Tag: fonds

  • Nachrichten 20.07.2018

    Nachrichten 20.07.2018

    Brexit-Chefunterhändler Michel Barnier hat am Freitag in Brüssel den aktuellen Stand der Austrittsverhandlungen Londons aus der EU vorgestellt. Im Mittelpunkt der Gespräche, an denen sich auch der rumänische Europaminister Victor Negrescu beteiligte, stand die Grenze zwischen Irland und dem britischen Nordirland sowie die zukünftige Beziehung zwischen London und Brüssel. Dabei sagte Victor Negrescu, Rumänien unterstütze das Verhandlungsteam der Europäischen Union. Während der rumänischen EU-Ratspräsidentschaft in der ersten Hälfte des Jahres 2019 könnten die Verhandlungen für den Ausstieg Londons aus der EU zu Ende gehen. Bukarest sei auf für ein mögliches Scheitern der Austrittsverhandlungen vorbereitet, sagte Negoescu vor dem Treffen in Brüssel. Hauptziel der EU bleibe ohnehin der Schutz der Rechte europäischer Bürger, die in Großbritannien leben, sagte im Anschluß der rumänische Europaminister.



    Rumänien hat im ersten Quartal 2018 das höchste Haushaltsdefizit im Vergleich zu den letzten drei Monaten des Vorjahres verzeichnet, steht in den von Eurostat am Freitag veröffentlichen Daten. Das Haushaltsdefizit Rumäniens ist von 2,3% auf 4,2% gestiegen, und ist somit das höchste Haushaltsdefizit in Europa. Es folgen Frankreich, mit 2,5%, und Großbritannien, mit 1,9%. Die höchsten Haushaltsüberschüsse hatten Malta und die Niederlande, beide mit 2,5%, gefolgt von Bulgarien, mit 2,4%.



    Der Souveräne Fonds für Entwicklung und Investitionen soll durch Regierungsbeschluss gegründet werden, hat Finanzminister Eugen Teodorovici erklärt. Wie das Verfassungsgericht vorher mitgeteilt hatte, sei die Gründung des besagten Fonds per Gesetz nicht möglich. Am Mittwoch hatte das Gericht drei Verfassungsklagen des Präsidialamtes bzw der Opposition stattgegeben, laut denen die Gründung des besagten Fonds zu den Befugnissen der Regierung und nicht des Parlaments gehöre, ansonsten sei dies ein Verstoß gegen die Gewaltenteilung. Laut dem besagten Gesetz, sollten 33 Unternehmen an denen der Staat als Hauptaktionär gilt, zum Souveränen Fonds für Entwicklung und Investitionen gehören, dessen soziales Kapital sich auf 9 Milliarden Lei (rund 2 Milliarden Euro) beziffern soll. Laut der Regierungspartei PSD sei der besagte Fonds ein Mittel zur Entwicklung der Infrastruktur im Bereich Landwirtschaft, zur Industrialisierung Rumäniens und zur Schaffung neuer Arbeitsplätze. Die Opposition bezeichnete ihn hingegen als einen weiteren Weg zur Korruption.



    Zehn Migranten aus Pakistan und Indien, die illegal in Rumänien einreisen wollten, wurden an der nord-östlichen Grenze, Landkreis Botoşani von der Grenzpolizei aufgehalten. Die zehn Migranten gingen zu Fuß und hatten keine gültigen Pässe. Laut der Grenzpolizei hätten sie versucht, über Rumänien, ein Schengenland zu erreichen. Für weitere Untersuchungen wurden sie von den ukrainischen Behörden aufgrund eines Rückübernahmeabkommens übernommen.



    Im nordwestrumänischen Bonţida, Landkreis Cluj findet bei einem der schönsten Barockschlössern Rumäniens, dem Schloss Banffy, das Festival Electric Castle statt. Auf die neun Bühnen treten bis Sonntag dutzende Bands und Sänger aus Rumänien und der ganzen Welt auf. Die Organisatoren rechnen dieses Jahr mit rund 135.000 Gästen und haben sich vorgenommen, den ganzen Abfall nach Festivalabschluss zu verwerten. Das diesjährige Festival steht zudem unter dem Motto Null Toleranz bei Gewalt.

  • Plus d’argent pour la  Roumanie?

    Plus d’argent pour la Roumanie?

    L’Italie et certains autres Etats membres du sud du continent, affectés par la crise économique et la vague migratoire, recevront des fonds majorés de 6%. En parallèle, les fonds destinés à d’autres pays du bloc communautaires seront diminués. La Romanie devrait bénéficier de 27 milliards d’euros de fonds de cohésion, soit 8% de plus que pendant l’actuel exercice financier, 2014 – 2020. Une somme considérable, vu qu’elle équivaut à 15% du PIB du pays en 2017. Voici les explications de la commissaire européenne pour la politique régionale, Corina Creţu: Pour la première fois dans l’histoire de l’UE, la politique de cohésion est la plus importante parmi toutes les autres de l’Union. Cette politique, qui représente la principale source d’investissements en Europe et l’expression la plus révélatrice de la solidarité, vise à réduire les disparités économiques, sociales et territoriales au sein de l’Europe. Dans le contexte actuel, où le deuxième plus grand contributeur quitte l’UE, nous sommes parvenus à proposer une politique de cohésion pour toutes les régions, qui ne laisse personne derrière. En plus, le meilleur accès à cette politique nous permet de l’adapter aux nouvelles priorités et d’accroître la protection des citoyens de l’Union.

    Pendant la période 2007 – 2013, la Roumanie a perdu 1,6 milliards d’euros, n’ayant pas réussi à dépenser les fonds structurels reçus. Le montant des fonds dont elle bénéficie dans le cadre de l’actuel exercice financier s’élève à 25 milliards d’euros. Malheureusement, au bout des quatre ans et demi écoulés depuis le début de ce cadre financier pluriannuel, Bucarest n’en a utilisé que 2,7 milliards d’euros, soit 10% de la somme allouée. De l’avis de la commissaire européenne Corina Creţu, il est très important de préparer les projets bien à l’avance: Après 2020, nous allons appuyer davantage les autorités locales, urbaines et territoriales, les impliquer encore plus dans la gestion des fonds européens. Je trouve que les régions et les villes savent mieux que nous, à Bruxelles, quels sont leurs besoins et en quoi elles doivent investir. Nous comptons sur un budget de 374 milliards d’euros pour les 27 Etats membres. Sur ce total, 75% seront dirigés toujours vers les régions qui ont le plus besoin d’investissements, c’est-à-dire vers les régions moins développées. La Roumanie, la Bulgarie et la Grèce sont les pays qui se voient allouer des fonds majorés, soit 8% de plus par rapport à la période antérieure. L’important c’est d’utiliser cet argent pour la mise en place de projets concrets, susceptibles d’améliorer la vie des gens. Enfin, je pense aussi qu’il faut commencer à préparer bien à l’avance les projets, justement pour pouvoir saisir cette opportunité.

    Le budget pour la période 2021 – 2027, le premier après le Brexit, devrait augmenter jusqu’à 1.100 milliards d’euros depuis 1.000 milliards d’euros durant l’actuel exercice budgétaire de sept ans. Les propositions de la commission visent l’allocation de ressources plus généreuses à la recherche, à la sécurité et à l’économie numérique. «J’ai simplifié les normes et cela sera au bénéfice de tout le monde, depuis les PME et les entrepreneurs jusqu’aux écoles et aux hôpitaux, qui pourraient bénéficier de financements plus facilement », a ajouté la commissaire européenne Corina Cretu. La politique de cohésion fait un classement des régions par trois catégories : régions moins développées, régions de transition et régions sous-développées.

    Le PIB par habitant demeure toujours le principal critère d’allocation des fonds nécessaires à réduire les décalages et à aider les régions avec un bas niveau des recettes et de croissance économique à récupérer les décalages. De nouveaux critères ont été introduits pour mieux refléter la réalité, à savoir le chômage des jeunes, le faible niveau d’éducation et l’intégration des migrants. La commissaire Corina Cretu a expliqué aussi pourquoi la Pologne et la Hongrie se verront allouer moins de fonds. C’est parce que Bruxelles reconnait les progrès que ces pays ont faits au cours des dernières années.

    Par exemple, à l’époque de son adhésion, le PIB de la Pologne se chiffrait à la moitié de la moyenne européenne. Actuellement il est d’environ 75% de la moyenne européenne. Le pays a également enregistré un bond en termes de qualité de la vie. La commissaire européenne a également évoqué la question d’une suspension des fonds européens en cas de violation de l’Etat de droit. Le futur mécanisme, qui s’appliquera si un Etat s’éloigne des normes démocratiques, vise à suspendre les fonds à l’horizontale, donc tous les fonds européens. Ce mécanisme est un sujet sensible qui fait toujours l’objet de débats, et il est important qu’il ne facilite pas les abus, a souligné Corina Cretu.

  • Neue Entscheidungen des rumänischen Verfassungsgerichts

    Neue Entscheidungen des rumänischen Verfassungsgerichts

    In den letzen Monaten gab es immer mehr Verfassungsklagen in Rumänien – ein klares Symptom für undeutliche Gesetze und schlechte Kommunikation zwischen der Macht und der Opposition. Das Verfassungsgericht wurde nach und nach zum Schiedsrichter, der die legislativen, institutionellen oder sogar politischen Dispute lösen mußte.



    In Bukarest hat das Verfassungsgericht am Mittwoch die Besprechung der Verfassungsklage von Staatspräsident Klaus Iohannis auf den 18. September aufgeschoben. Die Klage betrifft die Änderung und Ergänzung des Gesetzes über die Organisation und die Funktionsweise des Richterrates. In seiner Klage rügt Klaus Iohannis die Tatsache, dass das Parlament seinen Antrag, die Bestimmungen über die Funktionsweise des Richterrates zu überprüfen, ohne jede Motivation abgelehnt hat. Er behauptet ferner, dass die neuen Normen die Rolle des Staatsoberhaupts als Garant für die Unabhängigkeit der Justiz und das Funktionieren der Justizinspektion beeinträchtigen würden. Der Gesetzgeber müsse laut Gesetz alle aufgeworfenen Fragen erneut prüfen, so der Staatspräsident.



    Am Mittwoch hat das Verfassungsgericht Rumäniens der Klage betreffend das Recht auf freien Personenverkehr und Aufenthalt der Partner einer gleichgeschlechtlichen Ehe stattgegeben, gemäß der Entscheidung des Europäischen Gerichtshofs. Der Europäische Gerichtshof in Luxemburg hat entschieden, dass auch homosexuelle Nicht-EU-Bürger Freizügigkeit in der Europäischen Union genießen – wenn sie mit einem EU-Bürger verheiratet sind. Das heißt, sie haben das Recht, mit ihrem Partner gemeinsam in einem EU-Land zu leben. Geklagt hatte ein Rumäne, der mit einem US-Amerikaner verheiratet ist. Beide hatten geplant, gemeinsam in Rumänien zu leben. Doch die rumänischen Behörden hatten dem US-Amerikaner das Aufenthaltsrecht verweigert, da in Rumänien Ehen zwischen Menschen gleichen Geschlechts nicht anerkannt werden. Wie der Europäische Gerichtshof urteilt, haben EU-Mitgliedsstaaten weiterhin das Recht, selbst darüber zu entscheiden, ob sie gleichgeschlechtliche Ehen erlauben. Gleichzeitig können sie einem homosexuellen Nicht-EU-Bürger aber nicht das Recht nehmen, bei seinem Partner zu leben.



    Am Mittwoch hat das Verfassungsgericht die Klage der Nationalliberalen Partei PNL und der Union Rettet Rumänien USR (beide von der Opposition) in Bezug auf das Projekt zur Änderung des Gesetzes über den Status der Richter und Staatsanwälte abgelehnt. Ferner hat das Verfassungsgericht die Besprechung der Klagen der zwei Oppositionsparteien PNL und USR und des Obersten Gerichtes Rumäniens über das Projekt zur Änderung des Strafgesetzbuches und der Strafprozeßordnung auf den 25. September aufgeschoben.



    Ebenfalls am Mittwoch hat das Verfassungsgericht den Verfassungsklagen des Staatspräsidenten Klaus Iohannis, der Nationalliberalen Partei PNL, der Union Rettet Rumänien USR und der Partei Volksbewegung PMP (alle drei von der Opposition) in Bezug auf das Gesetz zur Gründung des Souveränen Fonds für Entwicklung und Investitionen stattgegeben. Dabei sagte der Verfassungsgerichtspräsident, Valer Dorneanu, besagtes Gesetz sei für verfassungswidrig erklärt worden, weil der Souveräne Fonds nicht per Gesetz sondern per Regierungsentscheidung gegründet werden müsse. Laut Gesetzentwurf sollten 33 Unternehmen, bei debnen der rumänische Staat Aktien besitzt, in einen sog. Souveränen Fonds für Entwicklung und Investitionen (d. H. Staatsfonds) vereint werden, dessen Stammkapital etw 9 Milliarden Lei (etwa 2 Milliarden Euro) erreichen würde. Laut der regierenden Sozialdemokratischen Partei soll der Fonds zum Instrument zur Entwicklung der großen und mittleren Infrastruktur und der Investitionen in der Landwirtschaft, zur Industrialisierung Rumäniens und zum Schaffen von neuen Arbeitsplätzen werden. Die Opposition ist der Ansicht, dass die großen Summen vom Staatsfonds inkorrekt verwendet werden könnten und das die Ernennung der Führungskräften nach politischen Kriterien erfolgen und der Korruption den Weg freimachen würde. Wenn die Exekutive einen anderen Weg zur Einrichtung des Staatsfonds findet, werde die Opposition erneut Klage einreichen, diesmal beim Verwaltungsgericht.

  • Nachrichten 18.07.2018

    Nachrichten 18.07.2018

    Staatspräsident Klaus Iohannis hat sich am Mittwoch mit der sozialdemokratischen Premierministerin Viorica Dăncilă zu Gesprächen im Cotroceni-Palast getroffen – Hauptgesprächspunkt war die Vorbereitung auf die EU-Ratspräsidentschaft Rumäniens im ersten Halbjahr 2019. Ein Treffen zwischen dem Staatschef und der Regierungschefin hatte ebenfalls auf Einladung von Iohannis vor zwei Monaten stattgefunden: die beiden Politiker hatten sich damals über die umstrittene Möglichkeit eines Umzugs der rumänischen Botschaft in Israel nach Jerusalem ausgetauscht. Anschließend hatte der Präsident den Rückzug Dăncilăs gefordert, die laut seinen Angaben unfähig sei, ihre Aufgaben zu erfüllen.



    In Bukarest hat das Verfassungsgericht am Mittwoch die Besprechung der Verfassungsklage von Staatspräsident Klaus Iohannis auf den 18. September aufgeschoben. Die Klage betrifft die Änderung und Ergänzung des Gesetzes über die Organisation und die Funktionsweise des Richterrates. In seiner Klage rügt Klaus Iohannis die Tatsache, dass das Parlament seinen Antrag, die Bestimmungen über die Funktionsweise des Richterrates zu überprüfen, ohne jede Motivation abgelehnt hat. Er behauptet ferner, dass die neuen Normen die Rolle des Staatsoberhaupts als Garant für die Unabhängigkeit der Justiz und das Funktionieren der Justizinspektion beeinträchtigen würden. Der Gesetzgeber müsse laut Gesetz alle aufgeworfenen Fragen erneut prüfen, so der Staatspräsident.



    Am Mittwoch hat das Verfassungsgericht die Klage der Nationalliberalen Partei PNL und der Union Rettet Rumänien USR (beide von der Opposition) in Bezug auf das Projekt zur Änderung des Gesetzes über den Status der Richter und Staatsanwälte abgelehnt. Ferner hat das Verfassungsgericht die Besprechung der Klagen der zwei Oppositionsparteien PNL und USR und des Obersten Gerichtes Rumäniens über das Projekt zur Änderung des Strafgesetzbuches und der Strafprozeßordnung auf den 25. September aufgeschoben. Ebenfalls am Mittwoch hat das Verfassungsgericht den Verfassungsklagen des Staatspräsidenten Klaus Iohannis, der Nationalliberalen Partei PNL, der Union Rettet Rumänien USR und der Partei Volksbewegung PMP (alle drei von der Opposition) in Bezug auf das Gesetz zur Gründung des Souveränen Fonds für Entwicklung und Investitionen stattgegeben. Dabei sagte der Verfassungsgerichtspräsident, Valer Dorneanu, besagtes Gesetz sei für verfassungswidrig erklärt worden, weil der Souveräne Fonds nicht per Gesetz sondern per Regierungsentscheidung gegründet werden müsse.



    Am Mittwoch hat das Verfassungsgericht Rumäniens der Klage betreffend das Recht auf freien Personenverkehr und Aufenthalt der Partner einer gleichgeschlechtlichen Ehe stattgegeben, gemäß der Entscheidung des Europäischen Gerichtshofs. Der Europäische Gerichtshof in Luxemburg hat entschieden, dass auch homosexuelle Nicht-EU-Bürger Freizügigkeit in der Europäischen Union genießen – wenn sie mit einem EU-Bürger verheiratet sind. Das heißt, sie haben das Recht, mit ihrem Partner gemeinsam in einem EU-Land zu leben. Geklagt hatte ein Rumäne, der mit einem US-Amerikaner verheiratet ist. Beide hatten geplant, gemeinsam in Rumänien zu leben. Doch die rumänischen Behörden hatten dem US-Amerikaner das Aufenthaltsrecht verweigert, da in Rumänien Ehen zwischen Menschen gleichen Geschlechts nicht anerkannt werden. Wie der Europäische Gerichtshof urteilt, haben EU-Mitgliedsstaaten weiterhin das Recht, selbst darüber zu entscheiden, ob sie gleichgeschlechtliche Ehen erlauben. Gleichzeitig können sie einem homosexuellen Nicht-EU-Bürger aber nicht das Recht nehmen, bei seinem Partner zu leben.



    Der amerikanische Botschafter in Rumänien, Hans Klemm und der Attache der US-Bundespolizei FBI, David Varner, haben sich mit der kommissarischen Chefstaatsanwältin der rumänischen Antikorruptionsbehörde DNA, Anca Jurma getroffen. Der Diplomat und der seit kurzer Zeit in Bukarest stationierte hohe Polizeibeamte sicherten Jurma die Kooperationsbereitschaft der US-Botschaft zu. Anca Jurma leitet stellvertetend die Behörde, seitdem Präsident Klaus Johannis durch eine Entscheidung des Verfassunsgerichts in Bukarest gezwungen war, die bisherige Chefstaatsanwältin Laura Codruta Kövesi zu entlassen.



    Der Generalstaatsanwalt Rumäniens, Augustin Lazar, ist am Mittwoch in Bukarest mit dem Staatsminister für Europa im Auswärtigen Amt Deutschlands, Michael Roth, zusammengekommen. Die zwei Würdenträger diskutierten über die bilaterale und internationale Kooperation im Justizbereich, über die Fortschritte Rumäniens bei der Justizreform und bei der Bekämpfung der Korruption, sowie über die aktuelle Problematik im Justizbereich und die jüngsten Änderungen des Justizsystems. Michael Roth würdigte die Fortschritte Rumäniens im Justizbereich in den letzten Jahren, aber äußerte auch sein Interesse und sein Besorgnis über die jüngsten Änderungen des Strafgesetzbuches und der Strafprozessordnung, steht in einem Communique der Generalstaatsanwaltschaft.



    Zum fünften Monat in Reihenfolge hat Rumänien im Juni die höchste Inflation unter den EU-Ländern registriert – um 4,7% stiegen die Konsumpreise im Jahresvergleich. Im Mai hatte Rumänien eine Jahresinfaltion von 4,6%, so Eurostat. In der gesamten EU lag der Durchschnitt im Juni bei 2%, ähnlich wie in der Eurozone. Relativ hohe Werte wurden in Estland (3,9%) und Ungarn (3,2%) gemessen. Zuvor berichtete das rumänische Statistiskamt INS von einer Inflation von 5,4% im Juni – sei sei um 0,01 Prozentpunkt geringer als im Mai gewesen. Die Zentralbank in Bukarest hat ihre Inflationsprognose für 2018 leicht nach oben bis auf 3,6% korrigiert.

  • Die Woche 11.06.-15.06.2018 im Überblick

    Die Woche 11.06.-15.06.2018 im Überblick

    Das Verfassungsgericht hat die Begründung für die Entscheidung über die Amtsentlassung der DNA-Chefin Laura Codruta Kövesi veröffentlicht



    Das Bukarester Verfassungsgericht hat am Donnerstag die Gründe für die Entscheidung veröffentlicht, dass der Staatspräsident ein Dekret zur Amtsenthebung der Chefanklägerin der Antikorruptionsstaatsanwaltschaft DNA ausstellen muss. Laut Verfassungsgericht sei die Existenz eines Rechtskonflikts mit verfassungsrechtlichem Charakter vorhanden, der durch die Weigerung des Staatspräsidenten über die vom Justizminister vorgeschlagene Amtsenthebung zu handeln, verursacht wurde. Das Verfassungsgericht hat festgestellt, in der Verfassung sei der Justizminister benannt ist, als jener der Staatsanwälte festlegt, die unter seiner Autorität arbeiten. Nach Auffassung des Gerichts legt die Verfassung eine Entscheidungsbefugnis des Justizministers fest, die Arbeit der Staatsanwaltschaft zu regeln, was darauf hindeutet, dass der Minister in diesem Fall eine zentrale Rolle hat, die sich auf die Karriere der Staatsanwälte auswirkt. Laut dem Verfassungsgericht habe der Staatspräsident keine verfassungsrechtliche Macht, Argumente gegen die vom Justizminister vorgeschlagene Amtsenthebung vorzuführen. Wir erinnern daran, dass Staatspräsident Klaus Iohannis den Vorschlag des Ministers für Justiz, Tudorel Toader, die DNA-Leiterin Laura Codruta Kövesi zu entlassen als unbegründet zurückgewiesen hatte. Die Entscheidung des Verfassungsgerichtes ist zwingend und fordert Präsident Iohannis auf, Kövesi zu entlassen. Diese Entscheidung des Verfassungsgerichts löste heftige Kritik aus der Opposition und der Zivilgesellschaft aus und führte zu Spekulationen, dass die derzeitige Zusammensetzung des Verfassungsgerichts dessen Urteile politisch beeinflusst.



    Das Oberste Gericht in Bukarest hat endgültige Urteile im Strafverfahren “Boxgala Bute” ausgesprochen



    Die frühere Tourismus- und Entwicklungsministerin Elena Udrea ist am Dienstag wegen Bestechlichkeit und Amtsmisbrauch rechtskräftig vom Obersten Gerichtshof in Bukarest zu sechs Jahren Freiheitsstrafe in einem prominenten Korruptionsfall verurteilt worden. Dabei geht es um die Veruntreuung von öffentlichen Mitteln anlässlich einer Boxgala des Profi-Boxers und Ex-Weltmeisters im Supermittelgewicht Lucian Bute. Udrea muss zudem Gerichtskosten und Entschädigungen zahlen, die sich auf insgesamt 3 Millionen Euro belaufen. Noch während des Verfahrens flüchtete sie nach Costa Rica, wo sie politisches Asyl beantragte. Der ehemalige Vorsitzende des Boxverbands, Rudel Obreja, der im besagten Korruptionsfall verwickelt worden sei, wurde zu fünf Jahren Freiheitsentzug verurteilt, während der Ex-Wirtschaftsminister Ion Ariton freigesprochen wurde. Andere Angeklagten im Strafverfahren Boxgala Bute, die ihre Taten gestanden haben, wurden zu Bewährungsstrafen verurteilt. Nachdem das Urteil ausgesprochen wurde, sagte Udrea, es gebe Staatsanwälte und Richter, die die Befehle von Generalen des Inlandsnachrichtendienstes SRI befolgen. Auch früher hatte die ehemalige Tourismus-und Entwicklungsministerin gesagt, die Beweismittel in ihrem Fall seien von SRI fabriziert“ worden. Elena Udrea ist eine ehemalige Vertraute des Ex-Präsidenten Traian Băsescu; diese Beziehung sei für sie laut Politikbeobachtern das Sprungbrett zum Amt der Tourismus-und Entwicklungministerin gewesen.



    Das Europäische Amt für Betrugsbekämpfung OLAF hat seinen Bericht für 2017 veröffentlicht



    Rumänien ist an erster Stelle in der Rangliste der Ermittlungen, die das Europäische Amt für Betrugsbekämpfung OLAF im Jahr 2017 durchgeführt hat. An den nächsten Stellen plazierten sich Ungarn, Polen und Griechenland. 11 Ermittlungsverfahren betreffen die Unterschlagung von europäischen Geldern in Rumänien. Beispielhaft sind zwei Untersuchungen zu Projekten, die aus dem Europäischen Fonds für regionale Entwicklung finanziert werden. Die beteiligten Parteien hätten eine Vielzahl von Dokumenten gefälscht, darunter das technische Stra‎ßenbauprojekt – stellte OLAF fest, das den finanziellen Schaden für den EU-Haushalt auf 21 Millionen Euro schätzt. Das Betrugsbekämpfungsamt empfahl der Generaldirektion Regionalpolitik und Stadtentwicklung der Europäischen Kommission, den gesamten Betrag zurückzufordern, und empfahl der Nationalen Antikorruptionsbehörde in Bukarest, rechtliche Schritte einzuleiten.



    Der rumänische Staatspräsident Klaus Iohannis hat einen Polenbesuch unternommen



    Der rumänische Präsident Klaus Iohannis ist am Donnerstag in Warschau mit dem polnischen Präsidenten Andrzej Duda zusammengekommen. Die beiden diskutierten über die ausgezeichneten bilateralen Beziehungen, insbesondere im wirtschaftlichen und militärischen Bereich. Iohannis und Duda nahmen auch an der Eröffnung der Ausstellung “Hundertjahrefeier der Allianz. Rumänisch-Polnische Diplomatie 1918-1939” teil. Die Ausstellung wurde vom Rumänischen Kulturinstitut in Warschau in Zusammenarbeit mit der rumänischen Botschaft und mit Unterstützung der Au‎ßenministerien der beiden Länder im Rahmen der Feierlichkeiten zum 100. Jahrestag seit der Gründung des modernen Rumäniens und der Hundertjahrfeier der Unabhängigkeit Polens organisiert.



    Die Au‎ßenminister Rumäniens und Montenegros sind in Bukarest zusammengekommen



    Rumänien sieht Montenegro als befreundetes Land, engen Partner und wichtigen regionalen Verbündeten an. Das sagte der rumänische Au‎ßenminister Teodor Meleşcanu auf einer gemeinsamen Pressekonferenz mit seinem montenigrinischen Amtskollegen Srdjan Darmanovic in Bukarest. Für Rumänien und die Region sei der Beitritt Montenegros zur NATO, der intensiv von Rumänien unterstützt wurde, ein wesentlicher Beitrag zur Sicherheit und Stabilität. Darmanovic wurde am Dienstag auch von Premierministerin Viorica Dăncilă empfangen, die die Unterstützung Rumäniens für den EU-Beitritt Montenegros bekräftigte. Die Erweiterungspolitik der EU sei für Rumänien während seiner EU-Ratspräsidentschaft im ersten Semester 2019 ein wichtiges Anliegen; Rumänien wolle sich dabei als konstruktiver Ansprechspartner für die Länder am Westbalkan positionieren.



    Die Bukarester Abgeordnetenkammer hat den Gesetzentwurf zur Gründung des Souveränen Entwicklungs- und Investitionsfonds (FSDI) angenommen




    Die Bukarester Abgeordnetenkammer hat am Mittwoch den Gesetzentwurf zur Gründung des Souveränen Entwicklungs- und Investitionsfonds (FSDI) als Entscheidungsgremium angenommen. Der Fonds ist ein Finanzierungsmechanismus, der Investitionsmöglichkeiten identifiziert und verwirklicht, die sich auf die nachhaltige wirtschaftliche Entwicklung und die Schaffung neuer langfristiger Arbeitsplätze auswirken. Der Entwurf wurde angenommen, nachdem der Wirtschaftspolitische Ausschuss eine Reihe von Änderungsanträgen eingebracht hatte, darunter die Anhebung des Barbeitrags auf 9 Milliarden Lei (etwa 2 Milliarden Euro) und die Aufnahme der Liste der Wirtschaftsteilnehmer. Die Opposition kündigte an, dass sie den Gesetzesentwurf beim Verfassungsgericht anfechten werde und beschuldigte die Regierung, die nationale Wirtschaft zu untergraben.


  • Abgeordnetenkammer billigt Gesetzentwurf zur Gründung eines Entwicklungs- und Investitionsfonds

    Abgeordnetenkammer billigt Gesetzentwurf zur Gründung eines Entwicklungs- und Investitionsfonds

    Der Fonds ist ein Finanzierungsmechanismus, der Investitionsmöglichkeiten identifiziert und verwirklicht, die sich auf die nachhaltige wirtschaftliche Entwicklung und die Schaffung neuer langfristiger Arbeitsplätze auswirken. Der Entwurf wurde angenommen, nachdem der Wirtschaftspolitische Ausschuss eine Reihe von Änderungsanträgen eingebracht hatte, darunter die Anhebung des Barbeitrags auf 9 Milliarden Lei (etwa 2 Milliarden Euro) und die Aufnahme der Liste der Wirtschaftsteilnehmer. Auf der Liste stehen Unternehmen wie Electrica, RomGaz, Nuclear Electrica, OMV Petrom oder Antibiotice, sowie CFR ( Rumänische Eisenbahngesellschaft) und Poşta Română( Rumänische Post).




    Die Tätigkeit und die Art und Weise, in der der Fonds seine Ziele erfüllt, werden jährlich vom Finanzministerium bewertet. Die Ergebnisse werden der Regierung vorgestellt. Die Vertreter der Sozialdemokratischen Partei und der ALDE (Allianz der Liberalen und Demokraten) haben erklärt, der Fonds sei eine Chance zur Entwicklung Rumäniens durch Investitionen. Laut dem Chef der Sozialdemokraten Liviu Dragnea sei das Projekt eines der Pfeiler des Regierungsprogrammes. Derartige Fonds seien erfolgreich in der ganzen Welt. Liviu Dragnea dazu:




    Dieser Investitionsfonds funktioniert in zahlreichen europäischen Ländern, in vielen Ländern in der ganzen Welt und ist eine Hilfe für die Wirtschaft. Es geht um einen Fonds, der an der Entwicklung der gro‎ßen Infrastruktur in Rumänien, an der Neuindustrialisierung Rumäniens beitragen wird. Der Fonds wird in die Landwirtschaft investieren, zahlreiche Arbeitsplätze schaffen und an dem Anstieg des BIPs beitragen.”




    Die Opposition kündigte an, dass sie den Gesetzesentwurf beim Verfassungsgericht anfechten werde und beschuldigte die Macht, die nationale Wirtschaft zu untergraben. Die Abgeordnete der Union Rettet Rumänien Cosette Chichirău behauptet, der Souveräne Entwicklungs- und Investitionsfonds habe keinen wirtschaftlichen, sondern einen politischen Zweck:




    Ihr braucht Liquiditäten, um die milden Gaben zu zahlen, ihr habt aber keinen Haushaltsraum. Ihr wollt ein Instrument, das euch ein Darlehen sichert ohne öffentliche Schulden zu haben. Ihr habt euch nicht nach euer Decke gestreckt und wollt jetzt Aktiva verkaufen, um ein Wahlwahnsinn zu bezahlen. Alles, was der rumänische Staat in jedem Bereich besitzt, wird ausgeraubt.”




    Der Wirtschaftsexperte Constantin Rudniţchi erklärte, der Fonds, ein Unternehmen über alle Unternehmen, sollte in den ersten Jahren, bis er sich auf dem Markt konsolidiert, keine unproduktiven Investitionen, egal ob sie nützlich sind, machen. Warum sollte man mit den Geldern des Fonds ein Krankenhaus oder eine Autobahn erbauen, wenn man diese mit europäischen Geldern oder vom Haushalt errichten kann? Constantin Rudniţchi dazu:




    Ein derartiger Fonds soll investieren und Geld bringen. Er wird zu einem kräftigen Fonds auf dem Mark und wird auf den internationalen, soliden Märkten gelistet. So zieht er neue Investoren heran, man bringt mehr Kapital von au‎ßen, also nicht von den Unternehmen, die den Fonds gründen. Der Fonds investiert, was vom Haushalt investiert werden sollte.”




    Die rechtsgerichtete Opposition wird die Verfassungswidrigkeit des Gesetzentwurfes zur Gründung des Souveränen Entwicklungs- und Investitionsfonds anzeigen, so dass es nach dem Urteil des Verfassungsgerichtes dem Staatschef Klaus Iohannis zur Promulgation geschickt wird.

  • La semaine du 28 mai au 3 juin

    La semaine du 28 mai au 3 juin

    Fonds de cohésion pour la Roumanie

    Le projet du prochain budget pluriannuel de l’UE prévoit pour la Roumanie, des fonds de cohésion accrus entre 2021 et 2027. Bucarest pourrait se voir ainsi allouer une enveloppe supérieure à 27 milliards d’euros, soit 8% de plus par rapport à la période actuelle. La Commission européenne a proposé la modernisation de la politique de cohésion, qui disposera d’un montant total de 373 milliards d’euros. Par la politique de cohésion, l’Union vise à réduire les décalages qui persistent entre les Etats membres ou entre différentes régions.La commissaire à la politique régionale, Corina Creţu, a mentionné pour Radio Roumanie, quelques-unes des priorités de la politique de cohésion, principale politique d’investissements de l’Union européenne.« Tout premièrement, investir dans l’innovation, pour soutenir les petits entrepreneurs, les technologies numériques, donc une politique intelligente ; la deuxième priorité porte sur les investissements dans toutes les régions. Pratiquement, dans la nouvelle période de programmation d’après 2020, nous accorderons plus de soutien aux pouvoirs locaux, urbains et territoriaux, qui seront beaucoup plus impliqués dans la gestion des fonds européens, parce que nous pensons que les régions et les villes savent mieux que nous, à Bruxelles, dans quoi il vaut mieux investir et quels sont leurs besoins. » « Nous comptons sur un budget de 374 milliards d’euros pour tous les 27 Etats membres. 75% des ressources continueront d’aller vers les régions qui ont le plus grand besoin d’investissements », a conclu Corina Creţu.

    Le prince Charles à nouveau en Roumanie

    L’héritier de la Couronne britannique, le prince Charles est revenu en Roumanie ces jours-ci. Il a été reçu par le président Klaus Iohannis, qui a de nouveau apprécié l’implication du prince de Galles dans des activités caritatives en Roumanie et de promotion de ses beautés, de ses traditions authentiques et de sa biodiversité. Les deux hommes ont souligné les excellentes relations déroulées dans le cadre du partenariat stratégique roumano-britannique, qui repose sur une coopération intensifiée dans les domaines économique et sécuritaire. Le président Iohannis a également reconfirmé le rôle de lien dans la relation bilatérale que joue la communauté roumaine du Royaume Uni. Le prince Charles a également rencontré la première ministre roumaine Viorica Dancila. Parmi les sujets à l’agenda de la rencontre : la situation économique en Roumanie, l’agenda régional, mais aussi des thèmes d’intérêt commun, tels la prochaine présidence roumaine du Conseil de l’UE et l’architecture générale européenne post-Brexit. Dans ce contexte, Viorica Dancila a souligné que la protection des droits et des intérêts des ressortissants roumains, qui habitent au Royaume-Uni, constituaient une priorité pour son gouvernement. Le Prince de Galles a également rencontré la princesse Margarita, dépositaire de la couronne de Roumanie, la fille aînée de l’ancien souverain de Roumanie, Michel Ier, décédé en 2017 à l’âge de 97 ans. Le prince Charles avait participé aux funérailles de l’ancien souverain. Le Roi Michel était cousin de la Reine Elisabeth II du Royaume-Uni. Depuis deux décennies, le Prince de Galles visite la Roumanie presque tous les ans. Il y détient deux propriétés et gère une association qui s’occupe de la protection du patrimoine, encourageant l’agriculture bio et le développement durable de la Roumanie. L’année dernière, le prince Charles a visité la Roumanie à plusieurs reprises, aussi bien lors de visites privées que dans des contextes officiels. En 2017, le président Klaus Iohannnis lui avait offert les insignes de la Grande Croix de l’ordre « Steaua Romaniei » (L’Etoile de la Roumanie), en signe d’appréciation pour l’activité du prince en Roumanie ainsi que pour sa contribution à promouvoir l’image de notre pays à travers le monde.

    Réactions pour et contre une décision de la Cour constitutionnelle de Roumanie

    La Cour Constitutionnelle de Roumanie a constaté ce mercredi qu’il existait un conflit entre les pouvoirs de l’Etat dans le cas du refus du président roumain Klaus Iohannis de révoquer de ses fonctions la cheffe de la Direction nationale anticorruption, Laura Codruta Kövesi. Ce fut le ministre de la Justice, Tudorel Toader, qui avait demande de destituer la cheffe du parquet anticorruption et ce fut toujours lui qui avait saisi la Cour Constitutionnelle jugeant que le refus de la demande de destitution de ses fonctions de Laura Codruta Kövesi était de nature à créer un blocage institutionnel. De l’avis du président, ce refus n’était pas susceptible de créer un tel blocage, mais constituait la fin d’une procédure et l’exercice d’une attribution légale du chef de l’Etat. Le ministre de la justice n’a pas caché sa satisfaction quant à la décision de la Cour dont il a affirmé qu’elle reposait sur le principe constitutionnel selon lequel les procureurs déroulent leur activité sous l’autorité du ministre. Il a également souligné que toute décision de la Cour devrait absolument être respectée. De son côté, le président Iohannis s’est contenté d’annoncer qu’il attendait la motivation de la Cour constitutionnelle avant de réagir en conséquence. Alors que la coalition gouvernementale a jugé de normale la décision du tribunal constitutionnel, l’opposition accuse la confiscation des attributions du président. Des manifs ont eu lieu à Bucarest et dans d’autres villes roumaines contre la décision de la Cour Constitutionnelle qui oblige le président Iohannis à révoquer la cheffe de la Direction nationale anticorruption. Rappelons aussi que le refus du président de limoger Laura Codruta Kovesi suit l’avis négatif exprimé par le Conseil supérieur de la magistrature, un avis obligatoire mais toujours consultatif dans cette procédure.

    Nouvelle édition du Salon international du livre Bookfest.

    La Capitale roumaine accueille le Salon international du livre Bookfest 2018 qui réunit plus de 150 maisons d’édition. Les Etats-Unis sont l’invité d’honneur de l’édition. Cette année, Bookfest se déroule sous le générique « Celebrating the South », « Célébrer le sud », le public roumain ayant la possibilité de rencontrer des auteurs américains de différents domaines. Des centaines, d’évènements, projections de films et lancements de livres figurent au programme. Pour la troisième année consécutive, Bookfest est organisé sous le haut patronage du président roumain Klaus Iohannis, qui a déclaré mercredi qu’il comptait parmi ceux qui croient dans le lien entre le livre, l’éducation et la consolidation de la démocratie.

  • Une enveloppe plus généreuse pour la Roumanie

    Une enveloppe plus généreuse pour la Roumanie

    Dans le cadre du prochain budget sur le long terme de l’UE, Bucarest pourrait se voir allouer une enveloppe supérieure à 27 milliards d’euros, soit 8% de plus par rapport à la période actuelle. Par la politique de cohésion, l’Union vise à réduire les décalages qui persistent entre les Etats membres ou entre différentes régions. Les propositions de la Commission pour la période allant de 2021 à 2027 visent à allouer des ressources accrues à la recherche, à la sécurité et à l’économie digitale. « Nous proposons une politique de cohésion pour toutes les régions, censée ne laisser aucune région pour compte. Nous avons amélioré la flexibilité de cette politique afin de l’adapter aux nouvelles priorités et d’accroître la protection des citoyens », a affirmé la commissaire à la Politique régionale, Corina Creţu. Elle a indiqué que les normes avaient été simplifiées au bénéfice de tous, allant des petites entreprises aux entrepreneurs et aux écoles, respectivement aux hôpitaux, qui pourront obtenir des fonds plus facilement.

    Dans une déclaration à Radio Roumanie, la commissaire européenne Corina Creţu a ajouté :« Le PIB par habitant continue d’être le principal instrument au partage du budget et à l’établissement des allocations par pays. S’y ajoute un indicateur sur le taux de chômage, notamment parmi les jeunes, un autre indicateur relatif à la lutte contre les changements climatiques et un autre, en fait un prix pour les régions qui souhaitent intégrer des migrants. Selon tous ces indicateurs, la Roumanie compte parmi les pays qui gagnent le plus, avec la Bulgarie et la Grèce – 8% par rapport à l’étape antérieure. Il est important d’utiliser cet argent pour des projets concrets, censés améliorer la vie des gens. »

    La commissaire à la Politique régionale, Corina Creţu, a mentionné quelques-unes des priorités de la politique de cohésion, la principale politique d’investissements de l’Union européenne.« Tout premièrement une politique dans l’innovation, pour soutenir les petits entrepreneurs, les technologies numériques, donc une politique intelligente ; la deuxième priorité porte sur les investissements dans toutes les régions. Pratiquement, dans la nouvelle période de programmation d’après 2020, nous accorderons plus de soutien aux pouvoirs locaux, urbains et territoriaux, qui seront beaucoup plus impliqués dans la gestion des fonds européens, parce que nous pensons que les régions et les villes savent mieux que nous, à Bruxelles, dans quoi il convient d’investir et quels sont leurs besoins. »


    « Nous comptons sur un budget de 374 milliards d’euros pour tous les 27 Etats membres. 75% des ressources continueront d’aller vers les régions qui ont le plus grand besoin d’investissements », a conclu Corina Creţu.

  • Rumänien könnte mehr Geld vom Europäischen Kohäsionsfonds erhalten

    Rumänien könnte mehr Geld vom Europäischen Kohäsionsfonds erhalten

    Infolge der Vorschläge der Europäischen Kommission könnte Rumänien in der Zeitspanne 2021-2027 mehr Geld vom Europäischen Kohäsionsfonds erhalten. Im Rahmen des nächsten langfristigen EU-Haushalts könnte Rumänien mehr als 27 Milliarden Euro zugewiesen bekommen, etwa 8% mehr als jetzt. Der Kohäsionsfonds wurde für EU-Staaten mit einem Bruttonationaleinkommen pro Einwohner unter 90% des EU-Durchschnitts eingerichtet. Sein Ziel ist der Ausgleich der wirtschaftlichen und sozialen Ungleichheit und die Förderung einer nachhaltigen Entwicklung.



    Die Vorschläge der EU-Kommission für die Zeitspanne 2021-2027 beziehen sich auf die Zuweisung von größeren Ressourcen für Forschung, Sicherheit und Digitalwirtschaft, sowie auf die Eingrenzung der Fonds für die ärmeren Regionen und für Landwirte. Wir schlagen eine Kohäsionspolitik für alle Regionen vor, so dass keine Region auf der Strecke bleibt. Wir haben die Flexibilität der Kohäsionspolitik verbessert, um sie an die neuen Prioritäten anzupassen und den Schutz der EU-Bürgern zu sichern, sagte die EU-Kommissarin für Regionalpolitik, Corina Cretu, und fügte hinzu, dass die EU-Normen vereinfacht worden seien, um allen Beteiligten zu nutzen, den kleinen Unternehmen, den Privatunternehmern, sowie den Schulen und Krankenhäusern, die viel einfacher Fonds bekommen können. In einer Erklärung für den öffentlich-rechtlichen Sender Radio Rumänien sagte die EU-Kommissarin Corina Cretu:



    Das Bruttoinlandsprodukt pro Einwohner ist weiterhin das wichtigste Instrument bei der Haushaltsverteilung und beim Festlegen der Zuweisungen für die jeweiligen EU-Länder. Wir haben noch einige Indikatoren dazu genommen: einer bezieht sich auf die Arbeitslosenrate, vor allem bei jungen Menschen, ein zweiter auf den Kampf gegen die Klimaveränderung und der dritte Indikator ist eine Art Preis für die Regionen, die sich bereit erklären, Migranten aufzunehmen und zu integrieren. Gemäß all dieser Indikatoren gehört Rumänien, zusammen mit Bulgarien und Griechenland, zu den Ländern, die am meisten zu gewinnen hätten – etwa 8% mehr als bisher. Wichtig ist, dass wir dieses Geld für konkrete Projekte benutzen, die das Leben der Menschen besser machen.



    Die EU-Kommissarin für Regionalpolitik, Corina Cretu, erwähnte auch einige Prioritäten der EU-Kohäsionspolitik, der wichtigsten Investitionspolitik der Europäischen Union:



    Die erste Priorität ist, dass die EU-Kohäsionspolitik eine innovative und intelligente Politik bleibt, die die kleinen Unternehmen mit digitalen Technologien unterstützt. Die zweite Priorität bezieht sich auf Investitionen in allen Regionen der Europäischen Union. In der neuen Zeitspanne, nach 2020, werden wir den kommunalen, städtischen und territorialen Behörden mehr Unterstützung bieten, sie werden intensiver an der Verwaltung der EU-Fonds beteiligt. Wir sind der Ansicht, dass die Kommunen, die Städte, die Regionen besser wissen, als wir, in Brüssel, was sie brauchen, und in welchen Bereichen sie investieren müssen.



    Vorgesehen wird ein Haushalt von 374 Milliarden Euro für die 27 EU-Mitgliedsstaaten. Von den 374 Milliarden Euro werden 75% weiterhin den Regionen zugewiesen, die Investitionen am notwendigsten brauchen, sagte noch die EU-Kommissarin für Regionalpolitik, Corina Cretu.

  • A la une de la presse roumaine – 30.05.2018

    A la une de la presse roumaine – 30.05.2018

    La procureure en chef du Parquet national anticorruption pourrait connaître ce mercredi la décision de la Cour constitutionnelle qui la vise ; les procureurs font une visite à une importante compagnie autrichienne présente en Roumanie, accusée daffaires illégales.

  • La semaine du 21 au 27 mai 2018

    La semaine du 21 au 27 mai 2018

    Projets stratégiques de développement de la Roumanie

    Trois autoroutes, un complexe médical universitaire s’étalant sur quelque 300 hectares à Bucarest et la modernisation de 15 hôpitaux gérés par le ministère des Transports, voici autant d’investissements que le gouvernement de Bucarest réalisera dans le cadre de partenariats public-privé. Au chapitre autoroutes, les projets sont à la fois ambitieux et nécessaires. La première devrait relier les villes de Ploieşti (sud) et de Râşnov (centre). L’autoroute qui sera construite dans l’est de la Roumanie assurera la liaison entre les villes roumaines de Târgu Neamţ et Iaşi et celle de Ungheni, en République de Moldova voisine. Enfin, dans le sud du pays, une autre autoroute devrait faciliter la connexion entre quatre villes: Bucarest, Craiova, Drobeta-Turnu Severin et Lugoj. Le vice-premier ministre Viorel Ştefan a précisé que la future autoroute de l’est du pays, qui aura 100 km, comprendra également la construction d’un pont sur la rivière Prut, qui permettra la connexion avec l’infrastructure routière de la République de Moldova. En ce qui concerne l’autoroute du Sud, elle contribuera aussi à l’essor du tourisme, grâce à la jonction avec l’autoroute du Soleil qui mène à la côte roumaine de la mer Noire, a encore précisé Viorel Ştefan. : « L’autoroute du Sud, longue de 550 km, est un projet important pour beaucoup d’investisseurs, déjà présents avec de gros investissements à Craiova et dans les zones limitrophes. N’oublions pas non plus que cette autoroute va également contribuer à l’accroissement du potentiel touristique du Défilé du Danube et assurer la liaison avec la Serbie et la Bulgarie, mais aussi avec le Corridor IV paneuropéen. »Afin de stimuler de tels projets d’envergure, l’exécutif a simplifié jeudi, le paquet de lois visant les procédures d’attribution des marchés publics. Critique acerbe de la coalition gouvernementale PSD-ALDE, le président de droite Klaus Iohannis a de nouveau fustigé l’Exécutif justement au sujet des « autoroutes ». « Hormis les cartes en couleurs et les beaux projets, les citoyens oublient les résultats. Et les 15 kilomètres d’autoroute inaugurés ces derniers 18 mois sont ridiculement insuffisants et témoignent de l’incapacité des responsables de se mobiliser autour d’un objectif national essentiel, » a rappelé Klaus Iohannis. Sur cette toile de fond, certains commentateurs notent que de tels chantiers ne s’ouvrent pas du jour au lendemain et que les projets d’envergure réclament une collaboration renforcée entre tous les partis de la scène politique.

    Recommandations économiques de la Commission européenne

    La Commission européenne a demandé à la Roumanie de corriger d’urgence les dérapages budgétaires, sinon l’Exécutif communautaire intensifiera les procédures de suivi. Le rapport de la Commission identifie aussi des risques élevés de pauvreté et d’exclusion sociale en Roumanie, notamment dans les cas des familles ayant des enfants, des personnes handicapées, mais aussi au sein de la communauté rom et dans l’espace rural. Par ailleurs, l’Exécutif communautaire a publié un rapport de convergence pour l’année 2018 qui souligne le fait que la Roumanie ne remplit actuellement que deux des critère économiques sur les quatre nécessaires pour adopter la monnaie unique, l’euro. Ces mises en garde ne semblent pas inquiéter les membres du gouvernement. Le président du Sénat et de l’Alliance des libéraux et des démocrates, Calin Popescu Tariceanu, affirme que l’exécutif et la société dans son ensemble peuvent résoudre leurs problèmes sans autres conseils : « Quel est l’impact dans d’autres pays de ces rapports annuels que la Commission européenne élabore ? En Roumanie, lorsque la Commission publie son rapport, c’est comme si Dieu en personne descendait sur terre pour nous mettre, nous mortels, dans une situation sans autre issue que de respecter ses mots à la lettre près », a déclaré Calin Popescu Tariceanu. Par ailleurs, le président du PNL, d’opposition, Ludovic Orban, est d’avis que la coalition gouvernementale formée par le PSD et par l’ALDE n’a fait que transformer la Roumanie en une véritable brebis galeuse de l’Union européenne.

    Fonds européens pour la Roumanie

    La commissaire européenne à la Politique régionale, la Roumaine Corina Cretu, a fait une visite officielle en Roumanie. Elle ne cesse de faire l’aller-retour entre Bruxelles et Bucarest afin d’encourager les autorités roumaines à redoubler d’efforts pour accélérer l’absorption des fonds structurels et à réduire au maximum le risque de perdre l’argent européen. A Bacau, dans l’est de la Roumanie, Corina Cretu a rencontré les maires des 39 villes chefs-lieux de départements de Roumanie qui se voient octroyer directement des fonds structurels pour un développement urbain durable. L’occasion pour Corina Creţu de les appeler à avancer à Bruxelles des projets de qualité. Dans un communiqué rendu public la veille de sa visite à Bucarest, Corina Cretu a précisé que plus d’un milliard d’euros serait investi dans des projets de développement urbain en Roumanie. Bruxelles est prêt à appuyer les autorités roumaines dans leurs efforts de s’en servir au mieux et le plus vite possible.

    Entrée en vigueur du Règlement général sur la protection des données personnelles

    Les Européens, y compris les Roumains, ont reçu de bonnes nouvelles cette fin de semaine : ce 25 mai, un nouveau Règlement général sur la protection des données personnelles est entré en vigueur. Toutes les entreprises européennes devront respecter les mêmes normes – plus strictes – par le biais desquelles les citoyens auront plus de contrôle sur leurs propres données à caractère personnel. Pour leur part, les entreprises bénéficieront de conditions concurrentielles équitables. « Ce sont vos données, reprenez le contrôle » – tel est le principe sur lequel repose la nouvelle législation. Lorsque vous achetez des produits en ligne, le commerçant est obligé de collecter uniquement les données nécessaires en vue de mener à bien le contrat et de les effacer lorsqu’il n’en a plus besoin. Les entreprises qui transgressent le nouveau règlement se verront infliger des amendes allant jusqu’à 10 millions d’euros ou 2% du chiffre d’affaires annuel pour avoir enfreint la législation relative à la protection des données et respectivement jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffre d’affaires annuel pour avoir enfreint les principes de base de la gestion des données.

  • 21.05.2018

    21.05.2018

    Visite – La commissaire européenne à la politique régionale, Corina Cretu fait ces lundi et mardi une visite en Roumanie pour évoquer le développement urbain durable. La responsable européenne participe aux côtés de la première ministre romaine, Viorica Dancila, et de la ministre en charge des fonds européens, Rovana Plumb, à une conférence au sujet des investissements urbains à Bacau, dans l’est du pays. Corina Cretu visitera aussi l’observatoire astronomique de la ville, qui vient de bénéficier d’un projet à financement européen. Dans un communiqué rendu public avant la visite, Corina Cretu annonçait que plus d’un milliard d’euros seront investis en Roumanie dans le développement urbain.

    Kiev – La Roumanie et l’Ukraine voisine ont décidé d’introduire deux paires de trains qui relieront à partir du 1er janvier 2019, les villes de Suceava, dans le nord-est de la Roumanie, et de Cernauti, dans l’ouest de l’Ukraine. C’est ce qu’a annoncé le bureau de presse du ministère ukrainien de l’infrastructure à l’issue d’une réunion entre l’adjoint au ministre ukrainien de l’intégration européenne, Viktor Dovhan, et Maria Magdalena Grigore, secrétaire d’Etat au ministère roumain des transports. Rappelons-le, la communauté roumaine d’Ukraine est estimée à plus de 400 mille personnes.

    Foot – L’équipe de foot CRF Cluj, dans le centre-ouest du pays est désormais championne de Roumanie, après sa victoire, à domicile, contre le FC Viitorul Constanta sur le score de 1 but à 0 dans la dernière étape de la phase des play-offs de la Ligue 1. C’est le quatrième trophée remporté par CFR Cluj, après ceux de 2008, 2010 et 2012. Avec un point seulement derrière le CFR, le club FCSB, ex-Steaua Bucarest est désormais vice-champion. Le CS Universitatea Craiova, dans le sud, a terminé en troisième position, sa meilleure performance après le trophée de champion de Roumanie, remporté en 1991. Universitatea jouera aussi la finale de la Coupe de Roumanie, ce dimanche, 27 mai, contre le FC Hermannstadt Sibiu, équipe provenant de la deuxième division roumaine.

    Handball – L’équipe masculine de handball AHC Potaissa de Turda (nord-ouest de la Roumanie) a remporté ce dimanche, pour la première fois, la Coupe Challenge malgré sa défaite face aux Grecs d’AEK Athènes 26 à 27. Les Roumains avaient remporté, pourtant, le match à domicile, sur le score de 33-22. C’est la deuxième finale consécutive de la Coupe Challenge jouée par les handballeurs de Turda, après la défaite l’année dernière contre le Sporting Lisbonne. A la fin de la semaine dernière, l’équipe féminine de handball SCM Craiova (sud) s’est adjugée la finale de la Coupe EHF, en triomphant sur les Norvégiennes du Vipers Kristiansand, tandis que l’équipe championne de Roumanie, CSM Bucarest, a décroché, à Budapest, la médaille de bronze du Final Four de la ligue des Champions.

    Fête – Les chrétiens orthodoxes et catholiques de rite grec de Roumanie fêtent aujourd’hui les Saints empereurs Constantin et Hélène. Quelque 1,8 millions de Roumains fêtent aujourd’hui leur prénom. L’empereur romain Constantin le Grand est celui qui a promulgué l’édit de Milan par lequel, le christianisme est devenu officiellement une religion tolérée dans l’Empire romain, après des siècles de persécution. Sa mère Hélène a fait bâtir des églises sur les lieux saints à Jérusalem.

    Contrôle technique – En Roumanie, les chauffeurs qui conduisent des véhicules sans contrôle technique valable se verront non seulement amendés mais la carte grise et les plaques d’immatriculation des voitures en question seront aussi retenues par les agents de la police routière. La même sanction sera infligée si une voiture est vendue ou achetée sans transfert de propriété dans un délai de 90 jours. Enfin les centres de contrôle technique perdront leur autorisation si les inspections qu’ils effectuent ne sont pas filmées.

    Ambassade – Le Paraguay inaugure aujourd’hui son ambassade à Jérusalem et devient le deuxième Etat de l’Amérique latine, après le Guatemala, à suivre la décision du président américain Donald Trump. Washington a inauguré la semaine dernière sa nouvelle ambassade à Jérusalem sur toile de fond de protestations d’ampleur des Palestiniens à la frontière avec la bande de Gaza. Dimanche, le ministre roumain des Affaires Etrangères, Teodor Melescanu, a annoncé que les Autorités de Bucarest achèveront en un mois tout au plus une ample analyse visant le transfert de l’ambassade de Roumanie en Israël de Tel Aviv à Jérusalem. Selon lui, les résultats seront communiqués à tous les décideurs politiques de Roumanie, y compris au président Klaus Iohannis. Annoncé en première par le leader social-démocrate Liviu Dragnea, l’intention des autorités de Bucarest de transférer l’ambassade roumaine a provoqué des disputes sans précédent entre la coalition gouvernementale formée du Parti Social Démocrate et de l’Alliance des Libéraux et des Démocrates et le président Iohannis, soutenu par le Parti National Libéral, d’opposition.

    Chişinău – Aucun candidat en lice pour le poste de maire de la ville de Chisinau, capitale de la République de Moldova, n’a obtenu la majorité lors du premier tour des élections municipales anticipées qui s’est déroulé ce dimanche. Deux candidats s’affronteront dimanche prochain, au deuxième tour : le socialiste pro-russe, Ion Ceban qui a remporté plus de 41% des voix, et Andrei Nastase, le candidat de la Plateforme civique Dignité et vérité avec 32% des voix.

    Météo – Il fait beau aujourd’hui en Roumanie malgré quelques averses sur l’ouest, le sud et sur le relief. Les températures vont de 19 à 26 degrés. 23 degrés en ce moment à Bucarest.

  • 20.05.2018

    20.05.2018

    Elections – Ce dimanche, en République de Moldova a lieu le premier tour des élections locales anticipées pour les municipalité de Chisinau, la capitale, et de Balti (deuxième plus grande ville du pays). Précisons que les édiles élus en juin 2015, soit le libéral pro-européen Dorin Chirtoaca, à Chisinau et le populiste philo russe Renato Usati, à Balti, ont démissionné après avoir été mis en examen dans des dossiers pénaux qui, à leur avis, ont été montés de toute pièce. Ce scrutin est considéré comme un test dans la perspective des élections parlementaires qui se tiendront en automne. Selon les analystes, cités par les correspondants de Radio Romania, le vote pour la municipalité de Chisinau, où habite un tiers de la population du pays et qui contribue de moitié au PIB, a aussi un enjeu géopolitique, car il devrait trancher entre pro-européens et philo russes.

    Visite – La commissaire européenne chargée de la Politique régionale, Corina Cretu, fait à partir de lundi une visite de deux jours en Roumanie pour des discussions sur le développement urbain durable. Lundi, la responsable européenne participera aux côtés du premier ministre roumain, Mme Viorica Dancila et de la ministre roumaine chargée des Fonds européens, Rovana Plumb, à une conférence en marge des investissements urbains déroulée à Bacau. L’occasion pour Mme Cretu de visiter l’Observatoire astronomique de la ville, bénéficiaire d’un projet à financement européen. Mardi, toujours à Bacau, Corina Cretu et Rovana Plumb se rendront à l’Université Vasile Alecsandri pour un dialogue avec les citoyens. Dans un communiqué rendu public avant sa visite en Roumanie, la responsable européenne a précisé que Bruxelles allouera plus d’un milliard d’euros à la Roumanie pour financer des projets de développement urbain.

    Nuit des musées – Presque 3000 musées d’une trentaine de pays européens ont laissés leurs portes grandes ouvertes dans la nuit de samedi à dimanche à l’occasion de la Nuit des musées. En Roumanie, plus de 145 institutions de Bucarest et de 45 autres villes ont participé à cette 14ème édition de la Nuit des Musées. La visite des musées mise à part, le programme de la Nuit des musées a comporté également expositions, concerts et projections de films pour tous les âges et tous les goûts. Par ailleurs, plusieurs dizaines d’employés des musées de Roumanie ont protesté samedi devant le ministère de la Culture et de l’Identité nationale. Ils considèrent que leur rémunération ne reflète pas l’importance, la responsabilité et la complexité de leur travail. Ils sont également mécontents de la baisse des revenus salariaux de certains d’entre eux, après l’entrée en vigueur de la grille unique des salaires dans le secteur public et le transfert des charges sociales de l’employeur vers l’employé. Le ministère de la Culture précise dans un communiqué qu’il y a eu plusieurs rencontres avec les syndicats et que l’on cherche des solutions aux problèmes constatés dans ce domaine.

    Tennis – La joueuse roumaine de tennis, Simona Halep, n°1 mondiale, rencontre ce dimanche l’Ukrainienne, Elina Svitolina, 4ème du monde, dans la final du tournoi de Rome. Rappelons que ce fut justement cette joueuse ukrainienne qui a remporté le trophée de l’édition 2017 de l’International de Rome. Samedi, Halep a battu la Russe Maria Sharapova, dans les quarts de finale du tournoi, tandis que Svitolina a eu raison de l’Estonienne, Anett Kontaveit. La grande gagnante du tournoi de Rome se verra récompenser d’un tchèque de 507 milles euros et 900 points dans le classement mondial.

    Handball – L’équipe masculine de handball AHC Potaissa de Turda (nord-ouest de la Roumanie) rencontre ce dimanche les sportifs grecs du AEK Athènes, dans la manche décisive pour la finale de Coupe Challenge. Les Roumains ont remporté, lundi, le match à domicile, sur le score de 33-22. A la fin de la semaine dernière, l’équipe féminine de handball SCM Craiova (sud) s’est adjugé la finale de la Coupe EHF, en triomphant des Norvégiennes du Vipers Kristiansand, tandis que l’équipe championne de Roumanie, CSM Bucarest, a décroché, à Budapest, la médaille de bronze du Final Four de la ligue des Champions.

    Météo – Le temps demeure instable partout, en Roumanie. Des pluies tombent sur le sud, l’est et le centre du pays et des orages sont signalés dans les zones de montagne. Les maxima du jour vont de 18 à 26 degrés, 22 degrés, à midi, dans la capitale.

  • 24.04.2018

    24.04.2018

    Réunion – Une réunion quadrilatérale au niveau des premiers ministres Roumanie – Bulgarie – Grèce – Serbie, a lieu ce mardi à Bucarest. Les débats porteront sur les projets d’interconnexion régionale, le stade de l’adhésion de la Serbie à l’UE et la perspective européenne de la région tout entière, précise le cabinet de Bucarest dans un communiqué de presse. La première ministre roumaine, Viorica Dancila, recevra donc la visite de ses homologues serbe, Aleksandar Vucic, grec, Alexis Tsipras et bulgare, Boiko Borisov. La réunion quadripartite de Bucarest est la troisième dans ce format, après celles organisées en 2017 à Varna, en Bulgarie et en 2016, à Belgrade, en Serbie.

    Diaspora – 4,9 milliards de dollars c’est la somme totale que les immigrés roumains ont envoyée l’année dernière à leur pays d’origine. Selon un rapport de la Banque Mondiale, au bout de trois année de déclin, ces envoies de fonds à destination d’Europe et d’Asie centrale ont connu en 2017 une hausse de 20,9%. Les plus gros récepteurs de fonds ont été la Russie, l’Ukraine et la Roumanie. Selon le même rapport, la majoration de ce que les Anglo-Saxons appellent des «remittances» est due à l’appréciation de l’euro et du rouble par rapport au dollar, à la relance économique et aux perspectives d’embauche dans les pays d’accueil. Les perspectives pour 2018- 2019 sont positives. Pourtant, la hausse de ces fonds s’annonce modérée suite à une stagnation du PIB dans la zone euro, en Russie et au Kazakhstan.

    Déclaration – Le président du Sénat roumain, Călin Popescu-Tăriceanu, et celui de la Chambre des Députés, Liviu Dragnea, ont signé, à Talinn, en Estonie, une Déclaration de coopération entre les parlements nationaux du trio qui sera, à partir de l’année prochaine, à la tête du Conseil de l’UE. Les deux autres Etats ont été représentés par la cheffe du Parlement finlandais, Mme Paula Risikko et par celui du Parlement croate, M. Gordan Jandrokovic. La déclaration a été conclue en marge de la Conférence des présidents des parlements des États membres de l’Union européenne qui s’achève ce mardi et qui a porté notamment sur l’avenir du bloc communautaire.

    Coopération – La Roumanie soutient fermement la poursuite du processus d’intégration européenne et euro- atlantique pour les pays de l’Europe du sud-est et se propose d’en faire une priorité de sa future présidence à la tête de l’UE. C’est ce qu’a déclaré le secrétaire d’État aux Affaires bilatérales et stratégiques de la zone euro-atlantique, George Ciamba, lors d’une réunion, en Slovénie, des ministres des Affaires étrangères membres du Processus de coopération en Europe du sud-est. L’occasion pour le responsable roumain d’appeler les pays de la région à poursuivre leurs réformes nationales. Quant aux questions liées à la migration et au terrorisme, George Ciamba a mis en évidence l’importance de la solidarité et du renforcement de la coopération dans le domaine.

    Météo – Il fait très chaud en Roumanie, pour cette période de l’année, mais le temps demeure instable dans la majorité des régions. Le ciel est plutôt couvert sur la moitié nord du pays avec des pluies à verse, accompagnées de phénomènes électriques. Les températures maximales vont de 17 à 30 degrés. Au cours des deux semaines à venir, les météorologues s’attendent à des maximales en – dessus de la moyenne de saison

  • 11.04.2018

    11.04.2018

    GRECO – Le Groupe d’Etats contre la Corruption, GRECO se déclare profondément inquiet au sujet de certains aspects des lois sur le statut des magistrats, sur l’organisation du système judiciaire et sur le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature, lois récemment adoptés par le législatif roumain. Dans un rapport rendu public ce mercredi, le GRECO exprime sa préoccupation face aux projets d’amendements déposés à la législation pénale, débattus par le Parlement de Bucarest. Les experts de l’organe du Conseil de l’Europe qui vise à améliorer la capacité des Etats membres à lutter contre la corruption ont élaboré ce rapport suite à une décision adoptée dans le cadre d’une réunion plénière du Conseil de l’Europe en décembre 2017 consacrée à l’évaluation urgente des réformes du système judiciaire roumain. Celles-ci pourraient impliquer de graves transgressions des normes de lutte contre la corruption, s’inquiètent les responsables de Bruxelles. Perçues comme une tentative de la coalition gouvernementale formée par le PSD et par l’ALDE de subordonner politiquement les magistrats et d’arrêter la lutte contre la corruption, les initiatives de modification de la législation dans le domaine ont été critiquées par l’opposition de droite, par la presse et par la société civile et de vastes protestations ont eu lieu dans les principales villes roumaines. Par contre, la coalition gouvernementale menée par le PSD, affirme que ses initiatives étaient conformes aux décisions de la Cour constitutionnelle de Roumanie et de la Cour européenne des Droits de l’Homme.

    Visite – Le ministre français des Affaires Etrangères, Jean-Yves Le Drian fait aujourd’hui et demain une visite en Roumanie, annonce l’ambassade de France à Bucarest. M Le Drian doit rencontrer à Bucarest plusieurs responsables roumains avant de s’exprimer dans le cadre d’une conférence de presse aux côtés de son homologue roumain Teodor Melescanu. La visite à Bucarest du ministre français des Affaires Etrangères s’inscrit dans une tournée dans la région du 11 au 14 avril, tournée qui inclut aussi la Serbie, l’Albanie et la Slovénie.

    Société – Le paradoxe des inégalités sociales et de la pauvreté se maintient en Roumanie, malgré une croissance économique supérieure à la moyenne de l’UE a déclaré aujourd’hui, Angela Cristea, la cheffe de la Représentation de la Commission européenne en Roumanie, dans le cadre d’une conférence de presse. Elle a également ajouté que le chômage avait franchi son niveau le plus bas des 20 dernières années. Le déficit budgétaire s’approche du seuil des 3% alors que le déficit structurel poursuit sa tendance envers une baisse significative, a souligné Angela Cristea. La représentation de la Commission européenne en Roumanie organise aujourd’hui une conférence sous le titre « Le semestre européen : rapport sur la Roumanie en 2018 », ciblée sur les principales conclusions du rapport de la Commission européenne ainsi que sur la position des autorités roumaines face aux récents événements qui ont eu lieu au niveau national.

    Bruxelles – Le ministre roumain des finances, Eugen Teodorovici s’est entretenu à Bruxelles avec Pierre Moscovici, commissaire européen aux Affaires économiques sur le thème de la lutte contre l’évasion fiscale et sur les préparatifs en vue de la présidence roumaine du Conseil de l’UE, qui se déroulera durant le premier semestre de l’année 2019. Selon un communiqué du ministère, un thème important des pourparlers a été l’évolution de l’économie roumaine, vu que le pays a été inclus dans la catégorie des Etats qui ne se confrontent pas à des déséquilibres et dont l’économie connait une évolution positive. Les statistiques indiquent une croissance économique de 6,9% en 2017.

    Melescanu – Le chef de la diplomatie roumaine, Teodor Melescanu s’est entretenu ce mardi avec le ministre adjoint des affaires étrangères d’Israël, Tzipi Hotovely, qui était en visite officielle en Roumanie. Les deux dignitaires ont évoqué les liens traditionnels d’amitié entre les deux pays et évoqué l’excellente coopération entre la Roumanie et Israël, consolidée le long des 70 ans de relations diplomatiques ininterrompues. Les deux responsables ont souligné la diversification de la coopération économique et sectorielle dans la perspective de l’organisation d’une troisième session de consultations intergouvernementales roumano-israéliennes. Une attention particulière a été accordée au problème de la lutte contre l’antisémitisme et de la promotion de l’éducation en ce sens.

    Météo – Il fait beau sur la majorité des régions du pays, où les températures sont assez élevées pour cette période de l’année. Quelques nuages et des pluies à verse sont signalés surtout sur le relief. Des chutes de grêle pourraient se produire. Les températures vont de 11 à 27 degrés. 23 degrés et du soleil en ce moment à Bucarest.