Tag: FMI

  • 17.09.2013

    17.09.2013

    Syrie – La Roumanie regrette profondément l’utilisation des armes chimiques, y compris contre des civils, en Syrie, est-il dit dans un communiqué du ministère des affaires étrangères de Bucarest, qui ajoute que le recours aux armes chimiques est inacceptable. Le ministère roumain des Affaires étrangères exprime également son espoir qu’une résolution sur l’arsenal chimique du régime syrien sera adoptée le plus rapidement possible par le Conseil de sécurité ; de l’avis de Bucarest, le document doit prévoir des mesures contraignantes pour Damas.



    FMI – Le premier ministre roumain, Victor Ponta, a présenté au Parlement de Bucarest la lettre d’intention pour la signature d’un nouvel accord préventif avec la Commission européenne, le FMI et la Banque mondiale. Ce sera un prêt de 4 milliards d’euros, sur une période de deux ans. Afin d’obtenir ce prêt, le gouvernement roumain s’est engagé devant le FMI à vendre la majorité des compagnies du portefeuille du ministère de l’Economie. Le premier ministre a récemment affirmé, à ce même sujet de l’accord avec le Fonds, que les seules majorations de taxes convenues avec l’institution financière internationale étaient la hausse des accises aux produits de luxe, pour compenser la baisse de la TVA pour le pain, et la contribution à l’assurance maladie appliquée aux revenus réalisés par les personnes physiques, propriétaires d’espaces en location. La direction du FMI devrait approuver l’accord avec la Roumanie dans le courant de ce mois.



    Exploitation – Le plénum réuni du Sénat et de la Chambre des députés de Bucarest a voté la création d’une commission spéciale consacrée au projet canadien minier de Rosia Montana (au centre du pays). Les sénateurs et députés auront jusqu’au 1er octobre pour déposer des amendements à ce projet. Le 20 octobre, la Commission spéciale devrait présenter son rapport sur la question. Ces derniers jours, des dizaines de milliers de gens ont protesté contre ledit projet, dans les rues de Bucarest et d’autres villes de Roumanie. Ils affirment que la technique d’exploitation de l’or à base de cyanures aura un impact négatif sur l’environnement. De leur côté, les partisans du projet, des habitants Roşia Montană pour la plupart, insistent sur le fait que l’ouverture du site créerait des emplois et résoudrait les problèmes économiques et sociaux de la région.



    Automobile – Le nombre d’immatriculations de voitures neuves a connu en Roumanie la plus forte hausse parmi les pays européens, a fait savoir l’Association des constructeurs automobiles européens. Les ventes ont augmenté de 25,5% en août 2013 par rapport au même mois 2012. En revanche, le marché automobile de Roumanie a chuté de 17,6% au cours des huit premiers mois de cette année. Le marché de l’UE s’est contracté de 5% en août, mettant ainsi un terme à l’embellie enregistrée entre avril et juillet. Le Royaume Uni est le seul grand marché à avoir connu une hausse (de 10,9%) en août, alors qu’en Allemagne et en France, les ventes de voitures neuves ont baissé de 5,5% et respectivement de 10,5%.



    Danube — La Roumanie et la Bulgarie oeuvrent à l’élaboration d’une initiative commune portant sur la voie navigable du Danube, document qu’elles soumettront à la Commission européenne, a déclaré ce mardi le ministre bulgare des transports, Danail Papazov. Ce dernier a participé à Vilnius, à la réunion informelle des ministres européens des transports, en marge de laquelle il s’est entretenu avec son homologue roumain, Ramona Manescu. L’initiative commune prévoit notamment l’aménagement du chenal navigable à hauteur de l’Ile Batin, une zone critique pour la navigation en cas de baisse de débit du fleuve.

  • La semaine du 09 au 14 septembre 2013

    La semaine du 09 au 14 septembre 2013

    Le projet Roşia Montană, devant le Parlement



    Une commission spéciale sera créée au Parlement de la Roumanie pour examiner le projet d’exploitation des gisements d’or et d’argent de Roşia Montană (au centre du pays). L’annonce a été faite par le président du Sénat, Crin Antonescu, après un entretien avec le premier ministre Victor Ponta. Il a par ailleurs précisé que la procédure d’urgence initiée par le Législatif dans le cas de ce projet controversé serait retirée. La compagnie canadienne qui détient la licence d’exploitation a, pour sa part, fait savoir son intention d’exiger de l’Etat roumain des dédommagements considérables, au cas où l’exploitation proprement-dite ne recevrait pas l’aval du Parlement de Bucarest.


    Le projet en question a suscité des tensions au sein aussi bien de l’USL, coalition de centre-gauche, au pouvoir, que de la société civile. Une vingtaine de mineurs, qui militent pour la reprise des activités minières à Roşia Montană, se sont retranchés dans les galeries de la mine. Entre temps, depuis près de deux semaines, les opposants du projet protestent dans les rues de la capitale et d’autres grandes villes du pays. Les ONGs écologistes mettent en garde contre le fait que le processus technologique d’exploitation, à base de cyanures, risque d’affecter irréversiblement l’environnement.




    Une loi sur les chiens errants



    Le Parlement de Bucarest a adopté une loi qui autorise l’euthanasie des chiens errants, solution agréée par la majorité de la population. Le texte stipule qu’un chien sans maître peut être revendiqué ou adopté, gratuitement, dans un délai de 14 jours ouvrables. Au terme de cet intervalle, les autorités peuvent décider de prolonger l’hébergement de ces chiens dans la fourrière animale ou, à défaut de moyens financiers, de les euthanasier. Autant dire que l’euthanasie n’est pas l’unique, mais l’ultime solution. Seuls les chiens agressifs ou atteints de maladies incurables seront euthanasiés sur le champ.


    En outre, les personnes qui prennent en charge un tel chien devront signer une déclaration par laquelle elles s’engagent à respecter les normes relatives aux soins à fournir à l’animal ou à le remettre aux autorités si elles se ravisent et reviennent sur leur décision. Le Législatif a adopté cette loi suite aux vifs débats suscités par la récente tragédie d’un enfant de quatre ans tué par des chiens en divagation près d’un parc de Bucarest. Rien que dans la capitale, on dénombre près de 65 mille chiens errants.




    La tournée européenne de la ministre roumaine de l’emploi



    La ministre roumaine de l’emploi, Mariana Câmpeanu, s’est rendue cette semaine aux Pays–Bas et en Belgique, dans le contexte où, ces deux pays devraient lever à compter du 1er janvier 2014 les restrictions concernant l’accès des ressortissants roumains à leurs marchés nationaux du travail. La responsable roumaine a participé à la réunion organisée à La Haye par le ministère néerlandais des affaires sociales et de la main d’œuvre, réunion consacrée à la libre circulation de la main d’œuvre à l’intérieur de l’UE. Les deux parties ont convenu de trouver ensemble des solutions pour s’assurer que l’ouverture du marché néerlandais de l’emploi aux Roumains ne poserait pas problème.


    A Bruxelles, a été signé un accord bilatéral de coopération dans le domaine de l’emploi et de la protection sociale. La ministre Mariana Câmpeanu a souligné que cet accord est censé prévenir le travail au noir et d’éventuelles discriminations à l’égard des Roumains souhaitant travailler en Belgique. Rappelons qu’après l’adhésion à l’UE, en 2007, de la Roumanie et de la Bulgarie voisine, certains pays membres de l’Union, dont les Pays-Bas et la Belgique ont mis en place des restrictions temporaires à l’accès des ressortissants roumains et bulgares à leurs marchés de l’emploi. Ces restrictions devraient être levées de manière automatique et irréversible le 31 décembre 2013.




    Nouvel accord avec le FMI



    Le gouvernement roumain a adressé au FMI une lettre d’intentions pour un nouvel accord de type préventif. Les responsables de Bucarest et la délégation conjointe du FMI et de la Commission européenne ont abouti en juillet dernier à un accord technique sur un nouveau programme de type préventif, sur deux ans, pour un montant de 4 milliards d’euros.


    L’accord doit être examiné par le conseil d’administration du FMI cet automne. Les seules majorations de taxes convenues dans le cadre du nouvel accord concernent les accises sur les produits de luxe, pour compenser entre autres la baisse de la TVA sur le pain — a précisé le premier ministre Victor Ponta. Celui-ci présentera la semaine prochaine le futur accord dans ses grandes lignes, au plénum du Parlement.




    Les inondations frappent de nouveau la Roumanie



    Plusieurs personnes ont perdu la vie et des centaines d’autres ont été déplacées suite aux précipitations qui ont touché dernièrement le sud-est du pays. Selon les autorités, plusieurs centaines d’habitations du département de Galati ont été évacuées suite aux crues, tandis que leurs propriétaires se sont réfugiés dans les écoles et les maisons de la culture. Au total, huit comtés de l’est et du sud-est du pays ont été affectés par les inondations qui ont enregistré, par endroits, des niveaux records. (trad. Mariana Tudose, Dominique, Ioana Stancescu)

  • Lettre d’intention adressée au FMI

    Les autorités de Bucarest et la mission commune du FMI et de la Commission Européenne ont approuvé le côté technique d’un nouvel accord de type préventif qui s’étalera sur deux ans et s’élèvera à quatre milliards d’euros. Cet accord stand-by dont la lettre d’intention a reçu mercredi le feu vert de l’Exécutif roumain va être examinée par le conseil d’administration du FMI cet automne. Le premier ministre Victor Ponta a annoncé que les principaux éléments du futur accord seront présentés le mardi prochain aux sénateurs et aux députés lors d’une réunion commune du Parlement.



    Selon le premier ministre les seules hausses de taxes convenues avec le FMI et la Commission Européenne dans le cadre du nouvel accord sont les hausses des accises appliquées aux produits de luxe, hausses nécessaire pour compenser la baisse de la TVA appliquée aux produits de panification et au versement de la contribution aux assurances sociales de santé visant les revenus obtenus des loyers perçus par les personnes physiques. Et le premier ministre Ponta de continuer pour dire qu’on va présenter au Parlement tous les données de l’accord, les avantages et les désavantages ainsi que les éléments de base.



    Pour que la Roumanie obtienne les quatre milliards d’euros, les représentants du FMI ont exigé des réformes dans le système de santé ainsi que la solution du problème des programmes de privatisation des compagnies de l’Etat.



    Le gouvernement s’est également engagé à élaborer avant la fin de cette année la législation nécessaire pour égaliser l’âge de la retraite par la croissance de cette limite chez les femmes de 63 ans à 65 ans jusqu’à 2030. Selon le premier ministre Victor Ponta, cet accord a, d’une part, le rôle de maintenir l’appui au cas du déclenchement d’une nouvelle crise dans la zone euro ou à l’échelon mondial et, de l’autre part, de stimuler la réforme et de contribuer à la stabilisation économique de l’Etat.



    A son tour, la chef de la mission du FMI à Bucarest, Andrea Schaechter, estime que le nouvel accord est un accord de précaution dans les circonstances où l’Europe sort difficilement de la récession. Le dernier accord de la Roumanie avec le FMI et l’UE d’un montant de 5 milliards d’euros achevé en juin 2013 était, lui aussi, un accord de type préventif. Quand à l’évolution économique à venir, le FMI s’attend à une croissance du PIB de la Roumanie de 2% en 2013 à 2,25% en 2014…(trad. : Costin Grigore)


  • Scrisoarea de intentie pentru FMI

    Scrisoarea de intentie pentru FMI

    Autoritatile de la Bucuresti si Misiunea comuna a FMI si a Comisiei Europene au aprobat, în luna iulie, la nivel tehnic, un nou acord de tip preventiv care va acoperi o perioada de doi ani si va totaliza patru miliarde de euro. Acordul stand-by, a carui scrisoare de intentie a primit, miercuri, girul Executivului roman, urmeaza sa fie discutat de board-ul FMI în aceasta toamna.



    Premierul Victor Ponta a anuntat ca elementele principale ale viitorului acord vor fi prezentate martea viitoare senatorilor si deputatilor, într-o sedinta comuna a Parlamentului. Potrivit primului-ministru, singurele cresteri de taxe convenite cu FMI si Comisia Europeana în cadrul noului acord sunt majorarea accizelor la produsele de lux, necesară pentru a compensa reducerea TVA la pâine, si plata contributiei de asigurari sociale de sanatate la venituri obtinute din chirii de către persoanele fizice. Premierul Ponta a mai spus ca, in Parlament, vor fi prezentate toate datele acordului: avantaje, dezavantaje, elemente de baza. Pentru ca România să obtină cele patru miliarde de euro, reprezentatii FMI au cerut reforme în sistemul de sănătate, dar si rezolvarea problemei programelor de privatizare a companiilor de stat.



    De asemenea, guvernul roman s-a angajat sa elaboreze, pana la sfarsitul acestui an, legislatia necesara pentru a egaliza varsta de pensionare prin cresterea acestei varste, la femei, de la 63 la 65 ani, pana in anul 2030. Potrivit premierului Victor Ponta, acordul are, pe de-o parte, menirea să asigure sprijin în cazul în care s-ar declansa o nouă criză în zona euro sau la nivel mondial, iar pe de altă parte, să stimuleze reforma si să contribuie la stabilizarea economică a statului.



    La rândul ei, sefa misiunii FMI în România, Andrea Schaechter, consideră că noul acord este unul de precautie, în conditiile in care Europa iese cu greu din recesiune.



    Ultimul acord al Romaniei cu FMI si UE, in valoare de 5 miliarde de euro si finalizat in luna iunie 2013, a fost, de asemenea, de tip preventiv. În ceea ce priveste evolutia economică viitoare, FMI se asteaptă ca PIB-ul României să crească la 2% în 2013 si la 2,25%, în 2014.

  • Croissance économique sans majorations de taxes

    Mauvaise nouvelle — jusqu’à la fin 2013, le secteur public ne bénéficiera pas de majorations salariales. La bonne nouvelle c’est qu’aucune majoration de taxes et impôts n’est prévue avant la fin de l’année. Ecoutons le premier ministre roumain Victor Ponta : « Jusqu’à la fin de l’année, aucune taxe ne sera majorée, à l’exception des accises sur les yachts, les montres et l’alcool. A compter du 1er janvier 2014, afin de compenser le fait que les retraités qui touchent moins de 740 lei, soit environ 170 euros, ne paieront plus de contribution au système d’assurance maladie, les personnes qui ont des revenus issus des locations devront payer une contribution de 5,5% au système de santé », a précisé le chef du cabinet de Bucarest.



    Ses propos ne constituent pas des nouveautés, puisqu’à la fin juillet ils avaient été véhiculés dans les journaux, à l’occasion de la conclusion d’un nouvel accord de type préventif avec le FMI et la Commission européenne. Cette annonce a également été confirmée par Guillermo Tolosa, le représentant du FMI en Roumanie.



    A partir du 1er septembre prochain, la TVA sur le pain devrait connaître une baisse significative de 24 à 9%, ce qui impliquera une réduction des recettes budgétaires. Celle-ci sera compensée par la majoration des accises sur les produits de luxe, tels les yachts, les montres de luxe et l’alcool. Bref les mesures du cabinet de Bucarest ne devraient toucher que la très restreinte catégorie des Roumains aisés et non pas toute la population du pays. C’est équitable et correct — a conclu Guillermo Tolosa, précisant que ces politiques sont également censées aboutir à une fiscalité plus juste.



    De toute façon, si cette mesure temporaire ne comble pas les attentes, à savoir la baisse du prix du pain et la diminution de l’évasion fiscale, elle sera annulée. Par contre, si la mesure en question s’avère une réussite, elle sera non seulement maintenue mais appliquée aussi à d’autres aliments.



    Victor Ponta : « Au 1er septembre, je veux voir l’effet de cette réduction de la TVA sur le pain, afin de savoir si à partir de l’année prochaine nous pouvons l’élargir à d’autres aliments aussi. Notre principale préoccupation pour le prochain exercice budgétaire sera de réduire à partir de 2014 les contributions des employeurs au système public d’assurance maladie » a-t-il expliqué.



    A présent, le gouvernement est en train d’élaborer le projet du budget public 2014. Les ministres sont encouragés par les bonnes nouvelles venues de la part des statisticiens : pendant la première moitié de cette année, la Roumanie a enregistré une croissance économique de 1,7%, par rapport à la même période de l’année dernière.



    Sur l’ensemble de l’Europe, la croissance de l’économie roumaine est significative, s’est félicité Victor Ponta qui a pourtant précisé que malgré ces performances économiques le budget public ne peut pas soutenir des majorations salariales en 2013. (trad. : Alex Diaconescu)

  • La semaine du 12 au 27 août

    La semaine du 12 au 27 août

    Rencontre des Roumains de l’étranger à Izvorul Mureşului



    Chaque année, au mois d’août, les Roumains établis à l’étranger se réunissent dans le cadre d’une Université d’été organisée à Izvorul Mureşului, dans le centre de la Roumanie, où ils débattent des problèmes auxquels ils sont confrontés dans les pays où ils vivent. La 11e édition, déroulée cette semaine, a réuni des leaders d’organisations de Roumains habitant à proximité des frontières du pays et dans les Balkans — à savoir en Bulgarie, Serbie, Hongrie, Ukraine et Albanie — ainsi que des représentants de la diaspora roumaine de France et d’Italie. Ils ont demandé l’aide de l’Etat roumain pour préserver leur identité nationale et obtenir certains droits, en tant que minorités, dans les pays où ils se trouvent.



    Le président roumain Traian Băsescu les a assurés que Bucarest pouvait financer des programmes pour préserver la spiritualité roumaine, mais a également lancé un appel à la solidarité des Roumains vivant au-delà des frontières du pays, pour que la Roumanie puisse leur accorder une aide plus efficace. « Nous souhaitons que les pays voisins de la Roumanie assurent aux membres des communautés roumaines le même traitement dont leurs communautés bénéficient en Roumanie, leur accordant le droit de préserver leur langue et leur culture et d’avoir automatiquement des représentants au Parlement » — a précisé le chef de l’Etat, se rapportant indirectement à la Hongrie voisine, après les récentes déclarations controversées de certains hommes politiques de Budapest.




    Roumanie-Hongrie — échange de répliques



    Un discours prononcé la semaine dernière par Vona Gabor, chef du parti d’extrême droite Jobbik de Hongrie, continue à faire des vagues sur la scène politique roumaine. Le principal message adressé par Vona Gabor aux Magyars de Roumanie est de continuer à se battre pour obtenir une autonomie basée sur le critère ethnique au sein de l’Etat roumain. L’ancien leader du groupement extrémiste « La Garde hongroise » a ajouté que le parti Jobbik défendrait les droits et les intérêts des Magyars de Transylvanie, allant jusqu’à assumer la responsabilité d’un conflit avec la Roumanie.



    La réaction du gouvernement roumain n’a pas tardé ; il a condamné « fermement » les déclarations de Vona Gabor. Le président roumain, Traian Basescu, a tenu lui aussi à exprimer son point de vue à ce sujet: « Il y a plusieurs pays dérangés par la politique agressive de Budapest en matière de minorités. La Roumanie a été réservée jusqu’à présent, mais je crois que la situation est arrivée à un point où nous devons laisser de côté ces réserves pour mettre Budapest à sa place. »



    La dureté des affirmations du président Basescu a surpris les leaders de l’Union Démocratique des Magyars de Roumanie, formation politique parlementaire qui a appuyé le chef de l’Etat lors des dernières élections présidentielles. Kelemen Hunor, leader de l’UDMR : « Lorsque le chef de l’Etat fait une telle déclaration, cela veut dire que les choses s’embrouillent et nous n’en avons pas besoin, notamment quand il s’agit de la Roumanie et de la Hongrie, des relations roumano-hongroises, mais il faut condamner toute affirmation de type Vona. »



    La régionalisation de la Roumanie sera fondée sur des critères européens et non pas ethniques — a précisé, de son côté, le ministre roumain des Affaires étrangères, Titus Corlăţean. Le chef de la diplomatie de Bucarest a affirmé que les modèles autonomistes n’étaient acceptés ni en Roumanie, ni en Europe.




    Bonnes nouvelles pour l’économie roumaine



    Le PIB de la Roumanie a progressé de 0,3%, au deuxième trimestre 2013 par rapport aux mois précédents, augmentant, durant la première moitié de l’année, de 1,7% par rapport à la même période de 2012 — a annoncé l’Institut national de la statistique.



    Antérieurement, la Banque centrale de Bucarest avait revu à la hausse le taux de croissance économique pour 2013, qu’elle a fixé à 2%, en raison du progrès des exportations, ainsi que d’une bonne production industrielle et agricole. Le FMI a, lui aussi, amélioré ses prévisions de croissance économique pour la Roumanie, estimée à 2% en 2013 et à 2,25% l’année prochaine.




    Le procès du vol du siècle



    A peine ouvert mardi à Bucarest, le procès sur le « Vol du siècle » a été suspendu moins d’une heure après, jusqu’au 10 septembre.



    Toutes les toiles dérobées en octobre dernier au Musée Kunsthal de Rotterdam — peintes entre autres par de Matisse, Gauguin et Monet — n’ont pas été brûlées et les 6 Roumains accusés de leur vol sont prêts à les restituer aux autorités néerlandaises — ont affirmé les avocats des inculpés, sans préciser où se trouvaient les œuvres d’art. L’avocat Cătălin Dancu a déclaré qu’il allait contester le rapport des experts du Musée national de la Roumanie, selon lesquels 4 des tableaux auraient été brûlés par la mère d’un des accusés.



    La presse de Bucarest parlait de chantage, les accusés ayant demandé un jugement moins sévère en échange de la restitution des tableaux. Leurs avocats sont allés encore plus loin, estimant que le musée néerlandais était partiellement responsable de ce vol, parce que doté d’un système de sécurité insuffisant.





    La Roumanie préoccupée par la situation en Egypte



    En accord avec la position exprimée par l’UE, la diplomatie roumaine a affirmé qu’elle suivait avec préoccupation les évolutions d’Egypte et déplorait les pertes de vies humaines et les dégâts matériels. Le ministère des Affaires étrangères de Bucarest soutient l’appel de la Haute représentante de l’UE, Catherine Ashton, portant sur la nécessité que toutes les parties impliquées fassent preuve de retenue pour arrêter les confrontations violentes et rétablir le calme. Bucarest réitère également la nécessité de respecter les droits fondamentaux de l’homme et les libertés du citoyen et encourage le dialogue nécessaire à la reprise de la transition démocratique.



    D’autre part, conscient des dangers que la crise prolongée, marquée par des violences, peuvent représenter pour les ressortissants roumains présents en Egypte, le ministère des Affaires étrangères leur recommande d’éviter complètement les zones des sièges des principales institutions gouvernementales et partis, et où des protestations ont lieu. Il est conseillé aux citoyens roumains se trouvant dans ce pays de s’adresser à l’Ambassade roumaine en Egypte et d’annoncer leur présence dans la région, en communiquant leurs coordonnées personnelles, afin de pouvoir être contactés dans des situations d’urgence. (trad. : Dominique)

  • 14.08.2013

    14.08.2013

    Minorités – Le partage de la Roumanie en régions se fera en fonction des normes européennes et en aucun cas selon des critères ethniques, a affirmé mercredi le chef de la diplomatie roumaine Titus Corlatean. Présent à Izvoru Muresului, localité du centre de la Roumanie qui accueille l’Université d’été consacrée à la situation de la diaspora roumaine, le ministre roumain des Affaires étrangères a affirmé que le processus de régionalisation doit avoir pour but le bien de tous les Roumains, quelles que soient leurs origines ethniques, les modèles autonomistes n’étant acceptés ni en Europe, ni en Roumanie. Dans le même contexte, Titus Corlatean s’est déclaré l’adversaire de « la rhétorique guerrière » intervenue ces derniers jours dans la relation avec la Hongrie voisine, soulignant que Bucarest devrait avoir un dialogue permanent avec Budapest, y compris sur les sujets où il n’y a pas de convergence de vues. Ces propos interviennent sur la toile de fond des propos autonomistes de Gabor Vona, leader du parti hongrois d’extrême droite Jobbik, qui avait suggéré un conflit militaire entre les deux pays afin que la Hongrie défende mieux les intérêts de la minorité magyare de Roumanie. En réaction, le président roumain, Traian Basescu, avait affirmé que Bucarest assumerait le « leadership » régional pour la mise au point de Budapest.



    Taxes – Le nouvel accord de la Roumanie avec le FMI ne prévoit pas la hausse des taxes pour l’ensemble de la population du pays, a affirmé mercredi Guillermo Tolosa, représentant de l’institution internationale à Bucarest. Dans un entretien à l’agence roumaine Agerpres, il a précisé que les seules modifications apportées au système de taxation concernent les accises pour certains produits de luxe, qui devraient compenser la réduction de la TVA pour le pain, ainsi que le prélèvement des contributions sociales sur les revenus résultés de la location d’immeubles, ce qui devrait améliorer le financement du système sanitaire. Fin juillet, la Roumanie a, effectivement, conclu un nouvel accord de précaution avec le FMI et la Commission européenne après avoir conclu un autre, similaire, en juin dernier. La direction du FMI doit avaliser le document à l’automne.




    Croissance – Le PIB de la Roumanie a connu une hausse de 0,3% au second trimestre, comparée aux trois mois précédents. Par conséquent, la croissance économique a été de 1,7% par rapport à la même période de l’année dernière, estime l’Institut national de statistiques. La semaine dernière, la Banque nationale roumaine a revu la prévision de croissance économique pour l’année en cours à 2%, eu égard à l’évolution des exportations, à la production industrielle et à une bonne année agricole. Le FMI a également amélioré sa prévision de croissance pour la Roumanie à 2% cette année et à 2,25% pour l’année prochaine. La zone euro est sortie de la récession au 2e trimestre, avec une croissance économique de 0,3% par rapport aux trois premiers mois de l’année. La hausse survient après une année et demie de contraction économique, la période la plus longue de déclin depuis l’adoption de la monnaie unique, en 1999.



    Musée – Dans son édition de mercredi, le journal « Le Monde » consacre un épisode de son feuilleton « Improbables musées » à « l’irrésistible attraction poétique du Musée du paysan roumain » de Bucarest. Ayant choisi de mettre en exergue une douzaine musées européens un plus original que l’autre, le journal présente dans son reportage la collection éclectique de l’établissement bucarestois dont « le style volontaire et naïf (…) renvoie à la dimension rudimentaire de la vie paysanne ». Créé en 1906, le Musée du paysan roumain s’est vu décerner le titre de « Musée européen de l’année 1996 ».



    Intempéries – Les températures marqueront une très légère baisse en Roumanie, mais le temps reste plutôt caniculaire dans le sud et le sud-est de la Roumanie et l’indice température-humidité dépassera le seuil de l’inconfort thermique. Les maximales de l’air ne devrait pas dépasser les 34-36 degrés à l’ombre. Sur le relief, dans le centre, le nord, le nord-est et le sud-ouest du pays, des orages assez puissants sont attendus. Des pluies torrentielles, du vent fort, des phénomènes électriques et de la grêle seront signalées. Par endroits, les quantités d’eau peuvent dépasser les 30-35 l/m².

  • Nouvelles privatisations dans le secteur énergétique

    Nouvelles privatisations dans le secteur énergétique

    Fin juillet, les autorités de Bucarest ont convenu avec le FMI d’un nouvel accord de type préventif sur 2 ans, sur une ligne de crédit de 4 milliards d’euros. L’accord doit être examiné par la direction de l’institution financière internationale cet automne.



    Une variante de la lettre d’intention que le gouvernement de Bucarest doit envoyer à Washington circule déjà dans la presse roumaine. Elle comporte tous les éléments sur lesquels les parties sont tombées d’accord : nouvelles promesses, mais aussi anciennes promesses non honorées, privatisations et cotations en bourse.



    Pour résumer en peu de mots le contenu de cette lettre, disons que le gouvernement de Bucarest pourrait majorer l’impôt sur la propriété pour les personnes physiques possédant un appartement qu’ils utilisent à des fins commerciaux. Le gouvernement s’engage également à : modifier le Code de l’insolvabilité et le Code civil, réorganiser l’Agence nationale d’administration fiscale (ANAF), accélérer la réforme du système sanitaire, continuer le processus de libéralisation des prix de l’énergie et du gaz, coter en bouse les paquets minoritaires des compagnies d’Etat et réaliser certaines privatisations. Il s’agit entre autres de la compagnie de fret ferroviaire « CFR Marfă », dont le cabinet de Bucarest s’engage à vendre le paquet majoritaire d’actions.



    Voici d’autres détails concernant notamment le secteur énergétique : prévues initialement pour cette année, les grandes cotations en bourse ont été reportées à l’automne 2014. C’est le cas, entre autres, de la compagnie Nuclearelectrica, productrice d’énergie électrique et thermique ainsi que de combustible nucléaire. Avant la fin septembre 2014, l’Etat, qui détient environ 90% des actions de cette compagnie, lancera un premier appel d’offres public pour 10% des actions. Pour la compagnie Romgaz — qui est le plus grand gazier de Roumanie, placé actuellement sous le contrôle du ministère de l’Economie, l’appel d’offres sera lancé fin octobre prochain.



    Avant l’été 2014, un appel d’offres public sera également lancé pour la privatisation de la société Electrica — une des plus importantes du domaine de l’approvisionnement en électricité et des services énergétiques de Roumanie. Reste à résoudre le problème de 5 des 6 sociétés régionales de maintenance de la compagnie. 3 d’entre elles, sinon toutes, devraient être séparées de la société Electrica et fermées. Quant à Hidroelectrica — qui occupe la 7e place parmi les 100 sociétés roumaines les plus profitables — une décision gouvernementale sera adoptée en vue de coter en bourse un paquet de10% des actions, le processus étant prévu fin juin 2014. (trad. : Dominique)

  • A la Une de la presse roumaine du 07.08.2013

    A la Une de la presse roumaine du 07.08.2013

    Aujourd’hui, dans les journaux : la convocation du député européen Adrian Severin par les procureurs du Parquet national anti-corruption, dans une affaire corruption et de trafic d’influence ; la présence, en Roumanie, d’un serveur américain de surveillance des communications Internet ; des crédits immobiliers plus chers en lei qu’en euros ; des mesures d’austérité assumées par Bucarest dans le nouvel accord avec le FMI ; un député européen qui demande la vérification de l’argent public octroyé à l’Eglise orthodoxe roumaine.


  • Noi privatizări şi măsuri economice

    Noi privatizări şi măsuri economice

    La sfârşitul lunii trecute, autorităţile române au convenit cu Fondul Monetar Internaţional şi Comisia Europeană un acord de tip preventiv, pe doi ani, de 4 miliarde de euro. Acordul va fi discutat de board-ul FMI în toamnă. Intre timp, o variantă a scrisorii de intenţie pe care Executivul de la Bucureşti urmează să o trimită la Washington circulă, deja, în presă.



    Ea cuprinde toate elementele asupra cărora au convenit părţile: promisiuni noi, dar şi altele vechi, neonorate, privatizări şi listări. Foarte pe scurt, Guvernul ar putea majora impozitul pe proprietate pentru persoanele fizice care deţin un apartament pe care îl utilizează în scopuri comerciale; va modifica Codul insolvenţei şi Codul civil; va menţine deficitul bugetar strâns; va reorganiza Agenţia Naţională de Administrare Fiscală (ANAF); va grăbi reforma sistemului sanitar; va continua procesul de liberalizare a pre¬ţului la energie şi gaze; va lista la bursă pachete minoritare ale companiilor de stat şi va realiza o serie de privatizări.



    Printre ele figurează privatizarea companiei CFR Marfă, care va merge mai departe, Executivul angajându-se pe lângă FMI să-şi îndeplinească obligaţiile privind vânzarea pachetului majoritar de acţiuni. Iată şi alte amănunte, cu accent, în principal, pe sectorul Energiei. Programate, iniţial, pentru anul acesta, marile listări la bursă au fost amânate pentru toamna anului viitor. Este vorba, de pildă, de compania Nuclearelectrica, axată pe producerea de energie electrică, termică şi de combustibil nuclear. Mai precis, statul, care deţine circa 90% din acţiuni, va lansa o ofertă publică iniţială de 10% din acest portofoliu până la sfârşitul lunii septembrie 2014.



    Cât despre Romgaz, cea mai mare producătoare de gaze naturale din ţară, aflată sub autoritatea Ministerului Economiei, lansarea ofertei de 15% va avea loc pâna la finele lunii octombrie a acestui an. Va trebuie clarificat, tototdată, tratamentul fiscal pentru valorile mobiliare ale companiei ce sunt tranzacţionate pe o bursă din străinătate şi va fi adoptată baza legală necesară, dacă este cazul. Până în vara anului viitor ar urma să fie lansată o ofertă publică iniţială şi în cazul societăţii Electrica — unul dintre cei mai importanţi jucători ai sectorului distribuţiei, furnizării energiei electrice şi ai serviciilor energetice din România.



    Trebuie văzut, aici, cum se va proceda cu cinci din cele şase societăţi regionale de întreţinere ale companiei: cel puţin trei dintre ele, dar posibil toate, ar trebui separate de Electrica în vederea unei eventuale lichidări. In fine, pentru Hidroelectrica, inclusă pe locul 7 în topul celor mai valoroase 100 de companii din România, va fi adoptată o hotarâre de guvern în vederea listării unui pachet de 10%, procesul fiind programat pentru finele lui iunie 2014.

  • Năi privatizări tu Energhie

    Tu inşita a meslui ţi tricu, autorităţli români îndreapsirâ cu Fondul Monetar Internaţional şi cu Comisia Europeanâ unâ achicâseari di turlii preventivâ, pi doi an’i, di 4 miliardi di euro. Aestâ achicâseari va s-hibâ zburâtâ di cumândisearea al FMI di toamnâ. Pânâ atunţea, unâ turlii, unâ variantâ a cartâl’ei ţi Executivlu di Bucureşti va u pitreacâ Washington, inşi tu presâ. Ea ari tuti elementili ti cari s-achicâsirâ dauli părţâ: năi ipoşisi, ama şi alti vecl’I ţi nu furâ tin’isiti şi privatizări. Cama pi şcurtu, Guvernil s-poati s-creascâ impozitlu pi proprietati ti persoanili cari au unâ casâ, un apartamentu ţi-l ufilisescu ti scupadz di turlii comercialâ; va s-alâxeascâ Codlu ali insolvenţâ şi Codlu Civil; va ţânâ pi cicioari deficitlu bugetar; va s-îndreagâ disnău Agenţia Naţionalâ di Administrari Fiscalâ (ANAF); va s-ayuniseascâ reforma a sistemlui di sânâtati; va s-ducâ ninti proceslu di liberalizari a pâhălui la energhie şi gazi; va s-listeadzâ la bursâ pacheti cama n’iţ a companiilor di stat şi va s-îndreagâ îndauâ privatizări. Printrâ eali easti şi privatizarea ali companiei CFR Marfă, cari va s-ducâ ninti, Executivul luândalui borgea s-tin’iseascâ tut ţi lipseaşti ti vindearea a pachetlui majoritar di acţiun’i. Ia şi alti îndauâ lucri, cu accentu, maxus, pi sectorlu ali Energhie. Programati, îndreapti prota, ti estan, aţeali nai ma mărli listări la bursâ furâ amânati ti toamna a anlui ţi va s-yinâ. Este zborlu di compania Nuclearelectrica, axatâ pi adrarea di energhie electricâ, termicâ şi di combustibil nuclear. Cama limpidi, statlu, ţi ari vârâ 90% dit acţiun’i, va s-scoatâ pi pâzari unâ protâ ofertâ publicâ di 10% dit aestu portofoliu pânâ tu inţita a meslui Ysmârciun 2014. Andicra di Romgaz, nai ma amrea producătari di gazi naturali dit vâsâlii, ţi easti sum cumândisearea a autoritatâl’ei a Ministerului di Icunumii, scutearea pi pâzari ofertâl’ei di 15% va s-adarâ pânâ tu inţita a meslui Brumar di estan. Lipseaşti s-hibâ ghini limpidzâti lucârli tu ţi mutreaşti tratamentul fiscal ti valorili mobiliari ali companii — ţi suntu tranzacţionati pi unâ bursâ ditru-xeani şi va s-hibâ apruchiat timeilu legal ţi lipseaşti. Pânâ tu veara a anlui yinitor, s-aşteaptâ s-iasâ unâ ofertâ publicâ şi tu ţi mutreaşti societatea Electrica — un dit giucâtorl’i di nai ma marea simasii dit sectorlu ali energhii electricâ şi a serviciilor energhetiţi dit Românii. Lipseaşti vidzut, aoa, ţi va s-hibâ cu ţinţi dit aţeali şasi societăţ reghionali ţi agiutâ la împrustarea ali companii: trei dintrâ eali, icâ tuti, lipseaşti s-hibâ ayoriea di Electrica mutrinda vârâ falimentu. Ti Hidroelectrica, ţi easti pi loclu 7 tu toplu aţilor nai ma buni 100 di companii dit Românii, va s-hibâ apruchiatâ unâ apofasi di guvernu tu ţi mutreaşti listarea a unui pachet di 10%, proceslu hiindalui aştiptat tu inşita al Cireşar 2014.

  • La semaine du 29 juillet au 3 août

    La semaine du 29 juillet au 3 août

    Le chef de l’Etat roumain convoque le Conseil suprême de défense de la Roumanie



    Le Président roumain Traian Băsescu a convoqué vendredi le Conseil suprême de défense de la Roumanie. A l’ordre du jour, la privatisation de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfă, que le gouvernement avait approuvée la semaine dernière. Au mois de juin, la société GFR, composante du groupe Grampet, avait remporté l’appel d’offres, s’engageant à racheter contre 202 millions d’euros le paquet de 51% des actions. Le GFR a également promis des investissements de 900 millions de lei (soit environ 204 millions d’euros) et un autre million et demi d’euros destiné à des projets environnementaux. Les dettes envers le budget d’Etat de la compagnie de fret ferroviaire CFR Marfă ont été rayées pendant la privatisation. La part de marché de CFR Marfă se monte à plus de 40%, tandis que celle de la société GFR dépasse les 30%. Le marché roumain de fret ferroviaire, d’un volume de quelque 50 millions de tonnes, a une valeur estimée de près de 500 millions d’euros.




    La Roumanie conclut un nouvel accord de précaution avec le FMI et la Commission européenne



    La Roumanie envisage de conclure un nouvel accord de précaution avec les bailleurs de fonds internationaux, de quatre milliards d’euros pour une période de deux ans. Selon le premier ministre Victor Ponta, les termes du nouvel accord seront soumis au Parlement de Bucarest en septembre prochain. Il a toutefois précisé que le document ne stipule plus l’obligation des autorités roumaines de privatiser d’autres entreprises publiques. La somme prévue dans ledit accord témoigne de l’amélioration de la situation du pays et de sa capacité à contracter des crédits, a-t-il ajouté, précisant encore que cet argent ne sera utilisé qu’en cas d’urgence.



    Les représentants du FMI affirment que la Roumanie doit prêter une attention accrue à l’accélération des réformes notamment dans les domaines de l’énergie et des transports et consolider la stabilité économique. La poursuite de la réforme du système sanitaire est une autre priorité du nouveau programme économique établi d’un commun accord avec les créditeurs internationaux. Le nouvel accord de type préventif doit encore obtenir l’aval de la direction du FMI, à l’automne prochain. Précisons que c’est le troisième accord de la Roumanie avec les institutions financières internationales, les deux premiers ayant été conclus en 2009 et 2011 et que ce dernier vient de s’achever au mois de juin.




    Le cabinet de Bucarest opère la première rectification budgétaire de l’année



    Avec l’avis de la Commission européenne et du FMI, le gouvernement roumain a approuvé la première rectification du budget d’Etat de cette année, dans le contexte où les prévisions de croissance économique ont été révisées à la hausse, étant portées de 1,6 à 2%. Les ministères de la santé, du développement régional, de la justice et le Parquet national anti-corruption bénéficieront de fonds supplémentaires, tandis que les coupes budgétaires les plus significatives seront opérées aux ministères de l’emploi et des transports, ainsi qu’au secrétariat général du gouvernement.



    Le cabinet de Bucarest a émis son avis, mardi, sur la réduction de 24 à 9% de la TVA sur les produits de panification, à compter du 1er septembre. Cette mesure est censée être un pas important vers la diminution de l’évasion fiscale, affirme le chef du gouvernement Victor Ponta, tout en précisant que sa mise en oeuvre nécessite la collaboration des producteurs. Pour ces derniers, la charge fiscale s’allègera. Le gouvernement espère les déterminer, de la sorte, à payer les taxes et impôts, ce qui conduirait à l’accroissement des recettes au budget public. Afin de pallier à la réduction de la TVA sur les produits de panification, le gouvernement a majoré les accises sur l’alcool et institué des accises sur les produits de luxe tels les autos, les yachts, les objets en or, les montres et les armes. La prochaine rectification du budget devrait avoir lieu fin octobre.




    Une vague de chaleur s’empare de la Roumanie



    La canicule sévit depuis une semaine dans le sud de la Roumanie. Les températures ont grimpé jusqu’à 40 degrés et des dizaines de personnes ont été hospitalisées en raison de la chaleur excessive. Dans les régions touchées par la canicule, la Compagnie des chemins de fer a limité la vitesse des trains. Petit à petit, une masse d’air instable a touché la plupart du territoire ce qui a provoqué des orages et des pluies. Il a plu à verse sur plusieurs régions, les quantités d’eau dépassant parfois les 25 à 30 litres par mètre carré.




    « La position de l’enfant » représentera la Roumanie aux Oscars 2014



    Le long métrage «La position de l’enfant» du réalisateur roumain Calin Peter Netzer est la proposition de la Roumanie à l’édition 2014 des Oscars, dans la sélection du meilleur film étranger. La production roumaine a déjà remporté plusieurs trophées internationaux dont l’Ours d’Or et le prix FIPRESCI lors de la Berlinale. Le film se penche sur les traumas des enfants étouffés par l’amour maternel. Parallèlement, le film fait une radiographie des nouveaux riches roumains, en soulignant les problèmes de corruption et de trafic d’influence auxquels se heurte la société contemporaine.




    Plusieurs équipes roumaines de football ont participé à la Ligue Europa et à la Ligue des Champions



    Trois équipes roumaines de football ont joué jeudi les matches aller du troisième tour préliminaire de l’Europa League. La vice-championne Pandurii Tg Jiu et la gagnante de la Coupe de Roumanie Petrolul Ploiesti ont fait, toutes les deux, match nul à domicile, contre Hapoel Tel Aviv d’Israël et respectivement Vitesse Arnhem des Pays Bas. Une troisième équipe roumaine, Astra Giurgiu a battu 3 à 1 en déplacement les Slovaques de AS Trencin. Quant à la Ligue des Champions, le club Steaua Bucarest a vaincu les Géorgiens de Dinamo Tbilissi sur le score de 2 buts à 0, une victoire qui augmente ses chances de qualifications pour les éliminatoires de la Ligue des Champions. (Aut. Mihai Pelin; Trad. Mariana Tudose, Ioana Stancescu)

  • Retrospectiva săptămânii 28/07-3/08/2013

    Retrospectiva săptămânii 28/07-3/08/2013

    Şeful statului roman convoacă Consiliul Suprem de Apărare a Ţării


    Preşedintele român, Traian Băsescu a convocat, vineri, Consiliul Suprem de Apărare a Ţării. Pe ordinea de zi a figurat privatizarea companiei CFR Marfă, aprobată de Guvern săptămâna trecută. În luna iunie, GFR, parte a grupului Grampet, a fost declarat câştigător în procesul de privatizare a CFR Marfă, oferind 202 milioane euro pentru pachetul de 51% din acţiuni. Totodată, GFR şi-a asumat investiţii de 900 milioane lei (cca.204 milioane euro) plus 1,5 milioane euro investiţii de mediu. Reamintim că, datoriile CFR Marfă către bugetul de stat au fost şterse în timpul privatizării. Pe piaţa de transport feroviar de marfă din România, CFR Marfă are o cotă de peste 40%, în timp ce GFR deţine mai mult de 30%. Aceasta piaţă este de circa 50 de milioane de tone iar ca valoare se ridică la circa 500 mil. euro.




    România încheie un nou acord preventiv cu FMI şi Comisia Europeană


    România a ajuns la un nou acord cu instituţiile financiare internaţionale pentru un împrumut de tip preventiv în valoare de patru miliarde de euro, pe o perioadă de doi ani. Premierul Victor Ponta spune că termenii acordului vor fi prezentaţi Parlamentului în luna septembrie, însă a precizat, deja, că printre ei nu se regăseşte obligativitatea ca autorităţile române să mai privatizeze alte companii de stat. El a apreciat că suma prevazută în acord dovedeşte îmbunatăţirea situaţiei României şi a capacităţii sale de creditare. Aceşti bani nu vor fi folosiţi decât în situaţii extraordinare a punctat şeful executivului. Potrivit FMI, ţara noastră trebuie să se concentreze asupra accelerarii reformelor, în special în energie, şi transporturi, consolidând totodată stabilitatea economică realizată până acum. Continuarea reformei în sectorul sanitar este o alta prioritate a noului program economic agreat cu finanţatorii internaţionali. Noul acord de tip preventiv urmează să obţină aprobarea conducerii FMI în sesiunea din toamnă. Acesta este cel de-al treilea accord încheiat de România cu instituţiile internaţionale, după cel din 2009 şi din 2011, care s-a încheiat în iunie.




    Cabinetul de la Bucureşti face prima rectificare rectificare bugetară din acest an


    Cu avizul Comisiei Europene si FMI, Guvernul român a aprobat prima rectificare bugetară din acest an, în conditiile în care prognoza de creştere economica a fost modificată de la 1,6 la 2%. Ministerele Sănătăţii, Dezvoltarii Regionale, Justiţiei şi Direcţia Naţională Anticorupţie vor beneficia de alocari suplimentare iar cele mai mari sume se vor tăia de la Ministerele Muncii şi Transporturilor, dar şi de la Secretariatul General al Guvernului. Tot marţi, cabinetul de la Bucureşti a avizat reducerea TVA la pâine de la 24 la 9%, începând cu 1 septembrie. Aceasta poate fi un pas important pentru scăderea evaziunii fiscale, consideră Victor Ponta, dar e nevoie de colaborarea producătorilor. Pentru aceştia scade presiunea fiscală, iar guvernul speră că o taxă mai mică îi va determina pe mai mulţi să platească şi va creste astfel gradul de colectare la buget. Pentru a compensa scăderea TVA la pâine, Guvernul a majorat accizele la alcool şi a introdus accize la bunuri de lux precum autoturisme, iahturi, obiecte din aur, ceasuri şi armament. O noua rectificare bugetară a fost deja programată pentru finele lunii octombrie.




    Un val de căldură loveşte sudul României


    Canicula s-a instalat la începutul săptămânii în jumătatea sudică a României. În aceste zone disconfortul termic a fost accentuat, maximele termice au urcat până la 40 de grade C, iar indicele temperatura-umezeală a depăşit pragul critic de 80 de unităţi. Zeci de oameni au ajuns la spital, după ce au leşinat din cauza căldurii. În regiunile afectate de caniculă, CFR a impus limitări de viteză. Instabilitatea atmosferica s-a accentuat apoi, treptat, în toată ţara. Astfel, au vut loc intensificari ale vântului care, pe alocuri, au luat aspect de vijelie. A plouat iar în unele locuri aversele au avea şi caracter torential, cantităţile de apa depăşind, izolat, 25-30 de litri pe metru patrat.




    Mai multe echipe româneşti de fotbal au evoluat în Europa League şi Liga Campionilor


    Trei echipe româneşti de fotbal au evoluat, joi, în prima manşa a turului III preliminar din Europa League. Pe teren propriu, vicecampioana, Pandurii Tg-Jiu si castigatoarea Cupei, Petrolul Ploiesti, au remizat ambele, scor 1-1, cu Hapoel Tel-Aviv (Israel), şi respectiv, Vitesse Arnhem (Olanda). In deplasare, Astra Giurgiu s-a impus cu scorul de 3-1 in fata slovacilor de la AS Trencin. In cealalta competitie europeana inter-cluburi, Liga Campionilor, Steaua Bucureşti a invins, in deplasare, cu 2-0, Dinamo Tbilisi (Georgia). Gratie acestui rezultat, Steaua are sanse mari sa se califice in play-off-ul Ligii Campionilor, unde este cap de serie.




    Pelicula “Poziţia copilului” va reprezenta România la Oscar 2014


    Filmul “Poziţia copilului”, în regia lui Călin Peter Netzer, a fost desemnat să reprezinte România la premiile Oscar de anul viitor, la categoria cel mai bun film străin. Lungmetrajul a câştigat mai multe trofee internaţionale, printre care Ursul de Aur şi premiul FIPRESCI – (Federaţia Internaţională a Criticilor de Film) la Festivalul Internaţional de la Berlin. Pozitia copilului povesteşte cu emoţie, dar şi cu umor, despre relaţia dintre o mamă dominatoare şi fiul ei adult. În acelasi timp, filmul este o radiografie a high-class-ului românesc contemporan, vorbind despre trafic de influenţă şi corupţie în institutiile de baza ale societăţii şi extensiile acestora asupra întregului sistem socio-economic din România de azi.

  • Eveniment Top – 03.08.2013

    Caplu a statlui cl’imâ Consililu Suprem di Apărari ali Vâsâlii


    Prezidentul român, Traian Băsescu climă Viniri Consililu Suprem di Apărari ali Vâsâlii. Prit lucârli ti zburari fu şi privatizarea ali companii CFR Marfâ, apruchiatâ di Guvernu stâmâna ţi trecu. Tu meslu Ciresar, GFR, parti a gruplui Grampet, amintă proceslu di privatizari a CFR Marfâ, dândalui 202 milioani euro ti pachetlu di 51% dit acţiun’i. Tu idyul chiro, GFR şi-a asumă investiţii di 900 milioani di lei (vârâ 204 milioani euro) plus 1,5 milioani di euro investiţii di mediu. Aduţem aminti că borgili al CFR Marfâ câtâ bugetlu di stat furâ ştearsi u chirolu a privatizarâl’ei. Pi pâzarea di transportu pi căl’iuri di hier a marfâl’ei dit Românii, CFR Marfâ ari unâ cotâ di cama di 40%, iara GFR ari ma multu di 30%. Aestâ pâzari easti di vârâ 50 di milioani di toni, iara ca pâhă agiundzi la vârâ 500 di milioani di euro.


    România ari unâ nauâ achicâseari di turlii preventivâ cu FMI şi Comisia Europeană.


    România agiunsi la unâ nauâ achicâseari cu instituţiili financiari internaţionali ti un ampârmut di turlii preventinvâ cu un pâhă di patru miliardi di euro, pi un chiro ti doi ani. Premierlu Victor Ponta dzâţi că sinfuniili aliştei achicâseari va s-hibâ prezentati a Parlamentului tu meslu Ysmârciun, ama spusi că prit eali nu easti şi borgea ca autorităţli români s-mai privatizedzâ alti companii di stat. El dzâsi că pâradzl’ii aştiptaţ dit achicâseari aratâ criştearea a catandisâl’ei dit Românii şi a putearâl’ei a ei di creditari. Aeşţâ pâradz va s-hibâ ufiliţ maşi tu catandisi extraordinari, dzâsi caplu a executivlui. Uidisit cu FMI, vâsâlia a noastrâ lipseaşti s-hibâ atentâ mutrinda criştearea a reformilor, maxus tu energhii şi transporturi, agiutândaei tu idyul chiro la stabilitatea icunumicâ adratâ pânâ tora. Duţearea ninti a reformâl’ei tu sectorlu a sânâtatâl’ei easti unâ alt prot lucru ti adrari a năului program icunumic apruchiat deaduncu finanţatorl’ii internaţionali. Năulu acordu di turlii preventivâ va s-l’ia aprobarea a cumândisearâl’ei FMI tu sesiunea dit toamnâ. Aestâ easti treilu accordu ali Românii cu instituţiili internaţionali, dupu aţel dit 2009 şi dit 2011, cari s-bitisi Cireşar.


    Cabinetlu di Bucureşti adarâ prota alâxeari bugetarâ di estan.


    Cu apruchiarea a Comisil’ei Europeani şi FMI, Guvernlu român adră prota alâxearea bugetarâ di anlu aestu, tu sinfuniili tu cari prognoza di crişeteari icunumicâ fu alâxitâ di la 1,6 la 2%. Ministerili di Sânâtati, di Împrustari Reghionalâ, di Giustiţii şi Direcţia Naţionalâ Antiaruşfeti va s-l’ia ma mulţâ pâradz, iara nai ma mărli sumi va s-hibâ tâiati di la Ministerlu a Lucurlui şi di la aţel a Transporturilor, ama şi di la Secretariatlu General a Guvernului. Tut marţâ, cabinetlu di Bucureşti apruchie n’icşurarea TVA la pâni di la 24 la 9%, ahurhinda cu 1 di Ysmârciun. Aestu poati s-hibâ un mari pas ninti ti scâdearea ali evaziuni fiscali, pistipseaşti Victor Ponta, ama lipseaşti şi colaborarea a producătorilor. Ti ei scadi presiunea fiscalâ, iara guvernul ari nâdia că un taxâ cama n’icâ va-i pingâ pi nai ma mulţâ s-pâlteascâ şi va s-creascâ aşi gradlu di adunari di pâradz la buget. Ta s-compenseadzâ n’icuşareaTVA la pâni, Guvernlu criscu accizili la alcool şi bâgă accizi la bunuri di lux, cum suntu amaxili, iahturili, malama, sâhăţ icâ armamentu. Tora unâ nauâ alâxeari bugetarâ easti aştiptatâ tu inşita a meslui Brumar.


    Un val di câroari agudeaşti sudlu ali Românii.


    Câroarea agudi tu ahurhita a stâmânâl’ei tutâ giumitatea sudicâ ali Românii. Tu aesti locuri disconfortul termic fu multu mari, avum 40 di grade C, iara indicele temperaturâ-umezealâ tricu praglu di 80 di unităţ. Mulţâ oamin’i agiunsirâ la spital, dupu ţi lişinarâ di furn’iea a câroarâl’ei. Tu reghiun’ili aguditi di seaţitâ, CFR bâgă tu practico limitări di vitezâ. Instabilitatea atmosfericâ criscu d-apoaia, niham câti niham, tu tutâ vâsâlia. Aşi, vintul criscu şi tu niscânti locuri s-adră furtunâ. Deadi ploai, iara tu îndauâ locuri fu torenţial, apa tricânda niscânti ori di 25-30 di litri pi metru pătrat.


    Ma multi echipi româneşţâ di fotbal avurâ meciuri tu Europa League şi tu Liga a Campion’ilor.


    Trei echipi româneşţâ di fotbal giucarâ, gioi, tu prota manşa a treilui tur preliminar dit Europa League. Pi terenlu a lor, vicecampioana, Pandurii Tg-Jiu şi amintâtoarea a Cupei, Petrolu Ploiesti, adrarâ 1-1, cu Hapoel Tel-Aviv (Israel) şi cu Vitesse Arnhem (Olanda). Tu xeani, Astra Giurgiu amintă cu 3-1 dinâintea a slovacilor di la AS Trencin. Tu alantâ competiţii europeanâ inter-cluburi, Liga a Campion’ilor, Steaua Bucureşti amintă şi ea cu 2-0 mecilu cu Dinamo Tbilisi (Georgia). Tora Steaua ari mări şansi s-treacâ tu play-off-lu a Ligâl’ei a Campionilor.


    Filmul “Poziţia a fciorlui” va s-reprezintâ România la Oscar 2014.


    Filmul “Poziţia copilului”, tu reghia al Călin Peter Netzer, fu aleptu s-reprezintâ România la premiili Oscar di anlu şi va s-yinâ, la categoria nai ma bunlu filmu dintru xeani”. Lungmetrajlu amintă ma multei premii internaţionale, prit cari Ursul di Malamâ şi premilu FIPRESCI – (Federaţia Internaţionalâ a Criticilor di Filmu) la Festivalu Internaţional di Berlin. Pozitia copilului pirmituseaşti cu emoţii, ama şi cu hazi, di ligâtura dintrâ unâ dadâ şi hiilu a ei. Tu idyul chiro, filmul easti unâ radiografii a high-class-ului românescu dit dzâlili a noastri, zburanda di trafic di influenţâ şi aruşfeti tu institutiili şi suntu la timeilu a societatâl’ei.

  • Roumanie – conclusion d’un nouvel accord préventif avec les bailleurs de fonds internationaux

    Roumanie – conclusion d’un nouvel accord préventif avec les bailleurs de fonds internationaux

    La Roumanie est parvenue à un nouvel accord avec les institutions financières internationales pour un prêt de type préventif d’un montant de quatre milliards d’euros censé se dérouler deux années durant. L’argent vient, en parties égales, du FMI et de la Commission Européenne et constitue une réserve en cas de situation extraordinaire.



    Le premier ministre Victor Ponta explique : « Nous avons estimé, comme nos partenaires, que la Roumanie n’aura pas besoin de tirer l’argent de cet accord — au contraire, nous remboursons maintenant ce que nous avons emprunté la dernière fois. Ce fut, si vous voulez, un chiffre, tout simplement, pour montrer qu’il y a une amélioration du niveau de la Roumanie et de notre capacité de crédit mais nous n’allons pas utiliser cet argent. Toujours, en cas d’exception, la Roumanie n’étant pas la seule dans une telle position, on utilise des périodes très courtes pour financer le déficit. Mais la Roumanie n’en a plus eu besoin. »



    Le premier ministre Ponta dit que les termes de l’accord seront présentés au Parlement en septembre précisant que les autorités roumaines ne seront plus obligés de privatiser d’autres compagnies d’Etat.



    La chef de la mission du FMI à Bucarest, Andreea Schaechter a recommandé à la Roumanie d’utiliser le nouveau programme de financement comme appui pour accélérer les réformes et consolider la stabilité économique indiquant les principaux domaines de développement potentiel dans l’immédiat : « Tout comme pour d’autres programmes, j’ai souligné le fait que le secteur de l’énergie et celui des transports sont essentiels. La Roumanie dispose d’une abondance de ressources mais on a très peu investi dans l’infrastructure de ces domaines et il faut identifier ces investissements supplémentaires nécessaires par une plus grande implication du secteur privé dans ce type de compagnies , d’abord par participation minoritaire qui rendent les deux secteurs plus transparents et, ensuite, plus efficaces. »



    Par ailleurs, la chef de la mission du FMI à Bucarest a dit que le nouvel accord comprend, comme élément important, des mesures pour diminuer les arriérés et pour éviter d ’accumuler de nouvelles dettes précisant que les remboursements restants de l’Etat roumain vers le secteur privé doivent être éliminés pour éviter les blocages de l’économie, les plus affectées étant les PME qui souffrent de manque de financement, en dépit des programmes garantissant leurs crédits par l’Etat.



    Andreea Schaechter dit qu’il faut identifier et résoudre les difficultés du domaine et que l’Agence d’Administration Fiscale doit collaborer plus étroitement avec les PME et agréer les restructurations et les plans de remboursement pour les aider à payer leur contribution au budget de l’Etat. La continuation de la réforme dans le secteur sanitaire est une autre priorité du nouveau programme économique agrée par les bailleurs internationaux de fons. Le nouvel accord de type préventif doit obtenir l’aval de la direction du FMI pendant sa session d’automne. (trad.: Costin Grigore)