Tag: fonds européens

  • 30/03/2022 (mise à jour)

    30/03/2022 (mise à jour)

    Zelensky — Le président de l’Ukraine, Volodymyr Zelensky, s’adressera au parlement de la Roumanie — a annoncé mercredi le chef du Sénat, Florin Cîțu. « En tant que président du Sénat de la Roumanie, je vais œuvrer pour que cela ait lieu la semaine prochaine. L’Ukraine a tout mon soutien », a déclaré Florin Cîțu. La semaine prochaine, le président de l’Ukraine devrait s’adresser au parlement de l’Irlande et au parlement grec. Depuis l’invasion de la Russie en Ukraine, le 24 février dernier, le leader de Kiev a eu des interventions vidéo dans les assemblées législatives de plusieurs pays, dont le Royaume-Uni, le Canada, les Etats-Unis, l’Allemagne, l’Italie, l’Australie, Israël, la Pologne et au Parlement européen. Il s’est également exprimé au sommet extraordinaire de l’OTAN de la semaine dernière, auquel le président américain Joe Biden a pris part aussi.



    Ukraine – Les forces armées russes ont utilisé des armes à sous-munitions, interdites par la législation internationale, au moins 24 fois, contre des zones peuplées d’Ukraine dans les cinq semaines qui se sont écoulées depuis le début de la guerre, a dénoncé mercredi la Haute commissaire de l’ONU aux Droits de l’Homme, Michelle Bachelet, citée par l’agence EFE. Des attaques ont également eu lieu sans discernement contre les hôpitaux, les écoles et d’autres infrastructures, ce qui est « interdit par le droit national humanitaire et “pourrait être des crimes de guerre », a-t-elle ajouté. Par ailleurs, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que les signaux des discussions russo-ukrainiennes déroulées mardi en Turquie étaient positifs, mais l’Ukraine ne souhaite pas relaxer ses efforts militaires. Il a souligné qu’il ne pouvait pas y avoir de compromis au sujet de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du pays. Le ministère russe des Affaires étrangères a déclaré mercredi que ses forces se regroupaient à proximité de la capitale ukrainienne Kiev et dans la ville de Tchernihiv, dans le nord. Selon Moscou, les forces russes concentreront leurs efforts dans d’autres zones-clé et finaliser ce qu’il a appelé « la libération » de la région séparatiste du Donbass. Les troupes russes ont procédé à un retrait partiel des environs de Kiev, mais elles se regroupent en vue de reprendre les opérations offensives centrées sur l’encerclement des forces ukrainiennes dans l’est du pays, a confirmé mercredi le porte-parole du ministère ukrainien de la Défense. Au cours de sa première visite en Chine depuis l’invasion de l’Ukraine, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a annoncé mercredi un ordre mondial « multipolaire, juste et démocratique » en partenariat avec la Chine.



    Défense — La Roumanie œuvrera pour renforcer sa capacité de défense, y compris en augmentant les dépenses budgétaires destinées à ce secteur, de 2,2 à 2,5 % du PIB. Cette déclaration a été faite par le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, dans un message transmis à l’occasion du 18e anniversaire de l’appartenance de la Roumanie à l’OTAN. Il a aussi précisé que Bucarest continuerait de soutenir le partenariat entre l’UE et l’OTAN. La Roumanie restera un allié fort, un fournisseur de sécurité dans la zone de la mer Noire et un partisan ferme du renforcement de la relation transatlantique, dédié aux valeurs fondamentales de l’Alliance de l’Atlantique-Nord, a encore déclaré le président roumain.



    Gouvernement — Le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi la Stratégie nationale pour réduire la pauvreté, qui se propose de faire reculer ce phénomène de 7 % jusqu’en 2027. C’est un cadre législatif nécessaire pour que les fonds européens dédiés puissent être utilisés. Des fonds ont également été alloués pour créer une centaine de centres sociaux, non résidentiels, destinés aux personnes âgées, qui pourront recevoir de la nourriture chez elles. Le gouvernement roumain a encore décidé que, cette année, les chiffres de scolarité soient majorés de 20 % tout au plus, afin d’intégrer les élèves et les étudiants réfugiés d’Ukraine. D’autre part, le ministre de l’Education a annoncé que les semestres scolaires actuels seraient remplacés par cinq modules d’apprentissage, qui alterneront avec cinq périodes de vacances. L’année scolaire devrait commencer deux semaines plus tôt, le 5 septembre, et s’achever le 16 juin.



    Covid en Roumanie — Plus de 3 500 nouveaux cas d’infection au coronavirus ont été confirmés mercredi en Roumanie, ont annoncé les autorités. 36 décès ont également été rapportés, dont 22 antérieurs à cet intervalle. Un peu plus de 2 500 malades de Covid sont actuellement hospitalisés, dont 395 en réanimation. Selon le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, l’activité des hôpitaux Covid reviendra à la normale, progressivement, d’ici le 30 septembre. Entre temps, la campagne d’immunisation se poursuit à l’aide des médecins traitants. Jusqu’ici, plus de 8 millions de Roumains se sont fait immuniser au schéma complet contre le coronavirus.



    Santé — Le ministère de la Santé de Bucarest a lancé ce mercredi la campagne d’information de la population sur l’administration de l’iodure de potassium, sur la toile de fond de la guerre en Ukraine voisine. Ces comprimés sont à utiliser uniquement en cas d’accident nucléaire qui cause la hausse du niveau des radiations, et si et seulement si les autorités l’indiquent, a précisé le ministre de la Santé, Alexandru Rafila. Le médicament, administré en dose unique, sera distribué uniquement aux personnes de moins de 40 ans. Il doit être administré dans un délai optimal de 8 heures après l’annonce des autorités, sans dépasser les 24 heures, parce que le traitement devient inutile à ce moment-là.



    Humanitaire — Les fonds collectés dans la cadre de la campagne humanitaire pour les réfugiés ukrainiens qui arrivent en Roumanie, lancée par l’Ambassade de Roumanie aux Etats-Unis en coopération avec Romanian United Fund, ont atteint le seuil proposé de 200 000 dollars, annonce l’Ambassade de Roumanie. Selon l’ambassadeur Andrei Muraru, « la réussite de la campagne humanitaire constitue un exemple de solidarité dans une période difficile, tragique pour les citoyens ukrainiens qui fuient la guerre ». Les fonds seront utilisés pour acheter des aliments, des vêtements, des médicaments, des produits d’hygiène et pour offrir de l’abri, du chauffage et tous les équipements nécessaires ainsi que le conseil psychologique, éducationnel et l’asile aux réfugiés ukrainiens. Plus de 10 millions d’Ukrainiens, soit plus de la moitié des enfants du pays, ont quitté leurs maisons depuis le début de la guerre en Ukraine, selon l’ONU. Sur le nombre total des réfugiés, 6,5 millions se sont déplacés à l’intérieur de l’Ukraine et 3,9 millions sont partis à l’étranger, dont 580 mille ont traversé la frontière avec la Roumanie.



  • La Stratégie nationale pour réduire la pauvreté, approuvée

    La Stratégie nationale pour réduire la pauvreté, approuvée

    Le gouvernement de Bucarest a approuvé mercredi la Stratégie nationale pour réduire la pauvreté, qui se propose de faire reculer ce phénomène de 7 % jusqu’en 2027. C’est un cadre législatif nécessaire pour que les fonds européens dédiés puissent être utilisés. Des fonds ont également été alloués pour créer une centaine de centres sociaux, non résidentiels, destinés aux personnes âgées, qui pourront recevoir de la nourriture chez elles. Le gouvernement roumain a encore décidé que, cette année, les chiffres de scolarité soient majorés de 20 % tout au plus, afin d’intégrer les élèves et les étudiants réfugiés d’Ukraine. D’autre part, le ministre de l’Education a annoncé que les semestres scolaires actuels seraient remplacés par cinq modules d’apprentissage, qui alterneront avec cinq périodes de vacances. L’année scolaire devrait commencer deux semaines plus tôt, le 5 septembre, et s’achever le 16 juin.

  • 29.03.2022 (mise à jour)

    29.03.2022 (mise à jour)

    Conversation – Le président roumain, Klaus Iohannis, a eu mardi, une conversation
    téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, sur la situation
    critique en Ukraine voisine. « La Roumanie continuera à s’occuper de tout
    citoyen ukrainien qui entre sur son territoire », a déclaré le président
    roumain, sur Twitter. Il a ajouté que plus de 125 camions remplis d’aides
    humanitaires, des ambulances et des véhicules de sapeurs -pompiers offerts par les
    pays européens, y compris par la Roumanie étaient arrivés en Ukraine par le
    biais du centre logistique humanitaire de Suceava, dans le nord-est. A son
    tour, le leader ukrainien a raconté à son homologue de Bucarest les crimes de
    guerre des soldats russes contre les civils ukrainiens. Les présidents Iohannis et Zelensky ont déjà
    discuté par téléphone le 24 février et le 13 mars. Le chef de l’Etat roumain a
    assuré son homologue ukrainien de tout l’appui de la Roumanie, tant au niveau
    bilatéral que dans le cadre de l’UE.




















    Commissaire
    – On ne saurait quantifier encore les effets de la guerre en Ukraine sur
    l’économie européenne, mais il est évident que les prévisions de croissance
    économique, aussi bien au sein de l’UE qu’en Roumanie, doivent être révisées à
    la baisse. C’est ce qu’a affirmé mardi, le commissaire européen à l’Economie,
    Paolo Gentiloni, présent à Bucarest pour participer à une conférence organisée
    par la publication L’Economist. A son tour, le ministre roumain des Finances,
    Adrian Câciu, a annoncé que la Roumanie a obtenu auprès de Bruxelles une
    flexibilité des moyens d’utilisation des fonds communautaires de sorte que 70 à
    80% des nouvelles mesures de soutien du pouvoir d’achat des Roumains soient
    financées du budget européen. Lors d’une entrevue avec le responsable européen,
    le premier ministre roumain, Nicolae Ciuca, a fait savoir que la Roumanie, en
    tant que membre de l’UE et de l’OTAN,
    était un pays sûr, ce qui représentait une garantie pour la sécurité des
    affaires et des investissements. Les deux dignitaires ont examiné aussi les
    effets de la guerre en Ukraine sur l’économie. A cette occasion, Nicolae Ciuca
    a présenté les efforts déployés par Bucarest pour gérer le flux de réfugiés
    ukrainiens et la solidarité des Roumains envers le peuple ukrainien en proie à
    la guerre.














    Réfugiés
    – Les ministres européens de l’Intérieur ont approuvé lundi un plan visant une
    meilleure coordination dans le cas des réfugiés de guerre ukrainiens. La
    commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, a annoncé que
    jusqu’ici 3,8 millions d’Ukrainiens ont quitté le pays, principalement des
    femmes, des enfants et des personnes âgées. Les Etats membres ont demandé à la
    Commission des fonds supplémentaires pour gérer le problème des réfugiés et
    l’exécutif européen a annoncé déjà son intention d’élaborer une aide
    supplémentaire. Les ministres de l’intérieur de l’UE ont décidé de lancer une
    plateforme européenne pour enregistrer les réfugiés qui arrivent dans les Etats
    membres et font la demande de protection temporaire. Ce qui plus est, les
    responsables européens ont décidé d’un règlement commun visant l’accueil et le
    soutien accordé aux enfants, y compris aux mineurs non-accompagnés, ainsi que
    d’un plan contre la traite des personnes. Dans ce contexte, la Roumanie
    poursuit ses actions visant à appuyer les réfugiés ukrainiens et les autorités
    de Kiev. Depuis le début de la guerre, plus de 570 mille citoyens ukrainiens
    sont entrés en Roumanie, dont la vaste majorité a seulement transité notre
    pays. Quelque 4 300 réfugiés ont fait des demandes d’asile en Roumanie.


    Visite
    – En visite aux Etats-Unis, le chef du Sénat roumain, Florin Cîtu, a rencontré
    la présidente de la Chambre des Représentants, Nancy Pelosi. Les deux
    responsables politiques ont discuté du rôle de la Roumanie au sein de l’Otan,
    de la consolidation des capacités roumaines de défense et du programme de
    suppression des visas, Visa Waiver. Lundi, Cîtu a eu des pourparlers avec le
    leader des républicains de la Chambre des Représentants, Kevin McCarthy, au
    sujet de la majoration à 2,5% du PIB du budget alloué par Bucarest à la défense.
    Autres thèmes abordés : la nécessité d’un durcissement des sanctions
    contre la Russie et le stade des projets de sécurité énergétique déroulés par
    la Roumanie. A la tête d’une délégation parlementaire, Florin Cîtu fait une
    visite de travail à Washington jusqu’au 30 mars.
















    Covid
    – 4 276 nouveaux cas de Covid 19 ont été confirmés en 24 heures en Roumanie,
    ont annoncé mardi les autorités de Bucarest. C’est une hausse de 2 325 cas par
    rapport à lundi. Un peu plus de 2 700 malades de covid sont actuellement
    hospitalisés, dont 400 dans des unités de soins intensifs. 45 décès ont également été rapportés, dont un
    antérieur à cet intervalle. Le ministre de la Santé, Alexandru Rafila, a affirmé qu’un retour à la
    normale dans les hôpitaux qui soignent des malades de Covid 19 devrait se
    réaliser progressivement d’ici le 30
    septembre.






















    Météo
    – En Roumanie, il continuera à faire beau et particulièrement chaud pour cette
    fin mars. Mercredi, les températures iront de 15 à 25 degrés. A Bucarest, nous
    auront un peu de vent et 24 degrés.



  • Roumanie : 15 années d’appartenance à l’UE

    Roumanie : 15 années d’appartenance à l’UE

    Le 1er janvier 2007, après d’intenses négociations, la Roumanie devenait membre à part entière de l’Union européenne. L’appartenance à l’espace communautaire a entraîné la disparition des frontières pour les Roumains, la possibilité pour eux de voyager librement, d’étudier et de travailler dans d’autres Etats européens. La liberté de circulation, y compris des marchandises, a fourni un énorme marché aux entreprises et aux produits roumains, près de 80 % de leurs exportations allant désormais vers l’Union européenne. Des fonds européens de différents types et des réglementations communautaires ont rapidement entraîné des changements visibles en Roumanie. Le pays est l’un des bénéficiaires nets du budget européen, c’est-à-dire qu’il reçoit plus d’argent qu’il ne verse au panier communautaire. La Roumanie a réussi à faire passer son Produit intérieur brut par habitant de 39 % de la moyenne de l’Union avant l’adhésion à 59 % après seulement neuf ans. Selon les prévisions, il pourrait dépasser les 66 % cette année.



    « L’adhésion à l’Union européenne nous a ancrés dans l’espace européen de démocratie et de valeurs, un idéal devenu réalité par le sacrifice ultime de ceux qui ont combattu en décembre 1989. La voie européenne reste légitimement la seule option de prospérité, de stabilité et de développement à long terme de la Roumanie », a déclaré le président Klaus Iohannis dans un message. Il indique également que les avantages pour les citoyens et la société sont concrets et constituent l’amélioration de la vie quotidienne, qu’il s’agisse du marché intérieur, de la protection de l’environnement, de la numérisation, de la libre circulation et des possibilités d’étudier, de travailler ou de vivre n’importe où dans l’Union européenne. Ou encore du financement du développement et de la modernisation dans de multiples domaines tels que les infrastructures, les zones rurales, l’énergie, le secteur médical, l’éducation. Le chef de l’Etat souligne aussi que la Roumanie contribue aujourd’hui directement, en tant qu’État membre, au renforcement de l’Union européenne.



    Le premier ministre Nicolae Ciucă affirme, pour sa part, que l’entrée dans l’Union s’est faite par l’effort conjoint de la classe politique et des diplomates roumains, sous les auspices des garanties de sécurité fournies par l’adhésion à l’OTAN. Et aussi par la confiance acquise sur les théâtres d’opérations par les militaires roumains qui se sont avérés des partenaires loyaux des alliés occidentaux, forts d’une bonne formation professionnelle. Il souligne le bien-être apporté par les 15 années d’adhésion à l’Union : le Produit intérieur brut de la Roumanie a triplé et le PIB par habitant a presque quadruplé. L’action de la Roumanie au niveau européen continuera d’être guidée par le plein respect de l’État de droit, des traités de l’Union et aussi des principes et valeurs inscrits dans les traités, en tant que piliers fondamentaux de l’Union ainsi que du droit européen dans son ensemble, assure le chef du cabinet de Bucarest.


    (Trad. : Ligia)


  • Quelques cibles du PNRR

    Quelques cibles du PNRR

    Approuvé l’automne dernier par Bruxelles, le Plan
    national de relance et de résilience permettra à la Roumanie d’accéder, d’ici
    2026, 29 milliards d’euros de subventions et de prêts de l’UE pour faire des
    réformes et des investissements. Six domaines sont visés : la transition
    verte, la cohésion sociale et territoriale, la santé, la résilience économique,
    sociale et institutionnelle et, enfin, les politiques pour la nouvelle génération.
    La Commission européenne a déjà versé une première tranche de l’argent à la
    Roumanie, un préfinancement de 1,8 milliards d’euros, soit l’équivalent de 13 %
    du total des subventions allouées.






    Toutefois, pour accéder au reste des sommes, Bucarest doit
    atteindre plusieurs cibles. C’est pour cela que le gouvernement s’est réuni jeudi
    et a adopté plusieurs projets censés atteindre les cibles fixées par le PNRR. Parmi
    eux, un qui porte sur la réduction de l’abandon scolaire. L’Exécutif se propose
    d’investir 543 millions d’euros de fonds non-remboursables pour réduire ce
    phénomène de 15,6 % en milieu urbain et 26 % en milieu rural à l’heure actuelle
    à 9% d’ici 2030. Déjà, à compter de 2022, quelque 2 500 écoles courant le plus
    grand risque d’abandon scolaire se verront allouer des fonds à hauteur de 200
    000 euros pour organiser des cours performants et des activités extrascolaires
    pour leurs élèves, a précisé le ministre de l’Education, Sorin Cîmpeanu.




    Sorin Cîmpeanu : « Les enfants de ces écoles participeront
    à des colonies de vacances et à toute sorte d’événements approuvés par le projet.
    Il s’agit entre autre d’acheter des équipements sportifs, des ordinateurs et même
    des vêtements. Il s’agit aussi de financer les activités de médiation scolaire,
    l’assistance psychopédagogique nécessaire notamment après cette période pandémique,
    d’autant plus que dans ces milieux scolaires on a à faire à des communautés désavantagées
    et à de nombreux élèves aux besoins éducationnels particuliers. »






    A part le projet visant à réduire l’abandon scolaire à l’horizon
    2030, le gouvernement de Bucarest a aussi adopté une décision concernant le
    développement de l’infrastructure ferroviaire, qui vise à croître de 25% le trafic
    ferroviaire d’ici 2026 et d’améliorer en même temps les conditions de voyage
    pour les passagers. (Trad. Valentina Beleavski)





  • Conclusions de la visite du premier ministre roumain à Bruxelles

    Conclusions de la visite du premier ministre roumain à Bruxelles

    Le gouvernement de Bucarest reste fermement engagé à renforcer
    le dialogue avec ses partenaires européens et la Roumanie restera un partenaire
    digne de confiance et profondément dédié au projet européen – c’est le
    principal message transmis par le premier ministre libéral de la Roumanie, Nicolae
    Ciucă, lors de ses entrevues, deux jours durant, avec les représentants des institutions
    européennes, à Bruxelles. L’occasion pour le responsable roumain d’insister sur
    l’urgence d’avoir une décision visant l’adhésion de la Roumanie à l’espace Schengen.
    Pour ce qui est du suivi dans le domaine de la justice, Nicolae Ciucă a assuré
    que le programme de gouvernance de Bucarest comportait des objectifs précis, portant
    sur des réformes concrètes et des investissements à même de persuader la Commission
    européenne de renoncer au Mécanisme de coopération et de vérification (MCV)
    imposé à la Roumanie lors de son adhésion à l’UE, il y a 15 ans.






    Autre sujet de discussion : la manière dont la Bucarest
    mettra en œuvre le Plan national de redressement et de résilience (PNRR), financé
    de fonds européens. La Roumanie bénéficiera d’assistance technique de la part de
    la Commission européenne, afin d’avoir une bonne absorption des fonds communautaires,
    assure Bruxelles. A son tour, le chef du gouvernement roumain a annoncé que son
    cabinet allait créer bientôt une structure ayant pour mission de suivre,
    coordonner et vérifier la manière dont cet instrument européen est mis en place
    en Roumanie.






    Nicolae Ciucă : « C’est une chance que nous ne
    pouvons pas rater. On dispose déjà de 12 milliards d’euros des fonds de cohésion,
    à utiliser dans un très bref délai. On bénéficie donc des fonds provenant du
    PNRR et des fonds européens issus du cadre pluriannuel de financement. Cela
    nous oblige à nous impliquer et à assumer la responsabilité afin d’atteindre nos
    objectifs ».






    A Bruxelles encore, le premier ministre roumain s’est
    entretenu avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen,
    notamment sur la gestion de la pandémie dans la période à venir et sur l’impact
    du nouveau variant africain, Omicron. L’occasion pour Nicolae Ciucă d’assurer
    que les autorités roumaines étaient à la recherche des méthodes les plus
    efficaces pour persuader les Roumains à se faire vacciner d’urgence, afin d’éviter
    une nouvelle vague de vies perdues à cause de la pandémie, comme ce fut le cas
    en novembre dernier.






    Nicolae Ciucă : « Les discussions ont porté sur
    la campagne de vaccination et sur la nécessité pour la population de se faire
    immuniser. Pratiquement, c’est le seul instrument qui nous protège, qui nous
    aide à surmonter plus facilement la maladie et à avoir moins de cas par rapport
    à la quatrième vague. »






    Enfin, lors de sa visite à Bruxelles, le premier ministre
    roumain a rencontré aussi le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg,
    exprimant l’inquiétude de Bucarest à l’égard de la situation compliquée à la
    frontière est de l’Ukraine et insistant sur la nécessité de renforcer les
    actions de découragement des menaces sur le flanc oriental de l’Alliance et
    dans la région de la mer Noire. Nicolae Ciucă a également assuré que la
    Roumanie continuerait de respecter son engagement et d’allouer 2% de son PIB à
    la Défense. (Trad. Valentina Beleavski)

  • 07.03.2021

    07.03.2021

    Covid – Plus d’un
    million 100 mille Roumains se sont fait vacciner en Roumanie contre la
    Covid-19, la plupart avec des vaccins produits par Pfizer, Moderna et
    AstraZénéca. Par ailleurs, quelque 3 300 nouveaux cas de contamination au
    coronavirus ont été rapportés dimanche par le Groupe de communication
    stratégique. Un 1100 patients positifs sont hospitalisés en
    Réanimation, soins intensifs. Depuis le début de la pandémie en
    mars 2020, la Roumanie a rapporté 828.000 cas de Covid-19, dont 90% guéris et
    20 900 décès.


    Ecoles – Vu la multiplication des cas de contamination en Roumanie, ces
    derniers jours, les autorités préparent de nouveaux des scénarios pour les
    écoles roumaines en fonction de la situation épidémiologique. Selon un ordre
    commun émis par les ministères de la Santé et de l’Education, les élèves
    en année terminale de collège et de lycée continueront à se rendre à l’école
    même dans le scénario rouge, où la ville enregistre plus de 3 cas par mille
    habitants en 14 jours. Ils le feront quand même en système mixte, c’est-à-dire
    que la moitié de la classe sera présenté dans la salle, alors que les autres
    resteront en ligne. Au moment où le taux d’incidence des infections dépasse les
    6 cas par mille habitants, tous les élèves feront des cours en ligne. Le port
    du masque de protection reste obligatoire, à l’exception des classes de musique
    où l’on étudie les instruments à vent et des classes d’éducation physiques
    tenues en plein air.

    Ces décisions ont été prises dans le contexte où, plusieurs départements
    du pays affichent un taux de contamination de plus de trois cas par mille
    habitants, passant donc au scénario rouge. Il s’agit de Timiş, dans l’ouest, de
    Maramureş et de Cluj, les deux dans le nord-ouest, d’Ilfov, dans le sud, et de
    Braşov, dans le centre. S’y ajoute Bucarest, la capitale, où le taux
    d’incidence des contaminations au coronavirus a dépassé vendredi les 3 cas par mille
    habitants. La capitale retourne donc au scénario rouge qu’elle avait quitté le
    20 janvier. Face à la recrudescence alarmante des cas de contamination, la
    ville de Timisoara et quatre communes du même département seront confinées à
    partir de ce dimanche.


    Hôpitaux – Plusieurs nouveaux hôpitaux seront construits en Roumanie dans les 4
    années à venir à l’aide de fonds européens, a promis le premier ministre
    libéral Florin Cîţu. Il souhaite que la réalisation de cette priorité devienne
    la marque de son cabinet. Il faut que les nouveaux hôpitaux soient finalisés
    avant 2026, c’est la condition pour accéder aux fonds européens. C’est valable d’ailleurs
    pour tous les projets réalisés via le Plan national de redressement et de
    résilience, par lequel la Romanie pourrait bénéficier de 30 milliards d’euros.
    Qui plus est, le mécanisme de paiement sera simplifié dans le cadre de ce Plan,
    promet encore le premier ministre, de sorte qu’il soit plus transparent et
    « différent de tout ce qui a été fait jusqu’ici à l’aide des fonds
    européens ». Des entités privées pourront y déposer leurs candidatures aux
    côtés des compagnies et institutions publiques. Par ailleurs, Florin Cîţu a
    fait savoir récemment, que 9% du budget du Plan national de redressement et de
    résilience serait alloué à l’Education et que près de 3 milliards d’euros
    seraient destinés à la Santé.








    Femmes – Le taux des femmes au sein des parlements nationaux des Etats membres
    de l’UE a augmenté de 21% en 2004 à 33% en 2020, apprend-on dans une étude
    d’Eurostat. Bien qu’il existe une variation considérable de la présence de
    femmes d’un pays à l’autre, elles ne sont majoritaires au sein d’aucun
    parlement de l’espace communautaire. En 2020, la plus grande présence des
    femmes au sein du législatif était enregistrée en Suède (près de 50%), puis en
    Finlande (46%) et en Belgique (42%). Au pôle opposé l’on retrouve la Hongrie et
    Malte (les deux avec 13%) et la Roumanie et la République tchèque (20%). Pour
    ce qui est des gouvernements européens, c’est la Finlande qui compte le plus
    grand nombre de femmes ministres (55%), suivie par l’Autriche (53%), la Suède
    (52%) et la France (51%). En Roumanie, les femmes ministres ne comptaient
    l’année dernière que pour 17% du gouvernement.


    Tennis – Plusieurs sportives roumaines
    participent au tournoi de tennis de Dubaï, qui démarre ce dimanche. Ana Bogdan
    se retrouve au tableau principal après avoir dépassé dans les qualifications la
    Russe Kamilla Rakhimova. S’y ajoutent Sorana Cîrstea et Patricia Tig.Cette dernière aura pour adversaire la Lettone Jelena
    Ostapenko. Enfin, Irina Begu peut devenir la 4e représentante de la
    Roumanie dans cette compétition si elle obtient une victoire face à
    l’Autrichienne Barbara Haas. A noter aussi que la gagnante de l’année dernière,
    Simona Halep (n°3 mondiale) ne participe pas cette année au tournoi de tennis
    de Dubaï.




    Météo – Nous avons une belle journée
    ensoleillée ce dimanche un peu partout en Roumanie. Le ciel n’est couvert que
    par endroits que le sud et le sud-est. Les maxima de la journée iront de 3 à 9
    degrés. 7 degrés et du soleil à midi à Bucarest.




  • L’UE exige des précautions budgétaires

    L’UE exige des précautions budgétaires

    La Commission européenne a lancé fin décembre un avertissement au gouvernement roumain de coalition de centre-droit : dans une lettre adressée à Bucarest, la Commission a déclaré qu’elle souhaitait avoir un dialogue avec l’exécutif roumain sur le budget 2021 et sur les mesures de correction immédiates et à moyen terme, afin que l’état des finances publiques ne devienne pas insoutenable. En l’absence de mesures appropriées, la dette publique de la Roumanie pourrait atteindre les 100% du PIB en 2027, et sa couverture devient risquée – soulignait la Commission. Elle ajoutait que vu la gravité de la situation budgétaire, elle encourage fortement la Roumanie à envisager d’autres initiatives de politique fiscale dès 2021, tant en matière de recettes que de dépenses.



    La lettre a été publiée par la presse de Bucarest cette semaine, presqu’en même temps qu’un nouvel appel du vice-président de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, selon lequel le gouvernement roumain doit maintenir le déficit budgétaire sous contrôle, car les dépenses ont beaucoup augmenté en 2020, alors que les recettes ont considérablement diminué dans le contexte de la pandémie. « Nous attendons de la Roumanie un budget solide pour 2021 » – a écrit le responsable de Bruxelles jeudi, après une discussion téléphonique avec le ministre des Finances, Alexandru Nazare. Ce dernier a promis que promouvoir les investissements resterait une priorité, tout comme l’utilisation des fonds européens. Le ministre Nazare a également assuré que les autorités roumaines envisageaient un assainissement budgétaire et une réduction progressive du déficit budgétaire, à partir de cette année, de manière à ce qu’il soit en dessous du seuil de 3% admis par la réglementation européenne en 2024. Tout cela, cependant, sans affecter la capacité de la Roumanie à adopter des mesures pour soutenir l’économie dans cette situation difficile générée par la Covid-19. Pour sa part, le ministre de l’Économie, de l’Entrepreneuriat et du Tourisme, Claudiu Nasui, s’est exprimé dans une interview télévisée sur la nécessité d’une réforme massive des compagnies d’Etat.



    Les sociaux-démocrates, au pouvoir jusqu’à l’automne 2019, et actuellement dans l’opposition, estiment que l’avertissement de la Commission européenne confirme le fait que le gouvernement de centre-droit de Bucarest sera contraint de prendre des mesures d’assainissement budgétaire, c’est-à-dire d’austérité. Selon le président du Parti social-démocrate, Marcel Ciolacu, contrairement à d’autres pays de l’Union européenne, la Roumanie a dépensé de l’argent sans avoir un plan sérieux de stimulation et de reprise économique, et a plutôt battu tous les records en matière de crédits.


    (Trad. : Ligia)

  • 14.12.2020 (mise à jour)

    14.12.2020 (mise à jour)

    Consultations – Le président de la Roumanie, Klaus Iohannis, a déclaré lundi, à lissue des consultations avec les forces politiques entrées au Parlement après les élections du 6 décembre, que les conditions nétaient pas réunies pour nommer un premier ministre qui forme le nouveau gouvernement. Il a déclaré qu’une autre série de consultations était nécessaire et annoncé qu’il convoquerait le nouveau Législatif le 21 décembre. Le Parti social –démocrate, PSD, qui s’est imposé aux élections, a proposé que le médecin Alexandru Rafila dirige un gouvernement d’union nationale. Arrivé en deuxième position aux éléctions, le Parti national libéral, PNL, a avancé, pour les fonctions de premier ministre, le nom de l’actuel ministre des Finances, Florin Cîţu. LAlliance Union Sauvez la Roumanie-PLUS, USR-PLUS, classée 3e, souhaiterait que le co-président de l’Alliance et ancien premier ministre technocrate Dacian Cioloş soit nommé à la tête du gouvernement. Calin Georgescu, expert international dans le domaine du développement durable cest la proposition de lAlliance pour lunion des Roumains, AUR, qui siège pour la première fois au Parlement de Bucarest. L’Union démocrate des Magyars de Roumanie, UDMR, qui occupe la cinquième place, a déclaré, à l’issue des discussions, que la meilleure formule était une coalition gouvernementale et parlementaire PNL – USR PLUS – UDMR. Rappelons que les négociations, menées deux jours durant par ces trois partis en vue dune proposition commune de premier ministre nont pas abouti. Elles devraient donc être reprises. Le président a également eu des entretiens avec les représentants de minorités nationales, autres que celle magyare.



    Coronavirus – En Roumanie, l’état d’alerte institué dans le contexte de la pandémie et qui est en vigueur depuis la mi-mai, sera maintenu pendant un mois, à compter de ce 14 décembre. Pendant cette période, les restrictions déjà mises en place restent en vigueur, y compris le couvre-feu nocturne. Lunique nouveauté concerne les opérateurs des remontées mécaniques qui desservent les pistes de ski de Roumanie. Les pistes de ski seront ouvertes, mais, pour éviter une trop grande affluence, les télécabines à 20 places ne pourront accueillir que 10 personnes. La Roumanie a rapporté lundi 3.252 nouveaux cas dinfection dépistés en 24h et 109 décès. Le nombre total de contaminations approche désormais les 560.000 personnes depuis le début de la pandémie. La plupart des cas ont été enregistré à Bucarest, la capitale. 1.289 personnes sont actuellement admises en soins intensifs.



    Fonds européens – En Roumanie, lAgence pour le financement des investissements ruraux a effectué jusquici des paiements de 7 milliards deuros via le Programme national de développement rural 2014-2020, dont le taux dabsorption dépasse les 70%, a fait savoir lAgence. Les bénéficiaires en sont les fermiers, les transformateurs, les entrepreneurs et les autorités publiques locales. Ce programme alloue des fonds non remboursables provenant de lUE et du gouvernement pour le développement économique et social du milieu rural.



    Moldova – La présidente élue de la République de Moldova, Maia Sandu, s’est entretenue avec l’ambassadeur de Roumanie à Chisinau, Daniel Ioniță. Elle a remercié le diplomate roumain pour le soutien constant que la Roumanie a prêté à son pays. Maia Sandu a également parlé de la nécessité de rétablir la coopération bilatérale naturelle entre la Roumanie et la République de Moldova, afin que les citoyens puissent en ressentir les bénéfices le plus rapidement possible. Maia Sandu a par ailleurs souligné limportance de la visite que le président roumain Klaus Iohannis effectuerait en République de Moldova à la fin de cette année. Elle a exprimé l’espoir que cette visite représenterait le premier pas vers une collaboration durable et productive.



    ONU – La Roumanie a été et restera un membre actif impliqué dans le bon fonctionnement de lONU, a affirmé le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, lors de la célébration des 75 années dexistence de lorganisation et des 65 années dappartenance de la Roumanie à lONU. Selon le chef de la diplomatie de Bucarest, la Roumanie a prouvé son engagement authentique et durable à tous les niveaux : maintien de la paix, sécurité internationale, développement durable, promotion des droits de lhomme, démocratie et Etat de droit. Par ailleurs, la pandémie de covid-19 a montré limportance de la coopération multilatérale dans lapproche des défis globaux, a encore déclaré le ministre roumain. Dans ce contexte il a encore souligné quil était nécessaire davoir une « organisation efficace, capable de répondre de manière adéquate tant aux menaces pré-existantes à ladresse de la paix, de la sécurité et des droits de lhomme, quaux défis émergents et aux tendances qui se font jour dans le contexte actuel de la pandémie ».


    Météo – Dans
    le prochain intervalle de 24 heures, il fera chaud, en Roumanie, pour cette
    période. Les températures maximales iront de 2° à 10°. Mardi matin, il y aura
    du brouillard et de la bruine à Bucarest, la capitale, où le mercure grimpera
    jusqu’à 9°.


  • 14.12.2020

    14.12.2020

    Coronavirus -
    En Roumanie, l’état d’alerte institué dans le contexte de la pandémie et qui
    est en vigueur depuis la mi-mai, sera maintenu pendant au moins 30 jours, à
    compter de ce 14 décembre. Pendant cette période, les restrictions déjà mises
    en place restent en vigueur, y compris le couvre-feu nocturne. L’unique nouveauté
    concerne les opérateurs des remontées mécaniques qui desservent les pistes de
    ski de Roumanie. Les pistes de ski seront ouvertes, mais, pour éviter une trop
    grande affluence, les télécabines à 20 places ne pourront accueillir que 10
    personnes. Les
    autorités ont appelé les Roumains à limiter les visites et à éviter les fêtes
    du Nouvel An.


    Entre temps, la Roumanie a rapporté
    lundi 3252 nouveaux cas de coronavirus dépistés en 24h et 109 décès. Le total
    des infections approche désormais les 560.000 personnes depuis le début de la
    pandémie. La plupart des cas ont été enregistré à Bucarest, la capitale. 1289
    personnes sont actuellement admises en soins intensifs.

    Gouvernement – Le
    président roumain Klaus Iohannis a invité ce lundi les partis politiques aux
    consultations, afin de désigner le futur premier ministre de la Roumanie. En
    tant que gagnant de l’élection parlementaire du 6 décembre dernier, le Parti
    Social-Démocrate (PSD) a proposé au poste de premier ministre Alexandru Rafila,
    professeur des universités, médecin et représentant de la Roumanie à l’OMS. Celui-ci
    devrait diriger à leur avis soit un cabinet minoritaire, soit un gouvernement
    d’union nationale. De son côté, le 2e classé du scrutin, le PNL propose
    l’actuel ministre des Finances, Florin Cîtu au poste de premier ministre. A son
    tour, l’alliance entre l’Union Sauvez la Roumanie (USR) et le parti PLUS
    avancera le nom de Dacian Ciolos, ancien commissaire européen à l’Agriculture
    et ancien premier ministre. Sont également invités aux consultations l’Union démocrate magyare de
    Roumanie (UDMR), l’Alliance pour l’Union des Roumains (AUR), une formation
    radicale-nationaliste qui vient d’accéder au législatif en 4e
    position et les représentants des minorités nationales autres que celle
    magyare.






    Fonds européens – En Roumanie, l’Agence pour le financement des investissements ruraux
    a effectué jusqu’ici des paiements de 7 milliards d’euros via le Programme
    national de développement rural 2014-2020, dont le taux d’absorption dépasse
    les 70%, a fait savoir l’Agence. Les bénéficiaires en sont les fermiers, les
    transformateurs, les entrepreneurs et les autorités publiques locales. Ce
    programme alloue des fonds non remboursables provenant de l’UE et du
    gouvernement pour le développement économique et social du milieu rural.






    Education – En Roumanie, un sur 3 élèves n’a pas pu participer aux cours
    dispensés en ligne, suite à la fermeture des établissements scolaires à cause
    de la pandémie, lit-on dans un rapport du PE. Selon le document, environ un
    million d’élèves n’ont pas eu accès à l’éducation ces derniers mois, alors que
    dans les pays développés 90% des écoliers ont eu à leur disposition des
    instruments qui leur ont permis à faire des cours à distance. Par ailleurs, les
    spécialistes mettent en garde contre les effets négatifs de l’utilisation excessive
    de la technologie parmi les élèves en bas âge. D’ailleurs, la généralisation de
    l’enseignement en ligne peut compromettre l’ensemble du système éducationnel,
    tant par des conséquences directes sur la qualité de l’enseignement, que par la
    capacité d’assurer de manière équitable l’accès de tous les élèves et des
    enseignants à une infrastructure numérique performante, constate aussi le
    rapport du PE.


    ONU – La Roumanie a été et restera un membre actif impliqué dans le bon
    fonctionnement de l’ONU, a affirmé le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu,
    lors de la célébration des 75 années d’existence de l’organisation et des 65
    années d’appartenance de la Roumanie à l’ONU. Selon le chef de la diplomatie de
    Bucarest, la Roumanie a prouvé son engagement authentique et durable à tous les
    niveaux : maintien de la paix, sécurité internationale, développement
    durable, promotion des droits de l’homme, démocratie et Etat de droit. Par
    ailleurs, la pandémie de covid-19 a montré l’importance de la coopération
    multilatérale dans l’approche des défis globaux, a encore déclaré le ministre
    roumain. Dans ce contexte il a encore souligné qu’il était nécessaire d’avoir
    une « organisation efficace, capable de répondre de manière adéquate tant
    aux menaces pré-existantes à l’adresse de la paix, de la sécurité et des droits
    de l’homme, qu’aux défis émergents et aux tendances qui se font jour dans le
    contexte actuel de la pandémie ».


    Météo – Temps toujours morose en Roumanie en ce début de semaine, mais avec
    des températures plus élevés que la normale saisonnière, notamment dans le sud
    du territoire. Les maxima de la journée iront de 1 à 11 degrés. 7 degrés sous
    un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • La semaine du 30 novembre au 6 décembre 2020

    La semaine du 30 novembre au 6 décembre 2020

    La Fête nationale de Roumanie célébrée dans des conditions de pandémie


    Le 1-er Décembre, la
    Fête nationale de Roumanie, a été célébrée cette année par des cérémonies
    restreintes, sans défilés militaires et autres manifestations publiques, à
    cause de la pandémie. À Bucarest,
    le traditionnel défilé militaire a été remplacé par une cérémonie rassemblant
    environ 150 militaires et dédiée à la mémoire des héros ayant contribué à la
    création de la Grande Roumanie. Y ont assisté médecins, personnels soignants,
    diplomates, femmes et hommes politiques, aux côtés du président Klaus Iohannis,
    du premier ministre Ludovic Orban et du président par intérim du Sénat, Robert Cazanciuc. « Chers Roumains,
    aujourd’hui, tout comme lors des moments importants que nous célébrons à
    l’occasion de la Fête nationale, nous avons besoin de la participation de
    chacun d’entre nous. Partout en Roumanie, j’ai vu des histoires émouvantes de
    gens qui se donnent la main pour aider les autres, de gens qui se portent
    volontaires, de gens qui font des dons aux hôpitaux en situation difficile.
    C’est ça l’union des Roumains en 2020! », a dit le chef de l’Etat. Le
    ministère des affaires étrangères de Bucarest a marqué la Fête nationale
    roumaine par un projet de diplomatie numérique, y compris à travers les
    missions diplomatiques et les bureaux consulaires de la Roumanie à l’étranger.
    Il s’agit d’un espace de rencontre et de dialogue virtuel ouvert aux amis et
    aux partenaires de la Roumanie, aux communautés et aux citoyens roumains vivant
    à l’extérieur des frontières nationales, un format inédit, adapté aux défis
    posés par la crise sanitaire globale. L’Institut culturel roumain a marqué lui
    aussi la Fête nationale par des événements en ligne, consacrés à la culture et
    à la civilisation roumaine.




    La Roumanie a adopté sa Stratégie de vaccination
    contre la Covid-19


    La
    Stratégie nationale de vaccination contre le nouveau coronavirus a reçu, jeudi,
    le feu vert du Conseil suprême de défense de Roumanie, réuni en séance
    extraordinaire par visioconférence, présidée par le chef de l’Etat, Klaus
    Iohannis. Cette stratégie, antérieurement approuvée par le gouvernement,
    établit tout le processus de vaccination, en allant des aspects généraux
    jusqu’aux moindres détails. Le personnel sanitaire, celui du domaine de la
    Sécurité sociale, les salariés de domaines clés tels l’Education, la Sécurité
    nationale, les Transports ou l’Energie, tout comme les personnes à risque
    seront les premiers à en bénéficier. Après, ce sera le tour du reste de la
    population, sans que la vaccination devienne obligatoire. Le chef de l’Etat,
    Klaus Iohannis, affirme qu’il est
    tout à fait possible que les premiers vaccins arrivent en Roumanie en début de
    l’année prochaine – il s’agit d’un million de doses environ. Klaus Iohannis a
    ajouté que la vaccination sera volontaire, sûre, efficace et se fera d’une manière
    planifiée. Les vaccins ont un haut degré d’efficacité et répondent aux normes
    européennes, a-t-il précisé. D’autre part, le premier ministre Ludovic Orban a
    déclaré que tous les jours, le nombre de ceux qui guérissent de la Covid-19 est
    supérieur à celui des personnes nouvellement infectées. L’information a été
    confirmée aussi par le dernier rapport publié par l’Institut national de santé
    publique, qui indique que le taux de propagation du nouveau coronavirus en
    Roumanie a baissé de près de 10% par rapport à la semaine précédente.


    Elections
    législatives en Roumanie


    Plus de 18 millions d’électeurs
    Roumains sont appelés aux urnes, dimanche, pour élire leur futurs sénateurs et
    députés. Ceux-ci seront élus sur des listes, selon le principe de la représentativité
    proportionnelle. En Roumanie, l’élection
    aura lieu en une seule journée, le dimanche, entre 7h du matin et 9h du soir.
    En revanche, les Roumains de l’étranger ont deux jours pour voter – le samedi
    et le dimanche – et ils auront à leur disposition 748 bureaux de vote. Ils sont
    un peu plus de 740 000 électeurs roumains à l’étranger, dont environ 39 000 ont
    opté pour le vote par correspondance et près de 4 000 ont déclaré préférer se
    rendre dans un bureau de vote. Vu le contexte de la pandémie, la campagne
    électorale s’est déroulée dans le respect le plus strict des normes de
    protection sanitaire. Les autorités assurent que le scrutin aura lieu dans les
    meilleures conditions, avec un risque minimum d’infection. Pour leur part, les
    électeurs devront respecter des normes spéciales de protection établies par les
    autorités dans le contexte de la pandémie.


    Dans les villes placées en quarantaine, les gens pourront
    se rendre au vote sans attestation, a précisé le premier ministre Ludovic
    Orban. Y feront exception les personnes placées en quarantaine par la Direction
    de santé publique. Celles-ci pourront demander une urne mobile qui leur sera
    apportée à domicile. Une carte interactive des bureaux de vote a été créée en
    ligne par le ministère des Affaires étrangères, ainsi qu’un centre d’appels,
    censé fournir aux électeurs toute information nécessaire pour les Roumains
    souhaitant exercer leur droit de vote, que ce soit en Roumanie ou à l’étranger.
    Au total, il faudra élire 136 sénateurs et 329 députés, la diaspora étant
    représentée par 4 députés et 2 sénateurs.




    Fonds européens pour la
    Roumanie dans la lutte contre le chômage


    La Roumanie peut accéder,
    à compter du 1-er décembre, à trois milliards d’euros de l’Union
    européenne, dans le cadre du programme SURE de lutte contre le chômage. La
    présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué pour
    Radio Roumanie que notre pays toucherait quatre milliards d’euros au total, en
    deux tranches. Ursula von der Leyen a déclaré que cet argent encourage les
    entreprises en bonne santé de Roumanie à ne pas licencier leurs salariés, à les
    maintenir dans la compagnie, même s’il n’y a pas assez de travail. Elle a
    expliqué que, par l’intermédiaire de SURE, les salaires seraient subventionnés,
    et qu’à la fin de la crise, lorsque le marché se redressera et que le personnel
    qualifié existera déjà dans la compagnie, il pourra prendre des commandes. (Trad. : Ileana Ţăroi, Ligia, Valentina Beleavski, Ioana Stăncescu)

  • Le Plan national de relance et résilience

    Le Plan national de relance et résilience

    Hôpitaux vétustes et aux équipements
    précaires, personnel médical insuffisant ou insuffisamment formé, enseignement
    en ligne sans tablettes pour tous les élèves, usines qui ont suspendu leur production,
    secteur de l’hôtellerie-restauration au bord du gouffre, théâtres et cinémas fermés,
    les petits producteurs agricoles obligés de vendre leurs produits dans le froid
    de l’hiver pour raison de marchés fermés. Voilà un bref paysage de la Roumanie
    en ce moment. La pandémie de coronavirus n’a épargné personne et a affecté l’ensemble
    de l’économie et de la société roumaine. Sur cette toile de fond, jeudi, le gouvernement
    de Bucarest a lancé en débat public le Plan national de relance économique
    après la crise sanitaire, grâce auquel la Roumanie devrait bénéficier de plus
    de 30 milliards d’euros de fonds européens. Le projet devrait assurer le développement
    accéléré du pays dans les 4 années à venir, et les fonds européens seront
    utilisés notamment pour construire de nouveaux hôpitaux et des centaines de km
    d’autoroute, pour investir dans l’infrastructure scolaire ou pour la
    numérisation de l’administration.




    Présent au lancement du Plan, le
    président Klaus Iohannis a précisé qu’il permettra d’assurer : «Les investissements
    si nécessaires dans l’infrastructure sanitaire, notamment dans la construction
    de nouveaux hôpitaux et l’élargissement des hôpitaux existants. Nous proposons
    des investissements supplémentaires dans l’infrastructure scolaire et des fonds
    pour les communautés locales, y compris pour la numérisation administrative et
    la régénération urbaine. Il est temps de mettre à profit la numérisation de l’administration
    et d’accéder aux compétences de l’avenir».







    Sur les 30 milliards
    d’euros visés par le Plan, 14 milliards sont des subventions non remboursables,
    le reste étant des prêts aux intérêts avantageux attirés par la Commission européenne
    pour tous les Etats membres.






    Pour sa part, le
    premier ministre Ludovic Orban a précisé que ce plan venait s’ajouter à d’autres
    sources de financement européen : « Toutes les mesures, tous les
    programmes compris dans ce Plan national de relance et de résilience sont
    coordonnés et complétés par d’autres sources de financement dont la Roumanie
    bénéficiera dans la période à venir. Nous aurons à notre disposition plus de 46
    milliards d’euros pour la cohésion, pour l’agriculture ou encore pour le fonds
    pour une transition juste. »






    Le Plan national de
    relance et de résilience est actuellement en débat public et sera ultérieurement
    présenté à Bruxelles, de sorte que le financement des projets proposés par
    Bucarest puisse commencer l’année prochaine. En attendant, la société civile
    roumaine peut faire des propositions pour compléter le Plan. Des ONG activant
    dans les domaines de l’éducation, de la santé ou dans le domaine social ont
    déjà exprimé leur intention d’y contribuer et ont demandé au gouvernement d’organiser
    des consultations concrètes. A leur avis, le document doit inclure en priorité
    des mesures censées soutenir les catégories sociales vulnérables, avec un
    accent particulier sur les enfants et les jeunes issus de milieux défavorisés
    pour que ceux-ci puissent continuer leur éducation. (Trad. Valentina Beleavski)



  • 23.11.2020

    23.11.2020

    Pandémie – 4207
    nouveaux cas de contamination au coronavirus ont été rapportés lundi en
    Roumanie, sur près de 10.000 tests effectués. S’y ajoutent 130 décès recensés en 24 heures, ce qui porte le
    bilan des victimes à 10.177. Dans les rangs de Roumains vivant à l’étranger,
    les cas confirmés de covid-19 se maintiennent à 6864 alors que celui des décès
    n’a pas change non plus : 126.


    Ce lundi, le président roumain Klaus
    Iohannis a convoqué les ministres de la Défense, de la Santé et de l’Intérieur
    pour discuter de la stratégie de vaccination anticovid, une question ayant
    trait à la sécurité nationale, de l’avis des autorités roumaines. Cette
    vaccination se fera par étapes, a récemment précisé le chef de l’Etat, et elle
    commencera par les groupes de population établis selon des critères
    épidémiologique et médicaux. La Roumanie recevra de la part de la Commission
    européenne, par tranches, 10,7 millions de doses de vaccin anticovid.

    Budget – Le gouvernement de Bucarest présente aujourd’hui le Plan national de
    relance et résilience, un projet par lequel la Roumanie bénéficiera l’année
    prochaine de 30 milliards d’euros de fonds européens pour le développement. L’argent
    sera investi dans la Santé, l’Education, l’infrastructure routière et la
    numérisation. D’ailleurs, le secteur sanitaire touchera les fonds les plus
    consistants lors du 3e collectif budgétaire de l’année, qui doit
    être approuvé ce lundi par l’Exécutif. Sur toile de fond de la pandémie, le
    déficit budgétaire approche les 100 milliards de lei (plus de 20 milliards
    d’euros). Le ministre des Finances, Florin Cîtu table sur un déficit budgétaire
    de 9,1%. A son avis, à cause de la crise engendrée par la pandémie, les
    dépenses ont augmenté, alors que les recettes budgétaires ont diminué, vu que
    de nombreuses facilités fiscales ont été accordées aux compagnies touchées par
    la pandémie.


    Election parlementaire – Lors des élections
    parlementaires du 6e décembre prochain, les électeurs roumains
    pourront exercer leur droit de vote dans tous les localités confinées, aucune
    restriction ne leur sera imposée en ce sens, a précisé le premier ministre
    roumain Ludovic Orban. Les personnes malades ou placées en quarantaine ou
    confinées à domicile pourront voter à l’aide des urnes mobiles, a-t-il encore
    précisé. Cette déclaration survient dans le contexte où de plus en plus de
    localités roumaines entrent en quarantaine locale, en raison de la
    multiplication des cas de coronavirus parmi leurs habitants.


    Réunion – Le
    ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, doit ouvrir ce lundi la 32e
    réunion du Conseil gouverneur de la communauté des démocraties, qui se tient en
    visioconférence, sous l’égide de la présidence roumaine de la Communauté des
    démocraties. Deux jours durant, cette réunion sera l’occasion d’échanger sur la
    promotion par les Etats membres des principes de la Déclaration de Varsovie,
    l’acte fondateurs de la Communauté. La Roumanie assure la présidence de la
    Communauté des démocraties entre septembre 2019 et septembre 2021. Parmi ses
    objectifs figurent promouvoir de la démocratie au niveau international, faciliter
    la participation des jeunes dans les processus démocratiques et la relation
    entre les processus démocratiques et la technologie de l’information. Créée en
    2000, cette organisation réunit 106 Etats, étant la plate-forme la plus ample
    de débat et d’échange au sujet de la démocratie au niveau global.


    Gaudeamus – La
    27e édition de la foire du livre Gaudeamus s’est achevée dimanche.
    Organisé par Radio Roumanie, exclusivement en ligne, l’événement a réuni 7
    jours durant environ 50.000 utilisateurs uniques auxquels il a proposé plus de
    200 manifestations culturelles. Suite au vote du public, le livre le plus
    convoité de la foire a été élu le volume « Pardonne-moi pour d’avoir aimé
    », écrit par Ela E. H. une écrivaine née en Roumanie, mais établie en Grande Bretagne.






    Météo – Les
    températures sont légèrement à la hausse en ce début de semaine en Roumanie,
    avec de maxima qui iront de 1 à 11 degrés. Le ciel est couvert sur le centre et
    le nord-ouest, mais les précipitations sont peu nombreuses. 9 degrés et du
    soleil à midi à Bucarest.

  • Les fonds européens, conditionnés par le respect de l’Etat de droit

    Les fonds européens, conditionnés par le respect de l’Etat de droit

    Mercredi,
    le Parlement européen (PE) a voté une résolution contenant des propositions
    pour créer un mécanisme censé protéger et renforcer la démocratie, l’Etat de
    droit et les droits fondamentaux. La raison en est très simple : les mécanismes
    actuels de contrôle de la démocratie sur le territoire de l’UE n’ont pas prouvé
    leur efficacité, puisqu’ils ne sont pas suffisamment contraignants lorsque les
    gouvernements s’écartent des normes. Dans le texte de cette résolution, le Législatif
    communautaire réaffirme sa préoccupation quant à ce qu’il décrit comme « l’ascension
    et l’enracinement des tendances autocratiques et non-libérales », amplifiées aussi
    par la crise causée par la pandémie de coronavirus ; s’y ajoutent « la corruption,
    la désinformation et l’accaparation de l’Etat » dans plusieurs Etats membres.








    Selon le
    document, l’UE ne dispose pas des instruments nécessaires pour faire face à une
    crise continue et sans précédent de ses valeurs fondamentales. En témoigne l’incapacité
    du Conseil de faire des progrès concrets en ce qui concerne les procédures
    déclenchées contre la Hongrie et la Pologne. Par conséquent, il est nécessaire
    d’avoir des recommandations spécifiques pour chaque pays afin de déclencher le
    mécanisme de protection des valeurs européennes, des procédures d’infraction et
    aussi pour conditionner l’octroi des fonds européens, estime le PE. Il propose
    donc la création d’un accord institutionnel sur un « Cycle annuel de suivi
    (du respect) des valeurs de l’Union ». Ce document comportera les aspects
    préventifs et correctifs fondés sur les recommandations spécifiques pour chaque
    Etat membre, ainsi que des objectifs visant des mesures concrètes, les
    procédures d’infraction et les conditions budgétaires. Ces propositions devraient
    renforcer et compléter les mécanismes existants, tels le récent rapport de la
    Commission européenne sur l’Etat de droit. Au cas où des problèmes graves
    restent sans solution, des mesures correctives spécifiques pourraient être mise
    en place.








    Somme
    toute, le PE propose que les pays qui ne respectent pas les valeurs européennes
    et le libéralisme de type européen ne puissent plus avoir accès aux finances d’une
    communauté fondée sur les mêmes principes qu’ils transgressent. Plus encore, le
    PE validera le budget pour la période 2021-2027 uniquement s’il existe un
    mécanisme qui conditionne de manière correcte l’octroi des fonds et qui
    permette de diminuer ou de suspendre le financement communautaire au cas où un membre
    ne respecte pas les principes de l’Etat de droit. Parmi ceux qui sont directement
    visés par cette proposition, notamment pour leurs tentatives de subordonner
    politiquement la justice et les médias publics, comptent les régimes
    conservateurs de Hongrie et de Pologne. Ceux-ci ont menacé de bloquer le vote sur
    le futur budget pluriannuel de l’Union et sur le fonds européen pour le
    redressement post-pandémie chiffré à 750 milliards d’euros si des conditions
    liées à l’Etat de droit étaient mises en place. Et pour cause, l’Europe du sud-est
    ex-communiste a tendance à réinterpréter les normes à son propre bénéfice. Même
    si des procédures d’infraction n’ont pas encore été déclenchées contre certains
    pays tels la Roumanie, la Bulgarie et la Slovaquie, ils ont été sévèrement critiqués
    pour la corruption qui y règne ou encore pour les modifications nombreuses et controversées
    apportées aux lois de la justice par l’ancienne gouvernance de gauche de Bucarest.
    (Trad. Valentina Beleavski)





  • 03.09.2020

    03.09.2020

    Covid-19 – En
    Roumanie, plus de 91 mille cas de contamination par le nouveau coronavirus ont
    été confirmés depuis le début de l’épidémie, alors que le nombre des décès liés
    au coronavirus a dépassé les 3.700. Le président Klaus Iohannis a fait mercredi un nouvel appel au respect de normes de protection sanitaire, dans le contexte où des chiffres « inquiétants » ont été rapportés en ce qui concerne l’épidémie mais aussi vu que de nouvelles restrictions ont été levées en Roumanie. A son avis, la nouvelle année scolaire peut commencer le 14 septembre, mais si la situation sanitaire empire, des scénarios alternatifs sont envisagés.

    Gouvernement – Le gouvernement de Bucarest doit approuver ce jeudi un projet de décret d’urgence portant sur des mesures à inclure dans le Plan national de relance (économique) et de résilience. Par ce Plan la Roumanie pourra accéder les fonds européens qui seront accordés via le Mécanisme de redressement et de résilience. La Roumanie a droit à 30 milliards d’euros sur un total de 80 milliards. Le Mécanisme de redressement et de résilience est le premier et le principal pilier du Paquet de redressement de 750 milliards d’euros annoncé fin mai par la Commission européenne. Par ailleurs, plusieurs autres projets figurent ce jeudi à l’agenda du cabinet de Bucarest, dont un portant sur le financement de panneaux photovoltaïques à installer par les PME et les sociétés du domaine de l’hôtellerie et de la restauration. S’y ajoute un projet de décret d’urgence selon lequel les personnes qui ne sont pas à la retraite et qui n’ont pas payé leur contribution à la sécurité sociale, peuvent le faire dans un intervalle de 6 ans tout au plus depuis la signature du contrat d’assurance. Selon l’Exécutif, l’élargissement de la basse des assurés dans le système public des retraites, peut apporter davantage de recettes au budget.

    Diplomatie – Jeudi, deuxième jour de sa visite en Israël,
    le chef de la diplomatie roumaine, Bogdan Aurescu, a eu une entrevue avec le
    président Reuven Rivlin. Lors d’une série de pourparlers, les deux responsables
    politiques ont mis en évidence le rôle de la communauté roumaine au progrès de
    la société israélienne et aux relations bilatérales, tout comme la nécessité de
    préserver son identité culturelle, notamment dans les rangs des jeunes, peut-on
    lire dans un communiqué du Ministère roumain des Affaires Etrangères. Les
    discussions ont également porté sur les perspectives du Processus de Paix au Moyen
    Orient. L’occasion pour Bogdan Aurescu de réitérer la position de la Roumanie
    et la disponibilité de Bucarest de soutenir les évolutions positives dans ce
    processus. Lors d’un entretien du responsable roumain avec le ministre
    israélien chargé de la Coopération régionale, Ofir Akunis, les deux hommes
    politiques ont évoqué l’intérêt que leurs pays prêtent au renforcement de la
    coopération économique bilatérale, avec un accent particulier sur les projets
    concrets censés stimuler les deux économies ou encore les domaines de la
    science, de la recherche et de l’innovation. Mercredi, au premier
    jour de sa visite officielle en Israël, le ministre roumain des AE s’est
    entretenu avec le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, les deux
    responsables convenant de dynamiser le dialogue politique bilatéral. Mercredi
    encore, le ministre roumain des AE et son homologue israélien, Gabriel
    Ashkenazi, ont signé un programme de coopération
    entre la Roumanie et Israël dans les domaines de la culture, de l’éducation et
    du sport et ont convenu de la création d’un groupe commun de travail dont la
    mission sera d’élargir la coopération bilatérale économique et commerciale.

    Navalny – Leaders et institutions de l’Occident ont fermement condamné l’empoisonnement du leader de l’opposition russe, Alexeï Navalny, demandant à Moscou d’expliquer ce qui s’est passé et de s’assurer que les coupables seront sanctionnés. A son tour, le ministre roumain des AE, Bogdan Aurescu, affirme que l’empoisonnement de Navalny est complètement inacceptable et soutient qu’il est nécessaire d’avoir une enquête minutieuse et impartiale sur ce cas. Pour rappel, mercredi, l’Allemagne a annoncé avoir la « preuve sans équivoque » que l’opposant russe a été victime d’un empoisonnement « par un agent neurotoxique de type Novitchok ».

    OTAN – La cérémonie de certification du 4e détachement des Forces aériennes royales canadiennes a eu lieu ce jeudi sur la base aérienne de Mihail Kogălniceanu, dans le sud-est de la Roumanie. Formé de 145 pilotes militaires et personnel technique et 6 aéronefs 188 Hornet, ce détachement exécutera des missions de police aérienne renforcée sous le commandement de l’OTAN, dans les 4 mois à venir, aux côtés des Forces aériennes roumaines, à bord d’aéronefs F-16 Fighting Falcon et MiG-21 Lancer. Ces missions communes aident à renforcer la capacité de réaction et de découragement ainsi que l’interopérabilité entre les militaires roumains et canadiens. Le déploiement en Roumanie des avions Hornet fait partie de la mise en œuvre du Plan d’action pour assurer la capacité opérationnelle de l’OTAN sur son flanc oriental, tant dans le nord, que dans le sud du flanc. Cela témoigne aussi de la solidarité et de la détermination de l’OTAN à répondre aux défis actuels en matière de sécurité.

    Tennis – A l’US Open de New York, la Roumaine Patricia Ţig affronte ce jeudi la Croate Donna Vekic au 2e round de la compétition. A son tour, notre compatriote Sorana Cirstea joue contre la britannique Johanna Konta. Patricia Ţig et Sorana Cirstea sont les seules Roumaines qui restent dans la compétition à l’épreuve de simple-dames. A l’épreuve de double Messieurs, le duo Horia Tecau (Roumanie) / Jean-Julien Rojer (Pays-Bas) affronte aujourd’hui la paire formée de Marcelo Arevalo (San Salvador)/ Jonny O’Mara (Grande Bretagne). Enfin, mercredi, le duo formé de la Roumaine Raluca Olaru et l’Espagnole Sara Sorribes Tormo s’est incliné devant le duo Lucie Hradecka (République tchèque) / Andreja Klepac (Slovénie).

    Météo – Temps instable ce jeudi en Roumanie. Une alerte jaune à l’instabilité atmosphérique accentuée concerne plusieurs départements du sud, du centre et du nord-est jusqu’à ce soir. On y signale des pluies à verse, des orages, du vent fort et de la grêle. A compter de ce soir une vigilance jaune similaire entrera en vigueur dans le centre, le sud et le sud-est du territoire. S’y ajoute une alerte orange aux pluies torrentielles valable vendredi dans plusieurs départements du sud et du sud-est. Ce jeudi, les températures maximales restent élevées et iront de 21 à 35 degrés. Un ciel plutôt couvert et 26 degrés en ce moment à Bucarest.