à la mer Noire. Le président de la Roumanie a parlé de la nécessité de créer rapidement le Groupement tactique de l’OTAN sur le territoire de la Roumanie. Dans le même temps, il a appelé à une action ferme et coordonnée pour éliminer la dépendance énergétique de la Russie et a également souligné que les sanctions mises en place s’étaient avérées efficaces.



    Pourparlers roumano-américains


    Le ministre roumain des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, et le secrétaire d’État américain Antony Blinken ont discuté lundi par téléphone des conséquences de l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine et des efforts alliés pour gérer la situation créée et y répondre de manière appropriée. Bogdan Aurescu a présenté les évaluations de Bucarest relatives aux évolutions sécuritaires sur le flanc est de l’OTAN et à la mer Noire. Il a détaillé les actions complexes des autorités roumaines en faveur de l’Ukraine voisine aux niveaux politique, logistique et humanitaire. Le chef de la diplomatie à Bucarest a également souligné l’importance de mettre en œuvre rapidement les décisions du sommet extraordinaire de l’OTAN du 24 mars dernier. Il s’est référé en particulier à la création accélérée du Groupement tactique en Roumanie, comme première étape pour équilibrer et renforcer la présence de l’Alliance sur le flanc oriental à long terme. Pour sa part, le secrétaire d’État Antony Blinken a exprimé les remerciements des États-Unis pour le rôle régional assumé par Bucarest et pour le soutien apporté à Kiev et à d’autres partenaires vulnérables de la région, dont Chişinău. Le responsable américain a assuré que Washington était pleinement engagé à protéger les territoires de la Roumanie et de tous les alliés, en particulier des pays qui sont en première ligne, comme la Roumanie. Lundi également, le ministre de la Défense Vasile Dîncu et son homologue américain Lloyd Austin ont discuté au téléphone de l’évolution de la situation sécuritaire dans la région de la mer Noire. Vasile Dîncu a remercié les États-Unis pour leur engagement et leur contribution substantielle à assurer la sécurité du flanc oriental de l’OTAN. Le repositionnement du bataillon Stryker, le déploiement d’avions F-16 et F-18 pour consolider les missions renforcées de police du ciel en Roumanie ne sont que deux exemples concrets qui illustrent la solidité de la relation transatlantique.



    Le projet de la Loi offshore, qui permet l’extraction de gaz de la mer Noire – débattu par le Sénat roumain en procédure d’urgence


    Le projet de la Loi offshore, qui permet l’extraction de gaz de la mer Noire, est entré mardi à l’ordre du jour du Bureau permanent du Sénat de Bucarest. Il débattra du projet dans le cadre d’une procédure d’urgence, après avoir reçu l’approbation des institutions spécialisées. Le vote au Sénat, en tant que première chambre saisie, pourrait avoir lieu en mai. Le premier ministre Nicolae Ciucă a déclaré que la Loi offshore assurera la stabilité et la prévisibilité juridique au milieu des affaires en vue d’atteindre l’indépendance des ressources gazières de la Fédération de Russie. Le volume de gaz estimé pour les périmètres roumains de la mer Noire est de 200 milliards de mètres cubes, et la plus grande quantité se trouve dans le périmètre Neptun Deep, propriété d’OMV Petrom et d’ExxonMobil.



    Aide de 100 millions d’euros à la République de Moldova


    Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest s’est félicité de l’approbation par le Sénat, en tant que chambre décisionnelle, du projet de loi pour ratifier l’accord de mise en œuvre du programme d’assistance technique et financière accordée par la Roumanie à la République de Moldova. Il s’agit d’une aide financière non remboursable de 100 millions d’euros. L’accord a été signé par les premiers ministres roumains, Nicolae Ciucă, et Natalia Gavriliţă, à Chişinău le 11 février dernier. La Roumanie participera au renforcement de la résilience de la République de Moldova dans des secteurs essentiels pour la société : énergie, transport et infrastructure de transport, protection de l’environnement et lutte contre le changement climatique, travaux publics et d’infrastructure, santé, éducation, culture, patrimoine et recherche.



    Le FMI a révisé à la baisse ses estimations sur la croissance de l’économie roumaine en 2022


    Le Fonds monétaire international a considérablement révisé à la baisse ses estimations pour la croissance de l’économie roumaine pour l’année en cours, de 4,8 % comme prévu à l’automne à 2,2 % maintenant. Le projet de budget pour 2022 a été configuré sur une croissance économique de 4,6 %. En matière d’inflation, le FMI estime une hausse annuelle moyenne des prix de 9,3 %, soit deux fois et demie de plus que l’avancée prévue à l’automne dernier. La poussée inflationniste ralentira à 4 % l’année prochaine. À l’échelle mondiale, le FMI souligne que les perspectives de l’économie mondiale se sont considérablement détériorées par rapport aux estimations de janvier, principalement en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Cela a provoqué une crise humanitaire en Europe de l’Est et des sanctions visant à faire pression sur Moscou pour qu’il cesse les hostilités. Ainsi, maintenant, l’estimation pour la croissance économique mondiale se chiffre à 3,6 % pour 2022 et 2023.


    (Trad. : Ligia)

  • 19/04/2022 (mise à jour)

    19/04/2022 (mise à jour)

    Investissements — Le premier ministre Nicolae Ciucă encourage les compagnies à investir en Roumanie et leur promet stabilité législative, prédictibilité et mesures de soutien. Il a déclaré mardi, au Conseil des investisseurs étrangers, que les investissements étaient la meilleure solution pour tout genre de crise. Le chef du cabinet de Bucarest a ajouté que la Roumanie avait fait un important pas en avant à cet effet, allouant pour 2022 le plus grand budget pour les investissements des 30 dernières années. Il a annoncé que les deux premiers mois de l’année en cours, les investissements étrangers avaient connu une hausse de 10 % par rapport à la période similaire de l’année dernière.



    Gaz — L’extraction du gaz de la zone roumaine de la mer Noire pourrait démarrer bientôt, a déclaré le premier ministre roumain, Nicolae Ciucă, pour Radio Roumanie. Entre temps, le Sénat de Bucarest, en tant que première chambre saisie, commencera à débattre en urgence du nouveau projet de loi, modifié, d’extraction du gaz en mer Noire. Selon les autorités, les modifications proposées assureront la stabilité et la prédictibilité légales nécessaires aux compagnies souhaitant travailler dans l’extraction gazière.



    FMI — Le Fonds monétaire international a largement revu à la baisse ses estimations sur la croissance de l’économie roumaine pour l’année en cours, de 4,8 % l’automne dernier à 2,2 %, indique le plus récent Rapport sur le développement dans le monde, publié ce mardi par l’institution financière internationale. Pour l’année prochaine, la croissance est estimée à 3,4 %. Les nouveaux chiffres du FMI sont légèrement plus optimistes que la prévision de la Banque Mondiale. Cette dernière estimait, début avril, que l’avancée de l’économie roumaine ne serait que de 1,9 % cette année, et que les risques issus de la crise d’Ukraine étaient élevés. Le FMI a également revu ses estimations en matière d’inflation. Il estime que la hausse moyenne annuelle des prix serait de 9,3 % cette année, soit deux fois et demie de plus que laugmentation de 3,4 % prévue à l’automne dernier. Le rythme de hausse des prix ralentira à 4 % l’année prochaine. Le projet de budget de l’Etat pour l’année en cours a été conçu sur une croissance économique de 4,6 %.



    Ambassade — Les autorités roumaines ont décidé de rouvrir l’Ambassade de Kiev, a annoncé mardi le ministre des Affaires étrangères, Bogdan Aurescu, sur Twitter. La reprise effective de l’activité aura lieu prochainement, dès lors que les préparatifs techniques et de sécurité seront finalisés. 17 missions diplomatiques ont déjà recommencé leur activité à Kiev, a annoncé le ministère ukrainien des Affaires étrangères. Avant l’invasion russe, le 24 février dernier, la plupart des ambassades ont déménagé à Lviv, dans l’ouest de l’Ukraine.



    Frontières — Le trafic routier au poste frontière de Nădlac (ouest, entre la Roumanie et la Hongrie) a doublé ces 24 dernières heures, vu que les Roumains travaillant à l’étranger sont en train de rentrer au pays pour passer les fêtes pascales, profitant notamment des jours fériés à l’occasion des Pâques catholiques. Les temps d’attente à la frontière se sont donc prolongés, causant le mécontentement des voyageurs. Le nombre des personnes qui sortent du pays par le même poste frontière est lui aussi à la hausse. Ces 24 dernières heures, plus de 10 000 personnes ont quitté la Roumanie, soit le double par rapport à une journée normale.



    Vaccin anti-Covid — Une nouvelle étape de la vaccination anti-Covid démarrera au 1er juillet en Roumanie, a fait savoir le secrétaire d’Etat au sein du ministère de la Santé, Andrei Baciu. A partir de ce moment-là, les médecins traitants seront les seuls en charge de l’immunisation contre le coronavirus. La période de transition de la campagne de vaccination à l’immunisation anti-Covid en tant que partie intégrante du système national de vaccination s’achèvera le 30 juin prochain. Avant cette date, tous ceux qui souhaitent se faire vacciner peuvent se rendre dans les centres de vaccination qui sont toujours ouverts ou auprès de leur médecin traitant. Plus de 8 millions de Roumains ont jusqu’ici été immunisés au schéma complet contre le coronavirus.



  • Avertismente de la Banca Mondială și FMI

    Avertismente de la Banca Mondială și FMI

    Banca
    Mondială, Fondul Monetar Internaţional, Programul Alimentar Mondial al Naţiunilor
    Unite şi Organizaţia Mondială a Comerţului au făcut apel, săptămâna aceasta,
    către toate țările să ia măsuri urgente şi coordonate pentru securitate
    alimentară.


    Într-o declaraţie comună, liderii celor patru instituţii au
    avertizat că războiul din Ucraina se adaugă presiunilor existente din cauza
    crizei generate de Covid-19 sau a schimbărilor climatice, fiind în pericol
    milioane de oameni din întreaga lume. Preţurile mult mai mari la produsele de
    bază şi dificultăţile în aprovizionare au creat o presiune tot mai mare pentru
    consumatorii de rând. Cel mai mare risc este pentru ţările sărace, însă există
    o vulnerabilitate tot mai crescută şi în ţările cu venituri medii.

    Din cauza
    războiului din Ucraina, FMI și-a redus prognozele privind avansul economiei mondiale,
    atât pentru 2022, cât şi pentru 2023, în condiţiile în care preţurile mai mari
    la mâncare şi energie pun presiuni asupra economiilor fragile
    – a punctat, joi,
    directorul general al FMI.

    Kristalina Georgieva a precizat că invazia rusă din
    Ucraina trimite unde de şoc în întreaga lume şi provoacă dificultăţi ţărilor
    care se chinuiau, în plus, să își revină de pe urma pandemiei. ‘În termeni
    simpli, ne confruntăm cu o criză peste criză. În termeni economici, creşterea
    se îndreaptă în jos, iar inflaţia în sus. În termeni umani, veniturile
    oamenilor sunt în scădere, iar greutăţile se înmulţesc.’
    – a conchis șefa FMI.


    Fondul, care urmează să publice marţi noile sale
    prognoze economice, va revizui în scădere estimările pentru 143 de economii,
    care împreună reprezintă 86% din PIB-ul mondial, dar pentru majoritatea ţărilor,
    mizează, în continuare, pe o creştere economică pozitivă. Deși
    nu a furnizat o cifră concretă cu privire la avansul economiei mondiale,
    Kristalina Georgieva a spus că va fi mai mică decât prognoza de 4,4% avansată
    de FMI în luna ianuarie, și aceasta redusă cu o jumătate de punct procentual
    din cauza perturbărilor apărute de-a lungul lanţurilor de aprovizionare.
    Pericolul iminent pentru multe economii îl reprezintă inflaţia, care va rămâne
    la un nivel ridicat pentru o perioadă mai lungă decât se preconiza anterior.
    Periculoasă, în viziunea FMI, este, totodată, fragmentarea economiei mondiale
    în mari blocuri geopolitice, cu standarde comerciale şi tehnologice, sisteme de
    plăţi şi monede de rezervă diferite. O astfel de fragmentare este cea mai mare
    ameninţare la adresa ordinii economice de după cel de-al Doilea Război Mondial.


    În România, autoritățile încearcă să vină în sprijinul populației serios
    afectate de inflația de peste 10%, cea mai mare din ultimii 18 ani. Premierul
    Nicolae Ciucă i-a prezentat, de altfel, preşedintelui Băncii Mondiale, David
    Malpass, în vizită la București, programul ʹSprijin pentru Româniaʹ, în valoare
    de peste 17 miliarde de lei (circa 3,5 miliarde de euro), din care peste 60%
    sunt pentru investiţii. Guvernul României sprijină, de asemenea, tranzitul de
    mărfuri, pentru facilitarea exporturilor din Ucraina, are planuri de dezvoltare
    a capacităţilor de producţie a energiei electrice şi de extindere a
    exploatărilor de gaze naturale, inclusiv off-shore, și își propune să
    valorifice mai bine potenţialul agricol al României.


  • La sécurité alimentaire du monde en question

    La sécurité alimentaire du monde en question

    La Banque mondiale, le Fonds monétaire international, le Programme alimentaire mondial des Nations Unies et l’Organisation mondiale du commerce ont appelé cette semaine tous les Etats à prendre des mesures urgentes et coordonnées visant la sécurité alimentaire. Dans une déclaration commune, les leaders des quatre institutions ont averti que la guerre en Ukraine venait s’ajouter aux pressions qui existaient déjà suite à la crise générée par la Covid-19 et aux changements climatiques pour menacer des millions de personnes du monde. Les prix beaucoup plus élevés des produits de base et les difficultés en termes d’approvisionnement ont mis une pression supplémentaire sur les consommateurs. Les pays pauvres sont les plus exposés aux risques, mais déjà même les catégories aux revenus moyens sont de plus en plus vulnérables.

    Et c’est également à cause de la guerre en Ukraine que le FMI a révisé à la baisse ses prévisions sur l’avancée de l’économie mondiale tant pour 2022 que pour 2023, dans le contexte de la pression de plus en plus grande des prix des aliments et de l’énergie sur les économies fragiles, a indiqué jeudi la directrice générale du FMI. Kristalina Georgieva a précisé que l’invasion russe de l’Ukraine avait produit des ondes de choc à travers le monde et avait provoqué des difficultés supplémentaires aux Etats qui tentaient de refaire leurs économies après la pandémie. « Simplement dit, nous nous confrontons à une crise qui s’ajoute à une autre crise. En termes économiques, la croissance ne fait que diminuer, alors que l’inflation ne fait qu’augmenter. En termes humains, les revenus des gens sont à la baisse et les difficultés se multiplient », a conclu la cheffe du FMI.

    L’institution financière internationale, qui devrait publier mardi ses nouvelles prévisions économiques, révisera à la baisse ses estimations pour 143 économies du monde, qui comptent ensemble pour 86 % du PIB mondial, mais la majorité des Etats connaitront toujours la croissance économique. Même si elle n’a pas fourni de chiffre concret relatif à l’avancée de l’économie mondiale, Kristalina Georgieva a affirmé qu’elle serait inférieure à la prévision de 4,4 % faite par le FMI au mois de janvier, une prévision déjà réduite de de 0,5 % à cause des perturbations apparues dans les chaines d’approvisionnement.

    Le danger imminent pour de nombreuses économies est pourtant l’inflation, qui demeurera élevée pour une période plus longue que l’estimation initiale. Autre danger selon le FMI : la fragmentation de l’économie mondiale en blocs géopolitiques, avec différentes normes commerciales et technologiques, avec différents systèmes de paiement et des monnaies de réserve différentes. Une telle fragmentation constitue la menace la plus importante à l’adresse de l’ordre économique depuis la Seconde Guerre mondiale.

    Dans ce contexte, en Roumanie, les autorités tentent de venir en aide à la population sérieusement touchée par un taux d’inflation de plus de 10 %, soit le plus élevé en 18 ans. A Bucarest, le premier ministre Nicolae Ciucă a présenté au président de la Banque Mondiale, David Malpass, le programme « Soutien pour la Roumanie », d’une valeur de quelque 3 milliards et demi d’euros, dont plus de 60 % sont destinés aux investissements. Le gouvernement roumain soutient également le transit des marchandises, afin de faciliter les exportations depuis l’Ukraine. Les autorités de Bucarest élaborent des plans de développement des capacités de production d’électricité et d’élargissement des exploitations gazières, y compris en haute mer, et se proposent aussi de mieux mettre à profit le potentiel agricole de la Roumanie.

  • Dati economiţi di toamnă

    Dati economiţi di toamnă

    Tru România, inflaţia ma largu easti tu creaştiri şi tru yismăciuni, cându năstricu 6 procente, cu 1% ma multu andicra di meslu di ma ninti. Datili oficiale spunu că aestă creaştire s’feaţi tru condiţiile tru cari să scunkiră emu alimentili, emu părmătiili nialimentari şi serviţiile. Nai ma mări scunkiri s-nregistrară meslu ţi tricu tru cazlu a pătăţloru, cu aproapea 19%, la categoria alti legume şi conserve di legume, a ţitriţilor şi alti yimişi meridionale şi categoria alti serviţii. Nai ma mări crişteri di păhadz ditu ahurhita-a anlui s’nregistră, ama, la energie electrică, 23%, şi la gazili naturale, 20%, cari plăscăniră iuţido pi păzarea europeană.



    Specialiştilli a Băncăllei Naţională ali Românie anticipa, tora ma ninti, că scunkerli la energie, gaze naturale şi combustibili va s’ducă, ma largu, la ună creastire a ratăllei anuală a inflaţiillei la valori cabaia nica ş’ma mări andicra di ateali prognozati ma ninti. Cu scupolu ti s’u’ayălisească inflaţia, BNR criscu toclu di referinţă la 1,5% tru an, după aproapea un an di dănăseari. Năili isăki tră inflaţie a băncăllei ţentrală suntu di 5,6% tu bitisita a anlui.



    Hăbări slabi yin şi di la Institutlu Naţional di Statistică, uidisitu cu aţea că, tru proţlli optu meşi a anlui, deficitlu a ziyăllei comercială ali Românie criscu cu cama di 3 miliardi di euro andicra di idyiulu kiro ditu 2020. Tu arada a lui, Fondul Monetar Internaţional feaţi timbihi că revigorarea economică după pandemia di coronavirus easti ezitantă, iara economiile pi calea di dizvultare au zñiipseari nai cama multu. Simfunu cu FMI, creastirea fu zñiipsită di ratili ñiţ di vaccinarii şi di criştearea a păhadzloru la alimenti şi părmătii. Amănărli ma mări andicra di cumu s’minduea tru aprovizionarea-a şingiriloru di distribuţie s’apriducu pritu inflaţie şi dusiră la nicurarea-a prognozelor di creaştire di anlu aestu la nivel mondial.



    FMI li feaţi cama cu hăiri, estimărli mutrinda evoluţia-a economiillei româneşti, cari lipsea s’nregistreadza estan un avansu di 7%, andicra di 6%, cât lugursea tru primveară. Uidisitu cu aţelu ditu soni raportu World Economic Outlook, publicat marţ di instituţia financiară internaţională, tru Uniunea Europeană maş Irlanda (13%), Estonia (8,5%) şi Ungaria (7,6%) va s’nreghistreadză estanu ună creaştiri economică superioară a Româniillei.



    Alliumtrea, tră 2022, Fondul Monetar Internaţional nu ş-alăxi estimărli mutrinda avansulu a economiillei româneşti, di li alăsă la 4,8%. Anaparti di 2022, ritmolu di creaştiri a economiillei româneşti va s’ayălisească, aşi că tru 2026 va s’agiungă la maş 3,5%. Şi Banca Mondială li feaţi, tora ma ninti cama cu hăiri estimărli mutrinda evoluţiili ditu România, indicânda un avansu a Produslui Internu Brut di 7,3% tră estan şi ună creaştire di 4,8% anlu ţi yini.



    Autoru: Bogdan Matei


    Armânipsearea: Taşcu Lala