Tag: fonds

  • Le nouveau statut de la Bourse des valeurs de Bucarest

    Le nouveau statut de la Bourse des valeurs de Bucarest

    Cela fait un an depuis que lagence de notation FTSE Russell (ou la Financial Times Stock Exchange) annonçait que le marché de capitaux de Roumanie passait du statut de marché frontalier à celui de marché émergent secondaire. Le délai de mise en application était septembre 2020. La décision de promouvoir la Bourse de Bucarest, aujourdhui mise en œuvre, a été prise au bout de 3 années de suivi de son évolution, supervision réalisée par les spécialistes de lagence. Cela ne peut que réjouir lensemble du monde des affaires roumain, selon Radu Hanga, président de la Bourse des valeurs de Bucarest, qui met bien en exergue le fait que cette notation constitue un bon point, non seulement pour le marché de capitaux roumain, mais bien pour la Roumanie en tant que marché émergent. Radu Hanga :



    « Il sagit dun moment historique pour nous en tant que pays. En effet, car cela nous place autrement mieux sur la carte des investisseurs, au niveau mondial. Depuis la montée en grade de notre place boursière, lon est censé susciter lintérêt de joueurs internationaux beaucoup plus importants au niveau mondial, des gestionnaires de grands fonds dinvestissement, à la recherche dopportunités dinvestir. Nous devons continuer dattirer les grandes compagnies roumaines, qui doivent désirer se lister sur notre marché, qui doivent continuer dutiliser la plateforme de notre bourse pour se financer. Et puis, nous devons être capables dattirer bien plus dinvestisseurs quauparavant. »



    Consolider le statut nouvellement acquis par la place financière roumaine ne pourra se faire quen augmentant le nombre des compagnies roumaines, de préférence solides, listées sur le marché de Bucarest. Pour commencer, seules trois des 370 compagnies cotées en Bourse à Bucarest participeront à la définition de lindice des marchés émergents. Deux valeurs boursières jouent en première ligue, soit Nuclearelectrica, entreprise dont lEtat roumain détient le contrôle, et la banque Transilvania, qui est aussi la valeur qui compte le plus grand volume de transactions de la place boursière roumaine, alors que la société Teraplast Bistrița complète le trio, englobée en revanche dans la catégorie micro de lindice des marchés émergents. Radu Hanga, président de la Bourse de Bucarest, demeure toutefois résolument optimiste :



    « Nous avons fait un grand pas en avant. Et il ne sagit pas que de nous, de la Bourse de Bucarest, mais de lensemble du système financier roumain. Cest comme si lon venait douvrir une autoroute financière, une autoroute ouverte et accessible, et qui nous ouvre laccès au financement international, aux grands capitaux disponibles au niveau mondial, et qui deviennent ainsi accessibles aux besoins des sociétés roumaines. »



    Les experts financiers sont davis que le nouveau statut boursier de la Roumanie sera ressenti, de manière bénéfique, par lensemble de léconomie roumaine. Lanalyste économique Aurelian Dochia table tant sur des effets positifs immédiats et à court terme que sur des effets à long terme :



    « Les bénéficiaires immédiats, ce sont tout dabord les compagnies. Elles vont attirer lattention des investisseurs institutionnels étrangers, et je table sur une augmentation de leurs liquidités. La Bourse en tant que telle va bénéficier à son tour de leffet dannonce, de lattention que les investisseurs étrangers vont dorénavant accorder à la place boursière roumaine. Enfin, léconomie roumaine dans son ensemble deviendra plus visible au niveau mondial ».



    Selon Florin Cîţu, le ministre des Finances, la montée en grade de la place boursière roumaine et son statut de marché émergent récemment acquis sapparente en quelque sorte au moment de ladhésion de notre pays à lUnion européenne, lorsque souvrait tout dun coup à léconomie roumaine laccès à un marché énorme. Être repris dans lindice FTSE Russell, cest un peu cela, cest se trouver à distance dun click de milliards deuros dinvestissements potentiels. Laccès des compagnies roumaines aux capitaux étrangers devient ainsi bien plus aisé. Le marché de capitaux devrait arriver à brève échéance à mieux remplir sa mission, devenant un moteur de léconomie, fournissant les sources de capitaux dont les compagnies roumaines ont besoin pour se développer. Le marché roumain de capital pourrait à terme devenir une place convoitée par les compagnies dassurance et les fonds de retraites désireux dinvestir et de faire fructifier leurs capitaux, mais elle devrait jouer aussi un rôle plus important sur le plan régional, selon Nicu Marcu, président de lAutorité de suivi financier :



    « La Bourse de Bucarest devrait devenir un hub stratégique régional pour les autres places financières de lEurope du sud-est. Il faut pour cela développer ses capacités, augmenter sa liquidité, et tout cela requiert des actifs de qualité et une plus grande sécurité à tous les acteurs ».



    La récente reconnaissance acquise par le marché financier roumain ouvre des perspectives des plus intéressantes pour le développement futur de léconomie roumaine, selon Nicu Marcu, président de lAutorité roumaine de suivi financier.


    (Trad. Ionut Jugureanu)



  • L’état de l’Union européenne

    L’état de l’Union européenne

    « La pandémie de coronavirus et les incertitudes qu’elle a engendrées ne sont pas finies et les Européens continuent à souffrir et à vivre une période de forte anxiété. Notre priorité est de traverser ensemble cette épreuve », a souligné la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, durant son premier discours sur l’état de l’Union prononcé mercredi à Bruxelles.

    S’exprimant devant le plénum du Parlement européen, elle a remercié les médecins et les soignants ainsi que tous les travailleurs en première ligne qui ont assumé des risques pour nous tous. Ursula von der Leyen a annoncé la création d’une agence de recherche biomédicale de l’UE et la convocation d’un sommet mondial sur la santé la semaine prochaine en Italie, dans une tentative de mieux préparer l’Union pour gérer les futures pandémies. Par ailleurs, la présidente de la Commission européenne a proposé la réduction de 55% des émissions de gaz à effet de serre dans l’espace communautaire à l’horizon 2030 par rapport à 1990, alors que l’objectif actuel est de 40%. Le but est d’obtenir la neutralité carbone avant 2050, selon les agences internationales de presse.

    La responsable européenne a reconnu que cette majoration aurait des conséquences sur le secteur énergétique, les transports et l’agriculture, affirmant qu’elle était « trop importante pour certains et insuffisante pour d’autres », mais souligné le fait que l’Europe était capable de la réaliser. Afin de financer cet objectif, Mme von der Leyen a précisé que le plan de relance européen post-Covid de 750 milliards d’euros, sur lequel les Etats membres s’étaient entendus en juillet, serait financé à hauteur de 30% par des obligations vertes. Elle a annoncé aussi l’élaboration prochainement d’une stratégie pour l’espace Schengen de libre circulation, reposant sur la liberté du marché interne et insisté sur la numérisation dans tous les domaines.

    La Commission s’assurera aussi que les fonds alloués au budget commun et à l’instrument de relance économique soient protégés de toute forme de fraude, corruption ou conflit d’intérêts. Par ailleurs, la présidente de la Commission européenne a annoncé mercredi qu’elle présenterait « un plan d’action » contre le racisme et les « crimes de haine, qu’ils se fondent sur la race, la religion, le genre ou la sexualité ». Enfin, elle a exhorté les Etats membres à avoir « le courage » de renoncer à leur droit de blocage pour permettre de sanctionner les violations des droits humains et passer enfin au vote à la majorité qualifiée.

    Sur le front du Brexit, alors que les relations s’enveniment avec Londres, la présidente de la Commission a averti : l’accord scellant le départ du Royaume-Uni de l’UE, signé en janvier, ne peut être modifié unilatéralement, comme le souhaite le premier ministre britannique Boris Johnson. Enfin, Ursula von der Leyen, qui a promis de diriger une Commission « géopolitique », a aussi mis en garde la Turquie contre toute tentative d’« intimidation » dans le conflit gazier qui l’oppose à la Grèce en Méditerranée orientale.

  • Trois scénarios pour l’année scolaire

    Trois scénarios pour l’année scolaire

    Les cours seront organisés selon trois scénarios qui seront mis en œuvre par zones, en fonction du nombre dinfections par le nouveau coronavirus par millier dhabitants. Après des consultations avec le gouvernement libéral, le président Klaus Iohannis a annoncé mercredi que la décision sur une éventuelle fermeture totale ou partielle des établissements denseignement serait prise par les autorités locales. La plupart des enfants devront être présents physiquement dans les salles de classe.

    Klaus Iohannis : « Le scénario vert signifie un très petit nombre de patients ou pas du tout dans la localité en question. À lautre extrême, le scénario rouge, avec plus de trois personnes par jour en moyenne les derniers jours, est un scénario qui ne permet pas dorganiser lécole en présentiel, mais lenseignement est dispensé en ligne, et le scénario jaune est entre ces situations. Cela signifie essentiellement que les jardins denfants et lenseignement primaire vont à lécole, les classes de VIIIe (4e) et de XIIe (terminale) qui se préparent pour les examens vont à lécole, et le reste des classes, selon la décision de lécole, certaines sont en présentiel et dautres pas, pour faire place à une distanciation suffisante, pour ceux qui iront à lécole tous les jours. »



    La ministre de lÉducation, Monica Anisie, a également déclaré que le port du masque sera obligatoire dans les salles de classe, et que si la situation épidémiologique lexige, les cours se poursuivront en ligne. Les sociaux-démocrates de lopposition se sont félicités de lannonce de louverture de la nouvelle année scolaire en septembre, mais soulignent que, jusquà présent, les enfants et les enseignants ne sont pas entrés en possession des tablettes et des ordinateurs promis par le gouvernement pour léducation en ligne.

    Le porte-parole du PSD, Lucian Romascanu, affirme que les autorités ont mal géré de la crise médicale et leur demande de tenir leurs promesses : « Le fait quil ny ait pas doutils pour lenseignement à distance est un gros problème et nous espérons quil ny ait pas de recrudescence de lépidémie, afin que les outils en ligne soient nécessaires. Jespère que le ministère fasse ce quil faut faire, dautant plus quil reste suffisamment de fonds pour labandon du programme « la brioche et le lait », et plus il tarde, plus il met en danger laccès des enfants à léducation, malheureusement ».



    Le Conseil national des élèves, leur structure de représentation, sest également félicité de la décision sur la manière dont les cours auront lieu. Il en va de même pour lorganisation non gouvernementale Sauvez les enfants Roumanie, qui souligne que près de la moitié des étudiants roumains, soit 47%, avaient un accès limité à léducation pendant les mesures disolement imposées par la pandémie, nayant pas disposé de tablette ni dordinateur. La ministre de lÉducation déclare que le gouvernement a alloué les fonds nécessaires à lachat de 250.000 tablettes pour les enfants de milieux défavorisés et quil sapprête à acheter 74.000 ordinateurs portables pour plus de 1.100 lycées. (Trad. Ligia)


  • 29.07.2020 (mise à jour)

    29.07.2020 (mise à jour)

    Déclarations président – Le président roumain, Klaus Iohannis a annoncé mercredi dans une conférence de presse qu’il rencontrerait jeudi le ministre de l’Intérieur Marcel Vela et le chef du département des situations d’urgence, Raed Arafat pour une analyse de la situation actuelle générée par le nouveau coronavirus. Le chef de l’Etat qui a évoqué le besoin impératif de tenir sous contrôle la pandémie, a souligné que la situation actuelle était extrêmement grave. Le président Klaus Iohannis a déclaré que le ministère de la Santé avait entrepris les pas nécessaires pour acheter le vaccin contre le coronavirus, aux côtés des autres Etats de l’UE, dans la mesure où celui-ci serait disponible. Par ailleurs, il a également affirmé que les élections municipales pouvaient être tenues au mois de septembre si la pandémie de Covid 19 ne connait une évolution négative et si des mesures strictes de protection et de distanciation sont introduites. Rappelons-le, le 7 juillet, la Chambre des Députés de Bucarest a adopté en tant que chambre décisionnelle un projet législatif qui établit la date des élections municipales au 27 septembre. Prévues à terme pour le mois dernier, les municipales ont été ajournées à cause de l’épidémie de Covid 19. Les mandats des élus locaux – maires, chefs de conseils départementaux, conseillers locaux et départementaux ont été prolongés de six mois.

    Covid 19 en Roumanie – En Roumanie, le Comité national pour les situations d’urgence propose que le port du masque de protection devienne obligatoire dans les espaces ouverts dans certaines tranches horaires. Sur la base de l’avis des directions de santé publique, les autorités locales devraient décider où et quand cette mesure serait appliquée. Y feront exception les personnes qui déploient des activités physiques intenses ou dans des conditions de très hautes températures et d’humidité élevée, ainsi que les enfants de moins de 5 ans. Il est également proposé d’interdire la commercialisation et la consommation de produits alimentaires et de boissons alcooliques et non alcooliques entre 23h et 6h du matin. En dehors de ces plages horaires, les opérateurs économiques qui déploient de telles activités doivent s’assurer que le nombre de clients n’excède pas celui des places et ne pas permettre les activités supposant l’interaction physique entre les clients. Sur les plages, seuls les membres d’une même famille peuvent se tenir à moins de 2 m les uns des autres. Les propositions adoptées par le Comité national pour les situations d’urgence seront soumises au gouvernement. Par ailleurs, pour la huitième journée d’affilée, la Roumanie recense plus de 1000 nouveau cas de contamination au SARS-Cov2, le nombre total des infections confirmées dépassant les 48.200. Près de 7.000 personnes sont hospitalisées, dont 377 en soins intensifs. Le nombre de décès enregistrés jusqu’ici s’élève à 2.269.

    Fonds – A Bucarest, nouvelle réunion, ce mercredi, consacrée aux fonds européens. Y ont participé le président du pays, Klaus Iohannis, et plusieurs membres du gouvernement, à savoir le premier ministre, Ludovic Orban, le vice-premier ministre Raluca Turcan, le ministre des Finances, Florin Cîţu,de l’Economie, Virgil Popescu, des Fonds européens, Marcel Boloş et des Transports, Lucian Bode. Le thème de l’accès aux fonds européens a déjà fait l’objet d’une réunion gouvernementale, la semaine dernière. Le chef de l’Etat roumain déclarait récemment que les 80 milliards d’euros impartis à la Roumanie seraient destinés à la reconstruction du pays. L’argent aura deux sources: le budget à long terme de l’UE pour la période 2021-2027 et le fonds de relance économique après la Covid-19.

    Hymne national – Les Roumains ont célébré aujourd’hui la Journée de l’hymne national. Elle a été marquée par des événements culturels dans les grandes villes ainsi que par des cérémonies militaires organisées dans toutes les garnisons du pays en respectent strictement les mesures de prévention de la propagation du virus SARS-CoV-2. Cette année, pour la première fois, le réputé virtuose de la flûte de Pan, Nicolae Voiculeț a interprété l’hymne national, aux côtés de quarante autres artistes, à 2.300 m d’altitude, près de la Croix des Héros, dans les Monts Bucegi. Célébrée le 29 juillet, la Journée de l’hymne national a été proclamée en 1998. L’hymne actuel, considéré un symbole national, c’est Réveille-toi, Roumain, choisi après la chute du régime communiste, en 1989. Un poème patriotique d’Andrei Mureşanu, publié en 1848, est à l’origine de l’hymne, alors que la musique appartient à Anton Pann.

    Météo – La ville de Bucarest et 21 départements du sud et de l’est de la Roumanie est deux jours durant sous alerte météorologique à la canicule. L’inconfort thermique est assez prononcé avec un indicateur Humidex supérieur au seuil des 80 unités. Le ciel sera variable sur le reste du pays au cours des prochaines 24 heures. Des pluies et des orages sont attendus sur le centre, le nord et le nord-est du territoire, ainsi que sur le relief. Des chutes de grêle sont possibles. Les températures iront de 28 à 38 degrés.

  • Nachrichten 29.07.2020

    Nachrichten 29.07.2020

    Der rumänische Staatspräsident Klaus Iohannis diskutiert am Mittwoch mit mehreren Regierungsmitgliedern über europäische Fonds für Rumänien. Nach Angaben der Präsidialverwaltung nehmen an dem Treffen Premierminister Ludovic Orban, Vize-Premierministerin Raluca Turcan, Finanzminister Florin Cîţu, Wirtschaftsminister Virgil Popescu, Minister für Europäische Fonds Marcel Boloş und Verkehrsminister Lucian Bode teil. Die Frage des Zugangs zu europäischen Fonds wurde auch beim Regierungstreffen in der vergangenen Woche in Bukarest erörtert. Kürzlich hatte Präsident Iohannis erklärt, dass die 80 Milliarden Euro, die Rumänien von der EU erhalten hat, für den Wiederaufbau des Landes verwendet werden sollen. Das Geld wird aus zwei Quellen stammen: aus dem künftigen Mehrjahreshaushalt der Union für 2021-2027 und aus dem Wiederaufbaufonds für die Zeit nach COVID-19.



    In Rumänien schlägt ds Nationale Komitee für Notfallsituationen vor, das Tragen von Schutzmasken im Freien in bestimmten Zeitabständen zur Pflicht zu machen. Die lokalen Behörden werden mit Zustimmung der Gesundheitsämter entscheiden, wo und zu welchen Zeiten die Ma‎ßnahme angewendet wird. Personen, die anspruchsvolle physische Arbeit leisten oder in Bereichen mit sehr hohen Temperaturen oder hoher Luftfeuchtigkeit arbeiten, sowie Kinder unter 5 Jahren müssen keine Schutzmasken tragen. Es wird auch vorgeschlagen, den Verkauf und Konsum von Lebensmitteln und alkoholischen und nicht-alkoholischen Getränken zwischen 23:00 und 6:00 Uhr zu verbieten. Au‎ßerhalb dieser Zeiten sind die Unternehmer, die solche Aktivitäten durchführen, verpflichtet, nur so viele Kunden zu empfangen wie die Anzahl der Sitzplätze. Au‎ßerdem wird die physische Interaktion zwischen Kunden verboten. An Stränden dürfen nur die Mitglieder derselben Familie, Kinder und Eltern oder Gro‎ßeltern, nah zueinander sitzen, ansonsten wird die soziale Distanz von 2 Metern behaklten. Die vom Nationalen Ausschuss für Notsituationen angenommenen Vorschläge sind der Regierung zur Annahme vorzulegen. Der 29. Juli war der 8. Tag in der reihe mit mehr als Tausend neue Fälle von Coronavirusinfektionen in Rumänien. Die Gesamtzahl der Infizierten hat 48.200 überstiegen. Fast 7.000 Menschen liegen im Krankenhaus, davon 377 auf der Intensivstation. Die Zahl der Toten hat zugenommen: 2.269 Rumänen sind bis jetzt an Covid-19 gestorben.



    Der rumänische Verteidigungsminister Nicolae Ciucă und der Generalstabschef, Generalleutnant Daniel Petrescu, sind mit Generalleutnant Eric P. Wendt, dem Kommandeur des NATO-Kommandos für Sondereinsätze, zusammengekommen. Laut einem Kommuniqué des Verteidigungsministeriums aus Bukarest standen aktuelle Themen des Nordatlantischen Bündnisses auf der Tagesordnung der Gespräche, wobei der Schwerpunkt auf den Bemühungen der NATO im Zusammenhang mit der Gesundheitskrise COVID-19 lag. Minister Nicolae Ciucă würdigte die umfangreiche Unterstützung, die das NATO-Kommando für Sonderoperationen dem rumänischen Militär im Rahmen der Resolute Support-Mission in Afghanistan gewährt. Die Zusammenarbeit zwischen dem NATO-Kommando und den rumänischen Streitkräften für Sondereinsätze sowohl bei den Übungen als auch bei den Aktionen in den Einsatzgebieten sei sehr gut, so der rumänische Verteidigungsminister.



    Jedes Jahr, am 29. Juli, feiert Rumänien den Tag der Nationalhymne. Dieser Tag wird von den Behörden und anderen staatlichen Institutionen durch kulturelle Programme und Veranstaltungen sowie durch spezielle militärische Zeremonien geprägt, die innerhalb der Einheiten des Verteidigungs- und des Innenministeriums unter strikter Einhaltung der Ma‎ßnahmen zur Vorbeugung der Ausbreitung des Coronavirus organisiert werden. In Bukarest und in den Kreishauptstädten wurden öffentliche Zeremonien mit dem Singen der rumänischen Nationalhymne und dem Hissen der Nationalflagge gehalten. Der Tag der Nationalhymne wird C seit 1998 jedes Jahr am 29. Juli gefeiert. Die jetzige Nationalhymne, Rumäne, erwache!“ wurde nach dem Fall des kommunistischen Regimes im Dezember 1989 gewählt. Der Text der Hymne ist das 1848 veröffentlichte patriotische Gedicht “Ein Widerhall” von Andrei Mureşanu, die Musik stammt von Anton Pann.

  • 23.07.2020 (mise à jour)

    23.07.2020 (mise à jour)

    OTAN — Le polygone de Cincu, dans le centre de la Roumanie, a accueilli jeudi la cérémonie de création du commandement du Corps multinational sud-est de l’OTAN. Présent à cet événement, le président roumain, Klaus Iohannis, a souligné que l’appartenance à l’Alliance était importante dans les deux sens, la Roumanie étant non seulement bénéficiaire mais aussi fournisseur de sécurité pour les alliés et les partenaires. Klaus Iohannis a également assisté à l’exercice militaire organisé à Cincu impliquant un millier de soldats et quelque 200 moyens techniques. L’exercice vise à perfectionner le processus d’intégration et de mise en œuvre d’actions militaires complexes. Le commandement du Corps multinational sud-est a été créé afin de pouvoir réaliser le commandement des structures de force dans cette région a expliqué pour la radio publique roumaine le général de réserve Alexandru Grumaz, expert en stratégies de sécurité. Le Commandement du Corps multinational sud-est a été créé par décision du Parlement. Il siège dans la garnison de Sibiu (centre de la Roumanie), mais, dans certaines conditions, il peut être temporairement transféré dans la garnison de Bucarest. Le Corps multinational sud-est représente, aux côtés de la Brigade multinationale sud-est, basée à Craiova (sud) et de la Division multinationale sud-est, de Bucarest, la contribution de la Roumanie au renforcement d’une posture dissuasive et de défense crédible de l’Alliance sur le flanc oriental. Suite à la création de ce commandement, tout le flanc sud-est de l’OTAN sera coordonné depuis la Roumanie, plus précisément depuis Sibiu, a précisé Alexandru Grumaz.



    Coronavirus en Roumanie – Le grand nombre d’infections au coronavirus rapportés ces derniers jours en Roumanie a déterminé les autorités à tirer la sonnette d’alarme au sujet de l’évolution de la situation sanitaire. L’Institut national de santé publique exhorte la population à respecter les gestes barrières. Sur plus de 20.000 tests effectués, 1.112 personnes ont été dépistées positives au coronavirus en 24 heures en Roumanie. Ce nouveau record négatif porte le bilan total des infections à 41.275, selon les chiffres rendus publics jeudi par le Groupe de communication stratégique. 25 personnes sont décédées des suites de la Covid-19 et l’on déplore jusqu’ici plus de 2.126 victimes de cette maladie. Plus de 5.500 malades sont actuellement hospitalisés, dont près de 300 en soins intensifs.



    UE — Le Parlement européen, réuni en session extraordinaire, a débattu du plan de relance et du budget à long terme de l’UE approuvés mardi par les leaders européens. Le président du Conseil européen, Charles Michel et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont défendu les deux accords. Pourtant, Ursula von der Leyen a ultérieurement reconnu devant les eurodéputés que la diminution des dépenses prévue était difficile à accepter. Plusieurs eurodéputés sont mécontents de l‘absence d’un lien précis entre l’octroi de fonds européens et le respect de l’Etat de droit, ainsi que de la diminution des enveloppes budgétaires allouées à des domaines tels que santé, éducation, recherche et développement. Selon ces parlementaires, le Législatif communautaire n’approuvera pas les documents, notent les agences de presse internationales. Rappelons-le, les leaders de l’Europe ont décidé de la constitution, par le biais d’une dette mutuelle, d’un fonds européen de redressement économique, d’un montant de 750 milliards d’euros et d’un budget pluriannuel 2021 — 2027 de l’UE totalisant 1.074 milliards d’euros.



    Météo — Le temps sera instable, surtout dans le sud-ouest, l’ouest, le centre et le nord de la Roumanie. On y attend des pluies orageuses. Des chutes de grêle sont également possibles. Les températures maximales iront de 24° à 34°.

  • 23.07.2020

    23.07.2020

    Coronavirus en Roumanie – Deuxième jour avec plus avec plus de 1000 nouveaux cas d’infection au coronavirus. 1.112 personnes ont été dépistées positives au coronavirus les dernières 24 heures en Roumanie, un nouveau record, qui porte le bilan total des infections à 41.275, selon les chiffres rendus publics aujourd’hui par le Groupe de communication stratégique. 25 personnes sont décédées conformément au bilan de ce jeudi, portant le nombre total des décès dus à la Covid 19 en Roumanie à 2.126. Plus de 5.500 malades sont actuellement hospitalisés, dont près de 300 en soins intensifs.Le grand nombre d’infections au coronavirus ces derniers jours en Roumanie a déterminé les autorités à tirer la sonnette d’alarme au sujet de l’évolution de la situation sanitaire. L’Institut national de santé publique exhorte la population à respecter les mesures de base de protection sanitaire : poster correctement le masque de protection, éviter les foules et garder la distance physique par rapport aux autres personnes. L’hygiène rigoureuse des mains est également recommandée par les autorités qui conseillent les Roumains à éviter de se toucher le visage avec avant de se laver les mains.

    Fonds européens – Le thème de l’accès aux fonds européens a été évoqué durant la réunion de mercredi soir du gouvernement de Bucarest, dont l’objectif principal est l’adoption des lois nécessaires à la mise en œuvre du programme de relance économique du pays. L’exécutif a également évoqué l’octroi de prêts non remboursables aux PMEs et aux petits entrepreneurs – des fonds de roulement et des capitaux destinés aux investissements. Parmi les autres bénéficiaires de ces fonds : les sociétés à responsabilité limitée, les personnes physiques autorisées, les ONGs culturelles et les médecins de famille ayant traité des malades de Covid 19. Un autre projet de loi visant les PMEs prévoit de leur accorder des prêts pour qu’elles achètent en système de crédit bail des équipements et des outillages. Les quelque 80 milliards d’euros que l’UE accordera à la Roumanie seront utilisés pour reconstruire la Roumanie, avait déclaré avant la réunion du gouvernement le président roumain, Klaus Iohannis, à l’issue d’une rencontre avec le premier ministre Ludovic Orban. L’argent proviendra de deux sources : le futur budget pluriannuel pour la période 2021 – 2027 et le fonds de relance post Covid 19. Dans le cas de la première source, il s’agit de programmes déroulés jusqu’ici aussi et dont l’accès se fait en vertu d’un plan national qui vient d’être élaboré, a expliqué le chef de l’Etat. Pour ce qui est de la deuxième source de financement, à savoir le plan de relance économique de l’Union, le montant accordé à la Roumanie s’élève à 34 milliards d’euros, sous la forme de prêts non remboursables et de crédits à faibles taux d’intérêt.

    Exercice – Le polygone militaire de Cincu, dans le centre de la Roumanie accueille aujourd’hui la cérémonie de création du commandement du Corps multinational du sud-est. Y participent le président roumain Klaus Iohannis, le ministre de la défense Nicolae Ciuca et le chef de l’Etat major de la défense, le général lieutenant Daniel Petrescu. Un exercice militaire sera ensuite organisé impliquant un millier de soldats et quelque 200 moyens techniques. L’exercice vise le perfectionnement du processus d’intégration et de mise en œuvre d’actions militaires complexes. Le commandement du Corps multinational sud-est a été créé dans le flanc est de l’OTAN afin de pouvoir réaliser le commandement des structures de forces dans cette région a expliqué pour la radio publique roumaine le général à la retraite Alexandru Grumaz, expert en stratégies de sécurités. Il s’agit d’un corps d’armée qui réunira plus de 400 officiers de différents Etats de l’OTAN, qui commenceront à travailler à Sibiu, dans le centre de la Roumanie à partir de l’automne 2021. Suite à la création de ce commandement, l’entier flanc sud-est de l’OTAN sera coordonné depuis Sibiu, a précisé Alexandru Grumaz.

    Forum des Jeunes – Un forum des jeunes organisé par ministère roumain des Affaires Etrangères se déroule en visioconférence ces jeudi et vendredi, dans le cadre de la Communauté des démocraties. A l’ordre du jour : la participation civique et politique des jeunes, les échanges de bonne pratiques de leurs Etats et régions et les modèles novatrices de croissance du degré d’implication des jeunes dans la vie publique et dans les processus démocratiques. Le forum se déroule sous l’égide de la présidence roumaine de la Communauté des démocraties et reflète une des priorités assumés le long du mandat roumain à la Communauté des démocraties, entre 2019 et 2021, à savoir la promotion des jeunes dans le cadre des processus démocratiques.

    Foot – Le club de foot bucarestois FCSB a remporté la finale de la Coupe de Roumanie après la victoire mercredi à Ploiesti, dans le sud contre le Sepsi OSK de Sfântu Gheorghe, sur le score d’un but à zéro. Le FCSB a assuré ainsi sa présence aux préliminaires de l’Europa League, aux côtés du FC Botosani, dans le nord-est. Le championnat national de foot touche aussi à la fin, après la reprise des matchs le mois dernier. Rappelons-le, le championnat a été interrompu en mars à cause de la pandémie de Covid 19. Le leader du championnat est le CSU Craiova, dans le sud, suivi par les champions en titre du CFR Cluj. Après la reprise des compétitions, tous les matchs se jouent avec des tribunes vides. Ajoutons aussi que plusieurs sportifs de différents clubs ont été dépistés positifs au coronavirus.

    Coronavirus dans le monde – Le nouveau coronavirus a infecté jusqu’ici plus de 15,3 millions de personnes à travers le monde et tué plus de 630 mille personnes. Les Etats Unis ont recensé pour la 9e journée consécutive, plus de 60 mille nouveaux cas d’infection, portant le bilan total de l’infection à 4,1 millions. La situation la plus grave est en Californie et à New York. Aux côtés des Etats Unis, l’Inde, la Russie, l’Afrique du sud comptent parmi les 10 pays les plus touchés par la pandémie au monde, aux côtés d’Etats de l’Amérique latine – le Brésil, le Pérou et le Chili. L’Europe, qui semblait avoir dépassé la crise sanitaire envisage à réintroduire des restrictions puisque la situation sanitaire a empiré dans certains pays à cause de la reprise du tourisme. La France a recensé mille nouveaux cas les 24 dernières heures, alors que l’Espagne a enregistré le plus grand nombre de cas depuis la fin de l’état d’urgence, à savoir plus de 700. Les régions les plus touchées, dont la Catalogne et l’Aragon ont imposé le port du masque dans la rue, ainsi que l’interdiction de la constitution de groupes de plus de 10 personnes. A partir de ce vendredi, le port du masque de protection est à nouveau obligatoire en Autriche, alors que la Suède, qui n’a jamais imposé des mesures de confinement de la population, est déjà confrontée à un des bilans les plus graves : 78 mille cas d’infection et près de 6.000 décès pour une population de 10 millions de personnes. En Italie, les autorités sont de plus en plus inquiètes à cause des foyers d’infection parmi les étrangers qui travaillent dans la péninsule. Selon le correspondent de la radio publique roumaine à Rome, dans la région de Toscane, la suspension des vols vers et depuis les pays où de nombreux cas d’infection au coronavirus a été évoquée. Par ailleurs, les autorités de Grèce ont annoncé ne pas réintroduire le confinement. Selon elles, la majorité des cas enregistrés en ce mois de juillet proviennent de quatre pays de la région – Serbie, Bulgarie, Roumanie et Albanie – ainsi que des Etats-Unis.

    UE – Le Parlement européen se réunit aujourd’hui dans le cadre d’une session extraordinaire consacrée au plan de relance et au budget pluriannuel, approuvée mardi par les leaders des Etats de l’UE. Y participe aussi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen et le président du Conseil, Charles Michel. Les groupes politiques du législatif ont décidé d’une résolution qui sera adoptée par le plénum du Parlement. Celui-ci demandera des clarifications quant au conditionnement de l’octroi des fonds européens du respect de l’Etat de droit, question qui reste ouverte par les leaders européens après le sommet de cette semaine, a déclaré mercredi le président du législatif européen, David Sassoli, cité par Reuters. Il a ajouté que le budget pluriannuel devrait être à même d’aborder les principaux défis auxquels se confronte l’Europe à moyen terme, tel le Pacte Ecologique, la numérisation, la résistance aux vulnérabilités économiques et la lutte contre les inégalités. Rappelons-le, les leaders de l’Europe ont décidé de la constitution par le biais d’une dette commune d’un fond européen de redressement économique d’une valeur de 750 milliards d’euros et sur le budget pluriannuel 2021 – 2027 de l’UE qui totalise 1.074 milliards d’euros, alors que la déclaration finale n’inclut aucun conditionnement entre l’octroi des fonds et la situation de l’Etat de droit.

    Météo – Températures assez élevées en Roumanie, où la météo est assez instable. Des orages et des chutes de grêle sont possibles sur la majorité des régions. Une alerte code jaune à l’instabilité est valable jusqu’à ce soir sur l’ouest, le nord et le centre de la Roumanie. Une autre alerte est valable à travers le pays de vendredi à midi et jusqu’à samedi matin. Les températures vont de 23 à 33 degrés. 26 degrés aujourd’hui à Bucarest.

  • La  Banque centrale et son rôle dans la crise économique

    La Banque centrale et son rôle dans la crise économique

    Le scénario utilisé par la Banque nationale de Roumanie prévoit la réduction progressive des taux d’intérêt sans déstabiliser le taux de change, a déclaré jeudi un des membres du Conseil d’administration de l’institution financière, Cristian Popa. Il s’est exprimé dans le cadre d’un débat sur des thèmes financiers organisé par l’Association pour les relations avec les investisseurs en Bourse de Roumanie. Il a indiqué que la Banque centrale roumaine agissait pour assurer la stabilité des prix et la stabilité financière et que le taux de change était très important pour les Roumains qui le perçoivent comme un indicateur de stabilité, raison pour laquelle les autorités lui accordent une attention particulière. Normalement, une réduction du taux directeur est presqu’immédiatement suivie par une dépréciation de la monnaie nationale.

    D’autres Etats, où l’euro est moins utilisé, peuvent recourir plus facilement à cet instrument qu’est la dépréciation de la monnaie nationale, mais en Roumanie, même une dépréciation d’un ban (la subdivision du leu), fait la une des médias. Par conséquent, la Banque centrale est tenue de peser attentivement toute décision de réduire les taux d’intérêt, a expliqué le responsable de Bucarest. Il a mentionné que l’épargne interne en monnaie locale était également importante et que la Banque centrale roumaine ne souhaitait pas la dissuader. En effet, l’économie réelle, mais aussi les financements du gouvernement reposent, justement, sur les dépôts bancaires constitués par la population et par les entreprises.

    Le Conseil d’administration de la Banque centrale roumaine a décidé de la réduction à deux reprises des taux d’intérêt, ramenant ainsi le taux directeur de 2,5% à 1,75% ces derniers mois, sans aucune conséquence négative sur le taux de change et sur les économies des Roumains. Par conséquent, l’indicateur ROBOR qui représente le taux d’intérêt interbancaire a baissé de 2,8% à 1,9%, donc les couts de financement pour l’économie réelle a baissé de manière assez consistante, a affirmé Cristian Popa.

    Pour sa part, Daniela Serban, présidente de l’Association pour les relations avec les investisseurs en Bourse de Roumanie a déclaré qu’afin de préserver la confiance des investisseurs et d’encourager les investissements, y compris sur le marché de capitaux, il était important de maintenir les équilibres macroéconomiques. « Tout dépend des plans fiscaux pour l’avenir et d’une diminution de l’évolution ascendante des dépenses gouvernementales avec les retraites et les salaires. L’orientation du programme de gouvernance récemment présenté vers les investissements permettra la relance économique, a estimé Daniela Serban. Les réserves en devises constituées à la Banque centrale ont enregistré fin juin une baisse de 1,8% par rapport au mois précédent alors que le niveau de la réserve d’or s’est maintenu à 103 tonnes. Les réserves en devises se situent à quelque 35 milliards d’euros, ce qui, de l’avis des experts, est plus que suffisant dans des conditions normales.

    Mais l’incertitude à la hausse au niveau mondial et la baisse rapide de la confiance des investisseurs dans les économies émergentes constituent des risques majeurs pour la stabilité financière de la Roumanie, selon un récent rapport de la BNR. Un autre risque sévère, c’est la détérioration des équilibres macroéconomiques internes suite à la majoration des déficits budgétaires, sur toile de fond de pandémie de Covid-19. Les institutions européennes et internationales prévoient pour la Roumanie un recul du PIB de 6% cette année, suivi pourtant par une évolution positive en 2021. (trad. Alex Diaconescu)

  • Le plan gouvernemental de relance économique

    Le plan gouvernemental de relance économique

    A Bucarest, le gouvernement roumain et le chef de l’Etat ont lancé mercredi dans l’après midi un ambitieux plan de relance économique. Appelé « Nous rebâtissons la Roumanie », ce plan s’étend sur une dizaine d’années et dispose d’un budget de pas moins de 100 milliards d’euros. L’objectif assumé par les autorités de Bucarest est de l’améliorer la qualité de vie de chaque citoyen par des investissements massifs et par un nouveau modèle de développement du pays.

    Le plan vise les infrastructures des transports et énergétique, la Santé, l’éducation, le développement local, l’infrastructure agricole et notamment les réseaux d’irrigations, sans oublier l’environnement, ni l’infrastructure nécessaire aux clubs sportifs. L’objectif promu par l’Exécutif est d’avoir une convergence avec les économies européennes pour faire croître le pouvoir d’achat des Roumains jusqu’à 87% de la moyenne de l’UE, à l’horizon 2025. Selon les initiateurs de ce programme, la croissance économique devrait être obtenue par le biais d’investissements massifs, censées remplacer l’actuel modèle qui repose surtout sur la consommation. Il s’agit donc d’une différence majeure, affirme le premier ministre libéral Ludovic Orban : « Nous souhaitons investir dans la modernisation de l’infrastructure des transports pour de faire augmenter la compétitivité des entreprises, pour que la Roumanie devienne un pays plus attrayant pour des investissements qui génèrent des emplois, du développement et en fin de compte des recettes budgétaires. La Roumanie est un pays riche, qui possède des ressources, mais la mise à profit de ces ressources devrait se réaliser d’une manière intelligente, par l’allocation de financements aux projets qui puissent vraiment mettre en valeur toutes les ressources dont le pays dispose ». a déclaré le premier ministre roumain.

    Conformément à ce plan, les investissements dans l’infrastructure comptent pour plus de 60% des quelques 100 milliards d’euros. Le gouvernement a présenté des projets visant la construction de nombreux kilomètres d’infrastructure des transports, dont 3000 km d’autoroutes et routes express et 3000 autres km de voie ferrée, tout cela avant 2030. Le document inclut aussi des mesures rapides visant les grandes entreprises, mais aussi les PMEs, qui disposeront de financements à hauteur de 3 milliards d’euros. Le gouvernement continuera à financer le paiement des indemnités de chômage partiel et soutiendra le travail partiel et le télétravail. Les investissements dans les hôpitaux et les écoles sont également ambitieux : trois hôpitaux régionaux des urgences devraient être bâtis et des milliers d’écoles et de maternelles seront construites et modernisées. Ecoutons Klaus Iohannis : « Les Roumains méritent bien un réseau d’autoroutes similaire à celui d’Europe, un système énergétique solide sur le plan national et régional, des industries et des services compétitifs. Nous pouvons obtenir tout cela uniquement en accélérant les projets majeurs d’investissements d’une manière efficace, professionnelle et transparente. Mais tout plan d’investissements ambitieux a besoin d’un financement sur mesure. C’est pourquoi les fonds européens devraient devenir un pilier essentiel de notre développement. » a expliqué Klaus Iohannis.

    L’opposition social-démocrate affirme pourtant que le projet présenté ce mercredi n’est qu’un programme aux buts exclusivement électoraux, non-adapté aux demandes actuelles, reposant surtout sur des financements européens, et qui ne propose aucune manière concrète de réaliser tous ses objectifs.

  • 05.05.2020

    05.05.2020

    Covid-19 en
    Roumanie
    – Les salons de coiffure, les
    cabinets dentaires et les musées, fermés en raison de la crise sanitaire du
    nouveau coronavirus, rouvriront en Roumanie le 15 mai, date à partir de
    laquelle la population n’aura plus besoin de remplir une attestation de
    déplacement à l’intérieur des localités. Ce sont des mesures de déconfinement
    progressif, mentionnées par le président Klaus Iohannis, qui a annoncé hier la
    fin de l’état d’urgence à la mi-mai. A la place, il y aura l’état d’alerte, qui
    permettra aux autorités de maintenir la situation sous contrôle. Par ailleurs,
    en Roumanie, le bilan des décès à cause du Covid-19 est monté à 827 personnes,
    celui des cas d’infection confirmés a dépassé les 13.800, quelque 325 nouveaux
    cas étant rapportés dernièrement. Le nombre des personnes guéries a augmenté
    lui aussi, pour arriver en ce moment à 5.500, c’est-à-dire environ 40% du total
    des cas enregistrés. Le ministre de la santé, Nelu Tătaru, a parlé d’une
    évolution de type « plateau », le pic pouvant être atteint vers la
    fin de cette semaine. Selon le Groupe de communication stratégique du
    gouvernement, le nouveau coronavirus a également infecté près de 2.400
    ressortissants roumains de l’étranger, dont la plupart en Italie. 96 Roumains
    de la diaspora ont décédé depuis le début de la pandémie.












    Economie – Le président roumain
    Klaus Iohannis rencontre aujourd’hui des représentants du milieu des affaires,
    pour échanger sur les mesures de relance de l’économie, touchée par la pandémie
    de coronavirus. Hier soir, au bout de six mois de mandat, le premier ministre
    Ludovic Orban a présenté plusieurs mesures économiques, dont celle de la
    couverture, par l’Etat, d’une partie des salaires, qui pourrait s’élever à
    41,5%, et un programme ciblé sur les grandes compagnies. Le ministre des
    finances, Florin Cîţu, a déclaré aujourd’hui que l’économie roumaine
    connaîtrait une relance rapide. Il a aussi expliqué que la crise actuelle était
    différente de celle de 2008 et que les mesures prises par le gouvernement,
    telles le paiement du chômage partiel, auraient aidé à préserver les emplois.










    Tourisme – La
    fréquentation touristique (arrivées et nuitées) des unités d’hébergement a
    baissé de près de 70% en Roumanie, au mois de mars 2020, par rapport à la même
    période de l’année dernière, apprend-on par l’Institut national de la
    statistique de Bucarest. La durée d’hébergement moyenne a été de 2 jours pour les touristes roumains et de 2,1 jours
    pour ceux venus de l’étranger. Les arrivées de touristes étrangers aux points
    frontaliers ont, elles aussi, baissé de plus de 50%, (quelque 410.000 personnes),
    tandis que les départs des touristes roumains à l’étranger ont chuté de près de
    56% (653.000 personnes) en mars 2020 par rapport à mars 2019.




    Covid-19 dans le monde – L’Italie, premier pays à avoir imposé une quarantaine
    sévère à l’ensemble de sa population à cause de la pandémie de coronavirus, a
    commencé alléger les restrictions. Le nombre des décès a été inférieur à 200
    pour le deuxième jour de suite, tandis que le nombre total des personnes infectées est de moins 100.000. A partir
    d’aujourd’hui et jusqu’au 17 mai, les Italiens peuvent se déplacer pour des
    raisons professionnelles, médicales, ou pour se rendre chez des membres de
    leurs familles, à condition de respecter la distanciation physique. Le
    gouvernement britannique se prépare lui aussi à annoncer un plan de levée
    progressive des restrictions, privilégiant entre autres les horaires de travail
    décalés et le télétravail. En France, le déconfinement progressif envisagé par
    le gouvernement à partir du 11 mai est contesté. Le Sénat, contrôlé par la
    droite traditionnelle, a rejeté le projet gouvernemental, mais son vote est
    consultatif, alors que l’Assemblée nationale a déjà approuvé la stratégie de
    l’Exécutif. Le nouveau coronavirus a fait plus de 250.000 morts dans le monde,
    depuis le début de la pandémie, en Chine, en décembre dernier.






















    Collecte – La Commission européenne a organisé, hier, une
    collecte de fonds pour le financement des recherches pour mettre au point un
    vaccin contre le Covid-19. La présidente de la Commission, Ursula von der
    Leyen, a salué la mobilisation exemplaire de la communauté internationale, qui
    a réussi à collecter 7,4 milliards d’euros en seulement quelques heures. Parmi
    ceux qui ont promis de l’argent, la Commission européenne elle-même donnera un
    milliard d’euros, mais les contributions de la France et de l’Allemagne ont
    fait monter le chiffre à plus de deux milliards. La Banque européenne
    d’investissements a promis des fonds importants et un plan d’investissements
    massifs. La Chine a offert plus de 45 millions d’euros et l’Afrique du Sud plus
    d’un milliard. Les Etats-Unis ont été le grand absent de cette action,
    Washington, qui cherche à développer son propre vaccin, étant en conflit avec
    l’Organisation mondiale de la santé et avec Beijing. Le président français,
    Emmanuel Macron, et le roi Abdallah II de Jordanie, ont averti qu’il n’y avait pas
    de place pour la compétition mais pour la compétition.


















    Dépenses – En
    2019, un habitant de l’Union européenne sur trois (32%) ne pouvait pas faire
    face à des dépenses financières inattendues, telles une intervention
    chirurgicale, un enterrement, le remplacement d’une voiture ou d’un lave-linge,
    indique les chiffres rendus publics par Eurostat aujourd’hui. Les personnes
    ayant rencontré de telles difficultés sont plus nombreuses en Croatie (52%), suivie
    par la Lettonie (50%), la Grèce et Chypre (48%), la Lituanie (47%) et la
    Roumanie (44%). En bas de la liste, on trouve le Danemark (23%), la Tchéquie et
    les Pays-Bas (22%). Selon la même source, les personnes vivant seules sont les
    plus touchées, 40% des célibataires et 56% des célibataires avec enfants ne
    pouvant pas faire face à des dépenses imprévues. En revanche, seulement 25% des
    familles avec deux adultes avaient des difficultés à couvrir de telles dépenses.


    Justice – L’ancienne procureure en chef de la Direction
    nationale anti-corruption (DNA) de Bucarest, Laura Codruţa Kövesi, a eu gain de
    cause, aujourd’hui, à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), où elle
    avait contesté sa révocation de ses fonctions, en 2018. Selon la CEDH, en la
    révoquant avant la fin de son mandat, la Roumanie avait violé les droits de
    l’ancienne procureure en chef. A l’époque,
    Tudorel Toader, le ministre de la justice du gouvernement en place, avait
    affirmé que Laura Codruţa Kövesi avait tergiversé des dossiers, qu’elle avait
    dépassé ses attributions, qu’elle avait eu un comportement autoritaire et
    discrétionnaire et qu’elle avait refusé de se présenter aux auditions au
    Parlement.Le
    Conseil supérieur de la magistrature avait donné un avis négatif au rapport du
    ministre Tudorel Toader, qui avait saisi la Cour constitutionnelle. Suite à la
    décision des juges constitutionnels, le président roumain, Klaus Iohannis, avait
    dû signer le décret de révocation de Laura Codruţa Kövesi.




    Météo – La
    météo est à la fraîcheur dans le nord-ouest et le centre de la Roumanie. Les
    températures de la mi-journée se situent entre 14° et 23°, avec 15° à Bucarest,
    à midi.

  • 04.05.2020

    04.05.2020

    Coronavirus en Roumanie – Nouvelle réunion, ce lundi, entre le président roumain Klaus Iohannis et le gouvernement au sujet des mesures visant la gestion de la pandémie de coronavirus. Dans une interview télévisée, dimanche soir, le chef du Département pour les situations d’urgence, Raed Arafat, a mentionné plusieurs aspects de la vie des Roumains dans le contexte d’un possible allègement des restrictions après le 15 mai. Il faudra entre autres porter obligatoirement un masque de protection dans les moyens de transport en commun et éviter les agglomérations autant que possible. Raed Arafat propose aussi que les moyens de transport en commun soient multipliés et que les sociétés mettent en place des programmes de travail décalés pour leurs employés. Par ailleurs, selon les derniers chiffres, en Roumanie, le bilan des décès causés par le covid-19 s’élève à 803 personnes, alors que le nombre des infections a dépassé les 13.500. La plupart des cas ont été rapportés à Suceava (nord-est) et à Bucarest. 5200 personnes ont guéri et 12.830 autres se trouvent actuellement en quarantaine. A l’étranger, selon les données fournies par les missions diplomatiques roumaines, plus de 2300 ressortissants roumains ont été testés positifs et près de 100 Roumains ont perdu la vie à cause de cette maladie, la plupart en Italie.

    Rougeole – 119 nouveaux cas de rougeole ont été confirmés la semaine dernière dans 7 départements de la Roumanie, a fait savoir le Centre national de suivi et de contrôle des maladies transmissibles. Depuis le début de l’épidémie de rougeole, en 2016, 20.000 cas ont été recensés dans le pays, dont 64 décès. Vendredi, l’UNICEF a mis en garde contre le fait qu’à cause de la pandémie de coronavirus, les campagnes de vaccination contre la rougeole avaient été suspendues dans 25 pays. Cela pourrait causer des épidémies désastreuses en 2020 et plus tard, avertit l’organisation. Elle précise qu’au niveau global la première dose du vaccin anti-rougeole ne couvre que 86% du nécessaire, alors que le taux nécessaire pour prévenir une épidémie est de 95%. En même temps, la croissance du nombre d’enfant non vaccinés a entraîné l’apparition de foyers alarmants de rougeole en 2019, y compris dans des pays aux revenus élevés, tels les Etats – Unis, le Royaume Uni ou la France.

    Automobile – Les usines Dacia, détenues par le Groupe français Renault, dans le sud de la Roumanie, reprennent ce lundi leur activité, intégralement, après plus d’un mois pendant lequel leurs employés ont été placés en chômage technique en raison de la pandémie de coronavirus. Certaines activités avaient déjà repris le 21 avril dernier, sur base de volontariat. Et c’est toujours à compter de ce lundi que les Usines Ford de Craiova (sud) reprennent graduellement leur activité.

    Collecte de fonds – La Commission Européenne organise aujourd’hui une vidéo-conférence internationale censée réunir des fonds destinés aux efforts de développer un vaccin et des traitements efficaces contre le nouveau coronavirus. On espère réunir au moins 7,5 milliards d’euros, des fonds qui seront alloués principalement à des organisations sanitaires internationales et aux réseaux de recherche. Parmi les participants à cette vidéo-conférence lancée par la présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, mentionnons la chancelière allemande, Angela Merkel, le président français, Emmanuel Macron, et le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. Pour sa part, Angela Merkel, a promis à la fin de la semaine dernière une « contribution financière significative » de la part de l’Allemagne. A son tour, le Pape François a fait part dimanche de son soutien pour les objectifs de cette conférence. Tout cela, dans le contexte où, malgré certaines évolutions encourageantes constatées récemment, la plupart des chercheurs ne s’attendent toutefois pas à ce qu’un vaccin soit disponible à large échelle avant l’année dernière.

    Pompiers – Chaque année, le 4 mai, les pays marquent la Journée des pompiers, histoire de reconnaître et de rendre hommage aux sacrifices que ces gens font tous les jours pour leurs communautés. Dans ce contexte, l’Eurostat fait savoir que les Etats membres de l’UE ont alloué, en 2018, près de 30 milliards d’euros pour les services de protection contre les incendies, l’équivalent de 0,5% du total des dépenses gouvernementales. Les pays qui ont alloué les plus sont la Bulgarie – 0,9% et la Roumanie – 0,8%. En même temps, en 2019, environ 240.000 personnes travaillaient en tant que pompiers dans les 22 Etats membres ayant fourni de telles données, ce qui compte pour 0,1% du total des citoyens actifs de l’UE.Coronavirus dans le monde – A compter de ce lundi, plusieurs Etats membres ont décidé d’alléger les restrictions imposées dans le contexte de la pandémie de coronavirus. Par exemple, les Italiens peuvent désormais visiter leurs familles vivant dans la même région et de se promener dans les parcs et les jardins publics de leur quartier. Les bars et restaurants italiens peuvent vendre des repas à emporter, mais ne pourront pas accueillir de clients sur place avant juin. Le premier ministre italien Giuseppe Conte a précisé que les régions du pays peuvent adopter localement des mesures plus strictes par rapport à celles fixées au niveau national, mais ne pourront pas décider d’alléger davantage les mesures imposées. En Allemagne, les salons de beauté ont rouvert, mais tout en respectant des normes strictes d’hygiène. De même, de plus en plus d’élèves reprennent les cours dans les différents lands. En Autriche, quelque 100.000 élèves de terminale de lycée reprennent les cours ce lundi, alors que les personnes âgées des centres spécialisés peuvent à nouveau recevoir des visiteurs. En Belgique, certaines compagnies peuvent reprendre leur activité dans des conditions spéciales et les magasins de textiles peuvent ouvrir vue leur nouveau rôle dans la production de masques. Des mesures d’allègement des restrictions entre en vigueur aussi en Grèce, en Pologne, en Hongrie, en Croatie, à Chypre, en Islande et Lituanie et au Luxembourg. Au niveau mondial, la contamination au nouveau coronavirus a été confirmée chez plus de 3 millions et demi de personnes. Plus de 248.000 malades sont décédés et plus d’un million ont guéri.

    Météo – 18 départements de la Roumanie sont concernés par une alerte code jaune aux pluies à verse et aux orages jusqu’à ce soir, notamment dans le sud et le sud-est. Les quantités d’eau y dépasseront les 30 litres par mètre carré pour aller jusqu’à 60 litres en montagne. La vitesse du vent dépassera les 70 km à l’heure avec des chutes de grêle isolées. Les températures maximales sont à la baisse et vont aujourd’hui de 14 à 23 degrés. 13 degrés sous un ciel couvert à midi à Bucarest.

  • Plan de relance de l’économie européenne

    Plan de relance de l’économie européenne

    Le monde est confronté, à présent, à l’une des crises sanitaires les plus graves des dernières dizaines d’années, engendrée par le virus SARS-CoV-2, qui a bouleversé l’économie européenne, mais aussi l’économie mondiale. La fermeture des frontières, les restrictions de voyage, la suspension temporaire de l’activité, la baisse des ventes, les mesures de distanciation physique adoptées pour limiter la propagation du nouveau coronavirus ont eu des répercussions sur de nombreux secteurs de l’économie. Afin de contrecarrer les effets en cascade de la pandémie, des leaders européens ont fait appel à la solidarité dans la prise de mesures censées atténuer l’impact du coronavirus, qui suscite de plus en plus de préoccupation. Le Fonds monétaire international prévoit une baisse record du PIB de l’Union européenne, de 7,1% cette année, alors que la crise qui menace les 19 Etats de la zone euro risque d’être la plus grave de l’histoire de la monnaie unique, lancée en 1999.



    Jeudi, lors d’un sommet en visioconférence, les 27 leaders de l’Union européenne ont demandé à la Commission européenne de préparer un plan de sortie de crise. Il devrait comprendre une proposition budgétaire pour la période 2021-2027, et aussi un fonds de redressement de l’économie communautaire après les dispositifs d’isolement adoptés pour limiter la pandémie de Covid-19. Le plan devrait être présenté en mai. Même si aucun montant n’a été fixé, les responsables avancent des chiffres entre 1 et 1,5 trillions d’euros. Le président français Emmanuel Macron a avoué qu’il n’existait pas de consensus entre les pays du bloc communautaire au sujet des transferts budgétaires vers les régions et les secteurs les plus touchés par la crise. Il a plaidé pour un vaste plan de relance, censé inclure non seulement des crédits, mais aussi ces transferts financiers, estimant que si l’on renonce à une partie de l’Europe, toute l’Europe allait s’effondrer. Profondément affectés par la pandémie, les pays du sud de l’Europe tels l’Italie ou l’Espagne ont plaidé, de nouveau, en faveur d’une dette commune, ce qui leur permettrait de bénéficier du taux d’intérêt bas des pays nordiques. Dans un esprit de solidarité, la chancelière allemande Angela Merkel a promis des contributions beaucoup plus importantes de son pays au budget de l’Union pour une période limitée.



    Le chef de l’Etat roumain, Klaus Iohannis, a plaidé pour la création d’un fonds de redressement économique dont puissent profiter tous les Etats membres, soit un instrument complémentaire aux mesures de soutien déjà prises au niveau européen, et dévolu aux besoins sectoriels réels tels que les domaines économique et médical, les plus affectés par la pandémie. D’autre part, Klaus Iohannis a annoncé qu’il soutiendrait fermement, à l’avenir aussi, la politique de cohésion et la Politique Agricole Commune, qui ne perd pas de sa pertinence dans ce contexte compliqué.


    (Trad. : Ligia)

  • Le Parlement européen – un appui au niveau continental

    Le Parlement européen – un appui au niveau continental

    Une séance plénière du Parlement européen s’est tenue ce jeudi. Mais elle a tout d’une exception ; l’hémicycle de Bruxelles est resté presque vide, seuls le président de l’institution, David Sassoli, et 32 députés qui devaient prendre la parole étaient présents. Tous les autres députés ont voté en ligne, depuis chez eux. L’objectif de cette séance exceptionnelle : l’adoption de mesures en réponse à la crise provoquée par la pandémie du coronavirus.

    Pour commencer, le PE a approuvé la création du fonds d’investissement promis il y a plus de deux semaines par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Le montant total de 37 milliards d’euro devrait servir à soutenir les systèmes de santé, les PMEs, le marché de l’emploi et les secteurs économiques les plus vulnérables. Les députés européens ont aussi voté l’extension de l’utilisation du Fonds de solidarité de l’Union européenne. Jusqu’ici destiné à aider les Etats membres en cas de désastre naturel, il a été élargi pour couvrir également les urgences sanitaires. Cela permettra aux Etats membres de bénéficier d’aides supplémentaires de 800 millions d’euros. Le PE a également voté la suspension temporaire des normes européennes concernant les créneaux horaires sur les aéroports pour soutenir ainsi les compagnies aériennes, fortement impactées par la crise actuelle. Autrement, elles auraient été obligées de maintenir leurs vols, même vides, dans le seul but de conserver leurs créneaux.

    Le président de l’institution, David Sassoli, ainsi que les autres députés européens qui ont pris la parole, ont tous réclamé plus de solidarité et de collaboration entre les Etats membres. Un autre point vital selon les députés : le maintien des frontières intérieures ouvertes pour permettre la livraison d’équipements médicaux et de marchandises. David Sassoli a réitéré le fait que le Parlement ne cessera pas son activité, malgré la pandémie. « C’est la seule manière de servir les gens, nos communautés et le personnel médical qui se sacrifie dans les hôpitaux d’Europe », a précisé le haut responsable. Egalement présente à la séance, la présidente de la Commission européenne a indiqué que la libre circulation des biens et des services était le seul moyen d’approvisionner les régions qui sont dans le besoin. Ursula von der Leyen a plaidé pour une action commune des Etats européens et pour le maintien du marché unique.

    Jeudi toujours, les leaders du G20, réunis eux aussi en visioconférence extraordinaire, ont promis d’injecter plus de 5.000 milliards de dollars dans l’économie mondiale. Cela devrait être une réponse coordonnée des 20 plus importantes économies mondiales face à la pandémie de coronavirus. Parmi les autres mesures annoncées : l’augmentation des capacités de production pour faire face à la demande accrue d’équipements médicaux, le maintien des flux transfrontaliers de biens et de services, la résolution des perturbations qui affectent les chaînes d’approvisionnement mondiales et la facilitation du commerce international. Des pays gravement affectés par le coronavirus, comme l’Espagne, la Jordanie, Singapour et la Suisse, se sont joints à la réunion du G20, ainsi que les dirigeants de plusieurs organisations internationales : les Nations Unies, la Banque mondiale, l’Organisation mondiale de la santé et l’Organisation mondiale du commerce. (Trad. Elena Diaconu)

  • Quel est l’état du système sanitaire roumain par   temps   de   pandémie ?

    Quel est l’état du système sanitaire roumain par temps de pandémie ?

    Fin 2019, le gouvernement libéral
    de Bucarest dirigé par le premier ministre Ludovic Orban engageait sa
    responsabilité politique afin de faire passer la Loi du budget d’Etat pour
    l’année 2020. La Santé se voyait allouer une enveloppe de 23% inférieure à celle
    de l’année précédente d’environ 2,4 milliards d’euros, une décision largement
    critiquée à l’époque. Il s’agissait d’un des budgets de la Santé les plus
    maigres de l’Union européenne. Ce qui plus est, en février dernier, le même
    gouvernement libéral adoptait un décret d’urgence très contesté par une partie
    de la société civile, qui permettait aux malades inscrits dans des programmes
    nationaux de se faire soigner aussi dans des cliniques privées. En effet, les
    hôpitaux privés dont les tarifs sont de beaucoup supérieurs à ceux des hôpitaux
    publics pouvaient accéder aux fonds de la caisse nationale d’assurance maladie.
    En même temps, les hôpitaux publics étaient dépourvus d’une importante source
    de revenus.

    Enfin, l’épidémie de coronavirus est arrivée en Roumanie pour
    mettre à l’épreuve un système public de santé surtout insuffisamment financé.
    C’est pourquoi, sous la pression des événements, l’exécutif de Ludovic Orban a
    mis en place un collectif budgétaire extraordinaire, permis justement par
    l’instauration de l’état d’urgence, afin d’allouer plus d’argent à la Santé.

    Aux dires du président de la société roumaine de microbiologie, Alexandru
    Rafila, dans deux ou trois semaines – peut-être moins, si la capacité de tester
    la population de la Roumanie augmente – le pays enregistrera au moins mille cas
    d’infection au coronavirus par jour. A son avis, la pandémie pourrait durer
    jusqu’à deux ans, soit jusqu’à la production d’un vaccin. Entre temps, un
    médicament censé traiter l’infection au nouveau coronavirus sera probablement disponible
    cet été. Sur cette toile de fonds, les mesures d’éloignement social doivent
    être respectées jusqu’à une stabilisation du nombre de cas enregistrés
    quotidiennement, explique Alexandru Rafila.

    En égale mesure, les soins médicaux
    accordés doivent être de qualité afin de diminuer le nombre d’infections et de
    décès. Or, à présent, les médecins roumains affirment mettre leur vie en
    danger quotidiennement car les hôpitaux roumains ne disposent pas de
    d’équipements de protection suffisants. C’est le cas de l’hôpital départemental
    de Suceava, dans le nord-est, d’où proviennent la moitié des décès enregistrés
    jusqu’à jeudi matin à cause du coronavirus. Il s’agit notamment de personnes
    qui étaient déjà hospitalisés pour d’autres maladies. Sur la centaine de
    médecins, aides-soignantes et infirmiers infectés au coronavirus à travers le
    pays, plus de 80 travaillent à l’hôpital départemental de Suceava. Ce dernier a
    été fermé pour des opérations de désinfection, son manager a été destitué et
    une enquête pénale est en cours.

    Sur la liste des institutions de santé où des
    infections au coronavirus ont été enregistrées figurent les hôpitaux Gerota et
    Obregia de Bucarest, l’hôpital départemental de Galati, dans l’est et l’hôpital
    départemental des urgences de Deva, dans le centre-ouest.

    Entre temps, les
    autorités roumaines s’efforcent d’assurer les matériaux nécessaires à combattre
    l’épidémie. L’Etat a acheté 100 mille combinaisons de protection via l’Office
    national d’achats centralisés. Ces équipements sont déjà arrivés en Roumanie depuis
    la Corée du Sud, à bord d’un avion de transport C 17 Globemaster de l’OTAN. Et
    c’est toujours depuis la Corée du Sud que la Roumanie recevra au total 2
    millions de tests au coronavirus. Et vu que le chlore est la meilleure solution
    utilisée pour désinfecter les surfaces, les usines chimiques de Chimcomplex de
    Râmnicu Vâlcea, dans le sud, ont réussi à modifier leurs installations de
    production pour privilégier la production d’hypochlorite de sodium.

  • 20.03.2020 (mise à jour)

    20.03.2020 (mise à jour)

    Message – Le président Klaus Iohannis a transmis vendredi un message par lequel il appelle à la responsabilité et demande aux Roumains de respecter les règles imposées par les autorités. « Nous traversons actuellement une crise qui, il y a quelques mois, semblait inconcevable à lhumanité tout entière. Je sais que la vie de chacun dentre nous a changé et que nous craignons chaque jour pour la santé de nos proches. Cest pour nous protéger que nous avons pris et devrons continuer à prendre des mesures sévères », a précisé le chef de lEtat roumain. Klaus Iohannis sest dit profondément ému par la vague de soutien de la part de tous ceux qui épaulent les médecins et les hôpitaux et qui restent auprès de leurs semblables en détresse.


    Par ailleurs, le gouvernement a annoncé le durcissement des peines en cas dentrave à la lutte contre la propagation de lépidémie ou de fausses déclarations par rapport à la pandémie de coronavirus. Cela, dans le contexte où de nombreuses amendes ont été infligées et des dizaines de dossiers pénaux ont été ouverts contre des personnes considérées comme étant en situation disolement, mais qui nont pas été trouvées chez elles ou qui ont menti aux autorités pour ne pas être placées en quarantaine. Les nouvelles peines peuvent aller jusquà 15 ans de prison ferme. 308 cas de contamination par le coronavirus ont jusquici été confirmés en Roumanie. 31 personnes ont guéri.


    3 ressortissants roumains dItalie sont décédés des suites de linfection par le nouveau coronavirus et près de 30 autres Roumains vivant à létranger ont été testés positifs au COVID-19, ont fait savoir les autorités.



    Fonds – La
    Commission européenne a fait savoir vendredi qu’elle allait diriger vers la Roumanie
    plus de 1 milliard d’euros destiné au système de santé et aux prêts pour les PME
    touchées par la crise du coronavirus. Sur ce montant total, 483 millions
    d’euros sont disponibles en vertu de la décision de la Commission relative aux
    fonds structurels, à savoir de ne plus obliger cette année la Roumanie à
    rembourser les préfinancements de 2019 non dépensés. A cette somme devraient
    s’ajouter 637 millions d’euros, représentant le virement en avance des fonds
    structurels afférents aux mois de mars et avril de l’année en cours. En ce
    sens, la Commission européenne a envoyé une lettre aux autorités
    roumaines.


    Dérogation – La Roumanie, la République de Moldova, la Lettonie et lArménie, membres du Conseil de lEurope, ont activé, face au coronavirus, larticle de la Convention européenne des droits de lhomme qui permet dy déroger en état durgence.


    La Roumanie a officiellement notifié au Conseil de lEurope lactivation de la dérogation, car, suite à linstauration de létat durgence sur son territoire, lexercice dun certain nombre de libertés et de droits fondamentaux a été limité. Larticle 15 de la Convention européenne des droits de l’homme stipule quen cas de guerre ou en cas d’autre danger public menaçant la vie de la nation, un Etat membre peut prendre des mesures dérogeant aux obligations prévues par la Convention.

    Coronavirus dans le monde – Le nombre total des décès causés par le COVID-19 au niveau mondial a franchi ce vendredi le seuil des 10.000, a fait savoir le Centre pour la science et l’ingénierie des systèmes de l’Université Johns Hopkins des Etats-Unis. Au total, 250 mille cas de contaminations ont été confirmés à l’échelle mondiale. L’Italie a enregistré le plus grand nombre de décès, soit plus de 4 mille. Des pays comme la Chine, l’Iran, l’Espagne, la France, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, comptent eux aussi un nombre important de victimes de cette pandémie. Alors que la Chine ne rapporte plus de cas de contamination locale, la situation en Europe ne cesse d’empirer. L’Union européenne a décidé de fermer ses frontières aux ressortissants de pays tiers et interdit la circulation non essentielle à l’intérieur de l’espace Schengen, afin de ralentir la propagation du virus.

    Par ailleurs, la Commission européenne a adopté un cadre temporaire afin de permettre aux Etats membres d’utiliser toute la flexibilité prévue par les règles en matière d’aides d’Etat pour soutenir l’économie dans le contexte de l’épidémie de Covid-19. Une nouvelle visioconférence est prévue le 26 mars avec les leaders européens afin de faire à nouveau le point sur l’impact de l’épidémie. Le même jour, le Parement européen devrait majorer l’aide accordée par l’UE au milieu économique dans ce contexte. La Banque centrale européenne a quant à elle annoncé un plan d’urgence de 750 milliards d’euros pour venir en aide à la dette publique et privée, dans une tentative de contrecarrer les répercussions de la pandémie sur l’économie.




    Météo – Il fera très chaud pour cette période de lannée, les températures maximales devant sétaler entre 10° et 23°. Le ciel sera partiellement couvert et le vent soufflera modérément